RAPPORT DE LA DNCG - Ligue de Football Professionnel

RAPPORT DE LA DNCG

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018/

2019

3SAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCGSOM

MAI

RE1SAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCG

LE MOT DU PRÉSIDENT 02 CHIFFRES CLÉS 2018/2019 14

01 LIGUE 1 18

1.1. Les chiffres clés 2O1.1.1. Synthèse 201.1.2. Les produits 221.1.3. Les charges d’exploitation 341.1.4. Les opérations sur joueurs 401.1.5. Les résultats 421.1.6. Les financements des clubs 441.1.7. L’analyse des réalisations des clubs 46

1.2. Le lien entre résultats sportifs et caractéristiques financières 471.2.1. Les résultats sportifs 471.2.2. Les risques/opportunités sportifs et masse salariale 501.2.3. Un impact fort des résultats sportifs sur les revenus 531.2.4. La corrélation entre masse salariale brute et réussite sportive 541.2.5. L’analyse par groupes de clubs pour la saison 2018/2019 56

02 LIGUE 2 58

2.1. Les chiffres clés 602.1.1. Synthèse 602.1.2. Les produits 622.1.3. Les charges d’exploitation 712.1.4. Les opérations sur joueurs 782.1.5. Les résultats 802.1.6. Les financements des clubs 842.1.7. L’analyse des réalisations des clubs 86

2.2. Le lien entre résultats sportifs et caractéristiques financières 872.2.1. Les résultats sportifs 872.2.2. Les risques/opportunités sportifs et masse salariale 902.2.3. Un impact fort des résultats sportifs sur les revenus 932.2.4. La corrélation entre masse salariale et réussite sportive 942.2.5. L’analyse par groupes de clubs pour la saison 2018/2019 96

03 BENCHMARK EUROPÉEN 98

3.1. Benchmark européen des produits hors opérations de mutation 1003.2. Corrélation entre résultats sportifs et chiffre d’affaires 1013.3. Comparaison des montants des transferts sur chiffre d’affaires 104

SAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCG 5SAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCG4

La saison 2018/2019 aura vu le football professionnel français consolider ses revenus, avec un total de 2,854 milliards d’euros contre 2,836 milliards d’euros au cours de la saison précédente.

Cette croissance des revenus a été accompagnée d’une augmentation importante des charges d’exploitation qui s’établissent à 2,949 milliards d’euros, soit en croissance de 10% du fait des investissements «joueurs» importants consentis par les clubs à l’aube du nouveau cycle de droits audiovisuels domestiques.

En conséquence, le résultat opérationnel se dégrade fortement sur la saison, affichant une perte de 96 M€ contre un profit de 161 M€ au cours de la saison précédente.

Après prise en compte du coût de la dette et des impôts, les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 affichent une perte nette de 160 M€ au terme de la saison 2018/2019.

Ces résultats de la saison 2018/2019 intègrent :

• Une activité commerciale en croissance, avec des produits d’exploitation en hausse de 11% s’établissant à 2,114 milliards d’euros ;

• Un montant toujours élevé de plus-values liées aux transferts de joueurs (740 M€, après une année record à 929 M€ lors de la saison précédente) ;

• Une réduction importante des charges financières qui s’établissent à 53 M€ contre 122 M€ au terme de la saison précédente.

Les Fonds Propres des clubs ont augmenté sur la saison et restent toujours concentrés sur un nombre limité de clubs, justifiant l’attention qui doit être portée à leur renforcement dans le futur.

De manière plus générale, les résultats financiers de la saison 2018/2019 confirment :

• La sensibilité des résultats et du modèle économique du football professionnel à la capacité des clubs de générer de manière récurrente des plus-values sur cessions de joueurs ;

• Les écarts très importants entre les clubs, tant en matière de performance commerciale qu’en terme de structure financière ;

• Les difficultés du modèle économique de la Ligue 2.

Dans ce contexte, l’adoption de ratios réglementaires par l’Assemblée Générale de la Fédération Française de Football et par l’Assemblée Générale de la Ligue de Football Professionnel en décembre 2019 constitue, du point de vue de la DNCG, une bonne décision face aux risques auxquels l’activité est exposée : incertitude quant à l’impact du Brexit sur le marché des transferts dans les années à venir, évolution du montant des droits audiovisuels à terme, capacité à augmenter de façon significative les autres revenus…

En acceptant de renforcer les mécanismes d’autorégulation du football professionnel, les dirigeants des clubs ont pris leurs responsabilités. La DNCG, pour sa part, poursuivra sa mission d’accompagnement et de contrôle dans le même esprit constructif, au service de l’intérêt du football français.

SAISON 2018/2019LE MOT DU PRÉSIDENT

JEAN-MARC MICKELERPrésident de la DNCG

7SAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCG6 SAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCG

La dynamique commerciale du football professionnel français s’accélère avec une hausse des produits hors-mutations de 11% en 2018/2019

Les produits hors-mutations des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 lors de la saison 2018/2019 passent, pour la première fois, au-dessus de la barre des 2 milliards d’euros, s’établissant à 2 114 M€ au 30 juin 2019 contre 1 907 M€ au 30 juin 2018. Cette croissance de 11% (+207 M€) provient des clubs de Ligue 1 (la Ligue 2 affichant une légère baisse de ses produits hors-mutations) et résulte principalement :

• De l’augmentation pour 105 M€ des droits audiovisuels des clubs de Ligue 1, principalement liée d’une part, à la hausse des droits audiovisuels des compétitions UEFA pour le cycle 2018/2021 (+80 M€ cette saison) et d’autre part, au contrat de droits internationaux (+22 M€ par rapport à la saison précédente).

• De l’augmentation pour 102 M€ des produits commerciaux hors

droits audiovisuels, permettant de rendre les clubs moins dépendants des droits audiovisuels par la diversification de leurs sources de revenus. Cette augmentation comprend :

• Une hausse de +71 M€ des recettes de sponsoring et merchandising, qui provient majoritairement de la performance du PSG et de celles de l’OL, de l’OM, du Stade Rennais et du RC Strasbourg ;

• Une hausse de +12 M€ des recettes de billetterie du fait d’un effet prix

(+4% du prix moyen du billet par spectateur en championnat de Ligue 1 et +7% en Ligue 2) et de l’augmentation des recettes issues des compétitions européennes (+35%) ;

• Une hausse de +19 M€ des autres produits, générée principalement

par l’OL, le Stade de Reims et le Stade Rennais à l’occasion de la Coupe du Monde féminine.

8 SAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCG 9SAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCG

Le résultat des opérations de mutations, partie intégrante du modèle des clubs, s’établit à 740 M€ en 2018/2019

Le marché des transferts, après avoir connu une saison record en 2017/2018 avec un résultat des opérations de mutations de 929 M€, en particulier lié au transfert de Kylian Mbappé de l’AS Monaco au PSG, reste à un très bon niveau de performance en s’établissant à 740 M€ en 2018/2019.

• La Ligue 1 contribue à hauteur de 635 M€ à la formation de ce résultat, soit l’équivalent de 33% de ses produits hors-mutations.

La moitié des clubs de Ligue 1 ont réalisé un résultat sur mutations de plus de 20 M€ et plus du tiers (7 clubs) ont réalisé un résultat sur mutations supérieur à 34 M€. Ces deux chiffres, jamais atteints par le passé, illustrent la forte part des transferts de joueurs dans l’activité des clubs.

• La Ligue 2 confirme cette tendance et contribue à hauteur de 105 M€ à la formation de ce résultat (contre 88 M€ en 2017/2018), soit l’équivalent de 50% de ses produits hors-mutations, dont 31 M€ de plus-values sur mutations de joueurs réalisées auprès de la Ligue 1.

• Pour 11 clubs de Ligue 1 et 12 clubs de Ligue 2, le résultat des opérations

de mutations représente plus de 25% de leurs produits hors-mutations. • 243 mutations à titre onéreux ont été enregistrées en 2019, pour un montant

brut de 1 251 M€ (contre 1 522 M€ en 2018).

L’activité de transferts de joueurs est devenue non seulement une composante déterminante de l’équilibre financier des clubs mais aussi une part intégrante du modèle économique des clubs, notamment grâce à l’efficacité du système de formation français, et la capacité des clubs à attirer des jeunes talents et profiter de la dynamique acheteuse de championnats étrangers tels que l’Angleterre et l’Espagne devenue, cette saison, le premier pays importateur de nos joueurs.

SAISON 2018/2019Les charges augmentent de 10%, dont la moitié de cette augmentation due à la hausse de la masse salariale, entraînant une dégradation du résultat d’exploitation qui ressort déficitaire à – 835 M€ en 2018/2019

Les charges qui s’établissent à 2 949 M€ ont augmenté de +10 % en 2018/2019 (contre 2 675 M€ la saison précédente). Cette augmentation est principalement liée à la poursuite des investissements «joueurs» et à l’augmentation de la masse salariale démarrées la saison précédente aux fins de renforcement des effectifs et provient, en proportion, davantage des clubs ne disputant pas les compétitions européennes (hausse de +12% réalisée par ces derniers, contre +9% par les clubs disputant les compétitions européennes entre 2017/2018 et 2018/2019). Ces charges liées aux investissements «joueurs» comprennent :

• Une augmentation de la masse salariale chargée de +10 % (soit +141 M€), s’établissant à 1 588 M€ ;

• Une augmentation des dotations aux amortissements des indemnités

de mutations de +8 % (soit +32 M€), s’établissant à 410 M€ ; • Une augmentation des honoraires versés aux agents sportifs, qui s’élèvent

à 112 M€1 (contre 91 M€ la saison précédente), connaissant une nouvelle hausse de +23% (soit +21 M€).

En conséquence, même si l’augmentation des charges est moins importante qu’au cours de la saison 2017/2018 (dont l’augmentation était de +22%, et de +16% sans l’effet lié aux joueurs Neymar et Mbappé acquis par le PSG lors du mercato d’été 2017), le résultat d’exploitation se dégrade, avec une perte d’exploitation de -835 M€ sur la saison 2018/2019 (contre -768 M€ au terme de la saison 2017/2018).

• Le résultat d’exploitation de la Ligue 1 s’établit à -703 M€ en 2018/2019 (contre -666 M€ en 2017/2018).

• Le résultat d’exploitation de la Ligue 2 s’établit à -132 M€ en 2018/2019

(contre -102 M€ en 2017/2018). La Ligue 2 enregistre une plus forte dégradation, proportionnellement, que la Ligue 1, s’expliquant, à la fois, par la hausse des charges (la moitié de la dégradation du déficit provenant de la masse salariale chargée qui augmente de +15 M€), et par la baisse des revenus commerciaux.

1 Du fait de l’assiette des commissions portant à la fois sur les indemnités de transferts et la masse salariale.

10 SAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCG 11SAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCG

Les Fonds Propres augmentent : leur renforcement ainsi que les investissements dans les infrastructures doivent être p o u r s u i v i s e t g é n é r a l i s é s à l ’e n s e m b l e d e s c l u b s

Les Fonds Propres (capitaux propres et comptes-courants d’actionnaires) des clubs professionnels sont de 1 597 M€ au 30 juin 2019.

• Les Fonds Propres des clubs de Ligue 1 s’élèvent à 1 457 M€ au 30 juin 2019, dont 889 M€ au titre des capitaux propres (contre 732 M€ de capitaux propres en 2017/2018, soit une hausse de +21%).

• Les Fonds Propres des clubs de Ligue 2 s’élèvent à 140 M€ au 30 juin 2019,

dont 67 M€ au titre des capitaux propres (contre 89 M€ de capitaux propres en 2017/2018).

Sans les augmentations de capital et apports de comptes-courants réalisés par les actionnaires, les Fonds Propres des clubs se seraient fortement dégradés par les résultats de la saison.

Le renforcement des Fonds Propres et la baisse de l’endettement constatée cette saison permettent d’améliorer le taux de couverture du passif des clubs par leurs Fonds Propres.

La dette d’exploitation (soit la dette financière, hors la partie pour le financement des infrastructures), concentrée sur quelques clubs (LOSC, Girondins de Bordeaux et AS Saint-Étienne essentiellement) a ainsi baissé d’environ -70 M€ sous l’effet de la baisse de la dette du LOSC de -121 M€ ; elle demeure toutefois de 269 M€.

La dette financière brute s’établit à 558 M€ au 30 juin 2019, soit en légère baisse par rapport à la saison passée, dont 52% (soit 289 M€) correspond à la dette pour le financement des infrastructures.

Deux clubs ont véritablement une politique de renforcement de leurs Fonds Propres et de leurs infrastructures, à savoir le PSG et l’OL, suivis cette saison par l’AS Monaco.

La valeur de l’actif « Corporel » (infrastructures…) du football professionnel français s’établit à 771 M€ en 2018/2019 (contre 756 M€ la saison passée).

Enfin, la trésorerie reste positive au 30 juin 2019.

SAISON 2018/2019En conséquence,

Au terme de la saison 2018/2019,

• Les clubs affichent un résultat opérationnel déficitaire de -96 M€, auquel viennent s’ajouter des charges financières qui s’établissent à 53 M€ mais qui sont en net repli par rapport à la saison précédente (122 M€), du fait d’un allégement de la dette et du recours à des taux d’emprunt plus raisonnables.

• La perte nette des clubs de Ligue 1 et Ligue 2 s’élève à -160 M€. Étant

précisé que cette perte nette de -160 M€ tient compte d’un abandon de compte-courant d’actionnaire de 28 M€ qui vient améliorer le résultat net pour 2018/2019, alors que la perte nette enregistrée en 2017/2018 de -176 M€ comprenait une reprise de 178 M€ du compte-courant d’un actionnaire qui, à l’inverse, dégradait le résultat net pour cette saison.

• Toutefois, en Ligue 1, les pertes sont très fortement concentrées : 3 clubs comptant parmi les plus gros budgets (OM, LOSC et Girondins de Bordeaux) concentrant 95% de la perte nette cumulée de la Ligue 1 pour 2018/2019.

Comme la saison précédente, 15 clubs de Ligue 1 ont un résultat net

bénéficiaire.. • 11 clubs de Ligue 2 ont un résultat net bénéficiaire dont 2 tout juste

à l’équilibre. La perte nette de la Ligue 2 de -33 M€ en 2018/2019 a été multipliée quasiment par deux par rapport à 2017/2018 (-17,5 M€).

Dispositif de Ratios de Masse salariale et de Fonds Propres

La mise en place de ratios financiers préventifs vise à ce qu’un club ne puisse, dans le futur, dépenser plus que ce qu’il ne gagne, en finançant à crédit un déficit structurel.

L’esprit est double : un ratio de charges vers lequel tendre et veiller à ce que les clubs ne dépassent ce ratio que si leur niveau de Fonds Propres au regard de leur dette le permet.

Ce dispositif prévu d’être mis en œuvre dans le cadre du contrôle financier des clubs professionnels mené par la DNCG préservera ainsi l’attractivité et la compétitivité du football français, en introduisant un dispositif vertueux de maÎtrise de ses charges et de son endettement.

Il prévoit l’ajout de deux ratios aux procédures de contrôle actuelles :

• Un indicateur de risque en termes de masse salariale, la rémunération du personnel chargée et les indemnités de mutations de joueurs ne devant pas être supérieures à 70% des recettes éligibles (comprenant les produits d’exploitation et la moyenne des plus-values sur mutations de joueurs réalisées sur trois saisons) ;

• Un niveau de Fonds Propres suffisant, ceux-ci ne devant pas être inférieurs

au passif éligible (comprenant la dette financière et les autres dettes non courantes, hors dettes attribuables au financement des infrastructures et dettes sur indemnités de mutations de joueurs).

À compter du Budget 2022/2023, le non-respect simultané de ces deux indicateurs lors de l’analyse du budget prévisionnel du club pourra donner lieu à la prise de mesures par la DNCG parmi les mesures habituelles (encadrement de la masse salariale au budget…).

Les clubs auront ainsi une période transitoire de deux saisons (2020/2021 et 2021/2022) pour se préparer à leur mise en œuvre à partir de la saison 2022/2023.

À compter du Budget 2020/2021, les clubs présenteront à la DNCG une prévision d’exploitation sur 3 ans convergeant vers les niveaux attendus pour 2022/2023. Lors des deux prochaines saisons, la DNCG suivra ce Plan à 3 ans pour analyser avec le club les écarts éventuels par rapport à sa prévision.

Dans tous les cas, la DNCG conserve la possibilité d’appliquer ses mesures (encadrement de la masse salariale...) au regard de l’examen général de la s ituation du club (1 club de L igue 1 et 7 c lubs de L igue 2 ayant fait l’objet de telles mesures au titre de la saison 2018/2019).


La saison 2018/2019 confirme l’importance dans l’activité des clubs des revenus provenant de la commercialisation des droits audiovisuels d’une part, et de la capacité à céder régulièrement des joueurs d’autre part.

En compensation de la baisse du résultat sur mutations observée cette saison par rapport à la saison passée, les clubs ont également poursuivi et amélioré l’augmentation des produits hors-mutations, en particulier sous l’impulsion du PSG bénéficiant à plein de l’effet sportif et d’image de son effectif.

Il demeure toutefois que les revenus commerciaux hors droits audiovisuels ont progressé moins rapidement que la masse salariale.

À compter de la saison prochaine, les clubs bénéficieront de la hausse des droits audiovisuels domestiques du championnat de Ligue 1 pour le cycle 2020/2024

(augmentation du montant brut de ces droits de 400 M€ par an).

Dans ce contexte, il convient de veiller à la manière dont les clubs réinvestiront ces ressources supplémentaires : la DNCG invite les clubs à utiliser ces ressources en priorité pour réduire le déficit d’exploitation.

La DNCG veillera à accompagner ces efforts, notamment à travers le nouveau dispositif de ratios financiers adopté en décembre dernier.

EN CONCLUSION

15SAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCGSAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCG14

Rapport sur le contrôle financier de l’activité des Agents sportifs

La loi du 1er mars 2017 a confié aux organes de contrôle de gestion une nouvelle mission de contrôle financier de l’activité des agents sportifs et des flux générés par cette activité.

On constate que les honoraires versés aux agents par les clubs de football ont augmenté très fortement dans le contexte actuel haussier du marché des transferts.

Les 3 558 transferts internationaux2 (tous pays confondus) ayant impliqué au moins un intermédiaire de club de football3 ont représenté 590 M€ de commissions versées en 20194, soit une hausse de +19% par rapport à l’année 2018.

En France :

- Les commissions versées aux agents sportifs par les clubs de football professionnel ont représenté 112 M€ sur 2018/2019 (contre 91 M€ en 2017/2018, soit une hausse de +23%).

Le contrôle des agents opéré par la DNCG est effectué par échantillonnage sélectionné selon des « sondages appropriés ». Les critères de sélection sont les suivants :

- Les plus grosses opérations de transfert réalisées au cours d’une saison (soit 3 ouvertures de contrôle en 2018 et 2 en 2019, à ce titre) ;

- Les plus gros volumes d’activité, en nombre d’opérations et/ou montant de commissions (soit 2 ouvertures de contrôle en 2018 et 3 en 2019, à ce titre) ;

- Des agents sportifs sélectionnés de manière aléatoire ou en cas de révélations (soit 1 ouverture de contrôle en 2018 et 2 en 2019, à ce titre).

La 1ère vague de contrôle achevée lors de la saison 2018/2019 a porté sur 6 agents licenciés FFF et a représenté :

- 6,5 M€ de commissions versées par les clubs aux agents concernés sur la période contrôlée ;

- 101 opérations réalisées sur la période.

Le bilan de cette 1ère vague de contrôle est le suivant :

- 3 contrôles clôturés sans observation particulière de la part de la Commission de Contrôle des Clubs Professionnels ;

- 3 dossiers transmis à la Commission Fédérale des Agents Sportifs, dont : - 2 dossiers ayant donné lieu à sanction (amende, suspension de la licence d’agent

assortie de sursis).

La 2e vague de contrôle démarrée au printemps 2019 porte sur 9 agents et représente : - 12,7 M€ de commissions versées par les clubs aux agents concernés sur la période

contrôlée ; - 152 opérations réalisées sur la période.

2 Source : Rapport FIFA intitulé « Intermediaries in international transfers 2019 ».3 Les données sur les commissions versées aux intermédiaires de joueurs ne sont pas collectées par la FIFA.4 Chiffres arrêtés au 1er décembre 2019.

LA LOI DU 1ER MARS 2017 A CONFIÉ AUX ORGANES DE CONTRÔLE DE GESTION UNE NOUVELLE MISSION DE CONTRÔLE FINANCIER DE L’ACTIVITÉ DES AGENTS SPORTIFS ET DES FLUX GÉNÉRÉS PAR CETTE ACTIVITÉ.


LIGUE 1 ET LIGUE 2 CUMULÉES CHIFFRES CLÉS 2018/2019

COMPTES CUMULÉS LIGUE 1/LIGUE 2 2017/2018 2018/2019 VARIATIONEn millions d’euros

Total produits d’exploitation 1 907 2 114 + 11%Résultat d’exploitation -768 -835 -9%Résultat des opérations mutation 929 740 -20%Résultat opérationnel courant 161 -96 -160%Résultat net -176 -160 + 9%Capitaux propres 821 956 + 16%Comptes-courants actionnaires 658 642 -2%Trésorerie nette endettement -180 -239 -32%

CHIF-FRES


BILAN CUMULÉ 2017/2018 2018/2019 VARIATIONEn milliers d’euros

Immobilisations incorporelles : indemnités de mutations 1 052 998 1 071 883 +2%Autres immobilisations 804 509 881 998 +10%Créances sur mutations de joueurs 802 186 771 840 -4%Autre actif circulant 554 973 562 376 +1%Disponibilités et V.M.P 400 499 319 328 -20%

TOTAL ACTIF 3 615 165 3 607 425 0%

Capitaux propres 820 721 955 968 +16%Comptes-courants d’actionnaires 657 979 641 602 -2%Provisions risques et charges 61 074 65 491 +7%Dettes financières 580 756 557 922 -4%Dettes sur mutations de joueurs 492 996 484 835 -2%Autres dettes 1 001 639 901 606 -10%

TOTAL PASSIF 3 615 165 3 607 425 0%

RÉSULTAT DE L’EXERCICE -176 317 -159 894 +9%

COMPTE DE RÉSULTAT CUMULÉ LIGUE 1/LIGUE 2 2017/2018 2018/2019 VARIATIONEn milliers d’euros

Droits audiovisuels 910 949 1 016 161 +12%Sponsors - Publicité 386 886 456 126 +18%Recettes matches 209 298 221 985 +6%Autres produits (dont merchandising) 400 194 419 367 +5%

TOTAL PRODUITS HORS-MUTATION 1 907 327 2 113 640 +11%

Rémunération du personnel 1 114 835 1 225 871 +10%Charges sociales 331 533 361 948 +9%Indemnités de mutation 377 916 409 682 +8%Honoraires d’agents 91 323 112 386 +23%Autres charges 759 352 839 209 +11%

TOTAL CHARGES D’EXPLOITATION 2 674 959 2 949 095 +10%

RÉSULTAT DES OPÉ. HORS-MUTATION -767 632 -835 455 -9%

RÉSULTAT DES OPÉRATIONS MUTATION 928 667 739 567 -20%

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT 161 035 -95 888 -160%

Résultat financier -122 126 - 53 462 +56%Résultat exceptionnel : Autres -4 576 - 16 829 -268%Impôt Société -32 174 - 19 268 +40%Rést. except. : Abandons/reprises comptes-courants -178 476 25 553 +114%

RÉSULTAT NET -176 317 -159 894 +9%


LIGUE 101


01


Immobilisations incorporelles : indemnités de mutations 1 034 949 1 048 769 +1%Autres immobilisations 666 867 745 461 +12%Créances sur mutations de joueurs 763 083 729 663 -4%Autre actif circulant 493 839 498 702 +1%Disponibilités et V.M.P 352 465 282 504 -20%

TOTAL ACTIF 3 311 203 3 305 099 0%

Capitaux propres 732 110 889 211 +21%Comptes-courants d’actionnaires 600 156 568 066 -5%Provisions risques et charges 50 036 58 005 +16%Dettes financières 543 572 522 280 -4%Dettes sur mutations de joueurs 482 652 469 647 -3%Autres dettes 902 677 797 889 -12%

TOTAL PASSIF 3 311 203 3 305 099 0%

RÉSULTAT DE L’EXERCICE -158 736 -126 403 +20%

1.1. LES CHIFFRES CLÉS 1.1.1. SYNTHÈSE

COMPTE DE RÉSULTAT CUMULÉ 2017/2018 2018/2019 VARIATIONEn milliers d’euros

Droits audiovisuels 791 271 900 786 +14%Sponsors - Publicité 342 114 414 882 +21%Recettes matches 190 621 201 123 +6%Autres produits (dont merchandising) 368 232 385 639 +5%

TOTAL PRODUITS HORS-MUTATION 1 692 238 1 902 430 +12%

Rémunération du personnel 984 849 1 085 370 +10%Charges sociales 277 471 303 726 +9%Indemnités de mutation 367 834 397 035 +8%Honoraires d’agents 83 229 104 223 +25%Autres charges 644 457 715 222 +11%

TOTAL CHARGES D’EXPLOITATION 2 357 840 2 605 576 +11%


RÉSULTAT DES OPÉRATIONS MUTATION 840 356 634 998 -24%

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT 174 754 -68 111 -139%

Résultat financier -121 239 -51 464 +58%Résultat exceptionnel : Autres -4 608 - 15 384 -234%Impôt Société -29 166 -17 740 +39%Rést. except. : Abandons/reprises comptes-courants - 178 477 26 295 +115%

RÉSULTAT NET -158 736 -126 403 +20%


+ 12%

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2018/20192017/20182016/20172015/2016

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342

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901

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386

1902

47%

22%

11%

20%

DROITSAUDIOVISUELS

SPONSORSPUBLICITÉ

RECETTES MATCHES

AUTRESPRODUITS

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656

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341

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1867

35%

18%9%

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20%

819

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35%

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16%

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791

342

191

368

840

2533

31%

13%

8%

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33%

901

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201

386

635

2537

36%

16%

8%

15%

25%

DROITSAUDIOVISUELS

SPONSORSPUBLICITÉ

RECETTES MATCHES

AUTRESPRODUITS

RÉSULTATMUTATION

01

Évolution des produits d’exploitation

• Les produits hors-mutation s’élèvent à 1,902 milliard d’euros en Ligue 1 pour 2018/2019 (+210 M€ par rapport à 2017/2018).

• Les différents types de produits sont en augmentation par rapport à 2017/2018, en particulier les droits audiovisuels (+110 M €) et les produits de sponsoring publicité (+73 M€).

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1.1.2. LES PRODUITS

Évolution des produits totaux (dont résultat des mutations)

• Les produits totaux incluant le résultat des opérations de mutation s’élèvent à 2,537 milliards d’euros en Ligue 1 en 2018/2019.

• Au global, les produits sont pratiquement au même niveau que la saison dernière (+4 M€ par rapport à 2017/2018).

• Cette stagnation cache une nouvelle ventilation, puisque les produits hors-mutation augmentent (+210 M€) au détriment des résultats des opérations mutation (-205 M€).

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POURCENTAGES CUMULÉS

POURCENTAGES

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

34,634,6

11,611,6

6,86,8 5,95,94,24,2 3,93,9 3,73,7 3,43,4 2,92,9 2,72,7 2,72,7 2,62,6 2,22,2 2,12,1 1,91,9 1,91,9 1,81,8 1,81,8 1,71,7 1,71,7

46,246,2

53,053,0

58,958,963,163,1

67,067,070,870,8

74,174,177,077,0

79,779,782,482,4

84,984,987,187,1

89,289,291,191,1

93,093,0 94,894,8 96,696,6 98,398,3 100100

Répartition des produits hors-mutation

Comme en 2017/2018, la courbe montre ici une forte concentration des produits sur un petit nombre de clubs :

• Les 3 clubs ayant les produits hors-mutation les plus élevés (Paris, Lyon et Marseille) totalisent la moitié des produits hors-mutation de la Ligue 1. Cette proportion serait de 15% si toutes les équipes de Ligue 1 avaient les mêmes produits hors-mutation ;

• Le PSG génère à lui seul plus d’un tiers des revenus de la Ligue 1, soit autant que le total des revenus pour les 15 clubs avec les revenus les plus faibles.

Sur l’axe des abscisses se trouvent les équipes classées de celle avec les plus hauts produits hors-mutation à celle avec les plus faibles produits hors-mutation.

Sur l’axe des ordonnées se trouve le pourcentage cumulé des produits hors-mutation de Ligue 1.


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NANT

ES

GUIN

GAM

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POURCENTAGES

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

17,417,413,513,5

8,48,4 6,66,6 5,75,7 4,84,8 4,74,7 4,44,4 3,83,8 3,53,5 3,13,1 2,92,9 2,92,9 2,92,9 2,72,7 2,62,6 2,62,6 2,62,6 2,42,4 2,42,4

30,930,9

39,339,3

45,945,9

51,651,656,456,4

61,161,1

65,665,669,469,4

72,972,975,975,9

78,978,981,881,8

84,784,787,487,4

90,090,092,692,6

95,295,297,697,6 100100

01

LES DROITS AUDIOVISUELS POUR LES CLUBS AYANT PARTICIPÉ AUX COUPES D’EUROPE

CLUB PARCOURS EUROPÉEN

DROITS AUDIO-VISUELS

EUROPÉENS

DROITSAUDIO-

VISUELSLIGUE 1

AUTRES DROITS AUDIO-VISUELS

TOTAL DROITS AUDIO-VISUELS

PARTCOUPE

D’EUROPE

LYON 1/8 ChampionsLeague 71,2 M€ 48,2 M€ 2,5 M€ 122 M€ 58%

PARIS 1/8 ChampionsLeague 91,6 M€ 59,9 M€ 5,1 M€ 156,6 M€ 59%

MONACO Phases de poule

ChampionsLeague

41 M€ 32,4 M€ 2,3 M€ 75,7 M€ 54%

RENNES 1/8 EuropaLeague 19,6 M€ 28 M€ 3,5 M€ 51,2 M€ 38%

BORDEAUX Phases de poule

EuropaLeague

13,1 M€ 28,6 M€ 2 M€ 43,7 M€ 30%

MARSEILLE Phases de poule

EuropaLeague

12,1 M€ 46,6 M€ 1,1 M€ 59,8 M€ 20%

TOTAL 248,6 M€ 243,7 M€ 16,5 M€ 509 M€ 49%

• Au global, la moitié des droits audiovisuels perçus par les clubs qualifiés en Coupes d’Europe viennent des compétitions européennes.

• Les droits audiovisuels européens sont en très forte augmentation par rapport à la saison précédente (+ 81 M€, en raison du démarrage d’un nouveau cycle de droits audiovisuels UEFA), ce qui explique en grande partie l’augmentation de 110 M€ des droits audiovisuels observée au global.

• La part européenne des droits audiovisuels est plus importante pour les clubs en Champions League que pour les clubs en Europa League : plus de 50% pour le PSG, Monaco et Lyon contre 20% pour Marseille.

1.1.2.1. LES DROITS AUDIOVISUELS

LES DROITS AUDIOVISUELS DU CHAMPIONNAT DE LIGUE 1

La concentration des produits hors-mutation des clubs de Ligue 1 est limitée par la distribution des droits audiovisuels du championnat qui repose sur un système de répartition relativement égalitaire dans la mesure où toutes les équipes de Ligue 1 sont assurées de recevoir une prime de solidarité des droits du championnat d’environ 8,1 M€ et des droits liés à la licence club d’environ 5,4 M€. Toutefois, trois facteurs font varier les revenus audiovisuels des clubs en championnat : d’une part les primes liées aux résultats sportifs qui peuvent atteindre 23 M€ (PSG) et d’autre part la prime de notoriété qui peut atteindre 23 M€ (PSG), 20 M€ (Marseille) ou 17 M€ (Lyon).

Répartition des droits audiovisuels entre les clubs de Ligue 1

La courbe bleue montre une répartition des droits audiovisuels du championnat relativement inégalitaire :

• Les 3 premiers clubs représentent 39,3% des droits audiovisuels du championnat de Ligue 1 ;

• Les 5 premiers clubs représentent un peu plus de la moitié des droits.


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POURCENTAGES

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

25,125,1

20,820,8

9,89,8

5,05,0 4,84,8 4,04,0 3,93,9 3,93,9 3,13,1 2,52,5 2,22,2 2,22,2 2,12,1 1,91,9 1,81,8 1,71,7 1,41,4 1,41,4 1,21,2 1,21,2

45,845,8

55,655,6

60,660,665,465,4

69,469,473,373,3

77,277,280,380,3

82,882,885,085,0

87,287,289,489,4

91,391,393,193,1

94,794,7 96,196,197,597,5 98,798,7 100100

3%

28%

4%

66%

DROITS COUPES NATIONALES

AUTRES DROITS

DROITS COUPES INTERNATIONALES

DROITS LFPCHAMPIONNAT

011.1.2.2. LES RECETTES BILLETTERIE

LES RECETTES MATCHES DU CHAMPIONNAT DE LIGUE 1

Répartition des recettes matches du championnat de ligue 1

• Comme lors des saisons précédentes, les recettes matches en Ligue 1 sont beaucoup plus concentrées que les droits audiovisuels du championnat. Lyon et Paris représentent à eux seuls 45,8% des recettes matches de la Ligue 1 grâce à leur taux de remplissage très élevé et au prix de leurs billets.

Répartition des droits audiovisuels par compétition

• Au global, les droits audiovisuels liés à des coupes internationales représentent 28% des droits audiovisuels totaux en 2018/2019, contre 21% en 2017/2018. Cela confirme donc bien le fait que l’augmentation des droits audiovisuels en Ligue 1 est en grande partie liée à l’augmentation des droits audiovisuels européens.


01

RECETTES MATCHES : ANALYSE DES CLUBS AYANT PARTICIPÉ À UNE COMPÉTITION EUROPÉENNE

CLUB PARCOURS EUROPÉEN

RECETTES MATCHES EN

COUPE D’EUROPE

TOTAL DESRECETTES

MATCHES BRUTES

PART DES COUPESD’EUROPE DANSLA BILLETERIE

LYON 1/8 ChampionsLeague 10,2 M€ 41,8 M€ 24,4 %

PARIS 1/8 ChampionsLeague 10,5 M€ 50,5 M€ 20,8 %

MONACO Phases de groupeChampions League 0,6 M€ 2,7 M€ 20,5 %

RENNES 1/8 EuropaLeague 3,3 M€ 9,6 M€ 34,2 %

BORDEAUX Phases de groupeEuropa League 0,6 M€ 7,9 M€ 7,4 %

MARSEILLE Phases de pgroupeEuropa League 0,6 M€ 19,7 M€ 3 %

TOTAL 25,8 M€ 132,2 M€ 19,5 %

• Au global, les clubs engagés en Coupes d’Europe ont généré un cinquième de leurs revenus billetterie lors des matches européens.

• La part des matches européens dans les revenus billetterie est plus élevée pour les clubs disputant la Champions League que pour les clubs disputant l’Europa League.

RECETTES MATCHES : ANALYSE PAR CATÉGORIE DE SPECTATEURS

2017/2018 2018/2019 VARIATION

Catégorie de spectateurs (nombre) Moyenne par match

Abonnés 12 783 13 239 4%Payant au match 7 728 7 253 -6%Non Payant 2 509 2 532 1%

TOTAL SPECTATEURS 23 019 23 024 0%

RECETTES TOTALES 190,6 M€ 201,1 M€ 5%

Prix moyen à l’abonnement 23,57 € 24,04 € 2%Prix moyen spectateurs payants au match uniquement 25,77 € 27,65 € 7%Prix moyen spectateurs payants 23,57 € 25,32 € 7%

PRIX MOYEN TOUS SPECTATEURS 21,74 € 22,53 € 4%

Les recettes totales de la billetterie sont en augmentation de 5%. Cette hausse est due à une hausse du prix des billets :

• Le nombre moyen de spectateurs est resté stable par rapport à 2017/2018 ;

• Au global, le prix moyen des billets a augmenté de 0,79€ par rapport à 2017/2018.


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POURCENTAGES

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

56,456,4

7,17,1 6,26,24,24,2 3,23,2 2,52,5 2,42,4 2,12,1 2,12,1 2,02,0 1,81,8 1,81,8 1,31,3 1,31,3 1,31,3 1,11,1 1,01,0 1,01,0 0,80,8 0,40,4

63,563,5

69,769,773,973,9

77,177,179,679,6

82,082,084,184,1

86,186,188,188,1

89,989,991,791,7 93,093,0 94,394,3

95,695,6 96,796,7 97,797,7 98,798,7 99,599,5 100100

44%

13% 1%

38%

5%

CHAMPIONNAT(SOIR DE MATCH)

COUPESNATIONALES

COUPES D'EUROPE

ABONNEMENTS CHAMPIONNAT

AUTRES MATCHES

011.1.2.3. SPONSORING/PUBLICITÉ, MERCHANDISING, SUBVENTIONS DES COLLECTIVITÉS ET AUTRES PRODUITS

Répartition des recettes sponsoring/publicité, merchandising, subventions des collectivités et autres produits

• La courbe bleue montre une concentration très forte de ces revenus. Cette concentration s’explique par le PSG qui représente à lui seul 56,4 % du total des produits issus du merchandising, des subventions et des autres produits.

• Les subventions des collectivités ne représentent plus que 14 M€ pour les clubs de Ligue 1, soit 0,7 % de leurs produits hors-mutation.

Répartition des recettes matches par compétition

• Les recettes matches en championnat représentent la majeure partie des recettes matches des clubs (82%).

• Comme lors de la saison 2017/2018, les recettes matches générées par les abonnés sont supérieures aux recettes matches générées par les spectateurs payants au match.

• Les recettes matches en Coupes d’Europe représentent 13% des recettes matches perçues par l’ensemble des clubs de Ligue 1. Ce chiffre global masque le poids important des recettes matches de Coupes d’Europe dans les recettes matches des clubs qualifiés en Coupes d’Europe (cf. tableau précédent).


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POURCENTAGES

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

2727

10,610,6 10,610,69,29,2

6,06,0 4,94,9 3,93,9 3,43,4 3,33,3 2,92,9 2,62,6 2,32,3 2,02,0 1,91,9 1,91,9 1,81,8 1,81,8 1,41,4 1,41,4 1,11,1

37,637,6

48,248,2

57,457,4

63,463,4

68,368,372,272,2

75,675,678,978,9

81,981,984,484,4

86,786,788,788,7

90,690,6 92,492,494,294,2

96,096,0 97,497,498,998,9 100100

+ 11%

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782

23744

220

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838

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520 29%558 29%

368 16%397 15%

RÉMUNÉRATIONDU PERSONNEL

CHARGESSOCIALES

HONORAIRESAGENTS

DOTATIONSMUTATIONS

AUTRESCHARGES

01

Répartition des charges d’exploitation

• Tout comme les produits, les charges sont fortement concentrées en Ligue 1 : 6 clubs représentent à eux seuls plus des deux tiers du total des charges d’exploitation de la Ligue 1.

• La part du PSG dans le total des charges d’exploitation est plus faible que la part du PSG dans le total des produits hors-mutation (27% contre 34,6% environ).

• Monaco est le 2e club de Ligue 1 en matière de charges d’exploitation (10,6%), mais le 4e en matière de produits (5,9%).

Évolution des charges d’exploitation

• Les charges d’exploitation s’élèvent à 2,606 milliards d’euros en Ligue 1, soit 704 M€ de plus que les produits hors-mutation.

• Après une augmentation de 23% entre 2016/2017 et 2017/2018, les charges d’exploitation augmentent à nouveau en 2018/2019 (+11%). Cette hausse s’explique par l’augmentation de l’ensemble des postes de dépense :

- Rémunération du personnel : +10 % ; - Charges sociales : +9 % ; - Honoraires des agents : +25 % ; - Dotations aux mutations : +8 % ; - et Autres charges : +11 %.

1.1.3. LES CHARGES D’EXPLOITATION

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POURCENTAGES

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

26,726,7

10,610,69,49,4 9,29,2

5,25,2 4,64,6 4,44,4 3,93,9 3,33,3 3,03,0 2,82,8 2,62,6 2,12,1 2,02,0 2,02,0 2,02,0 2,02,0 1,61,6 1,51,5 1,31,3

37,237,2

46,746,7

55,855,8

61,061,0

65,665,669,969,9

73,873,877,177,1

80,180,183,083,0

85,585,587,687,6

89,689,691,791,7

93,693,695,695,6 97,297,2

98,798,7 100100

01

DÉTAIL DES RÉMUNÉRATIONS PAR CATÉGORIE DE PERSONNELS

En milliers d’euros 2017/2018 2018/2019 VARIATION

Joueurs professionnels 715 016 778 963 + 9%Salaire de base 660 402 723 643 + 10%Primes variables 54 614 55 320 + 1%

Entraineurs et staff professionnels 94 526 124 419 + 32%Salaire de base 84 171 113 006 + 34%Primes variables 10 355 11 413 + 10%

Autres joueurs 27 363 31 019 + 13%Salaire de base 23 232 25 509 + 10%Primes 4 131 5 510 + 33%

Autres personnels 138 750 145 409 + 5%Salaire de base 133 537 142 065 + 5%Primes 5 213 3 344 + 4%

• Les primes variables représentent une faible proportion des rémunérations et ce pour

toutes les catégories de salariés.

• La catégorie des entraineurs et staff professionnels est celle qui a vu sa masse salariale augmenter le plus (+32%), notamment en raison des primes de licenciement versées sur la saison.

1.1.3.2. L’ANALYSE DE LA MASSE SALARIALE1.1.3.1. LA MASSE SALARIALE TOTALE

Répartition de la masse salariale totale

• La masse salariale chargée est le principal poste de dépense des clubs de Ligue 1 (54% du total des charges d’exploitation).

• Les rémunérations chargées sont très variables d’un club à l’autre. Le PSG représente ainsi plus d’un quart de la rémunération chargée de Ligue 1, soit autant que les 13 clubs avec les plus faibles masses salariales.

• Lyon est maintenant le troisième club de Ligue 1 en matière de rémunération et passe devant Marseille cette saison.


0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

90-100%80-90%70-80%60-70%50-60%40-50%30-40%20-30%10-20%0-10%

54%

15%

9%7%

5% 4% 3%1% 1% 0%

68%2%2%

5%

10%

1%

FIXEJOUEURS PRO

VARIABLEJOUEURS PRO

FIXEAUTRES JOUEURS

VARIABLEAUTRES JOUEURS

FIXESTAFF

VARIABLESTAFF

FIXEAUTRES PERSONNELS

VARIABLEAUTRES PERSONNELS

13%13%

1%1%

100%

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

FIXE PRIMES FIXE PRIMES FIXE PRIMES FIXE PRIMES

9292 93938989 9191

85858282

9696 9898

88 771111 99

15151818

44 22

JOUEURS PRO ENTRAÎNEURS ET STAFF AUTRES JOUEURS AUTRES PERSONNELS

SAISON2017/2018

SAISON2018/2019

01

Pourcentage cumulé des salaires de joueurs par décile

• Comme en 2017/2018, de très importantes disparités entre les salaires contractuels des joueurs de Ligue 1 sont observées. Les 10% des joueurs les mieux payés ont une rémunération supérieure à celle des 90% des joueurs les moins bien payés. En effet, les 10% des joueurs les mieux payés représentent 54% du total des salaires de joueurs de la Ligue 1.

Analyse du portefeuille joueurs

30/062019

30/062020

30/062021

30/062022

30/062023

Pourcentage du nombre de contrats arrivantà échéance

22% 24% 33% 15% 6%

Pourcentage de la somme des salaires arrivantà échéance

17% 20% 29% 25% 9%

Rémunérations fixes et variables

• La part variable des salaires est stable pour les joueurs professionnels, staff

et l’ensemble des autres joueurs et autres personnels.


• Les joueurs professionnels représentent 73% de la rémunération chargée des clubs de Ligue 1, soit 779 M€ contre 715 M€ en 2017/2018.


ÉTRANGER

ACHATS

370,2 M€83 TRANSFERTS

ACHATS


SENS DE DÉPLACEMENT DU JOUEUR

VENTES VENTES



MUTATIONSINTRA-LIGUE 1


SOLDELIGUE 1 / ÉTRANGER

307,5 M€

SOLDELIGUE 1 / LIGUE 2

-29,3 M€

01

Évolution de la balance des transferts en M€ 2016/2017 2017/2018 2018/2019

Ventes France 49,2 314,2 108,1Ventes étranger 260,4 581,4 677,7Achats France -61,7 -354,2 -137,4Achats étranger -260 -560,5 -370,2

SOLDE DE LA BALANCE -12,1 -19,1 278,2

• Alors qu’en 2016/2017 et 2017/2018 le solde de la balance des transferts était

déficitaire, il devient positif en 2018/2019 et en forte augmentation (+297,3 M€).

Transferts croisés par ligue en M€ Ligue d’arrivée

Ligue de départ Étranger Ligue 1 Ligue 2 TotalÉtrangerNombre de mutations 83 20 103Montant 370,2 8,9 379,1Ligue 1Nombre de mutations 61 25 3 89Montant 677,7 106,6 1,5 785,8Ligue 2Nombre de mutations 23 17 11 51Montant 48,7 30,8 6,1 85,6

NOMBRE TOTAL 84 125 34 243

MONTANT TOTAL DES MUTATIONS 726,4 507,6 16,5 1 250,5

Opérations de mutation en M€Prix de cession 785,8Valeur nette comptable de joueurs cédés 140,8Plus-values sur cessions 645Reprise de provisions sur indemnités de mutations 9,0Dotations provisions dépréciation indemnités de mutations 19Résultat des opérations de mutations 635

MUTATIONS DE JOUEURS DES CLUBS PROFESSIONNELS FRANÇAIS POUR LA SAISON 2018/2019

1.1.4. LES OPÉRATIONS SUR JOUEURS


0

500

1000

1500

2000

2500

REVENUS

CHARGES

SOLDE

OPÉRATIONSMUTATIONS

635 M€

DROITS TV901 M€

SPONSORS415 M€

AUTRES PRODUITS

412 M€

RECETTES MATCHES

201 M€

AMORT.INDEMNITÉSMUTATIONS

397 M€

COÛT DEL’ÉQUIPE1 493 M€

FRAISGÉNÉRAUX

563 M€

AUTRESCHARGES ET

EXCEPTIONNEL237 M€

RÉSULTATNET

- 126 M€

0

800

600

400

200

-800

-600

-400

-200

EN M

ILLI

ONS

D’EU

ROS

2014/2015 2015/2016 2016/2017 2017/2018 2018/2019

193193

-250-250-317-317 -276-276

-666-666 -703-703

381381

251251

840840

635635

2121-56-56

-57-57

-25-256464

176176

-68-68

-126-126-159-159

-93-93

RÉSULTAT D’EXPLOITATION HORS-MUTATION

RÉSULTAT DEMUTATION

RÉSULTATNET

RÉSULTAT OPÉRATIONNELCOURANT

RÉSULTATNET

-126 M€

RECETTES MATCHES

201 M€

RECETTESNETTES

2 564 M€

SPONSORS

415 M€

DROITS TV

901 M€

OPÉRATIONS MUTATION

635 M€AUTRES PRODUITS

412 M€

AUTRES CHARGES

237 M€

AMORT. IDEM. MUT.

397 M€

COÛT DE L’ÉQUIPE

1 493 M€

FRAIS GÉNÉRAUX

563 M€

DÉPENSESNETTES

2 690 M€

01

Analyse de la constitution du résultat net

1.1.5. LES RÉSULTATS

Décomposition du résultat net

• Le résultat net des clubs de Ligue 1 est négatif pour la troisième saison consécutive.

La constitution du résultat net


0

500

1000

1500

2000

2018/2019 2017/2018 2016/2017 2015/2016 2014/2015

EN M

ILLI

ONS

D’EU

ROS

698

297

741

450

919

387 1332

544

1457

522

591

457

646

468

671

587

667

1035

745

1049995

1048

12011114

13061258

1876

1702

1979

1794

CAPITAUX PROPRESET COMPTES-COURANTS

DETTEFINANCIÈRE

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES JOUEURS

AUTRESIMMOBILISATIONS

0

300

600

900

1200

1500

2018/20192017/20182016/20172015/20162014/2015

EN M

ILLI

ONS

D’EU

ROS

286

412

291

450

346

573

732

600

889

568

CAPITAUXPROPRES

COMPTES-COURANTS

01

Couverture des immobilisations par les capitaux propres et les comptes-courants

• La couverture des immobilisations incorporelles joueurs par les capitaux

propres et les comptes-courants continue d’être très élevée en 2018/2019 (139%).

• Cependant, la couverture globale des immobilisations repasse sous les 100% pour atteindre 91%, ce qui demeure un niveau satisfaisant.

Tableau des flux de Trésorerie (en M€) 2017/2018 2018/2019

Entrées / sorties de trésorerie nettes provenant des activités opérationnelles -2,1 -327

Entrées / sorties de trésorerie nettes provenant des activités d’investissement -31,9 49

Entrées / sorties de trésorerie nettes provenant des activités de financement 167,7 201

Autres entrées / sorties de trésorerie -0,8 -1,1Entrées / sorties nettes au cours de la période de reporting 139,6 -78

Évolution des fonds propres et des comptes-courants

• Les apports d’actionnaires (capitaux propres et comptes-courants d’actionnaires) poursuivent leur augmentation par rapport à la saison dernière, mais dans une moindre mesure (+9% en 2018/2019 contre +44% en 2017/2018) et s’établissent à 1 457 M€.

1.1.6. LES FINANCEMENTS DES CLUBS


01

Style de paragraphe (texte_courant)

ÉQUIPES CLASSEMENT POINTS

Paris 1 91Lille 2 75Lyon 3 72St-Étienne 4 66Marseille 5 61Montpellier 6 59Nice 7 56Reims 8 55Nîmes 9 53Rennes 10 52Strasbourg 11 49Nantes 12 48Angers 13 46Bordeaux 14 41Amiens 15 38Toulouse 16 38Monaco 17 36Dijon 18 34Caen 19 33Guingamp 20 27

ÉQUIPES ÉLIMINATION NOMBRE DE MATCHESEUROPÉENS DISPUTÉS

CHAMPIONS LEAGUEParis Saint-Germain 1/8 finale 8Olympique Lyonnais 1/8 finale 8AS Monaco Phase de poule 6

EUROPA LEAGUEStade Rennais FC 1/8 finale 10Olympique de Marseille Phase de poule 6Girondins de Bordeaux Phase de poule 12

VAINQUEUR DE LA COUPE DE LA LIGUERC Strasbourg

VAINQUEUR DE LA COUPE DE FRANCEStade Rennais FC

1.2. LE LIEN ENTRE RÉSULTATS SPORTIFS ET CARACTÉRISTIQUES FINANCIÈRES1.2.1. LES RÉSULTATS SPORTIFS

1.1.7. L’ANALYSE DES RÉALISATIONS PAR RAPPORT AUX BUDGETS INITIAUX SAISON 2018/2019

En milliers d’eurosBUDGET INITIAL

RÉEL ÉCART

Droits audiovisuels 836 174 900 786 64 612Sponsors - Publicité 390 556 414 882 24 326Recettes matches 200 254 201 123 869Autres produits (dont merchandising) 321 068 385 639 64 571

TOTAL PRODUITS HORS-MUTATION 1 748 051 1 902 430 154 379

Rémunération du personnel chargée 1 240 133 1 389 096 148 963Coûts des mutations 466 730 501 258 34 528Autres charges 605 698 715 222 109 524

TOTAL CHARGES D’EXPLOITATION 2 312 561 2 605 576 293 015

RÉSULTAT DES OPÉ. HORS-MUTATION -564 511 - 703 146 -138 635

RÉSULTAT DES OPÉRATIONS MUTATION 602 031 634 998 32 967

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT 37 520 -68 111 -105 631

Résultat financier -77 975 - 51 464 26 511Résultat exceptionnel : Autres -2 390 - 15 384 - 12 994Impôt Société -11 301 - 17 740 - 6 439Rést. except. : Abandons/reprises comptes-courants 27 925 26 295 - 1 630

RÉSULTAT NET -26 221 -126 403 - 100 182

• Les produits hors-mutation et les charges hors-mutation sont plus élevés que dans le budget initial.

• La hausse des charges est toutefois plus importante que celle des produits, ce qui explique la forte dégradation du résultat net au final.

SAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCG 51SAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCG50 SAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCG

0

2

4

6

8

10

BÉNÉFICES > 1MBÉNÉFICES < 1MPERTES > 1M

5

6

9

1234567891011121314151617181920

20

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

CLASSEMENT BUDGÉTAIRE

CLAS

SEM

ENT

SPOR

TIF

01

Nombre de clubs bénéficiaires et déficitaires

• 15 clubs de Ligue 1 sont bénéficiaires en 2018/2019, comme pour la saison

précédente. Tous les clubs déficitaires ont des pertes supérieures à 1 M€.

Budget et classement sportif

• En Ligue 1, la corrélation entre les classements budgétaire et sportif est très forte, en particulier pour les plus gros budgets : trois des quatre clubs les plus « riches » finissent dans le top 5 du championnat.

• Nîmes, dernier budget de Ligue 1 termine 9e du championnat.


42 points

30 M€ 70 M€

RÉMUNÉRATION CHARGÉE DU PERSONNEL(EN MILLIONS D’EUROS)

POIN

TS E

N CH

AMPI

ONNA

TS

0 50 100 150 200 250 300 350 400

20

40

60

80

100

RELÉGATION

MAINTIEN SANSCOUPES D’EUROPE

QUALIFICATIONUEL

QUALIFICATIONUCL

01

Il existe deux risques majeurs pour les clubs de Ligue 1 :

• La relégation pour ceux qui ont un budget pour jouer le maintien ;

• L’absence de qualification en coupes d’Europe pour ceux qui ont un budget pour jouer une coupe européenne.

Le graphique ci-dessus analyse la relation entre le nombre de points au classement sportif et la masse salariale au cours des sept dernières saisons. Le constat des précédents rapports DNCG est toujours valide pour la saison 2018/2019 :

• Aucune équipe avec une masse salariale chargée supérieure à 30 M€ n’a été reléguée ;

• À l’exception de l’OGC Nice à l’issue de la saison 2012/2013, aucune équipe ayant une masse salariale chargée inférieure à 30 M€ ne s’est qualifiée en Europa League via son classement en championnat ;

• À l’exception de Montpellier à l’issue de la saison 2011/2012, de Lille à l’issue de la saison 2013/2014 et de Nice en 2016/2017, aucune équipe ayant une masse salariale chargée inférieure à 70 M€ ne s’est qualifiée en Champions League.

• La relation entre la masse salariale chargée et le nombre de points en championnat est relativement forte mais elle n’explique pas tout : à masse salariale égale, le différentiel de points peut atteindre près de 30 points.

• De façon symétrique, il existe une grande variabilité des masses salariales pour des équipes qui marquent le même nombre de points (près de 40 M€).

• Ainsi l’augmentation de la masse salariale ne constitue pas une garantie absolue de meilleurs résultats sportifs.

1.2.2. LES RISQUES/OPPORTUNITÉS SPORTIFS ET MASSE SALARIALE


01

À la fin d’une saison, quatre scénarios sont possibles pour une équipe de Ligue 1 : la relégation en Ligue 2, le maintien en Ligue 1 sans qualification en coupe d’Europe, la qualification en Europa League ou la qualification en Champions League.

Les quatre scénarios ont des conséquences très importantes pour les revenus des clubs :

• Relégation : en moyenne, les produits hors-mutation des deux équipes de Ligue 1 reléguées à l’issue de la saison 2017/2018 (Metz et Troyes) ont baissé de 10 M€ entre 2017/2018 et 2018/2019. Chaque club a respectivement perdu 33 % et 43% de ses revenus.

• Maintien sans Coupe d’Europe : - Entre la 10e et la 6e place, les primes de classement vont de 5,5 à 9,6 M€.

Le risque de variation de revenus pour une équipe de première moitié de tableau est donc d’environ 4,1 M€.

- Entre la 17e et la 11e place, les primes de classement vont de 3,4 à 4,8M€. Le risque de variation de revenus pour une équipe de deuxième moitié de tableau est donc d’environ 1,4 M€.

• Qualification en Europa League : cette compétition génère des revenus jusqu’à 20 M€ pour les clubs, issus des droits audiovisuels de l’UEFA et de la billetterie. En outre, les équipes qui se qualifient en Europa League via le championnat touchent des primes de classement en Ligue 1 à hauteur de 9,6 M€ pour le 6e, 11,1 M€ pour le 5e à 12,8 M€ pour le 4e.

• Qualification en phase finale de la Champions League : la compétition génère des revenus d’environ 40 à 100 M€ pour les clubs, issus des droits audiovisuels de l’UEFA et de la billetterie. En outre, les équipes qui se qualifient en Champions League via le championnat touchent des primes de classement en Ligue 1 allant de 14,7 M€ pour le 3e à 19,4 M€ pour le champion de Ligue 1.

1.2.3. UN IMPACT FORT DES RÉSULTATS SPORTIFS SUR LES REVENUS

On peut ainsi identifier trois groupes d’équipes :

• Groupe 1 : les clubs ayant une masse salariale chargée supérieure à 70 M€. 88% d’entre eux se sont qualifiés en Coupes d’Europe au cours des huit dernières saisons. Le risque principal pour ces clubs est l’absence de qualification en phases de poules de la Champions League.

• Groupe 2 : les clubs ayant une masse salariale chargée comprise entre 30 et 70 M€. Aucun de ces clubs n’a été relégué au cours des huit dernières saisons. Parmi l’ensemble de ces clubs, un club sur quatre s’est qualifié en Coupes d’Europe sur cette même période (Europa League : 17 %, Champions League : 6%).

• Groupe 3 : les clubs ayant une masse salariale chargée inférieure à 30 M€. Plus d’un quart de ces clubs ont été relégués au cours des huit dernières saisons (28 %).

RÉSULTATS SPORTIFS EN FONCTION DE LA MASSE SALARIALE (SAISONS 2011/2012 À 2018/2019)

MASSE SALARIALEPART DES ÉQUIPES

RELÉGUÉES

PART DES ÉQUIPES

MAINTENUES SANS COUPES

D’EUROPE

PART DES ÉQUIPES

QUALIFIÉES EN EUROPA

LEAGUE

PART DES ÉQUIPES

QUALIFIÉES EN CHAMPIONS

LEAGUE

Supérieure à 70 M€ 0% 13% 22% 66%

Entre 30 et 70 M€ 2% 74% 17% 6%

Inférieure à 30 M€ 28% 70% 1% 0%


0

30

60

90

120

150

QUALIF UCLQUALIF UELMAINTIENRELÉGATION

20.2

34.4

69.0

144,9

EN MILLIONS D’EUROS

011.2.4. LA CORRÉLATION ENTRE MASSE SALARIALE BRUTE MOYENNE ANNUELLE ET RÉUSSITE SPORTIVE

MASSE SALARIALE BRUTE MOYENNE EN FONCTION DE LA PERFORMANCE SPORTIVE DES CLUBS (SAISON 2011/2012 À 2018/2019)

Le constat dressé dans le rapport DNCG 2017/2018 est toujours valide lorsque l’on intègre la saison 2018/2019 :

Au cours des huit dernières saisons :

• Les équipes qui ont été reléguées avaient en moyenne une masse salariale chargée légèrement supérieure à 20 M€ ;

• Les équipes qui se sont maintenues sans se qualifier en coupe d’Europe avaient en moyenne une masse salariale chargée d’environ 35 M€ ;

• Les équipes qui se sont qualifiées en Champions League avaient en moyenne une masse salariale d’environ 145 M€.



-150

-120

-90

-60

-30

0

30

GROUPE 3GROUPE 2GROUPE 1

-124

-5,2

2,8


-500

-400

-300

-200

-100

0


-469.2

-186,6

-47,4

01

Résultat net cumulé par groupe (saison 2018/2019)

• Les résultats par groupe de clubs diffèrent sensiblement par rapport à la saison dernière en raison du passage du LOSC du Groupe 2 au Groupe 1.

• En moyenne, les résultats d’exploitation des clubs sont les suivants : -469 M€ pour les clubs du Groupe 1, -187 M€ pour les clubs du Groupe 2, -47 M€ pour les clubs du Groupe 3.

• En termes de résultat net, seul le Groupe 3 parvient à dégager un bénéfice. Les résultats nets du Groupe 1 se dégradent fortement par rapport à la saison 2017/2018 (-39 M€), tandis que les résultats du Groupe 2 s’améliorent.

Suite aux analyses précédentes, il est possible de distinguer 3 groupes de clubs en fonction de leur masse salariale globale chargée :

Groupe Clubs

Groupe 1 : MS supérieure à 70 M€ Paris, Marseille, Monaco, Lyon, Lille

Groupe 2 : MS entre 30 et 70 M€ Bordeaux, Saint-Étienne, Rennes, Montpellier, Nice, Toulouse, Nantes

Groupe 3 : MS inférieure à 30 M€ Caen, Guingamp, Dijon, Strasbourg, Amiens, Angers, Reims, Nîmes

Résultat d’exploitation cumulé par groupe (saison 2018/2019)

1.2.5. L’ANALYSE PAR GROUPES DE CLUBS POUR LA SAISON 2018/2019


LIGUE 202


02


Immobilisations incorporelles : indemnités de mutations 18 049 23 114 +28%Autres immobilisations 137 642 136 537 -1%Créances sur mutations de joueurs 39 103 42 177 +8%Autre actif circulant 61 134 63 674 +5%Disponibilités et V.M.P 48 034 36 824 -23%

TOTAL ACTIF 303 962 302 326 0%

Capitaux propres 88 611 66 757 -25%Comptes-courants d’actionnaires 57 823 73 536 +28%Provisions risques et charges 11 038 7 486 -32%Dettes financières 37 184 35 642 -4%Dettes sur mutations de joueurs 10 344 15 188 +47%Autres dettes 98 962 103 717 +5%

TOTAL PASSIF 303 962 302 326 0%

RÉSULTAT DE L’EXERCICE -17 583 -33 454 -89%

2.1. LES CHIFFRES CLÉS 2.1.1. SYNTHÈSE

COMPTE DE RÉSULTAT CUMULÉ 2017/2018 2018/2019 VARIATIONEn milliers d’euros

Droits audiovisuels 119 678 115 375 -4%Sponsors - Publicité 44 772 41 244 -8%Recettes matches 18 677 20 862 +12%Autres produits (dont merchandising) 31 962 33 728 +6%

TOTAL PRODUITS HORS-MUTATION 215 089 211 210 -2%

Rémunération du personnel 129 986 140 501 +8%Charges sociales 54 062 58 222 +8%Indemnités de mutation 10 083 12 647 +25%Honoraires d’agents 8 094 8 163 1%Autres charges 114 894 123 987 +8%

TOTAL CHARGES D’EXPLOITATION 317 119 343 519 +8%


RÉSULTAT DES OPÉRATIONS MUTATION 88 311 104 569 +18%

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT - 13 719 -27 740 -102%

Résultat financier - 887 -1 998 -125%Résultat exceptionnel : Autres 31 - 1 445 -4 616%Impôt Société - 3 008 - 1 528 +49%Rést. except. : Abandons/reprises comptes-courants 0 - 742 NA

RÉSULTAT NET - 17 583 -33 454 -90%


- 2%

50

100

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250

2018/20192017/20182016/20172015/2016

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DROITSAUDIOVISUELS

SPONSORSPUBLICITÉ

RECETTES MATCHES

AUTRESPRODUITS

+ 4%

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2018/20192017/20182016/20172015/2016

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47

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252

42%

19%

7%

13%

19%

116

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35

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270

43%

17%

9%

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120

4519

32

88

303

39%

15%6%

11%

29%

115

41

21

34

105

316

36%

13%

7%

11%

33%

DROITSAUDIOVISUELS

SPONSORSPUBLICITÉ

RECETTES MATCHES

AUTRESPRODUITS

RÉSULTATMUTATION

02

Évolution des produits d’exploitation

• Les produits hors-mutation s’élèvent à 211 M€ en Ligue 2 en 2018/2019, ce qui représente 11,1% des produits hors-mutation de Ligue 1.

• Au global, les produits hors-mutation de Ligue 2 sont stables par rapport à la saison dernière (-2%).

EN M

ILLIO

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S ET P

OURC

ENTA

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TAL

2.1.2. LES PRODUITS

Évolution des produits totaux (dont résultat des mutations)

• Les produits totaux s’élèvent à 316 M€ sur l’ensemble de la Ligue 2 en 2018/2019, ce qui correspond à une hausse de 4% par rapport à la saison précédente.

• Cette croissance s’explique par l’augmentation marquée des résultats des mutations (+17 M€).

EN M

ILLIO

NS D

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ENTA

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TAL


Pourcentage cumulé des produits d’exploitation

• Les produits hors-mutation sont beaucoup moins concentrés en Ligue 2 qu’en Ligue 1. L’ensemble du top 5 des plus hauts revenus de Ligue 2 représente 38,2% de l’ensemble des revenus de Ligue 2 (alors que cette proportion atteint 63,1% en Ligue 1).

• Les revenus des clubs de Ligue 2 sont compris entre 6,2 et 19,5 M€.

100%

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

MET

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STAR

AC A

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S FC

BÉZI

ERS

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NCIE

NNES

GAZÉ

LEC


POURCENTAGES

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

9,29,2 8,58,5 8,08,0 6,66,6 5,95,9 5,95,9 5,85,8 4,64,6 4,44,4 4,44,4 4,14,1 4,14,1 4,04,0 4,04,0 3,83,8 3,73,7 3,73,7 3,33,3 3,13,1 2,92,9

17,817,8

25,725,7

32,332,3

38,238,2

44,144,1

49,949,9

54,554,559,059,0

63,363,367,467,4

71,571,575,575,5

79,479,483,383,3

86,986,990,690,6

949497,197,1

100100


02

Répartition des droits audiovisuels des clubs de Ligue 2 par compétition

• La plupart des droits audiovisuels perçus par les clubs de Ligue 2 sont des droits du championnat.

• Comme la saison dernière, la part des Coupes nationales dans les droits audiovisuels a été très faible (7% seulement). Cela s’explique par la performance en retrait des clubs de Ligue 2 dans ces compétitions.

• La catégorie « Autres droits » est composée principalement de l’aide à la relégation et des subventions UEFA pour les centres de formation.

7%

16%

77%

DROITS COUPES NATIONALES

AUTRES DROITS

DROITS COUPES INTERNATIONALES

DROITS LFPCHAMPIONNAT

2.1.2.1. LES DROITS AUDIOVISUELS

Répartition des droits audiovisuels des clubs de Ligue 2

• Les droits audiovisuels de la Ligue 2 sont répartis de façon égalitaire entre les équipes. Cette répartition très équilibrée s’explique par le mode de redistribution des droits audiovisuels entre les clubs de Ligue 2 où la part fixe est prédominante.

• Le premier du classement (Metz) capte 8,5% des droits audiovisuels contre 10.6% pour Lorient en 2017/2018.

100%

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

MET

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CLUB

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CHÂT

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MON

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LENS

PARI

S FC

SOCH

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STA

R

GAZÉ

LEC

AC A

JACC

IO

GREN

OBLE

VALE

NCIE

NNES

AUXE

RRE

ORLÉ

ANS


POURCENTAGES

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

8,58,57,57,5 6,06,0 5,55,5 5,45,4 5,45,4 5,15,1 4,74,7 4,74,7 4,74,7 4,74,7 4,64,6 4,54,5 4,44,4 4,44,4 4,44,4 4,24,2 4,04,0 3,93,9 3,53,5

16,016,0

22,022,0

27,527,5

32,932,9

38,338,3

43,543,5

48,248,2

52,952,9

57,557,5

62,262,2

66,866,871,371,3

75,775,780,180,1

84,584,588,688,6

92,692,696,596,5

100100


100%

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

LENS

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LEC

RED

STAR

ORLÉ

ANS

PARI

S FC

NIOR

T

LORI

ENT

LE H

AVRE

AC A

JACC

IO


POURCENTAGES

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

28,528,5

14,314,3

6,76,7 6,36,3 5,35,3 4,94,9 4,44,4 4,34,3 3,63,6 3,53,5 3,23,2 2,72,7 2,62,6 2,32,3 2,12,1 1,71,7 1,71,7 1,11,1 0,40,4 0,30,3

42,742,7

49,449,4

55,755,7

61,161,1

65,965,970,470,4

74,774,778,378,3

81,881,885,085,0

87,787,790,390,3

92,692,694,694,6

96,496,4 98,198,1 99,299,2 99,699,6 100100

02

RECETTES MATCHES : ANALYSE PAR CATÉGORIE DE SPECTATEURS

2017/2018 2018/2019 VARIATION

Catégorie de spectateurs (nombre) Moyenne par match

Abonnés 3 494 3 650 +4,5%Payant au match 2 020 1 914 -5,3%Non Payant 1 296 1 269 -2,0%

TOTAL SPECTATEURS 6 810 6 833 +0,3%

RECETTES TOTALES 19,1 M€ 20,9 M€ +9,4%

Prix moyen à l’abonnement 7,65 € 7,61 € -0,5%Prix moyen spectateurs payants au match uniquement 11,65 € 13,63 € +17,0%Prix moyen spectateurs payants 9,11 € 9,68 € +6,2%

PRIX MOYEN TOUS SPECTATEURS 7,38 € 7,88 € +6,8%

LES RECETTES MATCHES DU CHAMPIONNAT DE LIGUE 2

Répartition des recettes matches du championnat de Ligue 2

• Le montant des recettes matches du championnat est plus variable d’un club de Ligue 2 à l’autre que le montant des droits audiovisuels.

• Lens, Metz, Brest et Nancy se distinguent des autres clubs : à eux quatre, ils totalisent près 55,7% des recettes soit plus que les 16 autres clubs de Ligue 2.

• Les dix clubs de Ligue 2 avec les recettes les plus faibles ne représentent que 15% du total.

2.1.2.2. LES RECETTES MATCHES


+ 8%

50

100

150

200

250

300

350

2018/20192017/20182016/20172015/2016

112

4744

273

41%

17%2%2%

113

4753

278

41%

16%2%1%

130

548

115

317

41%

17%3%

36%

141

588

124

344

41%

17%2%

36%

106 39% 110 40%

10 3%13 4%

RÉMUNÉRATIONDU PERSONNEL

CHARGESSOCIALES

HONORAIRESAGENTS

DOTATIONSMUTATIONS

AUTRESCHARGES

100%

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

BRES

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CLUB

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AC A

JACC

IO

PARI

S FC

RED

STAR

BÉZI

ERS

CLER

MON

T

NIOR

T

GREN

OBLE


POURCENTAGES

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

12,612,6

8,98,9 7,77,7 7,07,0 6,66,6 6,06,0 5,75,7 5,15,1 4,54,5 4,04,0 3,93,9 3,73,7 3,63,6 3,63,6 3,33,3 3,33,3 3,33,3 2,92,9 2,62,6 1,81,8

21,621,6

29,329,3

36,336,3

42,942,9

48,948,9

54,654,6

59,659,6

64,164,168,168,1

72,072,075,775,7

79,279,282,882,8

86,186,189,489,4

92,692,695,595,5

98,298,2 100100

02

Évolution des charges d’exploitation

• Les charges d’exploitation de Ligue 2 s’élèvent à 344 M€ (+8% par rapport à 2017/2018).

• La ventilation des charges d’exploitation des clubs de Ligue 2 en 2018/2019 est très similaire à celle de la saison 2017/2018.

2.1.3. LES CHARGES D’EXPLOITATION

EN M

ILLIO

NS D

’EURO

S ET P

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TAL

2.1.2.3. SPONSORING/PUBLICITÉ, MERCHANDISING, SUBVENTIONS DES COLLECTIVITÉS ET AUTRES PRODUITS

• Les catégories sponsoring/publicité, merchandising, subventions des collectivités et autres produits représentent ensemble 35% du total des produits hors-mutation de Ligue 2. Les subventions des collectivités ne représentent plus que 11 M€ pour les clubs de Ligue 2, soit à peine 5 % de leurs produits hors-mutation.

• Au sein de ces catégories, le sponsoring et la publicité ont un poids prépondérant et plutôt stable par rapport à la dernière saison (55% contre 58% en 2017/2018).

• Ces revenus sont moyennement concentrés : 10 clubs représentent 68,8% du total.

Répartition des recettes sponsoring/publicité, merchandising, subventions des collectivités et autres produits


2.1.3.1. LA MASSE SALARIALE TOTALE


• La rémunération chargée est peu concentrée en Ligue 2 : le top 3 représente seulement 27,6% de la masse salariale chargée totale (26% en 2017/2018).

100%

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

CLUB

S


POURCENTAGES

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

11,111,18,88,8 7,77,7 7,57,5 7,27,2 6,96,9 6,06,0 5,85,8 4,84,8 4,64,6 4,14,1 3,53,5 3,43,4 3,33,3 3,03,0 2,82,8 2,72,7 2,52,5 2,52,5 1,81,8

19,919,9

27,627,6

35,135,1

42,242,2

49,249,2

55,155,1

60,960,9

65,765,7

70,370,374,474,4

78,078,081,481,4

84,684,687,687,6

90,490,493,193,1

95,695,698,198,1

100100

BRES

T

PARI

S FC

LE H

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MET

Z

TROY

ES

NANC

Y

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ORLÉ

ANS

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BÉZI

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RED

STAR

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LEC

CLER

MON

T

SOCH

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VALE

NCIE

NNES

100%

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

CLUB

S


POURCENTAGES

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

12,112,110,810,8

8,18,1 7,97,9 6,86,8 6,66,6 5,55,5 5,45,4 4,64,6 4,14,1 4,04,0 3,63,6 3,13,1 2,82,8 2,82,8 2,72,7 2,52,5 2,42,4 2,42,4 1,91,9

22,822,8

30,930,9

38,838,8

45,645,6

52,252,2

57,857,8

63,263,2

67,867,871,971,9

75,975,979,479,4

82,582,585,385,3

88,188,190,890,8

93,293,295,795,7

98,198,1100100

BRES

T

VALE

NCIE

NNES

LE H

AVRE

MET

Z

TROY

ES

NANC

Y

AUXE

RRE

ORLÉ

ANS

LENS

LORI

ENT

NIOR

T

CHÂT

EAUR

OUX

RED

STAR

AC A

JACC

IO

BÉZI

ERS

GREN

OBLE

GAZÉ

LEC

CLER

MON

T

SOCH

AUX

PARI

S FC

02

Répartition des charges d’exploitation

• Comme la saison dernière, les charges d’exploitation sont légèrement plus concentrées que les produits hors-mutation en Ligue 2. Il y a donc un peu plus de disparités dans les charges que dans les produits entre les clubs de Ligue 2.


100%

90%

80%

70%

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

FIXE PRIMES FIXE PRIMES FIXE PRIMES FIXE PRIMES

8686 87878282 8080

9090 91919494

9898

1414 13131818 2020

1010 9966 22

JOUEURS PRO ENTRAÎNEURS ET STAFF AUTRES JOUEURS AUTRES PERSONNELS

SAISON2017/2018

SAISON2018/2019

02

Rémunérations fixes et variables

• Les primes variables représentent une faible proportion des rémunérations, et ce pour toutes les catégories de travailleurs des clubs de Ligue 2.

• La part variable des salaires est très stable par rapport à 2017/2018.

DÉTAIL DES RÉMUNÉRATIONS PAR CATÉGORIE DE PERSONNELS

RÉMUNÉRATIONS PAR CATÉGORIES DE SALAIRES 2017/2018 2018/2019 VARIATIONEn milliers d’euros

Joueur professionnels 76.8 82.1 7%Salaire de base 66.3 71.1 7%Primes variables 10.5 11 5%

Entraineurs et staff professionnels 13.4 16.4 22%Salaire de base 11 13.1 19%Primes variables 2.4 3.2 34%

Autres joueurs 5.9 5.8 -1%Salaire de base 5.3 5.3 1%Primes 0.6 5.1 -14%

Autres personnels 33.8 36.2 7%Salaire de base 31.8 35.6 12%Primes 2 0,6 -72%

Est considérée comme rémunération variable la partie du salaire perçue suite à la réalisation d’objectifs fixés autant individuellement que collectivement. Ces primes peuvent découler des résultats sportifs (qualification en Coupe d’Europe, maintien, classement final, parcours en Coupe...) ainsi que de la présence des joueurs dans les effectifs (présence effective sur la feuille de match, nombre de titularisations, de matches disputés...).

2.1.3.2. L’ANALYSE DE LA MASSE SALARIALE


0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

90-100%80-90%70-80%60-70%50-60%40-50%30-40%20-30%10-20%0-10%

28%

16%

13%

10%9%

7%6%

4%3%

2%

52%

8%4%

2%

9%

FIXEJOUEURS PRO

VARIABLEJOUEURS PRO

FIXEAUTRES JOUEURS

VARIABLEAUTRES JOUEURS

FIXESTAFF

VARIABLESTAFF

FIXEAUTRES PERSONNELS

VARIABLEAUTRES PERSONNELS

25%25%

02

Pourcentage cumulé des salaires de joueurs par décile

• Les salaires des joueurs sont beaucoup plus homogènes en Ligue 2 qu’en Ligue 1. Les 10% des joueurs les mieux payés de Ligue 2 représentent seulement 28% de la masse salariale de Ligue 2.

Analyse du portefeuille joueurs

30/062019

30/062020

30/062021

30/062022

30/062023

Pourcentage du nombre de contrats arrivantsà échéance

44% 31% 18% 1% 5%

Pourcentage de la somme des salaires arrivantsà échéance

39% 34% 19% 1% 7%


• Les joueurs professionnels représentent 60% de la rémunération chargée des clubs de Ligue 2.

• La rémunération du personnel hors joueurs et staff représente 29% des salaires versés par les clubs de Ligue 2, contre 14% des salaires versés par les clubs de Ligue 1.


ÉTRANGER

ACHATS


ACHATS


SENS DE DÉPLACEMENT DU JOUEUR

VENTES VENTES



MUTATIONSINTRA-LIGUE 2


SOLDELIGUE 1 / ÉTRANGER

39,8 M€

SOLDELIGUE 2 / LIGUE 1

-29,3 M€

02

Évolution de la balance des transferts en M€ 2016/2017 2017/2018 2018/2019

Ventes France 13,1 48,9 36,9Ventes étranger 17 11,3 48,7Achats France -0,6 -8,9 -7,6Achats étranger -2,5 -5,8 -8,9

SOLDE DE LA BALANCE 27 45,5 69,1

Transferts croisés par ligue en M€ Ligue d’arrivée

Ligue de départ Étranger Ligue 1 Ligue 2 TotalÉtrangerNombre de mutations 83 20 103Montant 370,2 8,9 379,1Ligue 1Nombre de mutations 61 25 3 89Montant 677,7 106,6 1,5 785,8Ligue 2Nombre de mutations 23 17 11 51Montant 48,7 30,8 6,1 85,6

NOMBRE TOTAL 84 125 34 243

MONTANT TOTAL DES MUTATIONS 726,4 507,6 16,5 1 250,5

MUTATIONS DE JOUEURS DES CLUBS PROFESSIONNELS FRANÇAIS POUR LA SAISON 2018/2019

2.1.4. LES OPÉRATIONS SUR JOUEURS


RÉSULTATNET

-33 M€

RECETTES MATCHES

21 M€

RECETTESNETTES316 M€

SPONSORS

41 M€

DROITS TV

115 M€

OPÉRATIONS MUTATION

105 M€AUTRES PRODUITS

34 M€

AUTRES CHARGES

6 M€

AMORT. IDEM. MUT.

13 M€

COÛT DE L’ÉQUIPE

207 M€

FRAIS GÉNÉRAUX

124 M€

DÉPENSESNETTES349 M€

0

115

65

15

-35

-85

-135

2014/2015 2015/2016 2016/2017 2017/2018 2018/2019

2929

-45-45 -69-69-58-58

-102-102

-131-131

4848 5050

8888104104

-18-18-11-11

-16-16

-8-8

-21-21

-14-14-27-27

-33-33-18-18

-8-8

EN M

ILLI

ONS

D’EU

ROS RÉSULTAT

HORS-MUTATION

RÉSULTATMUTATION

RÉSULTATNET

RÉSULTATOPÉ COURANT

02

La constitution du résultat net

2.1.5. LES RÉSULTATS

• L’ensemble des indicateurs de résultats se sont dégradés par rapport à la saison 2017/2018, à l’exception du résultat des mutations qui continue d’augmenter (+18%).

• Le résultat net passe de -18 M€ en 2017/2018 à -33 M€ en 2018/2019.

Décomposition du résultat net


OPÉRATIONSMUTATIONS

105 M€

DROITS TV115 M€

SPONSORS41 M€

AUTRES PRODUITS

34 M€

RECETTES MATCHES

21 M€

COÛT DEL’ÉQUIPE207 M€

FRAISGÉNÉRAUX

124 M€

AUTRESCHARGES

6 M€RÉSULTAT

NET-33 M€

0

100

200

300

350

REVENUS

CHARGES

SOLDE

AMORT.INDEMNITÉSMUTATIONS

13 M€

Analyse de la constitution du résultat net


0

50

100

150

200

2018/20192017/20182016/20172015/20162014/2015

EN M

ILLI

ONS

D’EU

ROS

43

23

109

36

123

38

146

37

141

36

61

2

144

4

131

4

137

18

137

23

66 63

145 148

161

135

183

155

177

160

CAPITAUX PROPRESET COMPTES-COURANTS

DETTEFINANCIÈRE

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES JOUEURS

AUTRESIMMOBILISATIONS

0

30

60

90

120

150

2018/20192017/20182016/20172015/20162014/2015

EN M

ILLI

ONS

D’EU

ROS

30

13

77

32

86

37

88

58

67

74

CAPITAUXPROPRES

COMPTES-COURANTS

02

Couverture des immobilisations par les capitaux propres et les comptes-courants

• La tendance observée depuis trois saisons se confirme : les capitaux propres et les comptes-courants sont largement supérieurs aux immobilisations incorporelles joueurs.

Évolution des capitaux propres et comptes-courants

• La tendance à la hausse des capitaux propres et les comptes-courants depuis 2015/2016 ne se poursuit pas en 2018/2019. On observe une diminution des capitaux propres (- 21M€ par rapport à 2017/2018) qui n’est pas totalement compensée par l’augmentation des comptes-courants (+16 M€).

2.1.6. LES FINANCEMENTS DES CLUBS


022.2. LE LIEN ENTRE RÉSULTATS SPORTIFS ET CARACTÉRISTIQUES FINANCIÈRES2.2.1. LES RÉSULTATS SPORTIFS

ÉQUIPES CLASSEMENT POINTS

Metz 1 81Brest 2 74Troyes 3 71Paris FC 4 65Lorient 5 63Lens 6 63Le Havre 7 54Orléans 8 52Grenoble 9 50Châteauroux 10 48Clermont 11 48Niort 12 47Valenciennes 13 43Nancy 14 42Auxerre 15 41Sochaux 16 41AC Ajaccio 17 40Gazélec 18 39Béziers 19 38Red Star 20 30

2.1.7. L’ANALYSE DES REALISATIONS PAR RAPPORT AUX BUDGETS INITIAUX SAISON 2018/2019

En milliers d’eurosBUDGET INITIAL

RÉEL ÉCART

Droits audiovisuels 111 436 115 375 3 939Sponsors - Publicité 49 384 41 244 - 8 140Recettes matches 21 133 20 862 - 271Autres produits (dont merchandising) 29 456 33 728 4 272

TOTAL PRODUITS HORS-MUTATION 211 409 211 210 - 199

Rémunération du personnel 172 897 198 723 25 826Coûts des mutations 17 442 20 810 3 368Autres charges 107 154 123 987 16 833

TOTAL CHARGES D’EXPLOITATION 297 493 343 519 46 026

RÉSULTAT DES OPÉ. HORS-MUTATION - 86 086 -132 309 - 46 223

RÉSULTAT DES OPÉRATIONS MUTATION 54 143 104 569 50 426

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT -31 943 -27 740 4 203

Résultat financier - 1 973 -1 998 - 25Résultat exceptionnel : Autres 4 256 -1 445 - 5 701Impôt Société 375 - 1 528 - 1 903Rést. except. : Abandons/reprises comptes-courants 0 -742 - 742

RÉSULTAT NET - 29 285 -33 454 - 4 169

91SAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCG90 SAISON 2018-2019 - RAPPORT DNCGSAISON 2018/2019 - RAPPORT DNCG

0

1

2

3

4

5

6

7

8

BÉNÉFICES > 1MBÉNÉFICES < 1MPERTES < 1MPERTES > 1M

8

1

8

3

1234567891011121314151617181920

20

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

CLASSEMENT BUDGÉTAIRE

CLAS

SEM

ENT

SPOR

TIF

02

Nombre de clubs bénéficiaires et déficitaires

• 11 clubs de Ligue 2 sont bénéficiaires sur la saison 2018/2019 contre 14

pour la saison précédente. Le nombre de clubs fortement déficitaire (perte>1M€) passe de 4 à 8.

Budget et classement sportif

• La relation entre le classement budgétaire et le classement sportif est

très marquée en Ligue 2 cette saison : le champion Metz est le club avec le plus gros budget alors que les trois derniers du championnat sont les trois clubs avec les plus petits budgets.


42 points

7,5 M€10 M€


POIN

TS E

N CH

AMPI

ONNA

TS

0 10 20 30 40 5020

40

60

80

100

RELÉGATIONEN NATONALE 1

MAINTIENEN LIGUE 2

ACCESSIONEN LIGUE 1

On observe les régularités suivantes en Ligue 2 au cours des huit dernières saisons :

• La grande majorité des équipes qui ont été reléguées avaient une masse salariale chargée inférieure à 7,5 M€ ;

• Aucune équipe ayant une masse salariale chargée supérieure à 10 M€ ont été reléguées ;

• À l’exception du Gazélec à l’issue de la saison 2014/2015 et d’Amiens en 2016/2017, toutes les équipes qui ont été promues en Ligue 1 avaient une masse salariale chargée supérieure à 7,5 M€.

2.2.2. LES RISQUES/OPPORTUNITÉS SPORTIFS ET MASSE SALARIALE


02

À l’issue d’une saison, trois scénarios sont possibles pour les équipes de Ligue 2 : la descente en National, le maintien en Ligue 2 et la montée en Ligue 1.

• Les revenus des clubs relégués en National diminuent très fortement.

• Les revenus des clubs qui se maintiennent en Ligue 2 varient relativement peu d’une saison à l’autre.

• Les produits hors-mutation des deux équipes promues à l’issue de la saison 2017/2018 ont augmenté plus que leurs charges entre 2017/2018 et 2018/2019 : - Les produits hors-mutation de Reims sont passés de 15,3 M€ à 41,4 M€

(multiplication par 2,7) alors que ses charges sont passées de 22,3 à 48,6 M€ (multiplication par 2,2) ;

- Les produits hors-mutation de Nîmes sont passés de 9,3 à 32,3 M€ (multiplication par 3,5) alors que ses charges sont passées de 12,7 à 28,5 M€ (multiplication par 2,2).

2.2.3. UN IMPACT FORT DES RESULTATS SPORTIFS SUR LES REVENUS

RÉSULTATS SPORTIFS EN FONCTION DE LA MASSE SALARIALE (SAISONS 2011/2012 À 2018/2019)

MASSE SALARIALERISQUE DE

RELÉGATION EN NATIONAL 1

CHANCE DE MAINTIEN EN LIGUE 2

CHANCE DE PROMOTION EN LIGUE 1

Supérieure à 10 M€ 0% 73% 27%

Entre 7,5 et 10 M€ 8% 70% 22%

Inférieure à 7,5 M€ 26% 70% 4% Le tableau se lit ligne par ligne. Exemple : parmi les équipes ayant une masse salariale chargée inférieure à 7,5M d’euros, 26% ont été reléguées, 70% se sont maintenues et 4% sont montées en Ligue 1.

Au regard des régularités observées, on peut ainsi identifier trois groupes d’équipes en Ligue 2 :

• Groupe 1 : les clubs ayant une masse salariale chargée supérieure à 10 M€. Ces équipes n’ont quasiment aucun r isque d’être reléguées. Elles se maintiennent la plupart du temps et ont un peu moins de 3 chances sur 10 de monter en Ligue 1.

• Groupe 2 : les clubs ayant une masse salariale chargée comprise entre 7,5 et 10 M€. Pour ces équipes, les trois scénarios sont possibles mais le maintien en Ligue 2 reste la norme (70% des cas). Celles-ci se distinguent principalement du groupe 1 par le risque de relégation.

• Groupe 3 : les clubs ayant une masse salariale chargée inférieure à 7,5 M€. Ces équipes ont une chance sur quatre d’être reléguées en National 1 et n’ont pratiquement aucune chance de monter en Ligue 1. Le risque principal pour ces équipes est la relégation. Une masse salariale chargée de 7,5 M€ en Ligue 2 est donc presque l’équivalent d’une masse salariale de 30 M€ en Ligue 1. Dans les deux cas, les équipes qui ne franchissent pas ces seuils ont près d’une chance sur quatre d’être reléguées dans la division inférieure.


0

3

6

9

12

15

PROMOTION L1MAINTIEN L2RELÉGATION

5.5

8.7

12.4


022.2.4. LA CORRÉLATION ENTRE MASSE SALARIALE BRUTE MOYENNE ANNUELLE ET RÉUSSITE SPORTIVE

MASSE SALARIALE BRUTE MOYENNE EN FONCTION DE LA PERFORMANCE SPORTIVE DES CLUBS (SAISON 2011/2012 À 2018/2019)

Au cours des huit dernières saisons :

• Les équipes qui ont été reléguées en Nationale 1 avaient en moyenne une masse salariale chargée de 5,5 M€ ;

• Les équipes qui se sont maintenues en Ligue 2 avaient en moyenne une masse salariale chargée de 8,7 M€ ;

• Les équipes qui ont été promues en Ligue 1 avaient une masse salariale chargée de 12,4 M€.


02

Résultat net cumulé par groupe

• Les trois groupes ont généré des pertes sur la saison 2018/2019, particulièrement le groupe 1.


-25

-20

-15

-10

-5

0


-24.2

-7.3

-2.0

Suite aux analyses précédentes, il est possible de distinguer 3 groupes de clubs en fonction de leur masse salariale globale chargée en 2018/2019 :

Groupe 1 : MS supérieure à 10 M€ Metz, Brest, Troyes, Lens, Lorient, Le Havre, Nancy, Auxerre

Groupe 2 : MS entre 7,5 et 10 M€ Paris FC, Valenciennes, Sochaux

Groupe 3 : MS inférieure à 7,5 M€Orléans, Grenoble, Clermont,

Châteauroux, Niort, AC Ajaccio, Gazélec, Béziers, Red Star

Résultat d’exploitation cumulé par groupe

• Le résultat d’exploitation négatif en Ligue 2 est principalement dû aux clubs dont la masse salariale chargée est supérieure à 10 M€ (Groupe 1).

2.2.5. L’ANALYSE PAR GROUPES DE CLUBS POUR LA SAISON 2018/2019


-120

-100

-80

-60

-40

-20

0


-102,1

-17,9

-12,3


BENCH MARKEUROPÉEN

03

03


42 points

40 M€ 120 M€


POIN

TS E

N CH

AMPI

ONNA

TS

0 100 200 300 400 500 600 700 80020

40

60

80

100

RELÉGATION


QUALIFICATIONUEL

QUALIFICATIONUCL

71 M€

80 M€

0 100 200 300 600

112 M€ 221 M€ 659 M€

130 M€

95 M€ 157 M€

175 M€115 M€

272 M€

3.2. CORRÉLATION ENTRE RÉSULTATS SPORTIFS ET CHIFFRE D’AFFAIRES

Le ticket d’entrée en Ligue 1 est inférieur à celui des autres ligues majeures européennes :

• Sur 3 saisons, des clubs de Ligue 1 ont un chiffre d’affaires supérieur à 450 M€ à 3 reprises contre 10 reprises en Premier League ;

• Le chiffre d’affaires le plus faible de Premier League est égal à 103 M€ contre 25 M€ en Ligue 1.

Le chiffre d’affaires à partir duquel un club a peu de chances d’être relégué est plus faible en Ligue 1 :

• Aucun club de Ligue 1 avec un chiffre d’affaires à 40 M€ n’a été relégué ;

• Ce seuil de non-relégation est égal à 150 M€ en Premier League.

Sur 3 saisons, le ticket d’entrée en coupes d’Europe est plus faible en Ligue 1. Le chiffre d’affaires minimum à partir duquel 90% des clubs participent à une coupe d’Europe est :

• 100 M€ en Ligue 1 ;• 160 M€ pour les 58 clubs de Liga, Bundesliga, Serie A considérés ;• 280M€ pour les clubs de Premiere League.

Ligue 1

3.1. BENCHMARK EUROPÉEN DES PRODUITS HORS OPÉRATIONS DE MUTATION

• Parmi les clubs français ayant disputé une coupe d’Europe, le PSG se détache avec un budget plus de deux fois supérieur au budget moyen des clubs de Premier League.

• Lyon a un budget compris entre les budgets moyens des clubs allemands et anglais. Marseille et Monaco se situent autour des budgets moyens italiens et espagnols. Rennes et Bordeaux ont un budget inférieur au budget moyen des clubs des cinq grands championnats.

Comparaison des produits* des 6 clubs français ayant disputé une coupe d’Europe en 2018/2019 avec le produit moyen des 5 ligues majeures européennes

* Produit hors opérations de mutations ; Source : DNCG, rapport UEFA 2018.

Note : chiffres de l’exercice 2018/2019 pour la Ligue 1 et de l’exercice 2017/2018 pour les autres ligues.

03


90 M€ 200 M€


POIN

TS E

N CH

AMPI

ONNA

TS

0 100 200 300 400 500 600 700 80020

40

60

80

100

RELÉGATION


QUALIFICATIONUEL

QUALIFICATIONUCL

150 M€ 250 M€


POIN

TS E

N CH

AMPI

ONNA

TS

100 200 300 400 500 600 700 800

0

20

40

60

80

100

RELÉGATION


QUALIFICATIONUEL

QUALIFICATIONUCL

Autres clubs de Liga, Bundesliga et Serie A

Périmètre : échantillon de 58 clubs de Liga, Bundesliga et Serie A en 2017/2018, source rapport UEFA 2018.

Premier League

03


3.3. COMPARAISON DES MONTANTS DES TRANSFERTS SUR CHIFFRE D’AFFAIRES

Ligue 1

Le ratio du montant des transferts sur chiffre d’affaires hors transferts est égal à 33% en Ligue 1.

Ce chiffre est cependant tiré à la hausse par Monaco (139%) qui se détache nettement et dans une moindre mesure par un groupe de 3 clubs (Nice, Lille et Toulouse) dont le montant des transferts est bien supérieur aux moyennes des autres pays d’Europe.

À l’inverse, plus de la moitié des clubs de Ligue 1 se situent en dessous de 30%.

Note : différence de périmètre entre les chiffres Ligue 1 et les chiffres des autres championnats européens.

• Championnats européens : montant des transferts = Prix de cession (2018 pour championnats d’Europe de l’Est, 2017/2018 sinon), source rapport UEFA 2018.

• Ligue 1 : montant des transferts = plus-values sur cession 2018/2019.

0 20 40 60 80

-4,0

0,5

5,0

25%25% 50%50% 75%75%

BÉZI

ERS

AC A

JACC

IORE

D ST

AROR

LÉAN

S

GAZÉ

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OUX

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ITALI

E

BELG

IQUE

PORT

UGAL

UKRA

INE

100%100% 144%144%

0 20 40 60 80 100

-4,0

0,5

5,0

25%25% 50%50% 75%75% 100%100% 139%139%

NÎM

ESAN

GERS

PARI

SM

ARSE

ILLE

GUIN

GAM

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DIJO

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E 1

LYON

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ARK

ITALI

E

BELG

IQUE

PORT

UGAL

UKRA

INE

Ligue 2

Le montant des transferts sur chiffre d’affaires hors transferts de la Ligue 2 est égal à 47%.

Un club se détache à la hausse : Lorient (144%).

Note : différence de périmètre entre les chiffres Ligue 2 et les chiffres des autres championnats européens.

• Championnats européens : montant des transferts = Prix de cession (2018 pour championnats d’Europe de l’Est, 2017/2018 sinon), source rapport UEFA 2018.

• Ligue 2 : montant des transferts = plus-values sur cession 2018/2019.

©Mars 2020 DNCGCrédits Photographies : FEP.

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