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RAPPORT DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013
II
Terres OléoPro est la marque des acteurs de la filière française des huiles et protéines végétales.
1
SOMMAIRE
Édito 2
L’entreprise : profil 4
L’entreprise : stratégie de développement durable 6
Engagement#1
Développer les filières nationales 8
Engagement#2
Mieux nourrir les Hommes 12
Engagement#3
Investir via notre Banque de développement 16
Engagement#4
Préserver la planète 20
Engagement#5
Travailler ensemble 26
Tableau des indicateurs de performance 30
En conclusion 32
2
D’ores et déjà, nous sommes particulièrement heureux de saluer deux avancées majeures du projet de Sofiprotéol dès 2013 :
• Engagés dans un défi à long terme visant à réduire, en 5 ans, de 70 % les accidents du travail sur nos sites, nous avons enregistré, en 2013, une véritable rupture reflétant la priorité donnée à présent à cet axe essentiel pour un Groupe comme le nôtre. Le nombre d’accidents a baissé de 32 % en 2013, grâce à la participation de chacun des acteurs à cet engagement collectif. Il nous faudra tous poursuivre l’effort dans la durée pour décliner chaque jour et partout Santé et Sécurité au travail.
• Fidèle à notre mission de fournir des protéines françaises en alternative au soja importé du Brésil et d’Argentine, notre Pôle animal qui, en 2004, importait 66 % de ses besoins en protéines, a limité ses achats de soja à 28 % seulement en 2013. Coproduits des biocarburants, ces protéines françaises rendent à nos éleveurs la maîtrise de leurs approvisionnements.
Conformément à nos valeurs, donner un sens à notre action suppose de préciser notre vision en termes de développement durable. C’est aujourd’hui chose faite avec la formalisation des 5 Engagements, qui constituent les têtes de chapitre de ce rapport 2013. Celui-ci va plus loin en déclinant ces 5 Engagements en objectifs chiffrés, permettant de fixer les caps concrets visés par nos équipes. Cette ambition illustre là où nous souhaitons positionner Sofiprotéol, au travers de l’engagement de tous.
Avoir l’ambition, en 2018, de transformer dans nos outils industriels 60 % des graines oléagineuses françaises, 20 % des récoltes roumaines ou 35 % de la production d’arachides au Sénégal, se traduira par la fourniture des besoins en huile alimentaire de 90 millions de personnes à cet horizon : une ambition mobilisatrice dans un monde qui devra nourrir plus de 7 milliards d’humains…
Nous avons consacré beaucoup d’énergie en 2012 à préciser notre stratégie d’avenir pour les 8 200 collaborateurs du Groupe et toutes ses parties prenantes : CAP 2018. Ce plan stratégique affirmait tout d’abord notre mission au sein des filières des huiles et protéines, puis explicitait nos objectifs de développement, notamment financiers, et les voies que nous souhaitions suivre.
MICHEL BOUCLY
JEAN-PHILIPPE PUIG
LE MODÈLE ORIGINAL DE SOFIPROTÉOL S’EST FORTEMENT AFFIRMÉ EN 2013
3
La confirmation, en décembre 2013, par les pouvoirs publics français de la politique d’incorporation de biodiesel végétal dans le gazole à hauteur de 7 %, nous encourage à poursuivre dans ce sens. Ainsi, Sofiprotéol a su conjuguer, au quotidien, énergie renouvelable et autonomie de nos élevages.
Enfin, aux côtés de nos élus agriculteurs et des représentants des Interprofessions françaises des huiles et protéines, 2013 a été l’occasion de proposer un nouveau modèle de gouvernance au service de notre mission. Le projet de constitution d’une Fondation Reconnue d’Utilité Publique pour en faire un actionnaire clé de notre Groupe illustre la nature de nos ambitions. Nous souhaitons tous pouvoir concrétiser, dès 2014, cette évolution à la fois novatrice et conforme à l’esprit des fondateurs de notre Groupe.
2013 aura ainsi mérité le qualificatif d’année charnière pour notre politique de développement durable : meilleure visibilité de nos ambitions, hiérarchisation de nos objectifs au service des hommes et de la planète, affirmation de la pertinence de notre modèle économique dans le difficile contexte de nos marchés et surtout, premiers acquis significatifs et concrets…
Jean-Philippe PUIG Directeur général
de Sofiprotéol
Michel BOUCLY Directeur général adjoint,
en charge de l’Engagement durable, de l’Innovation
et de la Stratégie
Ces résultats sont le fruit de l’engagement des femmes et des hommes de Sofiprotéol aux côtés de leurs partenaires agriculteurs, éleveurs, clients, acteurs de la société civile : que tous en soient remerciés très chaleureusement et retrouvent, dans ce rapport 2013, un hommage sincère à leur engagement quotidien.
Nous sommes particulièrement heureux de saluer deux avancées majeures du projet de Sofiprotéol dès 2013
ÉDITO
4
Sofiprotéol est l’entreprise industrielle et financière de la filière française des huiles et protéines végétales créée, en 1983, à l’initiative de ses organismes professionnels et interprofessionnels : la FOP 1, l’Onidol 2 et l’Unip3.
Une mission à l’échelle de toute une filière
La mission du Groupe est de créer de la valeur durable dans les filières des huiles et protéines, pour une meilleure alimentation des hommes et la préservation de la planète. Pour ce faire, Sofiprotéol conjugue un métier financier de Banque de développement, et un métier d’agroindustriel incluant production alimentaire, énergie et chimie renouvelables.
La Banque de développement : un métier original de financement circulaire
Depuis sa création, en tant qu’établissement financier, Sofiprotéol a pour mission de gérer les fonds de la filière4. L’entreprise accompagne, via des prêts et des prises de participation, des sociétés dans l’agroindustrie, l’agroalimentaire et certains secteurs connexes.
1. Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux2. Organisation nationale interprofessionnelle des graines et fruits oléagineux3. Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines4. Voir p.16
SOFIPROTÉOL, UN GROUPE
ORGANISÉ EN FILIÈRES
Un modèle qui a fait ses preuvesPrésent en France, mais aussi à l’international, le Groupe a évolué sans jamais perdre de vue ce qui fait l’originalité de son modèle : assurer l’avenir des productions françaises d’oléagineux et de protéa-gineux, et contribuer au développement durable des territoires. Créé à l’initiative des organisations inter-professionnelles agricoles concernées, Sofiprotéol a su développer, depuis 30 ans, un modèle vertueux et original, au service de ses actionnaires, acteurs de la filière. Fondé sur le réinves-tissement systématique de tous ses bénéfices dans son développement, le Groupe, grâce à son établissement financier, a su développer une industrie forte, innovante, résolument ancrée dans les territoires et la durabilité.
Xavier Beulin, Président de Sofiprotéol
Banque de développement
Pôle animal
Pôle végétal
Agriculteurs
Transformationdes productionsanimales
ÉleveursTourteaux
• Biotechnologie • Semences • Phytos • Autres intrants
et services
Producteursagricoles
Collectedes grainesoleoprotéa-gineuses
Trituration
Huile
Nutritionanimale
Génétique et santé animale
Alimentaire
Chimierenouve-lable
Énergie
Sofiprotéol, un groupe organisé en filières
ILS EN PARLENT
5
Sofiprotéol s’est progressivement structuré en 2 Pôles, végétal et animal, par l’acquisition progressive ou la création de nouvelles filiales. Leurs activités, complémentaires, permettent de valoriser la production agricole tout au long de la chaîne des huiles et protéines et de profiter des synergies inter-entreprises dans une logique d’économie circulaire.
> Le Pôle végétal assure la trituration des graines et le raffinage de l’huile (Saipol et Expur), puis la valorisation des huiles vers l’alimentation
humaine (Lesieur, Lesieur Cristal et Expur), les énergies renouvelables (Diester Industrie, Diester Industrie International et Expur) et la chimie verte (Oleon et Novance).
> Le Pôle animal, représenté par Glon Sanders et ses filiales, valorise les tourteaux protéiques et autres matières premières agricoles pour la nutrition et la santé animale. Ce Pôle est également spécialisé dans la transformation des productions animales (porc, volaille, œuf), et les produits d’hygiène et compléments alimentaires.
Le métier industriel de Sofiprotéol : des activités réparties sur toute la filière
collaborateurs8 241
L’ENTREPRISE PROFIL
de chiffre d’affaires
MILLIARDS D'EUROS7
20 PAYS
Présence dans
Terres OléoPro, la naissance d’une marque filière Les 225 000 acteurs de la filière des huiles et protéines végétales, agriculteurs, éleveurs et industriels, partagent une même ambition : développer des produits alimentaires de grande qualité et respectueux de l’environnement. La création de la marque Terres OléoPro est destinée au grand public. Elle traduit aujourd’hui cette volonté d’unicité dans la filière et promeut un effort collectif dont les produits sont consommés quotidiennement par plus de 90 % des ménages français : huiles et protéines végétales, œufs, produits d’hygiène et de cosmétique, et biocarburant. L’intention de ce label est aussi de valoriser les forces de la filière : une logique d’économie circulaire, un modèle d’innovation et de création d’emplois, des enjeux environnementaux intégrés à la stratégie, et une exportation mondiale d’un savoir-faire français.
Pour aller plus loin : www.terresoleopro.com
6
Né de la volonté de structurer et développer la filière des huiles et protéines végétales, le Groupe Sofiprotéol s’engage à concilier performance économique, respect de l’environnement, et progrès social.
Un engagement historique dans le développement durable
Dès sa création en 1983, Sofiprotéol innovait en s’inscrivant dans la logique du développement durable. Répondant aux objectifs fixés par ses actionnaires, les producteurs d’oléagineux et de protéagineux, le Groupe assure la pérennité d’une activité agricole française forte, et participe ainsi au dynamisme économique de nos territoires ruraux. Cette ambition se traduit par le soutien des entreprises de la filière, en proposant à la société des solutions innovantes dans le domaine des énergies et de la chimie renouvelables. Elle garantit ainsi aux hommes des denrées alimentaires de qualité, tout en accompagnant les agriculteurs vers des pratiques culturales toujours plus respectueuses de l’environnement.
Dès 2007, Sofiprotéol fait figure de précurseur en engageant, avec ses partenaires de la filière, la Démarche de Progrès 1 pour l’amélioration des bilans environnementaux de toute
la filière du biodiesel, de l’amont agricole à l’aval industriel. Le lancement du programme Env’Ol 1, en 2010, renforce cette volonté d’amélioration sur les sites de production du Pôle végétal. Le Pôle animal optimise depuis 2003 l’utilisation des ressources naturelles nécessaires à l’élaboration de ses produits au travers de sa démarche environnementale Économie Planète 1. De plus, le programme managérial Nourrir la Vie 2 contribue à la diffusion de bonnes pratiques sur des aspects stratégiques, sociaux, territoriaux, environnementaux, et de culture clients. En 2012, c’est le lancement d’Ambition Santé Sécurité 3 qui marque l’aspiration concrète du Groupe à améliorer continuellement les conditions de travail de l’ensemble de ses collaborateurs.
La stratégie du Groupe fondée sur le développement durable
Dès 2010, la place de la Direction du Développement durable en tant que fonction support centrale traduit la volonté du Groupe de faire de cette
ENGAGEMENTS DD INCLUS
OBJECTIFSDD CHIFFRÉS
5
LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
AU CŒUR DE LA STRATÉGIE DU GROUPE
intégrés à CAP 2018
dans la stratégie globale du Groupe CAP 2018
14
d’engagement durable
30 ANS
1. Voir Focus p. 24-252. Voir p. 293. Voir p. 27
7
L’ENTREPRISE STRATÉGIE
4. Pour en savoir plus, voir notre dossier de presse : http://www.sofiproteol.com/uploads/media/CAP-2018-projet-sofiproteol-5-ans-22012013_01.pdf
De CAP 2018 à Star : la démarche RSE de LesieurEn déclinaison de la stratégie CAP 2018 du Groupe et de ses 5 engagements de développement durable, Lesieur a décidé en 2013 de formaliser sa stratégie de Responsabilité Sociétale d’Entreprise. Un comité de pilotage pluridisciplinaire s’est mobilisé pour construire celle-ci. En s’appuyant sur des entretiens internes et externes, nous avons établi un diagnostic. Celui-ci nous a permis de définir nos axes d’engagements RSE pour répondre aux enjeux prioritaires du Groupe et de Lesieur. Ce travail permet à Lesieur d’affirmer sa volonté d’être une Société qui mobilise tous ses Talents pour une Alimentation Responsable.
Jean-Marc Buteux Directeur Partenariats et Déve-loppement durable de Lesieur
dimension l’une de ses priorités affirmées. La stratégie retenue par Sofiprotéol s’articule autour de 5 axes : investir et créer des emplois pérennes dans les territoires ; promouvoir une agriculture durable ; développer les énergies et la chimie renouvelables ; valoriser les coproduits dans une logique d’écologie industrielle ; et soutenir un modèle économique équitable.
Lancée en 2012, la stratégie du Groupe à 5 ans CAP 2018 4 s’appuie sur le déploiement de sa stratégie de filière, la consolidation de son leadership en France, son excellence opérationnelle, l’innovation, et sur l’accélération de son internationalisation. Ce projet ambitieux a été élaboré sur la base d’une analyse fondée sur des critères de durabilité et de responsabilité sociétale.
En 2013, l’intégration du développement durable au cœur de la stratégie du Groupe est renforcée par la formalisation de 5 engagements spécifiques auxquels sont associés 14 objectifs chiffrés, partagés par l’ensemble du Groupe :
ILS EN PARLENT
ENGAGEMENT#4
Préserver la planète
ENGAGEMENT#3
Investir via sa Banque de développement
ENGAGEMENT#5
Travailler ensemble
ENGAGEMENT#1 Développer les filières nationales
ENGAGEMENT#2 Mieux nourrir les Hommes
Lesieur Cristal, primé TOP Performer en RSEEn 2013, le cabinet européen Vigeo a analysé la responsabilité sociale des 42 plus grandes entreprises cotées au Maroc. S’appuyant sur des critères de valorisation du capital humain, de respect des droits de l’homme, de protection de l’environnement, d’éthique des affaires, d’efficacité et d’indépendance de la gouvernance, et d’engagement sociétal, il a désigné Lesieur Cristal parmi les 8 top-performers en la matière. Cette reconnaissance récompense l’engagement de Lesieur Cristal dans une démarche rigoureuse de développement durable, s’illustrant notamment sur la sécurité sanitaire des produits avec un système exemplaire de suivi et procédures.
8
Étroitement lié au monde agricole, Sofiprotéol s’engage à assurer l’essor des filières d’oléagineux et de protéagineux grâce au développement conjoint de la ressource agricole et de débouchés nationaux.
DÉVELOPPERLES FILIÈRES
ENGAGEMENT#1
NATIONALES
9
Développer les productions oléagineuses locales
Créé à l’initiative de la profession agricole, Sofiprotéol place le développement des filières oléagineuses locales et la transformation locale des productions agricoles au cœur de son activité. En garantissant des débouchés locaux aux productions oléagineuses, Sofiprotéol soutient le développement de filières nationales génératrices d’emplois.
Une ambition nationale et internationaleCette volonté s’est d’abord traduite sur le territoire national français et a été formalisée par un objectif chiffré spécifique dans le cadre de CAP 2018. Ainsi en 2013, 54 % de la production française en oléagineux, colza et tournesol, ont été valorisés dans les outils industriels de Saipol, Lesieur et Diester Industrie (contre 50 % en 2012).
Cette même ambition de déve-loppement de filière anime le Groupe dans les autres pays où il est implanté. Fort de son expérience de structuration de filière, Sofiprotéol exporte son modèle au Maroc, en Roumanie ou encore au Sénégal.
Via Lesieur Cristal, le Groupe accompagne le développement de filières marocaines de colza, tournesol et olive dans le cadre du Plan Maroc Vert : en 2013, l’Interprofession marocaine des oléagineux a vu le jour, et un protocole d’accord avec le ministère de l’Agriculture du Maroc pour la plantation de 127 000 ha d’oléagineux a été signé. Près de 1 550 ha d’oliviers ont déjà été plantés, et un semis de 800 ha en colza réalisé.
Le Groupe mise également sur le développement de l’arachide au Sénégal. En juillet 2013, Sofiprotéol et le groupe français Castel (vins, brasserie et boissons) ont créé Copéol, dont la mission est de développer les huiles alimentaires en Afrique de l’Ouest. Ses filiales assurent la production de semences, de graines, la trituration et le raffinage d’arachides. Un accompagnement des agriculteurs garantit l’implantation et la pérennité des cultures destinées à l’huilerie.
Une responsabilité sociétaleDans cette logique de dévelop-pement, la transformation locale présente plusieurs avantages : réduire l’empreinte environne-mentale des produits transformés, favoriser l’emploi, et améliorer la traçabilité au service de la sécurité alimentaire des consommateurs.
LOCALESVALORISER LES PRODUCTIONS OLÉAGINEUSES
DANS NOS OUTILS INDUSTRIELS
• Valoriser dans nos outils industriels 60 % de la production française de graines oléagineuses (20 % pour la Roumanie, 35 % pour le Sénégal)
• Approvisionner nos outils de Nutrition animale à plus de 80 % par des matières premières françaises
LES FILIÈRES
OBJECTIFS DDCAP 2018
Gabriel Krapf Directeur du Développement et de la Performance industrielle
10
Innover pour l’avenir
En se basant sur la même matière première, la biomasse végétale oléagineuse, les axes de recherche de Sofiprotéol sont multiples et complémentaires : alimentation humaine, nutrition animale, chimie et énergies renouvelables, semences et biotechnologie, efficacité énergétique des exploitations.
Des innovations sur toute la filièreL’année 2013 a été riche en termes d’innovation produits : flacons Stop Goutte de Lesieur, savon pâte multiusage El Kef de Lesieur Cristal, produit d’hygiène 2 en 1 pour les bâtiments d’élevage Mefisto Shock… La recherche nutritionnelle reste également un pilier important (enrichissement des produits alimentaires en oméga 3). Novance et Oleon ont développé, avec Soprema, un polyol améliorant l’étanchéité, la durée de vie et l’impact socio-environnemental des revêtements bitumineux. Au niveau agricole, les centres de recherche du Cetiom, pour le Pôle végétal, et de Sourches, Ferme d’innovations et de recherches, pour le Pôle animal, accompagnent le Groupe dans son action auprès des agriculteurs et des éleveurs pour l’amélioration des performances économiques et environnemen-tales des exploitations.
Des programmes de recherche d’envergureL’année 2013 marque le lancement officiel de l’Institut P.I.V.E.R.T. 1 , le premier centre européen de recherche et d’innovation en chimie du végétal. Localisé en Picardie dans le Parc technologique des Rives de l’Oise, à Venette, il fait collaborer d’ores et déjà plus de 100 chercheurs : 36 projets de recherche ont été initiés, certains donnant déjà lieu à des brevets. La bioraffinerie qui regroupera l’ensemble des unités industrielles est conçue selon les principes d’écologie industrielle. L’ancrage territorial du site, tant au niveau humain qu’environnemental, est un aspect essentiel. Les industriels partenaires devraient, quant à eux, permettre la création de 5 000 emplois directs et indirects.
Emplois menacés : une responsabilité sociétale vécueLa décision gouvernementale de baisser le taux d’incorporation de biodiesel dans les carburants à 7 % a eu des répercussions importantes sur notre organisation industrielle. Nous avons dû adapter nos capacités de production, basées sur un objectif d’incorporation à 10 % ; 2 de nos sites de production de biodiesel, Capelle-la-Grande (59) et Venette (60), ainsi qu’un site de trituration de colza (Venette) ont dû arrêter leur activité en 2013. De fait, 51 emplois étaient menacés. Pour éviter une catastrophe sociale, nous avons agi de manière très volontariste. Dans nos 2 usines du Dunkerquois, nous avons proposé un poste à chacune des personnes impactées, et à Venette nous étudions un projet de reconversion du site pour une nouvelle activité.
1. Pour en savoir plus : www.institut-pivert.com
IMPROVE, une nouvelle plateforme d’innovation pour les protéines végétales Face à la croissance mondiale des besoins en protéines dans les décennies à venir, les protéines végétales sont une alternative incontournable aux protéines animales. Lancée en 2013, la plateforme IMPROVE (Institut Mutualisé pour les PROtéines VEgétales) associe industries, institutions et centres de recherches avec comme ambition de valoriser le gisement de 28 millions de tonnes de protéines végétales estimé en France. Sofiprotéol s’associe à Tereos, Syral et d’autres grands acteurs de la transformation agricole et de la recherche afin d’y développer des produits à base de protéagineux dans les domaines de l’alimentation humaine et animale, des biomatériaux, des cosmétiques et de la chimie. En synergie avec la plateforme P.I.V.E.R.T., des méthodes innovantes sont à l’essai, comme les nouvelles techniques d’extraction ou la fermentation des tourteaux en milieu solide. Financé entre autres par l’État au titre du programme d’Investissements d’Avenir, le projet bénéficie d’un budget total de 3,7 millions d’euros.
ILS EN PARLENT
11
Soutenir l’emploi rural Répartis dans 20 pays et 16 régions en France, les quelque 60 sites du Groupe accueillent 8 241 collaborateurs, dont 34 % à l’étranger. Situés essentiellement en milieu rural, ces emplois ont un impact certain dans la dynamique des territoires. La filière biodiesel
française génère à elle seule près de 20 000 emplois en France (étude Pwc 2013) ; 80 % des emplois directs sont liés au milieu agricole. Parallèlement, le rôle de la Banque de développement dans le soutien des entreprises de la filière 2 est essentiel, avec plus de 60 000 emplois concernés.
Sofiprotéol compte aussi des collaborateurs dans des bureaux commerciaux et des sociétés co-contrôlées par ses filiales dans les pays suivants : Algérie, Danemark, Espagne, États-Unis, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Serbie, Tunisie, Turquie, Ukraine, Vietnam.
Contribuer à la pérennité des emplois
Les activités industrielles et de Banque de développement de Sofiprotéol s’associent pour consolider les emplois de la filière, ruraux et non délocalisables.
de la production oléagineuse française transformée dans nos outils industriels en France en 2013
54%
emplois générés par la filière biodiesel française
20 000
2. Voir p. 18
139 M€d’investissements industriels en 2013
306
9848
34
11556
72
238
7
8
569
465
2 287
279
177
186
73
481
DÉVELOPPER LES FILIÈRES NATIONALES
Répartition des effectifs du Groupe Sofiprotéol en France et à l’étranger (au 31/12/2013)
Maroc
1105
Belgique
446
Roumanie
512
Allemagne MalaisieSénégal
121 114 97 20
Norvège
Maroc
1105
Belgique
446
Roumanie
512
Allemagne MalaisieSénégal
121 114 97 20
Norvège
12
Face au défi alimentaire mondial, Sofiprotéol s’engage en garantissant la fourniture d’huiles et de produits animaux en quantité, tout en veillant à la qualité de leur production et à leur valeur nutritionnelle.
MIEUX NOURRIRLES HOMMES
ENGAGEMENT#2
13
RÔLE NOURRICIER DÉVELOPPER LE
DU GROUPE
• Satisfaire les besoins annuels en huile de 90 millions de personnes (+ 53 %)
• Contribuer à répondre aux besoins annuels en protéines de 30 millions de personnes (+ 20 %)
Améliorer la capacité nourricière de la filière
Sofiprotéol joue un rôle alimentaire majeur grâce à ses filières productrices d’huile, de produits animaux, et d’aliments pour animaux.
Un rôle direct et indirectSofiprotéol fournit de l’huile alimentaire (lipides) et des produits animaux (protéines) qui, après conditionnement, se retrouvent directement sur la table des consommateurs. De plus, le Groupe contribue indirectement à l’apport de protéines via la production d’aliments pour animaux (tourteaux de colza et tournesol inclus).
Sofiprotéol estime, en 2013, que le Groupe satisfait les besoins en huile de près de 60 millions de personnes, et en protéines animales de près de 28 millions de personnes, soit une augmentation respective de 5 et 6 % depuis 2011.
Répondre aux besoins présents et à venirAvec l’accroissement de la population mondiale et les changements d’habitudes alimentaires, les besoins en lipides et surtout en protéines sont en hausse. Accompagner cette augmentation est
un objectif que s’est fixé le Groupe dans le cadre de son plan stratégique CAP 2018.
Le Groupe vise à développer son potentiel nourricier en accompagnant le développement des ressources agricoles de la filière : augmentation des surfaces en oléagineux, meilleurs rendements des cultures, efficience accrue au niveau des élevages. En cela, Sofiprotéol s’engage dans une production responsable, respectueuse de la nature et des hommes 1.
Dans un contexte où les besoins mondiaux en protéines sont croissants, la filière du biodiesel joue un rôle important grâce à la production de tourteaux qui lui est associée : on estime que 13 millions de personnes voient leurs apports en protéines couverts grâce à cette production en 2013. Des travaux ont également été lancés en 2013 afin de mieux valoriser les protéines contenues dans les tourteaux 2.
OBJECTIFS DDCAP 2018
1. Voir p. 242. Voir encadré p. 10
LES HOMMES
14 14
Développer des partenariats durables au Nord comme au Sud
Sofiprotéol tisse des liens étroits autour d’enjeux liés à l’alimentation au Nord, et poursuit son engagement auprès des producteurs au Sud.
d’aliments pour animaux produites
3,5
Solidarité avec les plus démunis au Nord
L’année 2013 marque la création de Solaal 1 dont Sofiprotéol est membre fondateur aux côtés de la FOP et d’autres acteurs du monde agricole et de l’agro-alimentaire. Cette association a pour mission d’accroître et de faciliter les dons de produits agricoles et alimentaires destinés aux plus démunis en France, en mettant en lien les producteurs et les associations caritatives.
Pour la 2e année consécutive, Sofiprotéol s’est investi pour la collecte des Banques alimentaires : cet élan de solidarité a mobilisé 287 collaborateurs, sur 17 sites, pour collecter 73 tonnes de denrées alimentaires.
De plus, 17 000 bouteilles d’huile et condiments, 45 000 œufs, 1,5 tonne de cuisses de poulet, et 1 tonne de viande de porc ont été livrés en 2013 aux Banques régionales.
Un appui diversifié à la filière au SudSofiprotéol est membre d’Agropol, association qui assure un appui technique et organisationnel aux agriculteurs au Maroc, au Mali, au Burkina Faso et à Madagascar. SofiSud, filiale de Sofiprotéol, s’applique à créer un lien durable et performant entre l’amont agricole et l’aval industriel : elle est notamment actionnaire de Philéol 2, société malgache d’entrepreneuriat social, qui accompagne 6 000 agriculteurs et transforme leur production de ricin et jatropha. Philéol a été lauréate du Forum Afrique — 100 innovations pour un développement durable, en 2013.
Sécurité sanitaire et qualité des produits du Pôle animalLa démarche d’amélioration continue « Qualité + » de la branche Œuf illustre cet engagement. Les systèmes de contrôles et de mesures à toutes les étapes ont permis d’améliorer la qualité globale des œufs et de diminuer le nombre d’œufs déclassés. L’implication de tous les acteurs de la filière est l’une des clés du succès de la démarche : elle permet, entre autres, un gain considérable en réactivité.Autre exemple, en production cunicole : la médication raisonnée. En réponse au plan ÉcoAntibio 2017 donnant pour cible une réduction de 25 % de l’utilisation d’antibiotiques, ont été définis, depuis 2011, de nouveaux modes opératoires, une analyse HACCP, de nouveaux équipements, ainsi que des formations : l’objectif a été largement dépassé avec une réduction dès 2013 de 45 % de l’utilisation des antibiotiques dans les aliments des lapins, et un gain en productivité de 4,3 %.
millions de tonnes
1de litres d’huile alimentaire produits
MILLIARD
1. Solidarité des producteurs agricoles et des filières alimentaires. Pour en savoir plus : www.solaal.org 2. Pour en savoir plus : http://phileol.com/
60 millions d’individus
dont les besoins en lipides sont assurés par notre huile alimentaire
1515
est aussi portée aux savoirs traditionnels avec la création en 2013 de l’Observatoire des Cuisines Populaires 3 par Lesieur.
La qualité sur toute la ligneToutes les usines ayant des débouchés alimentaires disposent d’un système de management de la sécurité alimentaire : IFS, ISO 22000, GMP+ et EFISC pour le Pôle végétal, systèmes de gestion spécifique et certification GBPAC pour le Pôle animal.
Qualité des produits et traçabilité
Sofiprotéol s’engage à assumer une mission sociétale grâce à une production de qualité supérieure avec comme ambition de contribuer à une meilleure santé humaine.
Une dimension nutritionnelle et culturelleUne amélioration constante de la qualité nutritive des produits est recherchée : teneur supérieure en oméga 3 ou 9 de certaines huiles (Fleur de Colza, Cœur de Tournesol), ou produits animaux (œufs et porc labellisés Bleu-Blanc-Cœur). Un travail sur les qualités organoleptiques (goût, couleur…) des produits est également réalisé pour répondre aux attentes des consommateurs (voir témoignage). Une attention
3. Pour en savoir plus : www.observatoirecuisinespopulaires.fr
Toute la filière Œuf impliquée pour une qualité supérieureJusqu’à présent, le marché de l’œuf était segmenté selon le mode d’élevage de la poule ; or les études montrent que les consomma-teurs se soucient avant tout de la qualité du produit final dans leur assiette, c’est-à-dire de l’œuf lui-même. C’est ainsi qu’est né un ambitieux projet nommé Gold, qui s’est appuyé sur toute la filière des œufs : partant des attentes du consommateur pour remonter toute la filière, il vise à faire le meilleur œuf, en termes d’aspect, de goût et de couleur du jaune cru et cuit. Pour cela, nous avons fédéré une équipe issue de chaque maillon de la filière Œuf et pilotée par le marke-ting : R&D, nutrition animale, Sourches (ferme expérimen-tale du Pôle animal), élevage, conditionnement, commer-cialisation… Nous sommes fiers de cette nouvelle qualité d’œufs vendue sous la marque Matines, issue d’un projet qui fut aussi une très belle aventure humaine.
Évolution de la consommation en tourteaux et autres coproduits au sein du Pôle animal
Maxine Roper Directrice Marketing Food du Pôle animal
ILS EN PARLENT
MIEUX NOURRIR LES HOMMES
Tourteaux de colzaTourteaux de soja
Tourteaux de tournesol
Tourteaux de colzaTourteaux de soja
Tourteaux de tournesolDrèches
28 %
29 %25 %
18 %
En 2013
> Répartition des consommations en fonction du type de graines dont les tourteaux et autres coproduits sont issus
Sofiprotéol privilégie les tourteaux issus du colza et du tournesol, ainsi que d’autres coproduits d’origine française, en substitution aux tourteaux de soja qui sont majoritairement importés.
En 2004
64 %12 %
24 %
16
Établissement financier, Sofiprotéol s’engage à accompagner le développement et la structuration de la filière des huiles et protéines en consolidant les acteurs et en soutenant l’innovation ainsi que la création d’entreprise.
INVESTIRVIA NOTRE BANQUEDE DÉVELOPPEMENT
ENGAGEMENT#3
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INVESTISSEMENTSPRIVILÉGIER LES
DURABLES
• Investir 200 M€ sur les 5 ans à venir au service des entreprises de la filière, via notre Banque de développement
• Co-investir 30 M€ dans des projets de capital-risque en agriculture et agro-industrie
Une finance circulaire et responsable
En tant que gestionnaire de fonds agricoles, Sofiprotéol a pour mission d’accompagner tous les acteurs de la filière des huiles et protéines, au-delà de ses propres filiales, pour contribuer à renforcer chaque maillon de la chaîne.
Une Banque au service de la filièrePartenaire sur le moyen-long terme, Sofiprotéol s’engage de manière durable aux côtés des professionnels du secteur. Ces financements prennent plusieurs formes : prise de participation, prêts obligataires et prêts moyen terme. En 2013, 23 millions d’euros ont été investis dans des secteurs tels que la transformation des productions oléoprotéagineuses, les organismes stockeurs, les énergies renouvelables ou encore les filières animales.
Une mission d’intérêt général pour la filièreMis en place à l’origine par les producteurs d’oléagineux et de protéagineux, les fonds dont la gestion a été confiée à Sofiprotéol sont des fonds de filière. Les décisions d’investissement sont ainsi prises au sein d’un Comité d’engagement représentant
les intérêts des différentes parties prenantes de la filière, et notamment les agriculteurs. Les fruits de ces investissements sont systématiquement réinvestis, ce qui assure à la fois un engagement de Sofiprotéol dans la durée, et une rotation efficace des fonds alloués.
Un investissement responsableDepuis 2011, Sofiprotéol a mis en place une grille d’évaluation qui permet de prendre en compte dans ses décisions d’investissement des critères d’analyse extra-financiers de gouvernance responsable, de développement économique, et de politique environnementale et sociale. Cette analyse déjà faite depuis l’origine par Sofiprotéol, est aujourd’hui formalisée. C’est donc le cas des nouveaux engagements pris cette année. Cette évaluation reflète la volonté du Groupe de créer de la valeur, d’innover, et de structurer la filière autour du développement durable.
OBJECTIFS DDCAP 2018VIA NOTRE BANQUE
DE DÉVELOPPEMENT
18
Soutenir l’emploi en milieu rural
L’intervention financière de Sofiprotéol concerne essentiellement des sociétés implantées en milieu rural, contribuant ainsi au maintien et au développement des emplois associés.
Un fonds pour l’avenir des jeunes entreprises de la filièreNous sommes ravis du lancement du fonds CapAgro Innovation. À travers ce nouvel outil de financement en fonds propres de jeunes entreprises innovantes, Sofiprotéol, qui depuis 30 ans a mis l’innovation au cœur de ses préoccupations et de son développement, réalise l’un de ses objectifs les plus ancrés au cœur de son ADN : avec les autres partenaires industriels et financiers de ce fonds, mettre notre expérience et nos moyens financiers au service des filières agricoles et agro-alimentaires françaises pour que s’y développent les innovations de demain. Nous sommes convaincus que la compétitivité de nos filières passe par une innovation soutenue non seulement au sein de grands groupes comme le nôtre, mais également au sein d’équipes plus petites réunies dans des start up, et CapAgro est bien armé pour les aider à émerger.
Claire Maingon Directrice d’investissements, Adjointe au Dir. des Engagements
ILS EN PARLENT
La « démarche 3D » de la coopérative La TricherieImplantée dans la Vienne et regroupant près de 200 agriculteurs, la coopérative de La Tricherie, qui a fait l’objet d’une intervention de Sofiprotéol en 2012, a mis en place une initiative de développement durable intitulée « démarche 3D ». Un programme en trois phases a été exécuté depuis 2010 : formation des salariés et des membres du Conseil d’administration au développement durable ; diagnostic des activités de la coopérative sur 8 thématiques de responsabilité sociétale ; diagnostic des impacts réciproques de la coopérative avec ses parties prenantes (riverains, adhérents, clients…). Précurseur de cette démarche dans la région, la coopérative l’a intégrée à une stratégie forte de différenciation vers la qualité de ses productions agricoles, et à une démarche amont tournée vers une agriculture respectueuse de l’environnement et de la biodiversité. Signe de la réussite de cette démarche : en 2013, La Tricherie a été lauréate des Trophées de l’eau Loire-Bretagne, en récompense de son action pour réduire les transferts de pesticides vers les eaux.
Des fonds à vocation ruraleLe Fonds de développement de la filière des oléagineux et des protéagineux (FEDOP), le plus important et le plus généraliste des fonds d’investissements gérés par Sofiprotéol, est destiné aux entreprises de la filière oléoprotéagineuse de taille mature, pour des interventions en capital développement ou sous forme de prêts ou quasi fonds propres. Le Fonds de développement interprofessionnel des entreprises laitières (FEDIL) intervient quant à lui dans les entreprises de collecte et de transformation du secteur laitier, principal débouché en volume pour les tourteaux, riches en protéines.
Pour des emplois pérennesPar ces investissements, Sofiprotéol contribue à la dynamique des territoires ruraux. L’activité de Banque de dévelop-pement accompagne en 2013 près de 140 sociétés, représentant près de 60 000 emplois.
Photo primée dans le cadre du Concours Photo Sofiprotéol
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Pour une compétitivité responsable Le Fonds d’action stratégique des oléoprotéagineux (FASO) soutient la recherche et l’innovation pour développer les productions d’oléagineux et de protéagineux, pour inventer les débouchés de demain et conforter leur compétitivité dans une logique interprofessionnelle. Ce fonds accompagne notamment l’Institut d’excellence P.I.V.E.R.T 1, la plateforme IMPROVE 1 et la société de biotechnologie Biogemma. En 2013, le soutien s’est porté sur le renforcement des projets d’innovation visant
à améliorer la compétitivité des cultures de plantes à protéines. Sofiprotéol a aussi mis en place cette année, en partenariat avec le groupe Tereos et Bpifrance, la société CapAgro qui gérera le fonds de capital-risque CapAgro Innovation. Ce fonds, dans lequel Sofiprotéol sera également investisseur, soutiendra de jeunes entreprises innovantes et responsables de l’agroindustrie et de l’agroalimentaire : maîtrise des impacts environnementaux, démédication des élevages, qualité sanitaire, chimie verte, énergies issues de biomasse et de l’agroalimentaire.
Soutenir l’innovation et l’entrepreneuriat
Sofiprotéol a pour mission de soutenir l’innovation et l’entrepreneuriat dans toute la filière, pour développer de nouvelles activités et trouver de nouveaux débouchés. +
23 M€investis en prêts et participations en 2013
INVESTIR VIA NOTRE BANQUE DE DÉVELOPPEMENT
emplois soutenus 60 000
+
+
sociétés accompagnées
140
Sociétés dans lesquelles Sofiprotéol investitSous forme de participations minoritaires, d’obligations et de prêts (encours 2013)
1. Voir p. 10
Axereal
Agrial
Agro InvestAgropartenaire II
Cap Seine
FertigazP.I.A.E.
Ngpa
Sofinex
Sofisud
Sopexa
SorealAcolyance
Advitam
Agra Investissement Terre D’alliancesTriskalia
Terre du Sud
Soufflet
ImproveNoriap
Vivescia
Interface Céréales
Fertivexin
Cavac
Charente Alliance
Arterris
Scael
Hendrix
Euralis Semences
Pivert
Prolealg
Creol
Invivo
Gastronome
Valfrance
Fermentalg
Palmelit
La Tricherie
Dijon-Céréales
Ariane
Alliasud
RAGTSemagri
Terres Bocage Gatinais
Silo Bio Ouest
Siclae
De Sangosse
BiogemmaDielna
Huilerie Lapalisse
EkorandaSica Atlantique
Camayenne
La Dauphinoise
La Paysanne
Genoplante Valor
Iterg
Limagrain
Terroirs Oleicole De France
Bourgogne Céréales
Cargill Atlantique
Biogasyl Qualisol
PollenCreagro
Bio Cogelyo Normandie
Anjou Maine Céréales
Fibres Recherche Développement
La Compagnie Des Saveurs
110 Bourgogne
VerdesisCorab
BNA
Cam53
FRI
Valorex
VivadourVivescia
20
Groupe industriel au cœur des filières agricoles, Sofiprotéol s’engage à produire en améliorant continuellement son bilan environnemental, dans une logique d’écologie industrielle.
PRÉSERVER LA PLANÈTE
ENGAGEMENT#4
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L’ENVIRONNEMENT RESPECTER
TOUT AU LONG DE LA FILIÈRE
Lutter contre le changement climatique
Que ce soit au niveau de l’amont agricole ou de l’aval industriel, tous les partenaires et acteurs de Sofiprotéol se mobilisent pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de leurs activités.
Accompagner les agriculteursPlus de 10 000 agriculteurs producteurs de colza pour le Diester® sont accompagnés par le Cetiom, via leurs organismes stockeurs (OS), dans le cadre de la Démarche de Progrès 1. Depuis 2013, les OS se sont engagés à mettre en place des plans d’amélioration des pratiques en colza, dans le but de réduire les émissions de GES, avec des objectifs chiffrés. 90 % du volume contractualisé avec Diester Industrie est inscrit dans cette démarche. Les actions portent le plus souvent sur la maîtrise de la fertilisation azotée, sur la conduite d’expérimentations sur les associations entre le colza et des légumineuses sensibles au gel, sur l’amélioration du choix variétal et le développement de la lutte raisonnée contre les insectes.
De son côté, Sanders (Pôle animal) accompagne à ce jour près de 26 000 éleveurs partenaires dans l’amélioration de la performance zootechnique (alimentation des animaux, conduite d’élevage) et la performance globale des bâtiments d’élevage (énergie, eau, gestion des déchets…).
Optimisation énergétique et EnR dans les usinesLes usines de chaque Pôle mettent en œuvre des systèmes de management environnemental1 afin notamment de réduire et optimiser leur consommation énergétique. Avec Env’Ol 1, 6 sites du Pôle végétal sont déjà certifiés selon la norme ISO 50001. L’inauguration de la chaudière biomasse de Bassens en 2013 2 renforce encore l’utilisation des énergies renouvelables au sein du Groupe. C’est notamment la mise en place progressive de variateurs sur tous les systèmes de refroidissement qui participent aux économies d’énergie en 2013. Côté Pôle animal, la démarche Économie Planète1 permet à chacune de ses branches de réduire son impact environnemental de manière significative ; ainsi, dans la branche Porc, une réduction de 13 % d’émissions de GES et de 9 % de consommation énergétique a été constatée entre 2000 et 2012.
1. Voir Focus p. 24-25 2. Voir encadré page suivante
LA PLANÈTE • Contribuer à réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre des agriculteurs engagés dans la Démarche de Progrès
• Réduire de 10 % la consommation énergétique du Groupe
• Atteindre 30 % d’énergies renouve-lables dans le Groupe
• Valoriser plus de 2 millions de tonnes d’huiles végétales certifiées durables
• Produire 70 000 tonnes de biodiesel à partir de déchets et résidus (graisses animales, huiles de friture usagées)
OBJECTIFS DDCAP 2018
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Une logique d’écologie industrielle
Sofiprotéol optimise continuellement la valorisation des flux de matière générés par ses activités, profitant des synergies qui existent entre les Pôles animal et végétal.
Valorisation systématique des co et sous-produits En 2013, plus de 2 millions de tonnes de tourteaux, coproduit de la trituration des graines oléagineuses, ont été intégrées à l’alimentation animale. La glycérine issue de l’estérification de l’huile pour la fabrication du biodiesel est surtout destinée aux industries oléochimiques en substitution des glycérines d’origine fossile.
Une seconde vie pour les résidus organiquesLes usines du Pôle végétal atteignent déjà des niveaux élevés de valorisation de leurs déchets : en 2013, plus de 97 % des déchets sont valorisés (recyclage, énergie, fertilisation). Le Pôle animal est doté de 3 filiales dédiées à la valorisation des résidus et déchets organiques.
Terrial transforme les effluents d’élevages et les résidus issus d’agroindustries en énergie et fertilisants organiques par voie de méthanisation ou de compostage (170 000 tonnes produites par an). Un diagnostic réalisé en 2013 sur tous les sites du Pôle animal a révélé que 90 % des déchets qui jusque-là partaient à l’incinération (hors contrainte réglementaire) étaient valorisables : 18 des 23 usines concernées ont déjà mis en place des dispositifs de tri. De plus, une analyse des synergies possibles entre les Pôles animal et végétal a été réalisée en 2013 : 35 000 tonnes de résidus issus de sites de Saipol ont été traitées par Terrial. Trade Alliance et Arba quant à elles valorisent les résidus et produits déclassés de l’agro-alimentaire dans l’alimentation animale : 67 100 tonnes ont été traitées en 2013.
Inauguration de la chaudière biomasse du site de BassensUne nouvelle chaudière biomasse a été mise en service en 2013 sur le sitede Saipol, à Bassens. Elle est associée à la plus grande unité européenne de décorticage de graines de tournesol, qui sépare l’amande de la coque des graines préalablement à la trituration, permettant ainsi de produire un tourteau plus riche en protéines. La chaudière brûle ces coques pour produire la vapeur nécessaire aux ateliers de production et permet ainsi d’éviter l’émission de 40 000 tonnes équivalent CO2 par an. La cendre qui en est issue pourra être intégrée en tant que matière minérale dans la fabrication d’engrais agricoles. Cette installation s’inscrit dans un principe d’écologie industrielle par une meilleure valorisation des coproduits et résidus, et l’utilisation d’énergie renouvelable.
- 11 %de consommation globale d’énergie dans le Groupe entre 2012 et 2013
24 %de l’énergie consommée dans le Groupe sont d’origine renouvelable en 2013
98 %des déchets du Pôle végétal sont valorisés en 2013
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Préserver les ressources naturelles
La quasi-totalité des matières premières du Groupe sont issues du vivant ; c’est pourquoi la maîtrise des consommations de ressources naturelles est essentielle pour Sofiprotéol.
Bernard Mahé Directeur Nutrition & Production animale chez Sanders
La valorisation des résidus et déchets au sein de la filière par Terrial, Trade Alliance et Arba Valma
PRÉSERVER LA PLANÈTE
Un rôle sociétal dans l’accompagnement des éleveurs Sanders accompagne depuis toujours ses éleveurs partenaires en leur fournissant un large conseil technique : pour l’optimisation de l’alimentation des animaux comme pour l’amélioration des performances environnementales de leurs bâtiments (méthanisation, économie d’énergie…). Soucieux de les soutenir au mieux dans l’évolution de leur métier et de les aider à relever les enjeux actuels de durabilité, Sanders élargit sa démarche de conseil à une approche globale de l’exploitation, associant les dimensions animale et végétale. Une grille d’audit approfondie donnant une vision à 360° de l’entreprise permettra de prodiguer un conseil plus pertinent à ces éleveurs entrepreneurs.
ILS EN PARLENT
industrielle de l’eau se traduit d’abord par l’amélioration de l’efficacité des stations d’épuration : le niveau de pollution organique dans les eaux rejetées dans le milieu a été réduit de 28 % entre 2011 et 2013. Pour le Pôle animal, il s’agit avant tout de réduire les consommations, notamment dans la branche Volaille (abattoirs) qui représente près de la moitié des consommations d’eau du Pôle : la consommation en eau par tonne de produit a été réduite de plus 8 % entre 2012 et 2013.
L’eau et la biodiversitéLe Cetiom étudie actuellement l’effet des cultures oléagineuses sur la biodiversité afin de développer des indicateurs : ils seront utilisés pour évaluer les pratiques des agriculteurs et envisager l’amélioration de celles-ci. Ces études portent sur les pollinisateurs, les oiseaux, la biodiversité microbienne des sols et la biodiversité cultivée. Elles pourront être valorisées notamment dans la Démarche de Progrès. Au sein du Pôle végétal, la problématique
Divers déchets, effluents d’élevage et résidus traités par Terrial
Production d’énergieet de fertilisants
Aliments
composants biscuits déclassés, etc
pour aliments
Huiles
Tourteaux
Champs
ElevageFabrication d’alimentspour animaux
I.A.A.
Usine de trituration
Compostage Méthanisation
Engrais organique
Produitsanimaux
Graines
Compost Digestat
Résidus d’aliments
Fientes, fumier…
Boues, chutes de viande
Boues,eaux grasses,
graines abîmées…
Trade Alliance Arba
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Initiée en 2007, la Démarche de Progrès a pour objectif d’améliorer les bilans environnementaux de la filière biodiesel, du champ à la pompe. Une démarche qui profite à l’ensemble de la filière colza.
Pour l’amont agricole
Le Cetiom, l’institut technique de la filière, accompagne les producteurs de colza et mobilise les principaux organismes de collecte. Suite aux diagnostics réalisés sur chaque bassin de collecte et au suivi des émissions de GES, des plans d’actions sont mis en œuvre chez les agriculteurs concernés dans 3 domaines : la nutrition azotée, le rendement, et l’expérimentation-communication.
Près de 20 000 parcelles font l’objet d’un suivi en 2013. La Démarche doit être étendue aux problématiques eau et biodiversité.
Pour l’aval industriel
Lancé en 2010, Env’Ol est le système de management de l’environnement et des risques industriels du Pôle végétal. Son périmètre couvre l’ensemble des sites industriels français et sièges sociaux. Il permet aux sites de réduire leur impact écologique en améliorant leurs performances énergétiques, en valorisant au mieux les déchets, et en maîtrisant les consommations et le traitement de l’eau, ainsi que la qualité de l’air. Depuis 2013, tous les sites du Pôle végétal, y compris à l’international, sont sous certification ISO 14001. Env’Ol met aujourd’hui l’accent sur la performance énergétique pour l’obtention de la certification ISO 50001.
> LA DÉMARCHE DE PROGRÈS POUR LA FILIÈRE COLZA
FOCU
S
Deux démarches environneme ntales pour une même finalité
100 %des sites du Pôle végétal sont certifiés ISO 14001
- 28 %de pollution orga-nique rejetés par les usines du Pôle végétal depuis 2010
Consommation énergétique des usines du Pôle végétal par tonne de produit (2011-2013)
300 000 hasuivis dans le cadre de la Démarche de Progrès en 2013
Trituration
- 5 %
Estérification
- 4 %
Raffinage
- 52 %
24
Pour l’aval industriel
Le suivi des performances environnementales sur les usines permet de cerner les voies de progrès. Chaque usine met alors en œuvre des actions spécifiques afin d’améliorer ses performances.
Pour l’amont agricole
Les éleveurs partenaires de Sanders bénéficient des conseils et avancées zootechniques de la Ferme d’innovations et de recherche de Sourches (72), notamment pour l’alimentation des animaux et l’amélioration de leurs indices de consommation. Les techniciens de Sanders accompagnent les éleveurs dans l’amélioration des performances environnementales des bâtiments d’élevage.
Economie Planète® est la démarche environnementale du Pôle animal, mise en place en 2003 dans la filière Volaille, puis étendue à l’ensemble du Pôle via un référentiel commun. Suite à une phase de mesures et d’analyses de cycle de vie, elle optimise l’utilisation des principales ressources naturelles : gestion de l’énergie, de l’eau et des surfaces agricoles mobilisées via l’alimentation animale, gestion des déchets. Les actions ciblent les principaux postes à améliorer et proposent des solutions alternatives afin de réduire leur empreinte écologique.
> ÉCONOMIE PLANÈTE® POUR LES FILIÈRES ANIMALES
Deux démarches environneme ntales pour une même finalité
PRÉSERVER LA PLANÈTE
Impacts environnementaux des branches Porc, Volaille et Œuf du Pôle animal
Deux grandes démarches structurent la politique environnementale des deux Pôles de Sofiprotéol. Agissant de concert sur l’ensemble de la filière des huiles et protéines, elles ont permis de maîtriser et de réduire les impacts environnementaux liés aux activités du Groupe.
Consommation d’énergie
- 9 %
- 4 %
- 8 %
Consommation d’eau
- 12 %
- 4 %
- 7 %
Surface agricole utilisée
- 13 %
- 2 %
- 3 %
Émission de GES
- 13 %
- 8 %
- 4 %
25
2010-2012
2010-2012
2008-2012
25
Sofiprotéol s’engage à améliorer constamment les conditions de travail de ses 8 241 collaborateurs, tout en renforçant son rôle sociétal.
TRAVAILLERENSEMBLE
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ENGAGEMENT#5
Photo primée dans le cadre du Concours Photo Sofiprotéol
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SÛR ET SEREINGARANTIR UN ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL
POUR EXPRIMER NOTRE DIVERSITÉ
Améliorer constamment la santé et la sécurité
La santé et la sécurité au travail sont les premières priorités de Sofiprotéol. Leur amélioration contribue à un indispensable mieux-être au travail et à une efficacité renforcée du travail.
Un programme fédérateurDans le cadre de CAP 2018, chaque usine, chaque site, s’est engagé à réduire le taux de fréquence des accidents du travail de 20 % chaque année. Lancé en 2012, Ambition Santé Sécurité a pour objectif d’améliorer la maîtrise des risques des opérations afin de tendre vers l’objectif zéro accident. Des objectifs ont été partagés au niveau du Groupe et un reporting efficace a été mis en place. L’année 2013 a ainsi vu la courbe des accidents s’infléchir de 32 %.
Une action adaptée au contexteChaque entité met l’accent sur les problématiques qui lui sont propres avec des plans d’actions spécifiques. Ainsi, le Pôle animal se concentre davantage sur la prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS), tandis que le Pôle végétal met l’accent sur celle des accidents aux mains pour en réduire l’occurrence.
Responsabiliser chaque collaborateurL’opération la plus emblématique de 2013 est la mise en place des « Visites Sécurité Terrain » (VST). Ces visites ont pour principal objectif de rendre chaque collaborateur acteur de sa propre sécurité et de celle de ses collègues. En 2013, 30 sessions de formation et 450 VST ont été réalisées ; 356 managers ont été formés sur les 2 Pôles.
Mobiliser et diffuserPour compléter ce dispositif, un premier Challenge Groupe 3S, Santé Sécurité Sofiprotéol, a été proposé mi-2013 : plus de 80 projets ont été recensés. Ils feront l’objet d’un recueil de bonnes pratiques en 2014. Les plus emblématiques seront partagés très largement dans le Groupe.
OBJECTIFS DDCAP 2018
• Réduire de 70 % les accidents du travail au sein du Groupe
• Employer plus de 6 % de travailleurs handicapés sur chaque site
• Doubler le nombre d’apprentis ou alternants accueillis dans les sociétés du Groupe
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Promouvoir le bien-être au travail
Sofiprotéol mène une politique volontariste d’amélioration des conditions de travail s’articulant autour de la nutrition, du bien-être et de la forme physique.
Expérimentations, formations, initiatives à succès
Lancé en 2013, le programme expérimental Vivactéo accompagne, dans plusieurs sites du Groupe, les activités de forme et de bien-être, au quotidien. À ce jour, plusieurs centaines de collaborateurs ont déjà bénéficié d’une évaluation de leur forme, d’un diagnostic nutritionnel, de séances de formation à la relaxation et d’autres activités adaptées, sur leur lieu de travail. Des formations à la nutrition-santé, sous l’égide de Lesieur, sont menées régulièrement dans le Groupe. Des formations sur l’équilibre du sommeil ont été testées sur un site du Pôle végétal et seront étendues à son ensemble courant 2014. Le bien-être passe aussi par une multitude d’initiatives ; chez Geco par exemple, des vélos ont été mis à disposition pour le personnel qui souhaite
se déplacer en ville sur le temps du déjeuner. Chaque année, de nombreux collaborateurs participent au Marathon de Paris. Un blog dédié aux activités sportives a été créé 1.
Équilibrer organisation du travail et activités de bien-êtreDe nombreux collaborateurs ont été séduits par les activités proposées, compatibles avec nos installations. Ces activités s’intègrent au fonctionnement quotidien de l’immeuble. Tout a été mis en place pour que les collaborateurs y participent sans que leur travail en soit affecté : horaires, mises à disposition de salles, de vestiaires, de douches… Grâce à l’implication de tous les collaborateurs des services généraux, la polyvalence des salles est devenue une réalité, en aménageant efficacement des lieux de travail en espace de bien-être ou d’activité sportive.
Stéphanie Owedyk, Responsable des Services généraux du site de Monceau
Des ostéopathes chez Boscher Volailles Depuis septembre 2013, Boscher Volailles a noué un partenariat avec l’Institut d’ostéopathie de Rennes dans le cadre d’un programme Santé et amélioration des conditions de travail. La démarche se veut dynamique et pérenne. En complément des séances proposées aux collaborateurs avec suivi et conseils de prévention, les élèves ostéopathes ont formé des collaborateurs à l’échauffement et aux gestes quotidiens pour évacuer les tensions. Afin que la démarche perdure après le départ des ostéopathes, des salariés se sont portés volontaires pour animer les échauffements qui ont lieu tous les jours avant la prise de poste aussi bien en production que dans les services administratifs. Une opération dont les retours sont très positifs, tant de la part des collaborateurs que des étudiants.
ILS EN PARLENT
1. Pour en savoir plus : www.sofiproteolenforme.com
29
TRAVAILLER ENSEMBLE
Viser l’Excellence Opérationnelle
L’EOS est un programme global initié en 2013 visant à optimiser tous les processus et les performances de l’ensemble du Groupe. Plus de 70 projets ont été identifiés, et bon nombre sont en cours de réalisation. Des collaborateurs ont été formés pour accélérer la transformation et l’adaptation des processus vers les techniques de l’Excellence Opérationnelle : diminution des gaspillages et des tâches sans valeur ajoutée ; maîtrise, stabilité, adaptabilité des processus… La sensibilisation et l’implication des dirigeants est essentielle
pour couronner cette ambition : à cet effet, 80 cadres et dirigeants y ont été sensibilisés en décembre 2013 à l’occasion d’un séminaire managérial les réunissant.
Mobiliser et fédérer Nourrir la Vie est un programme managérial qui concerne toutes les entreprises du Pôle animal. Il sera étendu à l’ensemble du Groupe en 2014. Il vise à partager un projet stratégique performant. Un challenge annuel, Les Défis de la Performance, partage et valorise les leviers d’amélioration et actions concrètes mises en place sur le terrain : en 2013, sur les 87 initiatives déposées, 27 ont été primées.
Diffuser les bonnes pratiques managériales
L’Excellence Opérationnelle de Sofiproléol (EOS) est en marche pour l’émergence de pratiques managériales exemplaires.
- 32 %d’accidents du travail par rapport à 2012
450 visites sécurité réalisées en 2013
356
+
managers formés aux VST en 2013
Évolution du nombre d’accidents du travail (avec et sans arrêts) : TF2
40
35
30
25
20
15
24,7
déc.
2012
janvie
r
févrie
rm
ars
avril m
ai juinjuille
tao
ût
septe
mbr
e
octob
re
novem
bre
déc.
2013
-32%36,4
30
Indicateur de performance 2013 Évolution (depuis 2012)
INDICATEURS DE PERFORMANCE TABLEAU DES
2013
Engagement n°1 : Développer les filières nationales
Part de la production oléagineuse française/roumaine/sénégalaise valorisée dans les outils industriels nationaux correspondants 54 % / 19 % / 8 % + 8 % / + 58 % / - 27 %
Part de la matière première d’origine France transformée dans les outils de Nutrition animale 84 % + 2 %
Chiffre d’affaires – CA (en milliards d’€) 7 - 4 %
EBITDA (Excédent brut d’exploitation) / CA 2,7 % - 22 %
Investissements industriels totaux, propres à Sofiprotéol (en millions d’€) 139 + 18 %
dont investissements industriels réalisés dans les pays du Sud et émergents (en millions d’€) 50 + 41 %
Effectif total du Groupe (au 31/12/2013) 8241 - 2 %
Répartition des salariés par zone géographique Page 13 -
Répartition des salariés par type de contrat CDI/CDD/autres (en %) 96 % / 4 % / < 1 ≈
Engagement n°3 : Investir durablement via la Banque de développement
Montants investis par la Banque de développement Soit depuis 2012 : (en millions d’€) 23 98
Montants investis par le fonds CapAgro Innovation n.a. Activité du fonds (en millions d’€) effective dès 2014
Part des investissements, dans les engagements du fonds FEDOP, évalués en termes de responsabilité sociétale 100 % ≈
Nombre de salariés présents dans les entreprises où le Groupe a investi dans l’année via le fonds FEDOP (France) 12 500 + 66 %
Engagement n°2 : Mieux nourrir les Hommes
Nombre d’équivalents individus dont les besoins nutritifs en huile sont pourvus par le Groupe (en millions) 59,9 + 1 %
Nombre d’équivalents individus dont les besoins nutritifs en protéines animales sont pourvus par le Groupe (en millions)* 27,7 * + 7 %
Volumes produits (tonnage par grands types de produit) Page 11 du Rapport d’Activité 2013 -
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Engagement n°5 : Travailler ensemble
Évolution du TF2 (Taux de fréquence des accidents avec et sans arrêt de travail) - 12 points - 32 %
Évolution du TF1 (Taux de fréquence des accidents avec arrêt de travail) - 8 points - 34 %
Évolution du TG (Taux de gravité) - 0,2 points - 32 %
Part des sites du Groupe accueillant plus de 6% de travailleurs handicapés (France) 23 % n.d.
Nombre d’apprentis (apprentissage ou contrat de professionnalisation) et alternants (stagiaires, doctorants, VIE/CIFRE) 131 + 1 %
Nombre total de stagiaires 244 - 23 %
Ratio effectif Femmes / effectif Hommes (au 31/12/2013) 0,43 + 4 %
Engagement n°4 : Préserver la planète
Consommation énergétique du Groupe (en MWh) 3,1 - 11 %
Ratio entre la consommation énergétique de source renouvelable et la consommation énergétique totale 24 % + 125 %
Réduction des émissions de GES en colza, sur les hectares en Démarche de Progrès - 3 % n.a.
Taux de participation à la Démarche de Progrès dans les coopératives ayant contractualisé avec Diester Industrie (France) 61,4 % + 4 %
Taux de réalisation de bilans GES pour les grandes familles de produits 68 % + 3 %
Quantité de biodiesel produite à partir de résidus et déchets (kT) 11 n.a**
Quantité d’huiles végétales certifiées durables (en kT) 1915 + 3 %
Taux de valorisation des déchets industriels valorisables 94 % + 2 %
Répartition des produits transportés par type de transport : route / maritime / fluvial / pipeline / fer / autre (en %) 72 / 14 / 9 / 3 / 1 / 1 +8/-1/-16/-3/-13/-1
Volume total d’eau prélevée par tonne de produit fini (m3/t) 1,76 - 9 %
n.a. non applicablen.d. non disponible * en tenant compte d’un changement de périmètre par rapport à 2012** démarrage début 2013
Indicateurs correspondants aux objectifs DD de CAP 2018
Périmètre du reportingLes indicateurs sont consolidés au niveau mondial, sauf mention contraire, et couvrent l’année civile 2013. Les données issues des sociétés dans lesquelles Sofiprotéol est majoritaire sont consolidées globalement (non pas au pro rata de l’intégration des sociétés dans le Groupe).L’indicateur GES de la Démarche de Progrès couvre la campagne 2011-2012 (données 2013 non disponibles à date d’écriture du rapport).Les indicateurs relatifs aux travailleurs handicapés, aux apprentis et à la parité sont représentatifs de 95% de l’effectif physique du Groupe.
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L’année 2013 a été marquée par la concrétisation de CAP 2018 en termes de développement durable : les 5 engagements et 14 objectifs chiffrés définissent une trajectoire claire pour le Groupe.Ce travail, réalisé en étroite collaboration avec l’ensemble des filiales, est le fruit d’une réflexion partagée autour de la mission de Sofiprotéol et de l’originalité de son modèle.2014 sera l’année du partage de cette politique avec
l’ensemble de ses acteurs et de son environnement, c’est-à-dire chaque salarié et partie prenante.Cette étape de communication et d’échange, au plus près du terrain, permettra d’affiner l’identification des problématiques locales et de montrer que le développement durable peut être appréhendé concrètement dans le métier de chacun. Chaque acteur de CAP 2018 doit en effet être en mesure d’intégrer dans son métier la stratégie développement durable du Groupe, la faire vivre, évoluer et l’enrichir.C’est par cette adhésion de tous que l’engagement durable de Sofiprotéol deviendra l’engagement de chacun.
Kristell GUIZOUARN, Directrice du Développement durable, Sofiprotéol
QUELS DÉFIS POUR LA DIRECTION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE EN 2014 ?
EN CONCLUSION
LEXIQUE DES ABRÉVIATIONS
Crédits photos
Pascal Bourguignon pour Prolea – Bruno Clergue pour Sofiprotéol – Expur – Arnaud Février pour Sofiprotéol – Nicolas Gauthier, Saipol – Éric Guillermic, Sanders – Cédric Helsly pour Prolea – Lesieur – Charlélie Marangé pour Prolea – Philippe Montigny pour Prolea – Aurélien Morlighem, Prolea – Frédéric Mourad pour Glon – Olivier Placet pour Prolea – Gwenaël Saliou, Glon Sanders – Sanders Bretagne – Richard Vincent, Saipol.
Le format de ce document permet d’optimiser les consommations de papier en garantissant le moins de gâche possible. Le papier utilisé pour l’impression de ce document est un papier Cocoon offset, 100 % recyclé, réalisé à partir de pâte à papier FSC.
L’imprimerie ayant réalisé l’impression de ce document est labellisée Imprim’Vert.
Cetiom Centre technique interprofessionnel des oléagineux et du chanvre
DD Développement durable
EnR Énergies renouvelables
FASO Fonds d’action stratégique des oléagineux et protéagineux
FEDIL Fonds de développement interprofessionnel des entreprises laitières
FEDOP Fonds de développement de la filière des oléagineux et protéagineux
FOP Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux
GES Gaz à effet de serre
Onidol Organisation nationale interprofessionnelle des graines et fruits oléagineux
P.I.V.E.R.T. Picardie Innovations Végétales, Enseignements et Recherches Technologiques
RSE Responsabilité sociétale d’entreprise
Unip Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines
VST Visite sécurité terrain
SOFIPROTEOLDirection du Développement durable
11 rue de Monceau – CS 6000375378 Paris Cedex 08Tél. : 01 40 69 48 00
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