Rapport final du projet

République du Sénégal Un Peuple- Un But- Une Foi

Ministère de l’Éducation nationale

Cabinet du Secrétaire d’Etat à l’Alphabétisation et à la Promotion des Langues nationales

Evaluation du Projet d’Alphabétisation des Jeunes Filles et Femmes au Sénégal (PAJEF)

Version finale

Projet appuyé par l’UNESCO Bureau de Dakar (BREDA)

Rapport final Evaluation PAJEF Décembre 2014 Page 2

Ce document d’évaluation du PAJEF a été élaboré par une équipe mise en place par le Cabinet AWADIA-SARL et composée de :

1. Amadou Wade Diagne 2. Boubacar Ndiaye 3. Sémou Sow 4. Masséye Sow 5. Bécaye Sakho 6. Aboubackry Diaw 7. Gana Séne


Table des matières

Sigles et abréviations ............................................................................................................. 5

1. Contexte et justification ................................................................................................. 7

2. Objectifs et résultats attendus de l’évaluation ............................................................... 8

3. Méthodologie de l’évaluation ........................................................................................ 8

3.1. Les grandes étapes de la procédure d’évaluation .................................................... 9

3.1.1. Revue documentaire ........................................................................................ 9

3.1.2. Élaboration des outils de collecte ..................................................................... 9

3.1.3. Formation des enquêteurs .............................................................................. 10

3.1.4. Collecte de données ........................................................................................ 10

3.1.5. Analyse, traitement et rédaction de rapport ................................................... 10

3.2. Échantillonnage ...................................................................................................... 10

4. Résultats de l’évaluation ............................................................................................... 12

4.1. Appréciation de la pertinence du projet ................................................................. 13

4.1.1. Par rapport aux enjeux de l’éducation au Sénégal ........................................... 13

4.1.2. Par rapport aux options du Gouvernement ..................................................... 14

4.1.3. Par rapport à l’assistance de l’UNESCO au pays ............................................... 15

4.1.4. Par rapport à l’utilisation des TICE ................................................................... 15

4.1.5. Par rapport à la demande des apprenantes ..................................................... 16

4.1.6. Par rapport aux plans locaux de développement de l’éducation ...................... 18

4.2. Appréciation de l’efficacité du projet ..................................................................... 19

4.3. Appréciation de l’impact du projet ......................................................................... 32

4.4. A propos de la pérennisation .................................................................................. 33

4.5. Les arrangements institutionnels ............................................................................ 35

5. Principales leçons apprises ........................................................................................... 36

6. Principales forces et faiblesses du projet ...................................................................... 37

6.1. Les forces du projet ................................................................................................ 37

6.2. Les faiblesses du projet .......................................................................................... 38

7. Recommandations ........................................................................................................ 39

7.1. Selon les apprenantes ............................................................................................ 39

7.2. Selon les enseignants ............................................................................................. 40

7.3. Selon les autorités académiques ............................................................................ 40

7.4. Selon les acteurs institutionnels au niveau national................................................ 40

Annexes ................................................................................................................................ 46

Annexe 1 : Résumé du rapport d’évaluation ..................................................................... 46

Annexe 2 : TDR de l’évaluation ......................................................................................... 56

Annexe 3 : Liste des personnes rencontrées ..................................................................... 63

Annexe 4 : Outils de l’évaluation....................................................................................... 66


Tableau 1 : Zonage de l’évaluation ....................................................................................... 10

Tableau 2 : Présence des opérateurs du PAJEF par région .................................................... 11

Tableau 3 : Nombre d'IA et IEF à rencontrer ......................................................................... 11

Tableau 4 : Nombre de collectivités locales à rencontrer ...................................................... 12

Tableau 5 : Echantillon total ................................................................................................. 12

Tableau 6 : Situation de l’éducation dans 5 régions .............................................................. 13

Tableau 7 : Résultats obtenus ............................................................................................... 19

Tableau 8 : Résultats liés à l’accès..................................................................................... 3130

Tableau 9 : Recommandations déclinées en propositions d’action ................................... 4240


Sigles et abréviations ADM Section administrative

AENF Alphabétisation et d’éducation non formelle

AFD Agence française de développement

AGR Activité génératrice de revenus

ANAFA Association Nationale pour l'Alphabétisation Fonctionnelle des Adultes

ARD Agence régionale de développement

BAI Boite à innovations

BCI Budget consolidé d’investissement

CL collectivités locales

CMC Centre Multimédias Communautaires

CNEAP Collectif national pour l’éducation alternative

CNEAP Coalition nationale pour l’éducation alternative et populaire

CNOAS Collectif des opérateurs en alphabétisation

CNOAS Coordination nationale des opérateurs d’alphabétisation du Sénégal

CNRE Centre national de ressources éducationnelles

COF Contrôleur des opérations financières

CREPA Centre de ressources éducationnelles pour adultes

CTR Comité technique régional

DAGE Direction de l’administration générale et de l’équipement

DALN Direction de l’alphabétisation et des langues nationales

DCNRE Directeur du Centre national de ressources éducationnelles

DPRE Direction de la planification et de la réforme de l’éducation

DRTS Division de la radiotélévision scolaire

EBJA Education de Base des Jeunes et des Adultes analphabètes

ECB Ecoles communautaires de Base

EQJA Education qualifiante des jeunes et des adultes analphabètes

ETRE Equipe technique régionale

IA Inspection d’académie

IDEN Inspection départementale de l’éducation nationale

MARP Méthode accélérée ou active de recherche participative

MEEMSL Ministère de l’enseignement élémentaire, du moyen secondaire et des langues nationales

MEN Ministère de l’éducation nationale

NESA Nutrition, enfant et sécurité alimentaire

ONG Organisation non gouvernementale

PAJEF Projet d’alphabétisation des jeunes filles et femmes

PAPA Projet d’appui au plan d’action

PAPF Projet d’alphabétisation priorité femmes

PLEX Plan d’exécution

POBA Plan d’opérations budget annuel

PTA Plan de travail annuel

PTF Partenaire technique et financier

PTS Plan de travail semestriel

RDA Responsable départemental de l’alphabétisation

RRA responsable régional de l’alphabétisation


RTS Radiotélévision du Sénégal

TDR Termes de référence

TIC Technologies de l’information et de la communication

UCP Unité de Coordination du Projet

UGP Unité de gestion du Projet

UNESCO BREDA

Fonds des nations unies pour l’éducation, la science et la culture-bureau de Dakar


1. Contexte et justification Selon le Rapport national du Recensement général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Élevage (RGPHAE), 2013 de l’Agence Nationale des Statistiques et de la Démographie (ANSD), on compte au Sénégal 54,6 % d’analphabètes dont plus de la moitié sont des femmes (62,3%). Au niveau national, le rapport précise que 53,7% des hommes sont alphabétisés contre 37,7% des femmes. Les régions les plus touchées par l’analphabétisme des femmes sont Matam avec 75,1 % dont 79,3% de femmes, Kédougou avec 66,7 % dont 76,2% de femmes, Diourbel 70,2 % dont 78,6%, Kolda 66,9 % dont 74,2%, Fatick 51,1% dont 58,3% de femmes et Kaffrine 61,9 dont 71,7 %. Le Sénégal a une longue expérience de plus de deux décennies des programmes d’alphabétisation. Toutefois, il reste un besoin de ciblage plus systématique des jeunes filles en déperdition scolaire, des filles à niveau d’étude extrêmement faible et déjà hors du système éducatif. Sans l’alphabétisation couplée à des compétences de vie, cette population restera condamnée à perpétuer le cycle de pauvreté. C’est pourquoi, l'UNESCO, la Fondation Procter & Gamble et le Gouvernement du Sénégal ont noué un partenariat pour soutenir l'éducation des filles et l'autonomisation des femmes à travers le Projet d'Alphabétisation pour les Jeunes Filles et les Femmes au Sénégal (PAJEF). Le PAJEF a été officiellement lancé en janvier 2012 et vise à améliorer l'accès à l'éducation pour 40 000 femmes néo-alphabètes et analphabètes âgées de 15 à 55 ans. Il fournit des offres d'alphabétisation de qualité grâce à l'utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans les langues nationales et en français. Le PAJEF est exécuté dans sept régions du Sénégal (Diourbel, Fatick, Kédougou, Matam, Saint-Louis, Dakar et Tambacounda) avec l’appui technique du Ministère de l'Éducation Nationale (MEN) à travers la Direction de l’Alphabétisation et des Langues nationales (DALN), le Centre National de Ressources Educationnelles (CNRE), la Division de la Radiotélévision Scolaire (DRTS) d’une part et des Organisations de la Société civile, la Coalition nationale des Opérateurs en Alphabétisation (CNOAS) et le Collectif National pour l’Éducation Populaire (CNEAP) d'autre part. L’objectif global du PAJEF est de contribuer à l’effort national de relèvement du taux d’alphabétisation des jeunes filles et femmes et promouvoir leur autonomisation et la réduction de la pauvreté à travers l’utilisation des TIC. Les objectifs spécifiques du projet sont les suivants :

� Améliorer l’accès des femmes et jeunes filles à des programmes d’alphabétisation de qualité grâce à l’utilisation des TIC dans les langues nationales et en français

� Améliorer l’efficacité et l’efficience des offres de formation des néo alphabètes filles et femmes grâce à l’utilisation des TICs

� Permettre à des jeunes filles et à des femmes néo alphabètes d’améliorer leurs activités professionnelles et leur environnement grâce à l’utilisation des TICs et la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus.


La population cible sera composée de jeunes filles et femmes néo-alphabètes et analphabètes âgées de 15 à 55 ans des régions ciblées par le programme. Elle concerne tous les apprenants des centres d’alphabétisation des programmes Budget consolidé d’Investissement (BCI), des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), de l’Education Qualifiante des Jeunes et des Adultes (EQJA), du programme VIH-SIDA et de l’Education de Qualité Pour Tous (EQPT) dans les régions ciblées.

2. Objectifs et résultats attendus de l’évaluation L’évaluation finale vise à déterminer, autant que possible, la pertinence, l’efficience, l’efficacité, l’impact et la durabilité des actions entreprises depuis le début du projet. Il s’agit précisément de :

� L’évaluation des activités du projet: leur pertinence, planification, design, dimension participative, engagement des bénéficiaires, qualité de leur exécution et degré de résultats.

� L’évaluation du cadre institutionnel et du processus de gestion du projet: pertinence, effectivité, problèmes rencontrés, modifications apportées (s'il y a eu) et modifications nécessaires (si appropriés).

� L’appréciation et examen/analyse des rôles et des responsabilités des divers dispositifs internes (UNESCO) et externes (Gouvernement, partenaires et acteurs) institutionnels impliqués dans la mise en œuvre du projet, ainsi que le niveau de coordination entre les acteurs pertinents.

� L’évaluation des efforts des parties prenantes pour soutenir la mise en œuvre du projet.

� L’identification des problèmes ou défis rencontrés pendant la mise en œuvre � L’examen et évaluation du degré auquel les impacts du projet ont touché les

bénéficiaires visés. � L’évaluation de la perpétuation et de la pérennité éventuelles des résultats et des

bénéfices du projet au-delà de l’achèvement de celui-ci. � La description des facteurs clés auxquels il faudra accorder de l’attention afin

d’améliorer les perspectives de pérennité des résultats du projet et les possibilités de réplication de l’approche.

� L’examen de la mise en œuvre du dispositif de pilotage, de coordination, de suivi-évaluation du projet et de reporting.

� La description des principaux enseignements tirés en termes d’appui aux processus de développement des capacités et en termes d'activités, méthodologies, mise en œuvre, institutions et autres.

3. Méthodologie de l’évaluation En conformité aux TDR de l’évaluation, l’approche évaluative s’inscrit dans une dynamique participative et inclusive, pour permettre aux multiples acteurs de contribuer activement à l’évaluation. Le protocole d’évaluation attribue une large place à l’approche qualitative pour permettre, dans une démarche interprétative et constructive, de mesurer et donner une unité de sens aux questions de pertinence du projet, à son efficacité, à ses résultats et ses impacts. Elle a


permis également de tirer les principales leçons apprises aux fins d’alimenter, dans une perspective de réplication, les futurs programmes. L’évaluation a intégré toutefois la dimension quantitative, car elle a pris en compte les données statistiques déjà capitalisées dans des rapports des différentes composantes du projet et d’autres informations quantitatives sur le secteur de l’Éducation, notamment sur celui de l’Éducation non formelle, sont utilisées après recueil auprès de sources agréées.

3.1. Les grandes étapes de la procédure d’évaluation

3.1.1. Revue documentaire Elle a permis de disposer d’informations à partir des documents qui permettent de mesurer la pertinence, l’efficience et l’efficacité du projet, il s’agit essentiellement des sources suivantes:

� Le Document du Projet � Le Plan d’exécution du projet (Plex) � Les Programmes d’activités et budgets � Les Rapports d’activités produits par les partenaires d’exécution � Le Plan de mise en œuvre du projet � Le Rapport d’exécution technique et financière des deux phases � Tous les rapports et publications du projet; � Les Documents fondateurs de l’éducation : la Lettre de Politique Sectorielle, le PDEF,

le PAQUET-EF 2013-2025; � Le Document de Politique d’éducation non formelle; � Le Document de SNDES, � Le Document de PSE.

Une grille d’analyse documentaire est élaborée à cet effet. Cette partie sera renforcée par les recueils d’information sur le terrain à partir d’entretiens avec les multiples acteurs.

3.1.2. Élaboration des outils de collecte Conformément à l’élan accordé à la dimension qualitative, et dans le souci de donner des unités de sens à nos observations, les outils de collecte comprennent essentiellement les guides d’entretien qui ciblent les acteurs suivants:

� Le Secrétariat Général du Ministère de l’Éducation ; � La Direction de l’Alphabétisation et des Langues Nationales ; � La Direction du Centre National des Ressources Éducationnelles ; � La Direction de la Division Radio- Télévision Scolaire ; � Les Inspections d’Académie (IA) ; � Les Inspections d’Éducation et de la Formation (IEF) ; � Les Organisations de la Société Civile (CNEAP, CNOAS) ; � La Radio -Télévision Sénégalaise (RTS) ; � Les Collectivités Locales ; � Les Partenaires Techniques et Financiers.

Dans le souci de respecter le principe de fiabilité des outils, un panel de juges, comprenant les évaluateurs et d’autres spécialistes en éducation non formelle, a été mis en place pour se


rassurer que le format et le contenu des guides d’entretien renvoient à une interprétation partagée des items des guides.

3.1.3. Formation des enquêteurs Des enquêteurs sont constitués essentiellement d’Inspecteurs de l’Enseignement Élémentaire à la retraite et qui ont une grande expérience en éducation et dans la conduite d’études et d’enquêtes en éducation. Ils ont été formés aux contenus de l’évaluation et outils de collecte de données.

3.1.4. Collecte de données La collecte de données s’est réalisée au niveau central pour s’entretenir avec les structures (MEN, DALN, CNRE, DRTS, UNESCO, CNEAP, CNOAS) et en régions pour rencontrer les IA, IEF, les Collectivités locales, les bénéficiaires/apprenants et les enseignants.

3.1.5. Analyse, traitement et rédaction de rapport L’exploitation et l’analyse des données s’est faite dans une perspective interprétative, en ressortant les tendances concordantes et en mettant aussi en exergue les positions divergentes. Les multiples guides d’entretien ont été exploités à l’aide de grilles d’analyse, ainsi que les ressources documentaires relatives au projet PAJEF. Le travail d’exploitation et d’analyse a permis de produire un rapport provisoire qui a été validé lors de l’atelier technique organisé par l’UNESCO-BREDA et qui a regroupé les acteurs du projet.

3.2. Échantillonnage Conformément à la perspective qualitative, constructive et interprétative, l’option d’échantillonnage est basée sur une approche non aléatoire. De ce fait, la démarche "Unités-types" a été adoptée pour atteindre des catégories-clés d’acteurs que sont:

� Les Apprenantes-bénéficiaires; � Les Enseignants; � Les IA et IEF; � Les Collectivités locales; � Les Acteurs institutionnels: MEN, DALN, CNRE, DRTS et UNESCO ; � Les Responsables de composantes: CNEAP, CNOAS.

Par ailleurs, pour les activités de collecte de données sur le terrain, il a été procédé par zonage pour choisir une (1) région par zone. Ainsi, les régions du PAJEF (Dakar, Diourbel, Fatick, ST Louis, Matam, Tambacounda, Kédougou) sont dans les zones suivantes.

Tableau 1 : Zonage de l’évaluation

Zones Région retenue

Zone Nord: ST louis, Matam ST Louis

Zone EST: Tambacounda, Kédougou Tambacounda

Zone centre : Diourbel, Fatick Diourbel


Zones Région retenue

Zone Dakar (en tant que capitale du Sénégal, phénomènes socio-économiques liés à l`éducation à Dakar)

Dakar

Tableau 2 : Présence des opérateurs du PAJEF par région

Régions

Composantes /programmes

CNEA CNOAS DALN

Diourbel x x

Tamba x x

St Louis x x

Dakar x x x

Régions


CNEAP CNOAS DALN

Diourbel 1 1

Tamba 1 1

St Louis 1 1

Dakar 1 1 1

Total 3 2 4

Régions


CNEAP CNOAS DALN

Diourbel 1 1

Tamba 1 1

St Louis 1 1

Dakar 1 1 1

Total 3 2 4

CNEAP CNOAS DALN

Diourbel 0 5 5

Tamba 5 0 5

St Louis 5 0 5

Dakar 5 5 5

Total 15 10 20

Tableau 3 : Nombre d'IA et IEF à rencontrer

IA IEF Total

Diourbel 1 1 2

Tamba 1 1 2

St Louis 1 1 2

Dakar 1 1 2


Total 4 4 8

Tableau 4 : Nombre de collectivités locales à rencontrer

Régions Nombre de collectivités locales

Diourbel 1

Tamba 1

St Louis 1

Dakar 1

Total 4

Régions IEF IA

Diourbel 1 1

Tambacounda 1 1

St Louis 1 1

Dakar 1 1

Total 4 4

Tableau 5 : Echantillon total

Types d'enquêtés Nombre

IEF 4

IA 4

Collectivités locales 4

Apprenants /bénéficiaires 45

Enseignant 9

Total des enquêtés 66

4. Résultats de l’évaluation Pour rappel, au bout de 24 mois de mise en œuvre du projet les résultats escomptés sont:

� 10 000 femmes et jeunes filles accèdent à des programmes d’alphabétisation de qualité de base en langues nationales et/ou en français ;

� 10 000 femmes et jeunes filles néo alphabètes accroissent leurs performances an alphabétisation fonctionnelle renforcée avec l’utilisation des TICs ;

� 10 000 femmes et jeunes filles accroissent leurs revenus et la qualité de leur environnement grâce à l’utilisation des TICs ;

� 10 000 Femmes et jeunes filles acquièrent des connaissances et compétences en santé sexuelle et santé de la reproduction travers l’alphabétisation et les TIC ;


� 30 000 cibles indirectes à travers les médias, les mobiles et les cours en ligne ont accès à l’alphabétisation qualifiante de base.

4.1. Appréciation de la pertinence du projet

4.1.1. Par rapport aux enjeux de l’éducation au Sénégal Au plan économique, le contexte de planification du PAJEF était marqué par :

� une population sénégalaise de 12.171.264 habitants caractérisée par sa grande jeunesse ;

� un produit intérieur brut (PIB) s’élevant à 6.023 Milliards de CFA en 2009, soit un PIB par tête de 494.871 CFA ;

� un taux de croissance économique établi à 2,2%, après 3,2% en 2008 et 4,9% en 2007 et une prévision de 4.2% pour 2011 ;

� le pays occupant la 144ème place sur 169 pays dans le classement de l’Indice de Développement Humain 2010 ;

� 57,4% de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté.

Le secteur de l’éducation était caractérisé par :

� Un taux d’analphabétisme de 51% (58,2% d’analphabètes chez les femmes) avec des répercussions sociales et économiques non négligeables en termes de satisfaction de la demande d’emploi et d’éducation/ formation ;

� De gros efforts ont abouti à un TBS au primaire de 95% avec 1,02 d’indice de parité certes favorable aux filles mais avec un taux d’achèvement de 59% ;

� Seuls 8% des enfants de 0 à 6 ans ont accès ou bénéficient de services d’éveil, d’éducation et de protection ;

� Plusieurs inégalités de genre: Matam avec 72% d’analphabètes dont 57% de femmes, Kédougou avec 64% dont 85% de femmes, Diourbel 70% dont 75% de femmes, Kolda 58% dont 84% de femmes, Fatick 60% dont 55% de femmes et de Kaffrine 65% dont 76% de femmes1.

Tableau 6 : Situation de l’éducation dans 5 régions

TBS TAP TAUX DE REDOUBLEMENT

TBS AU MOYEN

TAUX D’ALPHABETISATION

TOTAL FILLES TOTAL FILLES

TOTAL FILLES

TOTAL FEMMES

DIOURBEL 58.4 33.2 36.5

21.7 20.30 26.6 10.8

FATICK 101.6 60.8 64.5 11.1 48.5 47.5 46.3 21.1

SAINT LOUIS 181.9 58.2 63.1 38.6 25.6 45.9 20.2

TAMBACOUNDA 70.6 37.2 36.1 2.1 26.0 21.0 38.8 14.9

KEDOUGOU 66.5 56.6 34.2 24.4 35.9 13.1

SENEGAL 94.4% 98.7% 59.1% 60.9% 6.4% 45.0 43.0 43% 17.7%

Sources : annuaire statistique de l’éducation, Ministère de l’Education, janvier 2011

1 (Source : ANDS / Enquête de suivi de la pauvreté au Sénégal, période 2005 – 2006).


Il y avait donc nécessité d’agir en urgence aussi bien pour les filles que les jeunes femmes, forces vives de la Nation. Sans l’alphabétisation, et particulièrement les savoir lire et écrire, couplés à des compétences de vie, cette population restera condamnée à perpétuer le cycle de pauvreté et à creuser les inégalités socio-économiques.

4.1.2. Par rapport aux options du Gouvernement En mettant le focus sur l'alphabétisation des femmes, le PAJEF reste en adéquation avec les objectifs du PDEF mais aussi du PAQUET-EF. En effet, Le PAJEF est un projet visant à participer à l’éradication de l’analphabétisme au Sénégal en s’appuyant sur les Tics mais aussi en intégrant le volet économique à travers l’autonomisation des jeunes filles et femmes. Sa vision rejoint donc celle du PDEF notamment dans ses orientations majeures parmi lesquelles on peut citer:

� l’éradication de l'analphabétisme et la promotion des langues nationales ; � la promotion et l’orientation de la formation professionnelle vers le marché du

travail ; � la prise en compte effective de l’éducation inclusive et l’élimination des

disparités, à tous les niveaux d’enseignement : inter et intra régionales, entre groupes socio-économiques, entre sexes, entre milieu (urbain/rural) ;

� la libéralisation et la diversification de l’offre d’éducation et de formation, la promotion d’un partenariat efficace et bien coordonné...

De même, pour être en phase avec l’option stratégique du PDEF fondée sur la gestion axée sur les résultats (GAR), le PAJEF s’est inscrit ainsi dans une logique d’entrée par les résultats. Cette logique place les intervenants dans une rupture fondamentale dans le pilotage, la mise en œuvre du projet et notamment sur le suivi et l’évaluation. Elle gardera toujours la cohérence entre la chaîne des intentions éducatives et celle des résultats. Pour son adéquation aux objectifs du PAQUET-EF, la mise en œuvre du PAJEF surtout dans sa dimension alphabétisation s’inscrit en droite ligne avec l’objectif stratégique 3 du secteur de l’éducation et de la formation tel que défini dans le PAQUET : « éradiquer l'analphabétisme et promouvoir les langues nationales , avec la diversification de l'offre d'Education Non formelle (ENF), la construction et l’équipement de structures d'ENF, la promotion des langues nationales dans l'enseignement de base et dans l'alphabétisation et la codification des langues nationales et la promotion de la recherche linguistique». De plus, le Gouvernement du Sénégal s’est engagé, de 2000 à 2011, dans un vaste chantier visant à valoriser davantage ses ressources humaines, à travers le Programme Décennal de l’Education et de la Formation (PDEF). Cette option a été réaffirmée dans le Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et de la Transparence (PAQUET) qui met l’accent sur la qualité, l’équité et la transparence dans la gestion des programmes et la distribution des ressources destinées à l’éducation et la formation. Cependant, malgré un taux d’accroissement moyen annuel de 12,5% du budget de l’éducation, la part de l’EBJA n’a jamais dépassé les 1% alors que la conférence de Bamako (Dakar + 7) préconisait d’affecter 3% du budget de l’éducation à ce sous-secteur. Ainsi le financement du PAJEF contribue de manière significative au relèvement de ce taux alloué au sous-secteur de l’EBJA.


Déjà , la Stratégie Nationale de Développement Economique et Sociale (SNDES) 2013-2017 se fixait comme objectif d’éradiquer l'analphabétisme et promouvoir les langues nationales, avec la diversification de l'offre d'Education Non Formelle (ENF), la construction et l’équipement de structures d'ENF, la promotion des langues nationales dans l'enseignement de base et dans l'alphabétisation et la codification des langues nationales et promotion de la recherche terminologique.

Le dernier document dénommé Plan Sénégal Emergent (PSE) a renforcé cette option : « disposer d’un capital humain de qualité sera un de nos meilleurs atouts pour relever les nombreux défis de la mise en œuvre du PSE ; il s’agira de renforcer le capital santé des populations et de leur permettre d’acquérir les aptitudes et compétences nécessaires pour entreprendre, innover et s’insérer de manière harmonieuse dans le marché de l’emploi ».

4.1.3. Par rapport à l’assistance de l’UNESCO au pays L’UNESCO a un rôle de coordination des activités sur l’alphabétisation en Afrique à travers le projet Life et la Décennie des Nations Unies pour l’Alphabétisation, (DNUA). Il prône l’Education pour Tous et met en place des mécanismes d’appui permettant aux pays en voie de développement d’atteindre les objectifs de l’EPT en mettant l’accent sur l’offre diversifiée dans le domaine de l’éducation. Ainsi le PAJEF s’insère dans le cadre d’intervention de l’Unesco car « depuis plus de 65 ans, l’UNESCO œuvre pour que l’alphabétisation demeure une priorité sur l’agenda international et sur les agendas nationaux. Grâce à ses programmes d’alphabétisation appliqués dans le cadre de la scolarisation formelle et non formelle dans le monde entier, l’Organisation déploie de nombreux efforts pour que l’ensemble du monde soit alphabétisé ». En outre, l’UNESCO a lancé en 2011 le Partenariat mondial en faveur de l’éducation des filles et des femmes qui s’intéresse principalement à l’éducation secondaire et à l’alphabétisation des adultes, notamment en Afrique et en Asie. Des responsables politiques et de grands groupes de la planète ont été conviés à Paris (France) au Siège de l’UNESCO pour lancer ce nouveau Partenariat mondial au cours d’un forum de haut niveau.

4.1.4. Par rapport à l’utilisation des TICE Dans le Plan Sénégal Emergent (PSE), il est indiqué que « le Sénégal s’emploiera à réaliser le passage d’ici 2015 de l’audiovisuel, de l’analogique au numérique. Ce qui lui permettra de capitaliser tous les effets du dividende numérique pour le développement des télécommunications et la diffusion de l’internet ». La Recommandation 144 du Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté (DSRP) propose une « extension de l’utilisation des nouvelles technologies » dans le secteur éducatif. La Lettre de Politique générale pour le Secteur de l’Éducation et de la Formation (LPSE) affirme la promotion des technologies de l’information et de la communication pour l’amélioration de la gestion administrative et des pratiques pédagogiques comme option stratégique.


La promotion des TIC dans le secteur de l’Éducation (TICE) offre un levier historique et un moyen exceptionnel au Sénégal d’accélérer son intégration harmonieuse dans l'économie mondiale et transformer ainsi positivement le destin de sa population par la réduction de la « fracture numérique ». La modernisation du secteur de l’Éducation se fera donc par une intégration et une appropriation des TIC à travers une dotation suffisante en infrastructures numériques et une formation solide de tous les acteurs du système éducatif. Cette option impactera positivement sur :

� L’amélioration de la qualité des apprentissages et des rendements scolaires et universitaires à travers le développement de nouvelles activités d’enseignement-apprentissage favorisant l’autonomie, la participation des apprenants, l’acquisition et le partage du savoir ;

� Une émergence de nouveaux paradigmes d’enseignement, de nouvelles opportunités de formation, de nouveaux outils (le système de E-Learning, la formation à distance, la formation ouverte à distance, les didacticiels, les Tableaux blancs interactifs, classes virtuelles, etc.).

Selon le PAQUET-EF 2013-2025, le Gouvernement de la République du Sénégal a très tôt intégré dans sa stratégie et sa vision prospective de développement le fait que dans un monde globalisé et très compétitif, un pays qui n'est pas doté des ressources humaines et des infrastructures requises pour répondre aux défis de l'heure et de l'avenir ne sera pas en mesure d'assurer son émergence économique et sociale.

4.1.5. Par rapport à la demande des apprenantes La majorité des apprenantes bénéficiaires ont été informées, pour la première fois, du projet PAJEF par leur futur enseignant. Le moyen et le format utilisés pour les informer sont variés et comprennent essentiellement "le porte-à-porte", l’entretien avec l’enseignant, et les réunions d’information organisées par l’enseignant ou les porteurs du projet à la base. Toutefois, quelques apprenantes indiquent recevoir l’information par le biais d’un ami, de leur présidente de groupement, ou d’une autre personne qui a été déjà informée du projet. Ainsi, à la question" Comment avez-vous été informé du projet PAJEF ? ", les réponses fournies sont du genre:

� "Lors d’un entretien avec le facilitateur M.Diaby" (A, SIDIBE; Tambacounda); � "J’ai été informée lors de la réunion tenue à l’école avec notre association" (NDEYE A

DIOP; Saint Louis); � "La facilitatrice a tenu une réunion en présence d’une mission de la DALN, de

l’UNESCO, du CNRE et de l’IA pour nous présenter les objectifs du projet", "Par la présidente du groupement …" (Anta DIAGNE; Dakar);

� "Mon amie m’a informée de l’ouverture de classe d’alphabétisation, j’étais intéressée car je n’ai pas fait l’école et je voulais apprendre" (Sala CAMARA; Saint Louis);

� "Par mes collègues jeunes filles …" (Maguette DIONE, Dakar); � "Par une réunion avec la mission conjointe UNESCO/CNOAS/IA" (Fatou DIOUF;

Diourbel). Le plus grand nombre des apprenantes soutiennent que le projet PAJEF répond bien à leurs attentes, et ce, 38 sur 42 apprenantes, soit 90 % des répondantes, confirment cette opinion. Les raisons évoquées sont liées aux acquis en alphabétisme (savoir lire, écrire et calculer),


aux habiletés fonctionnelles à assurer au mieux leurs activités sociales, pratiques et productives, et à l’accès aux TICS.

Elles ont dit à propos des TIC - "je lis, j’écris et je calcule" (Rose MENDY, Tamba); - "Parce que je veux être alphabétisée depuis longtemps" (Coumba CISSE, Diourbel), - "Capacité à gérer nos propres activités avec les quelques compétences acquises en lecture, calcul et formation professionnelle" (Ndèye Seck, Sor Saint-Louis); - "D’abord la formation a permis de gagner du temps et de se former de matière autonome et sans contrainte" (FATOU DIALLO; Diourbel).

Par contre, près de 10 % des interrogées estiment que leurs attentes ne sont pas prises compte par le projet et évoquent des difficultés rencontrées dans leurs apprentissages, ainsi que les conditions et moyens insuffisants offerts dans le cadre de leur formations. A ce propos, les quelques mots exprimés sont: "Je ne sais pas encore lire en wolofal …" Amy NIASS, Dakar, "les apprentissages sont difficiles", (Ndèye SENE, Dakar), "la courte durée des activités et les flottements de tous ordres (coupure d’électricité, connexion), (Khady FALL, Dakar), "Absence des supports de cours annoncés, comme les potables androïdes …" (Maguette NDIAYE, Dakar). L’ensemble des enseignants du projet PAJEF interrogés affirment tous que le projet répond aux attentes des bénéficiaires car il a contribué à réduire l’analphabétisme, notamment chez les jeunes filles et jeunes femmes et à introduire des activités conformes aux contextes et réalités de ces cibles. Certains ont répondu en ces termes :

� "Régler les besoins en formation" (Dieumb, Diourbel) ; � "Il leur a permis d’accéder à la lecture, à l’écriture et au calcul Elles sont devenues

autonomes pour la gestion de leurs activités économiques Elles impactent positivement sur leur environnement physique; humain et sanitaire" (Daouda DOUMBIA, Dakar).

Concernant les stratégies utilisées dans le cadre du projet, 10 sur 15 enseignants interrogés estiment qu’elles sont satisfaisantes car elles ont été adaptées aux contextes et réalités des apprenantes bénéficiaires. Par contre, 5 enseignants sur 15 ne sont pas satisfaits et déplorent le manque de matériel didactique, le problème des AGR, le manque de supports informatiques. Certains se sont exprimés en ces termes :

� "Les heures d’apprentissage sont adaptées à leurs jours et heures de repos…"(Arphang DIABY; Tamba) ;

� "Le guide du curriculum de l’éducation non formelle et les tableaux numériques interactifs mis à la disposition des centres ont été positivement appréciés par les apprenantes. Néanmoins l’absence des téléphones portables promis a été une déception" (Mariama Ly ; Saint-Louis) ;

� "Le matériel informatique collectif et individuel est insuffisant pour le déroulement des cours……"(Pape Mamadou NIANG ; Dakar).


4.1.6. Par rapport aux plans locaux de développement de l’éducation Toutes les IA et IEF des régions de Tambacounda, Diourbel, ST Louis et Dakar interrogées confirment avoir été impliquées suffisamment dans la conception et la mise en œuvre du PAJEF par la participation à des séminaires organisés par l’UNESCO-DAKAR et en développant des activités de suivi-évaluation au niveau local. Toutes les IA et IEF interrogées confirment que le projet PAJEF est bien en adéquation avec leur plan local de développement de l’éducation, notamment dans le volet éducation non formelle. Les raisons évoquées concernent en général les stratégies de réduction de l’analphabétisme, la prise en charge des besoins de groupes spécifiques et l’installation de compétences en relation aux réalités et contextes régionaux. En effet, on note les expressions suivantes:

� "Le projet respecte les orientations prioritaires de notre plan de développement en son volet non formel" (Landing BADJI, IEF GUEDIAAYE/ Dakar) ;

� "……parce qu’il prend en charge une couche qui n’a pas été scolarisée ou alphabétisée…"(Souleymane DIALLO, IEF/Tamba) ;

� "Il s’inscrit dans notre plan triennal de réduction du taux d’analphabétisme dans notre circonscription scolaire relativement élevé chez la gent féminine de la tranche d’âge de 15 à 55 "(Siaka Goudiaby, Saint-Louis);

� "il prend en compte les besoins en formation déjà inscrits dans le PLDEF" (IA/Diourbel).

Cependant, les Collectivités locales des régions de Diourbel, de ST louis, Tambacounda et Dakar affirment connaitre très peu le projet et déplorent n’être impliquées ni dans la conception, ni dans la mise en œuvre. Ainsi, la plupart des répondants ont préféré s’abstenir de répondre avec la formule suivante: "on ne peut pas s’y prononcer". Cette situation pourrait peut-être s'expliquer par les changements opérés par les dernières élections locales marquées par la suppression des régions, l'érection des conseils départementaux et le renouvellement du personnel politique.

4.2. Appréciation de l’efficacité du projet Le tableau ci-dessous résumé les principaux acquis du projet en référence aux résultats attendus.

Tableau 7 : Résultats obtenus

Effets Extrants Résultats obtenus Commentaires

Effet 1 : L’autonomisation des jeunes filles et des femmes est accrue dans les zones d’intervention du projet.

Extrant 1.1.Les jeunes filles et femmes savent lire, écrire et calculer.

L’analyse des résultats montre que : � les apprenantes ont eu un score

moyen global de 61, 97 sur 100 � 72, 7 % des cibles sont

alphabétisées, c'est-à-dire qu’elles savent lire et écrire un texte simple et résoudre de problèmes simples en mathématiques ;

� 9,1 % des cibles sont en voie d’être alphabétisées et

� 18, 2 % des cibles ne sont pas alphabétisées.

Les cibles issues des classes tenues par les enseignants du formel dans le cadre du PAJEF présentent des résultats assez satisfaisants probablement du fait de la motivation, du statut et de la qualité pédagogique des personnels. En leur demandant si le projet leur a permis de lire, d’écrire et de calculer, 89 % des apprenantes déclarent savoir lire couramment, 87 % savent écrire et 84 % savent calculer.

Nombre

d’interrogées Celles qui ont acquis

Pourcentage correspondant

Lire 45 40 89%

écrire 45 39 87%

calculer 45 38 84%

Extrant 1.2. Les jeunes filles et femmes appliquent les compétences techniques dans le développement des activités économiques et sociales.

Concernant l’application des compétences dans le développement des activités socio-économiques, 38 sur 45 apprenantes interrogées, soit 84 %, déclarent réinvestir ce qu’elles ont appris dans les activités susmentionnées. Le champ du réinvestissement couvre essentiellement les activités commerciales, la prise de notes (compte rendu, enregistrement des dépenses et recettes effectuées, …), l’encadrement des enfants en scolarisation pris en

� Le niveau élevé du score moyen obtenu par les cibles qui ont une occupation traduit une corrélation positive entre les deux variables occupation et résultats, tel que le confirme le test de Pearson. L’occupation crée le besoin de se former ; ce qui se traduit par un niveau plus élevé de motivation à apprendre.

� L’usage fonctionnel des compétences à travers les occupations : la pratique de l’écrit à travers les activités de vie a fortement influencé le maintien et le développement des acquis.



charge par les apprenants et l’utilisation plus accentuée de l’ordinateur. A ce propos, certaines apprenantes se sont exprimées en ces termes: � "…on arrive à calculer les dépenses et

bénéfices réalisés dans nos activités socioéconomiques…"(Aïssatou SIDIBE, Tamba),

� "…j’arrive à calculer les dépenses et bénéfices réalisés quand je fais des opérations financières (Diénaba DIAWO, Tamba),

� "On a appris à faire le tableau des recettes et des dépenses, à calculer le bénéfice …" (Amy DIOUF, Dakar),

� "Maintenant j’écris les noms de mes clients et les sommes qu’ils me doivent, Avant ce sont eux qui le faisaient à ma place" (Maty SAGNA, Dakar),

� "…J’ai une fille en classe bilingue au CI et je parviens à l’encadrer" (Anta DIAGNE, Dakar),

� "J’aide très souvent ma belle-mère, commerçante à faire ses comptes …" (Ndèye SOW, Dakar),

� "En tant que présidente du groupement, je dirige les réunions avec aisance et je prends mes



propres notes ; avec les compétences acquises en lecture, calcul et éducation sociale, nous parvenons à gérer nos propres activités et faire de la sensibilisation sur des thèmes de santé et d’environnement dans le quartier" (Aminata NDIAYE, Dakar),

� "je calcule mes recettes, je note toutes les informations relatives à mon travail" (AMINATA FALL, Diourbel),

� "utilisation des réseaux de l’internet " (AMINATA FALL, Diourbel)

Extrant 1.3. Les jeunes filles et femmes accèdent aux institutions de micro finance / réseaux économiques pour développer leurs activités.

Pour l’accès aux institutions de microfinance, 31 apprenantes sur 44 (70 %) déclarent y accéder et mener des activités. Et concernant la connexion aux réseaux administratifs, financiers et économiques, 24 sur 44, soit 54 %, apprenantes affirment y recourir dans l’exécution de leurs activités.

En effet, on note les expressions suivantes: � "…IDC et UIMSEC nous ont fait crédit et nous ont permis de

mener des activités de recyclage de déchets plastiques pour en faire des sacs (Diénaba DIAWO, Tamba),

� "avec l’argent que le projet m’a prêté, je gère un étal devant ma maison et je m’en sors très bien" (Ndèye Fatou, Dakar),

� "la mise en place d’un crédit rotatif dans la CAF et l’érection de cette dernière en GPF avec l’appui du Service du Développement communautaire" (Ndèye Seck, Saint-Louis)

C’est un score assez satisfaisant : plus de la moitié des apprenantes ont recouru aux institutions de micro finance (IMF). Les apprenantes organisées en groupements de promotion féminine ont pu ainsi fructifier considérablement les subventions reçues dans le cadre des AGR : � A Ngouye Mouride, le groupement a porté les 50000FCFA



affectés à l’AGR à 300 000FCFA ; � A Ndos Mbadiok /FAtick, les femmes ont porté la subvention

à 1 550 000FCFA. Toutefois, il y a lieu de constater que les néo alphabètes et les membres des groupements féminins ont souvent tendance à tourner le dos aux IMF du fait des taux d’intérêt qu’elles trouvent usuriers (12 à 15% selon les IMF).

Extrant 1.4. Les jeunes filles et femmes bénéficiaires du projet participent au développement de l’environnement lettré dans les zones d’intervention.

La participation aux activités et initiatives de l’environnement lettré est peu récurrente, car seuls 8 apprenantes sur 44, soit 18 % des répondantes, déclarent développer des activités dans ce domaine. A cet effet, certaines apprenantes interrogées indiquent ce qui suit: � "nous menons beaucoup d’activités

d’apprentissage et de maitrise des codes écrits en langue nationale" (Fatou DIALLO, Diourbel);

� "On parvient à lire et écrire des panneaux de publication et à lire des lettres (ABY NDIAYE, Diourbel)

� L’existence d’un environnement lettré apparait comme un des facteurs déterminants dans l’acquisition des compétences.

� La pratique de l’écrit influence fortement les résultats parce que les cibles qui utilisent plus l’écrit ont le meilleur score moyen. Les usages fonctionnels des compétences en alphabétisme favorisent les performances et le maintien des acquis.

Effet 2 : L’offre d’alphabétisation et d’éducation non formelle (AENF) est accrue pour les jeunes filles et

Extrant 2.1. Les classes d’AENF sont fonctionnelles.

La plupart des apprenantes, 34 sur 44, soit 77 % des répondantes, estiment que les stratégies et ressources utilisées dans le cadre du projet sont suffisamment adéquates pour répondre à leurs attentes. Les raisons avancées portent

Les compétences dans le domaine des TICS sont plus évoquées dans le cadre des programmes « Classes Physiques » mises en œuvre par la DALN et des « Classes virtuelles » de la CNOAS. Un nombre important d’apprenants confirment acquérir dans ce domaine des habiletés qui semblent graduées, allant des capacités de saisie de textes, d’utilisation des ressources de

Extrant 2.2. L’offre d’ENF est diversifiée dans les zones



femmes analphabètes et néo alphabètes dans les zones d’intervention du projet.

d’intervention. sur la liberté de choisir le temps, les contenus, et modalités de formation, et l’utilisation des ressources des TICS. A cet effet, des expressions le confirment: � "Une exploitation autonome du

réseau internet, un apprentissage facile adapté, Un gain de temps appréciable, pas de contrainte" (FATOU DIOUF, Diourbel)

� "On est formé (lecture, écriture et calcul en langue nationale);

� la maitrise de l’outil informatique" (NDEYE FAYE, Diourbel);

� "Le tableau numérique et le kit Sankoré facilitent beaucoup les enseignements/ apprentissages ».

Les apprenantes du PAJEF suivent très peu les activités ou cours produits par la DRTS et diffusés sur la chaine nationale de RTS. A cet effet, seules 4 apprenantes sur 44, soit 9 % des répondantes, déclarent avoir suivi les activités ou cours télévisés de la DRTS. Elles estiment que ces activités ont été utiles, car elles ont renforcé leurs capacités dans le domaine de l’alphabétisation, et cela a permis d’acquérir de nouvelles notions.

l’internet (ouvrir un compte, envoyer et recevoir des messages, utiliser le Skype, …), jusqu’à la recherche d’information et de documentation (chercher des cours en ligne, recherche de l’information sur internet,…). A effet, certains propos ont été exprimés en ces termes: "je sais faire des saisies de textes en Word, enregistrer et faire des opérations………"(Maty SAGNA, Dakar); "j’écris avec le clavier et le stylet Consulter l’interface SANKORE … (Anta DIAGNE, Dakar); accéder à l’interface pour apprendre en wolofal" (Amy NIASSE, Dakar), "saisir un texte en wolof, faire des opérations, enregistrer un texte en wolof" (FATOU OULY MBAYE, Saint Louis ); "communiquer, recherche, se documenter, envoyer une information"(FATOU DIALLO, Diourbel), "se connecter et faire des leçons" (NDEYE FAYE, Diourbel ) ; "me connecter sur le Skype" (SOKHNA FALL, Diourbel); "prendre une information à partir des TICS; envoyer une information, ouvrir un compte internet et se connecter" (FATOU DIOUF, Diourbel).

Extrant 2.3. La fréquentation des classes AENF est améliorée grâce aux TIC

Extrant 2.4. Les conditions/environnement physique d’enseignement apprentissage sont améliorées.

Extrant 2.5. L’accès aux programmes de l’AENF est accéléré grâce aux TIC

Extrant 2.6. Les jeunes filles, les femmes et les communautés accèdent à des activités / cours d’AENF à travers les médias.



Seuls 3 enseignants sur les 15 interrogés déclarent avoir suivi les activités et cours télévisés produits par la DRTS. Ceux qui l’ont suivi estiment que cela a permis d’améliorer leur pratique de classe.

Effet 3 : L’efficacité des programmes d’AENF est améliorée dans les zones d’intervention du projet.

Extrant 3.1. Les facilitateurs/animateurs sont aptes à conduire les enseignements-apprentissages.

• 160 enseignants ont été formés à l’utilisation des TIC dans les enseignements

• 66 accompagnateurs ont été formés en technique de suivi des apprentissages pour les classes virtuelles

Concernant le renforcement de leurs compétences dans le domaine des TICS par le projet PAJEF, 13 sur 15 enseignants interrogés affirment voir leurs compétences améliorées positivement grâce aux formations reçues et à la conduite des apprentissages.

Extrant 3.2. Les pratiques d’enseignement-apprentissage sont améliorées grâce aux TIC.

L’utilisation de l’outil informatique par les apprenantes est effective avec l’installation de près de 160 kits Sankore dans les classes physiques du PAJEF avec la DALN, les classes virtuelles de la CNOAS, les classes de soutien scolaire du CNEAP, les CRFPE des 7 régions du PAJEF.

En effet l’utilisation du kit par le facilitateur est retracée et enregistrée par le logiciel (date et heure d’utilisation). Ceci permet d’avoir une idée sur la fréquence d’utilisation du kit et même le temps de présence du facilitateur.



Extrant 3.4. Les outils didactiques sont développés et utilisés dans les zones cibles.

� Production de 50 capsules pédagogiques de niveau 2 par la DRTS

� Création de ressources numériques pédagogiques en langues locales destinées aux kits

� Distribution de 1.000 CDs (leçons en wolof de niveau 1) dans les Inspections d’Académie pour les classes d’alphabétisation, dans 10 CMC (Centre Multimédia Communautaire)

� Dotation de 115 classes d’alphabétisation de kits Sankoré

� Dotation de 7 Centres Régionaux de Formation du Personnel de l’Education (CRFPE) de kits Sankoré

� Disponibilité des cours sur le web :

http://www.television-educative.sn/

Ainsi, le PAJEF a fait produire de nombreuses ressources numériques adaptées aux classes du PAJEF et embrassant différents domaines : la gestion, la citoyenneté, la lutte contre la malnutrition, la lecture de bandes dessinées, la formation professionnelles (couture, teinture…). Ces ressources numériques ont été

� « Avec le fonds d’appui aux AGR, nous tendons vers l’autonomie financière avec les bénéfices réalisé" (Ndèye Fatou BEYE, Dakar); "Le facilitateur négocie tout avec nous; les contenus des apprentissages répondent à mes préoccupations …" (Aminata NDIAYE; Dakar)

� "Nous étudions en fonction de nos disponibilités et de nos besoins spécifiques…"(Fatou DIOUF; Tamba);

� "…manque de livres, cahiers, ordinateurs. Nous n’avons qu’un tableau mobile et de la craie et nous travaillons dans la cour d’une maison …" (Rose MENDY; Tamba)

� "; "Le matériel collectif et individuel fait défaut … " (Amy NIASSE, Dakar);

� «nous apprenons avec un seul ordinateur fixe, sinon c’est dans la cour du centre avec un petit tableau mobile…"(Ramata BA, Tamba).

Par ailleurs, quelques apprenantes (23 %) ont émis des avis contraires et déplorent l’insuffisance des supports pédagogiques utilisés : � "…manque de livres, cahiers, ordinateurs. Nous n’avons qu’un

tableau mobile et de la craie et nous travaillons dans la cour d’une maison …" (Rose MENDY; Tamba) ";

� "Le matériel collectif et individuel fait défaut … " (Amy NIASSE, Dakar);

� ".nous apprenons avec un seul ordinateur fixe, sinon c’est dans la cour du centre avec un petit tableau mobile…"(Ramata BA, Tamba).

Pour les outils didactiques, 13 enseignants sur les 15 interrogés



produites dans les différentes langues nationales et insérées dans les kits installés dans les différents sites du projet.

indiquent qu’ils ont été insuffisants dans le cadre du projet.

Extrant 3.5. Les personnels d’encadrement assurent un bon suivi.

L’encadrement et le suivi des IA et IEL sont jugés très peu satisfaisants par les enseignants. En effet seuls 5 sur les 15 interrogés déclarent avoir bénéficié de leur encadrement.

Toutes les IA et IEF des régions de Tambacounda, Diourbel, ST Louis et Dakar interrogées soutiennent avoir mené des actions de suivi et d’accompagnement dans les centres du PAJEF. Leurs activités ont porté essentiellement sur les domaines suivants : étude du milieu, sélection des demandes sociales ; formation, suivi pré démarrage ; suivi démarrage ; suivi à mi-parcours, et évaluation finale.

Effet 4 : Les jeunes filles en situation de vulnérabilité, en scolarisation ou déscolarisées, continuent leur étude dans le système formel ou non formel.

Extrant 4.1. Les jeunes filles ciblées ont accru leurs performances.

� 96 % de jeunes filles du programme ont réussit aux examens ou sont passées en classe supérieure.

� 4 % ont redoublé de classe et dans laquelle deux jeunes filles n’ont pas réussi aux examens de BFEM

Extrant 4.2. Les jeunes filles déscolarisées identifiées ont réintégré des structures d’éducation formelle ou non formelle

Les entretiens relèvent que le rattrapage scolaire n’a pas contribué de façon significative à la réintégration des apprenantes dans les structures d’éducation formelle. Toutefois, un nombre important d’apprenantes bénéficiaires déclarent être plus disposées à soutenir l’éducation de leurs enfants en situation de scolarisation dans les écoles formelles. Elles se sont exprimées en ces termes: � "…je la laisse apprendre beaucoup pour avoir un

métier…"(Diénaba DIAWO, Tamba); � "…je la laisse apprendre beaucoup pour avoir un bon avenir…

(Fatoumata DIALLO, Tamba);



� " je ne suis pas encore parente mais j’ai du retard dans mes études et je ne laisserai pas mes filles subir le même sort ; je les inscrirai à l’école et je les laisserai aller le plus loin possible…" (Khadidiatou CAMARA, Tamba);

� "…je ne veux pas que ma fille soit une analphabète comme moi ; je vais la faire étudier avec tout le soutien que j’aurai…" (Mame NDIAYE BALDE, Tamba);

� "…je la laisserai étudier beaucoup pour devenir demain quelqu’un d’important… (Mariama DIAME, Tamba);

� "…je la laisserai étudier et préparer son avenir et pouvoir devenir quelqu’un demain et réaliser ses rêves…"(Mariama NDIAYE; Tamba);

� "…je les laisserai à l’école pour y recevoir une bonne éducation. Elles pourront apprendre et avoir du travail dans leur vie…"(Ramata BA, Tamba);

� "…non seulement je les laisse apprendre beaucoup, mais je les appuie matériellement et financièrement pour qu’elles réussissent…"(Rose MENDY, Tamba);

� "…ma fille étudiera le plus longtemps possible et avec toute mon aide…"(Téné DIALLO, Tamba), "suivre les études de mes enfants" (AMINATA FALL, Diourbel);

� "en s’impliquant dans leur formation en les aidant à faire leurs exercices" (FATOU DIALLO, Diourbel);

� "à inscrire et maintenir le plus longtemps possible mes filles" (ABY NDIAYE, Diourbel);

� "en aidant les jeunes filles par des conseils, des informations suscitant chez elles le gout et le plaisir d’apprendre" (FATOU DIOUF, Diourbel).

Extrant 4.3. Les



parents des cibles formés à l’accompagnement adhèrent au maintien des filles à l’école.

Extrant 4.4. Les Collectivités locales (CL) des zones ciblées participent financièrement ou matériellement à l’éducation des jeunes filles.

L’implication des élus locaux a permis de surmonter certaines difficultés surtout celles liées à la fourniture des classes en source d’énergie. Des collectivités locales ont mis en place des plaques solaires pour permettre à leur population d’accéder au kit Sankore.

Extrant 4.5. Un dispositif fonctionnel d’alerte et de veille sur le maintien des filles à l’école est mis en place.

Les associations « Mbotay » et tontines de femmes et les parents d’élèves ont été mobilisés dans les espaces d’éducation ; ce qui a une plus-value au programme en termes d’appui au contrôle de la progression des jeunes filles et de visibilité des résultats dans les quartiers polarisants.



Extrant 4.6. Les jeunes filles les plus fragiles ou en situation de risques bénéficient d’un accompagnement pédagogique pour leur maintien et insertion dans le système éducatif.

� Sur un total de 525 jeunes filles ayant bénéficié du programme, 21,6 % if ont à l’élémentaire,32 % pour les classes du moyen 17,2 % au secondaire et 28,9 % pour les classes d’insertion

� 1.900 jeunes filles ayant des difficultés d'apprentissage pour leur éviter le décrochage scolaire ont été soutenues.

Effet 5 : La gestion du projet est améliorée dans les zones d’intervention.

Extrant 5.1. La participation des CL et des communautés est effective dans les zones d’intervention.

L’un des faits majeurs du PAJEF a été l’implication des élus locaux dans le processus d’installation des kits Sankore. En effet , l’UNESCO a convié des représentants de toutes les collectivités locales où le PAJEF est mis en œuvre à un atelier régional de présentation du kit. Ce qui a permis à certains sites qui n’étaient pas éligibles d’être dotés de kits solaires par leur CL. C’est le cas de certains sites de Tambacounda comme Madina Maboubé et de Kédougou à Saïensoutou.

« Au début seule une cinquantaine de sites remplissaient les conditions minimales (Etre doté d’une source d’énergie et avoir un minimum de sécurité afin d’abriter les classes numériques. La DALN a effectué une mission de sensibilisation auprès des élus locaux de certaines localités. » (DALN)

Extrant 5.2. Le dispositif de suivi et d’évaluation décentralisé des programmes AENF

Il a été mis en place à trois niveaux : local et départemental, régional et central ou national.

- Non disponibilité d’une situation de

L’encadrement et le suivi des IA et IEL sont jugés très peu satisfaisants par les enseignants, en effet seuls 5 sur les 15 enseignants interrogés déclarent avoir bénéficié de leur encadrement.



est fonctionnel dans les zones d’intervention.

référence dans le temps imparti ; - Inexistence d’un canevas standardisé

et harmonisé pour le suivi.

Extrant 5.3. La mesure des performances et acquis est effective dans les zones d’intervention.

Quatre (4) niveaux d’évaluation mis en application :

� évaluations ex-ante portant sur la situation initiale et sur les intrants avant le démarrage de chacun des programmes du PAJEF

� évaluations à mi-parcours pour opérer des régulations appropriées

� évaluations finales portant sur les résultats et les impacts

� évaluation du projet de façon rétrospective dans ses principes et finalités, ses stratégies, ses résultats et impacts.

En outre, le CNRE a publié les performances des apprenantes dans le cadre de la RAMAA.

Pas de données exhaustives et fiables sur les résultats des évaluations menées par les IA, les IEF et la DALN concernant l’ensemble des interventions

A propos des résultats liés à l’accès, les résultats ci-dessous sont déclarés.


Tableau 8 : Résultats liés à l’accès selon le rapport de la DALN

Composante Objectifs Résultats Commentaires

Classes physiques

6.000 jeunes filles et femmes

6.500 ont été enrôlées dans le programme à travers (QUOI) ???

Au total 253 classes physiques sont ouvertes dans les sept régions Les capacités techniques et professionnelles de 3.000 jeunes filles et femmes de la phase 1 sont développées en couture, coiffure, élevage, agriculture, commerce 3.000 femmes et jeunes filles dans la recherche et l’acquisition de nouvelles compétences à l'utilisation des TIC avec le téléphone portable et l'ordinateur grâce aux kits « Sankoré » sont autonomes

Classes virtuelles


3.000 filles et femmes bénéficient actuellement de programme de formation en ligne

Soutien scolaire 2.000 jeunes filles Près de 2.800 jeunes filles ont participé au programme de soutien

Près de 900 jeunes filles et femmes sont prévues pour passage dans l’éducation formelle

Sous-total 10.000 jeunes filles et femmes


Alpha TV 30.000 femmes Près de 100.000 femmes suivent l’émission « Jeek ak kërëm » diffusée à la RTS 1 (cf. Sondage effectué par la RTS1)

Le projet est en train de mettre en place un système d’évaluation des acquis avec un partenariat INEADE (institut du ministère de l’Education chargé des questions d’évaluation) et Tigo (une société de téléphonie mobile)

TOTAL 40.000 jeunes filles et femmes


Source : Rapports d’exécution des composantes

4.3. Appréciation de l’impact du projet Pour les impacts du projet PAJEF sur leur localité ou dans leur environnement immédiat, les apprenantes interrogées les situent dans les domaines suivants:

� Le nombre de personnes alphabétisées a augmenté dans les sites d’intervention du projet;

� Une meilleure organisation dans la gestion des activités socio-économiques des bénéficiaires, dans la communauté et au niveau du ménage;

� Un rattrapage positif compensant le fait de n’avoir pas été à l’école pendant l’âge légal de scolarisation;

� Une motivation plus soutenue à promouvoir l’alphabétisation, en vue de réduire les méfaits liés à l’analphabétisme et à l’ignorance;

� Un nouvel élan prompt à prévenir, par la sensibilisation, l’information et l’éducation, le VIH-Sida, les MST, le paludisme, les mariages précoces, et à soutenir des initiatives comme le planning familial, la gestion des déchets et les mesures d’hygiène et de propreté;

� Une tendance à reconnaitre et à adopter les opportunités liées l’utilisation des TICE dans le secteur de l’éducation non formelle ;

� L’effet positif de l’alphabétisation des parents sur le soutien scolaire de leurs enfants ; ils jugent important d’accompagner leurs enfants, afin de parer aux travers de l’analphabétisme.

Selon les enseignants interrogés, les principaux acquis sont :

� L’augmentation du nombre de personnes alphabétisées ; � Les compétences acquises en lecture, écriture et calcul ; � La connexion des apprenantes aux réseaux administratifs et financiers ; � La motivation accrue des apprenantes à apprendre ; � La promotion de l’utilisation des TIC dans les centres d’alphabétisation.

Les impacts notés par les enseignants interrogés se résument comme suit :

� Le réinvestissement des acquis du projet dans le domaine de la prévention des maladies, du respect des règles d’hygiène et de l’environnement ;

� Les parents s’intéressent de plus en plus de l’éducation des filles, � L’amélioration des notions de « vivre dans son milieu » et « vivre ensemble ».

Pour les IA, les principaux acquis du projet sont les suivants:

� Contribution à la lutte contre l’analphabétisme des filles et des femmes ; � Application de l’APC et du Curriculum du non formel dans les

enseignements/apprentissages; � Mise en place de comités de gestion fonctionnels au niveau des centres, � Connexion des bénéficiaires aux réseaux des établissements financiers de la place.

Pour le milieu institutionnel, les impacts du projet sur les structures nationales aux plans tant organisationnel, institutionnel, que du renforcement des capacités humaines, et des ressources diverses sont les suivantes :

� La synergie entre les différentes parties prenantes que sont le Gouvernement, la Société civile et l’UNESCO ;


� Le renforcement des capacités du personnel de l’alphabétisation (facilitateurs, RRA, RDA, etc.) ;

� L’expérimentation de classes virtuelles et l’introduction de Kit Sankoré ; � L’implication des Collectivités locales ; � La mise à disposition de paquet de ressources ; � Une bonne approche communautaire avec l’appropriation du projet par les

bénéficiaires ; � Une gestion participative entre les partenaires d’exécution.

Les principaux autres acquis du projet sont :

� Alphabétisation de jeunes filles et femmes ; � AGR fonctionnelles ; � Mobilisation de ressources additionnelles grâce à l’organisation de voyage de presse

et la désignation de marraines du projet (Amel Bent, Aïssa Maiga) ; � Expérimentation de classes virtuelles ; � Mise en ligne de leçons en wolof sur le net ; � La réalisation des « rêves » de trois ambassadrices avec l’ouverture d’un salon de

couture pour Kéwé, le commerce du sel pour Yacine Diouf (Lac rose) et un salon de coiffure pour Fatou (Saint Louis) ;

� Diffusion de leçons en wolof à la télévision ; � Production de vidéos sur les acquis du projet ; � Respect des couts paramétriques du PDEF dans la reddition des comptes.

Des résultats inattendus ont été aussi notés :

� La mise en place d’un cadre de concertation de tous les partenaires d’exécution : le team ;

� La dotation en Tableaux numériques Interactifs des classes du PAJEF permettant aux bénéficiaires de se familiariser avec les TICs ;

� La mise en ligne de modules pour les enseignants ; � La formation technique des apprenantes ; � Appui à trois apprenantes qui ont joué un rôle important dans la visibilité du PAJEF ; il

s’agit de Kéwé avec l’ouverture d’un salon de couture, de Yacine Diouf pour le commerce du sel (Lac rose) et de Fatou (Saint Louis) un salon de coiffure ;

� l’utilisation des médias (Tv) comme moyen d’apprentissage ; la diffusion des leçons par la RTS ;

� La mise à disposition des capsules pédagogiques sur le net ; � Les visites d’études de pays (Nigéria et Gambie) pour s’inspirer du PAJEF.

4.4. A propos de la pérennisation Pour l’essentiel, les innovations suivantes développées dans le cadre du projet peuvent être capitalisées et passées à l’échelle:

i. L’utilisation des kits Sankore composés d’un ordinateur portable et d’un vidéo projecteur Epson ;


ii. la Boite à Innovations pour développer des approches et produits permettant l'accès à l'information, à l'éducation et à la communication via les technologies numériques

iii. le concept ALPHA MÉDIA avec l’utilisation de la télévision à travers une fenêtre « Jang du wéss » dans l’émission appelée « Jeeg ak kërëm » et (a) par la diffusion de leçons de lecture et calcul élaborées conformément à la progression standard du programme d’alphabétisation en vigueur au Sénégal et (b) un reportage sur les activités génératrices de revenus faites par des femmes dans les zones ciblées (les lundis et jeudis de 11 h à 12 h 30 puis rediffusées le soir vers 0 h) ;

iv. Soutien pédagogique pour le maintien des filles en situation vulnérable pour leur maintien dans le système éducatif, au moyen secondaire ou pour leur insertion socio professionnelle ;

v. La formation qualifiante pour l’autonomisation des jeunes filles et des femmes qui consiste à faire des espaces éducatifs des lieux de livraison de formation professionnelle de base qualifiante, apportant du même coup les compétences en lecture, écriture et calcul.

A propos de l’évaluation des compétences, les éléments ci-dessous peuvent être capitalisés :

� La démarche d’élaboration des outils : Des outils développés à partir d’un cadre de référence bâti à partir de référentiels de compétences définissant le profil de l’alphabétisé ; les apprenants ont été évalués par rapport à un profil (celui d’un alphabétisé) et non par rapport à un programme.

� La démarche et la rigueur scientifique : Elles ont sous-tendu tout le processus depuis l’élaboration des référentiels de compétences en passant par la composition de l’équipe pluridisciplinaire et les différentes phases de test et de validation de tous les produits.

� Une évaluation individualisée : L’évaluation se fait au niveau de la base au sein des communautés aussi la participation de ces cibles au processus fait qu’il y’a une adhésion massive à l’exercice. Les craintes liées à l’évaluation sont dissipées par la mise en confiance et la flexibilité des conditions de passation du test. L’évalué se sent valorisé en participant à la planification de l’évaluation.

� L’implication des parties prenantes : Toute la chaîne d’acteurs a été informée à temps et chacun a assumé ses responsabilités dans le processus ; au finish la responsabilisation de chaque acteur a facilité l’exercice et des solutions ont été trouvées au niveau local et la planification a été respectée sans qu’il n’y ait un dépassement budgétaire. Il y’a eu un gain de temps et toutes les cibles ont été présentes à l’appel et ont respecté les engagements.

� L’assurance qualité: le contrôle de la qualité a été présent le long du processus. À chaque étape du processus, il y’a eu une validation interne avec des experts et une validation scientifique du produit par la coordination internationale. Tous les résultats produits ont eu une caution scientifique internationale.

Les stratégies de mobilisation de ressources constituent aussi des approches à systématiser par le CNRE et la DALN. En effet, sur la base du document de projet élaboré et validé par les différents partenaires, l’UNESCO et le donateur, le PAJEF a su mobilisé des ressources à travers différents donateurs :


� P&G : dotation du budget

� DIENA : Acquisition des kits Sankoré

� Collectivités locales : mise à disposition de sources d’énergie aux classes du

PAJEF.

4.5. Les arrangements institutionnels

La gestion et la coordination du projet ont été assurées par :

i. L’Unité de gestion du projet (UGP) : le BREDA, entité de coordination du PAJEF, a utilisé les outils de gestion de l’UNESCO et s’est occupée de la phase d’instruction du projet, de la coordination de la phase de planification et de la contractualisation (contrats d’exécution des programmes pour la mise en œuvre des composantes (i) renforcement des capacités des néo alphabètes , (ii) formation des analphabètes , (iii) soutien pédagogique aux jeunes filles en situation de vulnérabilité, d’acquisition d’équipements nécessaires avec le CNRE ;

ii. La Direction de l’Alphabétisation et des Langues nationales (DALN), la structure du MEN chargée de mettre en œuvre la politique nationale en matière d’Éducation de Base des Jeunes et des Adultes analphabètes (EBJA) et de développement des langues nationales, a été le centre de responsabilité de l’appui aux différentes composantes, de la création d’un nouveau programme et du pilotage et du suivi-évaluation ;

iii. Le Centre national de Ressources éducationnelles (CNRE), service rattaché au Cabinet du ministre de l’Éducation nationale,

� a procédé à des évaluations périodiques des besoins des enseignants au cours de leur pratique dans les centres d’alphabétisation ;

� a produit des modules d’appui mis en ligne (sur andragogie, animation, didactique des disciplines et initiation à l’informatique de base) ;

� a aussi assuré l’acquisition et la mise en place du matériel pédagogique et des supports, le virement des salaires des enseignants aux IA et l’appui aux structures déconcentrées pour la supervision.

Les entités concernées par la coordination et la gestion ont vu leurs capacités renforcées. C’est ainsi que le CNRE a bénéficié de l’appui d’un informaticien qui a amélioré le site web et d’une assistante pour une meilleure maîtrise de la gestion financière. L’effet levier du PAJEF a permis à la DALN de concevoir un modèle de programme national axé sur les TIC et de passer ainsi à une mise à l’échelle : le PANEBJATIC. La contractualisation a permis d’obtenir des outils produits qui facilitent la consolidation des planifications et des rapports. Cependant, la redevabilité des intervenants vis-à-vis de l’unité de gestion du projet, domicilié au BREDA n’a pas facilité le suivi par les acteurs institutionnels (DALN et CNRE). La dérogation au principe du faire-faire par les structures du MEN a été aussi notée : ces structures qui ont par moment agi directement dans l’ouverture de classes ; ce qui les a placé dans un double rôle de « juge et partie ». Même s’il faut relativiser cela, l’objectif étant de diversifier les stratégies de mise en œuvre des programmes en adoptant la polyvalence avec les enseignants, ce qui est actuellement retenu dans la politique de formation des enseignants.


5. Principales leçons apprises Interrogées sur les leçons apprises du projet PAJEF, les apprenantes soutiennent ce qui suit :

� Pour un adulte, il n’est jamais tard pour apprendre s’il est motivé (Éducation tout le long de la vie);

� L’activité génératrice de revenus constitue un levier important pour stimuler la motivation à apprendre chez l’adulte;

� L’alphabétisation peut se faire à l’aide de multiples stratégies ou outils ; cette idée semble évoquer la diversification des approches afin de mieux s’adapter aux contextes et cibles de l’éducation.

Elles ont dit à propos des leçons apprises "On peut toujours faire apprendre un adulte si on l’implique dans le choix des lieux, du temps, de la période…"(Aïssatou SIDIBE, Tamba) "Malgré l’âge et les contraintes, on peut encore apprendre."(Awa Barry, Tamba) "L’apprentissage des adultes est fonctionnel et c’est donc bien qu’il s’accompagne d’activités génératrices…"(Fatou DIOUF, Tamba) "L’activité génératrice de revenus nous motive davantage à apprendre…"(Fatoumata DIALL, Tamba); "L’apprentissage et ou l’alphabétisation peut s’apprendre à travers différents outils" (FATOU DIOUF, Diourbel)

Selon les enseignants, l’alphabétisation est une nécessité mais elle doit être fonctionnelle et pérenne. Le projet a aussi contribué à l’amélioration des conditions de vie des apprenantes. La synthèse ci-dessous peut être faite concernant les leçons apprises : Au plan politique

� Pertinence du renforcement de capacités des néo-alphabètes par les TIC � Importantes possibilités de conservation, d’utilisation et de transfert des acquis dans

d’autres domaines ; � Partenariat diversifié avec des acteurs déjà en mouvement facteur d’efficacité ; � Nécessité d’impliquer d’autres médias dans une perspective d’internalisation dans la

grille des programmes ; � Une bonne mise en œuvre de tous les partenaires d’exécution de tous les partenaires

sous le leadership de la DALN ; � Démarche participative dans le montage du projet, la planification des activités et

l’élaboration du document de capitalisation ; � L’implication technique de l’UNESCO ; � Les visites d’études de pays pour s’inspirer du PAJEF.

Au plan technique

� Caractère déterminant du choix des opérateurs chargés de la mise en œuvre en veillant à s’assurer de la capacité, de l’engagement et de la disponibilité ;


� L’utilisation fonctionnelle du téléphone dans les apprentissages constitue un puissant levier de motivation des apprenantes et d’amélioration de la fréquentation ;

� Importance du choix rigoureux des sites selon des critères préétablis pour la réussite du programme ;

� Evaluation d’impact des émissions de la RTS sur les apprentissages difficiles même si une enquête d’audience est possible ;

� Les chances de succès de formation des filles plus importantes en banlieue et en zone rurale ;

Au plan organisationnel

� Efficacité potentiellement plus importante si les cibles des autres intervenants suivaient par exemple les émissions de la RTS ;

� Impression de bicéphalisme avec la DALN et le CNRE (problème de coordination et de leadership) ;

� Nécessité d’appliquer intégralement l’exécution nationale en permettant à la DALN de contractualiser directement avec les opérateurs ;

� Double fonction de la DALN (opérateur et chargé du suivi-évaluation) à éviter.

Au plan financier

� L’utilisation des enseignants des écoles primaires facteur de réduction des coûts ; � Disponibilité des outils technologie et des supports indispensables avant le

démarrage du programme ; � Financement innovant facteur de mobilisation de ressources non

conventionnelles ; � Nécessité de développer un partenariat avec les opérateurs de téléphonie et

autres structures intervenant dans les TI ; � Le respect des procédures dans la mise en œuvre des partenaires d’exécution.

6. Principales forces et faiblesses du projet

6.1. Les forces du projet Concernant les principaux acquis du projet, les apprenants ont insisté sur :

� les compétences acquises en lecture, écriture et calcul; � l’utilisation de l’ordinateur pour la saisie, l’internet, et la recherche de l’information; � l’accès aux réseaux administratifs, sociaux, financiers et économiques; � le renforcement de l’organisation et de la structuration de leurs organisations

communautaires de base. Évoquant les principaux acquis, certains se sont exprimés en ces termes:

� "… lecture, écriture et calcul dans notre langue…" (Aïssatou, Tamba); � "… lecture, écriture, calcul, internet, saisie sur l’ordinateur…" (Fatoumata, Tamba) � "… lire, écrire, calculer, saisie sur l’ordinateur, naviguer sur internet… � " La facilitation de l’accès au crédit, la cohésion des femmes du quartier …" (Ramata

BA, Tamba); � "…le développement des relations entre les apprenants" (Ndèye SENE, Dakar).


6.2. Les faiblesses du projet Les principales contraintes et difficultés du projet PAJEF ont été perçues par les apprenants-bénéficiaires dans les domaines suivants: Matériel didactique Le matériel didactique évoqué, selon les propos exprimés, comprend les manuels et autres documents didactiques, les ordinateurs pour les initiatives relevant des TICS, les téléphones portables, et les Kits Sankoré. A ce propos, les apprenantes interrogées ont beaucoup insisté sur l’insuffisance ou parfois sur l’absence de ce matériel didactique. Pour les Kits Sankoré, il a été déploré sa mise en place tardive. Le projet n’a pas pu acheter des téléphones portables comme supports individuels d’enseignement-apprentissage pour les apprenantes comme annoncé à l’initial En outre, le projet n’a pas permis le développement de ressources numériques adaptées aux cibles, au médium d’apprentissage (les langues nationales) et aux réalités socioculturelles. Le temps d’apprentissage Le temps d’apprentissage a été jugé court, et dans la même mouvance certains l’évoquent sous l’angle de la durée globale de la période de formation, qui est de six (6) mois pour les "Classes physiques". Le cadre de formation Le cadre de formation présentant des difficultés liées à l’exiguïté, à son équipement, et à la connexion à l’Internet pour les initiatives TICS. Le financement des AGR Le projet PAJEF met à la disposition des centres d’alphabétisation un montant pour l’appui aux activités génératrices de revenus. Ce montant a été jugé insuffisant par les apprenantes bénéficiaires. En outre, deux autres aspects problématiques méritent d’être soulignés :

� L’absence de données chiffrées concernant le suivi et notamment le suivi des classes virtuelles et les cibles touchées par le cours de la RTS ;

� Une incertitude plane sur le statut d’analphabètes de la plupart des apprenantes.

Elles ont dit à propos des faiblesses du projet "…absence de matériels didactiques…"(Awa Barry, Tamba); "…insuffisance de matériels didactiques (ordinateur, projecteur…"(Diénaba DIAWO, Tamba); "…insuffisance de matériels didactiques (ordinateur, projecteur…)…"(Houlèye SY; Tamba); "…manque de ressources…"(Fatou DIOUF, Tamba); « …insuffisance du matériel (un seul kit Sankoré mural pour toutes les classes), … modicité des appuis…"(Khadidiatou CAMARA, Tamba); « …l’absence de formation professionnelle pour les filles (Diatou COLIBALY, Dakar); "L’étroitesse des locaux, L’exiguïté du centre (1salle unique), l’absence de connexion à Internet …" (Nogaye THIAW, Dakar);


"manque de matériels didactiques, retard dans la mise en place des kits numériques et faiblesse du fonds pour les AGR" (Ndèye Seck, Sor Saint-Louis); « manque de manuels et de matériel didactique, le temps des apprentissages très court, insuffisance de financement pour les AGR » (ABY NDIAYE; Diourbel).

Les enseignants interrogés ont signalé les principales difficultés suivantes:

� Insuffisance de la formation donnée aux enseignants ; � Insuffisance du matériel didactique (manuels, documents didactiques, ordinateurs,

cellulaires, …) � Problème de connexion à l’internet, et d’alimentation en électricité pour les

ordinateurs, notamment en milieu rural; � Faible rémunération des enseignants, et retard dans les paiements mensuels � Durée de formation très courte pour les apprenantes.

Pour les IA et IEF, le projet a rencontré les difficultés suivantes:

� Insuffisance du matériel didactique (manuels et supports informatiques) � Insuffisance des moyens de suivi ; � Manque de formation des RRA et RDA.

Pour le niveau institutionnel, le PAJEF a été aussi confronté à des difficultés. La principale fait référence à l’évaluation quantitative et qualitative des apprenantes ayant suivi les leçons d’alphabétisation à travers la Télévision. En effet la cible directe était de 30.000 apprenantes. D’après les estimations de la RTS, plus de 100.000 femmes suivent régulièrement l’émission « Jeeg ak kërëm ». Le PAJEF a été aussi confronté à des problèmes liés à l’intégration effective des TIC dans les enseignements apprentissages mais cette donne a pu être résolue en partie grâce à l’acquisition des Kits Sankoré. A cela s’ajoute le déficit de formation des RRA et RDA à l’utilisation des TIC. Le PAJEF note aussi comme difficulté l’harmonisation du suivi-évaluation. Quant aux contraintes majeures liées aux TICS, on peut noter :

� la faiblesse du dispositif de réparation d’ordinateurs défectueux malgré les formations suivies par les responsables informatiques des IA;

� la durée de la formation des acteurs intervenant est très courte vu la complexité du logiciel open Sankore ;

� l’absence de formation des personnels chargés du suivi au niveau déconcentré : les RRA et RDA ;

� la faiblesse du maillage du réseau internet sur tout le territoire national.

7. Recommandations

7.1. Selon les apprenantes Des entretiens avec des apprenantes, la synthèse des recommandations donne ce qui suit :

� Donner plus d’importance à l’alphabétisation; � Favoriser l’implication des collectivités locales pour accompagner les activités

d’éducation non formelle;


� Augmenter le financement des AGR; � Mettre à la disposition des apprenantes du matériel didactique suffisant (manuels,

documents, ordinateurs, téléphones portables; tablettes,…) � Former davantage les enseignants; � Doter d’un local fonctionnel et adapté pour les activités d’éducation non formelle; � Résoudre la question de la certification pour le système d’éducation non formelle; � Instaurer et élargir les classes virtuelles � Étendre le projet à d’autres cibles pour réduire le taux d’analphabètisme de façon

rapide et efficace. Pour les recommandations, certains apprenants se sont exprimés en ces termes: "Mettre à disposition un facilitateur compétent en wolofal, améliorer le parc informatique collectif, Doter chaque apprenante d’une tablette, prendre en charge la connexion internet… "(Awa DIALLO, Dakar); doter les centres et les apprenantes de matériels…" (Awa Barry, Tamba), "doter d’un local, doter le Centre de plus de matériels, élargir la cible, régler la certification,…. "(Rose MENDY, Tamba); "augmenter le montant des financements destinés aux AGR, Instaurer les classes virtuelles, Doter les apprenantes de tablettes …"(Nogaye THIAW, Dakar); "revoir le financement des AGR à la hausse pour permettre l’accès à des taux de crédits plus importants" (Ndèye SOW, Dakar); "Favoriser l’implication des collectivités locales pour l’accompagnement de nos activités, augmenter la durée des apprentissages avec les TICS, Doter les apprenantes de téléphones portables comme annoncer au début du projet." (ABY NDIAYE, Diourbel).

7.2. Selon les enseignants Les recommandations ci-dessus sont faites par les enseignants:

� Renforcer la formation des enseignants en contenus et en durée ; � Donner du matériel didactique en quantité suffisante; � Revoir à la hausse la rémunération mensuelle des enseignants et procéder aux

paiements des rémunérations à temps.

7.3. Selon les autorités académiques Pour les IA et IEF interrogés, il faudra:

� Mettre à la disposition du RDA des moyens suffisants de suivi � - Relever le niveau des financements destinés aux AGR � -Revoir à la hausse les salaires des enseignants � -Augmenter le nombre de classes dans la circonscription scolaire de la Commune � -Impliquer davantage les collectivités locales dans la gestion du projet

7.4. Selon les acteurs institutionnels au niveau national Selon le niveau institutionnel, les recommandations concernent :

� l'élaboration de stratégies de mobilisation de ressources pour la consolidation des acquis à l’utilisation des kits Sankoré et l’appui aux AGR ; cela pourrait s’effectuer par la DALN


� la consultation sur d’éventuelles nouvelles orientations du PAJEF � l'élaboration d'une base de données des apprenantes du PAJEF.

Des entretiens avec les différents acteurs, la synthèse des recommandations donne ce qui suit :

� Favoriser l’implication des Collectivités locales pour accompagner les activités d’éducation non formelle;

� Mettre à la disposition des apprenantes de matériel didactique suffisant (manuels, documents, ordinateurs, téléphones portables; tablettes,…)

� Disposer d’un local fonctionnel et adapté pour les activités d’éducation non formelle; � Résoudre la question de la certification pour le système d’éducation non formelle; � Instaurer et élargir les classes virtuelles � Étendre le projet à d’autres cibles pour réduire le taux d’analphabètisme de façon

rapide et efficace. � Renforcer la formation des enseignants en contenus et en durée ; � Mettre à la disposition du RDA des moyens suffisants de suivi ; � Elaborer une base de données des apprenantes du PAJEF, � Elaborer et mettre en œuvre des stratégies novatrices de mobilisation de ressources � Augmenter le financement des AGR; � Conduire une consultation sur d’éventuelles nouvelles orientations du PAJEF ; � Donner un statut associatif au CNRE pour lui permettre de jouer un rôle de

mobilisation et de gestion de ressources au profit du sous-secteur.

Ces recommandations sont déclinées en propositions d’action dan le tableau N°9 figurant dans les pages suivantes.

Tableau 9 : Recommandations déclinées en propositions d’action

Domaines Recommandations issues de l’évaluation

Actions à mener Opportunités à exploiter

Responsables Partenaires / acteurs

Renforcement de la qualité des enseignements-apprentissages

Mettre à la disposition des apprenantes du matériel didactique suffisant (manuels, documents, ordinateurs, téléphones portables; tablettes,…)

- Identifier clairement les supports didactiques nécessaires;

- Mettre en place une stratégie efficace de mise à disposition des supports, de la mobilisation des ressources jusqu’au circuit de distribution;

- Mettre en place les supports avant le démarrage des enseignements apprentissages

- Maisons d’édition de documents en langues nationales, les éditeurs, etc.

- SONATEL, Orange, pour les portables (mobiles);

- Tous les projets sur les TICE pour les ressources numériques

CNRE MEN Secrétariat d’Etat /Alphabétisation et Promotion des Langues nationales DALN IA-IEF Société civile

Former davantage les enseignants; Renforcer la formation des enseignants en contenus et en durée

- Tenir compte des profils de base des enseignants dans les recrutements ;

- Renforcer les contenus, les supports et le temps de formation;

- Explorer davantage les ressources numériques

- CRFPE; dispositifs de formation continue,

- Webmaster (CNRE); - Ressources

numériques : internet, modules téléchargeables, etc.

CNRE/DALN MEN Secrétariat d’Etat /Alphabétisation et Promotion des Langues nationales IA-IEF Société civile

Doter le projet d’un local fonctionnel et adapté pour les activités d’éducation non formelle

- Explorer les locaux des écoles formelles, des centres communautaires;

- Construire des locaux avec l’appui des collectivités locales et de l’Etat

- Ecoles formelles (Directeurs d’écoles, IA, IEF) ;

- Construction et équipement de classes dans le

DALN Secrétariat d’Etat /Alphabétisation et Promotion des Langues nationales DPRE DAGE





cadre du BCI, et autres financements

CNRE Collectivités locales IA, IEF Société civile

Suivi-évaluation Mettre à la disposition du RDA des moyens suffisants de suivi

- Revoir le dispositif global de suivi-évaluation, en renforçant le suivi de proximité;

- Maintenir au moins la fréquence de 2 suivis par centre et par mois;

- Mettre en place des stratégies et outils de suivi des enseignements et apprentissages avec les ressources numériques et TICE

Dispositif de suivi de la DALN, comportant le système d’indicateurs. Les Résultats de la RAMAA ; Systèmes de suivi-évaluation adaptatifs, des enseignements à distance; et/ou assistés par ordinateur

DALN Secrétariat d’Etat /Alphabétisation et Promotion des Langues nationales DPRE CNRE IA, IEF Collectivités locales Société civile

l'élaboration d'une base de données des apprenantes du PAJEF.

- Mettre en place une base de données qui prend en compte les nouveaux profils

Expériences du SIM-ENF, de SISEF en cours ; Evaluation de la DALN sur le PAJEF ; Résultats de la RAMAA

DALN Secrétariat d’Etat /Alphabétisation et Promotion des Langues nationales CNRE IA, IEF Société civile

Elargissement de l’accès à l’éducation non

Instaurer et élargir les

- Tenir compte des forces et faiblesses, et des leçons tirées du PAJEF

Rapports évaluation des composantes; du rapport final du PAJEF ;

DALN Secrétariat d’Etat /Alphabétisation et Promotion des Langues





formelle classes virtuelles nationales CNRE IA, IEF Société civile

Étendre le projet à d’autres cibles pour réduire le taux d’analphabètisme de façon rapide et efficace

Idem idem

Gouvernance éducative

l'élaboration de stratégies de mobilisation de ressources pour la consolidation des

Mettre en place un dispositif efficace de mobilisation des ressources du niveau central au niveau local

Stratégies capitalisées par le CNRE en mobilisation des ressources Collectivités locales Sociétés civile

CNRE Secrétariat d’Etat /Alphabétisation et Promotion des Langues nationales DALN UAL IA, IEF Société civile

La certification pour le système d’éducation non formelle;

Mettre en place un dispositif adapté de certification pour l’éducation non formelle

Document de la fondation Karanta sur l’évaluation certificative, l’expérience du système formel, de l’ETFP, etc.

DALN MEN Secrétariat d’Etat /Alphabétisation et Promotion des Langues nationales CNRE UAL IA, IEF Société civile

Favoriser l’implication des collectivités locales pour

Créer les conditions d’une meilleure implication des

- UAL ; - Acte 3 de la

DALN MEN Secrétariat d’Etat





accompagner les activités d’éducation non formelle;

collectivités locales décentralisation,

- Documents du CNRE sur la formation des élus locaux

/Alphabétisation et Promotion des Langues nationales UAL CNRE IA, IEF Société civile

Réfléchir sur les nouvelles orientations du PAJEF

Organiser des rencontres de réflexion sur la question

- Documents de capitalisation sur le projet,

- Evaluation du projet ;

- L’ensemble des documents sur le projet

DALN Secrétariat d’Etat /Alphabétisation et Promotion des Langues nationales UNESCO-BREDA CNRE IA, IEF Société civile

Augmenter le financement des AGR

Mener une étude pour mieux documenter la question

L’ensemble des documents d’évaluation et d’étude sur les AGR

DALN Secrétariat d’Etat /Alphabétisation et Promotion des Langues nationales CNRE Société civile

Revoir à la hausse la rémunération des enseignants et procéder aux paiements des rémunérations à temps

Procéder des études sur la question pour mieux éclairer les décisions

PNEBJA-TIC, document de planification, Lettre de politique sectorielle, Plans d’éradication de l’analphabétisme, Document BIG-PUSH

DALN Secrétariat d’Etat /Alphabétisation et Promotion des Langues nationales CNRE Société civile

Annexes

Annexe 1 : Résumé du rapport d’évaluation Le projet d'alphabétisation des jeunes filles et jeunes femmes au Sénégal (PAJEF) résulte du partenariat entre l'UNESCO, PROCTER and GAMBLE et le gouvernement du Sénégal, dans la perspective de soutenir l'éducation des filles et l'autonomisation des femmes à travers l’alphabétisation. Le PAJEF vise à améliorer l'accès à l'éducation pour 40.000 jeunes filles et jeunes femmes néo-alphabètes et analphabètes âgées de 15 à 55 ans, en offrant des programmes d'alphabétisation de qualité grâce à l'utilisation des TIC dans les langues nationales et en français. Il est mis en œuvre dans sept régions du Sénégal ( Diourbel, Fatick, Kédougou, Matam, Saint-Louis, Dakar et Tambacounda) avec l’appui technique du Ministère de l’Education Nationale à travers la Direction de l’Alphabétisation et des Langues nationales (DALN), le Centre National de Ressources Educationnelles (CNRE), la Division de la Radiotélévision Scolaire (DRTS) d’une part et d’autre part des Organisations de la Société Civile, la Coalition Nationale des opérateurs en Alphabétisation (CNOAS) et le Collectif National pour l’Education Populaire (CNEAP). Au terme de la mise en œuvre, l’UNESCO, par le biais du Cabinet AWADIA-SARL, procède à l’évaluation globale du projet aux fins d’en mesurer la pertinence, l’efficacité et les impacts, au regard des contextes international, national et local. Ce processus évaluatif devra aussi ressortir les principales leçons apprises, les forces et faiblesses du projet, et formuler des recommandations dans une perspective de réplication pour d’autres initiatives et expériences. Méthodologie L’évaluation s’est déroulée en mettant en application les principes suivants :

� articuler diverses approches : (i) collectes de données (statistiques et indicateurs) et d’informations à l’aide soit de questionnaire détaillé d’enquête statistique ou d’opinion ou de guides d’entretien selon les cibles et la nature des sujets abordés, (ii) les observations à l’occasion de visites de sites grâce à des grilles d’observation des changements notés dans ces sites, (iii) des analyses techniques des innovations mises en œuvre , (iv) la revue documentaire dans tout le processus d’évaluation ;

� procéder à un échantillonnage représentatif à la fois des régions ayant bénéficié des interventions du projet, des différentes catégories d’acteurs (autorités académiques, collectivités locales, enseignants, ONG, acteurs au niveau central…), et des interventions (innovations) ;

� utiliser de manière rationnelle les ressources humaines mobilisées pour leur connaissance des milieux ;

� adopter une approche participative avec l’écoute systématique des différents acteurs pour fonder les jugements exprimés sur la base de preuves et de faits analysés en fonction d’autres pratiques similaires ou proches pour en mesurer la pertinence et la viabilité.


Ainsi, en plus de l’analyse documentaire, l’échantillonnage effectué a permis de visiter quatre (4) régions (Dakar, Tamba, Diourbel et Saint-Louis) et de toucher les Institutionnels (MEN, DALN, CNRE, DRTS et UNESCO, les responsables de composantes (CNEAP et CNOAS) et 66 autres acteurs ainsi répartis.

Types d'enquêtés Nombre

IEF 4

IA 4

Collectivités locales 4

Apprenants /bénéficiaires 45

Enseignant 9

Total des enquêtés 66

Pertinence La mission a fortement apprécié la pertinence du projet par rapport aux enjeux de l’éducation au Sénégal, aux options du gouvernement en matière d’éducation de base des jeunes et des adules et en matière d’utilisation des TIC dans les offres de formation, aux plans locaux de développement de l’éducation, à la demande des apprenantes, aux orientations de l’appui de l’UNESCO au Sénégal et aux options des partenaires du projet. Sous ce rapport, au regard des options et politiques éducatives au plan national, intégrant des dispositions communautaires, régionales et internationales, le PAJEF est ainsi en parfaite adéquation avec ces orientations. Cette évaluation montre que des documents stratégiques comme SNDES, PSE, PDEF, PAQUET-EF confirment bien la pertinence du projet. D’autres entretiens au niveau local, auprès des bénéficiaires directs (apprenantes), des enseignants et des académies, indiquent aussi que le projet adhère à leurs attentes et à leur planification de l’éducation. Efficacité Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus par le projet.

Effets Extrants Résultats obtenus

Effet 1 : L’autonomisation des jeunes filles et des femmes est accrue dans les zones d’intervention du projet.

Extrant 1.1.Les jeunes filles et femmes savent lire, écrire et calculer.

� les apprenants ont eu un score moyen global de 61, 97 sur 100

� 72, 7 % des cibles sont alphabétisées, c'est-à-dire qu’ils savent lire et écrire un texte simple et résoudre de problèmes simples en mathématiques ;

� 9,1 % des cibles sont en voie d’être alphabétisés et � 18, 2 % des cibles ne sont pas alphabétisés

Extrant 1.2. Les jeunes filles et femmes appliquent les compétences techniques dans le

38 sur 45 apprenantes interrogées, soit 84 %, déclarent réinvestir ce qu’ils ont appris dans les activités commerciales, la prise de notes (compte rendu, enregistrement des dépenses et recettes effectuées, …),



développement des activités économiques et sociales.

l’encadrement des enfants en scolarisation pris en charge par les apprenantes, et l’utilisation plus accentuée de l’ordinateur.

Extrant 1.3. Les jeunes filles et femmes accèdent aux institutions de micro finance / réseaux économiques pour développer leurs activités.

Pour l’accès aux institutions de microfinance, 31 apprenantes sur 44 (70 %) déclarent y accéder et mener des activités. Et concernant la connexion aux réseaux administratifs, financiers et économiques, 24 sur 44, soit 54 % des apprenantes affirment y recourir dans l’exécution de leurs activités. A cet effet, on note les expressions suivantes:

Extrant 1.4. Les jeunes filles et femmes bénéficiaires du projet participent au développement de l’environnement lettré dans les zones d’intervention.

La participation aux activités et initiatives de l’environnement lettré est peu récurrente, car seules 8 apprenantes sur 44, soit 18 % des répondantes, déclarent développer des activités dans ce domaine.

Effet 2 : L’offre d’alphabétisation et d’éducation non formelle (AENF) est accrue pour les jeunes filles et femmes analphabètes et néo alphabètes dans les zones d’intervention du projet.

Extrant 2.1. Les classes d’AENF sont fonctionnelles.

� 6.500 ont été enrôlées dans le programme à travers

� 3.000 filles et femmes bénéficient actuellement de programme de formation en ligne

� Près de 2.800 jeunes filles ont participé au programme de soutien

� 12.300 jeunes filles et femmes � Près de 100.000 femmes suivent l’émission

« Jeek ak kërëm » diffusée à la RTS 1 (cf. Sondage effectué par la RTS1)

Total estimé à 112.300 jeunes filles et femmes

La plupart des apprenantes, 34 sur 44, soit 77 % des répondantes, estiment que les stratégies et ressources utilisées dans le cadre du projet sont suffisamment adéquates pour répondre à leurs attentes. Les apprenantes bénéficiaires du PAJEF suivent très peu les activités ou cours produits par la DRTS et diffusés sur la chaine nationale de RTS (9 % des répondantes. Seules 3 sur les 15 enseignants interrogés déclarent les avoir suivis. Ceux qui ont en suivi estiment que cela a permis d’améliorer leur pratique de classe.

Extrant 2.2. L’offre d’ENF est diversifiée dans les zones d’intervention.

Extrant 2.3. La fréquentation des classes AENF est améliorée grâce aux TIC

Extrant 2.4. Les conditions/environnement physique d’enseignement apprentissage sont améliorées.

Extrant 2.5. L’accès aux programmes de l’AENF est accéléré grâce aux TIC

Extrant 2.6. Les jeunes filles, les femmes et les communautés accèdent à des activités / cours d’AENF à travers les médias.

Effet 3 : L’efficacité des programmes d’AENF est améliorée dans

Extrant 3.1. Les facilitateurs/animateurs sont aptes à conduire les enseignements-apprentissages.

• 160 enseignants ont été formés à l’utilisation des TIC dans les enseignements

• 66 accompagnateurs ont été formés en technique de suivi des apprentissages pour les classes virtuelles



les zones d’intervention du projet.

Extrant 3.2. Les pratiques d’enseignement-apprentissage sont améliorées grâce aux TIC.

L’utilisation de l’outil informatique par les apprenantes est effective avec l’installation de près de 160 kits Sankore dans les classes physiques du PAJEF avec la DALN, les classes virtuelles de la CNOAS, les classes de soutien scolaire du CNEAP, les CRFPE des 7 régions du PAJEF.

Extrant 3.4. Les outils didactiques sont développés et utilisés dans les zones cibles.

� Production de 50 capsules pédagogiques de niveau 2 par la DRTS

� Création de ressources numériques pédagogiques en langues locales destinées aux kits

� Distribution de 1.000 CDs (leçons en wolof de niveau 1) dans les Inspections d’Académie pour les classes d’alphabétisation, dans 10 CMC (Centre Multimédia Communautaire)

� Dotation de 115 classes d’alphabétisation en kits Sankoré

� Dotation de 7 Centres Régionaux de Formation du Personnel de l’Education (CRFPE) en kits Sankoré

� Disponibilité des cours sur le web : http://www.television-educative.sn/

Ces ressources numériques ont été produites dans les différentes langues nationales et insérées dans les kits installés dans les différents sites du projet.

Extrant 3.5. Les personnels d’encadrement assurent un bon suivi.

L’encadrement et le suivi des IA et IEL sont jugés très peu satisfaisants par les enseignants, en effet seuls 5 sur les 15 enseignants interrogés déclarent avoir bénéficié de leur encadrement.

Effet 4 : Les jeunes filles en situation de vulnérabilité, en scolarisation ou déscolarisées, continuent leur étude dans le système formel ou non formel.

Extrant 4.1. Les jeunes filles ciblées ont accru leurs performances.

� 96 % de jeunes filles du programme ont réussit aux examens ou ont passé en classe supérieure.

� 4 % ont redoublé de classe et parmi lesquels deux jeunes filles n’ont pas réussi aux examens de BFEM

Extrant 4.2. Les jeunes filles déscolarisées identifiées ont réintégré des structures d’éducation formelle ou non formelle

Non renseigné Non renseigné Extrant 4.3. Les parents

des cibles formées à l’accompagnement adhèrent au maintien des filles à l’école.

Extrant 4.4. Les Collectivités locales (CL) des zones ciblées participent financièrement

L’implication des élus locaux a permis de surmonter certaines difficultés surtout celles liées à la fourniture des classes en source d’énergie. Des collectivités locales ont mis en place des plaques solaires pour permettre à



ou matériellement à l’éducation des jeunes filles.

leur population d’accéder au kit Sankore.

Extrant 4.5. Un dispositif fonctionnel d’alerte et de veille sur le maintien des filles à l’école est mis en place.

Les associations « Mbotay » et tontines de femmes et les parents d’élèves ont été mobilisés dans les espaces d’éducation ; ce qui ajoute une plus value au programme en termes d’appui au contrôle de la progression des jeunes filles et de visibilité des résultats dans les quartiers polarisants.

Extrant 4.6. Les jeunes filles les plus fragiles ou en situation de risques bénéficient d’un accompagnement pédagogique pour leur maintien et insertion dans le système éducatif.

Un total de 525 jeunes filles ayant bénéficié du programme, dont 21,6 % de cet effectif ont fait une demande d’admission au l’élémentaire,s 32 % pour les classes du moyen et 17,2 % au secondaire et 28,9 % pour les classes d’insertion

Effet 5 : La gestion du projet est améliorée dans les zones d’intervention.

Extrant 5.1. La participation des CL et des communautés est effective dans les zones d’intervention.

L’un des faits majeurs du PAJEF a été l’implication des élus locaux dans le processus d’installation des kits Sankore. En effet l’UNESCO a convié des représentants de toutes les collectivités locales où le PAJEF est mis en œuvre à un atelier régional de présentation du kit. Ce qui a permis à certains sites qui n’étaient pas éligibles d’être dotés de kits solaires par leur CL. C’est le cas de certains sites de Tambacounda comme Madina Maboubé et de Kédougou à Saïensoutou.

Extrant 5.2. Le dispositif de suivi et d’évaluation décentralisé des programmes AENF est fonctionnel dans les zones d’intervention.

Il a été mis en place à trois niveaux : local et départemental, régional et central ou national.

- Non disponibilité d’une situation de référence dans le temps imparti ;

- Inexistence d’un canevas standardisé et harmonisé pour le suivi.

Extrant 5.3. La mesure des performances et acquis est effective dans les zones d’intervention.

Le CNRE a publié les performances des apprenantes dans le cadre de la RAMAA.

Par ailleurs, selon l’avis des acteurs interrogés, le projet a contribué à réduire l’analphabétisme, à produire des transferts sous forme de réinvestissement des acquis aux plans des interactions sociales, de la vie économique, et de la gouvernance organisationnelle et institutionnelle. Les TIC ont permis d’installer des habiletés en matière de saisie de textes, de connexion à l’internet, et de recherche de l’information via l’ordinateur


Toutefois, les scores obtenus pourraient être rehaussés si les ressources nécessaires sont mises en place et à temps. Ces ressources concernent toute la gamme de supports didactiques qui accompagnent la conduite des enseignements-apprentissages. Les AGR, en plus d’être un outil pédagogique, réapparaissent aussi comme facteur de motivation même si l’on peut soupçonner une dérive économiste dans leur mise en œuvre qui aurait dû se limiter aux apprentissages. Effets et impact Pour les impacts du projet PAJEF sur leur localité ou dans leur environnement immédiat, les apprenantes interrogées les situent dans les domaines suivants:

� Le nombre de personnes alphabétisées a augmenté dans les sites d’intervention du projet;

� Une meilleure organisation dans la gestion des activités socio-économiques des bénéficiaires, dans la communauté et au niveau du ménage;

� Un rattrapage positif compensant le fait de n’avoir pas été à l’école pendant l’âge légal de scolarisation;

� Une motivation plus soutenue à promouvoir l’alphabétisation, en vue de réduire les méfaits liés à l’analphabétisme et à l’ignorance;

� Un nouvel élan prompt à prévenir, par la sensibilisation, l’information et l’éducation, le VIH-Sida, les MST, le paludisme, les mariages précoces, et à soutenir des initiatives comme le planning familial, la gestion des déchets et les mesures d’hygiène et de propreté;

� Une tendance à reconnaitre et à adopter les opportunités liées l’utilisation des TICE; grâce à l’option du PAJEF dans le cadre la promotion des TICE dans le secteur de l’éducation non formelle

� L’effet positif de l’alphabétisation des parents sur le soutien scolaire de leurs enfants. Ils jugent important d’accompagner leurs enfants afin de lutter contre les conséquences de l’analphabétisme.

Les impacts du projet sur les structures nationales aux plans tant organisationnel, institutionnel, que du renforcement des capacités humaines, et des ressources diverses sont les suivantes : l’instauration d'une synergie entre les différentes parties prenantes que sont le Gouvernement, la société civile et l’Unesco, le renforcement des capacités du personnel de l’alphabétisation (facilitateurs, RRA, RDA, etc.), la mise à l’essai des classes virtuelles, la mise à disposition de paquet de ressources… Pérennité Le projet a appuyé sur plusieurs leviers pour gérer la durabilité de ses acquis : l’appel à des ONG ayant une longue présence dans les zones d’intervention et à un média de service public ayant une implantation nationale et une tradition d’appui à l’éducation (la RTS), le renforcement des capacités, le développement du partenariat, l’implication des services techniques et des Collectivité locales, le développement d’outils… Ensuite, un dispositif de renforcement des capacités a été mis en place. La valorisation des capacités a été définie comme un processus par lequel les ressources humaines, de même que les capacités organisationnelles et opérationnelles des institutions, sont améliorées afin de mieux exécuter les fonctions prioritaires. Le but d'ensemble du renforcement des


capacités est d'assurer la conception, l'exécution, la coordination et la gestion efficaces de vastes efforts dans l’éducation de base dans le cadre du projet. La variété d’acteurs impliqués a donné lieu à une multiplicité de relations de partenariat :

� les partenaires stratégiques : UNESCO, DALN, CNRE, RTS; � les partenaires cibles qui sont des structures pérennes : il s’agit des groupements

de femmes et de filles qui participent à la mise en œuvre des actions mais qui souvent en sont en même temps bénéficiaires ; leur contribution dans l’exécution du projet est fondamentale, mais la participation à la relève (perpétuation des activités initiées dans le cadre du projet reste plus limitée ;

� les partenaires techniques qui ont apporté une compétence spécifique dans le déroulement des actions : les ONG opératrices (CNEAP et CNOAS).

Les aspects que l’on peut pérenniser concernent :

� la démarche d’élaboration des outils, la démarche et la rigueur scientifique qui ont sous-tendu tout le processus ;

� l’évaluation individualisée ; � l’implication des parties prenantes et l’assurance qualité tout le long du processus

avec une validation interne avec des experts et une validation scientifique du produit par la coordination internationale ;

� l’utilisation des kits Sankore composés d’un ordinateur portable et d’un vidéo projecteur Epson ;

� la Boite à Innovations pour développer des approches et produits permettant l'accès à l'information, à l'éducation et à la communication via les technologies numériques

� le concept ALPHA MÉDIA avec l’utilisation de la télévision à travers une fenêtre « Jang du wéss » dans l’émission appelée « Jeeg ak kërëm » et (a) par la diffusion de leçons de lecture et calcul élaborées conformément à la progression standard du programme d’alphabétisation en vigueur au Sénégal et (b) un reportage sur les activités génératrices de revenus faites par des femmes dans les zones ciblées (les lundis et jeudis de 11 h à 12 h 30 puis rediffusées le soir vers 0 h) ;

� Soutien pédagogique pour le maintien des filles en situation vulnérable pour leur maintien dans le système éducatif, au moyen secondaire ou pour leur insertion socio professionnelle ;

� La formation qualifiante pour l’autonomisation des jeunes filles et des femmes qui consiste à faire des espaces éducatifs des lieux de livraison de formation professionnelle de base qualifiante, apportant du même coup les compétences en lecture, écriture et calcul.

Cadre institutionnel Les entités concernées par la coordination et la gestion ont vu leurs capacités renforcées. C’est ainsi que le CNRE a bénéficié de l’appui d’un informaticien qui a amélioré le site web et d’une assistante pour une meilleure maîtrise de la gestion financière. L’effet levier du PAJEF a permis à la DALN de concevoir un modèle de programme national axé sur les TIC et de passer ainsi à une mise à l’échelle : le PANEBJATIC. La contractualisation a permis d’obtenir des outils produits qui facilitent la consolidation des planifications et des rapports.


Cependant, la redevabilité des intervenants vis-à-vis de l’unité de gestion du projet, domicilié au BREDA n’a pas facilité le suivi par les acteurs institutionnels (DALN et CNRE). La dérogation au principe du faire-faire par les structures du MEN a été aussi notée : ces structures qui ont par moment agi directement dans l’ouverture de classes ; ce qui les a placées dans un double rôle de « juge et partie ». Même s’il faut relativiser cela, l’objectif étant de diversifier les stratégies de mise en œuvre des programmes en adoptant la polyvalence avec les enseignants, ce qui est actuellement retenu dans la politique de formation des enseignants. Forces Concernant les principaux acquis du projet, les apprenants ont insisté sur :

� les compétences acquises en lecture, écriture et calcul; � l’utilisation de l’ordinateur pour la saisie, l’internet, et la recherche de l’information; � l’accès aux réseaux administratifs, sociaux, financiers et économiques; � le renforcement de l’organisation et de la structuration de leurs organisations

communautaires de base. Faiblesses Les principales contraintes et difficultés du projet PAJEF ont été perçues par les apprenantes-bénéficiaires dans les domaines suivants: Matériel didactique Le matériel didactique évoqué, selon les propos exprimés, comprend les manuels et autres documents didactiques, les ordinateurs pour les initiatives relevant des TICS, les téléphones portables, et les Kits Sankoré. A ce propos, les apprenantes interrogées ont beaucoup insisté sur l’insuffisance ou parfois sur l’absence de ce matériel didactique. Pour les Kits Sankoré, il a été déploréleur mise en place tardive. Le temps d’apprentissage Le temps d’apprentissage a été jugé court, et dans la même mouvance certains l’évoquent sous l’angle de la durée globale de la période de formation, qui est de six (6) mois pour les "Classes physiques". Le cadre de formation Le cadre de formation présentant des difficultés liées à l’exiguïté, à son équipement, et à la connexion à l’Internet pour les initiatives TICS. Le financement des AGR Le projet PAJEF met à la disposition des centres d’alphabétisation un montant pour l’appui aux activités génératrices de revenus. Comme cela est toujours le cas, le montant a été jugé insuffisant par les apprenantes bénéficiaires qui ont des attentes démesurées par rapport à un projet de formation et non de financement. Pour le niveau institutionnel, le PAJEF a été aussi confronté à des difficultés liées à :

� l’évaluation quantitative et qualitative des apprenantes ayant suivi les leçons d’alphabétisation à travers la Télévision ;


� l’intégration effective des TIC dans les enseignements apprentissages ; � l’harmonisation du suivi-évaluation. � la faiblesse du dispositif de réparation d’ordinateurs défectueux ; � la durée de la formation des acteurs intervenants très courte vu la complexité du

logiciel open Sankore ; � l’absence de formation des personnels chargés du suivi au niveau déconcentré : les

RRA et RDA ; � la faiblesse du maillage du réseau internet sur tout le territoire national.

Principales leçons apprises La synthèse ci-dessous peut être faite concernant les leçons apprises :

Au plan politique

� Pertinence du renforcement de capacités des néo-alphabètes par les TIC � Importantes possibilités de conservation, d’utilisation et de transfert des acquis dans

d’autres domaines � Partenariat diversifié avec des acteurs déjà en mouvement facteur d’efficacité � Nécessité d’impliquer d’autres médias dans une perspective d’internalisation dans la

grille des programmes � Une bonne mise en œuvre de tous les partenaires d’exécution de tous les partenaires

sous le leadership de la DALN � Démarche participative dans le montage du projet, la planification des activités et

l’élaboration du document de capitalisation � L’implication technique de l’UNESCO � Les visites d’études de pays pour s’inspirer du PAJEF.

Au plan technique

� Caractère déterminant du choix des opérateurs chargés de la mise en œuvre en veillant à s’assurer de la capacité, de l’engagement et de la disponibilité

� L’utilisation fonctionnelle du téléphone dans les apprentissages constitue un puissant levier de motivation des apprenantes et d’amélioration de la fréquentation

� Importance du choix rigoureux des sites selon des critères préétablis pour la réussite du programme.

� Evaluation d’impact des émissions de la RTS sur les apprentissages difficiles (enquête d’audience possible)

� Les chances de succès de formation des filles plus importantes en banlieue et en zone rurale

Au plan organisationnel

� Efficacité potentiellement plus importante si les cibles des autres intervenants suivaient par exemple les émissions de la RTS

� Impression de bicéphalisme avec la DALN et le CNRE (problème de coordination et de leadership)


� Nécessité d’appliquer intégralement l’exécution nationale conformément à la Déclaration de Paris en permettant à la DALN de contractualiser directement avec les opérateurs (transférer la gestion financière du BREDA à la DALN)

� Double fonction de la DALN (opérateur et chargé du suivi-évaluation) à éviter en responsabilisant les Collectivités locales qui devront contractualiser avec les enseignants du formel pour l’animation de cours d’éducation des jeunes et des adultes

Au plan financier

� L’utilisation des enseignants des écoles primaires facteur de réduction des coûts � Disponibilité des outils technologie et des supports indispensables avant le

démarrage du programme � Financement innovant facteur de mobilisation de ressources non

conventionnelles � Nécessité de développer un partenariat avec les opérateurs de téléphonie et

autres structures intervenants dans les TIC � le respect des procédures dans la mise en œuvre des partenaires d’exécution.

Recommandations Des entretiens avec les différents acteurs, la synthèse des recommandations donne ce qui suit :

� Favoriser l’implication des Collectivités locales pour accompagner les activités d’éducation non formelle;

� Mettre à la disposition des apprenantes du matériel didactique suffisant (manuels, documents, ordinateurs, téléphones portables; tablettes,…)

� Disposer d’un local fonctionnel et adapté pour les activités d’éducation non formelle; � Résoudre la question de la certification pour le système d’éducation non formelle; � Instaurer et élargir les classes virtuelles � Étendre le projet à d’autres cibles pour réduire le taux d’analphabèts de façon rapide

et efficace. � Renforcer la formation des enseignants en contenus et en durée ; � Mettre à la disposition du RDA des moyens suffisants de suivi � Elaborer une base de données des apprenantes du PAJEF. � Elaborer des stratégies de mobilisation de ressources pour la consolidation des

acquis à l’utilisation des kits Sankoré et l’appui aux AGR � Augmenter le financement des AGR; � Conduire une consultation sur d’éventuelles nouvelles orientations du PAJEF


Annexe 2 : TDR de l’évaluation Contexte : Selon l’agence nationale des statistiques et de la Démographie (ANSD), on compte au Sénégal 58,2% d’analphabètes dont plus de la moitié sont des femmes. Les régions les plus touchés sont Matam avec 72% d’analphabètes dont 57% de femmes, Kédougou avec 64% dont 85% de femmes, Diourbel 70% dont 75% de femmes, Kolda 58% dont 84% de femmes, Fatick 60% dont 55% de femmes et Kaffrine 65% dont 76% de femmes. Le Sénégal a une longue expérience de plus de deux décennies des programmes d’alphabétisation. Toutefois, il reste un besoin de ciblage plus systématique des jeunes filles en déperdition scolaire, des filles à niveau d’étude extrêmement faible et déjà hors du système. Sans l’alphabétisation couplée à des compétences de vie, cette population restera condamnée à perpétuer le cycle de pauvreté. L'UNESCO, PROCTER and GAMBLE et le gouvernement du Sénégal ont formé un partenariat pour soutenir l'éducation des filles et l'autonomisation des femmes à travers l’alphabétisation. Le projet d'alphabétisation pour les jeunes filles et les femmes au Sénégal (PAJEF) a été officiellement lancé en janvier 2012 et vise à améliorer l'accès à l'éducation pour 40.000 femmes néo-alphabètes et analphabètes âgées de 15 à 55 ans. Il offre des programmes d'alphabétisation de qualité grâce à l'utilisation des TIC dans les langues nationales et en français. Le PAJEF est exécuté dans sept régions du Sénégal ( Diourbel, Fatick, Kédougou, Matam, Saint-Louis, Dakar et Tambacounda) avec l’appui technique du Ministère de l’Education Nationale à travers la Direction de l’Alphabétisation et des Langues nationales (DALN), le Centre National de Ressources Educationnelles (CNRE), la Division de la Radiotélévision Scolaire (DRTS) d’une part et d’autre part des Organisations de la Société Civile, la Coalition Nationale des opérateurs en Alphabétisation (CNOAS) et le Collectif National pour l’Education Populaire (CNEAP).

Principales réalisations après deux années de mise en œuvre:

� 6.500 filles et femmes ont été enrôlées dans le programme à travers 253 classes physiques ouvertes dans sept régions

� 3.000 filles et femmes bénéficient de programme de formation en ligne grâce à une application développée avec la Coalition des opérateurs en Alphabétisation. Avec le collectif national pour l’éducation alternative

� Les capacités techniques et professionnelles de 3.000 jeunes filles et femmes de la phase 1 sont développées en couture, coiffure, élevage, agriculture, commerce etc.

� 3.000 femmes et jeunes filles dans la recherche et l’acquisition de nouvelles compétences à l'utilisation des TIC avec le téléphone portable et l'ordinateur grâce aux kits « Sankoré » sont autonomes

� 135 classes d’alphabétisation et sept Centres Régionaux de Formation du Personnel d’Education sont dotées de kit Sankoré. En effet un accord de partenariat entre le Groupement d’Intérêt Public Education Numérique en Afrique (GIP ENA), le Ministère français des Affaires Etrangères d’une part et d’autre l’UNESCO BREDA a été signé en Mai 2013 en mettant à la disposition de l’UNESCO Dakar à travers son projet d’Alphabétisation des Jeunes Filles et Femmes au Sénégal (PAJEF) 200 kits de classes


numériques « Sankoré » composés essentiellement d’ordinateurs portables, de vidéoprojecteurs interactifs et de stylets.

� 150 enseignants ont été formés à l’utilisation des kits Sankoré dans les classes. � Des ressources numériques en langues locales sont intégrées dans les kits � Une plateforme des ressources est créée en partenariat avec l’ambassade de France � 900 jeunes filles et femmes ont été enrôlées dans les programmes et 54% sont

prévues pour passage dans l’éducation formelle. � 1.900 jeunes filles ayant des difficultés d'apprentissage pour leur éviter le décrochage

scolaire ont été soutenues. � 60 capsules pédagogiques sont passées à la télévision durant l’émission « Jeek ak

kërëm » de la RTS1 � 50 capsules pédagogiques de niveau 2 ont été produites par la DRTS � 20 classes ont été dotées d’énergie solaire grâce au partenariat avec les collectivités

locales Ce projet, après deux années de mise en œuvre contribuant à l’autonomisation des jeunes filles et des femmes à travers l’éducation l’Alphabétisation et l’éducation non formelle et l’utilisation des TIC, fait l’objet d’une évaluation finale conformément aux orientations du Document de projet et du Plan d’Exécution (PLEX). Objectifs (but/utilisation)

Les évaluations finales sont de nature sommative, celle-ci a pour objectif principal d’apprécier les niveaux de réalisation.

Cadre (‘scope’)

Elle vise également à déterminer, autant que possible, la pertinence, l’efficience, l’efficacité, l’impact et la durabilité des actions entreprises depuis le début du projet. Il s’agit précisément d’examiner et d’apprécier l’efficacité du processus d’appui à l’alphabétisation et à l’éducation non formelle au Sénégal à travers le PAJEF ainsi qu’il suit :

• Evaluation des activités du projet: leur pertinence, planification, design, dimension participative, engagement des bénéficiaires, qualité de leur exécution et degré de résultats.

• Evaluation du cadre institutionnel et du processus de gestion du projet: pertinence, effectivité, problèmes rencontrés, modifications apportées (s'il y a eu) et modifications nécessaires (si appropriées).

• Appréciation et examen/analyse des rôles et des responsabilités des divers dispositifs internes (UNESCO) et externes (Gouvernement, partenaires et acteurs) institutionnels impliqués dans la mise en œuvre du projet, ainsi que le niveau de coordination entre les acteurs pertinents.

• Evaluation des efforts des parties prenantes pour soutenir la mise en œuvre du projet.

• Identification des problèmes ou défis rencontrés pendant la mise en œuvre

• Examen et évaluation du degré auquel les impacts du projet ont touché les bénéficiaires visés.

• Evaluation de la perpétuation et de la pérennité éventuelles des résultats et des bénéfices du projet au-delà de l’achèvement de celui-ci.


• Description des facteurs clés auxquels il faudra accorder de l’attention afin d’améliorer les perspectives de pérennité des résultats du projet et les possibilités de réplication de l’approche.

• Examen de la mise en œuvre du dispositif de pilotage, de coordination, de suivi-évaluation du projet et de reporting.

• Description des principaux enseignements tirés en termes d’appui aux processus de développement des capacités et en termes d'activités, méthodologies, mise en œuvre, institutions et autres.

En plus de l’évaluation, la capitalisation du projet doit effectuer dont l’objectif principal est l’élaboration d’un document de capitalisation où tout le processus de mise en œuvre est documenté. Il s’agit plus spécifiquement de :

� Capitaliser toutes les leçons apprises (ciblage, identification et recrutement des bénéficiaires, montage du programme, du plan d’exécution du cadre logique, etc.) ;

� Documenter la stratégie de mise en œuvre des différents partenaires � Documenter le processus de mobilisation de ressources par l’UNESCO � Documenter le processus d’utilisation des TIC dans tout le processus � Analyser les stratégies de communication utilisées dans la mise en œuvre

Approche générale et Champ d’application de l’évaluation :

Il s’agit, principalement, d’apprécier les progrès réalisés, les activités liées aux objectifs du projet et de dégager les leçons apprises dans le processus d’atteinte des objectifs du projet. Cette perspective est l’objet de cette évaluation. Les paramètres de qualité feront davantage l’objet de prise en compte, en conformité avec les résultats attendus et du souci d’amélioration qualitative de la livraison du service actuel de l’UNESCO au Sénégal.

Aussi, elle appréciera-elle le niveau atteint des réalisations du projet par rapport à ses objectifs, y compris un réexamen de la pertinence des objectifs, de la désagrégation ces objectifs en lecture croisée avec les résultats. Elle identifiera également les facteurs qui ont facilité ou freiné la réalisation des objectifs et la mise en œuvre des activités. Consécutivement aux constatations faites et les leçons apprises, elle formulera des recommandations et suggestions pour l’avenir.

L’évaluation finale couvrira toutes les composantes du projet, notamment les aspects ci-après liés à

la conception et à la mise en œuvre du projet spécifiquement dans le domaine des progrès accomplis

dans l’atteinte des résultats

• Changements dans les conditions de travail. L'accent doit être mis sur la perception du changement parmi les parties prenantes ;

• Impact, résultats et mesure des avancées. Les progrès accomplis pour atteindre les résultats doivent s’appuyer sur une comparaison des indicateurs avant et après l’intervention du projet.

• Stratégie du projet. Examiner la pertinence de la stratégie du projet. Les résultats du projet, tels qu’ils sont formulés dans le document, représentent-ils toujours la meilleure stratégie pour atteindre les objectifs du projet ?) Dans quelle mesure l’approche actuelle du projet est-elle utile et pertinente pour renforcer les capacités


des structures nationales impliquées dans la gestion de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle ?

• Calendrier. Le calendrier de mise en œuvre ainsi que les ressources mises à la disposition sont-ils réalistes et pertinents par rapport aux objectifs fixés? Si nécessaire, formuler des recommandations.

• Partenaires. Evaluer les résultats de l’assistance technique apportée par l’UNESCO d’une part et des autres partenaires (nationaux au niveau étatique et non étatique) et déterminer si la stratégie (ou l’absence de stratégie) pour attirer et fidéliser des collaborateurs qualifiés dans la mise en œuvre est pertinente.

• Performances : en mettant l’accent sur les résultats attendus, l’évaluation doit mesurer les performances du projet relatives aux aspects suivants:

- réalisation de l’ensemble de produits prévus et leur contribution aux résultats du projet (production de savoir) ;

- amélioration des capacités organisationnelles, techniques et de planification des bénéficiaires ;

- capacités professionnelles et qualité des contributions et des activités des principaux partenaires d’exécution du programme, à savoir la partie gouvernementale et les autres partenaires ;

- aspects liés à la gestion du projet, notamment l’organisation de la coordination;

- adéquation et efficacité des modalités de mise en œuvre du projet.

Méthodologie : La trajectoire de l’évaluation et de la proposition des leçons apprises passe par une revue documentaire renforcée par une enquête terrain et finissant par l’exploitation des données et la production du rapport. La méthodologie à utiliser devra comporter entre autres ou intégrer les éléments ci-après :

• revue documentaire

• interviews

• visites de terrain

• questionnaires et enquêtes aux partenaires/bénéficiaires du projet

• méthodes participative de collecte et d’analyse de données

• bref atelier de restitution et discussion sur les constatations et les recommandations

Concernant la revue de documentation, les documents plus pertinents comprennent:

• Document du Projet

• Plan d’exécution du projet (Plex)

• Programmes d’activités et budgets

• Rapports d’activités produits par les partenaires d’exécution

• Plan de mise en œuvre du projet

• Rapport d’exécution technique et financière des deux phases

• Tous les rapports et publications du projet


Ces documents seront disponibles en version papier et/ou électronique.

Les consultants et l’équipe d’entourage visiteront un échantillon de sites de réalisations ainsi que les

services déconcentrés et décentralisés de l’éducation dans les zones d’intervention.

Des interviews seront réalisées avec:

• le personnel du Projet (Coordonnateur et équipe du Projet) ;

• des représentants du Ministère de l’éducation, particulièrement la DALN et le CNRE et la DRTS;

• des membres du team national ;

• des partenaires chargés de l’exécution des grandes composantes du projet ;

• des représentants des parties prenantes au niveau local (facilitateurs / enseignants, des apprenantes);

• des représentants des structures déconcentrées du Ministère de l’Education Nationale dans les zones d’intervention ;

• des représentants des OSC impliquées;

• des représentants des collectivités locales et autres parties prenantes qui ne sont pas directement impliquées dans le projet qui peuvent avoir vécu ou ont espéré vivre ses impacts.

L’évaluation se décline essentiellement en trois (3) phases :

• Une phase préparatoire qui permet de concevoir et d’élaborer les outils de collecte de données, et de planifier les activités terrain ;

• Une phase de collecte de données sur le terrain pendant laquelle toutes les parties prenantes seront sollicitées ;

• Une phase d’exploitation qui se termine par l’analyse et les commentaires des différentes variables, et la rédaction du rapport d’évaluation.

Il s’agit pour cette évaluation d’être constructif. Tout au long du processus des réunions d’échanges et de consultation technique seront organisées en vue de l’implication de tous les acteurs. Participation : L’évaluation sera participative. Participeront à cette évaluation :

• Secrétariat Général du Ministère de l’Education

• Direction de l’Alphabétisation et des Langues Nationales

• Centre National des Ressources Educationnelles

• Division Radiotélévision Scolaire

• Inspection d’académie

• Inspection d’Education et de la Formation

• Organisations de la Société Civile (CNEAP, CNOAS)

• Radiotélévision Sénégalaise (RTS)

• Collectivités Locales

• Partenaires Techniques et Financiers

Produits attendus L’évaluation fournira trois produits principaux :

1. Une Offre technique qui va mieux spécifier les questions de l’évaluation et la

méthodologie en détail


2. Un rapport d'évaluation final: Sur la base des points ci-dessus, l'évaluation doit

produire un document qui résume et analyse les activités, les produits et les impacts

du projet qui ont été réalisés jusqu'à ce jour, et visant plus précisément à : (1)

évaluer le degré de réalisation des objectifs et les lacunes évidentes, (2) dégager les

enseignements des expériences du projet, en particulier les éléments qui ont bien

fonctionné et ceux qui n'ont pas fonctionné, et (3) donner des recommandations

pour renforcer l'efficacité, le rendement, l'impact, la mise en œuvre, l'exécution et la

viabilité du projet. Le rapport d'évaluation final sera fourni en français.

3. Présentation Powerpoint des conclusions de l'évaluation: En fonction de la

complexité des conclusions de l'évaluation, l’UNESCO DAKAR organisera une réunion

des parties prenantes pour présenter aux partenaires et aux acteurs les conclusions

préliminaires. Une présentation en PowerPoint (français) s'estime nécessaire pour la

tache de divulgation des résultats de l'évaluation.

L’évaluation durera 12 semaines répartis comme suit :

- 1 semaine pour l’élaboration de l‘offre technique

- 3 semaines de collecte d’informations

- 3 semaines de traitement des informations

- 2 semaines de rédaction et présentation.

- 3 semaines seront en plus consacrées au processus de validation.

Rôles et responsabilités dans la procédure d’évaluation Unité de Coordination du Projet (UCP) L’UCP aura les tâches suivantes :

- Elaborer et finaliser les TDR de l'évaluation ;

- Coordonner la sélection et le recrutement de l'équipe d'évaluation

- Apporter un appui en matière de coordination et d'administration au team ;

- Apporter un appui aux évaluateurs et leur fournir les données nécessaires ;

- Mettre l'équipe d'évaluation en lien avec les services chargés du projet et faire en

sorte que l'évaluation soit réalisée de manière parfaitement inclusive et transparente

;

- Revoir le rapport initial et le(s) projet(s) de rapport final ;

- S'assurer que l'évaluation soit dotée des ressources financières et humaines

adéquates.

- Organiser l’atelier de restitution des résultats préliminaires de l’évaluation

TEAM NATIONAL Le team, qui remplira la fonction du groupe de référence de l'évaluation, sera composé de représentants des principaux acteurs de mise en œuvre du PAJEF et sera chargé de :

- Fournir des contributions et participer à la finalisation des TDR de l'évaluation ;

- Revoir le projet de rapport initial


- Identifier les besoins d'information, définir les objectifs et délimiter l'étendue de

l'évaluation ;

- Encourager la participation des personnes impliquées dans la conception de

l'évaluation ;

- Permettre à l'équipe d'évaluation d'accéder à toutes les informations et à la

documentation pertinentes, ainsi que d'être en lien avec les principaux acteurs et

informateurs devant participer aux entretiens, aux groupes de discussion ou à

d'autres méthodes de collecte de l'information ;

- Superviser l'avancement et la réalisation de l'évaluation ainsi que la qualité de la

procédure et des produits ;

- Revoir le projet de rapport final et s'assurer que le rapport final répond aux TDR

IOS

IOS participera à l'assurance qualité de l'évaluation en collaboration avec l’UCP et sera chargé d’analyser et donner des conseils sur la qualité de la procédure d'évaluation ainsi que sur les produits de l'évaluation (commentaires et suggestions sur les TDR modifiés, les projets de rapport et le rapport final de l'évaluation)

Qualifications de l’équipe de Consultant

L’équipe sera composée de deux évaluateurs au moins qui auront les profils suivants : - être titulaire d’un diplôme universitaire en Sciences de l’Education ou autres

disciplines des Sciences Sociales

- avoir au moins 5 ans d’expérience professionnelle dans le domaine du suivi

évaluation, de la recherche, de préférence dans la révision de programmes

d’alphabétisation et d’éducation non formelle.

- Avoir une forte capacité d’analyse, de synthèse, et de rédaction en français ;

- Avoir un sens aigu de la coordination et de l’organisation ;

- Avoir un esprit d’équipe et de transmission de connaissances ;

- Etre disponible de suite.


Annexe 3 : Liste des personnes rencontrées I. Apprenants bénéficiaires

1. AIDA GUEYE Lieu Saint Louis

2. Absa Diallo Tel 77 9530347 Lieu Sor Saint-Louis-…

3. ABY NDIAYE ; Téléphone : 77 269 77 57 ; Lieu : Daraay Lamp ; Diourbel

4. AIDA GUEYE ; Téléphone:…Date :…13/11/2014…Saint Louis

5. Aïssatou SIDIBE Téléphone :…77 175 84 88 …Lieu…Hamdalaye Tessan…Tamba)

6. Aminata NDIAYE..Tél 773965808 Lieu: CAL Colobane 1 Rufisque Dakar

7. Amy DIOUF, Téléphone 766585358, Lieu de l’entretien école Colobane Wakhinane Dakar

8. Amy DIOUF, Téléphone 766585358, Lieu de l’entretien école Colobane Wakhinane Dakar

9. Amy NIASSE, Tél 779448580, Lieu : Radio rail bi fm Dakar

10. Anta DIAGNE, Téléphone :773038523….Mail : Lieu : CAL Colobane 1 Rufisque Dakar

11. ASTOU MBAYE Tél 709564354 Lieu Saint Louis

12. Awa DIALLO, Tél 706109554, Lieu: Radio rail bi Fm Dakar

13. COUMBA CISSE Téléphone : 77 532 83 53 Lieu: Daraay Lamp Diourbel

14. Diatou COLIBALY.. Téléphone :…765381812, Lieu : École Colobane Wakhinane Dakar

15. Diénaba DIAWO…….sans téléphone…Lieu de l’entretien :…Hamdalaye Tessan…Tamaba )

16. Fatou DIOUF…Tél : …77 146 66 28……Lieu :… Centre Ayta, Diallobougou…Tamba)

17. FATOU DIOUF Téléphone : 77 633 28 40 Mail : [email protected] Lieu : IA DL Diourbel

18. FATOU OULY MBAYE Tél Saint Louis

19. Fatoumata MBATHIE Téléphone : …70 599 93 94…Lieu :… Gouye, siège (AEJT) Tamba)

20. Houlèye SY….Sans téléphone; Lieu:…Hamdalaye Tessan…Tamba)

21. Khadidiatou CAMARA…Téléphone :…70 402 83 77; Lieu:…Gouye (AEJT)…Tamba)

22. Khady FALL Tél 779840987 Lieu: Rail bi FM Dakar

23. Maguette DIONE Tél 765855725 Lieu de l’entretien : école Colobane Wakhinane


24. Maguette NDIAYE, Tél:775763626 Lieu: Radio rail bi Fm Dakar

25. Mame NDIAYE BALDE; Téléphone : 77 853 45 13…Lieu:…Centre Ayta, Diallobougou…Tamba)

26. Mariama NDIAYE…Téléphone : …78 228 39 57; Lieu :… Gouye, siège (AEJT)…Tamba)

27. Maty SAGNA:.. Tél 768673707….Mail : Lieu : CAL Colobane Rufisque Dakar

28. Mbène DIOUF Téléphone : 766427188 Lieu école Colobane Wakhinane…Date : 13 11 14.

29. Ndèye Diop… Téléphone : 77 1413161 lieu : Sor Saint-Louis

30. NDEYE FAYE Téléphone : 76 128 32 66 Lieu : Daraay Lamp Diourbel

31. NDEYE ASTOU DIOP ; Téléphone …Date :…13/11/2014…Saint Louis

32. Ndèye Seck Tel 77 3224713 Lieu : Sor Saint-Louis

33. Ndèye SOW Téléphone 775744191:….Mail, Lieu: CAL Colobane 1Rufisque Dakar

34. NGONE DIOP Téléphone : 77 411 74 42 Lieu : Daraay Lamp Diourbel

35. Nogaye THIAW, Téléphone : 772971342, Lieu : École Colobane Wakhinane Dakar

36. Oumou Thiam…Tél : 77 9468620…Lieu :…Sor Saint-Louis-

37. Ramata BA…Téléphone : … 77 899 92 29 Lieu : Gouye, siège (AEJT) Tamba)

38. Rose MENDY Tél : 77 524 20 56…Mail :…[email protected]; 39. Lieu : Centre Ayta, Diallobougou Tamba)

40. Téné DIALLO; Téléphone : …77 128 49 20 Lieu:… Centre Ayta, Diallobougou; Tamba)

II. Enseignants

1. Aïssatou DIALLO, (Centre CNEAP); Téléphone : 77 270 32 82 ; Lieu: Centre Ayta, Diallobougou Tamba

2. Arphang DIABY Téléphone :…77 784 59 87 ; Lieu : Hamdalaye Tessan ; Tamba

3. Daouda DOUMBIA ; Téléphone : 775188426 ; Lieu: CAL Colobane1 Rufisque ; Dakar

4. Dieumb Diouf Téléphone : 70 741 42 30/ 76 489 58 27 Mail : [email protected] Lieu : Daraay Lamp ; Diourbel

5. Kadidiatou NDIAYE (Centre CNEAP) Tel :…77 618 16 30 ; Lieu : Gouye, siège AEJT Tamba

6. Mariama Ly ; Téléphone :…778258254Lieu : Sor Saint-Louis

7. Omar Tandjan Téléphone : 77 556 64 17 Mail : [email protected] Lieu : Cheikh Anta Lamp Diourbel

8. Pape Mamadou NIANG ; Téléphone : 773751738…….Mail : pmamado [email protected] Lieu :…Radio rail bi Fm Dakar


9. Soukeyna Ndiaye Guèye; Téléphone : 774127394 ; Mail : [email protected]… Lieu: Ndiarème Limamoulaye…Dakar

III. IA et IEF

1. DAHA DIOP ; Tel : 776346299 ; .Mail :[email protected] ; Lieu: IAPIKINE-GUEDIAWAYE Dakar

2. Siaka Goudiaby…Tél :776520606……Mail :[email protected]…Lieu: Saint-Louis……

3. Demba TRAORE ; Tel : 77 536 96 72…Mail :…[email protected]; Lieu:…IA/Tamba

4. IA/DIOURBEL Téléphone : 33 971 17 35 Lieu : IA ; Diourbel

5. Landing BADJI ; Tél : 774121217….Mail [email protected]; Lieu: IEF GUEDIAAYE …/ Dakar

6. Souleymane DIALLO ; Tel : 77 958 2659…Mail :…[email protected] ; IEF/Tamba

7. Landing BADJI ; Tél : 774121217….Mail [email protected]; Lieu: IEF GUEDIAAYE …/ Dakar

IV. Collectivités locales Bounama Kanté, chargé de l’éducation, Téléphone : 775398003, Mairie de Tambacounda Mody Diop ; Téléphone :775144481 ; Mail : [email protected]; EX Conseil Régional St-Louis

Ousmane Sylla Niang ; Tel: 77 605 10 10 ; Mail : [email protected] ; Lieu : Ndindy ; Diourbel

V. Institutionnels 1. Ndèye Name Diouf Directrice DALN 2. Souleymane LY DALN 3. Rokhaya Niang Secrétariat d’Etat chargé de l’Alphabétisation et des Langues

Nationales 4. Mamadou Mara Secrétariat d’Etat chargé de l’Alphabétisation et des Langues

Nationales 5. Saïp Sy UNESCO-BREDA


Annexe 4 : Outils de l’évaluation EVALUATION DU PAJEF

Guide d’entretien / Apprenant Enquêté(e) :……………………………………………….. Téléphone :……………………………………….Mail :……………………………………………… Lieu de l’entretien :……………………………………………Date :………………………………..

I. Pertinence du Projet

Références évaluatives Il s’agit d’examiner le bien-fondé des objectifs initiaux du projet au regard des attentes du pays, des besoins et des priorités globales des bénéficiaires et du pays, des orientations prioritaires du PAQUET-EF et de l’UNESCO et des interventions des autres acteurs (bailleurs de fonds, ONG…).

1.1 Comment vous avez été informé du projet PAJEF ?

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

1.2 Le Projet répond-t-il à vos attentes ? Oui Non Donnez les raisons ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

1.3 Les stratégies et les ressources utilisées dans le cadre du Projet sont-elles adaptées a l’atteinte vos attentes ? Oui Non

Donnez les raisons ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… II. Efficacité du projet

Références évaluatives L’efficacité apprécie le degré de réalisation des objectifs du projet ainsi que ses éventuels effets non attendus (effets positifs ou négatifs). Cf. Plex. Effet 1 ; Extrants 1.1 ; 1.2 ; 1.3 ; 1.4


2.1 Est-ce le projet vous a permis de savoir : (encadrer la réponse)

� Lire Oui Non � écrire Oui Non � calculer ? Oui Non

2.3 Est-ce que vous appliquez les compétences acquises dans le développement des activités socio-économiques ? Oui Non (encadrer la réponse)

Si oui, indiquez comment vous appliquez ces compétences ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

2.4 Est-ce le PAJEF vous a permis d’accéder aux institutions ci-dessous pour développer vos activités :

� Microfinance Oui Non � réseaux administratifs, financiers et économiques? Oui Non

Si oui, indiquez ce qui a été fait dans ce sens ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.5 Est-ce le PAJEF vous a permis de participer aux activités ou initiatives de développement de l’environnement lettré ? Oui Non Si oui, indiquez ce qui a été fait dans ce sens ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

2.6 Est-ce le PAJEF vous a permis de renforcer vos compétences dans le domaine des TICS dans :


� Les classes virtuelles de la CNOAS Oui Non � Les classes physiques de la DALN) Oui Non

Si oui, indiquez ce que vous savez faire maintenant dans les TICS ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.7 Est-ce vous avez suivi les activités / cours télévisés produits par la DRTS ? Oui Non Si oui, quels sont les avantages tirés ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.8 "Rattrapage scolaire". Est-ce le PAJEF a contribué à votre réintégration dans les structures d’éducation formelle ou non formelle (Plex, Effet 4, extrant 4.2 ; sont concernés les centres de CNEAP) ? Oui x Non x Si oui, indiquez comment cela se traduit ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.9 Est-ce que, en tant que parent d’élève, la formation reçue du PAJEF a favorisé en vous le réflexe de maintien des filles à l’école (Plex, Effet 4, extrant 4.2 ; sont concernés les centres de CNEAP) ? Oui Non Si oui, indiquez comment vous vous y prenez ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… III. Impact du projet

L’impact mesure des effets de l’action à moyen et long terme.

3.1 Quels sont les impacts du projet sur votre localité, dans votre environnement immédiat ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 3.2 Quels sont les principaux acquis du projet ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 3.3 Quelles sont les principales contraintes ou difficultés du projet ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 4. Leçons apprises et recommandations 4.1 Quelles sont les principales leçons apprises (enseignements tirés) du projet ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 4.2 Recommandations ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


Guide d’entretien / Collectivité locale

Enquêté(e) :…………………………………………………………………………………….……….. Téléphone :……………………………………….Mail :……………………………………………… Lieu de l’entretien :……………………………………………Date :………………………………..

II. Pertinence du Projet


2.1 Est-ce que vous connaissez le projet (PAJEF) ?

Oui Non Si oui, comment vous avez été informé du projet PAJEF ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 1.2 Avez-vous été impliqué dans la conception et la mise en œuvre du PAJEF ?

Oui Non

1.3 Comment appréciez-vous votre niveau d’implication dans la conception et la mise en œuvre du PAJEF ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 1.4 Le projet est-il en adéquation avec vos politiques et stratégies en éducation, notamment en éducation non formelle ?

Oui Non

Pourquoi ?…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 1.5 Les stratégies et les ressources utilisées dans le cadre du Projet sont-elles adaptées a l’atteinte des attentes des bénéficiaires ? Oui Non Donnez les raisons ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… II Efficacité du projet

Références évaluatives L’efficacité apprécie le degré de réalisation des objectifs du projet ainsi que ses éventuels effets non attendus (effets positifs ou négatifs).

2.1 Quels sont les principaux résultats du projet dans votre circonscription ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

2.2 Quels sont les impacts du projet sur votre circonscription ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………


III Leçons apprises et recommandations 3.1 Quels sont les principaux acquis durables du projet ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………Quelles sont les principales contraintes ou difficultés du projet ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 3.3 Quelles sont les principales leçons apprises du projet ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Guide d’Entretien à l’Unité de Projet / DALN_DRTS_CNRE_CNEAP_CNOAS

Enquêté :………………………………………………..Fonction :………………………………….. Téléphone :……………………………………….Mail :……………………………………………… Lieu de l’entretien :……………………………………………Date :………………………………..

III. Pertinence du Projet


3.1 Le projet est-il en adéquation avec les options de la SNDES, du PSE ?

Oui Non


Si oui, en quoi est-il en adéquation avec ces références ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

3.2 Le projet, en mettant le focus sur l’alphabétisation des femmes, est-il en adéquation

avec les options du PDEF (avant), PAQUET-EF ?

Oui Non Si oui, en quoi est-il en adéquation avec ces références ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 1.3 Le PAJEF s’insère-t-il harmonieusement dans le document de politique du secteur l’EBJA ? Oui Non Si oui, en quoi est-il en adéquation avec ces références ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

1.4 Les éléments de ressources et de processus mobilisés sont-ils à la hauteur des

objectifs du projet ?

Oui Non Pourquoi ?……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… 1.5 Quels ont été les déterminants à l’origine du choix des zones d’intervention ?


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 1.6 Quels ont été les déterminants à l’origine du choix des bénéficiaires (organisations et individus) ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

1.7. En quoi le choix des zones et des bénéficiaires est pertinent ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

IV. Efficacité du projet

L’efficacité apprécie le degré de réalisation des objectifs du projet ainsi que ses éventuels effets non attendus (effets positifs ou négatifs).

4.1 Quels sont les principaux résultats attendus de votre composante ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

2.2 Quels sont les résultats attendus de votre composante qui ont été effectivement réalisés ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.3 Quels sont les résultats attendus de votre composante qui n’ont été réalisés ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.4 Quels ont été les résultats du projet qui étaient non attendus ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… 2.5 Quelles sont les difficultés majeures rencontrées dans la mise en œuvre de votre composante ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.6 Dispositif de suivi-évaluation (concerne DALN ?) 2.6.1 Décrivez le dispositif de suivi-évaluation ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.6.2. Quelles sont les actions réussies de votre dispositif de suivi-évaluation (concerne DALN) ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.6.3 Quelles sont les difficultés majeures de votre dispositif de suivi-évaluation (concerne DALN) ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… 2.6.4 Comment appréciez la double fonction d’opérateur, pour avoir mis en œuvre la composante «classes-physiques » et votre fonction régalienne de régulation et de normalisation des interventions dans le sous-secteur de l’EBJA (DALN) ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.7 Les TICS dans le PAJEF 2.6.1 Quelles sont les TICS qui ont été utilisées dans le projet ? (les décrire et dire la pertinence de leur choix (pourquoi ces TICS et pas d’autres ?) ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


…………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.7.2. Comment appréciez l’option d’utilisation des TICS dans le PAJEF ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.7.3 Selon vous, quels sont les acquis majeurs des TICS dans le cadre du PAJEF ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.7.4 Selon vous, quelles ont été les contraintes majeures des TICS dans le cadre du PAJEF ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.7.5 Que proposez-vous pour des améliorations significatives pour le développement des TICS dans le sous-secteur de l’EBJA ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.8 Capitalisation (CNRE ?) 2.8.1 Quels sont les éléments du projet que l’on peut capitaliser ? Dites pourquoi.


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.8.2. Quels sont les acquis majeurs dans la mise en œuvre du dispositif de capitalisation (CNRE) ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.8.3 Quelles ont été les contraintes majeures dans la mise en œuvre du dispositif de capitalisation (CNRE) ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.8.4 Quelles solutions proposez-vous pour l’amélioration du dispositif de capitalisation (CNRE) ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.9 Dispositif financier (CNRE ?)


2.9.1 Décrivez le dispositif de financement du projet. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.9.2 Quels sont les coûts unitaires pratiqués dans le projet ? Pourquoi ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.9.3. En quoi sont-ils différents des coûts standards pratiqués dans le sous-secteur ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… 2.9.4. Quels sont les acquis majeurs enregistrés dans la mise en œuvre du dispositif financier du PAJEF (CNRE) ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.9.5. Quelles ont été les contraintes majeures notées dans la mise en œuvre du dispositif financier du PAJEF (CNRE) ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.9.6. Quelles solutions proposez-vous pour l’amélioration du dispositif de ce dispositif financier (CNRE) ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… III. Impact du projet

Le renforcement de capacités des structures nationales impliquées dans la gestion de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle

3.1 Quels sont les impacts du projet ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… IV Leçons apprises et recommandations 4.1 Quels sont les principaux acquis du projet ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 4.2 Quelles sont les principales contraintes ou difficultés du projet ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 4.2 Quelles sont les principales leçons apprises ou enseignements tirés du projet ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


Guide d’entretien / Enseignant

Enquêté(e) :……………………………………………….. Téléphone :……………………………………….Mail :……………………………………………… Lieu de l’entretien :……………………………………………Date :………………………………..

V. Pertinence du Projet



………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

1.2 Le Projet répond-t-il aux attentes des bénéficiaires ? Oui Non Donnez les raisons ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

1.3 Les stratégies et les ressources utilisées dans le cadre du Projet sont-elles adaptées à l’atteinte des attentes des bénéficiaires ? Oui Non

Donnez les raisons ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

VI. Efficacité du projet


Références évaluatives L’efficacité apprécie le degré de réalisation des objectifs du projet ainsi que ses éventuels effets non attendus (effets positifs ou négatifs). Cf. Plex. Effet 1 ; Extrants 1.1 ; 1.2 ; 1.3 ; 1.4 ;2.4 ; 2.5 ; 2.6 ; 3.1 ; 3.2 ; 3.4 ; 3.5 ; 5.1 ;5.2

2.1 Est-ce le PAJEF a permis aux bénéficiaires d’accéder ci-dessous pour développer leurs activités :

� Microfinance Oui Non � réseaux administratifs, financiers et économiques? Oui Non

Si oui, indiquez ce qui a été fait dans ce sens ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… 2.2 Est-ce le PAJEF a permis aux bénéficiaires de participer aux activités ou initiatives de développement de l’environnement lettré ? Oui x Non x Si oui, indiquez ces activités et dites comment les bénéficiaires y ont participé. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.3 Est-ce le PAJEF vous a permis de renforcer vos compétences dans le domaine des TICS (Sont concernés: classes virtuelles CNOAS, classes physiques DALN) ? Oui Non Si oui, indiquez ce qui a été renforcé. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.4 Est-ce vous avez suivi les activités / cours télévisés produits par la DRTS ? Oui Non Si oui, quels sont les avantages tirés ?


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.5 "Rattrapage scolaire". Est-ce le PAJEF a contribué à la réintégration des bénéficiaires dans les structures d’éducation formelle ou non formelle (Plex, Effet 4, extrant 4.2 ; sont concernés les centres de CNEAP) ? Oui Non Si oui, indiquez le nombre de bénéficiaires réintégrés et où ils ont été réintégrés. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.6 Les conditions / environnement physique d’enseignement apprentissage ont été satisfaisantes ?

Oui Non Donnez les raisons ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.7 L’accès aux programmes de l’alphabétisation et d’éducation non formelle (AENF) a-t-il été accéléré grâce aux TIC ?

Oui Non Donnez les raisons ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.8 Estimez-vous disposer les compétences nécessaires à conduire les enseignements – apprentissages requis dans le cadre du PAJEF ?

Oui Non Si oui, quelles compétences ont été améliorées ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.9 Les pratiques d’enseignement-apprentissage sont-elles améliorées grâce aux TICS ?

Oui Non Si oui, quelles pratiques ont été améliorées ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.10 Les outils didactiques existent-ils en quantité et qualité suffisante ?

Oui Non Donnez les raisons ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.11 Avez-vous bénéficié l’encadrement et du suivi régulier des IEF et IA ?

Oui Non Expliquez. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.12 La participation des CL et des communautés est-t-elle effective dans les zones d’intervention ?

Oui Non Expliquez. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… III. Efficacité du projet 3.1 Quels sont les principaux acquis du projet ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… IV. Impact du projet


4.1 Quels sont les impacts du projet sur votre localité, dans votre environnement immédiat ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… V. Leçons apprises et recommandations 5.1 Quelles sont les principales leçons apprises (enseignements tirés) du projet ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… 5.2 Quelles sont les principales contraintes ou difficultés du projet ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 5.3 Recommandations ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


Guide d’entretien / IEF-IA

Enquêté(e) :……………………………………………….. Téléphone :……………………………………….Mail :……………………………………………… Lieu de l’entretien :……………………………………………Date :………………………………..

VII. Pertinence du Projet



………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

7.2 Votre structure a-t-elle été impliquée dans la conception et dans la mise en œuvre du

projet ?

Oui Non Si oui, dites comment.

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

7.3 Comment appréciez-vous votre niveau d’implication dans la conception et la mise en

œuvre du PAJEF ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

7.4 Le projet est-il en adéquation avec votre plan de développement de l’éducation,

notamment en éducation non formelle ?

Oui Non

Pourquoi ?


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

1.5 Les stratégies et les ressources utilisées dans le cadre du Projet sont-elles adaptées à l’atteinte des attentes des bénéficiaires ? Oui Non

Donnez les raisons ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

VIII. Efficacité du projet

Références évaluatives L’efficacité apprécie le degré de réalisation des objectifs du projet ainsi que ses éventuels effets non attendus (effets positifs ou négatifs).

8.1 Quelles sont les composantes du projet (classes physiques (DALN) ; CNEAP, CNOAS)

qui interviennent dans votre circonscription ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.2 Avez-vous mené des activités de suivi et d’encadrement pour les composantes du PAJEF existantes dans votre circonscription ?

Oui Non Si oui, décrivez les activités menées, la couverture en suivi des centres du PAJEF et des résultats obtenus. ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.4 Quels sont les principaux résultats du projet dans votre circonscription ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… III Impact du projet


3.1 Quels sont les impacts du projet sur votre circonscription ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

3.2 En quoi le projet a-t-il renforcé vos capacités ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… IV Leçons apprises et recommandations 4.1 Quels sont les principaux acquis du projet ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

4.2 Quelles sont les principales contraintes ou difficultés du projet ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 4.3 Quelles sont les principales leçons apprises du projet ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 4.4. Si c’était à refaire, que changererez-vous ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 4.5. Si c’était à refaire, comment procéder ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


Guide d’Entretien à l’Unité de Projet / UNESCO

Enquêté :………………………………………………..Fonction :………………………………….. Téléphone :……………………………………….Mail :……………………………………………… Lieu de l’entretien :……………………………………………Date :………………………………..

IX. Pertinence du Projet


9.1 Le projet est-il en adéquation avec les options de la SNDES et du PSE?

Oui Non Si oui, en quoi est-ce adéquat ?

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….…………………………………

9.2 Le projet, en mettant le focus sur l’alphabétisation des femmes, est-il en adéquation

avec les options du PDEF (avant), PAQUET-EF?

Oui Non Si oui, en quoi est-ce adéquat ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 1.3 Le PAJEF s’insère-t-il harmonieusement dans le cadre d’intervention de l’UNESCO ? Oui Non Si oui, en quoi est-ce adéquat ?


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

1.5 Les éléments de ressources et de processus mobilisés sont-ils à la hauteur des

objectifs du projet ?

Oui Non ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 1.5 Quels ont été les déterminants à l’origine du choix des bénéficiaires et des zones d’intervention ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

X. Efficacité du projet

L’efficacité apprécie le degré de réalisation des objectifs du projet ainsi que ses éventuels effets non attendus (effets positifs ou négatifs).

2.1 Quels sont les principaux résultats attendus du projet ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.2 Quels sont les résultats attendus du projet qui ont été effectivement réalisés ?


…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 2.3 Quels ont été les résultats du projet qui étaient non attendus ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… III. Impact du projet

Le renforcement de capacités des structures nationales impliquées dans la gestion de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle

3.1 Quels sont les impacts du projet sur les structures nationales, aux plans organisationnel, institutionnel, du renforcement des capacités humaines, et des ressources diverses ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 3.2 Comment l’assistance technique de l’UNESCO et des partenaires (nationaux au niveau étatique et non étatique) ont contribué aux impacts indiqués ci-dessus, au point 3.1. …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… IV. Leçons apprises et recommandations 4.1 Quels sont les principaux acquis du projet ?


…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 4.2 Quelles sont les principales contraintes ou difficultés du projet ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 4.3 Quelles sont les principales leçons apprises ou enseignements tirées du projet …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………