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Oussema KHADHER page 1 Ministère de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de la technologie Institue supérieur d’informatique et de multimédia GABES Section : 2 eme année licence appliqué en système de communication et du multimédia industrielle Tunisie Télécom : Service DATA Service LGD Service CTN Service MSC (Du 01/08/2008 au 31/08/2008) Réalisé par : Oussema KHADHER Encadré par : Mr GRATTI Sedki Mr NHIDI Hedi Mr SMITI Riadh Mr SASSI Ali Année universitaire : 2007*/*2008

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Ministère de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de la technologie

Institue supérieur d’informatique et de multimédia GABES

Section : 2

eme année licence appliqué en système de communication et du multimédia industrielle

Tunisie Télécom :

Service DATA

Service LGD

Service CTN

Service MSC

(Du 01/08/2008 au 31/08/2008)

Réalisé par :

Oussema KHADHER

Encadré par :

Mr GRATTI Sedki

Mr NHIDI Hedi

Mr SMITI Riadh

Mr SASSI Ali

Année universitaire : 2007*/*2008

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Remerciements

J’ai eu l’honneur d’effectuer mon petit stage de fin d’année au

sein de « Tunisie Télécom » alors je profite cette occasion à :

Saluer tout les équipes des différents services (DATA, LGD, CTN, MSC) qui ont été honnêtement accueillants, chaleureux et plein de respect et d’ambiance de travaille.

Exprimer tous mes sentiments de gratitude a tout membres de ces différents service qui m’ont encadré et aidé a formuler ce projet. MERCI

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Sommaire

Prise de vue sur la TUNISIE Télécom

Introduction générale

I. Centre de transmission donné DATA

1) Vus générale sur la transmission

2) Protocole X25 a) Présentation b) Equipements c) Avantage et inconvénient

3) protocole FRAME RELAY

a) présentation

b) utilisation

c) avantage Frame Relay

d) traitement des erreurs

e) comparaison entre FRAME RELAY et X25

4) Ligne Spécialisé 5) ADSL

a) présentation

b) performance et limite

II. centre de LGD (ligne grande distance)

1) Introduction

2) numérisation de signal analogique (MIC)

a) échantillonnage

b) quantification

c) codage

3) multiplexage _ démultiplexage

4) PDH

5) Du PDH vers SDH

6) SDH

7) Avantage de SDH

8) Support de transmission

d) Fibre optique

e) Câble coaxiale

f) Câble torsadé

III. Centre de transit national

1) introduction au CTN

2) centre de commutation EWSD

a) introduction

b) présentation du système de commutation EWSD

IV. centre de commutation mobile MSC

1) introduction sur GSM

2) le concept cellulaire

3) caractéristiques du réseau GSM

4) architecture du réseau

a) le BTS

b) le BSC

c) le MSC

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d) le HLR

e) le VLR

f) l’AUC

g) l’EIR

5) description de canal physique

a) multiplexage fréquentielle

b) multiplexage temporelle

6) techniques d’accès

a) partage en fréquences (FDMA)

b) partage en temps (TDMA)

c) comparaison entre TDMA et FDMA

7) canal logique

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L’office national de télécommunication est une société à caractère industrielle

Crée par la loi n°36 au 17 avril 1995.

Il est doté d’une personnalité civile à autonomie financière nommé « Tunisie

télécom »tenue sous la tutelle du ministère de la communication.

Cette société est chargé d’assurer divers activité de communication ces dernier

Se présente sous différents formes de télécommunications fixe et mobile.

Il est également un fournisseur d’accès à internet (FRAME RELAY, X25, ADSL, LS)

Une visite à cette agence nous présente les indications suivantes :

Agence commerciale de télécommunication « ACTEL » :

C’est une interface entre l’abonné et l’office qui est responsable de la récupération

Des demandes téléphoniques et le payement des factures.

Les centres de commutation automatique

Ces centres joues le rôle de connexion entre deux abonnés on distingue trois centres :

Centre de transite national CTN (ESWD SIEMENS)

Centre de commutation HC3 (ALCATEL)

Centre de commutation DMS 10 (NORTEL)

Centre de transmission numérique « LGD » :

Il joue le rôle d’acheminer les communications à longue distance

Unité énergie

Elle fournie la tension nécessaire au différents centre et assure la bon fonction de

l’alimentation.

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Centre de Construction des Lignes « CCL » :

C’est le centre responsable de l’entretien du réseau des lignes d’abonnée (annuler

le dérangement) et assurer la construction des nouvelles lignes

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La communication est un projet de parton aria qui nécessite une réalité de transférer l’ancien

qui impose au dirigent (cadre, operateur) la perte du temps qui agit sur l’amélioration de niveau

de productivité.

C’est pour cela il faut innover et instaurer les moyens qui permette de gagner le temps perdu,

mais pour innover il faut prendre le risque de nouvelle technologie. Installer des nouvelles

machines et en plus prendre les nouveaux systèmes d’information pour mieux gérer et mieux

maitriser les procèdes les plus ambitieux.

C’est pour cette besoin la Tunisie Télécom essaye d’améliore sont service et en remarque sa

dans chaque service présent sous la toiture de Tunisie Télécom.

Notre visite a été effectue au sein de quatre service qui sont le DATA, le LGD, le CTN et

enfin le MSC

Alors en appuyant sur les différentes fonctionnalités de ces service en vas essaye d’élabore un

petit travaille qui vas être présenté sous la forme d’un rapport de stage ce dernier vas englober

diffère parties

Merci d’avoir suivie ce modeste travaille

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Source Adaptateur Système de

transmission

Destination Adaptateur

Station

de

travail

Modem Réseau

téléphonique Serveur Modem

I. Centre de transmission donné DATA

1) Vus générale sur la transmission

Le but de la transmission de données est d’acheminer les informations (des signes ou des caractères)

d’un système source à un système destination. On peut prendre l’exemple d’une station de travail,

qui, à l’aide d’un modem et d’une ligne téléphonique, envoie des données à un serveur.

Le modem joue le rôle d’adaptateur entre la source et le système de transmission.

Le système source est appelé ETTD (Equipement Terminal de traitement de Données) ou DTE (Data

Equipement Terminal).

L’adaptateur est appelé ETCD (Equipement Terminal de Circuit de Données) ou DCE (Data

Communication Equipement), il peut s’agir d’un modem pour la transmission analogique à partir

d’un signal numérique, ou d’un ERBDB (Emetteur Réception en Bande De Base) pour la transmission

numérique. Le signal analogique sera crée grâce à la modulation.

On appelle « jonction » la partie qui relie l’ETTD et l’ETCD.

Quand on parle des réseaux, on dit souvent qu’on envoie des données binaires sur le support de

transmission. En réalité, ces données sont codées sous forme des 0 et des 1 avant d’être transmises.

Mode de transmission

On distingue deux modes de transmission qui sont :

ETTD ETCD ETCD ETTD Système de

transmission

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Transmission asynchrone :

Transfert des unités de données les une après les autres. Chaque unité (un octet égale à un caractère

alphanumérique par exemple) est encadrée par un bit de START et un bit de STOP.

Transmission synchrone :

Transfert les données par paquets. Les données sont expédiées en groupe et sont également encadrées.

Un paquet (contenant 1500 octets de données par exemple) est constitué d’une en tête et d’une queue.

Mode de liaison

On distingue par la suite trois modes de liaison.

Mode simplex :

La transmission n’est valable que pour un seul sens c'est-à-dire de l'émetteur vers le récepteur exemple

(De la souris vers l'ordinateur)

Mode semi duplex :

La transmission peut se faire dans les deux sens, mais pas en même temps.

Mode duplex intégral :

La transmission peut se faire dans les deux sens en même temps.

2) Protocole X25

a) présentation

Protocole de transmission par paquets défini par le CCITT (Comité Consultatif International pour la

Télégraphie et la Téléphonie).

X.25, un protocole de transport en commun de données

Né sous le signe du partage, la commutation X.25 met en œuvre un système de transmission en commun

complexe mais fiable, à l'exemple du réseau Transpac.

Au royaume des télécoms, la commutation X.25 prend aux riches pour donner aux pauvres. Elle

redistribue au tiers état des petites et moyennes entreprises une ressource télécom filaire, à l'origine

restreinte aux grands comptes. Deux fonctions X.25 collaborent à ce partage. La segmentation sous

forme de paquets autorise le multiplexage de données d'origines disparates sur un support commun.

Le Circuit Virtuel organise le trafic de ces paquets sur ce même support.

Le protocole X25 contient les trois premières couches du modèle de référence OSI (Open

System Interconnections) et définit l’interface entre un ETTD (Équipement Terminal de Traitement

de Données) et un ETCD (Équipement de Transmission de Circuit de Données) pour la transmission

de paquets. Elle fixe donc les règles de fonctionnement entre un équipement informatique connecté

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à un réseau et le réseau lui-même.

X25 utilise le mode avec connexion, sachant que la connexion est réalisée à l’aide d’un circuit

virtuel.

b) Equipement X25

Au plan des équipements installés aux abonnés (Modem et PC), il existe des équipements installé dans

la centrale de Tunisie Télécom, pour assurer la communication et faciliter l’acheminement de données.

Baies Modem

Il existe plusieurs baies Modem, chaque baie Modem divisé en plusieurs châssis (numérotés de bas

vers haut) chaque châssis est constitué de plusieurs Modem de différents débits. Le débit de réseau

X25 était faible (de 4,8 Kb/s au maximum), ce débit était suffisant mais le progrès des sociétés

et le développement des échanges des données provoquent la nécessité des débits plus élevés

qui atteignent au maximum 128Kb/s.

Commutateur

Les données sont découpées en paquets de longueur constante, avant leur transmission vers

les commutateurs.

Le commutateur permet l’acheminement de données vers le destinataire.

Modem

A la centrale X25 de TUNISIE TELECOM, il existe un commutateur et des modems spécifiques à

chaque abonné. Leur débit dépend du type de contact établi avec TINISIE TELECOM, chaque

abonné dispose d’un MODEM semblable à celui qui est installé dans la salle X25. En effectuant un

envoi de données, le client donne l’ordre au MODEM de transformer ces données en signal

analogique afin qu’il puisse emprunter la voie des supports. Après la réception à la salle X25, le

second modem reconvertit ce signal analogique.

c) Avantages et inconvénients

Avantage transmission fiable et sans erreur

Existence du réseau public

Inconvénients temps de transmission très lourd

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3) protocole FRAME RELAY

a) présentation

Le reliage de trames (ou FR, pour l'anglais Frame Relay) est un protocole à commutation de paquets situé

au niveau de la couche de liaison (niveau 2) du modèle OSI, utilisé pour les échanges intersites (WAN).

Le protocole Frame Relay est une évolution de la commutation par paquets X25.

Il permet d'établir, en mode connecté, une liaison virtuelle entre les deux extrémités.

Le Frame Relay a été initialement défini comme étant un protocole orienté connexion permanente : une

connexion entre 2 utilisateurs est établie de façon permanente et ne peut pas

Figure N°1 : Architecture d’un réseau Frame Relay

b) utilisation

Le service Frame Relay apporte une solution optimisée et rationnelle adaptée aux besoins d’un

grand nombre d’applications telles que :

Interconnexion de réseaux locaux informatiques,

L’Accès à distance à des applications centralisées en client serveur ou en Intranet,

Le Transfert de fichiers

L’Accès à Internet

c) avantage Frame Relay

Hautes performances

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Le service vous permet de disposer de débits importants et de délais de transit réduits adaptés à un trafic

réseau difficilement prévisible et absorber de manière souple la montée en charge du trafic grâce à une

gestion dynamique de la bande passante.

Bande passante

Le service Frame Relay nous permet de disposer d’une fiabilité maximale grâce à une disponibilité de

la bande passante à un débit garanti.

Le Frame Relay est un réseau fortement maillé avec une architecture hautement sécurisée par

la redondance interne de ses artères de transmission et par une disponibilité permanente de

ses commutateurs.

Avantages Economiques

Grâce au système de facturation, on bénéficie d’une tarification entièrement forfaitaire

Le Frame Relay nous permet de faire évoluer notre réseau sans remettre en cause nos investissements

et dans des délais exceptionnels.

d) Traitement des erreurs

Chaque commutateur n’assure qu’une vérification d’intégrité de la trame par le contrôle de la délimitation,

de la validité du DLCI et le contrôle d’erreur FCS. Les trames non valides sont éliminées.

Le traitement des erreurs est reporté aux organes d’extrémité sur les protocoles de niveau supérieur qui

devront numéroter les blocs de données pour détecter les pertes et gérer la reprise sur temporisation et sur

erreur.

e) comparaison entre FRAME RELAY et X25

4) Les lignes spécialisées

Une ligne spécialisée (LS) correspond en télécommunication, à une liaison entre deux points, connectés

en permanence ensemble. Elle s'oppose à un partage de ressources comme dans le réseau téléphonique

commuté.

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Les « LS »sont très souvent utilisées dans le domaine bancaire, où, dans un souci de sécurité évident, les

institutions utilisent pour leur échange de données informatiques ce type de lien. La LS est en effet

uniquement utilisée que par les entités situées à chaque extrémité de la ligne, ce qui garantit qu'aucun tiers

ne peut avoir accès au lien physiquement.

Il s'agit de la connexion la plus sécurisée puisqu'elle l'est déjà au niveau physique, elle ne relie que deux

et seulement deux points. Le caractère privé de ce support rend aussi très facile la résolution de problèmes

de connexion entre les deux points reliés, et c'est pour ceci qu'en général c'est sur ce support qu'on peut

atteindre les plus grands taux de disponibilité.

Le débit offert sur un raccordement par ligne spécialisé varie de 64 kbps à 2Mbps. On peut proposer des

solutions d'agrégation de plusieurs Lignes spécialisées à 2 MB/s, et c'est pour ceci qu'on dit qu'on peut

atteindre les N * 2 Mbps.

5) ADSL

a) présentation

L'ADSL est une technique de communication qui permet d'utiliser une ligne téléphonique d'abonné

pour transmettre et recevoir des signaux numériques à des débits élevés, de manière indépendante du

service téléphonique. Cette technologie est massivement mise en œuvre par les fournisseurs d'accès à

Internet pour le support des accès dits « haut-débit ».

L'acronyme anglais ADSL signifie Asymmetric Digital Subscriber Line, qui se traduit fonctionnellement

par « [liaison] numérique [à débit] asymétrique [sur] ligne d'abonné ». La terminologie française officielle

a sélectionné l'expression « raccordement numérique asymétrique » (RNA) ou « liaison numérique à

débit asymétrique », mais le terme anglais « ADSL » reste le plus largement utilisé dans le langage

courant.

b) performance et limite

Les débits maximaux que nous avons évoqués précédemment ne sont en réalité que "théoriques".

De plus, les particuliers n'ont accès qu'à une version simplifiée de l'ADSL (ADSL Lite) qui ne permet que

des vitesses de 1 024 Kbits/s pour les débits appelés descendants et de 128 Kbits/s (parfois 256) pour les

débits montants.

Ces débits paraissent faibles par rapport à ceux mentionnés en théorie mais ils sont quand même environ

dix fois supérieures que ceux assurés par le modem V90 (56 Kbits/s).

Plusieurs autres facteurs ont aussi une influence sur les performances de l'ADSL :

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La longueur maximale d'une liaison entre un abonné et le central aux normes ADSL est de

5,4 km très précisément mais les opérateurs n'assurent les débits maximaux de 512 Kbits/s et de

128 Kbits/s que si l'abonné est à moins de 2,7 km d'un central téléphonique.

Ces débits sont volontairement limités par l'opérateur pour que les personnes près des

centraux téléphoniques (dans les grandes villes) ne soient pas favorisées par rapport aux personnes

plus éloignées. Il faut en effet savoir que la performance de l'ADSL est moindre avec la distance.

La qualité de la ligne téléphonique a aussi un rôle considérable. Si la ligne ou une partie

de celle-ci est vieille ou endommagée, il sera impossible d'atteindre ces débits.

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II. Centre LGD Ligne Grande Distance

1) Introduction

Le centre de transmission numérique joue le rôle d’acheminer les communications à longue distance.

Ilya plusieurs fonctions principale le multiplexage et le démultiplexage ensuite la transmission des trains

Multiplexé (le trafic) sur des différents supports parmi eux en peu citer les fibres optiques, les faisceaux

hertzienne et les câbles coaxiale métallique.

Cette transmission peu être analogique ou numériques.

Le réseau PDH englobe toute la technologie permettant de numériser, multiplexer, commuter,

synchroniser et transporter les canaux téléphonique numérique.

2) numérisation de signale analogique (MIC)

La numérisation est le procédé permettant la construction d'une représentation discrète d'un objet du

monde réel.

Dans son sens le plus répandu, la numérisation est la conversion d'un signal (vidéo, image, audio,

caractère d'imprimerie, impulsion, etc.) en une suite de nombres permettant de représenter cet objet en

informatique ou en électronique numérique

a) échantillonnage

L'échantillonnage consiste à transformer un signal analogique (continu) en signal numérique (discret),

en capturant des valeurs à intervalle de temps régulier. C'est une étape nécessaire pour pouvoir enregistrer,

analyser et traiter un signal par ordinateur, car celui-ci ne peut traiter que des nombres. Il faut distinguer

l'échantillonnage de la quantification, mais ce sont toutes deux des étapes nécessaires à la numérisation

d'un signal.

Figure N°2 : Echantillonnage applique sur signale continu

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b) quantification

Numériser un signal analogique implique qu'on doit le coder à l'aide d'un nombre fini de symboles; c'est

l'opération de quantification.

Le nombre fini de symboles implique une quantité de valeurs possibles du signal limitée.

Quantifier un signal revient à approximer sa valeur instantanée par la valeur discrète la plus proche. On

commet donc une erreur.

Plus le nombre de valeurs numériques possibles est élevé, plus la valeur discrète sera proche de la valeur

instantanée; le signal quantifié sera donc plus fidèle à l'original.

Figure N°3 : Quantification d’un signale continu

c) codage

Le codage désigne le type de correspondance que l'on souhaite établir entre chaque valeur du signal

analogique et le nombre binaire qui représentera cette valeur.

Plus on attribue de bits à chaque échantillon, plus la restitution sera fine, mais plus le volume de

mémorisation ou le temps de transmission sera élevé, plus le débit en ligne de transmission sera grand.

Les standards d'enregistrement sonore pour CD-ROM codent sur 16 bits, ce qui leur permet de

différencier 65 635 échelons d'intensité sonore.

Figure N°4 : Codage du signale analogique

1) multiplexage

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Le multiplexage est une technique qui consiste à faire passer deux ou plusieurs informations à travers un

seul support de transmission. Elle permet de partager une même ressource entre plusieurs utilisateurs. Il

existe deux techniques principales de multiplexage : temporelle et fréquentielle.

Multiplexage temporelle

Dans le cas du multiplexage temporel, le multiplexeur fonctionne comme un commutateur, chaque signal

est commuté à tour de rôle à grande fréquence, une synchronisation de fréquence et de phase étant assurée

de part et d'autre pour que chaque signal soit restauré où et comme il le faut.

En acquisition numérique, il est utilisé notamment pour pouvoir utiliser un convertisseur

analogique/numérique ou numérique/analogique avec plusieurs entrées et sorties en simultanée.

Multiplexage fréquentielle

Cette technique alloue des fractions de la bande passante à chaque communication.

Le multiplexage optique ne répartit plus les signaux dans le temps, mais dans un espace de fréquences.

Bien que plus abstrait dans son principe, c'est lui qui a été inventé en premier.

Il consiste à faire passer plusieurs informations en simultané en jouant sur la longueur d'onde de la lumière

émise.

4) Introduction au PDH

La hiérarchie numérique plésiochrone ou PDH (en anglais Plesiochronous Digital Hiérarchie) est une

technologie utilisée dans les réseaux de télécommunications afin de véhiculer les voies téléphoniques

numérisées. Le terme « plésiochrone » reflète le fait que les réseaux PDH où différentes parties soient

presque parfaitement synchronisées : ils ont un même débit nominal pour toutes les artères du même

type mais ce débit diffère légèrement en fonction de l'horloge de traitement local

Les versions européennes et américaines du système différent légèrement mais reposent sur le même

principe, nous décrirons ici le système européen.

Le transfert de données est basé sur un flux à 2 048 kbit/s. Pour la transmission de la voix, ce flux est

séparé en 30 canaux de 64 kbit/s et 2 canaux de 64 kbit/s utilisés pour la signalisation et la

synchronisation. On peut également utiliser l'intégralité du flux pour de la transmission de donnée dont

le protocole s'occupera du contrôle.

Le débit exact des données dans le flux de 2 Mbit/s est contrôlé par une horloge dans l'équipement

générant les données. Le débit exact varie légèrement autour de 2 048 kbit/s.

Afin d'amener plusieurs flux de 2 Mbit/s d'un point à un autre, ils sont combinés par multiplexage en

groupes de quatre. L'équipement émetteur ajoute également des informations permettant de décoder le

flux multiplexé.

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5) de PDH ver SDH

La SDH est actuellement très utilisée, elle constitue même le standard d’ATM au niveau physique.

Pour comprendre les fondements de la hiérarchie synchrone (SDH, Synchro nous Digital Hierarchy pour

l’Europe et SONET, Synchro nous Optical Network pour les Etats-Unis), il est préférables de voir ce qui

se faisait dans les débuts du multiplexage temporel, c’est-à-dire, la hiérarchie plésiochrone.

PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy)

Le Japon, l’Amérique du Nord et l’Europe ont défini des standards différents en termes de multiplexage

temporel. Les français multiplexent 30 lignes à 64 Kbps alors que les deux autres n’en multiplexent que

24. Ces différences vont générer des standards différents dans chacun des trois pays à chaque niveau de

multiplexage.

En effet, les lignes déjà multiplexées sont à nouveau multiplexées. De l’information est rajoutée à chaque

niveau pour gérer ce multiplexage, c’est pour cela que le débit n’est pas exactement le multiple de ce qui

rentre mais légèrement plus.

Figure N°5 : Evolution de PDH ver SDH

Le principal défaut de cette technique de multiplexage est qu’elle ne permet pas d’avoir accès aux

informations d’une voix directement sans démultiplexeur l’ensemble des voies. Ce défaut était largement

acceptable en téléphonie mais n’est pas admissible dans le cadre d’un réseau de services.

6) la nouvelle technologie SDH

Avec les autoroutes de l'information - ces larges voies de transmission qui permettent de transporter

simultanément les sons, les données, les images - les échanges informatiques s'enrichissent d'images,

l'audiovisuel devient interactif, le multimédia se développe. Les télécoms, devenus un outil stratégique

pour les entreprises intéressent désormais toute organisation de services. Il s'agit donc de monter en

puissance d'actuelles infrastructures en fibre optique. Conçue pour les hauts débits, hautement normalisée

au plan international, la technique SDH offre aujourd'hui des solutions de transport totalement maîtrisées,

sécurisées et compétitivité.

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Avant les années 90, le réseau de transmission des Opérateurs était basé sur une hiérarchie plésiochrone.

Mais l'un des inconvénients de ce mode de transmission est le multiplexage bit à bit de la trame numérique

plésiochrone, car lors du multiplexage on introduit des signaux de justification et de bourrage de trame, ce

qui ne permet pas l'accès aux niveaux inférieurs sans démultiplexage ; un deuxième inconvénient est

l'absence de normalisation au niveau du C.C.I.T.T., ce qui veut dire qu'on ne peut pas interconnecter deux

hiérarchies(U.S.A., EUROPE, JAPON) sans passer par un équipement intermédiaire, car par exemple aux

U.S.A. les débits utilisés sont le 275Mbit/s, le 44Mbit/s, le 6Mbit/s, le 1,5Mbit/s et le 64kbit/s alors qu'en

Europe on utilise le 560, le 140, le 34, le 8 et le 2 Mbit/s, le 64kbit/s.

C'est ainsi qu'est apparue à la fin des années 80 (1988) une nouvelle hiérarchie de transmission appelée "

synchronous digital hierarchy " (SDH), c'est-à-dire en français la hiérarchie numérique synchrone.

7) avantage SDH

Simplification du réseau

La simplification des techniques de multiplexage / démultiplexage permet l'utilisation d'un nombre illimité

d'équipements.

Haute flexibilité

Possibilité d'accéder aux affluents bas débits sans besoin de décomposer tout le signal haut débit.

Gestion « In Band »

Canaux intégrés de gestion du réseau, permettant les fonctionnalités d'exploitation, d'administration et de

maintenance.

Intégration de PDH

Possibilité de transporter des signaux existants dans PDH. Ceci permet d'intégrer les équipements SDH

dans les réseaux existant, et permet l'introduction d'une large gamme de services.

8) support de transmission

a) fibre optique

Une fibre optique est un fil en verre ou en plastique très fin qui a la propriété de conduire la lumière et sert

dans les transmissions terrestres et océaniques de données. Elle offre un débit d'informations nettement

supérieur à celui des câbles coaxiaux et supporte un réseau « large bande » par lequel peuvent transiter

aussi bien la télévision, le téléphone, la visioconférence ou les données informatiques.

Entourée d'une gaine protectrice, la fibre optique peut être utilisée pour conduire de la lumière entre deux

lieux distants de plusieurs centaines, voire milliers, de kilomètres. Le signal lumineux codé par une

variation d'intensité est capable de transmettre une grande quantité d'informations. En permettant les

communications à très longue distance et à des débits jusqu'alors impossibles, les fibres optiques ont

constitué l'un des éléments clef de la révolution des télécommunications optiques. Ses propriétés sont

également exploitées dans le domaine des capteurs (température, pression, etc.) et dans l'imagerie.

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Figure N°6 : Fibre optique

b) câble coaxiale

Le câble coaxial ou ligne coaxiale est une ligne de transmission, utilisée en hautes fréquences, composée

d'un câble à deux conducteurs. L'âme centrale, qui peut être monobrin ou multibrins

(en cuivre ou en acier cuivré ou en cuivre argenté), est entourée d'un matériau diélectrique (isolant). Le

diélectrique est entouré d'une gaine conductrice tressée (ou feuille d'aluminium enroulée), appelée

blindage, puis d'une enveloppe de matière plastique, par exemple du PVC.

Il est utiles dans :

Entre une antenne TV et une télévision

Dans le réseau câblé urbain de télévision et Internet

Entre un émetteur et l'antenne d'émission

Entre votre lecteur de CD, votre récepteur FM et votre amplificateur

Dans les réseaux de transmissions de données tels qu'Ethernet dans ses anciennes

versions pour les liaisons interurbaines téléphoniques et dans les câbles sous-marins.

Le câble coaxiale caractérisé par

la nature du conducteur et ses dimensions

les diamètres intérieur de la gaine et extérieur du conducteur central

la nature du diélectrique.

son impédance caractéristique Zc, standardisée à 75 ohms pour la vidéo, et à 50

Ohms pour l'instrumentation, les hyperfréquences et les anciens réseaux Ethernet

sa constante d'affaiblissement α à une fréquence donnée, qui traduit les pertes dans

la ligne.

Figure N°7 : Câble coaxiale

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Oussema KHADHER page 23

c) Câble torsadée

Un câble paires torsadées décrit un modèle de câblage où une ligne de transmission est formée de deux

conducteurs enroulés en hélice l'un autour de l'autre, cette configuration à pour but de maintenir

précisément la distance entre les fils et de diminuer la diaphonie.

Le maintien de la distance entre fils de paire permet de définir une impédance caractéristique de la paire,

afin de supprimer les réflexions de signaux aux raccords et en bout de ligne. Les contraintes géométriques

(épaisseur de l'isolant/diamètre du fil) maintiennent cette impédance autour de 100 ohm :

100 ohms pour les réseaux Ethernet en étoile

150 ou bien 105 ohm pour les réseaux token ring

100 ou bien 120 ohm pour les réseaux de téléphonie

90 ohms pour les câbles USB.

Plus le nombre de torsades est important, plus la diaphonie est réduite. Le nombre de torsades moyen par

mètre fait partie de la spécification du câble, mais chaque paire d'un câble est torsadée de manière

légèrement différente pour éviter la diaphonie.

Figure N°8 : Câble torsadé

Page 24: rapport totale de oussema.pdf

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1) Introduction au CTN

Le CTN est le service responsable d’acheminer les flux de données vers leurs destinations,

Nous traitons dans cet exemple le cas d’une communication Fixe-Fixe avec matériel siemens :

Fourniture de signalisation Ewsd siemens

D’abord lorsqu’un abonné fixe veut téléphoner à un autre abonné fixe, le service EWSD/HC3

(Selon la configuration de Tunisie Télécom) lui fournit la signalisation :

Alors l’abonné fixe est lié au sous répartiteur, ce dernier fait aussi le lien entre lui

et le CTN et ce qui est représenté par suit :

2) Centre de Commutation EWSD

a) Introduction :

La commutation tend à créer le bon itinéraire électrique entre la ligne appelante et la ligne appelée tout

en étant conscient de l’état des différentes artères de la transmission. Il existe deux types de commutation :

commutation spatiale et commutation temporelle.

Le centre EWSD Mtorrech est un centre qui assure la commutation des communications urbaines.

Ce centre comprend pour le moment plus de 5000 abonnés numériques mais il peut prendre en charge

10000 abonnés. Quatre techniciens assurent la maintenance et l’exploitation et un chef de centre qui

est le responsable technique et administratif du centre.

Alors c’est quoi un centre de commutation numérique type EWSD ?

Comment maintenir et exploiter ce centre ?

Quels sont les avantages de ce système par rapport à d’autres systèmes ?

Abonné fixe de

Tuntel

Abonné fixe

Sous

Répartiteur

Central de

rattachement

Centre De

Transit.

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b) présentation système de commutation EWSD:

Le système EWSD (Digital Electronic Switching System version) de Siemens, qui est un des 5

constructeurs qui opèrent en Tunisie, est un système électronique de commutation numérique à la fois

puissant et flexible destiné aux réseaux publics de commutation. Il satisfait toutes les exigences actuelles

et il est capable de se plier à celles de la future.

Le système EWSD s’adapte à toutes les applications, quels que soient leur volume, le niveau de

performance désiré, l’étendue des services et l’environnement du réseau.

L’EWSD convient tout autant pour un petit central rural que pour un grand central local ou de transit.

Son caractère modulaire et la transparence de son matériel et de son logiciel lui permettent de s’adapter

à n’importe quel environnement de réseau.

L’EWSD permet au réseau téléphonique de se muer en réseau numérique à intégration de

services(RNIS).Le RNIS traite simultanément la commutation et la transmission d’appels téléphoniques,

de données, de textes et d’images, en toute fiabilité et en toute économie, conformément aux besoins

de l’utilisateur.

c) Les constituants matériels du système :

L’architecture du système constitue le fondement de la rentabilité d’un central EWSD pour un vaste

éventail d’applications.

i. les unités de ligne numérique DLU :

Le DLU est l’unité fonctionnelle à laquelle aboutissent les lignes d’abonnés. Ces lignes peuvent être

analogiques ou numériques.

Toutes les DLU sont connectées aux autres sous systèmes de l’EWSD par l’intermédiaire d’une interface

MIC uniforme normalisée par le CCITT. Cette configuration permet au DLU d’être installée soit dans le

central lui-même ou bien comme unité de commutation distante (RDLU).

Pour des raisons de sécurité, chaque DLU est connecté à deux LTG différents par l’intermédiaire de 2 ou 4

ondes porteuses numériques primaires (PDC 2.048Mbits/s).

ii. les groupes de lignes /jonctions LTG :

Les LTG constituent l’interface entre l’environnement du central et le réseau de commutation.

Chaque LTG comporte les unités fonctionnelles suivantes :

processeur de groupes GP

commutateur de groupe GS

unité d’interface et liaison LIU

unité de signalisation SU

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unité d’interface numérique DIU

iii. le réseau de commutation SN :

Le réseau de commutation SN du central EWSD se compose d’étages temporels et d’étages spatiaux et

consiste à interconnecter les lignes et les jonctions du central conformément aux demandes d’appels des

abonnés.

iv. la commande de réseau de signalisation sur voie commune CCNC :

Les centraux EWSD utilisent le puissant système de signalisation sur voie commune n°7. A cet effet, ces

centraux sont équipés d’un système CCNC de commande de réseau de signalisation sur voie commune.

v. le processeur de coordination CP :

C’est l’organe le plus important et le plus intéressant pour le fonctionnement du système .Le CP traite la

base de données ainsi que les fonctions de configuration et de coordination.

Deux ou plusieurs processeurs identiques travaillent en parallèle avec répartition de la charge.

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1) introduction sur MSC

Le MSC c’est le centre de commutation mobile il est responsable sur le réseau GSM c’est pour cela et

avant de commencé dans les détails il faudra savoir une réponse sur ce question : « qu’est ce que le

GSM ? »

Le Groupe Spécial Mobile, appelé GSM, est créé par la Conférence Européenne des administrations des

Postes et Télécommunications (CEPT) afin d'élaborer les normes de communications mobiles pour

l'Europe dans la bande de fréquences de 890 à 915 [MHz] pour l'émission à partir des stations mobiles et

935 à 960 [MHZ] pour l'émission à partir de stations fixes.

En effet, il s'agit principalement d'un réseau commuté, à l'instar des lignes ``fixes'' et constitués de circuits,

c'est-à-dire de ressources allouées pour la totalité de la durée de la conversation. Rien ne fut mis en place

pour les services de transmission de données.

2) le concept cellulaire

Le principe de ce système est de diviser le territoire en de petites zones, appelées cellules, et de partager

les fréquences radio entre celles-ci. Ainsi, chaque cellule est constituée d'une station de base (reliée au

Réseau Téléphonique Commuté, RTC) à laquelle on associe un certain nombre de canaux de fréquences à

bande étroite, sommairement nommés fréquences. Comme précédemment, ces fréquences ne peuvent pas

être utilisées dans les cellules adjacentes afin d'éviter les interférences. Ainsi, on définit des motifs, aussi

appelés clusters, constitués de plusieurs cellules, dans lesquels chaque fréquence est utilisée une seule fois.

Cheema représentatif d’une cellule

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Chaque cellule est caractérisé par :

Par sa puissance d'émission nominale4 -ce qui se traduit par une zone de couverture à

l'intérieur de laquelle le niveau du champ électrique est supérieur à un seuil déterminé-,

Par la fréquence de porteuse utilisée pour l'émission radioélectrique et

Par le réseau auquel elle est interconnectée.

Il fau noté aussi que la taille de cellule diffère d’une a autre et ces différences dépend de :

Du nombre d'utilisateurs potentiels dans la zone.

De la configuration du terrain (relief géographique, présence d'immeubles, ...).

De la nature des constructions (maisons, buildings, immeubles en béton, ...).

De la localisation (rurale, suburbaine ou urbaine) et donc de la densité des constructions.

3) caractéristiques du réseau GSM

La norme GSM prévoit que la téléphonie mobile par GSM occupe deux bandes de fréquences à l’entour

des 900 [MHz]:

la bande de fréquence 890 - 915 [MHz] pour les communications montantes (du mobile

vers la station de base) et

la bande de fréquence 935 - 960 [MHz] pour les communications descendantes (de la

station de base vers le mobile).

Rayon de cellule est de [0.3 ; 30] (Km)

Débit de parole de 13 (kb/s)

Débit de donné 12 (kb/s)

4) architecture du réseau

Les éléments de l'architecture d'un réseau GSM sont repris sur le schéma suivant :

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a) La station de base (BTS)

C'est la station de base qui fait le relais entre le mobile et le sous-système réseau. Comme le multiplexage

temporel est limité à 8 intervalles de temps, une station de base peut gérer tout au plus huit connections

simultanées par cellule. Elle réalise les fonctions de la couche physique et de la couche liaison de données.

Exemple de BTS

b) Le contrôleur de station de base (BSC)

Le BSC agit comme un concentrateur puisqu'il transfère les communications provenant des différentes

stations de base vers une sortie unique. Dans l'autre sens, le contrôleur commute les données en les

dirigeants vers la bonne station de base.

Dans le même temps, le BSC remplit le rôle de relais pour les différents signaux d'alarme destinés au

centre d'exploitation et de maintenance. Il alimente aussi la base de données des stations de base. Enfin, il

fait la gestion des ressources radio pour la zone couverte par les différentes stations de base qui y sont

connectées

c) Le centre de commutation mobile (MSC)

Son rôle principal est d'assurer la commutation entre les abonnés du réseau mobile et ceux du réseau

commuté public (RTC) ou de son équivalent numérique.

il participe à la fourniture des différents services aux abonnés tels que la téléphonie, les services

supplémentaires et les services de messagerie. Il permet encore de mettre à jour les différentes bases de

données (HLR et VLR) qui donnent toutes les informations concernant les abonnés et leur localisation

dans le réseau.

d) L'enregistreur de localisation nominale (HLR)

Il existe au moins un enregistreur de localisation (HLR) par réseau (PLMN).Il s'agit d'une base de données

avec des informations essentielles pour les services de téléphonie mobile et avec un accès rapide de

manière à garantir un temps d'établissement de connexion aussi court que possible.

e) L'enregistreur de localisation des visiteurs (VLR)

Cette base de données ne contient que des informations dynamiques et est liée à un MSC. Il y en a donc

plusieurs dans un réseau GSM. Elle contient des données dynamiques qui lui sont transmises par le HLR

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avec lequel elle communique lorsqu'un abonné entre dans la zone de couverture du centre de commutation

mobile auquel elle est rattachée. Lorsque l'abonné quitte cette zone de couverture, ses données sont

transmises à un autre VLR; les données suivent l'abonné en quelque sorte.

f) Le centre d'authentification (AUC).

Lorsqu'un abonné passe une communication, l'opérateur doit pouvoir s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un

usurpateur. Le centre d'authentification remplit cette fonction de protection des communications

g) L'enregistreur des identités des équipements (EIR)

Malgré les mécanismes introduits pour sécuriser l'accès au réseau et le contenu des communications, le

téléphone mobile doit potentiellement pouvoir accueillir n'importe quelle carte SIM de n'importe quel

réseau. Il est donc imaginable qu'un terminal puisse être utilisé par un voleur sans qu'il ne puisse être

repéré.

Pour combattre ce risque, chaque terminal reçoit un identifiant unique qui ne peut pas être modifié sans

altérer le terminal. En fonction de données au sujet d'un terminal, un opérateur peut décider de refuser

l'accès au réseau. Tous les opérateurs n'implémentent pas une telle base de données.

5) description de canal physique

a)Multiplexage temporel

Tant pour des questions d'interférences électromagnétiques que pour des raisons d'augmentation de

capacité, le multiplexage fréquentiel se double d’un multiplexage temporel. Le multiplexage temporel

consiste à diviser chaque canal de communication en 8 intervalles de temps de [0; 577 [ms]] chacun.

b) multiplexage fréquentielle

Dans sa version à 900 [MHz], la norme GSM occupe deux bandes de 25 [MHz] ; l'une est utilisée pour la

voie montante (890, 915 [MHz]), l'autre pour la voie descendante (935, 960 [MHz]). Chaque porteuse de

cellule possède une densité spectrale appartiens a une bande de 200 [kHz]. il est alors possible d'effectuer

un multiplexage fréquentiel en attribuant un certain ensemble de fréquences porteuses par opérateur GSM

c'est le rôle du régulateur.

6) techniques d’accès

a) partage en fréquence (FDMA)

La bande allouée pour chaque système est séparée en 2 sous bandes d'égales

importances :

GSM 900 [890-915 MHz] ; [935-960 MHz] Ecart Duplex=45 MHz.

DCS 1800 [1710-1785 MHz] ; [1805-1880 MHz] Ecart Duplex=95 MHz.

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Chaque bande est divisée en canaux fréquentiels de largeur 200 kHz. Ces fréquences sont

allouées de façon fixe aux différentes BTS et s’appellent FU, porteuses ou ARFC

(AbsoluteRadio FrequencyChannel) ; il faut veiller à ce que 2 BTS voisines n'utilisent pas

des porteuses proches.

b) partage en temps (TDMA)

Chaque porteuse est divisée en intervalles de temps (IT) ou time slots(TS).

La durée d'un slot en GSM est fixée à Tslot= (75/130) ms soit environ 0.577 ms.

Le slot accueille un élément de signal radioélectrique : le burst.

Le TDMA permet à différents utilisateurs de partager la même fréquence.

Par porteuse, les times slots sont regroupés par 8 (multiplexage de 8 canaux physiques) :

t TDMA (durée de la trame TDMA) = 8 Tslot= 4.6152 ms

À chaque utilisateur en communication est alloué un slot par trame TDMA.

Les slots sont numérotés de 0 à7.

Un «canal physique»<=> (numéro de slot, numéro de Porteuse)

TS 0 TS 1 TS 2 TS 3 TS 4 TS 5 TS 5 TS 6

Les trames générées par une BTS dans le sens descendant sont synchronisées et les trames du sens

montant ont un retard de 3 slots. Cela permet aux mobiles d'émettre et de recevoir sur le même slot

distinctement.

c) comparaissent entre TDMA et FDMA

Technique d’accès Avantage Inconvénients systèmes

FDMA Simple Sensible à

l’évanouissement

Analogique 1G

TDMA Capacité simple Synchronisation

Gestion des fréquences

GSM

Satellites

7) canal logique

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Broadcast Channel

(BCH)

unidirectionnel en

diffusion (voie

balise)

Frequency Correction Channel (FCCH) ↓

Calage sur fréquence

porteuse

Synchronisation Channel (SCH) ↓

Synchronisation +

Identification

Broadcast Control Channel (BCH) ↓

Information système

Common Control

Channel (CCCH) ↓

↑ accès partagé

Paging Channel (PCH) ↓

Appel du mobile

Random Access Channel (RACH) ↑

Accès aléatoire du

mobile

Access Grant CHannel (AGCH) ↓

Allocation de ressources

Cell Broadcast CHannel (CBCH) ↓

Messages courts

diffusés

Dedicated Control

Channel

Stand-alone Dedicated Control CHannel

(SDCCH) ↑↓

Signalisation

Slow Associated Control CHannel

(SACCH) ↑↓

Supervision de la liaison

Fast Associated Control CHannel

(FACCH) ↑↓

Exécution du handover

Traffic Channel

(TCH)

Traffic CHannel for coded speech (TCH)

↑↓

Voix plein/demi-débit

Traffic Channel for data ↑↓

Données utilisateurs