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5 e RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE ÉDITION JUIN 2013

RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE - YPREMA, recyclage …

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5e RAPPORTDÉVELOPPEMENT DURABLE

ÉDITION JUIN 2013

Édition juin 2013

5e RappoRtdéveloppemeNt duRable

> YPREMA en un coup d’œil

> Des centres urbains de recyclage, un service de proximité pour les collectivités  

> L’application du principe d’économie circulaire en travaux publics

> Une solution d’avenir face à un monde aux ressources naturelles limitées

> La qualité au service des clients

> Les impacts de nos activités

> Les attentes des parties prenantes et la maîtrise des risques

> Nos engagements environnementaux, sociaux et sociétaux

> Enjeux économiques

> Enjeux environnementaux

> Enjeux sociaux

> Enjeux sociétaux

> Tableau des indicateurs de performance

4

8

10

13

17

19

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25

27

29

33

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�2�

Sommairepage

�3�

N otre engagement en faveur dudéveloppement durable fait partieintégrante de l’ADN d’YPREMA.

Notre cœur de métier, le recyclage,représente pour nous bien plus qu’unesimple opportunité en phase avec lesattentes actuelles de notre société : notreculture d’entreprise a depuis toujours étéorientée vers une logique d’écologieindustrielle.Aujourd’hui, bien que le secteur du recyclage des matériaux dedéconstruction reste peu développé en France, la réglementationeuropéenne relative à la gestion des déchets de construction et dedéconstruction pourrait dynamiser ce marché naissant. Elle fixe eneffet un taux de 70% (en poids) de recyclage et de valorisation desdéchets de construction et de démolition d'ici 2020, soit le doubledu taux actuel pour la France, qui recycle près de 20 millions detonnes de matériaux de déconstruction par an. Couplée à ladifficulté d'ouvrir de nouvelles carrières de granulats, cetteréglementation tend vers le développement d’une nouvelle sociétédu recyclage.Dans ce cadre, et dans l’optique d’accélérer sa croissance, YPREMAa choisi, en cette année 2012, de lancer son concept defranchise. Véritable outil de développement en régions, il permettraainsi à nos franchisés de développer leurs savoir-faire et de notreassistance technique. En retour, ces derniers assureront au réseauYPREMA un développement rapide et à moindre coût, l’ouverturede la plateforme de recyclage étant à la charge de chaque franchisé.Notre objectif  ? Doubler, en moins de 5 ans, le nombre deplateformes de recyclage, en recrutant des professionnels desTravaux Publics qui partagent nos valeurs. Parce qu’opter pour unefranchise, c’est aussi accepter d’adopter une culture spécifique  : lanôtre, c’est le développement durable et la responsabilité sociétale.Sur la lancée de la signature de notre premier contrat de franchiseavec CBM le 5 février dernier, nous visons ainsi une secondeouverture en 2013, puis un rythme de trois ouvertures par an à partirde 2014. »

Claude PRIGENT, Président Directeur Général d’YPREMA

La société YPREMA se positionne en leader dans le domaine du traitement desmatériaux de déconstruction, des mâchefers d’incinération et des terres inertes.Elle les sélectionne, les valorise, les transforme et livre un produit fini (matériaupouvant être utilisé en remblai ou en sous-couche de chaussée) aux entreprises detravaux publics.

�4�

Yp R e m a est une pme indépendante dont l’activité trouve son origine dans undiagnostic de la filière tourné vers l’avenir : face au déficit de matériaux de constructionen région parisienne, Yves prigent lance l’activité de recyclage des déchets béton issus

du btp à emerainville (77) en 1984. Suite au succès de l’activité, la société YpRema (Yvesprigent Recyclage matériaux) est créée en 1989.Claude prigent devient l’actionnaire majoritaire en 1992. Il étend alors l’activité béton à d’autressites et développe de nouvelles activités : le traitement des mâchefers à lagny-sur-marne (77)en 1995, le traitement des terres inertes à massy (91) en 2006 puis à lagny-sur-marne (77) en2008, un espace dédié aux artisans à lagny-sur-marne (77) en 2008.YpRema est implantée essentiellement en Ile-de-France, mais également en bretagne et enChampagne-ardenne.

YpRema a fondé son développement sur une activité en parfaite adéquation avec ledéveloppement durable : en réutilisant les matériaux de déconstruction pour les revaloriser,elle réduit les déchets et la consommation de matières premières et permet ainsi à d’autresentreprises de limiter leurs impacts. la société a également mis en place très tôt des mesuresrelatives aux problématiques de développement durable.C’est dans ce contexte qu’YpRema a pu se développer, passant d’une activité de deux sitesen 1989 à trois activités et huit sites d’exploitation aujourd’hui.

> Évolution de la réglementation, de la société YPREMA et de ses actions développement durable

YPREMA en un coup d’œil

�5�

REIMS

QUIMPER

PARISNanterre

Versailles

Antony

Créteil

St Quentin-en-Yvelines

Argenteuil

Marne-la-Vallée

Aéroport de Paris-Orly

A12

A86

A86A86

A6

A106

A6

A6 - E15

A10

A6 - E5

A6a A6b

A86

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A3- E15

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N10

N10

N12

Autoroute de Normandie

L'Aqu

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de

vers Cergy

vers Nantes

vers Dreux

Autoroute du Nord

vers Rambouillet

Espace artisan

ECO GRAVE

Transit

URBASOL

Béton

LAGNY-SUR-MARNE

GENNEVILLIERS

ÉMERAINVILLE

MASSY

BONNEUILTRAPPES

Localisation des sites YPREMA

Chiffres clés

24 ans d’existence

11 implantations sur 4 régions

2,5 millions de tonnes de matériaux réceptionnés et valorisés par an

3 filières d’activité : Béton concassé, Ecograve, Urbasol

22 M€ de chiffre d’affaires

90 salariés

Semaine de 35 heures sur 4 jours pour le personnel d’exploitation

1999 : Certification ISO 9001 de l’ensemble des productions

5% de la masse salariale consacrée à la formation

2008 : production d’un Rapport développement durable annuel

2012 : lancement de la franchise YPREMA, 1 franchisé à ce jour

199520001990

ouvertureTrappes (78)Activité Béton

Concassé

Séparationdes apports bétons

des couches de chaussées

ouverture Lagny-sur-Marne (77)Activité ECO GRAVE

ouverture Gennevilliers (92)

Activité BétonConcassé

ouverture Pluguffan (29)

1er site en régionActivité Béton

Concassé

Premier partenariatsportif mis en place

sur le site d’Emerainville

   

Généralisation des CLEC

à tous les sites

Naissance du parc éco-industrielde Lagny-sur-Marne

Mise en place de la politiqueQES d’Yprema

Entretiensindividuels

annuelspour tousles salariés

1re CLEC (Commission Locale

d’Études et de Concertation)sur le site de Lagny-sur-

Marne

Début du transportfluvial

Obtention dela certification

ISO 9001

Circulaire du 15 février 2000planifie la gestion desdéchets de chantier du BTP

Circulairemâchefers

La loi du 13 juillet 1992, applicableau 1er juillet 2002, interdit la miseen décharge de déchets recyclables(seuls les déchets ultimes peuventêtre mis en décharge).

O

Directive 2006/12/CE duParlement européen et duConseil du 5 avril 2006 relative àl’actualisation des définitions desdéchets et leur gestion (versionqui annule la directive du 15 juillet1975 (75/442/CEE)

Mise en placedes 35 heures en juin 1997, loi de Robien

ACTIONS DÉVELOPPEMENT DURABLE

ÉVOLUTION DE LA RÉGLEMENTATION

ÉVOLUTION D’YPREMA

199520001990

�6�

2005 2010

couches de chaussées

ouverture Reims (51)

Activité ECO GRAVE

ouverture Bonneuil-sur-Marne (94)

Site de Transit

Adhésion àl’associationd’insertion

« Le Regard »

Validation de la CharteSable en Seine sur le site

de Lagny-sur-Marne

Naissance du parc

éco- industriel de Massy

Début de l’activité URBASOL à Massy

puis à Lagny-sur-Marne

Création d’un espace artisan sur le site

de Lagny-sur-Marne

Grenelle de l’Environnement (Tableronde Déchets, décembre 2007)Objectifs généraux : Favoriser la prévention et lerecyclage par la mise en place detaxes et de redevances. Objectifs déchets du BTP : • rendre opposables les diagnostics

préalables aux chantiers dedémolition,

• encourager économiquement laprévention de la production dedéchets du BTP et leur recyclage,

• rendre obligatoire les plans degestion des déchets du BTP.

Directive européenneadoptée en 2008 sur lesdéchets du BTP : objectifde 70 % de recyclage desdéchets du BTP en 2020

Schéma Directeur Régional Ile-de-France 2008 :organisation de l’urbanisme en Ile-de-Francejusqu’à 2030.Demande que soit prévue l’implantationd’équipements de recyclage des matériaux dedéconstruction pour accompagner unrenouvellement urbain important et des sites dematuration des mâchefers en zone dense.

1re édition durapport

Développementdurable

Signaturede la

Charte dela Diversité

Emerainville labellisé

centre urbain de traitement

Ordonnance du 17 décembre 2010 :passage du statut de déchet austatut de produit

Nouveau logoTransformation dessites de production

en magasins auservice des clients

Mai 2011Diagnostic

Déconstruction

Juillet 2011Plan de gestion des

déchets du BTP

30 avril 2012décret relatif à la

sortie du statut de déchet

30 septembre 2012Dépôt d’un dossier de

sortie du statut de déchet pour l’activité de Masy

Economie socialeet solidaire

Partenariat avec l’association

Le Chêne (94)

20052010

�7�

> Le site d’Emerainville

L’intégration possible de la nouvelle centrale de recyclage aupaysage a déterminé la pérennité de l’activité YPREMA sur lacommune d’Emerainville.Dominique Montassut, architecte, revient sur le travail réalisé pourrendre le projet attractif… et durable.

« 1989, YpRema exerçait ses activités, de manière provisoire,en plein air, à proximité du bois de Célie. pour permettre lapérennité de la production, il s’agissait de présenter un projetexemplaire, intégré au paysage et accepté par les riverains.pour ce faire, nous avons travaillé de concert avec la villed’emerainville, le Syndicat d’agglomération nouvelle du val-maubuée (SaN) et epamarne qui se sont exprimésfavorablement pour le maintien des activités YpRema surleur périmètre. Cet accompagnement était en cohérence avecla politique de la ville : traiter les matériaux bruts à la source

�8�

Des centres urbains de recyclage, un service de proximité pour les collectivités

�9�

un microcosme écologique« Le Bois de Célie, allée de la Briarde, géré parl’Agence régionale des espaces verts d’Ile-de-France,est un lieu majeur sur le territoire. Intégrer unecentrale de recyclage à proximité immédiate dupoumon vert de l’agglomération est un paradoxeapparent. Il a donc fallu le contourner. Nous avonsréalisé un travail en profondeur pour que ce challengesoit du domaine du possible. Nous avons traité lesfaçades en bois, fait le choix de plantes grimpantespour les contours paysagers. À l’intérieur de la centrale, un bassin de régulationdes eaux permet le maintien d’un microcosmeécologique, et offre un aperçu de ce que l’on peutretrouver quelques mètres plus loin, dans le Boisrégional de Célie. L’espace vie qui accueille, entreautre, le laboratoire prétend aujourd’hui au labelHaute qualité environnementale (HQE).Aujourd’hui, nous pouvons dire : oui, c’est possible. Ladimension environnementale du projet, la volonté etl’implication d’YPREMA, partagées par les élus et lesservices de l’État, ont été déterminantes. Il ne suffitpas de le dire, il faut le faire. YPREMA l’a fait. »

plutôt que de les envoyer vers des territoires improbables au moyen de transports coûteux etsources de pollution. YpRema s’engageait, de son côté, via une politique compensatoire, àlimiter les nuisances sonores et visuelles et profitait de la ligne de chemin de fer pour devenir, àterme, une gare de matériaux. »

�10�

L’application du principe d’économiecirculaire en travaux publics

> L’économie circulaire ou écologie industrielle

Les déchets des uns sont les ressources des autresl’écologie industrielle s’appuie sur l’étude des écosystèmes naturels, qui sontbasés sur le cycle de la matière. A contrario, un système industriel « classique » est linéaire et comporte desentrées de matières premières et de sorties de déchets. l’écologie industrielle estnée de l’application du principe des écosystèmes naturels aux systèmesindustriels « classiques ». l’idée sous-jacente est qu’une grande partie desdéchets produits par une entreprise pourrait être réutilisée par d’autresentreprises comme matières premières : la boucle est de ce fait refermée.

Les déchets deviennent des ressources

éCosYsTèME sYsTèME INDusTRIEl ClAssIquE

éColoGIE INDusTRIEllE

Pas de déchets Déchets illimités

�11�

Parc d’éco-activités deLagny-sur-Marne (77)

lors de la démolition d’un bâtiment, les matériaux sont mélangés (le béton avec le plâtre, le verre,

le bois, la peinture, etc.). Il est alors impossible de les réutiliser oude les recycler et ils sont donc envoyés en Installation de stockage

des Déchets Non Dangereux (IsDND).Au contraire, lors de la déconstruction,

les différents matériaux sont séparés et peuvent être réutilisés. le tri permet d’envoyer vers chacune des filières spécialisées

le type de matériau qu’elle recycle. le béton en particulier est séparé des autres éléments

et peut alors être accepté sur les sites de recyclage d’YPREMA.

Le saviez-vous ?

Refroidissement

mâchefers(160 t/j)

eaux d’égoutture(8000 m3/an)

La Marne

incinérateur

> Illustration par les parcs éco-industriels des sites de Lagny-sur-Marne (77) et de Massy (91)le site de lagny-sur-marne (77) est un bel exemple d’écologie industrielle mis en placepar YpRema. divers échanges y ont lieu afin de réduire la production de déchets :• l’incinérateur d’ordures ménagères transfère les mâchefers issus de l’incinération à

YpRema afin qu’ils soient transformés en matériau de remblai ;• les eaux d’égoutture issues de la maturation des mâchefers sont renvoyées par YpRema à

l’incinérateur pour éteindre les mâchefers.

la coopération entre les entreprises permet d’éviter la production de déchets et le rejet d’eauxen les réutilisant. Ce schéma présente deux avantages : les mâchefers issus de l’incinération desordures ménagères sont recyclés en matériaux de construction, utilisés pour le remblai, alorsque l’eau fait partie d’un schéma d’échanges entre industries. dans les deux cas, la productionde déchets et la consommation de matières premières sont réduits. on appelle zone d’éco-activités la zone où se déroule cette association. le modèle développé par YpRema àlagny-sur-marne (77) va être généralisé sur l’ensemble de la communauté de communes.

dans le cadre du projet CometHe (Conception d’outils méthodologique et d’évaluationpour l’écologie industrielle) YpRema s’est associée à la Communauté d’agglomération demarne et Gondoire en Seine-et-marne pour développer la démarche d’écologie industrielleà l’échelle d’un parc d’activité.

�12�

UIOM

ChaufferieSPL

Traitement des mâchefers

YPREMA

T it t

matériaux TP

Valorisationde déchets

de déconstruction

chauffage urbain

déchets de déconstruction

ructc ioi nono

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uction

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m

âchefers

ordures ménagères

VOIE FERRÉE

Le parc d’éco-activités de Massy (91)

Le site de Massy (91)

autre exemple, le parc d’éco-activités de la bonde à massy (91) où des échanges sont réalisésentre le centre de recyclage d’YpRema, l’usine d’incinération, la chaufferie et le centre detraitement des mâchefers Spl.Ces deux exemples constituent des références qu’YpRema cherche à dupliquer sur toutesses zones d’implantation. l’objectif est ainsi d’intégrer tous les sites de la société à des zonesd’éco-activités.

> Problématiques des matières premières du BTP en France• Les granulats constituent la matière première la plus consommée après l’eau !

en moyenne, 7 tonnes de matériaux sont consommées par habitant et par an ;• la région parisienne est déficitaire en matériaux de construction, avec un besoin de 30

millions de tonnes par an alors que les carrières franciliennes ne produisent que 18 millionsde tonnes ;

• les contraintes d’urbanisme et les contraintes réglementaires visant la protection del’environnement limitent les possibilités d’ouverture de nouvelles carrières et ainsi ladisponibilité des ressources naturelles ;

• les carrières sont sans cesse repoussées à l’extérieur des zones urbanisées, ce qui augmenteles distances de transports par rapport aux chantiers de construction.

Les solutions proposées par YPREMA permettent de répondre à ces problématiques :

• le recyclage des déconstructions (routes, bâtiments, ouvrages d’art, terres) permet delimiter le recours aux ressources naturelles ;

• la proximité des sites de recyclage vis-à-vis des zones urbaines permet de réduire lesdistances de transport.

Une solution d’avenir face à un mondeaux ressources naturelles limitées

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CH

IFFR

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léS

du

GRa

Nu

lat

1 km de voies ferrées=

environ 10 000 tonnes de granulats

1 km d’autoroute=

environ 30 000 tonnes de granulats1 logement

=100 à 300 tonnes de granulats

1 hopital ou 1 lycée=

2000 à 4000 tonnes de granulats7 tonnes de granulatspar personne et par an

1 m3 de béton=

2 tonnes de granulats

L’épuisement des capacités de stockage des terres d’ici à 2020, et alors que le Grand paris va générer plus de 60 millions de tonnes de déblaissupplémentaires, les capacités annuelles de stockage de ces matériaux vont doncparallèlement s’épuiser. YpRema est et sera de ce fait de plus en plus sollicitée pourréceptionner des terres inertes.dans ce cadre, le recyclage des déchets de chantiers de déconstruction (routes, bâtiments,ouvrages d’art, terres) tel que mis en œuvre par YpRema permet donc de limiter le recoursaux ressources naturelles, tandis que la proximité de ses sites de recyclage permet de réduireles distances de transport.

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Région Ile-de-France Haute-NormandiePicardieChampagneYonneCentre

Nord Pas-de-CalaisBelgiqueChampagneGrand Ouest

Apports extérieurs à l’Ile-de-Francealluvionnaires et marins 6,9* - 49%roches calaires 4,6* - 33%

roches éruptives 2,5* - 18%

LES 3 CERCLES D’APPROVISIONNEMENT

* en millions de tonnes

BELGIQUENORDPAS-DE-CALAIS

HAUTENORMANDIE

BASSENORMANDIE

ILE-DE-FRANCE

PICARDIE

CHAMPAGNE-ARDENNE

BOURGOGNECENTRE

PAYS DE LALOIRE

1,6 0,7

0,50,25

0,111,42,5 0,7

3,3

0,3

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0,8

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VISIONNEMENTOAPPRCLES D CER

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- 18%** es 2,5oches éruptivr

- 33%** 6,es 4oches calairr**,9es et marins 6alluvionnair

9% - 4

> Les enjeux du Grand Paris

Le déficit en matériaux de construction en région parisienne les granulats constituent aujourd’hui la matière première la plus consommée après l’eau,avec en moyenne 7 tonnes de matériaux consommés par habitant et par an. or, la régionparisienne connaît depuis plusieurs années un déficit en matériaux de construction, avec unbesoin de 30 millions de tonnes par an alors que les carrières franciliennes ne peuventproduire que 18 millions de tonnes. dans ce contexte de déficit, les contraintes d’urbanismeet les contraintes réglementaires visant la protection de l’environnement limitent lespossibilités d’ouverture de nouvelles carrières et ainsi la disponibilité des ressourcesnaturelles

> La fin du statut de déchet  : vers la reconnaissance d’une industrie

La directive cadre européenne Déchets de 2008la directive cadre européenne déchets de 2008 transposée en droit français parl’ordonnance du 17 décembre 2010 est le fondement d’une société européenne durecyclage. dans un but de protection de l’environnement et de la santé humaine, ce texteambitionne en effet de refondre l’économie des déchets en instaurant un certain nombre denotions et de critères :

Définition des termes « déchet » et « recyclage »est désormais défini comme « déchet » toute substance ou plus généralement tout bienmeuble, dont le détenteur se défait, ou dont il a l’intention de se défaire. parallèlement, touteopération de valorisation par laquelle ces déchets, y compris les déchets organiques, sontretraités en substances matières ou produits aux fins de leur fonction initiale ou à d’autresfins, est considérée comme du « recyclage » ;

Hiérarchisation des modes de traitement par ordre de priorité dans la législation et dans la politique de gestion et de prévention desdéchets, on trouve ainsi : la prévention, la réutilisation (pour un même usage), le recyclage(valoriser la matière pour un nouvel usage), la valorisation (énergétique) et enfinl’élimination (enfouissement) ;

Mise en place d’un objectif de 70% de recyclage des déchets du BTP d’ici 2020 ;

Définition des quatre critères de l’obtention du statut de produit (détaillés ci-après).

Cette directive donne donc un nouveau cadre juridique au recyclage des déchets,puisqu’elle permet d’encadrer les activités de recyclage et notamment la responsabilitéattachée aux produits issus du recyclage et à leur mise sur le marché. elle introduit en outrela possibilité pour un déchet de sortir du statut de déchet pour devenir un produit, uneévolution majeure pour les activités d’YpRema.

�15�

2020

évoLution dEs cAPAcités d’EnfouissEMEnts

Source: étude PREDEC octobre 2012

272 t 42 000 t

262 272 t

1 250 486 t

775 000 t

5 498 134 t

Capacités d’enfouissement divisées par 180

le Grand paris va générer plus de 60 millions de tonnes de déblais supplémentaires.

2012

Les conditions de sortie du statut de décheten ce sens, les déconstructions du btp, déchets inertes et matériaux de base pourYpRema, peuvent en effet devenir produits à condition d’avoir été traités dans uneInstallation Classée pour la protection de l’environnement (ICpe), et de respecter les 4conditions suivantes de sortie du statut de déchet :

Condition d’usage : la substance ou l’objet est couramment utilisé à des fins spécifiques ;

Condition de marché  : Il existe une demande pour une telle substance ou objet ou ellerépond à un marché.

Condition technique  : la substance ou l’objet remplit les exigences techniques aux finsspécifiques et respecte la législation et les normes applicables aux produits ;

Condition santé et environnement : Son utilisation n’aura pas d’effets globaux nocifs pourl’environnement et la santé humaine.

or, le site YpRema de massy (91) satisfait aujourd’hui à ces quatre conditions via lacertification ISo 9001 de ses activités (réception/production/vente), et via le respect de laréglementation ICpe. C’est donc fort du respect de l’ensemble de ces critères et selon ledécret du 30 avril 2012, qu’YPREMA a pu déposer en septembre 2012 un dossier dedemande de sortie du statut de déchet pour son activité à Massy (91). Ce dossier est le premier déposé en France et l’un des premiers en europe. Il est doncdéterminant non seulement pour YpRema, mais également pour la filière du recyclage desdéconstructions du btp, pour les métiers du recyclage en général et pour le respect desobjectifs européens. Il permet à YpRema de démontrer que, grâce à son modèle économique (réception/production/vente), les déchets inertes peuvent devenir de véritables produits. l’ordonnancedu 17 décembre 2010 vient donc en ce sens valider le schéma économique d’YpRema.

�16�

YpRema a fondé son développement sur une activité en parfaite adéquation

avec le développement durable et a su mettre en place, très tôt,

de nombreuses mesures visant à anticiper et gérerles problématiques inhérentes à son activité.

Grâce à cette anticipation des enjeux, YpRema se positionne aujourd’hui naturellement

comme l’un des leaders français de cette nouvelle société du recyclage,

dont les activités sont depuis toujours en accordavec l’évolution constante

de la réglementation.

> Notre enjeu : fournir des produits de même qualité que lesmatériaux naturelsFournir des produits finis issus de matières premières secondaires qui respectent les mêmesnormes de qualité que les produits issus de matières premières primaires est un enjeu majeurpour YpRema. Nos clients doivent êtreassurés de travailler avec les meilleursmatériaux et les utilisateurs desinfrastructures doivent avoir les mêmesgaranties qu’avec des matériaux naturels.

> Notre réponseafin de démontrer en toutetransparence la qualité de ses produits,YpRema est certifiée ISo9001 depuis1999 sur tous ses sites de production etsur l’ensemble de ses produits.pour nous assurer de la qualité de nosproduits, notre laboratoire interneréalise des tests quotidiens (teneurs ensulfates et en eau, tests de lixiviation)aussi bien en amont sur les matériauxentrants qu’en aval sur les produits finis.la recherche et le développementnous permettent également de mieuxcomprendre les propriétés de nosmatériaux. aujourd’hui, 3% de notrechiffre d’affaires est consacré à cesdisciplines. pour garantir une qualité optimale, lesmatériaux YpRema disposent d’uneassurance responsabilité profession-nelle fabricant.

�17�

La qualité au service des clients

> Nos exigences pour garantir la qualité de nos produitsen amont, les produits reçus sont rigoureusement pré-triés. Nous n’acceptons sur nos sitesde recyclage de béton que les dallages minces, les parpaings, les planchers béton, les tuileset briques, les bordures de trottoirs, les produits de voirie et les enrobés bitumineux. leplâtre, le plastique, le bois, l’amiante lié ou encore les matériaux isolants sontsystématiquement refusés.

Nous soulignons à cet égard l’importance de la déconstruction plutôt que la démolition deschantiers :

• lors de la démolition d’un bâtiment, les matériaux sont mélangés (le béton avec le plâ-tre, le verre, le bois, la peinture, etc.). Il est alors impossible de les réutiliser ou de les re-cycler et ils sont donc envoyés en Installation de Stockage des déchets Non dangereux(ISdNd).

• au contraire, lors de la déconstruction, les différents matériaux sont séparés et peuventêtre réutilisés. le tri permet d’envoyer vers chacune des filières spécialisées le type dematériau qu’elle recycle. le béton en particulier est séparé des autres éléments et peutalors être accepté sur les sites de recyclage d’YpRema.

> Ils nous font confiance• Gare tGv montparnasse• autoroute a86• ecole Nationale des ponts et Chaussées• tramway du val de Seine• Stade de France • aéroport Charles de Gaulle• Sous préfecture de torcy• préfecture du Finistère• Criée de penmarc’h• Forêt de Fouesnant• ZI de betheny - Reims metropôle

�18�

�19�

Les impacts de nos activités

> Les principaux impacts évités grâce à nos activitésles activités d’YpRema permettent d’éviter des impacts environnementaux qui seproduiraient dans un schéma industriel classique : transport routier (avec nuisances etémissions de Co2 liées), consommation de matières premières, production de déchets…

Si YPREMA n'existait pas… … les alternatives seraient…

Acheminement des matériauxAcheminement de déchets

> Augmentation des émissions de CO2Trajets plus longs : les carrières et décharges ne sont pas en zone urbaine

Graves naturelles > Recours à l’utilisation des matières premièresPrélèvements dans des carrières

Quantité de déchets > Augmentation de la production de déchetsEnvoi en ISDI (décharge)

Autant d'impacts qui sont évités grâce aux activités d'YPREMA !

activité béton concAsséAcheminement

des déconstructions(couches de chaussées,

blocs de bétons…)

Broyage etprécriblage Concassage Déferraillage Tri manuel Criblage Stockage

Acheminement des terres inertes Scalpage Traitement

à la chaux Criblage Stockage

Acheminement des mâchefersd'incinération

Ecrêtageet criblage

Prématuration Récupérationferreux/non ferreux

Stockage(maturation)

Traitementau liant

activité uRbAsoL

activité Eco-gRAvE

Livraison matériauxGAMME iNDUSTRiELLE

GAMME BéTON

LivraisonURBASOL

LivraisonECO GRAVE

Le concept de franchise industriellela franchise est une méthode de collaboration entre une entreprise (le franchiseur) et uneou plusieurs entreprises (les franchisés), dont l’objectif est d’assurer un développement aufranchisé via l‘exploitation d’un concept mis au point par le franchiseur. en ce sens, leconcept de franchise industrielle développé par YpRema prévoit ainsi deux variantes : soitle franchisé souhaite ajouter une activité complémentaire sur son site actuel, soit il souhaitediversifier son activité via la création d’un centre de recyclage YpRema. la société peutainsi potentiellement partager son expérience avec toute entreprise travaillant dans lesecteur des travaux publics et disposant d’un terrain industriel.dans les deux cas, les étapes de candidature à la franchise restent cependant les mêmes.après avoir rempli un dossier de candidature, le candidat à la franchise prend connaissancedu dIp (document d’Informations précontractuelles) rendu obligatoire par la loi doubin du31 décembre 1989. Ce document fournit des informations sur le franchiseur  : donnéesbancaires et administratives, historique de la société, état du marché national, présentationdu réseau actuel, principaux éléments du contrat, etc.

passé un délai obligatoire de 21 jours, le contrat de franchise peut dès lors être signé. Cedernier a pour objet de définir les conditions de partenariat entre franchiseur et franchisé, etprésente donc un certain nombre d’éléments clés, parmi lesquels figurent :– les signes distinctifs du réseau (marque, logo, charte graphique, etc.) ;– le savoir-faire (méthodes d’installation et d’aménagement du site, méthodes de production,

offres commerciales en service réception et en vente de produits) ;– les modalités de formation initiale et continue ;– les services d’assistance dans les travaux et l’aménagement du site, dans les démarches

préalables à l’obtention du permis de conduire ;– l’animation du réseau (congrès, réunions, sponsoring, lettre d’information).

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CHIFFRES CLÉS DU MARCHÉ RÉALISÉ 2011 À RÉALISER D’ICI 2020 OBJECTIF 2020

Recyclagematériaux de déconstruction

32 %19 millions de tonnes X 2 70 %

42 millions de tonnes

Utilisation de produits recyclés/granulats naturels

5 %19 millions de tonnes X 2

10 %(de 400 millions de tonnes)= 40 millions de tonnes

Tonnage par plateforme par an 100 000 tonnes 30 000 tonnes* 50 000 tonnes*

Nombre de plateformes(dont YPREMA)

200(8)

600*(24)

800*(32)

* projections

> La franchise, un nouveau défi

Rappel du contextel’ordonnance du 17 décembre 2010, qui a force de loi, est la transposition de la directivecadre européenne déchets de décembre 2008, et apparaît aujourd’hui comme la traductionréglementaire du concept d’écologie industrielle ou économie circulaire.

C’est donc fort de sa maîtrise d’une réglementation complexe qu’YpRema a pu lancer en2012 son concept de franchise industrielle, afin de transmettre son savoir-faire à despartenaires partageant les mêmes valeurs.

une formation est par la suite dispensée au franchisé, à l’occasion de laquelle lui estégalement remis un manuel opératoire, dont l’objectif est de transmettre le savoir-faire dufranchiseur. Ce manuel contient en effet l’ensemble des savoir-faire développés parYpRema, dans le domaine de l’aménagement des centres de recyclage, la réception dedéconstructions du secteur btp, la transformation de ces déchets en produits maiségalement la commercialisation de ces derniers. la seconde partie de cette formation estenfin mise en place lorsque le franchisé obtient son permis de construire.

Un défi présentant de nombreux avantagesle concept de franchise industrielle tel que mis en œuvre par YpRema comporte bienentendu un certain nombre d’obligations pour le franchisé, puisque celui-ci doit notammentappliquer la stratégie commerciale du franchiseur, s’approvisionner auprès de ce dernier oudes fournisseurs référencés, tout en respectant les normes du concept et les standards dequalité. Néanmoins, ce type d’approche présente également de nombreux avantages, qui touchentaussi bien le franchiseur que le franchisé :

dans ce cadre, un premier contrat de franchise a d’ores et déjà été signé en 2012 avec lasociété ardéchoise Cbm. Ce premier site franchisé YpRema, qui possède une triplecertification ISo 9001 (qualité), maSe (sécurité) et Qualibat (professionnel du bâtiment),compte ainsi recycler et valoriser près de 15000 tonnes de béton par an.

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Le choix du recyclage est très rapidement devenu une évidence pour CBM. Dans uneconjoncture économique difficile, il nous est en effet paru nécessaire de développer une activitécomplémentaire pour nous maintenir : se diversifier, c’est la clé ! Lorsque j’ai pris connaissanced’un article paru dans BTP Magazine en 2011, j’ai donc tout naturellement pris contact avec

YPREMA afin de savoir s’ils pouvaient me faire bénéficier de leur savoir-faire en matière de recyclage desmatériaux de déconstruction. Le 5 février 2013, nous sommes ainsi officiellement devenus la toute premièrefranchise YPREMA. Notre collaboration n’est cependant pas le fruit du hasard. YPREMA et CBM partagent de nombreuxpoints communs, dont bien sûr notre volonté commune de s’inscrire dans la durée et de développer uneactivité responsable. Cette franchise est une première pour nous, mais aussi pour YPREMA et le secteur duBTP en France.Nous allons ainsi construire et exploiter prochainement un nouveau centre de recyclage YPREMA sur lacommune du Teil en Ardèche (07), non loin de Montélimar. Sur les conseils d’YPREMA, nous allons dansun premier temps faire appel à un prestataire en concassage et en criblage, en travaillant parcampagne. L’aménagement complet de la centrale représente un investissement global de350.000€, mais cette opération devrait générer en parallèle 120.000 à 180.000 € de chiffred’affaires, avec 2 à 3 emplois supplémentaires à terme.

alexis maNeNt, Gérant de la société Cbm – le teil (07)

Signature de la première franchise YPREMA

Les attentes des parties prenanteset la maîtrise des risques

> Nos principales parties prenantes

Pouvoirs publics

Fournisseurs

Salariés

Clients

Riverains

Actionnaires

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Communautés locales,associations

La responsabilité sociétale des entreprises (RsE) Elle matérialise la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. ladémarche consiste pour ces dernières à intégrer les préoccupations sociales, environnementaleset économiques, dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur unebase volontaire.la RsE permet en ce sens de conjuguer l’économique, la responsabilité sociale etl’écoresponsabilité. Elle va donc plus loin que la qsE. Dans ce cadre, la volonté d’YPREMA defaire évoluer son système qsE vers une démarche RsE semble donc pertinente.

Le saviez-vous ?

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Formation

EngagementStabilité des emplois

IntégrationDiversité des employés

Ecologieindustrielle

Sécuritédes salariés

Intégrationà la vie locale

DéveloppementTransport alternatif

Intégrationpaysagère

Nuisances :bruit, pousières

Gestiondes déchets

Information etéchanges avec

les parties prenantes

Créationd'emplois locaux

Réductiondes émissions

de CO2

Rejets d'eau

Enjeux importants pour YPREMA mais nonprimordiaux aux yeux des parties prenantes externes

Enjeux majeurs pour YPREMA et pourles parties prenantes externes

Enjeux importants pour YPREMA et pourles parties prenantes externes

Enjeux importants pour les parties prenantes externesmais qui n'étaient pas identifiées par YPREMA

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ATTENTES DES PARTIES PRENANTES EXTERNES

SOCIALENVIRONNEMENT SOCIETALLes attentes en terme de :

> L’intérêt des Commissions locales d’étude et deconcertation (CLEC)

la CleC est un forum de discussion pour tous les acteursconcernés par les activités d’YpRema : riverains, voisins,associations de consommateurs, associations de protectionde l’environnement, associations sportives, salariés, pouvoirspublics, fournisseurs, clients, et toute personne intéressée.

Ces réunions ont pour objectifs de :• promouvoir l’information du public en favorisant le

dialogue entre les acteurs locaux, l’administration etYpRema,

• maintenir et renforcer l’esprit de transparence sur lesconditions d’exploitation du site,

> Les attentes des parties prenantes externes et les enjeuxpour YPREMA : notre gestion des risques

on distingue les parties prenantes internes (employés mais aussi clients, fournisseurs etactionnaires) des parties prenantes externes (pouvoirs publics, riverains, communautéslocales, associations…), dont les enjeux et attentes peuvent différer. les attentes des partiesprenantes sont identifiées par l’intermédiaire du processus de remontée des demandesexternes dans le cadre de l’ISo9001, et lors des Commissions locales d’étude et deconcertation.

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• comprendre les attentes des différentes parties prenantes, • émettre des recommandations et suggestions à l’exploitant dans le but d’améliorer les

conditions d’exploitation du site et de répondre aux préoccupations exprimées,• permettre l’intégration d’YpRema en zone urbaine car la légitimité de ses sites est leur

proximité.

la première CleC a été réalisée en 1993 sur le site de traitement des mâchefers de lagny-sur-marne (77), soit deux ans avant l’ouverture du site, afin d’informer les parties prenantes surl’activité « mâchefers » et de définir avec elles les meilleurs conditions d’aménagement etd’exploitation du site.le succès de cette réunion et son intérêt, autant pour les parties prenantes que pour YpRema,a conduit à la généralisation de cette bonne pratique à tous les sites. aujourd’hui, une CleC estorganisée sur chacun des sites de production tous les deux ans. toutes les parties prenantes sontinvitées à y participer et des réponses concrètes sont apportées par YpRema auxpréoccupations émises.

les CleC font désormais partie intégrante du fonctionnement d’YpRema et sontindispensables à la pérennité de nos sites.

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Nos engagements environnementaux,sociaux et sociétaux

ACTIONS MISES EN PLACE / PLAN D'ACTIONSENGAGEMENTS / OBJECTIFS

Promouvoir l'écologie industrielle en intégrantl'ensemble de nos sites à des zones d'éco-activités

sites de lagny-sur-Marne et de Massy intégrés à des zones d'éco-activités.Possibilités d'échange étudiées sur les autres sites de production d'YPREMA.

Charte Environnement YPREMA pour tous nossites et valider la Charte sable en seine sur tous nossites fluviaux.

Mise en œuvre du plan d'action YPREMA prévu par la Charte Environnement YPREMA.

Réaliser une analyse cycle de vie (ACV) surl’ensemble de nos sites Réalisation d’une analyse cycle de vie (ACV) sur l’ensemble de nos sites d’ici 2015.

Développer les transports alternatifs (rail, fluvial) et atteindre 25% des tonnages entrant/sortanttransportés par des moyens alternatifs

Transport fluvial développé à lagny-sur-Marne, Bonneuil et Gennevilliers.Transport ferroviaire à l'étude sur les sites de Trappes et d'Emerainville.

Continuer à préserver la santé des populationsavoisinantes et de nos salariés en respectant leslimites réglementaires de concentrations enpoussières de 50 mg/m3

Concentrations en poussières largement inférieures aux limites réglementaires, grâce àl'aspersion régulières des installations et des pistes, au capotage des installations, aubâchage des camions…

Continuer à préserver la santé des populationsavoisinantes et de nos salariés en respectant leslimites réglementaires de nuisances sonores de70dB en limite de propriété et d'émergence*inférieure à 5 dB

Nuisances sonores inférieures aux limites réglementaires grâce à la disposition desinstallations au centre des sites, au capotage et au caoutchoutage des installations, àl'utilisation du « cri du lynx » sur les engins de chantier, à la mise en place de merlonsservant d'écrans acoustiques en bordure de sites...

Intégrer tous nos sites dans le paysage eneffectuant des études paysagères sur 100% de nos sites

Etudes paysagères réalisées par un cabinet externe sur tous les sites afin de les intégrer aumieux dans leur environnement : buttes paysagères, plantations, chemins piétonniers…

Continuer à respecter les limites des arrêtéspréfectoraux sur les rejets d'eau et les eauxsouterraines

Mise en place de séparateurs à hydrocarbures et de bassins de décantation.à lagny-sur-Marne, suivi et entretien de la géomembrane afin de contrôler sonétanchéité.

Eviter tout déversement accidentel significatif (de plus de 20 litres) atteignant le milieu naturel

Investissements et actions réalisés afin d'éviter les déversements accidentels et d'assurerle confinement des produits : enceintes de rétention, zones bétonnées, procédured'intervention d'urgence...

Augmenter le recyclage des terres inertesréceptionnées en urbasol

Recyclage des terres inertes pour limiter les envois en IsDI (1) et optimiser le double fret.Activité développée sur les sites de lagny-sur-Marne et Massy, à l'étude sur les autres sitesd'YPREMA.

Maintenir la valorisation de nos déchets Déchets produits triés sur les sites et valorisés dans les filières de recyclage dès quepossible (métaux, huiles usagées, DEEE…).

Réduire notre consommation d'eau par unité de production

Eaux d'égoutture et eaux de bassin utilisées en priorité pour l'arrosage des pistes sur lessites de lagny-sur-Marne et de Massy.Récupération et utilisation des eaux pluviales à l'étude sur l'ensemble des sites.

Réduire notre consommation d'électricité par unitéde production

Mise en place de panneaux solaires sur le site d’Emerainville afin d'alimenter une voitureélectrique. Nouveaux bâtiments à Emerainville conformes aux normes HqE.

(1) ISDI : Installation de Stockage de Déchets Inertes. * l'émergence est la différence entre le bruit lorsque le site fonctionne et lorsqu'il nefonctionne pas

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Promouvoir la diversité des âges en embauchant des jeuneschaque année et en accompagnant tous les employés en fin decarrière

Mise en place d'un bilan retraite pour tout employé de plus de 45 ans.Embauche de jeunes issus de l’Ecole de la 2ème Chance de l’Armée, etintégration de deux contrats d’apprentissage en moyenne par an.

Promouvoir la diversité des origines en embauchant des salariésd'origine étrangère dans nos effectifs signature de la Charte de la Diversité en 2006.

Augmenter le nombre de femmes dans l'effectif Intégration de femmes à des postes opérationnels sur sites (commercialesur site, vendeuse sur site).

Continuer à intégrer des personnes handicapées dans l'effectif Avec quatre employés handicapés, dépassement de l'obligationréglementaire qui nous impose un travailleur handicapé.

Proposer à l'ensemble du personnel d'exploitation de travaillersur 4 jours

Mise en place par YPREMA dès 1997 des 35 heures et d'une organisationdu temps de travail sur 4 jours par semaine pour le personneld’exploitation.

Dispenser un entretien individuel annuel (EIA) à tous nos salariés Mise en place de l'EIA pour tous les salariés depuis 1999.

Favoriser l'évolution des salariés par les promotions internesFormations à la compétence proposée aux employés afin de leurpermettre d’évoluer vers des postes à responsabilités.Mise en place de PIloTIs pour la gestion des compétences.

Assurer la formation de nos salariés Incitation de la Direction à la formation des équipes.

Assurer la sécurité de nos employés :- 0 accidents graves,- suivi du taux de fréquence des accidents du travail,- suivi du taux de gravité.

Attention particulière portée à la sécurité des salariés : mise en place d'EPIadaptés, formation de tous les employés à la sécurité, contrôles de sécuritédes installations par des organismes externes, analyse de tous les accidentsen CHsCT, mise en place de fiches de progrès...

Permettre l'insertion sociale par le travail en embauchant deuxpersonnes en difficulté tous les deux ans.

Adhésion à l'association Regards : engagement à embaucher deuxpersonnes en difficulté (RMIstes, anciens détenus) tous les deux ans.

Informer les parties prenantes externes et leur permettre des'exprimer sur nos activités en organisant des ClEC (commissionlocale d'étude et de concertation) tous les 2 ans sur 100% dessites.

Première ClEC mise en place en 1993 sur le site de lagny-sur-Marne.Généralisation des ClEC depuis 2003 à tous les sites.

s'engager à répondre à toutes les demandes des partiesprenantes.

Mise en place d'un registre des plaintes.Mise en évidence et prise en compte des plaintes des parties prenanteslors des ClEC.

s'intégrer dans la vie locale en établissant des partenariats avecdes clubs sportifs dans toutes nos villes d'implantation.

Formation de partenariats avec les clubs des villes d'implantationd'YPREMA (basket, rugby, athlétisme…).

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ENGAGEMENTS / OBJECTIFS ACTIONS MISES EN PLACE / PLAN D'ACTIONS

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ENGAGEMENTS / OBJECTIFS ACTIONS MISES EN PLACE / PLAN D'ACTIONS

sociétAL

une des spécificités de l’activité d’YpRema est que nous n’achetons pas nos matièrespremières mais les facturons à nos fournisseurs à un coût plus avantageux que celuid’élimination en ISdI. le tarif de réception est dégressif en fonction de la recyclabilité desdéconstructions apportées.

> Gérer les flux de réception des matériaux dedéconstruction en optimisant les aspects logistiques une des problématiques principales de notre activité est le décalage temporel entre leschantiers de déconstruction fournissant nos matières premières et les chantiers deconstruction utilisant nos produits finis. optimiser la gestion des stocks, en arbitrant entre lesflux entrants de matériaux issus de la déconstruction et les flux sortants de produits finisconstitue donc un point crucial de la logistique.

> Accroître et maintenir nos sites urbainsafin de gérer les stocks de manière optimale, de proposer un service de proximité auxcollectivités et de réduire les trajets, notre place est en milieu urbain. Il s’agit pour YpRemad’un enjeu majeur puisqu’il conditionne la rentabilité et la pérennité de notre activité, lescoûts de transport devenant trop élevés avec l’éloignement des sites. Notre objectif estd’implanter de nouveaux sites afin d’accroître notre offre et de réduire encore les distancesde transports.

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Enjeux économiques

Yvon LiZiARD, Chef d’exploitation – Lagny-sur-Marne (77)

«  Au moment de sa création, YPREMA était avant tout spécialisé dans le recyclage desdéchets béton de déconstruction. Avec l’évolution de la réglementation, l’activité mâcheferss’est ensuite développée, à partir de 1995. YPREMA était alors déjà précurseur en matièred’écologie industrielle, puisque dès 1999, le site de Lagny-sur-Marne recevait les mâchefersprovenant de l’usine d’incinération et, en retour, acheminait les eaux d’égoutture vers l’usine, pour éteindre lesmâchefers à la sortie du four. Pour suivre l’évolution réglementaire et répondre aux attentes des acteurs du BTP,YPREMA a en fait peu à peu diversifié ses activités.Aujourd’hui, le site de Lagny-sur-Marne compte trois activités principales : les mâchefers, l’espace « Artisans », etl’activité de traitement à la chaux des terres inertes. Cette dernière a démarré en 2007, et les perspectivesd’évolution sont favorables, dans la mesure où la quantité de terres inertes de chantier réceptionnées sur nos sitesest en constante augmentation. Nous avons ainsi installé en 2012, sur le site de Lagny, une nouvelle centrale demalaxage, qui nous permet de mélanger terres et liants –comme du ciment à prise rapide par exemple- au rythmede 400 tonnes/h. A cette vitesse, il nous faut seulement 4 minutes pour charger un camion ! De plus, les eaux delavage de cette centrale sont elles aussi réutilisées par l’usine d’incinération voisine, en phase avec notre logiqued’écologie industrielle.»

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> Garantir la qualité des produits finis la qualité de nos produits est la clef de notre succès et notre priorité. Ceci nous permetaujourd’hui de proposer à nos clients des produits finis issus du recyclage de même qualitéque ceux issus de matières premières naturelles, condition sine qua none à la pérennité denotre activité. Il convient de préciser qu’au vu du déficit de matériaux en région parisienne,notre activité apparaît comme complémentaire et non concurrente des activités de carrières.

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Thierry HAAS, Espace Artisan

« Afin d’accroître le service de proximité et de répondre aux attentes de ses clients, YPREMAa ouvert depuis mars 2008, sur le site de Lagny-sur-Marne (77), un « espace artisans », où cesderniers peuvent venir déposer leurs déchets et acheter des matériaux de négoce en petitequantité.Embauché initialement en tant que conducteur d’engins, puis en tant qu’assistantd’exploitation du site YPREMA de Lagny-sur-Marne, mon plan de carrière était à ce momentplutôt orienté vers les aspects techniques. Lorsqu’YPREMA m’a proposé de prendre laresponsabilité de l’espace «  Artisans  » au moment de sa création, j’ai donc vu en cetteopportunité l’occasion de diversifier mes compétences et d’élargir mon profil. L’espace« Artisans » est en effet très axé sur l’accueil et le conseil des clients, et permet d’avoir uncontact direct avec les artisans et les patrons de PME, ce dont je n’avais pas forcément lapossibilité auparavant. Aujourd’hui, mon poste me permet donc non seulement de conseiller

les clients sur le tri des déchets qu’ils m’amènent (bois, verre, terre, etc.), mais aussi de les sensibiliser sur nosmatériaux recyclés.Avec une fréquentation mensuelle d’environ 250 clients pour un mouvement associé de 1000 t de matériaux, il y aaujourd’hui une vraie demande de la part des artisans. Peu d’endroits sont en effet dédiés aux professionnels, et ilsne sont pas souvent situés à proximité des chantiers. C’est pourquoi YPREMA va développer des espaces« Artisans » sur nos autres sites dans les années à venir. »

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> Promouvoir l’utilisation des matériaux recyclésle cœur d’activité d’YpRema permet de réduire l’utilisation de matières premièresépuisables et la production de déchets inertes. promouvoir l’utilisation des matériauxrecyclés sur les chantiers de construction auprès des maîtres d’ouvrage et des maîtresd’œuvre constitue donc un enjeu majeur pour YpRema, nécessaire pour l’entreprise, etpositif pour l’environnement. aujourd’hui, si l’évolution de la réglementation se fait en faveurdes activités d’YpRema, le travail de sensibilisation est encore important afin de fairereconnaître l’intérêt et la qualité des matériaux recyclés auprès de tous les acteurs du btp.

> Diminuer le transport routier et développer les transportsalternatifspar la proximité de nos sites, YpRema participe à la réduction du transport routier en li-mitant les distances parcourues : nos centres sont plus proches des villes, et donc des chan-tiers, que les carrières ou les ISdI. Nos activités génèrent néanmoins du trafic. Conscients des problématiques d’émissions degaz à effet de serre, de bruit et d’encombrements que ce trafic routier produit, nous nousengageons dans sa diminution.

Transport fluvialSur les sites de lagny-sur-marne (77), bonneuil-sur-marne (94) et Gennevilliers (92), nouspromouvons le transport fluvial. les quais ont ainsi été aménagés pour permettre ce modede transport et la voie fluviale est privilégiée lorsqu’elle est possible. par exemple, le chantierréalisé dans le cadre du réaménagement du port de Gennevilliers a utilisé ce mode detransport pour les enlèvements de démolition des anciennes berges en béton et lesapprovisionnements en remblais.

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Enjeux environnementaux

David GASPAR, Chef d’exploitation/chef de site – Emerainville (77)

« Sur le nouveau centre d’Emerainville, la protection de l’environnement a été priseen compte dès la phase de construction et d’aménagement. Le bâtiment, qui abritela base vie, le laboratoire ainsi que la salle de contrôle, a été construit selon lesnormes Haute Qualité Environnementale (HQE) : pompe à chaleur, panneauxsolaires thermiques ou encore bassin de récupération d’eau de pluie sont desexemples d’aménagements réalisés en faveur de l’environnement. Une attentionparticulière a par ailleurs été apportée aux installations de production afin deréduire au maximum poussières et nuisances sonores, avec la mise en place decapotage, de systèmes d’aspersion… L’intégration paysagère du site est également un élément primordial afind’assurer l’acceptation de nos sites par les riverains et les pouvoirs publics. Ainsi, près de 20 % de la surface du site estoccupée par des espaces verts. Conséquence : les installations de production et les stocks ne sont quasiment pasvisibles depuis l’extérieur. Tous les autres impacts environnementaux ont aussi été pris en compte, tels que letraitement des eaux avant rejet, le tri et la valorisation des déchets, ou le bétonnage des zones à risques pour évitersalissures et rejets accidentels. Le nouveau centre d’Emerainville apparaît ainsi comme un modèle pour la protectionde l’environnement, 25 ans après l’ouverture du premier centre. Tout un symbole ! »

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Martial ROLLAND, Capitaine pour la société Prigent Transport

« J’exerce l’activité de marinier au sein d’YPREMA depuis bientôt 7 ans, en tant quecapitaine de bateau pour la société Prigent Transport. Après une courte période affectéau transport hippomobile à Lagny, je suis à présent chargé d’acheminer les différentsmatériaux produits par YPREMA (grave béton, écograve, urbasol, etc.) entre les portsfluviaux de Gennevilliers, Lagny-sur-Marne et Bonneuil-sur-Marne. Avec une vitesse moyenne de 2 km/h, la navigation fluviale n’est certes pas aussi rapideque le serait le transport par route : il nous faut par exemple entre 10 et 11 h pour faire le

trajet Gennevilliers – Lagny-sur-Marne, et cela peut aller jusqu’à 18 h lorsqu’il y a des courants… sans compter lestemps de chargement et de déchargement des matériaux ! Cependant, le bateau nous permet aussi detransporter des quantités bien plus importantes qu’un camion, allant de 264 t en cas de navigation sur la Marne à420 t lorsque nous n’empruntons que la Seine, tout cela pour une consommation moyenne de 15 l/h. Grâce aubateau, YPREMA évite donc non seulement le transport routier, mais aussi les fortes émissions associées… »

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Transport ferroviairela possibilité d’utiliser le transport ferroviaire comme actuellement sur le site d’emerainville (77)est à l’étude sur nos centrales de trappes (78). la présence du rail en bordure de ces sites en faitune option attrayante pour améliorer encore le recours aux modes de transport alternatif à laroute.

Diminution du trafic routier • proximité des sites : nos implantations sont proches des sites de construction et de dé-

construction, ce qui permet de réduire les distances de transports des matériaux et donc letrafic routier.

• optimisation du double fret : nous limitons au maximum les trajets à vide. Il est ainsi devenuclassique pour les camions de décharger des matériaux d’un chantier de déconstruction etde repartir vers le même chantier avec de l’urbasol.

• optimisation des trajets : notre flotte routière est équipée de masternaut, système GpRSqui optimise les distances parcourues, l’enchaînement des livraisons, les temps d’attente etles trajets à vide.

• utilisation de la visio-conférence

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LA tRAction hiPPoMobiLE à LAgnY-suR-MARnE (77) À Lagny-sur-Marne, l’usine d’incinération etYPREMA sont distants de 500 mètres. Afin detransférer les mâchefers de l’incinérateur au sitede recyclage, c’est non seulement le transportfluvial qui est utilisé, mais la barge est tractée parun cheval de trait. La traction hippomobile revientle long de la Marne !

Cela présente un triple avantage : diminution des émissions de CO2, redynamisation de la filière trans-port fluvial et de la filière cheval de trait.

objEctif du gREnELLE dEL’EnviRonnEMEntLa loi du 12 juillet 2010 propose comme objectifd’atteindre 25 % de fret non-routier d’ici 2022. Grâceau transport fluvial YPREMA a déjà atteint un taux de22% en 2011 ! L’utilisation du rail nous permettrait d’augmenter encorecette part.

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> Amélioration continue des conditions de travail de nossalariés (bruit, poussières)l’une des problématiques majeures pour YpRema et ses parties prenantes, en particulierles salariés et les riverains, est la gestion des nuisances sonores et des poussières. afin d’amé-liorer les conditions de travail et le confort des riverains, plusieurs actions ont été mises enplace telles que :• le capotage, l’arrosage et le bâchage des installations, afin de limiter l’envol de poussières

par temps sec,• l’utilisation du « cri du lynx » sur les engins de chantier, moins bruyant que le bip de recul

classique,• l’optimisation de l’organisation du site afin de faire écran au bruit.

des mesures de bruit et de poussières sont réalisées tous les deux ans sur chaque site par unprestataire indépendant. Ces mesures sont réalisées aux points critiques du site (parexemple au niveau des installations) et en limite de propriété, en particulier du côté desriverains. toutes les dernières mesures effectuées montrent que les limites réglementaires enlimite de propriété sont respectées, même aux points les plus exposés.

> Intégrer nos sites dans leur environnementl’intégration de nos sites dans leur environnement est un facteur clé pour leur acceptationen zone urbaine. des études paysagères sont réalisées en amont pour tous les sites par descabinets externes ou des architectes paysagers afin d’intégrer au mieux nos sites dans leurenvironnement dès leur conception. les remarques des parties prenantes lors des CleCsont également prises en compte afin d’améliorer de façon continue l’intégration paysagère.

Centre de recyclage de Pluguffan (29)

> S’engager dans une démarche d’amélioration continue : la Charte Environnement YPREMA et la Charte Sable en Seine du Port de Paris

La Charte Environnement YPREMA constitue un outil de management dont l’objectif estd’intégrer les sites à leur environnement. YpRema apparaît comme précurseur et se pose en moteur de la démarche pour le secteurdu recyclage des matériaux du btp. aujourd’hui, 6 sites ont été audités par un bureaud’études externe.

La Charte Sable en Seine de port de paris constitue elle aussi un outil de managementdont l’objectif est d’optimiser l’intégration paysagère et environnementale des installationsportuaires en Ile-de-France.Cette Charte vise une amélioration continue de l’intégration urbaine, architecturale etpaysagère des sites sur les installations portuaires.le site de lagny-sur-marne (77) a été audité par la Charte Sable en Seine en septembre2011. les deux autres sites fluviaux – bonneuil-sur-marne (94) et Gennevilliers (92) – serontaudités en 2012.

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E ENVIRONNEMEN

T

> Optimiser la gestion des déchetsYpRema participe à la valorisation des déchets de chantier produits par les entreprises dubtp en les recyclant. elle produit ou transfère cependant elle-même divers types dedéchets. afin de réduire au maximum l’impact de ces déchets, les sites d’YpRema ont mis en placeun tri systématique. la ferraille, principal déchet issu du refus de tri, est isolée et vendue àdes ferrailleurs pour recyclage. les terres inertes non transformées en urbasol sont envoyéesen ISdI. les déchets de maintenance sont envoyés vers les filières d’élimination spécialisées.Certains déchets spécifiques, tels les deee ou les papiers confidentiels sont centralisés ausiège pour être éliminés de façon adéquate.

> Optimiser les consommations d’eau et d’énergieafin d’optimiser les consommations de ressources ainsi que notre impact sur le changementclimatique, nous nous sommes fixés comme objectif de suivre mensuellement nosconsommations d’eau et d’énergie.les principales actions mises en place dans cette optique sont : • la réutilisation des eaux de bassin pour l’aspersion des pistes et des stocks,• la mise en place de panneaux solaires, afin d’utiliser des énergies alternatives propres,• la construction de bâtiments HQe sur le nouveau site d’emerainville (77).

Depuis 2011, YPREMA accueille sur le site de Pluguffan (29)  lessentinelles de l’environnement. Près de 200 000 abeilles ont éludomicile dans l’espace paysagé de la centrale de recyclage. Lepartenariat entre l’entreprise et  le syndicat départemental desapiculteurs du Finistère met en lumière les vertus de labiodiversité et  l’interaction possible entre le monde industriel etl’environnement. Ainsi l’humain et l’insecte exercent tous deuxdans des centres urbains en quête de vie, de travaux et surtoutd’optimisation des ressources.

�33�

Enjeux sociaux

Susana MENDES, Secrétaire générale

« La politique sociale est un axe majeur de la stratégie d’YPREMA, nos employésétant notre principal actif. La gestion des compétences en est un élément primordial,en particulier au vu du contexte économique difficile. La mise en place du logiciel degestion des compétences Pilotis, la réalisation d’entretiens individuels annuels pourtous les salariés ou encore notre politique incitative en terme de formation démontrentl’importance accordée à ce sujet. La mise en place dès 1997 de la semaine de 35heures sur 4 jours pour permettre de lutter contre la pénibilité du travail est un autreélément clé de notre politique sociale. Par ailleurs, nous sommes conscients qu’YPREMA a un rôle important à jouerdans la société. Notre politique de recrutement est en conséquence orientée vers l’insertion des personnes endifficulté et la création d’emplois locaux. Bien que PME de 90 personnes, YPREMA a ainsi mis en place unepolitique sociale relevant davantage de grands groupes, avec un système complet de rémunération (intéressement,participation, PEE), la semaine de 4 jours ou encore la construction d’un Bilan Social. »

TEMo

IGNA

GE

> Promouvoir la diversité et l’égalité des chancesla signature de la Charte de la diversité par les dirigeants d’YpRema en 2006 montrenotre engagement à garantir la promotion et le respect de la diversité dans nos effectifs età lutter contre toute forme de discrimination. YpRema est en particulier fière de la diver-sité des origines de ses salariés. les femmes, les jeunes, et les personnes en fin de carrière ont été identifiées par YpRemacomme populations prioritaires. des actions les concernant sont donc majoritairement misesen place :• l’intégration de femmes à des postes opérationnels,• le bilan retraite pour tout employé de plus de 45 ans,• l’emploi de jeunes sans diplôme ou en difficulté.

Aurélie Cabarrus, Vendeuse site en alternance à Gennevilliers (92)

Avec une formation initiale en management des unités commerciales et une premièreexpérience dans la vente en magasin, je n’étais à priori pas destinée à rejoindre YPREMAet le domaine des travaux publics. Pourtant, lorsque j’ai souhaité reprendre mes études enalternance, YPREMA m’a accueillie à bras ouverts et m’a volontiers fait découvrir sonsecteur d’activité. Arrivée sur le site de Gennevilliers en octobre 2012, j’ai été affectée à la bascule et auposte de contrôle associé, en tant que vendeuse site. Je me suis très vite vue confierdifférentes tâches, telles que le contrôle des matériaux en entrée, l’émission des bons depaiement ou les tests en laboratoire. Mon tuteur et mes collègues de la centrale m’ont tout de suite intégrée à leur équipe, et ont su se montrer patients etpédagogues lors de ma formation. À aucun moment le fait d’être la seule femme de la centrale n’a été un frein à monintégration.Aujourd’hui, cette expérience m’a d’ores et déjà beaucoup apporté. C’est pour moi non seulement un enrichissementprofessionnel, mais aussi une véritable aventure humaine.

TEMo

IGNA

GE

�34�

Sylvie LOPES, service Commercial

> Former les collaborateursla formation est indispensable à la fois à la motivation de nos salariés, à l’adaptation à leurposte de travail et à la qualité de leur travail. la direction incite fortement les salariés à laformation. au cours de l’entretien individuel annuel conduit avec chaque salarié, les souhaitsde formation sont recensés et font l’objet d’un plan de formation. les besoins de formationsont également identifiés via le logiciel de gestion des compétences pilotis mis en place en2007. en 2012, la part de la masse salariale consacrée à la formation a représenté bien plusque l’obligation légale, soit 5,6 % de la masse salariale.

> Motiver les salariésla qualité de notre travail dépend d’abord de la motivation de nos salariés. dans cetteoptique, nous leur offrons divers avantages afin qu’ils se sentent au mieux chez YpRema.Nous proposons à nos salariés d’adapter leurs conditions à de travail : la semaine de 35heures sur quatre jours est proposée à l’ensemble du personnel d’exploitation dont le travailest pénible. les conditions de rémunération sont également avantageuses : nous proposons à nos sa-lariés un intéressement et un plan d’épargne entreprise depuis 1992, complétés en 1999 parun accord de participation.d’autres avantages sont proposés par le Comité d’entreprise (primes mariage ou naissance,contribution annuelle loisir) et par les organismes d’aide.

> Favoriser l’évolution professionnelleNous réalisons un entretien individuel annuel (eIa) pour tous les employés depuis 1999. aucours de cet entretien, nous identifions avec le salarié ses besoins en compétences et sespossibilités d’évolution. le salarié est ainsi acteur et moteur de sa formation et de son évo-lution.la polycompétence et l’évolution interne sont fortement promues chez YpRema : leschefs de centrale sont exclusivement formés en interne. de plus, il existe des possibilités demobilité transversale pour les salariés qui le souhaitent.

« Arrivée chez YPREMA en 2005 en tant que secrétaire, j’ai tour à tour exercé  lespostes d’assistante commerciale, d'assistante de gestion puis commerciale site etenfin commerciale terrain. Mes deux congés maternité n’ont pas été un frein  à monévolution professionnelle car les formations internes et externes mises en place chezYPREMA,  m’ont permis de prendre pleinement possession de mes différents postes.Aujourd’hui, le fait d’avoir connu ces différentes expériences me permet d’optimisercertaines prises de décisions. »

> Assurer la sécurité des salariésla sécurité de nos salariés est une de nos principales préoccupations. la cohabitation surnos sites des employés, des installations, des engins de chantier et des camions peut en-gendrer un risque élevé d’accident. Nous sommes donc attachés à prévenir et agir sur lesrisques significatifs afin d’assurer la sécurité sur nos sites.

TEMo

IGNA

GE

�35�

Jean-Pierre MAiLLARD, Chargé de mission pour YPREMA

«  Le jour de ma retraite, YPREMA est venu me voir avec l’optique dem’embaucher en tant que chargé de mission, et de me confier la gestiond’une voie ferrée privée. Avec un rythme de travail de 3 jours par mois, celarestait certes compatible avec ma retraite, mais après une vieprofessionnelle active bien remplie, je n’étais pas sûr de vouloir remettre ça. Et puis j’ai finalement décidé d’accepter l’offre d’YPREMA, et je n’aiaujourd’hui aucun regret sur ma décision. Cela m’a en effet permis de rester en contact avec la vie active, de ne pasme sentir inutile du jour au lendemain. On néglige trop souvent l’épreuve que peut représenter le passage à laretraite. L’opportunité que m’a proposée YPREMA me permet en ce sens de faire le biseau avec ma retraite, tout enconservant mon pouvoir d’achat. »

TEMo

IGNA

GE

Nous avons ainsi mis en place des équipements de protection individuelle (epI) spécifiques,confortables et adaptés à nos activités, tels que des chaussures de sécurité montantes pouréviter de se tordre la cheville ou des protections auditives moulées sur mesure. de plus, unaménagement des postes est effectué si besoin afin de proposer les meilleures conditions detravail possibles à nos employés.pour limiter les risques routiers, tous les sites YPREMA sont équipés de systèmes devisioconférences, moyen idéal pour favoriser les échanges en limitant les trajets.afin de réduire les risques au maximum, chaque accident est analysé en CHSCt et parl’intermédiaire des fiches de progrès. enfin, la sensibilisation est également permanente avecl’affichage et la distribution des fiches de sécurité prevencem qui abordent divers thèmes de lasécurité.

> Favoriser la réinsertion des personnes en difficultéNous nous sommes engagés dans la réinsertion des personnes en difficulté. Notre adhésionà l’association « le Regard » en est une démonstration. Concrètement, nous nousengageons à embaucher deux personnes en difficulté (RmIstes, anciens détenus…) tous lesdeux ans.

> L’économie sociale et solidaireNotre partenariat avec l’association le Chêne (94) est une démonstration de notreengagement dans l’économie sociale et solidaire.

�36�

Enjeux sociétaux

> Participer à la vie associative dans les villes d’implantation(partenariats sportifs)des partenariats ont été établis dans toutes les villes d’implantation d’YpRema avec dif-férents clubs sportifs.Ces partenariats nous permettent de nous intégrer à la vie locale dans chacune de nos villesd’implantation. Ces associations constituent également un vivier de candidats pour lerecrutement.

Victor Didebulidze, adjoint à Massy

« Passionné de rugby depuis toujours et   joueur professionnel depuis 1987, je suisensuite devenu entraineur au Rugby Club de Massy, dont YPREMA est sponsordepuis 10 ans. C'est lors d'une porte ouverte que j'ai postulé chez YPREMA en 2004.Avant cela, je n'avais jamais travaillé en entreprise "jamais en dehors du rugby".YPREMA, m'a recruté et formé au métier de conducteur d'engin. Etant entraineur dela 1re équipe de Massy, j'ai pu mettre à profit mes compétences en management etdevenir adjoint au chef de site. YPREMA et mon club ont toujours fait en sorte deprendre en compte mes obligations de salarié et d'entraîneur afin de réussir dans lesdeux domaines. »

TEMo

IGNA

GE

bASkET-bALL FOOTbALL AThLéTiSME CYCLOTOURiSME RUGbY GOLF

ESC Trappes Saint-Quentin-en-Yvelines

et Chennevières-sur-Marne

US Pluguffan Entente Family Stade de Reimset ALCP Carhaix

Emerainville Clubs de Lagny-sur-Marne,

Massy et Gennevilliers

Carhaix

�37�

Pétros PELA, pilote d’installation à Emerainville (77)

Athlétisme à Reims Cyclotourisme d’Emerainville à Reims

Rugby Massy ESC Trappes

« Parti de Madagascar en juin 2007 où je pilotais une centrale électrique, je mesuis retrouvé en situation précaire à mon arrivée en France. Après diversesformalités administratives et stages de formation, j’ai commencé à chercher dutravail et j’ai été recruté chez YPREMA en avril 2008 comme pilote de centralegrâce au soutien de l’assocation “Le Regard“. À mon arrivée dans l’entreprise, j’aiété formé au pilotage des installations de production sur le site de Massy (91) puisà Emerainville (77) où je travaille actuellement. Le travail est très intéressant et jeme suis bien intégré à l’équipe d’exploitation. Aujourd’hui j’ai trouvé un logementet j’ai pu faire venir ma famille en France. Je suis désormais confiant en l’avenir. »

TEMo

IGNA

GE

> Adhérer à des associations pour la protection del’environnement et le développement durableNous sommes partenaires de la fondation partenariale FoNdateRRa (Fondation pour desterritoires durables), qui développe des projets ayant un lien avec le développement durable.l’engagement de la fondation qui vise à développer une ville durable, a séduit YpRema.

indicateurs de performance Performance indicateurGRi V3.0

indicateur NREArticle 116 de la

loi NREDécret

n°2002-221 du20 février 2002

indicateurBilan Social

indicateurs de performance Performance indicateurGRi V3.0

indicateur NREArticle 116 de la

loi NREDécret

n°2002-221 du20 février 2002

indicateurBilan Social

�38�

Nombre de nouveaux produits et services au moins 1 nouveau service/an

Productivité (CA HT hors transport/Effectif) Evolution EC1

Taux de transformation des terres inertes en urbasol(tonnage urbasol vendu/tonnage de terres entrantes)

seuil bon ≥ 25%seuil acceptable : 20 à 25%seuil inacceptable < 20%

éconoMiE

Pourcentage de sites non fluviaux validés par la Charte Environnement YPREMA 100% des sites non fluviaux. Art. 2.3°

Pourcentage de sites fluviaux ayant obtenu la Chartesable en seine 100% des sites fluviaux. Art. 2.3°

% de transport alternatif sur les 3 sites fluviaux/totaltransport des trois sites fluviaux

Bon : ≥ 25% Acceptable : 16-25%Inacceptable ≤ 16%

EN29

Résultats d'analyses des concentrations en poussières Résultats d’analyses conformes au seuil réglementaire EN20 Art. 2.1°-

Art. 2.4°

Résultats des mesures de bruit Résultats de mesures inférieurs aux seuils réglementaires

Art. 2.1°-Art. 2.4° 43

quantité de fioul achetée en l/t produite Evolution EN3 Art. 2.1°

quantité d'eau achetée en l/t produite Evolution EN8 Art. 2.1°

quantité d'électricité achetée en kWh/t produite Evolution EN4 Art. 2.1°

EnviRonnEMEnt

Indicateurs de performance RéFéReNCeS

�39�

indicateurs Seuil 2008 2009 2010 2011 2012

indicateurs Seuil 2008 2009 2010 2011 2012

Nombre de nouveaux produits et services � Bon : 1 et plusInacceptable : 0 4 8 11 12 1

Productivité de nos sites (CA HT hors transport/effectif) �

Evolution 323 361 398 452 414

Taux de transformation des terres inertes en urbasol(tonnage urbasol vendu/tonnage de terres entrantes) �

Bon ≥ 25%Acceptable : 20-25%Inacceptable < 20%

25,28% 24,29% 28,10% 24 % 15,82%

Pourcentage de sites non fluviaux validés par lacharte YPREMA �

100 % des sites non fluviaux. 50% 50% 50% 25% 25%

Pourcentage de sites fluviaux ayant obtenu la Charte sable en seine �

100 % des sites fluviaux. NA 33,30% 33,30% 33% 100%

% de transport alternatif sur les 3 sites fluviaux/totaltransport des trois sites fluviaux �

Bon : ≥ 25 % Acceptable : 16-25 %Inacceptable ≤ 16 %

18,60% 24,40% 22,9% 22% 24%

Tonnage transporté par voie fluviale � Evolution 270077 306276 306109 296 591 324 038

Résultat des mesures de bruit �

Bon : 80 % des mesures conformesAcceptable : 70 %-80 % des mesuresconformesInacceptable < 70% des mesures conformes

83% 86% 100% 100% 100%

Résultat d'analyses des concentrations en poussières �

Bon : 80% des mesures conformesAcceptable : 70%-80% des mesuresconformesInacceptable < 70% des mesures conformes

100% 100% 100% 100% 100%

quantité de fioul achetée en l/t produite � Evolution 0,98 0,85 0,82 0,93 0,95

quantité d'eau achetée en l/t produite � Evolution 13 22 15 20 14,3

quantité d'électricité achetée en kWh/t produite � Evolution 0,9 1,2 1,2 1,2 1,2

éconoMiE

EnviRonnEMEnt

Indicateurs de performance YpRema

�40�

indicateurs de performance Performance indicateurGRi V3.0

indicateur NREArticle 116 de la

loi NREDécret

n°2002-221 du20 février 2002

indicateurBilan Social

indicateurs de performance Performance indicateurGRi V3.0

indicateur NREArticle 116 de la

loi NREDécret

n°2002-221 du20 février 2002

indicateurBilan Social

Age moyen de l'effectif Evolution lA13 11

Taux de femmes dans l'effectif 25 % de femmes dans l'effectif lA13 Art.1.3° 11

Taux d’absences de moins de trois jours Evolution lA7 Art. 1.2° 18

Part des salariés ayant eu un Entretien Individuel dans l’année 90 % des salariés avec EIA tous les 2 ans lA12 62

Part de salariés ayant suivi au moins une formation dans l’année

90 % des salariés ont suivi une formation dans l'année lA10 Art. 1.6° 51

Part de salariés ayant suivi 3 jours de formation dans l'année

50 % des salariés ayant suivi 3 jours de formation dans l'année lA10 Art. 1.6° 51

Part de la masse salariale consacrée à la formation externe

9 % de la masse salariale consacrée à la formation lA10 Art. 1.6° 51

Taux d'accidents du travail Evolution lA7 Art. 1.5° 31

Nombre d’accidents du travail ayant engendré un arrêtde travail Evolution lA7 Art. 1.5° 31

sociAL

Nombre de sites organisant des ClEC au moins tousles 3 ans 80 % des sites so1 Art. 1.

% de sites ayant développé des partenariats sportifs 80 % des sites so1 Art. 1.

Nombre d'adhésion à des associations/ organismes ouautre ayant vocation à promouvoir le DéveloppementDurable et nos activités de recyclage

Evolution so1 Art. 1.

Nombre de mécénats culturels Evolution so1 Art. 1.Nombre d'engagements en économie sociale et solidaire Evolution so1 Art. 1.

sociétAL

GRI v3.0 : lignes directrices de la Global Reporting Initiative, version 3.0 / NRe : article 116 de la loi sur les Nouvelles Régulations economiques

Indicateurs de performance RéFéReNCeS

indicateurs Seuil 2008 2009 2010 2011 2012

�41�

sociAL

sociétAL

indicateurs Seuil 2008 2009 2010 2011 2012

Indicateurs de performance YpRema

Effectif � suivi de l'évolution 85 85 85 90 91

Ancienneté moyenne � suivi de l'évolution 6 ans 6 ans 6 ans 7 ans 7 ans

Age moyen de l'effectif � suivi de l'évolution 38 ans 40 ans 40 ans 39 ans 40 ans

% de femmes dans l'effectif �Bon : > 25%Inacceptable : < 15% 27% 28% 28% 31% 30%

% de femmes dans l'équipe de direction �Bon : > 25%Inacceptable : < 15% - - 36% 33% 45%

Taux d'absence de moins de 3 jours � suivi de l'évolution 0,59% 0,47% 0,25% 0,19% 0,45%

Part de salariés ayant eu un entretien individuel sur l'année �Bon : >50%Acceptable : 40 à 50%Inacceptable : < 40%

56% 48% 43% 46% 51%

Part de salariés ayant suivi au moins une formation externe dansl'année �

Bon : > 90%Acceptable : de 70 à 90%Inacceptable : ≤70 %

84% 69% 84% 83% 93%

Part de salariés ayant suivi 3 jours de formation externe dansl'année �

Bon: > 50%Acceptable: de 30 à 50%Inacceptable: ≤30 %

42% 39% 43% 26% 37%

Part de masse salariale consacrée à la formation externe (0,9% réglementaire) �

Bon : > 3%Acceptable : de 1 à 3%Inacceptable : < 1 %

6,98% 6,08% 9,9% 5% 5,6%

Taux d'accidents du travail � suivi de l'évolution 17,50% 9,57% 14,46% 14% 9%

Taux d'accidents du travail ayant engendré un arrêt de travail � suivi de l'évolution 93% 56% 83% 42% 75%

% de sites de production organisant une ClEC au moins tous lestrois ans �

Bon : 80%Acceptable : 70-80%Inacceptable < 70%

86% 86% 86% 100% 100%

% de sites ayant développé des partenariats sportifs �Bon : 80%Acceptable : 70-80%Inacceptable < 70%

90% 90% 90% 90% 90%

Nombre d'adhésions à des associations / organismes ayant vocationà promouvoir le DD et nos activités de recyclage �

Evolution 26 26 22 26 24

Nombre de mécénats culturels � Evolution 5 5 7 7 8

Nombre d’engagements en économie sociale et solidaire � Evolution 0 0 1 1 1

�42�

�43�

�44�

�45�

� Référentiel de reportingle Guide méthodologique des indicateurs développementdurable YpRema décrit les modalités du reportingdéveloppement durable et l’organisation mise en place dans cecadre. Sont ainsi décrits le périmètre, les étapes et période dereporting, les outils utilisés, la gestion documentaire, les règlesde consolidation, et les modalités de contrôle et vérificationinterne et externe.pour chaque indicateur, une fiche de définition précise lesenjeux liés à cet indicateur, le périmètre et la fréquence dereporting, les définitions nécessaires, la méthode de calcul, lesdonnées sources, ainsi que les rôles et responsabilités pourl’élaboration et le contrôle des données.Ce référentiel est mis à jour annuellement et est consultable ausiège du Groupe sur simple demande.

� Périmètre de reportingle reporting développement durable est réalisé sur lepérimètre global du Groupe YpRema. Cependant, dans unsouci de pertinence des données reportées, le périmètrecouvert diffère selon les catégories d’indicateurs :• pour les indicateurs économiques, sociaux et sociétaux, le

périmètre de reporting couvre toutes les entités juridiques duGroupe (YpRema, pRIGeNt transports, pRIGeNtenvironnement), et donc l’ensemble des sites de productionet de bureaux ;

• pour les indicateurs environnementaux, le périmètre dereporting couvre les sites de production sur lesquelsYpRema possède le contrôle opérationnel  : cela inclut lessites de bonneuil-sur-marne, emerainville, Gennevilliers,lagny-sur-marne, massy, pluguffan et trappes.

Certains indicateurs environnementaux et sociétaux font parailleurs l’objet d’une restriction de périmètre. dans ce cas, larestriction est clairement mentionnée et justifiée (voir lesprécisions méthodologiques par indicateur en page suivante).

� Organisation du reportingles données nécessaires au reporting développement durabled’YpRema sont majoritairement gérées au siège du Groupevia les différents outils de suivi développés en interne :•les indicateurs économiques, sociétaux et les consommations

d’eau et d’énergie sont élaborés par le Service Gestion sur labase des informations enregistrées dans les logiciels decomptabilité ;

• les indicateurs sociaux sont élaborés par le Service desRessources Humaines sur la base des informationsenregistrées dans le logiciel de paie et dans les fichiers desuivi internes ;

• les indicateurs relatifs au transport alternatif sont élaborés parle Service logistique sur la base des informationsenregistrées dans le logiciel de gestion de l’activité.

les données sont collectées et consolidées par le Responsabledu reporting au siège du Groupe.

� Contrôle interne et vérification externeles modalités de contrôle des données sont décrites dans leréférentiel de reporting.les personnes responsables de l’élaboration des données sontchargées de les contrôler avant transmission au Responsable dureporting du Groupe. Ce dernier a ensuite la charge de réaliserdes contrôles de cohérence sur les données avant de les valider.par ailleurs, tous les indicateurs développement durablecommuniqués dans ce rapport font depuis cette année l’objetd’une vérification externe par le Commissaire aux Comptes duGroupe YpRema, qui conduit à l’émission d’un rapportd’assurance raisonnable sur les données.

� Choix et pertinence des indicateursles indicateurs économiques, environnementaux, sociaux etsociétaux retenus constituent des indicateurs de performancepertinents au vu de l’activité et de la stratégie du GroupeYpRema.le choix de ces indicateurs s’inspire des principales obligationsréglementaires en la matière, à savoir l’article 116 de la loi surles Nouvelles Régulations économiques (loi NRe) et le bilanSocial, et des lignes directrices de la Global Reporting Initiative(GRI v3.0).une table de correspondance entre les indicateursdéveloppement durable retenus par YpRema, les exigencesde la loi NRe et du bilan Social, et les indicateurs de la GRI estprésentée en page 40 et 41 de ce rapport.

� Précisions méthodologiques sur les indicateursdans une logique d’amélioration continue de la pertinence et dela fiabilité du reporting développement durable d’YpRema, lesdéfinitions des indicateurs sont revues et mises à jour annuelle-ment sur la base des retours d’expérience effectués à l’issue descampagnes de reporting et des recommandations émises par leCommissaire aux Comptes dans le cadre de ses travaux de vérifi-cation externe.

� Nouveaux produits et servicesCet indicateur est calculé par le nombre de nouveaux codesarticles ou nouveaux services.

� Productivité des sitesla productivité des sites pour l’année N est calculée par le ratiodu chiffre d’affaires hors taxe (hors chiffre d’affaires lié auxtransports sur ventes) sur l’effectif moyen des sites deproduction au 31/12/N.

� Transformation des terres inertes en URBASOLle taux de transformation des terres inerte en uRbaSol estcalculé par le ratio du tonnage d’urbasol vendu sur le tonnagede terres entrant. Cet indicateur concerne tous les sitesréceptionnant des terres inertes.

> Note méthodologique sur le reporting développement durable

�46�

� Chartes environnementla Charte Sable en Seine du port de paris ne concerne que lestrois sites fluviaux du Groupe  : bonneuil, Gennevilliers etlagny-sur-marne.la Charte environnement d’YpRema ne concerne que lessites non fluviaux du Groupe : emerainville, massy, pluguffan,trappes.

� Part du transport alternatifCet indicateur ne concerne que les trois sites fluviaux duGroupe  : bonneuil-sur-marne, Gennevilliers et lagny-sur-marne.la part du transport alternatif est calculée par le ratio dutonnage entrant et sortant de chacun de ces trois sites par voiefluviale sur le tonnage total (voies fluviale et routière) entrant etsortant de chacun de ces trois sites.

� Résultats des mesures de bruit / des analyses de poussièresla part des mesures conformes est calculée par le ratio dunombre de sites présentant des mesures conformes sur lenombre total de sites ayant réalisé des mesures au cours desdeux dernières années. les analyses de poussières sont conformes si toutes lesconcentrations mesurées en limite de site sont inférieures à lavaleur réglementaire de 50 mg/Nm3 fixée par de l’arrêté du 2février 1998 ou aux valeurs fixées par les arrêtés préfectorauxd’autorisation d’exploiter pour les installations classées.les mesures de bruit sont conformes si toutes les mesuresréalisées en limite de site sont inférieures aux valeurs fixées parle Code de la Santé publique ou aux valeurs fixées par lesarrêtés préfectoraux d’autorisation d’exploiter pour lesinstallations classées.

� Consommation d’eaula consommation d’eau ne prend en compte que l’eauachetée : l’eau prélevée, récupérée ou réutilisée (par exempleeau pluviale) est exclue.

� Consommation de fioulla consommation de fioul prise en compte correspond à laquantité de fioul achetée au cours de l’année N. les variationsde stocks ne sont pas prises en compte. elles ne sontcependant pas significatives à l’échelle d’une année.

� Consommation d’électricitéla consommation d’électricité prise en compte correspond à laconsommation d’électricité facturée l’année N.

� Effectifsl’effectif inclut les salariés en Cdd, CdI, contratd’apprentissage ou de professionnalisation, et stagiaires payéspar le Groupe et inscrits dans le logiciel de paie.les stagiaires, intérimaires, prestataires, consultants et autrepersonnel externe sont exclus.

� Taux d’absence de moins de 3 joursles absences prises en compte pour le calcul de cet indicateursont uniquement les absences liées à la maladie (horsprofessionnelle), aux accidents (hors accidents du travail) ainsique les absences injustifiées de moins de 3 jours calendaires.le taux d’absence de l’année N est calculé par le ratio dunombre de jours d’absence en jours ouvrés au cours de l’annéeN sur le nombre moyen d’heures travaillées au cours de l’annéeN. le nombre d’heures travaillées est calculé en prenant encompte l’effectif moyen sur l’année N multiplié par un horairemoyen par salarié de 1820 heures par an.

� Entretiens annuelsle pourcentage d’entretien individuel est calculé par le ratio dunombre d’entretiens individuels réalisés l’année N sur le nombred’entretiens devant être réalisés l’année N.

� Part de salariés ayant suivi au moins 3 jours de formation externedans l’annéele suivi des durées de formation est effectué en heures. pour lecalcul de cet indicateur, la conversion d’heures en jours se basesur une durée de 7 heures par jour.

� Part de la masse salariale consacrée à la formation externele coût total de formation pour le calcul de cet indicateurprend en compte le coût de la formation facturé parl’organisme dispensant la formation, le coût salarial, et les fraisannexes (transport, hôtel, repas).

� Accidents du travaille taux d’accident du travail est calculé par le ratio accident dutravail sur l’effectif moyen de l’année.

� Part des sites de production organisant une CLECle site de Reims est certifié ISo 14001 et fait l’objet de journéed’information et de concertation assimilée à une CleC.

Maryse LE GOFFService CommunicationTél. : 02 98 99 36 11Mail : [email protected]

Stéphane ANELLIResponsable QES et Développement Durable7, rue Condorcet94437 Chennevières-sur-Marne cedexTél. : 01 49 62 01 23 • Fax : 01 45 93 25 74

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thème Très important Important Peu important Pas importantYPREMA en un coup d’œil

l’application du principe de l’économie circulaire en travaux publics

une solution d’avenir face à un monde aux ressources naturelles limitées

la qualité au service des clients

les impacts environnementaux, santé et sécurité de nos activités

les attentes des parties prenantes et la maîtrise des risques

Nos engagements économiques, environnementaux, sociaux et sociétaux

� Quels sont les enjeux d’YPREMA qui vous semblent les plus importants ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

� Quels thèmes aimeriez-vous qu’YPREMA aborde dans son rapport Développement Durable 2013 ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

� Suggestions, idées, conseils : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

� particulier riverain d’YpRema � professionnel � particulier autre � association� actionnaire � Client� Représentant de la société civile � Fournisseur

� Quelles sont les explications qui vous ont paru apporter l’information la plus importante ?

� Le rapport Développement Durable, globalement, vous a apporté une meilleure compréhension de l’actiond’YPREMA en matière de développement durable :

� oui, tout à fait � oui, un peu � Non, pas vraiment � Non, pas du tout

� Vous êtes :

RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2012

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