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RAPPORT ANNUEL 2012 1 RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION - 2012 INTRODUCTION Le rapport de gestion commente les résultats financiers et la situation financière de Neptune Technologies & Bioressources inc. (« Neptune » ou « la Société ») incluant ses filiales, Acasti Pharma inc. (« Acasti ») et NeuroBioPharm inc. (« NeuroBioPharm ») pour les périodes de trois mois et les exercices terminés les 29 février 2012 et 28 février 2011. Ce rapport de gestion doit être lu en parallèle avec nos états financiers consolidés audités et leurs notes afférentes au 29 février 2012. De l’information additionnelle sur la Société ainsi que les déclarations d’enregistrement et autres documents publics déposés, disponibles sur le site web de SEDAR au www.sedar.com ou sur EDGAR au www.sec.gov. Dans ce rapport de gestion, les informations financières pour les exercices terminés le 29 février 2012 et 28 février 2011 sont basés sur les états financiers consolidés audités de la société qui ont été préparés conformément aux Normes internationales d’information financière (les « IFRS ») comme publiée par le Conseil des normes comptables international (« International Accounting Standards Board » ou l’« IASB ») et sont présentés en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire. Conformément à son mandat, le comité d’audit du conseil d’administration de la société examine le contenu du rapport de gestion et en recommande l’approbation au conseil d’administration. Le conseil d’administration a approuvé le présent rapport de gestion le 9 mai 2012. L’information à fournir dans ce rapport est actuelle à cette date, sauf indication contraire. Le 1 er janvier 2011, les IFRS sont devenus la base de préparation des états financiers pour les entreprises ayant une obligation d’information du public. L’information dans ce rapport de gestion, incluant les informations liées aux périodes comparatives de 2011, est présentée en accord aux IFRS. Une discussion quant à la transition de la société aux IFRS, incluant l'impact des choix des principales méthodes comptables significatives et la sélection des élections et des exemptions d’IFRS 1, peut être trouvée dans la section « Normes internationales d’information financière » de ce rapport de gestion et à la note 29 des états financiers consolidés. ÉNONCÉS PROSPECTIFS Certains commentaires et énoncés figurant dans le présent rapport de gestion constituent des énoncés prospectifs qui font état des objectifs, des estimations et des attentes de Neptune. Ces énoncés peuvent comprendre des termes tels que « croire », « anticiper », « estimer » et « prévoir », ainsi que l’utilisation de verbes au conditionnel et au futur. Par leur nature, ces énoncés impliquent des risques et des incertitudes. Par conséquent, les résultats pourraient différer sensiblement des attentes de la société. Le présent rapport, ainsi que notre notice annuelle, sous la rubrique « Facteurs de risque » – disponible sur le site de SEDAR au www.sedar.com, traite des risques qui pourraient entraîner des différences importantes entre les résultats exposés

Rapport de Gestion 2012

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   RAPPORT ANNUEL 2012  1 

RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION - 2012 INTRODUCTION   Le rapport de gestion commente les résultats financiers et la situation financière de Neptune Technologies & Bioressources inc. (« Neptune » ou « la Société »)  incluant ses filiales, Acasti Pharma  inc.  (« Acasti ») et NeuroBioPharm  inc. (« NeuroBioPharm ») pour les périodes de trois mois et les exercices terminés les 29 février 2012 et 28 février 2011. Ce rapport de gestion doit être lu en  parallèle  avec  nos  états  financiers  consolidés  audités  et  leurs  notes  afférentes  au  29  février  2012.  De  l’information additionnelle sur la Société ainsi que les déclarations d’enregistrement et autres documents publics déposés, disponibles sur le site web de SEDAR au www.sedar.com ou sur EDGAR au www.sec.gov.  Dans ce rapport de gestion,  les  informations financières pour  les exercices terminés  le 29 février 2012 et 28 février 2011 sont basés sur  les états  financiers consolidés audités de  la société qui ont été préparés conformément aux Normes  internationales d’information  financière  (les  «  IFRS  »)  comme  publiée  par  le  Conseil  des  normes  comptables  international  («  International Accounting  Standards  Board  »  ou  l’«  IASB  »)  et  sont  présentés  en milliers  de  dollars  canadiens,  sauf  indication  contraire. Conformément  à  son mandat,  le  comité d’audit du  conseil d’administration de  la  société examine  le  contenu du  rapport de gestion et en recommande l’approbation au conseil d’administration. Le conseil d’administration a approuvé le présent rapport de gestion le 9 mai 2012. L’information à fournir dans ce rapport est actuelle à cette date, sauf indication contraire.   Le 1er  janvier 2011,  les  IFRS sont devenus  la base de préparation des états financiers pour  les entreprises ayant une obligation d’information du public. L’information dans ce rapport de gestion, incluant les informations liées aux périodes comparatives de 2011, est présentée en accord aux  IFRS. Une discussion quant à  la transition de  la société aux  IFRS,  incluant  l'impact des choix des principales méthodes comptables significatives et  la sélection des élections et des exemptions d’IFRS 1, peut être trouvée dans la section « Normes internationales d’information financière » de ce rapport de gestion et à la note 29 des états financiers consolidés.   ÉNONCÉS PROSPECTIFS   Certains commentaires et énoncés figurant dans le présent rapport de gestion constituent des énoncés prospectifs qui font état des objectifs, des estimations et des attentes de Neptune. Ces énoncés peuvent  comprendre des  termes  tels que «  croire », « anticiper », « estimer » et « prévoir », ainsi que l’utilisation de verbes au conditionnel et au futur. Par leur nature, ces énoncés impliquent des  risques  et des  incertitudes. Par  conséquent,  les  résultats pourraient différer  sensiblement des  attentes de  la société. Le présent rapport, ainsi que notre notice annuelle, sous  la rubrique « Facteurs de risque » – disponible sur  le site de SEDAR au www.sedar.com,  traite des risques qui pourraient entraîner des différences  importantes entre  les résultats exposés 

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aux présentes et  les attentes de Neptune. Les énoncés prospectifs contenus dans  le présent rapport reflètent nos hypothèses actuelles et, par conséquent, peuvent changer. Toutefois, nous déclinons  toute  intention et n’assumons aucune obligation de mettre à jour ou de réviser les énoncés prospectifs, que ce soit à la lumière de nouveaux renseignements, d’événements futurs ou d’autres facteurs, à moins que les lois sur les valeurs mobilières applicables ne le requièrent.  VUE D’ENSEMBLE  La  Société  compte  trois  secteurs  d’exploitation  isolables  formant  trois  entités  juridiques  distinctes :  le  premier  fabrique  et commercialise des produits nutraceutiques (Neptune),  le deuxième développe et commercialise des produits pharmaceutiques pour  des  applications  cardiovasculaires  (Acasti  Pharma)  et  le  troisième  développe  et  commercialise  des  produits pharmaceutiques pour des applications neurologiques (NeuroBioPharm).  NEPTUNE La Société continue d’accroître  sa clientèle à  l’échelle mondiale par  la demande  soutenue des clients actuels ainsi que par  la demande émanant de nouveaux clients en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.   Sur le front de la R et D, la compagnie a présenté le 24 mars 2011 au ‘Scientific Sessions of the American Heart Association’, ses résultats cliniques sur l'absorption supérieure de Neptune Huile de Krill (NKO), comparativement à des produits compétitifs. La Société a maintenu ses activités de  recherche en  investissant en permanence dans  le développement de produits,  les études cliniques et précliniques afin de valider les bénéfices santé de ses produits.  Le 3 mai 2011, la Société a réalisé un placement privé de 12 420 $ par l’émission d’une unité comportant une action ordinaire à un prix de CDN 2,15 $ ou USD 2,25 $, et ¼ de bon de souscription à CDN 2,65 $ ou USD 2,75 $. Le placement privé fut clôturé en deux  tranches,  la première  tranche de 10 920 $ en date du 3 mai 2011 et  la deuxième  tranche de 1 500 $ en date du 13 mai 2011. Relativement à ce placement, Neptune a émis à des investisseurs américains 2 722 222 actions ordinaires à un prix d’USD 2,25 $ l’action et 680 556 bons de souscription US permettant à son détenteur d’acquérir un nombre correspondant d’actions à USD 2,75 $ expirant 18 mois après  son émission. Neptune a également émis à des  investisseurs  canadiens 3 062 835 actions ordinaires  à un prix de CDN  2,15 $  l’action  et  765 709 bons de  souscription CDN permettant  à  son détenteur d’acquérir un nombre correspondant d’actions à CDN 2,65 $ expirant 18 mois après son émission. Au total, Neptune a émis 5 785 057 actions ordinaires  et  1 446 265  bons  de  souscription.  Immédiatement  après  la  fin  du  premier  trimestre,  les membres  de  la  haute direction ainsi que certains membres du Conseil d’administration de Neptune ont exercé 550 000 options à un prix d’exercice de 2,60 $ générant des liquidités additionnelles de 1 430 $ pour Neptune.  Neptune a également annoncé en mai 2011 que la compagnie et ses produits dérivés marins ont terminé avec succès un examen approfondi et rigoureux des principales revendications environnementales par NSF International. Neptune a toujours été engagé à  fournir  les meilleurs  produits  dérivés marins  naturels  avec  allégations  santé  cliniquement  prouvées  tout  en  privilégiant  la responsabilité  environnementale.  La  durabilité  du  krill,  la  biomasse  primaire  utilisée  par  Neptune,  est  d'une  importance primordiale  pour  la  compagnie  et  ses  partenaires  stratégiques  actuels  et  potentiels.  La  certification  NSF  va  renforcer considérablement son pouvoir de négociation et sa position dans  l'industrie de plus en plus exigeante du krill. La vérification a été effectuée pour assurer  la clarté et  la conformité avec  les critères stricts de  l'Organisation  internationale de normalisation (IS0) 14021 : étiquettes et déclaration environnementale ainsi que la Federal Trade Commission (16 CFR PART 260) : Guides pour l'utilisation des Allégations environnementales marketing. Basé sur  les bons résultats de cette vérification diligente, Neptune a été approuvé par NSF pour faire les cinq allégations environnementales suivantes : 

Neptune utilise uniquement du krill capturé par la pêche qui suit les règles du Traité de l'Antarctique (1961) et respecte le quota annuel de capture de la Commission pour la conservation de la flore marine (CCAMLR). 

Neptune obtient  son  krill de pêche qui utilise  seulement des  chaluts pélagiques,  ce qui  réduit  l'impact  sur  les autres espèces en tant que prises collatérales. 

Neptune huiles de krill  sont des  sources alternatives d’oméga‐3 marins qui  réduisent  la pression  sur  la population de poissons. 

Neptune  OceanExtract™  procédé  breveté  recycle  annuellement  99 %  de  l'extraction  du  solvant  utilisé  lors  de  la fabrication d'huiles de krill Neptune. 

Neptune utilise seulement du krill qui est à 100 % traçable à la source de capture.  

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Au deuxième  trimestre,  la Société a nommé Raj Nakra Associates  comme agent pour  le marché  indien. Raj Nakra Associates représente déjà les marques mondialement reconnues et apportera ainsi une grande connaissance du marché indien au sein de l'industrie pharmaceutique, des suppléments alimentaires et des aliments fonctionnels.  La Société a également finalisé des ententes avec deux distributeurs majeurs aux États‐Unis afin de distribuer ses produits d’huile de krill à travers des canaux de distribution bien établis de gros et de détails aux États‐Unis. Ces deux distributeurs qui cumulent 70 ans d’expérience dans cette industrie sont des promoteurs reconnus de marque de commerce et innovent de façon constante dans toutes  les catégories de suppléments alimentaires avec support scientifique. Ces deux distributeurs représentent près de 30 % du marché de détail nutraceutique aux États‐Unis, ayant accès à plus de 100 000 000 Américains par l’entremise de plus de 54 000 détaillants.  En date du 5 juillet 2011, la Société a procédé à la nomination sur son conseil d’administration du Dr Anthony Holler, ancien chef de la direction de ID Biomedical, une compagnie dédiée au développement commercial de produits médicaux et de technologies pour le diagnostic, le traitement et la prévention des maladies infectieuses sur les humains. Docteur Holler siège également sur plusieurs autres CA au Canada.  Au cours du troisième trimestre, la Société a annoncé la conclusion d’un Memorendum d’entente (ME) avec la société Chinoise Shanghai KaiChuang Deep Sea Fisheries Co. Ltd. (SKFC) afin de former une coentreprise nommée Neptune‐SKFC Biotechnologie. La coentreprise devrait fabriquer et commercialiser les produits de krill de Neptune en Asie, le plus grand marché mondial pour ce genre de produit.  Le coût initial du projet d’une valeur d’environ 30 000 USD aura pour but de réaliser la construction en Chine d’une usine à la fine pointe de la technologie qui utilisera la technologie de production exclusive de Neptune ainsi que pour développer un réseau de distribution  commercial  pour  l’Asie.  Selon  l’entente,  SKFC  fournira  toutes  les matières  premières  et Neptune  la  licence  qui permettra  à  Neptune‐SKFC  Biotechnologie  d’utiliser  ses  droits  relatifs  à  sa  propriété  intellectuelle  sur  sa  technologie  de production  pour  le marché  asiatique  en  retour  d’un  paiement  initial  important  et  de  royautés  annuelles.  Le ME  est  sujet  à l’approbation du conseil des parties à la coentreprise ainsi que par les autorités chinoises.  La société SKFC est cotée en bourse et détenue à 43 % par Shanghai Fisheries General Corporation (SFGC), un large conglomérat propriété du gouvernement chinois. Au total, SFGC est impliqué dans plus de 30 compagnies détenues en partie ou en totalité. Ils sont spécialisés dans la pêche, les bateaux de pêche, la machinerie reliée à la pêche, les produits frais de la pêche et les services d’entreposage.  Ils sont présents dans plus de dix pays en emploient plus de 4 000 employés. SKFC a également  la plus grande flotte de bateaux pêchant  le krill dans  l’Antarctique ce qui sécurisera  l’approvisionnement en matière première pour Neptune‐SKFC Biotechnologie ainsi que pour Neptune.  Au cours du troisième trimestre, la Société a acquis des droits de souscription et suite aux approbations réglementaires, a obtenu et exercé ses droits de souscrire à l’offre de droit d’Acasti qui a clôturé le 14 septembre 2011. Suite à l’exercice de ses droits, en souscrivant pour environ 2millions d’actions à 1,25 $ et en  investissant près de 2 500 $ en combinaison avec  la souscription de tierces parties pour 5 500 $, la participation de Neptune dans Acasti est passée à 57 %.  La Société a également accueilli M. Michel Chartrand en tant que Chef des opérations. M. Michel Chartrand un spécialiste de la gestion des opérations, a occupé plusieurs postes de dirigeant au  cours de  sa  carrière.  Il a entre autres bâti une expérience approfondie en gestion des opérations, développement des affaires, alliance stratégique et intégration. Monsieur Chartrand est un membre important des conseils d’administration de Neptune depuis 2005, d’Acasti depuis 2008 et de NeuroBioPharm depuis 2011. Suite à sa nomination, Monsieur Chartrand a démissionné du comité de vérification de Neptune.  Au  cours du  troisième  trimestre, Biosym, un distributeur du Danemark a été honoré pour  son produit Omnikrill  (100 % pure NKO®) comme produit de l’Année au Danemark. Biosym a été félicité entre autres choses pour son profil innovateur.  Le 5 octobre 2011, la Société a annoncé que le Bureau des Brevets et des Marques de Commerce 0 (BBMCA) lui avait accordée un nouveau brevet couvrant des oméga‐3 phospholipides composés d’acides gras polyinsaturé, un des ingrédients bioactif dans toutes  les huiles de krill  reconnues. Le Brevet  fut accordé pour  le marché américain et serait valide  jusqu’en 2025. Ce brevet américain délivré à Neptune (U.S. No 8,030,348) couvre, indépendamment du procédé d’extraction, la composition d’acides gras 

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oméga‐3 phospholipides dédiée à la consommation humaine, synthétique et/ou naturelle, incluant toute composition extraite de biomasses marines et aquatiques. Le brevet 8,030,348  (bre. 348) Protège Neptune Huile de Krill  (NKO®) et protège également entre autres, toute huile et poudre extraite du krill, contenant des phospholipides marins attachés aux EPA et/ou DHA, distribués et/ou vendus sur le marché américain.  En ce qui concerne la protection de sa propriété intellectuelle, la Société a toujours eu une politique ferme de protéger ses droits de propriété intellectuelle incluant ses brevets, ses marques déposées et ses secrets de fabrication, avec tous les moyens légaux à sa disposition. Récemment, des concurrents de Neptune ont introduit sur le marché, communiqué et vendu des produits finis contenant du krill, en revendiquant des allégations basées sur  la recherche de Neptune ou en empiétant sur des brevets pour lesquels Neptune  a des droits  exclusifs. Neptune,  étant déterminée  à  faire  valoir  ses droits, prend  actuellement des  actions légales contre ces sociétés afin de protéger sa propriété intellectuelle.  Le 4 octobre 2011, la Société a déposé une plainte à la cour dans le District du Delaware alléguant la contrefaçon de son brevet émis. La plainte fut déposée par la Société pour contrefaçon de son brevet sur la composition d’oméga‐3 contre Aker Biomarine ASA,  Aker  Biomarine  Antartic  USA  Inc.,  et  Schiff  Nutritional  International.  La  Société  a  également  déposé  une  plainte  en contrefaçon contre Enzymotec Limited., Enzymotec USA, Mercola.com Health Resources, LLC and Azantis Inc.  Le 16 novembre 2011,  la Société a annoncé que  le BBMCA  lui avait accordé un autre brevet U.S. No 8,057,825  (bre. 825) qui protège  et  accorde  à  Neptune  l’utilisation  exclusive  d’extrait  de  krill  aux  États‐Unis,  comme  méthode  de  réduction  du cholestérol, de l’adhérence de plaquette et de la formation de plaque.  Le 28 novembre 2011,  les actions ordinaires de  la Société ont commencé à se transiger sur  la Bourse de Toronto (TSX) sous  le symbole NTB suite à leur migration de la bourse de croissance TSX.  Le 12 janvier 2012, Neptune a annoncé qu’elle avait déposé plusieurs demandes de continuation de brevets (continuing patent applications) auprès du bureau des brevets américain,  le USPTO, relativement aux brevets 8,030,348 et 8,057,825. En vertu du droit américain en matière de brevets, une continuation est une demande de brevet qui relève d’une demande antérieurement déposée  et  en  revendique  la même  date  de  priorité. Neptune  a,  entre  autres,  déposé  deux  continuations  revendiquant  le privilège du brevet 8,030,348 déposé en 2002 et octroyé en octobre 2011, et une autre continuation revendiquant le privilège du brevet 8,057,825 déposé en 2006 et octroyé en novembre 2011.  Le 2 février 2012, Neptune a annoncé que, conformément à une entente intervenue dans le cadre d’un litige en contrefaçon du brevet 8,030,348 intenté par Neptune dans l’état du Delaware (District Court) aux États‐Unis, le tribunal a ordonné la suspension de  l'instance  jusqu'à  ce que  le USPTO  rende une décision  relativement  à  la procédure de  réexamen du brevet 8,030,834 de Neptune.  Le  13  février  2012,  la  Société  a  annoncé  qu’elle  faisait  l’acquisition  de  750 000  actions  ordinaires  de  catégorie  A  du  trésor d’Acasti. Les actions furent acquises à un prix de 1,33 $ CAD l’action pour une considération totale de 1 000 $ conformément à une  convention de  souscription  signée  avec Acasti. Cette  convention de  souscription étant partie  intégrante d’un placement privé  de  2 000 $.  Suite  à  la  clôture  du  placement  privé,  Neptune  détient  maintenant  une  position  de  41 367 733  actions représentant 57 % des actions émises et en circulation du capital d’Acasti.  Le 15 février 2012, la Société a annoncé la conclusion d’une entente de commercialisation avec les Laboratoires Jamieson afin de commercialiser son produit NKO®  sur les marchés canadiens de « Food, Drug and Mass Market » d’un océan à l’autre. Jamieson est le plus important manufacturier et distributeur de suppléments alimentaires au Canada et en célébrant son 90e anniversaire, il confirme son statut de  leader en présentant constamment des produits  innovateurs et de très haute qualité. Jamieson offre plus de 250 produits différents dans plus de 7 000 magasins au niveau national.   La Société a présenté des opportunités de nouvelles formulations innovatrices, ces nouveaux produits pouvant être adaptés au besoin des clients et s’adressant aux marchés des suppléments alimentaires, aliments fonctionnels et aliments thérapeutiques. Neptune  a  ainsi  lancé  un  nouveau  créneau  de  formulations  contenant  des  phospholipides  marins  oméga‐3  innovateurs, contenant des ingrédients bioactifs scientifiquement validés pour des applications santé spécifiques et présentées à sa clientèle à la foire commerciale « VitaFood » à Paris. Suite au  lancement à succès de son nouveau produit Eco Huile de Krill ou « Eco Krill 

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RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  5 

OilTM »  (« EKOTM ») en 2010,  la Société examine également au cours de  l'année  financière 2013  l’accueil de  l'industrie pour un nouvel  extrait  de  biomasse  provenant  du  programme  de  recherche  et  développement  de  Neptune  visant  de  nouvelles applications neurologiques. La Société développe également des produits pilotes pour  leurs applications au  sein des aliments fonctionnels tels que  le  jus,  les barres de fruits,  la pâte de fruits et  les barres de protéine destinées pour  la santé humaine et animale.  Neptune est en mesure de tirer parti des résultats scientifiques démontrant les bienfaits sur la santé, découlant en particulier de la composition exclusive de Neptune huile de krill ‐ NKO® (NKO®) sur certaines affections courantes chez les humains, dont entre autres  le  syndrome  prémenstruel,  le  cholestérol  élevé,  l’inflammation,  l’arthrose  et  le  trouble  du  déficit  de  l’attention  avec hyperactivité.  Également,  les  recherches  cliniques dans  le marché des  aliments  fonctionnels  et/ou médicaux  avec  les  géants alimentaires Yoplait et Nestlé sont terminées et la Société devrait annoncer les conclusions de ces deux partenariats d’ici la fin du deuxième  trimestre  de  2013.  En  ligne  avec  la  stratégie  scientifique  de  la  Société,  Santé  Canada  a  approuvé  des  allégations thérapeutiques et de réduction de risque exclusivement pour le NKO®, corroborant les résultats des études cliniques portant sur la sécurité et l’efficacité du NKO® pour les applications de santé cardiovasculaire, anti‐inflammatoire et de la santé des femmes.   Au cours de l’année financière terminée au 29 février 2012, la Société a poursuivi son programme de relation aux investisseurs afin  d’augmenter  la  visibilité  de  Neptune  auprès  de  la  communauté  financière  au  Canada  et  aux  États‐Unis,  dans  le  but d’atteindre des volumes transactionnels plus élevés sur  le TSX et NASDAQ. Plus précisément,  la Société a présenté  le 15 mars 2011 à la ‘23rd annual Roth OC Growth Stock Conference’ en Californie. Plus de 400 compagnies sélectionnées par Roth Capital Partners ont présenté à la conférence devant plus de 1 000 investisseurs.  Immédiatement après la fin de l’année financière, plus précisément en date du 9 mars 2012 et en présence du premier ministre du Québec  Jean Charest,  la  Société a annoncé qu’elle avait  finalisé  ses plans d’expansion à  son usine de Sherbrooke,  ce qui devrait générer un  investissement de plus de 20 000 $ et  créer 40 nouveaux emplois. Neptune devrait  tripler  sa  capacité de production suite à cette expansion à son usine de Sherbrooke. La première phase devrait être complétée en novembre 2012. L’excavation a débuté en décembre 2011. Pour  ce projet d’expansion, Neptune  compte  sur  le  support  financier de plusieurs joueurs clés. Le gouvernement provincial par  l’entremise d’investissement Québec a accepté de contribuer par une subvention de 3 000 $ en plus de crédits d’impôt à l’investissement de 1 100 $. Le gouvernement fédéral  par l’entremise de développement économique Canada a accepté de contribuer par un prêt sans intérêts de 3 500 $. Également, le centre financier aux entreprises de Desjardins a accepté de contribuer par une hypothèque de 9 000 $ et Sherbrooke  Innopole par une  subvention de 200 $. Toutes ces contributions excèdent 17 000 $,  la balance sera financée par  le fonds de roulement de  la Société. En plus des 90 à 100  emplois  créés  durant  la  construction,  le  projet  lorsque  terminé  créera  40  nouveaux  emplois  permanents  à  Sherbrooke s’ajoutant aux 65 déjà existants. La nouvelle structure à deux niveaux de 40 000 pieds carrés sera presque entièrement dédiée au procédé de production,  s’ajoutant aux 12 000 pieds  carrés existants qui accommodent  les  laboratoires,  l’administration et  la production actuelle. La structure de cette nouvelle usine est très innovatrice dans sa conception et permettra plus de flexibilité en plus d’augmenter l’efficacité et la productivité de la Société.  Deux semaines plus tard,  le 27 mars 2012, Neptune a annoncé qu’elle concluait une entente avec Platinum VIII  Investments & Media LLC. Comme firme de relation aux investisseurs.  Le même jour, Neptune a annoncé qu’elle concluait une entente de plusieurs années comme porte‐parole avec l’ex‐champion du Super Bowl et membre du temple de la renommée du football américain John Elway.  LES FILIALES  Acasti Pharma inc. (« Acasti »)  Au  cours  de  l'exercice  se  terminant  le  29  février 2012  (l  '«exercice»),  la  Société  a  fait  des  progrès  significatifs  dans  ses programmes de  recherche et développement  (R et D) pharmaceutiques pour CaPre® son candidat‐médicament d’ordonnance,  tout  en  amplifiant  ses  efforts  de  commercialisation  pour  son  aliment médical  (Medical  Food), OnemiaMC.  Ce  qui  suit  est  un résumé des faits saillants de l'exercice :  

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RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  6 

Le 31 mars 2011, les actions de la Société sont transigées sous le symbole APO à la Bourse de croissance TSX pour une première fois. La Société a atteint  les conditions et  les exigences réglementaires de  la Bourse de croissance TSX suite à une vérification diligente.  En  juillet 2011,  la  Société  a accueilli  le Dr Harlan Waksal en  tant que Vice‐président exécutif, développement des  affaires et affaires scientifiques. Dr Harlan Waksal est  impliqué dans l'exécution du plan de développement stratégique aux États‐Unis, en particulier  dans  le  programme  de  développement  clinique  qui mènera  à  une  application  pour  un  nouveau médicament  de recherche (Investigational New Drug « IND ») auprès de la FDA aux États‐Unis. Dr Harlan Waksal est également impliqué dans les autres opérations scientifiques ainsi que dans le développement des affaires.  Le 16 septembre 2011, la Société a annoncé que son offre de droits, précédemment annoncée le 16 juin 2011, a été sursouscrite, et par conséquent  le maximum d'actions pouvant être émises aux termes de  l'offre de droits a été émis par  la Société, soit un total de 6 445 444 actions représentant un produit net de 7 850 $. La participation de Neptune à  l’offre de droit s’est élevée à 2 500 $.  Santé Canada  a  informé  la  Société  qu’elle n’avait  pas  d'objection  aux deux  études  proposées  par  la  Société,  sur  la  base  de l’information et des documents soumis à  l'appui des demandes d'essai clinique (DEC). Au cours de  l'exercice,  la Société a  initié ses deux études cliniques de phase II au Canada  : i) une étude prospective à double randomisation contrôlée par placebo visant à évaluer  l'innocuité et  l'efficacité de CaPre ® sur des patients atteints d’hypertriglycéridémie modérée à élevée. Les premiers patients de cette étude ont été recrutés en octobre 2011 et  ii) une étude prospective randomisée à étiquette ouverte visant à évaluer l’innocuité, l'efficacité et l’effet de différentes doses de CaPre®, sur des patients atteints d'hypertriglycéridémie modérée à élevée. Les premiers patients de cette étude ont été recrutés en décembre 2011. Le recrutement de ces essais cliniques est bien en cours.  Afin d'accélérer son développement vers une application  IND,  la Société a pratiquement complété son programme préclinique conduit  selon  les  normes  de  bonnes  pratiques  de  laboratoire  (Good  Laboratories  Practices  « GLP »).  Dans  le  cadre  de  son programme  R et D  préclinique,  la  Société  a  divulgué  des  résultats  démontrant  que  son  candidat‐médicament  d’ordonnance vedette CaPre® était potentiellement efficace pour  le contrôle des  lipides en général et spécifiquement pour  la réduction des triglycérides.  Les  données  précliniques  ont  également  démontré  que  CaPre®  est  significativement  plus  efficace  qu’un médicament  présentement  commercialisé,  Lovaza®  sur  le  contrôle  de  l’intolérance  au  glucose  (IGT)  un  état  prédiabétique associé à un risque accru de diabète et de maladies cardiaques, communément constaté chez  les patients aux prises avec des taux élevés de triglycérides et de syndrome métabolique.  La Société a accentué ses activités de développement des affaires et de commercialisation directe aux États‐Unis pour OnemiaMC. De  nombreux médecins  ont  reçu  des  échantillons  et  ont  recommandé OnemiaMC  à  leurs  patients  diagnostiqués de  troubles cardiométaboliques. En parallèle, des pharmacies ont commencé à  reconnaître  la demande potentielle pour OnemiaMC et ont accepté de l’offrir « derrière le comptoir » sous la recommandation du médecin. Le succès d’OnemiaMC devrait procurer à court terme des revenus qui contribueront à financer en partie  les projets de recherche et de développement de  la Société, tout en validant  le pipeline de produits d’oméga‐3 phospholipide de  la Société pavant ainsi  la voie à CaPre®,  le candidat‐médicament d’ordonnance.  Le 13 février 2012,  la Société a complété un financement par placement privé en vertu duquel Neptune,  la société mère, et  le Dr Harlan Waksal,  vice‐président  exécutif,  développement  des  affaires  et  affaires  scientifiques  de  la  Société  ont  souscrit  au capital de  la Société pour un produit net de 1 979 $, correspondant à une émission de 1 500 000 d’actions et 750 000 bons de souscription exerçables au prix de 1,50 $ sur une période de 3 ans. La participation de Neptune au placement privé s’élève à 1 000 $ pour 750 000 actions.  Accroître la notoriété des produits de la Société en participant à des conférences médicales et financières triées sur le volet est d'une importance capitale pour la planification stratégique de la Société. Au cours de l'exercice, la Société a participé activement aux réunions suivantes, entre autres : 

Conférence conjointe – Nutrition, Physical Activity and Metabolism / Cardiovascular Disease Epidemology and Prevention 2011, Sessions scientifiques de American Heart Association; 

La conférence 2011 Anti‐Aging Medicine and Biomedical Technologies; 

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RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  7 

The  American  Academy  of  Private  Physicians  (AAPP),  The  Omega‐3  Phospholipid  Webinar :  “An  All‐Natural  Broad‐Spectrum Lipid Therapy; as an Added Revenue Stream” au bénéfice des docteurs concierges distribuant de leur cabinet;  

La National Lipid Association Annual Conference (NLA) ; 

La conférence annuelle de American Heart Association; 

La conférence JMP Securities Healthcare le 27 septembre 2011 à New York ; 

La conférence 2012 OneMedForum du 9 au 12 janvier 2012 à San Francisco.  NeuroBioPharm inc. (“NeuroBioPharm”)  L’état  d’avancement  des  nouveaux  produits  pharmaceutiques  de  la  Société,  c’est‐à‐dire  les médicaments  en  vente  libre,  les aliments santé et les médicaments sur ordonnance, est présenté ci‐dessous.  Pendant le troisième trimestre de l’exercice 2012, NeuroBioPharm (« NBP ») a complété une étude préclinique en collaboration avec  NeuroCode AG  (Wetzlar,  Allemagne),  une  équipe  d'experts  reconnus  dédiés  au  profilage  spécifique  d'ingrédients pharmaceutiques actifs par le biais des spectres de pouvoir électroencéphalographique (EEG) des rats conscients en mouvement. Les objectifs de  l'essai furent a) de déterminer  la nature et  l'ampleur de  l'effet de  la nouvelle NBP alimentaire, NKPL candidat médical sur l'activité électrique du cerveau, et b) de caractériser les effets de l'EEG par rapport aux médicaments standards sur le système nerveux central (SNC). La plus faible dose quotidienne de 250 mg de NKPL a démontré un effet significatif ressemblant fortement  (de 80 % et 100 %) à  l'activité de méthylphénidate ou Ritalin®, un médicament  reconnu  comme  l'étalon  référence pour  le  traitement  de  déficit  de  l'attention  avec  hyperactivité  (TDAH).  Ces  données  suggèrent  que  NKPL,  un  extrait  de phospholipides hautement concentré, peut être un traitement efficace pour les enfants avec le TDAH et une alternative sûre au Ritalin®. NeuroBioPharm et Neptune avanceront leurs recherches sur des produits nouvellement développés visant à améliorer la santé cognitive et émotionnelle des enfants et des adultes, ces études devraient être faites dans un proche avenir.  Pour  NeuroBioPharm,  un  candidat médical  et  un  candidat  de médicament  pour  des  développements  non  BPL  et  analyses chimiques  furent  lancés  lors  de  l’exercice  terminé  le  28  février,  2009.  Des  lots  initiaux  de  candidats  médicaux  ont  été standardisés  dans  les  limites  de  déviation  permise.  Des  essais  précliniques  ont  été  initiés  pour  évaluer  la  toxicité  et  la pharmacocinétique.  MPL VI, MPLVII, MPL VIII  et MPL  IX  sont  de  nouveaux  produits  dans  le  pipeline  de NeuroBioPharm  qui  sont  dans  la  phase recherche et de développement de médicaments d'ordonnance, de  vente  libre et de  suppléments médicaux pour  la  gestion sécuritaire et efficace des fonctions cognitives et des troubles du comportement et neurodégénératifs.  Tous réunis, MPL VII, MPL VIII et MPL IX feront leur entrée sur un marché de plus de 20 milliards $ et chacun aura, selon nous, le potentiel d'atteindre des ventes jusqu'à 50 millions $ cinq ans après leur lancement.  

Produit  Conduit (Channel)  (Utilisation) Indication Stade de 

développement Année de lancement 

MPL VI  Aliment médical  Prévention du déclin cognitif Fin de Phase IV 

clinique 2013‐2014 

MPL VII Produit en vente 

libre 

Troubles de la mémoire, de la concentration et de l’apprentissage 

Préclinique  2013‐2014 

MPL VIII  Aliment médical  TDAH Préclinique  2013‐2014

MPL IX Médicament sous 

ordonnance Maladie d’Alzheimer 

Développement du produit 

n/a 

 NeuroBioPharm veut s’associer avec des partenaires industriels internationaux et stratégiques qui cherchent des produits sûrs et efficaces pour  le maintien de  la santé cognitive au moyen de médicaments en vente  libre,  la gestion clinique de  l’alimentation concernant  le déclin cognitif et  les problèmes de développement neurologique au moyen d’aliments santé et,  finalement,  les médicaments  sur  ordonnance  pour  le  traitement  des  problèmes  de  développement  neurologique  et  des  maladies neurodégénératives. Dans  le dernier cas de son aliment médical (MPL VI), NeuroBioPharm a complété son étude clinique pour évaluer l’efficacité de NKO® en softgels (MPL VI) chez les patients diagnostiqués avec l’Alzheimer au stade précoce et comparé à 

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RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  8 

l’efficacité de l’huile de poisson et au placebo. Suivant la réception du rapport final, NeuroBioPharm entend publier si convenu entre les parties les résultats de l'étude et espère négocier une licence de commercialisation.  Les fonds disponibles de NeuroBio sont fournis par Neptune, sur une base continue. Les fonds disponibles de NeuroBio seront utilisés  pour  exécuter  le  plan  d'affaires  de  la  société  pour  les  douze  (12)  prochains mois.  La  principale  utilisation  des  fonds disponibles pour la prochaine année est estimée comme suit : 400 $ pour le programme de développement de médicaments sur ordonnance et 350 $ pour le développement et la commercialisation de médicaments et de produits alimentaires en vente libre. Les  fonds nécessaires  à  la protection de  la propriété  intellectuelle,  la  recherche  et développement,  les  frais  et dépenses de laboratoires et de location, les frais d'administration et les salaires sont évalués à environ 150 $. NeuroBio n'a pas l'intention de réaliser de financement supplémentaire pour financer tous frais d'exploitation négatif anticipé et ne s'attend pas à des dépenses en immobilisations importantes pour les douze prochains mois, sauf tel que décrit ci‐dessus.  Le 16 novembre 2011, NeuroBioPharm a retiré son prospectus auprès des autorités afin de permettre à Neptune de migrer sur la bourse du TSX. La direction considère actuellement de resoumettre son prospectus auprès des autorités.   

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RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  9 

Principales informations financières consolidées  Les tableaux ci‐dessous présentent les principales informations financières consolidées auditées pour les périodes de trois mois et de  l’exercice  terminés  le 29  février 2012 et  le 28  février 2011. Les  informations annuelles  sont  tirées des états  financiers consolidés audités terminés le 29 février 2012 et le 28 février 2011 et des notes y afférentes, préparées selon les normes IFRS et pour le 28 février 2010 selon les PCGR canadiens. Les informations trimestrielles pour les périodes terminées le 29 février 2012 et le 28 février 2011 sont tirées des états financiers non vérifiés pour ces périodes.   (en milliers de dollars, sauf les données par action) 

 

Période de trois mois 

terminée le  29 février 

2012 

Période de trois mois 

terminée le  28 février 

2011 

 Exercice 

terminé le  29 février 

2012 

 Exercice 

terminé le  28 février 

2011 

Exercice terminé le  28 février 

2010 

   $  $  $   $   $

Produits des ventes  5 368 4 078 19 124 16 583  12 664BAIIA ajusté1  (775) (1 304) (2 593) 258  (1 190)Perte nette  (134) (2 212) (4 593) (1 693)  (1 535)Perte nette et résultat global attribuable  aux propriétaires de la Société 

491  (1 740)  (1 928)  (410)  s/o 

Résultat par action  :   De base  (0.01) (0.04) (0.04) (0.01)  (0.04)Dilué  (0.01) (0.04) (0.04) (0.01)  (0.04)Actif total  44 736 22 803 44 736 22 803  17 566Fonds de roulement2  24 309 9 562 24 309 9 562  4 497Avoir des actionnaires  32 624 13 266 32 624 13 266  7 996Dette à long terme (incluant la portion à court terme) 

 5 754  5 415  5 754  5 415   6 275 

Principaux ratios (en pourcentage des produits) : 

       

Marge brute  54 % 46 % 53 % 56 % Frais de vente  9 % 9 % 11 % 9 % Frais généraux et charges administratives  61 % 55 % 51 % 40 % Charge de recherche et développement (net des crédits d’impôt) 

(1 %)  25 %  20 %  17 % 

BAIIA ajusté  (14 %) (32 %) (14 %) 2 %  1  Le  BAIIA  ajusté  (Bénéfice  Avant  Impôt  Intérêt  et  Amortissement)  est  présenté  à  titre  d’information  seulement  et  représente  une mesure  de  la 

performance financière surtout utilisée par le milieu financier. Il n’a pas de sens normalisé prescrit par les IFRS et ne pourrait donc être comparable à des mesures du même type présentées par d’autres compagnies publiques. Neptune obtient une mesure du BAIIA ajusté en ajoutant au bénéfice net les  frais  financiers,  les  amortissements,  les  impôts,  les  variations  de  change,  les  pertes  sur  disposition  d’immobilisations  et  la  dépréciation d’immobilisations  réalisées  pendant  l’année  financière.  Neptune  exclut  également  les  effets  relatifs  aux  opérations  non monétaires  telles  que  la rémunération  à  base  d’actions  financières,  la  variation  de  la  juste  valeur  des  dérivés  et  la  reconnaissance  des  crédits  d’impôt  à  l’investissement d’années antérieures dans le calcul de son BAIIA ajusté. 

2  Le fonds de roulement est présenté à titre d’information seulement et représente une mesure de la santé financière à court terme de la Société surtout 

utilisée par  le milieu  financier. On obtient  le  fonds de  roulement en  retranchant  le passif à  court  terme de  l’actif à  court  terme.  Il n’a pas de  sens normalisé prescrit par les IFRS et ne pourrait donc être comparable à des mesures du même type présentées par d’autres sociétés ouvertes. 

3  Préparé selon les PCGR canadiens. 

 CONCILIATION DU BÉNÉFICE AVANT IMPÔTS (PERTE), INTÉRÊTS ET AMORTISSEMENTS (BAIIA ajusté)  Une  conciliation du BAIIA ajusté est présentée dans  le  tableau ci‐dessous.  La Société utilise des mesures non prescrites pour évaluer sa performance d’exploitation. La réglementation en matière de valeurs mobilières exige que les entreprises avertissent leurs  lecteurs du fait que  les mesures des résultats et d’autres mesures présentés selon un autre référentiel que  les IFRS n’ont 

Page 10: Rapport de Gestion 2012

RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  10 

pas de sens normalisé et ne peuvent vraisemblablement pas être comparées à des mesures du même type utilisées par d’autres sociétés. Par conséquent, elles ne doivent pas être examinées de manière isolée. La Société utilise le BAIIA ajusté pour mesurer sa performance d’une période à  l’autre  sans  les  fluctuations causées par certains ajustements qui pourraient éventuellement fausser  l’analyse  des  tendances  de  notre  performance  d’exploitation,  et  parce  qu’elle  estime  que  cette mesure  fournit  de l’information pertinente sur sa situation financière et ses résultats d’exploitation.  Neptune obtient une mesure du BAIIA ajusté  consolidé en ajoutant au bénéfice net  (à  la perte nette)  les  frais  financiers,  les amortissements,  les  impôts,  les  variations  de  change,  les  pertes  sur  disposition  d’immobilisations  et  la  dépréciation d’immobilisations  réalisées  pendant  l’exercice. Neptune  exclut  également  dans  l’établissement  du BAIIA  ajusté  consolidé  les effets relatifs aux opérations non monétaires comptabilisées, comme  la rémunération à base d’actions,  la variation de  la  juste valeur des dérivés et la reconnaissance des crédits d’impôt à l’investissement d’années antérieures. La Société juge qu’il est utile d’exclure ces éléments, qui sont des charges hors caisse, des éléments qui ne peuvent être  influencés par  la direction à court terme, ou des éléments sans incidence sur la performance d’exploitation de base. Le fait d’exclure ces éléments ne veut pas dire qu’ils sont nécessairement non récurrents.  Conciliation des informations financières non‐IFRS 

 

Période de trois mois 

terminée le  29 février 

Période de trois mois 

terminée le  28 février 

 Exercice 

terminé le  29 février 

Exercice terminé le  

28 février   2012

  $ 2011

  $2012 

  $ 2011  $  

Profit net (perte nette)   (134)  (2 212)  (4 593)  (1 693) 

Ajouter (déduire)  :         Amortissement  193 219 764  812Frais financiers  142 294 380  616Rémunération liée aux options sur actions  1 083 185 3 449  737(Gain) perte de change   221 168 (278)  196Changement dans la juste valeur des dérivés  (80) 136 (115)  (353)Dépréciation et perte sur disposition 

d’immobilisation  ‐  ‐  ‐  217 Gain sur extinction de bons de souscription  ‐ (94) ‐  (274)Impôt reporté  (1 000) ‐ (1 000)  ‐Reconnaissance des crédits d’impôt à 

l’investissement d’années antérieures  (1 200)  ‐  (1 200)  ‐           

BAIIA ajusté  (775) (1 304) (2 593)  258

  PRINCIPALES DONNÉES FINANCIÈRES CONSOLIDÉES (en milliers de dollars, sauf les données par actions) Comme expliqués dans d'autres sections, les revenus de la Société sont présentement générés par le segment nutraceutique. Le segment nutraceutique est profitable. Les segments cardiovasculaires et neurologiques conduisent des activités de recherches et ont réalisé des pertes depuis la fondation. Les résultats trimestriels sont présentés  comme suit.  

Page 11: Rapport de Gestion 2012

RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  11 

Exercice se terminant le 29 février 2012   

    Premier  Deuxième  Troisième  Quatrième  Total  trimestre  trimestre  trimestre  trimestre     $    $    $    $    $ 

Produits   19 124  4 283  4 353  5 120  5 368 BAIIA ajusté1  (2 593)  (167)  (908)  (743)  (775) Perte nette  (4 593)  (1 258)  (1 768)  (1 433)  (134) Perte nette attribuable aux propriétaires de la Société  (1 928)  (838)  (1 075)  (506)  491 Perte de base par action  (0,04)  (0,02)  (0,02)  (0,01)  (0,01) Perte diluée par action  (0,04)  (0,02)  (0,02)  (0,01)  (0,01)  Note : Préparé selon IFRS   Exercice terminé le 28 février 2011   

    Premier  Deuxième  Troisième  Quatrième  Total  trimestre  trimestre  trimestre  trimestre     $    $    $    $    $ 

Produits  16 583  4 145  4 088  4 272  4 078 BAIIA ajusté1  258  664  836  62  (1 304) Bénéfice net (perte nette)  (1 693)  494  523  (498)  (2 212) Perte nette attribuable aux propriétaires de la Société  (410)  734  814  (218)  (1 740) Résultat (perte) de base par action  (0,01)  0,02  0,02  (0,01)  (0,04) Résultat (perte) dilué par action  (0,01)  0,02  0,02  (0,01)  (0,04)  

Note : Préparé selon IFRS   Exercice terminé le 28 février 2010   

    Premier  Deuxième  Troisième  Quatrième   Total  trimestre  trimestre  trimestre  trimestre   $  $  $  $  $ Produits  12 664  2 878  1 371  3 758  4 657 BAIIA ajusté1  (1 190)  (284)  (1 634)  440  288 Bénéfice net (perte nette)  (1 535)  (1 407)  (2 112)  2 023  (39) 

Résultat (perte) de base par action  (0,04)  (0,04)  (0,06)  0,05  (0,00) Résultat (perte) dilué par action  (0,04)  (0,04)  (0,06)  0,05  (0,00)            

Note : Préparé selon les PCGR canadiens  Note : L’information financière pour toutes les périodes de 2010 est présentée selon les PCGR canadiens.  

1  Le  BAIIA  ajusté  (Bénéfice  Avant  Impôt  Intérêt  et  Amortissement)  est  présenté  à  titre  d’information  seulement  et  représente  une mesure  de  la 

performance financière surtout utilisée par le milieu financier. Il n’a pas de sens normalisé prescrit par les IFRS et ne pourrait donc être comparable à des mesures du même type présentées par d’autres compagnies publiques. Neptune obtient une mesure du BAIIA ajusté en ajoutant au bénéfice net les  frais  financiers,  les  amortissements,  les  impôts,  les  variations  de  change,  les  pertes  sur  disposition  d’immobilisations  et  la  dépréciation d’immobilisations  réalisées  pendant  l’année  financière.  Neptune  exclut  également  les  effets  relatifs  aux  opérations  non monétaires  telles  que  la rémunération  à  base  d’actions,  la  variation  de  la  juste  valeur  des  dérivés  et  la  reconnaissance  des  crédits  d’impôt  à  l’investissement  d’années antérieures dans le calcul de son BAIIA ajusté. 

  

Page 12: Rapport de Gestion 2012

RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  12 

INFORMATIONS SECTORIELLES  La  Société  compte  trois  secteurs  d’exploitation  isolables  formant  trois  entités  juridiques  distinctes :  le  premier  implique  la fabrication et la commercialisation des produits nutraceutiques (Neptune), le deuxième développe et commercialise des produits pharmaceutiques pour des maladies cardiovasculaires (Acasti Pharma) et le troisième développe et commercialise des produits pharmaceutiques pour des maladies neurologiques (NeuroBioPharm).  Pour l’exercice terminé le 29 février 2012, tous les revenus ont été générés par le secteur nutraceutique à l'exception de ventes non  significatives  des  produits  non  pharmaceutiques  d’Acasti.  La  continuité  des  opérations  du  groupe  consolidé  est présentement supportée par les revenus de Neptune et les financements récents réalisés par Neptune et Acasti. Les opérations d’Acasti se situent au niveau de la phase commerciale pour le produit « medical food », OnemiaMC, au niveau de la négociation de partenariat pour le produit OTC, VectosTM et au niveau de la phase II pour le programme de développement du médicament sous prescription, CaPreTM. Les opérations de NeuroBioPharm sont dirigées pour  l’instant au développement de produits OTC, « medical food » et ingrédients pharmaceutiques actifs, ainsi qu’aux études précliniques.  À  ce moment, NKO®  et  EKOTM  sont  les  uniques  produits  vendus par Neptune  dans  le  secteur nutraceutique. NKO® et  EKOTM 

génèrent présentement une marge brute similaire dans les marchés et pays où ils sont vendus. Pour Acasti et NeuroBioPharm, plusieurs produits ont été développés, mais aucun ne génère présentement des  revenus étant donné que  le produit d’Acasti, OnemiaMC,  a  été  lancé  très  récemment.  Acasti  et NeuroBioPharm  ont  adopté  la même  stratégie  que  Neptune,  c’est‐à‐dire générer des  revenus  à  court  terme  soit  spécifiquement dans  leur  cas par  la mise  en marché de produits OTC  et d’aliments médicaux.  Il est présentement  impossible d’évaluer une date de  lancement d’un des produits de NeuroBioPharm puisque  les négociations avec des partenaires potentiels sont encore en cours.  Les  flux de  trésorerie  consolidés  sont expliqués dans  la  section  suivante à  l’exception de  ceux décrits  ci‐dessous.  Les  flux de trésorerie consolidés sont consistants avec ceux du secteur nutraceutique.   INFORMATION FINANCIÈRE PAR SECTEUR (en milliers de dollars) Les tableaux suivants présentent l’information par secteur  Période de trois mois terminée le 29 février 2012 

  Nutraceutique  Cardiovasculaire  Neurologique  Total 

   $   $   $   $ 

Produits provenant des ventes  5 357  11  ‐  5 368 BAIIA ajusté  185  (782)  (178)  (775) Profit net (perte nette)  1 379  (1 308)  (205)  (134) Actif total  34 736  8 834  1 166  44 736 Fonds de roulement  15 460  7 811  1 038  24 309  

Détail calcul BAIIA   Profit net (perte nette)  1 349  (1 308)  (205)  (134)   Ajouter (soustraire)       Amortissement  190  3  ‐  193     Frais financiers  139  3  ‐  142     Rémunération à base d’actions  537  519  27  1 083     Perte de change   220  1  ‐  221     Changement dans la juste valeur des dérivés  (80)  ‐  ‐  (80)     Impôt reporté  (1 000)  ‐  ‐  (1 000)     Reconnaissance des crédits d’impôt      à l’investissement d’années antérieures  (1 200)  ‐  ‐  (1 200)   

BAIIA  185  (782)  (178)  (775) 

Page 13: Rapport de Gestion 2012

RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  13 

Période de trois mois terminée le 28 février 2011 

  Nutraceutique  Cardiovasculaire  Neurologique  Total 

   $   $   $   $ 

Produits provenant des ventes  4 078  ‐  ‐  4 078 BAIIA ajusté  (188)  (892)  (224)  (1 304) Perte nette  (985)  (987)  (240)  (2 212) Actif total  19 699  2 994  110  22 803 Fonds de roulement  6 745  2 768  49  9 562  

Détail calcul BAIIA   Perte nette  (985)  (987)  (240)  (2 212)   Ajouter (soustraire)     Amortissement  214  5  ‐  219     Frais financiers  293  1  ‐  294     Rémunération à base d’actions  119  50  16  185     Perte (gain) de change   171  (3)  ‐  168     Changement dans la juste valeur des dérivés  ‐  136  ‐  136     Gain sur extinction de bons de souscription  ‐  (94)  ‐  (94)   

BAIIA ajusté  (188)  (892)  (224)  (1 304) 

 

Exercice terminé le 29 février 2012 

  Nutraceutique  Cardiovasculaire  Neurologique  Total 

   $   $   $   $ 

Produits provenant des ventes  19 113  11  ‐  19 124 BAIIA ajusté  2 690  (4 339)  (944)  (2 593) Profit net (perte nette)  2 384  (5 702)  (1 275)  (4 593) Actif total  34 736  8 834  1 166  44 736 Fonds de roulement  15 460  7 811  1 038  24 309  

Détail calcul BAIIA   Profit net (perte nette)  2 384  (5 702)  (1 275)  (4 593)   Ajouter (soustraire)       Amortissement  753  11  ‐  764     Frais financiers  371  9  ‐  380     Rémunération à base d’actions  1 797  1 321  331  3 449     (Gain) perte de change  (300)  22  ‐  (278)     Changement dans la juste valeur des dérivés  (115)  ‐  ‐  (115)     Impôt reporté  (1 000)  ‐  ‐  (1 000)     Reconnaissance des crédits d’impôt      à l’investissement d’années antérieures  (1 200)  ‐  ‐  (1 200)  

BAIIA ajusté  2 690  (4 339)  (944)  (2 593) 

  

Page 14: Rapport de Gestion 2012

RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  14 

Exercice terminé le 28 février 2011 

  Nutraceutique  Cardiovasculaire  Neurologique  Total 

   $   $   $   $ 

Produits provenant des ventes  16 583  ‐  ‐  16 583 BAIIA ajusté  2 818  (2 183)  (377)  258 Profit net (perte nette)  1 010  (2 277)  (427)  (1 693) Actif total  19 699  2 994  110  22 803 Fonds de roulement  6 745  2 768  49  9 562  

Détail calcul BAIIA   Profit net (perte nette)  1 010  (2 276)  (427)  (1 693)   Ajouter (soustraire)     Amortissement  799  13  ‐  812     Frais financiers  440  176  ‐  616     Rémunération à base d’actions  507  180  50  737     (Gain) perte de change   198  (2)  ‐  196     Changement dans la juste valeur des dérivés  (353)  ‐  ‐  (353)     Gain sur extinction de bons de souscription  ‐  (274)  ‐  (274)     Dépréciation et perte sur dispositions           d’immobilisations  217  ‐  ‐  217  

BAIIA ajusté  2 818  (2 183)  (377)  258 

  RÉSULTATS OPÉRATIONNELS  Produits Les produits d’exploitation de l’exercice ont continué de progresser pour atteindre un montant record de 5 368 $ pour la période de trois mois terminée le 29 février 2012, ce qui représente une hausse de 32 % par rapport à 4 078 $ pour la période de trois mois terminée le 28 février 2011. Pour l’exercice terminé au 29 février 2012, les produits d’exploitation ont augmenté de 15 % se chiffrant à 19 124 $ comparativement à 16 583 $ pour la même période se terminant le 28 février 2011. Ces augmentations des produits  d’exploitation  de  la  Société  sont  principalement  attribuables  à  la  pénétration  dynamique  du  marché  américain, européen et asiatique/australien en raison de  la notoriété croissante du NKO® et EKOTM, et plus précisément suite à  l’ajout de nouveaux  distributeurs  aux  États‐Unis  suite  à  l’obtention  des  nouveaux  brevets.  La  Société  a  également  augmenté considérablement ses parts de marché tout en conservant une marge bénéficiaire supérieure à 50 % pour l’année entière.  La quasi‐totalité des produits d’exploitation de la Société est tirée du secteur des produits nutraceutiques.   Marge brute  La marge brute s’obtient par la déduction du coût des ventes des produits. Le coût des ventes est constitué essentiellement des coûts  engagés  pour  fabriquer  les  produits.  Il  comprend  aussi  des  charges  générales  connexes  comme  l’amortissement  des immobilisations  corporelles,  certains  coûts  liés  à  l’assemblage  final,  à  la  gestion  des  stocks,  à  la  sous‐traitance  et  des  coûts d’entretien et de mise en service.   Le tableau qui suit présente la marge brute en dollars ainsi qu’en pourcentage des produits pour les périodes de trois mois et de l’exercice terminés le 29 février 2012 et le 28 février 2011 :    Période de trois  Période de trois   mois terminé  mois terminé  Exercice terminé  Exercice terminé   le 29 février  le 28 février  le 29 février  le 28 février 

  2012  2011  2012   2011 

Marge brute   2 886  1 876  10 060  9 218 Marge brute en pourcentage des produits  54 %  46 %  53 %  56 % 

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RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  15 

 La marge brute du quatrième trimestre terminé le 29 février 2012 s’est chiffrée à 2 886 $ ou 54 % une augmentation de 8 % par rapport à 46 % ou 1 876 $ pour  la période correspondante de 2011. Pour  l’exercice terminé  le 29 février 2012,  la marge brute s’est établie à 53 % comparativement à 56 % pour la même période terminée le 28 février 2011. Cette augmentation au cours du quatrième  trimestre est principalement attribuable à une  faible augmentation des prix de  vente et un meilleur  contrôle des coûts de production et une augmentation de la productivité.    Frais de vente Les frais de vente pour les périodes de trois mois et de l’exercice terminés le 29 février 2012 et le 28 février 2011 s’établissent comme suit :     Période de trois  Période de trois   mois terminé  mois terminé  Exercice terminé  Exercice terminé   le 29 février  le 28 février  le 29 février  le 28 février 

  2012  2011  2012   2011 

Frais de vente  505  381  2 090  1 410 Frais de vente en pourcentage des produits  9 %  9 %  11 %  9 % 

 Les  frais  de  vente  se  sont  élevés  à  505 $  ou  9 %  des  ventes  pour  le  quatrième  trimestre  terminé  le  29  février  2012, comparativement à 381 $ ou 9 % des ventes pour la période correspondante de 2011. Pour l’exercice terminé le 29 février 2012, les  frais de vente se sont élevés à 2 090 $ ou 11 % des ventes comparativement à 1 410 $ ou 9 % des ventes pour  la période correspondante de 2011. Cette faible hausse du pourcentage sur les ventes pour l’exercice terminé le 29 février 2012 s’explique principalement par  l’embauche de nouveaux employés en ventes et marketing ainsi qu’à une présence accrue dans différents salons partout dans le monde. La Société a su maintenir son pourcentage des frais de vente sur les ventes totales du quatrième trimestre grâce à l’augmentation de ses revenus par rapport au trimestre correspondant de 2011.   Frais généraux et charges administratives  Les  frais généraux et charges administratives pour  les périodes de trois mois et de  l’exercice terminés  le 29  février 2012 et  le 28 février 2011 s’établissent comme suit :     Période de trois  Période de trois   mois terminé  mois terminé  Exercice terminé  Exercice terminé   le 29 février  le 28 février  le 29 février  le 28 février 

  2012  2011  2012   2011 

Frais généraux et charges administratives  3 293  2 230  9 804  6 682 Frais généraux et charges administratives  en pourcentage des produits  61 %  55 %  51 %   40 % 

 Les frais généraux et charges administratives se sont élevés à 3 293 $ pour le quatrième trimestre terminé le 29 février 2012, en hausse de 1 063 $ comparés à la période correspondante de 2011. Pour l’exercice terminé le 29 février 2012, les frais généraux et charges administratives se sont élevés à 9 804 $, en hausse de 3 122 $ comparés à la période correspondante de 2011. Cette hausse par rapport à 2011 s’explique surtout par une augmentation de la dépense d’options de près de 836 $ et de 2 123 $ pour les périodes de trois mois et l’exercice terminé au 29 février 2012 respectivement causée par des octrois additionnels au cours de  l'année.  Cette  hausse  est  également  causée  par  une  augmentation  des  honoraires  professionnels  pour  la  défense  de  la propriété  intellectuelle  au  cours de  la période de  trois mois  et de  l’exercice  terminé  le  29  février  2012. Acasti  a  également embauché plusieurs employés afin de supporter son plan de développement.  

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RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  16 

Charge de recherche et développement  Les charges de  recherche et de développement net des déductions des crédits d’impôt pour  les périodes de  trois mois et de l’exercice terminés le 29 février 2012 et le 28 février 2011 s’établissent comme suit :     Période de trois  Période de trois   mois terminé  mois terminé  Exercice terminé  Exercice terminé   le 29 février  le 28 février  le 29 février  le 28 février 

  2012  2011  2012   2011 

Charge de recherche et de développement net des  crédits d’impôt  (30)  1 023  3 909  2 759 Charge de recherche et de développement après déduction des crédits d’impôt, en pourcentage des produits  (1 %)  25 %  20 %  17 %    Les charges de recherche et de développement se sont chiffrées à (30 $) pour le quatrième trimestre terminé le 29 février 2012, une baisse de 1 053 $ par rapport à la période correspondante de 2011. Pour l’exercice terminé le 29 février 2012, les charges de recherche et de développement se sont élevées à 3 909 $, en hausse de 1 150 $ comparés à la période correspondante de 2011. Cette diminution de 1 053 $ au quatrième  trimestre est principalement attribuable à  la  reconnaissance des  crédits d’impôt à l’investissement d’années antérieures de 1 200 $ dans  le segment nutraceutique,  la Société ayant déterminé qu’elle avait une assurance raisonnable que ces crédits seraient réalisés  tenant compte de  l’historique récent de profitabilité dans ce segment. L’augmentation des charges de recherche et de développement pour l’exercice terminé le 29 février 2012 excluant le quatrième trimestre est principalement attribuable aux investissements par Neptune, Acasti et NeuroBiopharm, incluant l’amélioration du procédé d’extraction ainsi qu’à la recherche sur de nouvelles biomasses. Acasti a également initié son étude clinique de phase II ainsi que son étude à étiquette ouverte. L’augmentation de 2012 par rapport à 2011 est également attribuable à l’augmentation de  la  dépense  d’options  de  71 $  et  473 $  pour  les  périodes  de  trois  mois  et  de  l’exercice  terminés  au  29  février  2012 respectivement.  Charges financières Les  charges  financières  pour  les  périodes  de  trois mois  et  de  l’exercice  terminés  le  29  février  2012  et  le  28  février  2011 s’établissent comme suit :    Période de trois  Période de trois   mois terminé  mois terminé  Exercice terminé  Exercice terminé   le 29 février  le 28 février  le 29 février  le 28 février 

  2012  2011  2012   2011 

Charges financières  142  294  380  616 Charges financières en pourcentage des produits  3 %  7 %  2 %  4 % 

 Les charges financières se sont chiffrées à 142 $ pour le quatrième trimestre terminé le 29 février 2012, une baisse de 152 $ par rapport à la période correspondante de 2011. Pour l’exercice terminé le 29 février 2012, les charges financières se sont élevées à 380 $,  comparativement  à  616 $  pour  la  période  correspondante  de  2011.  Cette  diminution  des  charges  financières  est principalement attribuable à  l’impact causé par  la  transition aux  IFRS résultant en une reclassification de certains  instruments financiers  au passif  et  réévalué  à  la  fin de  chaque  trimestre,  cet  impact  étant  enregistré  aux  résultats.  En 2011,  les  charges financières  incluaient également une charge de 176 $ résultant du changement dans  la  juste valeur des dérivés d'instruments financiers. En 2012, le changement dans la juste valeur des dérivés d'instruments financiers a résulté en un gain, ce qui est exclu des charges.  Gain (perte) de change Les gains  (pertes) de change pour  les périodes de  trois mois et de  l’exercice  terminés  le 29  février 2012 et  le 28  février 2011 s’établissent comme suit :   Période de trois  Période de trois   mois terminé  mois terminé  Exercice terminé  Exercice terminé   le 29 février  le 28 février  le 29 février  le 28 février 

  2012  2011  2012   2011 

Gain (perte) sur change  (222)  (168)  278  (196) 

Gain(perte) sur change en pourcentage des produits  5 %  (2 %)  1 %  (0,2 %) 

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RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  17 

 La perte sur change s’est chiffrée à 222 $ pour le quatrième trimestre terminé le 29 février 2012, une augmentation de 54 $ par rapport à la période correspondante de 2011. Pour l’exercice terminé le 29 février 2012, le gain sur change s’est élevé à 278 $, comparativement  à  (196 $)  pour  la  période  correspondante  de  2011.  Cette  augmentation  des  gains  sur  change  est principalement attribuable à la fluctuation du dollar américain vs le dollar canadien.  Bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (BAIIA) Le BAIIA ajusté a augmenté de 529 $ pour la période de trois mois terminée le 29 février 2012 s’établissant à (775 $) par rapport à (1 304 $) pour la période de trois mois terminée le 28 février 2011. Le BAIIA ajusté a diminué de 2 851 $ pour l’exercice terminé le 29  février 2012  se  chiffrant  à  (2 593 $)  comparativement  à 258 $ pour  la période  correspondante de  l’année précédente. L’augmentation du BAIIA ajusté au  cours du quatrième  trimestre  terminé  le 29  février 2012 est principalement attribuable à l’augmentation des revenus et de la marge bénéficiaire. La diminution du BAIIA ajusté au cours de l’exercice terminé le 29 février 2012  est  principalement  attribuable  aux  frais  de  recherche  et  développement  dans  les  filiales  de  450 $  et  3  845 $  pour  les périodes de  trois mois et de  l’exercice  terminés  le 29  février 2012 respectivement. La diminution est également attribuable à l’embauche de nouveaux employés en ventes et marketing ainsi qu’à la présence accrue de Neptune à différents salons dans le monde.  La  Société  a  également  déboursé  des montants  additionnels  pour  ses  relations  auprès  d’investisseurs  et  pour  ses professionnels.  Profit net (perte nette) La Société a réalisé une perte consolidée pour la période de trois mois terminée le 29 février 2012, de (134 $), comparativement à (2 212 $) pour  la période de trois mois terminée  le 28 février 2011. La Société a réalisé une perte consolidée pour  l’exercice terminé le 29 février 2012, de (4 593 $) ou (0,04 $) par action, comparativement à (1 693 $) ou (0,01 $) par action pour l’exercice terminé  le  29  février  2011.  L’amélioration  de  la  perte  consolidée  du  quatrième  trimestre  terminé  le  29  février  2012  est principalement attribuable  l’impôt  reporté et à  la  reconnaissance des crédits d’impôt à  l’investissement d’années antérieures pour des montants  respectifs de 1 000 $ et 1 200 $ dans  le  segment nutraceutique. Ces montants ont été enregistrés par  la Société  suite  à  la  rencontre des  critères  le permettant.  L’augmentation de  la perte  consolidée pour  l’exercice  terminé  le 29 février 2012 est attribuable à une augmentation des frais de ventes et d’administration résultante en l’embauche de nouveaux employés, à de nombreuses présences à divers salons et à une dépense d’options plus de 680 $ et 3 123 $ respectivement.   SITUATION DE TRÉSORERIE ET SOURCES DE FINANCEMENT  Activités d’exploitation Au cours de l’exercice terminé le 29 février 2012, les activités d’exploitation ont engendré une diminution des liquidités pour un montant de 7 246 $, comparativement à une diminution de 4 201 $ pour l’exercice terminé le 28 février 2011. La variation des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation est principalement attribuable à la baisse des résultats pour l'exercice terminé le 29 février 2012 comparativement à  la période correspondante de  l’année précédente, contrebalancée partiellement par des dépenses non monétaires,  incluant  la dépense reliée à  la rémunération à base d’options,  l’impôt reporté et  la reconnaissance des crédits d’impôt à  l’investissement d’années antérieures. La diminution est également attribuable par  la variation nette des éléments  hors  caisse  du  fond  de  roulement,  plus  spécifiquement  par  les  augmentations  au  niveau  des  débiteurs  pour  un montant de 2 894 $ et des stocks pour un montant de 2 288 $ résultant de la croissance des revenus de la Société.  Activités d’investissement Au cours de l’exercice terminé le 29 février 2012, les activités d’investissement ont engendré une diminution des liquidités pour un montant de 10 100 $. Cette diminution s’explique par l’achat de placements à court terme pour un montant de 9 089 $ et par l’acquisition en immobilisations pour un montant de 907 $. En 2011, les activités d'investissement ont engendré une diminution des  liquidités de 3 294 $, principalement causés par  l'achat de placements à court  terme pour un montant de 2 512 $ et par l'acquisition en immobilisations pour un montant de 995 $.  Activités de financement Au cours de  l’exercice  terminé  le 29  février 2012,  les activités de  financement ont engendré une augmentation des  liquidités pour un montant de 21 221 $. Cette augmentation  s’explique par  la  clôture d’un  financement privé pour un montant net de 11 477 $,  et  par  le  produit  de  l’exercice  de  droits  et  d'un  placement  privé  d’une  filiale  pour  un montant  de  6  405 $,  une augmentation  de  la  dette  à  long  terme  de  1  290 $  ainsi  que  par  l’exercice  d’options  pour  un montant  de  2  816 $.  Cette 

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RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  18 

augmentation fut  réduite par  le remboursement de  la dette à  long terme pour un montant de 958 $. En 2011,  les activités de financement ont engendré une augmentation des  liquidités de 6 428 $ principalement causées par  la clôture d'un placement privé (2 482 $), l'exercice de bons de souscription (3 483 $) et l'exercice des options d'une des filiales (1 242 $) contrebalancé par le remboursement de la dette à long terme de 1 042 $.  Globalement,  en  tenant  compte  de  l’ensemble  des  flux  de  trésorerie,  la  Société  a  augmenté  sa  trésorerie  de  3  805 $  pour l’exercice terminé le 29 février 2012.  Au 29 février 2012, les liquidités de la Société, comprenant la trésorerie et les placements à court terme, s’élevaient à 16 477 $.  Également, au 29 février 2012, la Société avait une marge de crédit autorisée de 2 000 $ dont 80 $ était disponible, ainsi qu’une ligne de crédit additionnelle et non utilisée de 200 $ pour des contrats de change.  La  Société  est  d’avis  que  sa  trésorerie  et  ses  placements  à  court  terme  disponibles,  ses  revenus  d’intérêts  prévus,  ses collaborations  de  recherche  et  ses  contrats  de  licence,  ses  crédits  d’impôt  à  la  recherche  ainsi  que  son  accès  aux marchés financiers sont autant de sources qui devraient suffire à financer ses activités et à assurer ses besoins en capital pour l’exercice en cours. Cependant, considérant les incertitudes inhérentes au processus d’approbation réglementaire, aux résultats des essais cliniques, à la commercialisation des produits nutraceutiques et à la capacité de la Société d’obtenir d’autres licences, ententes de partenariat et/ou autres ententes,  la Société pourrait avoir besoin de  financement additionnel pour  soutenir  ses activités futures. 

Activités hors bilan et obligations contractuelles  Les obligations contractuelles de la Société au 29 février 2012 sont présentées dans le tableau suivant : 

 

    29 février 2012 

Montants exigibles par an    Valeur  Moins  1 à  Plus de 

(en milliers de dollars)  Total  comptable  d’un an  5 ans  5 ans 

 Fournisseurs et autres créditeurs  4 971  $  4 971  $  4 971  $  –  $  –  $ Prêts et emprunts  5 754    5 754    2 909    2 845      – Ententes de recherche et de développement  2 653    –    1 593    1 060      – Ententes de locations  3 472    –    287    1 414      1 771   

    16 850  $  16 850  $  9 760  $  5 319  $  1 771  $ 

 

Les dérivés d’équité de la Société n’engendrent pas de risque de liquidité puisqu’ils sont réglés en actions. 

De plus, des sommes perçues d’avance d’un montant approximatif de 544 $ au 29 février 2012 peuvent être remboursables au cours de l’exercice suivant si la Société n’atteint pas certains jalons de développement.  

La Société n'a pas d'activités hors bilan au 29 février 2012 à l'exception des engagements suivants :  La Société  loue ses  locaux en vertu d’un contrat de  location simple expirant  le 31 décembre 2013. En avril 2012,  la Société a conclu une entente de sous‐location pour ces  locaux et a conclu un nouveau contrat de  location débutant  le 1er octobre 2012 pour une période de 10 ans.  Les paiements minimaux exigibles pour les prochains cinq exercices s’élèvent à 275 $ en 2013 et 352 $ en 2014 et par la suite.  En  septembre 2011,  la Société a annoncé  la conclusion d’un Memorendum d’entente  (ME) avec  la  société Chinoise Shanghai KaiChuang  Deep  Sea  Fisheries  Co.  Ltd.  (SKFC)  afin  de  former  une  coentreprise  nommée  Neptune‐SKFC  Biotechnologie.  La coentreprise devrait fabriquer et commercialiser les produits de krill de Neptune en Asie, le plus grand marché mondial pour ce genre de produits. Le coût initial du projet d’une valeur d’environ 30 000 $US aura pour but de réaliser la construction en Chine d’une usine à  la  fine pointe de  la  technologie qui utilisera  la  technologie de production exclusive de Neptune ainsi que pour développer un  réseau de distribution commercial pour  l’Asie. Selon  l’entente, SKFC  fournira  toutes  les matières premières et 

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RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  19 

Neptune la licence qui permettra à Neptune‐SKFC Biotechnologie d’utiliser ses droits relatifs à sa propriété intellectuelle sur sa technologie de production pour le marché asiatique en retour d’un paiement initial important de royautés annuelles. Le ME est sujet à l’approbation du conseil des parties à la coentreprise ainsi que par les autorités chinoises.  En décembre 2011, la Société a annoncé le début officiel de la Phase I de l’agrandissement de l’usine. Immédiatement après la fin du  troisième  trimestre, un  financement de 15 500 $ a été obtenu.  Le  financement est  composé d’un emprunt de 9 000 $ portant intérêt au taux préférentiel plus 2 %, ayant un terme de cinq ans, d’un emprunt de 3 500 $ sans intérêt, ayant un terme de dix ans et d’une subvention de 3 000 $. Également, dans le cadre de l’agrandissement de l’usine, au 29 février 2012, la Société a signé des contrats d’une valeur totale approximative de 860 $ avec différents fournisseurs.  Événement postérieur à la date de clôture  Depuis  le 29  février 2012,  la Société et  ses  filiales ont octroyé des options et des bons de  souscription.  La Société a octroyé 2 580 000 options d’achat d’actions de la Société de catégorie A, exerçables à 3,05 $US, 3,15 $US et 3,15 $ expirant 3 ans suivant la date d’octroi. Acasti a octroyé 2 155 000 options d’achat d’actions Acasti de catégorie A, exerçables à 2,10 $ et expirant 5 ans suivant  la  date  d’octroi.  Neuro  a  octroyé  730 000  bons  de  souscription  visant  l’achat  d’actions  de  Neuro  de  catégorie A, exerçables à 0,75 $ et expirant 4 ans suivant la date d’octroi.  SITUATION FINANCIÈRE  Le tableau suivant explique en détail les variations importantes au bilan (autre que les capitaux propres) entre le 29 février 2012 et le 28 février 2011 :  

  Augmentation   Postes  (diminution)  Explications   (en milliers de dollars)   

Encaisse  3 805    Se reporter à l’état des flux de trésorerie Placements à court terme  9 198    Achat de placements à court terme Débiteurs  2 994    Termes de crédits spéciaux pour lancement  Stocks  2 288  Augmentation des inventaires de matières      premières en vue de la demande croissante Immobilisations  1 468  Plan d’expansion de l’usine   Créditeurs  1 713    Termes de crédits spéciaux pour achats       de matières premières 

Voir l’état des variations des capitaux propres  pour les détails changements à l’équité depuis février 2011. 

INSTRUMENTS FINANCIERS  

Se référer à la note 21 des états financiers consolidés.  PRINCIPAUX RATIOS FINANCIERS     

  29 février 2012  28 février 2011  1er mars 2010 

Ratio de liquidité générale (actif à court terme / passif à court terme)1  3,62  2,67  1,75 

Ratio de solvabilité (capitaux d’emprunts / capitaux propres)*2  0,18  0,41  1,02 

* Y compris les débentures convertibles pour 2010. 1  Le ratio de liquidité générale est présenté à titre d’information seulement et représente une mesure de la performance financière surtout utilisée par le 

milieu financier. Ce ratio n’a pas de sens normalisé prescrit par les IFRS et ne pourrait donc être comparable à des mesures du même type présentées par d’autres compagnies publiques. 

2  Le ratio de solvabilité est présenté à titre d’information seulement et représente une mesure de la performance financière surtout utilisée par le milieu 

financier. Ce  ratio n’a pas de sens normalisé prescrit par  les  IFRS et ne pourrait donc être comparable à des mesures du même  type présentées par d’autres compagnies publiques. 

 

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RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  20 

Le ratio de liquidité générale de la Société s’est amélioré au cours de l’exercice terminé le 29 février 2012 comparativement aux périodes terminées  les 28  février 2011 et 1er mars 2010, surtout en raison du placement privé et de  l’exercice de droits de  la filiale  en  septembre  2011.  Le  ratio  de  solvabilité  de  la  Société  s’est  amélioré  durant  l’exercice  terminé  le  29  février  2012 comparativement  aux  périodes  terminées  les  28  février  2011  et  1er  mars  2010,  principalement  dû  à  la  diminution  et  à l’augmentation des capitaux d’emprunts et des capitaux propres, respectivement.  OPÉRATIONS ENTRE APPARENTÉS  La Société s’est engagée, auprès d’une Société contrôlée par un dirigeant et administrateur (qui est également un actionnaire de la Société), à payer semestriellement une somme représentant 1 % des revenus, sans limites de durée, à titre de redevances. Le montant versé annuellement ne pourra excéder le bénéfice net avant impôts, intérêts et amortissement de la Société. Au cours de  l’exercice  terminé  le 29  février 2012,  le  total de  ces  redevances  incluses dans  les  charges d’exploitation  représente 193 $ (164 $ en 2011). Au 29 février 2012,  le solde dû à cette société en vertu de cet engagement est de 190 $  (178 $ au 28 février 2011  et  175 $  au  1er mars  2010).  Ce montant  est  présenté  aux  états  consolidés  de  la  situation  financière  sous  la  rubrique «Fournisseurs et autres créditeurs».  Ces  transactions sont calculées à  la valeur de  l’échange qui est  le montant de  la contrepartie déterminée et acceptée par  les parties concernées.  Se référer à la note 27 des états financiers consolidés pour la rémunération des principaux dirigeants.  NORMES INTERNATIONALES D'INFORMATION FINANCIÈRE   Les états financiers consolidés de la société au 29 février 2012 sont les premiers états financiers consolidés de la société publiés selon  les  normes  IFRS  comme  publiés  par  le  IASB.  Les  périodes  comparatives  incluses  dans  les  présents  états  financiers consolidés ont été redressées selon  les  IFRS et  la société a appliqué  l’IFRS 1, Première application des Normes  internationales d’information financière. Les états financiers intermédiaires et annuels délivrés de la société avant et incluant l’exercice terminé le 28 février 2011 ont été établis selon les PCGR canadiens.   Pour  préparer  ses  états  financiers  consolidés  intermédiaires  conformément  à  l’IFRS 1,  la  Société  a  respecté  les  exceptions obligatoires et choisi des exceptions facultatives à l’application intégrale rétrospective des IFRS.  

i)  Coûts d’emprunt La Société a choisi d’appliquer  les dispositions transitoires de  l’IAS 23, « Coûts d’emprunt », aux actifs admissibles qui ont été acquis depuis la date de transition aux IFRS.  

ii)  Paiements fondés sur des actions La Société n’a pas appliqué l’IFRS 2, « Paiement fondé sur des actions », aux options sur actions dont les droits étaient acquis au 1er mars 2010.  

iii)  Classement des actifs et passifs financiers La Société a choisi de reclasser la trésorerie et les équivalents de trésorerie ainsi que les placements à court terme des instruments détenus à des fins de transaction aux prêts et créances. Puisque la valeur comptable au coût historique en vertu des  IFRS est égale à  la  juste valeur de ces  instruments selon  les PCGR du Canada à  la date de transition, aucun ajustement n’a découlé de ce choix.  

iv)  Participation ne donnant pas le contrôle La Société applique prospectivement les exigences qui suivent à compter de la date de transition aux IFRS : 

‐  le  résultat global est attribué au propriétaire de  la  société mère ainsi qu’à  la participation ne donnant pas  le contrôle, même si cette dernière devient déficitaire en conséquence; 

‐  une transaction réglée en titres de capitaux propres est comptabilisée comme une variation de la participation de la société mère dans une filiale qui n’entraîne pas une perte de contrôle. 

 

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RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  21 

Par conséquent,  le  solde nul de  la participation ne donnant pas  le contrôle  selon  les PCGR du Canada au 28 février 2010 est devenu le solde en vertu des IFRS à la date de transition.  Conformément à l’IFRS 1, les estimations faites en vertu des IFRS à la date de transition doivent être cohérentes avec celles faites à la même date selon les PCGR du Canada, sauf si des éléments probants indiquent que ces estimations sont erronées.  Pour préparer  son  état  consolidé de  la  situation  financière  consolidée d’ouverture  en  vertu des  IFRS,  la  Société  a  ajusté  les montants présentés auparavant dans ses états financiers consolidés dressés selon les PCGR du Canada.  Le tableau ci‐joint présente une réconciliation des capitaux propres au 1er mars 2010 et au 28 février 2011 et du résultat global pour l'exercice terminé le 28 février 2011 entre les PCGR canadiens et les normes IFRS.  Réconciliation des capitaux propres 

 

    1er mars 2010  28 février 2011 

 Capitaux propres selon les PCGR du Canada  7 996  $  14 204  $  Ajustements 

Immobilisations corporelles  (1 071)    (938) Débenture convertible  (22)  ‐ Options de conversion de débenture  (489)  ‐ Passifs financiers dérivés  (234)  ‐ 

Capitaux propres en vertu des IFRS  6 180  $  13 266  $ 

 Réconciliation du résultat global 

 

    Exercice terminé le     28 février 2011 

 

Résultat étendu selon les PCGR du Canada  516  $  Ajustements 

Immobilisations corporelles      133 Paiements fondés sur des actions      (18) Charges financières nettes      441 Gain sur dilution      (2 765) 

Résultat global en vertu des IFRS  (1 693)  $ 

     Immobilisations corporelles – Comptabilisation par composante Selon  les  PCGR  du  Canada,  la  Société  n’appliquait  pas  la  comptabilisation  par  composante  pour  les  composantes  distinctes importantes d’une immobilisation corporelle puisqu’il n’y avait pas de directives sur l’évaluation du coût, le remplacement et le niveau de comptabilisation d’une composante. En vertu des IFRS, la Société a appliqué la comptabilisation par composante à ses immeubles.  Paiements fondés sur des actions – Titres de capitaux propres Conformément à  l’IFRS 1,  la Société a choisi d’appliquer  les exceptions relatives aux paiements fondés sur des actions pour  les titres de capitaux propres attribués après le 7 novembre 2002 dont les droits étaient acquis avant la transition aux IFRS.  Dans certains cas, les attributions à base d’actions sont acquises par versements pendant une période précise. En vertu des IFRS, lorsque  la  seule  modalité  d’acquisition  des  attributions  est  la  prestation  des  services  du  bénéficiaire  à  partir  de  la  date 

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RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  22 

d’attribution  jusqu’à  la  date  d’acquisition  de  chaque  tranche  attribuée,  chaque  versement  de  l’attribution  est  comptabilisé comme un paiement distinct fondé sur des actions, soit une acquisition progressive. De plus, en vertu des  IFRS,  les extinctions sont  estimées  à  la  date  d’attribution  et  sont  révisées  par  la  suite  si  des  informations  indiquent  que  les  extinctions  réelles s’écarteront probablement des estimations. Selon les anciens PCGR du Canada, la Société comptabilisait les attributions à base d’actions qui étaient acquises par versements comme une seule attribution selon une période d’acquisition fondée sur la durée totale  de  l’attribution.  De  plus,  les  extinctions  n’étaient  pas  prises  en  considération  à  la  date  d’attribution,  mais  étaient comptabilisées au moment où elles survenaient selon les PCGR du Canada.  Selon  les  anciens PCGR du Canada,  aucune  charge n’est  comptabilisée  à  l’égard des  attributions  à base d’actions  avant  leur approbation par les actionnaires, sauf si cette approbation est certaine. En vertu des IFRS, les attributions à base d’actions sont comptabilisées lorsque les services sont rendus et peuvent entraîner la comptabilisation d’une charge avant la date d’attribution. L’entité estime la juste valeur des titres de capitaux propres à la date d’attribution afin de comptabiliser les services à partir de la date  du  début  de  leur  prestation  jusqu’à  la  date  d’attribution,  en  présumant  que  la  fin  de  la  période  de  présentation  de l’information financière correspond à la date d’attribution. Jusqu’à ce que la date d’attribution ait été établie, l’entité révise les estimations antérieures afin que les montants comptabilisés pour les services rendus soient fondés sur la juste valeur des titres de capitaux propres à la date d’attribution. Cette révision est traitée comme une modification d’estimation et l’incidence sur la charge au titre des paiements fondés sur des actions est ajustée à chaque période en conséquence.  Ces différences ont respectivement donné lieu à une augmentation du surplus d’apports et de la dépense de paiements fondés sur des actions d’un montant de 18 $ pour l'exercice terminé le 28 février 2011. La dépense de paiements fondés sur des actions d’un montant de 98 $ pour l'exercice terminé le 28 février 2011 fut reclassée comme options de la filiale.  Frais d’émission d’actions Selon les anciens PCGR du Canada, les frais d’émission d’actions étaient présentés contre le déficit. Conformément aux IFRS, ces frais sont présentés contre le capital social. Au 28 février 2011, un montant de 183 $ a été reclassé du déficit au capital social  Options de conversion de débentures Selon  les  anciens  PCGR  du  Canada,  les  options  de  conversion  de  débentures  en  actions  d’Acasti  émises  par  Neptune constituaient  des  titres  de  capitaux  propres.  En  vertu  des  IFRS,  la  Société  a  déterminé  que  les  options  de  conversion  de débentures  devaient  être  classées  dans  le  passif  jusqu’au  15 novembre  2009,  puisque  leur  ratio  de  conversion  pouvait  être ajusté si une nouvelle transaction de financement était conclue à un prix par action de catégorie A inférieur à 0,25 $ jusqu’à cette date. Après l’extinction de cette modalité, ces options répondaient aux critères de classement dans les capitaux propres.  Puisque les passifs dérivés doivent être comptabilisés à leur juste valeur par le biais du résultat net, la Société a déterminé que les titres en circulation jusqu’au 15 novembre 2009 avaient une juste valeur de 244 $. Pour faire le rapprochement en vertu des IFRS,  l’augmentation de  la  juste valeur à partir de  la valeur comptable nulle à  la date d’attribution a été comptabilisée comme une perte antérieure à la transition, qui est devenue égale à la valeur comptable de la participation ne donnant pas le contrôle après le 15 novembre 2009 et, par conséquent, à la date de transition.  Bons de souscription La Société a émis des bons de souscription qui étaient en circulation à la date de transition. Selon les anciens PCGR du Canada, ces bons étaient classés dans les capitaux propres, étaient comptabilisés à leur juste valeur initiale dans les capitaux propres et n’étaient pas réévalués par la suite. En vertu des IFRS, la Société a déterminé que tous les bons de souscription qu’elle avait émis répondaient aux critères de classement dans les capitaux propres, à l’exception des bons de souscription de série 2 d’Acasti. Ces bons ne sont pas classés dans les capitaux propres en vertu des IFRS puisque leurs modalités de règlement incluent une option de  règlement  en  espèces par  l’émetteur.  Par  conséquent,  ces bons  constituent un passif,  ils  sont  comptabilisés  comme des instruments dérivés autonomes et les variations de leur juste valeur sont imputées aux résultats à chaque date de présentation de l’information financière.  La  Société  a  évalué  les  bons  de  souscription  de  série 2  d’Acasti  à  la  date  de  transition,  à  chaque  date  de  présentation  de l’information financière intermédiaire par la suite et immédiatement avant le règlement, selon les modèles et hypothèses décrits à  la  note 13.  La  juste  valeur  estimative  est  comptabilisée  dans  l’état  de  la  situation  financière  consolidée,  au poste  « Passif financier dérivé ». Puisque  la valeur comptable des bons de souscription était nulle à la date de transition,  leur reclassement à 

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RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

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partir des capitaux propres a donné  lieu à  l’imputation de  leur  juste valeur estimative de 234 $ aux résultats non distribués à cette date.  Les variations ultérieures de la juste valeur estimative des bons de souscription de série 2 d’Acasti jusqu’à leur extinction ont été comptabilisées comme des ajustements des charges financières dans l’état du résultat global. Par conséquent, une augmentation de  la  juste valeur de 176 $ a été comptabilisée dans  les « charges  financières » pour  l’exercice  terminé  le 28  février 2011. Au cours  de  l’exercice,  36 %  des  bons  de  souscription  ont  été  exercés.  Par  conséquent,  un  montant  additionnel  de  136 $ représentant  la  juste valeur des bons de souscription au moment de  leur exercice a été comptabilisé dans  le capital social. Le 17 novembre 2010,  le reste de ces bons de souscription non exercés a entraîné un gain sur extinction de bons de souscription d’un montant de 273 $.  Débentures convertibles En 2008, la Société a émis des débentures convertibles dont une tranche était en circulation à la date de transition.  Selon  les  anciens  PCGR  du  Canada,  les  débentures  convertibles  constituaient  des  instruments  composés  d’une  composante passive et d’une composante capitale propre. Lors de  la comptabilisation  initiale des débentures,  le produit  tiré de  l’émission était réparti entre les composantes selon la juste valeur proportionnelle. Selon les anciens PCGR du Canada, le montant imputé aux capitaux propres n’était pas réévalué après la comptabilisation initiale.  En  vertu des  IFRS,  les débentures  convertibles  sont des  instruments  financiers hybrides  incluant une dette et un  instrument dérivé incorporé. L’option de conversion en capitaux propres, auparavant comptabilisée comme la composante capitale propre selon  les PCGR du Canada, est devenue un  instrument dérivé  incorporé classé dans  le passif. En vertu des  IFRS, un  instrument dérivé des capitaux propres d’une entité peut être classé dans  les capitaux propres s’il doit être réglé au moyen de  l’échange d’un  nombre  fixe  d’actions  et  d’une  contrepartie  fixe.  L’option  de  règlement  en  unités  de Neptune  ne  répond  pas  à  cette exigence puisque  les bons de souscription de conversion devraient être réglés selon un montant en espèces qui varie  jusqu’au moment  de  la  conversion.  En  vertu  des  IFRS,  la  juste  valeur  de  l’instrument  dérivé  incorporé  devrait  être  comptabilisée intégralement à  la date d’émission. Les  instruments financiers détachables seraient aussi comptabilisés à  leur pleine valeur en tant  que  charges  financières.  Ces  composantes  étaient  auparavant  évaluées  à  leur  juste  valeur  proportionnelle  à  la  date d’émission selon les PCGR du Canada. Par conséquent, la valeur comptable de l’emprunt hôte à la date d’émission a été réduite et un nouveau taux d’intérêt effectif a été déterminé en vue d’accroître  le montant en capital  jusqu’à  l’échéance. À  la date de transition,  il a été établi que  le coût amorti des débentures était de 22 $ supérieurs en vertu des  IFRS à ce qu’il était selon  les PCGR du Canada et que la valeur comptable des bons de souscription de débentures était de 58 $ supérieurs. Ces différences ont été imputées aux résultats non distribués à cette date.  La Société a évalué  l’instrument dérivé  incorporé de conversion en capitaux propres à  la date de transition, à chaque date de présentation de  l’information financière  intermédiaire par  la suite et  immédiatement avant  le règlement, selon  les modèles et hypothèses décrits à la note 13. La juste valeur estimative est comptabilisée dans l’état de la situation financière consolidée, au poste « Options de conversion des débentures ».  À la date de transition, la valeur comptable de 80 $ de la composante capitaux propre selon les PCGR du Canada a été reclassée dans ce compte, avec une augmentation de 409 $ provenant des résultats non distribués afin de refléter la juste valeur à cette date.  Par  la  suite,  les  variations  de  la  juste  valeur  estimative  de  l’instrument  dérivé  incorporé  jusqu’à  l’extinction  ont  été comptabilisées  comme des  ajustements des  charges  financières  à  l’état du  résultat  global d’un montant de 353 $,  avec une augmentation de la charge d’actualisation d’un montant de 10 $.   Participation ne donnant pas le contrôle À la date de transition, Neptune a appliqué l’IAS 27, « États financiers consolidés et individuels », modifié en 2008. Les directives comptables en vertu des  IFRS ont  influé sur  la comptabilisation de  la participation ne donnant pas  le contrôle de  la Société de trois manières différentes, comparativement au traitement comptable selon les anciens PCGR du Canada.  

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D’abord, pour déterminer  le  résultat global consolidé,  la  tranche attribuable à  la participation ne donnant pas  le contrôle est déduite  et  la  participation  ne  donnant  pas  le  contrôle  constitue  une  composante  distincte  des  capitaux  propres  consolidés. Ensuite,  la quote‐part des pertes d’une  filiale continue d’être attribuée à  la participation ne donnant pas  le contrôle même si cette attribution fait en sorte que la participation ne donnant pas le contrôle devient déficitaire. Enfin, les transactions conclues avec  la participation ne donnant pas  le contrôle qui n’entraînent pas un changement de contrôle de  la  filiale constituent des transactions sur les capitaux propres et aucun gain ou perte de dilution n’est comptabilisé.  Tel qu’il a été mentionné, la Société s’est prévalue de l’exception à l’application rétrospective, de sorte que les exigences ont été appliquées  prospectivement  à  compter  du  1er mars  2010.  Par  conséquent,  la  valeur  comptable  nulle  de  la  participation  ne donnant pas le contrôle selon les PCGR du Canada est devenue la valeur comptable en vertu des IFRS à cette date.  Le  gain  sur  dilution  comptabilisé  selon  les  PCGR  du  Canada  de  2 765 $  pour  l’exercice  terminé  le  28  février  2011  a  été contrepassé  et  est maintenant  comptabilisé  comme  des  transactions  sur  les  capitaux  propres.  Ce  gain  n’a  pas  influé  sur  le rapprochement des capitaux propres puisqu’il était déjà inclus.  Conformément aux nouvelles directives,  la  Société a  réparti  les pertes de  sa  filiale à participation majoritaire Acasti entre  la participation donnant le contrôle et la participation ne donnant pas le contrôle en fonction du nombre d’actions de catégorie A d’Acasti détenues tout au  long de  l’exercice. De plus, elle a calculé  les variations de  la valeur comptable de  la participation ne donnant pas le contrôle pour chaque transaction survenue pendant l’exercice.  Le tableau ci‐dessous présente les variations de la participation ne donnant pas le contrôle en vertu des IFRS :  

    Exercice terminé le     28 février 2011 

 

Participation ne donnant pas le contrôle, au début de la période  –   $ Exercice d’Options d’achat Débentures  72 Exercice d’Options de Conversion Débentures  125 Exercice de bons de souscription d’une filiale par Neptune  1 303 Exercice de bons de souscription d’une filiale par des tiers  703 Perte nette et perte globale attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle  (1 282) 

    921  $ 

 

Présentation du résultat global Puisque la Société a choisi de présenter son analyse des charges comptabilisées dans le résultat global selon un classement fondé sur leur nature, l’amortissement et la rémunération à base d’actions ont été reclassés dans le coût des ventes, les frais de vente, les frais généraux et charges administratives et dans les charges de recherche et de développement.  CHANGEMENT DE MÉTHODES COMPTABLES FUTURES Se référer à la note 3 des états financiers consolidés.  MÉTHODES COMPTABLES CRITIQUES ET ESTIMATIONS Les  états  financiers  consolidés  résumés  sont  préparés  conformément  aux  IFRS.  La  direction  a  fait  des  estimations  pour déterminer  les montants et  les soldes de  la situation financière aux fins de  la préparation des états financiers consolidés   pour l'exercice terminé le 29 février 2012. Certaines conventions ont plus d’importance que d’autres. Nous les considérons critiques si leur application nécessite une bonne dose de discernement ou si elles découlent d’un choix entre plusieurs options comptables qui a une  forte  incidence  sur  les  résultats opérationnels ou  la  situation  financière.  Les méthodes  comptables  critiques et  les articles selon les estimations critiques choisis pour les états financiers consolidés par la société qui suivent devraient être lus en conjonction avec  les notes afférentes dans  les états  financiers consolidés pour  les exercices  terminés  le 29  février 2012 et  le 28 février 2011.   

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UTILISATION D’ESTIMATIONS ET RECOURS AU JUGEMENT L’établissement d’états  financiers consolidés conformes aux  IFRS exige que  la direction ait  recours à  son  jugement,  fasse des estimations et pose des hypothèses qui influent sur l’application des méthodes comptables ainsi que sur la valeur comptable des actifs, des passifs, des produits et des charges. Les résultats réels pourraient différer de ces estimations.  Les estimations sont fondées sur  la connaissance que  la direction possède des événements en cours et sur  les mesures que  la Société pourrait prendre à l’avenir. Les estimations et les hypothèses sous‐jacentes sont passées en revue régulièrement. Toute révision des estimations comptables est constatée dans  la période au cours de  laquelle  les estimations sont révisées ainsi que dans les périodes futures touchées par ces révisions.  Les  jugements  importants  posés  par  la  direction  dans  l’application  des  méthodes  comptables  de  la  Société  ainsi  que  les principales  sources d’incertitude  relative  aux  estimations prévalant  lors de  l’établissement de  ces  états  financiers  consolidés intermédiaires  résumés  devraient  être  les  mêmes  que  les  jugements  qui  seront  posés  et  les  sources  d’incertitude  qui prévaudront lors de l’établissement des premiers états financiers consolidés annuels selon les IFRS.  Les jugements critiques réalisés lors de l’application des méthodes comptables qui ont l’effet le plus important sur les montants comptabilisés dans les états financiers consolidés incluent  : 

Évaluation de la comptabilisation des passifs éventuels.  Les  hypothèses  et  les  incertitudes  relatives  aux  estimations  qui  présentent  un  risque  important  d’entraîner  un  ajustement significatif au cours de la période suivante incluent  : 

Utilisation de pertes fiscales; 

L’évaluation des passifs financiers dérivés et des paiements fondés sur des actions; 

Recouvrabilité des créances clients.  

Se référer aux notes 2d) et 3 des états financiers consolidés.  La Société doit aussi interpréter selon son meilleur jugement les critères d’admissibilité de ses dépenses au titre de la R et D dans l’évaluation du montant des  crédits d’impôt à  la R et D.  La Société  constate  les  crédits d’impôt une  fois qu’elle a  l’assurance raisonnable qu’ils seront réalisés. Les crédits d’impôt constatés sont soumis à l’étude et à l’approbation par les autorités fiscales, et, par conséquent, les montants pourraient être différents des montants comptabilisés.  CONTRÔLES DE COMMUNICATION DE L’INFORMATION, PROCÉDURES ET CONTRÔLE INTERNE À L’ÉGARD DE L’INFORMATION FINANCIÈRE  Le chef de  la direction et  le chef de  la direction financière de  la société, ont conçu ou fait concevoir sous  leur supervision des contrôles et des procédures de divulgation de  l’information pour donner  l’assurance raisonnable que  l’information  importante relative à la société, y compris ses filiales consolidées, leur est divulguée par d’autres personnes au sein de ces entités, et que les renseignements  qui  doivent  être  divulgués  par  la  société  dans  ses  documents  de  dépôt  annuel  et  intermédiaire  et  autres rapports  déposés  ou  soumis  par  elle  aux  termes  des  lois  sur  les  valeurs  mobilières  sont  consignés,  traités,  résumés  et communiqués dans  les délais prévus dans ces  lois sur  les valeurs mobilières. Le chef de  la direction et  le chef de  la direction financière  de  la  société,  ont  évalué  ou  fait  évaluer  sous  leur  supervision,  l’efficacité  des  contrôles  et  des  procédures  de divulgation de la société et ont déterminé, sur la base de cette évaluation, que ces contrôles et ces procédures sont efficaces à la clôture de l’exercice.  En  outre,  le  chef  de  la  direction  et  le  chef  de  la  direction  financière  de  la  société,  ont  conçu  ou  fait  concevoir  sous  leur supervision du contrôle interne à l’égard de l’information financière telle que définie sous le Règlement 52‐109 sur l’attestation d’information dans  les documents annuels et  intermédiaires des émetteurs, pour  fournir une assurance raisonnable quant à  la fiabilité de l’information financière et la préparation des états financiers à des fins externes conformément aux normes IFRS. Le chef de la direction et le chef de la direction financière de la société, ont évalué ou fait évaluer sous leur supervision, l’efficacité du  contrôle  interne  à  l’égard  de  l’information  financière  de  la  société  sur  la  base  des  critères  établis  dans  –  Integrated Framework publié par la Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission (« COSO ») et de cette évaluation, que ce contrôle interne à l’égard de l’information financière est efficace à la clôture de l’exercice.  

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CHANGEMENTS TOUCHANT LE CONTRÔLE INTERNE À L’ÉGARD DE L’INFORMATION FINANCIÈRE Pendant  l'exercice  terminé  le 29  février 2012,  le CEO et  le CFO ont  cherché à  savoir  si des  changements  importants étaient survenus en ce qui a trait au contrôle interne à l’égard de l’information financière, conformément au Règlement 52‐109. Ils ont individuellement  conclu qu’aucun changement n’était  survenu pendant  l'exercice  terminé  le 29  février 2012 qui aurait eu ou auraient raisonnablement pu avoir une  incidence  importante sur  le contrôle  interne à  l’égard de  l’information financière et  les contrôles et procédures de communication de l’information de la Société.  RISQUES ET INCERTITUDES La présente partie décrit  les principaux risques qui pourraient avoir un effet défavorable  important sur notre entreprise, notre situation  financière  ou  nos  résultats  d’exploitation  et  faire  en  sorte  que  les  résultats  ou  les  événements  réels  soient  très différents de nos attentes que suggèrent, explicitement ou  implicitement, nos énoncés prospectifs. Un risque est  la possibilité qu’un événement survienne ultérieurement et puisse avoir un effet défavorable sur notre entreprise, notre situation financière ou  nos  résultats  d’exploitation.  L’effet  réel  de  tout  événement  pourrait  être  très  différent  de  ce  que  nous  prévoyons actuellement.   Les  risques décrits ci‐après ne sont pas  les seuls qui pourraient avoir une  incidence sur nous. D’autres  risques et  incertitudes dont nous n’avons pas présentement connaissance ou que nous considérons actuellement comme négligeables pourraient avoir un effet défavorable important sur notre entreprise, notre situation financière ou nos résultats d’exploitation.  Nouveaux produits et évolution de la technologie Nos produits s’adressent à des marchés concurrentiels, par conséquent, notre succès continue de dépendre de l’acceptation de nos produits existants par le marché ainsi que de notre capacité à améliorer ces produits et à lancer de nouveaux produits et des produits  dotés  de  nouvelles  caractéristiques  qui  répondent  aux  exigences  changeantes  de  la  clientèle.  Des  retards  dans  le développement de nouveaux produits ou d’améliorations à nos produits ou l’indifférence des marchés à l’égard de nos nouveaux produits ou améliorations pourraient nuire à notre entreprise, notre situation financière et nos résultats d’exploitation.  Gestion de la croissance La  croissance de  nos  activités  accapare  des  ressources humaines,  financières  et  de  direction. Notre  capacité  de  gérer notre croissance future sera fonction en grande partie d’un certain nombre de facteurs dont notre capacité à rapidement : 

engager et former un personnel de vente et de commercialisation en vue d’assurer une présence accrue sur les marchés en évolution et tenir  le personnel  informé des caractéristiques techniques, des problèmes et des arguments de vente clés de nos produits; 

attirer et conserver du personnel technique compétent afin de poursuivre  la mise au point de produits et de services fiables et vendables qui comblent les besoins changeants de notre clientèle; 

augmenter notre  capacité de production pour  répondre à des augmentations  subites de  la demande  visant  certains produits fabriqués dans nos installations; 

établir une capacité de service à la clientèle au fur et à mesure de l’augmentation des ventes de façon à pouvoir assurer le service à la clientèle sans détourner les ressources allouées à la mise au point des produits;  

augmenter de  façon  importante nos  contrôles  informatiques,  financiers et de gestion à  l’interne de  façon à pouvoir continuer à contrôler nos activités et offrir un soutien aux autres domaines fonctionnels au sein de la Société au rythme de notre croissance et de l’augmentation de notre personnel. 

Toute  incapacité à gérer notre croissance ou à maintenir notre  rentabilité pourrait avoir un effet négatif  important sur notre entreprise, notre situation financière et nos résultats d’exploitation.  Percée sur les marchés et croissance continue Notre capacité à percer davantage nos marchés principaux et les territoires où nous faisons concurrence ou à assurer l’expansion de notre entreprise dans d’autres pays, dans  la mesure où nous croyons avoir repéré des occasions  intéressantes d’expansion géographique  futures, dépend de nombreux  facteurs dont beaucoup  sont  indépendants de notre  volonté. Nous ne pouvons garantir que nos efforts pour accroître notre percée  sur nos marchés principaux et  territoires existants  seront  fructueux. Un échec  à  ce  titre  pourrait  avoir  une  incidence  défavorable  sur  notre  entreprise,  notre  situation  financière  et  nos  résultats d'exploitation.  

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Propriété intellectuelle Nous devons protéger notre technologie exclusive et exercer nos activités sans contrefaire les droits de propriété intellectuelle d’autres entités. Nous avons recours à un ensemble de brevets, de droits d’auteur, de secrets commerciaux, de savoir‐faire et d’autres renseignements exclusifs pour protéger nos droits de propriété intellectuelle. Ces mesures pourraient ne pas réussir à protéger  adéquatement  notre  technologie  exclusive  et  notre  propriété  intellectuelle  et  ne  pas  non  plus  nous  conférer d’avantages concurrentiels. D’autres entités pourraient mettre au point un bien essentiellement équivalent à notre propriété intellectuelle,  avoir  accès  à nos  secrets  commerciaux ou  à d’autres  éléments de notre propriété  intellectuelle ou  encore  les divulguer.  Des  personnes  non  autorisées  pourraient  tenter  de  copier  des  éléments  de  nos  produits  ou  d’obtenir  des renseignements que nous  jugeons exclusifs.  Le  contrôle de  l’utilisation non autorisée de notre  technologie exclusive,  si nous sommes tenus de l’assurer, pourrait être difficile, prendre du temps et être onéreux. De plus, rien ne garantit que nos moyens de protection de nos droits exclusifs seront adéquats. Les coûts de ce contrôle et de notre défense en cas de contrefaçon de notre propriété intellectuelle et la difficulté de protéger nos droits exclusifs pourraient avoir une incidence défavorable importante sur notre entreprise, notre situation financière et nos résultats d’exploitation.  Allégations de contrefaçon par des tiers Nous ne pouvons déterminer avec certitude si des brevets de tiers existants ou si la délivrance de brevets de tiers nous obligerait à modifier notre technologie, à obtenir des licences ou à mettre fin à certaines activités. Il y a eu un nombre important de procès en matière de brevets, de marques de commerce et d’autres droits de propriété intellectuelle mettant en jeu des entreprises du secteur de la technologie. Si nous sommes tenus responsables de contrefaçon de brevets, de marques de commerce ou d’autres droits de propriété  intellectuelle, un  jury ou un  juge pourrait accorder des dommages‐intérêts  importants et nous  interdire de distribuer les produits qui contrefont les brevets, les marques de commerce ou autres droits de propriété intellectuelle dans des territoires  où  ces  droits  sont  en  vigueur. Une  telle  situation  pourrait  avoir  une  incidence  défavorable  importante  sur  notre entreprise,  nos  résultats  d’exploitation  et  notre  situation  financière.  Il  est  probable  que  nous  soyons  à  l’avenir  l’objet d’allégations de contrefaçon. Il est possible que de tels différends ne puissent pas être réglés selon des modalités commerciales raisonnables et donnent lieu à des poursuites longues et coûteuses. Sans égard à leur bien‐fondé, de tels différends pourraient prendre du temps et être coûteux à défendre tout en détournant l’attention que la direction accorde à notre entreprise. De tels différends  pourraient  aussi  entraîner  des  retards  ou  des  arrêts  des  expéditions  de  produits  et  nous  imposer  d’importantes responsabilités. Dans le cas de différends liés aux droits de propriété intellectuelle, nous pourrions être obligés de conclure des conventions de  redevances ou de  licence  coûteuses ou de modifier  la  technologie  contrefaite ou de  cesser de  l’utiliser.  Par conséquent,  de  tels  différends  pourraient  avoir  une  incidence  défavorable  importante  sur  notre  entreprise,  notre  situation financière et nos résultats d’exploitation.  Produits et résultats d’exploitation trimestriels imprévisibles Nos produits d’exploitation sont difficiles à prédire et sont susceptibles de fluctuer de façon importante d’un trimestre à l’autre en raison d’un certain nombre de facteurs, dont bon nombre sont indépendants de notre volonté, et notamment les suivants : 

le contexte concurrentiel dans notre  industrie, y compris  les nouveaux produits,  les annonces de produits et  les prix spéciaux consentis par nos concurrents; 

notre capacité d’engager, de former et de conserver du personnel assurant  les services professionnels et de vente en nombre suffisant; 

notre capacité de préserver  les  liens existants avec nos clients et  les utilisateurs finaux de nos produits et de créer de nouveaux liens avec les clients et les utilisateurs finaux potentiels; 

la  taille,  les délais de  livraison et  les modalités contractuelles variables des commandes de nos produits, qui peuvent retarder la constatation des produits d’exploitation; 

les  décisions  stratégiques  prises  par  nous  ou  nos  concurrents,  comme  les  acquisitions,  les  désinvestissements,  les dédoublements  d’entreprise,  les  coentreprises,  les  investissements  stratégiques  ou  les modifications  de  la  stratégie d’entreprise; 

notre capacité de nous acquitter de nos obligations de service consécutives aux ventes de nos produits en temps voulu; 

les modifications de nos politiques d’établissement des prix et de celles de nos concurrents; 

le calendrier de développement des produits et de lancement des nouveaux produits.  Compte  tenu  de  ce  qui  précède,  les  comparaisons  de  nos  résultats  d’exploitation  d’un  trimestre  à  l’autre  ne  sont  pas nécessairement  significatives  et  ne  sauraient  constituer  des  indications  du  rendement  futur  ou  des  résultats  d’exploitation annuels futurs vraisemblables. Les réductions des produits d’exploitation ou du bénéfice net d’un trimestre à  l’autre, ou notre 

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impossibilité de  réaliser  le bénéfice par  action  trimestrielle escompté pourraient provoquer une diminution du  cours de nos actions ordinaires ou avoir une incidence défavorable importante sur notre entreprise, notre situation financière et nos résultats d’exploitation.  Besoins de fonds additionnels et accès aux capitaux La Société pourrait avoir recours à des fonds additionnels pour augmenter sa capacité de production et/ou pour davantage de 

projets de recherche et développement, programmer des recherches cliniques, obtenir des approbations règlementaires et pour 

la  commercialisation de  ses produits. Neptune pourrait  requérir  ces  fonds additionnels  via  financement privé ou par  vois de 

dette,  entente  collaborative  avec des  compagnies pharmaceutiques  et/ou  autres  sources.  Il n’y  a  aucune  assurance que  ces 

fonds additionnels seront disponibles à des conditions acceptables afin de permettre la commercialisation de ses produits avec 

succès. Dans  l’éventualité où  la  Société échoue dans  l’obtention des  fonds nécessaires,  cela pourrait occasionner des délais, 

réduire ou éliminer un ou plusieurs programmes de recherches ou encore rechercher un support financier auprès d’un de ses 

partenaires d’affaires ou de tierces parties, ce qui pourrait entrainer que la Société renonce à ses droits relatifs à la protection de 

sa propriété technologique ou offrir son support financier dans des termes moins favorables que ceux normalement acceptables 

par la Société.      

Changements potentiels des pourcentages de marge brute Si les coûts de production réels sont supérieurs aux coûts prévus, nos marges brutes diminueront. En outre, les pressions de la concurrence pourraient nous obliger à diminuer le prix de nos produits, ce qui pourrait diminuer davantage nos marges si nous ne sommes pas en mesure de compenser cet effet par des mesures de réduction des coûts. Si les marges brutes d’une gamme de produits importante sont réduites ou si les ventes de produits à faible marge surpassent celles des produits à forte marge, notre rentabilité pourrait diminuer, et notre entreprise en souffrirait.  Dépendance à l’égard d’employés clés Notre succès éventuel dépendra du rendement et du maintien en poste de membres de notre personnel talentueux et spécialisé. La  concurrence  pour  le  personnel  technique,  de  commercialisation,  de  vente  et  de  direction  de  haut  niveau  est  vive, particulièrement  dans  notre  secteur.  En  particulier,  étant  donné  que nos  activités  de  R  et D  sont  au Québec  nous  sommes tributaires  de  ce marché  du  travail  pour  attirer  des  scientifiques  qualifiés.  Rien  ne  garantit  que  nous  serons  en mesure  de conserver nos employés actuels ni d’intéresser, de recruter et de garder en poste d’autres collaborateurs compétents. La perte des services de cadres clés, ou le fait de ne pas être en mesure d’intéresser, de recruter et de garder en poste d’autres employés clés pourraient avoir une incidence défavorable importante sur notre entreprise.  Dépendance à l’égard des installations de fabrication et d’assemblage Nos produits d’exploitation dépendent de  la poursuite des  activités de nos  installations de  fabrication.  L’exploitation de nos installations de fabrication à Sherbrooke comporte certains risques, y compris le risque que le matériel fasse défaut ou qu’il ne soit  pas  conforme  aux  normes  de  rendement,  les  désastres  naturels,  les  retards  à  obtenir  les  composantes  et  les matières premières pour la production, les fermetures d’usine et les interruptions de travail. Nous ne tenons habituellement pas de stocks importants de produits  finis et, par  conséquent,  toute  interruption  importante de  la production pourrait avoir une  incidence défavorable importante sur notre entreprise, notre situation financière et nos résultats d’exploitation.  Défectuosité des produits Si  l’un  de  nos  produits  se  révélait  défectueux,  nous  pourrions  être  tenus  de  le  modifier  ou  de  le  rappeler.  De  pareilles circonstances pourraient nous obliger à engager des frais importants, perturber les ventes et avoir un effet défavorable sur notre réputation  et  nos  produits.  L’une  ou  l’autre  de  ces  situations  ou  une  ensemble  de  celles‐ci  pourrait  avoir  une  incidence défavorable importante sur notre entreprise, notre situation financière et nos résultats d’exploitation.  Fournisseurs indépendants Nous  comptons  sur  des  fournisseurs  indépendants,  dans  certains  cas  des  fournisseurs  uniques  ou  des  groupes  limités  de fournisseurs, pour obtenir notre matière première nécessaire à la fabrication de nos produits. Si nous ne sommes pas en mesure d’obtenir des quantités suffisantes de matière première, notre production et l’expédition de nos produits seront retardées, nous pourrions perdre des clients et notre rentabilité en souffrira. La dépendance envers les fournisseurs a également une influence défavorable sur notre contrôle des coûts de production, les calendriers de livraison ainsi que la fiabilité et la qualité de la matière 

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première. Toute  inaptitude à obtenir des  livraisons en temps utile de matière première de qualité ou toute autre circonstance qui nous obligerait à rechercher d’autres  fournisseurs pourrait avoir une  incidence défavorable sur notre capacité à  livrer nos produits à nos clients. En outre, nous  impartissons régulièrement certains aspects  tels que  l'encapsulation des gélules, et une augmentation importante du prix des services qu’ils fournissent ou des retards dans leurs livraisons pourrait avoir une incidence défavorable importante sur notre entreprise, notre situation financière et nos résultats d’exploitation.  Réglementation sur l’environnement Nos  activités  sont  assujetties  à  la  réglementation  sur  l’environnement  de  chaque  territoire  où nous  exerçons  notre  activité. Certains de nos produits contiennent des substances réglementées dans divers territoires, ce qui ajoute à la complexité de nos activités d'achats de produits afin de respecter tous les aspects réglementaires mondiaux. Le fait de veiller à nous conformer à cette  réglementation  et  de  coordonner  avec  nos  fournisseurs  des  activités  visant  à  assurer  une  telle  conformité  pourrait accroître nos coûts et perturber nos activités. Certaines exigences de conformité pourraient également occasionner des retards indépendants de notre volonté dans  la distribution de nos produits, ce qui pourrait donner  lieu à une baisse de nos produits d’exploitation.  Taux de change Nous obtenons une part  importante de nos produits d’exploitation en dollars  américains et nos produits d’exploitation  sont exposés aux  fluctuations du  taux de  change du dollar américain et de  l’euro. De  temps en  temps, nous avons  recours à des contrats de couverture pour réduire au minimum  le risque de perte en cas de baisse de nos flux de trésorerie attribuable aux fluctuations des taux de change. Cependant, nous ne couvrons pas intégralement les risques auxquels nous sommes exposés en ce qui a trait à quelque devise que ce soit, voire pas du tout en ce qui a trait à certaines devises. Nous générons environ 65 % de nos produits d’exploitation à l’échelle mondiale en dollars américains, et nos états financiers consolidés sont dressés en dollars canadiens. Si le dollar américain perd de la valeur par rapport au dollar canadien.  Activités internationales Nous tirons une partie importante de nos produits d’exploitation de nos ventes à l’échelle internationale. Nous envisageons de continuer  à  augmenter  nos  ventes  internationales  et  notre  travail  de  commercialisation.  Nos  activités  commerciales internationales  comportent  un  certain  nombre  de  risques,  dont  le  risque  de  modifications  inattendues  des  politiques gouvernementales  canadiennes,  américaines,  britanniques  et  d’autres  pays  concernant  l’importation  et  l’exportation  de produits, de services et de technologies ainsi que d’autres exigences réglementaires, tarifs et autres obstacles au commerce, les coûts et les risques que comporte la localisation de produits dans des pays étrangers, l’accroissement des risques de crédit, les incidences fiscales éventuellement défavorables, les limites imposées au rapatriement des bénéfices et le fardeau qu’impose le respect d’une grande variété de lois étrangères. Les fluctuations des taux de change pourraient avoir une incidence défavorable importante  sur  les  ventes  libellées  en monnaies  autres  que  le  dollar  canadien  et  provoquer  une  diminution  des  produits d’exploitation tirés des ventes effectuées dans un pays donné. La stabilité financière des marchés étrangers pourrait également avoir une  incidence sur nos ventes à  l’échelle  internationale et  les  incertitudes politiques, sociales et économiques au niveau régional et international pourraient avoir un impact négatif sur nos produits d’exploitation et sur notre capacité de percevoir nos comptes  clients.  Rien  ne  garantit  que  de  tels  facteurs  n’auront  pas  une  incidence  défavorable  importante  sur  les  produits d’exploitation  que  nous  tirerons  de  nos  ventes  futures  à  l’échelle  internationale  et,  par  conséquent,  sur  nos  résultats d’exploitation. En outre,  les produits d’exploitation que nous dégageons à  l’étranger pourraient être  imposés dans plus d’un territoire,  imposition qui aurait une  incidence défavorable  importante sur nos bénéfices. Chacun de ces facteurs pourrait avoir une incidence défavorable sur notre entreprise, notre situation financière et nos résultats d’exploitation.  Questions fiscales, y compris les crédits d’impôt pour la R et D Bien que nous soyons d’avis que tous  les frais et  les crédits d’impôt que nous demandons, y compris  les frais de R et D et  les crédits d’impôt connexes, sont raisonnables et admissibles et qu’ils ont été correctement déterminés, rien ne permet de garantir que  les autorités  fiscales canadiennes seront du même avis. Si  les autorités  fiscales canadiennes  remettaient en question ces frais ou le bien‐fondé de ces crédits d’impôt demandés, nos résultats d’exploitation pourraient en souffrir. Si les autorités fiscales canadiennes  réduisaient  le  crédit d’impôt en diminuant  le  taux de  subvention ou  l’admissibilité de  certains  frais de R et D à l’avenir, nos  résultats d’exploitation  en  subiraient  les  effets défavorables.  La majeure partie de nos  activités de R  et D  sont menées  à  notre  usine  de  Sherbrooke,  au  Québec.  Nous  participons  à  des  programmes  gouvernementaux  tant  avec  le gouvernement fédéral que le gouvernement du Québec, qui offrent des crédits d’impôt de R et D en fonction de dépenses de R et D admissibles. Ces dépenses correspondent principalement aux salaires des personnes qui exercent les activités de R et D. La 

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réduction ou  l’élimination de ces crédits d’impôt de R et D pourrait avoir des effets défavorables  sur notre entreprise, notre situation financière et nos résultats d’exploitation.  Risques relatifs au crédit Le recouvrement des montants qui nous sont dus de manière efficace et en temps opportun nous permet de maintenir nos flux de trésorerie et notre bénéfice net. Les provisions que nous constituons à  l’égard du manque à gagner prévu sont fondées sur des estimations  faites par  la direction et sur notre évaluation de  la solvabilité de nos clients,  facteurs qui pourraient s’avérer inadéquats  à  la  lumière des  résultats  réels.  Si nous ne  facturons pas nos produits  correctement  et  en  temps opportun, nos recouvrements pourraient en souffrir, et causer directement une diminution de nos produits d’exploitation, de notre bénéfice net et de nos flux de trésorerie. De plus, un ralentissement économique prolongé pourrait  freiner  la capacité de nos clients à payer  pour  les  produits  déjà  livrés  et,  éventuellement,  entraîner  un manquement  à  leurs  obligations  en  vertu  des  contrats existants, chacune de ces éventualités pouvant donner lieu à un manque à gagner et nuire à nos perspectives.  Risques propres à l’industrie :  Contexte concurrentiel Nos concurrents peuvent annoncer des produits nouveaux qui comblent mieux  les besoins de  la clientèle ou s’adaptent mieux aux normes  changeantes de  l’industrie. Une  concurrence accrue pourrait provoquer des  réductions des prix, des baisses des marges brutes et la perte d’une part du marché, tous des facteurs qui pourraient avoir une incidence défavorable importante sur notre  entreprise,  notre  situation  financière  et  nos  résultats  d’exploitation.  Bon  nombre  de  nos  concurrents  et  concurrents éventuels disposent de ressources financières, techniques, de commercialisation, de ventes, de service et autres beaucoup plus importants  que  celles  dont  nous  disposons.  Bon  nombre  de  ces  sociétés  comptent  également  une  clientèle  importante  et  établie.  Il ne peut être garanti que nous  réussirons à offrir des produits à prix concurrentiels et à un niveau de qualité et de service qui nous permettront de conserver et d’accroître notre part du marché.  Incertitudes économiques à l’échelle mondiale Nous vendons nos produits dans quelque 30 pays dans le monde. La majeure partie de nos produits d’exploitation proviennent de l’extérieur du Canada. Nous ne pouvons pas prédire l’impact que la conjoncture économique mondiale actuelle aura sur nos produits  d’exploitation  futurs,  ni  prédire  le moment  où  la  conjoncture  économique  s’améliorera  de  façon  significative.  Un ralentissement  économique dans l’une ou l’autre des régions où nous exerçons nos activités pourrait entraîner des niveaux de stocks plus élevés et des dépenses en  immobilisations  réduites en plus d’une concurrence accrue et d’une  réduction des prix dans plusieurs secteurs de l’économie en question. Nos prix, nos produits d’exploitation et notre rentabilité pourraient en subir les effets négatifs.  Risques relatifs aux filiales Les opérations consistent à développer de nouveaux produits et à réaliser des essais cliniques sur  les animaux. Les filiales sont considérées comme des entreprises en phase de démarrage. La quasi‐totalité des dépenses de recherche et de développement, administrations et dépenses en capital depuis le début de l’exploitation est reliée au projet décrit ci‐dessus.  Les filiales sont exposées à un certain nombre de risques reliés au développement réussi de nouveaux produits, à la réalisation de ses études cliniques et aux résultats de ces dernières, à  la commercialisation et à  la conclusion d'alliances stratégiques. Les filiales devront financer leurs activités de recherche et de développement et leurs études cliniques. Afin d'atteindre les objectifs de leur plan d'affaires, les filiales prévoient faire des alliances stratégiques, réunir les capitaux nécessaires et réaliser des ventes. Il  est prévu que  les produits développés par  les  filiales nécessiteront  l'approbation du U.S  Food  and Drug Administration  et d'organismes internationaux similaires avant que leur vente ne soit permise.  Les  filiales  ont  subi,  depuis  le  début  de  leur  exploitation,  des  pertes  d’exploitation  et  ont  engagé  des  sorties  de  fonds considérables liées à leur exploitation. Au 29 février 2012, le passif à court terme des filiales et le montant des charges prévues pour  les douze prochains mois excèdent considérablement  les actifs à court  terme. Au 29  février 2012,  les passifs des  filiales incluent  des  sommes  importantes  dues  à  Neptune.  Les  filiales  prévoient  bénéficier  du  soutien  financier  de  Neptune  pour poursuivre  leur exploitation, sous  la  forme de  financement additionnel, si nécessaire. La continuité de ce soutien est hors du contrôle des filiales. Si  les filiales ne reçoivent pas  le soutien financier de Neptune ou si elles n’obtiennent pas de financement additionnel, elles risquent de ne pouvoir poursuivre leurs exploitations et réaliser leurs actifs et s’acquitter de leurs dettes dans 

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RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION 

 

RAPPORT ANNUEL 2012  31 

le  cours  normal  de  leurs  activités.  Par  conséquent,  il  existe  une  incertitude  significative  quant  à  la  capacité  des  filiales  de poursuivre  leur exploitation, et ainsi de  réaliser  leurs actifs et de s’acquitter de  leurs dettes dans  les cours normaux de  leurs activités.  Les états  financiers des  filiales ont été dressés selon  l’hypothèse de  la continuité de  l’exploitation qui suppose que  les  filiales poursuivront leurs activités dans un avenir prévisible et seront en mesure de réaliser leurs actifs et de s’acquitter de leurs passifs et engagements dans le cours normal de leurs activités. Les états financiers n’incluent pas d’ajustements des valeurs comptables, ni de classement des actifs et passifs et produits et charges, qui pourraient s’avérer nécessaires si l’hypothèse de la continuité de l’exploitation n’est plus valide ou si les filiales ne reçoivent pas le soutien financier de Neptune ou d’autres sources.   Responsabilité de produits La Société souscrit annuellement à une police d’assurance‐responsabilité de produits de 5 000 $ pour couvrir  la responsabilité civile liée à ses produits. La Société maintient également un processus d’assurance‐qualité avec le certificat « PGQ » de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (« ACIA »). La Société a obtenu l’accréditation de Santé Canada de « Bonnes pratiques de fabrication ».  DÉCLARATIONS PROSPECTIVES La  présente  analyse  par  la  direction  contient  des  informations  prospectives.  Les  déclarations  prospectives  comportent  des risques et des incertitudes, et peuvent faire en sorte que les résultats réels futurs de la Société diffèrent sensiblement de ceux qui sont prévus. Ces risques comprennent, notamment, l’évolution de la demande pour les produits de la Société, les variations saisonnières des commandes des clients,  les variations des coûts des matières premières ainsi que  leur disponibilité,  le temps nécessaire  à  la  réalisation  d’importantes  transactions  stratégiques  et  les  changements  éventuels  dans  la  conjoncture économique au Canada, aux États‐Unis et en Europe, incluant les variations des taux de change et d’intérêts.  La Société s’est basée sur  les  informations disponibles pour formuler  les déclarations prospectives au moment où elle a rédigé cette analyse. L’inclusion de ces informations ne devrait pas être considérée comme une déclaration par la Société selon laquelle les résultats prévus sont atteints.  RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES Des informations plus récentes et des renseignements supplémentaires sur la Société peuvent être consultés sur le site Internet SEDAR à l’adresse www.sedar.com et sur le site internet EDGAR à l’adresse www.sec.gov.  Au 9 mai 2012, le nombre total d’actions ordinaires émises et en circulation s’élevait à 49 775 093 et les actions ordinaires de la Société se transigeaient sur  la Bourse TSX, sous  la cote « NTB » et sur  la Bourse américaine NASDAQ sous  la cote « NEPT ». La Société a également 1 445 015 bons de souscription et 6 273 000 options d’achat d’actions en circulation. De plus, Acasti avait 5 502 500 options, 5 741 750 bons de souscription de série 4 et 750 000 bons de souscription de série 6 et 7, NeuroBioPharm  avait 546 250 options et 6 000 000 bons de  souscription de  série 2011‐1, 3 450 075 bons de  souscription de  série 2011‐2 et 8 050 175 bons de souscription de série 2011‐3 en circulation à cette date.   /s/ Henri Harland    /s/ André Godin 

 Henri Harland  André Godin Président et chef de la direction    Chef de la direction financière