RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2011 - … · 2017-02-27 · notamment des feutres de coloriage certiﬁ és par un écolabel. ... pour la période 2011-2013. Au-delà des objectifs

+ NOTRE DÉMARCHE NOS PRODUITS NOS CLIENTS ET CONSOMMATEURS

NOS OUTILS DE PRODUCTION NOTRE RESPONSABILITÉ SOCIALE ET SOCIÉTALE REPÈRES

RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

2011

SOCIÉTÉ BIC - 92611 Clichy Cedex (France)

www.bicworld.com © O

livi

er

LE

CO

MT

E, K

ai J

ÜN

EM

AN

N, G

rou

pe

BIC

, Ba

ng

lad

es

h C

AR

E

BIC2011_IDD_FR_COUV_PLANCHES [P].indd 1BIC2011_IDD_FR_COUV_PLANCHES [P].indd 1 28/03/12 12:2728/03/12 12:27

D COMMENT LIRE LE BAROMÈTRE ?

D INDICATEURS EXTRA-FINANCIERS 2011 AUDITÉS : Ó

1

2

3

SOMMAIRE

X Intitulé de l’engagement X

Description des objectifs

Visualisation performances 2011

Objectif à atteindre en 2013

Janv.2011

0/10

Déc. 2011

6

Déc.2013

Profi l du Groupe BIC 2

Message de Bruno Bich, Président du Conseil d’Administration et de Mario Guevara, Directeur Général 4

Gouvernance 5

Notre démarche 7

1.1 Notre vision du développement durable 8

1.2 Les enjeux du Groupe 8

1.3 Notre organisation pour le développement

durable 91.3.1 Notre organisation opérationnelle 91.3.2 Notre pilotage : le Baromètre BIC de

Développement Durable 101.3.3 Nos politiques 121.3.4 L’implication de nos salariés dans la démarche 13

1.4 L’interaction avec nos parties prenantes 141.4.1 Le panel BIC 141.4.2 Participation aux groupes de travail et aux

réfl exions sectorielles 151.4.3 Dialogue avec la communauté fi nancière 151.4.4 Distribution des revenus aux parties prenantes 15

Nos performances environnementales et sociales 17

2.1 Nos produits 182.1.1 Des produits performants 182.1.2 La sécurité de nos produits 222.1.3 Des emballages optimisés 23

2.2 Nos clients et consommateurs 24

2.3 Nos outils de production 262.3.1 Minimiser les impacts de nos usines sur

l’environnement 262.3.2 Limiter les impacts environnementaux liés

aux transports 312.3.3 Limiter les impacts environnementaux des

activités commerciales et de support 332.3.4 Assurer la sécurité au travail 342.3.5 Assurer le respect des Droits de l’Homme

au travail 352.3.6 Achats et relations durables avec les

fournisseurs 37

2.4 Notre responsabilité sociale 372.4.1 Le partage des valeurs 372.4.2 L’employabilité 382.4.3 La diversité 412.4.4 La qualité de vie au travail 43

2.5 Notre responsabilité sociétale 442.5.1 Agir en acteur économique local des pays

émergents 442.5.2 Une initiative de « Social Business » 442.5.3 Favoriser les actions de mécénat 45

Repères 49

3.1 Notations extra-fi nancières 50

3.2 Prix reçus 503.2.1 BIC récompensé pour sa transparence 503.2.2 BIC récompensé pour la qualité

de sa gouvernance 50

3.3 Périmètre et choix des indicateurs extra-

fi nanciers publiés dans ce rapport 513.3.1 Périmètre 513.3.2 Indicateurs 51

3.4 Table des indicateurs 52

3.5 Rapport d’examen du vérifi cateur externe sur

une sélection d’indicateurs environnement,

santé & sécurité et ressources humaines 54

3.6 Tableau de correspondance des indicateurs

environnementaux et sociaux 56

1Groupe BICGroupe BIC - Rapport de Développement D urable 2011

Rapport de Développement

D urable 2011

D AVIS AU LECTEUR

Depuis 2004, le Groupe BIC publie un R apport de D éveloppement

D urable adressé tant aux experts qu’au grand public.

Au vu du succès rencontré par l’édition 2010 du rapport auprès de ses

lecteurs, BIC a choisi de conserver le même format pour l’année 2011,

en privilégiant toujours l’exhaustivité et la sincérité des informations

communiquées et en prenant soin de mettre en avant les éléments

relatifs aux performances et réalisations de l’année.

Ce document est structuré en trois sections :

La première : « Notre démarche » présente la vision de BIC du

développement durable, l’organisation dédiée à la rendre concrète

et les modalités de dialogue avec les parties prenantes.

La seconde : « Nos performances environnementales et sociales »

présente par thématique les enjeux du Groupe BIC, la démarche mise

en œuvre pour maîtriser ses impacts, les performances obtenues, les

réalisations de l’année et les perspectives.

Enfi n la troisième section : « Repères » fournit des informations

complémentaires sur les performances de BIC en matière de

développement durable. Ceci inclut notamment les notations extra-

financières, la table des indicateurs de développement durable,

la réponse aux diff érents référentiels de développement durable

et le rapport d’examen du vérifi cateur externe sur une sélection

d’indicateurs environnementaux et sociaux.

Par ailleurs, ce document intègre la plupart des nouvelles exigences

de l’article 225 de la loi Grenelle II concernant le reporting des

informations environnementales, sociales et sociétales, présentées

de manière plus complète dans le document de référence du Groupe.

2 Groupe BICGroupe BIC - Rapport de Développement D urable 2011

Profi l du Groupe BIC


Un des leaders mondiaux des articles de papeterie, des briquets, des

rasoirs et des produits promotionnels, BIC fabrique depuis plus de

60 ans des produits de grande qualité accessibles à tous, partout dans

le monde. Cette vocation a permis au Groupe d’être aujourd’hui l’une

des marques mondiales les plus reconnues. Chaque jour, dans plus

de 160 pays à travers le monde, les consommateurs et les entreprises

choisissent d’acheter :

• 25 millions d’articles de papeterie BIC® ;

• 6 millions de briquets BIC® ;

• 10 millions de rasoirs BIC® ;

• 5 millions de Produits Publicitaires et Promotionnels BIC®

Coté sur Euronext Paris, BIC fait partie des indices boursiers SBF120

et CAC MID100. BIC fait également partie des indices ISR suivants :

FTSE4Good Europe, ASPI Eurozone®, Ethibel Excellence Europe et

STOXX Global ESG Leaders.

D Eff ectif 2011 : 9 198 collaborateurs Ó

D Chiff re d’aff aires 2011 : 1 824,1 M€

Usines - Papeterie- Briquets- Rasoirs

Usines - Papeterie- Briquets- BIC APP

Usines - Papeterie

Bureaux d’approvisionnement

Usines - Papeterie

Usines - Papeterie- Briquets- Rasoirs

Usines - Papeterie

Usines - Papeterie

Usines - Papeterie

Usines - Briquets- BIC APP

Usines - Rasoirs

D BIC EN CHIFFRES

• 46 millions de produits

choisis chaque jour dans

le monde

• 79 % des produits BIC®

sont fabriqués par BIC

dans ses propres usines

• 87 % des usines BIC se

trouvent dans des pays

sans risques Droits de

l’Homme (1)

• 74 % des produits BIC® de

l’activité Grand Public sont

vendus sur le continent

où ils sont fabriqués

• 280 millions de clients

dans le monde

• 3,2 millions de points de

vente dans le monde

D POSITIONS DE BIC SUR LES MARCHÉS

PAPETERIE

N°2 mondial

N°1 Europe /Amérique latine

N°2 Amérique du Nord

BRIQUETS

N°1 mondial des briquets

de poche de marque

RASOIRS

N°2 mondial sur le segment

des rasoirs non rechargeables

PRODUITS PUBLICITAIRES

ET PROMOTIONNELS

N°2 Etats-Unis/Europe

(1) Source : Freedom House

BIC2011_IDD_FR [P].indd 2BIC2011_IDD_FR [P].indd 2 28/03/12 12:5428/03/12 12:54



D LES MARQUES DU GROUPE BIC

Effectifs permanents par zone géographique 2011

Amérique Latine

27 %

Moyen-Orient, Afrique et Asie

5 %

Amérique du Nordet Océanie

28 %

Europe

40 %

Effectifs permanents par pôles d’activité 2011

Vente et serviceau client

19 %

Distribution, marketinget administration

20 %

Production et R&D

61 %

Chiffre d’affaires BIC par zone géographique 2011

Amérique du Nord

40 %

Europe

28 %Marchésen croissance

32 %

Chiffre d’affaires BIC par catégorie 2011

Autres produitsGrand Public

5 %

Produits Publicitaires et Promotionnels

17 %

Rasoirs

18 %Briquets

28 %

Papeterie

32 %


Message de Bruno Bich, Président du Conseil d’Administration et de Mario Guevara, Directeur Général

Message de Bruno Bich, Président du Conseil

d’Administration et de Mario Guevara, Directeur Général

Notre engagement dans le développement durable est une responsabilité qui doit être partagée par chacun chez BIC. Notre responsabilité

est de contribuer à l’émanation d’un modèle économique plus respectueux de l’environnement et du monde dans lequel nous travaillons.

L’engagement de BIC est d’améliorer la performance environnementale et sociale de son activité, en particulier lors de la conception, de la

fabrication et du transport de ses produits ; tout en répondant aux besoins des consommateurs qui souhaitent un choix de produits accessibles

et tout en maintenant la santé fi nancière de notre Groupe.

Bruno Bich

2011 a été une année forte pour notre Programme de Développement Durable avec le lancement de nouvelles actions responsables et

innovantes ; ceci confi rme l’intégration du développement durable dans le modèle économique du Groupe. Nos salariés sont d’ailleurs très

sensibles à cette thématique, comme le montrent les résultats d’une enquête inédite menée cette année. Nous cherchons également à

toujours mieux répondre aux attentes de nos parties prenantes et même à les anticiper. C’est pourquoi sur tous les continents, l’ensemble

des métiers est de plus en plus impliqué dans cette démarche de responsabilité.

En 2011, nous avons lancé notre première initiative de « Social B usiness » au Bangladesh en partenariat avec l’ONG CARE pour permettre

à des femmes sans ressources de créer leur activité en vendant, entre autres, des rasoirs BIC® ; la Charte de la Diversité BIC a été déployée

dans le monde entier, accompagnée de nombreuses actions locales ; notre off re de produits de papeterie responsables a été élargie avec

notamment des feutres de coloriage certifi és par un écolabel. Et BIC a été maintenu dans les indices d’Investissement Socialement Responsable.

L’année 2011 marque également le lancement du deuxième Baromètre BIC de Développement Durable qui défi nit les nouveaux engagements

pour la période 2011-2013. Au-delà des objectifs chiff rés qu’il fi xe, le Baromètre nous permet d’affi ner les actions prioritaires pour 2012

concernant nos produits, nos usines et nos salariés.

Mario Guevara


Gouvernance

Gouvernance

Société historiquement familiale, BIC s’est doté d’organes de gouvernance aptes à diriger et administrer le Groupe conformément à ses valeurs.

D BIC ET LES STANDARDS DE BONNE GOUVERNANCE

RECOMMANDATION DE GOUVERNANCE PERFORMANCE DE BIC

Conseil d’Administration Comité d’Audit

Comité des Rémunérations et des Nominations

Administrateurs

Un tiers d’administrateurs indépendants (n’entretenant aucune

relation avec la Société, son Groupe ou sa Direction qui puisse

compromettre l’exercice de leur liberté de jugement) (a) 4/10 2/3 2/3

Nombre de femmes au Conseil d’Administration 2/10

Nombre de réunions du Conseil d’Administration au cours

de l’exercice 8

Taux moyen de présence 96,25 %

Existence de comités spécialisés 2 comités

Nombre de réunions de ces comités au cours de l’exercice 4 4 (b)

Taux moyen de présence 100 % 100 %

Évaluation du fonctionnement du Conseil d’Administration (a)

Évaluation eff ectuée par un cabinet indépendant

au cours de l’exercice 2011, notamment par le biais

d’interviews approfondies de chaque administrateur.

Pas de modifi cation du règlement intérieur.

Durée du mandat des administrateurs Trois ans (c), renouvelable

Cumul des mandats (d) Tous les administrateurs respectent la règle de cumul des mandats

Rémunération des administrateurs Document de référence

Actionnaires Quorum aux Assemblées Générales

Assemblée Générale Mixte du 11 mai 2011 :

80,289 % sur première convocation

(a) Code de gouvernement d’entreprise AFEP/MEDEF.

(b) Dont trois réunions relatives aux rémunérations et une réunion relative aux nominations.

(c) Sauf durée inférieure afi n de permettre un renouvellement plus harmonieux.

(d) Article L. 225-21 du Code de commerce et Code de gouvernement d’entreprise AFEP/MEDEF.

D LE CONSEIL D’ADMINISTRATION

Conformément aux recommandations sur la bonne gouvernance, le

Conseil d’Administration compte au moins un tiers d’administrateurs

indépendants (quatre sur dix exactement), c’est-à-dire n’entretenant

aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son

Groupe ou sa Direction qui puisse compromettre l’exercice de leur

liberté de jugement. De plus, depuis 2006, les fonctions de Président

du Conseil d’Administration et de Directeur Général sont dissociées.

Deux femmes sont présentes au Conseil d’Administration. Par ailleurs,

quatre nationalités diff érentes y sont représentées, ce qui permet à

BIC de bénéfi cier d’une réelle diversité et d’une vision internationale.


Gouvernance

6

D LE COMITÉ DE DIRECTION

Le Comité de Direction, sous la direction de Mario Guevara, Directeur

Général de SOCIÉTÉ BIC, est composé de 11 membres dont l’objectif

principal est de mettre en place la stratégie de l’entreprise défi nie

par le Conseil d’Administration. Il est également responsable de la

défi nition, de la mise en œuvre et de la supervision des moyens pour

atteindre les objectifs fi xés.

Aux côtés de Mario Guevara, de François Bich, Directeur Général

Délégué et Responsable Briquets et de Marie-Aimée Bich- Dufour,

Directeur Général Délégué et Directeur Juridique, les membres

suivants composent le Comité de Direction : trois représentants

opérationnels responsables de continents, trois représentants des

activités et deux représentants de fonctions transversales. Quatre

nationalités y sont représentées, pour une moyenne d’âge de 51 ans.

Une femme fait partie du Comité de Direction. Le Comité de Direction

veille aussi à la qualité du contrôle interne, s’assure de la bonne

couverture des risques et revoit régulièrement l’avancement du

Programme de Développement Durable du Groupe.

D LA TRANSPARENCE FINANCIÈRE

BIC a toujours été soucieux de transparence. À ce titre, la Société met

à disposition de ses parties prenantes dans le document de référence,

de manière complète et exhaustive, une information fi nancière ainsi

qu’une information sur les rémunérations des dirigeants, sur le profi l

et les critères d’indépendance des administrateurs, sur le cumul des

mandats de ces derniers et sur les travaux réalisés tant par le Conseil

que par ses comités. De plus, une cartographie des risques est fournie.

En outre, sur le thème du développement durable, le Groupe BIC

entretient un dialogue étroit et fréquent avec la communauté fi nancière

(voir page 15). C’est notamment l’objet du présent document, de la

rubrique dédiée au développement durable du site Internet et du

document de référence publié chaque année.

7Groupe BICGroupe BIC - Rapport de Développement D urable 2011 7

1NOTRE DÉMARCHE

1

1.1 Notre vision du développement durable 8

1.2 Les enjeux du Groupe 8

1.3 Notre organisation pour le développement durable 9

1.3.1 Notre organisation opérationnelle 9

1.3.2 Notre pilotage : le Baromètre BIC de Développement Durable 10

1.3.3 Nos politiques 12

1.3.4 L’implication de nos salariés dans la démarche 13

1.4 L’interaction avec nos parties prenantes 14

1.4.1 Le panel BIC 14

1.4.2 Participation aux groupes de travail et aux réfl exions

sectorielles 15

1.4.3 Dialogue avec la communauté fi nancière 15

1.4.4 Distribution des revenus aux parties prenantes 15


1 - Notre démarche

8

1. Notre démarche

D 1.2 LES ENJEUX DU GROUPE

BIC a identifi é les principaux enjeux liés aux grandes étapes de son activité , de l’approvisionnement à l’utilisation et la fi n de vie des produits.

ENJEUX

Approvisionnement L’approvisionnement en matières

premières qui composent les produits BIC®

• L e plastique représente 43 %

d es achats du Groupe

• Réduire la consommation de matières premières non renouvelables

• Favoriser l’utilisation de matériaux alternatifs (d’origine recyclée ou végétale)

• S’assurer du respect par les fournisseurs de standards environnementaux,

sociaux et de gouvernance

Production La fabrication des produits BIC® dans les

usines du Groupe et chez les fabricants

sous contrat

• 46 millions de produits vendus chaque

jour dans le monde

• Réduire la consommation d’eau et d’énergie

• Réduire les émissions de CO2 et les déchets

• Réduire l’impact sur la biodiversité

• Maintenir les bonnes conditions de travail des salariés

• S’assurer du respect des Droits de l’Homme

• S’engager pour le développement des compétences

• Favoriser la diversité dans l’entreprise

Distribution Le transport des produits BIC® par des

prestataires

• 0,796 teqCO2 par tonne de produits

transportés

• Optimiser les expéditions et les routes de distribution

• Assurer une distribution responsable et adaptée aux contraintes locales

Utilisation L’utilisation des produits BIC® (écriture,

allumage, rasage…)

• Jusqu’à 2 km pour un stylo BIC® Cristal

• Jusqu’à 3 000 fl ammes pour un

briquet BIC® Maxi

• 7 à 10 rasages pour un rasoir

• Garantir une longue durée d’utilisation des produits (papeterie, briquets, rasoirs,

produits promotionnels)

• Assurer la qualité et la sécurité des produits

• Favoriser la consommation responsable

• Anticiper les attentes des clients et consommateurs

• Réduire les déchets d’emballages

Fin de vie L’élimination des produits BIC®

• Poids du stylo à bille BIC® Cristal : 5,9 g

• Poids d’un briquet BIC® Maxi : 21,8 g

• Poids d’un rasoir BIC® 3 : 8,8 g

• Contribuer à réduire la quantité de déchets produite

• Étudier les solutions possibles de récupération et de recyclage

D 1.1 NOTRE VISION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

L’histoire de BIC est d’abord celle d’une vision : « Off rir des produits

simples, inventifs et fi ables, pour tous, partout dans le monde ».

Depuis plus de 60 ans, BIC s’appuie sur des fondamentaux qui font la

force de son modèle économique :

• des produits classiques dont la qualité est sans cesse améliorée ;

• des innovations qui répondent de manière régulière à l’évolution des

besoins des consommateurs qui, pour certains, sont à la recherche

de produits à plus forte valeur ajoutée ;

• une présence mondiale, renforcée année après année sur les

marchés en croissance de l’Amérique latine, de l’Afrique, du Moyen-

Orient et de l’Asie ;

• la maîtrise constante de ses coûts de fabrication, liée à un outil

industriel performant.

Simple, pragmatique et ambitieux, ce modèle économique se révèle

être un atout pour s’adapter tout à la fois aux nouveaux enjeux de la

mondialisation des aff aires et à une économie incertaine.

C’est aussi avec simplicité, pragmatisme et ambition que la

démarche de développement durable du Groupe - une démarche de

responsabilité d’entreprise - a été conçue en 2003 et est menée depuis

lors. Elle lui permet d’améliorer la maîtrise de ses risques et de saisir

des opportunités.

Le Groupe BIC a donc décidé, au travers de son Programme de :

• cultiver le bon sens écologique : afi n de limiter la consommation des

ressources naturelles, l’utilisation minimale de matières dans les

produits et les emballages est favorisée et de nouveaux matériaux

écologiques, recyclés ou renouvelables sont progressivement

intégrés ;

• réduire les impacts environnementaux : la mesure des impacts des

produits du Groupe, de ses usines et de ses opérations de transport

constitue une base pour mener à bien des actions de réduction ;

• développer une relation de confi ance au quotidien : le Groupe vise

aussi à renforcer les compétences et l’employabilité des salariés et

à promouvoir les initiatives locales de soutien aux communautés. Le

Code de Conduite du Groupe BIC est déployé dans les usines de BIC

et dans celles de ses fabricants sous contrat. Les fournisseurs de

matière plastique sont évalués sur des critères environnementaux,

sociaux et de gouvernance.

BIC pilote et mesure également les avancées de son Programme de

Développement Durable grâce au Baromètre BIC composé de dix

engagements de développement durable, associés à dix indicateurs

de performance et mis à jour tous les trois ans (voir pages 10 et 11 ).


1

1 - Notre démarche

9

D 1.3 NOTRE ORGANISATION POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

1.3.1 Notre organisation opérationnelleLe management du développement durable chez BIC repose sur une

démarche de progrès continu déployée à l’échelle du Groupe et fait

l’objet d’une organisation dédiée. Celle-ci s’articule autour du Comité

de Pilotage du Développement Durable, composé de 25 représentants

de fonctions et de nationalités diverses, qui siège deux fois par an sous

la présidence du Directeur Général. En alliant niveaux décisionnel

et opérationnel, ce comité a pour rôle de proposer à la Direction du

Groupe des orientations et les plans d’actions correspondants, de

rendre compte de la mise en œuvre des programmes en cours et de

développer la mobilisation interne sur les thèmes prioritaires.

Initiée en 2004, cette démarche transversale s’intègre de plus en plus

au cœur de chaque Direction du Groupe. Les équipes de marketing

par exemple, cherchent à intégrer les enjeux environnementaux dès

la conception de chaque nouveau produit. Sur tous les continents,

l’approche opérationnelle s’appuie sur des correspondants locaux et

en Europe, sur un Directeur du Développement Durable.

Ces missions sont coordonnées par la Directrice du Développement

Durable du Groupe qui est rattachée à l’un des deux Directeurs

Généraux Délégués.

PAYS MÉTIERS

CONSEIL D’ADMINISTRATION

DIRECTION GENERALE

COMITÉ DE PILOTAGE

DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Décision Proposition

Animation et Coordination Proposition

Support

Contributionau

programme

Support

Contributionau

programme

Le Forum annuel de Développement Durable, présidé par le Directeur

Général du Groupe Mario Guevara, s’est tenu le 14 et le 15 juin

2011 à Clichy (France), en présence des 25 membres du Comité de

Pilotage Développement Durable de BIC. Ce rendez-vous essentiel est

l’occasion d’eff ectuer une revue annuelle du programme du Groupe,

de ses avancées, de ses objectifs et de ses perspectives.

Il a notamment été question des actions en cours et à venir chez BIC :

dans les usines, en logistique, sur les produits et leurs emballages et

enfi n de celles déployées pour soutenir l’engagement social et sociétal

du Groupe.

Plusieurs réalisations de l’année ont été partagées au cours de cette

rencontre : l’expérience de la gamme BIC® Ecolutions™ (voir page 20 ),

les rasoirs hybrides BIC® Easy (voir page 20 ), le déploiement de

l’écolabel français NF Environnement, le projet pilote d’évaluation

des fournisseurs de plastiques selon les critères Environnementaux

Sociaux et de Gouvernance (ESG) en partenariat avec Ecovadis (voir

page 37 ), le premier programme de recyclage des instruments

d’écriture en partenariat avec Terracyle en Europe (voir page 21 ) ou

encore l’engagement de BIC dans le « Social Business » au Bangladesh

(voir page 44 ). En outre, le Forum a accueilli Stella Smith, Responsable

du Programme de lutte contre le SIDA de BIC Afrique du Sud, qui a

présenté les fondamentaux ainsi que les avancées du programme

engagé depuis 2000.


1 - Notre démarche

D BAROMÈTRE GLOBAL

“Le Baromètre BIC de Développement Durable transcrit de manière concrète l’engagement du Groupe. Il permet aussi de communiquer facilement avec l’ensemble des équipes en donnant une direction claire sur 3 ans et des résultats précis sur nos avancées. ”

Mario Guevara, Directeur Général

La note globale est la moyenne arithmétique des dix indicateurs

Janv.2011

Déc.2013

0/10

Objectif

10/10

Déc. 2011

6

1.3.2 Notre pilotage : le Baromètre BIC de Développement Durable

Depuis 2008, le Groupe articule sa démarche de développement durable

autour d’un outil de pilotage : le Baromètre BIC de Développement

Durable. Ce Baromètre est constitué de dix engagements relatifs

aux enjeux clés : la performance environnementale des produits et

des emballages, la performance environnementale des usines BIC,

l’impact du transport sur le changement climatique, la sécurité au

travail, le développement du personnel, le respect du Code de Conduite

et l’engagement du Groupe auprès des communautés. Le périmètre

retenu est mondial (hormis BIC APP dans certains cas). Les objectifs du

Baromètre sont fi xés pour trois ans, avec une mesure de l’avancement

chaque année.

Pour sa seconde édition, le Baromètre 2011-2013 fi xe pour le Groupe dix

nouveaux engagements, associés à des indicateurs de performance.

Les trois grands thèmes (produits, industrie, social) abordés ont été

identifi és comme toujours pertinents, mais certains engagements

évoluent afi n d’élargir leur champ d’application, d’améliorer leur

lisibilité ou leur pertinence et les rendre plus ambitieux tout en

restant réalistes. À titre d’exemple, des objectifs chiff rés sur les

consommations d’eau, d’énergie et la production de déchets dans

les usines ont été intégrés dans le nouveau Baromètre.

Retour sur la première édition du B aromètre BIC 2008-2010Le Baromètre 2008-2010 définissait les engagements que BIC

s’engageait à atteindre en décembre 2010. Une amélioration globale

de 21 points avait été obtenue, en progressant de 58 % à 79 %.

L’engagement a été atteint à 100 % dans quatre domaines : la mesure

de la performance environnementale des produits, la réduction des

émissions de Gaz à Eff et de Serre (GES) de nos usines, la formation des

salariés et l’engagement auprès de nos communautés. Des avancées

très signifi catives avaient également été réalisées dans l’off re de

produits avec des avantages environnementaux. Les deux principaux

axes d’amélioration concernaient la réduction des emballages au plan

mondial et les émissions de GES de nos activités de transport.

Comment le Baromètre BIC de Développement Durable mesure-t-il la performance ?

• Il défi nit les 10 indicateurs prioritaires du Groupe en matière de développement durable pour la période triennale 2011-2013.

• Les 10 indicateurs ont été construits avec les métiers concernés et approuvés par le Directeur Général.

• Il couvre le périmètre du Groupe BIC, sauf indication spécifi que.

• La valeur de référence «Janv. 2011» correspond à celle de l’exercice clos de l’année 2010.

• Les indicateurs sont tous représentés graphiquement de la manière suivante : la valeur de référence j anvier 2011 équivaut à la note

de 0/10 ;

l’objectif 2013 équivaut à la note de 10/10. Dans le cas où un indicateur comprend plusieurs objectifs, sa représentation est la moyenne

de leur avancement.

• Le B aromètre est consolidé au début de chaque année.


1

1 - Notre démarche

D PRODUITS

Environnement

1 Mesurer les performances environnementales des produits BIC®*

❙ En 2013, 90 % des produits BIC® auront fait l’objet d’une mesure environnementale(valeurs janv. 2011 : 86,5 % - déc. 2011 : 87,9 %)

2 Proposer des produits BIC® ayant des avantages environnementaux*

❙ En 2013, 50 % des produits BIC® auront au moins un avantage environnemental(valeurs janv. 2011 : 47,4 % - déc. 2011 : 48,5 %)

3 Proposer des emballages optimisés*

❙ En 2013, le poids moyen d’emballage par unité de produit sera de 4,38 g, soit une réduction de 2 %(valeurs janv. 2011 : 4,47 - déc. 2011 : 4,49)

D INDUSTRIE

Systèmes de management

4 Déployer et maintenir des systèmesde management dans les usines BIC

❙ En 2013, 100 % des usines BIC auront des systèmes de management environnement et santé sécurité(valeurs janv. 2011 : 92 % - déc. 2011 : 94 %)

❙ En 2013, 80 % des salariés travailleront dans des usines certifi ées ISO 14001(valeurs janv. 2011 : 66 % - déc. 2011 : 66 %)

Énergie, eau, déchets

5 Améliorer la performance environnementale des usines BIC

❙ En 2013, la consommation d’énergie sera de 13,49 GJ par tonne de production, soit une réduction de 3 %(valeurs janv. 2011 : 13,70 - déc. 2011 : 12,87)

❙ En 2013, la consommation d’eau sera de 8,15 m³ par tonne de production, soit une réduction de 3 %(valeurs janv. 2011 : 8,40 - déc. 2011 : 8,00)

❙ En 2013, la production de déchets non recyclés sera de 0,0924 tonne par tonne de production, soit une réduction de 1 %(valeurs janv. 2011 : 0,0934 - déc. 2011 : 0,0863)

Transport

6 Réduire les émissions de Gaz à Eff et de Serre (GES) de nos opérations de transport

❙ En 2013, les émissions de GES seront de 1,135 teqCO

2 par tonne de produits pour le

transport d’approche, soit une réduction de 4 %*(valeurs janv. 2011 : 1,182 - déc. 2011 : 0,796)

❙ En 2013, la réduction des émissions de GES sera un critère de sélection pour au moins 75 % des appels d’off res de transport du Groupe(valeurs janv. 2011 : 10 % - déc. 2011 : 28 %)

D SOCIAL

Conditions de travail

7 Réduire les accidents du travail

❙ En 2013, le taux de fréquence des accidents dans le Groupe sera de 8,65, soit une réduction de 5 %(valeurs janv. 2011 : 9,11 - déc. 2011 : 7,77)

❙ En 2013, le taux de gravité des accidents dans le Groupe sera de 0,37, soit une réduction de 5 %(valeurs janv. 2011 : 0,39 - déc. 2011 : 0,36)

8 Déployer et maintenir le Code de Conduite du Groupe BIC

❙ En 2013, 100 % des usines (y compris des fabricants sous contrats) de l’activité BIC Produits Grand Public auront signé le Code de Conduite BIC, fait l’objet d’un audit et engagé un suivi(valeurs janv. 2011 : 75 % - déc. 2011 : 77 %)

❙ En 2013, 100 % des usines (y compris des fabricants sous contrats) de l’activité BIC APP auront signé le Code de Conduite BIC et, dans le cas des pays à risque, fait l’objet d’un audit et engagé un suivi(valeurs janv. 2011 : 32 % - déc. 2011 : 68 %)

Employabilité

9 Développer la formation des salariés

❙ En 2013, 80 % des salariés auront reçu une formation(valeurs janv. 2011 : 70 % - déc. 2011 : 85 %)

Dons

10 Poursuivre l’engagement auprès de nos communautés

❙ En 2013, la contribution auprès des communautés sera de plus de 0,5 % du bénéfi ce avant impôt(valeurs janv. 2011 : 0,5 % - déc. 2011 : 0,5 %)

Janv.2011

Janv.2011

Janv.2011

Janv.2011

Janv.2011

Janv.2011

Janv.2011

Janv.2011

Janv.2011

Déc.2013

Déc.2013

Déc.2013

Déc.2013

Déc.2013

Déc.2013

Déc.2013

Déc.2013

Déc.2013

0/10

0/10 0/10

0/10

0/10

0/10

0/10

0/10

0/10

Déc. 2011

10

Déc. 2011

4,5

Déc. 2011

1,5

Déc. 2011

3

Déc. 2011

4

Déc. 2011

10

Déc. 2011

10

Déc. 2011

10

Déc. 2011

0

Janv.2011

Déc.2013

0/10

Déc. 2011

6,5

* Hors BIC APP (Advertising and Promotional Products) .


1 - Notre démarche

1.3.3 Nos p olitiquesLa démarche de développement durable de BIC repose sur un

ensemble de documents qui portent la vision de BIC et encadrent

l’activité de chacun au quotidien, en assurant le respect des principes

du développement durable.

Les cinq Valeurs . La philosophie du Groupe, « Se fonder sur nos

valeurs, Inventer le futur » symbolise chez BIC à la fois le respect de

son héritage, clé de son succès et la manière dont ses collaborateurs

construiront ensemble l’avenir du Groupe. L’héritage de BIC comprend

à la fois un esprit d’entrepreneur, des produits qui sont devenus des

icônes sur leurs marchés, une qualité sans faille, l’attention aux détails

et l’engagement des collaborateurs qui ont construit la marque BIC®.

Cette philosophie constitue un élément central de la culture de BIC et

trouve sa source dans ses cinq Valeurs communes, défi nies comme

suit :

• Éthique : nous travaillons au quotidien dans l’Honnêteté, le Respect

et en méritant la Confi ance ;

• Responsabilité : nous tenons nos engagements vis-à-vis de nos

consommateurs, clients et collaborateurs et nous assumons

pleinement nos actions et nos décisions ;

• Esprit d’équipe : nous croyons que la diversité culturelle favorise

l’ouverture d’esprit et que le travail en équipe nous permet de tirer

parti des nouvelles opportunités ;

• Simplicité : nous pensons que les solutions les plus simples sont

souvent les meilleures. Face à la complexité, nous répondons par

la clarté ;

• Ingéniosité : nous apportons des solutions astucieuses, pratiques

et efficaces pour faire face aux défis auxquels nous sommes

confrontés.

D D Les cinq Valeurs : Éthique, Responsabilité, Esprit d’équipe, Simplicité, Ingéniosité.

La Charte d’éthique de BIC formalise, depuis 2007, les principes

éthiques fondamentaux que le Groupe souhaite voir respectés par

l’ensemble de ses salariés , en toutes circonstances et dans tous

les pays. L’objectif recherché est de construire et maintenir une

véritable culture BIC d’intégrité, d’honnêteté et d’équité. Cette charte

se compose :

• de 11 standards couvrant le respect des d roits h umains

fondamentaux, le respect de l’environnement, le respect de la

législation, l’écoute et le dialogue, et la prévention contre toute

forme de corruption active et passive ;

• de 12 principes encadrant les comportements des salariés BIC afi n

de maîtriser les risques liés aux confl its d’intérêts, la protection des

biens du Groupe, l’engagement professionnel et les relations avec

les parties prenantes ;

• d’un Guide qui formule les questions que chacun doit se poser pour

évaluer son niveau de conformité à la Charte d’éthique, en facilite

la compréhension et la mise en œuvre.

La Charte d’éthique existe en 14 langues et le Guide en deux langues.

Chaque année, BIC récompense les comportements éthiques

exemplaires de ses salariés au travers de son programme « les

Valeurs BIC en Action » (voir page 38 ).

Le Code de Conduite du Groupe BIC est constitué d’un ensemble de

principes professionnels et sociaux qui transcrivent les conventions de

l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Le Groupe s’engage ainsi

à avoir un comportement socialement responsable sur l’ensemble de

ses activités, ce document unique s’appliquant aux usines BIC comme

à celles des fabricants sous contrat. Le Code de Conduite repose sur

les dix principes suivants :

• un environnement de travail sûr et sain ;

• des salaires équitables et une durée de travail raisonnable ;

• l’interdiction du travail des enfants ;

• l’interdiction du travail obligatoire ou forcé ;

• l’interdiction des discriminations ;

• la liberté d’association ;

• la conformité légale ;

• l’interdiction des tests sur les animaux ;

• la responsabilité environnementale ;

• l’affi chage du Code.

La bonne mise en œuvre de ce Code de Conduite partout dans le

Groupe est contrôlée régulièrement par BIC (voir page 35 ).

La Politique Sécurité des Produits, permet une prise en compte de

la sécurité dès la conception des produits. Plus spécifi quement, BIC

développe sept engagements pour assurer la qualité et la sécurité

de ses briquets (voir page 22).

La Politique Santé, Sécurité, Environnement (SSE), formalisée en

2005 et signée par le Directeur Général, engage le Groupe à minimiser

les impacts de son activité industrielle. Le Groupe BIC s’engage ainsi à :

• prévenir les risques de pollution ;

• prévenir les risques Santé, Sécurité ;

• respecter la réglementation ;

• s’améliorer de façon continue ;

• sensibiliser et impliquer.

La Charte de la Diversité de BIC, signée en 2011 par le Directeur

Général et par le Directeur des Ressources Humaines Groupe,

démontre la volonté du Groupe à agir en faveur de la diversité. Cette

charte est partagée par toutes les entités du Groupe dans le monde

et précise l‘engagement pris pour sensibiliser en permanence les

collaborateurs sur l’importance de la diversité. Elle a aussi pour but

d’encourager la prévention de la discrimination sur les lieux de travail.

Par cette Charte de la Diversité, le Groupe BIC veut s’engager sur les

objectifs suivants :

• faire de la diversité et des principes de non-discrimination une

même priorité pour tous nos dirigeants et collaborateurs à travers

le monde ;

• respecter et promouvoir les principes de non-discrimination

dans nos processus de recrutement, promotion, formation,

rémunération, etc. encourageant ainsi la diversité à tous les niveaux

de l’organisation ;

• sensibiliser nos managers à l’importance de la diversité pour notre

activité ;

• encourager les actions et les politiques locales pour promouvoir la

diversité sous toutes ses formes ;

• informer les collaborateurs de notre engagement sur la diversité

et la non-discrimination et communiquer sur nos actions locales

et leurs résultats.


1

1 - Notre démarche

Afi n de couvrir l’ensemble des enjeux de développement durable, BIC a

complété son corpus de documents cadres par les éléments suivants :

• BIC a mis en place une Procédure de suivi des courriers de

consommateurs. Cette procédure assure notamment que toute

réclamation est enregistrée dans la base de données dédiée,

que les services techniques sont informés de la nature du

dysfonctionnement et qu’une réponse appropriée est apportée.

• BIC a déclaré en 1997 un Moratoire mondial sur tous les tests sur

animaux. L’entreprise s’engage ainsi à tirer profi t des dernières

avancées technologiques afi n d’utiliser des alternatives fi ables aux

tests sur les animaux.

• Le Département des Achats a établi un document résumant les trois

règles d’or concernant les achats de BIC. En respectant ces règles,

l’entreprise s’engage à adopter un comportement irréprochable

vis-à-vis de ses fournisseurs tout en s’assurant que ces derniers

adhèrent aux valeurs de développement durable de BIC.

• La fi liale américaine de BIC (BIC CORPORATION) a mis en place un

processus spécifi que qui allie une Charte d’éthique locale et une

Politique de non-discrimination à l’embauche et de lutte contre le

harcèlement au travail. Ces deux documents sont présentés aux

nouveaux salariés et signés par eux pour attester qu’ils les ont

reçus et lus. Périodiquement la Charte est envoyée aux salariés,

accompagnée d’un questionnaire visant à leur permettre de détecter

de possibles violations. Ces politiques s’accompagnent notamment

d’une procédure d’alerte et mentionnent la personne à contacter.

1.3.4 L’implication de nos salariés dans la démarche

Afi n que ses salariés maîtrisent les sujets liés au développement

durable, sachent anticiper les demandes des clients et transmettre

l’engagement du Groupe, BIC soutient et développe des actions

appropriées.

Sur tous les continents, les nouveaux salariés assistent à une

présentation du Programme de Développement Durable au cours de

la journée d’intégration « Bienvenue chez BIC ».

En Europe, Moyen-Orient et Afrique (MOA), des modules de

formation couvrant les diff érents thèmes du développement durable :

énergie, changement climatique, biodiversité, enjeux sociaux, ont été

dispensés ces dernières années. Alliant simplicité, pédagogie et

supports ludiques, ces formations de 30 minutes environ par thème

ont permis une meilleure compréhension des enjeux. En 2011, la

formation a surtout été axée sur la présentation du Programme BIC

de Développement Durable aux salariés.

Le Groupe a la volonté d’appliquer les principes du développement

durable aux activités impliquant des salariés ; le séminaire annuel

de BIC Europe, qui s’est tenu à Berlin en avril 2011, illustre bien

cette volonté. Des efforts ont ainsi été réalisés afin de réduire

l’impact environnemental de cette rencontre, rassemblant plus de

300 personnes pendant quatre jours : choix d’une capitale européenne

facile d’accès pour l’ensemble des fi liales européennes, rationalisation

des transports pour limiter au maximum les déplacements individuels

lors des différentes activités du séminaire, sélection d’un hôtel

écolabellisé et compensation de 128 tonnes d’émissions de CO2,

correspondant au déplac ement par avion des participants.

En Amérique du Nord, des équipes « Gestes verts » (ou « Green Team »)

sont mises en place dans les bureaux de plusieurs fi liales BIC. Elles

ont pour rôle d’impliquer les salariés sur le thème du développement

durable, notamment en réduisant les impacts des activités de bureaux.

L’équipe gestes verts de Milford et Shelton (États-Unis) a animé

plusieurs événements en faveur du développement durable, dont

une opération de nettoyage des plages du « Silver Sands State Park »

à Milford.

La « Green Team » Canada a incité chaque département de la fi liale

à défi nir ses propres objectifs de développement durable afi n que

chaque employé puisse participer et se montrer proactif. En 2011, un

tableau de suivi des initiatives développement durable a été mis en

place, sur lequel les salariés volontaires pouvaient inscrire leur nom

et actions entreprises, afi n de montrer leur engagement personnel

en faveur du développement durable. En quatre mois, la campagne

a mobilisé 32 personnes.

En Amérique latine, des opérations locales de sensibilisation-

formation sont organisées dans les fi liales BIC. La « Semaine de

l’environnement et de la santé sécurité », organisée une fois par an

par BIC Amazonia (Brésil) participe à l’appropriation par les salariés

du concept de système de management intégré. Ils sont sensibilisés à

considérer les problématiques qualité, santé, sécurité, environnement

et les sujets sociaux comme un tout plutôt que comme des sujets

distincts. Chaque année, un nouveau thème est retenu pour cette

semaine-évènement. En 2011, l’accent a été mis sur la prévention

de l’usage de sacs en plastique.

D ENQUÊTE SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

E n décembre 2011 BIC a consulté ses collaborateurs sur

le Programme BIC de Développement Durable : une enquête

inédite a été menée par une société indépendante auprès de

5 500 collaborateurs dans le monde entier pour mieux comprendre

les perceptions et attentes en matière de développement durable

dans le Groupe BIC. Cette première consultation a recueilli un bon

taux de participation (39 %).

Les salariés qui ont répondu à cette enquête ont exprimé les

points suivants :

• ils se sentent concernés par le sujet du développement durable

(85 %) ;

• ils connaissant l’existence du Programme BIC de

Développement Durable (89 %) notamment par le site Internet,

les présentations faites dans le Groupe et le R apport de

D éveloppement D urable ;

• ils jugent ce Programme très important pour le Groupe (94 %) ;

• ils reconnaissent la valeur des engagements de BIC pour le

développement durable. Ils estiment que la mise sur le marché

de produits responsables doit être une priorité ;

• ils considèrent que le développement durable fait partie

de leur travail chez BIC ou que leur travail a un impact sur

le développement durable (85 %). Ils citent leur manager

comme leur contact principal sur ce sujet (63 %).

Cette étude révèle aussi de fortes attentes en termes

d’information et d’implication sur le développement durable.

Le Groupe intègre ces conclusions dans la construction de ses

plans d’actions futurs, notamment par une lettre d’information

dédiée au développement durable et à destination des salariés

dans le monde entier qui sera lancée dès 2012.


1 - Notre démarche

D 1.4 L’INTERACTION AVEC NOS PARTIES PRENANTES

BIC entretient un dialogue régulier et transparent avec ses parties

prenantes majeures : ses salariés, ses actionnaires et la communauté

fi nancière, ses clients et consommateurs, ses communautés, ses

fournisseurs et fabricants sous contrat ainsi que les pouvoirs publics.

En 2011, l’engagement de BIC dans le développement durable a

donné lieu à de nombreuses présentations et animations auprès des

diff érentes parties prenantes du Groupe, notamment :

• les clients majeurs ou les acheteurs des grands groupes français

lors de rendez-vous organisés à leur demande ou à l’initiative de BIC.

Ces événements impliquent souvent les Services Développement

Durable de BIC et du client ;

• des experts techniques et institutionnels dans le cadre de projets

spécifi ques liés, par exemple, à la performance environnementale

des produits, à leur fi n de vie, etc. ;

• la communauté fi nancière et les actionnaires.

1.4.1 Le panel BICAfin de disposer d’un regard externe sur sa démarche de

développement durable, BIC a constitué un panel de quatre parties

prenantes : deux clients, Lyreco et Maroc Stylo, un prestataire,

Norbert Dentressangle et un analyste investisseur, Oddo Securities.

Chaque année, ce panel est consulté lors d’entretiens individuels qui

permettent à chaque membre de :

• commenter les orientations et pratiques de l’entreprise ;

• suggérer des améliorations qui peuvent alimenter les plans

d’actions ;

• faire émerger les attentes de demain ;

• formuler un avis sur le Programme de Développement Durable

du Groupe.

D L’ENGAGEMENT DE BIC VU PAR LYRECO

« Nous constatons que BIC poursuit son engagement avec son

nouveau Baromètre de Développement Durable et lance de

nouveaux programmes. Parmi les actions que BIC a initiées en 2011,

certaines sont signifi catives comme l’évaluation des fournisseurs

clés avec la méthodologie d’Ecovadis qui tient compte de l’ensemble

des critères du développement durable, y compris la gouvernance

et l’éthique. D’autres actions comme la création d’un « Social

Business » au Bangladesh ou la création d’une fi lière de recyclage

avec Terracycle montrent la capacité du Groupe à innover.

Pour BIC, un axe de progrès pourrait être, comme c’est le cas pour

Lyreco, de continuer à chercher à intégrer de façon systématique

un volet environnement pour tout investissement. »

Nasser Kahil, Directeur Qualité, Sécurité et Développement Durable

Groupe, Lyreco

D L’ENGAGEMENT DE BIC VU PAR MAROC STYLO

« En 2011, beaucoup d’eff orts ont été faits par BIC pour communiquer

ses actions de développement durable au consommateur et ainsi

le sensibiliser à l’importance de ces sujets, avec par exemple

l’écolabel NF Environnement. Nous apprécions particulièrement la

belle initiative de création d’une fi lière de recyclage de stylos avec

Terracycle qui est animée de manière innovante, en particulier en

Suède et en Espagne et nous espérons qu’elle va prendre encore

de l’importance.

Dans les pays émergents, BIC doit être vigilant pour maintenir

son engagement dans le développement durable tout en restant

compétitif. Pour le futur, le Groupe devra utiliser toujours plus

d’ingéniosité pour s’assurer que sa démarche et ses programmes

innovants (« Social Business » au Bangladesh, fi lière de recyclage

en Europe) soient largement communiqués en interne comme

en externe, servent la marque BIC® et permettent de créer des

opportunités de business. »

Salwa Ghallab et Amine Oulahiane, Maroc Stylo, fabricant sous

licence de BIC

D L’ENGAGEMENT DE BIC VU PAR ODDO SECURITIES

« Nous voudrions avant tout saluer le travail fait par BIC pour

initier de nouveaux chantiers dans sa démarche de développement

durable tout en veillant à toujours faire progresser les actions

lancées les années précédentes. La bonne compréhension de

ses enjeux est un préalable à toute approche de développement

durable ; dans le cas de BIC, la nouvelle édition du Baromètre de

Développement Durable montre que BIC a pris en compte ses

enjeux de façon pertinente. Au-delà de sujets environnementaux

qui sont intégrés dans la stratégie du Groupe, nous voyons très

positivement les résultats obtenus sur les sujets de responsabilité

sociale en particulier en ce qui concerne la promotion interne, les

taux d’absentéisme et de départs volontaires, les accidents du

travail. Pour ce dernier volet, à souligner que le taux communiqué ne

concerne pourtant que les usines. De même, nous saluons le choix

des nouvelles thématiques initiées tout récemment comme la mise

en place d’un « Social Business » innovant avec CARE Bangladesh

ainsi que les avancées notables par exemple sur le thème de la

diversité.

Plusieurs axes permettraient d’asseoir la démarche de BIC et de

faire une vraie diff érence : un premier serait de crédibiliser encore

le Baromètre en faisant auditer la totalité de ses indicateurs, un

deuxième serait d’intégrer davantage le Programme en associant

une fraction de la part variable de la rémunération des managers

à la réalisation des objectifs du Baromètre, un autre serait de

tenter de mesurer la performance de la démarche en quantifi ant

les bénéfi ces du Programme pour les diff érentes réalisations. »

Jean-Philippe Desmartin, Responsable de la recherche ESG

(Environnement, Social, Gouvernance), Oddo Securities


1

1 - Notre démarche

D L’ENGAGEMENT DE BIC VU PAR NORBERT DENTRESSANGLE

« Nous constatons que BIC reste très actif dans son approche du

développement durable en continuant à faire vivre un programme

d’actions de fond nombreuses et en déployant des efforts de

communication pour les faire connaître. Cette continuité dans la

démarche du Groupe BIC nous apparaît essentielle. Le Baromètre

BIC de Développement Durable retient plus particulièrement notre

attention car il permet clairement de structurer et de consolider les

actions. Nous suggérons comme axe de progrès, de faire auditer

six indicateurs du Baromètre qui ne le sont pas encore. En eff et la

mesure est un élément important pour soutenir l’engagement dans

le développement durable. Parmi les actions clés du Programme,

Norbert Dentressangle est très intéressé par la décision prise par

BIC d’inclure la réduction des gaz à eff et de serre comme critère de

choix dans les appels d’off res de transport du Groupe. Une initiative

qui s’ajoute au calcul de l’empreinte carbone sur les opérations de

transport réalisé chaque année par BIC. »

Olivier Mirio et Marlène Fine, Norbert Dentressangle, prestataire

logistique

1.4.2 Participation aux groupes de travail et aux réfl exions sectorielles

Le Groupe participe à l’activité de fédérations et de groupes de travail

interprofessionnels afi n d’être un véritable acteur du secteur. BIC est

notamment actif au sein des groupes suivants :

• Comités de Normalisation Briquets, Instruments d’écriture et

Jouets ;

• Observatoire Responsabilité Sociale des Entreprises (ORSE) ;

• AGRION et ILEC – Comité Environnement, think tanks sur le

développement durable ;

• Fédération Européenne des Fabricants de Briquets ;

• European Writing Instruments Manufacturers Association (EWIMA) ;

• Writing Instrument Manufacturers Association (WIMA) en Amérique

du Nord ;

• Plateforme ADEME/AFNOR sur l’affi chage environnemental.

1.4.3 Dialogue avec la communauté fi nancièreDans le cas des actionnaires et de la communauté fi nancière, le

dialogue sur le thème du développement durable s’est articulé, en

2011, autour de diff érents temps forts :

• l’Assemblée Générale du 11 mai 2011 au cours de laquelle le thème

a été abordé avec les actionnaires ;

• la présentation annuelle aux membres du Conseil d’Administration

du 18 octobre 2011 ;

• la Conférence « Oddo mid Cap Forum », en janvier, à Lyon où BIC a

rencontré, à leur demande, des analystes et des gérants fi nanciers

et extra-fi nanciers lors d’entretiens individuels ou collectifs ;

• des réunions organisées avec diff érents investisseurs socialement

responsables.

D D 29 rencontres avec des investisseurs et fonds d’investissements sur le thème du développement durable en 2011

1.4.4 Distribution des revenus aux parties prenantes

D DISTRIBUTION DES REVENUS AUX PARTIES PRENANTES 2011 *

• Chiff re d’aff aires de 1 824,1 millions d’euros

• 517,7 millions d’euros en Europe

• 728,0 millions d’euros en Amérique du Nord

• 578,4 millions d’euros dans les marchés en croissance

EMPLOYÉS

474 millions

d’euros.

Ce montant

correspond aux

salaires chargés,

aux primes et

participations

versées aux

salariés .

FOURNISSEURS

944 millions d’euros.

Ce montant

correspond aux achats

de matières premières,

de consommables

et aux achats de

prestations de services

et inclut certaines

taxes locales.

ACTIONNAIRES


Ce montant comprend

91 millions d’euros versés

au titre des dividendes,

ainsi que 84 millions

d’euros nets versés suite

à l’acquisition d’actions

d’auto-contrôle et à

l’exercice de stock-options.

BANQUES

2 millions

d’euros.

ÉTATS

104 millions

d’euros.

Ce montant

cumule les

sommes versées

dans le monde au

titre des impôts

sur les bénéfi ces.

INVESTISSEMENTS


Ce montant intègre 89 millions d’euros

d’acquisition d’immobilisations corporelles et

incorporelles, 4 millions d’euros reçus au titre

de cessions d’immobilisations et 7 millions

d’euros nets versés au titre des acquisitions et

cessions d’activités.

* La distribution des revenus aux parties prenantes ne tient pas compte de la variation du besoin d’exploitation.


1 - Notre démarche

16

1 - Notre démarche

16

17Groupe BICGroupe BIC - Rapport de Développement D urable 2011 17

2

17

NOS PERFORMANCES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES

2

2

2.1 Nos produits 18

2.1.1 Des produits performants 18

2.1.2 La sécurité de nos produits 22

2.1.3 Des emballages optimisés 23

2.2 Nos clients et consommateurs 24

2.3 Nos outils de production 26

2.3.1 Minimiser les impacts de nos usines

sur l’environnement 26

2.3.2 Limiter les impacts environnementaux liés

aux transports 31

2.3.3 Limiter les impacts

environnementaux des activités commerciales

et de support 33

2.3.4 Assurer la sécurité au travail 34

2.3.5 Assurer le respect des Droits de l’Homme

au travail 35

2.3.6 Achats et relations durables avec les fournisseurs 37

2.4 Notre responsabilité sociale 37

2.4.1 Le partage des valeurs 37

2.4.2 L’employabilité 38

2.4.3 La diversité 41

2.4.4 La qualité de vie au travail 43

2.5 Notre responsabilité sociétale 44

2.5.1 Agir en acteur économique local des pays

émergents 44

2.5.2 Une initiative de « Social Business » 44

2.5.3 Favoriser les actions de mécénat 45

18 Groupe BIC Groupe BIC - Rapport de Développement D urable 2011

2 - Nos performances environnementales et sociales

2. Nos performances environnementales et sociales

BIC s’est engagé dans une démarche de développement durable globale

qui concerne l’ensemble de son activité et qui peut être abordée au

travers des grandes thématiques suivantes : les produits, les outils de

production, la responsabilité vis-à-vis des clients et consommateurs,

la responsabilité sociale et la responsabilité sociétale.

Cette partie présente, pour chacune de ces grandes thématiques, les

enjeux auxquels BIC doit faire face, la démarche adoptée par BIC pour

les prendre en compte, les performances de BIC en regard des objectifs

fi xés, les réalisations de l’année 2011 et enfi n, les perspectives pour

2012 et au-delà.

D 2.1 NOS PRODUITS

2.1.1 Des produits performants

D LES PRODUITS DE DEMAIN VUS PAR LE « WOMENS’S FORUM FOR THE ECONOMY AND SOCIETY »

« Le développement durable requiert l’émergence de produits simples et intelligents, utilisables par tous. Les entreprises doivent réaliser que les produits

aux plus fortes qualités environnementales sont l’avenir. Elles ont aussi besoin de comprendre l’importance des produits simples et abordables, qui

correspondent aux besoins des populations pauvres et exclues. »

Women’s Forum for the Economy and Society 2010 – Deauville (France)

Enjeux et démarche

Les produits BIC® ont, dès l’origine, été conçus et fabriqués avec juste

ce qu’il faut de matière première (1), sans rien de superfl u. BIC fabrique

et commercialise des produits d’utilisation courante, qui sont à la

fois légers, off rent une longue durée de vie et sont accessibles au

plus grand nombre. Le Groupe BIC cherche constamment à off rir

des produits qui anticipent les attentes des consommateurs et des

parties prenantes. BIC répond à ces défi s par une démarche basée sur

l’innovation : analyse du cycle de vie, gamme de produits en matières

alternatives, ou encore rechargeables, recherche sur les matériaux,

stratégie d’écolabel.

Pour fabriquer ses produits, BIC utilise des ressources telles que l’eau,

les métaux, les plastiques et l’énergie et produit des déchets.

Répartition des achats 2011 de matières premières

Emballages

18 %

Autres

17 %

Métaux

22 %

Plastiques

43 %

Pour minimiser le principal impact environnemental de ses produits,

à savoir l’utilisation de ces matières premières non renouvelables,

BIC a développé trois solutions d’éco-conception :

• la minimisation de la quantité de matière utilisée dans la fabrication

d’un produit tout en conservant une longue durée d’utilisation ;

• l’intégration de matériaux alternatifs (d’origine recyclée ou

végétale) ;

• le développement de produits rechargeables.

La mesure de la performance environnementale des produits

La mesure environnementale montre que le ratio poids du produit/

durée d’utilisation est un indicateur pertinent. En fait, plus un produit

est léger et plus il dure longtemps, meilleure est sa performance

environnementale, d’où la nécessité de trouver des solutions adaptées

pour épargner la ressource.

Pour mettre en œuvre une politique efficace de limitation des

impacts environnementaux des produits, la première étape est la

mesure de ces impacts sur l’ensemble du cycle de vie. Dès 1994, BIC

est pionnier en lançant des études de cycle de vie de ses produits,

menées par des cabinets d’experts externes, qui permettent de

connaître la manière dont ses produits impactent l’environnement.

Leurs résultats confi rment que l’impact environnemental d’un produit

est principalement dû à l’utilisation de la matière première qui le

compose. BIC s’engage alors dans une démarche de responsabilité

environnementale et démontre que son principe fondateur du « juste

nécessaire » (1) permet non seulement de proposer des produits au

juste prix mais aussi d’avoir un moindre impact sur l’environnement.

(1) « Il y aura l’âge des choses légères » par Thierry Kazazian, Victoires Editions, 2003.

19Groupe BIC Groupe BIC - Rapport de Développement D urable 2011


MESURE DE LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE DES TROIS PRINCIPAUX PRODUITS BIC®

L’APPROCHE EN CYCLE DE VIE - MÉTHODE RECIPE END POINT (H/H) EUROPE

MATIÈRES PREMIÈRES PRODUCTION DISTRIBUTION USAGE FIN DE VIE

Stylo à bille BIC® Cristal® 88 % 7 % 4 % - 1 %

Briquet BIC® Maxi 87 % 6 % 5 % - 2 %

Rasoir BIC® Classic 1 lame 83 % 11 % 4 % - 2 %

Rasoirs avec usage - - - 78 % -

BIC se concentre sur les étapes du cycle de vie sur lesquelles il peut agir. Cependant, l’approche incluant la phase d’utilisation montre, pour

les rasoirs, que cette étape (impliquant la consommation d’eau, le chauff age de l’eau et l’élimination de l’emballage de la mousse à raser) est

prépondérante et souligne l’importance de la sensibilisation du consommateur.

D DÉPASSER L’OPPOSITION JETABLE/DURABLE

Les produits BIC® sont souvent qualifi és de produits « jetables ».

Sans être tous rechargeables, ils ne sont pas pour autant à usage

unique. Bien au contraire, ils off rent pour la majorité d’entre eux une

longue durée d’utilisation : jusqu’à 2 km d’écriture pour un stylo,

3 000 fl ammes pour un briquet et 7 à 10 rasages pour un rasoir.

Par ailleurs, pour la plupart, ils sont fabriqués sans rien de superfl u,

avec le minimum de matière nécessaire et BIC continue de travailler

pour réduire leurs impacts sur l’environnement au quotidien.

Chacun des différents produits existants sur le marché, qu’ils

soient ou non rechargeables, répond à des attentes spécifi ques

des consommateurs. Les produits BIC® sont reconnus pour leur

très bon rapport qualité-prix-performance, leur caractère pratique

et le fait qu’ils soient présents dans de nombreux points de vente

partout dans le monde.

Nos outils d’ACV et d’éco-conception

En 2004, en lançant son Programme de Développement Durable, BIC

étend cette démarche et fait réaliser une Analyse en Cycle de Vie (ACV)

normalisée et plusieurs ACV simplifi ées sur ses trois produits phares.

Cette étape est immédiatement suivie par l’acquisition d’un outil de

mesure environnementale interne à l’usage des designers de BIC.

En 2009, dans la continuité de cette démarche, BIC a remplacé son

premier outil par SimaPro, un logiciel professionnel d’ACV, associé à

l’interface e-DEA (1) pour permettre aux concepteurs de Recherche

et Développement (R&D) de réaliser aussi bien des évaluations

environnementales complètes et détaillées que des études rapides

d’aide à la décision en cours de conception.

Ainsi, lorsque les produits étudiés le permettent, les équipes de R&D

de BIC explorent diff érents scenarii pour minimiser les impacts en

faisant varier les hypothèses : la nature et la quantité de matière

utilisée, tout en respectant les exigences de design et de fabrication.

BIC poursuit ainsi sa recherche d’équilibre entre exigences de qualité,

de coût et de respect de l’environnement.

Les utilisateurs de SimaPro, associé à l’interface e-DEA (1), au sein du

Groupe BIC sont :

• les concepteurs dans les équipes de R&D en lien avec les Directions

Industrielles ;

• la Direction du Développement Durable pour mettre en place une

expertise scientifi que en interne pour réaliser des ACV normalisées

(ISO 14040) ;

• les chefs de produits et la Direction de la Communication peuvent

utiliser les résultats des études pour communiquer auprès des

clients et auprès des consommateurs.

D QU’EST-CE QU’UNE ANALYSE EN CYCLE DE VIE ?

L’Analyse en Cycle de Vie (ACV) est une méthode qui permet d’évaluer

l’ensemble des impacts environnementaux d’un produit. Elle analyse

les impacts des étapes successives de la vie de ce produit : l’extraction

des matières premières qui le composent et leur transport, les

procédés utilisés dans sa fabrication, le transport du produit jusqu’au

consommateur, son utilisation jusqu’à la fi n de sa vie et son traitement

en tant que déchet. Le Groupe BIC emploie fréquemment la méthode

simplifi ée de l’approche en cycle de vie, semblable à l’Analyse en Cycle

de Vie à l’exception de la dernière phase de vérifi cation indépendante,

qui n’est pas réalisée.

L’ACV est donc une approche complète et multicritère. Contrairement à

une empreinte carbone, focalisée sur la mesure de l’impact du produit

sur le changement climatique, l’ACV permet de tenir compte de tous les

aspects environnementaux : eau, air, sols, déchets, santé humaine, etc.

Depuis le commencement de sa démarche, le Groupe BIC a fait le choix

engagé de l’approche en cycle de vie afi n de s’assurer de progresser

de front sur tous les domaines pertinents.

(1) Everybody can Design with Environmental Awareness.

2

2



L’éco-conception appliquée à des gammes de produits

Les eff orts de recherche du Groupe se sont concrétisés notamment

par le lancement d’une gamme responsable à base de matériaux

recyclés ou d’origine végétale : BIC® Ecolutions™.

En papeterie, les produits de la gamme BIC® Ecolutions™ sont

fabriqués à partir de matériaux recyclés répondant à la défi nition

de la norme ISO 14021. Le stylo à bille BIC® Ecolutions™ Clic Stic™

intègre ainsi 62 % de matière recyclée (par rapport au poids total du

produit) et le porte-mines BIC® Matic 76 %.

Des produits rechargeables sont également développés par BIC,

notamment dans la gamme des produits d’écriture. Sur le marché

américain, les recharges sont disponibles sur un site dédié

www.bicrefi lls.com. En Europe, elles sont disponibles sur le site

www.bicworld.com qui renvoie sur un site marchand off rant toute la

gamme de recharges BIC®.

En 2011, BIC a mis en place des chantiers d’innovation sur les

instruments d’écriture, dont certains visent à intégrer le développement

durable dans les produits et les emballages. La particularité de ces

grands chantiers réside dans leur caractère transverse : ils sont multi-

continents et multi-métiers.

Concernant les rasoirs, BIC avait lancé en 2009 le rasoir

BIC® Ecolutions™, un produit éco-conçu en bioplastique à l’emballage

minimaliste et vendu à un prix abordable. Même si cette initiative n’a

pas remporté l’adhésion des consommateurs, elle a été à l’origine

d’apprentissages nouveaux pour le Groupe BIC, dans plusieurs

domaines, tels que la recherche dans les matières premières et

la transformation industrielle de matière d’origine végétale ou

encore l’appropriation du développement durable par les équipes

commerciales.

Les équipes de R&D ont aussi mis en œuvre des principes d’éco-

conception, pour concevoir le rasoir « hybride » BIC® Easy, lancé

en 2009, dont le manche est vendu avec six recharges (qui ne sont

pas vendues séparément) off rant au moins 60 jours de rasage. La

face interne du manche est striée afi n de réduire l’utilisation de

matière plastique de 20 % tout en conservant des caractéristiques

ergonomiques identiques. La durée d’utilisation du produit est six

fois plus longue que celle d’un rasoir standard non rechargeable.

Aussi, sur l’ensemble de son cycle de vie et pour un an de rasage,

l’impact environnemental du rasoir BIC® Easy est inférieur de 59 %

par rapport à un modèle similaire BIC® non rechargeable, comme le

BIC® Comfort 3® Advance™.

L’écolabel NF Environnement attribué à des produits d’écriture BIC®

BIC est le premier fabricant d’instruments d’écriture certifiés

NF Environnement, le label écologique offi ciel français. Une gamme

complète de 19 produits BIC® a reçu, à ce jour, l’écolabel NF400 délivré

par l’AFNOR, dont notamment le BIC® Cristal® vendu en boite de 50 ou

le stylo à bille BIC® 4 Couleurs™, produits historiques du Groupe.

Pour obtenir cette distinction les produits doivent optimiser tant les

performances d’utilisation que les performances environnementales

et présenter des matières recyclées ou alors une faible quantité de

matière vierge. Dans le cas des produits BIC®, les principaux critères

retenus pour obtenir cet écolabel sont la limitation des quantités

de matières utilisées dans les produits ou l’utilisation de matières

recyclées, la grande longueur d’écriture, la résistance des mines. La

première certifi cation pour le crayon BIC® Ecolutions™ Evolution™ avait

été obtenue en juin 2009, 18 mois après la publication du référentiel

NF400.

D L’ÉCOLABEL NF ENVIRONNEMENT (NF400)

À performance d’usage égale, la marque NF Environnement délivrée par AFNOR Certifi cation, distingue les produits dont

l’impact sur l’environnement est réduit. Pour obtenir la marque NF

Environnement, le produit doit être conforme à des critères

écologiques et d’aptitude à l’usage. Ces critères visent à réduire les

impacts environnementaux (consommation d’énergie, production

de déchets, émissions dans l’eau, dans l’air…) tout au long de son

cycle de vie, depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la

fi n de vie des produits.

Utiliser des produits porteurs de la marque NF Environnement

contribue à réduire l’impact sur l’environnement, à développer le

comportement éco-responsable des consommateurs et répond à

l’une des exigences du Grenelle de l’environnement qui défi nit pour

les administrations à l’horizon 2012 des obligations d’achats éco-

responsables.

L’information et la sensibilisation des consommateurs

Afi n de mieux guider les clients et consommateurs, BIC affi che les

avantages environnementaux de ses produits de papeterie sur les

emballages au travers des écovaleurs (voir page 24) et de l’écolabel

en France.

La Recherche & Développement

Concernant les nouveaux matériaux, les équipes BIC de Recherche et

Développement privilégient deux approches :

• l’utilisation de matériaux innovants existants. Un inventaire des

matières innovantes disponibles pour une utilisation industrielle

est tenu à jour. Parmi ces matières, sont sélectionnées celles qui

répondent aux exigences industrielles et économiques en vue de

réaliser les tests de faisabilité. En l’absence de solution simple

et économique pour développer dans nos produits la biomasse,

matières d’origine végétale, la matière recyclée est alors choisie ;

• la recherche, en lien avec les fournisseurs, pour identifier les

nouvelles matières (ex : matière végétale, recyclée…), les nouveaux

concepts ou les matériaux hybrides. De nombreux matériaux sont

considérés ou analysés : fécule de pomme de terre, canne à sucre,

fi bre végétale, fi lière bois… Une fois la formulation préparée, elle est

testée pour vérifi er si elle répond aux besoins industriels de qualité

et de sécurité parfois jusqu’à l’étape fi nale de qualifi cation.

D D 20 nouvelles mat ières alternatives testées en 2011



2

2

Performances

10jours de rasagepour un rasoirBIC Comfort 3®

allumagespour un briquet

BIC® Maxi

3 0002 kmd’écriturepour un

stylo à billeBIC® Cristal®

En 2011, le Groupe s’est fi xé un objectif pour 2013 de réalisation

d’évaluations environnementales sur les produits BIC®.

1 Mesurer les performances environnementales des produits BIC® *

❙ En 2013, 90 % des produits BIC® auront fait l’objet d’une mesure environnementale(Valeurs j anv. 2011 : 86,5 % - d éc. 2011: 87 ,9 %)

Janv.2011

Déc.2013

0/10

Déc. 2011

4

La mesure environnementale des produits BIC® est réalisée grâce

à des mesures internes et parfois par des bureaux d’étude externes.

Bilan 2011 : l ’objectif a d’ores et déjà été atteint pour le rasoir, et est

quasi atteint pour le briquet. L’éco-mesure des produits de papeterie,

plus nombreux, se poursuit avec une priorité donnée aux produits les

plus vendus.

* Hors BIC APP (Advertising and Promotional Products)

2 Proposer des produits BIC® ayant des avantages environnementaux *

❙ En 2013, 50 % des produits BIC® auront au moins un avantage environnemental(Valeurs j anv. 2011 : 47,4 % - d éc. 2011: 48,5 %)

Janv.2011

Déc.2013

0/10

Déc. 2011

4,5

L’action du Groupe se base sur quatre critères :

• léger et utilisable longtemps (instrument d’écriture ≤ 3 g/km ;

ruban correcteur ≤ 1,8 g/m ; briquet ≤ 8 g/1 000 fl ammes ;

rasoir ≤ 1 g/rasage) ;

• fabriqué à partir de matériaux alternatifs (recyclés, origine

végétale, etc.) ;

• rechargeable ;

• éco-labelisés (NF Environnement, etc.).

Bilan 2011 : des avancées signifi catives ont été faites sur les produits

de papeterie grâce à la poursuite des lancements de produits

responsables et certifi és. Les activités briquets et rasoirs ont réussi

à maintenir une off re de produits ayant une bonne performance

environnementale dans un contexte où les consommateurs ne

choisissent pas toujours les produits les plus légers (rasoirs) ou

les produits ayant le plus de fl ammes (briquets).


Réalisations de l’année

En 2011, BIC poursuit l’extension de son off re en produits responsables :

• en papeterie, la gamme BIC® Ecolutions™, fabriquée à partir de

matières recyclées, s’est encore élargie par rapport à 2010 ;

• de 2009 à 2011, BIC a fait passer de 9 à 19 le nombre de ses produits

de papeterie certifi és NF400. Le dernier produit à recevoir l’écolabel

est le feutre de coloriage BIC® Kids Ecolutions™ Visacolor™ XL décliné

en 18 couleurs ;

• fort du succès des rasoirs hybrides tels que le BIC® Easy sur le

marché masculin en Europe et le rasoir masculin BIC Hybrid

Advance™ aux États-Unis, ces produits sont désormais disponibles à

la vente sur deux marchés importants d’Amérique latine : le Mexique

et l’Argentine, ainsi qu’en Afrique du Sud. En plus de cette extension

géographique, la gamme de rasoirs BIC® Easy s’est diversifi ée, avec

le lancement en Europe du modèle féminin BIC® Soleil Easy qui a

déjà remporté un franc succès. Le rasoir BIC® Easy Hybrid a été un

facteur clé de la croissance des rasoirs pour BIC en 2011.

D PARTENARIAT BIC – TERRACYCLE POUR LE RECYCLAGE DES INSTRUMENTS D’ÉCRITURE

En 2011, BIC en partenariat avec Terracycle,

entreprise pionnière en matière de collecte et

de réutilisation de déchets non recyclables, a

lancé dans huit pays européens le premier

programme de collecte et de recyclage d’instruments d’écritures

usagés. Ce programme, sponsorisé par BIC, propose aux

utilisateurs, sur leurs lieux de consommation (écoles, universités,

entreprises, etc.), d’organiser une collecte volontaire de tous les

instruments d’écriture, qu’ils soient ou non de marque BIC® afi n

que ceux-ci soient recyclés dans de nouveaux produits tels que

des pots à crayons, des corbeilles à papier, des arrosoirs, etc. En

récompense de ce geste citoyen, pour chaque instrument

collecté, deux centimes d’euros sont reversés à une association

non gouvernementale du choix de l’établissement organisateur

de la collecte ou, dans le cas d’un établissement scolaire,

directement à l’école dans le but de financer un projet

pédagogique. Ce programme permet au Groupe BIC de participer

à la gestion de la fi n de vie de ses produits mais aussi d’un point

de vue éducatif de promouvoir le geste de tri et de mieux faire

comprendre la notion de fi lière de recyclage. Les instruments

d’écriture n’étaient jusqu’à maintenant pris en charge par aucune

fi lière spécifi que de recyclage. En France, par exemple, l’initiative

connaît un grand succès, notamment auprès des écoles, avec

plus de 1 400 équipes de collecte à fi n décembre 2011 et plus

de 70 000 produits récupérés.



L’opération pilote « BIC RECYCLE », qui permettait aux consommateurs

de renvoyer gratuitement à BIC les rasoirs usagés pour qu’ils soient

recyclés et transformés en pièces de lave-linge, n’a quant à elle pas

remporté l’adhésion escomptée, malgré un fort investissement de la

marque. La démarche prendra donc fi n en avril 2012. Néanmoins, cette

opération a permis à BIC d’acquérir une expérience du recyclage, avec

la mise en place d’une logistique inversée en partenariat avec La Poste

et la création d’une fi lière de tri et de recyclage, de tester l’intérêt des

consommateurs en matière de recyclage et de communiquer sur cette

thématique, en participant ainsi à éduquer le consommateur de façon

ludique et pédagogique sur les problématiques de fi n de vie.

Perspectives

En 2012, en papeterie, la gamme BIC® Ecolutions™ et l’offre

NF Environnement vont encore s’enrichir, avec notamment l’arrivée

de produits en matière recyclée comme les rubans correcteurs Exact

Liner® et Easy Refi ll® et le stylo BIC® Reaction™.

En 2012, BIC projette d’élargir la gamme de rasoirs hybrides BIC® Easy

en lançant trois nouveaux produits innovants : deux masculins et un

féminin, tous pourvus de la dernière technologie de lames mobiles.

Le succès rencontré par la démarche Terracycle encourage BIC

à étendre le programme de recyclage à de nouveaux marchés

comme l’Italie et le Danemark. L’intégration de nouveaux pays est

également perçue comme une excellente opportunité pour éduquer le

consommateur et en particulier les enfants, pour toucher de nouvelles

entreprises et administrations et nouer de nouvelles relations de

partenariat avec des clients.

2.1.2 La sécurité de nos produits

Enjeux

Garantir la qualité et la sécurité des produits est une priorité essentielle

pour le Groupe : BIC fournit chaque jour 46 millions de produits d’une

qualité constante, vérifi ée par de multiples tests et qui respectent

les exigences nationales et internationales en matière de sécurité.

En cohérence avec la politique du Groupe, l’activité Produits Publicitaires

et Promotionnels de BIC APP a développé une organisation et des

processus dédiés lui permettant de répondre à ses enjeux propres en

matière de sécurité. Il s’agit en eff et pour BIC APP d’assurer la sécurité

de gammes de produits variées, dont la fabrication fait intervenir de

nombreux fabricants sous contrat.

Démarche

Une équipe en charge de la conformité

Pour assurer la sécurité de ses clients et consommateurs, le Groupe

BIC dispose dans ses usines d’une organisation et de processus

exigeants. En outre, BIC mobilise une équipe de quatre personnes

dédiées à plein temps au suivi et à la mise en œuvre des normes, des

réglementations et des règles internes.

La sécurité dès la conception des produits

Dès sa conception, un produit BIC® répond aux exigences nationales

sur la sécurité du marché auquel il est destiné et parfois à des

exigences internationales. De ce fait, les produits excèdent souvent

les exigences locales sur la sécurité. Ainsi, un stylo vendu en France

respectera les réglementations françaises et européennes mais aussi

les normes du Brésil et les exigences des États-Unis et pourra donc

être vendu partout dans le monde et bénéfi cier des standards de

sécurité les plus exigeants.

Des programmes de tests systématiques

Avant la mise sur le marché, tous les produits BIC® y compris les

produits modifiés, doivent réussir un programme complet de

qualifi cation sur la sécurité des produits. Ces tests permettent d’évaluer

les risques potentiels : physiques, chimiques et d’infl ammabilité. Par

exemple, toutes les encres des stylos sont revues par un toxicologue

indépendant qui évalue les risques potentiels et des tests sont réalisés

pour vérifi er l’absence de substances chimiques dangereuses. De plus,

les produits d’écriture BIC® sont conformes aux diverses exigences sur

la sécurité concernant les métaux lourds applicables dans le monde.

D LES SEPT ENGAGEMENTS DE BIC POUR ASSURER LA QUALITÉ ET LA SÉCURITÉ DE SES BRIQUETS

1. Toutes les unités de production de briquets BIC® sont certifi ées

ISO 9001. Les briquets BIC® respectent ou excèdent les

exigences de la norme internationale de sécurité ISO 9994.

2. BIC est un membre actif de diverses associations telles que

la Fédération Européenne des Fabricants de Briquets, l’ISO,

l’AFNOR… et ce afi n d’être en mesure de fournir à ses clients

l’information la plus récente et la plus fi able en matière de

qualité et de sécurité.

3. Chaque briquet BIC® est soumis à plus de 50 contrôles

qualité, automatiques et individuels. En outre, BIC procède

régulièrement à des vérifi cations de briquets déjà mis sur le

marché.

4. BIC développe et améliore en permanence sa technologie

exclusive afin d’assurer la qualité et la sécurité de tout

briquet BIC®, comme par exemple la stabilité de la fl amme et

la résistance du réservoir à des tests extrêmes de résistance

aux chocs et d’exposition à une température élevée.

5. Des matières premières jusqu’au conditionnement des

briquets, BIC a un système de production intégré ; l’entreprise

dessine et développe elle-même la plupart de ses machines

et utilise les technologies les plus modernes.

6. Les collaborateurs de BIC sont guidés par trois principes :

Méthode – Précision – Discipline. Chaque membre du

personnel de production consacre près de 25 % de son temps

à vérifi er la conformité des briquets et le bon fonctionnement

des appareils de contrôle.

7. Depuis plus de 30 ans, BIC est engagé dans des programmes

de sécurité à long terme.

Le Groupe BIC est soumis à la concurrence de nombreux modèles de

briquets à bas coût ne respectant pas les normes internationales de

sécurité. Le Groupe BIC a mis en place des actions de communication

lui permettant de sensibiliser les diff érents acteurs (clients, autorités

de surveillance des marchés, etc.). BIC participe aussi au groupe de

travail de la Commission européenne qui coordonne les actions des

diff érents États-membres en vue de l’application de la réglementation

sur les briquets.

L’information des clients sur la sécurité des briquets

L’information sur la qualité et la sécurité des briquets constitue une

priorité pour le Groupe. En Europe par exemple, BIC édite pour ses

clients une lettre d’information BICareful à 700 000 exemplaires

et dans une quinzaine de langues, qui informe de l’évolution de la

législation et de l’importance de la sécurité des briquets pour BIC.



D CONFORMITÉ AVEC LE RÈGLEMENT REACH

Le règlement européen REACH (enRegistrement, Évaluation et

Autorisation des substances CHimiques) fi xe le cadre réglementaire

pour les substances chimiques : il revient à l’industriel de démontrer

l’innocuité des substances chimiques qu’il utilise. Afi n de répondre

à cet impératif, BIC a mis en place une organisation lui permettant

d’intégrer la problématique REACH. Un expert a été nommé au

niveau du Groupe qui, avec l’appui de cabinets spécialisés, assure

le suivi réglementaire, l’analyse des impacts pour l’entreprise

et le montage des dossiers administratifs. Cette personne est

l’interface de l’ensemble des entités à ce sujet. BIC a pris en compte

le règlement REACH, dès 2008, notamment en préenregistrant

70 substances pour cinq entités légales. Les enregistrements de ces

substances, auprès de l’Agence européenne des produits chimiques

(ECHA), sont prévus en 2013 et en 2018.


En 2011, plus de 230 références ont été testées pour leur teneur en

métaux lourds, pour les seuls produits de papeterie.

En 2010, pour la sécurité des consommateurs et pour faire face à la

concurrence de nombreux modèles de briquets ne respectant pas

la réglementation, BIC avait porté plainte auprès de la Commission

européenne pour la non-application par les Pays-Bas d’une décision

de celle-ci sur les briquets (2006). La Commission européenne a alors

décidé d’ouvrir des discussions avec les Pays-Bas. La procédure s’est

poursuivie en 2011 et sur la base des informations détaillées fournies

par BIC, la Commission a de nouveau adressé en décembre 2011 une

série de questions à l’Autorité Néerlandaise en charge du dossier

(NVWA).

2.1.3 Des emballages optimisés

Enjeux

Les emballages sont nécessaires à plusieurs étapes de la vie des

produits BIC® : pour les protéger, les transporter, les stocker, les

vendre et comme support de promotion. Les emballages utilisés par

BIC utilisent majoritairement des boîtes et étuis en plastique, papier

et carton. Ces emballages ont un impact environnemental lors de leur

fabrication, de leur transport et de leur fi n de vie.

Démarche

Historiquement, BIC favorise la vente de produits sans emballage

consommateur ou par lots multiples. Ainsi en Europe, 79,4 % des

articles d’écriture sont conditionnés en boîte, barquette ou pochette

d’au moins dix produits (73,7 % en Amérique du Nord) ; 77,9 % des

briquets sont vendus en barquette d’au moins 50 (58,6 % en Amérique

du Nord) et 74,2 % des rasoirs sont commercialisés en pochette de

cinq, dix ou plus encore (58,6 % en Amérique du Nord).

2011 a marqué le déploiement d’une démarche Groupe renforcée,

autour de la question des emballages, initiée par la « Communauté

Emballages » mise en place fi n 2010 qui réunit et met en réseau des

correspondants sur tous les continents. Cette démarche s’articule

autour de quatre axes de travail principaux :

Comprendre et mesurer

La « Communauté Emballages » permet un meilleur pilotage de

l’engagement numéro trois du Baromètre BIC de Développement

Durable, « Proposer des emballages optimisés ». En effet, les

membres de ce réseau tendent à partager la même vision, mettent

en commun des outils et des bonnes pratiques et mesurent chaque

trimestre la performance du Groupe dans ce domaine grâce à cet

indicateur du Baromètre.

Réduire au minimum les emballages

Le Groupe BIC cherche à réduire le poids et le volume de ses

emballages par de nombreuses actions ciblées sur tous les continents.

Aux États-Unis, BIC a poursuivi en 2011 sa participation au programme

« Scorecard emballages » de Walmart. Ce programme, fondé sur sept

axes de progrès : supprimer, réduire, réutiliser, recycler, utiliser des

matières d’origine renouvelable, économiser, et enfi n, éduquer le

consommateur, vise à réduire les emballages de 5 % d’ici 2013 par

rapport à l’année de référence 2007.

Choisir des matériaux de meilleure qualité environnementale

Suite à la suppression, déjà ancienne, du PVC dans les emballages

en Europe, BIC a souhaité étendre cette bonne pratique à l’ensemble

du Groupe : le Mexique a ainsi totalement supprimé le PVC de ses

emballages et le Brésil y travaille aujourd’hui activement.

Les emballages du Groupe contiennent parfois des matières

recyclées et un chantier sera lancé en 2012 pour progresser sur ce

sujet.

Réduire les déchets d’emballages

L’objectif est d’augmenter les taux de recyclage des déchets de

production d’emballages dans les usines avec un objectif de 100 %

de déchets recyclés. L’objectif est déjà atteint pour le site de Charlotte

(États-Unis). Cet objectif est accompagné d’une démarche de réduction

de la production de déchets en amont.

Enfi n, la « Communauté Emballages » cherche à réduire les déchets

générés lors des destructions de stock des emballages obsolètes.

Performances

3 Proposer des emballages optimisés *

❙ En 2013, le poids moyen d’emballage par unité de produit sera de 4,38 g, soit une réduction de 2 %(Valeurs j anv. 2011 : 4,47 - d éc. 2011 : 4,49)

Janv.2011

Déc.2013

0/10

Déc. 2011

0

Cet indicateur concerne tous les emballages qui accompagnent les

produits BIC® dans le monde : emballages consommateur et de

distribution (sauf les palettes). L’unité de produit désigne chaque

unité de produit BIC® et non l’unité de vente consommateur (une

pochette de 10 rasoirs vaut donc pour 10 unités de produit).

Bilan 2011 : l’indicateur n’a pas progressé en raison du nombre plus

restreint de promotions off rant des produits gratuits sur certains

marchés.


2

2



Réalisations de l’année et perspectives

Plusieurs réalisations de l’année 2011 illustrent la dynamique de

progrès dans laquelle se situe le Groupe BIC :

En Europe, le site de co-packing de Slovaquie a travaillé à la

réutilisation des cartons de livraison, sauf dans le cas des « prêts-

à- vendre » qui sont utilisés pour présenter les produits en rayon .

Aux États-Unis, sur le site de Charlotte, l’enfouissement des

emballages a été complètement stoppé grâce à plusieurs actions

combinées ; il devient donc en 2011 un site où 100 % des déchets sont

recyclés (contre seulement 74 % en 2006). Des eff orts concrets ont

également été réalisés pour réduire le poids des emballages. C’est

par exemple le cas du stylo BIC® Triumph™ : la réduction de la coque

plastique permet à l’emballage d’être mieux adapté au produit. Ce re-

design doit permettre en 2012, d’économiser 6 800 kg de plastique et

300 kg de carton représentant une économie de 164 000 dollars. Aux

États-Unis, la suppression du PVC dans les emballages constituera

également un chantier important en 2012.

Au Brésil, BIC Amazonia, a en moyenne réduit l’utilisation de PVC

dans ses emballages de 9 % par rapport à 2010 et s’est fi xé comme

objectif pour 2012 de recourir au PET en remplacement total du PVC.

Des eff orts ont également été réalisés pour favoriser la réutilisation

et le recyclage des déchets. BIC a incité ses fournisseurs à réutiliser

les cartons de livraison grâce à la mise en place d’un fl ux de retour.

De la même façon, une fois le fi lm de palettisation consommé, BIC

retourne au fournisseur concerné le tube carton présent à l’intérieur

de la bobine. Le tube peut alors être réutilisé. Lorsque ce matériel est

hors d’usage, il rejoint la chaîne de recyclage.

Un autre chantier sera prochainement lancé autour de la problématique

de la destruction des stocks d’emballages obsolètes, qui passera en

premier lieu par la mesure des quantités d’emballages concernées

en Europe.

La progression de l’ensemble de ces chantiers est mesurée au moyen

d’indicateurs qui continueront à être consolidés trimestriellement,

pour permettre un suivi des tendances au plus près de la réalité,

affi ner encore la connaissance des impacts du Groupe et un meilleur

pilotage des actions à mettre en œuvre.

D 2.2 NOS CLIENTS ET CONSOMMATEURS

Enjeux

Anticiper les attentes

Depuis l’origine, BIC s’applique à concevoir et proposer des produits

simples et accessibles, qui répondent à la fois aux attentes des

consommateurs et des clients des pays matures et aux besoins des

pays en croissance.

• Depuis quelques années, la demande de produits « responsables »

est une tendance croissante des marchés des pays matures. En

eff et, les attentes des clients et des consommateurs changent

avec les évolutions démographiques et sociologiques, ce que

BIC s’emploie à anticiper. Les produits phares de BIC sont en

adéquation avec les principes d’impact environnemental minimal

et des meilleures pratiques sociales. Pour autant, BIC continue de

faire évoluer son off re en développant par exemple des gammes

de produits à base de matériaux alternatifs. Par ailleurs, les

distributeurs de fournitures de bureau, les administrations, les

entreprises sont de plus en plus exigeants et compétents en matière

de développement durable et demandent des produits dont la

performance environnementale est connue et peut être prouvée.

• De la même manière, BIC répond aux besoins de ses clients dans

les pays en croissance, en proposant des solutions innovantes

pour adapter ses produits, les rendre toujours plus abordables et

en faciliter l’accès via des systèmes de distributions de proximité. BIC

eff ectue 32 % de son chiff re d’aff aires sur ces marchés en croissance.

Démarche dans les pays matures

Intégrer le développement durable dans la relation avec les clients

Dans les pays développés, les demandes des clients sont de plus en

plus larges : les clients entreprises ou administrations évaluent les

politiques de développement durable et expriment des demandes

d’écolabels indépendants, de produits « responsable » (taux de

matière recyclée, pays de fabrication, etc.), et attendent des audits

sociaux des fabricants sous contrat. En privilégiant l’échange avec ses

clients, BIC est davantage capable de comprendre leurs demandes.

En Europe, un poste de Direction du Développement Durable, très

opérationnel existe pour entretenir des échanges fréquents avec les

clients : présenter l’approche BIC, relayer les attentes des clients en

interne, former les forces de vente et agir en support des fi liales pour

la mise en place des actions locales et des opérations spécifi ques.

En parallèle, les services marketing, communication et les services

commerciaux sont également sensibilisés, afi n d’être en mesure de

transmettre le Programme de Développement Durable et ce de manière

responsable, quels que soient les supports utilisés auprès des clients :

en rendez-vous clientèle, à travers la publicité ou sur les emballages.

En outre, sur chaque continent, les allégations sur l’environnement

associées aux produits BIC® font l’objet d’une collaboration entre les

services marketing, juridiques et développement durable afi n de lutter

contre le « greenwashing ».

Favoriser la consommation responsable des consommateurs

Les attentes des consommateurs suivent partout les mêmes tendances

en faveur de produits « responsables », même si des disparités existent

selon les zones géographiques. La réponse de BIC comporte deux

volets, le développement d’une offre de produits responsables

accessibles au plus grand nombre (cf. ci-après) et la fourniture

d’informations sur les qualités environnementales et sociales des

produits, permettant aux consommateurs d’opérer les choix qui

satisfont leurs attentes.

Le Groupe a aussi développé des pictogrammes

pour indiquer au consommateur que les produits

BIC® vendus en Europe y sont également fabriqués.

Afi n de mieux guider les consommateurs, BIC s’eff orce

chaque année de clarifi er et de crédibiliser la communication et la

codifi cation de son off re de produits responsables. En Europe, BIC a

ainsi repensé la mise en avant des avantages environnementaux de ses

produits : les écovaleurs seront progressivement remplacées par des

communications plus lisibles et plus précises sur, par exemple, la part

de matière recyclée d’un produit, sa longueur d’écriture, sa certifi cation

par l’écolabel NF Environnement, ou encore sa fabrication en France.

25Groupe BIC Groupe BIC - Rapport de DéveloppementD urable 2011


Performances

D D 133 références répondant aux critères BIC des écovaleurs

D D Sur les 21 références NF Environnement (NF400) sur le marché, 19 sont des produits BIC®

Réalisations de l’année et perspectives dans les pays matures

L’expérience de BIC en matière de développement durable a permis

d’engager un processus d’échange ou de partenariat avec plusieurs

clients en Europe, aux États-Unis et au Brésil, en particulier sur

les problématiques liées aux emballages, au transport ou à la

performance environnementale des produits.

En Europe, lors de la journée organisée en octobre 2011 par BIC

pour les acheteurs français des grands groupes et administrations,

le développement durable s’est trouvé une fois de plus au cœur des

échanges avec des interventions notamment sur les achats éco-

responsables et le rôle de chacun des acteurs : industrie, pouvoirs

publics, acheteurs.

BIC a souhaité participer de façon proactive aux initiatives sur

l’affi chage de l’impact environnemental des produits et a travaillé

sur une campagne « rasage durable » en France, au-delà du

cadre de l’expérimentation offi cielle du Ministère de l’Écologie, du

Développement durable, des Transports et du Logement. Cet affi chage

test, qui sera lancé au cours de l’année 2012, s’appuiera sur un bilan

individualisé du rasage. L’impact environnemental complet du rasoir

sera en eff et pris en compte : de sa conception à son utilisation,

incluant la consommation d’eau utile pendant l’acte de rasage.

Pour 2012, BIC souhaite continuer à ancrer ses produits dans la

stratégie du Groupe et à leur off rir une plus grande visibilité en

poursuivant les eff orts engagés en 2011 sur la communication et la

codifi cation de son off re de produits responsables.

Démarche dans les pays émergents

Des produits abordables et adaptés

En Afrique, en Asie ou en Amérique du Sud, le faible pouvoir d’achat

des consommateurs est le facteur déterminant de toute démarche

commerciale.

Une des réponses proposées par BIC pour rendre ses produits

économiquement accessibles au plus grand nombre a été de

repenser entièrement l’emballage. Dans certains pays émergents,

BIC commercialise ses produits, stylos, briquets et rasoirs, dans des

emballages contenant un ou deux articles seulement. Cette adaptation

de l’off re aux consommateurs plus modestes conduit déjà à des

résultats spectaculaires.

Le lancement en 2011 d’un rasoir féminin BIC® 1 Lady en pochette

de deux au Nigeria et en pochette de un au Kenya et à Madagascar

vient compléter l’off re sur le marché africain de rasoirs BIC® 1 vendus

à l’unité.

En Amérique du Sud, le rasoir BIC® Comfort 3 a été encore simplifi é

pour s’adapter au pouvoir d’achat des pays en croissance en répondant

aux besoins essentiels d’un rasage de qualité.

Off rir la fonctionnalité au meilleur prix

L’adaptation du prix aux systèmes monétaires des pays émergents

est un autre facteur clé. Lorsqu’il n’existe pas de valeurs monétaires

décimales comme les centimes d’euro, modifi er le prix d’un article en

ajoutant ou en soustrayant la plus petite unité monétaire peut induire

un changement de positionnement radical. BIC est conscient de ce

paramètre et le prend en compte dans la défi nition du prix le plus juste

pour ses produits afi n d’en permettre l’accès au plus grand nombre.

La politique de prix est donc arrêtée en collaboration avec les

distributeurs locaux, en fonction des modes de consommation et des

seuils de prix de vente.

L’optimisation du rapport qualité/prix revêt pour les populations à

faible revenus une importance toute particulière. La décision d’acheter

un produit est en eff et d’autant plus importante que les revenus sont

faibles. La volonté de BIC de proposer des produits fonctionnels et de

qualité à prix abordables prend alors tout son sens.

Des modèles de distribution innovants

Pour atteindre le plus largement possible les populations des pays

émergents, BIC s’appuie sur la connaissance de ses distributeurs et

développe avec eux des modes de distribution innovants. En eff et,

faciliter l’accès des plus démunis passe aussi par le développement

d’un réseau capable d’atteindre ces consommateurs là où ils se

trouvent : le plus souvent en zone rurale isolée ou dans la périphérie

des grandes agglomérations.

Pour se rapprocher plus encore des consommateurs isolés, le Groupe

et son distributeur au Nigeria ont imaginé un réseau de kiosques

au plus près des populations. Ces kiosques individuels, gérés par

des entrepreneurs locaux issus des communautés et vendant

exclusivement des produits BIC®, ont été lancés en 2006. Aujourd’hui

au nombre de 50, ces micro-boutiques off rent aux consommateurs

éloignés des points de distribution traditionnels un accès fixe

aux produits du Groupe tout en contribuant au développement de

l’économie locale.

En Tunisie, l’utilisation de « points de service » à proximité des écoles,

en partenariat avec un des principaux distributeurs du Groupe,

off rant une gamme de services variés, permet aux élèves d’accéder

facilement aux produits BIC® à proximité du lieu de leurs études, où

que celui-ci se trouve.

Réalisations de l’année et perspectives dans les pays émergents

En mai 2011, BIC a lancé sa première initiative de « Social Business »

au Bangladesh en rejoignant le « Rural Sales Program » de l’ONG CARE.

Le Groupe entend de cette manière dépasser la vision traditionnelle du

commerce en cherchant à concilier des objectifs sociaux d’aujourd’hui

et business de demain. Le « Rural Sales Program » a en eff et la vocation

de lutter contre la pauvreté en promouvant l’entreprenariat auprès

des femmes les plus démunies via la vente de produits simples,

accessibles et de qualité en porte-à-porte dans les zones rurales

les plus isolées et démunies du Bangladesh. En 2011, cette initiative

a concerné 900 femmes, 4 500 bénéfi ciaires directs (familles des

vendeuses) et 13 000 indirects (voir page 44 ).

2

2



D 2.3 NOS OUTILS DE PRODUCTION

Société industrielle leader dans la fabrication de produits de

consommation, BIC s’engage à ce que ses outils de production aient

un fonctionnement responsable d’un point de vue environnemental

et social. BIC travaille ainsi à réduire les impacts de ses activités de

fabrication, à optimiser les opérations de transport des produits, à

garantir des conditions de travail de qualité et à s’assurer du respect

des Droits de l’Homme.

Par la structure même de son outil de production BIC dispose d’une

bonne maîtrise puisque 79 % des produits sont fabriqués dans ses

propres usines (81 % dans l’activité Grand Public ; 71 % dans l’activité

de Produits Publicitaires et Promotionnels de BIC APP), lesquelles

se trouvent à 87 % dans des pays sans risque Droits de l’Homme (1).

En moyenne, 74 % des produits de l’activité Grand Public vendus sur

un continent sont aussi fabriqués sur ce continent (90 % en Europe

et 64 % aux Amériques).

2.3.1 Minimiser les impacts de nos usines sur l’environnement

Enjeux

Pour fabriquer ses produits, BIC utilise des matières premières

(plastiques, encre, carton, etc.), consomme des ressources (eau,

énergie) et produit des déchets. Le Groupe est conscient de l’impact

environnemental de son activité et s’engage à le minimiser. Si les

besoins en matières premières sont déterminés essentiellement

par la conception même des produits (voir Partie 2.1 – « Nos

produits » page 18), les usines qui fabriquent les produits BIC® ont

une responsabilité importante pour optimiser les consommations

de ressources : de matières, d’eau, d’énergie, les émissions de Gaz à

Eff et de Serre (GES) et la production de déchets.

Démarche

Dans sa Politique Santé, Sécurité, Environnement (page 12 ) BIC

rappelle qu’il est de sa responsabilité de minimiser ses impacts

environnementaux. Cette politique engage le Groupe dans une

démarche d’amélioration de son activité industrielle, de la production

à la distribution, afi n de protéger au mieux l’environnement. Elle

s’applique à l’ensemble des usines du Groupe, puisque depuis

2010 elle couvre également les usines de Produits Publicitaires et

Promotionnels de BIC APP acquises en 2009.

Les systèmes de management

La Politique industrielle du Groupe en matière de Santé, Sécurité et

d’Environnement (SSE) est basée sur la mise en place de systèmes

de management pragmatiques afi n de garantir l’implication de tous et

l’amélioration continue des performances opérationnelles. Pour aider

les sites de production à déployer ces systèmes de management, BIC

dispose d’une équipe de trois experts SSE, représentant les usines

d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Amérique latine. Cette équipe

s’assure notamment que ces dispositifs sont conformes à la politique

et aux objectifs du Groupe et suit leurs performances en consolidant,

analysant et communicant les résultats obtenus.

Dans le cadre des systèmes de management, des plans d’actions

sont établis pour limiter les impacts environnementaux. Des objectifs

simples sont fixés aux usines qui contribuent à la performance

environnementale globale du Groupe tout en répondant à leurs enjeux

spécifi ques (production, ressources, implantation géographique, etc.).

Performances

4 Déployer et maintenir des systèmes de management dans les usines BIC

❙ En 2013, 100 % des usines BIC auront des systèmes de management environnement et santé sécurité(Valeurs : j anv. 2011 : 92 % - d éc. 2011 : 94 %)

❙ En 2013, 80 % des salariés travailleront dans des usines certifi ées ISO 14001(Valeurs : j anv. 2011 : 66 % - d éc. 2011 : 66 %)

Janv.2011

Déc.2013

0/10

Déc. 2011

1,5

Le calcul de cet indicateur repose sur le taux de mise en place des

systèmes de management propres à BIC. La certifi cation ISO 14001

concerne les usines BIC de produits fi nis.

Bilan 2011 : aucune certifi cation n’a eu lieu en 2011 ; elles sont

planifi ées pour 2012 et 2013

Réalisations de l’année et perspectives

En décembre 2011, l’usine BIC d’Athènes (Grèce), déjà certifiée

ISO 14001, a obtenu la certifi cation sécurité OHSAS 18001. Ainsi les

trois usines de rasoirs BIC sont triplement certifi ées qualité, sécurité,

environnement (ISO 9001, OHSAS 18001 et ISO 14001).

Les projets de certifi cations se poursuivent également aux États-Unis,

où trois sites américains importants seront certifi és dans les deux

prochaines années.

En 2011, BIC Sport (France) a participé à l’initiative Ecoride (2 ) du

syndicat du secteur de la glisse, l’EuroSIMA Cluster (en partenariat

avec l’ADEME Aquitaine). Il s’agit d’une évaluation des démarches

environnementales des entreprises du secteur portant sur 14 critères.

La démarche Ecoride sous-tend également une dynamique

d’amélioration continue et apporte au besoin des pistes d’action pour

aider les entreprises à s’améliorer. Cette année, 18 entreprises ont

été évaluées ; BIC Sport a obtenu une des meilleures évaluations du

secteur ; les systèmes de management du Groupe BIC appliqués par

la fi liale BIC Sport ont été identifi és comme étant une bonne pratique.

(1) Source : Étude « Freedom in the World 2010 » de l’organisation non- gouvernementale Freedom House.

(2 ) Pour plus d’information sur la démarche : http://www.eurosima.com/environnement/Demarche-Ecoride-218-0.html



Réduire les consommations d’eau

Performances et réalisations de l’année

La consommation d’eau rapportée à la tonne de production a diminué

de 3 % entre 2010 et 2011. Cette amélioration est le résultat des eff orts

continus dans les usines du Groupe BIC en matière de consommation

et d’utilisation de l’eau. Sur cette même période, la production a

augmenté de 1 %.

12 sites ont réduit leur consommation d’eau brute en 2011. Par

exemple, BIC Écriture 2000 (France) et le centre de packaging

BIC Shavers Mexico (Mexique) ont enregistré une diminution de

leur consommation d’eau respectivement de 51 % et 41 % grâce à

la réparation des fuites sur le réseau de distribution de l’eau. BIC

CORPORATION Milford (États-Unis) a réduit sa consommation d’eau de

24 % alors que sa production augmentait de 3 % grâce à une utilisation

réduite des systèmes de refroidissement en raison d’un été 2011 doux.

13 sites ont amélioré leur ratio de consommation d’eau par tonne

de production. BIC Amazonia (Brésil), qui représente 10 % de la

consommation d’eau du Groupe, a reporté une diminution de 24 %

de son ratio de consommation d’eau à la tonne de production, grâce

notamment à un programme d’identifi cation et de réparation des

fuites. Des améliorations signifi catives ont aussi été réalisées par

BIC Iberia (Espagne), BIC South Africa (Afrique du Sud) et BIC Violex

(Grèce), qui ont réduit leur ratio respectivement de 20 %, 14 % et

14 %. BIC Iberia (Espagne) a ainsi mis en place plusieurs actions sur

le site telles que le remplacement du système de refroidissement

et l’amélioration d’un process industriel qui réduit les bavures sur

pièces, réduisant par la même occasion les besoins en polissage et

en lavage. De plus, le stockage de l’eau de pluie a augmenté en 2011

pour l’arrosage.

Les usines du Groupe BIC ont mis en place ou fi nalisé six projets

spécifi quement dédiés aux économies d’eau en 2011.

Consommation annuelle d’eau rapportée à la production - Usines BIC (1) Ó

201120102009

9,37

8,008,22

En m3 / tonne

Réduire les consommations d’énergie et les émissions de gaz à eff et de serre


L’optimisation des consommations d’énergie

L’énergie consommée par tonne de production a diminué de 4 %

entre 2010 et 2011. Cette variation refl ète les eff orts et améliorations

continus des usines du Groupe en matière d’effi cacité énergétique.

Sur cette même période, la production a augmenté de 1 %.

Dix sites ont réduit leur consommation d’énergie brute en 2011.

Par exemple, BIC Boulogne (France) a atteint une diminution de

sa consommation de 18 % alors que sa production augmentait de

5 %, notamment en raison de l’abandon d’un groupe électrogène

obsolète ainsi que d’un besoin en chauff age plus modéré dans l’usine.

BIC CORPORATION Milford (États-Unis) a réduit sa consommation en

énergie de 26 %, ce tout en augmentant sa production de 3 %. La raison

principale a été la suppression d’un procédé d’oxydation grâce à une

amélioration de process qui a drastiquement réduit les émissions

d’isobutane au cours du remplissage des briquets, éliminant ainsi

les besoins d’oxydation.

16 usines ont amélioré leur ratio de consommation d’énergie rapportée

à la production. Des améliorations importantes en matière d’effi cacité

énergétique ont été réalisées par BIC Ecuador (Équateur), BIC Iberia

(Espagne) et BIC New Zealand (Nouvelle-Zélande) qui enregistrent des

baisses de leur ratio de 11 %, 10 % et 10 % respectivement. BIC Iberia

(Espagne) a implémenté plusieurs actions suite à l’audit énergétique

mené en 2010 : remplacement du système de refroidissement,

investissement dans des presses à injecter à effi cacité énergétique,

remplacement de l’éclairage par des micro-LEDs et division des zones

chauff ées. BIC New Zealand (Nouvelle-Zélande) a à nouveau mené un

programme de sensibilisation auprès de ses salariés sur l’effi cacité

énergétique dans les ateliers de production. Le site a également

enregistré une réduction de sa consommation en GPL en raison de

besoins en chauff age réduits.

Les usines du Groupe BIC ont mis en place ou fi nalisé 26 projets

spécifi quement dédiés aux économies d’énergie en 2011.

Consommation annuelle d’énergie rapportée à la production - Usines BIC (1 ) Ó

201120102009

12,8713,40

14,40

En gigajoules / tonne

(1) On observe une importante variation entre les données de 2009 et celles de 2010, en raison principalement de l’intégration des deux nouveaux sites de

BIC APP en 2010 : Sleepy Eye (États-Unis) et Red Wing (États-Unis) et aux spécificités de leurs activités telles que la fabrication de produits plus lourds

(Sticky Notes, blocs-notes, etc.) ou l’importance de la sous-traitance ; leurs ratios de consommation d’eau et d’énergie rapportées à la production sont

donc plus bas que ceux de la plupart des usines du Groupe et contribuent ainsi à la réduction des ratios pour le Groupe entre 2009 et 2010. Sans ces

deux sites en 2010, le Groupe aurait enregistré une diminution de 3 % de sa consommation d’eau et de 1% de sa consommation d’énergie rapportées

à la tonne de production par rapport à 2009.

2

2



Le recours aux Énergies Renouvelables

BIC s’est engagé pour une durée de deux ans (2012-2013) à acheter

des Certificats d’Énergie Renouvelable couvrant 100 % de ses

besoins en électricité du réseau pour les trois sites du Connecticut

(USA) : le siège social, une usine et un centre de R&D . BIC souhaite

de cette façon contribuer à la promotion du développement et de

la production d’électricité éolienne, d’origine renouvelable. Le

fournisseur, Constellation NewEnergy, a estimé, sur la base des

prévisions des consommations de BIC sur les deux ans à venir, à

environ 18 000 teqCO2 l’évitement des émissions indirectes de CO

2

qui auraient sinon été émises par le réseau standard de distribution

d’électricité (estimation basée sur US EPA eGRID2010 BVersion1.0).

La limitation de la contribution au changement climatique

La lutte contre le changement climatique fait partie intégrante du

Programme de Développement Durable du Groupe, principalement

au travers de ses actions concernant les produits, les usines et les

activités de transport.

La démarche d’éco-conception des produits vise à proposer des

produits légers avec une longue durée d’utilisation et se traduit

par un usage économe des matières vierges, permettant de limiter

les émissions de Gaz à Eff et de Serre (GES) liées à l’extraction des

matières naturelles.

En matière de transport, le Groupe BIC a mis en œuvre une démarche

de réduction de ses émissions de GES (voir page 31 ).

Enfi n, une empreinte carbone a été réalisée en 2006 sur le siège

social de Clichy (France) et en 2007 dans deux usines, BIC Amazonia

(Brésil) et BIC Rsoirs (France), selon la méthode Bilan Carbone® de

l’ADEME. Les études dans les usines ont montré que les émissions

indirectes de GES (émises par les fournisseurs lors de la fabrication

des matières ou composants et lors de la production de l’énergie

achetée par les usines) représentent l’essentiel des émissions. Les

axes de progrès identifi és par le Groupe sont la diminution de la

consommation électrique et l’utilisation de plastique recyclé.

En 2011, sur le périmètre de ses usines, le Groupe BIC a quantifi é les

émissions directes et indirectes des GES (« scope » 1 et 2) :

• les émissions directes (« scope » 1) sont les émissions de

GES provenant de la combustion des ressources fossiles –

majoritairement le gaz naturel et le fuel – principalement utilisées

pour chauff er les bâtiments. La quantité totale d’émissions directes

de GES est estimée à 9 913 tonnes équivalent CO2 en 2011, soit une

réduction de 17 % par rapport à 2010 ;

• les émissions indirectes (« scope » 2) sont les émissions de

GES provenant de la production de l’électricité consommée par

les usines du Groupe. La quantité totale d’émissions indirectes

de GES est estimée à 85 808 tonnes équivalent CO2 en 2011, soit

approximativement la même quantité qu’en 2010.

La quantité totale d’émissions directes et indirectes de GES est donc

estimée à 95 722 tonnes équivalent CO2 en 2011 soit une réduction

de 1 825 tonnes équivalent CO2 par rapport aux émissions de 2010.

La production ayant augmenté de 1 % entre 2010 et 2011, le ratio des

émissions directes et indirectes rapportées à la tonne de production

a diminué de 3 % sur cette même période.

Émissions annuelles directes et indirectes de gaz à effet de serre rapportées à la production - Usines BIC (1)

Ó

201120102009

1,111,141,21

En tonne équivalent C02 / tonne

Le Groupe BIC répond depuis quatre années maintenant au Carbon

Disclosure Project (CDP). En 2010, le Groupe faisait partie du Carbon

Disclosure Leadership Index (CDLI), et il a encore amélioré son score

en 2011, plaçant BIC dans les 20 meilleures entreprises françaises

du SBF120 parmi les 83 ayant fourni des informations au CDP en

2011 (voir page 50 ).

Réduire la production de déchets


En 2011, le Groupe BIC a enregistré une hausse de 9 % de la quantité

de déchets générés par tonne de production par rapport à 2010.

Cette variation est le résultat d’une diminution du ratio des déchets

dangereux générés (- 16 %) et d’une augmentation du ratio des

déchets non dangereux générés (+ 13 %), tous deux rapportés à la

tonne de production. La génération des déchets issus de la fermeture

d’usines est incluse .

Les usines du Groupe BIC ont mis en place ou fi nalisé 15 projets

spécifi quement dédiés à la réduction des déchets en 2011.



(Sticky Notes, blocs-notes, etc.) ou l’importance de la sous-traitance ; leur ratio d’émissions de GES rapportées à la production est donc plus bas que

ceux de la plupart des usines du Groupe et contribue ainsi à la réduction du ratio pour le Groupe entre 2009 et 2010. Sans ces deux sites en 2010, le

Groupe aurait enregistré une diminution de 2 % de ses émissions de GES rapportées à la tonne de production par rapport à 2009.



Production annuelle des déchets industriels rapportée à la production - Usines BIC (1) Ó

En tonne par tonne

201120102009

0,2370,2090,180

0,0310,0370,029

Déchets dangereux Déchets non dangereux

Déchets industriels dangereux

En 2011, le Groupe BIC a enregistré une diminution de la quantité

de déchets dangereux générés par tonne de production de 16 % par

rapport à 2010.

12 sites ont amélioré leur ratio de déchets dangereux générés par

tonne de production. BIC Iberia (Espagne) a reporté une diminution

de 41 % grâce à une amélioration dans le process de décapage du

fi l, ce qui a réduit signifi cativement les déchets d’acide sulfurique,

en volume et en poids. Comme autre exemple, BIC Écriture 2000

(France) a diminué son ratio de déchets dangereux générés par tonne

de production de 23 % grâce à la réutilisation d’emballages souillés

dans l’atelier de fabrication des encres puisqu’ils sont retournés

au fournisseur. BIC CORPORATION Milford (États-Unis) a enregistré

une diminution de son ratio de 21 % en réduisant plusieurs fl ux de

déchets dangereux. Le plus signifi catif a permis une réduction de

30 % des déchets destinés à l’incinération suite au programme de

sensibilisation et de responsabilisation des opérateurs sur la base

de l’analyse des déchets concernés.

Il est important de noter que le Groupe a également réduit son ratio

de déchets dangereux générés par tonne de production en raison de

diff érents événements ponctuels et exceptionnels en 2010 comme par

exemple le nettoyage approfondi des cuves, la vidange de machines,

la destruction de matériels obsolètes ou encore la fermeture d’un site.

Traitement des déchets industriels dangereux en 2011 - Usines BIC

Autres traitements /destructions (a)

40 %

Stockage

17 %

Recyclage

12 %

Incinération avecrécupération d’énergie

31 %

% du total exprimé en tonne

(a) La catégorie « Autres traitements/destructions » regroupe les autres

techniques de traitement des déchets, comme l’incinération sans

récupération d’énergie.

Répartition des déchets industriels dangereux en 2010 et 2011 - Usines BIC

2010

2011

Stockage Autres traitements /destructions (a)


Recyclage

% du total exprimé en tonne

16 %

31 %

10 %12 %

34 %

17 %

39 % 40 %






(Sticky Notes, blocs-notes, etc.) ou l’importance de la sous-traitance. Sans ces deux sites en 2010, le Groupe aurait enregistré une augmentation de ses

déchets rapportés à la tonne de production de 3 % seulement par rapport à 2009.

2

2



Déchets industriels non dangereux

En 2011, le Groupe BIC a enregistré une augmentation de ses déchets

industriels non dangereux par tonne de production de 13 % par rapport

à 2010. Cette augmentation est principalement due à plusieurs

événements exceptionnels en 2011 comme le réaménagement de

locaux, la destruction de matériels et produits obsolètes, les tests et

la production de nouveaux produits, les tests de nouveaux matériaux

qui ont généré d’avantage de déchets. De plus, BIC Boulogne (France)

a fermé l’une de ses vieilles usines, ce qui a augmenté de manière

signifi cative la quantité de déchets industriels non dangereux alors

que le site ne produisait plus.

Malgré ces événements exceptionnels, six usines ont amélioré leur

ratio de déchets industriels non dangereux générés par tonne de

production. Des améliorations signifi catives ont été enregistrées pour

BIC Ecuador (Équateur), BIC Shanghai (Chine) et BIC CORPORATION

Gaffney (États-Unis) avec des diminutions respectives de 19 %,

14 % et 10 %. BIC Ecuador (Équateur) a pu réduire la contamination

du plastique sur site grâce à la sensibilisation de ses salariés. BIC

Shanghai (Chine) a reporté plusieurs raisons pour la diminution

de ses déchets non dangereux, comme la suppression de certains

emballages, réduisant ainsi la consommation et les déchets carton ou

comme la réutilisation des palettes neuves dans l’atelier de produits

semi-fi nis. BIC CORPORATION Gaff ney (États-Unis) ont, quant à eux,

travaillé sur la réutilisation des déchets plastiques dans les process

industriels, réduisant par là plus de 11 tonnes de déchets plastiques

non dangereux . En 2011, le centre de packaging BIC Charlotte (États-

Unis) est devenu le premier site du Groupe BIC à atteindre et maintenir

le zéro-déchet envoyé en centre de stockage.

Traitement des déchets industriels non dangereux en 2010 - Usines BIC

Recyclage

75 %Incinération avecrécupération d’énergie

9 %

Autres traitements /destructions (a)

3 %

Stockage

14 %

% du total exprimé en tonnes




Répartition des déchets industriels non dangereux en 2010 et 2011 - Usines BIC

2010

2011

Stockage Autres traitements /destructions (a)


Recyclage

% du total exprimé en tonnes

74 %

9 %

18 %

75 %

6 %

14 %

3 % 3 %




Perspectives

À horizon 2013, le Groupe BIC s’est fi xé des objectifs quantifi és en

matière de performance environnementale de son outil de production.

L’engagement numéro cinq du Baromètre BIC de Développement

Durable mesure les progrès réalisés de 2011 à 2013 en matière

d’énergie, d’eau et de déchets.

5 Améliorer la performance environnementale des usines BIC

❙ En 2013, la consommation d’énergie sera de 13,49 GJ par tonne de production, soit une réduction de 3 %(Valeurs j anv. 2011 : 13,70 - d éc. 2011 : 12,87)

❙ En 2013, la consommation d’eau sera de 9,30 m³ par tonne de production, soit une réduction de 3 %(Valeurs j anv. 2011 : 8,40 - d éc. 2011 : 8,00)

❙ En 2013, la production de déchets non recyclés sera de 0,0879 tonne par tonne de production, soit une réduction de 1 %(Valeurs j anv. 2011 : 0,0934 - d éc. 2011 : 0.0863)

Janv.2011

Déc.2013

0/10

Déc. 2011

10,0

Depuis 2002, BIC a mis en place un reporting environnemental dans

ses usines.

Bilan 2011 : le déploiement des systèmes de management de

l’environnement et l’augmentation des investissements ont permis

des progrès signifi catifs.



Réduire l’impact sur la biodiversité

Enjeux

Le Groupe BIC entretient un lien avec la biodiversité à principalement

deux niveaux. D’abord via son emprise foncière dans le monde (sites

industriels, logistiques ou administratifs). Ce premier enjeu est de la

responsabilité directe du Groupe BIC. Ensuite via l’achat de matières

premières (plastique, métal, etc.) pour la composition des produits

BIC® et dont l’extraction peut avoir un impact sur la biodiversité. De

la même façon, le transport mandaté par le Groupe peut porter une

atteinte à la biodiversité. Ces deux derniers impacts sont indirects

pour BIC.

En réponse au premier enjeu considéré comme prioritaire, BIC

s’est concentré sur une « approche sites » pour l’intégration de la

thématique biodiversité dans son Programme.

Démarche

En Europe et aux États-Unis, où se situe la majorité des sites du

Groupe, lorsque des restructurations industrielles ont entraîné des

fermetures d’usines, BIC a veillé à ce que la remise en état des sites

soit réalisée en accord avec les lois locales et les meilleures pratiques

environnementales. Lorsque c’est approprié ou exigé par la loi, BIC

mène des études de sol et de sous-sol, même si la majorité des sites

ne sont soumis à aucune obligation de diagnostic.

Les études pollution eff ectuées sur des sites européens longtemps

exploités montrent que notre activité n’a pas généré d’impact notable

sur les sols et sous-sols.

Pour les sites français assujettis à des exigences réglementaires

spécifi ques, la politique de prévention des risques de pollution des

sols est intégrée dans la démarche.

Par ailleurs, en 2011, BIC a initié une réfl exion sur ses interactions avec

la biodiversité et les services écosystémiques. La première étape de

cette réfl exion s’est concentrée sur la maîtrise des risques des outils

de production sur la biodiversité locale.


Une première analyse cartographique du contexte environnant de

chacune des usines BIC a été réalisée afi n de répertorier les zones

sensibles aux alentours et hiérarchiser les risques d’impacts des

usines sur la biodiversité remarquable locale. La grande majorité

des usines BIC est localisée dans des zones non sensibles, voire

industrielles, et leur emprise foncière ainsi que leur fonctionnement

ne présentent a priori pas de risques pour ces zones.

Par ailleurs, à compter de 2011, BIC a doté son outil de reporting de

deux nouveaux indicateurs biodiversité ; ils permettront de recenser

aussi bien les obligations réglementaires des sites de production au

regard de la biodiversité que leurs actions volontaires mises en place.

Perspectives

Une analyse plus fi ne, notamment selon l’activité précise du site,

sera conduite en 2012 pour les sites à proximité d’une zone protégée,

de concert avec ces mêmes sites. BIC évaluera de cette manière

la nécessité de la mise en place d’actions de préservation de la

biodiversité locale.

D D 90 % des produits vendus en Europe y sont fabriqués

D D 64 % des produits vendus aux Amériques y sont fabriqués

D pour les produits de l’activité Grand Public

2.3.2 Limiter les impacts environnementaux liés aux transports

Enjeux

L’objectif de BIC en matière de gestion des transports est d’une

part d’assurer la disponibilité de ses produits dans trois millions de

points de vente dans le monde en maximisant la satisfaction de ses

clients, et d’autre part de réduire les impacts environnementaux liés

à ses activités de transport tout en assurant les coûts les plus justes

possible.

BIC réalise deux types de transport de ses produits :

• le transport dit d’approche, soit l’ensemble des liaisons usine-usine

et usine-entrepôt (inter et intra continental) ;

• le transport de distribution, soient les liaisons entre les usines ou

les entrepôts et le client fi nal.

Démarche et réalisations de l’année

En premier lieu, c’est la répartition des usines BIC à travers le monde

qui tend à limiter les transports de ses produits. En eff et, en moyenne,

74 % des produits de l’activité Grand Public vendus sur un continent

sont aussi fabriqués sur ce continent (90 % en Europe et 64 % aux

Amériques).

De plus, BIC a fait le choix d’externaliser l’exécution de ses transports,

tout en gardant une expertise interne forte relative à la gestion des

prestataires, à l’ingénierie de fl ux et à la maîtrise des outils de gestion

du transport. En eff et, seul un travail spécifi que sur chaque fl ux permet

à la fois d’en réduire les impacts environnementaux et de garantir la

qualité et la compétitivité du transport. Les fl ux ont ainsi été optimisés,

notamment la distribution en France, la liaison maritime Grèce-Mexico

et le réapprovisionnement des entrepôts locaux depuis la plateforme

centrale de Slovaquie.

Animée par la « Communauté Transport Responsable », composée

de tous les décisionnaires du transport du Groupe, la démarche est

déployée en trois axes :

• développer la prise de conscience et mesurer les émissions ;

• optimiser les expéditions et les routes ;

• sélectionner des transporteurs responsables.

Développer la prise de conscience et mesurer les émissions

Comme toute fonction relative à la « supply-chain », l’optimisation du

transport est une responsabilité partagée par plusieurs équipes chez

BIC : de la production au transport de distribution, en passant par les

ventes et la gestion des entrepôts.

Ainsi, afi n de renforcer l’attention quotidienne des équipes, BIC intègre

progressivement la mesure des émissions de Gaz à Eff et de Serre

(GES) dans ses outils de gestion du transport. En 2011, le Brésil a été

pilote dans l’intégration de la mesure des émissions de GES dans

2

2



leur « Transportation Management System » (système de gestion des

transports de distribution).

Sur tous les continents, l’impact sur les émissions de GES est pris en

compte lors des études de réseaux logistiques. Ainsi en 2011, l’étude

stratégique autour du projet d’ouverture de nouveaux entrepôts en

Espagne et au Portugal intégrait une analyse de l’impact carbone.

À l’échelle du Groupe, l’engagement numéro six du Baromètre BIC de

Développement Durable est dédié à la problématique : « Réduire les

émissions de gaz à eff et de serre de nos opérations de transport ».

L’un des sous-objectifs mesure spécifi quement les émissions de GES

par tonne de produits pour le transport d’approche, en vue notamment

de limiter le transport aérien. Dans le même sens, des analyses

spécifi ques sur l’impact du transport aérien sur les émissions de

carbone ont d’ailleurs été partagées au sein du Groupe.

Parallèlement, BIC encourage ses prestataires à lui fournir leurs

rapports d’émissions dues au transport des produits du Groupe, afi n

d’identifi er ensemble les enjeux, leviers et plans d’actions à prendre

en considération pour limiter ces émissions.

Optimiser les expéditions et les routes

En transport, les leviers principaux de réduction des émissions

sont la réduction du kilométrage, le choix modal et l’optimisation du

chargement. Les équipes logistiques de BIC travaillent sur ces trois

axes, en collaboration avec les autres fonctions comme les ventes ou

les usines mais aussi les clients et prestataires.

Le Mexique a ainsi augmenté le nombre de ses entrepôts afi n de les

rapprocher davantage de ses consommateurs. Par ailleurs, les délais

d’approvisionnement des produits fabriqués sur d’autres continents

ont été plus fi nement pris en compte en vue de réduire le risque de

recours à l’aérien en cas de ruptures de stock. BIC travaille enfi n

en collaboration avec ses clients pour consolider les commandes,

maximiser le chargement des camions et réduire le kilométrage

parcouru.

Sélectionner des prestataires responsables

Finalement, ce sont les transporteurs choisis par BIC qui eff ectuent

les opérations logistiques. Ce sont donc leurs équipements, méthodes

et systèmes de contrôles qui déterminent en grande partie le niveau

d’émissions de GES : modernité de la flotte, formations à l’éco-

conduite, bridage des moteurs, technologie de pneus, capacité de

mesure des émissions, etc.

Afi n d’accompagner cette catégorie de parties prenantes vers des

pratiques responsables, BIC développe une politique d’achats de

plus en plus exigeante en matière de développement durable. Cette

exigence est spécifi quement mesurée à travers la nouvelle édition du

Baromètre, tant sur le transport d’approche inter et intra continental

que sur le transport de distribution.

Répartition des tonnages transportés par mode de transport (en % du total)

Air

3 %

Route

34 %Mer

63 %

En % du total

Répartition des émissions de GES par mode de transport (en % du total)

Route

23 %

Mer

20 %Air

57 %

En % du total

6 Réduire les émissions de Gaz à Eff et de Serre (GES) de nos opérations de transport

❙ En 2013, les émissions de GES seront de 1,135 teqCO2 par tonne

de produits pour le transport d’approche, soit une réduction de 4 % *(Valeurs j anv. 2011 : 1, 182 - d éc. 2011 : 0,796)

❙ En 2013, la réduction des émissions de GES sera un critère de sélection pour au moins 75 % des appels d’off res de transport du Groupe(Valeurs j anv. 2011 : 10 % - d éc. 2011 : 28 %)

Janv.2011

Déc.2013

0/10

Déc. 2011

6,5

Le premier objectif a pour périmètre le transport dit d’approche, soit

l’ensemble des liaisons usine-usine et usine-entrepôt et le second

objectif le transport d’approche et le transport de distribution

(liaisons entrepôt-client)

Bilan 2011 : les deux indicateurs ont progressé ; pour le premier,

principalement grâce à une baisse du recours au transport aérien ;

pour le second, grâce à la mise en place de procédures.




Perspectives

En 2012, le suivi des activités liées au transport aérien sera renforcé

à l’aide des nouveaux indicateurs et formulaires spécifi ques à ce type

de transport.

Par ailleurs, le Groupe BIC poursuivra en 2012 les programmes lancés

en 2011 :

• la participation au séminaire annuel de la « Communauté Transport

Responsable » sera ouverte aux parties prenantes clés afi n d’élargir

et d’enrichir le débat ;

• la poursuite du calcul des émissions de GES dans les pays équipés

d’un « Transportation Management System » (Europe, États-Unis,

Canada, etc.) ;

• le lancement de groupes de travail et d’espaces de discussions

entre les diff érentes parties prenantes (entrepôt, clients, sous-

traitants) afi n d’encourager la prise de conscience et l’amélioration

des compétences ;

• la création d’une base de données exhaustive des transports de

distribution au Canada, permettant une meilleure gestion des

émissions et des marges de réduction en fonction des clients.

2.3.3 Limiter les impacts environnementaux des activités commerciales et de support

Enjeux

Dans un souci d’exemplarité, la démarche de développement durable

de BIC concerne toutes ses activités, y compris les activités de bureau.


Empreinte carbone des activités commerciales et de support

Dès 2006, BIC avait mesuré les émissions de GES de son siège social

de Clichy (France). Un Bilan Carbone® avait été réalisé sur les données

de 2005, prenant en compte l’ensemble des activités du siège social.

Le profi l d’émissions est celui d’une activité de bureau, dont les

principaux impacts concernent :

• le transport du personnel ; dont les émissions se répartissaient

comme suit : les déplacements en avion représentaient 73 % des

émissions liées au transport et les déplacements des véhicules BIC

(force de vente principalement) représentaient plus de 10 % des

émissions liées au transport ;

• les émissions des prestataires de services ;

• l’électricité : le chauff age et les appareils.

BIC s’est engagé pour une durée de deux ans (2012-2013) à acheter

des Certificats d’Énergie Renouvelable couvrant 100 % de ses

besoins en électricité du réseau pour les trois sites du Connecticut

(USA) : le siège social, une usine et un centre de R&D . BIC souhaite

de cette façon contribuer à la promotion du développement et de

la production d’électricité éolienne, d’origine renouvelable. Le

fournisseur, Constellation NewEnergy, a estimé, sur la base des

prévisions des consommations de BIC sur les deux ans à venir, à

environ 18 000 teqCO2 l’évitement des émissions indirectes de CO

2

qui auraient sinon été émises par le réseau standard de distribution

d’électricité (estimation basée sur US EPA eGRID2010 BVersion1.0).

Flotte d’entreprise

La gestion des véhicules d’entreprise est faite localement dans les

continents qui disposent de politiques locales, lesquelles intègrent

l’environnement et la sécurité notamment par le moyen d’indicateurs

de suivi, par exemple des émissions de GES de leur fl otte ou des

accidents.

Ainsi, en France, les accidents avec les véhicules d’entreprise ont

baissé de 15,5 % depuis 2010 ; en 2011, les taux moyens d’émissions

de GES ont baissé pour les véhicules de forces de vente de 127 geqCO2

à 122 geqCO2 et ceux des commerciaux des bureaux de 154 geqCO

2

à 144 geqCO2 .

Gestion des déchets

Le siège social de Clichy (France) a fait des avancées signifi catives

dans la gestion des déchets du site, en partenariat avec le prestataire

du restaurant d’entreprise, en particulier en améliorant le tri du verre

et en mettant en place la récupération et le recyclage des déchets

de capsules de café en 2010. Cette dernière opération a été mise

en œuvre avec une entreprise adaptée faisant appel à du personnel

handicapé.

Performance environnementale des bâtiments

Le siège de BIC CORPORATION, à Shelton (États-Unis), conçu selon

les standards du LEED (Leadership in Energy and Environmental

Design), a été certifi é « bâtiment durable » par le « Green Building

Council » en mai 2009. Ce label reconnu au niveau national est une

marque de reconnaissance pour un bâtiment à haute performance

environnementale du point de vue de sa conception et de sa

construction. Le site a aussi reçu en janvier 2010, le Prix Entreprise

Verte du Connecticut. Les initiatives suivantes ont permis l’obtention

de la certifi cation et du prix :

• amélioration de la performance énergétique des bâtiments grâce à

un système innovant d’éclairage des espaces de travail qui a permis

de réduire d’un tiers la consommation d’électricité ;

• détecteurs de présence, contrôle de l’éclairage par zone et système

de contrôle de l’énergie ;

• utilisation de matériaux recyclés dans les moquettes et les meubles,

ainsi que le recyclage des matériaux de construction.

Au Canada des systèmes de détection de présence ont été installés

dans la cafétéria, les toilettes et certains bureaux, afi n de réduire les

consommations d’énergie.

La fi liale BIC Benelux a profi té du déménagement de ses bureaux, en

Belgique d’une part et aux Pays-Bas d’autre part, pour investir des

locaux plus respectueux de l’environnement : la lumière naturelle a été

privilégiée ainsi que toutes les économies d’eau et d’énergie possibles,

un soin particulier a été apporté au choix du revêtement de sol ; le

mobilier des anciens locaux a été récupéré, les serveurs et imprimeurs

rationalisés, les ordinateurs sélectionnés avec le label Energy Star, etc.

En complément, des actions sont menées pour la qualité de vie sur

le lieu de travail (produits de nettoyage écolabellisés, ergonomie des

postes de travail, conseils de rangement des bureaux et espaces

communs, plantes vertes dépolluantes…) et pour la sensibilisation des

salariés aux éco-gestes (tri sélectif, réduction des impressions…). Un

« Green Offi cer » par pays a été désigné pour animer cette thématique

dans les deux fi liales.

2

2



Green IT (technologies de l’information vertes)

Les services de support informatique participent à la démarche

de développement durable du Groupe BIC directement dans les

choix d’équipements informatiques économes en énergie et en

proposant aux collaborateurs du Groupe des solutions et des outils

leur permettant de réduire leur empreinte environnementale dans

l’exercice de leurs activités.

À travers les fi liales du Groupe, diverses initiatives de Green IT ont

été mises en place ces dernières années. Le nombre de serveurs

informatiques a été considérablement réduit grâce à la virtualisation,

ce qui permet d’importantes économies d’énergie tout en assurant

des performances et une qualité de service égales. Les services

d’impression ont été externalisés permettant de réduire le nombre

d’imprimantes. Le partage en ligne de documents, l’archivage virtuel

et l’utilisation de serveurs centralisés ont permis de supprimer l’usage

de la photocopie dans certains bureaux. En juin 2011, BIC a choisi

pour le système informatique de gestion du transport de son activité

Grand Public Europe une solution d’hébergement délocalisé vers des

infrastructures mutualisées (le Cloud), contribuant ainsi aux gains

énergétiques de cette organisation. D’autres initiatives simples mais

effi caces ont été mises œuvre, tel le paramétrage recto-verso par

défaut et l’extinction des ordinateurs après 15 minutes d’inactivité.

Les outils « Offi ce Communicator Server » (OCS) proposent un chat

interne, une vidéoconférence et la fonction Live meeting, qui permet

à plusieurs collaborateurs, chacun connecté à son poste, de voir à

l’écran le document commenté ou modifi é par l’administrateur de la

réunion. Cela permet notamment aux salariés eff ectuant de nombreux

déplacements de réduire leurs trajets et de travailler plus rapidement.

Ces outils, plébiscités en 2010 par leurs utilisateurs ont continué d’être

développés en 2011 : OCS et Live meeting sont désormais déployés

chez BIC dans le monde entier. À titre d’exemple, des Live meetings

multi-sites ont été utilisés par le Comité de Pilotage Développement

Durable du Groupe : depuis 2009 des réunions virtuelles réunissent les

25 représentants du comité, répartis sur sept sites diff érents (Clichy,

Verberie et Redon en France, Shelton aux États-Unis, Athènes en Grèce

et Sao Paulo et Manaus au Brésil). Cette solution innovante permet

également depuis 2011 l’organisation de réunions périodiques de

revues de projets des Directions Financières, elles-aussi réparties

sur plus de cinq sites diff érents.

2.3.4 Assurer la sécurité au travail

Enjeux et démarche

La Politique Santé, Sécurité et Environnement (SSE) de BIC engage

le Groupe à prévenir ou, tout du moins, réduire les risques pour la

Santé et à la Sécurité des salariés, des sous-traitants et du voisinage

des sites de production. BIC assure la poursuite de cet objectif par

le déploiement et la mise en œuvre au quotidien de systèmes de

management santé et sécurité, qui couvrent les risques propres

aux diff érents métiers du Groupe, intervenant au cours des phases

d’approvisionnement, de production et de distribution. En 2011, les

accidents du travail ont été majoritairement causés par la manipulation

d’outils ou la conduite d’engins (25 %) et des manuten tions manuelles

(24 %). Une équipe de trois experts SSE est en charge d’accompagner

les sites dans le déploiement et le suivi des programmes de réduction

des risques Santé et Sécurité des salariés.

Performances

En 2011, les systèmes de management santé et sécurité sont

opérationnels à 94 % dans les sites BIC.

7 Réduire les accidents du travail

❙ En 2013, le taux de fréquence des accidents dans le Groupe sera de 8,65, soit une réduction de 5 %(Valeurs j anv. 2011 : 9,11 – d éc. 2011 : 7,77)

❙ En 2013, le taux de gravité des accidents dans le Groupe sera de 0,37, soit une réduction de 5 %(Valeurs j anv. 2011 : 0,39 – d éc. 2011 : 0,36)

Janv.2011

Déc.2013

0/10

Déc. 2011

10,0

Ces deux indicateurs sont calculés pour les usines du Groupe BIC

en utilisant les défi nitions légales européennes.

Bilan 2011 : le déploiement des systèmes de management santé

et sécurité et les programmes associés ont permis des progrès.

Taux de fréquence des accidents du travail : nombre d’accidents qui engendrent une interruption de travail – Usines BIC Ó

20102009

9,118,23

Par million d’heures travaillées

2011

7,77

Taux de gravité : nombre de jours de travail perdus suite à un accident – Usines BIC Ó

20102009

0,39

0,34

Par millier d’heures travaillées

2011

0,36




En décembre 2011, le site grec d’Athènes, a obtenu la certifi cation

sécurité OHSAS 18001. Ce projet témoigne de la volonté du Groupe de

continuer à relever ses exigences en termes de santé et sécurité pour

toutes ses usines. Cette réalisation, coordonnée par le responsable

sécurité du site, n’a été possible qu’avec l’implication de l’ensemble

des équipes en place. En obtenant également une certification

environnementale, ce site est donc triplement certifi é Qualité, Sécurité

et Environnement.

Perspectives

L’engagement numéro sept du Baromètre BIC de Développement

Durable fi xe pour 2013 les objectifs sur le taux de fréquence, et le taux

de gravité des accidents du travail. Pour 2013, le Baromètre prévoit

une réduction de 5 % du taux de fréquence et du taux de gravité par

rapport aux valeurs de janvier 2011.

2.3.5 Assurer le respect des Droits de l’Homme au travail

Enjeux

BIC fabrique 79 % de ses produits dans ses propres usines (81 % dans

l’activité Grands Publics ; 71 % dans l’activité de Produits Publicitaires

et Promotionels de BIC APP), lesquelles se trouvent à 87 % dans des

pays sans risque Droits de l’Homme selon la source Freedom House (1).

Les produits sous-traités représentent donc 21 % des ventes du

Groupe BIC (19 % dans l’activité Grands Publics ; 29 % dans l’activité

de Produits Publicitaires et Promotionels de BIC APP) et sont fabriqués,

quant à eux, en grande partie dans des pays à risque Droits de

l’Homme (1).

Les fabricants sous contrat sont principalement implantés en Chine,

États-Unis, Corée.

Effectifs permanents BIC par catégorie de pays à risque « Droits de l’Homme » (1) en 2011 – Groupe BIC Ó

Pays non libres

1,3 %

Pays partiellementlibres

16,6 %

Pays libres

82,1 %

Fabricants sous contrat par catégorie de pays à risque « Droits de l’Homme » (1)

Pays non libres

72,5 %

Pays partiellementlibres

1,5 %

Pays libres

26 %

Démarche

Dans ce contexte, pour assurer le respect des Droits de l’Homme

au travail, BIC s’est doté des outils nécessaires : un Code de

Conduite inspiré des conventions internationales de l’Organisation

Internationale du Travail (OIT) (voir page 12 ) et un programme d’audit

couvrant toutes les usines qui fabriquent des produits BIC®. Ce Code

de Conduite s’applique aux usines BIC, lesquelles sont principalement

implantées en Afrique du Sud, au Brésil, en Espagne, aux États-Unis,

en France en Grèce et au Mexique. Bien que 21 % seulement de ventes

de BIC concernent des produits sous-traités, ce Code de Conduite

s’applique également aux fabricants de BIC sous contrat ou sous

licence.

En 2010, BIC a étendu ce processus qui ne s’applique qu’aux usines,

aux bureaux du Groupe situés dans trois pays à risque pour les

Droits de l’Homme. Après les bureaux de Chine en 2009, ce sont les

bureaux de Russie et Colombie qui, en 2010, ont été évalués sur leurs

performances au regard du Code de Conduite, puis ont signé celui-ci

et mis en place, lorsque nécessaire, un plan d’actions correctives.

Le programme de contrôle et d’actions correctives

Le contrôle du respect du Code de Conduite se traduit concrètement

par la mise en œuvre d’un programme d’audit décrit ci-dessous :

• depuis 2000, BIC a mis en place un programme spécifique de

contrôle du respect de son Code de Conduite par les fabricants

sous contrat mondial. Ce programme a été étendu en 2005 aux

fabricants sous contrats locaux ou régionaux qui fabriquent des

produits BIC® seulement pour les marchés locaux. Aujourd’hui,

ce programme s’applique à l’ensemble de l’activité BIC Grand

Public et de Produits Promotionnels et Publicitaires. Des audits

de suivi sont eff ectués tous les deux ans et permettent de vérifi er

que les standards sont maintenus à un niveau satisfaisant. Pour

les fabricants sous contrat de l’activité Grand Public ces audits

sont réalisés par des auditeurs externes. Pour l’activité Produits

Promotionnels et Publicitaires, en raison du grand nombre de

fabricants sous contrat le processus d’audit combine des audits

(1 ) Source : Étude « Freedom in the World 2010 » de l’organisation non- gouvernementale Freedom House.

2

2



externes menés par des auditeurs indépendants et des audits par

des salariés de BIC APP qui ont reçu une formation professionnelle ;

• des autoévaluations sont menées dans les usines BIC depuis 2006.

Les réponses sont alors analysées par des auditeurs indépendants

et chaque directeur d’usine doit mettre en place, le cas échéant, un

Plan d’Actions Correctives (PAC) en accord avec le Département des

Ressources Humaines ;

• un manuel de formation facilite la mise en place du PAC avec l’aide

des équipes locales.

BIC conçoit la responsabilité sociale comme un partenariat, au service

de valeurs communes. Ainsi, BIC favorise l’engagement en faveur

de l’amélioration plutôt que l’interruption de la relation avec ses

partenaires. L’encadré ci-dessous résume les étapes de l’évaluation

des fabricants sous contrat.

D LES SIX ÉTAPES DE L’ÉVALUATION DES FABRICANTS SOUS CONTRAT

1Le fabricant sous contrat analyse et signe le Code de Conduite du Groupe BIC

4Le fabricant sous contrat met en place le PAC pendant une période concertée et raisonnable

2Un organisme de contrôle externe indépendant (ou dans le cas de BIC APP un salarié formé) procède à une évaluation initiale du fabricant sous contrat

5Une évaluation de suivi vise à confirmer l’application des mesures correctives

3Le fabricant sous contrat soumet un Plan d’actions correctives (PAC) à BIC

6Une évaluation régulière est effectuée tous les deux ans

Performances

8 Déployer et maintenir le Code de Conduite du Groupe BIC

❙ En 2013, 100 % des usines (y compris des fabricants sous contrat) de l’activité BIC Grand Public auront signé le Code de Conduite BIC, fait l’objet d’un audit et engagé un suivi(Valeurs j anv. 2011 : 75 % - d éc. 2011 : 77 %)

❙ En 2013, 100 % des usines (y compris des fabricants sous contrat)

de l’activité BIC APP auront signé le Code de Conduite BIC et, dans le

cas des pays à risque, fait l’objet d’un audit et engagé un suivi(Valeurs j anv. 2011 : 32 % - d éc. 2011 : 68 %)

Janv.2011

Déc.2013

0/10

Déc. 2011

3

Depuis 2000, BIC est engagé dans une démarche d’audits sociaux.

Bilan 2011 : pour le premier objectif, les progrès se feront de

manière continue du fait de la planifi cation des audits sur l’ensemble

de la période ; pour le second objectif, des progrès signifi catifs ont

été enregistrés grâce à la mobilisation de ressources dédiées.

Principaux écarts avec le Code de Conduite

• santé – sécurité ;

• salaires ;

• durée du travail ;

• dépassement du nombre d’heures supplémentaires.

Principaux problèmes rencontrés lors de l’évaluation

• fabricants sous contrat qui mettent trop de temps (plus de six mois)

à mettre en place des mesures d’actions correctives et à être en

conformité ;

• fabricants sous contrat qui ont du mal à rester en conformité entre

deux audits (deux ans).


L’usine de Manaus (Brésil) certifi ée SA 8000

Afi n de s’assurer de la solidité de la démarche de BIC et prouver

son engagement, l’usine BIC de Manaus (Brésil) a fait le choix

de la certification SA 8000, norme de responsabilité sociale.

Défendant le respect des droits fondamentaux des travailleurs,

cette certifi cation a nécessité l’audit de l’ensemble des procédures

de gestion des ressources humaines de l’usine : temps de travail,

heures supplémentaires, congés, etc. À présent, il s’agit pour l’usine

d’impliquer ses fournisseurs et sous-traitants dans son processus

d’amélioration. Concrètement, une liste de fournisseurs prioritaires

a été établie. Informés de la démarche, ils devront signer le Code de

Conduite. Quatre entreprises sous-traitantes, travaillant sur le site de

l’usine, ont été auditées en 2011, quatre le seront en 2012.

Les audits sociaux des fabricants sous contrat de BIC APP

En 2011, BIC a poursuivi le processus d’intégration des fabricants sous

contrat de BIC APP dans le Programme de Développement Durable

du Groupe. L’un des enjeux importants pour BIC APP est de s’assurer

que ses fabricants sous contrat respectent les Droits de l’Homme

et se conforment aux lois du travail ainsi qu’au Code de Conduite du

Groupe BIC.

En 2011, 13 2 usines de fabricants sous contrat de BIC APP ont été

auditées, et l’objectif est que 100 % des usines aient été auditées en

2013.

Perspectives

L’engagement numéro huit du Baromètre BIC de Développement

Durable prévoit que 100 % des usines seront intégrées dans

le Programme . Le nombre d’audits programmés continuera donc

à augmenter, selon un calendrier dicté par les impératifs du Baromètre.


2


2.3.6 Achats et relations durables avec les fournisseurs

Enjeux

Le Groupe BIC affi che de fortes exigences en matière d’achats pour

garantir la qualité et la performance de ses produits. Ses exigences

portent bien sûr sur le respect des délais, la maîtrise des coûts, la

qualité et l’innovation. Au-delà, elles touchent également au respect

des valeurs et engagements principaux du Groupe en matière de

développement durable.

Démarche

BIC dispose de règles d’or (« Golden Rules ») et de directives achats

(« Purchasing Guidelines ») qui s’appliquent dans les relations du

Groupe avec ses fournisseurs mondiaux. Par ailleurs, le formulaire de

référencement d’un fournisseur contient maintenant un paragraphe

développement durable permettant de s’assurer de sa conformité

aux standards de BIC. Cela permet aussi au Groupe de s’améliorer

au contact de ses fournisseurs par une écoute active et de tirer parti

de leurs suggestions.

En matière de développement durable le Service Achats :

• est support auprès des usines, pour assurer une relation durable

avec les fournisseurs ;

• met à disposition une base de données fournisseurs pour les

matériaux innovants ;

• concourt, en étroite collaboration avec les usines de production, à

l’optimisation de la consommation énergétique des sites français et

canalise les propositions des fournisseurs avec lesquels il travaille.

Dans le domaine des transports, BIC a souhaité renforcer son niveau

d’exigence, en incluant la réduction des émissions de gaz à eff et de

serre comme un critère de sélection pour les appels d’off res transport

du Groupe.

D D BIC entretient une relation de plus de dix ans avec 50 % de ses fournisseurs de plastique

D D BIC dans son activité Grand Public entretient une relation suivie d’au moins cinq ans avec deux tiers de ses sous-traitants asiatiques

D D BIC APP en Asie entretient des relations commerciales depuis plus de 10 ans avec ses plus importants fournisseurs


BIC évalue ses fournisseurs selon les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG)

En 2011, BIC a mis en place une initiative pilote avec le cabinet Ecovadis

spécialisé en achats responsables, d’évaluation de 81 fournisseurs de

plastique : leurs politiques, les actions mises en œuvre et les résultats

obtenus ont été évalués.

Cette initiative permet à BIC non seulement d’identifi er les fournisseurs

présentant des risques, mais aussi de les accompagner dans une

démarche d’amélioration continue et de faire émerger les bonnes

pratiques pour les partager.

Parmi les 70 % de fournisseurs ayant répondu à cette évaluation,

seulement cinq ont été identifi és comme nécessitant de faire des

eff orts en matière de développement durable.

D D 81 fournisseurs évalués par Ecovadis en 2011 sur des critères de développement durable

BIC APP et ses fabricants sous contrat

L’intégration progressive des fabricants sous contrat de BIC APP

dans le Programme de Développement Durable de BIC, notamment

dans son processus d’audits sociaux s’est accompagnée d’une

diminution signifi cative de leur nombre. Ces décisions stratégiques

doivent permettre au Groupe de garantir des relations de qualité et

de confi ance sur la durée.

En 2011, 13 2 usines de fabricants sous contrat de BIC APP ont été

auditées, et l’objectif est que 100 % des usines aient été auditées en

2013.

Perspectives

Suite à l’expérimentation pilote d’évaluation des fournisseurs sur les

critères ESG par Ecovadis, BIC a défi ni pour 2012 deux axes de travail

prioritaires seront lancés :

• défi nir en commun les actions correctives devant être mises en

place par les fournisseurs identifi és comme présentant des risques

ESG ;

• étendre le programme aux fournisseurs de métaux et d’emballages.

D 2.4 NOTRE RESPONSABILITÉ SOCIALE

La politique des ressources humaines de BIC est basée sur le

partage des valeurs du Groupe qui encadrent l’exercice quotidien

de nos activités. Entreprise responsable, BIC s’attache à favoriser

et entretenir l’employabilité de ses collaborateurs en proposant une

gestion des carrières sur le long terme.

BIC agit aussi concrètement pour promouvoir la diversité, source de

richesse pour le Groupe, en tenant compte des spécifi cités propres

aux implantations locales.

La sécurité au travail est un enjeu fort notamment sur les usines BIC.

Le sujet est abordé dans la partie dédiée à la performance de l’outil

de production, page 34 .

2.4.1 Le partage des valeurs

Démarche

La philosophie du Groupe, « Se fonder sur nos valeurs, Inventer le futur »

symbolise chez BIC à la fois le respect de son héritage, clé de son

succès, et la manière dont ses collaborateurs construiront ensemble

l’avenir du Groupe. L’héritage de BIC comprend à la fois un esprit

d’entrepreneur, des produits qui sont devenus des icônes sur leurs

marchés, une qualité sans faille, l’attention aux détails et l’engagement

des collaborateurs qui ont construit la marque BIC®.

Cette philosophie constitue un élément central de la culture de BIC

et trouve sa source dans ses cinq Valeurs communes : l’Éthique, la

Responsabilité, l’Esprit d’équipe, la Simplicité et l’Ingéniosité ( page 12 ).



Depuis 2005, BIC mène tous les deux ans une enquête d’adhésion

aux Valeurs. Cette enquête fait partie du programme « Les Valeurs

en Actions » et mesure la diff érence entre les valeurs telles qu’elles

sont défi nies par les outils de communication et telles qu’elles sont

réellement vécues par les salariés dans leur travail.

Les Awards « Valeurs en Action » sont u ne autre partie du programme .

Chaque année, ces prix sont attribués aux collaborateurs qui incarnent

et excellent au travail dans certaines Valeurs BIC. À ce jour, plus de

500 collaborateurs ont été reconnus au sein de ce programme, débuté

en 2006.

Par ailleurs, BIC mène, tous les deux ans, l’enquête d’engagement

des salariés qui concerne : leur mobilisation pour la réussite de

l’entreprise, la fi erté d’appartenance et la fi délité envers le Groupe.


L’enquête d’adhésion aux valeurs

En octobre 2011, et pour la quatrième fois, BIC a lancé l’enquête

Valeurs pour mesurer l’adhésion de ses salariés aux Valeurs du

Groupe. Les résultats de l’enquête montrent qu’en 2011 le taux

d’adhésion à l’ensemble des valeurs est de 81 % (80 % en 2009).

Le taux de participation est de 75 % (73 % en 2009). Les plus fortes

valeurs sont la Responsabilité (87 % d’adhésion) et l’Éthique (86 %

d’adhésion). Le taux d’adhésion a progressé pour toutes les valeurs,

sauf pour la moins forte : l’Esprit d’équipe, qui est resté stable (75 %

d’adhésion). Ces résultats sont particulièrement positifs si l’on prend en

considération la crise économique actuelle, les nouvelles acquisitions

et les réorganisations menées au cours des deux dernières années.

Suite à cette enquête, au cours des mois de novembre, décembre et

janvier, des réunions internes ont été organisées pour analyser les

résultats détaillés par département et pour établir des plans d’action

spécifi ques. La prochaine enquête Valeurs est prévue pour 2013.

Participation à l’enquête et adhésion aux valeurs

79 %

73 %

80 %

75 %75 %

80 %

77 %

81 %

Taux de participation Adhésion aux valeurs

20112007 20092005

L’enquête d’engagement

Les résultats de l’enquête d’engagement menée en 2010 montrent

un fort taux de participation de 78 % pour un engagement global de

61 %, qui place BIC près des meilleurs employeurs. Le sentiment

d’appartenance à l’entreprise est fort. Cette enquête est réalisée tous

les deux ans dans chaque pays d’implantation du Groupe.

Taux de départ volontaire – Groupe BIC

201120102009

7 %7 %8 %

Le taux de départ volontaire du Groupe est de 7 % en 2011, comme

en 2010. En 2011 le taux de départ a été stable dans l’ensemble des

zones géographiques. Le taux en Asie, bien qu’ayant fortement baissé

(34 % en 2010 puis 17 % en 2011), reste le plus élevé du Groupe.

L’Europe est le continent avec le moins de départs volontaires (4 %)

dû à la grande stabilité des eff ectifs dans les usines.

Perspectives

BIC poursuivra son programme d’enquêtes auprès de ses

collaborateurs. La prochaine enquête d’engagement aura lieu en 2012

et la prochaine enquête d’adhésion aux valeurs en 2013.

2.4.2 L’employabilitéLes valeurs de responsabilité et d’éthique mises en avant par BIC

vont de pair avec une préoccupation constante pour l’épanouissement

professionnel des collaborateurs du Groupe. Celle-ci se traduit par la

mise en œuvre de programmes de formation et de développement

destinés à renforcer les compétences et l’employabilité des salariés.

Démarche

Identifi er et préparer les managers et dirigeants de demain

Dans des marchés où les ressources humaines de qualité sont de plus

en plus recherchées et parfois même en pénurie, il est fondamental

de concentrer ses eff orts sur l’identifi cation et le développement des

ressources clés.

Les « talents », dont le rôle est crucial pour le développement de

l’entreprise, font l’objet d’une attention particulière et de plans de

développement sur mesure. En 2011, comme chaque année, en

s’appuyant sur une analyse détaillée de notre organisation et de nos

ressources, un plan de succession a été validé par le Président et le

Directeur Général.

Par ailleurs, de nouveaux processus de People review ont été mis en

place avec pour objectif de partager les résultats au sein des équipes

de management des diff érentes entités du Groupe. Cela permet à BIC

de continuer à privilégier la promotion interne dans les nominations

à des postes clés. Ainsi, en 2011, le taux de promotion interne du

Groupe est de 63 % chez les quatre premiers (plus hauts) niveaux de

managers, de 44 % chez les cadres intermédiaires ou débutants et

de 25 % chez les ouvriers et salariés.

La formation, un enjeu déterminant pour le Groupe

BIC University constitue un des principaux outils pour

développer les compétences des collaborateurs.

Créé en 1998, BIC University est un centre de formation de l’entreprise

dont le but est de partager une culture commune et de développer des

compétences managériales et de leadership au sein du Groupe afi n

notamment de faciliter le travail en équipe à travers les géographies

upe



et les fonctions. Son programme propose des formations locales et

globales sur quatre continents. En 2011, près de 23 000 jours de

formation ont été dispensés. Ó

Parmi les programmes innovants mis en place par BIC University

depuis 2008, on peut notamment retenir : le Mini-MBA, le Master BIC

University ou bien l’« Executive Management Program » :

• le Mini-MBA est un véritable programme qualifiant créé en

collaboration avec le « Management Institute of Paris (MIP) » et

dont l’objectif est de donner aux jeunes managers le niveau de

connaissance le plus actuel dans les diff érentes fonctions clés

de l’entreprise (stratégie, fi nance, vente, marketing, RH, chaîne

logistique, production). Plus de 130 managers ont d’ores et déjà

participé à ce programme aux États-Unis, Amérique latine et

Europe ;

• le Master BIC University (MBU) est un programme de développement

des capacités de leadership qui se déroule sur trois ans pour

chacun des 3 continents précités. Il est animé par plusieurs

consultants-coachs qui accompagnent de manière personnalisée

les participants avec de nombreuses mises en situation ;

• en 2010, BIC University avait créé un nouveau programme :

l’« Executive Management Program (EMP) » destiné à préparer

les futurs dirigeants de nos fi liales en Europe. Les participants

– tous repérés comme ayant un potentiel important – suivent

un programme de trois jours par trimestre pendant deux ans en

abordant l’ensemble des compétences techniques et managériales

nécessaires à un dirigeant. BIC University a innové en introduisant

les Groupes de co-développement dans ces programmes et en

off rant un accompagnement sous forme de coaching individuel

aux participants. Ce programme a été étendu en 2011 par le biais

d’un « Executive Management Program » pour les pays émergents

de BIC, rassemblant 20 participants d’Amérique latine, Moyen-

Orient, Afrique et Océanie. La première session s’est tenue en

septembre 2011 au Brésil et se poursuivra en 2012 et 2013.

BIC University est un vecteur majeur de la culture, des valeurs et des

métiers de BIC. Il a été ainsi un outil essentiel pour l’intégration des

collaborateurs. Cela a notamment été le cas lors de l’acquisition de

Norwood et Antalis. Par ailleurs, BIC University, en liaison avec les

équipes Europe des activités Grand Public, a développé en 2010 un

nouveau dispositif d’intégration des nouveaux managers recrutés

dans l’une de ses 12 fi liales européennes : « Welcome to BIC » est un

programme d’une durée d’une semaine, organisée trois fois par an

en moyenne, réunissant de nouveaux managers de tous les pays et

fonctions.

Enfi n, le Groupe propose des formations locales orientées sur les

métiers exercés au sein des diff érentes entités de BIC, notamment les

sites de production. Ces formations, menées de manière récurrente,

sont ainsi adaptées aux besoins locaux. Proposées aux salariés non

cadres, elles concernent par exemple les outils informatiques, la

gestion de l’information, une pratique minimum de l’anglais. Elles ne

sont pas seulement techniques ; ainsi, à Manaus au Brésil, beaucoup

de formations générales sont proposées.

La gestion prévisionnelle de l’emploi et des carrières (GPEC)

Les 2 000 managers du Groupe bénéfi cient de plans de développement

de carrières et d’entretiens individuels d’évaluation de la performance.

En France, une série d’accords d’entreprise a été négociée et signée

avec les représentants du personnel sur les diff érents sites depuis

2009. Ils ont pour vocation de sécuriser le parcours professionnel de

l’ensemble des salariés, notamment les plus âgés (accords Seniors)

ou les collaborateurs en situation de handicap, mais également de

développer la mobilité fonctionnelle ou géographique et l’employabilité

(accord GPEC). Le Groupe s’est également engagé en faveur d’un

programme favorisant la diversité en signant une charte sur ce thème.

Ces accords ont été déclinés au travers de plan d’actions mis en

œ uvre avec succès entre 2010 et 2011 qui ont notamment porté sur

le transfert des compétences entre générations pour une meilleure

préparation des successions et des départs en retraite.

Enfi n, lorsque le Groupe a dû procéder à des adaptations structurelles,

celles-ci se sont faites à l’issue de concertations avec les représentants

du personnel et la recherche de solutions adaptées aux règles et

nécessités locales.

Organisation du travail

Les modes d’organisation et d’aménagement du temps du travail sont

déterminés sur la base des prévisions des besoins de production

de chaque site et du service à délivrer aux clients. BIC travaille

continuellement à l’amélioration de ses modes d’organisation. Le

niveau d’heures supplémentaires réalisées est strictement mesuré

et encadré dans les établissements où cette pratique est utilisée.

Depuis plusieurs années, la Direction des Ressources Humaines

sensibilise les Directions des établissements en publiant régulièrement

au niveau du Groupe une analyse comparative des résultats détaillés

de chacun d’entre eux, et en menant des plans d’action spécifi ques.

Réorganisation d’eff ectifs et respect des accords collectifs

Dans tous les pays où BIC est implanté, le Groupe respecte les

conventions et les accords collectifs qui lui sont applicables. Dans

le cas de réorganisations, la politique du Groupe est de garantir à

minima le respect des obligations légales locales, en concertation avec

les partenaires sociaux, de favoriser le replacement des personnes

chaque fois que cela est possible et d’attribuer des indemnités de

départ supérieures au minimum légal.

Développer un système de rémunérations juste et motivant

Dans le Groupe, le coût moyen annuel par salarié (charges sociales

incluses) est de 48 729 euros en 2011, en baisse de 1,4 % par rapport

à 2010 à taux réel.

L’analyse à taux de change constants montre une augmentation de

+ 0,1 % par rapport à 2010. Globalement, cette stabilité du coût moyen

annuel par salarié est due à :

• une faible augmentation de la rémunération fi xe moyenne (+ 0,6 %) ;

• une forte baisse des rémunérations variables au titre de 2011

(- 11,3 %) par rapport à 2010 qui fut une année dont les très

bons résultats avaient conduit au versement de bonus annuels

importants et au versement d’une prime exceptionnelle à tous les

salariés non bénéfi ciaires de stock-options ou d’actions ;

• l’augmentation de + 2,6 % des charges sur salaire et autres

avantages.

En 2011, comme chaque année, une analyse complète de la

compétitivité externe des salaires de base des managers a été

menée. Pour les quelque 51 pays où BIC a des managers, les données

médianes du marché 2011 par level BIC ont été fournies par Hay

Group. Les résultats ont montré qu’en moyenne, les managers de

BIC, Hommes ou Femmes, sont positionnés à la médiane de leur

marché local Hommes et Femmes confondus. Pour les Hommes et

2

2



les Femmes, l’écart par rapport au marché devient favorable avec la

progression de l’âge. Globalement, l’écart de 4 points entre Hommes

et Femmes chez BIC s’explique par la structure de la population

analysée : les femmes, qui représentent 36 % des managers, sont

plus jeunes que les hommes (40 % des femmes ont moins de 35 ans

alors que 40 % des hommes ont plus de 45 ans).

Les diff érences de rémunération entre les salariés sont justifi ables ;

elles reflètent les responsabilités confiées, l’expérience, la

performance, le potentiel et tiennent compte des spécifi cités des

marchés locaux.

Pour les non-managers, BIC garantit une rémunération décente,

respectant les minimaux fi xés par les lois locales.

Les équipes de Ressources Humaines dans le monde ont la

responsabilité de mettre en œuvre la politique salariale et de contrôler

son application.

La reconnaissance de la performance individuelle et de la

performance des équipes de travail est un élément essentiel de la

politique de rémunération du Groupe BIC. Ainsi, pour les managers,

les augmentations de salaire sont fondées sur le mérite individuel

(excepté dans certains pays ayant des obligations légales en

matière d’augmentations générales). 85 % des managers présents

au 31 décembre 2011 ont reçu une augmentation de leur salaire de

base en 2011.

En 2011, les rémunérations variables liées à la performance

représentent en moyenne 14 % des rémunérations fi xes des salariés

du Groupe.

L’information sur la rémunération des dirigeants est présentée dans

le document de référence.

Total effectifs en équivalent temps plein - Groupe BIC 2011 Ó

754

9 3139 695

1 192

Effectifs permanents Effectifs temporaires

201120102009

9 198

1 257

En 2011, les eff ectifs permanents sont en baisse de 115 équivalents

temps plein.

Cette variation s’explique par la baisse des eff ectifs de la branche

Produits Publicitaires et Promotionnels (- 94 en Europe et - 122

aux États-Unis) et la baisse des eff ectifs dans la division Pimaco au

Brésil (- 75) alors que deux acquisitions ont été réalisées en 2011 en

Amérique du Nord (Sologear + 13 et Angstrom Power + 29) et quatre

nouveaux bureaux ont été ouverts (Serbie + 3, Bulgarie + 1, Dubaï

+ 6 et Pérou + 8)

Performances

9 Développer la formation des salariés

❙ En 2013, 80 % des salariés auront reçu une formation(Valeurs j anv. 2011 : 70 % - d éc. 2011 : 85 %)

Janv.2011

Déc.2013

0/10

Déc. 2011

10,0

Cet indicateur mesure la part des salariés ayant eff ectivement reçu

au moins une formation sur la base des eff ectifs permanents du

Groupe.

Bilan 2011 : des progrès signifi catifs ont été enregistrés d’une

part en raison de la formation des salariés de BIC APP suite à leur

intégration dans le Groupe BIC et d’autre part par le déploiement

du Programme Diversité.



Taux de promotion interne des managers (niveaux 3, 4, 5 et 6) – Groupe BIC 2011Ó

70 %

30 %

70 %

30 %

Recrutement externe Recrutement interne

201120102009

37 %

63 %

En 2011, pour les quatre premiers niveaux de managers du Groupe,

le taux de promotion interne a été de 63 %, alors qu’il était de 70 %

en 2010 et 2009, et supérieur à 80 % pendant les trois années

précédentes. Pour l’ensemble des managers, le taux de promotion

interne est de 47 %, alors qu’il était de 45 % en 2010.

Nombre de jours de formation reçus - Groupe BIC 2011 Ó

201120102009

22 915

20 384

15 837

Nombre d’heures de formation reçues (par thème) - Groupe BIC

Compétencede Leadership

24 889

Culture BIC

26 187

Formationstechniques

133 791

Taux d’absentéisme Groupe - Groupe BIC

201120102009

1,4 %1,4 %1,5 %

Hors accident de travail et maternité

Le taux d’absentéisme (hors accidents du travail et maternité) reste

faible, soit en moyenne 1,4 % dans le Groupe, comme en 2010, contre

1,5 % en 2009, 1,6 % en 2008, 1,8 % en 2007, 1,9 % en 2006, 1,7 % en

2005 et 1,9 % en 2004.

Le taux d’absentéisme incluant les absences pour accidents de travail

et maternité reste également faible et stable à 2,2 % comme en 2010.


En matière de mobilité interne, en France, la bourse à l’emploi mise

en place par BIC en 2010 a permis de pourvoir en interne deux tiers

des postes publiés.

Ancrage des nouvelles pratiques depuis la signature des accords

collectifs sur la gestion des compétences, les seniors et le handicap

Perspectives

L’engagement numéro neuf du Baromètre BIC de Développement

Durable fi xe pour 2013 un objectif de 80 % de salariés du Groupe

ayant reçu une formation, soit une augmentation de 14 % par rapport

à la valeur de janvier 2011.

2.4.3 La diversité

Démarche et enjeux

En tant que Groupe international, la diversité fait partie de la culture

de BIC et est considérée comme un facteur clé pour sa croissance

durable, au-delà des aspects légaux et éthiques. La diversité contribue

aussi à l’attractivité de l’entreprise tant auprès des consommateurs

et des partenaires que des collaborateurs qui souhaitent travailler au

sein d’une entreprise responsable et soucieuse de refl éter la société

qui l’entoure.

Ainsi les principes de non-discrimination et de promotion de la

diversité sont partagés par l’ensemble des sites du Groupe, par

la mise en place d’une démarche globale de communication et de

sensibilisation, sous l’impulsion de l’équipe Diversité, au sein des

Ressources Humaines.

Cette démarche vise également à mettre en avant chaque année

une thématique diff érente de la diversité (mixité hommes/femmes,

handicap, minorités, générations…).

BIC encourage également les actions locales organisées et

coordonnées par l’équipe Diversité, afi n de répondre à des besoins

spécifi ques liés à la culture et la législation des diff érents pays.

2

2



Pourcentage de femmes – Groupe BIC 2011Ó

Conseild’administration

Direction Générale Managers(niveaux 3 à 6)

Autres managerset non managers

Groupe

20 % 20 % 20 %

9 % 9 % 9 %

22 %25 % 26 %

42 %

47 % 46 %

41 %

46 % 45 %

20102009 2011

Nombre de travailleurs handicapés – Groupe BIC

201120102009

169

7977

L’amélioration de 2011 résulte de l’engagement de BIC pris en faveur

de la d iversité qui se traduit notamment par des formations locales

et des programmes d’aide à l’emploi des handicapés.


Signature de la Charte de la D iversité BIC

La Charte a été signée par le Directeur Général et le Directeur

Ressources Humaines du Groupe, traduite et partagée avec tous les

salariés du Groupe. Elle s’accompagne de diff érentes mesures et

actions clés pour promouvoir la diversité et le respect des principes

de non-discrimination.

L’équipe Diversité

Une équipe dédiée, l’équipe Diversité, composée de 12 membres

du Département Ressources Humaines à travers le monde, a été

créée pour travailler sur la politique diversité du Groupe BIC et ses

applications locales.

Actions de formation

Des formations de sensibilisation aux enjeux de la diversité, aux

principes de non-discrimination et aux implications légales ont été

déclinées et adaptées dans les diff érentes entités BIC dans le monde.

D’autres formations ont été mises en place localement telles que des

formations pilotes sur le leadership et la gestion de carrière au féminin

en France ou bien une formation des équipes Ressources Humaines

du siège social sur le recrutement et l’intégration des collaborateurs

en situation de handicap.

Actions de communication et de sensibilisation de l’ensemble des collaborateurs BIC

BIC a lancé un « mois de la diversité » en juillet 2011. Au cours de la

première édition de cet évènement, les collaborateurs BIC ont lancé

diverses initiatives. Par exemple aux États-Unis, ils ont créé un livre

de recettes de cuisine d’origines diverses et mené des animations et

déjeuners autour du thème de la diversité, en présence du Directeur

Général et de membres du Comité de Direction. Sur le site de Clichy, en

France, une fresque de la diversité a été réalisée : peinture collective

en collaboration avec Art Prime, une association d’artistes en situation

de handicap.

Un grand concours a également été lancé pour faire participer

les collaborateurs au choix du logo de la diversité : plus de 3 500

personnes ont participé.

En France BIC University a organisé en juin 2011 une conférence

table ronde sur le thème : « la mixité hommes/femmes dans

le management : Enjeux et Bénéfices partagés », avec plus de

100 participants.



Accords signés en France

En 2011, les dispositions des accords déjà signés concernant le

handicap ou les seniors continuent de s’appliquer et pérennisent la

démarche.

Perspectives

L’équipe Diversité poursuivra le déploiement d’actions déclinées

localement. De nouvelles initiatives seront menées en matière de

sensibilisation, de communication, de formation, et de déploiement

des dispositifs relatifs aux obligations légales. Après avoir mis en

avant le thème de la « mixité hommes/femmes » en France en 2010

puis le sujet du handicap en 2011, le thème des minorités au travail

est retenu pour 2012.

2.4.4 La qualité de vie au travail


Les initiatives sont laissées à chaque zone, afi n que des programmes

adaptés aux besoins locaux soient déployés.

Afrique du Sud

Depuis 2000, BIC Afrique du Sud dispose d’un programme pour

combattre le VIH/SIDA, dans ce pays particulièrement touché par

le virus. Cette initiative est gérée par une clinique interne et par un

groupe d’éducateurs composé de salariés de l’entreprise. Ces salariés

reçoivent une formation continue pour maintenir et développer leurs

compétences. Ce programme comporte trois volets : un programme

d’éducation des salariés où des moyens nombreux et variés sont

mobilisés (conférences, vidéos, théâtre d’entreprise, éducateurs

salariés spécifi quement formés, journées portes ouvertes aux familles

des salariés) ; des consultations et un programme de dépistage

volontaire pour toute personne, salarié permanent ou temporaire ;

un programme de santé. Pour les salariés séropositifs, BIC Afrique

du Sud prend en charge la majorité des dépenses médicales, ainsi

100 % des salariés qui demandent un traitement antirétroviral peuvent

en bénéfi cier.

Le groupe d’éducateurs travaille, depuis 2009, sur deux enjeux clés

pour la réussite du programme : la lutte contre la stigmatisation

sociale et la crainte des résultats du dépistage, encore trop souvent

des freins au dépistage. Cette année encore, l’importance d’un tel

programme a été confi rmée, pour la santé et les conditions de vie

des salariés atteints par la maladie.

En mai 2011, BIC Afrique du Sud a organisé une journée dédiée au

bien-être (« Wellness Day »), au cours de laquelle 42 personnes ont

eff ectué un dépistage. Ce type d’évènement représente une occasion

privilégiée pour les salariés, d’effectuer un dépistage dans des

conditions favorisant la confi dentialité du test. D’autres consultations

individuelles organisées tout au long de l’année ont également permis

à une trentaine de salariés d’avoir accès au dépistage.

En parallèle, une journée d’éducation aux méthodes éprouvées pour

lutter contre la transmission du virus a été organisée en juin 2011,

à destination des salariés. Les salariés-éducateurs ont participé

activement à la journée annuelle contre le SIDA, en insistant

cette année sur le message « Objectif zéro » : zéro infection, zéro

discrimination, zéro décès des suites du SIDA.

Deux nouvelles initiatives sont venues compléter le programme en

2011 : un test d’insuffi sance à la Vitamine D3 pour tous les salariés

atteints du virus, ainsi que l’utilisation d’un traitement prophylactique

contre la tuberculose, la maladie la plus meurtrière pour les personnes

vivant avec le virus HIV.

États-Unis

Le programme « Wellness In actioN (WIN) » (La santé

en action) favorise l’activité physique. BIC encourage

ainsi les salariés de ses sites à adopter des styles de

vie actifs et sains. Ce programme consiste en une série d’opérations

menées dans le but d’améliorer la santé des salariés et de leur famille,

d’augmenter leur productivité et de développer une culture de bien-

être au sein de l’entreprise.

BIC a mis en place un programme de fi nancement dédié aux cours

de gymnastique, ainsi qu’un parcours aménagé autour du site de

BIC CORPORATION (États-Unis) permettant les marches à l’heure

du déjeuner, pour sensibiliser aux bienfaits de l’activité physique.

Lors du rendez-vous semi-annuel de la santé, des soins préventifs

sont également proposés aux salariés, qui ont alors la possibilité de

réaliser diff érents types d’examens médicaux (taux de cholestérol,

de sucre dans le sang, tension artérielle, mammographie) ou de

se faire vacciner contre la grippe saisonnière. Cette démarche de

sensibilisation et d’éducation passe également par des campagnes d’e-

mails mensuelles, des séminaires et des présentations d’une heure. Le

programme « Wellness In actioN » incite aussi les collaborateurs de BIC

à participer à divers événements divertissants, dont des challenges

sportifs tels que la « Corporate Community Cup », opposant des équipes

d’entreprises locales.

Brésil

BIC Amazonia a créé une association pour les collaborateurs qui

promeut les événements sportifs et conviviaux avec l’objectif de

permettre le divertissement des salariés. Cette association propose

par exemple des compétitions (football américain, volleyball, billard,

échecs, dames, dominos, ping-pong etc.), des cadeaux de Noël

d’entreprise pour les salariés et pour leurs enfants, une tombola…

Tous les deux ans, les collaborateurs élisent un nouveau représentant.

L’un des événements les plus appréciés est une compétition sportive

multi-activités où quatre équipes mixtes, regroupant des salariés issus

de départements diff érents (papeterie, briquets, rasoirs et fonctions

supports) se rencontrent. Chaque participant peut faire gagner des

points à son équipe et l’équipe gagnante remporte le trophée. Cet

événement promeut la santé, l’esprit d’équipe et renforce les liens

entre les collaborateurs.

Perspectives

Courant 2012, le Groupe lancera un programme mondial intitulé

« Quality of Life at Work » dans le but de proposer une ambition et

une stratégie globale en matière de promotion de la qualité de vie sur

le lieu de travail. Les plans d’action seront décidés et mis en place

localement dans le cadre de ce programme mondial, sachant que

BIC a déjà œuvré dans ce domaine (cf. les trois initiatives décrites

précédemment). BIC entend ainsi développer son attachement à

promouvoir le mieux-être au travail, dans l’intérêt des collaborateurs

et de leur engagement. BIC est en eff et persuadé qu’il existe un lien fort

entre le bien-être des collaborateurs et la performance économique

2

2



de l’entreprise. Ce faisant, le Groupe contribuera ainsi à limiter les

eff ets du stress sur la santé des collaborateurs, quelles qu’en soient

les origines (professionnelles ou privées).

Ce programme s’attachera à promouvoir des initiatives et des plans

d’action aussi bien à court qu’à plus long terme, combinant des

démarches réactives et préventives. Il entend également se focaliser

sur le contenu des responsabilités des collaborateurs ainsi que sur

leur environnement de travail.

Le programme concentrera ses efforts sur quatre principaux

domaines :

• la santé et le bien-être : sécurité et ergonomie, activités sportives,

nutrition ;

• le rôle du manager : notamment en matière de gestion et prévention

du stress ainsi que les nouvelles compétences requises au niveau

des responsables d’équipe ;

• l’espace et le poste de travail : aménagement des espaces de travail

et des parties communes ;

• les services aux salariés afi n de leur faciliter la vie au quotidien :

Programmes d’Assistance aux Employés, Conciergerie, etc.

En France, les accords sur la pénibilité au travail et leurs plans

d’actions associés seront déployés.

D 2.5 NOTRE RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE

3,2 millions de points de ventes distribuent les produits BIC®. Le

Groupe, présent dans 160 pays, fabrique et distribue ses produits

sur les marchés les plus développés comme les plus défavorisés.

BIC s’est engagé dans une démarche de développement durable

dans l’ensemble des pays dans lesquels le Groupe est actif. Bien que

les impacts sociétaux de BIC concernent aussi les pays développés,

cette partie traite en priorité de la démarche de BIC dans les pays

en croissance.

Afi n de réduire l’écart entre pays développés et émergents, les Nations

Unies ont fi xé huit objectifs visant à lutter effi cacement contre la

pauvreté. Signés en 2000 par 189 pays, les Objectifs du Millénaire

pour le Développement montrent le rôle prépondérant de l’accès à

l’éducation et à l’hygiène pour tous.

BIC a inscrit parmi ses enjeux sociétaux le respect et le soutien des

communautés et y répond à travers son implantation économique

locale et ses politiques de mécénat. Très concrètement, BIC propose

des produits abordables pour le plus grand nombre et adapte son

off re aux usages spécifi ques des populations à faible revenu. Le

Groupe soutient également de nombreuses actions locales pour ses

communautés, notamment celles autour de ses sites de production.

Les engagements de BIC pour proposer des produits abordables et

adaptés au plus grand nombre sont détaillés dans la partie « Nos

clients et consommateurs » (page 24 ).

2.5.1 Agir en acteur économique local des pays émergents

BIC accorde une grande importance à la fabrication locale de ses

produits afi n d’être partie prenante du développement économique

local et d’intégrer les populations dans la chaîne de valeur. Le Groupe

a fortement localisé la production de ses produits, notamment

via un réseau de 12 usines sous licence opérant sur la seule zone

Moyen-Orient et Afrique. Cette démarche de partenariats locaux

permet de rendre les produits BIC® plus proches des consommateurs

et plus abordables, tout en minimisant les transports.

Les intérêts sont multiples pour les partenaires comme pour les

communautés, comme notamment :

• la création d’emplois locaux : plus de 500 emplois sont générés chez

nos partenaires producteurs sous licence grâce à l’activité directe

de BIC sur la zone Moyen-Orient et Afrique, auxquels s’ajoutent

plusieurs centaines d’emplois dans les relations commerciales et

la vente. Le développement d’initiatives comme les kiosques de

distribution en zone isolée au Nigeria permet également à plus

de 50 familles issues de milieux modestes de vivre de l’activité

générée par BIC ;

• des partages et transferts de technologie : la production locale

de stylos et de rasoirs comporte essentiellement des opérations

de moulage et d’assemblage de produits. En maîtrisant avec BIC

ces technologies de moulage plastique, quelques producteurs sous

licence fabriquent également d’autres produits en plastique. Gage

de qualité, le partenariat avec le Groupe BIC permet aux partenaires

locaux d’attirer d’autres grandes entreprises et de diversifi er leur

activité ;

• une meilleure compétitivité des produits mis sur le marché et un

positionnement local qui permet de conserver la qualité BIC au prix

le plus juste pour tous.

2.5.2 Une initiative de « Social Business » En mai 2011, BIC a lancé sa première initiative de « Social

Business » au Bangladesh en rejoignant le « Rural Sales

Program » de l’ONG CARE. Ce programme existe depuis

2004 et a pour vocation de lutter contre la pauvreté en

promouvant l’entreprenariat auprès des femmes les

plus démunies. Les femmes auto-entrepreneurs, les « Aparajitas »

(celles qui ne renoncent jamais), sont chargées de vendre des produits

simples - des rasoirs dans le cas de BIC - de porte-à-porte dans les

zones rurales les plus isolées et démunies du Bangladesh. Pour les

accompagner, les équipes locales de CARE et du distributeur de BIC

assurent une formation à la vente et leur font connaître les produits

et les pratiques de rasage . BIC pense que le « Rural Sales Program »

est pour ces femmes une solution plus appropriée et durable : en

leur donnant les moyens de sortir de la pauvreté, mais aussi de

l’isolement social, en leur redonnant de la fi erté et un nouveau rôle

dans la communauté.

BIC a su ainsi profi ter de sa présence récente au Bangladesh sur des

circuits conventionnels pour expérimenter un modèle innovant de

distribution de produits et donner ainsi accès à des produits simples,

accessibles et de qualité aux habitants des zones reculées. C’est

aussi pour le Groupe l’occasion de mieux appréhender les besoins et

attentes des habitants du Bangladesh et plus largement, de préparer

le futur du Groupe dans les pays émergents.

Cette initiative illustre la volonté du Groupe de travailler au-delà de la

vision traditionnelle du commerce, en conciliant des objectifs sociaux

d’aujourd’hui et des objectifs business de demain.

En 2011, BIC a ainsi contribué à l’amélioration des conditions de vie

de 900 femmes entrepreneurs et leur famille, soit 4 500 bénéfi ciaires

directs. Plus de 13 000 personnes ont par ailleurs été impactées dans

leur quotidien en achetant des produits via ce réseau de distribution.



2.5.3 Favoriser les actions de mécénat

« BIC Citizens in action »

Le programme « BIC Citizens in action » est un programme mondial du

Groupe BIC lancé en 2008. Il est basé sur un engagement partagé des

salariés et de l’entreprise dans le but de protéger la planète et d’aider

les communautés locales. Il répond donc à des enjeux sociétaux au

niveau global et local :

Au niveau global : ce programme se compose d’une campagne

mondiale organisée tous les deux ans et orchestrée par le Groupe.

Un projet spécifi que est validé par la Direction et mis en œuvre en

partenariat avec une Organisation Non Gouvernementale (ONG). En

2010, il s’agissait du projet « Haïti : un toit, un avenir », visant à fournir

une aide d’urgence aux Haïtiens victimes d’un tremblement de terre,

à reconstruire des maisons et à redévelopper l’économie rurale de

l’île. En 2008, le projet « Au-delà de planter un arbre… redonner la

vie » visait à la reforestation de mangroves en Indonésie. Pour ces

campagnes globales, l’engagement partagé entre les salariés et

l’entreprise se matérialise par la collecte de fonds auprès des salariés

puis d’un abondement du Groupe permettant de doubler les sommes

récoltées. La mobilisation des salariés se fait au travers d’animations

de collectes de fonds et de présentations du projet soutenu dans

l’ensemble des fi liales du monde entier.

Au niveau local : le programme « BIC Citizens in action » est aussi

composé de nombreuses actions de volontariat des salariés sur

tous les continents. Ceux-ci dédient du temps, de l’énergie et des

ressources pour aider des associations et organisations locales

dans le besoin. En 2011, l’ensemble de ces actions a été suivi et mis

en avant avec une « newsletter » en anglais et en français. L’objectif

était de promouvoir les initiatives locales afi n d’inciter les salariés à

s’engager dans des actions. La « newsletter » est rédigée tous les mois

et communiquée par mail et sur l’intranet à l’ensemble des salariés.

En 2011, huit « newsletters » ont ainsi été diff usées et 25 actions

locales mises en avant.

2

2

TYPES DE PROGRAMME NOMBRE D’OPÉRATIONS

EXEMPLES D’OPÉRATIONS DE VOLONTARIAT AU SEIN DES FILIALES DU GROUPE BIC

Travail bénévole des salariés 70 France : Les salariés du siège social de Clichy ont collecté des produits alimentaires et d’hygiène

pour être distribués dans les épiceries solidaires locales du « Secours Populaire Français »,

association humanitaire indépendante qui lutte contre la pauvreté et la précarité en France et à

l’étranger.

États-Unis : Des salariés bénévoles de BIC APP ont expliqué, à des enfants de tous âges, la manière

dont les entreprises contribuent au développement territorial local.

Australie : Les salariés de Melbourne ont organisé une tombola afi n de collecter de l’argent pour

le « Royal Children’s Hospital Good Friday Appeal » qui permet aux enfants atteints de maladies

mortelles d’avoir accès aux meilleurs soins médicaux possibles.

Costa Rica : Des salariés ont participé à un programme de plantation d’arbres dans le parc La

Sabana de San José.

Canada : Des salariés ont organisé un barbecue et une tombola pour réunir des fonds qui ont été

abondés par l’entreprise pour aider les victimes du séisme et du tsunami au Japon.

Brésil : Une campagne de collecte interne a été lancée pour soutenir l’association AAPPNE –

« Associação de Apoio às Pessoas Portadoras de Necessidades Especiais » qui œuvre en faveur du

développement culturel des personnes âgées et handicapées.

Nicaragua : Les salariés ont contribué au reboisement d’un centre dédié au soutien d’enfants en

diffi culté.

États-Unis : Les salariés ont fait des dons de vêtements chauds destinés à être distribués aux plus

démunis par l’Armée du Salut.



TYPES DE PROGRAMME

NOMBRE D’OPÉRATIONS

EXEMPLES DE DONS DE PRODUITS ET DE DONS FINANCIERS AU SEIN DES FILIALES DU GROUPE BIC

Dons de produits 107 États-Unis : Don de 20 000 kits composés d’un assortiment de produits d’écriture à des enseignants.

Espagne, France : Don de produits d’écriture à des associations caritatives œuvrant dans des pays émergents comme

l’Éthiopie, le Pérou, Madagascar, le Cambodge, le Népal, le Sénégal…

Chili : Don de produits d’écriture à une école ayant de faibles moyens, située à proximité de BIC Chile.

Suisse : Don de produits d’écriture à « Progetto Amore », institution de bienfaisance créée en 2009 pour aider les

personnes dans le besoin, en particulier des enfants et des adolescents. Chaque année, l’association organise un

évènement pour récolter des dons dont la totalité est redistribuée à diff érents organismes présélectionnés pour le

soutien d’un projet concret. (www.progettoamore.ch).

Brésil : Don de rasoirs dans le cadre d’un partenariat avec « Casas André Luiz », un organisme de bienfaisance qui

depuis plus de 60 ans s’occupe de patients atteints de défi ciences mentales en off rant des soins et en améliorant la

qualité de vie des patients (www.andreluiz.org.br).

Espagne : Depuis 2009, BIC se joint à la Fondation « Talita » qui soutient l’intégration sociale et scolaire d’enfants atteints

de maladies physiques ou mentales comme la Trisomie 21. En 2011, BIC a organisé un atelier de peinture à l’occasion

de la présentation du calendrier Talita édité chaque année et a fait don de produits de coloriage pour les enfants.

États-Unis : Don de produits à des associations locales.

Océanie : Don de produits à « Planet Pen » qui soutient la scolarisation des enfants dans les pays émergents (par

exemple : la Papouasie Nouvelle Guinée).

Dons fi nanciers 71 États-Unis : BIC, en abondant les dons des salariés, a renouvelé son soutien à « United Way », association dédiée à l’aide

d’urgence auprès des communautés locales.

Brésil : Don à plusieurs associations des quartiers proches de BIC Brazil à Sao Paulo dédiées à la défense des droits

des enfants, à rendre la culture accessible, à promouvoir l’éducation et la formation ; comme « Amarati » qui veille à

l’apprentissage scolaire d’enfants atteints de problèmes neurologiques en tenant compte de leurs besoins spécifi ques

(site www.amarati.org.br).

France : Don à « Sport dans la Ville », principale association d’insertion par le sport en France.

France : Don à « l’enfant@l’hôpital », association caritative qui équipe, forme et accompagne en informatique les enfants

hospitalisés pour rompre leur isolement et les aider à poursuivre leur vie scolaire.

Grèce : Soutien à l’organisation « ALMA ZOIS »dont l’objectif est d’aider les femmes souff rant du cancer du sein et de

sensibiliser à l’importance du dépistage.

Slovaquie : Sheaff er a participé à la construction d’une aire de jeux dans son quartier.

États-Unis : BIC est partenaire de l’association SIFE (« Student In Free Enteprise »), qui propose des projets collectifs

sur les campus d’université, autour de cinq piliers éducatifs : l’économie, les compétences nécessaires à la réussite

professionnelle, l’entrepreneuriat, la connaissance fi nancière et l’éthique des aff aires.

Équateur : Soutien d’un projet local d’amélioration des conditions de scolarisation.

Dons de produits et dons fi nanciers du Groupe BIC et de ses fi liales.

En complément du programme « BIC Citizens in action », le Groupe et

les fi liales sont à l’initiative de dons de produits et de dons fi nanciers.

Les initiatives locales sont pilotées par les fi liales et peuvent être à

l’initiative des salariés, de la fi liale ou des parties prenantes ayant

identifi é des besoins. Ces opérations répondent à des enjeux locaux

mais aussi globaux. En cohérence avec les métiers du Groupe,

BIC intervient principalement dans les domaines de l’éducation

et de la santé tout en s’engageant, en fonction des besoins, pour

l’environnement, l’aide humanitaire d’urgence ou le sport. Voici

quelques exemples d’actions locales.

Exemples d’actions locales menées par certaines fi liales

En 2011, les opérations de volontariat, de dons de produits et de dons

fi nanciers dans le monde étaient au nombre de 183, représentant

plus de 0,5 % du résultat avant impôt de BIC ; principalement dans les

domaines de l’éducation et de la santé. Ces deux types d’opérations

représentent 72 % des actions auprès des communautés en nombre

et 69 % en valeur fi nancière.

En 2011, la mobilisation des salariés de BIC Canada en faveur du

soutien aux enfants handicapés a permis de rassembler plus de

4 000 euros à destination de l’association caritative « Erinoak Kids »,

qui œ uvre pour l’éducation, la santé et le bien-être de ces enfants

en diffi culté.

BIC France a fait une donation de près de 300 kg de nourriture et de

produits d’hygiène, destinés à alimenter les banques alimentaires

du réseau de l’association française « Secours Populaire Français »,

qui lutte contre la pauvreté et l’exclusion en France et dans le reste

du monde. Les salariés du site BIC APP de Sleepy Eye aux États-Unis

ont quant à eux réussi à récolter plus de 450 kg de nourriture en

seulement une semaine, destinée à fournir les stocks de la banque

alimentaire locale.

En 2010 et 2011, BIC USA Inc. a apporté son soutien à « Susan G.

Komen for the Cure® » à travers trois catégories de produits : papeterie,

briquets et rasoirs, avec une donation totale de 300 000 dollars pour

participer à la lutte contre le cancer du sein.



Les salariés de BIC France ont également participé à la lutte contre

le cancer en participant à une course organisée par l’association

Odyssea, permettant de lever des fonds à destination de l’institut de

recherche Gustave Roussy, premier centre européen de lutte contre

le cancer.

En Océanie, plusieurs actions volontaires ont été organisées au cours

de l’année 2011 par les salariés d’Australie et de Nouvelle-Zélande

dans le but de récolter des fonds à destination d’institutions de lutte

contre le cancer telles que l’« Australian Cancer Council » et la « New

Zealand Child Cancer Foundation ».

En Europe, BIC est partenaire de l’association « Dons Solidaires »,

spécialisée dans le mécénat de produits, avec laquelle il organise des

distributions de kits scolaires à destination des écoliers défavorisés

dans toute la France. Ainsi, pour l’année 2011, près de 40 associations

membres du réseau Dons Solidaires ont pu distribuer, avant la rentrée

des classes, près de 10 000 kits complets comprenant cahiers,

stylos, etc. BIC est également mécène de l’association de lutte contre

l’échec scolaire AFEV. En partie fi nancée par l’Éducation Nationale,

cette association développe le tutorat scolaire grâce à un réseau

d’étudiants bénévoles agissant dans les quartiers populaires. BIC

soutient cette association à travers des dons en nature ou fi nanciers.

10 Poursuivre l’engagement auprès de nos communautés

❙ En 2013, la contribution auprès des communautés sera de plus de 0,5 % du bénéfi ce avant impôt(Valeurs j anv. 2011 : 0,5 % - d éc. 2011 : 0,5 %)

Janv.2011

Déc.2013

0/10

Déc. 2011

10,0

La contribution valorisée dans cet indicateur concerne les dons de

produits et les dons fi nanciers du Groupe et des fi liales et n’intègre

pas le volontariat des salariés.

Bilan 2011 : les eff orts ont permis le maintien de l’aide apportée

aux communautés.

Répartition en nombre d’opérations

Santé

16 %

Autres(environnement,sport, aidehumanitaire... )

28 %

Education

56 %

Répartition de la valeur financière des opérations

Santé

17 %

Autres(environnement,sport, aidehumanitaire... )

31 %

Education

52 %

Répartition des actions par pays selon l’Indice de Développement Humain (IDH) des Nations Unies

Développementmoyen

8 %

Développementélevé et très élevé

79 %Développementfaible

11 %

*Pays non répertoriés dans l’IDH

Autres*

2 %

2

2



48


3

49

REPÈRES

3

3

3.1 Notations extra-fi nancières 50

3.2 Prix reçus 50

3.2.1 BIC récompensé pour sa transparence 50

3.2.2 BIC récompensé pour la qualité de sa gouvernance 50

3.3 Périmètre et choix des indicateurs extra-fi nanciers publiés dans ce rapport 51

3.3.1 Périmètre 51

3.3.2 Indicateurs 51

3.4 Table des indicateurs 52

3.5 Rapport d’examen du vérifi cateur externe sur une sélection d’indicateurs environnement, santé & sécurité et ressources humaines 54

3.6 Tableau de correspondance des indicateurs environnementaux et sociaux 56


3 - Repères

3. Repères

D 3.1 NOTATIONS EXTRA-FINANCIÈRES

BIC maintient sa présence dans les indices d’Investissement

Socialement Responsable :

Indice FTSE4Good Europe. Depuis 2005, BIC est inclus dans l’indice

FTSE4Good Europe rassemblant 284 entreprises dont 46 sociétés

françaises qui présentent les meilleures performances sur le plan

social, environnemental et sur celui de la gouvernance. Les valeurs

sont sélectionnées sur la base de la notation de Eiris, conformément

aux règles du FTSE4Good Europe.

Indice ASPI Eurozone®. BIC fait partie de l’ASPI Eurozone®, un indice

composé des 120 entreprises cotées de la zone euro (univers DJ

Euro Stoxx) présentant les meilleures performances sociales et

environnementales. Les valeurs sont sélectionnées sur la base des

notations de Vigeo.

Indice Ethibel Excellence Index® Europe. BIC est inclus dans cet indice

composé de 200 valeurs d’entreprises européennes cotées (univers

DJ Stoxx 600 Europe). Il s’agit des entreprises présentant, sur la base

des ratings de Vigeo, des performances au-dessus de la moyenne

en matière sociale et environnementale, et respectant les critères

éthiques établis par l’organisation indépendante Forum Ethibel.

Gaia Index. En 2011, BIC est maintenu dans le Top 3 du Gaia Index pour

le secteur de l’Industrie. Créé en 2008, le Gaia Index est un indice dédié

aux valeurs moyennes et portant sur les données extra-fi nancières.

Il a pour objectif de déterminer le degré d’implication des sociétés

étudiées dans les enjeux de développement durable. Il incite ainsi à ce

que leur valorisation soit impactée par la prise en compte d’éléments

comme l’Environnement, le Social et la Gouvernance.

Stoxx Global ESG Index. BIC fait pour la première fois partie du Stoxx

Global ESG Index : une série de trois indices spécialisés couvrant les

trois critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance),

ainsi qu’un indice global, en utilisant les données et les recherches de

la société Sustainalytics. Offi ciellement créé en avril 2011, ce nouvel

indice se distingue par un souci de transparence, puisque tant les

notes des sociétés que la méthodologie mise en œuvre sont rendues

publiques sur le site Internet de Stoxx.

BIC a amélioré son score du Carbon Disclosure Project (CDP). Le

Carbon Disclosure Project recueille les stratégies concernant le

changement climatique et les données d’émissions de gaz à eff et de

serre pour le compte de 551 investisseurs institutionnels gérant plus

de 71 000 milliards de dollars d’en-cours. En 2011, via l’outil du CDP,

plus de 3 000 entités ont fourni des informations. Grâce aux actions

engagées par BIC pour réduire et gérer ses émissions de carbone,

en 2010 le Groupe est rentré dans les indices français de Leadership

du CDP, le Carbon Disclosure Leadership Index (CDLI) et le Carbon

Performance Leadership Index (CPLI). L’entrée de BIC dans le CDLI est

une amélioration par rapport aux résultats de 2009. En 2011, le CDP

n’a pas publié les résultats de l’évaluation des entreprises françaises

du SBF 120 et n’a donc pas déclaré d’indices français de Leadership.

Cependant, BIC a amélioré son score de 66 en 2009, à 78 en 2010

et à 84 points en 2011. Ce score place BIC dans les 20 meilleures

entreprises françaises du SBF120 parmi les 83 ayant fourni des

informations au CDP en 2011.

D 3.2 PRIX REÇUS

3.2.1 BIC récompensé pour sa transparenceEn octobre 2011, BIC a été distingué parmi les 250 plus grandes

entreprises françaises pour la transparence de son information

fi nancière par les « Grands Prix de la Transparence des sociétés

cotées 2011 » organisés par Labrador et le Club Finance HEC et s’est

vu décerner le premier prix du secteur Biens de Consommation et

Santé.

Organisés chaque année par Labrador et une grande université ou

école française, ces Grand Prix ont pour objectif de valoriser les

meilleures pratiques de publication des informations fi nancières

réglementées et de mesurer chaque année les eff orts des émetteurs

en matière de transparence fi nancière. Ce prix avait déjà été remis à

BIC l’année dernière, ainsi que le Grand Prix toutes catégories

confondues.

Ce prix récompense la détermination de BIC à assurer une

communication financière et opérationnelle claire et constante

auprès de ses actionnaires mais également de ses salariés, clients,

consommateurs et fournisseurs.

3.2.2 BIC récompensé pour la qualité de sa gouvernance

Chaque année depuis 2004, l’AGEFI décerne des Grands Prix

du Gouvernement d’entreprise, qui soulignent les initiatives et

encouragent la mise en œuvre des règles et pratiques de bonne

gouvernance.

Lauréat en 2010 du prix « Fonctionnement des organes sociaux »,

BIC s’est vu décerner cette année le prix « Qualité et Transparence de

l’information et de la Communication ». Les critères pris en compte

pour ce nouveau prix sont la richesse, la qualité et l’accessibilité de

l’information délivrée, la réactivité et la disponibilité du management

et la défi nition et la diff usion d’une stratégie explicite et lisible.

BIC France a également reçu la Médaille d’or au classement 2011

du « Grand Prix des Actions » organisé chaque année depuis 2009

par le magazine français « Mieux Vivre votre Argent ». Ces prix sont

décernés en fonction de la performance boursière de l’entreprise sur

les trois dernières années, de sa responsabilité sociale et des services

rendus aux actionnaires.


3

3 - Repères

D 3.3 PÉRIMÈTRE ET CHOIX DES INDICATEURS EXTRA-FINANCIERS PUBLIÉS DANS CE RAPPORT

La période de « reporting » couverte par le présent rapport est celle

du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2011.

3.3.1 PérimètrePour les indicateurs relatifs aux Ressources Humaines et aux

communautés, le périmètre de reporting concerne les effectifs

permanents de l’ensemble des sociétés françaises et étrangères du

Groupe.

Pour les indicateurs environnement et sécurité, le reporting concerne

les activités ayant un impact significatif à savoir les activités

industrielles du Groupe. Sont donc concernées toutes les usines

BIC fabriquant des produits fi nis ou semi-fi nis ainsi que les sociétés

d’ingénierie et les opérations d’emballages. Sont exclues du périmètre

les structures de très petite taille. Depuis 2010, le reporting de ces

indicateurs inclut les usines de l’activité Produits Publicitaires et

Promotionnels (BIC APP) acquises en 2009. L’activité de pile à

combustible portable acquise en 2011 est exclue du périmètre.

3.3.2 IndicateursLes indicateurs publiés sont choisis pour représenter au mieux les

principaux enjeux et impacts sociaux et environnementaux de BIC. Le

Groupe BIC a choisi d’anticiper les nouvelles exigences de l’article 225

de la loi Grenelle II concernant le reporting des informations

environnementales, sociales et sociétales en intégrant dès l’exercice

2011 dans ses publications (le présent rapport ainsi que le document

de référence 2011) les informations pertinentes et déjà disponibles.

Le recensement des actions envers les communautés provient de

la consolidation des questionnaires envoyés annuellement à chaque

Direction de fi liale.

Les indicateurs fi nanciers, ceux relatifs aux Ressources Humaines,

à la sécurité et à l’environnement sont issus de plusieurs systèmes

de collecte qui utilisent de manière privilégiée des outils dédiés sur

intranet, sous la responsabilité de leur département respectif. Un

contrôle de cohérence des donnés est eff ectué avant leur consolidation.

Pour le reporting environnement seulement, et pour assurer une

meilleure fi abilité des données publiées, les données des années

précédentes peuvent être corrigées ou affinées quand cela est

nécessaire. En 2011, les données de production 2010 de BIC APP ont

été corrigées ; les ratios par tonne de production du Groupe ont donc

été recalculés en conséquence.

Les données de l’indicateur numéro huit ont été revues par rapport à

celles publiées dans le document de référence.

Pour le reporting des émissions de gaz à eff et de serre, les facteurs

de conversion ont été normalisés sur la base de ceux proposés

annuellement par l’Agence Internationale de l’Énergie.

Depuis 2010, BIC fait réaliser une revue des procédures et des données

pour obtenir un rapport d’examen exprimant une assurance modérée.

Ces travaux donnent lieu à des recommandations diff usées en interne

et qui doivent servir de base d’amélioration pour le prochain exercice.

L’attestation issue de cette revue fi gure dans le rapport en page 54 .

Ce rapport tient compte des conseils méthodologiques de la « Global

Initiative Reporting » (GRI) dont les indicateurs traités sont référencés

dans le tableau de correspondance des indicateurs environnementaux

et sociaux de la page 56 ).

3

3


3 - Repères

D 3.4 TABLE DES INDICATEURS

INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX BAROMÈTRE UNITÉ 2009 2010 2011

Systèmes de management des usines

Part des usines ayant des systèmes de management environnement et santé

sécurité (ou en cours de déploiement) Baromètre % 89 92 94

Part des salariés de BIC travaillant dans des usines certifi ées ISO 14001 Baromètre % NA 66 66

Consommations, émissions et déchets des usines

Énergie

Consommation annuelle d’énergie Gigajoules 982 481 1 142 254 1 108 390

Consommation annuelle d’énergie rapportée à la production Baromètre Gigajoules/tonne 14,40 13,40 12,87

Émissions de Gaz à Eff et de Serre (GES)

Total des émissions annuelles de GES teqCO2 82 701 97 547 95 722

Émissions directes de GES teqCO2 10 429 11 887 9 913

Émissions indirectes de GES teqCO2 72 271 85 660 85 808

Total des émissions annuelles de GES rapportées à la production

teqCO2

/tonne 1,21 1,14 1,11

Eau

Consommation annuelle d’eau m3 639 650 701 046 688 427

Consommation annuelle d’eau rapportée à la production Baromètre m3/tonne 9,37 8,22 8,00

Déchets

Production annuelle de déchets industriels Tonnes 14 265 20 978 23 080

Déchets industriels non dangereux Tonnes 12 255 17 838 20 421

Déchets industriels dangereux Tonnes 2 010 3 140 2 659

Production annuelle de déchets industriels rapportée à la production Tonnes/tonne 0,209 0,246 0,268

Part des déchets valorisés % 62 77 79

Production annuelle de déchets industriels non recyclés rapportée

à la production Baromètre Tonnes/tonne 0,0965 0,0934 0,0863

Transport

Émissions de GES liées au transport d’approche* Baromètre

teqCO2

/tonne de produits NA 1,183 0,796

Part des appels d’off res transport contenant un critère de sélection sur la

réduction des émissions GES Baromètre % NA 10 28

Produits

Nombre de références certifi ées par l’écolabel français NF Environnement 9 16 19

Part des produits ayant fait l’objet d’une mesure environnementale* Baromètre % 71,00 86,5 87 ,9

Part des produits ayant au moins un avantage environnemental* Baromètre % NA 47,4 48,5

Emballage

Poids moyen des emballages par unité de produit * Baromètre Grammes NA 4,47 4,49

INDICATEURS SOCIAUX BAROMÈTRE UNITÉ 2009 2010 2011

Eff ectifs Groupe

Total eff ectifs en équivalent temps plein - Groupe BIC 10 449 10 505 10 455

Eff ectifs permanents 9 695 9 313 9 198

Eff ectifs temporaires 754 1 192 1 257

Taux de départ volontaire % 8 7 7

Eff ectifs permanents par zone géographique

Part des eff ectifs permanents par zone géographique

Europe % 38 40 40

Amérique du Nord et Océanie % 32 29 28

Amérique latine % 25 26 27

Moyen-Orient, Afrique, Asie % 5 5 5


3

3 - Repères

INDICATEURS SOCIAUX - SUITE BAROMÈTRE UNITÉ 2009 2010 2011

Eff ectifs permanents par pôles d’activité

Part des eff ectifs permanents par pôles d’activité

Production et R&D % 60 60 61

Distribution, marketing et administration % 20 20 20

Vente et service au client % 20 20 19

Formation et gestion des carrières

Part des salariés ayant reçu une formation Baromètre % NA 70 85

Nombre de jours de formation reçus Jours 15 837 20 384 22 915

Nombre de jours de formation reçus par salarié Jours 1,63 2,18 2,49

Nombre d’heures de formations reçues par thème Heures 121 218 163 071 184 867

Formations techniques Heures 86 491 121 347 133 791

Formations au management Heures 21 371 22 462 24 889

Culture BIC Heures 13 356 19 262 26 187

Taux de promotion interne des managers (niveaux les plus élevés : 3, 4, 5 et 6)

Recrutement externe % 30 30 37

Recrutement interne % 70 70 63

Diversité

Part de femmes dans le management et les eff ectifs % 41 46 45

Conseil d’Administration % 20 20 20

Direction Générale % 9 9 9

Managers (niveaux les plus élevés : 3 à 6) % 22 25 26

Autres managers et non managers % 42 47 46

Sécurité

Taux de fréquence des accidents du travail dans les usines

(accidents avec incapacité temporaire ou permanente) Baromètre

Nombre / million

d’heures travaillées 8,23 9,11 7,77

Taux de gravité des accidents du travail dans les usines

(en jours d’incapacité temporaire) Baromètre

Nombre / millier

d’heures travaillées 0,34 0,39 0,36

Absentéisme

Taux d’absentéisme (hors accident du travail et maternité) % 1,5 1,4 1,4

INDICATEURS SOCIÉTAUX UNITÉ 2009 2010 2011

Respect des Droits de l’Homme au travail

Part du chiff re d’aff aires provenant des produits BIC® fabriqués dans ses

propres usines % 87,3 80,5 79,0

Part des eff ectifs permanents BIC travaillant dans des pays sans risque Droits

de l’Homme (1) % 94 94 82

Part des usines BIC implantées dans des pays sans risque Droits de l’Homme (1) % 92 92 87

Part des fabricants sous contrat implantés dans des pays sans risque Droits de

l’Homme (1) % 36 34 26

Part des usines (y compris fabricants sous contrat) ayant signé le Code de

Conduite, fait l’objet d’un audit et engagé un suivi

Part des usines de l’activité BIC Produits Grand Public Baromètre % NA 62 77

Part des usines de l’activité BIC APP Baromètre % NA 32 69

Part du chiff re d’aff aires réalisé dans des pays sans risque Droits de l’Homme (1) % 93,85 93,68 88,21

Mécénat

Contribution auprès des communautés

Hauteur de la contribution auprès des communautés en part du bénéfi ce avant

impôt Baromètre % > 0,5 > 0,5 > 0,5

(1 ) Source : Freedom House.

* Hors BIC APP (Advertising and Promotional Products).

3

3


3 - Repères

D 3.5 RAPPORT D’EXAMEN DU VÉRIFICATEUR EXTERNE SUR UNE SÉLECTION D’INDICATEURS ENVIRONNEMENT, SANTÉ & SÉCURITÉ ET RESSOURCES HUMAINES

A la suite de la demande qui nous a été faite, nous avons eff ectué un

examen visant à nous permettre d’exprimer l’assurance modérée

qu’une sélection d’indicateurs (1) environnement, santé & sécurité et

ressources humaines relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2011

(« les Indicateurs ») ont été établis conformément au référentiel

interne de reporting applicable en 2011 (le « Référentiel »).

Ces Indicateurs sont publiés dans le présent Rapport de

Développement Durable 2011 et signalés par le symbole Ó. Des

informations méthodologiques contenues dans le Référentiel sont

présentées dans le présent rapport sous la rubrique « Périmètre et

choix des indicateurs extra-fi nanciers publiés dans ce rapport ».

Ces Indicateurs ont été préparés sous la responsabilité de la Direction

Développement Durable, du coordinateur de reporting Sécurité et de

la Direction Ressources Humaines de BIC. Il est de la responsabilité

de BIC d’établir les Indicateurs, le Référentiel et d’en assurer la mise

à jour et la mise à disposition.

Il nous appartient, sur la base de nos contrôles, d’exprimer une

conclusion sur ces Indicateurs. Nos contrôles ont été conduits

conformément à la norme d’exercice professionnelle applicable

en France et aux standards internationaux défi nis par l’ISAE 3000

(« International Standard on Assurance Management », décembre

2003) de l’IFAC (« International Federation of Accountants ») dans le

respect des règles d’indépendance défi nies par les textes législatifs

et réglementaires ainsi que le code de déontologie de la profession.

Les conclusions formulées ci-après portent sur ces seuls Indicateurs

revus et non sur l’ensemble des informations communiquées dans le

Rapport de Développement Durable 2011. Une assurance de niveau

supérieur aurait nécessité des contrôles plus étendus.

Nature et étendue des contrôlesNous avons mis en œuvre les diligences conduisant à une assurance

modérée que les Indicateurs ne comportent pas d’anomalie

signifi cative.

• Nous avons apprécié le Référentiel au regard de sa pertinence, son

exhaustivité, sa neutralité, sa clarté et sa fi abilité.

• Au niveau du Groupe, nous avons mené des entretiens auprès

des personnes coordinatrices du reporting et responsables de

la consolidation des Indicateurs afi n d’évaluer l’application du

Référentiel. A ce niveau, nous avons mis en œuvre des procédures

analytiques et vérifi é, sur la base de sondages, les calculs ainsi que

la consolidation des Indicateurs.

• Nous avons sélectionné un échantillon de quatre sites (2) répartis

sur trois pays et représentatifs des activités de BIC, en fonction

des contributions aux Indicateurs et des risques identifiés

préalablement. Ces sites représentent 23 % de la production

totale du Groupe et 16 % des eff ectifs totaux. Au niveau des sites

sélectionnés, nous avons vérifi é la compréhension et l’application

du Référentiel, mené des tests de détail sur la base de sondages

consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les

données avec des pièces justifi catives.

• Nous avons revu la présentation des Indicateurs dans l’ensemble

du Rapport de Développement Durable 2011.

Commentaires sur les procéduresLe processus de remontée des informations et Indicateurs

environnement, santé & sécurité et ressources humaines appelle de

notre part les commentaires suivants :

Pertinence

• Les indicateurs reportés par le Groupe dans le Rapport

Développement Durable 2011 couvrent les principaux enjeux

sociaux, santé & sécurité et environnementaux liés aux activités

du Groupe.

• Ces indicateurs, associés à ceux du Baromètre BIC de Développement

Durable, traduisent de façon pertinente les impacts et les actions du

Groupe et témoignent de son engagement sur ces enjeux.

Exhaustivité

• Le périmètre de collecte des informations couvre l’ensemble des

activités du Groupe. Pour les données environnement et santé

&sécurité, seules les activités présentant des impacts signifi catifs

sont consolidées : usines fabriquant des produits fi nis ou semi-

fi nis, opérations d’emballages et sociétés d’ingénierie. Les sièges

et autres unités de production mineures ne sont pas comptabilisés.

• L’exhaustivité du reporting des jours de formation délivrés par les

sites de production pourrait être améliorée en incitant les usines

à inclure les formations délivrées lors des prises de poste. A ce

jour, ces formations techniques ne sont pas comptabilisées par

plusieurs sites.

Neutralité, clarté

• Le Groupe apporte des informations détaillées sur les

méthodologies utilisées pour l’établissement des Indicateurs dans

la note méthodologique fi gurant page 51 et dans les commentaires

accompagnant les données publiées. Dans le Référentiel, certaines

défi nitions gagneraient à être précisées et clarifi ées, notamment

concernant le nombre d’heures travaillées, la nature des formations

à prendre en compte et l’inclusion de personnes en absence

prolongée dans les eff ectifs permanents.

(1) Cinq indicateurs environnement : mesure des gaz à effet de serre (tonnes équivalent CO2), consommation annuelle d’eau rapportée à la production

du Groupe BIC (mètres cubes par tonne), consommation annuelle d’énergie rapportée à la production du Groupe BIC (gigajoules par tonne), déchets

industriels dangereux rapportés à la production du Groupe BIC (tonne par tonne), déchets industriels non dangereux rapportés à la production du Groupe

BIC (tonne par tonne) ;

Cinq indicateurs ressources humaines : effectifs permanents BIC par catégorie de pays à risque « Droits de l’Homme », effectifs permanents, effectifs

féminins, taux de promotion interne des managers (niveaux 3 à 6), nombre de jours de formation reçue ;

Deux indicateurs santé & sécurité : taux de fréquence et taux de gravité des accidents du travail ;

(2) BIC Rasoirs (France), BIC Amazonia (Brésil), BIC CORPORATION Milford (Etats-Unis), BIC APP Red Wing (Etats-Unis)


3

3 - Repères

• L’appropriation du Référentiel par l’ensemble des contributeurs

locaux devrait être poursuivie pour assurer une compréhension

homogène de chaque définition, notamment dans les sites de

production situés à l’étranger. Une attention toute particulière

devrait être portée aux sites récemment inclus dans le périmètre

BIC (notamment BIC APP) et ceux dont les contributeurs au reporting

ont fait l’objet d’un changement dans l’année.

Fiabilité

• Le processus de reporting de BIC s’appuie sur des outils

informatiques dédiés, complétés par un contrôle interne réalisé

au niveau consolidé Groupe par les responsables de reporting

environnement, santé & sécurité et ressources humaines. De plus,

un contrôle supplémentaire au niveau des sites est eff ectué par des

validateurs pour les Indicateurs RH et environnement.

• Les contrôles internes prévus pour le reporting RH au niveau des

sites et de la consolidation devraient être mieux formalisés et

réalisés de manière systématique. L’ajout d’une revue analytique

automatique dans le module de reporting RH de BIRDS (outil de

reporting interne) permettrait d’améliorer la fi abilité des Indicateurs

par la détection d’anomalies manifestes.

• Compte tenu de l’existence d’engagements de réduction du taux

de fréquence des accidents du travail et du taux de gravité des

accidents du travail de 5 % d’ici à fi n 2013, la méthode de calcul de

ces Indicateurs devrait gagner en précision.

ConclusionDans le cadre de nos travaux sur l’échantillon, il a été constaté des

imprécisions à caractère reproductible sur le nombre d’heures

travaillées. L’incertitude ainsi relevée se répercute sur les indicateurs

« Taux de fréquence des accidents du travail » et « Taux de gravité des

accidents du travail ». A noter que notre réserve porte uniquement

sur la fi abilité des heures travaillées reportées et non sur le nombre

d’accidents ou de jours d’arrêt.

Sur la base de nos contrôles et sous cette réserve, nous n’avons pas

relevé d’anomalie signifi cative de nature à remettre en cause le fait

que les Indicateurs ont été établis, dans tous leurs aspects signifi catifs,

conformément au Référentiel.

Paris-La Défense, le 9 mars 2012

ERNST & YOUNG et Associés

Environnement et Développement durable

Eric Mugnier

3

3


3 - Repères

D 3.6 TABLEAU DE CORRESPONDANCE DES INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX

Le tableau ci-dessous indique, pour chaque partie du document de référence, les indicateurs GRI (1), les principes du Pacte Mondial des Nations

Unies et les principes généraux de l’OCDE (2) abordés.

SOMMAIRE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE DÉVELOPPEMENT DURABLE RÉFÉRENTIEL GRI

PRINCIPE DU PACTE MONDIAL

PRINCIPE GÉNÉRAL DE

L’OCDEPAGE

DU RAPPORT

Profi l du Groupe 2.1, 2.2, 2.7, 2.8 Principe 10 Page 2

Message du Président du Conseil d’Administration et du

Directeur Général 1.1 Principe 5 Page 4

Gouvernance Principe 10 Principe 6 Page 5

Notre démarche Principes 7, 8 et 9 Principes 7, 8, 10 Page 7

Nos performances

Nos produits PR1 Principes 8 et 9 Page 18

Nos clients et nos consommateurs 4.17, PR5 Principe 3 Page 24

Nos outils de production

EN4, EN7, EN8,

EN17, EN18, EN22,

EN26, HR2

Principes 1, 2, 3, 4, 5,

6, 7, 8 et 9 Principes 2, 10 Page 25

Notre responsabilité sociale Principes 1 et 3 Principes 4, 8 Page 37

Notre responsabilité sociétale EC1 Principes 1, 3, 7 Page 44

Repères

2.9, 2.10, 3.1, 3.2, 3.3,

3.4, 3.6, 3.7, 3.11,

3.13 Page 49

(1) GRI : Global Reporting Initiative.

(2) OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Économiques.

SOCIÉTÉ BIC

14, RUE JEANNE D’ASNIÈRES

92611 CLICHY CEDEX – FRANCE

CONTACT : CHRISTINE DESBOIS – DIRECTRICE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

SOCIÉTÉ ANONYME AU CAPITAL DE 185 494 856,66 EUROS

DIVISÉ EN 48 558 863 ACTIONS DE 3,82 EUROS

COTATION : EUROLIST D’EURONEXT PARIS

CODE ISIN : FR0000120966

MNÉMONIQUE : BB

COTATION EN MARCHÉ CONTINU

552.008.443 RCS NANTERRE

Ce document a été imprimé en France sur un papier 100% recyclé certifi é FSC. Ce papier a été fabriqué avec des fi bres

issues de la récupération de déchets de papiers. L’impression a été réalisée avec des encres à base végétale par un

imprimeur certifi é Imprim’Vert garantissant la gestion des déchets dangereux dans des fi lières agrées.

Le comportement éco-responsable du lecteur en tri sélectif de ses déchets permettra au papier composant ce

document d’être à nouveau recyclé.

SOCIÉTÉ BIC - 92611 Clichy Cedex (France)

www.bicworld.com © O

livi

er

LE

CO

MT

E, K

ai J

ÜN

EM

AN

N, G

rou

pe

BIC

, Ba

ng

lad

es

h C

AR

E

Documents

RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2011 - … · 2017-02-27 · notamment des feutres de coloriage certiﬁ és par un écolabel. ... pour la période 2011-2013. Au-delà des objectifs