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Page 1
bureau d’études rénovation et thermique du bâtiment
Projet de rénovation énergétique MJC et Centre administratif de Talochon-la-Gamine
Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, il faut le rendre possible. Antoine Pignon.
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Page 2
Rapport de conception énergétique et d’analyse par simulation dynamique
POURQUOI CETTE ETUDE ? ........................................................................ 1
CONTENU DU DOCUMENT ................................................................................ 1
SITUATION GEOGRAPHIQUE ET CLIMAT .............................................. 2
1- PARTICULARITES GEOGRAPHIQUES ET HISTORIQUES LOCALES .............. 2
2-DISPOSITION PROCHES, OMBRAGES .......................................................... 3
HYPOTHESES DE MODELISATION RETENUES ..................................... 3
1-ETAT DES LIEUX ........................................................................................... 3
2-APPORTS INTERNES PAR LES EQUIPEMENTS ET L’ECLAIRAGE ................... 5
3-SCENARIOS D’OCCUPATION ET CHALEUR METABOLIQUE DES OCCUPANTS6
4-PONTS THERMIQUES ................................................................................... 7
PROPOSITIONS ................................................................................................ 8
NIVEAUX DE CONFORT ACTUELS … ................................................................. 8
NIVEAUX DE CONFORT ETAPE I … .................................................................. 9
NIVEAUX DE CONFORT ETAPE II… .............................................................. 10
NIVEAUX DE CONFORT ETAPE III… ............................................................ 10
CONCLUSIONS ............................................................................................... 12
ANNEXES ......................................................................................................... 15
VALEURS DETAILLEES DES QUALITES THERMIQUES INITIALES DES PAROIS : ... 17
ZONAGE .......................................................................................................... 20
SCENARIOS D’OCCUPATION ET CHALEUR METABOLIQUE DES OCCUPANTS ...... 20
APPORTS INTERNES PAR LES EQUIPEMENTS ET L’ECLAIRAGE .......................... 22
VITRAGES SOLAR CONTROL ............................................................................ 22
VITRAGES CLIMAPLUS .................................................................................... 23
NORMES BIBLIOTHEQUE .................................................................................. 23
NIVEAUX DE CONFORT ACTUELS … ................................................................ 24
CONFORT D’ETE : ............................................................................................ 24
CONFORT D’HIVER : ........................................................................................ 25
ETAPE 1 : PREMIER NIVEAU D’AMELIORATION… ........................................... 26
NIVEAUX DE CONFORT ETAPE I … .................................................................. 28
CONFORT D’ETE DE L’ ETAPE I: ....................................................................... 28
CONFORT D’HIVER DE L’ ETAPE I: ................................................................... 29
NIVEAUX DE CONFORT ETAPE II … ................................................................. 31
CONFORT D’ETE RESULTATS DE L’ETAPE II: .................................................... 32
CONFORT D’HIVER DE L’ETAPE II: .................................................................. 33
NIVEAUX DE CONFORT ETAPE III …................................................................ 36
CONFORT D’ETE RESULTATS DE L’ETAPE III: .................................................. 37
CONFORT D’HIVER DE L’ ETAPE III: ................................................................ 38
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Projet de rénovation énergétique de la MJC et du centre administratif
Rapport de conception énergétique et d’analyse par simulation dynamique
Pourquoi cette étude ?
La Mairie de Talochon-la-Gamine, consciente des prix de l’énergie et de l’effet néfaste de sa consommation
excessive sur notre environnement veut, dans un souci à la fois d’économies et d'amélioration du service
rendu à ses concitoyens, initier un projet de rénovation d’un bâtiment.
Ce bâtiment à deux niveaux comprend la MJC et le centre administratif de la commune, et un logement de
fonction. Ce projet a pour but d’améliorer le confort des employés et des usagers de la MJC et des services
communaux. Il a aussi pour but de redonner, en ces temps de difficultés sociales, toute sa place à l’accueil
que peuvent permettre les locaux de la M.J.C. Et aussi celui et d’enrichir les fonctions administratives d’un
volet souligné d’accompagnement et d’assistance aux habitants . C’est pourquoi des capacités d’accueil,
certes minimes, vont être installées dans les bureaux.
Situé à quelques kilomètres de Milly-Lamartine le projet a pour autre contrainte de conserver la qualité
esthétique de perception du paysage, que l’on a à l’intérieur du bâtiment, surtout pour la partie recevant du
public.
Contenu du document
Le logiciel Pléiades-Comfie (Izuba) est l’outil utilisé pour simuler dynamiquement le comportement
thermique du bâtiment. Les résultats présentés ici en sont directement issus.
L’étude suit les recommandations indiquées dans le Cahier des charges de la simulation dynamique
(Izuba) en indiquant dans l’ordre les points suivants :
Situation géographique, climat et particularité géographique.
Contexte dans lequel se trouve le bâtiment actuellement
Hypothèses de modélisation
Etude des consommations de chauffage
Solutions envisagées et résultats de simulation
.
Situation géographique et climat
La MJC, le Centre Administratif et le logement d’un employé communal avec sa famille sont regroupés en
un seul bâtiment datant des années 70 situé à Talochon-la-gamine - une commune du mâconnais située à
290 m d’altitude, appartenant à la Communauté d'agglomération du MACONNAIS-VAL DE SAONE . A
défaut de données météo sur Talochon-la-Gamine, le fichier météo utilisé est celui de Mâcon, en effet la
commune est située à 14 km au nord ouest de la ville et à une altitude supérieure (Mâcon est en moyenne à
257 mètres).
Le climat continental alterne des hivers longs et rigoureux avec des étés chauds et orageux. Les
températures y sont très contrastées au cours de l’année.
Dans ce contexte un soin aussi important doit être apporté au confort d’été qu’au confort d’hiver.
1- Particularités géographiques et historiques locales
La commune est située non loin de Milly, lieu qui inspira tant l’enfance du premier romantique français,
Alphonse de LAMARTINE. Il y composa certaines de ses ‘Méditations poétiques’ avant de trouver l’inspiration autour d’un lac ( Le lac du Bourget). Il conserva toute sa vie un attachement particulier à Milly qu'il racheta à sa sœur Suzanne en 1830, mais qu'il dut revendre, la mort dans l'âme, en 1860. La mairie tient à conserver les vues sur le Sud et sur l'est que possède ce bâtiment qui correspondent presque
à celles que connurent le poète. La bibliothèque a été conçue dans ce sens avec de larges ouvertures sur ces
deux orientations donnant des vues lointaines, qu’il serait bon de préserver. Le maire nous a de plus relaté les
résultats d’une étude américaine le ‘cabinet ‘Heschong Mahone’ ‘ portant sur l'éclairage naturel ‘qui a démontré que les élèves des écoles californiennes disposant de plus de lumière naturelle progressaient plus vite en mathématiques et en lecture que les autres.’ C’est pourquoi conserver de grandes baies vitrées dans la
bibliothèque reste primordial.
De plus, Bonnay En Maconnais ou Berzé-la-Ville (doyenné clunisien) ne sont pas les seuls villages millénaires nés
sous l’impulsion de l’Abbaye de Cluny, une trace écrite présente dans les registres de la célèbre abbaye
atteste la fondation du doyenné de Talloce-la-petite (De l'ancien français talevaz, « petit bouclier ». ) au
solstice d’été (à la saint Jean) de l’an de grâce 1011 qui sera surnommée par la suite Talochon-la-gamine. Et
pour fêter ce millénaire, la municipalité désire pouvoir accueillir pendant les deux semaines
anniversaires nombre d’invités et de conférenciers, et transformer les locaux de la M.J.C. en salles de réunion
et de manifestations. Du doyenné (la demeure) il ne reste que de belles ruines que l’on peut admirer depuis la
bibliothèque.
[ Ce bâtiment fut détruit - ainsi qu’une grande partie du doyenné (ensemble de paroisses) de Talloce-la-grande - non pendant la guerre des Armagnacs et des Bourguignons mais lors des guerre de religion, en 1562, par le capitaine calviniste Ponsenac à la tête d'une troupe de sept mille hommes, saccageant, pillant, brûlant couvents et églises. ]
Vue Sud de la bibliothèque sur le Col du Bois-Clair on aperçoit
plus loin Sologny puis Milly Lamartine *
Vue Est sur ‘La roche de Talloché’ haut lieu
préhistorique. panorama sur la vallée de la Saône,
le Jura et les Alpes du nord. * deux itinéraires pédestres balisés permettent de découvrir les paysages et l’histoire des lieux : Milly – Sologny – Talochon et
Talochon- Sologny-Berzé-la-ville. (à Sologny on peut faire une pause pour se désaltérer à la cave du père Tienne)
2-Disposition proches, ombrages
Sur le Nord une butte de remblais de 2,5 mètres de haut cache toute vue intéressante, et protège
des vents.
Pour les autres côtés, aucun masque n'affecte l'ensoleillement de ce bâtiment, ni lointain, ni proche.
Le pourtour du bâtiment y est un espace dégagé de 5 mètres, appartenant à la commune, est
disponible pour tout aménagement respectant la qualité du lieu.
Hypothèses de modélisation retenues
1-Etat des lieux
- Environnement et Climat Site Talochon la Gamine est à une altitude de 290 m ; Ses Coordonnées géographiques sont :
Latitude : 46° 20' 56'' Nord Longitude : 4° 41' 60'' Est Fuseau horaire UTC +1:00
Station météorologique de référence Nom: Mâcon (RT2005) Nom du fichier: Mâcon_RT2005.try Altitude: 217m
Température minimale : -6.9°C Température maximale : 31.6°C Température moyenne : 11.59°C
DJU 18 : 2643
Selon les informations qui nous ont été fournies, le site ne comporte pas de masque solaire. En revanche,
le modèle inclut bien entendu les masques proches pour chaque ouverture, du type de ceux illustrés .
Remarque : Si l’on porte crédit aux publications de la DIRECTION DÉPARTEMENTALE DE L'AGRICULTURE
ET DE LA FORÊT DE SAÔNE ET LOIRE on remarque ces dernières années une évolution des températures
et insolations des débuts d’années qui pourraient être prise en compte dans la considération de l’apport
solaire par les fenêtres . Plus de détails: ANNEXE Environnement et Climat
- Modèle du bâtiment Les plans d’architecte, nous ont permis de modéliser le bâtiment avec tous ses murs intérieurs et
extérieurs, et toutes ses ouvertures (portes et fenêtres). Pour son comportement, un certain nombre
d’hypothèses sont posées essayant de refléter au plus près la composition et l’utilisation du bâtiment.
Façade nord Façades sud et est
Les hypothèses présentées ici sont celles du bâtiment tel qu’il est actuellement
- Enveloppe du bâtiment Parois Dans ce tableau l’ensemble des hypothèses sur les propriétés thermiques définies avec la mairie
et bien connues (composition des parois, vitrages.) : ‘Le système constructif de L’enveloppe est simple :
trame de 3,2 m de murs béton (15 cm), habillée de panneaux de façade : allège béton 15 cm de 1m de haut, et menuiserie en bois simple vitrage. ‘
Importance des déperditions au vu des objectifs de la RT2005
des murs
des.vitrages
du.toit
du plancher
Importance relative calculée en fonction
de l’efficacité relative de chaque paroi
par rapport aux objectifs de la RT2005
et de la surface globale de chaque type
de paroi, il apparaît que le défaut
d’isolation des murs est prioritaire, suivi
de celle du plancher bas puis des
vitrages, le toit peut être traité mais
plus tardivement.
Plus de détails:: ANNEXE Valeurs détaillées des qualités thermiques initiales des parois
- Vitrages et ensoleillement L’un des principaux apports gratuits à la saison froide mais non prévisible peut être l’ensoleillement reçu à
travers les vitrages. De nombreux facteurs influencent les flux d’énergie qui traversent une paroi vitrée: la
conception architecturale, l’albédo du sol, les menuiseries, etc. Mais, les principales différences entre des
fenêtres avec les mêmes dimensions dans le même climat sont dues à leur orientation et à la nature du
vitrage.
Répartition constatée des vitrages sur le bâtiment:
Niveau - Unité local Surf m² Orienta
tion
% surface
habitable
% de S.vitrage
par orientation
Commmentaire / préconisation
RdC 24,2 sud 11,29% 50,2% Sud proche
24 nord 11,19% 49,8% Nord Trop importante
Surf.habitable 214,4 m² 48,20 22,5% Un peu trop importante (16%)
Étage 16.2 sud 11,25% 50,2% Sud proche
8,1 est 5,6% 25,1% Est proche
8 nord 5,56% 24,8% Nord Trop importante
Surf.habitable 144 m² 32,30 22,5% Un peu trop importante (16%)
Etat des lieux, influence relative en hiver (Janvier) des gains et déperditions par orientation et surfaces
actuelles des vitrages
%age relatif gains par orientation
-30,00%
-20,00%
-10,00%
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
1
Taux global G/D
RdC.Sud
Rdc.nord
R+1 Sud
R+1 Est
R+1 Nord
Etat Actuel :
Les vitrages au sud bien gérés peuvent
apporter du chauffage solaire l’hiver, ceux au
nord sont très déperditifs, doivent être
limités fortement. Ceux de la Bibliothèque à
l’est (R+1 est) sont peu influents, la dimension
esthétique peut alors prendre beaucoup plus
d’importance dans les choix sur l’amélioration
des surfaces à l’est.
%age relatif gains avec diminution de moitié des vitrages nord
FS=0,65
-20,00%
0,00%
20,00%
40,00%
60,00%
80,00%
100,00%
120,00%
1
Taux global G/D
RdC.Sud
Rdc.nord
R+1 Sud
R+1 Est
R+1 Nord
Améliorations : L’aspect qualité du vitrage
est déterminant, en améliorant de 10% le
Facteur solaire du vitrage (la proportion de
rayonnement entré sur celle incidente) on
amplifie de 23% l’effet des vitrages au Sud ,
sans changer les performances au nord et à
l’est. Le taux global (G/D) passe de 25% à
près de 44%.
En conservant cette qualité et en diminuant
de plus de moitié la surface des vitrages au
nord on obtient une augmentation de 122%
des gains (on passe d’un G/D de 44% à 97%),
on peut alors considérer l’apport solaire
comme un système de chauffage aléatoire
mais efficace.
Plus de détails : ANNEXE Vitrage et ensoleillement
2-Apports internes par les équipements et l’éclairage
Les puissances dissipées par l'éclairage sont calquées sur les heures d'occupation des pièces et sont
de l'ordre de 5W/m2 selon la RT2005
Les puissances dissipées par les équipements sont spécifiques à l’ équipement de chaque salle mis on
remarque l’ampleur relative des consommations impliquées par les appareils de la salle informatique :
Presque 3 fois la consommation des autres zones. Auxquelles on ajoutera la consommation du
climatiseur lorsqu’il sera sollicité.
Part de consommation globale ramenée par pièce et par jour :
part relative des consommations
Informatq
Logement
Bureaux
Séjour
Part relative de la surface
Informatq
Logement
Bureaux
Séjour
Les appareils de la salle informatique consomment
une bonne part de la consommation électrique…
Alors que leur salle n’a qu’une faible part de la
surface utilisée globale.
L’objectif est de ramener la part relative de consommation de l’informatique à une
proportion similaire à la taille de la pièce
3-Scénarios d’occupation et chaleur métabolique des occupants
Le logement et les bureaux Les locaux de la MJC
Globalement, chaque pièce constitue une zone à elle seule pouvant évoluer indépendamment des autres.
En fonction de différents éléments (puissance dissipée par les appareils, consigne de température,
nombre de personnes…) le comportement thermique d’une pièce peut différer de sa voisine proche.
- Scénarios d’occupation
Trois zones d’activités différentes coexistent, chacune présentant un scénario d’occupation homogène.
Au rez de chaussée :
- un ensemble de deux bureaux et une salle d’acceuil ouverts aux heures de bureaux.
- un logement utilisé par l’employé communal, utilisé de 18 heures à 9 heures en semaine.
Au premier étage :
Les trois salles de la MJC : informatique, gymnastique et bibliothèque ouvertes le mardi,
vendredi et samedi de 17 à 23 heures, et le mercredi de 10 à 23 heures.
Il y a une densité d’utilisation prévue légèrement différente entre les salles.
Zone d’activité Horaires d’occupation
MJC Mardi, vendredi, samedi de 17h à 23h, mercredi de 11h à 23h
Bureaux et accueil de 8h à 18h du lundi au vendredi y compris pendant les vacances scolaires
Logement Toute la semaine, en dehors des heures de bureau
- Chaleur métabolique
La chaleur métabolique dégagée est estimée à 80 Wh/personne.heure.
Cette puissance dissipée joue un rôle dans l’évaluation des besoins en chauffage et en aération du
bâtiment, surtout pour les E.R.P. : la MJC et l'accueil. Le nombre d’occupants simultanés de la M.J.C est
actuellement de 15 personnes. L’utilisation optimale des locaux, un objectif de la commune, amène à
prendre en compte ces valeurs dans les améliorations permettant de tripler la fréquentation de la M.J.C:
Pour un renouvellement d’air neuf minimal fixé à 18 m3 /heure par personne cela donne :
11 usagers pouvant utiliser simultanément la salle informatique, soit 198 m3/heure ( 2,3 vol/heure)
15 usagers au maximum pour la salle de gymnastique soit 270 m3/heure ( 3,2 vol/heure)
salle de bibliothèque : 19 usagers au maximum pour la (soit 3m² par lecteur) soit 342 m3/heure ( 2,25
vol/heure).
De plus lors des deux semaines à partir de fin Juin, les locaux de la MJC devrons pouvoir accueillir des
invités à la densité de une personne au m². (soit 7,3 vol/heure)
La salle d'accueil peut recevoir 7 usagers (8 personnes en tout avec l’hôtesse).
Chaque bureau, occupé par un employé sera finalement considéré être utilisé par deux personnes
(exactement 2,08) pour pouvoir recevoir du public.
Le logement ne voit pas sa fréquentation modifiée, il reste occupé par 5 à 6 personnes.
4-Ponts thermiques
L’étude des ponts thermiques permet de prendre en compte, voire d’anticiper les pertes de chaleur
liées aux jonctions ou assemblages de deux composants de l’enveloppe du bâtiment. Ci-dessous un
exemple de fuite thermique au travers d’un plancher
On trouvera ci après la liste des ponts thermiques étudiés, leur valeur et la référence d’origine par
rapport à la norme française RT2005. On tiendra compte dans notre simulation de tous les ponts
thermiques nécessaires selon la configuration et l’emplacement de la pièce étudiée.
LISTE DES Ponts Thermiques W/m.K Ref RT 2005
PT1-Plancher bas/Vide sanitaire 0,4 ITE1.2.10
PT2-Plancher haut/extérieur 0,29 ITE3.1.5
PT3-Plancher intermédiaire/extérieur 0,06 ITE2.1.1
PT4-Appui menuiserie sur allège 0,14 ITE5.1.2
PT5-menuiserie/linteau 0 ITE5.2.2
PT6-menuiserie/flancs 0 ITE5.3.2
PT7-seuils de portes 0,14 DC.3.4
PT8-refends inter-pièce 0,06 ITE4.3.1
PT9-Angles sortants 0,15 ITE4.1.1
PT10-Plancher haut/balcon donnant sur extérieur 0,75 ITE3.1.1
PT11-Plancher haut / refend donnant sur intérieur 0,03 ITE3.3.1
PT12-Plancher intermédiaire/balcon donnant sur
local 0,89 ITE2.2.1
PT13-seuil de porte étage = appui allège 0,14 ITE5.1.2
PROPOSITIONS
Niveaux de confort actuels …
LA MAISON POUSSIVE : Est une habitation qui va dépenser beaucoup d’énergie, pour assurer
un niveau de confort somme toute moyen.
1- Confort d’été
La zone de confort à prendre en compte est la zone de confort BRAGER.
Cette image est la synthèse du Taux d’inconfort, on remarque les points de la bibliothèque et de la salle de gymnastique en dehars de la zone. (respectivement à 57% et 14% de confort) Les points au dessus de la ligne du dessus signifient un environnement trop chaud , en dessous, un environnement trop frais (moins grave dans ce contexte car il suffit d’ouvrir les fenêtres) Le Taux d’inconfort [%]: C’est le rapport entre le nombre d’heures d’occupation où le couple (Température opérative (Top) (En abscisse, à gauche), Température extérieure (Text) En ordonnée) est à l’extérieur de la zone de confort et le nombre d’heures total d’occupation. Le Taux de confort [%]: C’est le complément ( à l’intérieur de la zone de confort )
2- Confort d’hiver
Exceptée la sale informatique (points verts) toutes les salles sont en confort. Mais avec une consommation
de 337 U.V. de chauffage (unités virtuelles) Plus de détails : ANNEXE Niveaux de confort actuels la zone de confort BRAGER. Les points au dessus de la ligne du dessus signifient un environnement trop chaud (salle informatique), en dessous, un environnement trop frais.
Niveaux de confort Etape I …
Confort d’été Confort d’hiver
Avec la ‘maison Lascive’ on est passé à une consommation chauffage de 11 U.V. (unités virtuelles) de
chauffage Et plus de consommation liée à la climatisation. Plus de détails: ANNEXE Niveaux de confort
L’étape I a consisté à isoler très fortement les parois, ce qui a permis un confort d’hiver acceptable,
pour des consommations de chauffage 10 fois moindres. Mais sans équilibrage, c’est au détriment du
confort d’été, la ‘maison LASCIVE’ n’est plus capable d’évacuer toute sa chaleur à la saison chaude.
Niveaux de confort Etape II…
DE LA MAISON LASCIVE à LA MAISON PASSIVE: La maison passive est l’étape suivante; En
s’attachant à avoir un ensemble d’éléments et dispositifs statiques bien équilibrés entre le confort d’hiver
et d’été : Ex :une enveloppe qui adoucit toute forme d’influence de l’extérieur (froid et chaud) … avec des
matériaux inertes, ou parfois vivants (plantes) pour s’adapter aux saisons.
Mais elle oblige à penser encore une gestion STATIQUE optimisée des apports internes,
Le cas de la surpopulation temporaire de la MJC intégré à cette étape (ici 1 personne au m²) est un
exemple de ce que ne sait pas gérer la maison passive.
Confort d’été Confort d’hiver
Le confort d’été en MJC devient inexistant, il est bon au rez
de chaussée.
Le confort d’hiver en MJC est aussi inexistant, il reste bon
au rez de chaussée. (ligne des 19° et 17°C (consignes)
Avec la maison passive on est passé à une consommation chauffage de 12 U.V. (unités virtuelles).
Niveaux de confort Etape III…
DE LA MAISON PASSIVE à LA MAISON ACTIVE: La maison active c’est maison passive avec un peu
de nerf , dans l’absolu elle est réactive et s’adapte aux variations du milieu ; En pratique certaines
variables adaptatives comme les ouvertures et les ventilations sont programmables, et avec capacité de
changement dynamique de la programmation : Commme pour les semaines millénaires. En s’attachant à
avoir une enveloppe qui s’adapte suivant les saisons à l’équilibre entre ressources gratuites et besoins …
tout cela avec des composants assistés programmables. Le top (pas possible sur Pleîades) c’est d’évaluer
les besoins suivant l’évènementiel (intérieur et extérieur), Le cas d’une surpopulation imprévue de la
MJC est un exemple de ce que devrait savoir gérer de manière réactive la maison active.
Cette prise en compte de l’adaptativité permet de revenir à des vitrages moins performants mais ayant
un meilleur facteur solaire, afin de privilégier le confort visuel, et par là l’éclosion de futurs génies dans
la bibliothèque.
Confort d’été Confort d’hiver
En été, les températures restent plutôt fraiches
pour la semaine la plus chaude, mais il est possible
de programmer plus d’ouverture des volets… et
d’ouvrir les fenêtres
En hiver toutes les zones sont en confort …
Un taux d’inconfort de 0,77% pour la salle
informatique et de 0,51% pour la salle de
gymnastique.
Avec la maison active on est passé à une consommation chauffage de 8 U.V. (unités virtuelles) soit 2,3%
de celle de la maison poussive.
De plus certaines températures ont été revues à la hausse (nuit en logement), les chauffages du matin
pro-actifs afin d’éviter l’effet de paroi froide. Et les apports solaires de printemps, sans atteindre les
sommets du départ sont comparables :
Courbe de maison active, la puissance maximale atteinte est de 6200W, et se situe lorsqu’on en a le
plus besoin, fin Janvier, début février. Les apports sont importants de début Janvier jusqu’à la mi-mars
(mais on peut prolonger les scénarios d’ouverture d’hiver jusqu’à début Mai).
Courbe d’apports de maison poussive, la puissance maximale atteinte est de 8500W, et se situe
début mars. Les apports sont importants de début Février jusqu’à la fin-mars.
Soit un décalage d’un mois par rapport à la version finale.
CONCLUSIONS
S’il est nécessaire dans un premier temps de chercher les comportements de sobriété et une bonne efficacité
d’isolation, quitte à obtenir une « maison lascive », l’équilibrage des conforts été-hiver (démarche
bioclimatique) est indispensable dans un second temps. C’est la notion de maison passive classique.
Le passage à la « maison active » implique des mises en place d’appareils de régulation permettant de
réguler tant les apports solaires qu’une gestion du renouvellement d’air lié à la fréquentation.et d’occultation
programmables
Dans la dernière option proposée par « les Trois Petits Cochons », on peut arriver à des besoins annuels de
chauffage de 8 kWh.m2, soit avec une estimation de rendement de 60% du système de chauffage ( vu l’âge
de la chaudière), cela nous donne une consommation de 13,4 kWh/m².an. En prenant un facteur
d’incertitude de 50% ceci nous amène à 20,1 kWh/m².an.
Ceci sans qu’aucune pièce ne dépasse l’été la température de 27°C, compte tenu des exigences
d’occupation supplémentaires liées aux événements festifs préparés pour les années à venir !
De plus cette option a favorisé des vitrages plus déperditifs mais disposant de meilleurs facteurs solaires :
toutes les baies publiques Sud et Est ont été sauvegardées afin de respecter les vœux du maire et les futurs
Lamartine de la bibliothèque auront pu bénéficier de toute la luminosité nécessaire au développement de
leur potentiel.
La réduction de la puissance d’appel en pointes de la chaudière d’un facteur proche de 3, permet de
prolonger la durée de vie de la chaudière. Une étape ultérieure , faisant l’objet d’une étude plus poussée
pourra envisager le remplacement de la chaudière par un système d’énergie renouvelable toujours
disponible comme la géothermie, vu le faible niveau de puissance appelé et le niveau de consommation
devenu raisonnable.
étape ultérieure : Afin d’améliorer encore le niveau d’adéquation des ressources aux besoins, et permettre le
remplacement facile d’un système de chaufage conventionnel par une source d’énergie renouvelable, on
prendre la route de la maison pro-active :
- On passera alors d’une gestion pré-programmée des ouvertures, consignes de température et volume de
traitement de la ventilation à une gestion d’abord réactive puis pro-active de cette gestion :
- Dans la forme réactive, l’ouverture des volets s’adapte au différentiel entre ressources en ensoleillement
(via capteur extérieur) et besoins (via capteurs intérieurs) sous un pas qui peut être le quart d’heure ;
Le niveau de ventilation s’adapte au taux d’humidité ou celui de CO² présent dans chaque groupe de pièces.
– Les consignes de températures de chaque pièce adapteront des consignes de transition déclenchables
lorsque le constat d’absence ou de présence anticipées se fera dans la pièce.
Dans la maison pro-active :
- On passe à une gestion qui anticipe l’adéquation entre besoins et ressources à venir :
A la couche de la maison ré-active qui s’adapte en fonction de la saison et des disponibilités-besoins
immédiats s’ajoute celle du lissage du comportement en fonction des ressources et besoins à ‘moyen terme’
(1/4 de journée à ½ journée)
- l’ouverture des volets s’adapte au différentiel entre ressources en ensoleillement prévu (via information du
décideur – habitant ou centre de télé-gestion -) ensoleillement présent ( capteur extérieur) et besoins
prévisibles (immédiats via capteurs intérieurs OU à venir via indications programmées) sous un pas du
quart de journée ;
– Les consignes de températures de chaque pièce adapteront des consignes de transition déclenchables
lorsque le constat d’absence anticpipée ou de présence anticipée se fera dans la pièce.
Recommandations :
Les « Trois Petits Cochons » proposent trois axes d’amélioration, leur détail étant exposé en annexes :
Sobriété
- Réduction des consignes de température et leur critique de leur pertinence,
- PC portables et économiseurs,
- Suppression climatisation par ventilation nocturne (4 volumes/ heure)
- Réduction des surfaces vitrées au Nord (et cuisine au sud)
Efficacité :
- Isolation : ouate de cellulose 30 cm avec bardage bois 15 mm
- Ventilation DF (de 0,68 à 2 volume/h selon le taux de fréquentation avec bypass été)
- Protections solaires sud et est
- Vitrages performants (PVC double vitrage CLIMAPLUS, 4-16-4 Argon-PlanithermSolar)
privilégiant un bon facteur solaire (F= 0,47 pour Uw = 1,49 W/m2.K)
Confort bioclimatique :
- Inertie suffisante (15 cm de béton lourd minimum)
- Gestions des apports solaires (casquettes et occultations : stores variables & programmables)
- Installation de jardins en terrasse & pergolas
- Toitures végétalisées
Une version « isolation paille » faisant la renommée des « Trois Petits Cochons » depuis leur création aurait
été économiquement et écologiquement très rentable (en terme d’ECV) sans dégradation du confort.
L’ATec sur ce système constructif étant encore en cours de consolidation, cette option ne pourra être
envisageable pour des E.R.P. qu’avant la toute fin de l’avant projet fixée dans les cinq mois à venir.
La question pourra alors être reconsidérée, en fonction des impératifs de délais fixés par la mairie.
ASPECTS ECONOMIQUES
- Isolation des murs : Initialement était prévu une isolation par l’extérieur en paille + bardage bois, dont
le coût ne dépassait pas les 5 € du m² (2€ la paille, 3€ le bardage) si la pose était effectué par des
employés municipaux.
L’absence de DTU et d’Atec sur l’isolation en paille amène à considérer la solution de remplacement
Ouate de cellulose 30 cm + bardage bois, dont le prix avoisine avant pose les 10 € du m² ( 7,12 pour la
ouate et 3€ le bardage au m²). La pose est habituellement effectuée par des spécialistes.
- Les fenêtrs en PVC double vitrage CLIMAPLUS, 4-16-4 Argon-PlanithermSolar, d’une technologie
de fabrication rodée, sont dans une fourchette de prix raisonnable en Double Vitrage. Il faut contacter
un artisan pour obtenir les prix car la pose, sans laisser d’infiltration d’air (pour le bon fonctionnement
de la VMC), est un élément de poids dans le coût.
- La pose de toiture végétalisée : Suivant le modèle choisis a un prix de revient variable :
Solution N° 1 Pare-vapeur + isolant de 100 mm d’épaisseur + membrane de 1,5 mm + plaque de drainage + substrat 9 cm
+ semis Sarnavert répandu manuellement pour les petites surfaces ; ou mélange de la semence avec de l’eau
pulvérisé en toiture Coût estimatif 84,00 €/m² H.T rendu et posé
Solution N° 2 Pare-vapeur + isolant de 100 mm d’épaisseur + membrane de 1,5 mm + plaque de drainage
+ substrat 9 cm + tapis Sarnasédum - tapis précultivé pour une couverture végétale immédiate. Coût
estimatif : 110,00 €/m² H.T rendu et posé.
Solution N° 3 Pare-vapeur + isolant de 100 mm d’épaisseur + membrane de 1,5 mm + cassette Hydropack
- procédé tout en un : rassemble le système de drainage, de filtre, le substat et la végétation. Coût estimatif :
120,00 €/m² H.T rendu et posé.
Pergolas Fourchette générale , ordre d’idée: Pour la fourniture et la pose d'une pergola standard contre une maison.
dimension : 12 à 15m² , 1000 à 20000 € de la Pergola Bois, Pergola Métal . (un rapport 20).
Comme vous pouvez constater, c’est la pose qui sera l’élément le plus coûteux.
modèles en bois : les prix ‘matériaux’ des deux modèles les plus fréquents varient :
entre 500€ (surface 5,4 m² : 2mx2,70 m)
et 700 à 800 € en surface 16m², ( 4,35m x 3,70m) (haut de gamme avec belles finitions…)
- en surface sud : Avec 20 m linéaires, et installation de pergola sur deux niveaux , cela revient à poser 10
unités pergolas sur cette façade. (soit en matériaux = 8000 €)
(nous ne nous avancerons pas sur le coût d’installation sur ces deux niveaux)
- en surface est : Avec 11 m linéaires, et installation de pergola sur toit végétalisé , cela revient à poser 3
unités pergolas sur cette façade.
Ventilation double flux Fourchette générale : de 4000 à 7000 € (hors pose) pour un volume traité de 100 à 200 m3/h
Volets roulants & programmables
CélianeTM Interrupteur individuel de volets roulants à niveau d’ouverture programmable
émetteur - récepteur CPL/IR
La commande de volets roulants côute à partir de 115 €.
Les volets roulants en PVC sont ceux couramment présents dans les commerces.
ANNEXES
Environnement et Climat Site Nom: Talochon la Gamine Altitude: 490 m ; Coordonnées géographiques sexagésimales :
Latitude : 46° 20' 56'' Nord Longitude : 4° 41' 60'' Est Fuseau horaire UTC +1:00
Station météorologique Nom: Mâcon (RT2005) Nom du fichier: Mâcon_RT2005.try Altitude: 217m
Température minimale : -6.9°C Température maximale : 31.6°C Température moyenne : 11.59°C
DJU 18 : 2643
Janv Févr Mars Avri Mai Juin Juil Aout Sept Octo Nove Dece
472 386 313 235 108 45 16 19 74 182 348 445 Selon les informations qui nous ont été fournies, le site ne comporte pas de masque solaire. En revanche, le modèle
inclut bien entendu les masques proches pour chaque ouverture, du type de ceux illustrés .
Cependant, si l’on porte crédit aux publications de la DIRECTION DÉPARTEMENTALE DE L'AGRICULTURE ET DE
LA FORÊT DE SAÔNE ET LOIRE on remarque ces dernières années une évolution des températures et insolations
des débuts d’années qui pourraient être prises en compte dans l’évaluation de l’apport solaire par les ouvertures. Voici quelques extraits de bulletins émanant de cette Direction :
Printemps 2007 « La chaleur d'avril se prolonge sur la première décade de mai, avec des épisodes venteux induisant une forte évapotranspiration. La sécheresse s'accentue ainsi sur une grande partie du département. Des passages répétés de pluie à partir du 14 mai réduisent progressivement le déficit hydrique. Les cumuls mensuels sont localement importants : de 100 à 160 mm selon les postes d'observation de Météo France, excepté sur le Chalonnais où la pluviométrie atteint à peine 70 mm et où le cumul sur la période janvier - mai accuse un déficit encore marqué (de l'ordre de - 20%). La baisse des températures concomitante aux passages perturbés ne gomme pas les journées très chaudes de la première quinzaine. Sur l'ensemble du mois, la température moyenne est encore une fois sensiblement supérieure à son niveau habituel : + 2,5 degrés à Mâcon. Suite aux passages nuageux fréquents, l'insolation affiche un déficit d'environ 12% à Mâcon. »
Année 2007 « Le climat 2007 est marqué par d'importants écarts de températures et une pluviométrie fortement excédentaire sur les mois d'été. La température moyenne annuelle est une nouvelle fois supérieure à sa valeur normale, de l'ordre de 1,5 degrés. Cette situation masque en fait deux périodes très différentes : l'hiver et le printemps sont très doux, avec un mois d'avril quasiment estival (15 degrés de moyenne au lieu de 10 degrés) ; à partir du mois de juillet et jusqu'en fin d'année, le thermomètre retrouve un niveau beaucoup plus conforme à la normale. Alors qu'une situation de sécheresse se profilait en avril, l'arrivée de la pluie en mai et sa persistance durant tout l'été va relancer les cultures, mais aussi handicaper sérieusement la récolte fourragère. Ces écarts dans la répartition des précipitations conduisent finalement à un cumul pluviométrique annuel très proche de sa valeur normale. Malgré la forte pluviosité durant l'été, l'insolation annuelle est légèrement excédentaire (+ 2% à Mâcon grâce à l'ensoleillement exceptionnel au printemps). »
Année 2008 : un climat 2008 très capricieux Les conditions climatiques de 2008 sont marquées par une grande variabilité des températures et une pluviométrie excédentaire pour huit mois sur douze. La température moyenne annuelle est une nouvelle fois supérieure à sa valeur normale, de l'ordre de 1 degré. Cet écart, plus modeste que ces dernières années, est atténué par une ambiance estivale assez fraîche, alors que les températures printanières ont sensiblement dépassé leur niveau normal. Assez irrégulières au printemps, les précipitations ont été fréquentes et parfois intenses de juin à décembre. Des phénomènes violents ont accompagné les orages de l'été, notamment la grêle qui a gravement affecté le sud du vignoble. Sur l'ensemble de l'année 2008, la pluviométrie est partout excédentaire. Le dépassement des valeurs normales est cependant beaucoup plus marqué à l'est de la Saône, où il est en général supérieur à 20%. Suite aux pluies fréquentes durant l'été, l'insolation annuelle est légèrement déficitaire (- 2% à Mâcon, avec des écarts de - 20% à + 75% selon les mois).
Décembre 2009 : Après une première quinzaine de décembre très clémente, la neige est subitement arrivée le 18 du mois. Elle a été
abondante, les gelées ont été fréquentes mais le froid aura été de courte durée et la douceur est finalement revenue pour
les fêtes de fin d’année. Les températures moyennes sont supérieures aux normales de saison, masquant des écarts
importants au cours du mois. A Mâcon, la température moyenne pour le mois de décembre a été relevée à 4,1°C, soit
supérieure de 1,4°C aux normales. Cependant, elles n’ont pas dépassé 0°C entre le 15 et le 20 décembre, relevant même
jusqu’à - 14°C à Mâcon.
Il a plu de façon très inégale sur le département. La pluviométrie relevée par Météo France s'échelonne en effet de 65 mm
dans le sud-ouest du département à 113 mm à l’est, les quantités relevées à Mâcon étant aussi de 65 mm. Le bilan
pluviométrique annuel reste partout déficitaire (de - 8% à l’est à - 23% à l’ouest). La durée de l'ensoleillement est
inférieure aux normales (38 heures d’ensoleillement relevées contre 53 heures pour un niveau habituel d’un mois de
décembre).
2007 2008 2009
Sources : http://www.saone-et-loire.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/27_conjoncture_agricole_mai_2007_cle7842f3.pdf
et http://www.saone-et-loire.equipement-agriculture.gouv.fr/article.php3?id_article=1487 Et http://www.saone-et-loire.equipement-agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/conjoncture_agricole_saone_et_loire_mensuelle_decembre_2009_cle0edd3b.pdf
Données 2007 Données 2008
Valeurs détaillées des qualités thermiques initiales des parois :
Enveloppe du bâtiment Parois Dans ce tableau l’ensemble des hypothèses sur les propriétés thermiques définies avec la mairie
et bien connues (composition des parois, vitrages.) : ‘Le système constructif de L’enveloppe est simple :
trame de 3,2 m de murs béton (15 cm), habillée de panneaux de façade : allège béton 15 cm de 1m de haut, et menuiserie en bois simple vitrage. ‘
Type de paroi
Surface
m²
Matériaux Epaisseur Conductivité
thermique Résistance thermique
Coeff. de transmission
surfacique
Valeur U cible
RT2005
e (cm) λ (W/mK) R (m2.K/W) U (W/m2.K)
Plancher bas 214,4 béton 15 1,750 0,09
Isolation extérieure
polystyrène expansé 6 0,039 1,54
1,63 0,61 <0,27 W/m².K
Toiture 214 béton 15 1,750 0,09
Isolation extérieure
polystyrène extrudé 15 0,029 5,17
5,26 0,19 <0,2 W/m².K
Plafond intermédiaire
144
béton 15 1,750 0,09 11,11
Paroi extérieure 187 béton 15 1,750 0,09 11,11 < 0,36 W/m².K
Paroi intérieure béton 15 1,750 0,09 11,11 sans
vitrages
88 Simple vitrage et
menuiserie bois 0,25 4,08
< 0,9 ? W/m².K
Le système constructif de L’enveloppe est simple : trame de 3,2 m de murs béton (15 cm), habillée de
panneaux de façade : allège béton 15 cm de 1m de haut, et menuiserie en bois simple vitrage.
Les menuiseries sont équipées d’un simple vitrage, Ug = 4,95 W/m2.K et d’huisseries bois, Uf = 2,40
W/m2.K. Ellse ont donc un coefficient moyen de Uw = 4,08 W/m2.K, et un facteur solaire moyen de 0,59.
Importance des déperditions au vu des objectifs de la RT2005
des murs
des.vitrages
du.toit
du plancher
Importance relative Calculée en fonction de
l’efficacité relative de chaque paroi par
rapport aux objectifs de la RT2005 et de
la surface globale de chaque type de paroi,
il apparaît que le défaut d’isolation des murs
est majeure, suivi de celle du plancher bas
puis des vitrages, le toit peut être traité
mais plus tardivement.
Vitrage et ensoleillement L’un des apports principaux mais non prévisibles peut être, à la saison froide, l’ensoleillement reçu à travers
les vitrages. De nombreux facteurs influencent les flux d’énergie qui traversent une paroi vitrée: la
conception architecturale, l’albédo du sol, les menuiseries, etc. Mais, les principales différences entre des
fenêtres avec les mêmes dimensions dans le même climat sont dues à leur orientation et à la nature du
vitrage.
Les ratios de surface pris en compte dans la RT2005 sont :
S.TOTALE Vitrages=1/6 (16,5%) de la surface habitable, soit 16,5 m² pour une surface de 99m² au sol.
Répartition du vitrage selon les orientations :
Sud 50,00% soit 8,25/100 m² Nord 10,00% soit 3,3/100 m²
Est 20,00% soit 1,65/100 m² Ouest 20,00% soit 3,3/100 m²
Niveau - Unité local Surf
m²
Orienta
tion
% surface
habitable
% vitrage
Orientation
Equivallence
%Vitrage des
apport/Est
**
% Apports (+) &
Déperditions (-)
liés à Surface avec
un FS de 0,59 *
RdC services Accueil 12,1 sud
RdC logement Séjour 8,1 sud
Cuisine 4 sud 11,29% 50,2% Sud 1,5 + 38,66%
Bains/toilettes 4 nord
Chambre1 4 nord
Chambre2 4 nord
Rdc services Bureau1 4 nord
Bureau2 4 nord
toilettes 4 nord 11,19% 49,8% Nord 0,4 - 27,76%
Surf.habitable 214,4 m² 48,20
Étage Gym 8,1 sud
Bibliothèque 8,1 sud 11,25% 50,2% Sud 1,5 + 38,62%
Bibliothèque 8,1 est 5,6% 25,1% Est 0,3 - 10,28%
Informatique 4 nord
Toilette 4 nord 5,56% 24,8% Nord 0,2 - 13,81%
Surf.habitable 144 m² 32,30
* Les fenêtres ont un coefficient moyen Uw = 4,08 W/m2.K, et un facteur solaire moyen de 0,59. (59%
du rayonnement frappant la vitre est entré et transformé en chaleur)
** En prenant: l’hiver à 1m² de vitrage en façade sud apporte 3 fois plus qu’à l’est et 4 fois plus qu’au
nord.
Etat des lieux, influence relative en hiver (Janvier) des gains et déperditions par orientation et surfaces
des vitrages présents (en prenant en compte le Facteur solaire du simple vitrage).
%age relatif gains par orientation
-30,00%
-20,00%
-10,00%
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
1
Taux global G/D
RdC.Sud
Rdc.nord
R+1 Sud
R+1 Est
R+1 Nord
Les vitrages au sud lorsqu’ils sont
bien gérés peuvent apporter un peu
de chauffage solaire l’hiver, ceux au
nord sont fortement déperditifs.
Ceux de la Bibliothèque à l’est sont
peu influents, l’esthétique peut
prendre beaucoup plus d’importance
dans le choix fait sur ces ouvertures.
%age relatif gains par orientation avec FS de 0,65
-30,00%
-20,00%
-10,00%
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
1
Taux global G/D
RdC.Sud
Rdc.nord
R+1 Sud
R+1 Est
R+1 Nord
L’aspect Facteur solaire est
déterminant : en améliorant de
10% sa valeur, (le FS passe de
0,59 à 0,65)
on amplifie de 23% l’effet sur les
vitrages au Sud , sans réellemnt
changer les performances
relatives, ni l’efficacité au nord
et à l’est. Le taux global (G/D)
passe de 25% à près de 50%.
%age relatif gains avec diminution de moitié des vitrages nord
FS=0,65
-20,00%
0,00%
20,00%
40,00%
60,00%
80,00%
100,00%
120,00%
1
Taux global G/D
RdC.Sud
Rdc.nord
R+1 Sud
R+1 Est
R+1 Nord
En conservant ce FS de 0,65 et
en diminuant de plus de moitié les
vitrages au nord on obtient :
Une augmentation de 122% des
gains ( on passe d’un taux G/D de
43% à 97%), on peut alors
considérer l’apport solaire comme
un système de chauffage
aléatoire mais efficace.
Apports solaires suivant l'orientation : Les apports solaires maximaux en kWh/m2.jour pour chaque mois suivant
l'orientation d'une façade en Région parisienne
Façade verticale SUD Façade verticale SUD-EST
ou SUD-OUEST
Façade verticale EST ou
OUEST
Façade verticale NORD-EST
ou NORD-OUEST
Façade verticale NORD
1. Les apports solaires sur une façade Sud sont plus importants en hiver qu'en été
2. Les fenêtres utilisées pour des usines, des écoles et des ateliers d’artistes étaient
orientées au Nord pour éviter les problèmes posés par le rayonnement direct du soleil;
toutes les autres orientations sont exposées au soleil à certaines périodes de l’année.
3. Une fenêtre conçue pour optimiser les apports solaires aura une influence sur les
performances thermiques du bâtiment pendant toute l'année. Il faut prévoir une
protection solaire afin d'éviter les effets négatifs de surchauffe en mi-saison et en été.
Zonage
Le logement et les bureaux Les locaux de la MJC Globalement, chaque pièce constitue une zone à elle seule pouvant évoluer indépendamment des autres.
En fonction de différents éléments (puissance dissipée par les appareils, consigne de température,
nombre de personnes l’occupant…) son comportement thermique peut différer de celui de sa voisine
proche.
Scénarios d’occupation et chaleur métabolique des occupants
Trois zones d’activités différentes coexistent, chacune présentant un scénario d’occupation homogène.
Au rez de chaussée :
- un ensemble de deux bureaux et une salle d’acceuil ouverts aux heures de bureaux.
- un logement utilisé par l’employé communal, utilisé de 18 heures à 9 heures en semaine.
Au premier étage :
Les trois salles de la MJC : informatique, gymnastique et bibliothèque ouvertes le mardi,
vendredi et samedi de 17 à 23 heures, et le mercredi de 10 à 23 heures.
Il y a une densité d’utilisation prévue légèrement différente entre les salles.
Zone d’activité Horaires d’occupation
MJC Mardi, vendredi, samedi de 17h à 23h, mercredi de 11h à 23h
Bureaux & accueil de 8h à 18h du lundi au vendredi y compris pendant les vacances scolaires
Logement Toute la semaine, en dehors des heures de bureau
La chaleur métabolique dégagée par les personnes est estimée à 80 Wh/personne.heure.
Cette puissance dissipée peut être significative dans l’évaluation des besoins en chauffage et en
climatisation du bâtiment, surtout pour les E.R.P. : la MJC et l'accueil.
Le nombre d’occupants simultanés de la M.J.C est actuellement de 15 personnes. L’utilisation optimale
des locaux est un objectif de la commune. Ceci amène à prendre en compte ces valeurs dans les
améliorations permettant de tripler l’usage des locaux M.J.C.
Salle Surface
m²
Nb personnes Contraintes aérauliques en
période d’occupation
Air renouvelé
m3/heure
vol/heure
Logement 107 5,4 97,2 0,34 toilettes 16,4 Bureaux 32 2 (dont 1 usager) 37,5 2,4 accueil 59 8 (dont 7 usagers) 144 0,9 informatique 32 11 198 2,3 gymnastique 32 15 270 3,2 bibliothèque 56,4 19 (3m² par lecteur) 342 2,25 Toilettes MJC 16
A 18 m3 /heure par personne cela donne :
11 usagers pouvant utiliser simultanément la salle informatique, soit 198 m3/heure ( 2,3 vol/heure)
15 usagers au maximum pour la salle de gymnastique soit 270 m3/heure ( 3,2 vol/heure)
salle de bibliothèque : 19 usagers au maximum pour la (soit 3m² par lecteur ou 0,33 personne par m².) soit 342
m3/heure ( 2,25 vol/heure)
La salle d'accueil peut recevoir 7 usagers (8 personnes en tout avec l’hôtesse).
Chaque bureau, occupé par un employé sera finalement considéré être utilisé par deux personnes (exactement
2,08) pour pouvoir recevoir du public.
Le logement ne voit pas sa fréquentation modifiée, il reste occupé par 5 à 6 personnes.
Apports internes par les équipements et l’éclairage
Les puissances dissipées par l'éclairage sont calquées sur les heures d'occupation des
pièces et sont de l'ordre de 5W/m2 selon la RT2005
Les puissances dissipées par les équipements sont spécifiques à l’équipement de chaque
salle:
Salle Équipement/
référence
Durée d’occupation /
fonctionnement
Puissance brute
ou par m²
Émission
quotidienne **
complément
MJC
informatique 5 PC de 300 W chacun en permanence 1500 W 36 kWh * climatiseur de
5 kW
Logement
(107 m²)
puissance dissipée de
type RT2005
type RT2005 5 W/m2 9 kWh
Bureaux
(31,6 m²)
puissance dissipée de
type RT2005
type RT2005 14 W/m2 3,2 kWh
Séjour
(31,9 m²)
home cinéma 800 W mercredi et vendredi
soir
800 W 1 kWh
* Salle informatique Par suite des surchauffes ressenties, est installé un climatiseur de 5 kW .
** Emission quotidienne : des appareils, rapportée à une journée moyenne sur une semaine de 7 jours
part relative des consommations
Informatq
Logement
Bureaux
Séjour
Part relative de la surface
Informatq
Logement
Bureaux
Séjour
Les appareils de la salle informatique consomment
une bonne part de la consommation électrique…
Alors que leur salle n’a qu’une faible part de la
surface utilisée globale.
Vitrages Solar Control
CLIMAPLUS®SOLAR CONTROL
Double vitrage a Isolation Thermique Renforcee (ITR) et de controle solaire D e s c r i p t i o n
Le double vitrage SGG CLIMAPLUS SOLAR CONTROL est conçu pour assurer simultanément une
fonction de contrôle solaire par réduction des apports solaires, et une Isolation Thermique
Renforcée (ITR). La fonction de contrôle solaire est assurée par le composant verrier extérieur
du double vitrage. La fonction d’Isolation Thermique Renforcée est assurée soit par le verre de
contrôle solaire lui-même (par exemple SGG COOL-LITE K ou SK), soit par le verre intérieur (par
exemple de la gamme SGG PLANITHERM). Ces deux types de verre sont à faible émissivité. Les
2 verres sont séparés par un espace hermétique rempli de gaz isolant ou d’air déshydraté. Dans
le cas où le double vitrage n’intègre pas de verre à faible émissivité, il porte le nom de SGG
CLIMALIT SOLAR CONTROL.
Av a n t a g e s
La fonction de contrôle solaire des doubles vitrages SGG CLIMAPLUS S.C. offre les avantages :
- limitation de la surchauffe intérieure des pièces non climatisées ;
- économies d’énergie liées à la réduction des besoins de climatisation grâce à la limitation des
apports solaires ;
- amélioration du confort visuel (réduction de l’éblouissement).
Vitrages Climaplus
SGG CLIMAPLUS®
Gamme de doubles vitrages a Isolation Thermique Renforcee (ITR)
D e s c r i p t i o n
Le double vitrage vitrage SGG CLIMAPLUS multifonction repondant a la plupart des besoins.
P e r f o r m a n c e s
Les doubles vitrages de la gamme SGG CLIMAPLUS offrent une isolation thermique pres de
3 fois superieure a
celle des doubles vitrages classiques. Leur coefficient de transmission thermique (Ug) peut
atteindre 1,1W/(m2.K) contre 3W/(m2.K).
Ils repondent aux exigences de la norme EN 1279. Ils recevront le marquage C€ lorsque
celui-ci sera mis en application
Réglementation thermique Les doubles vitrages de la gamme SGGCLIMAPLUS permettent aux chassis de fenetres
(aluminium a rupture thermique, bois, PVC) de satisfaire aux exigences de la reglementation
thermique.
Normes bibliothèque
La bibliothèque, établissement E.R.P. de classe S de 5ème
catégorie (moins de 200 personnes) :
LIVRE III : Dispositions applicables aux établissements de la cinquième catégorie CHAPITRE II - Règles techniques Section 5 - Chauffage, ventilation Traitement d'air et ventilation
Les systèmes dans lesquels les débits de soufflage et d'extraction sont limités chacun à cent mètres cubes par heure par local sont des systèmes à double flux.
§ 3. Dans les boutiques à rez-de-chaussée d'une surface inférieure à 500 mètres carrés et ne comportant que des circulations principales (1) d'une largeur minimale chacune de 1,80 mètre, l'effectif théorique du public est calculé sur la base de une personne par mètre carré sur le tiers de la surface des locaux accessibles au public = soit 0,33 personne par m².
Niveaux de confort actuels …
LA MAISON POUSSIVE : Est une habitation qui va dépenser beaucoup d’énergie, pour
assurer un niveau de confort somme toutes moyen.
Confort d’été :
à partir de la configuration existante
Cette figure traduit le niveau de confort estimé dans
chaque pièce principale lors de la semaine la plus chaude
d’été; En abscisse la température extérieure, en ordonnées
celle à l’intérieur du local. Excepté pour les salles de Gym,
et de bibliothèque, qui sont surchauffées on remarque que
le confort est assuré partout ailleurs. Et la salle
informatique est climatisée mais cela coûte 155 unités
virtuelles de consommation fraîcheur (UVCF)
par an.
Heureusement qu’il y a la climatisation pour permettre l’usage correct de la salle informatique :
Elle est presque utilisée à pleine puissance lors de 2 journées les plus chaudes ( jusqu’à 4 kW) .
Plusieurs pièces du logement ont cependant atteint 28°C pendant plusieurs heures :
Confort d’hiver :
Exceptée pour la salle informatique, qui présente
régulièrement des points de surchauffe, (la
climatisation y pallie), toutes les pièces présentent un
niveau de confort digne d’un hôpital : 22°C. D’ailleurs
pour des personnes bien portantes, ni trop jeunes ni
trop âgées, se pose la question : Un tel niveau de
température en hiver est il vraiment bénéfique pour la
santé ?
Ce confort a un coût , que nous allons chiffrer à 337
unités virtuelles de consommation chauffage (UVCC).
Mais gardons à l’esprit que c’est énorme, On peut
atteindre 10 à 20 fois moins (c’est l’objectif). Tout en
restant en bonne santé et en conservant un niveau de
confort agréable.
On observe bien le regroupement des températures durant usage autour de 21°C.
Etape 1 : Premier Niveau d’amélioration…
DE LA MAISON POUSSIVE à LA MAISON LASCIVE : La maison lascive est une première
étape d’amélioration ; En s’attachant à avoir une bonne enveloppe elle va lutter efficacement
contre les déperditions thermiques … mais ne saura pas les évacuer lorsqu’il fait trop chaud.
Certaines maisons bois présentées comme « passives » ne sont en réalité que Lascives..
- Rendre le bâtiment plus efficace :
- Si l’on réduit de 60% les déperditions des murs (qui représentaient plus de 80% des
déperditions de l’enveloppe) , on change rapidement d’échelle de consommation. Une isolation
extérieure est simple et efficace, surtout lorsqu’on dispose de place.
- En installant du double vitrage sur l’une des pièces très déperditives où le confort obtenu sera
immédiat (perte de la sensation de paroi froide), on pourra évaluer le progrès relatif en
consommation : Ce sera le séjour de l’appartement (actuellement 380 UCCV.)
- Pertinence d’usage :
- Si l’on se place d’un point de vue pertinence du fonctionnement des PC , on remarquera :
- Il ne sert à rien de les faire fonctionner lorsque personne les utilise, surtout quand ils sont
munis de routines d’extinction automatique lorsqu’ils ne servent pas au bout de x minutes .
- Si l’on se place d’un point de vue pertinence des températures, on remarquera deux choses :
- Il ne sert à rien de chauffer lorsque l’on n’est pas là.
- Il ne sert pas à grand chose de chauffer à 22 °C , lorsque 19°C correspondent au même
confort pour des personnes en bonne santé.
- Chauffer au même niveau que les autres pièces des locaux comme le couloir et les toilettes
qui, pour peu de temps de séjour, peuvent offrir un bon confort avec quelques degrés de moins
est inutile.
- On peut afin de diminuer la sollicitation de la climatisation, ne la faire fonctionner QUE
pendant les heures d’ouverture, d’autant plus que les P.C. ne fonctionnent plus en dehors, et au
lieu de se déclencher à 25°C , la faire fonctionner à partir de 28°C, sachant qu’il y a un recours
de rafraîchissement en ouvrant la porte du couloir.
On obtient donc le tableau « Etape I » de consignes suivant :
Type d’action Où Anciennes
valeurs
nouvelles valeurs
Réguler la température
de chauffage Logement &
bureaux
Toujours à 22°C A 19°C en période de présence
A 15°C en période d’absence
Réguler la température
de chauffage Gym/couloirs
/toilettes
Toujours à 22°C A 15°C en période de présence
A 13°C en période d’absence
Réguler la température
de chauffage Bibliothèque /
Informatique
Toujours à 22°C A 19°C en période de présence
A 14°C en période d’absence
Réguler la température
de climatisation Informatique Toujours à 25°C A 28°C en période de présence
A 34°C en période d’absence
Améliorer l’efficacité
thermique du mur
Tous les murs
extérieurs
Non isolés Isoler par l’extérieur avec 36
cm de paille à 100kg/m3 et un
bardage bois de protection
Améliorer l’efficacité
thermique du vitrage
Les fenêtres
du salon
Simple vitrage Double vitrage haute qualité
tehrmique ’Héliance de Pasquet’
Niveaux de confort Etape I …
Confort d’été de l’ Etape I:
à partir de l’étape I
le niveau de confort estimé dans chaque pièce lors de
la semaine la plus chaude d’été. Excepté pour les
bureaux et acceuil, toutes les pièces sont
surchauffées. Heureusement la salle informatique est
climatisée mais cela coûte 37 unités virtuelles de
consommation fraîcheur (UVCF) par an.
La prochaine étape visera le confort d’été.
Les pièce du 1er niveau atteignent les 30°C pendant plusieurs heures :
Confort d’hiver de l’ Etape I:
Exceptée pour la salle informatique, qui présente
régulièrement des points de surchauffe,
(heureusement climatisée) , les pièces présentent
un niveau de confort acceptable: 19°C. Excepté
pour la salle de gymnastique dont la consigne
paraît un peu basse, est il possible de trouver une
autre salle pendant l’échauffement ?
Ce confort a un coût , chiffré à 38 unités
virtuelles de consommation chauffage (UVCC).
C’est encore beaucoup mais on a atteint un
facteur 9 par rapport au départ.
On observe le regroupement des températures pendant usage autour de 18 °C, la salle
informatique qui continue de surchauffer parfois, et la salle de gym à gauche un peu fraîche.
Du côté des appels de puissance de la chaudière c’est surtout l’accueil qui est gros consommateur, suivi
par la bibliothèque.
Ce diagramme nous montre, que l’on a commencé à réduire les besoins thermiques grâce à
l’isolation, mais de plus que si on a commencé à réduire la consommation due aux appareils, on
est loin du compte : Les ‘appareils’ apportent autant de chaleur que l’énergie solaire …
Niveaux de confort Etape II …
DE LA MAISON LASCIVE à LA MAISON PASSIVE: La maison passive est l’étape suivante;
En s’attachant à avoir un ensemble d’éléments et dispositifs statiques bien équilibrés entre le
confort d’hiver et d’été : Ex :une enveloppe qui adoucit toute forme d’influence de l’extérieur
(froid et chaud) … avec des matériaux inertes, ou parfois vivants (plantes). Mais elle oblige à
penser encore une gestion optimisée des apports internes, Le cas de la surpopulation de la
MJC est un exemple de ce que ne sait pas gérer la maison passive.
- Pour améliorer le confort d’hiver et mi-saison.
- On passe la température du logement à 3 niveaux de température :
16, 17 et 19°C ; le 17°C étant pour la nuit, afin de dormir mieux.
- Rendre le bâtiment plus efficace :
- Pour continuer de réduire la consommation d’hiver et l’inconfort d’été par les parois :
- Parois opaques.
- Nous préconisons l’installation de terrasse végétalisées sur les toits , de composition :
Les 15 cm de béton initial, 40 cm de laine de roche, 1 feuille de feutre bitumeux, et 20 cm de
terre végétale qui sera paysagée.
- Parois vitrées.
- En cherchant à diminuer la taille des fenêtres : les fenêtres de 3,10 m passent à :
2,10 m pour le séjour et l’accueil,
et à 1,10 m pour la cuisine, les chambres, les bureaux, la gymnastique.
A 1,50 m pour celles de la bibliothèque
et 1 m pour celles de la salle informatique.
Cela diminue fortement les d éperditions d’hiver.
- Pour réduire fortement l’inconfort d’été.
- tout en continuant à améliorer le confort d’hiver, le premier geste sera de contrôler les
apports solaires d’été tout en limitant les déperditions d’hiver ; en choisissant des vitrages
doubles ayant de relativement bonnes qualités d’isolation :
Le choix se fait sur des Fenêtres battantes en PVC avec Double Vitrage
‘CLIMALIT SOLAR CONTROL (CL SKN165/P) 6.15.6’ (voir descriptif en ANNEXE) que l’on
installe sur toutes les fenêtres existantes.
- En installant des casquettes conséquentes au dessus des ouvertures des façades Sud et Est
(accueil/cuisine/séjour/gymnastique/bibliothèque) sous forme de pergolas couvertes de vigne
vierge de variété ‘Ampelopsis Vetchii’ qui a la caractéristique d’être visuellement attrayante
pour ses couleurs de printemps et d’automne et prolonger par cela l’ambiance ‘bel ami’ de
Lamartine.
La pergola donnant sur l’est est particulièrement grande : D’une profondeur de 3,60m elle est
concue pour être un espace de détente dans le jardin paysagé qu’est devenue la toiture
végétalisée.
Les pergolas sur le sud donnent une ambiance champètre au bâtiment qui s’intègrera
harmonieusement dans les paysages décrits initialement.
A titre d’essai on installera même des casquettes simples au dessus des fenêtres de bureaux.
- Pertinence d’usage :
- Si l’on se place d’un point de vue pertinence de la climatisation :
- Pour diminuer encore l’appel de la climatisation, on substituera les P.C. ‘tours’ par des P.C.
portables, ceci réduira de 2/3 la consommation lors des périodes d’ouverture.
- Usage optimisé de la M.J.C. :
- Afin de répondre aux besoins en aération liés à l’usage des locaux de la M.J.C :
On adoptera les caractéristiques suivantes : Utilisation de VMC double flux :
Pour la MJC et bureaux, accueil : VMC de 0,75 vol/h eq.SF à deux régimes (50/100)
Pour le logement : VMC de 0,55 vol/h eq.SF à deux régimes (90/100)
- Scénario ‘Pingouin’ de la M.J.C. :
Afin de vérifier la réponse du bâtiment aux occupations extrèmes prévues pour les mille ans
de Talochon-la-gamine, on regardera ce qui se passe avec un taux d’occupation d’une personne
par m² avant l’étape suivante.
Confort d’été résultats de l’étape II:
A droite l’étape II de confort d’été, à gauche l’étape I de confort d’été.
à partir de l’étape II
On observe un petit mieux pour les salles du rez de chausée, excepté pour l’accueil,
Au 1er étage, la surchauffe n’est même plus visible sur le graphique. Sauf la salle informatique qui reste au
même niveau de confort, mais cela coûte 55 unités virtuelles de consommation fraîcheur (UVCF)
par an. (nous sommes en test ‘Pingouin’ dans les locaux de la MJC)
La prochaine étape visera un confort d’été modulable.
Les pièce du 1er niveau (excepté la salle climatisée) vont de 35 à 41°C pendant plusieurs dizaines
d’heures . Au rez de chaussée, la température reste entre 25 à 29°C. Les mesures prises ne semblent
pas avoir beaucoup fait évolué sur le confort d’été.
Confort d’hiver de l’Etape II:
A droite l’étape II de confort d’hiver, à gauche l’étape I : Pour cause de surpopulation les salles de
MJC sont en surchauffe. Il n’y a plus de problème de fraîcheur pour la salle de gym. Sinon les pièces du
rez de chaussée continuent à présenter un niveau de confort acceptable: 19°C. Excepté pour la cuisine et
le séjour souvent un peu plus basses (17,5 à 18°C) pour cause de consigne abaissée pour la nuit.
Ce confort a un coût , chiffré à 18 unités virtuelles de consommation chauffage
(UVCC). On a atteint un facteur 19 par rapport au départ. C’est l’objectif.
On a perdu en chaleur 1 à 2 °C, mais on est dans le contexte de bâtiment à 50 kWh/m².an (17°C la nuit
dans le logement). Il reste à trouver les moyens de regagner 1 à 2 °C sans reprendre en chauffage, tout en
éliminant la cause des surchauffes d’été. Ci dessous le cumul des températures d’hiver de l’étape I.
Du côté des appels de puissance de la chaudière l’accueil reste le gros consommateur, suivi par la
bibliothèque. Cependant les surfaces (la consommation) se dégonflent, la pointe de 5400W est passée à
3600W, et les pointes secondaires de 3900W sont passées à 2300W.
Version ‘Etape I’ des appels chaudière.
Version ‘Etape II’ des appels chaudière.
Ce diagramme nous montre la répartition globale des apports et déperditions :
Le rapport gains utiles/besoins thermiques est 1,18.
Niveaux de confort Etape III …
DE LA MAISON PASSIVE à LA MAISON ACTIVE: La maison active c’est maison passive
avec un peu de nerf , dans l’absolu elle est réactive et s’adapte aux variations du milieu ; En
pratique certaines variables adaptatives comme les ouvertures sont programmables, et avec
capacité de changement dynamique de la programmation : Commme pour les semaines
millénaires. En s’attachant à avoir une enveloppe qui s’adapte suivant les saisons à l’équilibre
entre ressources gratuites et besoins … tout cela avec des composants assistés
programmables. Le top (pas possible sur Pleîades) c’est d’évaluer les besoins suivant
l’évènementiel (intérieur et extérieur), Le cas d’une surpopulation imprévue de la MJC est un
exemple de ce que devrait savoir gérer de manière réactive la maison active.
-
- Pour revenir à la normale : Après avoir constaté les effets sur le confort d’été d’une
surpopulation des locaux de la M.J.C, nous réintroduisons les valeurs prévues : soit : occupation bureau 0,13prs /m² ( pr 2 personnes/bureau) et 0,33 prs/m² soit 19 lecteurs pour la
bibliothèque, un maximum de 11 occupants pour la salle informatique et 15 occupants pour la gym.
- En constatant les pertes drastiques des apports solaires, dues aux rétrécissements des
ouvertures : nous remettons sur les faces pertinentes des ouvertures initiales ou presque :
Zones Apports solaires bruts Départ
Zones Apports solaires
bruts Etape II
Ratio Intervention ?
kWh kWh
Chambre 1 885 Chambre 1 38 4,3% 1,10 m idem
Chambre 2 885 Chambre 2 38 4,3% 1,10 m idem
Bains / Toilettes 885 Bains / Toilettes 467 52,8% Anomalie * 0,4
Toilettes 885 Toilettes 14 1,6% 0,4 m idem
Bureau 1 885 Bureau 1 43 4,9% 0,80 m idem
Bureau 2 885 Bureau 2 24 2,7% 1,10 m idem
Cuisine 1655 Cuisine 108 6,5% 1,10 m***
Séjour 3311 Séjour 418 12,6% 3,10 m*2
Accueil 4966 Accueil 240 4,8% 3,10m*2
Couloir RdC 0 couloir rdc 0
Toilettes* 885 Toilettes* 3 0,3% 0,50 m
Bibliothèque 2654 bibli 442 16,7% 2*3,10m + 2*3,10m
informatique 3311 Info 54 1,6% 0,40 m
Gym 3311 gym 272 8,2% 2*1,10m****
- Pour améliorer le comportement du bâtiment face aux variations de contexte saisonnier :
- On définit des scénarios annuels des occultations ( 3 scénarios hebdos par an pour chaque
type de contextre de vitrage)
16, 17 et 19°C ; le 17°C étant pour la nuit, afin de dormir mieux.
- Rendre le bâtiment plus efficace :
- Pour continuer de réduire la consommation d’hiver et l’inconfort d’été par les parois :
- Parois opaques.
- Nous préconisons l’installation de terrasse végétalisées sur les toits , de composition :
Les 15 cm de béton initial, 40 cm de laine de roche, 1 feuille de feutre bitumeux, et 20 cm de
terre végétale qui sera paysagée.
- Parois vitrées.
- On retourne à de grandes ouvertures, le modèle de vitrage est moins isolant mais possède un
meilleur facteur solaire.
- Pour réduire fortement l’inconfort d’été.
- tout en continuant à améliorer le confort d’hiver, le premier geste sera de contrôler les
apports solaires d’été tout en limitant les déperditions d’hiver ; en choisissant des vitrages
doubles ayant de relativement bonnes qualités d’isolation :
Le choix se fait sur des Fenêtres battantes en PVC avec Double Vitrage
‘SGG CLIMAPLUS 6.15.6’ que l’on installe sur toutes les fenêtres existantes.
- En installant des casquettes conséquentes au dessus des ouvertures des façades Sud et Est
(accueil/cuisine/séjour/gymnastique/bibliothèque) sous forme de pergolas couvertes de vigne
vierge de variété ‘Ampelopsis Vetchii’ qui a la caractéristique d’être visuellement attrayante
pour ses couleurs de printemps et d’automne et prolonger par cela l’ambiance ‘bel ami’ de
Lamartine.
La pergola donnant sur l’est est particulièrement grande : D’une profondeur de 3,60m elle est
concue pour être un espace de détente dans le jardin paysagé qu’est devenue la toiture
végétalisée. Les pergolas sur le sud donnent une ambiance champètre au bâtiment qui
s’intègrera harmonieusement dans les paysages décrits initialement.
A titre d’essai on installera même des casquettes simples au dessus des fenêtres de bureaux.
- Usage optimisé de la M.J.C. :
- Afin de répondre aux besoins en aération liés à l’usage des locaux de la M.J.C :
On adoptera les caractéristiques suivantes : Utilisation de VMC double flux :
Pour la MJC et bureaux, accueil : VMC de 0,75 vol/h eq.SF à deux régimes (50/100)
Pour le logement : VMC de 0,55 vol/h eq.SF à deux régimes (90/100)
Confort d’été résultats de l’étape III:
En revenant à des taux d’occupation de la MJC
normaux, on voit que la programmation des
occultations et de la surventilation est très
efficace, puisque une bonne partie des salles est
plutôt fraîche en semaine la plus chaude de
l’année. Restent frais : Les bureaux, l’accueil et
les salles de MJC.
à partir de l’étape III
A gauche l’étape II, à droite l’étape III. Il fait plutôt frais, sans une seule once de climatisation.
La prochaine étape devrait viser la gestion dynamique du confort d’été.
Heures cumulées de températures : Les pièce du 1er niveau vont de 23 à 26°C (26°C pendant quelques
heures) . Au rez de chaussée, la température reste entre 21 et 25°C. Les mesures prises semblent
avoir stabilisé le confort d’été.
Confort d’hiver de l’ Etape III:
A gauche confort d’hiver étape II, a droite celui de l’étape III ; Les pièces continuent à présenter un
niveau de confort acceptable: 19°C. Excepté pour la cuisine et le séjour souvent un peu plus basses
(18°C) pour cause de consigne abaissée pour la nuit. Ce confort a un coût , chiffré à 8 unités virtuelles de consommation chauffage (UVCC). On a atteint un facteur
42 par rapport au départ : Nous sommes dans la plage des 50 kWh/m².an
On a regroupé à 18 °C, mais il reste des espaces peu chauffés (17°C la nuit dans le logement: Chambres,
cuisine, séjour). Ci dessous le cumul des températures d’hiver de l’étape I.
Du côté des appels de puissance de la chaudière l’accueil reste le gros consommateur, suivi par la
bibliothèque. Cependant les surfaces se dégonflent.
Version ‘Etape I’ des appels chaudière.
La puissance demandée attteignait les 5400 W.
Version ‘Etape III’ des appels chaudière.
On a une puissance d’appel chaudière abaissée à 1900 W lors de la semaine la plus froide.
Cette réduction de la puissance d’appel d’un facteur proche de 3, permettra de prolonger la durée de vie
de cette dernière.
Plus tard on pourra penser à changer la chaudière par un système d’énergie renouvelable disponible
comme la géothermie, vu le faible niveau de puissance appelé.
Ce diagramme nous montre une gestion optimale des apports
Le rapport gains utiles/besoins thermiques est 5,58 (au lieu de 1,18).
Les besoins thermiques restent autour de 3000 kWh.