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F A O Fisheries Biology Synopsis No. 6 (Distribution restricted) FB/S6 §AST - Sardine RAPPORT SUR LA SARDINELLE (Surdinella auritu Valenciennes) (At lant iq u e africain) E. POSTEL Directeur de Recherches (Océanopraphie biologique) à l'Office de la Recherche scientifique et technique d'outre-mer Paris (France) I ri DIVISION DES PÊCHES, SOUS-DIVISION DE LA BIOLOGIE ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE Rome, 1960 I

Rapport sur la sardinelle (Sardinella aurita Valenciennes ...horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_5/... · Synopsis on the biology of the sardine (Sardinella

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FAO Fisheries Biology Synopsis No. 6 (Distribution restricted)

FB/S6 §AST - Sardine

RAPPORT S U R LA SARDINELLE (Surdinella auritu Valenciennes)

(At lant iq u e africain)

E. POSTEL

Directeur de Recherches (Océanopraphie biologique) à l'Office de la Recherche scientifique et technique d'outre-mer

Paris (France)

I r i

DIVISION DES PÊCHES, SOUS-DIVISION DE LA BIOLOGIE ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE

Rome, 1960 I

FAO Fisheries Biology Synopsis No. 6 (Dis tribution restricted)

FI3 / 6 O/ S6 SAS" - Sardine

I

3

RAPPORT SUR .LA SARDINELLE (Sardinella aurita Valenciennes) (ATLANTI QU E AFRICAIN)

Synopsis on the biology of the sardine (Sardinella aurita Valenciennes) (African Atlantic)

Informe sobre la alacha (Sardinella aurita Valenciennes) (AtlAntfco africano)

-- 1_1_

E POSTEL Directeur de Recherches (Océanographie Biologique)

B l'office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer Paris, France

FKHERIES DIVISION, BIOLOGY BRANCH FOOD AND AGRICULTURE CRGANIZATION O F THE UNITED NATIONS Rome, 1960

FB/ 60CS6 SAST-Sardine iii

M A T I E R E S

s

1 IDENTITE

1.1 Taxonomie - 1.1. 1 Dkfinition 1.1.2 Description

1.2 Nomenclature

1.2., 1 Nom scientifique valable 1.2.2 Synonymes 1.2.3 Noms commune et vernaculaires

1.3 Variabiliti5 gbnbral;?

1.3.1 Fragmentation subspecifique (races, varietes, hybrides)

1.3.2 Donnkes g6nétiques (Nombre de chromosomes, sp6cificitd des prot&ines)*

2 2.1 Dglimitation de l 'aire totale de distribution et caracteres kcologiques de cette a i re

2.2 R6partition diffgrentielle

2.2.1 Aires oh 1lon constate la pr6sence d'oeufs de larves ou d'animaux B d'autres stades juveniles; variations annuelles dans la distribution, 'et variations saisonnieres pour lee stades s IQtendant plus de deux saisons. Aires peuplBes d'animaux adultes: variations saisonnibres et annuelles de ces dern ihes

2.3 Facteurs du comportement et de l'bcologie d6terminant les limites gknéralss de la distribution et leurs variations ainsi que la distribution diffgrentielle *

3 BIONOMIE ET HISTOIRE NATURELLE

3.1 RBproduction

3.1.1 Sexualitd (hermaphroditisme, hBt6rosexualit6, inters exualit6)

Page no. - 1: 1

1

1 1

1

1 1

1: 2

2

2: 1

3

3

3: 1

1

1

FB / 6 OIS6 SAST- Sardine iv

Page: no.

3. 1.2 Maturit6 (age et taille) 3: 1 3.1,3 Accouplement (monogame, polygame, en

3,l. 4 Fdcondations (interne, externe) 4 3.1.5 Feconditd *

promiscuit6) *

- Rapport entre la dimension des gonades et le nombre des oeufs d'une part, et la taille du corps et l'age d'autre part * - Coefficient de feconditd *

3.1.6 Ponte

-.Saisons de ponte (debut, fin, plein) Nombre de pontes par a n d e , frbquence t - Heure du jour b laquelle s'effectue la ponte

.- Ponte provoqu6e, fertilisation artificielle

9

*

3.1.7 Lieux de ponte

- Littoraux (surface, vdgdtation, rivage, haut fonds, sable, anses); fond

- Océanique (surface, fond) *

3.1.8 Oeufs: structure, dimension, mode dVklosion, parasites et prddateurs *

3.2 Vie larvaire * 3.2.1 Vie embryonnaire et juvenile (stades pr6-

larvaire, larvaire, post-larvaire, juvbnile)*

- Alimentation * - Taux de developpement et de survivance - Périodes de developpement et survivance - Soins donnds par les parents * - Parasites et pr6dateurs *

* *

3.3 Histoire naturelle de l'adulte

3.3.1 Longkvité 3 3.2 Rdsistance* 3.3.3 Compktiteurs 3.3.4 Prgdateurs 3.3.5 Parasites et maladies 3.3.6 Dimension maximum *

1

1

1 2 2

f

; 1 4 ' ~ / 6 O / S6 SAST -Sardine V

4

3.4

3.5

nentation et croissance

Page no.

3: 2

3.4.1 Alimentation (époque, lieu, manibre, saison)* 3.4.2 Nourriture (type, volume) 3.4.3 Mode et taux de croissance relative et absolue 3.4.4 Rapport entre 3.a croissance et l'alimentation,

les autres activités, les facteurs de milieu * comportement

3,s. 1 M?.grations et mouvements locaux 3.5.2 Agglomération en bancs 3.5.3 Comportement sexuel *

ETUDE DES POPULATIONS

4.1 Structure

4.1.1 Rgpartition sexuelle 4.1.2 Composition par age 4.1.3 Composition par taille

4.2 Volume et densitd

4.2.1 Taille moyenne * 4.2.2 Variations de taille * 4.2.3 Densit6 moyenne * 4.2.4 Variations de la densit6 *

4.3 Natalité-et recrutement * 4.3.1 Natalit6 * 4.3.2 Taux de natalit6 *

4.4 Mortalit6, morbidit6 * ,

4.4.1 Taux de mortalite * 4.4.2 Facteurs ou conditions affectant la mortalité * 4.4.3 Facteurs ou conditions affectant la morbidite * 4.4.4 Rapport entre les taux de morbiditd et les taux de

mortalit6 * 4.5 Dynamique des populations *

2 2

5

5 7

4: 1

1

2

4.6 Rapport entre les populations et la communaut6 et lhikosysthme, la production biologique, etc. *

FB / 6 O / S6 SAST - Sar dine v i

5 EXPLOITATION

5 . 1 Equipement de peche

5.1-1 Engins de peche 5.1.2 Bateaux de peche

5.2 Rggions .de peche

5.2.1 Distribution géographique gdngrale 5.2.2 Limites ggographiques (latitudes, distances

5.3.3 Limites en profondeuT de la cote, etc. *

5.3 Saisons de peche

5.3.1. Caractere gén6ral de la campagne de peche * 5.3.2 D u d e de la campagne de peche * 5.3.3 DBbut, plein et fin de saison 5.3.4 Variations dans l'époque ou dans la dur& de la

campagne de peche * 5 . 3 - 5 Facteurs affectant la campagne de peche *

5.4 Peche et apports

5.4. 1 Effort et intensitk 5.4.2 Sélectiviti$ * 5.4.3 Quantitks pechees * 5.4.4 Circonstances passees ou pr6sentes affectant

o u ayant affecté les opdrations de peche et les apports *

5.5 Administration et r6glementation des Peches * 5.6 Pisciculture, transplantation et autres interventions *

6 BIBLIOGRAPHIE

Page no.

5: 1

,

1

1 1

3

3

3

3

3

4

4

6: 1

* L'auteur n'ayant pas dispos4 d'information, ces points ne figurent pas dahs le texte.

Species Synopsis No 1

(Distribution restricted) FAO Fisheries Biology Synopsis No. 6 FBI salse

SAST - Sardine

RAPPORT SUR LA SARDINELLE (Sardinella aurita Valenciennes) (ATLANTIQUE AFRICAIN)

Synapsis on the biology of the sardine (Sardinella aurita Valenciennes) (African Atlantic)

Informe sobre la alacha (Sardinella aurita Valenciennes) L- -

( AtlSn tic0 africano)

E POSTEL Directeur de Recherches (Oc6anographie Biologique)

a l'Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer . Paris, France

P

FISHERIES DIW§ION, BIOLOGY BRANCH FOOD AND AGRICULTURE CRGANIZATION O F THE UNITED NATIONS Rome, 1960

55

AVANT -PROPOS

L’étude qu’on l ira ci aprbs a 6tB rkalisse Q partir de deux rapports quiont 6té fournis par le Dr. E. Postel, Directeur de recherches (Océanographie Biologique) h, 1 Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre -Mer.

Elle se presente sou6 forme de tableau synoptique, selon ud modsle elaboré par la sous division de la biologie de la Division des *ches de la FAO et intitule “Esquisse pour donn6es synoptiques sur 1158 espbces et les stocks’’. La redaction definitive en incombe A la sous divioion de la biologie et lIauteur, en conskquence, ne saurait ê t re tenu pour responsable ni de l’ordre dans lequel ces donnkes sont pr6sentee6, ni des irrégularitks de style qui pourraient &re constatées.

56

REMARQUE

i

J

d . I

I,

Quatre e q d c e s de aardinelles ont bt6 aignal&eo dans l'AL%antn%ique africain : Sardinelilla aurita Valenciennes 1%47, Sardinella eba (Valencienneg, l8458), Sardinella maderenaie Lowe, 1837, et Sardinella cameronensis Regan, 1917. Bien qu'une revision spt6naatique des leur statut apparaisse de plus en plus nkcessaire, nous adnmttrons pour la moment leur validit6 (voir ausai Ben-Tuvia, 1960).

-

Les recherches les plus récentes cohduisent consid6ros Sardinella maderensis comme une esphce inaulaire, dont l'aire de répartition giogsaphique n'a que de rares e t faibles points de contact avec le littoral africain.

Pax contre Sardinella aurita, Sardinella eba et Bardinella eameronanaie sont plue QU

Sardinella eba semble moins inf6sd6es r3i ce littoral, les deux premiares pouvant se rencontrer du Maroc & 1vAfrique du Sud, la dernibre &tant uniquement cantonnee au Golfe de GuIn~c. - h etre numgriquement la plus importante.

La coeximtence de ces trois espdices est extrdmsment &roite. C'slat pourquois lea obeervatione faites jusqu% maintenant ont surtout port6 BUF Ikrasemble des séwdinellens, et c 'est ce qui explique les difficultés qui surgissent lor$qubn veut circonscrire le problbme B une seule esp8ce.

L Igtude de Sardinella aurita comporte, comme on le verra, d'innombrables lacunesr. Elle a sans aucun doute 6té pouss6e beaucoup pluSc loin en M6ditsrranee que danar l'Atlantique africain et j 'ai da, & la suite de certains auteurs, p 6 d t r e r dans cette zone

vouloir bien trouver ici l'expression de mes excuses.

principe sdarervee mon co112gug: M. Ben-Tuvia. Je l 'ai fait avec le maximwn de pr6cautEm.B et l e prie de

11 es t impossible, dans toutes les questions touchant b l'exploitation cles Sardincsllea, d'isoler Sardknella aurita C,. V . de Sardinella eba (6, V. ) et de Sasdine1Ea camasonensis Regan. II y a non aeulement chevauchement de leurs aises de &partition (total pour Sardinella eba, limité au Golfe de Guinée pour Sardinella cameronensis) mai8 @%lea coexistent encore souvent dana les mêm5s bancs.

- -

Au Sénégal (Baie de Rufisque) lea proportions de Gardfnof%a aurita et de Sardinella eba - sont seneiblement gquivalentes (Postel, 1954).

r En C6te d'Ivoire (RQgion d'Abidjan) on compte 30 pour cent de Baadinella ausita et 70 - ~ .?-

c

pour cent de Sardinella eba (Rancurel et Marchal, in litt. ). - -- i

En Angola, toutes le8 sardinelles d6barquées ii Luanda on f h . novembre 1957 appartenaient C ( & l'espbce aurita (observation personnelle).

57

c

c

l. 1. 1 Dkfinition

Sardinella aurita n$t automatiquement dkfinie par la place qu’elle occupe dans l a ,li

classification zoologique- :

Super class e Cla s ~e

Pis ce B

Os tcichthy e s

Superordre Teleostei Sous cla s se Ac tinopte r y gii

Ordre Clupeiformes Sous - ordre C lup eoide i

Famille Clupeidae

Espece aurita Genre Sar dinella

1. 1. 1 Description

Sardinella aurita a 6t6 dgcrite par Valenciennes en 1847, redécrite depuis par de nombreux auteurs, notamment par Regan en 1917.

D ‘excellentes clefs dichotomiques permettent d’aboutir rapidement 2 sa d6termination. Citom entre autres celles de Regan (l917), Chabanaud et Monod (1927), Lozano Rey (1950).

Les travaux consacrés B l’anatomie des sardinellee de la cate occidentale d’Afrique sont pratiquement inexistants. specimens provenant de la Baie du Lévrier (Mauritanie) et principalement orient& vers llostkologie de la tête.

Seule es t Q mentionner l’ltude de Chabanaud (1934) faite sur des

1 .2 Nomenclature

c

1.2. 1 Nom scientifi,que valable

Sardinella ausita Valenciennes 1847 - 21

~ 1.2 .2 Synonymes l u

“ 1 Rares. On rencontre parfois SardSnella aurita sous ‘le nom de Clupea aurita.

Exemples : Vinciguerra (1892), Pellegrin (1912), Cruvel (1908, 1937), etc.

1/

2 / In Cuvier et Valenciennes (Histoire Naturelle des Poissons) 1847.

La classification adoptée ici es t celle de Bertin et Arambourg (in Crassé) 1958. - - - -

5 9

1: 2 FB/bO/S6 Sardines

1.2.3 Noms communs et vernaculaires .l

On trouve tout le lozg de la cate occidentale dIAfrique, selon que les régions considerdes sont ou ont kt8 mus l'influence linguistique d'un pays europden, les noms anglais, espagnole, francaiß et portugais de Sar ella aurita, soit : sardine, pilchard, alacha, s'ardina de ley, allache, Bar elle, hare*e-- sardinha. Les noma purement vernaculairen Hont

L

les suivants- P .

Tableau I

NOMS VERNACULAIRES

- Pays et territoires Noms vernaculaires

Maroc

S kn6 gal

Iles du Cap Vert

latcha (Gruvel, 1937)

yaboy (Gruvel, 1908); yaboy morok; morok; yoa u morok (jeunes) (Cadenat, 1947)

savelha (da Franca, in litt. ) -- Ghana kaakama; man; kankema; krankama; eban;

Dahomey man&; manévi

kokora; emane, vatsim (Irvine, 1947)

Nigkria

Moyen Congo

atorio (Symes, in litt . )

massoundei (Roux, in litt. ) -- --

~~ ~

1.3 Variabilitk gkn6rale

1.3. 1 Fragmentation subspkcifique (races, varidtks, hybrides)

La biomQtrie est devenue l'instrument classique d'investigation dans les recherchee poursuivies sur les phenomhes de variabilité. Bien que ra res dans 1 'Atlantique africain, les travaux relevant de cette discipline et portant sur Sardinella aurita sont marqués par deux

3 / On précise souvent hareng rond par opposition au hareng plat qui appartient au groupe eba-cameronensis . Dans la majeure partie des cas les noms vernaculaires couvrent l'ensemble du genre Sardinella. Nous n'avons retenu ici que ceux qui s 'adressent strictem.znt B l'espbce aurita.

- -

4 / -

6 0

FB/ 6 O / S 6 Sardines 1: 3

Qtudes importantes, celles de Navarro (1932) et de Monteiro (1956), auxquelleB viam&rnt B 'ajoutes quelques observations fractionn6es de Lozano Rey (IgSO), Paste1 (1950 et 19%) Rossignol (19551, RQUX (1957) et Blanc (1957).

Navarro s 'est attach6 $i dkfinir lea relations m6triquea exiBtant entre les &€€&rentes parties du corps. I1 era a d6duit de8 indices (longueur to%al@/kon.gueur du corps, langueur de la t^ete/longueur totale, hauteur du corps/lsngueur totale, etc. . . . ) qu'il a scaumis: une discussion rnath6matique assez p~usssbe. E m conclusion de ses recherches, appuy6es sur l'examen de 553 sp6cimens provenant des Bal6area (taille variant ds 156 3 263 mm) et de 37 provenant des Canaries (taille variant de 238 b 311 mm), il con~tate que E'allache p d a e n t e une grande stabilite morphologique et qu'il est impossible de e6pass.s en races: $istinct.eB lais populations mgditer- ranéenne et atlantique. ,

Quelques diff6rences, apparues surtout dana %es rapports liant la hauteur du c ~ s p e et la longueur de la tate 2 la longueur totale, $ont a,ttribu&s par l'auteur b de possibles e r reurs d'observation QU, plus probablement, B cles perturbations intsfidduites par les ph6nambnes de crois s anc e diff6 r entiell e .

Lozano Rey (1950) e s t d'un avi@ contraire!, Il reconna?t en ef€et l'existence d'une BOUS

a5pbce canario saharienne, SasdineEla aurita terrasaae. Les diff&ences entre lea deux formes apparaissent dans le tableau suivant:

(a) Hauteur du corps contenue environ 4,s fais dane Pa longueur pr6asaudale Longueur de la t3te presque toujours nettement plixs grande que la hauteur maximum du corps, et comprise muvent plue da 4 , s fois dans l a longueur pr&ca&dlale. est plus pras du profil ventral que du profil doraal. .

L'axe du corps

. . . . , . . Sardinella aurita Valeneienne&i -- (b) Hauteur du corps contenue environ. 4 foie dans Ea longueur prbcaudale.

de la tete presque toujours comprise eouvent moine de 8.> 5 f ~ h dano la longueur pr6caudale. est tokjours plus pr&s du profif d a r s a l que du profil ventral.

Longueur pea pr8s QgaPe 2 la hauteur maximum du C Q ~ ~ B , et

.L'axe du corps

. . . . . . , Gardinella. aurita terraoaze Losano

L'auteur indique que des circonstances sp6ciales l'ont emp%chQ de €aire une &tude minutieuse de la question et ne donne ni le nombre, ni la taille des specimens sur l'examen descruels il a base son opinion.

Roux (1957) detaille par contre les mensurations et le% indice8 de deux individus du Moyen-Congo, l'un de 282 imm de longueur totale, tombant 2t l'int6rieur de 1'Qchelle des tailles examindes par Navarro, l'autre de 99mm, tombant en deharo. diffkrences significatives avec les chiffres cnregistrgs aux Canaries.

P Q U ~ le premies il n'y a pas de

Ces resultata divergents montrent que nos donnges biom6trique.: sur l e a proportions des différentes partias du corps de 1 'allaclie africains sont encore insuffisantes pour pouvoir

61

1: 4 FB / 6 O/S6 Sardines

apporter au Probleme de la fragmentation spécifique, pa r le seul examen des caractares métriques, une solution definitive.

Les caractbres mkristiques ont bénéfici6 d'une attention plus large que les cwact¿?rcs métriques. Prenant successivement en consideration le nombre des rayons de la dorsale, celui des rayons de l'anale, celui des rayons de la pectorale, celui des rayons de la vent- rale, celui des vert&bres, celui des branchiospines, e t ajoùtant ses propres observations & celles d'Ananiades (1951) et de Navarro (1932), Monteiro (1956) s'est livr6 B une fructueuse comparaison entre les populations de Mgditerranée, des Canaries et d'Angola. Ses rdsul- tats sont exprimes dans les Tableaux II Q VI11 e t schématisés sur les Figures 1 B 6. Leur analyse conduit B des conclusions partielles assez contradictoires.

Tableau II

RAYONS DE LA DORSALE

Limite s Limites

de M de M

Nbre Valeurs Moyenne Ddviation Région Auteur probables de sécuritd d'ex. e x t s m e s M standard

Mer Eg6e Ananiades, 1951 440 15-19 16,70 t O, 925 16,56-16, 86 15, 90-17,50

Baléares Navarro, 1932 344 17-20 17,988 t O, 64 17, 98647,991 17,977-18,000

Canaries Navarro, 1932 41 17-20 18,370 - t O, 65 18,29748,435 17,981-18,710

143 16-20 .18,230 t O, 875 18, 180-18,280 17,982-18,478 Angola

- -

-

Tableau III

'RAYONS DE L'ANALE

Limites Limites

de M de M

Nbre Valeurs Moyenne Déviation Région Auteur probables de sécurité d'ex. extrgmes M s tandard

Mer Eg6e Ananiades, 1951 446 15-19 17,09 t O, 79 16, 97-17,21 16,451-17,69

Baldares Navarro, 1932 322 14-19 16,49 t O, 765 16,46-16,52 16,35-16,63

Canaries Navarro 1932 40 16-18 17,OO t O , 632 16,93-17,07 16,66-17, 34

Angola

- - -

37 14-18 '15,973 t 1,0746 15, 854-16,092 15,377-16,569 -

62

x

~

TaMeau SV

RAYONS BE EA PECTORALE

Limites Limites

ac M dB

Nbre Valeum Moyenne Ddviation R8gion Auteur probables de sdcurbd M atandar8

Tableau V

RAYONS DE LA VENTRALE

,.' 4 2 9 Navarro,

1932 Canarie$ 9, QOO

6 3

1: 6 FB / 6 O/S6 Sardines ~

I

. Tableau VI I

NOMBRE DE VERTEBRES (ANGOLA) L

.- - Limites Limites

de la moyenne de la moyenne

Nbre Valeurs D6viation d'ex. extr$mes standard Moyenne probables de securite R 8 gion Date

Lobito II

II

Baie Farta I I II

Il ' I

I I I I

I I II

II 1 1

Mo Gam ede s P. Alexandre Baie des Tigres TOTAL

4Oct ,52 13 18 17 3 Jan.53 28

58 6 Oct.52 50 9 II I' 56 9 If 46

10 If 'I 14 16 If If 11 25 ( 1 ' I 52

229 22 Dec.52 35 13 N70v.52 9 13 Dec.52 30

36 1

-

-

-

47-48 47-48 47-49

47-49 45-49 46-48 47-48 47-48 47-48

47-48 47-48 47-49 45-49

47,46 + O, 537 47, 359-47,560 46, 95847,963

47,57 t O, 579 47,49647,644 47,201-47,940

47,56 t O, 580 47,50547,615 47,283-47,837 47,eO 4- O, 618 47, 544-47,656 47,322-47, 879 47,44 + O, 548 47, 386-47,494 47,.168-47,712

- 47,59 f O, 518 47, 505-47,675 47,167-48, a13 -

- - -

47,50 t O, 537 47, 403-47,597 47,016-47,984 47,64 f O, 517 47, 535-47,745 47, 114-48,166

- 47,63 '? O, 489 47,584-47,676 47,40247,859 - 47,51 3. O, 514 47,451-47,569 47,217-47, 803 47,56 . + O, 550 47,436-47,684 46,94248,178 47,73 ?: O, 693 47,645-47,815 47,303-48,157

- I

Tableau VI1

NOMBRE DE VERTEBRES - COMPARAISON ATLANTIQUE-MEDITERRANEE

Nbre Valeurs Moyenne Déviation Limites Limites R6gion Auteur probables de sécuritk d'ex. extrames M' standard de M de M

Mer Egge Ananiades, 1951 309 47-49 48.28 i- O, 569 48.170-48.390 48.171-48.389 Balkaree Navarro, 1932 6.05 45-49 48.147 t O, 463 48.13-48.16 48.03-48.21

- -

70 47-49 48.22 t O . 530 48.177-48.263 48,010-48.430 - 1 Almeria Fage, 1920 Oran Fage, 1920 Canaries NaGarrs, 1932 40 47-49 $8.20 t 0 . 5 5 7 48.1 -48.26 47.90-48.50 Angola

- 46 46-48 47.44 t O . 548 47.386-47.494 47.168-47.712 30 47-49 47-73 t O. 693 47.615-47.815 47.303-48.157

- -

64

FB 1 6 O / S6 Sardines 1 :7

i

Tableau 'VI11

NOMBRE DE BRANCHIOSPINES

Nbre Amplitude Nbre Amplitude Nbre de Br Mn-Mx de Moyenne Classes d'ex. de Moyenne

va ria tion N variation

Nbre de Br Mn-Mx

Classe8 d'ex. N

4. O 4.5 5. O 5.5 8. O 8.5 9.0 9.5 10.0 10.5 11. o 11.5 12. o 12.5 13. O 13.5 14. O 14.5 15. O 15.5 16. O 16.5 17. O 17.5

5 5 4 1 1 6 7 9 10 10 9 3 8 4 9 4 12 4 5 8

11 5 7 7

66-75 72-89 82- 88 94-96

20 8 169-217 175-216 187-298 194- 290 267-292 258-313 209-222 284-319 290-328 284- 323 278- 316 286-388 297-306 306-335 317-354 296-348 315-356 317-425 313,427

9 17 6 2

48 41

111 96 25 55 13 35 38 39 38 102 9 29 37 52 41 108 114

-

72.11 81.50 85.86 95.00 208.00 200.63 195.44 219.38 240.00 ,

279.67 284.50 212.67 294.70 311.38 305.46 301.71 310.45 300.75 315.60 333.91 317.21 327.80 354.25 371 33

18. O 18.5 19 0 19.5 20. o 20.5 21. o 21.5 22. o 22.5 23. O 23.5 24. O 24.5 25. O 25.5 26. O 26.5 27. O 27. 5 28. O 28.5 29. O

3 3 6 1 4 2 1 2 7 4 7 5 5 3 7 1 5

5 3 6 1 8

-

332-434 330-333 417-435

4 54 398-454 436-453

405 422-468 420-520 455-462 432-493 436-453 432-500 413-485 442-528 45 3 -4 55 476-524

462-545 431-548 457-520 522- 526 434-571

-

102 3 18

56 17

46 100 7 61 17 68 72 86 2

48

83 117 63 4

137

-

-

..

366.00 332.00 424.67 454.00 437.50 444.50 405.00 445.00 450.89 458.00 462.50 443.33 462.40 445.60 48.1. 63 454.00 502.17

508 40 501.50 487.08 524.00 496.54

..

65

1: 8 FB160f 84 Sardines

(a) L'examen du nombre des rayons de la dorsale (Tableau XI, Fig. 1) permet d 'ieoler une population mddite r r and enne orientale d run group e Angola- Cana ries , flanqui5 des BalBares. L'homogdn6ltk de ce groupe erJt conf~rmds par l'examen du nombre dee rayons de la ventrale (Tableau V, Fig.4).

L'examen du nombre des vertabxes (Tableau VII, Fig. 5 ) permet d'isoler une population angolaise d'un groupe Caraaries-M&diterran&. groupe est confirm& par l'examen du nombre des rayons de l'anale (Tableau III, Fig. 2).

z

(b) L 'homog6n8it6 de ce .

-

On assiste ainsi à des chass6s-croisbs, les populations prdsentant entre elles dee >

affinites plus ou moins nettes, et parfois surprenantes, suivant le^ caractares considgres. L'examen du nombre des rayons deTa pectorale (Tableau IV, Fig. a), r6vble d m e un curieux ph6nomBne d'enjambement tenant lee Canaries B l '&art d'un complexe gui rassemble les Baléares et 1 'Angola.

Si l'examen du nombre des rayons de la ventrale, hormis bien entendu eon indiscutable valeur comme Blkment de diagnose spbcifique, ne semble pas d'un gros intBr& mr le plafi*-e la biométrie, 1 h h d e poussee de la moyenne vertdbrale apparaft comme un procede B forte puis- ?ance sdlective. polygone de variation rbduit à l'Angola, et Roux (1957) a consign6 une remarque analogue faite sur du madr ie l pschb au Moyen Congo.. Il est posaibfe qulon puisse ainsi mbttre en Bvidence une certaine h6t6rog6nkit6 des populations de ces deux r6gions.

Mqnteiro a deja attir6 l'attention sur les deux sommets (Fig. 5 ) de son

Le nombre des branchiospines est bgalement un caracthre differentiel extrgmement prdcieux. donnses de Monteiro (Tableau VII, Fig. 6) que cet accroissement es t marqud de discantinuitbs brutales. identique s.

Rossignol (1955s~) a montrd qu'il croh avec la taille. On ddduit en outre des

I1 convient donc dBtre prudent e t de ne comparer que des specimens de tailles

Retenons de tout ceci :

(a)

I qu'il existe dans 1lALlantique au moins deux races gQographiques diffgrentea, la premiare aux Canaries, la seconde en Angola;

qu'on en trouvera probablement d'autres dans l'intervalle, mais que le manque de documents ne permet pas de l'affirmer d$s maintenant;

que chacune de ces races n'est d'ailleurs pas obligatoirement hommogOne et peut grouper plusieurs populations;

qu'une selection bas6e sur l'ktude d'un seul ca rac the meristique conduirait probablement b des conclusions fausses;

qu'il es t par cons6quent indispensable de &tenir lletxamen d'un certain nombre de ces caractares parmi lesquels le nombre des vertbbres et celui des branchiospines doivent avoir la priorit6.

(b)

(c)

'_ (d)

( e )

66

1: 9 FB / 6 0156 Sardine e

460 - LOO - 350 - 300-

250

200 - 160 - 100 - 50.

Tant en ce qui concerne les caractkres m6triques que les caractbres méristiques il est souhaitable de multiplier les observations locales tout le long de la cate occidentale d'Afrique et de les concentrer entre les mains d'un rapporteur gén6ral. (1945) ou celles de Ruivo (1957) pourraient, aprds discussion et simplification, servir de base

Lee proposition? de Furnestin

a une telle enqu&e. - .

--- Cenaries -.-. Baleares A ....... Mer Egee : %

r' :, ! ? I '. : 6

. I 1

, 1 : L I , .

, . . . . : I * . . i :

0 4 , \

Fig. 1 Nombre de rayons de la dorsale. les calculs figure en ordonnde. abcisses correspond B la moyenne: les limites de securite des variations de cette moyenne (D'aprds Monteiro 1956)

Le nombre d'individua sur lequel ont port6 Le sommet du triangle, projet6 sur l'axe des

Les extremit6s de la base reprksentent

Angola Canaries Baléares Mer EgBe

15 &,5 16 16;s I7 IT5 18

'Fig. 2 Nombre des rayons de l'anale. Mames explications que pour la Fig. 1.

67

I FB/60/S6 Sardines 1: 10

100 - 350-

300-

250-

200-

150 -

too - 5 0 .

0 4

Fig. 3 Nombre des rayons de la pectorale. Memes explications que pour la Fig. 1.

- Angola j -._- Baleares

!i !i

Fig. 4 Nombre des rayons de la ventrale. M í h e s explications que pour la Fig. 1.

6 8

c

..

,

FB 1 6 O 1 S6 Sardine s 1: 11

'I

v

I

A

! =

650-1

i 600- - Angola - Angola 550- ---- BelBares -.-.- Canaries

h50 - zm-

350-

300-

250-

200-

150 -

100-

4.7 47,50 L8 LB, 50

Fig. 5 Nombre.des vertkbres. M8mes explicationa que pour la Fig. 1.

Fig. 6 Nombre des branchiospines. En abscisses classes (intervalle - 1 cm). Remarquer les discontinuités.

En ordonnées moyenne du nombre des branchiospines. (D'aprBs Monteiro 1956).

69

-.

FB 16 O / S6 Sardines 2 : 1

2 DISTRIBUTION ,"

2.1 DIlimitation de l 'aire totale de distribution e t caractbree gcologiques de cette aire

Dans l'Atlantique oriental 1 'aire de rQ artition gkographique de Sardinella aurita a 'inscrit O cp senBiblemerat entre les parall4les 37 N et 34 S (Fig. 7) .

ment =ur l'Europe oh l'espbce a ¿% signalee en Espagne (Lozano Rey, 1947) e t au Portugal (Monteiro, 1956). V e r s le Sud, elle s 'arrate ?i Saldanha Bay (Smith, 1950).

Vers le Nord elle mord donc 16g$re-

I

I-

r .

Fig. 7 Rkpartition ggographique de Sardinella aurita dans 1 'Atlantique africain. hachures sont d'autant plus serrees que les populations sont plus abondantes.

Lea

7 1

--

FB/6Q/86 Sardines 2 : 2

En connafi Sardinella aurita des Canaries et des Isles du Cap Vert (da Franca, in litt, ). _1_3 -7

Fowler (1936) la cite également de Madbre, mais Maul (in litt.) ne l'y a jamais rencontrée. -II

Sardinella aurita es t r a r e au Maroc (Furnestin 1952), abondante des Canaries à la Gambie (Lozano Rey, 1950; Cadenat, 1950; Postel, 1950, e tc . ) r a r e en Guinée et en Sierra Leone (Longhurst, in litt. ) abondante en Cate d'Ivoire (Postel, 1950; Rancurel e t Msrchal, in litt .) et en Ghana (Irvine, 1947), r a r e de la Nig6ria (Lunam, in litt .) au Gabon (Monod, 1928ne la cite pas dans son inventaire du Cameroun), abondante du Moyen Congo B 1IAngola (Roux, 1950; Rossignol, 195513; Monteiro, 1956), ra re en Afrique du Sud (Smith, 1950).

-- A --

Au point de v u e répartition bathym6trique on l'a trouvée & 85 m en face de l'Angola (Poll, 1953) et jusqu'8 150m au large du SQndgal (Postel, 1950 et 1955).

Pour Furnestin (1952) l'aire de répartition geographique est limitke par lfisotherma de 18OC.

A l'intérieur de cette a i re de rkpartition Sardinella aurita supporte pourtant des tempéra- O tures nettement plua basses.

seuil de disparition des Sardinelles des Baléares. Cap Vert, mais les effectifs qui demeurent en place en saison froide sont négligeables vis B vis de la grosse masse des populations qui disparatt das que la température tombe au dessous de 2OoC (Postel, 1954a).

Navarro, d'aprks Lozano Rey (1947), avait déjà fix6 a 15 C le Postel (1950) a retrouve le mi?me chiffre au

La contradiction apparente entre ces observations pose un problbme intéressant dont il faut sans doute rechercher la solution dans des considérations d'ordre physiologique. les aborderons ulterieurement au paragraphe 2.2.

Nous

11 ne semble pas que, dans les conditions normales, l 'aire de repartition géographique de Sardinella aurita soit limitée par un seuil supérieur de température. dans des eauxil 29*C l ibre dans l'atlantique africain.

Postel (1950) la signale .-- ce qui correspond à peu de chose près aux maximums enregistres en mer

En ce qui concerne la salinité, des observations concordantes ont été faites par Postel (1955) au SQndgal e t Rossignol (1955a) au Moyen Congo. tolérance négative de 1 g au litre par rapport B la salinit6 dÖrmale de l'Atlantique Qvaluée B 3s0 /oo . Le second indique que les sardinelles quittent la Baie de Pointe Noire en janvier avec l 'arrivée d'eaux dont la tempkrature est supérieure B 26 C et la salinité inférieure à 35O/oo et y reviennent avec le retour dleaux dont la température e s t &gale à 2l0C et la salinit6 supérieure à 3s0/oo. sont conditionnés par la salinitk. *

Le prem€er admet en effet une

O

La temperature ne jouant aucun rale dans les limites invoquées, les mouvements

En conclusion Sardinella aurita apparaft comme une espace c6tibre, capable de vivre O O dans une &helle assez étendue de tempkrature (de 15

variations de salinitg. tronçons : trois (Rio de Oro, S6n6gal; Cate d'Ivoire, Togo; Moyen Congo, Angola) oii elle es t abondante, deux (Guinée, Libéria; Nigeria, Gabon) oh elle es t ra re . s 'intercalent entre les trois premiers e t correspondent aux régions oa les apports d'eaux douce sont les plus considdrables.

Q 30 C), mais sensible par contre aux Dans l'Atlantique africain son aire de répartition est divis6e en cinq

Ces deux derniers

FB/ 6 0 / S 6 Sardines 2: 3

*-

C I

2 . 2 Répartition différentielle

2.2.1 Aires oa l'on constate la présence d'oeufs de larves ou d'animaux b. d'autres stades juveniles; variations annuelles dans la distribution, et variations saisonnières pour les stades s'étendant sur plus de deux saisons. Aires peuplées d'animaux adultes; variations saisonnikres et annuelles de ces dernieres

On ne possede que fort peu d'observations iì ce sujet. Poll (1953) indique qu'au Congo Belge les jeunes s'approchent plus pr&s de la cate que les adultes et qu'on les capture it la senne. Au Sénégal, oh les adultes eux m%mes sont fréquemment pris de cette fagon. Postel (1955) remarque que les larves restent plus longtemps qu'eux prbs des plages. Blanc (1957) confirme cette opinion et pr6cise aue de novembre i3 janvier-février on trouve, surtout en Baie de Harm et dans celle de GorGe, des banc6 compacts de tr&s jeunes Sardinella aurita qui y accomplissent leur premier cycle de croissance. C'est sur ce stock que les thoniers prélevent leur app3t. cours de plusieurs sondages effectués en février 1957 dans leurs viviers, jtai not6 des tailles s'échelonnant de 8 b 14 cm.

. Au

A la lumibre de ce qui precbde on peut entrevoir une &partition differentielle conforme Tant uton s'en tient aux phénombnes de surface, tout se passe comme si au schéma suivant.

les températures de 18OB 20 C constituaient une barri8re thermique dont le franchissement n'est possible que pour les jeunes individus.

8

Ainsi l imWe ?i un plan horizontal la question est relativement simple, mais l'introduction du facteur vertical conduit a un problkme beaucoup plus compli u&. sardinelles par 100 et 150m de profondeur, dans des eaux B .15 C (Postel, 1950; Cadenat, 1953). O r ce sont toujours des adultes. Il faut donc admettre que d'autres causes jouent, comme nous l'avons deja envisagé au précédent paragraphe (2. l), un rele primordial dans le comportemsnt de Sardinella aurita et interviennent par suite, au *%me titre'que llbge, dans le déterminisme de sa répartition diffgrentielle.

On rencontre en effet des 8

Sous réserve de vérifications ultgrieures, on peut s 'attendre B rencontrer dans 1 'Atlantique africain une segregation correspondant sensiblement au tableau suivant :

t720°C Surface. Larves, jeunes et adultes en &at d'6volution sexuelle ou en période de ponte.

Larves et jeunes. 15* < t < ZO°C Surface,

Fond. Adultes en état de repos sexuel.

t < 15OC Disparition totale.

En pratique, la p+che industrielle ne s 'int6resse qu'aux grosses concentrations de surface. Elle doit donc les rechercher dans des eaux dont l a tem2Qrature est supérieure it 2OoC et la salinité au moins égale B 34 / O O .

O

73

d

3

sur

3: 1 FB/60/S6 Sardines .- -

BIONOMIE HISTOIRE NATURELLE

3. 1 Reprôduction

3, 1. 1 Sexualité (hermaphrodisme, hbtéroeexualit8, intersexualité)

Les sexes sont séparés. B côte occidentale d'Afrique.

Aucun phdnombne d'hermaphrodisme n'a jamais été signalé

3 . 1 . 2 Maturité (%ge et taille)

D'aprds Rossignol (1955a) le début de la premiare &volution sexuelle se situe 2 Pointe Noire (Moyen Congo) vers la fin de la deuxibme année, c'est-2- dire entre 20 et 22 cm.

3.1.6 Ponte

- Saisons de ponte (début, fin, maximum)

L% saison de ponte varie avec la latitude. Elle prend place : aux Canaries, de juillet h septembre (Navarro, 1932); au Shegal , de mai il aoQt dans la région de Dakar (Postel, 1950 e t 1955); d'avril 2 octobre un peu plus au Sud dans celle de Joal (Blanc, 1957); au Moyen Congo toute l'année avec deux maximums, l'un en mai-juin, l 'autre en décembre (Rossignol, 1955a).

On aperçoit tr$s mal le rale que peuvent jouer'les facteurs hydrologiques (température, salinité), dans la fixation de la période de ponte.

3.1.7 Lieux de ponte

- Littoraux (surface, v&gktatibn, rivage, hauts fonds, sable, anses); fond

Les lieux de ponte semblent assez rapproches de la cate : Baie de Rufisque (Postel, 1955), Plateau de Joal (Blanc, 1957), Baie de Ponte-Noire (Rossignol, 1955a).

3.3 Histoire naturelle de l'adulte

3.3 1 Longévit6

Les travaux realises sur la croissance de Sardinella aurita sur lesquels nous aurons d'ailleurs l'occasion de revenir plus longuement dans le prochain paragraphe (3.4), par Navarro (1932), Postel (1955) et Rossignol (1955a) montrent que la longévité s'étend au del& de cinq ans.

3.3.3 Compétiteurs

Au. cours de sa vie Sardinella aurita se trouve continuellement en comp6tition alimentaire avec d'autres espbces. e t Sardinella cameronensis Regan, 1917.

Ce sont le plus souvent Sardinella eba (Cuvier e t Valenciennes, 1847) -

75

3: 2 FB/ 68/86 Sordinos

3.3.4 Prédateurs

Elle est aussi la proie de nombreux carnassier@. Outre les gros poissons de surface (Sélaciens, Scombridks, Carangidks, etc. oiseaux, parmis lesquels les fous (Sula bassana au Nord, Sula Peucoptera au Centre, Sula capensis au Sud) tiennent sans doute la premibre place. quantitative des prélèvements effectués par ces diff6rents pr6daQsurs mir les stocks africaine

et les petits @Btac&s, .U. faut 6ialement citer les

On ne possbde aucune 6valuation - -

3.3.5 Parasites et maladies

La liste des parasites comporte seulement un acantocdphale Rhadinorhynchus prist is Rudolphi, 1802, cite pas Golvan (1956).

3.4 Alimentation et croissance

3.4. 2 Nourriture (type, volume)

On ignore si Sardinella aurita s'alimente d'une faFon continue ou si elle passe par des périodes de j e b e .

Sa nourriture es t assez variée. Des contenus stomacaux examinés par Poll (1953) lui ont surtout r&é16 des fragments amorphes constitués par du phytoplancton avec parfois des larveß de mollusques et de petits crustaces. Cadenat (1953) travaillant sur des sp6cimens capturés au dela d'une centaine de mrltres de profondeur, a signalé dans leur estomac une bouillie de microplancton & base de copépodes, d'euphosiacbs q t de larves de crustac68 divere au stade Nauplius. également des larves Megalops et quelques r a re amphipodes. remarquir que les grosses sardinelles devenaient volontiers cannibales et d8voraient leurs propres alevins.

Dans cette masse repr6sentant plus de 9.5 pour cent du total, se trouvaient Postel enfin (1955) a fait

. 11 est difficile d'apprkcier le volume de nourriture ingurgitde. Les thoniers admettent

On peut en dkduire, en premibre approximation et que les sardinelles non alimentkes en vivier maigrissent rapidement e t perdent couramment cinq pour cent de leur poids en 48 heures. sous réserve de vérifications ultérieures, qu'une sardinelle absorbe quotidiennement une quantité de nourriture égala il trois pour cent de son propre poids.

La teneur en graisse des sardinelles semble indépendante de leur état sexuel e t sim- Les exemplaires captures en plement influencge par leur alimentation (Rossignol, 1955a).

profondeur sont toujours gras (Postel, 1955).

3.4.3 Mode et taux de croiseance relative et absolue '

Navarro (1932), Postel (1955), Rossignol (1955a), on respectivement btudi8 la croissance de Sardinella aurita aux Canaries, au SBn6gal et au Moyen Congo ' - Navarro et Rossignol par la

76

I

L.

FB/60/S6 Sardines 3: 3 ..-

m6thode scalimktrique, Postel par l'examen des courbes de fr6quence. donnes dans le Tableau suivant.

Leurs rgsultats sont

Tableau IX

CROISSANCE DE Sardinella aurita AUX CANARIES, AU SENEGAL ET A U m E N CONGO

14

18-19

23- 24

26 - 27

28-29

15

21-22

25-26

29-30

33-34

15

23

27

29

La concordance est remarquable entre SénBgal e2 Moyen Congo. Les populations intertropicales ont dea croissances Comparables et 16gdrement plus rapides que celle des Canarie s.

Les tailles maximales enregistrees sont de 31 cm apx Canaries (Navarro, 1932), 38 cm (570 g) au S6n6gal (Postel, 1955), 37 cm en Ghana (Imine, 1947), 36 cm au Moyen Congo (Roux, 1957).

*-

A A

Il existerait un dimorphisme sexuel qui se traduirait par une taille lkgbrement plus grande, une @te ldgbrement. plus longue et un corps 1Qghrement plus haut chez les femelles que chez Les m%les (Navarro, 1932).

Deux tableaux, l k n de Poll (1953), l 'autre de Rancurel et Marchal (in litt.) rendent -- compte das poids notés en fonction des tailles (voir Tableaux X et XI).

pourj?ostel (1950) la relation taille/poids est donnée par la formule :

1 O0 0 . 8 ~ 1 p = -- dans laquelle P est exprime en g et 1 en cm.

77

3: 4 Fl3/60/S6 Sardines

Tableau X

POIDS EN FONCTION DES TAILLES - CONGO (Poll, 1953)

Taille Poids Taille Poids Taille Poids

106 8 205 63

144 23 206 60

25 2 1'30

255 135- 145

146 31 207 76 26 O 180

165 31 208 72 27 1 145

17 8 35 210 70-79 297 255

180 37-48 221 80

185 44 230 96

189 52 235 122

190 46 239 123

310 2 a5

316 330

322 345

328 34 5

198 51 24 O 130- 137 338 4 20

199 50 24 5 117 34 O 3 85

200 63-65 246 145 34 3 400

Tableau XI

POIDS EN FONCTION DES TAILLES - COTE D'IVOIRE (Rancurol e t Marchal, in litt. ) --- Taille Poids Taille Poids Taille Poids (") (g) (-) ( g ) (") ( g )

173 45 188 54 24 O 122

175 47 188 58 250 130

177 52 192 64 257 144

185 55 196 65 26 5 138

186 60 202 70 27 O 170

187 54

F'3 / 6 O / S6 Sardines 3: 5

3.5 Comportement

3.5.1 Migrations et mouvements locaux

On connafi mal les migrations. Postel (1950) pense qu'elles sont assez restreintes e t I1 invoque B l'appui de cette opinion les cap-

Rossignol (1955a) fait s'effectuent en profondeur plut& qu tures faites par le "Gérard Tr6ca'Ii'au delb de l'isobathe de 100 m. remarquer que la théorie précédente est la plus g4néralement admise, mais rappelle que Furnestin (1952) signale des apparitions sporadiques et massives de Sardinella aurita sur les côtes marocaines et en d6duit qu'elles sont probablement consécutives 3 des migrations d'une certaine amplitude.

surface.

La question n'est donc pas résolue.

On est un peu mieux renseigné sur les mouvements locaux.

Au SBn6gal (Postel 1955; Blanc, 1957) Sardinella aurita n'est représentée en hiver aue par des bancs de jeunes individus qui accomplissent leur premier cycle de croissance. adultes arrivent en masse en avril-mai, dans un double mouvement du large vers la cate et du Sud vers le Nord. on les rencontre jusqu'en decembre, avec neanmoins une coupure assez marquée en aoQt - septembre.

- Les

Ils envahissent alors le plateau de Joal, puis la Baie de Rufisque (Fig. 8 ) oa

En Guinée, Sardinella aurita chalutke par 50 m de profondeur (Postel, 1954b) s'approche rarement de la cate. Il en est de meme en Sierra Leone (Longhurst, in litt. ). --

En Cate d'Ivoire, Sardinella aurita es t presente toute l'année (Rancurel e t Marchal, in v litt. )

Au Ghana, Irvine (1947) la signale de juin B septembre.

Au Moyen Congo, les premibrcs sardinelles apparaissent en mai en Baie de Pointe Noire. brutales (Rossignol, 1955a).

Les dernibres disparaissent en dkcembre. Apparition et disparition sont également

En Angola on trouve Sardinella aurita de septembre avril-mai. Les plus grosses concentrations prennent place en janvie-rier (Monteiro, 1956, et statistiques officielles communiqdes par Fr. de Matos, in litt. ). --

5/ A ce moment 11 bateau de la Section Technique de Paches Maritimes du Gouvernement Gén6ral de 1'A.O. F.

-

79

3 : 6 FB / 6 O / S6 Sardinee

i. ì* ! i i

zoo!, I

7'

Fig. 8 Mouvement apparent des bancs de Sardinelles adultes lors de l'envahissement du Plateau de Joal et de la Baié de Rufisque en avril-mai.

80

FE 6 O I 56 Sardine 5 3 : 7

3.5.2 Agglomeration en bancs

Sa'rdinella aurita e s t un poisson gr6gaire. Elle ~ ~ a g g i o m b r e en bancs. -- Au SQnggal ces bancs sont caractéristiques. Ils ont en général la forme d'un cercle

assez régulier et produisent en surface un bruit analogue a celui de l a pluie tombant dans l'eau. Leur teinte es t noire. Ils se deplacent h une vitesse qui dépasse nettement celle de la sardine et donnent au sondeur ultraaonore un echo plus diffus (Postel, 1955). 15 3 20 m de diambtres et contient de 20 iì 30 tonnes de poisson. tonnes (Postel, 1954a).

Un banc moyen melÜre de Les plus gros arrivent B 60

Au Moyen Congo, Rossignol (1955b) a obaervb des concentrations beaucoup plue volumi- neuses atteignant plusieurs centaines de mbtres de longueur sur plusieurs dizaines de m&trea de largeur.

En ce qui concerne leur comportement, Monteiro (1956) signale que les bancs de Sardinella aurita viennent en surface pendant la nuit et s'enfoncent pendant la journke. remarque, faite en Angola, 8 'applique partiellement au Sgnbgal od, en saison froide, les thoniers recherchent de nuit lIapp8t qui leur est necessaire en repérant les poissons Q leur luminescence. Mais d2s le mois de mai, surtout par temps calme, de nombreux bancs 8 'inscrivent en plein jour dans les eaux superficielles sous forme de t3ches noires identifiables P vue. pkriode la plus favorable, on compte une dizaine de ces tâches dans l'horizon normal d'unbateau (Postel, 1954a).

Cette ---

En juin-juillet,

Les bancs évoluent au dessus du plateau continental e t ne depassent pratiquement pas l'aplomb des isobathes de 70 m au Moyen Congo (Rossignol, 1955b) et de 100 m au SBn6gal (Postel, 1954a).

Souvent groupée d'une façon homogbne Sardinella aurita s e melange parfois avec d'autres esp&ces : Sardinella eba au Sdnégal (Postel, 1955), en Cate d'Ivoire (Rancurel et Marchal, in litt.), au Moyen Congo (Rossignol, 1955a et b), Sardinella cameronensis au Congo (Poll, 195T. En Ghana on rencontre parfois les alevixs associ6s h des bancs d'anchois, Engraulis sp. (Irvine, 1947)

I_

-

Dana tous les cas oil elle a et6 p%chke en profondeur (Postel, 1950 et 1953, Poll, 1953), Sardinella aurita n'a été ramenée que par petits lots comptant au plus une vingtaine d'individus, soit qu'elle ait alors une répartition diffuse, soit qu'elle se tienne 3 une certaine hauteur au dessus du fond, soit que sa vitesse lui permette, sauf B de rares exceptions yrbs, dogchapper ay chalut. Poll pour sa part invoque uniquement cette dernibre explication.

81

i

O ~ ~ / 6 0 / S 6 Sardines , 4: 1

4 ETUDE DES POPULATIONS

4 . 1 Structure

t - '

, -.

4. 1. 1 Répartition sexuelle

Sur 75 exemplaires pris en surface et sexuellement reconnaissables, Postel (1955) a compté 49 femelles et 26 males (65 pour cent et 35 pour cent), chiffres en concordance remarquable avec ceux obtenus par Navarro (1932) aux Baléares (64, pour cent et 36 pour cent). Dans des échantillons provenant de zone profonde, Postel (1950) a trouvQ-22 femelles pour 12 m3les et Cadenat (1953) 8 femelles pour 2 m3les. bornent actuellement nos connaissances sur la rkpartition sexuelle de Sardinella aurita dans 1 'Atlantique africain.

C'est B ces seules observations que s e

4 .1 .2 Composition par 3ge

4. 1.3 Composition par taille

Nous avons d6jB v u qu'au Sénégal, la population d'hiver es t uniquement composbe de ieune.s individus et la population d'été d'un m6lange d'adultes de différentes tailles (Postel, 1950 et 1954a; Blanc, 1957).

Au Moyen Congo, Rossignol (1955a) a suivi de prbs les modifications saisonni&res de la population de la Baie de Ponte Noire en 1952-53 et les a résumges en une série de graphiques qui se trouvent reproduits sur la Fig. 9. Les grandes classes (plus de 4 ans) prédominent en juin-juillet. mieux reprksentees jusqu'en décembre. L 'auteur attire l'attention sur l'absence de la classe groupant les individus qui accomplissent leur deuxibme cycle de croissance et remarque que de jeunes immatures sont p h h é s toute l'année le long du rivage au'moyen de sennes de plage, Roux avait dkj& noté cinq ans plus tat (1950) la présence d'alevins B la cate en juin et en dbcem- bre. mais les mensurations sur adultes lui avaient donné un maximum 2 21 cm, ce qui corres- pond d'apr&s Rossignol (1955a) & la fin de la seconde année. La composition des bancs change donc d'une ann6e jusqu'b maintenant ne permettent pas encore d'en fixer la cadence.

Elles cbdent ensuite l a place aux classes moyennes (3 B 4 ans) qui restent les

l'autre et s'il existe un phknomkne de pBriodicit6, les observations faites

Tout ceci nous rambne d'ailleurs B des notions dkjb abordees au paragraphe 2.2. I1 semble qu'au Nord comme au Sud de Iléquateur, la population globale de Sardinella aurita s e divise habituellement en deux grands groupes (qui pouvent &re eux m%mes fractionnés) :

l'un compos6 d'immatures, peu sensibles aux variations des conditions de milieu et se maintenant B la cate même pendant les mois froids;

l'autre compos6 d'adultes plus ou moins 3gbs soumis B dea impératifs physiologiques e t n'apparaissant que dans des intervalles de temp6rature et de salinité nettement d8finia.

La masse du premier groupe es t négligeable par rapport b celle du second, mais chacun d'eux a pourtant son inter& pratique. Une exploitation intensive, a des fins industrielles, ne

83

4: 2 FB/6O/S6 Sardines

1 peut, comme nous l'avons dit, s e concevoir que bur des Qlkments adultes. Pa r contre, une exploitation limit6e orientee vers l'app3t vivant es t tolerable sur les immatures qui presentent le double avantage d'une plus grande resistance et d'une taille parfaitement adaptée it l 'usage qu'on en attend.

Il est Qvident que, vu sous ce double aspect, l e problame de la composition de stocks entraine automatiquement celui de la rationalisation de leur exploitation.

I t 30 20

I O

30 20 L 10.

30 . 20 '

10 '

20

10 O

30L Novembre 52 I .,I I

Fig. 9 Modifications saisonnières de la population de la Baie de Pointe Noire en 1952, 1953, d'après Rossignol (1955,). En abcisses : taille. En ordonnées : nombre d'individus.

4 . 2 Volume et densité

e

On ne possède A ce sujet que les observations qualitative figurant aux paragraphes 2.1 et 3 .5 . 1.

84

..

5 EXPLOITATION

5.1 Equipernene de p%che

5. 1. 1 Engins de p&he

5.1.2 Bateaux de psche

- Maroc

Les mh-" que pour lea sardines.

- Canaries

Les mhnera que pour fa saxdine.

- Mauritanie

Sennes de plage.

(a) P&he autochtone (Gruvel, 1908; Postel, 1950a e t b)

Pirogues (au Nord et dans la rggion. de Daksr : pirogues de planchen c'est-&-diss rechauss6es de bordds surajoutka, Au Sud, dans la rdgioga du. Saloum, pirogue& monoqlae) .

Sennes de plage (100 B 200 m x 2 B 5 m - maillen de 27 li~zm), fileta droits!, Qpervders.

(b) P k h e Industrielle

Uniquement faite par les thonier0 a' la recherche d'aapp2t vivant. classique de Bretagne ou de Sit. Jean de Lus. sardinelles et prbfsrent de t r k s loin Sardinella aurita 1 SasdinePls eba. emploient des lamparas immergds.

Filet tournant

Certains d'entre QUX

Les thoniers ne recherchent que l e a getitan -

Des essais poursuivia; en 1953 ont montrg que k g m b t h ~ d e ~ , lee; bateaux e& les enpiras! marocains étaient facilement adaptables au Sdn6gs.l pour defi p'8eh.o~ A grand! rendement @%,tek, 1954).

- Guinée

(a) R e h e autochtone (Gruvel, 1913; Pastel, LS%Oa st b)

Pirogues (type sr6nggalais ab3tardi).

Filets droits (300 & 400 m x 3 B 4 m, en deux nappeL horizontales traasdiI&es %%" pur l 'autre - mailles de 40 "I), Qpesviers.

85

5: 2 FE! / $ O / 86 Sardines I

(b) F%ehG industrielle

qual que^ thoniers viement parfois faire de l'app%t 3 proximit8 de Conaksy, pbn&ra€e- ment en dehors ds~i Eles de Los. Ils utilisent alors leurs filets tournants.

- Gate d'Ivoire

(a) F'$tche autochtone (Gruvel, 1913; Postel, 1950a et b; Lassarat, 1958)

Pimgus5 monoxyles de grande taille.

Sennes de plage (300 B 350 m x 10 il 12 p11 - mailles de 20 mm).

Filets droit^ (256 5 300 m x 25 h 30 m - mailles de 25 mm (Postel); (350 B 450 x 600 maillesa - imailleaj? de 20 8 25 mm) (Lassarat). ou encerelants. Eperviers.

Ces filets sont employ6s comme filets maillanks

(b) P%che industrielle (Lassarat, 1958)

Bateaux du type Bardinier de 14 B 20 m.

Filete tournants (250 m x 45 m - mailles de 15 16 mm).

Textile employd: nylon teint en bleu.

- Ghana (Irvine, 1947)

Pirogues monoxyles de grande taille.

Filets droits (Ali nets) 700- 1, 000 ft x 440 mailles - mailles de 0, 8 inches)

- Togo (Postel, 1950a et b)

Firogues monoxyles de grande taille.

Sennes de plage, filets droits (250 m x 6 m - mailles de 25 mm) fabriquks par QlQments de 10 m juxtapos6s verticalement les uns aux autres. Eperviers.

- Dahomey (Postel, 1950a et b)

M,"emeo embarcations et m%mes engins qu'au Togo.

- Moyen Congo

(a) P&he autochtone (Roux, 1950; Rossignol, 1955)

Pi 10 gue 8 .

Sennes, Mats droits, %pervierS.

86

FB/60/S6 Sardbes 5 : 3

Les filets droits sont de deux types (30 B 40 m x 10 m - mailles de 60 mm - 120 & 150 m x 15m - mailles de 45 mm). (Rossignol).

Ces filets sont employes comme filets maillants ou encerclant8

-i? (b) -che industrielle

Au stade des essais, avec matériel européen.

Y I

- Angola (Fragoso de Matos, in litt.)

Bateaux de 14 & 22 m (moteurs de 100 B 250 C. V. ).

--

Fi le t s tournants (cercos) (350 Zì 500m x 25 Zì 50 m - mailles de 15 mm) ,

Textiles employés : 80 pour cent de fibres naturelles e t 20 pour cent de fibres synthé- tiques (nylon, Perlon, marlon et kuralon).

5 . 2 Rkgions de pêche

5.2.1 Distribution géographique générale

Seules ont été exploitées jusqu% maintenant les grosses concentrations de surface (pêche industrielle) et les bancs qui évoluent dans les eaux strictement littorales (pí%che autochtone).

Les secteurs les plus importants sont actuellement :

't> . I

au Sénégal : ceux de Dakar et de Joal (Sud Sbnégal); en Gu ide : en CBte d'Ivoire : ceux de Sassandra (région ouest) et d'Abidjan; au Ghana : ceux d'Accra et de Takoradi; au Togo : celui de Lom6; au Dahomey : celui de Cotonou; en Nigkria : ceux de Lagos e t de Calabar; au Moyen Congo : celui de Pointe Noire; en Angola : ceux de Luanda, Porto Amboin, Novo Redondo, Benguela, Lucira, Mocamedes, Porto Alexandre et Baie des Tigres.

celui de Conakry;

5 .2 .3 Profondeur

Les régions de pêche jalonnent l 'aire de répartition des sardinelles et s e situent en génbral Q proximité de la cate. Elles ne dépassent jamais l'aplomb des fonds de 100 m.

5 .3 Saisons de pêche

5 3. 3 Dkbut, plein et fin de saison

Dans la zone intertropicale la saison de p&he s'étend sur toute l'année avec en général Ai

87

5: 4 FB 1 6 O 1 S4 Sardines i

un maximum principal en fin de printemps e t un maximum secondaire dans le courant de l'automne. saisons entre les deux hémisphareS.

Pour situer ces maximxms il faut bien entendu tenir compte de l'inversion des

On..enregistre les meilleurs rendements : 5

(a) en juin au Sénégal (Postel, 1954); (b) (c)

en aoQt en Côte d'Ivoire (Rancurel e t Marchal, in litt. ); en mai-juin e t en décembre au Moyen Congo (Rossignol, 1955);

-- (d) en janvier-fkvrier en Angola (d'après les statistiques officielles transmises par

F. de Matos, in litt.). -- O La température de 20 C semble jouer un rale capital dans la définition des saisons de

p@cche. plus froides, od ils ne rencontrent d'ailleurs que de jeunes individus.

Seules les thoniers B la recherche d'appl3.t vivant opèrent pratiquement dans les eaux

5 . 4 Pêche e t apports

5 .4 . 1 Effort et intensité

I1 n'existe nulle part de flottille autochtone uniquement orientde vers la pi)che des sardinelles. dentale d'Afrique.

En outre on ignore l e nombre de pirogues disséminées l e long de la cate occi- Enfin ces ,pirogues sortent de facon tout il fait irrkguli8re.

I1 est donc pratiquement impossible de determiner ce que les auteurs de langue anglaise appellent le "fishing effort'' et t r b s difficile d'kvaluer les apports. Les chiffres qui suivent sont nettement supdrieurs B ceux que j'avais donné en 19'50. première c 'est que l'approvisionnement en textiles s 'est beaucoup amdliord e t que les engins employés maintenant sont plus nombreux et de meilleurs qualitd que ceux des premiares années d'après guerre. La seconde c'est que les sondages se sont multipliés et ont permis de s e r r e r de plus près la vérité. des &valuations et non su r des statistiques ce qui doit conduire B les manier avec la plus extrème prudence.

Il y a B cela deux raisons. La

I1 convient malgré tout de rappeler que ces chiffres sont basds sur

Tableau XII

QUELQUES EVALUATIONS DES APPORTS DES SARDINELLES (PECHE AUTOGHTQNE)

Pavs Apports en tonnes

Sénégal 4 iì 5.000 Guinde Quelques centaines Gate d'Ivoire 3 2. 4.. O00 Togo-Dahomey Quelques centaines

88

l Rossignol (1955) exprime &galement la difficult4 de chiffrep la guantitb e,; -acta del3 apport5 h Pointe Noire. jour leurs apports en pkriorle de pointe (mai-juin e t dkcembre), ce qui nous donne unrz idde du rendement journalier moyen (150 3 200 kilogs). C'est aussi ce que rapporrta en moyenne une pirogue s6nkgalaise, " d e par deux hommes, p%chant 2 116pervier dans la rQgian de Joal (Sénégal) (obseyvation personnelle),

I1 estime h une soixantaine le nombre des pirogues et O 10 tonnes!

I Des essais, dont j'ai ddjà par16 (par. 5. I) ont eu lieu en. 1953 pour d6termine-r les possibilitgs; de peche industrielle des petites espbces de surface. siona suivantes : d'avril b octobre, un bateau d'une vingtaine de m&tres, p%chant au filet tournant en Baie de Rufisque, peut compter sur de5 captures mensuelles d'environ 40Q tomes, dont 50 pour cent de sardinelles (Postel, 1954). application.

115 ont abouti aux r-oac4sl-

Ces essais n'ont &i& ouivis d'aucune

La p8che industrielle es t actuellement circonscrite à quatre territoires : $&nbgal, Cate d'Ivoire, Moyen Congo et Angola.

(a) Sgnégal

P a r contre les thoniers qui sgjournent b Dakar en saison fraid.e w 'alimentent le plus souvent en appQt dans les eaux du SBnkgal. Idlintensit6 de la p&he a11x sardinelles e a t donc fonction de Itintensit6 de la p&he au thon. Durant l%iver 1957-58 une centaine de thonierta ont opgrk dans la région; durant l'hiver 1958-59 une trentaine seulement. de sardinelles furent prises au cours de la premi&re campagne, 800 iì, 1.800 au CQU.TS de la

2 . 0 8 0 3 2.50Q t ~ n s ~ e a

- seconde . (b) C8t i d'Ivoire

En @ate d'Ivoire il existe un armement local comptant (bansarat, 1958) : 1 sardinier, 9 sardiniere-thoniers, 6 chalutiers-sardiniers. 5

Cette flottille travaille ;2 longueur dtannke. Elle a d6barqu.Q en 1958 11. QQQ tonnes de sardinelles. Marchal, in litt. ).

La rkpartition mensuelle des apports es t donnbe par la Fig. 164 (Rancurs% et

-- ( c ) Moyen Congo

Des essais de psche industrielle ont btB realis& en 1956 et 1957. k 9

Leur~a i&aaultat~ n'on€ pas 6t6 divulgugs.

(d) Angola

Les moyens mis en oeuvre par l'Angola dkpassent de beaucoup ceux que noua avontd vu jusqutB maintenant. montrent qu'il existe actuellement 284 bateaux p*chant au filet tournant dans le8 t roia quartier8 de Luanda (271, Benguela (176), e t Mocamedes (81). 16 m de long (moteur de 100 C. Y.), 50 pour cent 18 m (moteur de 1150 8 180 C.V.), 25 pour

Les Statistiques officielles, communiqubes par de Matos (ira litt. 1 -- 25 pour cent de ces bateaux ont de 14: 2i

89

7

2500 .

2000,

1500-

1000-

500 -

FB I 6 SI S 6 Sardine 5 I

- 5: 6

cent de 20 B 22 m (moteur de 180 i 250 C. V. ). I C o m m e en Cata d'Ivoire, la flottille travaille B longueur d'ann6e. Elle a d6barqu6 :-

en 1956 : 203,348 tonnes de sardinelles; en 1957 : 291,242 tonnes.

Tonnes

O I 1 I I l I I

J F M A M J J A S O N D

Fig. 10 Apports mensuels de la pêche kdustrielle Abidjan durant llann6e J958 (d'apr8s Rancurel et Marchal, in litt. ) . --

Le Tableau XIE donnes les quantités mises B terre par zones et par mois au cours de l'ann6e 1957.

On constate que l'Angola se classe em &te, et de tres loin> parmis les producteurs. C test en définitive ce dks6quilibre entre les diff6rentes régions et l '&norme prédominance du secteur tropical sud qui caractérise l'ex-ploitation dee sardinelles dans P 'Atlantique africain.

4

3

a

2

5

2

17

4

6

2

3

a

57

799

74 5

1.078

990

779

24 e 31

a 4 &,

900

1.753

1.922

1. 144

IQ. 827

3.570 4 37

2 . $82 445

1.349 bQ2

1,926 26 5

1.355 1 14

874 293

1. 146 408

2.6314 138

4.276 318

2 . 5 8 3 623

3.226 838

3.293 456

21.508 4.942

20.028

17.112

2 . 5 2 5

1.. 428

6.385

8'Zae

6.214

1.736

1,427

1. 508

2 .19 ï

2 . 5 2 8

72.828

1. 290

9 2h

20

135

5 87

"

222

4 29

205

44

217

13%

4. 001

3.636

4.308

4.112

2. 173

1.998

196

3.80%

2.242

'94

- 1.504

419

24.470

32. 842

12.785

9. 242

7.317

5. 942

9.216

13.706

4.410

1.591

24 1

7.377

1.575

86. 244

7.843

8.136

7.725

7.588

1.220

1.086

2.158

7.597

3.544

817

2.497

3.154

56.365

50.451

46.642

26.454

21. $24

21. 185

20.652

ao. 710

19.637

12.536

7.571

20.681

12. a93

291.242

91

FB f 6O/S6 Sardines 6 : 1

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