2
Rapports OEPP publies durant I’exercice 1. Convention OEPP (nouvelle Cdition). Public OEPP. SCr. D. N” 1, 22 p., nov. 1973. 2. Rapport annuel 1972/1973. Bulletin OEPP vol. 3, n” 2, 81 p., nov. 1973. 3. 2“ rapport du Groupe d’experts pour l’etude de la reglementation phytosanitaire, Paris, sept. 1973. Public. OEPP. SCr. C. N” 30, 30 p., dCc. 1973. 4. Bulletin OEPP vol. 3, no 3, 137 p., dCc. 1973. 5. Bulletin OEPP No H.S. Rapport de gestion pour l’exercice 1973, 19 p., mars 1974. 6. First Report of the Working Party on Field Rodents, Warsaw, nov. 1973. EPPO Public. Ser. C. N 31, 38 p., mai 1974 (in English). 7. Rapport sur les Reunions communes des Groupes de travail pour 1’Ctude des produits stockCs, Paris, juin 1974. Public. OEPP. Set. C. N” 32, 19 p., juillet 1974. 8. Revue phytosanitaire. Public. OEPP. Ser. B. N” 77, 56 p., juillet 1974. 9. Bulletin OEPP vol. 4, no 1, 125 p., sept. 1974. Progrks realisis dans la connaissance de la sharka. Document de synth2se du Cornit6 scientifique de I’OEPP sur la sharka. Conferences organisees par I’OEPP 1. Confe‘rencesar les mauvaises herbes (Paris, 20 septembve 1973) Cette Conference s’inscrivait dans le cadre de la Session du Conseil et devait permettre d’approfondir l’ktude des 4 aspects fondamentaux suivants : Cconomie des traitements, progres rCalisCs dans la lutte contre les mauvaises herbes aquatiques, prC- occupations des fabricants d’herbicides et perspectives offertes par la lutte biologique. Selon NEURURER (Autriche), l’kvaluation de la rentabilite des applications herbicides est particuli6rement difficile puisqu’elle se heurte au probl2me des seuils de tolerance. Malgrk cette difficult&, ce spicialiste a Ctabli des densites acceptables de differentes esp6ces de mauvaises herbes pour le froment, le mays, les betteraves sucri6res et les groseilles rouges, en partant du principe qu’une perte de rkcolte dkpassant 5 96 justifie une intervention chimique. La poursuite de ces etudes originales prCsente un t r b grand inter&. Le delicat probl6me du desherbage aquatique n’a pas encore r e p la solution idkale puisque, d’une part, cette operation doit permettre d’diminer les mauvaises herbes qui constituent un obstacle au passage de l’eau dans les systkmes d’aduction ou de drainage alors que, dautre part, ces mCmes plantes jouent souvent un rble impor- tant de rhgulateur biotique. ROBSON (Royaume-Uni) montre ?i quel point le choix du syst2me de lutte dependra de la destination de l’eau. La toxicite du produit pour les 143

Rapports OEPP publies durant I'exercice

  • View
    212

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Rapports OEPP publies durant I’exercice

1. Convention OEPP (nouvelle Cdition). Public OEPP. SCr. D. N” 1, 22 p., nov. 1973.

2. Rapport annuel 1972/1973. Bulletin OEPP vol. 3, n” 2, 81 p., nov. 1973.

3. 2“ rapport du Groupe d’experts pour l’etude de la reglementation phytosanitaire, Paris, sept. 1973. Public. OEPP. SCr. C. N” 30, 30 p., dCc. 1973.

4. Bulletin OEPP vol. 3, no 3, 137 p., dCc. 1973.

5. Bulletin OEPP No H.S. Rapport de gestion pour l’exercice 1973, 19 p., mars 1974.

6. First Report of the Working Party on Field Rodents, Warsaw, nov. 1973. EPPO Public. Ser. C. N 31, 38 p., mai 1974 (in English).

7. Rapport sur les Reunions communes des Groupes de travail pour 1’Ctude des produits stockCs, Paris, juin 1974. Public. OEPP. Set. C. N” 32, 19 p., juillet 1974.

8. Revue phytosanitaire. Public. OEPP. Ser. B. N” 77, 56 p., juillet 1974.

9. Bulletin OEPP vol. 4, no 1, 125 p., sept. 1974. Progrks realisis dans la connaissance de la sharka. Document de synth2se du Cornit6 scientifique de I’OEPP sur la sharka.

Conferences organisees par I’OEPP

1. Confe‘rence sar les mauvaises herbes (Paris, 20 septembve 1973)

Cette Conference s’inscrivait dans le cadre de la Session du Conseil et devait permettre d’approfondir l’ktude des 4 aspects fondamentaux suivants : Cconomie des traitements, progres rCalisCs dans la lutte contre les mauvaises herbes aquatiques, prC- occupations des fabricants d’herbicides et perspectives offertes par la lutte biologique.

Selon NEURURER (Autriche), l’kvaluation de la rentabilite des applications herbicides est particuli6rement difficile puisqu’elle se heurte au probl2me des seuils de tolerance. Malgrk cette difficult&, ce spicialiste a Ctabli des densites acceptables de differentes esp6ces de mauvaises herbes pour le froment, le mays, les betteraves sucri6res et les groseilles rouges, en partant du principe qu’une perte de rkcolte dkpassant 5 96 justifie une intervention chimique. La poursuite de ces etudes originales prCsente un t r b grand inter&.

Le delicat probl6me du desherbage aquatique n’a pas encore r e p la solution idkale puisque, d’une part, cette operation doit permettre d’diminer les mauvaises herbes qui constituent un obstacle au passage de l’eau dans les systkmes d’aduction ou de drainage alors que, dautre part, ces mCmes plantes jouent souvent un rble impor- tant de rhgulateur biotique. ROBSON (Royaume-Uni) montre ?i quel point le choix du syst2me de lutte dependra de la destination de l’eau. La toxicite du produit pour les

143

poissons et la faune aquatique en general est un element d’apprkciation important, mais, dans bien des cas, l’effet brutal de l’herbicide peut entrainer une dCsoxygCnation B la suite de l’accroissement de la respiration microbienne qui se produit pendant la de- composition des mauvaises herbes et de l’interruption subite de la photosynthkse.

La lutte biologique comporte de nombreux avantages, parmi lesquels I’effet permanent dune operation r6ussie et l’absence d’effets secondaires indesirables ont une portee decisive. ZWELFER (Rep. fkd. dAllemagne) fait Ctat des r6sultats extraordinaires qui ont Ct6 obtenus pour des esp6ces introduites d u n autre continent, surtout lorsque celles-ci se trouvent dans des biocoenoses relativement stables telles que les plturages. Le nombre de reussites demeure cependant encore limitC, mais de bonnes chances de succ6s sont offertes en Europe pour les esgces suivantes importCes des Etats-Unis : Solidago spp., Ambrosia spp., Pteridium cuspdatum.

Lindustrie engagCe dans la recherche de nouveaux herbicides se heurte, selon PFEIFFER (Royaume-Uni), B de serieuses difficult&, notamment parce que la majorit6 des problkmes pratiques ont ete resolus, si bien que les chances de reussir la oii des lacunes subsistent s’amenuisent. Dautre part, le rencherissement entrain6 par la skverite des procedures d’homologation a considkrablement freinC 1’Clan pour la recherche dans ce domaine.

2. Confe‘rence sur les de‘pve‘dateurs des produits stocke‘s (Puris, 11-14 juin 19741

Les th6mes suivants ont ete 6tudies au cours de la Conference : - Organisation de la recherche ; - Etudes economiques likes B la protection des produits stock& ; - Nature de l’infestation des produits stock& faisant l’objet de transports interna-

- Pr0gri.s realis& dans la connaissance des diffkrents probli.mes ; - Etude des insectistatiques, pheromones et hormones juvkniles.

tionaux ;

Les Colloques mentionnis ci-apr6s ont eu lieu dans le cadre de la Conference : - Colloque sur la resistance des insectes ; - Colloque concernant des problkmes specifiquement lies B I’entreposage de cereales ; - Colloque sur les mycotoxines.

En considkrant ces differents aspects, il s’est dCgagC une vue densemble remar- quable sur la situation presente et sur les recherches B entreprendre en priorite.

La preoccupation croissante qu’inspirent les aspects toxicologiques des myco- toxines, et partant, les problkmes economiques qui en dicoulent, ont incite la Conference B recommander que les recherches dans ce domaine soient entreprises et coordonnees B l’kchelon international, en tenant compte des exigences de l’entreposage, de la technologie de transformation et du commerce. Les projets communs, pluridisciplinaires, devraient Ctre definis de preference par un collkge d’experts r h n i par l’OEPP.

144