RAPPORT D’ACTIVITÉ

2008D’ACTIVITÉ

s o m m a i r E

3 Éditorial

4 Le Smédar, acteur du développement durable

6 Des équipements adaptés au territoire

8 Les habitants sensibilisés aux problématiques des déchets

10 Toujours plus de déchets triés et recyclés

12 De meilleurs rendements au centre de tri

14 La valorisation énergétique en rythme de croisière

16 Un procédé à la pointe de la technologie

18 Optimisation de la fi lière compostage

20 D3E, encombrants : une valorisation assurée

22 Les événements de l’année

24 Une collectivité en mouvement

26 Le Smédar, collectivité éco-responsable

28 Des partenariats ambitieux

30 S’associer pour anticiper

32 Les représentants élus

34 Les services du Smédar

36 Financement et recettes

38 Fonctionnement et investissement

40 Compte administratif 2008

42 Les partenaires du Smédar

33

Voilà bientôt dix ans que le SMÉDAR et ses collectivités adhérentes travaillent ensemble à la mise en œuvre d’un projet ambitieux pour l’arrondissement de Rouen : le programme de valori-sation des déchets. Et ce que nous proposons aujourd’hui est une belle réussite. Chaque type de déchets est valorisé au sein d’une fi lière adaptée, grâce à un personnel motivé et qua-lifi é, aux commandes d’équipements performants construits ces dernières années.Les bonnes relations avec nos adhérents ne sont certainement pas étrangères à cela.À leur service, le SMÉDAR est une collectivité partenaire, qui se tient à l’écoute. Jusqu’alors effi cace, cette politique sera intensifi ée au cours des prochaines années.

Les 164 communes fédérées au sein du SMÉDAR sont une richesse considérable pour la collectivité. Ce regroupement apporte cohérence et effi cacité en ce qui concerne les re-lations avec les institutions locales, les services de l’État et les différents éco-organismes.Ensemble nous anticipons, en-semble nous créons, ensemble nous imaginons les orientations de demain. Car le secteur évolue : de nouveaux procédés apparaissent, les comportements changent. Nos partenariats, notamment tech-niques, nous permettent d’avoir une vision à long terme.

C’est ainsi que nous bâtissons l’avenir en harmonie avec les objectifs défi nis lors du Grenelle de l’environnement.

Depuis sa création, le SMÉDAR est animé par la volonté de proposer un service public de qualité. Les membres du Comité élus en 2008 m’ont renouvelé leur confi ance et j’assurerai la continuité du travail accompli, tout en étant attentif aux nécessaires évolutions.Le SMÉDAR, c’est avant tout une équipe d’agents et d’élus impliqués. Ce rapport d’activité vous permet-tra de le constater. Au fi l des pages, chaque vice-président témoigne sur la thématique de sa délégation et exprime sa vision des événements passés et à venir.

Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne lecture.

Patrice Dupray

« Ensemble anticipons, ensemble créons, ensemble imaginons les orientations pour la valorisation des déchets de demain. »

é d i t o r i a L3

LE SMÉDAR, ACTEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

SMÉDAR : Les chiffres clés de 2008

• 164 communes,• 565 483 habitants,• 409 444,54 tonnes de déchets valorisées*,• 164 263 MWh d’énergie produits, l’équivalent de la consommation annuelle des habitants de la ville de Rouen,• 40 255,77 tonnes d’emballages, de papiers et de verre recyclées,• 18 950 sacs et 27 346 tonnes de vrac de compost vendus.

*Déchets recyclables, déchets valorisés en énergie et mâchefers, déchets verts, déchets dangereux des ménages, D3E et pneus.

Le SMÉDAR a été créé en 1999 avec un objectif : s’associer pour optimiser. La collectivité a pour compétence la valorisation des déchets ménagers des 164 communes que compte son périmètre, soit 600 000 habitants.

Partagé entre zones urbaines et ru-rales, le territoire du SMÉDAR, Syndicat Mixte d’Élimination des Déchets de l’Arrondissement de Rouen, est riche de ses contrastes. 40 kilomètres seu-lement séparent les monuments de Rouen des plaines vallonnées du nord de l’arrondissement. Les huit structures intercommunales qui composent le syndicat présentent des caractéris-tiques très diversifi ées. Parmi celles-ci, on dénombre deux agglomérations, quatre communautés de communes et deux syndicats de collecte. Toutes ces collectivités se sont regroupées au sein du SMÉDAR afi n d’aménager, construire et exploi-ter les équipements nécessaires à la constitution d’un schéma global de valorisation des déchets.

des actions locales…

Ce schéma global se traduit par le fonctionnement complémentaire de trois principales fi lières : la valorisation énergétique, la valorisation matière et la valorisation agronomique. Celles-ci concernent les ordures ménagères, les déchets industriels et commerciaux banals et les déchets d’activités de soins pour la première, les déchets recyclables pour la seconde et enfi n les déchets verts.

En complément, le SMÉDAR assure la valorisation des déchets des déchet-teries : déchets d’équipements élec-triques et électroniques, encombrants, déchets ménagers spéciaux, piles, pneus. Cette valorisation s’effectue grâce aux équipements adaptés du SMÉDAR, ou par des conventions de valorisation avec des entreprises spécialisées.

…comme réponses aux directives nationales

Le dispositif mis en place a prouvé son effi cacité. Celui-ci fonctionne en parfaite adéquation avec le PDED (Plan Départemental d’Élimination des Déchets) et le Code Général des Collectivités Territoriales.Son effi cacité n’empêche cepen-dant pas son évolution. Au rythme des nouvelles lois et réglementations qui donnent aux collectivités des ob-jectifs en matière de valorisation des déchets, le SMÉDAR agit au quotidien pour adapter ses équipements et son fonctionnement. Désormais, il faut agir pour réduire !Ayant plus que doublée ces trente dernières années, la production nationale de déchets doit diminuer.Les « 3R », c’est-à-dire les verbes « Réduire, Réutiliser et Recycler », défi nissent la politique d’actions à mener.

tous impliqués !

Habitants, entreprises, administra-tions, tous ces acteurs ont un rôle à jouer pour diminuer durablement la quantité de déchets produits chaque année.Ainsi, après avoir adopté le tri, les Français sont aujourd’hui invités à modifi er une nou-velle fois leur comportement vis-à-vis de leurs déchets. L’enjeu consiste à respon-sabiliser les consommateurs et à éveiller leur conscience environnementale.

tions, tous ces acteurs ont un rôle à jouer pour diminuer durablement la quantité de déchets produits

Ainsi, après avoir adopté le tri, les Français sont aujourd’hui invités à modifi er une nou-velle fois leur comportement vis-à-vis de leurs déchets.

sabiliser les consommateurs et à éveiller leur conscience

5s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 8

LE SMÉDAR, ACTEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Valenseine, l’activité commerciale et la prospective industrielle

Créé en 2004 par le SMÉDAR qui en est l’actionnaire majoritaire, Valenseine est une Entreprise Publique Locale (E.P.L.), nouvelle appellation des sociétés d’économie mixte. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 8,37 millions d’€ H.T. en 2008.

Par convention avec le Syndicat, cet EPL est chargé de l’optimisation des différents équipements du SMÉDAR, notamment par l’apport de déchets incinérables à VESTA. Le SMÉDAR a également confi é à Valenseine la commercialisation du compost produit sur les plateformes de traitement de déchets verts et du mâchefer produit à VESTA.

La structure est titulaire des marchés de traitement des ordures ménagères de la Communauté d’agglomération Seine-Eure, du SYGOM de l’Eure et du SDOMODE, elle gère également près de 400 contrats ou conventions d’apport de déchets incinérables ou non-incinérables et de déchets verts avec les entreprises du secteur privé.

En plus de ses activités commerciales, le SMÉDAR peut missionner Valenseine pour la création et l’exploitation d’activités industrielles.

Enfi n, dans le cadre de son partenariat avec le secteur privé, Valenseine exploite pour le compte d’UPM Chapelle Darblay, un centre d’affi nage de papiers d’une capacité de 14 000 tonnes par an et gère un stock tournant de balles de papiers recyclables de 15 000 tonnes par an.

En 2008, les recettes apportées par Valenseine au SMÉDAR se sont élevées à 7,39 millions d’€ H.T.

Concernant les entreprises, certaines actions ont déjà été réalisées, d’autres sont à approfondir. Ainsi la REP, Res-ponsabilité Élargie du Producteur, tend à se développer. Pneus, piles, déchets d’équipements électriques et élec-troniques, imprimés non sollicités ; de plus en plus de déchets bénéfi cient d’un système de fi nancement novateur qui assure une valorisation dans des fi lières appropriées.De fortes attentes sont également présentes quant à l’éco-conception des produits. Démarche préventive visant à intégrer l’environnement lors des phases de conception d’un produit,

elle prend en compte l’ensemble du cycle de vie et concerne de nombreux critères : consommation de matière et d’énergie, rejets dans l’eau et dans l’air, production de déchets, bruit, etc.

Les collectivités territoriales en charge des déchets et l’État sont enfi n des ac-teurs incontournables de la prévention. Le Grenelle de l’Environnement, relayé par les plans de prévention impulsés par les conseils généraux, ouvre la voie. C’est dans ce cadre que le SMÉDAR engagera prochainement de nom-breuses actions afi n de prévenir la production de déchets des habitants.

ESTEVILLE

Agglomération d'Elbeuf

Agglomération de Rouen

Communauté de Communes du Canton de Saint-Saëns

Communes indépendantes

Communauté de Communes des Portes Nord-Ouest de Rouen

SIGOPI

Communauté de Communes du Plateau de Martainville

Communauté de Communes du Moulin d’Ecalles

SOMVAS

LA LONDE

OISSEL

ROUEN

BOOS

PREAUX

ELBEUF

RY

SOMMERY

SAINT-SAENS

CANTELEU

SIERVILLE

HOUPPEVILLE

QUINCAMPOIX

CLERES

SAHURS

ORIVAL

ROUMARE

MONTVILLE

CRITOT

CLEON

GRAND-COURONNE

GOUY

FRESQUIENNES

ROCQUEMONT

MALAUNAY

BOSC-BORDEL

MONTEROLIER

CAILLY

ANNEVILLE-AMBOURVILLE

LA NEUVILLE-CHANT-D'OISEL

SAINT-MARTIN-OSMONVILLE

PISSY-POVILLE

BOISSAY

SAINTE-GENEVIEVE

MONTIGNY

BLAINVILLE-CREVON

BELBEUF

PETIT-COURONNE

LE BOCASSE

BOSC-MESNIL

VAL-DE-LA-HAYE

CATENAY

SAINT-ETIENNE-DU-ROUVRAY

ISNEAUVILLE

BARDOUVILLE

YQUEBEUF

FONTAINE-LE-BOURG

YMARE

MONTMAIN

FRICHEMESNIL

MONT-CAUVAIRE

VIEUX-MANOIR

BOSC-ROGER-SUR-BUCHY

LE GRAND-QUEVILLY

BUCHY

BOIS-GUILLAUME

BOIS-GUILBERT

SAINT-JACQUES-SUR-DARNETAL

SAINTE-CROIX-SUR-BUCHY

LAVAUPALIERE

ESLETTES

BOIS-L'EVEQUE

SAINT-AUBIN-EPINAY

SAINT-ANDRE-SUR-CAILLY

REBETS

NEUFBOSC

DARNETAL

BOIS-HEROULT

YVILLE-SUR-SEINE

CLAVILLE-

ESTEVILLE

MOTTEVILLE

BOSC-EDELINE

LONGUERUE

HERONCHELLES

LAVIEUX-

RUE

MAROMME

MAUCOMBLE

MONT-SAINT-AIGNAN

GRUGNY

LA RUE-SAINT-PIERRE

PIERREVAL

BOIS-D'ENNEBOURG

TOURVILLE-LA-RIVIERE

SAINT-AIGNAN-

ELBEUF-SURANDELLE

SUR-RY

SAINT-DENIS-LE-THIBOULT

AUZOUVILLE-SUR-RY

FRESNE-LE-PLAN

MESNIL-RAOUL

ESTOUTEVILLE-ECALLES

BOSC-GUERARD-SAINT-ADRIEN

SAINT-PIERRE-DE-MANNEVILLE

BERVILLE-SUR-SEINE

LA HOUSSAYE-BERANGER

FONTAINE-EN-BRAY

SOTTEVILLE-LES-ROUEN

FRENEUSE

SERVAVILLE-SALMONVILLE

VENTES-SAINT-REMY

MATHONVILLE

BIHOREL

MARTAINVILLE-EPREVILLE

SAINT-GERMAIN-DES-ESSOURTS

FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE

SAINT-GEORGES-SUR-FONTAINE

ANCEAUMEVILLE

GRAINVILLE-SUR-RY

LE MESNIL-ESNARD

SAINT-AUBIN-CELLOVILLE

SAINT-JEAN-DU-CARDONNAY

BONSECOURS

MOULINEAUX

BRADIANCOURT

MORGNY-LA-POMMERAYE

LEHOULME

SAINT-PIERRE-

LES-ELBEUF

AUTHIEUX-RATIEVILLE

LE PETIT-QUEVILLY

SAINT-AUBIN-LES-ELBEUF

BIERVILLE

NOTRE-DAME-DE-BONDEVILLE

SAINT-MARTIN-DU-VIVIER

BOSC-BERENGER

SOTTEVILLE-SOUS-LE-VAL

QUEVREVILLE-LA-POTERIE

ERNEMONT-SUR-BUCHY

RONCHEROLLES-SUR-LE-VIVIER

AMFREVILLE-LA-MI-VOIE

CAUDEBEC-LES-ELBEUF

DEVILLE-LES-

ROUEN

FONTAINE-SOUS-

PREAUX

SAINT-GERMAIN-

SOUS-CAILLY

HAUTOT-SUR-SEINE

LESAUTHIEUX-

SUR-LE-PORT-SAINT-OUEN

SAINT-LEGER-DU-BOURG-DENIS

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LE TRAIT

SAINTE-MARGUERITE-SUR-DUCLAIR

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JUMIEGES

PAVILLY

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BOUVILLE

BARENTIN

DUCLAIR

QUEVILLON

HENOUVILLE

BETTEVILLE

CROIX-MARE

BLACQUEVILLEFREVILLE

MESNIL-PANNEVILLE

EMANVILLE

VILLERS-

SAINT-PIERRE-

SAINT-MARTIN-DE-BOSCHERVILLE

LA FOLLETIERE

YAINVILLE

SUR-DUCLAIR

GOUPILLIERES

MONT-DE-L'IF

AUSTREBERTHE

SOUS-JUMIEGES

CARVILLE-

ECALLES

DE-VARENGEVILLE

EPINAY-

LE MESNIL-

LA-FOLLETIERE

SAINTE-

LA BOUILLE

Afi n de répondre aux objectifs du schéma global de valorisation, le SMÉDAR dispose d’équipements performants, adaptés aux différents types de déchets réceptionnés, à la démographie et au contexte géographique.

DES ÉQUIPEMENTS ADAPTÉS AU TERRITOIRE

Situation au 1er janvier 2009

L’Écopôle VESTA, où se concentre une grande partie de l’activité, regroupe le centre de tri, l’unité de valorisation énergétique, les unités de traitement des encombrants et des mâchefers, ainsi que le pôle logistique, mainte-nance et transport. Les plateformes de compostage complètent le dispositif.Quatre quais de transfert, récep-tionnant les collectes de déchets des collectivités adhérentes sont aménagés. Ils sont situés à Cléon,

Montville, Saint-Jean-du-Cardonnay et Villers-Écalles. 157 915,29 tonnes de déchets ont transité par ces sites en 2008. Aménagés à des points stra-tégiques du périmètre, ils permettent à un grand nombre de collecteurs de limiter les distances à parcourir et les traversées d’agglomération. La quantité de camions de collecte aux entrées des sites est également fortement réduite.

Le SMÉDAR et ses collectivités adhérentes

Communauté d’Agglomération Elbeuf Boucle de Seine (CAEBS)10 communes, 56 211 habitantsCommunauté d’Agglomération Rouennaise (CAR)45 communes, 404 668 habitantsCommunauté de Communes Saint-Saëns Porte de Bray14 communes, 6 690 habitantsCommunauté de Communes du Moulin d’Écalles27 communes, 12 419 habitantsCommunauté de Communes du Plateau de Martainville13 communes, 7 932 habitantsCommunauté de Communes des Portes Nord-Ouest de Rouen23 communes, 25 477 habitantsSIGOPI4 communes, 2 507 habitantsSOMVAS28 communes, 49 579 habitants

Dominique Hardy3e vice-président du SMÉDAREn charge des plans départementaux des déchets et des travaux

Plateformes de compostage

Quais de transfert

Écopôle Vesta

s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 87

Dominique Hardy3e vice-président du SMÉDAREn charge des plans départementaux des déchets et des travaux

« La révision du Plan Départemental d’Élimination des Déchets est un sujet important pour notre Syndicat. Document clé pour la valorisation des déchets dans le département, il coordonne l’ensemble de l’activité des collectivités, apporte une cohérence dans la gestion et répond aux défi s majeurs liés à la protection de l’environnement.Acteurs à part entière tout au long de l’élaboration de cette nouvelle version, mes collègues élus du SMÉDAR et moi-même, avons impulsé un certain nombre de dispositions permettant de réelles avancées pour l’environnement et pour la collectivité. Il s’agissait de valoriser à la fois la gestion dite « multi-fi lières » et la notion

de « bassin de population ». L’association des collectivités de l’Eure à la réfl exion, ne pouvait en effet être contournée.D’autres dispositions ont également été retenues, dont notamment l’incitation au développement des transports alternatifs au routier et la création d’une commission de suivi permettant une réévaluation du plan dans le temps ; sans oublier la nécessité d’optimiser l’exploitation des équipements existants ou encore l’accentuation de la prévention.Tous volontaires sur le sujet, l’ensemble des participants réunis par le conseil général se satisfait aujourd’hui du résultat, qui devrait être validé en 2010. »

QUANTITÉS DE DÉCHETS RÉCEPTIONNÉS DANS LES QUAIS DE TRANSFERT ET PLATEFORMES (EN TONNES)

Cléon Montville Saint-Jean-du-Cardonnay Villers-Écalles

Ordures ménagères 18 773,11 12 526,60 17 250,20 16 289,53

Déchets recyclables 7 541,54 904,60 11 763,98 1 309,05

Déchets verts 13 120,27 220,96 47 197,90

Autres* 7 386,16 1 006,97 1 280,31 4 344,11

Total 46 821,08 14 659,13 74 492,39 21 942,69

TRANSFERT DES DÉCHETS ENTRE ÉQUIPEMENTS, LE BUDGET 2008

Dépenses 2 421 K€ Recettes 2 494 K€

dont : dont :

Charges de personnel 545 Transferts déchets collectivités SMÉDAR 2 329

Marché transport 786 Transferts Valenseine 32

Charges SMÉDAR réparties(1) 560 Transferts déchets services techniques municipaux 32

Autres 530 Divers 101

Tonnages transférés (dont OM VESTA) 191 085 T.*

Coût à la tonne (dépenses / tonnages) 13 €

L’activité transport en mutation !Un important projet d’optimisation des transports a par ailleurs été en-trepris. Cette réfl exion devrait aboutir à une réorganisation des rotations des camions du SMÉDAR afi n d’en limiter le nombre. Des presses seront installées sur les quais de transfert pour compacter les chargements dans les bennes.

Le Syndicat se charge du transport de ces déchets vers ses centres de traitement appropriés.En 2008, 18 793 rotations ont été assurées en régie sur l’ensemble du périmètre du SMÉDAR. 1 - Les charges réparties représentent la part des charges de maintenance, de sécurité, de régie de transport ainsi que les charges générales

du SMÉDAR, affectées à ce centre de coût.

* Tonnages transférés des quais vers les sites de traitement, dont apports directs à VESTA. Sont également comptabilisés les trans-ferts de déchets des services techniques municipaux et ceux des clients de Valenseine.

* Autres : gravats et non-incinérables des entreprises et des services techniques des collectivités.

à Mont-Saint-Aignan ou encore pour les 21 commissariats de l’agglomé-ration de Rouen.

défi lé de mode au centre de tri, forum des métiers, animations au CRDP, sa-lon des énergies renouvelables, etc.

• Les supports de communicationEn 2008, le SMÉDAR a publié trois numéros du Détri’Astuces, journal du tri adressé à l’ensemble des ha-bitants des communes adhérentes. Trois campagnes d’affi chage sur les réseaux de bus des agglomérations de Rouen et d’Elbeuf ont été menées sur les thèmes suivants : recyclage du verre, nouveaux déchets recyclables et prévention des déchets, relayées en plus petit format sur l’ensemble des communes du périmètre. Parallèle-ment, le SMÉDAR a investi les ondes radiophoniques de NRJ/Chérie FM/Nostalgie en diffusant des spots sur le thème du recyclage.

Un accompagnement technique utile

Quatre assistants techniques recru-tés en 2006 accompagnent les onze ambassadeurs « communication ».Rattachés au service optimisation-coordination, ils interviennent en amont des actions de communication.Ils sensibilisent les personnes relais : gardiens d’immeuble, bailleurs sociaux, personnels de mairie, employés des sociétés de nettoyage, etc. Ils veillent à optimiser les collectes en opérant des suivis de tournées de ramas-sage, au cours desquels ils contrô-lent les taux de présentation et de remplissage des bacs ainsi que la qualité des collectes. En fonction des résultats, des préconisations sont for-mulées aux collectivités adhérentes.Plus ponctuellement, les assistants techniques interviennent pour des organismes précis. Ce fut le cas en 2008 pour les résidences étudiantes

Le geste de tri des habitants est un acte déterminant pour optimi-ser le recyclage des emballages et des papiers. Signataire du contrat Eco-Emballages, le SMÉDAR mène des actions de communication afi n de promouvoir le tri sélectif auprès des foyers et augmenter les quan-tités collectées. Les ambassadeurs du tri sensibilisent les habitants à la consommation raisonnée grâce à de nouveaux ateliers développés. Les rencontres sur le terrain sont privilé-giées dans le plan de communication.

Une communication dynamique

• Les animationsLes ambassadeurs du tri sont les maillons forts de la sensibilisation de proximité sur le tri sélectif. Au travers des nombreuses interventions en milieu scolaire (de la maternelle au collège), des rencontres chez les habitants, des manifestations auxquelles le SMÉDAR participe et des visites du centre de tri, les ambassadeurs sont en contact direct avec la population pour informer et échanger sur l’intérêt environnemental du recyclage.

• Les événementsPour la première fois en 2008, le SMÉDAR participait au festival de la bande-dessinée de Darnétal au mois de septembre. À cette occasion, un fl ip book a été spécialement réalisé. Distribué à plusieurs milliers d’exem-plaires, il a séduit adultes, enfants et collectionneurs.D’autres manifestations ont ponc-tué l’année 2008 : festival du livre de jeunesse, « village des sciences » de Saint-Étienne-du-Rouvray, accom-pagnement des élèves du lycée Élisa Lemonnier pour la préparation d’un

Grâce à une diversifi cation des outils de communication et à la multiplication des événements, l’année 2008 a permis de sensibiliser de nombreux habitants à la thématique des déchets.

LES HABITANTS SENSIBILISÉS AUX PROBLÉMATIQUES DES DÉCHETS

Rencontre avec le public du meeting d’athlétisme de Sotteville-lès-Rouen

Assurer la valorisation des déchets recyclables lors du meeting d’athlétisme de Sotteville-lès-Rouen, c’est le défi relevé par le SMÉDAR en 2008. Une première pour un événement sportif de cette ampleur.La démarche entreprise conjointement par le Stade Sottevillais, la ville de Sotteville-lès-Rouen et le SMÉDAR, visait à faire de ce meeting, un meeting « vert ».C’est ainsi qu’ont été installés par la ville de nombreux sacs bleus translucides dans l’enceinte du stade dimanche 15 juin, permettant aux 5 000 visiteurs de trier. La communication était assurée pendant l’événement grâce à un stand tenu à l’entrée du stade par le SMÉDAR, qui sensibilisait les visiteurs au recyclage. Des jeux étaient également proposés.

s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 89

NOMBRE DE CONTACTS DES AMBASSADEURS DU TRI EN 2008Animations « jeune public » (scolaires et centres de loisirs) :nombre d’élèves sensibilisés 7 937

Animations autres (sur les marchés, lors de distributions de sacs de collecte, auprès d’associations) :nombre de mémos-tri distribués 6 167

Porte à porte : nombre de personnes rencontrées à domicile 4 003

Visites du centre de tri du SMÉDAR (écoles, associations, bailleurs, rippers, personnels de mairie, tout public) :nombre de visiteurs 3 964

Événementiels : nombre de personnes rencontrées 4 602

Total des contacts 26 673

Alain Roussel6e vice-président du SMÉDAREn charge des ambassadeurs du tri et des relations avec les organismes liés à la collecte sélective

« Depuis quelques années désormais, le tri sélectif est entré dans les mœurs. Comme le démontrent les statistiques, on s’aperçoit que les habitants ont bien compris les enjeux du recyclage pour l’environnement. Rien de tout cela n’aurait pu avoir lieu sans les actions de communication proposées par le SMÉDAR pour sensibiliser les habitants aux enjeux du développement durable. Car c’est bien par la communication que l’on remportera ce défi . Au-delà des documents écrits nécessaires à une bonne information, notons l’excellent travail de terrain effectué par les ambassadeurs du tri, qui chaque jour vont à la rencontre des citoyens -associations, écoles, communes- pour les accompagner dans leur démarche. Ils répondent ainsi aux questions les plus courantes et tentent de convaincre les quelques personnes encore réticentes. Protéger durablement l’environnement, voilà pourquoi ce métier d’ambassadeur est important et doit être pérennisé.

Le SMÉDAR a fait ce choix et l’on constate aujourd’hui les bénéfi ces. Toutefois, leur travail n’est pas le seul maillon de la chaîne. Afi n d’augmenter le tri, il serait utile de compléter les consignes de tri en les faisant évoluer. On l’a déjà vécu avec les bouteilles d’huile et les enveloppes, pourquoi ne pas continuer ?Augmenter les gisements de déchets valorisables, négocier les conditions de contractualisation avec Eco-Emballages, tels sont

par exemple les sujets abordés lors des réunions du Cercle National du Recyclage* et d’Amorce* auxquelles je participe. Être autour de la table nous permet d’échanger, de prendre des contacts et de faire valoir nos idées. C’est aujourd’hui que tout se décide pour demain ! »

* Associations qui ont participé au Grenelle de l’Environnement, représentant des centaines de collectivités territoriales.

Grâce au tri sélectif, les 600 000 habitants du périmètre du SMÉDAR ont permis la valorisation de plus de 40 000 tonnes de déchets recyclables en 2008.

Le tri, un geste simple et effi cace

Signe de l’engagement des habitants pour la protection de l’environnement, le tri des déchets est désormais bien ancré dans les habitudes. En 2008, 40 255,77 tonnes d’emballages (dont le verre) et de papiers ont été réceptionnées, soit 4,32 % de plus qu’en 2007.Sont considérés comme recyclables les déchets suivants :• les bouteilles et fl acons

en plastique,• les briques alimentaires,• les cartons et cartonnettes,• les emballages en acier

et en aluminium,• les papiers,• les bouteilles, pots

et bocaux en verre.

TOUJOURS PLUS DE DÉCHETS TRIÉS ET RECYCLÉS

QUANTITÉS DE DÉCHETS RECYCLABLES RÉCEPTIONNÉS EN 2008Collectivités adhérentes

Déchets recyclables en mélange 26 685,65 T

Verre 13 570,12 T

Total 40 255,77 T

Entreprises (prestations ponctuelles)

Déchets recyclables en mélange 643,92 T

COMPOSITION MOYENNE DES DÉCHETS MÉNAGERS RECYCLABLES (HORS VERRE) EN 2008Papier 53,97 %

Carton 17,27 %

Bouteilles et fl acons en plastique 8,39 %

Briques alimentaires 1,52 %

Acier 2,49 %

Aluminium 0,29 %

Films plastiques 0,79 %

Erreurs de tri, souillures et gros de magasin 15,28 %

COMPOSITION MOYENNE DES DÉCHETS MÉNAGERS RECYCLABLES (HORS VERRE) EN 2008

53,97 %

17,27 %

8,39 %

1,52 %2,49 %0,29 %0,79 %

15,28 %Papier

Erreur de tri, souillures et gros de

magasin

Films plastiques

Aluminium

Acier

Briques alimentaires

Bouteilles et fl acons en plastique

Carton

La qualité du tri s’améliore également. Alors qu’une moyenne de 5,97 kg/hbt d’erreurs et de souillures était constatée en 2007, celle-ci s’établit en 2008 à 5,56 kg/hbt, soit une baisse de 6,9 %.

TOUJOURS PLUS DE DÉCHETS TRIÉS ET RECYCLÉSTOUJOURS PLUS DE DÉCHETS TRIÉS ET RECYCLÉS

Chez soi, nous devons et pouvons recycler nos déchets, lorsque nous sommes en habitat individuel avec l’aide de bacs à compost.

La réduction des déchets à la source réduira également le nombre de camions transportant ces matériaux vers des sites parfois éloignés.

Pensons également à recycler les meubles ou objets dont nous n’avons plus l’utilité en les offrant aux associations caritatives. Allons au-delà du simple geste de tri par un comportement d’éco-consommateurs. Nous préserverons ainsi nos ressources naturelles et lutterons contre le réchauffement climatique. »

« Le tri des déchets est devenu pour beaucoup d’entre nous une heureuse habitude. Cependant faut-il s’en contenter? Je ne le pense pas. Tous, nous souhaitons préserver notre planète, notre maison commune.

Pour cela il est nécessaire de progresser non seulement dans le tri mais également d’agir à la source des déchets pour la réduction de ceux que nous générons.

Dans notre vie quotidienne nous devons et pouvons réduire nos emballages en éliminant les achats de produits « sur-emballés », en préférant les produits grandes doses aux mini.

Gilbert Renard4e vice-président du SMÉDAREn charge de la réduction à la source pour le secteur urbain et de la valorisation des déchets

2008 s’inscrit dans la continuité des constats effectués chaque année : les habitants du SMÉDAR sont toujours plus nombreux à trier et permettent ainsi le recyclage d’une quantité de déchets toujours plus importante.

La préservation des ressources naturelles, la réduction des émis-sions de gaz polluants ou encore les créations d’emplois, sont autant de messages qui trouvent un écho favorable dans les foyers.

Le recyclage s’invite également au sein des industries. Impulsé par le « marketing vert », nombreux sont désormais les producteurs qui privilégient les ma-tières premières issues de l’industrie du recyclage pour créer leurs nouveaux objets mis sur le marché. Vecteur pour le développement durable, le « recyclé » permet aux producteurs de démontrer leur volonté d’être des acteurs de la protection de l’environnement.

de réels bénéfi ces pour l’environnement

Recycler, c’est préserver. Chaque tonne d’emballages et de papiers triée est synonyme de matières premières naturelles économisées. La Bauxite pour l’aluminium, le bois pour le papier, le minerai de fer pour l’acier, le pétrole pour le plastique, l’exploitation de tous ces matériaux est fortement réduite.

PERFORMANCES DE TRI PAR COLLECTIVITÉ (EN KG/HBT/AN) HORS ERREURS ET SOUILLURES

2006 2007 2008 Variation 2007/2008en kg/hbt

Agglo. d’Elbeuf 46,90 50,36 52,43 + 2,07

CAR 57,98 61,58 63,74 + 2,16

CC Saint-Saëns Porte de Bray 99,77 104,75 100,94 - 3,81

CC du Moulin d’Écalles 63,53 69,48 82,59 + 13,11

CC du Plateau de Martainville 78,40 82,96 83,93 + 0,97

CC des Portes Nord-Ouest de Rouen 58,15 58,99 70,43 + 11,44

SIGOPI 109,20 112,8 112,51 - 0,29

SOMVAS 69,63 68,49 68,12 - 0,37

SMÉDAR 59,40 62,50 64,77 + 2,27

Avec une augmentation de 2,27 kg/habitant, la quantité de déchets recyclables triés évolue de façon importante. À noter les fortes hausses des communautés de communes des Portes Nord-Ouest de Rouen et du Moulin d’Écalles. Pour la première, le passage d’une collecte en apport volontaire à une collecte en porte-à-porte explique en partie cette variation.

11s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 8

Entièrement automatisée, la sépara-tion s’effectue au moyen d’un capteur infrarouge, qui détecte en instantané la densité du matériau. Selon le résultat de l’analyse, le déchet est éjecté par jet d’air ou reste sur le tapis.Le courant de foucault, situé dans la continuité du procédé, isole l’alumi-nium. Restent seulement sur le tapis les erreurs de tri.

Les nouveaux trieurs optiques et courant de foucault ont favorisé une réorganisation du travail des agents. Quatre d’entre eux ont été affectés à d’autres postes, moins diffi ciles.

Une fois séparés par types de ma-tériaux, les déchets recyclables sont revendus aux fi lières de valorisation sélectionnées par le SMÉDAR, dans le cadre du Barème D contractualisé avec la société Éco-Emballages.

Ces fi lières sont les suivantes :• Papier : UPM Kymmene - Chapelle

Darblay Grand-Couronne (76),• Acier, Aluminium : Norval (76), • Carton, Briques alimentaires :

CDIF (93), • Plastique : Sita (76),• Verre : BSN Glasspack (51)

Épurée des erreurs et des souillures, la quantité fi nale vendue aux fi lières s’élève à 33 266,69 tonnes.Ces ventes ont généré une recette de 1 761 244,79 €, que le SMÉDAR a intégralement déduit des coûts de fonctionnement facturés aux ad-hérents.

Un centre de tri en régie directe

La valorisation des déchets recyclables s’opère en plusieurs étapes.Parmi celles-ci, l’affi nage par familles de matériaux est réalisé au centre de tri du SMÉDAR.Situé sur l’Écopôle VESTA, dans le prolongement de l’unité de valori-sation énergétique, le centre de tri a été inauguré en 2007.Il fait appel aux technologies les plus innovantes en la matière : trieur op-tique, GPAO (optimisation du caden-cement, suivi continu de l’activité…).65 agents sont employés à cette activité ; tous agents territoriaux du SMÉDAR. Le centre de tri est exploité en régie directe, ce qui lui confère une certaine particularité dans le paysage français des centres de tri.La performance d’affi nage s’élève à 9 tonnes par heure, soit l’une des plus rapides de l’hexagone.Outre les 50 trieurs, d’autres agents sont affectés au centre de tri : quatre à l’accueil des déchets, trois au condi-tionnement, quatre à la maintenance, un à l’entretien et enfi n trois au suivi technique et à la direction.

Un second trieur optique pour optimiser le fonctionnement

Afi n d’optimiser le fonctionnement de son centre de tri, le SMÉDAR a récemment réalisé quelques inves-tissements pour l’équipement. Parmi eux, un second trieur optique et un courant de foucault.Grâce au trieur optique, l’ensemble du gisement de bouteilles et fl acons en plastique est séparé des déchets en aluminium et des erreurs de tri présentes sur le tapis.

DE MEILLEURS RENDEMENTS AU CENTRE DE TRI

Le saviez-vous ?27 bouteilles suffi sent pour fabriquer un pull et 670 canettes en aluminium sont nécessaires pour fabriquer un vélo !

LES RECETTES ISSUES DE LA VENTE DES MATÉRIAUX RECYCLABLES EN 2008

TonnagesPrix de reprise

(€ H.T./ T)*

Recette annuelle (€ H.T.)

Papier 7 191,04 56,59 406 940,96

Carton, Acier, Aluminium, Plastique et Briques alimentaires issus de la collecte sélective + Acier et Aluminium extraits des mâchefers

11 646,97

Prix variable en fonction

des matériaux

1 075 974,58

Verre 14 428,68 19,29 278 329,25

TOTAL 33 266,69 1 761 244,79

* Le prix de reprise calculé est une moyenne pondérée sur l’année entière.

13s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 8

DE MEILLEURS RENDEMENTS AU CENTRE DE TRI

LES SOUTIENS ÉCO-EMBALLAGES

Soutiens pour

les tonnes triées (en € H.T.)

Majoration à la performance globale (en €

H.T.)

Majoration pour l’habitat vertical

(en € H.T.)

Total (en € H.T.)

Acier (dont acier issu des mâchefers) 83 231,55 7 675,52 5 403,12 96 310,19

Aluminium (dont aluminium issu des mâchefers) 26 647,28 2 028,79 1 428,15 30 104,22

Carton 537 220,13 153 257,68 107 884,55 798 362,36

Briques alimentaires 39 836,11 11 364,41 7 999,89 59 200,40

Bouteilles et fl acons en plastique 791 831,21 225 892,89 159 015,54 1 176 739,65

Verre 55 178,91 15 741,39 (1) 70 920,30

Total 1 533 945,19 415 960,68 281 731,25 2 231 637,12

Attention, les montants indiqués dans ce tableau sont provisoires. Ils sont fournis à titre indicatif, dans l’attente du décompte défi nitif réalisé par Eco-Emballages.(1) Éco-Emballages ne verse pas de majoration pour l’habitat vertical en ce qui concerne le verre vendu aux fi lières de recyclage.

CENTRE DE TRI, LE BUDGET 2008

Dépenses 4 554 K€ Recettes 6 652 K€

dont : dont :

Charges de personnel 2 441 Traitement des déchets recyclables 2 133

Marchés tri et transport 6 Recettes Eco-Emballages 3 993

Charges SMÉDAR réparties (1) 925 Autres recettes 397

Autres 1 183 Divers 131

Tonnages traités (hors verre et collectes mono-matériau) 24 938 T.

Coût à la tonne hors verre et collectes mono-matériau (dépenses / tonnages) 183 €

Les investissements réalisés ces dernières années (construction du nouveau centre de tri notamment), ainsi qu’une gestion rigoureuse de l’équipement, ont permis de positionner le coût de fonctionnement parmi les plus faibles de France, alors même que le centre est exploité en régie.Les collectes mono-matériau (plastiques seuls, cartons seuls, papiers seuls) ne sont pas intégrées dans le calcul car elles ne sont pas triées de la même façon au centre de tri.1 – Les charges réparties représentent la part des charges de maintenance, de sécurité, de régie de transport ainsi que les charges générales du SMÉDAR, affectées à ce centre de coût.

La presse en parle en 2008…

« Le tri débute bien l’année » 03.01.08 Paris-Normandie« La deuxième vie des poubelles » 01.02.08 Paris-Normandie« Dans les locaux jeunes aussi, on trie » 29.02.08 Le Tambour (bulletin municipal de Grand-Couronne)« 2 équipes au SMÉDAR » mai 2008 Lettre d’Eco-Emballages« Le tri entre dans les mœurs » 10.06.08 Paris-Normandie« Un bel effort collectif » 04.07.08 Le Courrier Cauchois« Le chiffre du jour » 19.07.08 Paris-Normandie« Le SMÉDAR, l’as du recyclage » Août 2008 Paris-Normandie« Tri des déchets ménagers recyclables » 01.08.08 Le Courrier Cauchois« Une tonne de détritus » 01.10.08 Paris-Normandie

L’activité de l’Unité de Valorisation Éner-gétique (UVE) en 2008 s’inscrit dans la continuité. Plus de 300 000 tonnes d’ordures ménagères, de Déchets Industriels Banals (DIB) et de Déchets d’Activités de Soins (DAS) ont été valorisées au sein de l’installation.Depuis sa mise en service, l’UVE répond aux besoins de la collectivité : éliminer et valoriser en énergie les déchets qui n’auraient eu d’autres exutoires que les centres de stockage.En huit années d’exploitation, plus de 2,5 millions de tonnes de déchets y ont été réceptionnées.

L’Unité de Valorisation Énergétique est l’une des composantes majeures de l’Écopôle VESTA. 303 783,04 tonnes de déchets y ont été réceptionnées en 2008.L’opération de revamping sur les chaudières débutée en 2007 et poursuivie en 2008 a permis une optimisation du fonctionnement des trois lignes de l’unité.

LA VALORISATION ÉNERGÉTIQUE EN RYTHME DE CROISIÈRE

RÉPARTITION DES APPORTS À VESTA (EN TONNES)

2006 2007 2008 Variation 2007/2008

Ordures ménagères 237 525,72 240 012,72 228 486,00 -4,80 %

Déchets industriels banals 48 897,69 31 670,56 35 107,00 +10,85 %

Déchets d’activités de soins 3 398,24 3 491,00 3 565,56 +2,14 %

Déchets des services techniques municipaux 3 979,33 4 538,88 5 686,67 +25,29 %

Tout-venant incinérable des déchetteries 13 886,41 15 820,00 16 463,42 +4,07 %

Broyats UTE et Refus de tri 10 212,54 8 286,24 14 474,39 +74,68 %

TOTAL 317 899,93 303 819,40 303 783,04* -0,01 %

* Une baisse des quantités d’ordures ménagères apportées a été constatée. Le fonctionnement optimal de l’unité spécifi que aux encombrants a permis de valoriser une quantité de broyats plus importante qu’en 2007.

RÉPARTITION DES APPORTS À VESTA

75,21 %

11,56 %

1,17 % 1,87 % 5,42 %4,76 %

Un accueil 24 h/24

24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an, le fonctionnement du service d’accueil de l’Écopôle VESTA est effectué désormais en continu par des agents du SMÉDAR. Depuis le mois de septembre 2008, la direction de l’exploitation a mis en place un nouveau système de gardiennage-accueil sur l’Écopôle. Auparavant sous-traité, l’accueil est dorénavant réalisé en totalité par le SMÉDAR. Sept agents de la collectivité ont ainsi vu leur poste et leur rythme de travail modifi és.

Ordures ménagères

Déchets industriels banals

Déchets d’activités de soins

Déchets de services techniques municipaux

Tout venant incinérable des déchetteries

Broyat UTE et refus de tri

s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 815

LA VALORISATION ÉNERGÉTIQUE EN RYTHME DE CROISIÈRE

Le saviez-vous ?L’Écopôle VESTA et l’Unité de Valorisation Énergétique sont certifi és ISO 14 001 !Cette norme internationale garantit la maîtrise des impacts de l’activité sur l’environnement.En délivrant ce certifi cat, l’organisme BVQI reconnaît l’engagement du SMÉDAR et de l’exploitant de l’UVE dans leur volonté de processus d’amélioration continue et de véritable politique de développement durable. La démarche porte sur différents thèmes dont notamment l’eau et l’air.

Quelle impression lorsque l’on se trouve devant la fosse de l’unité de valorisation énergétique et que l’on voit ces volumes de déchets !Très attaché aux problématiques du développement durable, je souhaite que le travail continue afi n d’assurer aux futures générations un cadre de vie de qualité. À l’échelle du SMÉDAR, nous pouvons encore gagner en performance. Différents projets relatifs à la question des transports sont à l’étude – transport fl uvial, compacteurs de déchets sur les quais de transfert – et devront être développés pour répondre aux objectifs du Grenelle de l’environnement. »

« Nouvel élu au comité du SMÉDAR en 2008, c’est avec un réel plaisir que j’ai véritablement découvert les équipements de la collectivité. Et quelle satisfaction ! Oubliées les fausses idées d’un traitement des déchets archaïque, on s’aperçoit aujourd’hui que cette activité associe modernité et qualité. Les nouvelles technologies participent indéniablement à la préservation de notre environnement.

Ces équipements, dont notamment l’Écopôle VESTA et les plateformes de compostage, constituent de beaux outils pour l’arrondissement de Rouen, et je suis heureux de constater qu’ils accueillent de nombreux visiteurs chaque année.

Jean-PierreJaouen2e vice-président du SMÉDAREn charge des transports, de la mutualisation des coûts et des relations avec l’Agglo. d’Elbeuf

VESTA, LE BUDGET 2008

Dépenses 23 458 K€ Recettes 21 766 K€

dont : dont :

Charges de personnel 130

Traitement collectes ordures

ménagères et déchets des

services techniques

13 982

Marchés transport et traitement (SNVE) 9 550

Traitement déchets incinérables

de Valenseine7 082

Charges de la dette 9 405 Vente mâchefers à Valenseine 122

Charges SMÉDAR réparties (1) 2 947 Autres 580

Autres 1 426

Tonnages traités 303 783,04 t.

Coût à la tonne (dépenses / tonnages) 77 €

1 – Les charges réparties représentent la part des charges de maintenance, de sécurité, de régie de transport ainsi que les charges générales du SMÉDAR, affectées à ce centre de coût.

Le mâchefer est un produit de compo-sition basique (présence de chaux et de calcaire), abrasif (environ 50 % de verre et de composés siliceux), légère-ment colmatant (8 à 12 % de fi nes) et chargé en sels (chlorures, sulfates…). 38 086 tonnes de mâchefers ont été produites et valorisées en 2008. En effet, une tonne de déchets incinérée produit en moyenne 200 kg de mâ-chefers, soit une réduction d’environ 80 % en terme de poids.

Les mâchefers réutilisés

Par ailleurs, les scories sont plongées dans un bassin d’eau froide. Elles sont stockées dans une fosse interne à l’usine puis envoyées vers l’unité de traitement des mâchefers (UTM).Cette unité permet de récupérer les métaux ferreux et non-ferreux, d’ex-traire les gravats, les encombrants et d’assurer une granulométrie homo-gène du mâchefer (entre 0 et 40 mm), revendu en tant que remblai ou sous-couche routière.

Les déchets valorisés en énergie

Une fois les déchets collectés, les camions de collecte se présentent au poste d’accueil et de pesée de l’Écopôle. Au rythme de 200 véhicules par jour en moyenne, ils déversent les déchets dans la fosse d’une capacité de stockage de 20 000 m3.Un pontier, situé en hauteur, actionne un grappin afi n de délester la zone de vidage. Il mélange les déchets dans la fosse et alimente les trois fours.À plus de 850 °C, les déchets sont incinérés pendant une heure. Les fours fonctionnent en auto-combustion, ce qui signifi e d’une part qu’une faible quantité de fuel est consommée (uni-quement pour le démarrage des fours), et d’autre part que l’alimentation doit être régulière, constante et homogène.

Les fumées issues de la combustion s’échappent vers les chaudières. Celles-ci sont traversées par un conduit contenant de l’eau déminéralisée, qui s’évapore lorsqu’elle est en contact avec les parois chauffées grâce aux fumées.La vapeur produite est dirigée vers un groupe turboalternateur qui tourne à 4 000 tours/minute et a généré en 2008, 164 millions de kWh d’électri-cité. Le produit de la vente s’élève à 6,7 millions d’euros.

Le procédé de l’unité de valorisation énergétique fait appel aux technologies les plus innovantes. Grâce à celui-ci les valorisations sont multiples.

UN PROCÉDÉ À LA POINTE DE LA TECHNOLOGIE

LA PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ 2006 2007 2008 Variation 2007/2008

MWh produits 120 790 174 962 164 263 -6,11 %

MWh vendus 92 012 134 530 123 574 -8,14 %

La production d’électricité a été légèrement réduite en 2008 compte tenu des travaux réalisés sur les chaudières de l’unité. 164 263 MWh ont été produits. 75,23 % ont été vendus à EDF.

QUANTITÉ DE MÉTAUX ISSUS DE L’INCINÉRATION EN 2008

Métaux ferreux 5 058,22 T.

Métaux non-ferreux 250,88 T.

Un traitement des fumées high-tech

Le procédé de traitement des fumées de l’Unité de Valorisation Énergétique est d’abord constitué d’un électro-fi ltre, placé dans le prolongement des chaudières. Celui-ci capte 95 % des cendres volantes échappées avec les fumées. Ensuite, un absorbeur per-met d’éliminer les gaz acides, grâce à l’injection de charbon actif et de lait de chaux. Un fi ltre à manches, repré-sentant 4 000 m2 de tissus fi ltrants, intercepte les dioxines furannes et les métaux lourds. Les oxydes d’azote sont fi nalement réduits au sein du catalyseur.Des capteurs disposés à la base de chaque conduit d’évacuation des fumées enregistrent les émissions atmosphériques. Ils sont associés

17s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 8

Moins de CO2 grâce aux opérations de revampingOptimiser la production de vapeur et d’électricité, tels étaient les objectifs des opérations de revamping menées en 2007 et 2008. Cela a consisté à changer les surchauffeurs des trois chaudières et certains économiseurs. Grâce à cette opération, la température de la vapeur qui est utilisée pour alimenter la turbine correspond davantage aux besoins de celle-ci et permet une meilleure production électrique.

REJETS ATMOSPHÉRIQUES DE DIOXINES ET FURANNES EN 2008 (en ng I-TEQ/Nm3)

Ligne 1 Ligne 2 Ligne 3 Seuil (**)

1re campagne 2e campagne 1re campagne 2e campagne 1re campagne 2e campagne --

0,0227 0,0025 0,0101 0,0022 0,0046 0,0013 0,1000

(**) : Seuil fi xé par l’arrêté préfectoral du 16/07/2004 concernant la DAE de l’UVE VESTA

Toujours situées en deçà du seuil fi xé par l’arrêté préfectoral, les émissions de dioxines de l’UVE feront bientôt l’objet d’analyses semi-continues. Le SMÉDAR est, une fois de plus, en avance sur les circulaires en cours d’application.

VALENSEINE, LES APPORTS 2008

Type d’apport Tonnage enregistré Chiffre d’affaires H.T. généré

Déchets d’activités de soins 3 555 1 172 883 €

Ordures ménagères « clients » 45 794 3 439 328 €

Déchets industriels banals, Déchets issus des médicaments et déchets des collectivités locales 34 780 2 709 520 €

depuis 2006 à des analyseurs Car-bone Organique Total (COT), valeur référence qui réunit toutes les com-binaisons de carbone, dont le CO2.

VALENSEINELA COMMERCIALISATION DU MÂCHEFER EN 2008

Tonnage enregistré Chiffre d’affaires H.T. généré

38 086 165 351 €

La presse en parle en 2008…

« Incinération : Vesta, certifi ée Iso 14 001 » 03.04.08 Dechetcom« La certifi cation Iso 14 001 (une norme liée à l’environnement) de l’Écopôle Vesta est effective ». 03.04.08 Paris-Normandie« VESTA certifi é Iso 14 001 » 09.04.08 Environnement et Stratégie« Incinération : Vesta, certifi ée Iso 14 001 » 09.04.08 Produithèque de Batiactu« Le centre de tri des encombrants certifi é Iso 14 001 » 14.04.08 Recyclage Récupération« Écopôle Vesta : double certifi cation » 09.05.08 L’Usine Nouvelle« Iso 14 001, les petits nouveaux » mai 2008 Environnement Magazine« Environnement » mai 2008 Flash Infos Économies

63 872,41 tonnes de déchets verts ré-ceptionnés, 25 000 tonnes de compost, la fi lière de compostage des déchets verts a permis de valoriser une part importante du gisement de déchets en 2008. Complément indispensable aux fi lières de recyclage et de valorisation énergétique, le compostage est une activité à part entière qui mobilise pleinement les services du SMÉDAR.

deux procédés effi caces

La première plateforme du SMÉDAR, d’une capacité de 45 000 tonnes se trouve à Saint-Jean-du-Cardonnay. Le site de Cléon, ouvert en 2004, accueille pour sa part environ 15 000 tonnes de déchets verts prin-cipalement du secteur Sud (Agglo. d’Elbeuf essentiellement).Ces deux plateformes ont la même mission, mais font appel à deux tech-niques différentes.Les premières étapes sont similaires : réception, broyage des déchets… Mais lorsque vient la fermentation, les mé-thodes divergent.La plateforme de Saint-Jean-du-Cardonnay est un site en plein air. Les andains constitués des déchets verts broyés (environ trois mètres de hauteur) sont disposés à l’air libre et retournés régulièrement.

Nourrir le sol avec les végétaux qu’il produit lui-même, une action signifi cative pour le développement durable.Depuis sa création, le SMÉDAR optimise chaque année le fonctionnement des plateformes de compostage. Les investissements ont été nombreux ces dernières années.

OPTIMISATION DE LA FILIÈRE COMPOSTAGE

LES TONNAGES DE DÉCHETS VERTS RÉCEPTIONNÉS

2006 2007 2008 Variation 2007/2008

Déchets verts des habitants 52 203,15 56 846,44 57 280,11 +0,76 %

Déchets verts des services techniques 5 447,71 5 452,05 4 421,48 -18,90 %

Déchets verts des entreprises et des associations 1 976,37 2 379,73 2 170,82 -8,78 %

TOTAL 59 627,23 T 64 678,22 T 63 872,41 T -1,24 %

des professionnels, dont notamment de nombreux agriculteurs, sensibles aux qualités du produit. Ils apprécient le fait qu’il constitue une véritable alternative écologique aux engrais chimiques.

À Cléon, la fermentation se déroule à l’abri d’un bâtiment pendant une période deux fois plus courte. S’en suit le criblage.Une troisième plateforme de stoc-kage a été mise en service fi n 2008. Cette plateforme se situe à Boos, sur les plateaux Est de l’agglomération de Rouen. Toutes les collectes de déchets verts de ce secteur sont désormais directement déversées sur cette plateforme. Les déchets verts sont ensuite chargés dans les semi-remorques du SMÉDAR afi n d’être réacheminés vers celles de broyage et de compostage.Ce nouveau site donne plus de souplesse à l’exploitation. Les deux plateformes de compostage sont alimentées en fonction des besoins.

Le compost comme amendement agricole écologique

Le compost est un amendement or-ganique de qualité pour toutes les plantations, mais également pour les terres cultivées.Produit pur issu de la décompo-sition naturelle des tontes de ga-zon, feuilles, tailles de haies et d’arbustes, branches ou encore déchets fl oraux, le compost est commercialisé en sac ou en vrac par Valenseine auprès des particuliers et

Le saviez-vous ?Le SMÉDAR a mis en place une fi lière de valorisation de la biomasse.Le gisement de refus de crible, essentiellement composé de bois, est revendu aux industriels ou aux collectivités pour une utilisation en chaufferie.La biomasse donne un rendement important. Son pouvoir calorifi que est utilisé dans les process d’unités industrielles ou pour le chauffage urbain.

19s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 8

année. Ainsi, le SMÉDAR répond aux missions quisont les siennes, c’est-à-dire valoriser les déchets. En produisant ce compost, utilisé ensuite pour amender les sols, la

« Mise en place à la fi n des années 1990, la fi lière de valorisation agro-nomique est l’un des trois piliers du schéma global du SMÉDAR.Les fortes augmentations des ton-nages collectés ces dernières années ont contraint le SMÉDAR à adapter ses infrastructures en conséquence, tout en veillant à maintenir des coûts de traitement raisonnables. Car le compostage des déchets verts est un service que nous devons effectuer à un haut niveau de qualité.À ce titre, nous avons au fi l du temps construit, aménagé, adapté différents sites. L’important travail mené sur la plateforme de Saint-Jean-du-Cardonnay et l’ouverture du site de transfert de Boos sont les évé-nements récents dans ce domaine. Cela permet désormais d’assurer le compostage des 65 000 tonnes de déchets verts collectés chaque

Jean-Paul Cressy10e vice-président du SMÉDAREn charge du suivi des plateformes de déchets verts et des mâchefers

VALENSEINEVENTE DE COMPOST EN 2008

Chiffre d’affaires H.T. généré

Sacs de 30 et 50 litres 18 950 unités 44 255 €

Vrac 10, 20, 40 mm 27 346 tonnes 54 575 €

VALENSEINE, LES APPORTS DE DÉCHETS VERTS EN 2008

Quantité Chiffre d’affaires H.T. généré

3 037 tonnes 105 969 €

COMPOSTAGE, LE BUDGET 2008

Dépenses 1 913 K€ Recettes 2 038 K€

dont : dont :

Charges de personnel 400 Traitement déchets verts collectivités 1 879

Marché transport 448 Traitement déchets verts Valenseine 94

Charges SMÉDAR réparties (1) 430Vente compost 19

Autres 635

Divers 46

Tonnages traités 63 873 T.

Coût à la tonne (dépenses / tonnages) 30 €1 – Les charges réparties représentent la part des charges de maintenance, de sécurité, de régie de transport ainsi que les charges générales du SMÉDAR, affectées à ce centre de coût.

collectivité crée une nouvelle matière première. De la terre à la terre, c’est probablement le meilleur cycle que l’on puisse offrir aux déchets verts. »

Les encombrants valorisés en énergie

Depuis 2005, le SMÉDAR dispose d’une unité de traitement des encombrants sur l’Écopôle VESTA. Les bennes de « tout-venant » en provenance des déchetteries du périmètre sont dé-chargées sur l’aire de stockage. Une pelle et une chargeuse sont ensuite utilisées pour effectuer un tri et ex-traire les incinérables, les ferrailles, les métaux non-ferreux, les pneus et le bois. Le taux de valorisation des encombrants atteint ainsi près de 50 % du gisement.La quantité résiduelle de déchets envoyés en centre d’enfouissement technique de classe 2 est ainsi for-tement diminuée.

Le SMÉDAR a assisté les collectivités concernées pour l’aménagement des sites. Un local D3E doit en effet être fermé et couvert d’un toit fi xe. Des rampes antidérapantes ont éga-lement été installées. Aujourd’hui l’ensemble du dispositif fonctionne de façon optimale.

Cette collecte distincte des D3E est basée sur le principe de la responsa-bilité du producteur. Chacun d’entre eux doit en effet adhérer à l’un des quatre « éco-organismes » et verser ainsi une contribution fi nancière. En parallèle, les prix de vente des ap-pareils électriques et électroniques vendus en magasin ont tous été aug-mentés d’une « éco-participation », variable en fonction du produit. Les habitants paient donc cette nou-velle taxe dès l’achat mais peuvent en contrepartie rapporter leurs D3E usagés en magasin et bénéfi cier de la théorie du « un pour un ».Ces recettes fi nancières constituent ainsi un budget alloué aux « éco-organismes », chargés de récupérer les D3E collectés partout en France et d’assurer leur recyclage, c’est-à-dire d’extraire les matières dangereuses et de valoriser les autres.

« oui » aux lampes basse-consommation

Alors que les ampoules basse-consom-mation et les tubes fl uo peuvent bé-néfi cier d’un recyclage (récupération du mercure, des métaux et du verre), ceci n’est pas le cas des ampoules à fi laments. À ce titre, celles-ci seront prochainement interdites à la vente.

Depuis la publication au journal offi ciel du 12 août 2006 du décret donnant agrément offi ciel à quatre « éco-organismes », la mise en place de la collecte sélective des D3E s’est véritablement accélérée. Sont consi-dérés dans cette catégorie les déchets suivants : • les produits « blancs » : lave-linge, ré-frigérateurs, congélateurs, fours, etc.,• les produits « bruns » : audiovisuels (Hi-Fi, télévision, magnétoscope…),• les produits « gris » : informatiques et bureautique (ordinateurs, téléphone, fax…).

Quatre éco-organismes ont été créés pour assister les collectivités françaises dans la mise en place d’une collecte des D3E : un dédié aux lampes et trois pour les autres déchets.

six déchetteries en contrat avec le smédar

Après étude des diverses possibilités, le SMÉDAR a signé une convention avec l’éco-organisme Éco-systèmes pour six déchetteries de son périmètre : Buchy, Maucomble, Anneville-Am-bourville, Le Trait, Villers-Écalles et Duclair.Les D3E déposés par les habitants sont collectés régulièrement par Éco-systèmes et acheminés vers des centres de valorisation.Chaque Français jette environ 14 kg par an de D3E. Charge aux collectivités et aux éco-organismes d’en assurer une valorisation maximale. L’objec-tif national, qui est d’en collecter au minimum 4 kg par an et par habitant, semble accessible.

Quatre collectivités adhérentes, soit six déchetteries, ont confi é la gestion des D3E (Déchets d’équipements électriques et électroniques) au SMÉDAR. 69 tonnes ont ainsi été valorisées en 2008, première année de mise en place de la collecte.Grâce à une unité de traitement spécifi que, les encombrants sont dans leur majeure partie valorisés.

D3E, ENCOMBRANTS : UNE VALORISATION ASSURÉE

Le saviez-vous ?Tous les producteurs de D3E doivent marquer les produits neufs qu’ils mettent sur le marché depuis le 13 août 2005 du symbole « Pou-belle barrée ».Ce symbole signifi e que l’appareil est recyclable et qu’il ne doit plus être jeté avec les autres déchets.

21s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 8

VALENSEINE, LES APPORTS DE GRAVATS ET DE DÉCHETS NON INCINÉRABLES EN 2008Quantité Chiffre d’affaires H.T. généré

2 705 tonnes 231 120,73 €

L’UNITÉ DE TRAITEMENT DES ENCOMBRANTS, LE BUDGET 2008Dépenses 2 422 K€ Recettes 2 550 K€

dont : dont :

Marchés transport et traitement 1 205 Traitement tout-venant 2 062

Charges de personnel 223 Traitement déchets des services techniques 49

Facturation interne incinération 253 Traitement des

encombrants Valenseine 223

Charges SMÉDAR réparties (1) 314 Vente ferrailles et

autres produits 197

Autres 427 Autres 19

Tonnages traités 23 019 T.*

Coût à la tonne (dépenses / tonnages) 105 €

1 – Les charges réparties représentent la part des charges de maintenance, de sécurité, de régie de transport ainsi que les charges générales du SMÉDAR, affectées à ce centre de coût.* Ce tonnage inclut le tout-venant incinérable et non-incinérable, les ferrailles, les gravats et les encombrants des collectivités, entreprises et associations.

TYPE DE DÉCHETS RÉCEPTIONNÉS SUR L’UNITÉ DE TRAITEMENT DES ENCOMBRANTSEncombrants collecte sélective 6 009,73 T.

Non incinérables des services techniques 527,60 T.

Non incinérables des entreprises et associations 2 401,50 T.

Non incinérables des déchetteries 14 080,10 T.

Total 23 018,93 T.

VALORISATION DES DÉCHETS D’ÉQUIPEMENTS ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES EN 2008Quantité 68,27 T.

Filière Éco-systèmes

LES DÉCHETS ISSUS DES DÉCHETTERIES, LE BUDGET 2008Dépenses 4 878 K€ Recettes 5 289 K€

dont : dont :

Marchés transport et traitement 1 546 Traitement tout-venant 2 498

Facturation interne incinération et UTE 2 026 Traitement gravats 1 732

Charges SMÉDAR réparties (1) 1 249 Traitement DDM (2) 452

Autres 57 Vente ferrailles et batteries 343

Bennes et transport 196

Subvention Agence de l’Eau / DDM (2) 68

Tonnages traités 60 457 T.*Coût à la tonne (dépenses / tonnages) 81 €

1 – Les charges réparties représentent la part des charges de maintenance, de sécurité, de régie de transport ainsi que les charges générales du SMÉDAR, affectées à ce centre de coût.2 – Déchets Dangereux des Ménages* Ce tonnage inclut le tout-venant incinérable et non-incinérable, les gravats des clients de Valenseine et des services techniques municipaux, les déchets dangereux des ménages, les ferrailles et les batteries.

VALORISATION DES PNEUS EN 2008

Quantité 214,60 T.

Filière Aliapur

Le centre de tri, scène d’une mode féérique

Réaliser un défi lé de mode original, alliant esthétisme et matériaux récupé-rés pour la confection des vêtements, au sein même du centre de tri : tel est le défi qu’ont relevé samedi 31 mai les élèves du lycée Élisa Lemonnier.Ce projet ambitieux, issu d’un par-tenariat entre le lycée technique de Petit-Quevilly et le SMÉDAR, a mobilisé la quasi-totalité des élèves de l’établissement et les professeurs pendant deux années.Métiers de la mode, coiffure, esthé-tique, tertiaires, toutes les sections s’y sont investies. Les élèves ont ainsi imaginé des di-zaines de robes, vestes, chapeaux avec toutes sortes d’objets inutilisés, de déchets recyclables (journaux, pros-pectus, bouchons, feuilles d’alumi-nium…) et des chutes de tissu.Ainsi est né le défilé « Féerie et Recyclage », qui a de plus été associé à une exposition d’objets, fabriqués avec des matériaux recyclables.Partenaire actif de ce projet, le SMÉDAR a assisté les professeurs et les élèves dans la réalisation et l’organisation de ce défi lé.

armada 2008 : une expérimentation inédite

À l’occasion de l’Armada 2008, du 5 au 14 juillet 2008, le SMÉDAR a effectué la collecte des déchets des voiliers par barge sur la Seine.

jamais cessé d’honorer les Chantiers de Normandie. Différentes actions ont été menées dans ce sens : la réno-vation du pavillon Perret, où étaient logés des ouvriers des Chantiers, la restauration d’une fresque peinte en 1894 et aujourd’hui exposée dans le hall d’accueil du centre de tri, l’aide à la création de l’association « Patri-moine et mémoire des Chantiers de Normandie » et surtout la construction de l’Unité de Valorisation Énergétique et du centre de tri en forme de pa-quebot.De 1893 à 1987, la société des Ateliers et Chantiers de Normandie créée par Jean Laporte fut un acteur majeur de l’essor industriel de la région. Plus de 450 navires ont été construits et lancés, dont notamment le Quevilly, premier quatre mâts barque français. Dans les années 1920, 1 500 personnes étaient employées sur le site.

Une stèle inaugurée en mémoire des chantiers de Normandie

Samedi 20 septembre, à l’occasion des Journées du Patrimoine, une stèle réalisée en mémoire des Chantiers de Normandie était inaugurée sur le site de l’Écopôle VESTA, en pré-sence de nombreux élus et de près de 200 anciens ouvriers et techniciens des Chantiers de Normandie venus de toute la France pour l’occasion.Après un siècle de construction navale intense, le site des anciens Chantiers de Normandie a laissé place à l’Éco-pôle VESTA. Et c’est en hommage à ce passé glorieux que le SMÉDAR inaugurait samedi 20 septembre une stèle commémorative.Cet événement s’inscrit dans une suite logique d’événements. Depuis son implantation, le SMÉDAR n’a

Histoire, féérie, design, les événements 2008 ont permis d’associer les déchets à des thématiques diverses et variées. Tous ont été l’occasion de promouvoir la valorisation des déchets.

LES ÉVÉNEMENTS DE L’ANNÉE

s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 823

Sollicité par les organisateurs de l’événement, le SMÉDAR fut l’un des partenaires de la gestion des déchets des 43 bateaux à quais, en mettant à disposition une barge sur la Seine et ses équipements de traitement. Expérience novatrice en la matière, il s’agissait de proposer aux navires un service de collecte et de valorisation des déchets effi cace et respectueux de l’environnement, à la hauteur de l’événement.Ainsi, le fl euve fut utilisé comme voie de circulation pour récupérer auprès de chaque bateau les déchets du jour précédent. Les avantages de ce sys-tème étaient nombreux : réduction du nombre de camions sur les routes et limitation des émissions de gaz pol-luants notamment, mais également discrétion, proximité et rapidité ; un avant-goût du projet de transport fl uvial que le SMÉDAR souhaite mettre en œuvre.Une animation de sensibilisation a été effectuée par le SMÉDAR sur les quais de Rouen.

La presse en parle en 2008…

« La magie de la récup » 01.06.08 Liberté Dimanche« Le centre de tri accueille le défi lé » 02.06.08 Paris-Normandie« Ce soir, je serai la poubelle pour aller danser… » 03.06.08 Blog Grand Rouen« Exposition écologique par le SMÉDAR et le lycée Lemonnier » 17.06.08 Paris-Normandie« Inspirations recyclées » 20.06.08 Paris-Normandie« Cheick Diallo, design, recyclage » 01.04.08 Journal d’Elbeuf« Une seconde vie pour les objets » 02.04.08 Paris-Normandie« Les déchets s’exposent » 29.04.08 Paris-Normandie« Les chantiers revivent » 18.09.08 Paris-Normandie« Retour sur les chantiers navals de Haute-Normandie » 19.09.08 Journal d’Elbeuf

Le designer cheick diallo et le smédar partenaires pour le développement durable

Du lundi 30 mars au samedi 5 avril, le centre du tri du SMÉDAR accueillait l’exposition « Design et Recyclage » conçue par Cheick Diallo, architecte designer. Reconnu par la profession, plusieurs fois primé pour ses réalisations, Cheick Diallo a exposé certaines de ses plus belles réalisations pendant une semaine au centre de tri : chaises, tables, ustensiles et mobiliers en tous genres, réalisés à partir de matériaux récupérés.C’est au sein de ses ateliers situés au Mali et au Ghana que Cheick Diallo confectionne ses objets. Il travaille en partenariat étroit avec des artisans locaux qui développent un savoir-faire et une maîtrise technique certaine. Les matières premières utilisées sont diverses et variées : du fi let de pêche à

la carrosserie d’une ancienne voiture, chaque objet constitue pour lui une véritable richesse.Treize classes de collégiens ont été accueillies au cours

de la semaine afi n de découvrir les réalisations. Deux journées portes-ouvertes ont permis au grand public de faire de même.

pour créer et développer un système entièrement automatisé de bâchage. Plusieurs mois ont été nécessaires pour mettre en œuvre ce pilote, conçu spécifi quement pour répondre aux besoins de la collectivité. Un camion du SMÉDAR a ainsi été équipé d’un bras et d’un fi let hydraulique. Une simple pression sur un bouton donne désormais au chauffeur la possibilité de dérouler le fi let sur toute la longueur de la benne, sans qu’il n’ait besoin de monter sur celle-ci.

D’un investissement de 25 000 € H.T., le système apporte beaucoup plus de sécurité, et de réels gains en rapidité. Il a ainsi été adopté par le service transport du SMÉDAR.

En projet pour l’avenir…

Réutilisation de la vapeur de l’UVE La valorisation de la vapeur produite au sein des chaudières de l’unité de valorisation énergétique sera pro-chainement optimisée. Déjà utilisée pour la production d’électricité, un nouveau cap sera prochainement franchi. En effet, cette vapeur sera en partie revendue pour alimenter un réseau de chaleur sur les communes avoisinantes. De nombreux logements seront ainsi chauffés grâce à cette vapeur. Les industriels situés à proxi-mité pourraient également bénéfi cier de cette production. Enfi n, des études sont actuellement menées afi n de déterminer dans quelles conditions la vapeur pourrait être ex-ploitée dans le procédé de traitement des fumées, en remplaçant le gaz utilisé pour réchauffer les fumées au niveau du catalyseur.

En ce qui concerne l’intérieur de l’équipement, le choix s’est fi nalement porté sur un espace ouvert, incluant bureaux, ateliers, vestiaires, réfectoire et favorisant au maximum l’échange dans le travail et la convivialité.

Les 32 agents (dont huit affectés à l’unité de traitement des encombrants) disposent désormais de bâtiments fonctionnels, adaptés et à proximité des sites où ils interviennent le plus souvent.Le service transport a également été transféré à Grand-Quevilly. Afi n de sta-tionner sans diffi culté les véhicules du service, le SMÉDAR utilise 10 000 m2 de terrain supplémentaire, mis à dis-position par le Grand Port Maritime.

Un système innovant de bâchage automatique mis au point.Le bâchage des caissons de transport des déchets est une action diffi cile, contraignante et risquée pour les chauffeurs. Afi n de palier à l’ensemble de ces diffi cultés, le SMÉDAR s’est associé à l’entreprise Hydraunorm

réalisés en 2008…

Nouveaux locaux pour les services logistique, maintenance et transportConstruit à l’extrémité de l’Écopôle, le nouveau bâtiment qui accueille les services logistique, maintenance et transport adopte l’architecture de l’unité de valorisation énergétique voisine et s’intègre parfaitement dans le paysage local.

Issu d’une volonté initiale de regrouper la majorité de l’activité du SMÉDAR sur un seul et même site, ce bâtiment complète l’activité de l’Écopôle. Les travaux de construction ont dé-marré en 2007 et ont duré 12 mois. La sélection du cabinet d’architectes a été faite sur concours. C’est le ca-binet rouennais MVT qui fut désigné par le jury pour la proposition qu’il a formulée : forme allongée, angles courbes, menuiseries aluminium cou-leur gris-bleu, l’aspect du bâtiment a été soigné.

Réalisés en 2008 ou programmés pour les années à venir, les grands projets sont nombreux et démontrent le dynamisme de la collectivité.

UNE COLLECTIVITÉ EN MOUVEMENT

Les déchets sur la SeineLa protection de l’environnement est au cœur des préoccupations des élus du SMÉDAR. Afi n de limiter le nombre de camions sur les routes et la pol-lution conséquente de ce trafi c, le Syndicat ambitionne de développer le transport fl uvial des déchets. Situé en bordure de Seine, l’Écopôle VESTA pourrait être équipé d’un apponte-ment. Des évacuations par barges de matériaux type gravats, mâche-fers, aciers seraient initiées depuis VESTA. Par ailleurs, le SMÉDAR est en contact régulier avec les fi lières de recyclage. Prochainement, il sera en effet exigé l’évacuation par barge des matériaux recyclables depuis VESTA vers les usines de production.

Place aux « éco-initiatives »2009 et 2010 seront pour le SMÉDARl’occasion de lancer le projet « Animation des éco-initiatives ».L’objectif est de mettre en œuvre un programme d’actions visant à favoriser le développement durable.Le SMÉDAR a un rôle sociétal et environnemental et il s’agira dans ce cadre de faire vivre un ensemble d’actions que la collectivité mettra volontairement en place pour pré-server notre cadre de vie.Le transport des déchets sera l’un des principaux axes de travail. Grâce aux indicateurs de performance qui seront retenus, il sera possible de compa-rer dans le temps les données et de démontrer l’effi cacité des actions engagées.

Harmonisation des postes de pesée Le SMÉDAR souhaite harmoniser et moderniser la totalité des postes de pesée de ses sites (Écopôle VESTA, quais de transfert, plateformes de compostage).Il s’agit d’améliorer globalement le système de pesage. À cet effet, les équipements sont implémentés en fonction des besoins d’exploitation propres à chaque site (ponts-bas-cules, bornes de pesées, contrôle d’accès, caméras). Les informations sont ainsi centralisées sur l’Écopôle VESTA, permettant une exploitation aisée et partagée.La seconde phase de ce projet consis-tera à permettre une facturation plus effi cace pour les clients, qui à terme bénéfi cieront d’un espace dédié et personnalisé au travers d’un extra-net partenaire, leur donnant accès à un ensemble d’informations et de fonctions de gestion (paiement sécurisé, consultation des apports, renouvellement de moyen d’accès...).

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sur les abonnements annuels de transports grâce notamment à une prise en charge du SMÉDAR. Ceci est une application directe du décret du 30 décembre 2008.Outre la participation fi nancière versée aux agents utilisant les transports en commun, le SMÉDAR a engagé plu-sieurs initiatives visant à développer l’utilisation du vélo : vélos électriques pour les ambassadeurs du tri quand

Il y a quelques temps, arrivaient sur tous les sites du SMÉDAR de nouvelles corbeilles destinées au tri. Recyclables d’un côté, ordures de l’autre, le tri au bureau est un geste que les agents ont rapidement adopté. Ce succès en appelle d’autres. Les actions récemment lancées vont continuer. Par ailleurs, de nouveaux « chantiers » sont programmés.

Au siège de la collectivité, différentes actions entreprises en 2008 permet-tent désormais aux agents d’intégrer de nouveaux concepts dans leur activité quotidienne.La dématérialisation est l’un d’entre eux. Imposée par la loi pour les mar-chés publics, celle-ci tend désormais à s’appliquer à d’autres secteurs. Les archives, le courrier reçu, les notes internes, les fax, sont autant de do-cuments appelés à disparaître maté-riellement et à renaître virtuellement. La dématérialisation a pour objectif de réduire de façon conséquente la quantité de papier consommé chaque année.

Un plan déplacement administration pour 2009

En ce qui concerne le transport, des études ont été menées en 2008 sur les déplacements des agents, pour venir travailler et dans le cadre de leur activité professionnelle. Des axes forts d’amélioration se dé-gagent de ces analyses. La collectivité a ainsi entrepris un programme de valorisation des transports publics en proposant des tickets de transport pour les déplacements professionnels dans l’agglomération.Par ailleurs, un Plan de Déplacement Administration sera concrétisé en 2009, donnant aux agents la possibilité de bénéfi cier d’importantes réductions

Acteur quotidien du développement durable, le SMÉDAR s’est engagé dans une démarche importante : devenir une collectivité éco-responsable. Un défi majeur, qui implique élus et agents à 100 %.L’objectif est simple : limiter les impacts du fonctionnement de l’administration sur l’environnement.

LE SMÉDAR, COLLECTIVITÉ ÉCO-RESPONSABLE

Une collectivité éco-responsable c’est :• Des actions collectives,• Des gestes concrets,• Des réalisations durables.

collectivité éco-responsable : des actions concrètes !

riellement et à renaître virtuellement. La dématérialisation a pour objectif de réduire de façon conséquente la quantité de papier consommé chaque année.

Un plan déplacement administration pour 2009

En ce qui concerne le transport, des études ont été menées en 2008 sur les déplacements des agents, pour venir travailler et dans le cadre de leur activité professionnelle. Des axes forts d’amélioration se dé-gagent de ces analyses. La collectivité a ainsi entrepris un programme de valorisation des transports publics en proposant des tickets de transport pour les déplacements professionnels dans l’agglomération.Par ailleurs, un Plan de Déplacement Administration sera concrétisé en 2009, donnant aux agents la possibilité de bénéfi cier d’importantes réductions

ils sont en porte-à-porte, vélos sur l’Écopôle VESTA, aménagement et fourniture d’équipements facilitant leur utilisation…

Compostage> Installation d’un composteur au siège administratif pour les restes alimentaires,> Achat d’un lombricomposteur.

Papier> Formation à la réduction de la consommation de papier,> Achat de papier recyclé.

Fournitures> Intégration, dans tout nouveau marché de fourniture, d’une obligation pour le prestataire de proposer des produits « durables ».

Tri des emballages et du papier> Mise en place d’une collecte sélective dans les bureaux et les sites d’exploitation.

Dématérialisation> Dématérialisation des marchés publics,> Dématérialisation du courrier, des notes internes, etc.Concertation et formation de groupes de travail (projet).

Consommables> Partenariat avec la société Ecologik Buro pour l’installation de boîtes visant à récupérer et recycler les cartouches d’imprimantes, de fax et de photocopieurs, les piles, les téléphones portables, les CD et les DVD.

Déplacements des agents> Mettre en place un plan de déplacement administration,> Favoriser le covoiturage,> Utiliser les transports en commun pour les déplacements professionnels,> Achat de vélos électriques pour les ambassadeurs du tri.

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Cyrille Moreau5e vice-président du SMÉDAREn charge de la sécurité, de l’environnement, de la réglementation, du Conseil Scientifi que et de la Commission locale d’information et de surveillance

« Parce qu’elle contribue à l’éducation des citoyens et à la préservation de nos ressources naturelles, la question des déchets est essentielle pour le développement durable.La protection de l’environnement s’est imposée comme une des préoccupations principales des collectivités territoriales et nombreux sont désormais les projets intégrant cette problématique.

Comment améliorer notre activité pour qu’elle respecte davantage l’environnement ? Cette question est centrale pour les actions d’éco-management et de bilan carbone que j’impulse au sein du SMÉDAR.

Trois démarches sont engagées en parallèle : l’animation et la coordination des initiatives qui s’inscrivent dans le cadre du développement durable – plan de déplacement, bilan carbone, norme environnementale, etc. Nous tentons de renforcer la cohérence entre celles-ci sous la forme d’un management environnemental. Enfi n, un important travail de pédagogie

et de sensibilisation est mené auprès des agents afi n de leur faire prendre conscience des différents impacts de leurs actions.Le bilan carbone entrepris est également un axe fort de notre politique environnementale.

Un diagnostic a permis d’identifi er les activités génératrices de CO2 et de gaz à effet de serre. Certaines solutions peuvent être apportées. Je pense notamment à la méthanisation qui pourrait permettre

de valoriser autrement les déchets fermentescibles. Toutefois, pour chaque nouvelle action, un arbitrage mesurant les impacts fi nanciers et sociaux doit avoir lieu.Aujourd’hui, les volumes de déchets incinérables diminuent depuis quelques années du fait du changement des comportements. Notre responsabilité est d’adapter notre schéma global de valorisation en conséquence. Pour toutes ces réfl exions, l’aventure est passionnante ! »

Enfi n, un parlement des jeunes sera organisé en 2010 en Angleterre, au-quel participera un groupe de jeunes français. De nombreux ateliers et un défi lé de vêtements fabriqués avec des produits recyclés seront proposés.

Les parcours pédagogiques, des activités ludiquesÉchanger sur nos expériences et nos compétences respectives, sensibili-ser les visiteurs à la préservation de l’environnement, communiquer sur la gestion durable des déchets ménagers, voici les objectifs de la mise en œuvre de ces quatre parcours pédagogiques.

La fi nalité du projet français est de sensibiliser les habitants aux enjeux environnementaux, écono-miques et sociaux de la préven-tion des déchets et des différentes fi lières de valorisation à travers le parcours pédagogique. En Grande-Bretagne, le parcours pé-dagogique sera implanté sur l’ancien site d’enfouissement à Pebsham. Les panneaux d’information présenteront l’histoire de l’enfouissement et seront axés sur la promotion du recyclage, de la réutilisation et de la réduction des déchets à la source.

Le nouvel âge du compostageDans le cadre du projet, l’East Sussex County Council et le SMÉDAR vont parallèlement mettre en œuvre de nouvelles actions en amont et en aval du compostage des déchets.Alors que l’East Sussex s’attachera à identifi er de nouveaux gisements compostables, notamment les déchets fermentescibles et les déchets des commerces, le SMÉDAR mettra en place une fi lière de valorisation des

Les actions du partenariat

Petites et moyennes entreprises, écoles : agir pour bâtir l’avenirLes PME/PMI françaises et britan-niques seront sensibilisées à la mise en place de la collecte sélective et à la réduction des déchets.Le programme comprendra un audit de la structure qui permettra d’évaluer les besoins en matière de collecte des déchets et fera l’objet d’un rapport remis à l’entreprise. Suite à l’audit, un accompagnement technique sera proposé aux entreprises pour mettre en place la collecte sélective des déchets.Environ 60 entreprises et industries en bénéfi cieront en France et en Grande-Bretagne au cours des trois années de coopération.

L’éducation, secteur d’actionsLe secteur de l’éducation sera au cœur du projet transfrontalier « Agissons autour des déchets ». En France comme en Angleterre, de multiples actions seront entreprises par les différents partenaires afi n de sensibiliser les jeunes générations au développement durable et à la gestion des déchets.Les établissements scolaires ciblés bénéfi cieront d’outils pédagogiques spécialement créés pour faciliter les apprentissages. Ainsi, le SMÉDAR créera un kit pédagogique pour les enseignants. Le concept d’un théâtre forum sera développé, adapté à la thématique des déchets et présenté dans les écoles.Des audits permettront d’étudier les gisements de déchets produits et des leviers d’optimisation seront identi-fi és. Intitulé « Waste and Resource effi ciency » en Grande-Bretagne, le projet trouvera son pendant français, et conjointement, des formations seront proposées aux enseignants et au personnel des établissements.

« agissons autour des déchets » : lancement du programme interreg iva

Au cours des trois prochaines années, le SMÉDAR et l’East Sussex County Council (ESCC), son homologue du sud-est de l’Angleterre, réaliseront de nombreuses actions visant à amé-liorer la gestion des déchets dans les deux pays.

« Agissons autour des déchets » est un projet transfrontalier européen qui associe le SMÉDAR et l’ESCC, ainsi que d’autres institutions issues des secteurs publics, privés, associatifs et universitaires. L’East Sussex est une région qui intègre les villes de Brighton, Eastbourne et Lewes principalement.

Ce partenariat entre dans le cadre d’Interreg IVa, proposé par l’Union Européenne. Le projet vise à favoriser les échanges dans le domaine de la gestion des déchets et à réaliser des actions en faveur des habitants.

Le public bénéfi ciaire de ces ac-tions sera varié. D’un côté comme de l’autre de la Manche, ce projet va permettre de soutenir des structures et des personnes de tous horizons : petites et moyennes entreprises, principalement des secteurs liés à l’agriculture, au tourisme, à l’indus-trie et au commerce ; associations ; écoles ; collectivités locales et plus globalement les habitants des zones géographiques concernées.

L’objectif in fi ne de la mise en œuvre de ce projet transfrontalier est la concré-tisation d’actions durables favorisant une optimisation de la gestion des déchets et une meilleure protection de l’environnement.

Le SMÉDAR entretient une politique partenariale développée. Le lancement du programme de coopération transfrontalière Interreg IVa en sera une nouvelle démonstration.

DES PARTENARIATS AMBITIEUX

résidus de bois dont il dispose sur les plateformes de compostage. Plus de compost et moins de rési-dus, la fi lière trouvera grâce au projet transfrontalier un nouvel équilibre.

Former les acteurs de demainUn programme de formation fran-co-britannique sera proposé par le CNFPT délégation de Haute-Normandie et l’Université de Brigh-ton. Il a pour objectif de permettre à 80 agents territoriaux français et anglais, travaillant dans le domaine de la gestion des déchets ou de l’environnement, d’approfondir et de partager leurs connaissances et expériences.Les modules, organisés pour partie à Rouen et Brighton, permettront éga-lement d’appréhender les spécifi cités de chacun des pays et d’envisager de nouvelles pistes de réfl exion et de collaboration.

Actions et communication : la bonne équationJeux vidéo interactifs, site Internet « junior », jeu des « 7 familles » sur le thème du recyclage, CD-ROM lu-do-éducatif, bande-dessinée sur la présentation du centre de tri et outils de communication interactifs pour accueillir le jeune public en visite à l’unité de valorisation énergétique VESTA, tels sont les projets qui seront menés par les deux collectivités.

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Michel Saumon11e vice-président du SMÉDAREn charge de la réduction à la source pour le secteur rural et semi-rural

« Le déchet en tant que matière première et source d’inspiration pour réinventer nos relations aux objets… voici une thématique d’avenir ! Le projet Interreg IVa nommé « Agissons autour des déchets » en est une illustration.

Durant trois années, le SMÉDAR et le Comté de l’East Sussex en Grande-Bretagne vont bâtir des projets utiles aux futures générations. Développés de part et d’autre de la Manche, ils seront bénéfi ques non seulement d’un point de vue environnemental, mais également pour l’enrichissement mutuel qui sera certainement issu de cette coopération.Formation sur le thème des déchets, éducation à l’environnement, parcours pédagogiques, accompagnement

des petites et moyennes entreprises, valorisation du bois… La diversité des actions qui seront menées me semble être une véritable richesse. Elles serviront tous les publics, via différents moyens.

C’est de cette façon que nous devons entreprendre pour répondre aux objectifs qui sont désormais les nôtres en matière de valorisation et de prévention des déchets.Délégué aux actions du SMÉDAR sur le thème de la réduction à la source en secteur rural, je m’attache à ce qu’une véritable politique soit développée sur cet aspect en collaboration avec les adhérents afi n de satisfaire un objectif commun : le développement durable. »

Cette convention permettra d’accroître les échanges existants entre les deux entités depuis plusieurs années. Les principaux objectifs de cette conven-tion sont les suivants :

• L’organisation de séminaires tech-niques sur le traitement des déchets ;

• La participation du SMÉDAR dans des modules de formation univer-sitaire développés en France ou à l’étranger ;

• La collaboration à l’offre de formation par la contribution de professionnels aux enseignements ;

• Le développement en collaboration de travaux de recherche dans les domaines des techniques et procédés du traitement des déchets ;

• La formation professionnalisée des étudiants.

Ce partenariat donnera la possibilité d’amplifi er les nécessaires coopéra-tions entre le monde universitaire, les collectivités locales et les entreprises afi n de trouver ensemble les techniques les plus innovantes permettant de traiter les déchets de demain.Par ailleurs, grâce à celui-ci, les col-lectivités locales pourront porter un regard scientifi que sur les évolutions réglementaires, les techniques, les impacts sur l’environnement et la santé humaine, en débattre et participer à des programmes de recherche innovants.

Un des premiers axes de travail a consisté à formaliser la participation d’universitaires au Conseil Scientifi que constitué au sein du SMÉDAR. Une participation conjointe à des modules de formation dans le domaine de l’en-vironnement et du développement durable à l’attention d’étudiants et d’enseignants issus des pays en voie de développement est envisagée.

Un pilote pour la production d’hydrogène

Produire de l’hydrogène à partir des déchets ? Le projet, intitulé « PRO-METHEE » ou PROduction biologique de METHane et d’Hydrogène à partir de dEchEts, avance à grands pas. En partenariat avec plusieurs structures, le SMÉDAR étudie des nouvelles pos-sibilités de valorisation des déchets biodégradables.Il est en effet envisageable de produire de l’hydrogène grâce à la fermentation des déchets ménagers organiques. L’hydrogène présente des qualités de vecteur énergétique indéniable. Le développement de ce procédé permettrait également de réduire l’impact sur l’effet de serre et sur le changement climatique.Pour cela, le SMÉDAR a réalisé tout au long de l’année 2008 des carac-térisations des collectes d’ordures ménagères afi n de constituer des échantillons de déchets organiques. Ceux-ci sont exploités par des labo-ratoires, qui effectuent jusqu’en 2009 (prolongé jusqu’en mai 2010), des tests microbiologiques et physico-chimiques. Un pilote « instrumenta-lisé » a été développé à Narbonne.

signature d’une convention cadre de partenariat entre le smédar et l’Université de rouen

Les Présidents du SMÉDAR, Patrice Dupray, et de l’Université de Rouen, Cafer Ozkul, ont signé le 27 novembre 2008 à l’UFR des Sciences et Tech-niques de Mont-Saint-Aignan une convention cadre de partenariat.

L’aspect scientifi que est une priorité de la politique partenariale du SMÉDAR. S’associer pour créer les outils de valorisation des déchets de demain, tels sont les objectifs.

La presse en parle en 2008…

« La Chine au cœur des échanges » 13.02.08 Paris-Normandie« Le SMÉDAR et l’Université de Rouen signent une convention de partenariat » 09.12.08 Actu-environnement« Une alliance écologique » 16.12.08 Paris-Normandie« Le traitement des déchets fait ses classes » 17.12.08 Dechetcom

Défi Citoyen« Questions citoyennes » 04.03.08 Paris-Normandie (Défi Citoyen)« Déchets sans frontières » 08.03.08 Paris-Normandie (Défi -Citoyen)« Des mugs décorés pour l’Angleterre » 05.03.08 Paris-Normandie (Défi Citoyen)« Écologie sans frontières » 14.03.08 Paris-Normandie 14.03.08 (Défi Citoyen)« Le défi à l’heure anglaise » 01.04.08 Paris-Normandie (Défi -Citoyen)« Ensemble pour le tri sélectif » (Défi -Citoyen) 11.04.08 Paris-Normandie

S’ASSOCIER POUR ANTICIPER

s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 8

Christophe Leroy8e vice-président du SMÉDAREn charge des relations internationales, des relations avec l’université et du programme Interreg IVa

« Échanger, c’est progresser ! Le SMÉDAR, acteur local de la valorisation des déchets, l’a bien compris et c’est pourquoi les échanges et partenariats y sont riches et développés.Programme de coopération transfrontalière, partenariat avec l’université de Rouen, échange d’expérience lors de colloques ou de séminaires, toutes ces actions sont pour la collectivité source d’idées pour la valorisation des déchets de demain.Notre qualité de membre de l’association ISWA nous permet par exemple d’observer la diversité des techniques employées sur chaque continent. Force est de constater que le traitement des déchets est une véritable problématique mondiale, lorsque

1000 personnes sont réunies en un seul et même lieu pour un colloque sur ce thème !En avance ou en retard sur le SMÉDAR ? Il est toutefois diffi cile de dresser une véritable comparaison puisque chaque pays agit selon des normes et des logiques qui lui sont propres. De nouvelles pistes de réfl exion émergent toutefois de ces échanges, au même titre que notre expérience les enrichit.Impulsée par la recherche et développement, le secteur connaît une véritable révolution. De nouveaux procédés verront probablement le jour au cours des prochaines années. Charge au SMÉDAR d’y être attentif pour imaginer son schéma global de valorisation des déchets pour 2020. »

31

Le SMÉDAR est une collectivité ter-ritoriale. À ce titre, il est administré par un Comité syndical, composé de 61 membres, qui a élu en son sein le président, les vice-présidents, les représentants du Bureau.

Élu à l’unanimité par ses pairs le 21 mai 2008, Patrice Dupray est le Président du SMÉDAR. Renouvelé à l’occasion des dernières élections, son mandat est d’une durée de six ans.

Les élections municipales qui se sont déroulées en 2008 ont eu pour consé-quence d’établir une nouvelle repré-sentation au sein du Comité syndical du SMÉDAR.

Chaque conseil municipal des 164 communes qui composent le périmètre du SMÉDAR nomme des délégués destinés à siéger au sein de l’établissement public de coopéra-tion intercommunale (EPCI) auquel la commune adhère et a délégué la compétence d’élimination des déchets (communauté d’agglomération, com-munauté de communes, Syndicat, etc.).

Les membres de l’EPCI réunis élisent ensuite les délégués destinés à siéger au sein du SMÉDAR, collectivité à la-quelle ils ont transféré la compétence de traitement des déchets (tout en conservant la collecte).Ces élus forment le Comité syndical du SMÉDAR et élisent parmi eux :

• Le président,• Les 11 vice-présidents,• Les 29 membres du Bureau,• Les membres des commissions

techniques,• Les membres de la commission

d’appel d’offres.

Le SMÉDAR est une collectivité territoriale. À ce titre, il est administré par un Comité syndical, composé de 61 membres, qui a élu en son sein le président, les vice-présidents, les représentants du Bureau.

LES REPRÉSENTANTS ÉLUS

COMPOSITION DU BUREAU ET DU COMITÉ DU SMÉDAR SITUATION AU 31 MAI 2009

Le président

Patrice DUPRAY Agglomération de Rouen

Les vice-présidents

1- Joël Clément Agglomération de Rouen

2- Jean-Pierre JAOUEN Agglomération d’Elbeuf

3- Dominique HARDY Agglomération de Rouen

4- Gilbert RENARD Agglomération de Rouen

5- Cyrille MOREAU Agglomération de Rouen

6- Alain ROUSSEL Agglomération de Rouen

7- André DELESTRE Agglomération de Rouen

8- Christophe LEROY Agglomération de Rouen

9- Jean-Guy LECOUTEUX Agglomération de Rouen

10- Jean-Paul CRESSY Agglomération de Rouen

11- Michel SAUMON SOMVAS

« Joël Clément nous a malheu-reusement quitté prématurément en 2009. C’était un homme d’un courage exemplaire, tant dans sa vie familiale que dans sa vie pro-fessionnelle, un homme chaleureux et de conviction, un homme de fi délité et de haute conscience dans l’exercice de ses mandats. Joël a toujours été de ceux qui ont soutenu les démarches progres-sistes que nous avons conduites, pour un service public moderne, créateur d’emplois et soucieux d’ef-fi cacité économique, autant que de respect de l’environnement. »

Patrice DUPRAY

33s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 8

LES AUTRES MEMBRES DU BUREAU

Benoît ANQUETIN Agglomération de Rouen Henri GABRIELLI SIGOPI

Jean-Michel BEREGOVOY Agglomération de Rouen Claude GAZENGEL Agglomération de Rouen

Muriel BILYK Agglomération d’Elbeuf Christian LEFEBVRE CC du Canton de Saint-Saëns

Jean-Pierre CARPENTIER CC du Moulin d’Écalles Jean-Pierre LEMOINE CC du Plateau de Martainville

Françoise COMBES Agglomération de Rouen Noël LEVILLAIN Agglomération d’Elbeuf

Gérard DANTAN Agglomération de Rouen Alain MAILLARD Agglomération de Rouen

Jean-Pierre DARDANNE Agglomération de Rouen Joachim MOYSE Agglomération de Rouen

Didier DUBAILLAY CC des Portes Nord-Ouest de Rouen Dominique RANDON Agglomération de Rouen

Françoise DUQUENNE Agglomération de Rouen

LES AUTRES MEMBRES DU COMITÉ

Jean-Marie ALINE Stéphane BARRE Laurent BONNATERRE Jean-Claude BOUTANT Jean-Pierre BREUGNOT Sylvain BULARD Didier CHARTIER David CORMAND Patrice DESANGLOIS Jean DURAME Guy DUTEL Robert FOUBERT Huguette FOURNIERFrançois FOUTEL Guillaume GRIMA Philippe GUILLIOT Henri KAZMIERCZAK

SOMVASAgglomération de RouenAgglomération d’ElbeufAgglomération de RouenAgglomération de RouenSOMVASAgglomération de RouenAgglomération de RouenAgglomération d’ElbeufAgglomération de RouenAgglomération de RouenAgglomération de RouenAgglomération de RouenAgglomération de RouenAgglomération de RouenAgglomération de RouenSOMVAS

Bernard HARTEL Bernard JEANNE Didier JEANNIN Marie-Agnès LALLIER David LAMIRAY Pascal LANGLOIS Catherine LEREBOURSJacques NIEL Rémy ORANGE Alain OVIDE Pierre PALENNE Christine RAMBAUD Claude RIGOT Nicolas ROULY Frédéric SANCHEZGérard THIFAGNE

CC des Portes Nord-Ouest de RouenAgglomération de RouenAgglomération de RouenAgglomération de RouenAgglomération de RouenAgglomération de RouenAgglomération de RouenCC des Portes Nord-Ouest de RouenAgglomération de RouenAgglomération d’ElbeufCC du Moulin d’ÉcallesAgglomération de RouenSOMVASAgglomération de RouenAgglomération de RouenSOMVAS

Jean-GuyLecouteux9e vice-président du SMÉDAREn charge du suivi des apports et de l’optimisation des équipements

« C’est l’envie de vivre au plus près de l’activité du SMÉDAR, en apportant ma contribution et ma vision d’élu local qui a motivé mon arrivée en 2008 au sein du comité syndical. Le traitement des déchets est une activité structurée et réglementée pour laquelle je souhaite que les décisions prises tiennent compte des spécifi cités de chacune des 164 communes qui composent le SMÉDAR. De par ma profession d’expert-comptable et ma délégation « suivi des apports et optimisation des équipements », je suis attentif à l’optimisation des coûts : la rigueur de gestion doit toujours être la ligne de conduite pour un établissement public.Les équipements du SMÉDAR sont en constante mutation, toujours plus performants, et ce pour répondre notamment à l’augmentation de la quantité et la variété de déchets à traiter. L’acquisition d’un camion équipé d’un système de bâchage automatique des caissons, l’étude menée sur le transport fl uvial ou

encore la mise en place de nouveaux équipements automatisés au centre de tri sont des illustrations des investissements nécessaires à l’optimisation de nos équipements. Sur ce dernier point, l’intérêt réside également dans l’amélioration des conditions de travail des agents de tri.Dans le domaine de la prévention, la réponse aux objectifs de réduction des déchets est avant tout politique.

Il faut trouver le moyen de sensibiliser et responsabiliser les consommateurs et surtout les industriels producteurs de ces emballages à jeter. À titre d’exemple, cela peut passer par un système « d’éco-taxation », même si cette pratique ne doit pas être systématisée, parce qu’en défi nitive, c’est toujours le dernier maillon de la chaîne qui paie, c’est-à-dire le consommateur. »

Direction Développement Prospective Innovations

Directeur Général

Président

Suivi Contrat Éco-Emballages

Analyse/Optimisation/Environnement

Analyse terrain Ambassadeurs

Traitement des données

Comptabilité Finances Marchés Formation

Finances Achats DRH

Chargés de missions juridiques

Secrétariat Assemblées

Assistant

Coordination plan Département

Interface SEM/SMÉDAR

Valenseine

LES SERVICES DU SMÉDAR

André Delestre7e vice-président du SMÉDAREn charge du Comité Technique Paritaire et du Comité d’Hygiène et Sécurité, de la formation et des relations avec la Communauté d’agglomération rouennaise

35s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 8

Direction Développement Prospective Innovations

Travaux neufs Informatique Logistique maintenance Sécurité-Environne-ment

Centre de tri

Plateformesdéchets verts

Responsable exploitationMontville/Cléon/VillersMaromme / VESTA

Transports

Cabinet

Communication

Assistante

Accueil courrierEntretien bureaux

Directeur Général

Président

DGA Direction Exploitation

« Les évolutions réglementaires et législatives de ces dernières années ont fait émerger une nouvelle fi lière pour la valorisation des déchets, fortement créatrice d’emplois. Le SMÉDAR s’intègre parfaitement dans cette perspective, puisqu’il compte 220 agents.On constate que ces nouveaux emplois « verts » sont très attractifs pour les jeunes : plus de la moitié du personnel a moins de 38 ans ! La modernisation de l’activité doit toutefois s’accompagner d’une véritable politique de formation. C’est en effet un levier fondamental pour

améliorer les objectifs, progresser et répondre aux besoins de technicité. Elle permet également aux agents d’évoluer tout au long de leur carrière.90 % des agents du SMÉDAR sont titulaires et nombreux sont ceux qui obtiennent des réussites aux concours de la fonction publique territoriale, ce qui démontre l’attention que porte la collectivité à la promotion sociale.Enfi n, nous veillons particulièrement à assurer des conditions de travail et de sécurité optimales pour les agents. Il convient d’y renforcer le Comité d’hygiène et de sécurité dans ses missions et prérogatives. »

n’étant connu que durant l’exercice suivant.

L’incinération des déchets sur l’U.V.E. du site VESTA génère une recette élec-trique. Elle correspond à la vente à EDF de l’électricité produite sur le site. Elle est perçue directement par l’ex-ploitant (S.N.V.E.) et son montant est partiellement déduit de la redevance qui lui est versée par le SMÉDAR. De ce fait, elle n’apparaît pas dans les comptes de recettes. En 2008, le produit de cette recette s’élève à 6 659 423,06 €, montant en retrait par rapport à 2007. Le montant de cette recette est néanmoins suffi -sant pour que soit versé au SMÉDAR un intéressement complémentaire, au-delà de la recette garantie qu’il a perçu (6 409 460,41 €).

Les apports des collectivités du SMÉDAR sont, globalement, encore en diminution cette année. La part relative à la collecte sélective et aux déchets déposés en déchetteries continue par contre de progresser.

Les particularités de l’exercice 2008 en matière de recettes se limitent à :• La réduction des redevances ver-sées pour le traitement des déchets ménagers recyclables conséquence de la réduction des tarifs applicables,• L’ajout de la taxe communale d’inci-nération sur la tarifi cation des déchets directement incinérables (428 K€).

des entreprises et des collectivités extérieures.

Les tarifs sont établis de façon à prendre en compte le coût des dif-férents services.

Les coûts de transfert bénéfi cient d’une mutualisation. Toutes les collectivi-tés adhérentes paient le même tarif, quelle que soit la distance entre le lieu de dépôt (quai de transfert) et le lieu de traitement.

Pour les ordures ménagères, un tarif de traitement minoré est appliqué aux collectivités qui ap-partenaient précédemment au SICDOM, qui avaient seules pré-fi nancé la construction de l’U.V.E. du site VESTA. Cette minoration est applicable jusqu’en 2012. Toutes les autres collectivités sont soumises à un tarif identique, le lissage progressif des coûts étant arrivé à son terme en 2004.

Dans le cadre du contrat programme de durée, signé avec la société Éco-Emballages, la valorisation des dé-chets recyclables génère des recettes complémentaires. Ces recettes pro-viennent, tout d’abord, de soutiens versés par Éco-Emballages, en fonction des quantités de matériaux triés et valorisés, du taux d’habitat vertical sur le périmètre du SMÉDAR, de la vente des matériaux triés en vue de leur valorisation ainsi que de la valorisation énergétique réalisée. Le budget de l’exercice 2008 n’en-registre que le versement du solde des soutiens dus au titre de l’année antérieure (590 K€) et d’une partie (90 %) des soutiens estimés dus au titre de l’année 2008 (2 400 K€), le montant total des soutiens à recevoir

L’évolution brutale des marchés fi -nanciers a conduit à la renégociation d’un important contrat en cours pour maîtriser à moyen terme le niveau de nos frais fi nanciers.

Enfi n, l’incinération des déchets est soumise depuis cette année à une nouvelle fi scalité. Il s’agit de la taxe communale d’accueil des usines d’in-cinération instaurée au bénéfi ce de trois communes de l’agglomération de Rouen. Celle-ci a été répercutée sur la facturation des déchets direc-tement incinérables.

Le fi nancement du service

Le traitement et la valorisation des déchets que le SMÉDAR est chargé de mettre en œuvre sont fi nancés en quasi-totalité par les redevances d’ex-ploitation versées par les collectivités qui lui ont délégué leur compétence de traitement des déchets ménagers et les recettes provenant de l’EPL VALENSEINE, auquel a été confi ée la mission de gérer et d’optimiser les apports de déchets provenant

L’année 2008 n’enregistre pas de mo-difi cation substantielle des conditions de fonctionnement des services du SMÉDAR. La nouvelle Unité de Tri et d’Affi nage de l’Écopôle VESTA confi rme sa capacité à traiter en totalité les Déchets Ménagers Recyclables pris en charge, ce qui permet de mettre fi n à toute prestation de tri exté-rieur, de réduire encore le coût de traitement de ces matériaux, et par là même de diminuer une nouvelle fois les tarifs relatifs à ces déchets. Les travaux d’amélioration du procédé de l’U.V.E., prévus à l’avenant n°7 du contrat S.N.V.E., ont été poursuivis et achevés, entraînant plusieurs périodes d’indisponibilité de cet équipement, comme l’année précédente.

Le règlement défi nitif du contentieux avec la société INOVA France et le paiement du décompte général et défi nitif correspondant ont autorisé la mise en place et le rattrapage de l’amortissement du procédé de l’U.V.E. Les opérations d’ordre budgétaire de l’exercice sont, de ce fait, particuliè-rement importantes.

FINANCEMENT ET RECETTES

37s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 8

Origine des déchets Montant(K€ H.T.)

Part(en %)

O.M.r., encombrants, déchets verts et gravats des adhérents SMÉDAR (hors déchetteries) 16 989 53,23

D.A.S., incinérables, non-incinérables et gravats des entreprises, via VALENSEINE. 4 156 13,02

O.M.r. extérieurs via VALENSEINE 3 282 10,28

Déchets ménagers recyclables 2 133 6,68

Déchets de déchetteries 4 988 15,63

Incinérables, non-incinérables, déchets verts et gravats des Services Techniques 371 1,16

Total 31 919 100,00

VENTILATION PAR NATURE DES RECETTES EN 2008

DÉTAIL DES REDEVANCES DE TRAITEMENT EN 2008 Les charges de fonctionnement

Les charges de fonctionnement se carac-térisent d’abord par un poids important des frais fi nanciers liés à l’investissement initial réalisé pour la construction des sites de traitement, notamment l’U.V.E. (6 008 K€, soit 16,59 % des dépenses de fonctionnement). En 2008, une forte remontée du taux moyen des intérêts réglés a été enregistrée du fait de la crise de liquidité des établissements bancaires. Celui-ci s’est établi à 4,56 % pour l’ensemble de la dette.

Les charges d’exploitation du SMÉDAR comprennent une part importante de prestations de traitement et de trans-port confi ée à des entreprises extérieures (4 005 K€, soit 11,06 % des dépenses de fonctionnement). En premier lieu, cela concerne l’exploitation de l’U.V.E. : la S.N.V.E. est rémunérée par le règlement de redevances fi xes ou variables (dans ce cas, elles sont fonction des quantités de déchets traitées). D’autres contrats complètent les prestations effectuées directement par le SMÉDAR. Il s’agit prin-cipalement du transport des déchets à partir des quais de transfert et des dé-chetteries vers les lieux de traitement, du traitement des D.D.M. et du stockage des déchets en C.S.D.U.

La part des charges de personnel dans les dépenses de fonctionnement est donc relativement réduite (8 626 K€, soit 23,82 % des dépenses de fonc-tionnement).

L’exercice 2008 a été caractérisé par :• une activité d’incinération encore réduite puisque, dans un contexte où les apports ne progressent pas, la réalisation des travaux d’amélioration sur l’U.V.E. nécessitait néanmoins une maîtrise particulière de ceux-ci,• un traitement des déchets en C.S.D.U. de classe II restant plus important que normalement nécessaire, dû à des ap-ports d’encombrants incinérables et de tout-venant non-incinérable sur l’U.T.E. réduits (en raison de ces mêmes travaux sur l’U.V.E., contingentant les apports possibles),• l’absence totale de tri extérieur des Déchets Ménagers Recyclables et une réduction importante du recours au traitement de déchets verts par des entreprises, une évolution forte des indices de révision des marchés pendant les trois quarts de l’année du fait de la progression des coûts énergétiques,• l’inclusion du versement de la taxe communale d’incinération dans le budget (454 K€) calculée sur la base des apports réceptionnés en 2007.

Vente des matériaux(y compris recettes VALENSEINE)2 892 K€ H.T

Redevances de traitement(y compris recettes VALENSEINE)31 919 K€ H.T

Soutiens Éco-Emballages3 533 K€ H.T

Subventions101 K€ H.T

Produits exceptionnels1 193 K€ H.T

Remboursements et produits divers1 455 K€ H.T

VENTILATION PAR NATURE DES RECETTES EN 2008

VENTILATION DES DÉPENSES D'INVESTISSEMENT 2008

Quais de transfert1 861 K€ H.T

U.V.E20 511 K€ H.T

Déchetteries3 629 K€ H.T

Traitement des encombrants (U.T.E)2 108 K€ H.T

Services généraux4 271 K€ H.T

Unités de compostage1 484 K€ H.T

Centre de tri et d'affinage3 630 K€ H.T

Services d'exploitation transversaux (*)2 154 K€ H.T

* Les services d'exploitation "transversaux" regroupent les services "Transport", "Sécurité" et "Maintenance".

VENTILATION DES DÉPENSES PAR FONCTION EN 2008 (Amortissement de dette inclus)

5000

10000

15000

20000

25000

30000

Autres équipements

Projet REFIOM

Unités de compostage

Transport et transfert

Unité de Traitement des Encombrants

Serv. Logistique / Maintenance (Site V.E.S.T.A.)

U.V.E. du site V.E.S.T.A.

Centre de tri et d'affinage du site V.E.S.T.A.

Remboursement anticipé

Mouvements emprunt revolving

Remboursement de la dette

Réalisé

Reporté

4 595

6 169

25 279

2127 159 798

44382

1 775 21848

837

3 801

276800

482258 403

277

Nature de la dépense Montant(K€ H.T.)

Part(en %)

Personnel 8 626 23,82

Contrat S.N.V.E. 9 423 26,02

Contrat de traitement et transport 4 005 11,06

Charges diverses 6 082 16,80

Frais fi nanciers 6 008 16,59

Charges exceptionnelles 2 068 5,71

Total 36 212 100,00

VENTILATION DES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT PAR NATURE EN 2008

VENTILATION DES DÉPENSES PAR FONCTION EN 2008 (AMORTISSEMENT DE DETTE INCLUS)

(*) : Les services d’exploitation « transversaux » regroupent les services « Transport », « Sécurité » et « Maintenance ».

Les dépenses d’investissement

Pour l’exercice 2008, les dépenses d’investissement destinées au rè-glement des frais d’études, des ac-quisitions de biens ou de logiciels et aux travaux de construction se sont élevées à 18 373 815,35 €. Sur ce to-tal, les dépenses engagées mais non soldées représentent 7 134 600 € et les dépenses soldées 11 239 215,35 €.

La part des travaux concernant l’U.V.E. (1 061 K€) représente cette année plus de la moitié de ces dépenses, incluant notamment le règlement du décompte général et défi nitif de la société INOVA France (3 919 K€) ainsi que la deuxième tranche de tra-vaux d’amélioration de l’avenant n°7 (3 776 K€).

Les autres postes importants de dé-penses sont :• l’achèvement de la construction

et de l’équipement du centre de tri (1 049 K€),

• la construction de l’Unité de Logis-tique et Maintenance (1 074 K€), qui abrite désormais la Direction du service et les ateliers,

• les trois plateformes de traitement des déchets verts (2 033 K€), avec, notamment, une première phase de travaux sur la plateforme de Boos et le renouvellement de gros équipements sur la plateforme de Saint-Jean-du-Cardonnay (broyeur, retourneur d’andains),

• l’Unité de Traitement des Encom-brants, avec le préfi nancement de la conversion à l’utilisation de l’énergie électrique de ses engins de manutention (843 K€).

Vente des matériaux(y compris recettes VALENSEINE)2 892 K€ H.T

Redevances de traitement(y compris recettes VALENSEINE)31 919 K€ H.T

Soutiens Éco-Emballages3 533 K€ H.T

Subventions101 K€ H.T

Produits exceptionnels1 193 K€ H.T

Remboursements et produits divers1 455 K€ H.T

VENTILATION PAR NATURE DES RECETTES EN 2008

VENTILATION DES DÉPENSES D'INVESTISSEMENT 2008

Quais de transfert1 861 K€ H.T

U.V.E20 511 K€ H.T

Déchetteries3 629 K€ H.T

Traitement des encombrants (U.T.E)2 108 K€ H.T

Services généraux4 271 K€ H.T

Unités de compostage1 484 K€ H.T

Centre de tri et d'affinage3 630 K€ H.T

Services d'exploitation transversaux (*)2 154 K€ H.T

* Les services d'exploitation "transversaux" regroupent les services "Transport", "Sécurité" et "Maintenance".

VENTILATION DES DÉPENSES PAR FONCTION EN 2008 (Amortissement de dette inclus)

5000

10000

15000

20000

25000

30000

Autres équipements

Projet REFIOM

Unités de compostage

Transport et transfert

Unité de Traitement des Encombrants

Serv. Logistique / Maintenance (Site V.E.S.T.A.)

U.V.E. du site V.E.S.T.A.

Centre de tri et d'affinage du site V.E.S.T.A.

Remboursement anticipé

Mouvements emprunt revolving

Remboursement de la dette

Réalisé

Reporté

4 595

6 169

25 279

2127 159 798

44382

1 775 21848

837

3 801

276800

482258 403

277

FONCTIONNEMENT ET INVESTISSEMENT

s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 8

VENTILATION DES DÉPENSES D’INVESTISSEMENT 2008Par ailleurs, le projet de vitrification des R.E.F.I.O.M. grâce à la réalisation d’un pilote de type « Vitriflash », en collaboration avec Gaz de France ayant été abandonné, les acomptes de subvention perçus ont été rever-sés (554 K€). De plus, le transfert du siège administratif du SMÉDAR sur l’Écopôle étant envisagé, les crédits nécessaires à l’étude et au suivi de ce projet ont été inscrits (424 K€).

À ces dépenses d’équipement s’ajoute l’amortissement courant de la dette, pour un montant de 4 594 602,09 €, augmenté d’un remboursement anticipé, pour un montant de 25 279 186,45 € et de mouvements sur deux emprunts « revolving », pour un montant de 6 169 399,61 €.

Les emprunts réalisés en 2008 s’élè-vent à 12 500 000 € (6 000 000 € dans le cadre des emprunts prévus pour financer l’investissement 2007 et reportés sur l’exercice 2008 et 6 500 000,00 € pour le financement des travaux du programme 2008).

ÉTAT DE LA DETTE : CAPITAL RESTANT DÛ AU 31/12/2008

Organisme prêteur Montant(K€ H.T.)

Part(en %)

DEXIA C.L.F. 70 418 54,27

Caisse d’Épargne 32 970 25,41

Crédit Agricole 18 378 14,16

Société Générale 7 985 6,16

Total 129 751 100,00

équilibre final du budget

Les recettes et dépenses de fonc-tionnement pour l’exercice s’élevant respectivement à 62 205 094,23 € et 61 238 207,31 €, le résultat d’ex-ploitation propre à l’exercice 2008 est donc de 966 886,92 €.Après prise en compte du résultat reporté de 2007 (6 207 161,12 €) le résultat final s’établit à 7 174 048,04 €.Après prise en compte du montant de l’autofinancement prévisionnel de l’investissement (6 043 060 €), le résultat disponible pour l’affectation en report s’élèvera à 4 130 988,04 €.

Vente des matériaux(y compris recettes VALENSEINE)2 892 K€ H.T

Redevances de traitement(y compris recettes VALENSEINE)31 919 K€ H.T

Soutiens Éco-Emballages3 533 K€ H.T

Subventions101 K€ H.T

Produits exceptionnels1 193 K€ H.T

Remboursements et produits divers1 455 K€ H.T

VENTILATION PAR NATURE DES RECETTES EN 2008

VENTILATION DES DÉPENSES D'INVESTISSEMENT 2008

Quais de transfert1 861 K€ H.T

U.V.E20 511 K€ H.T

Déchetteries3 629 K€ H.T

Traitement des encombrants (U.T.E)2 108 K€ H.T

Services généraux4 271 K€ H.T

Unités de compostage1 484 K€ H.T

Centre de tri et d'affinage3 630 K€ H.T

Services d'exploitation transversaux (*)2 154 K€ H.T

* Les services d'exploitation "transversaux" regroupent les services "Transport", "Sécurité" et "Maintenance".

VENTILATION DES DÉPENSES PAR FONCTION EN 2008 (Amortissement de dette inclus)

5000

10000

15000

20000

25000

30000

Autres équipements

Projet REFIOM

Unités de compostage

Transport et transfert

Unité de Traitement des Encombrants

Serv. Logistique / Maintenance (Site V.E.S.T.A.)

U.V.E. du site V.E.S.T.A.

Centre de tri et d'affinage du site V.E.S.T.A.

Remboursement anticipé

Mouvements emprunt revolving

Remboursement de la dette

Réalisé

Reporté

4 595

6 169

25 279

2127 159 798

44382

1 775 21848

837

3 801

276800

482258 403

277

39

FONCTIONNEMENT INVESTISSEMENT

DÉPENSES DÉPENSES

Charges générales 19 184 822,15 Amortissement de la dette 4 594 602,09

Charges de personnel 8 626 426,83 Remboursement anticipé 25 279 186,45

Charges diverses 325 044,24 Emprunt revolving 6 169 399,61

Frais financiers 6 008 194,40 Subventions reversées 554 176,03

Charges exceptionnelles 2 067 806,04 Immobilisations 10 685 039,32

Opérations réelles 36 212 293,66 Opérations réelles 47 282 403,50

Opérations d’ordre entre sections

25 025 913,65 Opérations patrimoniales 37 897,50

Opérations d’ordreentre sections 21 113 084,02

Total section 61 238 207,31 Total section 68 433 385,02

RECETTES RECETTES

Produits d’exploitation 35 252 539,18 Excédent capitalisé 2 954 285,79

Impôts et taxes 35 761,28 Emprunt de l’exercice 12 500 000,00

Subventions 3 633 635,28 Emprunt de refinancement 25 279 186,45

Produits divers 651 029,72 Emprunt revolving 6 169 399,61

Produits financiers 69 413,52 Autres immobilisations 1 590,00

Produits exceptionnels 1 192 685,96 Opérations réelles 46 904 461,85

Atténuation de charges 256 945,27Opérations patrimoniales 37 897,50

Opérations réelles 41 092 010,21

Opérations d’ordreentre sections 21 113 084,02 Opérations d’ordre

entre sections 25 025 913,65

Total section 62 205 094,23 Total section 71 968 273,00

Résultat de l’exercice 966 886,92 Résultat de l’exercice 3 534 887,98

Résultat antérieur 6 207 161,12 Résultat antérieur 1 372 594,21

RÉSULTAT A AFFECTER 7 174 048,04 Résultat cumulé 4 907 482,19

Reports en recettes 75 870,00

Reports en dépenses 7 134 600,00

Solde des reports - 7 058 730,00

Résultat affecté 3 043 060,00 Résultat final -2 151 247,81

Résultat reporté 4 130 988,04

COMPTE ADMINISTRATIF 2008 : BUDGETS CONSOLIDÉS

41s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 8

LES PARTENAIRES DU SMÉDAR

L’activité du smédar s’exerce souvent en partenariat avec d’autres organismes : associations, collectivités, entreprises

Air NormandOrganisme d’observation et de surveillance de la qualité de l’air, partenaire du SMÉDAR en ce qui concerne les études d’impact des rejets atmosphériques résultants de ses activités.

AMORCEAmorce est une association selon la loi de 1901. C’est un lieu d’échange et de force de proposition. Ses domaines d’activité sont les réseaux de chaleur, la gestion des déchets municipaux, et la gestion de l’énergie par les col-lectivités territoriales.

Association des Maires de FranceL’Association des Maires de France regroupe 35 715 maires et présidents de communautés en exercice, dans les communes des départements et territoires français, de métropole et d’outre-mer. L’association est admi-nistrée par un Bureau, composé de 36 membres. Elle conseille et informe sur l’ensemble des sujets de politique économique, sociale et culturelle.

Association Patrimoine et Mémoire des Chantiers de NormandieLe SMÉDAR et l’Association ont signé une convention de collaboration afi n d’unir leurs efforts pour conserver, valoriser et développer la mémoire des Chantiers de Normandie sur le site VESTA.

Cercle National du RecyclageLe Cercle National du Recyclage est composé de collectivités locales, d’associations de consommateurs et de protection de l’environnement et d’organisations professionnelles. Il a pour objectif de promouvoir la col-lecte sélective des déchets ménagers et représente les adhérents dans un souci de défense de l’intérêt public.

DREAL Haute-Normandie (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement)La DRIRE de Haute-Normandie est l’organisme qui exerce des missions de contrôle notamment dans les do-maines du développement durable, de l’environnement et de l’énergie.

East-Sussex County CouncilCollectivité locale du Sud-Est de l’Angleterre responsable de certains services publics dont notamment l’éducation, les services sociaux et la gestion des déchets pour plus de 500 000 habitants.

Éco-EmballagesÉco-Emballages assiste les collec-tivités territoriales pour la mise en place de la collecte sélective. Depuis 1992, elle participe au fi nancement des dépenses et reverse des soutiens pour chaque tonne de déchets recy-clables collectée, triée et recyclée.

ÉcofolioEcoFolio est l’éco-organisme qui coordonne et fi nance le recyclage des papiers en France.

Éco-systèmesÉco-systèmes met en place et déve-loppe un dispositif opérationnel de collecte, de recyclage et de valorisation des déchets d’équipements électriques et électroniques, en partenariat avec les collectivités.

I-CEPEC : International Conférence on combustion, incineration pyrolyse and emissions controlsL’I-CEPEC organise une conférence bisannuelle sur les questions liées à l’incinération, à la combustion et au contrôle des polluants. Le SMÉDAR fait partie de son conseil scientifi que.

INSA – Instituts Nationaux des Sciences AppliquéesLes INSA ont pour missions fonda-mentales la formation initiale des ingénieurs, la recherche scientifi que et technologique, la formation conti-nue des ingénieurs et techniciens, la diffusion de la culture scientifi que et technique.

ISWA – International Solid Waste Association Association internationale qui a pour objet de promouvoir le développement durable. Ses membres (professionnels, entreprises, étudiants, collectivités…) proviennent du monde entier.

Partenaires du projet PROMÉTHÉE : BRGM (Bureau de recherches géo-logiques et minières), CREED (Centre de Recherches pour l’Environnement, l’Énergie et le Déchet), SITOM 93, INRA (institut scientifi que de recherche agronomique publique fi nalisée), CNRS (Centre national de la recherche scientifi que)

Réseau IDEALAssociation de collectivités locales, créée en 1985, le Réseau IDEAL a pour vocation d’animer l’échange de savoir-faire entre les collectivités.

SNVELa SNVE, Société Nationale de Valo-risation Énergétique, est attributaire du marché d’exploitation de l’Unité de Valorisation Énergétique VESTA à Grand-Quevilly.

Université de RouenL’Université de Rouen abrite 59 équipes de recherche (dont 9 as-sociées au CNRS et 4 à l’INSERM) regroupant plus de 1 500 enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens et environ 900 étudiants de 3e cycle.

ValenseineValenseine est une entreprise pu-blique locale chargée de gérer les apports privés de déchets dans les différentes installations de traitement du SMÉDAR, notamment de l’Unité de Valorisation Énergétique VESTA (apports de déchets industriels ba-nals, de déchets d’activités de soins et d’ordures ménagères de collectivités non-adhérentes au Smédar).

43s m é d a r • r a p p o r t d ’ a c t i v i t é 2 0 0 8

subventions

Agence de l’EauL’Agence de l’Eau fournit une aide technique et financière aux acteurs contribuant à l’amélioration de la ressource en eau.Subvention allouée en 2008 pour le traitement des déchets dangereux des ménages : 63 066,07 €.

Éco-EmballagesSoutien à la communication de 230 000 € en 2008.

OCAD3ESoutien à la communication de 900 € et soutien à la mise en place des points de collecte dans les déchetteries de 1 798,92 € en 2008.

Union EuropéenneVersement d’une subvention, via les fonds FEDER (Fonds européens de développement régional), dans le cadre du programme Interreg 3A, qui associe les SMÉDAR et l’East Sussex County Council : 112 034,26 € (solde 1re phase) et 19 382,48 € (solde 2e phase projet Défi Citoyen).

149, boulevard de l’Yser - 76000 Rouen

Tél. : 02 32 10 26 80 - Fax : 02 32 10 26 81

E-mail : contact@smedar.fr - Site : www.smedar.fr

Conception / Rédaction : Service communication du SMÉDAR

Réalisation : Perroquet bleu, www.bleu.net

Données chiffrées : Service Optimisation / Coordination du SMÉDAR

et Service Finances / Comptabilité du SMÉDAR

Photos : Heka - BM, Éco-Emballages, SMÉDAR

Imprimé sur papier recyclé