Valorisation de la Recherche Scientifique au Maroc

RAPPORT DU STAGE DE FORMATION sur la Valorisation des Résultats de la Recherche Scientifique

Présenté par Hicham EL BAKOURI FST - Tanger

16 Novembre -15 Décembre 2004 Bruxelles - Liège

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Ce travail s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Maroc et la communauté Française de Wallonie - Bruxelles relative au projet : Transfert de savoir faire en matière de valorisation de la recherche en biotechnologies et d’identification de projets pilotes valorisables conjointement. Pour toute question relative au rapport, s’adresser à:

Hicham El Bakouri UFR. Techniques Physicochimiques de Dépollution & Environnement Département de Génie Chimique Faculté des Sciences et Techniques BP. 416, 90 000, Tanger Tel. +212 (0) 68.36.91.15 E-mail. elbakouri@us.es Site web. http://www.personal.us.es/elbakouri

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Avec le soutient du :

Centre National pour la Recherche Scientifique & Techniques CNRST

Université Abdelmalek Essaâdi UAE

Université Libre de Bruxelles ULB

Université de Liège ULg

Entrepreneurship Center de l’ULB ECULB

Faculté des Sciences et Techniques de Tanger FSTT

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Remerciements

En préambule, Je tiens à remercier vivement toutes les personnes qui ont contribué au bon déroulement de ce stage et en particulier :

• Mr Mohamed Amar, le responsable marocain du projet pour sa sympathie et son soutien.

• Mr Paul Jacobs, le responsable belge du projet pour son accueil et ses conseils.

• Les responsables de l’Université Libre de Bruxelles et de Liège et les responsables et membres des interfaces des deux universités pour leur disponibilité.

• Les professeurs de l’ECULB qui ont assumé la formation From Research to Business pour leurs conseils.

• Le Coach Mr Michel Blumenthal pour son aide précieuse et sa sympathie.

• Mes remerciements vont également à toute l’équipe marocaine porteuse de projets qui m’a accompagné.

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Sommaire

Séminaire de Marrakech sur la valorisation des résultats de la recherche scientifique.......................... 1 Formation: From Research to Business à l’Entrepreneurship Center de l’ULB (ECULB) ...................... 1

La démarche entrepreuneuriale ..................................................................................................... 2 L’étude de marché .......................................................................................................................... 2 Les différentes sources de financements ....................................................................................... 2 Notion du capital risque (VC) .......................................................................................................... 2 Le business plan et le plan financier .............................................................................................. 2

La validation des projets : une étape primordiale .................................................................................... 3 Accompagnement .................................................................................................................................... 3 Projets personnels proposés pour leur éventuelle valorisation ............................................................... 4

Premier projet ................................................................................................................................. 4 Deuxième projet .............................................................................................................................. 5 Troisième projet .............................................................................................................................. 6

Elaboration du business plan .................................................................................................................. 6 Présentation du projet et de son contexte : Analyse SWOT .......................................................... 7 Les orientations stratégiques .......................................................................................................... 7 Le plan d’action ............................................................................................................................... 8 Le plan financier ............................................................................................................................. 8

Visites .................................................................................................................................................... 10 Système ULB ................................................................................................................................ 10 Système ULg ................................................................................................................................ 11 Autres visites ................................................................................................................................ 11 Biopôle de l’ULB à Gosselies. .................................................................................................... 11 Bioforum de Liège ....................................................................................................................... 12 L’Agence Bruxelloise pour l’Entreprise (ABE) ............................................................................ 12

Conclusion ............................................................................................................................................. 13 Annexes ................................................................................................................................................. 14 Liste des contacts .................................................................................................................................. 18

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Séminaire de Marrakech sur la valorisation des résultats de la recherche scientifique

Fin septembre, des membres de l'ULB étaient à l'Université Cadi Ayyad de Marrakech, pour y donner un séminaire sur la valorisation des résultats de la recherche scientifique dans le cadre d'un projet coordonné par le Professeur Mohamed Amar (Chargé de mission au CNRST) et le Professeur Paul Jacobs (chargé de mission à la Coopération au développement, ULB), financé par la Région wallonne dans le cadre de la coopération bilatérale.

Étaient présents pour l'ULB : Paul Jacobs, Marc Osterrieth (Département recherche, Cellule études et évaluations), Jean-Claude Ettinger (Faculté des sciences sociales, politiques et économiques) et Didier Georges (Département financier, Gestion des contrats de recherche). Des membres de l'ULg faisaient également partie de l’équipe belge: Michel Morant, Isabelle Halleux et Isabelle Rausin.

Le programme du séminaire (Annexe 1)

A la clôture de ce séminaire, 8 stagiaires parmi ceux qui ont répondu à l’appel d’offre et qui ont passé avec succès un entretient oral au Centre National de Recherche Scientifique et Techniques du Maroc, ont été sélectionnés par les responsables du projet pour suivre une formation à l'ULB à partir du 16 Novembre 2004 (une semaine de cours à l'ECULB suivie de trois semaines de formation et d'accompagnement à la valorisation des projets).

Formation: From Research to Business à l’Entrepreneurship Center de l’ULB (ECULB)

Les responsables du projet portant sur la valorisation des résultats de la recherche scientifique ont planifié un programme de formation et d’accompagnement destiné aux stagiaires marocains. Ce programme de perfectionnement en gestion permet de soutenir les personnes qui veulent créer leur activité ou développer leur entreprise. Cette formation a porté sur trois axes principaux :

• Sensibilisation aux aspects personnels et managériaux de la démarche entrepreneuriale.

• Exposition aux attitudes et comportements entrepreneuriaux à adopter sur des domaines tels que le rapport au risque, à l'argent, à l'échec.

• Initiation aux techniques de gestion et savoir-faire nécessaires pour la création et le développement d'une nouvelle entreprise.

Les modules traités lors de cette formation effectuée à Solvay Business School (l’école commerciale de l’ULB) sont :

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La démarche entrepreuneuriale

• Compréhension des principaux enjeux de la création des entreprises (implications personnelles, évaluation d’un projet d’entreprise, préparer un plan d’affaires, financements, etc.)

• Profil et motivations des entrepreneurs (argent, innovation, liberté, etc.) • Business plan (construction/étapes, etc.) • Importance de l’équipe (équilibre, opportunité, ressources, etc.) • Opportunité (taille du marché, clients, etc.) • Stratégie (lignes directives, etc.)

L’étude de marché

• Définition • Pourquoi faire (informations essentielles : taille du marché, clients, concurrents

potentiels, prix de vente, prix de revient, etc.) • Méthodes utilisées (soi même ou bureau spécialisé) • Facteurs clés de succès (identification) • Concurrence (Atouts, Faiblesses, Part du marché, Chiffre d’affaire, Fournisseurs,

Clients, Organisation, Stratégies, prix, etc.) • Techniques d’étude de marché (Enquête, étude documentaire, observation)

Les différentes sources de financements

• Autofinancement (3F, avantages et inconvénients) • Critères de sélection d’un partenaire financier (coût, garanties, réputation,

compétences, etc.) • Types de besoins financiers et coûts de financements • Définition du capital risque • Autofinancement, banques, business angels, Subsides

Notion du capital risque (VC)

• Société d’investissement, Fonds de capital risque, capital développement, etc. • Types de VC (privés, spécialisés ou non) • Processus de décision des VC (première évaluation, critères de sélection, etc.) • Analyse approfondie (analyse financière, validation technico-économique, qualité

de l’équipe, etc.) • Décision d’investissement (Montant, Durée, Conditions, etc.) • Closing (rédaction de la convention d’investissement, etc.)

Le business plan et le plan financier

• Définition (le dossier) • Construction (description des étapes depuis l’équipe jusqu’un plan financier) • Management (objectifs et motivations) • Opportunité (Mission, mise en évidence, marché) • Stratégie (Business model) • Vente et marketing (politique produit, prix, distribution, communication) • Production (schéma, cycle, organisation, capacité, etc.) • Recherche et développement (perspectives, propriété intellectuelle, etc.) • Gestion (administrative, ressources humaines, gouvernance, etc.)

Le programme de la formation (Annexe 2)

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La validation des projets : une étape primordiale

Avant de passer à l'action, il est indispensable d'examiner la faisabilité du projet et d'en évaluer sa portée. L’Université Libre de Bruxelles a offert via la programmation de visites et de formations complémentaires dans ces services (Département recherche: Cellule recherche, l’interface de l’ULB et le comité brevet), le département financier, le réseau des incubateurs: Erasmus European Business and Innovation center (EEBIC) et Biovallée: pôle de Charleroi) et à l’extérieur (Agence Bruxelloise pour l’Entreprise) une plate forme pour analyser les opportunités réelles d'exploitation associées à chaque idée.

Ces idées ou projets sont souvent basés sur des technologies et des savoir-faire spécifiques. Pour les valoriser, il est important de pouvoir les inscrire au sein de marchés de niche souvent émergents mais à perspective de croissance.

Valider toutes les opportunités au sein de ces marchés à évolution permanente et rapide est donc une nécessité. Lors de l'étape de validation, ces marchés de niches seront :

• Identifiés • Qualifiés • Quantifiés

Accompagnement

Chaque projet entrepreneurial nécessite des connaissances pratiques afin de limiter les risques d'échec et de renforcer les perspectives de succès de l'entreprise. L’ULB a mis à notre disposition un coach pour une demi-journée chaque fin de semaine pour encadrer les projets valorisables. Cet accompagnement a porté sur plusieurs points clés qui sont :

• Positionnement stratégique • Business planning : dossier décrivant la manière dont l'entreprise ou l'organisation

va se développer sur une période de temps prédéterminée et démontrer sa profitabilité.

• Etude de marché et stratégie marketing • Création d'équipes entrepreneuriales • Accès au financement : détermination des besoins de financement selon les

modalités appropriées, Recherche de fonds par approche des sources adéquates notamment contacts avec les Business Angels et les Venture Capitalists.

• Montages financiers et juridiques: Coaching dans la négociation de financements en capital à risque ou fonds empruntés, conseilles dans le choix du cadre légal le mieux adapté au projet (type de société ou d'organisation, obligations légales de l'employeur, etc.) et à la situation personnelle (statut d'indépendant ou d'employé etc.).

• Gestion de la propriété intellectuelle.

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Projets personnels proposés pour leur éventuelle valorisation

• Application de substances organiques naturelles dans les sols agricoles pour protéger les ressources en eau,

• Conception d’un montage pour améliorer la technique de l’extraction en phase solide des pesticides,

• Formulation d’une nouvelle pâte de carbone modifiée pour la détermination électrochimique des métaux et des pesticides.

Premier projet

Le choix d’une filière de décontamination fait intervenir plusieurs facteurs. Les plus intéressants d’après les spécialistes restent les contraintes techniques, économiques et sociales.

Lorsqu’il s’agit de classer les différentes techniques et méthodes de dépollution actuellement répertoriées sur le marché de l’environnement, on peut concevoir trois modes selon le fonctionnement de l’opération de dépollution qui sont :

• Traitement hors site ; dans de cas, il faut transporter le matériel à dépolluer du milieu naturel vers un centre spécialisé où il sera traité,

• Traitement sur site ; le principe consiste à enlever du milieu naturel le matériel à dépolluer et le traiter sur place avec une installation de décontamination mobile,

• Traitement in situ ; offre la possibilité de travailler directement dans le milieu naturel pollué. Il est facile de mettre en place et offre la particularité de pouvoir traiter en même temps le sol et la nappe phréatique, la terre et l’eau souterraine, ce qui est indéniablement un avantage important.

En ce qui concerne le choix du procédé de décontamination, il existe 5 groupes de méthodes, réunissant chacun un ensemble de techniques différentes autours d’un même principe méthodologique. On distingue :

• Les méthodes biologiques qui s’appuieront sur le métabolisme et l’activité des êtres vivants (bactéries, champignons, végétaux supérieurs) pour dégrader les polluants et donc supprimer les causes de pollution,

• Les méthodes thermiques où le principe sera de porter le matériel pollué à haute température pour le détruire, l’extraire ou au contraire l’immobiliser,

• Les méthodes chimiques et électrochimiques qui feront appel à un principe réactionnel (action d’un solvant, d’un acide, d’une électrolyse, etc.) pour enlever ou transformer la contamination,

• Les méthodes physiques par évacuation de la pollution, où le principe de la méthode consiste à extraire par voie physique la pollution du milieu où elle se trouve,

• Les méthodes physico-chimiques par piégeage de la pollution, où, à l’inverse du groupe qui précède, on immobilise physiquement la pollution sur place. Ce type de techniques demande habituellement une technicité et une ingénierie moins importantes et relativement moins onéreuses par rapport au volume de terrains concerné et par rapport aux autres méthodes chimiques, thermiques et biologiques.

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Pour ces raisons nous avons choisie d’adopter une solution in situ au problème de contamination des ressources hydriques par les pesticides en appliquant une technique physico-chimique de dépollution. La stratégie d’action consiste alors à limiter la migration éventuelle de la contamination en utilisant des substances organiques naturelles comme adsorbants, tout en admettant que la source première de pollution reste présente sur le site. Cette technique ne vise donc pas à détruire les polluants, mais bien au contraire, vise à les contenir et à les enfermer dans le milieu naturel avec des doses rationnelles en réduisant ainsi le risque sur l’environnement.

La pollution des eaux par les pesticides impose une maîtrise toujours plus accrue des procédés d'adsorption. Le principal adsorbant utilisé pour le traitement des eaux est le charbon actif obtenu à partir de matières organiques (bois, houilles, etc.) carbonisées et activées. Plusieurs études concernant l’application du charbon actif pour l’élimination des produits phytosanitaires ont été réalisées. Généralement, cet adsorbant est destiné pour traiter les eaux à faible charge en matière organique. Les quantités importantes de matières organiques saturent trop rapidement les surfaces adsorbantes, ce qui nécessite une régénération coûteuse et fréquente.

Dans le but de développer un procédé efficace et économique, permettant de réduire au maximum l’impact des produits phytosanitaires sur les eaux de surfaces et souterraines, notre choix s’est porté sur l’utilisation des substances organiques naturelles (S.O.N.). Ainsi, deux familles ont été sélectionnées. La première se compose des déchets organiques ; la deuxième concerne les feuilles de quelques plantes qui caractérisent la région méditerranéenne.

Les résultats de l’étude d’adsorption de 24 pesticides sur les différents adsorbants préparés et activés par le procédé que nous avons développé au sein de notre laboratoire sont très satisfaisants. Ainsi, ces matrices peuvent être appliquées directement sur terrains cultivés, de cette façon, ils vont augmenter la fertilité du sol, et puisqu’ils vont adsorber une quantité des pesticides, la quantité de ces produits appliquée va être très réduite. Ce qui va se traduire par un gain économique d’une part et ensuite par un gain écologique.

Deuxième projet

Les analyses de traces dans les eaux, en particulier des pesticides, constituent une tache dont la difficulté est souvent sous-estimée, voir incomprise. Un simple calcul anecdotique montre que doser un pesticide au niveau de la norme européenne de potabilité (100 ppt) définie par la directive CEE 80/778 du 15 juillet 1980 revient à mesurer un objet avec une résolution de 3.5 cm sur la distance terre-lune.

A l’évidence, l’obtention d’une telle précision impose des contraintes serrées quand à la qualification et l’entraînement du manipulateur, d’autant plus que les techniques analytiques mises en œuvre font appel à une instrumentation très sophistiquée.

Dans notre travail, nous avons adopté un nouveau montage à l’extraction en Phase Solide et un nouveau protocole à la S.P.E (Solide Phase Extraction) tout en gardant le même principe.

L’exclusivité du nouveau montage réside dans le fait qu’il permet de travailler en cycles (en continu) en offrant non seulement la possibilité de travailler à débit modulable (entre 1 mL et 3400 mL/min), mais aussi d’étudier le phénomène d’adsorption en fonction de la température grâce à un thermostat prévu pour fonctionner sur une plage de température allant de 30 à 100 °C et même d’atteindre la gamme des températures jusqu’à -10 °C dans le cas d’utilisation d’un groupe frigorifique.

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Troisième projet

La contamination des eaux par les micropolluants organiques provenant des activités agricoles (pesticides) pose d’importants problèmes pour leur contrôle et leur détermination. Les teneurs extrêmement faibles des pesticides dans les eaux imposent le développement de méthodes de pointe pour leur quantification.

La méthode analytique communément employé pour l'analyse des pesticides en milieu aqueux est fondamentalement, la chromatographie en phase gazeuse (CPG) ou liquide (HPLC). Dans le but de développer une méthode alternative pour la détermination des pesticides en milieu aqueux, nous avons employé comme électrode indicatrice une électrode de pâtes de carbone modifiée par un adsorbant préférentiel des pesticides et la voltampérométrie de redissolution anodique d'impulsions différentielles (DPASV) comme technique. La méthodologie utilisée autorise la quantification du pesticide sur la base de l'inhibition du signal électrochimique d’un ion métallique puisque les la majorité des pesticides organochlorés possèdent un comportement électrochimique défavorable pour leur détermination.

La nouvelle méthode que nous avons développé a permis d’atteindre plusieurs objectifs :

• La détermination voltampérométrique de l’endosulfan (insecticide très utilisé au Maroc) qui ne présente aucun comportement électrochimique favorable et qui est inclus dans la liste prioritaire des polluants dangereux de l'Agence Américaine de Protection de l'Environnement (EPA) et de l’Union Economique Européenne (UEE),

• Invention d’une électrode simple et rapide dans sa préparation, aussi bien que son nettoyage,

• Haut degré de répétitivité et de reproductibilité dans les mesures, • La limite de détection est de l’ordre de 0.04 µg L-1 (au dessous des normes), ce

qui ouvre un grand champ d’application de cette nouvelle méthode.

Elaboration du business plan

Le plan d’affaires se présente comme un outil de gestion qui se révèle particulièrement utile en cas de :

• création d’une nouvelle entreprise, • lancement d’un nouveau produit, • attaque d’un nouveau marché, • conclusion d’une importante collaboration industrielle ou commerciale, • recherche de nouveaux partenaires financiers.

Concrètement, le plan d’affaires vise à présenter la stratégie de l’entreprise. Tous les aspects de l’activité : produits, marché, marketing, production, recherche et développement, financement, organisation, profil des gestionnaires, etc. seront ainsi passés en revue avec un maximum d’objectivité.

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Les grands objectifs sont :

• Définir la meilleure stratégie pour l’entreprise • Formuler des objectifs clairs et précis • Mesurer tous les risques • Constituer un plan d’action et une référence ultérieure pour l’équipe • Réunir les moyens nécessaires pour réussir

Pour répondre à ces objectifs, il est conseillé de suivre une démarche logique. Voici une démarche simple en quatre étapes :

Présentation du projet et de son contexte : Analyse SWOT

SWOT signifie en anglais Strengths, weaknesses, Opportunities and Threats (en français: Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces). Ce type d’analyses permet de résumer et souligner les principaux facteurs de succès et de risques du projet pour montrer qu’ils sont identifiés et maîtrisés.

Les forces et faiblesses sont liées au profil du porteur d’idée et de son équipe, aux ressources, et à l’organisation. Le plan d’action peut veiller à renforcer les premières et combattre les dernières.

Les opportunités et menaces sont liées à l’environnement extérieur (le marché, la concurrence, les tendances, les réglementations, etc.) et peuvent difficilement être maîtrisés par une petite entreprise. À ce niveau, il convient donc d’imaginer un comportement qui permet de les exploiter ou de surveiller leurs évolutions pour s’y adapter.

Le tableau 1 synthétise les conclusions générales à tirer d’une analyse SWOT. Trop souvent l’analyse se résume à des listes de ponts positifs et négatifs dont on ne tire aucun enseignement. Il convient donc de garder à l’esprit que l’objectif de l’analyse et d’identifier les grands thèmes que vous devez aborder tant au niveau stratégique qu’au niveau opérationnel.

Facteurs propres à l’entreprise Forces Faiblesses

Facteurs propres à l’environnement

Opportunités À exploiter À améliorer Menaces À surveiller À combattre

Tableau 1 : Analyse SWOT

Les orientations stratégiques

Cette phase de préparation du plan d’affaires vise à concilier les ambitions de l’équipe porteuse du projet et les actions nécessaires pour son développement futur, tout en employant l’optimum des ressources disponibles.

Le résultat de cette démarche trace les lignes directrices du développement de l’entreprise et ses grands objectifs. Ces derniers, outre les indicateurs de développement commercial tels que les ventes, le nombre de clients ou la couverture géographique des activités, prendront également en compte le niveau de développement ou de contrôle des compétences, ressources et partenariats indispensables au développement du projet.

La plupart des stratégies de lancement prévoient un fort niveau de spécialisation. Ainsi il est conseillé pour le bon lancement de faire un :

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• Focus sur un premier groupe de clients bien délimité : Stratégie de marché de niche

• Focus sur un aspect spécifique de l’activité où l’entreprise est plus performante.

Le plan d’action

Cette troisième étape est souvent la plus longue. Elle consiste à exposer comment l’entreprise va traduire sa stratégie sur le plan opérationnel.

Il s’agit alors d’examiner tous les aspects liés à l’exploitation de l’entreprise, à savoir :

• l’approvisionnement et la production, • la commercialisation, • le cas échéant, la recherche et développement, • l’organisation administrative.

Chaque aspect de l’activité de l’entreprise est présenté le plus concrètement possible à l’aide d’un plan d’actions avec dates, objectifs et moyens précis.

Le plan financier

La quatrième étape va permettre de déterminer les aspects financiers du projet. Dans un premier temps, il va s’agir de formuler des estimations du chiffre d’affaires, des frais généraux, des prix de revient et des investissements à réaliser. En pratique, ces éléments seront la traduction chiffrée du plan d’action et permettront de donner une première idée des besoins de l’entreprise.

Sur cette base, il faut exposer les modes de financement qu’on compte utiliser : augmentation de capital, endettement à long terme, crédit de caisse, subsides, etc. En intégrant le tout, il est alors possible de présenter la situation de l’entreprise sous forme d’un plan de trésorerie, d’un compte de résultat et d’un bilan prévisionnels. Ceci permet de se situer à tout moment par rapport aux objectifs fixés et de réajuster le tir si nécessaire.

Cette quatrième étape étant très technique, il est conseillé de demander l’aide d’un spécialiste : comptable, consultant, banquier, etc.

L’élaboration d’un plan d’affaires est un travail exigeant, parfois de longue haleine. Sa réalisation est un processus itératif où plusieurs réorientations sont parfois nécessaires avant d’obtenir une stratégie cohérente.

Le tableau ci-après présente une liste plus complète des questions à se poser et la place des réponses dans un plan d’affaires formalisé.

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CHECK LIST

LA STRUCTURE DU PLAN D'AFFAIRES Première étape 1. L'entreprise et ses promoteurs Qui êtes-vous ? 1.1. Les promoteurs Quel est votre parcours ? 1.2. Historique Dans quelle structure comptez-vous travailler ? 1.3. Entité juridique 2. Produits / services et marché Que proposez-vous ? 2.1. Les produits A qui s'adressent vos produits et/ou services ? 2.2. Le marché Que trouve-t-on sur le marché ? 2.3. La concurrence Deuxième étape 3. SWOT Analysis Quels sont vos points forts ? 3.1. Forces Quelles sont vos faiblesses ? 3.2. Faiblesses Quelles sont les opportunités ? 3.3. Opportunités Quelles sont les menaces ? 3.4. Menaces 4. Orientations stratégiques Quelle est votre spécialité ? 4.1. Core business Qui sont précisément vos clients ? 4.2. Cible Comment se différencier des autres entreprises ? 4.3. Positionnement Quelle est votre vision à long terme ? 4.4. Objectifs Troisième étape 5. Approvisionnement et production Comment et chez qui vous approvisionnez-vous ? 5.1. Cycle d'approvisionnement Comment et avec quels partenaires on produit ? 5.2. Cycle de production 6. Commercialisation Quelle est votre politique de prix ? 6.1. Politique de prix Comment vous faites-vous connaître ? 6.2. Promotion et force de vente Comment touchez-vous le client final ? 6.3. Cycle de distribution 7. Recherche et développement Que souhaitez-vous développer ? 7.1. Programme de R&D 8. Organisation et administration Qui se charge de la gestion administrative ? 8.1. Gestion Comment l'entreprise est-elle structurée ? 8.2. Personnel et structure Quatrième étape 9. Structure des coûts et des recettes Combien l'entreprise vend-elle ? 9.1. Le chiffre d'affaires Quels sont vos frais de fonctionnement ? 9.2. Les frais généraux Quels sont les besoins en investissements ? 9.3. Les investissements Que coûtent ses produits à l'entreprise ? 9.4. Le prix de revient Comment vous financez-vous ? 9.5. Mode de financement 10. Les états financiers Quelle sera votre trésorerie ? 10.1. La trésorerie Quelle sera la situation globale de l'entreprise ? 10.2. Compte de résultats et bilan

Tableau 2 : liste des questions à se poser dans un business plan

Pour remédier à ces difficultés, différentes organisations proposent non seulement des guides complets sur la préparation d’un plan d’affaires mais aussi - et surtout - la possibilité de consulter des spécialistes à des conditions très avantageuses, souvent grâce à l’aide des pouvoirs publics.

Pour tous les projets présentés, les analyses SWOT, les orientations stratégiques, le plan d’action et le plan financier ont été réalisés, les documents sont disponible sur demande accompagnée du contrat de confidentialité. (Annexe III)

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Visites

Système ULB

Les structures internes de l’ULB visités à partir du Mercredi 23 Novembre 2004 sont constituées de trois départements qui sont placés, respectivement sous la responsabilité du conseil de recherche, du Vice-Recteur et des conseillers Recherche. Ces derniers sont placés, sous la responsabilité du Recteur et du conseil d’administration. Les trois départements sont :

• Ressources humaines : constitué du service du personnel affecté à la recherche contractuelle.

• Recherche : constitué de la cellule de recherche, de l’interface et d’un service d’études et d’évaluations.

• Département financier : s’occupe de la gestion financière des contrats de recherche.

Ces structures participent aux travaux des comités de valorisation, de gestion des contrats et du personnel contractuel.

Le Département des Ressources Humaines est chargé de l’élaboration des contrats d’emploi du personnel engagé sur les conventions de recherche.

Au niveau du Département de Recherche, la cellule de recherche présente une assistance aux autorités académiques en matière d’organisation et de gestion de recherche. Cette cellule s’intéresse aussi à la préparation des travaux du conseil de la recherche et à participer au conseil des recteurs des universités francophones. D’autres missions de la cellule de recherche concernent la gestion administrative des contrats de recherche, les procédures d’octroi des subventions et des crédits institutionnels et l’octroi de bourses de doctorat et de prix. Par conséquent, la cellule de recherche s’occupe de la coordination et de la gestion administrative de toutes les activités de recherche, comme elle constitue une plate-forme d’informations et de conseils pour tous les acteurs de la recherche.

Au sein du département de recherche, ULB-Interface constitue le lien privilégié pour faciliter le dialogue et les collaborations entre les entreprises et les équipes de recherche.

L’ULB-Interface s’intéresse à informer les secteurs publics et privés sur les activités des laboratoires et à rechercher les financements. De même, cette interface contribue au montage des projets et à la négociation des contrats et elle accompagne les démarches de valorisation des résultats de recherche et la création d’entreprise, comme elle participe à la gestion des parcs scientifiques. Quant au service d’études et d’évaluations, il permet de réaliser des études de caractère stratégique relatif à la recherche.

Au sein du Département Financier, la cellule de gestion financière de la recherche fournit une aide bien précieuse pour la négociation, la rédaction et la conclusion d’un contrat. Cette cellule travaille en étroite collaboration avec le Département de recherche et le Vice Recteur à la recherche et au développement ainsi qu’avec le Département des Ressources Humaines. La cellule de gestion financière assure la gestion financière des contrats de recherche ; participe à l’ouverture des lignes budgétaires ; supervise la gestion comptable ; tient l’échéancier financier et joue le rôle d’intermédiaire entre le

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cocontractant et le promoteur pour les aspects financiers du contrat. Cette cellule assure également le rôle de guichet unique en matière de gestion du personnel sur les fonds extérieurs.

L’intérêt croissant porté à une meilleure gestion du patrimoine intellectuel de l’ULB et à la valorisation des résultats de la recherche constitue une tendance qui s’accentue. Dans ce sens, la région wallonne a décidé de transférer aux universités la propriété des résultats de la recherche financée par ses budgets et finance les cellules de valorisation. Ainsi, le portefeuille de l’ULB compte actuellement une cinquantaine de familles de brevets qui concernent principalement le domaine de biotechnologie.

Système ULg

Une visite à l’interface de l’Université de Liège (ULg) a été réalisée le premier Décembre 2004. Une introduction à l’organisation de la valorisation et à la création d’entreprises nous a été exposée par différents intervenants faisant partie de l’Interface de l’université crée en 1989 par le milieu économique et l’ULg afin de promouvoir le potentiel universitaire et de prospecter les entreprises en vue de collaborations. Cette Interface a pour objectif de promouvoir les collaborations entre l’université et les entreprises locales, régionales ou internationales. Un autre objectif est de valoriser le potentiel et les résultats scientifiques et technologiques de l’Université dans le monde économique.

Pour participer au développement économique régional comme moteur de l’innovation en transformant les idées, le savoir-faire et les compétences en capital, L’Université de Liège a crée Gesval. Cette structure s’intéresse à la gestion des projets importants, au transfert de technologie, à la valorisation par brevets, licences et apports et à la gestion de participations.

Le partenaire financier de l’ULg/Gesval, qui apporte de l’argent et de l’expertise financière et managériale, est Meusinvest. Les actionnaires de Meusinvest sont la région wallonne (2/3) et la société Liégeoise de Financement (1/3). Meusinvest avait depuis longtemps une expérience des spin-offs et l’ULg cherchait à mettre sur pied une formule de financement de spin-offs dans la perspective d’une meilleure valorisation des résultats de la recherche. Ainsi, Spinventure est le résultat d’une réflexion commune pour structurer ce type d’interventions. Spinventure a connu un effet de levier considérable. En effet, les 1 500 000 euros investis ont induit une capitalisation totale des spin-offs de l’ordre de 12 millions d’euros et ce grâce aux 28 spin-offs crées dans des différents secteurs.

A la fin de la visite, nous avons eu accès à la librairie de brevet (Patlib) qui nous a permis d’avoir de plus amples informations sur les brevets existants à l’échelle mondiale.

Autres visites

Biopôle de l’ULB à Gosselies (le Jeudi 02 Décembre 2004).

Parmi les structures visitées :

• L’Institut de Biologie et de Médecine Moléculaire (IBMM) : entité vouée essentiellement à l’enseignement et à la recherche académique et fondamentale. Les différents domaines d’activités de l’IBMM sont : l’action et la régulation des cytokines, la bioinformatique, la biologie de développement, l’embryologie moléculaire, la génétique appliquée, l’immunologie, la Biologie humaine et moléculaire, la parasitologie, la physiologie moléculaire de la cellule, la métabolisation de l’ARN et la virologie moléculaire.

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• Delphi Genetics : une spin-off de l’ULB qui a développé des solutions originales dans le domaine de l’ingénierie génétique. Ses principaux domaines d’activités sont la production de DNA recombinant, l’assemblage de molécules de DNA et la recherche de nouvelles solutions dans le domaine de l’ingénierie génétique.

• Biovallée : est un centre de recherche et de développement en biotechnologie. Le centre est spécialisé dans la construction et l’analyse génétique, dans l’agro-alimentaire et dans l’agriculture et l’environnement.

• DNA Vision : est une société spécialisée dans l’analyse génétique et dans l’isolement de nouveaux marqueurs génétiques. Cette société offre des services basés sur une plate forme de séquençage/génotypage et sur diverses autres techniques de biologie moléculaire. Une deuxième activité de cette société est le développement de nouvelles lignes de services et de produits en utilisant le savoir faire technologique en biologie moléculaire disponible sur le site du Biopôle de Charleroi.

• Aliwen : est une spin-off dont l’objectif est de valoriser les résultats de la recherche en physiologie végétale et arboriculture urbaine. Aliwen propose une alternative innovante dans la guidance des programmes de sélection de semences ainsi que dans les tests d’efficacité d’engrais et de produits phytosanitaires. Cette spin-off fournit aux gestionnaires d’espaces verts des plans de gestion intégrée incluant le diagnostic physiologique de vitalité et de stabilité des espèces ligneuses.

Bioforum de Liège (le Mardi 07 Décembre 2004)

C’est un forum de la région wallonne qui s’intéresse à la création de synergie entre les différents membres de Bioliège. Ce forum favorise les échanges d’information et supporte la décision de création d’entreprise.

L’Agence Bruxelloise pour l’Entreprise (ABE) (le Mercredi 08 Décembre 2004)

Cette structure est l’interlocuteur public de référence des entrepreneurs bruxellois. Cette agence s’intéresse à accompagner tout entrepreneur bruxellois ou investisseur étranger dans la réalisation de son projet. Elle présente une plate forme d’accès vers les autres services et institutions et un centre relais d’innovation pour l’Union Européenne.

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Conclusion

La gestion des résultats de recherche est sans aucun doute la voie de l’avenir. En effet, forcées à s’ouvrir sur le milieu socio-économique, les grandes universités s’orientent de plus en plus dans cette voie, notamment par le dépôt de brevets, l’octroi de licences, ou la création de spin-off.

Le stage de formation et de recherche que nous avons effectué et qui s’inscrit dans le cadre du programme général de coopération entre le Maroc et la Communauté Française de Belgique, nous a permis de rassembler plusieurs informations théoriques sur la valorisation de la recherche scientifique par le biais d’exposées, de discutions et de débats très enrichissants et aussi sur le plan pratique en contactant les personnes qui assument cette responsabilité au sein de l’ULB, l’ULg, les interfaces, les spin-off, les incubateurs et autres organismes.

À la lumière des travaux effectués et des mémoires reçus et entendus, nous transmettons une série de recommandations qui pourront aider l’université marocaine pour participer activement au développement socio-économique de son milieu. Ainsi, l’université est appelée à jouer un rôle prépondérant dans le développement de la science et elle doit concrètement :

• Sensibiliser les chercheurs sur l’intérêt de la revalorisation de la recherche scientifique, par organisation de séminaires, de formations, etc.

• Développer les structures et adapter des lois internes en parallèle avec la nouvelle reforme.

• Effectué un diagnostique des idées prometteuses et évaluer le degré de leur faisabilité.

• Orienter les activités de recherche vers une commercialisation optimale. • S’investir dans la recherche appliquée et fixer des objectifs à moyen terme. • Bien gérer les contrats de recherche qui lient les départements de recherche avec

le secteur de production et avec les groupes de recherches dans le cas de coopération scientifique avec un autre établissement: Négocier et gérer les redevances et les bénéfices.

• Assurer la protection de la propriété industrielle des résultats obtenus dans les départements de recherche.

• Accompagner les chercheurs durant la démarche de valorisation et les aider à créer des spin-off.

Hicham El Bakouri FST - Tanger

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Annexes

Annexe I

Programme du deuxième séminaire sur la valorisation de la recherche scientifique 27-29 Septembre 2004, Faculté des Sciences Semlalia, Marrakech.

Lundi 27 Septembre 2004

08 :00 Enregistrement 09 :00 Ouverture officielle 10 :00 Performances et limites de la recherche technologique et de l’innovation

au Maroc. Said Belcadi (Directeur de la recherche scientifique et de la coopération inter-universitaire et directeur par intérim du CNRST).

Thème I Les universités : de la recherche académique au développement régional.

10 :45 Les nouveaux rapports entre les universités et leur environnement économique et social. Michel Morant (ULg).

11 :30 Panel de discussion. 15 :00 L’intégration des nouvelles missions : un défi pour les universités

Marc Osterrieth (ULB). 16 :00 Le centre d’Innovation technologique (CIT) : Expérience pilote dans

l’entreprenariat, le transfert de technologie et de la valorisation de la recherche scientifique. Tijani Bounahmidi (EMI).

17 :00 Panel de discussion.

Mardi 28 Septembre 2004 Thème II La gestion des activités de recherche. 09 :00 Le contrat de recherche : un outil au service des partenariats.

Isabelle Halleux (ULg). 09 :45 Aspects pratiques de la gestion des contrats de recherche.

Didier Georges (ULB). 10 :45 Expérience de la gestion des contrats de recherche entre l’université et

l’entreprise, cas de : MANAGEM & OCP. Ismail Akalay (Directeur Général REMINEX, Groupe ONA). Driss Msetef (Directeur Général de CERPHOS).

11 :45 Panel de discussion. Theme III Le dépôt de brevets et de la propriété intellectuelle. 15 :00 La gestion de la propriété intellectuelle : Brevets et licences.

Isabelle Rausin (ULg). 15 :45 Les services offerts par l’Office Marocaine de Propriété Industrielle et

Commerciale. Nafisa Brlkaid (OMPIC).

16 :45 La gestion de l’innovation. Amine Bennouna (cellule de valorisation, FS Semlalia).

17 :15 Les enjeux de l’université Marocaine comme source d’innovation. Awatif Fakir (FS Semlalia).

17 :45 Panel de discussions.

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Mercredi 29 Septembre 2004

Thème IV Du chercheur à l’entrepreneur. 09 :00 Du laboratoire à la création d’entreprise.

Mohamed Smani (R&D Maroc). Mohamed Bouattou (Directeur Général du fond SINDIBAD).

10 :00 La démarche entrepreunariale. Marc Froidart (ULg). Jean-Claude ETTINGER (ULB).

10 :45 Implications personnelles de la création d’entreprises. Marc Froidart (ULg). Jean-Claude ETTINGER (ULB).

11 :45 Le plan d’affaire et le plan financier. Marc Froidart (ULg). Jean-Claude ETTINGER (ULB).

15 :00 Pré-requis pour un accompagnement efficace. Marc Froidart (ULg). Jean-Claude ETTINGER (ULB).

15 :30 Table ronde : • Evaluation de la première année de formation des valorisateurs. • Sélection finale des candidats porteurs de projets valorisables.

17 :30 Clôture du séminaire.

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Annexe II

Programme de la formation : From Research to Business 17-22 Novembre 2004, Enrepreneurship Center de l’ULB (ECULB), Bruxelles.

Mercredi 17 Novembre 2004

Thème I La démarche entrepreunariale 14 :00 Introduction et présentation des participants et formateurs. 15 :00 La démarche entrepreunariale : les caractéristiques de l’entrepreneur, sa

motivation et les forces d’une équipe entrepreunariale. Olivier Witmeur (ECULB).

Jeudi 18 Novembre 2004

Thème II Stratégie de création d’entreprise. 09 :00 Evaluation de l’opportunité

Daniel Spindler (ECULB). 14 :00 Etude de marche.

Véronique Bastien (ECULB). 15 :00 Le business plan.

François de Borchgrave (ECULB).

Vendredi 19 Novembre 2004 Thème III De l’idée au business plan. 09 :00 Analyse stratégique : segmentation, positionnement, couple produit

marché, stratégies compétitives. Daniel Spindler (ECULB).

14 :00 Le plan financier. François de Borchgrave (ECULB).

Lundi 22 Novembre 2004

Thème IV Financement et mise en œuvre. 09 :00 Les types de besoins financiers d’une start-up : Introduction aux sources

de financement disponibles. Olivier Witmeur (ECULB).

14 :00 Mise en œuvre : la première année. Conclusion

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Annexe III

Accord de confidentialité

Le soussigné …………………………………………………..…………………………………………………..………………… Demeurant …………………………………………………….…………………………………………………….………………… S’engage à :

• ne pas divulguer ou publier les informations de toute nature (savoir faire, brevets, formules, analyses, produits, etc.) et quel qu’en soit le support (oral, sur support écrit, papier, électronique ou informatique), relatives aux activités scientifiques, techniques, commerciales ou liées au savoir faire du Laboratoire de Chimie Analytique Environnementale de l’Université Abdelmalek Essaâdi et qui lui appartiennent.

• Ne pas utiliser ces informations, quel que soit le but de cette utilisation sauf à des fins d’évaluation si nécessaire.

Ces dispositions ne s’appliquent cependant pas aux informations et aux résultats : • dont la partie qui les a reçues peut établir qu’elles étaient déjà en sa

possession au moment de leur communication et ne faisaient l’objet d’aucune restriction quand à leur divulgation ; ou

• qui sont tombées dans le domaine public sans que cela ne soit le fait ou ne résulte d’aucune omission de la part de leur bénéficiaires ; ou

• dont la partie qui les a reçu peut établir qu’elles lui ont été communiquées par un tiers légalement autorisé à le faire et sans engagement de confidentialité de part et d’autre ; ou

• qui ont déjà fait l’objet d’une publication à la date de signature du présent accord.

Ces exceptions sont de stricte interprétation, elles ne s’édentent qu’aux données explicites et non à leurs développements scientifiques ou techniques, même implicites.

Fait à ……………….….. , le …………………… Signature précédée de la mention « lu et approuvé »

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Liste des contacts

Mohamed AMAR Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST) 52 Avenue Omar Ibn Khattab, BP 8027, Agdal, Rabat. Tel : +212 (0) 37.77.86.76, Fax : +212 (0) 37.77.12.88 E-mail : amar@cnr.ac.ma

Paul JACOBS Département Recherche, Université Libre de Bruxelles CP179, Avenue F.D. Roosevelt 50, 1050 Bruxelles. Tel : +32 (0) 26.50.31.00, Fax : +32 (0) 26.50.31.00 E-mail : paul.jacobs@ulb.ac.be

Marc OSTERRIETH Département Recherche, Université Libre de Bruxelles CP179, Avenue F.D. Roosevelt 50, 1050 Bruxelles. Tel : +32 (0) 26.50.31.62, Fax : +32 (0) 26.50.35.12 E-mail : marc.osterrieth@ulb.ac.be

Anne DELVAUX Département Recherche, Université Libre de Bruxelles CP179, Avenue F.D. Roosevelt 50, 1050 Bruxelles. Tel : +32 (0) 26.50.22.07, Fax : +32 (0) 26.50.35.12 E-mail : adelvaux@ulb.ac.be

Vally FIDELMAN Département Recherche, Université Libre de Bruxelles CP179, Avenue F.D. Roosevelt 50, 1050 Bruxelles. Tel : +32 (0) 26.50.32.04, Fax : +32 (0) 26.50.35.12 E-mail : vfidelman@admin.ulb.ac.ma

Didier GEORGES Département Finance, Université Libre de Bruxelles CP154, Avenue F.D. Roosevelt 50, 1050 Bruxelles. Tel : +32 (0) 26.50.34.52, Fax : +32 (0) 26.50.34.18 E-mail : dgeorges@admin.ulb.ac.be

Jean-Claude ETTINGER Faculté des Sc. Soc., Polit., Economiques CP154, Avenue F.D. Roosevelt 50, 1050 Bruxelles. Tel : +32 (0) 26.50.41.61, Fax : +32 (0) 26.50.40.50 E-mail : jean-claude.ettinger@ulb.ac.be

Michel MORANT Interface Entreprises-Université BAT. I2, Quai Van Beneden, 25, 4020, Liège Tel : +32 (0) 43.49.85.12, Fax : +32 (0) 43.49.85.20 E-mail : m.morant@ulg.ac.be

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Isabelle HALLEUX Interface Entreprises-Université BAT. I2, Quai Van Beneden, 25, 4020, Liège. Tel : +32 (0) 43.66.52.43, Fax : +32 (0) 43.66.55.58 E-mail : isabelle.halleux@ulg.ac.be

Isabelle RAUSIN Interface Entreprises-Université BAT. I2, Quai Van Beneden, 25, 4020, Liège. Tel : +32 4 3498514, Fax : +32 4 3498520 E-mail : i.rausin@ulg.ac.be

Michel BLUMENTHAL Centre d’Accompagnement de Projets Innovants (Capinnove) Rue de l’industrie 20, B. 1400, Nivelles. Tel : +32 (0) 27.84.38.69, Fax : +32 (0) 67.88.36.88 E-mail : michel.blumenthal@capinnove.be

Zineb AOUNI Ecole d’Administration des Affaires Sart Tilman (Bat. B31), 4000, Liège. Tel : +32 (0) 43.66.29.45, Fax : +32 (0) 43.66.45.74 E-mail : zaouni@ulg.ac.be

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