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1 RAPPORT DE PROJET Mission d’amélioration industrielle Pierre LE BAIL Année 2010-2011 Romain CHALUMEAU Tuteur Pédagogique : Mr. DOSSOU Paul-Eric Tuteur Industriel : Mr. PUEL Laurent

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RAPPORT DE PROJET Mission d’amélioration industrielle

Pierre LE BAIL

Année 2010-2011

Romain CHALUMEAU

Tuteur Pédagogique : Mr. DOSSOU Paul-Eric Tuteur Industriel : Mr. PUEL Laurent

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Remerciements

Nous voudrions tout d’abord remercier M. LE BŒUF Etienne directeur du site d’avoir accepté de

nous accueillir au sein de l’entreprise LE BŒUF Horticulture et nous permettre ainsi de pouvoir

conclure notre formation Qualité, Logistique Industrielle et Organisation.

Nous tenons à remercier ensuite M. PUEL Laurent, Responsable Expédition et tuteur industriel de

nous avoir guidés et pour le temps qu’il nous a accordé.

Nous remercions aussi, M. DOSSOU Paul-Eric, intervenant à l’Université de Nantes et tuteur

pédagogique pour ses conseils avisés et son soutien lors de notre seconde partie de stage.

Pour terminer, nous souhaitons remercier le personnel de l’entreprise aussi bien que la direction

pour l’accueil qu’ils nous ont réservé et le temps qu’ils nous ont consacré.

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Sommaire

Introduction .................................................................................................................... 5

1. Les solutions proposés .................................................................................................. 6

1.1 Le contexte ............................................................................................................. 6

1.2 Projet d’automatisation ............................................................................................. 6

1.2 Réduction de la pénibilité .......................................................................................... 7

2. Projet d’automatisation ............................................................................................... 11

2.1 Les objectifs .......................................................................................................... 11

2.2 La nouvelle organisation du processus ....................................................................... 12

2.3 La nouvelle implantation ......................................................................................... 22

2.4 Le choix du fabricant .............................................................................................. 32

3. Réduction de la pénibilité ............................................................................................. 34

3.1 Recherche des meilleurs prix d’achat ......................................................................... 34

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Introduction

Durant les trois premières semaines de notre stage au sein de l’entreprise LEBOEUF Horticulture,

nous avons réalisé l’analyse de l’existant, suivi d’un diagnostic. Nous avons finalement réussi à

déterminer une liste d’améliorations à mettre en place et établit un projet.

Cette deuxième partie de stage aura pour principal objectif l’étude du projet d’automatisation du

processus de conditionnement et la rédaction d’un document synthétique permettant à l’entreprise

de posséder l’ensemble des données nécessaire à la réalisation de ce projet. En parallèle, nous

chercherons des prix d’achat attrayant pour les différentes solutions proposés.

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1. Les solutions proposés

1.1 Le contexte

Du stage :

L’entreprise LEBOEUF Horticulture est un spécialiste de la culture et de la vente de plantes vivaces

en France. Son activité à forte saisonnalité l’oblige à être très productive et efficace durant une très

courte période. Or, l’entreprise n’est pas entièrement satisfaite aujourd’hui et souhaite augmenter

sa productivité et diminuer la pénibilité de ses employés.

C’est dans ce cadre, qu’elle a fait appel à nous, nous avons durant nos trois premières semaines de

stage étudié le processus de conditionnement en détail afin de trouver des solutions.

Du processus étudié :

Situé au cœur de l’entreprise, le pôle conditionnement regroupe les tâches de nettoyage,

chromotage et d’expédition des plantes. C’est le conditionnement qui impose la cadence au sein de

l’entreprise.

Actuellement, les plantes en sortie de récolte arrivent en 3 points : une entrée pour les godets de

8, une pour les godets de 9 et une pour les pots. Ces 3 produits sont traités séparément sur des

tables. Une table a en charge un ou plusieurs clients or, sur un roll en sortie de récolte, on retrouve

des produits pour les différents clients, il y a donc de nombreux mouvements de rolls entre les

tables.

Sur une table les opérateurs mettent en place les chromos issus du picking des chromos et

nettoient les plantes. Ensuite, les barquettes sont positionnées sur les rolls des différents clients.

Cette étape s’appelle le placage, l’opérateur doit trouver le roll du client dans une dizaine de rolls

et positionner les barquettes en fonction des indications de placage.

Enfin, les rolls sont vérifiés, on recompte le nombre de barquettes, puis filmés avant d’être placés

sur les quais et expédiés.

1.2 Projet d’automatisation

Lors de notre analyse, nous avions observé un processus de conditionnement fonctionnant

parfaitement bien. Le souhait de l’entreprise étant de se développer continuellement, Mr. Laurent

PUEL et Etienne LEBOEUF, nous ont demandé d’étudier un projet commun d’automatisation de la

ligne de conditionnement. Ce projet sera notre priorité lors de cette seconde partie de stage.

Ce projet consiste à installer un système de gare de triage au sein du pôle conditionnement: les

plantes sont nettoyées sur des tables sans différenciation des clients. A la fin du conditionnement,

les barquettes sont placées sur un tapis roulant, un système de lecture reconnait la plante à partir

du code barre du chromo et affilie la plante à son client. Un code barre est alors appliqué sur la

barquette. Ce dernier permettra de diriger la barquette vers son roll client par un système

d’aiguillage.

Ce système permettrait tout d’abord de réduire les temps improductifs constatés principalement au

niveau du placage, de la vérification et des changements de lots. Ensuite, supprimer les flux entre

les différentes tables et donc réduire la pénibilité. Enfin, augmenter la productivité de l’entreprise

afin d’atteindre l’objectif de 100 000 plantes par jour en haute saison.

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1.2 Réduction de la pénibilité

1.2.1 Tapis antifatigue

La nécessité d’un tapis antifatigue

La station debout est de loin la posture de travail la plus contraignante et source de mal de dos ou

de jambes, ce qui conduit à une perte de productivité significative. En effet, Le système

cardiovasculaire de l'homme se fait en priorité par la fonction de pompe du cœur. Mais, afin de

produire un apport de sang suffisant dans les extrémités du corps et les muscles, il faut un

échange continuel entre les muscles actifs et les muscles inactifs (mouvements). Dans notre cas,

les opérateurs travaillent toute la journée avec des mouvements très limités debout devant les

tables de travailles ce qui conduit, à contracter la musculature.

De ce fait, exercer une activité prolongée en position debout sur sol dur est source de :

- mal de dos - jambes lourdes - douleurs articulaires - douleurs musculaires - varices

Pour l'entreprise, cela signifie: - Arrêts de maladie - Risque d'accidents du travail - Baisse de la performance des salariés

Soit : - une baisse de la productivité

- une augmentation de l'absentéisme

Source :

http://www.ergofrance.com/ergonomie/debout/

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Les caractéristiques d’un tapis antifatigue

L'utilisation d'un tapis antifatigue permet de nettement réduire ces effets nocifs et apporte d’autres

avantages grâce aux qualités suivantes:

- Fonction antifatigue: L'élasticité des tapis antifatigue amortit les pressions sur sol dur

et réduisent nettement la charge corporelle. Ainsi la fatigue et l'inconfort du travail en station

debout sont réduits et les problèmes musculaires atténués.

- Fonction antidérapante: Les chutes de plain-pied, qui selon une étude scientifique

constituent au moins 15% des accidents de travail, sont évités grâce aux tapis dotés d'une surface

antidérapante.

1.2.2 Siège assis-debout

La nécessité de sièges assis-debout

Comme nous l’avons dit auparavant, la posture debout engendre de nombreuses TMS (Troubles

Musculo-Squelettiques) et autres problèmes. Les sièges assis-debout permettraient alors le repos

du dos lors des phases de nettoyage des plantes et de mise en place des chromos.

Or ces étapes occupent la majeure (environ 80%) partie du temps des opérateurs travaillant sur

les tables de conditionnement. L’utilisation des siège assis-debout pourrait donc être très efficace

pour réduire la pénibilité sur ce poste.

Les inconvénients de l’usage de sièges assis-debout

Lors de notre analyse de l’existant, nous avons pu constater que le nombre d’opérateurs à ce poste

pouvait varier selon la charge, variant de 2 à 7. Il faudrait donc équiper les tables de 7 sièges afin

que dans toutes les situations, les opérateurs aient un siège à leur disposition. Or les sièges sont

encombrants et de nombreux sièges seraient inutilisés selon les périodes de l’année. C’est

pourquoi, nous avons décidé de revenir sur notre proposition d’utilisation de siège assis-debout et

proposons donc de mettre en place des tapis antifatigue.

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1.2.3 Escabeaux

La nécessité d’escabeaux

Lors de notre analyse, nous avions pu constater que les derniers étages des rolls sont difficiles

d’accès pour les opérateurs travaillant au picking des chromos comme au placage. En effet, le pôle

conditionnement est composé d’environ 80% de femmes, la taille moyenne d’une femme en France

est de 163.5 m (source : INSEE) et la hauteur d’un roll est de 1.90m. On comprend donc bien la

difficulté que peuvent rencontrer les opératrices.

Le picking des chromos étant déjà équipé de deux escabeaux, nous proposons donc de mettre à

disposition des escabeaux pour les personnes travaillant au placage.

Les avantages de l’utilisation d’escabeaux

Nous opterions pour des escabeaux pliables à deux marches, afin de facilité leur manutention ainsi

que leur rangement. Ils permettront aux opérateurs d’atteindre sans avoir à se mettre sur la pointe

des pieds, sans se courber et sans utiliser des barquettes comme marche pieds (observé lors de

notre diagnostic) d’atteindre les derniers étages des rolls.

1.2.4 Banderolleuse à roll

La nécessité de Banderolleuse à roll

Lors de notre diagnostic, nous avons pu observer que les rolls étaient filmés manuellement, cette

tâche est donc longue et fatigante. Nous avions donc réfléchi à l’implantation d’une filmeuse

automatique mais il c’est avéré que le pôle conditionnement ne disposait pas de la place suffisante.

Nous nous sommes donc tourné vers la Banderolleuse à roll.

Les avantages de l’utilisation de banderoleuses à roll

Les banderoleuses à roll permettraient d’économiser environ 20 à 30 secondes par roll, nous

sommes actuellement à 60 secondes par roll et la banderoleuse permet de filmer un roll en 30

secondes. De plus, cet outil réduirait la pénibilité de la tâche, l’opérateur ne serait plus obligé de

tourner autour du roll.

Les inconvénients de l’utilisation de banderoleuses à roll

Ayant effectué une commande pour 2 banderoleuses pour des raisons budgétaires, on peut se

poser la question de la disponibilité des banderoleuses. En effet, 3 personnes sont chargées de

filmer les rolls or il y a des rolls bois et des rolls danois, la banderoleuse ne peut traiter que les

rolls danois, nous avons donc jugé que l’achat de 3 banderoleuses auraient été un achat inutile. Le

pourcentage de rolls danois au sein d’un lot est d’environ de 70%, 2 personnes seront donc

chargées de filmer les rolls danois alors que la dernière filmera les rolls bois.

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1.2.5 Réorganisation du picking des chromos

La nécessité de réorganiser le picking

On a observé un flux contradictoire lors de notre analyse des flux au niveau du picking. Ce flux

engendre donc des pertes de temps, les opérateurs effectuent tout au long de la journée des

déplacements « inutiles ». Nous proposions donc de réorganiser le picking.

Les avantages/inconvénients de la réorganisation du picking

La réorganisation permettrait de gagner du temps et donc de la productivité ainsi que de réduire la

pénibilité. Cependant, réorganiser le picking des chromos à cette période de l’année engendrerait

des pertes de temps, il faudrait que les opérateurs s’habituent au nouveau système alors que

l’entreprise traverse sa pleine saison. De plus, Mr. Laurent PUEL, nous a demandé de réfléchir à un

moyen de « repenser » le picking des chromos afin de l’intégrer dans le projet d’automatisation.

1.2.6 Sensibilisation des opérateurs à la qualité des rolls

La nécessité de sensibiliser les operateurs à la qualité des rolls

Durant notre analyse, nous avions pu observer que de nombreux rolls étaient détériorés ce qui

engendrait pour les opérateurs des difficultés à déplacer les rolls et fatiguant pour le dos. A savoir

qu’un roll danois à vide et avec 4 étagères (cas le plus courant au niveau du conditionnement des

godets) pèse 34,2 kg et que les rolls sont le plus souvent pleins (9 barquettes de environ 2,5 kg

sur 4 étages), un roll danois peut donc pesé environ en moyenne 124,2 kg. Si l’on associe à cela,

une roue bloquée, on comprend bien les difficultés que peuvent rencontrer les opérateurs à

déplacer les rolls et la perte de temps associée.

Nous avions donc proposé de mettre en place une zone de stockage des rolls endommagés ou non

fonctionnels. Il s’avère que cette zone existe déjà, elle est cependant peu utilisée car peu connue.

Durant notre soutenance, il nous a donc été demandé de définir des critères afin de juger de l’état

fonctionnel ou non d’un roll.

Les critères que nous avons retenus sont :

- le roll doit avoir ses 4 roues fonctionnelles

- le roll doit pouvoir tourner sans efforts

Afin de faire connaitre ces critères, nous mettrons en place des affiches au sein du pôle de

conditionnement. Elles seront visuelles et simples de compréhension.

Les avantages de sensibiliser les opérateurs à la qualité des rolls

Le fait de sensibiliser les opérateurs permettrait d’éviter aux rolls non fonctionnels d’être réinjectés

continuellement dans le cycle de production et ainsi supprimer les rolls difficile à manœuvrer et

donc réduire la pénibilité à toutes les phases du processus global (de la récolte à l’expédition).

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2. Projet d’automatisation

2.1 Les objectifs

Le principal objectif de ce projet est de mener une étude complète et synthétique du système afin

que l’entreprise ait l’ensemble des données nécessaire à la visualisation, la planification et la mise

en place de ce dernier.

Il nous faudra donc tout d’abord, réaliser l’étude du système et relever les contraintes dans le but

de les supprimer. Cependant, il faudra veiller à ne pas en créer de nouvelles. Ensuite, nous devrons

adapter le système de « gare de triage » au système actuellement mis en place. Enfin, nous

calculerons les cadences de production afin de répondre au besoin de l’entreprise qui est

d’augmenter sa productivité de 20%.

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2.2 La nouvelle organisation du processus

Cette nouvelle organisation du processus, a été réalisée d’après notre analyse des contraintes, des

analyses statistiques de lot passé et par la suite à partir d’un groupe de travail constitué de notre

tuteur, d’opérateurs et de nous même. Ce projet a été suivi et commenté par Mr. Etienne LEBŒUF

directeur de LEBOEUF Horticulture et Mr. Marc DELINEAU, Responsable Production.

2.2.1 Préliminaire

Avant de débuter la présentation de la nouvelle organisation, nous avons souhaité préciser

quelques points. Tout d’abord, les plantes aquatiques possédant un processus de conditionnement

différents, nous n’avons pas pu l’intégrer à notre système, le traitement de ces dernières restent

donc inchangé. Nous avons tout de même mené une étude afin qu’ils puissent avoir une entrée

dans le système.

Ensuite, les clients peuvent demander à recevoir leurs barquettes en sens 2 ou en sens 5, cette

différentiation étant réalisée auparavant au niveau des tables de conditionnement, c’est un point

important à prendre en compte dans notre système car la différentiation client sera réalisée par la

machine dans notre nouvelle organisation.

2.2.2 La récolte

La récolte des plantes au niveau du jardin s’effectue toujours à partir d’une étiquette de récolte, il

n’y a aucun changement pour la récolte des godets de 8. Celle des pots et des godets de 9 sera

massifiée par variété de plantes comme l’est celle des godets de 8 actuellement. On ne mélange

cependant pas sur un roll les pots, les godets de 8 et de 9 (pas récolté dans la même partie du

jardin). Les rolls pleins sont acheminés au pôle conditionnement où ils seront stockés

indifféremment dans la même zone.

Les employés chargés de l’acheminement déposent 2 rolls pleins au conditionnement et repartent

au jardin avec deux rolls vides. Actuellement, le stockage des rolls vides s’effectue dans l’allée de

passage des chariots élévateurs. Pour des raisons de sécurité, cette zone a été déplacée au sein du

pôle conditionnement. Cet aménagement engendre une perte d’espace mais réduit

considérablement les risques de collision hommes/chariots.

Gains du projet : On ne gagne pas de temps au niveau de la récolte, le système est le même pour

tous les types de contenant et donc standardisé. Sur le stockage des rolls vides au sein du pôle

conditionnement, on gagne en sécurité.

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2.2.3 Le picking des chromos

La récolte étant massifiée et les produits traités indifféremment sur les tables, nous avons choisi de

regrouper le picking des chromos de godets de 8, 9 et des pots dans une zone. Nous avons dans

un premier temps conservé le rangement des chromos sur des rolls. Cependant, nous avons

supprimé les premier et dernier étages de chaque roll afin de faciliter le picking, l’espace occupé

par les allées de picking est plus grand mais le picking plus facile à réaliser.

Au niveau du processus du picking des chromos, les opérateurs devront toujours scanner

l’intégralité des étiquettes de récolte du roll. Ils obtiendront alors : une étiquette par plante, par

marque et par sens (si l’une de ces 3 variantes change, une nouvelle étiquette est imprimée). Avec

ce système, d’après une analyse statistique réalisé sur 2 lots traités dans l’année, on diminue

considérablement le nombre d’étiquettes à imprimer.

Une fois le picking réalisé, les opérateurs placeront leur roll comme auparavant dans une zone de

stockage afin qu’il soit traité.

Cas particulier :

En analysant les GENCOD des chromos, nous avons pu observer, que le produit Perle de Nature en

G8 et La Vie est Belle en Vivace G8 possédait le même GENCOD et même remarque pour La Vie est

Belle en Vivace G9 avec les La vie est Belle en Vivace G8. L’affiliation du client que nous verrons

par la suite étant effectuée en fonction du GENCOD, une étiquette code barre sera alors imprimée

pour chaque barquette afin de venir masquer le GENCOD (solution à court terme). A long terme, il

faut envisager de revoir l’impression des GENCOD afin que chaque produit possède une identité

unique. Une étiquette code barre sera aussi imprimée pour les articles sans chromos afin qu’ils

puissent passer dans la gare de triage.

Oubli d’une barquette au niveau de la récolte, l’opérateur réalisera le picking, il déposera l’étiquette

de récolte de la barquette manquante au niveau du bureau de la personne chargée de s’occuper

des manques et changements de plantes en prenant soin d’écrire sur l’étiquette la quantité

manquante.

Gains du projet : La suppression des premières et dernières étagères des rolls de picking permet

de diminuer la pénibilité de la tâche. Le principe d’une étiquette par plante, marque et par sens

diminue le nombre d’étiquettes à mettre en place sur les barquettes diminue donc la pénibilité et

permet de gagner du temps.

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2.2.4 Le conditionnement

Le nettoyage/chromotage s’effectue toujours sur le même système, il y a 6 tables de 8 m (5 pour

le conditionnement des godets de 8 Ŕ 9 et une table pour les pots). Un opérateur par table est

chargé de ramener un roll au niveau de sa table et de le vider. Les agents nettoient, mettent en

place les chromos et déposent les barquettes sur le tapis qui se situe derrière eux dans le sens qui

convient (afin d’être lu au niveau de la tête de lecture): les chromos pointant vers le haut pour le

sens 2 et vers la gauche pour le sens 5 si on se situe sur le Schéma de la disposition des tables qui

suit. A savoir que les barquettes seront déposé sur le tapis en « sens 5 » c'est-à-dire parallèle au

tapis.

Les principaux changements au niveau des tables s’effectueront au niveau de l’organisation, les

employés travailleront par trinôme. Un trinôme sera responsable de la préparation d’une variété,

au sein du trinôme, les opérateurs devront se répartir les barquettes et vérifier absolument que le

chromo correspond à la plante à partir de l’étiquette. En effet, une erreur de chromo engendrait

l’envoie d’une mauvaise plante aux clients.

Le tapis au niveau des tables sera relié à une artère commune aux différentes tables qui se

chargera de convoyer les barquettes jusqu'à la tête de lecture puis jusqu'à la gare de triage.

Schéma de la disposition des tables

Vers la gare de triage

4,7 m

2,5 m

32 m

1 m

On retrouve sur ce schéma en noir le tapis roulant permettant de convoyer les plantes jusqu'à la

gare de triage, en marron les tables de conditionnement, en vert le tapis d’évacuation des déchets

et en jaune un espace permettant la circulation d’un roll pour le déchargement au niveau des

tables. Cette zone permettra aussi le stockage des barquettes de vente.

Gains du projet : Sur cette étape, nous ne perdons ni gagnons rien, le processus reste strictement

le même. Cependant, nous avons proposé au sein de notre partie n°3 Réduction de la pénibilité

l’utilisation de tapis antifatigue afin d’améliorer les conditions de travail des opérateurs au

conditionnement.

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2.2.5 L’affiliation client

Les barquettes chromotées et nettoyées passent alors devant une tête de lecture qui lit le code

barre du chromo. La machine affecte alors les barquettes aux différents clients en fonction des

commandes en leur apposant un code barre qui permettra leur navigation au sein de la gare de

triage. Une seconde étiquette sera collée toujours au niveau de la barquette, elle diffusera les

informations de placage, le numéro de lot, le numéro du client, son nom et le numéro du tapis de

sortie.

Schéma de la seconde étiquette

Lot FF 0918742151 Jardiland St. Nazaire

1 – 1 - 2 Client 12 – Sortie 13

Numéro de lot Code de la plante Nom du client

Information de placage Numéro de client et de tapis

Les barquettes peuvent être positionnées en sens 2 ou sens 5 comme nous l’avons déjà vu, selon

la demande du client. Nous avons donc du mettre au point un système afin que la machine

reconnaisse le sens de la barquette. Il n’y aura donc pas une mais deux têtes de lecture, une pour

le sens 2 et une pour le sens 5. Voir schéma suivant.

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Schéma du système de lecture des chromos sens 2 / sens 5

Tête de

lecture n°1

te d

e

lectu

re n

°2É

tiq

ue

tag

e

Barquettes provenant des

tables de conditionnements

Vers la gare de triage

Les barquettes sont représentées en vert sur notre schéma, la première tête de lecture flashe donc

les barquettes passant en sens 2 et la seconde les barquettes passant en sens 5. Les barquettes

sont ensuite étiquetées. On observe ici l’importance de bien positionner les barquettes au niveau

du conditionnement.

Lors de la lecture du code barre, la machine peut rencontrer différents problèmes que nous avons

synthétisé dans le tableau suivant. A chaque problème, une étiquette différente est imprimée afin

que l’opérateur chargé de la gestion des rebuts puissent identifier le problème et agir en

conséquence.

Tableau récapitulatif des problèmes et des étiquettes correspondantes

Problèmes Etiquettes

Le code barre des chromos est illisible (terre sur le code barre ou mauvaise position de la barquette au niveau du conditionnement), la machine ne peut donc affecter la barquette à un client.

ILLISIBLE

La barquette scannée n’appartient à aucun des lots en cours (il y a donc eu une erreur de chromo, ou au niveau de la récolte : une barquette en trop)

NON PRESENT

Les cas à problème sont déviés vers « un tapis rebut » afin d’être traité au cas par cas. Les

barquettes reconnues sont envoyés dans la gare de triage.

Gains du projet : L’affiliation du client par la machine et le système de lecture des codes barres

permet de supprimer la vérification que nous avions trouvé longue dans notre diagnostic. Sur cette

étape on réalise un gain de temps.

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2.2.6 La gestion des rebuts

Un tapis situé directement après le système de lecture redirige les plantes à rebuter afin qu’elles

soient traitées manuellement ou réinjectées dans le système. L’opérateur chargé de la gestion des

rebuts doit alors lire l’étiquette et en fonction du problème et de l’avancement prendre une

décision.

Tableau récapitulatif des étiquettes et des solutions correspondantes

Etiquettes Solutions

ILLISIBLE L’opérateur commence par vérifier la propreté des différents codes à barres des chromos, si l’un d’eux est sale, il le nettoie et réinjecte la barquette dans le système ou la scanne et va la positionner sur le roll du client selon l’avancement du lot (fin de lot -> manuel). Si la barquette arrive sur le tapis des rebuts avec les chromos dans le mauvais sens, l’opérateur peut la réinjecter en positionnant la barquette correctement sur le tapis ou aller la positionner manuellement. Si nous sommes ni dans le premier ni dans le second cas, l’opérateur tente de scanner la barquette manuellement et ira la mettre directement sur le roll du client.

NON PRESENT L’opérateur scanne la barquette afin de vérifier qu’elle n’appartient pas au lot précédent. Si, la barquette appartient au lot précédent, la barquette devra regagner le jardin. Sinon, l’opérateur est dans le cas où la barquette est soit mal chromoté soit en trop. C’est à partir de l’ERP qu’il pourra trancher et prendre une décision.

La personne travaillant à la gestion des rebuts doit être une personne possédant un savoir horticole

poussé. De plus, la maitrise de l’outil informatique et plus particulièrement de l’ERP est

indispensable. En effet, l’opérateur devra être capable de modifier le bon de commande en fonction

des ajouts manuels qu’il réalise et des choix qu’il prend.

Gains du projet : Aucun

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2.2.7 La gare de triage

Après avoir été identifier par le système de lecture, les barquettes « conformes » entrent dans la

gare de triage. Elle est composée de cinq univers : 2 univers traitant le lot en cours, 2 univers

traitant le lot suivant et un dernier univers étant capable de traité le lot en cours et le lot suivant.

Cette disposition permet de travailler sur un lot, de mettre en place le lot suivant (mise en place

des rolls) et d’enchainer les lots sans transition. Un univers est composé de 24 sorties qui se

résument à 24 convoyeurs à rouleaux devant les quels l’on positionne un roll. Une sortie est donc

réservée pour un roll.

Au niveau du processus, les rolls sont toujours préparés (roll bois/roll danois/nombre d’étagère) de

la même façon. Les personnes responsables de cette opération positionnent les rolls en face des

différentes sorties en fonction d’un plan qui leur a été remis par le bureau. Ce dernier gère la

répartition des clients dans le pôle conditionnement et construit les lots comme auparavant. La

personne au niveau du conditionnement peut effectuer des modifications lorsqu’il observe que les

choix du bureau sont inappropriés.

Après le conditionnement et l’affiliation du client au niveau des têtes de lecture, les barquettes sont

dirigées vers le roll du client par un système de poussoir. Des têtes de lectures seront placées à

différents points stratégiques dans la gare de triage afin d’assurer la fiabilité du système et le suivi

des barquettes. En fin de parcours, les produits viennent alors s’accumuler dans les convoyeurs

rouleaux, lorsque l’un d’entre eux passe le seuil des 3 barquettes un signal lumineux alerte

l’opérateur. Il doit alors placer les barquettes sur le roll en respectant les informations de placage.

Lorsqu’un roll est complet, un autre signal lumineux prévient l’opérateur qu’il peut maintenant

filmer le roll. Si le client n’a commandé qu’un seul roll, le bon de livraison est automatiquement

imprimé ainsi que les documents de transports sur le poste informatique le plus proche de

l’univers. Si le client a commandé plusieurs rolls, l’impression du BL se lancera automatiquement

une fois que l’ensemble des rolls commandés sont complets.

Nous avions envisagé la possibilité d’utilisé une boucle au niveau de l’artère principale, afin que me

pas le système ne sature pas et pour des raisons de sécurité (exemple : un convoyeur à rouleaux

est plein, la barquette fait un tour dans le système avant de rentré dans l’univers et de venir se

positionner sur sa sortie). Cependant, d’après une étude statistique que nous avons réalisée à

partir de l’étude de 2 lots de fabrication, nous avons pu conclure que l’utilisation d’une telle boucle

était inutile, le pourcentage de chance que le système sature étant très mince.

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Schéma de la gare de triage

Univers 1 Univers 2 Univers 3 Univers 4

Source interne

On observe ici les 4 premiers univers, les univers 1 et 3 traitent le lot en cours alors que les

univers 2 et 4 sont en attentes du lot suivant. Les rectangles orange et bleu représentent les rolls

du lot en cours et suivant. A droite, l’on a l’entrée des barquettes dans le système. La boucle retour

est présente sur le schéma car jugée par MSA (l’entreprise chargé de réalisé le système) utile au

niveau de la sécurité.

Gains du projet : La gare de triage permet l’enchainement des lots, facilite l’évacuation des lots,

facilite le travail de placage et diminue la pénibilité des opérateurs (ils ne se déplacent plus avec

les barquettes, seulement sur 1m50, ils n’ont plus à chercher le roll du client). De plus, on peut

traiter des lots de plus grosse taille nous permettant ainsi de réaliser une augmentation de 20% de

la productivité.

Calcul : Objectif : 100 000 plantes par jour en pleine saison (fixé par LEBOEUF Horticulture)

Or dans notre nouvelle organisation, on peut traiter 60 rolls en même temps, ce qui

équivaut à 450 jusqu’à 630 plantes par roll au maximum, en fonction que le roll ait 5 à 7 étages (le

cas le plus souvent présent), avec 90 plantes par étage.

On réalise 3 lots par jours (actuellement en pleine saison)

Donc 3*60*450 < production journalière < 3*60*630

Donc 81000 < production journalière < 113 400

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2.2.8 La fermeture d’un lot

La fermeture d’un lot correspond à l’étape d’impression de l’ensemble des bons de livraisons. Cette

étape permet d’effectuer le changement de lot. Elle s’effectue en 3 parties :

- Il faut tout d’abord attendre que l’ensemble des barquettes du lot ait été conditionné

c’est-à-dire soient passé devant la tête de lecture.

- Ensuite, il faut vérifier les manquants, les comparer aux rebuts et aller positionner

manuellement les barquettes manquantes sur le roll du client. Si une barquette est manquante et

non disponible dans le rebut, il s’agit donc d’un oubli, une personne est alors chargée d’aller

constituer une barquette au jardin afin d’expédier un roll plein au client.

- Enfin, si une plante est manquante et non disponible au rebut et au jardin, il faut modifier

le bon de livraison.

La personne chargée de fermer le lot possède sur un écran un récapitulatif de l’ensemble des

plantes manquantes afin de faciliter cette tâche. Une fois l’ensemble de ces 3 tâches

rigoureusement validées, on peut alors fermer le lot, on imprime alors les bons de livraisons et les

documents de transports au niveau de chaque univers. Les personnes chargées de filmer les rolls

regroupent les rolls danois dans l’allée centrale de l’univers afin qu’un chariot élévateur puisse

venir les évacuer.

Au niveau des tables de conditionnement, les opérateurs ne ressentent plus la fermeture

(actuellement, il y a un temps d’attente), les lots peuvent s’enchainer sans interruption tout au

long de la journée. Les employés retrouvent la notion de lot sur les différentes étiquettes issues du

picking.

Au niveau de la gare de triage, à la fermeture d’un lot, les opérateurs changent d’univers.

Gains du projet : L’impression des documents de transport est simplifiée (certains BL et BT sortent

avant la fin du lot, les plantes manquantes sont récapitulées sur un seul document (actuellement il

faut réaliser l’inventaire du roll pour trouver la plante manquante) et l’on peut effectuer les

modifications au niveau du BL à n’importe quel moment durant l’avancement du lot (actuellement

toute les modifications sont réalisées à la fin). Il y a donc de nombreuses étapes qui sont

simplifiées et des gains de temps.

21

2.2.9 Gestion des cas particuliers

Hellébores, compositions et pots de 5L

Plusieurs produits ne peuvent être intégrés dans la gare de triage pour différentes raisons : les

pots de 5L, les hellébores et les compositions. Nous avons donc réfléchi à un système permettant

de traiter ses produits séparément. Une partie du tapis située après le conditionnement pourra être

inversible afin de convoyer ces produits sur un convoyeur rouleau et donc de traiter ces articles. Ils

seront donc traités sur une table de conditionnement comme les autres produits mais n’iront pas

en direction de la gare de triage mais se stocker sur un convoyeur à rouleaux. La personne chargée

du placage, devra scanner les articles arrivant, les étiqueter et les placer. Cette solution semble la

plus adaptée malgré que son processus soit lourd et long.

Manque une plante au niveau du conditionnement

Actuellement, lorsqu’il manque une plante au niveau du conditionnement, une personne est

chargée à partir de l’étiquette client de se rendre au jardin afin d’en ramener une. Les étiquettes

clients étant amenées à disparaitre, il a fallu trouver une solution. La barquette incomplète est

mise de coté sur un roll qui sera spécialement mis à la disposition des opérateurs au

conditionnement. En fin de lot, l’employé chargé de se rendre au jardin pour compléter les

barquettes scanne un chromo, à partir du code barre, il obtient une zone de récolte et peut alors

aller chercher un godet.

Gains du projet : Malgré les nombreuses contraintes qu’engendrent-les compositions, avec ce

principe, on les traite sans trop de difficulté.

22

2.3 La nouvelle implantation

L’implantation de ce nouveau système a été réalisée petit à petit, le processus compte de

nombreuses contraintes qui nous on amenées à modifier régulièrement l’implantation. Elle a été

réalisée principalement à partir de nos connaissances, notre diagnostic et les idées du groupe de

projet.

2.3.1 L’implantation actuelle

Afin de comparer par rapport à l’implantation que nous avons réalisé, nous avons représenté

l’implantation actuelle :

Source interne

L’espace « blanc » dans la serre de droite est actuellement utilisé pour le stockage des boutures.

Légende :

Symbole Signification

Roll danois en sortie de récolte/picking. Dimension : 135*60 cm

Roll danois de picking Dimension : 135*60 cm

Rack Dimension : 0.9*5.10 m

Table de conditionnement (en marron) Tapis d’évacuation des déchets (en vert) Longueur : 8 m Largeur des tables : 0.5 m Nombre d’opérateur max : 7

Tapis de convoyage des barquettes

Roll vide

Roll du lot n

Roll du lot n+1

23

2.3.2 La zone de déchargement des rolls en sortie de récolte

Contraintes :

Cette zone doit être proche d’une entrée afin de faciliter le déchargement des rolls. Elle doit être

capable d’accueillir les rolls de G8, G9 et de pots. Idéalement, elle doit être le plus proche possible

du picking des chromos afin de limiter les temps de transferts.

Réalisation :

Située dans l’ancienne serre de semi (serre de droite sur notre schéma), dans le coin inférieur

droit, la zone réhabilitée peut accueillir 129 rolls dans 155 m² soit 25% de plus qu’actuellement. A

proximité du picking des chromos, elles offrent des conditions idéales pour les opérateurs qui y

travaillent. L’aménagement d’une entrée et la mise à niveau du terrain dans la partie extérieure de

la serre à ce niveau permettrait l’acheminement des rolls.

Plan du pôle conditionnement

Lect.

Tu

nn

el

d’arro

ssage

33 m² = 40 rolls

La zone de déchargement des rolls en sortie de récolte

Source interne

Légende :

Symbole Signification

Roll danois en sortie de récolte/picking. Dimension : 135*60 cm

Allée de déplacement.

24

2.3.3 Le picking des chromos

Contraintes

Le picking des chromos doit être situé à proximité de La zone de déchargement des rolls en sortie

de récolte, de La zone de déchargement des rolls en sortie de picking et du Stock de chromos afin

de limiter les temps de transferts et faciliter le réapprovisionnement en chromo. Les allées doivent

permettre la circulation de 2 à 3 rolls par allée. Les opérateurs doivent pouvoir couper à tout

moment une allée dans des soucis de circulation. Le flux des opérateurs travaillant au picking des

chromos doit être fluide et circulaire. La zone doit comporter deux parties, une partie pots et une

partie G8 et G9. Enfin, le nombre de rolls de picking doit permettre de supprimer la première et

dernière étagère du picking actuel afin de diminuer la pénibilité.

Réalisation :

Située au centre de l’ancienne serre de semi, le pôle conditionnement s’anime autour du picking

des chromos. Séparée de différentes zones énumérées par des allées, les déplacements des

opérateurs sont très limités. La largeur des allées de picking sont de 2 m (actuellement 1.90 m ce

qui permet déjà la circulation de 2 à 3 rolls) dans le sens du picking et les allées pour couper de

1.5 m. Le nombre de rolls de picking a été adapté à la demande des opérateurs et nous avons donc

72 rolls (actuellement 52) réparties sur 253 m².

Plan du pôle conditionnement

Lect.

Tu

nn

el

d’arro

ssage

33 m² = 40 rolls

Picking des chromos

Source interne

25

Flux au sein du picking des chromos

Flux du picking des G8 & G9 Flux du picking des pots

Source interne Source interne

Légende :

Symbole Signification

Roll danois de picking Dimension : 135*60 cm

Flux du picking des G8 & G9

Flux du picking des pots

26

2.3.4 Le stock des chromos

Contraintes :

Le stock des chromos doit être situé à proximité du picking des chromos. Notre tuteur industriel,

nous a fait remarquer qu’il serait judicieux d’augmenter la capacité de stockage et d’augmenter la

taille des allées dans la zone où seraient stockés les chromos.

Réalisation :

Dans le coin supérieur droit de l’ancienne serre de semi, nous avons réussi à positionner 13 racks

séparés de 1 m les uns des autres. Actuellement, on compte 8 racks, nous avons donc augmenté la

capacité de stockage de plus de 38%.

Plan du pôle conditionnement

Lect.

Tu

nn

el

d’arro

ssage

33 m² = 40 rolls

Stockage des chromos

Légende :

Symbole Signification

Rack Dimension : 0.9*5.10 m

27

2.3.5 Le conditionnement

Contraintes :

Les tables de conditionnement doivent être de longueur suffisante pour accueillir au minimum 6

personnes (deux trinômes). Un espace permettant le déchargement des rolls en sortie de picking

sur les tables doit être aménagé. Le conditionnement doit être proche de la zone de déchargement

des rolls en sortie de picking et de la zone de déchargement des rolls vide en sortie de

conditionnement. Un écartement entre la table et le tapis de 1 m est correct.

Réalisation :

Le conditionnement, situé à la place des anciennes tables de conditionnement pots et G9, occupe

une grande partie de la serre. Composé de 6 tables reliées au nouveau système, les tables sont

espacées de 4.7 m avec un espace de déchargement des rolls de 21.25 m² (8.5*2.5). Séparées

par une allée de 2 m de largeur de la zone de déchargement des rolls en sortie de picking, les

temps de transferts sont limités au maximum. Derrière cette dernière se situe la zone de

déchargement des rolls en sortie de picking.

Plan du pôle conditionnement

Lect.

Tunnel

d’arro

ssage

33 m² = 40 rolls

Le conditionnement

Source interne

Légende :

Symbole Signification

Table de conditionnement (en marron) Tapis d’évacuation des déchets (en vert) Longueur : 8 m Largeur des tables : 0.5 m Nombre d’opérateur max : 7

Tapis de convoyage vers la gare de triage

28

2.3.6 La zone de déchargement des rolls en sortie de picking

Contraintes :

Elle doit être située à proximité du picking des chromos et du conditionnement toujours dans le but

de diminuer au maximum les temps de transfert. Elle doit être suffisamment grande pour stocker

des lots de grande taille et doit être divisé en 2, le conditionnement des pots étant toujours réalisé

sur une table différente des G8 et G9.

Réalisation :

Située entre le conditionnement et la zone de déchargement des rolls vides en sortie de

conditionnement, séparée du conditionnement par une allée de 2 m de large, cette zone peut

accueillir 76 rolls. Cependant, elle est divisée en 2 : une partie pour les pots (22 rolls) et une partie

pour les G8 et G9 (54 rolls). Ces deux parties sont séparées par une allée de 3 m de large afin

permettre aux engins d’y pénétrer.

Plan du pôle conditionnement

Lect.

Tunnel

d’arro

ssage

33 m² = 40 rolls

La zone de déchargement des rolls en sortie de picking

Source interne

29

2.3.7 La zone de déchargement des rolls vides en sortie de

conditionnement

Contraintes :

Cette zone doit pouvoir accueillir l’ensemble des rolls provenant du conditionnement et doit être

proche d’une sortie afin de facilité l’évacuation des rolls vides. Actuellement située à l’extérieur du

bâtiment, il nous a été demandé de changer sa place pour des raisons de sécurité.

Réalisation :

Positionnée sur la longueur de la serre, de la même dimension que la zone de déchargement des

rolls en sortie picking afin d’être sur d’avoir la capacité de tous les accueillir, cette zone est proche

de 2 sorties large de 3 m et donc permettant la circulation des chariots élévateurs.

Plan du pôle conditionnement

Lect.

Tu

nn

el

d’arro

ssage

33 m² = 40 rolls

La zone de déchargement des rolls vide en sortie de conditionnement

Source interne

Légende :

Symbole Signification

Roll vide

30

2.3.8 La gare de triage

Contraintes :

La gare de triage doit permettre le traitement de lots supérieurs à 50 rolls afin d’atteindre l’objectif

fixé par l’entreprise (100 000 plantes par jours). De plus, elle a pour but de simplifier le travail des

employés au niveau du placage. Le placage des barquettes au niveau des rolls s’effectue dans les

deux sens, le roll ne peut donc pas être positionné face à un mur et les opérateurs doivent pouvoir

faire le tour du roll. Les allées dans la gare de triage doivent permettre une évacuation par chariot

élévateur. Les rolls doivent être situés le plus proche possible du tapis afin de limiter les

mouvements des opérateurs. Enfin, le changement de lot doit être le plus rapide possible.

Réalisation :

La gare de triage recouvre l’ensemble de la première serre et une partie de la seconde, située face

aux quais, le temps d’évacuation des rolls est ainsi limité. Elle est composée de 5 univers comme

nous l’avons vu auparavant. Avec ses 120 sorties, elle offre la possibilité de traité 2 lots à la suite

de maximum 60 rolls. Le tapis, avec ses terminaisons de 1.50 m, permet le stockage de 7

barquettes de G8 sur une sortie. Les rolls ont été positionnés à 1m des différentes sorties afin de

limiter au maximum les déplacements tout en gardant la possibilité de circuler autour du roll.

L’allée centrale d’un univers a une largeur de 2.50m ce qui permet aisément de faire circuler, un

chariot élévateur.

Plan du pôle conditionnement

Lect.

Tu

nn

el

d’arro

ssage

33 m² = 40 rolls

La gare de triage

Source interne

31

Schéma d’un univers avec les différentes distances

Source interne

Légende :

Symbole Signification

Roll du lot n

Roll du lot n+1

Position des différents poteaux

32

2.4 Le choix du fabricant

2.4.1 Les fabricants

Nous avons tout d’abord commencé par réaliser la liste des fabricants potentiels. Pour ce faire,

nous avons tout d’abord recherché des fabricants ayant auparavant réalisé des systèmes

comparables ou semblables. Nous avons privilégié les fabricants français aux étrangers. Nous

avons obtenu la liste suivante :

ITEKS

Situé à : Montazels (11) Distance : 690 km -> 8h Site : www.iteks.fr

MSA Système

Situé à : Torfou (49) Distance : 8 km -> 10min Site : www.msa-systèmes.fr

Technic Automation

Situé à : Saint Martin de Bellevue (74) Distance : 800 km -> 9h Site : www.technic-automation.fr

AMU

Situé à : Segré (49) Distance : 95 km -> 1h50 Site : www.amu.fr

Ensuite, afin de facilité au maximum les contacts, la maintenance et l’installation dans les plus

brefs délais de la machine, nous avons opté pour la proximité. Ce critère nous a permis d’éliminer

ITEKS situé à 690km de Boussay et Technic Automation.

A ce niveau là, il nous a fallu trancher entre MSA Système et AMU. Or, l’entreprise LEBOEUF

Horticulture a déjà eu une expérience avec MSA Système. Celle-ci ayant été concluante, nous

avons donc opté pour MSA Système.

33

2.4.2 La prise de contact

Yves-Marie PERDRIAU [email protected] 02.41.30.97.14

Nous sommes donc rentrés en contact avec MSA Systèmes. L’entreprise spécialiste a été contactée

par le biais de M. LEBOEUF au cours de la semaine 20 afin d’établir une première réunion qui a eu

lieu au cours de la semaine 21 au cours de laquelle, nous avons pu exposer à M. Yves-Marie

PERDRIAU notre implantation et notre projet dans sa globalité. Il a jugé notre projet réalisable à

première vue mais ne pouvait estimer le coût des installations.

Nous avons préparé une série d’échantillon à sa demande afin qu’ils puissent étudier plus en détail

la façon dont fonctionnerai la tête de lecture et le dimensionnement des tapis.

Nous avons relancé l’entreprise au cours de la semaine 22, il n’avait pas encore eu le temps

d’étudier notre projet.

Au cours de la semaine 23, nous avons été contactés par M. Dos Santos qui est chargé de l’étude

de notre projet chez MSA. Il souhaitait obtenir des précisions sur nos plans.

34

3. Réduction de la pénibilité

3.1 Recherche des meilleurs prix d’achat

3.1.1 Tapis antifatigue

Durant nos recherches, on a pu constater qu’il existait plusieurs tapis antifatigue : les tapis antifatigue pour milieu humide, pour milieu sec, pour milieu chaud… Le pôle conditionnement est un milieu humide, nos recherches se sont donc orientées vers des tapis à alvéoles (c'est-à-dire adapté pour les milieux humides) et antidérapant. Ensuite, il existe deux formes de commercialisation : le tapis, le rouleau ou la dalle. Nous avons concentré nos recherches sur des dalles et des rouleaux. En effet, la surface que nous devons couvrir est relativement grande. Calcul de la quantité total à commander : - Une table mesure 8m de long - Il y a 1 m entre la table et le tapis d’évacuation des barquettes - Il y a 6 tables au sein du pôle conditionnement Tableau comparatif des prix :

ARTICLE FOURNISSEUR PRIX Unitaire

Quantité Frais de livraison

TOTAL (TTC)

Dalle antifatigue www.axess-industries.com 79.00 € 54 00.00 € 5291.00 €

Dalle antifatigue www.solutionsmaintenance.fr 59.90 € 54 00.00 € 3868.58 €

3.1.2 Escabeaux

Nous avons concentré nos recherches sur des escabeaux à deux marches antidérapantes et

pliables. L’entreprise nécessite l’achat de 6 escabeaux (un par tables).

Tableau comparatif des prix :

ARTICLE FOURNISSEUR PRIX Unitaire

Quantité Frais de livraison

TOTAL (TTC)

Marchepied 2 marches

www.castorama.fr 52.45 € 6 19.64 € 334.34 €

Escabeau 2 marches www.dimipro.fr 24.90 € 6 9.91 € 159.01 €

Escabeau 2 marches www.sophalys.fr 24.99 € 6 7.00 € 156.94 €

Escabeau 2 marches www.rueducommerce.fr 19.00 € 6 8.50 € 112.50 €

Après étude des prix sur différents site de vente en ligne, nous avons opté pour l’Escabeau 2

marches proposé par www.rueducommerce.fr à 112.50 € TTC les 6 escabeaux.

35

3.1.3 Banderolleuse à roll

Nous n’avons trouvé qu’un seul fournisseur pour cet article. En général, deux personnes se

chargent de filmer les rolls, en cas de retard une personne supplémentaire aide au filmage.

Cependant, cet outil permettant de filmer plus rapidement les rolls, nous avons choisis d’en

commander 2.

Tableau comparatif des prix :

ARTICLE FOURNISSEUR PRIX Unitaire

Quantité Frais de livraison

TOTAL (TTC)

Horti-Wrap® www.horti-innovations.nl

2150.00 € 2 150.00 € 5295.50 €

Nous n’avons ni eu le choix du fournisseur ni du prix pour cet outil.

3.1.4 Tableau récapitulatif

Tableau récapitulatif des articles à acheter :

ARTICLE FOURNISSEUR PRIX Unitaire Quantité Frais de livraison

TOTAL (TTC)

Dalle antifatigue www.solutionsmaintenance.fr 59.90 € 54 00.00 € 3868.58 €

Escabeau 2 marches

www.rueducommerce.fr 19.00 € 6 8.50 € 112.50 €

Horti-Wrap® www.horti-innovations.nl 2150.00 € 2 150.00 € 5295.50 €

TOTAL TTC 9276,58 €

Au total, l’entreprise doit donc réaliser un investissement d’environ 10 000 € afin d’atténuer la

pénibilité du travail sur les tables de conditionnement, au niveau du placage et du filmage des rolls.

36

4. Analyse du travail réalisé

4.1 Notre démarche

4.1.1 Le planning établit lors du diagnostic

Planification du projet d’automatisation

Phase 1 Phase 2

Phase 3

Phase 4

Semaine 18 19 20 21 22 23 24

Phase 1 Rédaction du cahier des charges et validation de celui-ci par l'entreprise

Phase 2 Etude la réimplantation du pôle conditionnement et visite de l'agence Shenker Joyau

fonctionnant sur le même système

Phase 3 Adaptation du système de "gare de triage" à l'organisation de l'entreprise et rendez vous avec un professionnel de la mécanisation

Phase 4 Calculs des cadences, des gains de temps, des économies engendrées du retour sur investissement

Planification de la mise en place des améliorations

Phase 1 Phase 2

Phase 3

Phase 4

Semaine 18 19 20 21 22 23 24

Phase 1 Recherche des meilleurs prix d'achat, demande de devis et réorganisation du fonctionnement du picking

Phase 2 Passation des différentes commandes

Phase 3 Réception des commandes et mise en place au sein du pôle conditionnement

Phase 4 Etude des gains apportés

37

4.1.2 Le planning réel

A partir des demandes de notre tuteur industriel et des observations du jury lors de notre

soutenance de diagnostic, nous avons du réaménager notre seconde période de stage. Tout

d’abord, notre tuteur souhaitait que l’on se focalise sur le projet d’automatisation, ensuite,

qu’aucun réaménagement ne soit réalisé durant la haute saison soit durant notre période de stage

et enfin que les améliorations proposées puissent être intégrées dans le projet d’automatisation.

Le travail réalisé s’est donc organisé de la façon suivante :

Semaine Tâches

18

Recherche des meilleurs prix d’achat Demandes de devis Reformulation des améliorations et argumentation

19 Etude du processus : liste de toutes les contraintes

20

Réunion starter avec le groupe de projet + Réunion avec M. LEBOEUF Travail sur l’implantation Travail sur le processus

21

Réunion projet + Réunion avec M. LEBOEUF + MSA Système Travail sur l’implantation Travail sur le processus

22

Réunion projet Travail sur l’implantation Travail sur le processus Rédaction du rapport

23

Réunion projet au sein du pôle conditionnement Travail sur l’implantation Travail sur le processus Rédaction du rapport

24

Analyse du travail réalisé Indicateur mesure de résultat Reste à faire Rendu du projet

L’étude du processus et de l’implantation a été très longue en effet, l’apparition d’une contrainte

engendrait des modifications majeures qui nous forçaient soit à revoir l’implantation soit à

réétudier notre processus. De plus, au cours de la semaine 21, du fait de notre manque de

connaissance des contraintes, notre avancement a été très limité. En effet, nous nécessitions la

présence de notre tuteur industriel pour progresser et continuer à travailler.

Les réunions avec le groupe de projet et M. LEBOEUF, nous on permit d’avancer et d’obtenir des

points de vue différents. Cependant, peu de propositions nous on été faites : les employés sont

restés méfiant vis-à-vis de notre projet. Nous pensons que nous n’avons pas totalement réussi à

les séduire, surement du fait de la réorganisation totale du pôle de conditionnement qui représente

un changement considérable pour eux, de la difficulté qu’ils ont pu avoir à s’y retrouver et que nos

gains ne puissent être concrètement quantifiés.

38

4.2 Indicateur mesure de résultat

Récolte :

Qualité Couts Délais

+ +

La massification de la récolte permet à chaque opérateur de moins se déplacer, il se fatigue moins

et ne perd pas de temps à chercher les zones de récolte dans le jardin. Le fait de travailler par lot

fait aussi gagner en délais puisque toutes les plantes seront arrivées.

Au niveau qualité, le fait de stocker les rolls vides est un gage de sécurité supplémentaire pour les

opérateurs, cela n’entrainerait pas de croisements avec les chariots.

Picking :

Qualité Couts Délais

++ ++ +

Le fait de supprimer les étagères situées aux extrémités des rolls rend le travail de picking moins

fatiguant physiquement et donc peut améliorer la concentration dans cette tache et donc la qualité

du travail.

Le fait de prendre les chromos avec des plus gros paquets grâce à la massification de la récolte

permet de ne pas perdre de temps à classer chaque petit groupe de chromos dans les barquettes.

De plus le fait d’avoir supprimer les allers retours dans le chemin de picking évite les pertes de

temps.

Un gain dans les couts pourrait être envisagé également du fait que l’on ait moins d’étiquettes à

imprimer, soit une économie sur les consommables qui sont des étiquettes en PVC à 0.005 € en

moyenne.

Actuellement, pour 100 000 plantes (l’objectif de production journalière fixée par l’entreprise), on

utilise environ 1 500 étiquettes PVC.

Dans l’hypothèse où l’on consommerait 2 fois moins d’étiquettes, on arrive à une économie de

750 * 0.005 = 3.75 € / jour

Dans l’hypothèse où l’on consommerait 3 fois moins d’étiquettes, on arrive à une économie de

1 000 * 0.005 = 5 € / jour

39

Conditionnement :

Qualité Couts Délais

++

Sur cette étape, les gains de type « délais » sont ressentis du fait qu’il y aura moins de circulation

de rolls entre les tables, de plus cela permet une meilleure fluidité à l’intérieur du hall. Avec un

calcul de déplacement d’un roll sur les 4 tables (soit 47 mètres) à 4 km/h soit 1.11 m/s, on trouve

un résultat de 50 secondes de gagnées par roll.

Affiliation du client :

Qualité Couts Délais

- ++

Cette étape étant entièrement automatisée, on y gagne beaucoup de temps. Elle remplace la phase

actuelle de vérification très longue car faite manuellement (la vérification dure environ 30 minutes

actuellement).

Au niveau des couts, cette phase devrait entrainer des dépenses de consommables plus élevées du

fait de l’impression de plusieurs étiquettes

2 étiquettes adhésives pour chaque barquette (une pour le code barre, l’autre pour le placage),

on cherche à faire 10 000 barquettes par jour, on doit sortir environ 20 000 étiquettes

quotidiennement, à un prix moyen de 0.004€

budget étiquettes = 20 000 * 0.004 = 80 € / jour

Gestion des rebuts / Non-conformité :

Qualité Couts Délais

- -

Ici, ce sont des couts supplémentaires qui seront engendrés par cette étape puisqu’il y aura un

opérateur dédié exclusivement à cette tache. De plus il faudra équiper ce poste en informatique

avec un ordinateur et une douchette pour lire les codes à barres.

En terme de délais, on risque de constater plus de pertes de temps qu’auparavant puisqu’il s’agira

d’identifier toutes les barquettes en rebuts et de retrouver où elles sont censées être.

40

La gare de triage :

Qualité Couts Délais

++ + +

Au niveau qualité, ce système est une aide précieuse en terme de pénibilité du travail car grâce à

lui, les opérateurs dédiés au placage des barquettes font moins de trajets avec les mains pleines et

donc travaillent mieux et plus longtemps.

Au niveau des couts, on a vu que le nouveau système permettait de pouvoir réaliser une offre plus

grande au niveau des expéditions lors de la pleine saison (objectif de 100 000 plantes

conditionnées par jour). Cette productivité devrait entrainer une capacité de vente plus grande et

donc un chiffre d’affaire que l’on peut espérer en hausse.

En terme de délais, l’opérateur du placage ne passe pas de temps à chercher son roll pour poser

ses barquettes, cela enlève également du stress dans cette tache.

La fermeture du lot :

Qualité Couts Délais

+ +

Au niveau qualité, dans la nouvelle procédure de fermeture du lot, les taches sont simplifiées donc

l’opérateur peut travailler plus sereinement. Le Bon de Livraison, de son coté, sera toujours exact

puisque il sera fait en fonction des plantes passées devant la tête de lecture.

En ce qui concerne les délais, les temps gagnés sont principalement dus à la suppression des

temps perdus dans le système actuel avec beaucoup de taches inutiles telles que l’inventaire d’un

roll quand une barquette manque, la vérification sur le bon de livraison. De plus le fait de pouvoir

imprimer les BL en cours de lot permet un temps d’anticipation pour les lots suivants.

41

4.3 Le reste à faire

L’étude de MSA Système permettra :

o Un calcul de retour sur investissement

o La planification du projet

o Le lancement en fabrication ou non du projet

Le fonctionnement de la table aquatique reste à déterminer afin de l’intégrer au maximum

au nouveau fonctionnement.

La gestion des équipes et l’organisation humaines du pôle conditionnement en général

reste à déterminer sur différents postes.

A partir de la liste du matériel que nous avons réalisé, effectuer des demandes de devis.

Faire une présentation du projet à l’ensemble des employés de LEBOEUF Horticulture.

Etablir les règles de sécurité du pôle conditionnement.

Planifier les travaux de réaménagement :

o Bétonner la serre de semi

o Terrasser l’allée se situant derrière la serre de semi

o Déplacer l’ensemble des équipements (tables, racks, bureau…)

o Préparer l’installation électrique permettant d’alimenter les tapis, la tête de lecture

et les différents postes informatiques

Expliquer le projet à l’informaticien du Groupe Cerdys et organiser une rencontre entre lui

et l’informaticien de chez MSA Système afin qu’il puisse se mettre d’accord sur la gestion

du futur système.

42

Conclusion

Durant la première partie de notre stage, nous avons établit le diagnostic du processus de

conditionnement à partir du quel, nous avons réussi à obtenir une liste d’amélioration à mettre en

place. Cette seconde partie, d’une durée de dix semaines, nous a permis d’étudier le projet

d’automatisation que nous avions précédemment envisagé comme solution afin d’augmenter la

productivité. En parallèle, nous avons cherché à obtenir les meilleurs prix d’achat et rédiger des

devis pour du matériel pouvant soulager les employés dans leurs missions quotidiennes.

Cette période, nous à permis d’utiliser nos connaissances acquises durant notre formation QLiO,

dans différents domaines : implantation d’atelier, gestion de production, communication… Nous

avons pu mettre en place un groupe de travail, préparer des réunions afin d’avancer efficacement

et d’être le plus complet possible. L’étude du projet, nous a offert la possibilité de réfléchir

longuement sur toutes les contraintes et gains de chacune de nos idées afin d’adapter au mieux le

système de gare de triage à l’entreprise.

Finalement, ce rapport synthétise l’ensemble de notre travail et pourra permettre à l’entreprise

LEBOEUF Horticulture de mettre en œuvre ce projet. Nous ne pouvons pas aujourd’hui affirmer

qu’une augmentation de 20% de la productivité est envisageable, tel était notre objectif,

cependant, nous savons que les gains pour l’entreprise sont multiples et qu’ils ont beaucoup à

gagner en adoptant ce projet.

43

Sommaire des annexes

Annexe 1 : Document récapitulatif du nouveau projet

Annexe 2 : Rapport sur l’étude statistique

Annexe 3 : Rapports d’avancement

44

Annexe 1 : Document récapitulatif du nouveau projet

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ante

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tiq

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tte

no

n a

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esi

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G8

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9

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asse

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OK

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eti

qu

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tiq

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tte

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nir

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ticu

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aqu

e b

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rie

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ell

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arq

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hro

mo

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ge

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ots

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n r

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nn

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ets

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ar a

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le,

pas

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no

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nts

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r d

es

pla

nte

s e

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lcu

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s h

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de

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: po

uvo

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ger

la h

aute

ur

d'u

ne

pla

nte

dan

s to

ute

s le

s co

mm

and

es

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s d

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s 1

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rtic

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nn

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con

dit

ion

ne

me

nt

a p

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tte

po

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sie

urs

pe

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tap

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en

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nd

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qu

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sécu

rité

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tte

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qu

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dan

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r ch

rom

os

no

n li

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le

cas

par

ticu

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r: s

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chro

mo

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ose

d'u

ne

éti

qu

ett

e s

ur

chaq

ue

pla

qu

e

45

cas

par

ticu

lie

r d

e q

uan

tité

co

mm

and

ée

infe

rie

ure

au

sta

nd

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de

la p

laq

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: on

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nte

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n d

ern

ier

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par

ticu

lie

r: 1

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plu

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nte

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on

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tte

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pla

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nvo

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e

cas

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ticu

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ots

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r e

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ticu

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s: o

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me

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me

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lan

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la r

éco

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a p

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n m

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pla

nte

no

n a

tte

nd

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s le

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ble

me

:

cho

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nt

po

ur

qu

i a li

eu

le

rem

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cem

en

t.

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ell

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en

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ind

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de

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me

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ett

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ne

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un

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es

com

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de

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t

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ect

atio

n e

n t

em

ps

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tra

ite

me

nt

tou

tes

les

3 se

con

de

s.)

+ c

om

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bil

isat

ion

com

me

bar

qu

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e m

ise

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ro

ll.

syst

èm

e d

'ap

po

siti

on

d'u

ne

eti

qu

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e

ind

iqu

ant

les

info

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ion

s d

e p

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ge

imp

ress

ion

de

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tiq

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tte

s p

erm

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en

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tte

ne

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ect

atio

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ur

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ind

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r d

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46

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s ai

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ve

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bo

ucl

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igu

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ge e

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uil

lage

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Pla

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Pla

cage

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r u

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rso

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nir

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tio

n:

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itio

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che

du

ro

ll.

Emp

lace

me

nt

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s im

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tes

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ete

rmin

er

47

Edit

ion

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tom

atiq

ue

du

BL

si t

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pla

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s o

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1 f

ois

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to

us

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Po

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Po

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Pla

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Film

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cess

aire

?

FCP

1 =

1 fe

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le p

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?

48

Annexe 2 : Rapport sur l’étude statistique

Pour tenter d’avoir une idée sur le nombre de barquettes allant au même emplacement et qui de

plus se suivent, nous avons réalisé une étude statistique à partir des données de l’ERP Microsoft

Dynamics.

On a dans un premier temps extrait les données d’un lot sur l’ERP. A l’aide d’un tableau croisé

dynamique, on a trié les données des ventes en fonction des différents clients du lot en colonnes,

et les volumes vendus par contenant en lignes. Ceci nous a permis de voir au premier coup d’œil

que la majorité des commandes ne dépassait pas 4 barquettes d’une seule variété de plante par

client.

Rappel : les rouleaux dédiés à chaque emplacement de roll faisant 1.5m, on peut placer 7

barquettes au maximum en attente de placage.

Avec des formules du type « SI », nous avons réalisé une matrice avec pour valeurs « 1 » chaque

fois que la commande d’une variété dépassait 4 barquettes de godets de 8 cm (G8) et 3 barquettes

de godets de 9 cm (G9) par client, et la valeur « 0 » lorsque ça n’est pas le cas.

Rappel : les G8 sont mis en barquette par 10 et les G9 par 6.

On a ensuite additionné avec la formule « somme » les différents « 1 » de chaque ligne. En

effectuant l’addition de toutes ces sommes, on trouve donc le nombre total de commandes

dépassant les 4 barquettes de G8 et les 3 barquettes de G9 sur l’ensemble des commandes. On a

alors pu mettre le résultat sous forme de pourcentage.

On a obtenu le tableau de synthèse suivant :

Plus de 40 G8 = 51 / 774 commandes Ratios = 6,59%

Plus de 18 G9 = 27 / 258 commandes 10,47%

Pour confirmer ces résultats, nous avons réalisé le même travail sur un autre lot et les

pourcentages de fin étaient très similaires, voire inférieurs.

Conclusion

On voit donc qu’on a au maximum 6.5% de chances d’avoir 4 barquettes de G8 pour une même

plante et un même client, et 10.5 % d’avoir 3 barquettes de G9. De plus, rien ne laisse indiquer

que ces barquettes se suivront du fait que une variété est traitée sur une table, ainsi les barquettes

s’intercaleront.

Ceci est rassurant quant à l’implantation des tapis et la répartition des opérateurs par univers.

Cependant, il faudra être vigilant puisque dans les commandes, on a pu observer des grosses

quantités comme 120 plantes pour un seul client.

49

Annexe 3 : Rapports d’avancement

COMPTE RENDU n°3

Semaine n°18 06/05/2011 LE BŒUF Horticulture

Comme nous l’avions annoncé dans notre soutenance de diagnostic, nous avons décidé de mener en parallèle le projet d’automatisation ainsi que les autres améliorations. Après un entretien avec notre maitre de stage, nous avons convenu de faire passer en priorité le projet qui est la plus grosse partie de la mission d’amélioration et c’est le sujet sur lequel il ne faut pas perdre de temps. De Lundi jusqu’à Jeudi : Dès le lundi, nous nous sommes divisés le travail, l’un commençait à rechercher les contraintes du projet dans le but d’établir un cahier des charges fonctionnel, et l’autre cherchait à avoir des devis concernant les tapis anti fatigue, les banderoleuses, les escabeaux… Pour le premier point, nous avons fonctionné sous une forme de tableau avec en ligne les différentes opérations du processus de la gare de triage et en colonne les contraintes actuelles du conditionnement et celles qui seraient présentes avec l’automatisation. En ce qui concerne les devis, nous avons eu un résultat avec plusieurs entreprises, pour toutes les améliorations réduisant la pénibilité, d’environ 10 000€ La journée du vendredi : La matinée fut prise pour faire un point avec M. Laurent PUEL sur les contraintes que nous avions déjà notées. Ce fut très enrichissant pour nous car il y a eu un échange entre les différentes visions du projet, ce qui nous a permis de trouver beaucoup plus que ce que l’on avait déjà pensé. L’après-midi, nous avons effectué des tests pour la hauteur de lecture des codes à barres de la gare de triage en utilisant les tapis roulant et une « douchette » du pole conditionnement de l’entreprise, vide à ce moment de la semaine. Programme de la semaine à venir : M. PUEL devrait nous amener des plans de masse des deux serres du pole conditionnement, ce qui sera l’occasion de commencer à réfléchir sur l’implantation de la chaine. Notre maitre de stage nous a également parlé de l’idée de créer un groupe de projet au sein de l’entreprise avec plusieurs opérateurs choisis à plusieurs postes pour discuter des conditions de travail qu’aurait le nouveau système. En ce qui concerne la visite à Schenker-Joyau à Montaigu, nous tenterons de prendre rendez-vous en début de semaine prochaine avec un contact que nous possédons dans leur agence.

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COMPTE RENDU n°4

Semaine n°19 13/05/2011 LE BŒUF Horticulture

L’objectif de cette semaine 19 était d’approfondir la réorganisation de l’atelier, de commencer à étudier les temps et de trouver des solutions aux contraintes relevées. De Lundi jusqu’à Mercredi : Le programme du début de semaine était principalement lié à l’étude d’une implantation envisageable pour le projet de gare de triage. Cela a été fait grâce au logiciel Visio où nous avons pu effectuer plusieurs propositions en se concertant avec M. Puel. Nous avions en tout réalisé 4 schémas d’implantation. Avec ceci nous avons essayé de calculer les vitesses de tapis, les longueurs nécessaires ainsi que les différents moyens informatiques dont on aurait besoin (têtes de lecture, capteurs pour les codes barres,…). D’un autre coté, nous avons étudié le volume de plantes expédiées dans chaque sens grâce à un tableau croisé dynamique sur Excel, il en est ressorti que le volume était relativement équivalent pour les sens 2 et 5. Nous avons réalisé un nouveau tableau pouvant résumer les contraintes auxquelles on pensait avec les données d’entrée et de sortie pour chaque phase. Jeudi et Vendredi : Ces deux jours furent dédiées à des réunions. Le jeudi après-midi, nous avons fait une réunion avec M. Etienne Lebœuf (Dirigeant), M. Marc Delineau (responsable production) et M. Laurent Puel pour voir le travail effectué jusqu’à présent. Nous avons pu discuter de la machine, de l’implantation et des différents rôles des opérateurs avec le nouveau système. Il en ressorti pas mal de contraintes et de pistes de solutions, ce qui nous a permis d’enlever quelques erreurs et de réfléchir à des besoins supplémentaires. La réunion du vendredi était la première du groupe de projet, en collaboration avec des opérateurs de différents postes. Nous leur avons présenté le projet sans toutefois rentrer trop dans le détail. Cette réunion fut très enrichissante car elle nous permis d’avoir l’avis de personnes qui sont sur le terrain. S’en est suivi un débriefing lors du reste de la journée du vendredi. Programme de la semaine à venir : Lors de la réunion du jeudi, nous avons convenus avec M. Lebœuf de prendre un premier rendez-vous avec le fabricant de la machine, l’entreprise MSA, pour avoir un avis professionnel sur les pistes à approfondir ou à abandonner. Ce rendez-vous aura lieu jeudi à 14h. Le groupe de projet a été reconduit pour une réunion vendredi prochain, pour que les opérateurs présents nous posent leurs questions et leurs inquiétudes. Le début de la semaine sera dédié à l’étude des nouvelles contraintes sans solutions et à d’autres calculs de temps. On repensera les problèmes au niveau de l’implantation également.

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COMPTE RENDU n°5

Semaine n°20 20/05/2011 LE BŒUF Horticulture

L’objectif de cette semaine 20 était d’approfondir la réorganisation de l’atelier, de commencer à étudier les temps et de trouver des solutions aux contraintes relevées. De Lundi jusqu’à Mercredi : Le début de semaine a été consacré à l’étude des plans une nouvelle fois car une contrainte avait été soulevée notamment avec les poteaux des serres la disposition des tables de conditionnement. Nous avons continué la rédaction du cahier des charges fonctionnel que nous avons planifié, avec notre maitre de stage, à terminer pour la fin de semaine 22. Jeudi et Vendredi : Comme la semaine dernière, ces deux jours furent dédiées à des réunions. Le jeudi après-midi, nous avons fait une réunion avec M. Yves-Marie Perdriau de l’entreprise MSA Systèmes (spécialiste des systèmes d’automatisation) ainsi qu’avec M. Etienne Lebœuf (Dirigeant), M. Marc Delineau (responsable production) et M. Laurent Puel pour voir si le projet était d’une part faisable et d’autre part discuter sur les premières contraintes à résoudre. Cette réunion nous a apporté pas mal de solutions mais on se doit maintenant de rentrer plus dans les détails techniques. Le vendredi, le groupe de projet de la semaine dernière a été reconduit pour une réunion de 2 heures dans la matinée. Nous avons ici discuté des nouveaux plans que l’on avait produit et nous avons laissé les opérateurs poser toutes leurs questions avant de tenter d’y répondre une par une. Programme de la semaine à venir : La semaine prochaine sera dédiée à l’étude des cadences et du nombre de tapis roulants ou de sections à rouleaux nécessaires pour la machine. Après un échantillonnage des différents contenants de ventes, l’entreprise MSA nous indiquera si tout est possible dans le système de lecture des codes barre. Une nouvelle réunion avec le groupe sera également organisée en fin de semaine.

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COMPTE RENDU n°6

Semaine n°21 27/05/2011 LE BŒUF Horticulture

De Lundi jusqu’à Jeudi : Durant le début de la semaine, nous avons avancé sur la rédaction du rapport en revoyant le plan et en approfondissant les notes déjà prises. Nous avons réalisé deux études statistiques pour vérifier des points de faisabilité au niveau des cadences des barquettes sur le tapis. Nous avons également pas mal avancé sur le cahier des charges que l’on espère terminé la semaine prochaine. L’entreprise MSA est par ailleurs venue chercher notre échantillonnage afin de nous faire avancer sur le projet en début de semaine. Le Vendredi : Comme les autres semaines, le vendredi matin est un moment réservé aux réunions. Nous avons réalisé un point avec Etienne Lebœuf, Marc Delineau (responsable production) et Laurent Puel pour voir notre avancement de la semaine et reparler du processus en entier. Nous nous sommes encore une fois aperçus que l’on pouvait encore améliorer différents points et apporter plus de précisions sur les moyens informatiques. Juste après cette petite réunion, nous en avons réalisé une plus grande avec ceux déjà présents plus le groupe de projet des autres semaines. Cette réunion a soulevée de nouvelles questions et il y a eu beaucoup d’échanges entre les participants donc cela fut très intéressants pour nous comme pour le groupe de projet, qui a compris un certain nombre de choses. Vendredi après-midi, nous avons réalisé des tests pour les cadences en allant dans le hall de conditionnement. Programme de la semaine à venir : Les trois jours de la semaine prochaine seront dédiés à la finition du cahier des charges fonctionnel. Nous continuerons également le rapport et les affiches demandées par M. Dalle à l’IUT.

Pierre LE BAIL Ŕ Romain CHALUMEAU Ŕ OGF1

Pour les semaines 22 et 23, nous n’avons pas réalisé de compte rendu étant donné que la première

avait été raccourcie par le pont de l’ascension et que la seconde M. Dossou avait été conclue par la

visite de notre tuteur et donc le compte rendu fut réalisé oralement.