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REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE UNION-DISCIPLINE-TRAVAIL MINISTERE D’ETAT MINISTERE DE L’AGRICULTURE RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE ANALYSE DES DONNEES Niveau National Septembre 2004 DIRECTION DES STATISTIQUES, DE LA DOCUMENTATION ET DE L’ INFORMATIQUE Abidjan – Caistab – 8 ème étage / Tél. : 20 21 58 63 / E-mail : [email protected] ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION E T L’AGRICULTURE UNION EUROPEENNE

RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

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Page 1: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

UNION-DISCIPLINE-TRAVAIL

MINISTERE D’ETAT

MINISTERE DE L’AGRICULTURE

RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

ANALYSE DES DONNEES Niveau National

Septembre 2004

DIRECTION DES STATISTIQUES, DE LA DOCUMENTATION ET DE L’ INFORMATIQUE Abidjan – Caistab – 8ème étage / Tél. : 20 21 58 63 / E-mail : [email protected]

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION E T

L’AGRICULTURE

UNION EUROPEENNE

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PREFACE

La publication des résultats du Recensement National de l’Agriculture (RNA) 2001 m’offre l’agréable occasion de rendre un vibrant hommage à la Commission des Communautés Européennes, à la Banque Mondiale et à l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) pour le financement et l’assistance technique dans le cadre de la réalisation de ce recensement.

La réalisation du RNA 2001 matérialise la mise en oeuvre effective du programme de relance des statistiques agricoles défini par le Schéma Directeur Opérationnel des Statistiques Agricoles élaboré en 1997.

Le RNA 2001, le deuxième recensement du genre depuis l’accession de la Côte d’Ivoire à la souveraineté nationale après celui de 1974, constitue un nouveau point de départ pour la production pérenne de statistiques agricoles. Il sera suivi par un dispositif permanent de mise à jour annuelle.

Malgré les perturbations liées à la crise socio–politique survenue dans le pays depuis 2002, le Projet de Recensement National de l’Agriculture a pu être conduit à terme et permet de fournir une image récente du secteur agricole ivoirien.

Nul doute que ces données constitueront une source inestimable d’informations récentes pour l’ensemble des acteurs du développement du secteur agricole pilier de l’économie ivoirienne et partant favorisera une meilleure planification des actions de développement du secteur agricole.

Néanmoins, de nouveaux défis restent à relever quant à la mise en place du système permanent de statistiques agricoles qui permettra d’actualiser les données du RNA 2001 et de fournir des statistiques sur les filières et les prix agricoles. Au nombre desquels, le renforcement des capacités des Services Statistiques Agricoles et la modernisation des outils de gestion et de diffusion de l’information statistique.

Grâce aux appuis des partenaires au développement et à l’effort du Gouvernement, je suis persuadé que nous parviendrons à la production régulière de statistiques agricoles fiables, disponibles et accessibles à tous dans les années à venir.

Les résultats actuels bien que partiels offrent aux utilisateurs des statistiques récentes qui j’espère pourront les aider à mieux assurer leurs rôles dans le développement de l’Agriculture ivoirienne.

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture

M. AMADOU Gon Coulibaly

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AVANT – PROPOS

Le Schéma Directeur Opérationnel des Statistiques Agricoles (SDOSA) élaboré en 1997 à la suite de l’adoption du Schéma Directeur de la Statistique (SDS) avec l’appui technique des partenaires au développement a proposé une stratégie en quatre axes pour la relance et le développement des statistiques agricoles sur la période 1997 – 2002. A savoir :

1. améliorer l’existant à court et moyen termes ; 2. renforcer à court et moyen termes les capacités techniques et opérationnelles de la

Direction des Statistiques, de la Documentation et de l’Informatique (DSDI) et l’intégrer au sein de l’Appareil Statistique National (ASN);

3. décentraliser progressivement le système de statistiques agricoles ; 4. réaliser un recensement national de l’agriculture et mettre en place un Système

Permanent de Statistiques Agricoles (SYSPER). La réalisation du quatrième volet du SDOSA s’est traduite par la mise en place du Projet de Recensement National de l’Agriculture dont la phase préparatoire réalisée sur financement et avec l’appui technique de la FAO, de la Banque Mondiale, de l’Union Européenne et de la République de Côte d’Ivoire a consisté au renforcement des capacités techniques et opérationnelles de la DSDI, à la définition de la méthodologie et à l’élaboration des documents de base du Recensement National de l’Agriculture (RNA) 2001. Si avec l’achèvement du RNA 2001, nous pouvons nous féliciter de la concrétisation de la première phase du volet 4 du SDOSA, il reste néanmoins à mettre en place le Système Permanent des Statistiques Agricoles. Cette activité est actuellement au stade de la recherche de financement et pourra probablement se faire en 2005. Au plan technique et financier, le RNA 2001 a bénéficié d’un financement conjoint Union Européenne, Banque Mondiale et Etat de Côte d’Ivoire. L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) en a assuré l’assistance technique. La réalisation du RNA 2001, dont les principales étapes sont décrites un peu plus loin dans ce document, s’est faite sur la période 2001 – 2003. Ce présent rapport fournit les données et statistiques agrégées du RNA 2001 au niveau national. Les résultats au niveau régional et les analyses thématiques seront bientôt mis à la disposition du public. Ils sont actuellement au stade de la mise en cohérence. Les utilisateurs pourront à terme, consulter toute la documentation sur les résultats du RNA 2001 sur le site WEB à l’adresse WWW.RNA.CI.

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TABLE DES MATIERES

LISTE DES ANNEXE ______________________________________________________________________________________________ 5

I. Introduction ____________________________________________________________________________________________________ 6

1.1 Informations générales sur le pays_______________________________________________________________________________ 6

1.2 Contexte économique du développement__________________________________________________________________________ 6

II. Principaux thèmes d’analyse ______________________________________________________________________________________ 7

III. Méthodologie et organisation du RNA _______________________________________________________________________________ 8

3.1 Objectifs du RNA ____________________________________________________________________________________________ 8

3.2 Champ du RNA _____________________________________________________________________________________________ 8

3.3 Conception des documents de collecte ___________________________________________________________________________ 8

3.4 Echantillonnage du RNA 2001 __________________________________________________________________________________ 8 3.4.1 Généralités _____________________________________________________________________________________________ 8 3.4.2 Définition des Concepts ___________________________________________________________________________________ 9 3.4.3 Stratification ___________________________________________________________________________________________ 11 3.4.4 Plan de sondage________________________________________________________________________________________ 12 3.4.5 Tirage de l’échantillon ____________________________________________________________________________________ 13

3.5 Exploitation des données _____________________________________________________________________________________ 15 3.5.1 Formation du personnel __________________________________________________________________________________ 15 3.5.2 Codification des fiches d’enquête ___________________________________________________________________________ 15 3.5.3 Traitement informatique __________________________________________________________________________________ 16 3.5.4 Constitution des fichiers localités ___________________________________________________________________________ 16 3.5.5 Organisation de la saisie des données du RNA ________________________________________________________________ 17 3.5.6 Apurement des données __________________________________________________________________________________ 17 3.5.7 Publication et diffusion des résultats du RNA __________________________________________________________________ 17

IV. Analyse des résultats du RNA ____________________________________________________________________________________ 18

4.1 Structure foncière, statuts de propriétés, modes de faire-valoir et d’acquisition des terres____________________________________ 18 4.1.1 Structure foncière _______________________________________________________________________________________ 18 4.1.2 Statuts des propriétés____________________________________________________________________________________ 18 4.1.3 Modes de faire-valoir_____________________________________________________________________________________ 19 4.1.4 Modes d’acquisition des terres _____________________________________________________________________________ 19

4.2 Population_________________________________________________________________________________________________ 20 4.2.1 Structure de la population par classe d’âge et par sexe__________________________________________________________ 20 4.2.2 Niveau d’instruction______________________________________________________________________________________ 20 4.2.3 Origine de la population __________________________________________________________________________________ 20 4.2.4 Situation matrimoniale des chefs de ménages _________________________________________________________________ 21

4.3 Conditions de vie des ménages agricoles_________________________________________________________________________ 21 4.3.1 Habitat _______________________________________________________________________________________________ 21 4.3.2 Sources d’énergie pour l’éclairage __________________________________________________________________________ 21 4.3.3 Sources d’énergie pour la cuisine___________________________________________________________________________ 22 4.3.4 Approvisionnement en eau ________________________________________________________________________________ 22

4.4 Matériel et équipement des ménages____________________________________________________________________________ 23 4.4.1 Petit matériel ___________________________________________________________________________________________ 23 4.4.2 Gros matériel __________________________________________________________________________________________ 23 4.4.3 Installations fixes________________________________________________________________________________________ 24 4.4.4 Equipements ménagers __________________________________________________________________________________ 24

4.5 Utilisation des facteurs de production____________________________________________________________________________ 25 4.5.1 Types de labour ________________________________________________________________________________________ 25 4.5.2 Utilisation des intrants agricoles ____________________________________________________________________________ 25

4.6 Superficies des productions végétales ___________________________________________________________________________ 26 4.6.1 Occupation du sol par grands groupes de cultures______________________________________________________________ 26 4.6.2 Cultures de rente _______________________________________________________________________________________ 27 4.6.3 Cultures vivrières céréalières ______________________________________________________________________________ 28 4.6.4 Cultures vivrières (racines, tubercules, plantain, etc.)____________________________________________________________ 29 4.6.5 Cultures fruitières _______________________________________________________________________________________ 30 4.6.6 Cultures maraîchères ____________________________________________________________________________________ 31 4.6.7 Autres cultures industrielles _______________________________________________________________________________ 32 4.6.8 Estimation de quelques productions _________________________________________________________________________ 33

4.7 Productions animales ________________________________________________________________________________________ 34 4.7.1 Secteur des viandes rouges _______________________________________________________________________________ 34 4.7.2 Secteur avicole _________________________________________________________________________________________ 36

ANNEXES______________________________________________________________________________________________________ 38

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LISTE DES ANNEXES ANNEXE 1 : Population agricole ANNEXE 2 : Habitat, logements, éléments de confort des ménages agricoles ANNEXE 3 : Matériel et équipements des ménages agricoles ANNEXE 4 : Productions végétales ANNEXE 5 : Productions animales ANNEXE 6 : Cartes thématiques

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I. Introduction

1.1 Informations générales sur le pays

Chiffres de l’économie ivoirienne Superficie : 322 463 km² Population (2000) :16 millions d’habitants P.I.B. (2000) : 10 milliards € P.I.B. / habitant : 625 €

Contribution au P.I.B. (2000) : - Agriculture : 29,2 % - Industries et mines : 22,4 % - Services : 48,4 % Commerce extérieur (2000) - Exportations FOB : 4,0 milliards - Importations CAF : 3,3 milliards € - Principales exportations du secteur primaire : café, cacao, coton, huile de palme, caoutchouc, banane, ananas Source : BIRD 2000

La Côte d'Ivoire est la troisième puissance économique de l'Afrique sub-saharienne après l'Afrique du Sud et le Nigeria avec un PIB de dix (10) milliards d'euros. Elle a connu un taux de croissance annuel de l'ordre de 6% entre 1994 et 1998, mais elle a ensuite subi le contrecoup de la chute des cours des matières premières d'exportation (café et cacao) et du gel des appuis budgétaires extérieurs qui ont entraîné la récession encore perceptible en 2003. Le pays dispose d'atouts importants :

?? une infrastructure de qualité ; ?? une industrie locale de transformation importante et compétitive ; ?? des ressources agricoles substantielles sur les filières classiques (café, cacao, palmier à huile,

hévéa, bananes, ananas), mais aussi des perspectives intéressantes de production dans des filières non traditionnelles telles que la mangue, la papaye, les huiles essentielles, l'anacarde, les fleurs coupées, l'aquaculture, l'élevage de porcins et de volailles ;

?? un tissu d'entreprises dynamiques qui contribue à relancer le processus de développement dans un cadre presque totalement libéralisé.

1.2 Contexte économique

Dans le cadre des plans d'ajustements structurels successifs, la République de Côte d'Ivoire s'est résolument engagée dans un processus de libéralisation de son économie caractérisé par un désengagement progressif de l'Etat des activités à caractère commercial. Cette politique s'accompagne d'un signal fort adressé au secteur privé pour qu'il assume une part de plus en plus importante des responsabilités de développement des différents secteurs de l'économie. Le secteur agricole et agro-alimentaire, qui représente une part très large de l'activité économique, est principalement concerné par cette politique d'incitation des privés nationaux et étrangers à investir dans le développement des filières agro-pastorales du pays.

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RNA

II. Principaux thèmes d’analyse L’analyse des données du recensement a été effectuée aux niveaux national et régional. La Côte d’Ivoire est subdivisée en 19 régions administratives et en 58 départements. Chaque région administrative est formée d’un ou de plusieurs départements. L’analyse des données du recensement au niveau national a permis de fournir l’essentiel des indicateurs structurels pouvant servir de base à la prise de décision par les différents acteurs de la vie économique : responsables du monde rural, collectivités locales, organisations non gouvernementales, organisations professionnelles agricoles et bailleurs de fonds. Le but recherché serait l’amélioration des revenus et du niveau de vie des ménages ruraux. L’objet de la présente publication répond aux besoins d’analyse des données aux niveaux national et régional conformément aux souhaits exprimés par les utilisateurs et les planificateurs. Les indicateurs-clefs portent sur :

?? les structures foncières, les statuts de propriété, les modes de faire-valoir et les modes d’acquisition des terres ;

?? les structures de la population par âge, niveau d’instruction et origine, et la répartition des chefs de

ménages agricoles selon le statut matrimonial ;

?? le niveau d’équipement des ménages en matériel agricole et en équipements ménagers ;

?? le niveau de développement des infrastructures socio-économiques (électrification rurale, approvisionnement en eau potable, conditions d’habitation, etc.) ;

?? les sources d’énergie utilisée pour l’éclairage et la cuisson ;

?? les productions agricoles au niveau national et leur importance par catégorie de cultures ;

?? le niveau d’utilisation des facteurs de production (engrais, semences, produits de traitement,

mécanisation) ;

?? le cheptel exploité pour la production animale, sa structure et sa composition.

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III. Méthodologie et organisation du RNA

3.1 Objectifs du RNA

Les objectifs à atteindre par le Recensement National de l’Agriculture sont :

?? le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des structures impliquées dans la production des statistiques agricoles ;

?? l’actualisation des données sur les principales composantes de l’agriculture ivoirienne à travers les informations collectées sur les exploitations agricoles ;

?? la constitution d’une base de sondage fiable pour les enquêtes spécifiques dans le secteur agricole en vue de :

- estimer annuellement les productions végétales et animales ; - effectuer des prévisions de récoltes pour les principales cultures.

3.2 Champ du RNA

Le champ retenu dans le cadre de la réalisation du RNA en Côte d’Ivoire est l’ensemble du territoire national. La Côte d’Ivoire est un espace géographique constitué de 19 régions administratives et de 58 départements. L’opération RNA a porté aussi bien sur le milieu rural que le milieu urbain et a touché les exploitations de type traditionnel comme celles de type moderne. Toutefois, il importe de signaler que la première catégorie d’exploitations a été scindée en deux : les petites exploitations traditionnelles d’une part et les grandes exploitations traditionnelles d’autre part. Les grandes exploitations traditionnelles et les exploitations relevant du secteur moderne ont été enquêtées d’une façon exhaustive, tandis que les petites exploitations traditionnelles ont fait l’objet d’une enquête par sondage. La détermination de chaque catégorie d’exploitations agricoles a fait l’objet d’une étude sur la base de critères d’identification préalablement définis.

3.3 Conception des documents de collecte

C’est au cours du Projet d’Assistance Technique pour la préparation du dossier méthodologique du Recensement National de l’Agriculture en Côte d’Ivoire qu’un projet de questionnaires et de propositions méthodologiques a été élaboré. Ces documents ont été repris et complétés par l’élaboration des manuels d’instructions aux enquêteurs, aux contrôleurs et aux superviseurs. Ces documents sont repartis de la façon suivante:

?? un document qui présente le plan de sondage et donne les directives pour la stratification et le tirage des échantillons ;

?? les manuels d’instructions de 3 types : - le manuel d’instructions aux enquêteurs du secteur traditionnel ; - le manuel d’instructions aux enquêteurs du secteur moderne ; - le manuel d’instructions aux contrôleurs et aux superviseurs.

?? les questionnaires comportant : - la fiche de dénombrement ; - le Questionnaire Exploitation Traditionnelle (QET) ; - le Questionnaire Exploitation Traditionnelle Inter (QET INTER) ; - le Questionnaire Exploitation Traditionnelle Parcelles (QET PARCELLE) ; - le Questionnaire Densités et Rendements (QDR) ; - le Questionnaire Exploitation Moderne (QEM) ; - le Questionnaire Exploitation Moderne – Site de production (QEM-SITE).

3.4 Echantillonnage du RNA 2001

3.4.1 Généralités

Le Recensement National de l’Agriculture (RNA) en Côte d’Ivoire a été exécuté sur le terrain au niveau des 19 régions administratives et des 58 départements qui constituent le pays. La Côte d’Ivoire comptait 15 366 672 habitants dont 57% vivaient en milieu rural avec pour principale activité l’agriculture selon le RGPH1 réalisé par l’INS2 en 1998.

Pour la réalisation du RGPH de 1998, la Côte d’Ivoire a été divisée en 16 023 Districts de Recensement (DR) dont 13 385 contiennent 1 128 898 ménages où vivent des agriculteurs (Source : INS, RGPH 1998, cahier de districts).

Pendant la préparation de cette opération une fiche contenant des variables permettant l’identification de l’exploitation agricole a été intégrée au questionnaire RGPH. Ceci a rendu possible la constitution de la base de sondage du RNA à partir des résultats de cette opération. Une telle base de sondage, déjà fiable, a été mise à jour lors de la phase de dénombrement des districts de recensement agricoles en juin 2001. 1 Recensement Général de la Population et de l’Habitation 2 Institut National de la Statistique

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3.4.2 Définition des Concepts

La collecte des données s’est faite de façon normalisée, c'est-à-dire que toutes les informations recueillies ont partout la même signification quel que soit le département et quel que soit l'agent enquêteur ou l’exploitant interrogé. Pour qu'il en soit ainsi, on précise les définitions et les concepts utilisés auxquels il faut toujours se référer.

1) Concepts agricoles

??Exploitation agricole :

Unité économique de production agricole soumise à une direction unique et comprenant tous les animaux qui s’y trouvent et toutes les terres utilisées à la production agricole, indépendamment du titre de possession, du mode juridique ou de la taille. L'exploitation agricole peut comprendre un ou plusieurs champs situés en des endroits différents. Pour le RNA du secteur traditionnel, l'exploitation est une manifestation de l'activité économique du ménage.

??Exploitation agricole moderne :

Unité de production satisfaisant à la définition de l’exploitation agricole et aux conditions d’intensification, dotée d’équipements autres que l’outillage et le petit matériel, d’infrastructures adaptées à l’activité et faisant l’objet d’un suivi économique.

??Exploitation agricole traditionnelle :

Unité de production agricole familiale soumise à une direction unique et comprenant tous les animaux qui s’y trouvent et toutes les terres utilisées à la production agricole indépendamment du titre de possession, du mode juridique ou de la taille. Elle se caractérise par l’utilisation exclusive d’outillage et de petit matériel agricole.

??Grande exploitation agricole traditionnelle :

Unité de production agricole satisfaisant à la définition de l’exploitation agricole et se caractérisant par sa grande taille. On considère comme grandes exploitations traditionnelles, toutes les exploitations de productions végétales d’au moins 50 hectares toutes cultures confondues, d’au moins 15 hectares pour une culture et d’au moins 100 têtes d’animaux s’agissant des productions animales (bovins, ovins, caprins et porcins).

??Genre :

Le genre se réfère non pas aux hommes et aux femmes en soi, mais aux relations qui existent entre eux. Il n’est pas déterminé biologiquement comme étant le résultat de caractéristiques masculines ou féminines ; c’est un facteur social. Il est au centre de l’organisation des sociétés et régit souvent le processus de production, de reproduction, de consommation et de distribution.

En effet, l’analyse du genre cherche des réponses aux questions fondamentales telles que : - Qui fait quoi et utilise quoi ? - Comment et pourquoi ?

??Chef d'exploitation :

C'est l’homme ou la femme qui dans le ménage prend les décisions importantes concernant l'exploitation. Il ou elle est responsable de la gestion de l'exploitation. Le chef d'exploitation peut être ou non le chef de ménage (l’homme ou la femme).

??Ménage et ménage agricole :

Le ménage est un ensemble de personnes mettant en commun les moyens essentiels pour vivre. Le ménage est une unité de consommation, c'est-à-dire que les membres du ménage prennent en commun leurs repas, préparés en commun ou non. Le ménage occupe en partie ou en totalité, une ou plusieurs unités d'habitation.

Les membres du ménage sont généralement des personnes apparentées (époux, épouse, enfants, père, mère). Le ménage peut comprendre d'autres personnes non apparentées. On distingue :

?? le ménage monoparental composé d'une seule personne (famille composée d’une seule personne ou d’un seul parent vivant avec ses enfants) ;

?? le ménage nucléaire composé d'un couple (époux et épouse(s)) et de leurs enfants ; ?? le ménage élargi désigne tout ménage vivant avec des collatéraux.

Le ménage est agricole si au moins un de ses membres cultive ou fait de l'élevage pour son propre compte ou pour le compte du ménage. Dans la très grande majorité des cas, en Côte d'Ivoire et en milieu rural, à une exploitation agricole correspond un ménage agricole et un seul. Pour identifier l'exploitation agricole, on passe donc par le ménage.

??Bloc :

Une portion de terre appartenant à une exploitation et dont les limites sont d'autres terres n’appartenant pas à l’exploitation agricole considérée. Les limites des blocs peuvent être des routes, des surfaces d'eau, des forêts etc.

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??Champ :

Un champ est une partie du bloc, d'un seul tenant, clairement délimitée par un obstacle naturel (haie, ravin etc.), un passage ou une délimitation cadastrale. Le champ peut correspondre à un bloc ou n'en être qu'une partie.

??Parcelle :

La parcelle est un champ ou une portion du champ portant une culture (sorgho, manioc, café, etc.) ou une association de cultures (sorgho + igname, arachide + manioc, café + igname, etc.).

??Site de production :

C’est le lieu où se fait effectivement la production. Ce lieu peut être dans le terroir d'un hameau ou d’autres localités du département ou d'un autre département. Dans le cas de l'agriculture traditionnelle, chaque bloc cultivé est un site de production. Par contre quand il s'agit de l'élevage, même la concession où vit le ménage peut être site de production du fait de l'existence de la volaille. Lorsqu'il existe des parcelles tout autour de la concession du ménage de l'exploitation (parcelles de case; c'est généralement le cas en milieu rural), on doit considérer ce pourtour comme un site de production.

??Culture permanente :

Une culture est dite permanente quand le cycle dépasse une campagne agricole. Le caféier, le cacaoyer, l'hévéa, le cocotier et l’anacardier sont des cultures permanentes.

??Culture temporaire :

Une culture est dite temporaire quand le cycle de production dure au plus un an. Les céréales, les tubercules, les légumineuses et les légumes sont des cultures temporaires.

2) Concepts statistiques

??Localité :

La localité peut être une ville, un village ou un campement.

??District de Recensement (DR) :

C'est une petite portion du territoire correspondant à une localité ou une partie de la localité. Par ailleurs un regroupement de localités peut être désigné comme un District de Recensement. Sa caractéristique principale est d'être découpé pour contenir environ 1000 habitants. Lors du RGPH de 1998 les DR avaient été identifiés. Ces mêmes DR ont été utilisés pour les besoins du RNA. Il en existe 16.023 dont certains ont leurs limites matérialisées sur un croquis. Ils sont généralement définis par énumération de la (des) localité (s) concernée (s).

Les DR retenus pour le Recensement National de l’Agriculture sont des DR qui contiennent au moins un ménage agricole. Ils ont été appelés Districts de Recensement Agricole (DRA).

?? Ilot :

L’îlot est un espace pouvant être délimité par des routes, des sentiers, des voies de chemin de fer, des palissades, des obstacles naturels (cours d’eau, colline, forêt, montagne, etc.). Il peut être soit partiellement ou entièrement occupé par des habitations, soit vide (terrain vague).

??Unité primaire

Une portion soigneusement délimitée du territoire de la sous préfecture ou de la commune composée d’un ou de plusieurs îlots, villages ou de campements, où résident tous les exploitants agricoles à recenser. Dans le cas présent, l’unité primaire est le District de Recensement Agricole (DRA).

En milieu urbain, le DRA est composé d’un ou de plusieurs îlots, d’un ou de plusieurs quartiers suivant la densité de la population de la zone.

En milieu rural, le DR peut être constitué :

- du village noyau seul ; - du village noyau avec l’ensemble de ses campements rattachés ; - d’une partie du village noyau avec ou sans campements rattachés ; - de plusieurs villages noyaux avec les campements qui s’y rattachent ; - de campements uniquement; - etc.

??Unité secondaire :

L’unité secondaire est l’unité d’observation. C’est le ménage qui contient au moins un chef d’exploitation agricole.

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3.4.3 Stratification

Le Recensement National de l’Agriculture (RNA) en Côte d’Ivoire a porté sur deux domaines d’étude selon la spécificité des exploitations. Un domaine d’étude correspond à une sous-population pour laquelle il sera défini un niveau d’analyse basée sur les informations recueillies par l’enquête.

Ces deux domaines d’étude sont :

- les exploitations modernes et les grandes exploitations traditionnelles ; - les exploitations traditionnelles.

L’objectif de la stratification est de constituer des sous-ensembles aussi homogènes que possible pour améliorer la précision des résultats et permettre de disposer d’informations au niveau des strates considérées.

Pour cette raison, le découpage du pays en départements a été respecté. Ceci a donc donné 58 strates qui correspondent exactement aux 58 Départements.

Il est important de signaler que les strates (Départements) sont en général homogènes en ce qui concerne le type d’agriculture pratiquée.

Premier domaine d’étude : Exploitations modernes et grandes exploitations agricoles traditionnelles

a) Exploitations Agricoles Modernes

1) Exploitations de productions végétales modernes

Les critères de définition des exploitations de productions végétales modernes retenus sont les suivants:

- répartition des terres en blocs culturaux de superficies importantes ; - réalisation d’aménagements fonciers (défrichements, mécaniques, nivellement...) ; - emploi de méthodes intensives d’exploitation (opérations culturales mécanisées, plantes

sélectionnées, densités bien déterminées, emploi régulier d’intrants agricoles) ; - présence d’une main d’œuvre salariée généralement importante ; - tenue d’une comptabilité et suivi des résultats économiques.

Les exploitations répondant en partie ou en totalité à ces critères ont été considérées comme « exploitations modernes ». Ont été classées dans cette catégorie et recensées de manière exhaustive avec l’ensemble des terres et spéculations ne se rapportant pas à l’activité principale, les exploitations gérées par :

- les sociétés d’encadrement pour les spéculations telles que le palmier à huile, le cocotier, l’hévéa et la canne à sucre;

- les sociétés privées pour les spéculations précitées auxquelles s’ajoutent les agrumes à essence, le cacao, le café, surtout l’ananas et la banane poyo.

Les opérations culturales dans les exploitations d’ananas et de papaye solo demandent une grande technicité à tel point que toutes ces exploitations sont considérées comme modernes. Cependant, pour éviter de faire un recensement exhaustif des petites exploitations, il a été convenu, pour ces deux cultures, de retenir comme grandes exploitations modernes celles qui ont une superficie égale ou supérieure à 15 hectares ou produisant 200 tonnes par an.

Ont été également classées dans la catégorie des exploitations modernes, après visite et enquête, les exploitations individuelles (des particuliers) répondant aux critères définis ci-dessus.

2) Exploitations d’Elevage Modernes

Pour l’élevage, ont été considérées comme modernes, les exploitations pratiquant :

?? l’élevage avicole ;

- utilisant les poussins d’un jour et des aliments industriels; - disposant d’un bâtiment (poulailler) équipé d’abreuvoirs, de mangeoires et de pondoirs ; - utilisant des aliments complémentaires, des sous produits agro-alimentaires, agricoles ; - disposant d’un programme de prophylaxie (vaccination contre la pseudo peste aviaire); - ayant une production d’au moins 5 000 volailles au moins par an ; - disposant d’un conseil de gestion (tenue de comptabilité et contrôle de résultats économiques).

?? l’élevage porcin ;

- utilisant les porcs de race améliorée (sélection des éléments issus du croisement des porcs de race locale et étrangère);

- disposant d’un bâtiment (porcherie) aménagé avec un sol cimenté et équipé de canalisation pour l’évacuation des déchets;

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- utilisant des aliments complémentaires, de sous produits agro-alimentaires, agricoles et disposant de mangeoires et d’abreuvoirs ;

- ayant un programme de prophylaxie; - disposant d’un conseil de gestion (tenue de comptabilité et contrôle de résultats économiques).

Les exploitations disposant de cinq (5) à neuf (9) femelles sont considérées comme de petites exploitations modernes ; celles disposant de dix (10) à cinquante (50) femelles sont considérées comme des exploitations modernes moyennes tandis que celles disposant de plus 50 femelles sont des grandes exploitations modernes.

?? l’élevage des petits ruminants ;

- disposant d’un parc de nuit (bergerie) de type SODEPRA3; - utilisant des aliments complémentaires de sous produits agro-alimentaires et agricoles, et disposant de

mangeoires; - ayant un programme de prophylaxie (déparasitage, vaccination) ; - ayant une taille économique de vingt-cinq (25) brebis dans le troupeau ; - disposant d’un conseil de gestion (tenue de comptabilité et contrôle de résultats économiques).

?? l’élevage des bovins ;

- disposant d’un parc de nuit et d’au moins un bouvier ; - apportant une complémentation ; - ayant une taille économique de vingt (20) vaches dans le troupeau ; - disposant d’un conseil de gestion (tenue de comptabilité et contrôle de résultats économiques).

Les élevages de cases de volailles et de porcins errant dans les villages sont considérés comme de petits élevages traditionnels.

Les Directions Régionales de l’Agriculture et des Ressources Animales, les sociétés d’encadrement, les sociétés privées, les associations professionnelles, les coopératives et les projets de développement ont permis à la DSDI de disposer d’une liste exhaustive de toutes les exploitations agricoles modernes.

b) Grandes Exploitations Traditionnelles

Pour les cultures traditionnelles comme le caféier et le cacaoyer non seulement on assiste à un déplacement de la zone de production de la ‘’ boucle du cacao’’ de l’Est vers l’Ouest (Sud-Ouest, Centre-Ouest et Ouest), mais aussi à une diminution générale des superficies plantées au profit des autres cultures. De même, pour les nouvelles cultures (palmier à huile, cocotier, hévéa, etc.), il y a une croissance du nombre de planteurs sans que cela ne se sente de manière significative au niveau des superficies exploitées par paysan.

Ainsi, ont été considérées comme ‘’grandes exploitations familiales ou traditionnelles’’, celles ne remplissant pas les conditions posées dans le cas des exploitations modernes mais ayant au moins une superficie de :

- 50 hectares pour le caféier et /ou le cacaoyer ; - 25 hectares pour le palmier à huile et / ou le cocotier ; - 25 hectares pour l’hévéa ; - 20 hectares pour les agrumes à essence ; - 20 hectares pour les arbres fruitiers ; - 10 hectares pour le coton ou la canne à sucre ; - 10 hectares pour les cultures vivrières y compris les maraîchers ; - 50 hectares pour toutes les cultures confondues.

Ont été considérées comme grandes exploitations traditionnelles : - toutes les exploitations de productions végétales d’au moins 50 hectares (toutes cultures confondues),

ou 15 hectares pour une culture; - toutes les exploitations de productions animales d’au moins 150 têtes de bœufs ou de 200 têtes

d’ovins ou de caprins.

Deuxième domaine d’étude : Exploitations Traditionnelles Agricoles

Ont été considérées comme exploitations traditionnelles agricoles, les exploitations agricoles ne remplissant pas les conditions susmentionnées.

Ces exploitations ont fait l’objet d’un sondage vu leur grand nombre et compte tenu du coût et du temps nécessaires pour les enquêter de manière exhaustive.

3.4.4 Plan de sondage

Le plan de sondage appliqué pour le recensement des exploitations traditionnelles agricoles est le sondage à deux degrés, à tirage systématique, à probabilités proportionnelles au nombre de ménages au niveau du premier degré (tirage des UP) et à tirage systématique simple au niveau du second degré (tirage des unités secondaires). ____________________________________________ 3 Société pour le Développement des Productions Animales

Page 13: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

13

L’unité primaire (UP) est le District de Recensement Agricole qui correspond au District de Recensement du RGPH de 1998 et contenant au moins un ménage agricole. L’unité secondaire (US) est le ménage agricole qui est un ménage où vit au moins un agriculteur.

3.4.5 Tirage de l’échantillon

Le tirage de l’échantillon s’est fait à deux degrés. Au premier degré les unités primaires (UP), constituées par les DRA, ont été sélectionnées avec probabilités inégales proportionnelles à la taille de la strate en population agricole. Le tirage s’est effectué indépendamment dans chaque strate.

Compte tenu de l’importance majeure que revêt la taille de l’échantillon pour la précision des estimateurs, sa détermination au niveau global et la répartition des unités de sondage entre les différentes strates ont amené les concepteurs à utiliser toutes les données disponibles. Ainsi les résultats des enquêtes précédentes en particulier, l’enquête pilote, ont été pris en compte dans la détermination des 3003 unités primaires sélectionnées pour effectuer l’enquête proprement dite dans le secteur traditionnel. Le tirage de second degré s’est effectué au niveau des unités primaires d’une manière systématique et à raison de 6 ménages agricoles par unité.

En ce qui concerne le secteur moderne et les grandes exploitations traditionnelles, l’enquête a été réalisée à partir d’un dénombrement exhaustif.

1) Tirage des unités primaires

Compte tenu des moyens financiers disponibles et du temps nécessaire prévu pour réaliser le RNA, un nombre minimum d’UP constituant l’échantillon, en acceptant une marge d’erreur de 2,5% au seuil de sécurité de 95% au niveau du secteur traditionnel, a été calculé.

Soit n le nombre d’unités primaires (DRA) à enquêter obtenu à partir de la formule suivante :

? ? ?

?2

2

.1.

???

VN

Nn

Avec : N = nombre total de DRA au niveau national

?2

= variance population inconnue estimée par s2 à partir des données

de la base de sondage relatives au nombre de ménages agricoles par DRA.

V la variance désirée calculée comme suit :

NV

2

2

.4

??

avec ? = %? du nombre total de ménages agricoles de la base de sondage

Application Numérique :

N=13 385 2S =3616,44 ( 2S estime ?

2) ; a=2.50%

Nombre total de ménages agricoles = 1 128 898 ; ?? 0,025 x 1128898 = 28222,45

94,0?V ?n 2988

Avec les arrondis, la taille de l’échantillon retenue en définitive est : n =3003 unités primaires (DRA) ce qui correspondait à un nombre théorique de ménages échantillon de 3003 x 6 = 18018.

2) Répartition de l’échantillon

Pour minimiser l’erreur de sondage, l’échantillon a été réparti proportionnellement à l’importance de la région et du département (strate) en fonction de la population agricole.

Ne disposant pas d’informations sur le nombre d’exploitations par DRA, le nombre de ménages a été utilisé pour prendre en considération, dans la répartition de l’échantillon, les différentes unités composant l’univers à échantillonner.

Selon la base de données, 85% des ménages agricoles sont situés dans le domaine rural et 15% dans les domaines urbain et périurbain. Ainsi, cette proportion a été respectée pour déterminer le nombre de DRA par zone.

- Zone urbaine : un = n x 15%

- Zone rurale : rn = n x 85%

Page 14: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

14

1er niveau : niveau régional

L’échantillon a été reparti proportionnellement au nombre de ménages par région. Ainsi, si par exemple une région i possède %? des ménages agricoles nationaux, elle aura :

- dans la zone urbaine : iun = %? x un DRA

- dans la zone rurale : irn = %? x rn DRA

Les Districts de Recensement Agricoles (DRA) sont tirés proportionnellement au nombre de ménages par département de façon indépendante dans la zone rurale et dans la zone urbaine.

Dans chaque département, il a été déterminé un pas de tirage par zone. Le pas de tirage dans une zone d’un département j est égal au nombre total de ménages de la zone considérée du département j divisé par le nombre de DRA de la zone à tirer dans le département j.

2ème niveau : niveau départemental

L’échantillon ( iun et irn ) de la région i a été réparti entre les départements qui la composent proportionnellement

au nombre de ménages par département.

Les unités secondaires, qui sont les ménages agricoles, ont été tirées systématiquement après un dénombrement exhaustif de tous les ménages agricoles du DRA. Un pas de tirage a été calculé en prenant en compte des ménages agricoles trouvés lors du passage de l’enquêteur. Il a été retenu de tirer neuf (9) ménages agricoles mais seulement les six (6) premiers tirés devraient être effectivement enquêtés par DRA. Les trois (3) autres constituaient une réserve à utiliser le cas échéant. Toutes les parcelles des six (6) ménages à enquêter ont fait l’objet de levé de mesures. Cependant, la pose de carrés de densité et de rendement s’est effectuée sur les parcelles de deux (2) ménages par DRA tirés aléatoirement parmi les 6 ménages enquêtés. La pose de carrés de densité et de rendement s’est effectuée sur, au plus, deux (2) parcelles pour la même culture par ménage.

3) Estimateurs et calcul de l’erreur d’échantillonnage

a) Généralités

L’application du sondage aléatoire simple dans le cas du RNA présentait deux difficultés majeures : - le coût prohibitif dû à l’ensemble des déplacements ; - la nécessité d’une base de sondage complète d’unités d’observation, c’est-à-dire d’une base comprenant

les identifiants de tous les individus (population).

Pour contourner ces deux difficultés, la technique du sondage à deux degrés a été utilisée.

Des groupes d’individus disjoints ont été constitués de sorte que l’union soit la population agricole entière. Ces groupes sont les districts de recensement agricoles (unités primaires) obtenus à partir de la base de sondage élaborée et fournie par le RGPH de 1998. Cette base de sondage a été actualisée lors de la phase de dénombrement des districts de recensement agricole en juillet-septembre 2001 par le personnel RNA. Chaque UP constitue une unité d’échantillonnage au premier degré.

En considérant ces UP les unes après les autres, des individus (ménages agricoles) ont été tirés de façon aléatoire dans chacune d’elles. Les ménages tirés (unités secondaires) représentent le second degré de tirage de l’échantillon.

b) Estimation et calcul de précision

i) Estimateurs

En se plaçant dans le cadre du sondage à 2 degrés précédemment décrit avec un tirage des unités primaires d’une façon proportionnelle au niveau départemental et des unités secondaires selon un tirage systématique simple au niveau des unités primaires échantillons, on montre que si on échantillonne m UP, puis n US dans chaque UP tirée, alors le total T estimé dans la strate département sera déterminé comme suit :

Soient M : le nombre total d’unités primaires constituées = les (DRA) du département

Ni : la taille de l’unité primaire i (nombre d’unités secondaires = ménages recensés dans le DRA)

N : la taille de la population totale = nombre total de ménages

??

?m

iiNN

1

Soient Yij : la valeur de la variable d’intérêt pour l’individu j de l’unité primaire i.

Page 15: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

15

m : la taille de l’échantillon d’unités primaires n : la taille de l’échantillon d’unités secondaires dans l’unité primaire i Ti le total dans L’UPi, on a :

??

?N i

jiji YT

1

Le total Ti dans l’UPi est estimé sans biais par

niYijYij

iTsij

i

i

isijN

Nn ??

??

??ˆ

où Si désigne la liste des unités secondaires échantillonnées dans l’unité primaire i. Le total au niveau du département est estimé par :

???

????

?? ??

?? Sijij

i

i

siYn

NmM

T?

ii) Calcul de précision

On peut montrer que la variance de T vaut :

? ????? ????? ???? ??? ??

B

i

iM

i i

ii

A

nS

NnNM m

MSMmTV

2

2

1

221

2 11ˆ ??

???

????

????

??

??? ??

avec ? ???

??? ?

?

?

??

M

iTTS iM 1

2

2

1 11

et ? ?? ???

Niij

i

jii YYNS

1

2

1

2

2

1

ou ??

?M

iiTM

T1

1 et ?

?

?N i

jii Yij

NY1

1

l’écart type (erreur absolue) = ? ?TV ˆ et le coefficient de variation (erreur relative) = ? ?

T

TVˆ

ˆ

L’exploitation de la base de sondage a permis d’effectuer le tirage des districts de recensement (UP) et des ménages agricoles (US) selon un plan de sondage stratifié et de procéder à une répartition régionale et départementale de l’échantillon obtenu.

3.5 Exploitation des données

L’exploitation des données du RNA représente la phase ultime du processus qui permet de vérifier si les attentes du projet ont été satisfaites et de fournir aux utilisateurs des statistiques agricoles, l’output recherché à travers le projet RNA.

3.5.1 Formation du personnel

Le personnel de la Sous Direction de l’Informatique a reçu une formation durant 7 jours ouvrables sur le logiciel IMPS qui s’est avéré performant pour réaliser la saisie, l’apurement et la tabulation des données par micro-ordinateur.

La formation a porté sur les modules suivants : ?? constitution d’un dictionnaire de données (DATADICT) ?? la saisie ( CENTRY) ; ?? l’apurement des données (CONCOR) ; ?? la tabulation rapide ( CROSSTAB).

La formation s’est déroulée en cours théorique et en exercice pratique sur micro-ordinateur.

3.5.2 Codification des fiches d’enquête

L’équipe de codification composée de 10 agents de la DSDI a été formée à cet effet. Il a été nécessaire, en début de codification, pendant quelques semaines, d’associer certains coordonnateurs du recensement à l’opération de

Page 16: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

16

codification. Cette action avait un double objectif :

?? permettre aux agents codificateurs de faire part de leurs préoccupations aux hommes de terrain qui maîtrisent mieux l’ensemble des questionnaires ;

?? permettre également aux coordonnateurs de parcourir des exemples assez diversifiés de questionnaires déjà remplis pour assurer un meilleur encadrement des agents enquêteurs, des contrôleurs et des superviseurs du RNA.

Par ailleurs, les opérateurs/opératrices de saisie ont été formés pour apprendre à faire la codification et ce pour deux raisons :

?? la saisie allant pratiquement deux fois plus vite que la codification, une rupture de questionnaires codifiés serait l’occasion pour les agents de la saisie d’apporter un appui aux codificateurs.

?? la formation à la codification emmène les agents de saisie à déceler certaines erreurs qui n’ont pas pu être remarquées et corrigées pendant la codification.

Dans un souci d’efficacité, l’opération de codification a été scindée en quatre tâches principales : l’identification, le chiffrement, la vérification et le transfert à la saisie.

?? Identification

L’identification consiste à remplir la première page de chaque questionnaire à codifier. Il s’agit des QET, des QET-PARCELLES, des QET-INTER, des QEM et QEM-SITE. Elle se fait à l’aide de fiches des localités de Côte d’Ivoire. Ces fiches renferment les noms et codes de la région, du département, de la sous-préfecture et de la localité ou du village noyau. Ces fiches des localités ont été conçues conformément aux codes fournis par l’Institut National de la Statistique.

??Chiffrement

Le chiffrement consiste à apposer des codes, à faire la somme de codes déjà portés sur le terrain dans certains cas.

??Vérification

La vérification des questionnaires consiste à : ??contrôler de manière systématique les codes portés sur le terrain et les codes inscrits par les agents de

codification ; ??contrôler la vraisemblance de certains enregistrements et surtout compléter le questionnaire renseigné

lorsqu’une information auxiliaire du même questionnaire permet de le faire, tels que : - reporter dans certains cas, la superficie mesurée des exploitations, si cela n’a pas été fait ; - compléter le sexe du chef d’exploitation lorsqu’il se trouve déjà sur une autre page, etc.

??Transfert vers l’atelier de saisie Il s’agit du transfert physique des documents déjà codifiés. Cette étape a permis un classement préliminaire des questionnaires par région et par sous-préfecture. Ce transfert se fait en déchargeant un registre de transfert.

3.5.3 Traitement informatique

La méthodologie du traitement informatique mise en place lors de la première phase du projet a été actualisée après la finalisation des questionnaires et des manuels du RNA. Le schéma global du traitement est le suivant :

Saisie --------------------Apurement ---------------------Tabulation----------------Analyse IMPS & ACCESS IMPS & SPSS SPSS SPSS

Les écrans de saisie et de validation des données du secteur traditionnel ont été conçus avec le logiciel IMPS (version 4.1) et ceux du secteur moderne ont été conçus avec le logiciel ACCESS pour une gestion plus efficace et un meilleur suivi des travaux de saisie.

L’apurement de données s’est fait en partie par le module CONCOR de IMPS, en ce qui concerne les contrôles d’exhaustivité des districts de recensement (DR) et des ménages d’une part, et pour le contrôle des incohérences d’autre part.

Pour le reste de l’apurement ainsi que pour la tabulation et l’analyse statistique, recours a été fait au logiciel statistique SPSSWIN (version 10.05) vu sa grande capacité d’analyse statistique.

3.5.4 Constitution des fichiers localités

A partir des cartes de districts de recensement et des cartes de départements obtenues auprès de l’Institut National de la Statistique, un fichier de localité a été conçu. Il comporte pour chaque sous préfecture les noms et les codes des localités qui sont concernées par l’échantillon du RNA.

Page 17: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

17

Ce fichier a servi d’éléments de base pour cibler les zones concernées par la sensibilisation ainsi que pour la vérification et la codification des ménages.

3.5.5 Organisation de la saisie des données du RNA

Les travaux de la saisie ont été supervisés par le Consultant National en informatique avec l’appui du Sous-Directeur de l’Informatique et du Système d’Information de la DSDI et sous la responsabilité du Consultant International en Informatique.

La saisie des données du RNA a débuté le 14 janvier 2002 avec deux équipes composées de 10 agents chacune. Une équipe travaillant le matin de 8 heures à 13 heures et l’autre l’après midi de 13 heures à 18 heures. Elle s’est déroulée au rythme moyen de 200 ménages/jour soit une moyenne de 10 ménages/agent/jour.

La saisie des données structurelles a pris fin le 16 août 2002 ; toutefois, un travail complémentaire a été effectué d’une façon intermittente au cours de l’exercice 2003 et a porté sur la saisie des données sur les mesures de parcelles et les rendements des cultures.

3.5.6 Apurement des données

L’exploitation des données a porté principalement sur l’apurement de données et l’élaboration d’un plan de tabulation.

Au niveau de l’apurement, trois phases sont prévues: ?? le contrôle d’exhaustivité des questionnaires ; ?? le contrôle de cohérence ; ?? la correction des données manquantes.

L’apurement des données a été suivi par un plan de tabulation préparé par les analystes et les informaticiens et validé par le Bureau Central du RNA. L’exploitation des données a été faite avec les logiciels IMPS et SPSSWIN.

3.5.7 Publication et diffusion des résultats du RNA

1) Niveau national

Le projet RNA a mis à profit les dernières technologies de diffusion de l’information pour valoriser les résultats obtenus. C’est ainsi que :

?? une publication des résultats du RNA au niveau national a été élaborée ; ?? un CDROM a été conçu avec le logiciel Adobe Acrobate pour pérenniser les résultats du RNA, y

compris les documents conçus à cette fin (questionnaires, manuels techniques, manuels pédagogiques, etc.) ;

?? un atlas rassemblant quelques deux cent cartes a été également produit pour illustrer les résultats du RNA au niveau national et régional ;

?? une base interactive de données cartographiques a été mise en place et permet de générer des cartes thématiques à la demande ;

?? une banque des données relationnelles a été conçue à partir des résultats du RNA et sera enrichie par des sources externes. Elle a été hébergée sur le serveur de la DSDI et pourra être consultée en ligne ;

?? un site WEB de présentation des résultats du RNA a été conçu et hébergé sur le serveur d’un fournisseur d’accès Internet à l’adresse www.rna.ci;

?? des analyses thématiques ont été réalisées et ont porté sur un ensemble de filières : - café-cacao ; - coton ; - palmier à Huile ; - hévéa ; - anacarde ; - Horticulture (cultures maraîchères) ; - Elevage.

?? l’aspect genre a aussi fait l’objet d’une publication de même que la sécurité alimentaire. Cette dernière publication a été faite en croisant les résultats du RNA et de l’Enquête Niveau de vie des Ménages réalisée par l’INS.

2) Niveau régional

Les données du RNA ont été analysées au niveau de chacune des 19 régions administratives donnant ainsi 19 publications.

Page 18: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

18

IV. Analyse des résultats du RNA

4.1 Structure foncière, statuts de propriétés, modes de faire-valoir et modes d’acquisition des terres

4.1.1 Structure foncière

Les données sur la répartition des superficies cultivées montrent une forte concentration des ménages (89%) dans la tranche des exploitations de moins de 10 ha, par contre 50% environ de ces superficies se retrouvent dans la tranche des exploitations de 10 ha et plus. La superficie moyenne exploitée par ménage est de 3,89 ha, mais varie de 0,27 ha pour les petites exploitations à 33,81 ha pour les grandes exploitations. 42% des ménages agricoles possèdent des exploitations de moins d’un ha et exploitent en tout 4,65% de la superficie cultivée alors que 24% de ménages se situent dans la tranche des exploitations de plus de 5 ha et exploitent environ 74% des superficies cultivées.

Répartition de la superficie cultivée selon les classes de taille Classe taille Nombre de ménages % % cumulé Superficie(ha) % % Cumulé Sup-Moy. moins 0,5 ha 311 609 27,88 27,88 84162 1,93 1,93 0,27 0,5 - 1 ha 158 825 14,21 42,09 118321 2,72 4,65 0,74 1 - 3 ha 249 072 22,28 64,38 444702 10,22 14,87 1,79 3 - 5 ha 125 835 11,26 75,63 463745 10,66 25,53 3,69 5 - 10 ha 148 516 13,29 88,92 967115 22,22 47,75 6,51 10 - 20 ha 91 416 8,18 97,10 1178444 27,08 74,83 12,89 20 - 50 ha 32395 2,90 100 1095174 25,17 100 33,81

TOTAL 1 117 667 100 4 351 663 100 3,89

4.1.2 Statuts des propriétés

La propriété légale ou coutumière est le statut de propriété le plus dominant. Elle concerne 84 % des superficies au niveau des petites exploitations traditionnelles et 73 % des superficies au niveau des grandes exploitations traditionnelles.

La location est le statut de propriété le moins fréquent dénotant l’absence d’un véritable marché foncier. La relative importance du droit coutumier atteste de la précarité de la situation des bénéficiaires de ce statut qui limite l’accès de ces derniers au crédit formel et n’encourage guère à l’investissement dans les nouvelles technologies.

Répartition des superficies des exploitations traditionnelles selon les statuts de propriétés

Secteur : Petites exploitations traditionnelles Secteur : Grandes exploitations traditionnelles

Statuts Superficie % Statuts Superficie %

Propriété légale/coutumière 3 386 889 84,4 Propriété légale/coutumière 107 852 72,7

Location 169 823 4,2 Autres 32 526 21,9

Prêt 263 119 6,6 Location 4 978 3,4

Autres 193 928 4,8 Prêt 3 042 2,0

Total 4 013 759 100 Total 148 398 100

Statuts de propriété des terres (% superficies)

0,010,020,030,040,050,060,070,080,090,0

Ptes Expl. Trad. Gdes Expl. Trad.

Propriété légale/coutumière Location Prêt Autres

Page 19: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

19

4.1.3 Modes de faire-valoir

Le faire-valoir direct est le mode le plus dominant puisqu’il constitue plus de 90 % de la superficie cultivée au niveau des petites exploitations traditionnelles et 84% au niveau des grandes exploitations traditionnelles. Le métayage vient en deuxième position avec 14% au niveau des grandes exploitations traditionnelles et 4% au niveau des petites exploitations. Les prêts ne constituent qu’une faible proportion avec 1% des superficies cultivées.

Répartition des superficies des exploitations traditionnelles selon le mode de faire-valoir des terres

Petites exploitations traditionnelles Grandes exploitations traditionnelles

Mode Superficie % Mode Superficie %

Direct 3 751 936 93,48 Direct 125 095 84,30

Métayage 180 016 4,48 Métayage 20 037 13,50

Prêt 57 769 1,44 Fermage 2 168 1,46

Fermage 24 038 0,60 Prêt 1 099 0,74 Total 4 013 759 100,00 Total 148 398 100,00

Modes de faire-valoir des PET

Fermage0,60%

Prêt1,44%Métayage

4,48%

Direct93,48%

Modes de faire-valoir des GET

Direct84,30%

Metayage13,50%

Fermage1,46% Prêt

0,74%

4.1.4 Modes d’acquisition des terres

L’acquisition des terres par héritage est prédominante au niveau des petites exploitations traditionnelles avec 43% des superficies. Tandis que l’acquisition par don est prédominante au niveau des grandes exploitations traditionnelles avec 54% des superficies. Quel que soit le type d’exploitation, l’acquisition par achat vient en seconde position avec 21% des superficies au niveau des petites exploitations et 15 % au niveau des grandes exploitations.

Répartition des superficies selon les modes d'acquisition des terres

Secteur : Petites exploitations traditionnelles Secteur : Grandes exploitations traditionnelles

Modes Superficie % Modes Superficie % Héritage 1 728 337 43,06 Don 80 566 54,29 Achat 836 162 20,83 Achat 21 821 14,70 Don 660 113 16,45 Héritage 19 128 12,89 Prêt 392 447 9,78 Autres 14 676 9,89 Troc 55 338 1,38 Troc 2 393 1,61 Échange 49 710 1,24 Échange 1 796 1,21 Non déclaré 291 652 7,27 Non déclaré 8 019 5,40

Total 4 013 759 100 Total 148 398 100

Modes d'acquisition des terres - PET

Troc 1,38%

Echange 1,24%

Achat 20,83%

Don 16,45%

Prêt 9,78%

Non déclaré 7,27% Heritage

43,06%

Modes d'acquisition des terres -GET

Echang

1,21%

Don 54,29%

Achat 14,70

Héritage 12,89

Autres 9,89%

Troc 1,61%

Non declare 5,40%

Page 20: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

20

4.2 Population

4.2.1 Structure de la population par classe d’âge et par sexe

La population rurale de Côte d’Ivoire s’élève à 8 238 930 dont 49% de femmes. Cette population est composée essentiellement de jeunes de moins de 30 ans. La proportion des jeunes femmes (33,5%) est plus importante que celle des jeunes hommes (29%) pour la tranche d’âge comprise entre 20 et 45 ans dénotant une certaine dépopulation du monde rural de sa population active.

La proportion des femmes chefs de ménages représente 10% de l’effectif total des chefs de ménages. Cette proportion est beaucoup plus importante dans les régions des lacs (24,6%), de la Vallée du Bandama (23,6%), du Zanzan (23,5%), du N’zi Comoé (18,3%) et du Moyen Comoé (14,7%). Pour le reste des régions, cette proportion varie de 2,6 à 10,5 %.

4.2.2 Niveau d’instruction

Un peu plus de la moitié de la population rurale de Côte d’Ivoire est sans niveau d’instruction. La proportion d’analphabètes chez les femmes est beaucoup plus élevée (71%) que chez les hommes (38%). L’enrôlement scolaire des femmes est beaucoup moins élevé que celui des hommes. La proportion des petites filles dans le primaire est de 22,5% contre 29% pour les garçons. L’accès au secondaire et au supérieur des jeunes filles est pratiquement insignifiant.

4.2.3 Origine de la population

La population autochtone représente 59 % de la population rurale de Côte d’Ivoire. La population allochtone en représente 25 % et la population non ivoirienne 16 %. Si la proportion des femmes est supérieure à celle des hommes (60% contre 58%) dans la population autochtone, cela n’est pas le cas au niveau des allochtones (25% contre 26%) et des non ivoiriens (15% contre 17%). La proportion des non ivoiriens est très variable selon les régions. Elle est de plus de 30 % dans les régions du Moyen Comoé (37%) et du Sud Comoé (31%), de 20 à 30% dans les régions du haut Sassandra (28%), du Moyen Cavally (26%), du Sud Bandama (26%), du Fromager (24%), du Bas Sassandra (21%) et des Lagunes (18%). Les régions de l’Agneby, de la Marahoué et du N’zi Comoé ont une proportion de population étrangère comprise entre 10 et 20%, soit respectivement (19%), (17%) et (10%).

Répartition de la population rurale selon le sexe et l’origine

Origines Hommes % Femmes % Total %

Autochtones ivoiriens 2 416 746 57,75 2 432 429 60,00 4 849 175 58,86

Allochtones ivoiriens 1 069 913 25,56 1 021 840 25,21 2 091 753 25,39

Non-ivoiriens 698 475 16,69 599 527 14,79 1 298 002 15,75

TOTAL 4 185 134 100 4 053 796 100 8 238 930 100

Niveau Hommes % Femmes % Total %Analphabète 1 598 446 38,2 2 862 139 70,6 4 460 585 54,1Primaire 1 218 201 29,1 914 050 22,5 2 132 251 25,9Secondaire I 268 223 6,4 116 462 2,9 384 685 4,7Coranique 893 657 21,4 58 201 1,4 951 858 11,6Alphabétisé 105 507 2,5 72 977 1,8 178 484 2,2Secondaire II 69 853 1,7 20 855 0,5 90 708 1,1Supérieur 24 344 0,6 4 919 0,1 29 263 0,4Autre 6 903 0,2 4 193 0,1 11 096 0,1

4 185 134 100 4 053 796 100 8 238 930 100

Répartition de la population agricole selon le sexe et le niveau d'instruction

Page 21: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

21

4.2.4 Situation matrimoniale des chefs de ménages

Les chefs de ménages agricoles mariés ou en unions libres représentent 81% de la population totale des chefs de ménages agricoles. Les célibataires et les veufs représentent respectivement 9% et 7% de cette population. La proportion des hommes n’est supérieure à celle des femmes qu’au niveau des chefs de ménages mariés ou en unions libres (87% contre 27%). Les veuves et les divorcées (59%) représentent plus de la moitié de la population de chefs de ménages agricoles de sexe féminin. De plus la proportion des veuves (48%) est plus élevée que celle des veufs (2%). Cette proportion est beaucoup plus élevée dans les régions du Zanzan (84%) et de la Vallée du Bandama (78%), mais plus faible dans les régions du Worodougou (35%) et du Bafing (40%).

Répartition des chefs de ménages agricoles selon le sexe et la situation matrimoniale

Situation matrimoniale Hommes % Femmes % Total %

Célibataire 87 555 8,72 15 746 13,9 103 301 9,24

Marié(e) ou union libre 878 689 87,48 31 153 27,51 909 842 81,41

Séparé(e) ou divorcé 13 761 1,37 11 660 10,30 25 421 2,27

Veuf(ve) 22 437 2,23 54 694 48,29 77 131 6,9

Non précisé 1 972 0,2 - - 1 972 0,18

TOTAL 1 004 414 100 113 253 100 1 117 667 100

4.3 Conditions de vie des ménages agricoles

4.3.1 Habitat

Le banco (41%), les briques en ciment (24%) et les briques en terre (23%) sont les principaux matériaux de construction utilisés pour l'habitat des ménages agricoles. Le bois et le géobéton ne sont utilisés que par 8% des ménages au niveau national. Par contre les ménages situés dans les régions des Lagunes, de la Vallée du Bandama et des Lacs les utilisent dans une proportion de 41%. Ces matériaux sont utilisés dans la construction dans les régions du Zanzan et des Savanes par 14% des ménages.

Principaux matériaux de construction utilisés

Type Nbre de ménages % Banco 454 359 40,65

Briques-Ciments 273 039 24,43 Briques en terre 254 378 22,76 Bois 61 217 5,48

Bois+banco 31 304 2,80 Géobéton 24 164 2,16 Autres 19 206 1,72 Total 1 117 667 100

Bois5,48%

Bois+banco2,80%

Brique-géobéton

2,16%

Briques en terre

22,76%

Briques-Ciments24,43%

Autres1,72% Banco

40,65%

4.3.2 Sources d’énergie pour l’éclairage

L'éclairage se fait essentiellement par les lampes à pétrole (73% des ménages). Toutefois, l'utilisation du réseau national d'électricité concerne 26% des ménages. Au niveau national, 21% dans la région des Lagunes, 7,5% dans le Sud Comoé, 7,3% dans l'Agneby et 6,97% dans la région des Montagnes. L'utilisation des groupes électrogènes, de l’énergie solaire et de la lampe à gaz pour l'éclairage reste limitée.

Répartition des ménages selon les principales sources d'énergie utilisées pour l'éclairage

Sources Nombre de ménages

%

Lampe à pétrole 813 080 72,75 réseau électrique 289 591 25,91 Lampe à gaz 6 418 0,57 Groupe électrogène 4 021 0,36 Énergie solaire 856 0,08

Autres 3 701 0,33

Total 1 117 667 100

Lampe à pétrole72,75%

Autres0,33%

Groupe électrogène

0,36%réseau électrique25,91%

Énergie solaire0,08%

Lampe à gaz0,57%

Page 22: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

22

4.3.3 Sources d’énergie pour la cuisine

Le bois de chauffe et le charbon de bois sont les principales sources d'énergie utilisées pour la cuisson, 97% des ménages y font recours. Le gaz butane, le biogaz, le pétrole et l’électricité ne sont utilisés que par 2,8% des ménages au niveau national. 65% des ménages utilisateurs du gaz butane sont situés dans les régions des Lagunes (53%) et du Sud Comoé (12%).

Principales sources d'énergie utilisées pour la cuisson

Sources Nombre de ménages %

Bois de chauffe 1 039 500 93,01 Charbon de bois 45 172 4,04 Gaz butane 11 031 0,99 Biogaz 8 628 0,77 Pétrole 6 859 0,61 Electricité 5 141 0,46 Autres 1 336 0,12

Total 1 117 667 100

Bois de chauffe93,01%

Biogaz0,77%

Pétrole0,61% Electricité

0,46%

Gaz butane0,99%

Charbon de bois

4,04%

Autres0,12%

8

4.3.4 Approvisionnement en eau

L'approvisionnement en eau des ménages se fait essentiellement par les puits, qu'ils soient aménagés (26%) ou pas (31%) dont 31%. L'utilisation des adductions d'eau potable ne concerne qu’une proportion relativement faible des ménages (13%). La région des Lagunes à elle seule concentre 31% des utilisateurs du réseau national d'approvisionnement en eau.

Principales sources d'approvisionnement en eau

Sources Nombre de ménages %

Puits traditionnel 349 750 31,29

Puits avec pompe 294 175 26,32

Source / cours d'eau / marigot 159 797 14,30

Adduction d'eau 144 077 12,89

Bornes fontaines 85 855 7,68

Puits aménagé 70 056 6,27

Retenue 10 713 0,96

Autres 1 873 0,16

Citerne 1 371 0,12

total 1 117 667 100

Puits avec pompe 26,32%

Bornes fontaines

7,68%

Retenue 0,96%

Source- cours d'eau-

marigot 14,30%

Adduction d'eau

12,89%

Puits aménagé 6,27%

Autres 0,16%

Citerne 0,12% Puits

traditionnel 31,29%

Page 23: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

23

4.4 Matériel et équipement des ménages

4.4.1 Petit matériel

Le petit matériel est constitué pour l'essentiel de brouettes, de bascules, de presses à manioc et de matériels de pulvérisation (pulvérisateurs, atomiseurs, appareil ULV). Ces matériels sont utilisés par une faible proportion des ménages agricoles.

Nombre de petits matériels utilisés au niveau national

Type Nombre % ménages * Brouette 201 785 18,05 Pulvérisateur 148 768 13,31 Bascule 114 172 10,22 Presse manioc 95 641 8,56 Atomiseur 81 864 7,32 Appareil ULV 59 780 5,35 Bac à ferment 19 140 1,71 Tronçonneuse 18 108 1,62 Décortiqueuse d'arachide 13 946 1,25 Autres 10 258 0,92 Poudreuse 8 165 0,73 Engreneuse 2 341 0,21 * pourcentage des ménages qui possèdent le matériel

EQUIPEMENT EN PETIT MATERIEL

02468

101214161820

Brou

ette

Basc

ulePr

esse

man

iocAt

omise

urAp

parei

l ULV

Autre

sPo

udreu

seEn

grene

useP

RO

PO

RT

ION

DE

ME

NA

GE

S (%

)

4.4.2 Gros matériel

Le gros matériel est constitué de charrues, de semoirs, de décortiqueuses, de moulins, de tracteurs, etc. La proportion des ménages utilisant ce type de matériel est très faible. Elle varie de 0,2% pour la batteuse à riz à 6% pour la charrue. Ces chiffres sont confirmés par les données sur la mécanisation des travaux du sol qui n'intéresse que 6% de la superficie cultivée.

Equipement des ménages en gros matériel

Type de matériel Nombre % ménage*

Charrue 64 922 5,81 Semoir 26 259 2,35 Décortiqueuse à café 22 137 1,98 Décortiqueuse à riz 15 986 1,43 Moulin à céréales 10 443 0,93 Presse à huile 9 035 0,81 Tracteur 8 981 0,80 Broyeuse à manioc 7 465 0,67 Groupe électrogène 6 302 0,56 Motoculteurs 4 360 0,39 Autres 3 283 0,29 Moto - pompe 2 360 0,21 Batteuse de riz 2 282 0,20

* pourcentage des ménages qui possèdent le matériel

EQUIPEMENT EN GROS MATERIEL

0

10000

20000

30000

40000

50000

60000

70000

Cha

rrue

Sem

oir

Trac

teur

Mot

ocul

teur

sAu

tres

Mot

o - p

ompe

Batte

use

de ri

z

NO

MB

RE

ME

NA

GE

S

La plupart des ménages pratiquent le labour manuel pour l'installation des cultures. Le matériel utilisé pour le broyage du manioc, le décorticage du café ou du riz, les pressoirs à huile et les moulins à céréales restent peu répandus, dénotant ainsi la faiblesse des équipements au niveau des exploitations agricoles.

Page 24: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

24

4.4.3 Installations fixes

Les installations fixes sont constituées essentiellement d'aires et d'unités de séchage (32% des ménages), de greniers traditionnels non fumigables (27% des ménages) et de faibles proportion de greniers fumigables, d’unités de fermentation de cacao et de parcs à bétail améliorés.

Nombre et proportion de ménages par type d’installations fixes

Type d'installation Nombre %

Aire de séchage 360 893 32,29

Grenier traditionnel non fumigable 311 677 27,89

Grenier fumigable 149 281 13,36

Unité de séchage 92 178 8,25

Séchoir solaire 89 177 7,98

Unité de fermentation de cacao 80 642 7,22

Séchoir à feu de bois 25 034 2,24

Parc de bétail amélioré 18 150 1,62

Silo en béton 10 115 0,91

Silo en tôle 3 218 0,29 * pourcentage des ménages qui possèdent le matériel

%

32

28

138

8

72

2

10

Installations fixes des ménages

32

28

13

8 8 7

2 2 1 005

101520253035

Grenier

trad no

n fumiga

ble

Grenier

fumiga

ble

Pro

po

tio

n d

es m

énag

es (

en%

)

4.4.4 Equipements ménagers

Les équipements ménagers sont constitués de postes de radio (63% des ménages), de postes téléviseurs (17% des ménages), de fours traditionnels (20%). Le four amélioré, le réchaud à pétrole et le réchaud à gaz sont utilisés respectivement par 15%, 5% et 4% des ménages.

Nombre et proportion de ménages par type

d’équipements ménagers

Type d'équipement Nombre %

Poste radio 701 552 62,77

Foyer amélioré 492 804 44,09

Four traditionnel 218 601 19,56

Poste téléviseur 192 008 17,18

Fourneau amélioré 162 283 14,52

Autres 86 533 7,74

Réchaud à pétrole 53 588 4,79

Réfrigérateur/congélateur 48 272 4,32

Réchaud à gaz 39 137 3,50

* pourcentage des ménages qui possèdent le matériel

Equipement des ménages

63

44

20 17 158 5 4 4

010203040506070

Poste radio

Four traditionnel

AutresPro

po

tio

n d

es m

énag

es (

en%

)

Page 25: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

25

4.5 Utilisation des facteurs de production

4.5.1 Types de labour

Les travaux agricoles dans les petites exploitations traditionnelles restent faiblement mécanisés puisque seulement 1% de la superficie cultivée est mécanisée. Le travail manuel reste prédominant avec 56% des superficies. Les terrains ne bénéficiant d'aucun labour représentent 35% de la superficie cultivée. Les grandes exploitations traditionnelles ont un niveau de mécanisation nettement plus élevé (18%).

Répartition des superficies selon le type de labour

Petites exploitations traditionnelles

Type de labour Superficie %

Sans labour 1 391 169 34,66 Manuel 2 250 515 56,07 Tracté 348 394 8,68

Motorisé 23 681 0,59 Total 4 013 759 100

Répartition des superficies selon le type de labour

Grandes exploitations traditionnelles

Type de labour Superficie % Sans labour 39 365 26,53 Manuel 42 942 28,94 Tracté 39 976 26,94

Motorisé 26 114 17,60 Total 148 398 100

Sans labour34,66%

Manuel56,07%

Tracté8,68%

Motorisé0,59%

Sans labour26,57%

Manuel28,94%

Motorisé17,60%

Tracté26,94%

4.5.2 Utilisation des intrants agricoles

L’utilisation des intrants agricoles par les grandes exploitations traditionnelles (39%) est un peu plus importante que celle des petites exploitations traditionnelles (33%). Le taux d'utilisation des produits phytosanitaires dans les petites exploitations traditionnelles (11%) est pratiquement le double de celui des grandes exploitations traditionnelles (5%). Les grandes exploitations enregistrent un taux plus élevé de combinaisons d'intrants, d’utilisation de semences sélectionnées et d'engrais minéraux, dénotant une plus grande intensification de ce type d'agriculture.

Superficies par type d’intrants utilisés Grandes exploitations traditionnelles

Type d'intrants Superficie % Non concernés 90 926 61,27 Combinaison d'intrants 24 568 16,56 Semences sélectionnées 16 780 11,31 Produits phytosanitaires 7 733 5,21 Engrais minéraux 6 383 4,30 Engrais organiques 2 008 1,35 Total 148 398 100,0

Superficies par type d’intrants utilisés Petites exploitations traditionnelles

Type d'intrants Superficie % Non concernés 2 682 395 66,83 Combinaison d'intrants 502 121 12,51 Produits phytosanitaires 451 548 11,25 Engrais minéraux 181 422 4,52 Semences sélectionnées 115 998 2,89 Engrais organiques 79 874 1,99 Total 4 013 759 100

Semences sélectionnées11,31%

Combinaison d'intrants 16,56%

Non concernés 61,27%

Engrais minéral 4,30% Engrais

organique 1,35%

Produits phytosanitaires

5,21%

Semences sélectionnées 11,25%

Combinaison d'intrants

12,51% Non concernés 66,83%

Engrais minéral

2,89% Engrais organique

1,99%

Produits phytosanitaires

4,52%

Page 26: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

26

4.6 Superficies des productions végétales

La majorité des cultures agricoles sont généralement cultivées en association avec d’autres cultures sur une même parcelle. En tenant compte de l’importance relative des cultures les unes par rapport aux autres, on distingue la culture principale (la plus importante), la culture secondaire, la culture tertiaire, etc. Le RNA 2001 n’a pris en compte que les trois principales cultures classées par ordre d’importance dans ses évaluations. La présentation des superficies agricoles tient compte de cette distinction. Ce qui fait apparaître les notions suivantes :

?? Superficie en culture principale : Pour une culture donnée, c’est le cumul des superficies de toutes les parcelles sur lesquelles elle est la culture principale.

??Superficie développée : Pour une culture donnée, c’est le cumul des superficies de toutes les parcelles sur lesquelles elle est présente avec des densités suffisantes pour qu’elle soit la culture principale, la culture secondaire ou tertiaire.

Du fait qu’il n’a pas été possible de faire les mesures de densité sur les parcelles pour déterminer avec une plus grande précision les superficies des cultures secondaire et tertiaire, nous avons choisi d’attribuer la superficie de la culture principale aux cultures qui lui sont associées sur la même parcelle. Certes, cette approche entraîne une surestimation des superficies mais elle évite de ne considérer que les superficies en cultures principales et de négliger des superficies importantes dans la mesure où certaines spéculations sont rarement la culture principale sur une parcelle (cas de la banane plantain). Enfin, il importe de noter que toutes les superficies fournies (en culture principale ou développée) sont des « superficies plantées ».

4.6.1 Occupation du sol par grands groupes de cultures

4.6.1.1 Superficies en cultures principales

L’analyse des données relatives à l’occupation du sol par les cultures principales montre une faible diversification de la production agricole. Les cultures pérennes (cultures permanentes) occupent plus de 72% des superficies cultivées. Les cultures vivrières céréalières et les autres cultures vivrières (tubercules, racines, plantains, etc.) occupent respectivement 12,21% et 11,20% des superficies cultivées. Les cultures fruitières et maraîchères n’occupent que 4% de ces superficies.

Superficies en cultures principales (ha)

Type de culture superficie %

Cultures de rente 3 168 655 72,80

Cultures vivrières céréalières 531 457 12,21

Autres cultures vivrières 487 437 11,20

Cultures fruitières 137 118 3,15

Cultures maraîchères 18 399 0,42

Autres cultures 9 394 0,22

Total 4 352 460 100,00

Cultures de rente

72,80%

Autres cultures0,22%

Cultures maraîchères

0,42%

Cultures fruitières3,15%

Cultures vivrières

céréalières12,21%

Autres cultures vivrières11,20%

4.6.1.2 Superficies développées (cultures principales+secondaires+tertiaires)

L’on note également une faible diversification de la production agricole mais à un niveau moins prononcé qu’en cultures principales. En effet, les cultures pérennes (cultures permanentes) ne représentent plus que 61,68% des superficies cultivées. Les cultures vivrières (tubercules, racines, plantains, etc.) sont plus importantes que les cultures vivrières céréalières (21,58% contre 11,84%). Ce qui indique que ces cultures vivrières sont généralement cultivées comme cultures secondaires ou tertiaires. Les tubercules et les racines sont généralement associés aux cultures céréalières. Quant à la banane plantain, elle est généralement associée aux cultures de rente telle que le cacao.

Page 27: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

27

Superficies développées (ha)

Type de culture superficie %

Cultures de rente 3 989 578 61,68

Autres cultures vivrières 1 396 022 21,58

Cultures vivrières céréalières 766 003 11,84

Cultures fruitières 182 543 2,82

Cultures maraîchères 107 969 1,67

Autres cultures 26 294 0,41

Total 6 468 409 100,00

Cultures maraîchères

1,67%

Cultures de rente

61,68%

Autres cultures vivrières21,58%

Cultures vivrières

céréalières11,84%

Autres cultures0,41%

Cultures fruitières

2,82%

4.6.2 Cultures de rente

4.6.2.1 Superficies en cultures principales

Les cultures du cacao et du café occupent à elles seules plus de 75% des terres consacrées aux cultures de rente avec une prédominance de la première citée (56%). Le coton, le palmier à huile, l’anacardier et l’hévéa n’occupent que 23% des superficies. Quant aux autres cultures de rente (cocotier, banane poyo, etc.), elles n’occupent que 2% des superficies.

Cultures de rente Superficie

(ha) %

Cacao 1 777 550 56,10

Café 602 075 19,00

Coton 280 115 8,84

Palmier à huile 194 720 6,15

Anacardier 133 273 4,21

Hévéa 116 050 3,66

Cocotier 29 663 0,94

Banane poyo 7 204 0,23

Autres cultures de rente 28 005 0,88

Total 3 168 655 100,00

Cacao56,10%

Autres cultures de rente

0,88%

Cocotier0,94%

Hévéa3,66%

Palmier à huile6,15%

Coton8,84%

Café19,00%

Banane poyo0,23%

Anacardier4,21%

Le cacao, principale spéculation cultivée en Côte d’Ivoire, est concentrée dans quatre principales régions de production : le Bas et le Haut Sassandra avec 42% de la superficie, le Sud Bandama (9%) et l’Agnéby (8%). 98 % de la superficie de cacao appartient au secteur traditionnel. Le cacao est présent surtout au Sud Ouest de la Côte d’Ivoire.

Le café, deuxième spéculation cultivée en Côte d’Ivoire, est concentrée dans cinq principales régions de production : le Bas et le haut Sassandra avec 26% de la superficie, les Montagnes (15%), le Sud Comoé (9%) et l’Agnéby (7%). 99% des superficies cultivées de café appartiennent au secteur traditionnel. Le café est présent surtout à l’Ouest et au Sud-ouest de la Côte d’Ivoire.

4.6.2.2 Superficies développées (cultures principales+secondaires+tertiaires)

Sur les 3 989 578 ha de terres en les cultures de rente, 48% sont consacrés à la culture de cacao, 26% au café, 7% au coton, 5% au palmier à huile, 7% à l’anacarde et 3% à l’hévéa. Les autres cultures de rente (cocotier, banane poyo, etc.) occupent globalement 3% des superficies.

Page 28: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

28

Cultures de rente Superficie

(ha) %

Cacao 1 924 056 48,21

Café 1 039 588 26,06

Coton 296 126 7,42

Anacardier 264 795 6,66

Palmier à huile 213 604 5,35

Hévéa 118 550 2,97

Cocotier 53 460 1,34

Banane poyo 21 594 0,54

Autres cultures de rente 57 805 1,45

Total 3 989 578 100,00

Cacao48,21%

Café26,06%

Palmier à huile5,35%

Autres 1,45%

Banane poyo0,54%

Cocotier1,34%

Anacardier6,66%

Coton7,42%

Hévéa2,97%

La répartition des cultures fait ressortir une augmentation de la proportion des cultures telles que l’anacarde (4,21% à 6,66%), le cocotier (0,94% à 1,34%). Ce qui implique que ces spéculations apparaissent beaucoup plus comme cultures secondaires ou tertiaires sur les parcelles agricoles. L’anacardier est un arbuste initialement introduit dans la partie septentrionale de la Côte d’Ivoire comme couvert végétal pour freiner l’avancée du désert. Ce qui fait qu’il se retrouve disséminé dans le paysage de cette partie du pays et donc sur les surfaces agricoles avec des densités plus ou moins élevées. Progressivement, il s’est imposé comme une spéculation agricole comme tout autre et capable de donner des revenus agricoles importants aux paysans.

En ce qui concerne le caféier (19% de la superficie en culture principale à 26,06% de la superficie développée), l’innocuité de l’association avec des cultures vivrières pendant les deux à trois premières années de plantation fait que les agriculteurs ont tendance à l’associer à de fortes densités de cultures vivrières, laissant apparaître le caféier comme culture secondaire de la parcelle.

Par contre, les proportions du cacao (56,10% à 48,21%), du palmier à huile (6,15% à 5,35%), du coton (8,84% à 7,42%) et de l’hévéa (3,66% à 2,97%) indiquent que ces spéculations sont beaucoup plus cultivées comme cultures principales sur les parcelles agricoles.

4.6.3 Cultures vivrières céréalières

4.6.3.1 Superficies en cultures principales

Les cultures céréalières, avec 531 457 ha, représentent 12,21% de la superficie cultivée en Côte d’Ivoire. Les cultures du riz et du maïs sont les deux principales spéculations céréalières. Le riz à lui seul représente plus de la moitié de la superficie cultivée en céréales avec 57,06 % dont 10,25% sont irrigués. Le maïs, quant à lui, est cultivé sur 31,68% des superficies consacrées à la céréaliculture.

Cultures vivrières céréalières Superficie (ha) %

Riz pluvial 248 762 46,81

Maïs 168 359 31,68

Riz irrigué 54 489 10,25

Mil 29 557 5,56

Sorgho 19 946 3,75

Fonio 8 938 1,68

Autres céréales 1 406 0,26

Total 531 457 100,00

Riz irrigué10,25%

Mil5,56%

Autres céréales0,26%

Riz pluvial46,81%

Fonio1,68%Sorgho

3,75%

Maïs31,68%

La culture du riz est pratiquée essentiellement dans quatre principales régions qui font 54% de la superficie cultivée en riz. Il s’agit notamment de la région des Savanes (23,4%), des Montagnes (11,5%), du Moyen Cavally (10%) et du Worodougou (9%).

La culture du maïs est présente dans quatre régions essentielles qui font ensemble 77,6% de la superficie totale de cette culture. Il s’agit des régions des Savanes avec 62,3%, du Denguelé avec 7%, du Worodougou (4,45%) et de la Vallée du Bandama (3,7%).

Page 29: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

29

4.6.3.2 Superficies développées (cultures principales+secondaires+tertiaires)

Les cultures céréalières sont toujours cultivées en association les unes avec les autres ou avec d’autres cultures non céréalières. Certaines cultures comme le mil, le sorgho et le fonio sont rarement la culture principale sur une parcelle agricole. Ce qui explique le grand écart entre les superficies en cultures principales et les superficies développées. Pour le mil, on passe de 29 557 ha à 60 379 ha, soit une augmentation de 104,28%; pour le sorgho, on observe une augmentation de 105% et 68% pour le fonio.

Cultures vivrières céréalières Superficie (ha) %

Riz pluvial 294 297 38,42

Maïs 278 680 36,38

Mil 60 379 7,88

Sorgho 58 894 7,69

Riz irrigué 46 459 6,07

Fonio 21 699 2,83

Autres céréales 5 595 0,73

Total 766 003 100,00%

Mil7,88%

Sorgho7,69%

Autres céréales0,73%

Riz pluvial38,42%

Fonio2,83%

Riz irrigué6,07%

Maïs36,38%

4.6.4 Cultures vivrières (racines, tubercules, plantain, etc.)

4.6.4.1 Superficies en cultures principales

Les cultures vivrières (racines, tubercules, plantains, etc.), avec 487 437 ha, représentent 11,20% de la superficie cultivée en Côte d’Ivoire. La culture d’igname (igname précoce et igname tardive), le manioc et l’arachide sont les spéculations vivrières les plus cultivées. La culture de l’igname à elle seule représente 63,72% de la superficie des cultures vivrières non céréalières, suivie du manioc et de l’arachide avec respectivement 14,59% et 9,29% des superficies.

Cultures vivrières Superficie (ha) %

Igname 310 580 63,72

Manioc 71 124 14,59

Arachide 45 281 9,29

Banane plantain 35 704 7,32

Taro 4 484 0,92

Patate 3 949 0,81

Soja 549 0,11

Autres cultures vivrières 15 766 3,23

Total 487 437 100,00 Manioc14,59% Igname 63,72%

Arachide9,29%

Taro0,92%

Patate0,81%

Banane plantain7,32%

Soja0,11% Autres cultures

vivirières3,23%

Si la culture de l’igname est pratiquée essentiellement dans le Nord et au Centre du pays, la culture du manioc, quant à elle, se retrouve principalement au Sud. L’accroissement de la consommation des produits dérivés du manioc tels que «l’attiéké», «le placali » et «le gari » donne de plus en plus d’importance à cette culture, de sorte qu’il devient assez fréquent de rencontrer des parcelles de manioc ou des parcelles sur lesquels le manioc est la culture principale, surtout dans le sud du pays.

Quatre régions productrices font à elles seules 72,5% de la superficie cultivée en manioc. Il s’agit notamment des régions des Lagunes (34%), de la Vallée du Bandama (18%), du Bas Sassandra (11%) et du Sud Comoé (9,5%).

4.6.4.2 Superficie développées (cultures principales+secondaires+tertiaires)

On observe un très grand écart entre le cumul des superficies en cultures principales (487 437 ha) et celui des superficies développées (1 396 022 ha). Ce qui explique une forte propension des agriculteurs à faire intervenir ces cultures dans toutes leurs associations culturales. Cette augmentation est essentiellement due à la banane plantain et au manioc. En effet, les superficies de banane plantain et de manioc passent respectivement de 35 704 ha à 433 177 ha (soit une augmentation de 1 113,25%) et de 71 124 ha à 269 429 ha (278,82% d’augmentation).

Page 30: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

30

Cultures vivrières Superficie (ha) %

Igname 515 618 36,93

Banane plantain 433 177 31,05

Manioc 269 429 19,30

Arachide 77 257 5,53

Taro 44 859 3,21

Patate 24 664 1,77

Soja 649 0,05

Autres cultures vivrières 30 369 2,17

Total 1 396 022 100,00

Igname 36,93%

Autres cultures vivrières2,17%

Soja0,05%Banane plantain

31,05%

Taro3,21%

Manioc19,30%

Arachide5,53%

Patate1,77%

La banane plantain est associée aux cultures de rente (hormis le café pour lequel elle est déconseillée), principalement le cacao avec lequel, elle atteint des densités élevées. De ce fait, la banane plantain est fortement présente dans les zones cacaoyères où elle représente la culture secondaire ou tertiaire sur les parcelles. Par contre, il existe rarement des parcelles agricoles de taille importante sur lesquelles la banane plantain est la culture principale. C’est ce qui explique cet écart très prononcé entre les superficies de banane plantain en culture principale et les superficies développées (1 113,25% d’augmentation).

Le manioc se cultive généralement en association avec des cultures céréalières telles que le riz ou le maïs avec lesquelles il est généralement la culture secondaire ou tertiaire. Ce qui justifierait le fort taux d’accroissement de sa superficie lorsqu’on passe la superficie en culture principale à la superficie développée.

4.6.5 Cultures fruitières

4.6.5.1 Superficies en cultures principales

Le manguier, le fruit de la passion et les agrumes à essence constituent les principales cultures fruitières avec respectivement 33%, 21% et 22% des superficies cultivées.

Cultures fruitières superficie %

Manguier 45 894 33,47 Fruit de la passion 28 344 20,67

Agrumes à essence 28 196 20,56

Ananas 15 637 11,40

Goyavier 9 467 6,90

Agrumes de bouche 2 615 1,91

Papayer 1 532 1,12

Autres fruits (avocatier...) 5 433 3,96

Total cultures fruitières 137 118 100,00

Agrumes à essence20,56%

Ananas11,40%

Agrumes de bouche1,91%

Goyavier6,90%

Autres fruits (avocatier,,,,)

3,96%

Papayer1,12%

Manguier33,47%

Fruit de la passion20,67%

Page 31: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

31

4.6.5.2 Superficies développées (cultures principales+secondaires+tertiaires)

Le faible écart entre les superficies développées et les superficies en cultures principales s’explique par le fait que les arbres fruitiers, lorsqu’ils ne sont pas cultivés comme cultures principales, sont généralement disséminés dans les parcelles de cultures pérennes pour servir d’ombrage ou pour donner un revenu complémentaire ou même juste pour l’autoconsommation (les fruits) par le ménage. Aussi les densités apparentes ne sont-elles pas suffisamment importantes pour qu’ils soient la culture secondaire ou même tertiaire de la parcelle.

Le manguier, le fruit de la passion et les agrumes à essence restent prédominantes malgré les baisses enregistrées dans l’occupation des superficies cultivées.

Cultures fruitières superficie %

Manguier 58 317 31,95 Fruit de la passion 31 419 17,21

Agrumes à essence 31 255 17,12

Ananas 29 774 16,31

Goyavier 9 576 5,25

Agrumes de bouche 7 694 4,21

Papayer 4 084 2,24

Autres fruits (avocatier...) 10 424 5,71

Total cultures fruitières 182 543 100,00

Agrumes à essence17,12%

Ananas16,31%

Agrumes de bouche4,21%

Goyavier5,25%

Autres fruits (avocatier,,,,)

5,71%

Papayer2,24%

Manguier31,95%

Fruit de la passion17,21%

4.6.6 Cultures maraîchères

4.6.6.1 Superficies en cultures principales

Les cultures maraîchères, avec 18 399 ha, représentent 0,42% des superficies totales cultivées. L’aubergine, le concombre et la courge occupent plus de 50% des superficies cultivées avec une prédominance de la première cité (29%).

Cultures maraîchères Superficie (ha) %

Aubergine 5 281 28,70

Concombre 2 373 12,90

Courge 2 345 12,75

Gingembre 1 756 9,54

Haricot vert 1 667 9,06

Gombo 1 254 6,82

Tomate 981 5,33

Autres maraîchers 2 742 14,90

total cultures maraîchères 18 399 100,00%

Gingembre9,54%

Haricot vert9,06%

Autre maraîchage

14,90%Aubergine

28,70%

Concombre12,90%

Courge12,75%

Gombo6,82%

Tomate5,33%

4.6.6.2 Superficie développées (cultures principales+secondaires+tertiaires)

On observe une forte augmentation des superficies développées par rapport aux superficies en cultures principales. En effet, les maraîchers sont généralement associés à toutes les cultures céréalières. Ils ne sont cultivés comme cultures principales que sur de petites parcelles à proximité de point d’eau compte tenu de l’attention qu’ils nécessitent.

Concernant le concombre, le port rampant de cette plante fait qu’il est rarement utilisé dans les associations culturales. Ce qui explique le faible écart entre les superficies en culture principale et les superficies développées (2 373 ha contre 2 518 ha).

Quant au gombo, il connaît un bon spectaculaire passant de 7% à 49% des superficies cultivées. Ce qui indique que cette culture serait généralement pratiquée en association.

Page 32: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

32

Cultures maraîchères Superficie (ha) % Aubergine 23 491 21,76

Concombre 2 518 2,33

Courge 13 048 12,08

Gingembre 3 242 3,00

Haricot vert 5 350 4,96

Gombo 53 270 49,34

Tomate 3053 2,83

Autre maraîchage 3 997 3,70

total cultures maraîchères 107 969 100,00

Haricot vert4,96%

Gingembre3,00%

Tomate2,83%

Gombo49,34%

Courge12,08%

Concombre2,33%

Aubergine21,76%

Autre maraîchage3,70%

4.6.7 Autres cultures industrielles

4.6.7.1 Superficies en cultures principales

Les autres cultures industrielles avec 9 394 ha représentent 0,22% des superficies totales cultivées. La culture de la canne à sucre occupe à elle seule 85% des superficies totales cultivées.

Autres cultures Superficie (ha) %

Canne à sucre 7 941 84,53

Tabac 1 453 15,47

Total Autres cultures 9 394 100,00

Tabac15,47%

Canne à sucre84,53%

4.6.7.2 Superficies développés (cultures principales+secondaires+tertiaires)

On observe une forte augmentation des superficies développées de la canne à sucre par rapport aux superficies en cultures principales. Ce qui indique que la canne à sucre est généralement cultivée comme culture secondaire ou tertiaire. En effet, hormis les plantations (industrielles et villageoises) situées à proximité des complexes sucriers, la canne à sucre n’est pas cultivée à but commercial mais surtout pour l’autoconsommation du ménage et pour servir de complément alimentaire aux animaux d’élevage. Ce qui fait qu’elle apparaît quelquefois comme la culture secondaire ou tertiaire.

Autres cultures Superficie (ha) %

Canne à sucre 24 405 92,82

Tabac 1 889 7,18

Total Autres cultures 26 294 100,00 Canne à sucre

92,82%

Tabac7,18%

Page 33: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

33

4.6.8 Estimation de quelques productions

Les rendements et certains paramètres d’estimation ont été parfois empruntés à certaines sources extérieures (FAO, ANADER) pour pallier leur indisponibilité dans le RNA 2001. Cette section est un exercice pour permettre au lecteur d’avoir une idée des productions attendues avec le RNA 2001. Ce sera après la réalisation d’enquêtes complémentaires (enquête rendement, enquête densité des parcelles, enquête cycle de production, etc.) prévues dans le cadre du Système Permanent d’Enquêtes Agricoles, que nous serons à mesure de fournir les estimations effectives des productions végétales avec exclusivement les données du RNA 2001.

4.6.8.1 Cultures industrielles et/ou d’exportation A l’exception de l’ananas et de la banane poyo, les productions 2001 ont été obtenues par la formule suivante: P = Sp x R x Nc Avec : P = Production (tonnes) Sp = Superficie en production (hectares) R = Rendement (tonnes par hectare) Nc = Nombre de Cycles La superficie en production étant la portion de la superficie développée susceptible d’être récoltée. Pour l’ananas et la banane poyo, les estimations ont été faites à partir de la formule :

P = Sp x R x C x Nc Avec : C = rapport entre la superficie théorique équivalente en culture pure et la superficie en association.

Cultures Superficie développée

(ha)

Rendement (t/ha)

Production brute provisoire

RNA 2001 (t) Cacao 1 924 056 0,74 1 335 970 Café 1 039 588 0,27 251 620 Anacarde 264 975 0,33 88 593 Coton 296 126 1,03 287 118 Palmier à huile 213 604 7,57 1 238 186 Hévéa 118 550 2,60 117 127 Canne à sucre 24 405 65,60 1 601 000 Coco (noix) 53460 8,09 239 974 Tabac 1 889 0,732 1 383 Ananas 29 774 43,52 260 297 Banane poyo 21 594 16,37 310 425

4.6.8.2 Cultures vivrières et céréalières

Les productions 2001 ont été obtenues par la formule suivante: P = Sp x R x Nc Avec : P = Production (tonnes) Sp = Superficie en production (hectares) R = Rendement (tonnes par hectare) Nc = Nombre de Cycles

Page 34: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

34

Cultures Superficie développée

(ha)

Rendement (t/ha)

Production brute provisoire

RNA 2001 (t)

Igname tardive 329 157 8,82 2 902 152 Igname précoce 186 461 9,00 1 677 571 Manioc 269 429 7,75 2 086 903 Banane plantain 433 177 3,65 1 581 909 Arachide 77 257 0,95 73 394 Patate 24 664 2,15 53 028 Taro 44 859 1,37 61 457 Riz irrigué 46 459 2,72 126 163 Riz pluvial 294 297 1,73 508 065 Maïs 278 680 2,10 584 538 Mil 60 379 0,65 39 246 Sorgho 58 894 0,61 35 925 Fonio 21 699 0,64 13 887

4.6.8.3 Cultures maraîchères et fruitières

Les productions 2001 ont été obtenues par la formule suivante: P = Sd x R x Nc Avec : P = Production (tonnes) Sd = Superficie développée (hectares) R = Rendement (tonnes par hectare) Nc = Nombre de Cycles

Cultures Superficie développée

(ha)

Rendement (t/ha)

Production brute provisoire

RNA 2001 (t)

Aubergine 23 491 4,07 95 637 Concombre 3 242 10,2 33 017 Courge 13 048 9,1 118 655 Haricot vert 5 350 0,92 4 922 Gombo 53 270 1,31 139 567 Tomate 3 053 11,36 34 673 Manguier 58 317 1,92 112 260 Agrumes à essence 31 255 1,02 31 880 Agrumes de bouche 7 694 3,9 30 007 Papayer 4 084 1,0 4 084 Avocatier 10 424 4,2 43 781

4.7 Productions animales

4.7.1 Secteur des viandes rouges

4.7.1.1 Effectif du cheptel

L’élevage constitue une des activités principales du secteur agricole en Côte d’Ivoire avec un effectif global de 3 389 642 têtes dont 33% de têtes bovines, 27% de têtes ovines, 26% de têtes caprines et 14% de têtes porcines. 92 % de l’effectif sont élevés dans les petites exploitations traditionnelles, 6 % dans les grandes exploitations traditionnelles et 2 % dans les exploitations modernes.

Page 35: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

35

Effectif des élevages selon les types d'exploitations

Espèces Petites Exploitations Traditionnelles

Grandes Exploitations Traditionnelles

Exploitations Modernes Total %

BOVINS 971 133 117 659 46 404 1 135 196 33,41 CAPRINS 850 010 34 186 407 884 603 26,04 OVINS 875 473 19 819 5 843 901 135 26,52 PORCINS 437 918 18 864 19 926 476 708 14,03

3 134 534 190 528 72 580 3 397 642 Total

92,26 % 5,61 % 2,14 % 100%

100

La proportion des femelles reproductrices est en moyenne de 51%, mais cette proportion varie selon les espèces : 66% pour les ovins, 49% pour les bovins, 44% pour les caprins et 41% pour les porcins.

Effectif de femelles reproductrices par espèce

Espèces Effectif Total Effectif femelles reproductrices %

BOVINS 1 135 196 556 246 49,00 CAPRINS 884 603 389 225 44,00 OVINS 901 135 594 749 66,00 PORCINS 476 708 195 450 41,00

Total 3 397 642 1 735 670 51,08

4.7.1.2 Répartition régionale des effectifs des élevages

Les élevages, toutes espèces confondues, sont concentrés dans quatre principales régions qui regroupent 79% des effectifs globaux. Il s’agit des régions des Savanes (39%), des Lagunes (22%), de la Vallée du Bandama (10%) et du Zanzan (8%).

L’élevage de Bovins se retrouve principalement dans la région des Savanes avec 66% des effectifs. Les régions du Zanzan et de la Vallée du Bandama viennent respectivement en deuxième et troisième positions dans les proportions de 8% et de 6%.

L’élevage des ovins est pratiqué dans toutes les régions avec 50% de l’effectif total réparti dans cinq (5) régions : Savanes avec 16 %, N’zi Comoé (11%), Zanzan et Haut Sassandra (8 % chacune) et Sud Bandama (7%).

L’élevage de caprins est concentré dans trois régions qui regroupent (58%) de l’effectif total. Il s’agit de la Vallée du Bandama (37%), de la région des Savanes (13%) et de la région du Zanzan (8%).

L’élevage de porcins présente une faible concentration régionale, mais cinq régions regroupent 54% de l’effectif total. Il s’agit notamment des régions des Savanes (17%), des Lagunes (12%), du Bas Sassandra (11%), du N’Zi-Comoé et du Moyen Cavally (7% chacune).

4.7.1.3 Composition des élevages

Les élevages sont constitués en moyenne de 33% de bovins, 27% d’ovins, 26% de caprins, et 14 % de porcins.

Répartition des effectifs d'élevage selon les espèces

BOVINS33%

CAPRINS26%

OVINS27%

PORCINS14%

Page 36: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

36

4.7.1.4 Taille des élevages

Les élevages de moins de 5 têtes et de 5 à 10 têtes représentent 86% du total des élevages.

Répartition des élevages selon la taille

de 10 à 30; 13%

moins de 5; 51%

Plus de 50; 0%

de 30 à 50 ; 1%

de 5 à 10; 35%

Cependant, la taille des élevages varie selon les espèces. Les bovins et les porcins se retrouvent en proportions plus élevées pour la classe de plus de 30 têtes. Les élevages de plus de 30 têtes n’existent pas pour l’espèce caprine.

4.7.2 Secteur avicole

Près de 70% des volailles appartiennent au secteur traditionnel. Le secteur moderne est marqué par la prédominance des poulets de chair (20,7%) suivis par les pondeuses (9,6%).

Effectif de la volaille selon les modes de production

Mode Effectif %

Traditionnel 11 925 631 69,6

Moderne 5 200 081 30,4

Poules pondeuses 1 648 954 9,6

Poulets de chair 3 551 127 20,7

Total 17 125 712 100

4.7.2.1 Sous-secteur des poules pondeuses

76 % de l’effectif des poules pondeuses se trouvent dans deux régions : les Lagunes avec 43% et le Moyen Comoé avec 33%. Les Savanes, le Haut Sassandra, les Lacs, la Vallée du Bandama et le Zanzan concentrent 21% des effectifs.

La taille moyenne des élevages des poules pondeuses est de 5 302 têtes. 84% des élevages regroupant 30% des effectifs ont une taille de moins de 5 000 têtes, 9% ont une taille comprise entre 5 000 et 15 000 têtes et 7% ont une taille de plus de 15 000 têtes et regroupent 56% des effectifs de poules pondeuses.

Elevages de poules pondeuses

Classe taille Nombre éleveurs % Effectif % Taille moyenne

< 5000 262 84 491 830 30 1 877 5000 - 15000 28 9 234 052 14 8 359 15000 - 30000 10 3 247 261 15 24 726 30000 - 50000 3 1 96 811 6 32 270 > 50000 8 3 579 000 35 72 375 Total 311 100 1 648 954 100 5 302

Page 37: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

37

4.7.2.2 Sous-secteur des poulets de chair

95 % de l’effectif des poulets de chair se retrouvent dans la région des Lagunes, 3% dans le Sud Comoé et 1% dans l’Agnéby. L’élevage de poulets de chair est pratiquement inexistant dans les autres régions.

La taille moyenne des élevages de poulets de chair est de 5 139 têtes. 77% des élevages totalisant 10% des effectifs ont une taille inférieure à 3 000 têtes, 23% ont une taille de plus de 3 000 têtes et regroupent 90% des effectifs.

Importance de l'élevage de poulets de chair selon les classes de taille

Classe de taille Nombre éleveurs % Effectif % Taille moyenne

< 1000 180 26 75 751 2 421 1000 - 3000 349 51 275 910 8 791 > 3000 162 23 3 199 466 90 19 750 Total 691 100 3 551 127 100 5 139

Page 38: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

38

RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

RNA 2001

Analyse des données niveau national

ANNEXES

Septembre 2004

Page 39: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xxxix

RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

RNA 2001

ANNEXE 1

POPULATION AGRICOLE

Page 40: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xl

Tableau 1.1 : Répartition régionale de la population agricole selon le sexe du chef de ménage et les liens de parenté.

Sexe du chef de ménage Lien de parenté avec le chef de ménage

Régions Masculin Féminin Total C.M Epoux(se) Fils ou fille Frère ou

sœur Père ou mère Autres parents Sans liens Total membres Pop agricole

totale

Lagunes 99 006 9 663 108 669 104 024 372 095 31 799 10 246 140 996 16 170 675 330 783 999

Haut Sassandra 79 285 2 837 82 122 107 956 348 537 33 241 7 891 98 940 30 178 626 743 708 865

Savanes 84 078 7 361 91 439 122 019 366 594 31 912 15 740 168 222 11 286 715 773 807 212

Vallée du Bandama 66 211 20 430 86 641 66 511 220 410 21 932 9 782 134 719 8 125 461 479 548 120

Moyen Comoé 28 869 4 982 33 851 34 354 108 770 7 752 3 198 41 189 12 117 207 380 241 231

Montagnes 77 190 6 062 83 252 88 843 265 691 17 509 8 899 63 000 9 888 453 830 537 082

Lacs 27 483 8 989 36 472 26 930 100 250 9 035 3 721 60 652 5 209 205 797 242 269

Zanzan 65 642 20 203 85 845 72 069 253 112 10 645 5 806 59 058 3 928 404 618 490 463

Bas Sassandra 117 010 4 016 121 026 142 024 426 421 37 260 6 313 116 854 46 235 775 107 896 133

Denguélé 16 950 584 17 534 28 056 89 836 10 112 6 429 48 573 7 365 190 371 207 905

N’zi Comoé 44 093 9 858 53 951 48 228 164 703 16 534 6 309 108 340 7 607 351 721 405 672

Marahoué 42 720 2 043 44 763 50 228 162 009 18 288 5 443 66 818 10 786 313 572 358 335

Sud Comoé 36 993 2 683 39 676 41 433 143 930 15 069 3 278 41 275 11 065 256 050 295 726

Worodougou 26 486 707 27 193 38 340 97 155 8 699 3 950 30 707 6 935 185 786 212 979

Sud Bandama 56 122 2 667 58 789 64 198 214 546 17 741 4 349 56 077 11 880 368 791 427 580

Agneby 39 262 4 619 43 881 46 958 140 384 10 719 5 456 62 784 21 380 287 681 331 562

Fromagers 42 399 2 092 44 491 50 083 146 720 16 411 4 254 49 566 14 813 281 847 326 338

Moyen Cavally 45 235 3 159 48 394 55 987 165 264 17 924 3 504 45 147 6 315 294 141 342 535

Bafing 9 321 357 9 678 13 955 32 698 3 820 2 191 9 525 3 057 65 246 74 924

Ensemble Côte d’Ivoire 1 004 355 113 312 1 117 667 1 202 196 3 819 125 336 402 116 759 1 402 442 244 339 7 121 263 8 238 930

% 89,9 10,1 100,0 14,6 46,4 4,1 1,4 17,0 3,0 86,4 100,0

Page 41: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xli

Tableau 1.2: Répartition régionale de la population agricole selon l'origine des membres des ménages.

Ivoiriens autochtones Ivoiriens allochtones Non-ivoiriens TOTAL

Régions M F M F M F M F Total

Lagunes 211 992 221 306 98 329 109 847 75 087 67 438 385 408 398 591 783 999

Haut Sassandra 110 647 96 970 152 562 147 252 108 556 92 878 371 765 337 100 708 865

Savanes 358 360 370 758 21 623 21 780 18 495 16 196 398 478 408 734 807 212

Vallée du Bandama 235 578 246 146 24 730 23 318 9 841 8 507 270 149 277 971 548 120

Moyen Comoé 47 969 55 434 25 075 23 595 48 664 40 494 121 708 119 523 241 231

Montagnes 227 038 213 912 34 759 36 409 13 814 11 150 275 611 261 471 537 082

Lacs 86 234 94 917 20 973 22 640 9 344 8 161 116 551 125 718 242 269

Zanzan 199 837 210 184 23 147 23 814 18 049 15 432 241 033 249 430 490 463

Bas Sassandra 87 518 80 260 284 685 259 714 99 675 84 281 471 878 424 255 896 133

Denguélé 96 909 101 878 1 342 1 459 3 161 3 156 101 412 106 493 207 905

N'zi Comoé 162 704 172 451 15 577 14 869 21 811 18 260 200 092 205 580 405 672

Marahoué 106 858 92 810 51 830 46 482 33 724 26 631 192 412 165 923 358 335

Sud Comoe 79 566 76 558 25 735 21 714 49 126 43 027 154 427 141 299 295 726

Worodougou 76 311 71 528 28 562 25 904 5 842 4 832 110 715 102 264 212 979

Sud Bandama 66 828 60 400 98 689 91 161 59 297 51 205 224 814 202 766 427 580

Agnéby 112 210 118 290 20 881 19 042 31 642 29 497 164 733 166 829 331 562

Fromagers 54 326 52 656 74 793 67 861 41 441 35 261 170 560 155 778 326 338

Moyen Cavally 64 590 63 201 62 698 62 074 48 866 41 106 176 154 166 381 342 535

Bafing 31 271 32 698 3 923 2 905 2 040 2 087 37 234 37 690 74 924

Ensemble Côte d’Ivoire 2 416 746 2 432 357 1 069 913 1 021 840 698 475 599 599 4 185 134 4 053 796 8 238 930

% 57,7 60,0 25,6 25,2 16,7 14,8 100,0 100,0

Page 42: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xlii

Tableau 1.3: Répartition régionale des chefs de ménages selon le sexe et l'état matrimonial

Sexe et état matrimonial des chefs de ménage

Célibataire Marié(e) ou Séparé(e) ou Veuf(ve) Non précisé union libre divorcé(e)

TOTAL

Régions M F M F M F M F M F M F

Lagunes 8 327 1 360 87 282 3 108 2 050 1 409 1 347 3 786 0 0 99 006 9 663 Haut Sassandra 6 777 552 70 106 371 1 123 245 1 051 1 669 228 0 79 285 2 837

Savanes 2 670 403 78 278 1 448 787 455 2 343 5 055 0 0 84 078 7 361 Vallée du Bandama 6 846 2 087 53 777 4 576 2 135 2 263 3 311 11 504 142 0 66 211 20 430 Moyen Comoé 2 414 1 043 25 397 1 784 371 431 562 1 724 125 0 28 869 4 982

Montagnes 5 712 1 214 69 287 1 416 603 569 1 216 2 863 372 0 77 190 6 062 Lacs 3 800 1 891 21 597 1 947 462 1 309 1 565 3 783 59 59 27 483 8 989 Zanzan 8 639 2 354 54 462 8 469 754 1 457 1 500 7 923 287 0 65 642 20 203

Bas Sassandra 10 736 642 104 121 1 010 741 82 1 412 2 282 0 0 117 010 4 016 Denguélé 408 0 16 251 58 58 0 233 526 0 0 16 950 584 N'zi Comoé 4 244 1 801 37 134 2 040 959 1 965 1 756 4 052 0 0 44 093 9 858

Marahoue 3 771 250 37 555 675 525 241 869 877 0 0 42 720 2 043 Sud Comoé 2 659 386 32 987 797 677 282 550 1 218 120 0 36 993 2 683 Worodougou 1 591 0 23 972 396 228 0 575 311 120 0 26 486 707

Sud Bandama 6 768 628 47 295 628 628 58 1 199 1 353 232 0 56 122 2 667 Agnéby 2 101 294 35 482 1 005 664 294 1 015 3 026 0 0 39 262 4 619 Fromagers 6 042 291 34 543 292 705 174 989 1 335 120 0 42 399 2 092

Moyen Cavally 3 642 550 40 556 1 082 291 324 638 1 203 108 0 45 235 3 159 Bafing 408 0 8 607 51 0 102 306 204 0 0 9 321 357

Ensemble Côte d’Ivoire 87 555 15 746 878 689 31 153 13 761 11 660 22 437 54 694 3 367 59 1 004 355 113 312

% 8,7 13,9 87,5 27,5 1,4 10,3 2,2 48,3 0,3 0,1 100,0 100,0

Page 43: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xliii

Tableau 1.4: Répartition régionale des chefs de ménages selon le niveau d'instruction.

Niveaux d'instruction du chef de ménage

Régions Alphabétisé Coranique Primaire Secondaire I Secondaire II Supérieur Autres TOTAL instruits Sans

instruction TOTAL

C.M

Lagunes 4 857 2 432 28 515 18 039 8 160 2 616 558 65 177 43 492 108 669

Haut Sassandra 4 211 3 568 15 288 4 578 1 722 560 408 30 335 51 787 82 122

Savanes 2 774 4 987 9 822 2 480 460 113 585 21 221 70 218 91 439

Vallée du Bandama 2 812 2 466 8 774 3 488 928 468 313 19 249 67 392 86 641

Moyen Comoé 1 265 2 170 4 755 3 280 850 670 517 13 507 20 344 33 851

Montagnes 4 133 1 290 21 471 8 267 2 030 571 1 130 38 892 44 360 83 252

Lacs 1 236 1 323 5 294 2 480 810 450 53 11 646 24 826 36 472

Zanzan 6 447 4 247 9 089 2 535 511 515 1 263 24 607 61 238 85 845

Bas Sassandra 7 490 4 009 24 321 9 050 3 018 769 606 49 263 71 763 121 026

Denguélé 348 2 494 1 508 58 174 232 192 5 006 12 528 17 534

N'zi Comoé 3 518 2 083 6 766 2 738 876 440 0 16 421 37 530 53 951

Marahoué 406 2 141 9 476 3 051 589 171 0 15 834 28 929 44 763

Sud Comoé 3 446 1 658 7 276 3 370 1 188 1 074 724 18 736 20 940 39 676

Worodougou 504 3 408 2 052 720 264 0 312 7 260 19 933 27 193

Sud Bandama 3 829 3 201 10 276 4 848 1 198 570 923 24 845 33 944 58 789

Agnéby 604 1 382 14 598 6 552 1 684 542 178 25 540 18 341 43 881

Fromagers 3 428 2 192 9 534 5 206 1 290 348 294 22 292 22 199 44 491

Moyen Cavally 1 415 2 125 10 716 4 585 982 108 216 20 147 28 247 48 394

Bafing 306 1 224 1 122 408 153 51 0 3 264 6 414 9 678

Ensemble Côte d’Ivoire 53 029 48 400 200 653 85 733 26 887 10 268 8 272 433 242 684 425 1 117 667

% 12,24 11,17 46,31 19,79 6,21 2,37 1,91 100,00 61,2 100,0

Page 44: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xliv

Tableau 1.5: Répartition régionale de la population agricole selon le sexe et le niveau d'instruction des membres des ménages

Analphabète Alphabétisé Coranique Primaire Secondaire I Secondaire II Supérieur Autre Total Régions

H F H F H F H F H F H F H F H F M F

Lagunes 78 637 190 871 8 019 8 840 62 196 3 971 158 958 155 727 51 890 29 726 17 680 7 449 6 745 1 380 1 283 627 385 408 398 591 Haut Sassandra 134 682 244 276 11 088 7 973 90 154 6 209 108 136 70 790 19 865 6 417 5 650 1 260 1 640 56 550 119 371 765 337 100

Savanes 224 772 359 997 5 413 2 561 101 555 7 862 54 360 33 234 9 463 3 774 2 125 764 455 189 335 353 398 478 408 734

Vallée du Bandama 118 996 217 386 5 155 1 983 56 410 1 630 71 745 48 511 13 252 6 996 2 944 959 1 576 450 71 56 270 149 277 971

Moyen Comoé 47 150 81 300 2 602 1 147 24 761 2 734 36 223 30 413 8 179 3 067 1 588 681 915 60 300 121 121 718 119 523

Montagnes 91 846 177 591 7 581 4 538 47 001 2 546 101 024 68 373 22 056 7 044 4 604 716 1 219 231 270 432 275 601 261 471

Lacs 45 142 87 067 2 162 2 463 22 956 978 37 066 31 441 6 688 3 012 1 919 698 559 59 59 0 116 551 125 718

Zanzan 104 122 193 302 11 248 8 610 63 346 3 003 49 662 39 216 9 504 4 152 1 603 734 1 323 243 225 170 241 033 249 430 Bas Sassandra 193 763 296 222 16 774 9 977 92 836 5 612 132 713 99 478 27 555 11 077 6 722 994 1 159 246 356 649 471 878 424 255

Denguélé 48 988 90 363 1 285 583 27 998 3 214 19 171 10 639 2 453 1 402 935 292 524 0 58 0 101 412 106 493

N'zi Comoé 79 472 150 557 5 979 2 758 35 634 1 104 62 933 44 647 12 227 5 307 2 714 1 091 1 015 0 118 116 200 092 205 580

Marahoué 75 324 121 486 1 611 1 485 37 541 1 858 65 853 37 928 10 186 2 488 1 430 336 467 284 0 58 192 412 165 923

Sud Comoé 45 595 78 683 8 272 6 997 29 727 2 598 50 004 43 881 13 152 6 821 3 923 1 052 2 494 572 1 260 695 154 427 141 299

Worodougou 59 285 90 168 1 029 899 27 157 1 135 19 715 9 368 2 619 610 322 84 0 0 588 0 110 715 102 264

Sud Bandama 78 206 135 692 7 699 4 059 47 285 5 412 65 938 46 763 17 698 8 083 5 232 1 606 2 350 982 406 169 224 814 202 766

Agnéby 37 701 94 293 845 766 35 865 2 041 69 127 62 329 15 691 6 456 4 426 712 780 58 298 174 164 733 166 829

Fromagers 51 214 102 104 5 529 4 679 41 198 2 760 56 041 40 160 12 734 5 035 2 921 636 634 58 289 346 170 560 155 778 Moyen Cavally 66 643 118 492 2 859 2 506 40 358 2 311 51 332 37 484 11 533 4 689 2 758 791 336 0 335 108 176 154 166 381

Bafing 16 908 32 289 357 153 9 679 1 223 8 200 3 668 1 478 306 357 0 153 51 102 0 37 234 37 690

Ensemble Côte d’Ivoire

1 598 446 2 862 139 105 507 72 977 893 657 58 201 1 218 201 914 050 268 223 116 462 69 853 20 855 24 344 4 919 6 903 4 193 4 185 134 4 053 796

Page 45: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xlv

Tableau 1.6: Répartition régionale des chefs de ménages selon l'activité économique principale.

Agriculture Elevage

indust + vivrière Bovins + Ovins

Régions + maraîchage +Caprins+Porcins

Aviculture Pêche et

Pisciculture

Artisanat Commerce Transport Administration Inactifs Autres TOTAL

Lagunes 87 598 515 1 261 620 4 673 8 851 1 366 3 785 108 669

Haut Sassandra 75 885 373 0 0 1 686 1 579 411 2 187 82 122

Savanes 76 776 1 520 1 116 0 3 624 779 3 301 4 323 91 439 Vallée du Bandama 79 200 357 0 127 2 199 1 130 1 183 2 445 86 641

Moyen Comoé 31 158 0 0 0 1 156 1 111 0 426 33 851

Montagnes 78 496 0 0 51 1 833 1 296 239 1 337 83 252

Lacs 32 843 118 118 0 1 453 979 399 562 36 472

Zanzan 80 861 288 227 57 1 735 1 266 347 1 064 85 845

Bas Sassandra 113 261 82 164 55 3 024 3 269 183 988 121 026 Denguélé 15 027 58 0 0 583 348 584 934 17 534

N'zi Comoé 48 746 58 0 109 1 573 1 507 679 1 279 53 951

Marahoué 43 129 64 0 0 532 345 129 564 44 763

Sud Comoé 34 470 436 0 901 1 814 1 436 266 353 39 676

Worodougou 24 361 179 0 60 908 383 383 919 27 193

Sud Bandama 54 852 169 0 0 1 614 971 348 835 58 789

Agneby 38 895 301 120 62 1 468 1 733 174 1 128 43 881

Fromager 40 376 0 231 0 1 337 1 617 173 757 44 491

Moyen Cavally 46 471 0 0 0 227 487 292 917 48 394

Bafing 8 352 102 0 0 357 255 153 459 9 678

Ensemble Côte d’Ivoire 1 010 757 4 620 3 237 2 042 31 796 29 342 10 610 25 262 1 117 667

% 90,4 0,4 0,3 0,2 2,8 2,6 0,9 2,3 100,0

Page 46: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xlvi

RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

RNA 2001

ANNEXE 2

HABITAT, LOGEMENTS, ELEMENTS DE CONFORT DES MENAGES AGRICOLES

Page 47: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xlvii

Tableau 2.1 : Répartition régionale des ménages selon les matériaux de construction du logement du Chef de ménage

Régions Banco Bois Bois + Banco

Briques en ciment

Briques en terre Géobéton

Bois+Briques en ciment+banco Autres TOTAL

Lagunes 40 281 6 306 2 561 57 172 729 704 334 582 108 669

Haut Sassandra 44 588 5 847 579 12 379 12 716 2 959 230 2824 82 122

Savanes 17 100 130 71 19 453 53 570 667 212 236 91 439

Vallée du Bandama 17 608 525 48 32 691 31 675 3 201 127 766 86 641

Moyen Comoé 19 310 1 216 121 8 057 2 926 1 910 125 186 33 851

Montagnes 22 615 5 582 104 10 793 41 557 1 817 221 563 83 252

Lacs 9 367 2 009 0 22 782 1 760 340 0 214 36 472

Zanzan 36 715 1 237 168 18 884 23 002 2 206 533 3100 85 845

Bas Sassandra 78 732 10 457 13 415 12 472 2 564 1 962 444 980 121 026

Denguélé 643 58 0 3 039 13 385 0 0 409 17 534

N'zi Comoé 25 416 973 0 12 410 10 751 2 071 563 1767 53 951

Marahoué 15 854 764 230 10 041 15 771 1 043 416 644 44 763

Sud Comoé 20 238 2 512 154 14 925 835 302 372 338 39 676

Worodougou 6 032 84 0 5 466 14 877 60 263 411 27 193

Sud Bandama 24 887 11 315 9 202 8 812 2 924 871 53 725 58 789

Agnéby 27 303 3 035 406 10 634 1 307 670 232 294 43 881

Fromagers 29 117 1 279 230 6 619 4 891 1 639 240 476 44 491

Moyen Cavally 17 993 7 888 4 015 5 188 11 242 1 742 163 163 48 394

Bafing 560 0 0 1 222 7 896 0 0 0 9 678

Ensemble Côte d’Ivoire 454 359 61 217 31 304 273 039 254 378 24 164 4 528 14 678 1 117 667

Page 48: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xlviii

Tableau 2.2: Répartition régionale des ménages selon les matériaux de revêtement de la toiture du logement du Chef de ménage.

Matériaux de revêtement de la toiture

Régions Tôles Tuile

Béton (dalle)

Chaume (paille) Papeau Autres

TOTAL

Lagunes 90 754 1 178 2 037 4 442 8 711 1 547 108 669

Haut Sassandra 54 957 126 242 5 810 17 276 3 711 82 122

Savanes 46 592 0 413 43 759 134 541 91 439

Vallée du Bandama 55 602 254 171 26 609 3 622 383 86 641

Moyen Comoé 28 689 0 0 1 250 3 783 129 33 851 Montagnes 44 316 396 0 2 829 33 223 2 488 83 252

Lacs 33 131 228 0 3 054 59 0 36 472

Zanzan 57 375 0 323 27 199 434 514 85 845

Bas Sassandra 53 826 1 052 139 4 148 51 375 10 486 121 026 Denguélé 6 313 58 0 11 105 58 0 17 534

N'zi Comoé 46 394 0 60 6 667 658 172 53 951

Marahoué 30 055 180 0 12 450 432 1 646 44 763

Sud Comoé 30 694 398 659 1 004 6 677 244 39 676

Worodougou 11 826 60 0 14 977 144 186 27 193

Sud Bandama 38 562 232 0 1 939 15 791 2 265 58 789

Agnéby 33 044 352 243 1 977 7 957 308 43 881

Fromagers 29 462 58 0 1 617 9 884 3 470 44 491

Moyen Cavally 16 618 0 108 346 30 779 543 48 394

Bafing 3 514 0 0 5 044 1 120 0 9 678

Ensemble Côte d’Ivoire 711 724 4 572 4 395 176 226 192 117 28 633 1 117 667

% 63,7 0,4 0,4 15,8 17,2 2,6 100,0

Page 49: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xlix

Tableau 2.3: Répartition régionale des ménages selon les matériaux de revêtement du sol du logement du Chef de ménage

Régions Ciment Carreaux Ciment + Carreaux

Terre battue Planche Autres TOTAL

Lagunes 87 272 7 326 1 155 12 308 52 556 108 669

Haut Sassandra 55 674 469 62 24 922 116 879 82 122

Savanes 46 995 176 71 43 743 383 71 91 439

Vallée du Bandama 55 652 1 991 104 26 709 681 1 504 86 641

Moyen Comoé 24 653 984 120 7 525 0 569 33 851

Montagnes 39 505 405 169 41 086 215 1 872 83 252

Lacs 31 480 1 193 55 3 689 0 55 36 472

Zanzan 50 682 394 110 31 820 298 2 541 85 845

Bas Sassandra 71 497 914 300 45 522 234 2 559 121 026

Denguélé 5 903 292 0 10 813 0 526 17 534

N'zi Comoé 37 809 743 278 14 574 0 547 53 951

Marahoué 34 092 297 0 9 421 58 895 44 763

Sud Comoé 30 356 1 954 248 6 223 281 614 39 676

Worodougou 13 982 84 60 12 030 84 953 27 193

Sud Bandama 37 760 813 53 19 085 58 1 020 58 789

Agneby 29 801 1 228 0 12 497 0 355 43 881

Fromagers 31 471 230 0 12 373 58 359 44 491

Moyen Cavally 19 310 108 54 28 705 0 217 48 394

Bafing 3 872 0 0 5 806 0 0 9 678

Ensemble Côte d’Ivoire 707 766 19 601 2 839 368 851 2 518 16 092 1 117 667

% 63,3 1,8 0,3 33,0 0,2 1,4 100,0

Page 50: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

l

Tableau 2.4: Répartition régionale des ménages selon le statut d'occupation du logement du chef de ménage.

Régions Propriétaire Propriété familiale

Logement gratuit

Logement de fonction Locataire Autres TOTAL

Lagunes 60 794 28 123 2 874 6 711 10 009 158 108 669 Haut Sassandra 71 443 6 996 598 414 2 550 121 82 122

Savanes 82 242 6 406 722 504 1 565 0 91 439 Vallée du Bandama 57 213 23 678 2 759 755 1 826 410 86 641 Moyen Comoé 20 931 6 998 3 525 664 1 733 0 33 851 Montagnes 71 377 9 085 447 518 1 825 0 83 252 Lacs 16 408 15 653 852 505 2 999 55 36 472 Zanzan 52 867 28 603 1 761 793 1 711 110 85 845 Bas Sassandra 107 355 6 351 1 010 2 516 3 739 55 121 026 Denguélé 15 841 933 234 117 409 0 17 534

N'zi Comoé 33 675 17 003 790 452 2 031 0 53 951 Marahoué 36 295 7 171 183 229 885 0 44 763 Sud Comoé 29 063 7 062 612 1 474 1 465 0 39 676 Worodougou 23 578 1 844 431 358 982 0 27 193 Sud Bandama 50 424 5 151 565 512 2 137 0 58 789 Agnéby 28 354 11 628 962 1 240 1 635 62 43 881 Fromagers 35 751 5 637 641 466 1 645 351 44 491

Moyen Cavally 43 170 3 892 304 119 844 65 48 394 Bafing 7 435 1 223 153 153 612 102 9 678

Ensemble Côte d’Ivoire 844 216 193 437 19 423 18 500 40 602 1 489 1 117 667

% 75,5 17,3 1,7 1,7 3,6 0,1 100,0

Page 51: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

li

Tableau 2.5 : Répartition régionale des ménages selon les principales sources d'approvisionnement en eau

Régions

Adduction d'eau

Borne fontaine

Puits avec pompe

Puits aménagé

Puits traditionnel Citerne

Source/rivière fleuve/marigot

Retenue d'eau Autres TOTAL

Lagunes 44 620 5 081 13 731 6 542 24 181 158 13 174 779 363 108 669

Haut Sassandra 4 020 4 684 17 014 5 889 35 589 0 13 915 827 184 82 122

Savanes 4 873 7 905 30 335 7 751 34 039 0 5 837 628 71 91 439 Vallée du Bandama 10 433 8 422 32 629 6 647 10 165 113 16 931 1 104 197 86 641

Moyen Comoé 8 187 1 776 4 992 2 821 12 552 0 2 962 501 60 33 851

Montagnes 3 990 8 600 20 335 5 295 23 468 0 21 188 322 54 83 252

Lacs 10 299 4 420 15 216 962 3 302 0 1 925 230 118 36 472

Zanzan 7 772 6 578 34 964 3 037 13 808 0 17 643 1 823 220 85 845

Bas Sassandra 7 659 5 724 18 857 6 939 59 779 292 20 815 961 0 121 026

Denguélé 1 290 2 103 9 002 584 3 330 0 1 225 0 0 17 534

N'zi Comoé 10 554 6 332 23 537 827 7 627 220 3 577 1 121 156 53 951

Marahoué 2 417 7 617 16 009 717 14 234 0 3 525 180 64 44 763

Sud Comoé 10 486 5 541 3 478 2 782 10 044 244 6 985 56 60 39 676

Worodougou 1 479 2 697 11 950 900 7 370 0 2 713 84 0 27 193

Sud Bandama 2 314 2 125 12 626 6 756 25 902 174 7 688 1 204 0 58 789

Agnéby 9 008 3 287 3 749 7 489 17 050 116 2 292 712 178 43 881

Fromagers 3 321 1 739 9 994 1 805 18 557 0 8 959 116 0 44 491

Moyen Cavally 845 714 11 482 1 192 27 224 54 6 710 65 108 48 394

Bafing 510 510 4 275 1 121 1 529 0 1 733 0 0 9 678

Ensemble Côte d’Ivoire 144 077 85 855 294 175 70 056 349 750 1 371 159 797 10 713 1 833 1 117 667

% 12,9 7,7 26,3 6,3 31,3 0,1 14,3 1,0 0,2 100,0

Page 52: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lii

Tableau 2.6: Répartition régionale des ménages selon les principaux modes d'éclairage

Régions Réseau électrique national Groupe électrogène Lampe à gaz Lampe à pétrole Energie solaire Autres TOTAL

Lagunes 61 406 572 680 45 630 0 381 108 669

Haut Sassandra 10 755 300 826 70 067 116 58 82 122

Savanes 14 915 0 584 75 113 54 773 91 439

Vallée du Bandama 16 839 227 587 68 813 0 175 86 641

Moyen Comoé 13 050 0 120 20 681 0 0 33 851

Montagnes 20 182 62 561 61 695 259 493 83 252

Lacs 15 587 59 0 20 826 0 0 36 472

Zanzan 17 087 0 608 67 850 112 188 85 845

Bas Sassandra 14 973 1 222 452 104 215 82 82 121 026

Denguélé 5 143 0 117 11 281 58 935 17 534

N'zi Comoé 14 441 178 404 38 928 0 0 53 951

Marahoué 5 586 129 772 38 276 0 0 44 763

Sud Comoé 21 948 154 60 17 465 0 49 39 676

Worodougou 5 645 203 0 21 177 0 168 27 193

Sud Bandama 13 465 348 348 44 396 0 232 58 789

Agnéby 21 118 116 0 22 585 0 62 43 881

Fromagers 9 990 233 0 34 093 175 0 44 491

Moyen Cavally 6 290 65 248 41 737 0 54 48 394

Bafing 1 171 153 51 8 252 0 51 9 678

Ensemble Côte d’Ivoire 289 591 4 021 6 418 813 080 856 3 701 1 117 667

% 25,9 0,4 0,6 72,7 0,1 0,3 100,0

Page 53: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

liii

Tableau 2.7: Répartition régionale des ménages selon les principales sources d'énergie pour la cuisine

Régions Electricité Gaz Butane Biogaz Pétrole Bois de chauffe

Charbon de Bois

Energie Solaire Autres TOTAL

Lagunes 1 476 5 913 892 331 92 099 7 854 0 104 108 669

Haut Sassandra 419 500 232 595 78 478 1 840 0 58 82 122

Savanes 463 117 888 1 095 86 422 2 312 0 142 91 439

Vallée du Bandama 115 346 687 141 80 036 5 260 0 56 86 641

Moyen Comoé 121 302 185 0 31 241 1 881 0 121 33 851

Montagnes 262 284 914 328 80 052 1 412 0 0 83 252

Lacs 118 277 501 112 33 710 1 754 0 0 36 472

Zanzan 677 418 347 1 915 77 641 4 524 0 323 85 845

Bas Sassandra 260 836 889 854 112 218 5 908 0 121 026

Denguélé 58 58 117 292 16 542 409 0 58 17 534

N'zi Comoé 118 213 595 372 52 208 445 0 0 53 951

Marahoué 0 64 590 119 42 787 1 203 0 0 44 763

Sud Comoé 0 1 303 531 0 33 738 4 044 0 60 39 676

Worodougou 357 0 0 0 26 167 609 0 60 27 193

Sud Bandama 407 111 343 169 56 004 1 697 0 58 58 789

Agnéby 116 174 0 0 42 761 649 0 43 881

Fromagers 58 115 235 288 42 407 1 388 0 0 44 491

Moyen Cavally 65 0 682 248 45 668 1 677 0 54 48 394

Bafing 51 0 0 0 9 321 306 0 0 9 678

Ensemble Côte d’Ivoire 5 141 11 031 8 628 6 859 1 039 500 45 172 0 1 094 1 117 667

% 0,5 1,0 0,8 0,6 93,0 4,0 0,0 0,1 100,0

Page 54: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

liv

Tableau 2.8: Répartition régionale des ménages agricoles selon les types de commodité sanitaire

Régions Dans la nature Latrine publique Latrine privée traditionnelle

Latrine privée moderne Autres TOTAL

Lagunes 44 322 4 539 41 826 16 685 1 297 108 669

Haut Sassandra 48 253 2 172 29 075 2 249 373 82 122

Savanes 75 669 1 078 13 589 978 125 91 439

Vallée du Bandama 70 617 2 097 11 175 2 648 104 86 641

Moyen Comoé 6 635 1 345 23 845 1 721 305 33 851

Montagnes 59 038 975 21 174 1 623 442 83 252

Lacs 27 276 269 7 812 1 115 0 36 472

Zanzan 50 277 7 164 24 740 3 664 0 85 845

Bas Sassandra 62 283 4 473 50 377 3 144 749 121 026 Denguélé 5 961 175 10 699 699 0 17 534

N'zi Comoé 38 104 741 13 244 1 690 172 53 951

Marahoué 36 463 825 6 379 1 096 0 44 763

Sud Comoé 10 726 942 21 506 6 221 281 39 676

Worodougou 21 252 336 4 433 992 180 27 193

Sud Bandama 37 491 929 17 835 2 360 174 58 789

Agnéby 14 291 116 27 632 1 661 181 43 881

Fromager 24 723 895 17 371 1 387 115 44 491

Moyen Cavally 32 813 661 14 076 606 238 48 394

Bafing 7 690 306 1 427 255 0 9 678

Ensemble Côte d’Ivoire 673 884 30 038 358 215 50 794 4 736 1 117 667

% 60,3 2,7 32,1 4,5 0,4 100,0

Page 55: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lv

RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

RNA 2001

ANNEXE 3

MATERIEL ET EQUIPEMENTS DES MENAGES AGRICOLES

Page 56: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lvi

Tableau 3.1: Répartition du petit matériel des ménages agricoles

Régions Brouette Atomiseur Poudreuse Décort.

Arachide Egreneuse Pulvérisateur

Bac à fermentation

Bascule Appareil

ULV Tronçonneuse

Presse à manioc

Autres

Lagunes 34 384 4 187 364 261 209 9 387 1 547 3 283 569 2 067 28 960 1 395

Haut Sassandra 20 880 11 229 2 688 975 287 13 075 6 564 15 936 2 153 1 723 8 138 114

Savanes 12 773 4 078 1 795 4 543 498 31 054 63 8 844 36 681 317 338 550

Vallée du Bandama 9 071 1 099 186 4 025 0 2 897 58 4 051 2 896 569 7 671 507

Moyen Comoé 4 596 1 996 362 0 121 6 012 0 1 639 65 910 1 350 0

Montagnes 17 646 3 138 51 51 0 2 945 427 4 356 62 391 2 085 51

Lacs 4 512 743 220 0 0 795 0 569 53 53 4 215 168

Zanzan 3 976 666 55 0 0 1 213 0 2 275 166 557 615 110

Bas Sassandra 15 528 17 955 112 143 117 23 835 5 476 25 285 883 960 9 345 1 886

Denguélé 2 873 1 321 57 1 149 345 3 447 0 2 011 3 849 230 460 230

N'zi Comoé 4 095 1 067 49 49 0 1 476 283 5 998 119 2 249 4 906 159

Marahoué 18 137 8 504 232 954 352 9 053 850 7 201 1 242 1 559 4 121 854

Sud Comoé 11 153 7 330 241 181 60 11 706 211 3 629 531 3 001 2 703 1 411

Worodougou 1 843 84 0 347 0 3 768 0 5 582 7 396 0 322 168

Sud Bandama 9 834 5 763 285 348 116 6 423 2 497 8 271 1 563 576 7 004 116

Agnéby 10 405 4 342 366 293 62 4 958 243 1 634 304 1 688 7 012 1 134

Fromager 12 866 5 198 646 575 120 8 415 920 11 203 60 641 5 402 923

Moyen Cavally 6 299 2 910 454 0 54 7 545 0 2 099 119 617 842 431

Bafing 917 255 0 51 0 764 0 306 1 070 0 153 51

Ensemble Côte d’Ivoire 201 785 81 864 8 165 13 946 2 341 148 768 19 140 114 172 59 780 18 108 95 641 10 258

Page 57: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lvii

Tableau 3.2: Répartition du gros matériel des ménages agricoles

REGIONS Tracteur Motoculteur Charrue Semoir Batteuse

à riz Moulin à céréale

Broyeuse à manioc

presse à huile

décortiqueur à café

décortiqueur à riz

Epanurdeur fum-eng Gyrobroyeur

Groupe électrogène

Moto-pompe Autres

Lagunes 858 155 173 0 104 248 2 646 3 371 458 155 52 0 799 158 315

Haut sassandra 452 174 169 121 126 424 114 167 2 326 854 0 111 1 386 409 563

Savanes 1 697 385 51 568 19 799 63 3 150 0 0 0 463 1 054 0 573 190 353 Vallee bandama 141 791 846 216 203 153 153 0 97 363 0 113 292 0 126

Moyen comoe 60 0 0 0 60 60 242 65 2 960 483 121 0 60 0 0

Montagnes 106 729 112 0 115 0 152 62 1 148 1 035 0 0 165 54 51

Lacs 53 118 0 0 59 0 55 0 59 59 0 0 0 221 0

Zanzan 0 0 310 457 0 515 112 0 226 284 0 0 55 225 57

Bas-sassandra 220 0 0 245 204 368 0 118 675 204 0 0 1 224 220 204

Denguele 287 115 3 447 747 115 460 230 460 0 402 57 0 0 57 0

N'zi comoe 0 0 0 0 119 119 0 0 3 224 1 313 0 0 49 0 60

Marahoue 527 1 565 483 287 483 876 425 296 1 553 1 761 722 352 416 290 468

Sud comoe 3 353 94 376 0 0 309 670 3 103 968 215 0 0 343 343 470

Worodougou 252 0 4 549 3 530 0 0 0 0 0 0 0 0 0 84 84

Sud bandama 232 0 58 639 465 1 621 1 626 1 331 3 803 3 633 116 0 523 0 290

Agneby 308 0 0 0 0 116 522 62 525 529 0 0 0 0 62

Fromager 180 0 0 0 115 1 959 518 0 3 630 3 635 58 0 288 58 115

Moyen cavally 0 183 183 65 0 65 0 0 485 496 0 0 129 0 65

Bafing 255 51 2 648 153 51 0 0 0 0 102 51 0 0 51 0

Ensemble Côte d’Ivoire 8 981 4 360 64 922 26 259 2 282 10 443 7 465 9 035 22 137 15 986 2 231 576 6 302 2 360 3 283

Page 58: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lviii

Tableau 3.3: Répartition des installations fixes des ménages agricoles

REGIONS Grenier

fumigable

Grenier traditionnel

non fumigable Silo en

tôle Silo en béton

Aire de séchage

séchoir à feu de bois

Séchoir solaire

Unité de séchage

Unité de fermentation

de cacao Parc de bétail

amélioré

LAGUNES 4 567 6 832 1 418 158 24 664 3 011 8 237 2 393 1 509 660

HAUT SASSANDRA 5 261 21 571 119 1 118 50 123 3 697 13 801 16 835 23 674 958

SAVANES 11 814 76 607 369 59 30 797 4 244 6 066 3 308 188 6 739

VALLEE BANDAMA 1 288 16 599 0 355 5 261 173 698 0 0 1 259

MOYEN COMOE 5 639 15 983 65 242 10 468 513 9 273 6 174 3 443 617

MONTAGNES 28 373 23 390 51 524 22 776 227 2 397 271 588 0

LACS 227 1 056 59 0 1 035 55 668 0 55 177

ZANZAN 7 728 40 616 174 405 18 448 2 511 4 123 455 110 912

BAS-SASSANDRA 30 204 21 602 327 779 55 470 3 179 23 048 23 973 22 187 1 133

DENGUELE 287 8 790 0 0 3 734 115 804 0 0 460

N'ZI COMOE 2 476 13 973 101 0 10 130 251 3 473 5 457 155 521

MARAHOUE 692 9 878 296 3 119 25 373 296 4 778 7 059 7 351 606

SUD COMOE 3 814 4 451 0 754 17 530 1 306 2 284 4 473 1 577 1 472

WORODOUGOU 84 6 122 0 756 1 692 84 238 0 0 455

SUD BANDAMA 8 505 11 699 58 581 19 168 2 313 6 402 16 134 15 408 846

AGNEBY 8 145 2 709 62 123 28 408 2 713 833 4 314 3 115 782

FROMAGER 5 407 13 255 120 1 142 18 851 238 1 114 1 171 1 229 233

MOYEN CAVALLY 24 770 15 881 0 0 16 865 108 940 163 54 65

BAFING 0 662 0 0 102 0 0 0 0 255

ENSEMBLE COTE D’IVOIRE 149 281 311 677 3 218 10 115 360 893 25 034 89 177 92 178 80 642 18 150

Page 59: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lix

Tableau 3.4: Répartition des équipements ménagers des ménages agricoles

REGIONS Foyer

amélioré Fourneau amélioré

Réchaud à gaz

Réchaud à pétrole

Four traditionnel

Poste Radio

Poste Téléviseur

Réfrigérateur Congélateur Autres

LAGUNES 80 136 59 055 10 270 28 876 26 229 41 664 38 896 7 875 13 496 HAUT SASSANDRA 33 288 4 492 1 694 933 23 314 65 277 11 740 1 325 401 SAVANES 30 568 10 443 1 400 1 313 6 656 55 915 8 390 1 998 4 218 VALLEE DU BANDAMA 34 838 7 128 2 168 344 7 044 46 921 9 891 2 889 16 483 MOYEN COMOE 29 260 22 506 8 672 13 959 9 400 9 290 8 406 7 666 246 MONTAGNES 23 482 3 469 932 1 141 12 699 45 601 8 221 1 839 608 LACS 7 173 2 543 1 253 463 1 435 21 867 6 546 2 093 469 ZANZAN 16 915 7 533 866 1 086 48 389 41 800 6 837 1 539 1 459 BAS-SASSANDRA 83 047 10 447 2 201 957 7 737 99 272 28 402 4 301 1 915 DENGUELE 8 675 3 275 115 230 230 11 145 3 217 747 4 998 N'ZI COMOE 31 140 3 519 891 223 11 474 38 445 6 596 1 836 1 406 MARAHOUE 12 616 2 227 734 594 11 160 33 092 6 846 1 056 6 301 SUD COMOE 26 371 14 281 3 843 861 2 259 32 833 12 536 4 500 4 483 WORODOUGOU 15 078 1 710 228 298 287 15 929 3 300 119 5 005 SUD BANDAMA 18 296 2 588 750 750 9 135 43 465 9 884 2 103 1 500 AGNEBY 19 915 3 984 1 300 829 13 806 29 643 7 254 3 252 9 070 FROMAGERS 5 476 1 388 1 216 350 13 867 33 753 9 294 1 867 9 746 MOYEN CAVALLY 15 664 777 400 227 13 275 30 802 4 785 961 2 743 BAFING 866 917 204 153 204 4 838 968 306 1 986

ENSEMBLE COTE D’IVOIRE 492 804 162 282 39 137 53 587 218 600 701 552 192 009 48 272 86 533

Page 60: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lx

RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

RNA 2001

ANNEXE 4

PRODUCTIONS VEGETALES

Page 61: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lxi

Tab 4.1.A : Répartition régionale des superficies en cultures de rente

Cacao Café

Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées (principale+sécondaire

+ tertiaire) Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire)

Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) %

Bas Sassandra 535 267 30,11 Bas Sassandra 542 465 28,19 Haut Sassandra 94 740 15,74 Haut Sassandra 179 474 17,26 Haut Sassandra 214 847 12,09 Haut Sassandra 245 142 12,74 Montagnes 89 459 14,86 Montagnes 98 435 9,47 Sud Bandama 163 635 9,21 Sud Bandama 170 605 8,87 Moyen Cavally 84 946 14,11 Moyen Cavally 134 486 12,93 Agnéby 133 594 7,52 Agnéby 153 887 8,00 Bas Sassandra 62 800 10,43 Bas Sassandra 136 722 13,15 Moyen Comoé 125 977 7,09 Moyen Comoé 136 377 7,09 Sud Comoé 54 748 9,09 Sud Comoé 70 276 6,76 Moyen Cavally 104 445 5,88 Moyen Cavally 130 665 6,79 Agnéby 43 485 7,22 Agnéby 84 165 8,09 Fromager 101 658 5,72 Fromager 105 680 5,49 Sud Bandama 34 074 5,66 Sud Bandama 70 079 6,74 Lagunes 87 065 4,90 Lagunes 95 017 4,94 Lagunes 31 551 5,24 Lagunes 50 031 4,81 Marahoué 80 529 4,53 Marahoué 85 030 4,42 Moyen Comoé 23 573 3,92 Moyen Comoé 69 597 6,69 Lacs 69 908 3,93 Lacs 72 108 3,75 Fromager 22 441 3,73 Fromager 51 685 4,97 Sud Comoé 67 092 3,77 Sud Comoé 80 776 4,20 Lacs 19 007 3,16 Lacs 22 723 2,18 Montagnes 64 072 3,60 Montagnes 71 219 3,70 Marahoué 17 086 2,84 Marahoué 37 768 3,63 N'zi Comoé 19 117 1,08 N'zi Comoé 22 810 1,19 N'zi Comoé 13 882 2,31 N'zi Comoé 20 844 2,00 Autres régions 10 344 0,58 Autres régions 12 273 0,64 Autres régions 10 283 1,71 Autres régions 13 303 1,32

Total 1 777 550 100,00 Total 1 924 056 100,00 Total 602 075 100,00 Total 1 039 588 100,00

Coton Palmier à huile

Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées (principale+sécondaire

+ tertiaire) Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire)

Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) %

Savanes 182 609 65,19 Savanes 189 306 63,93 Lagunes 70 310 36,11 Lagunes 71 015 33,25 Worodougou 53 122 18,96 Worodougou 56 374 19,04 Bas Sassandra 56 909 29,23 Bas Sassandra 60 132 28,15 Denguélé 15 751 5,62 Denguélé 20 956 7,08 Sud Comoé 50 818 26,10 Sud Comoé 52 243 24,46 Val du Bandama 12 391 4,42 Val du Bandama 12 494 4,22 Sud Bandama 9 857 5,06 Sud Bandama 10 205 4,78 Marahoué 10 080 3,60 Marahoué 10 562 3,57 N'zi Comoé 1 615 0,83 N'zi Comoé 2 439 1,14 Haut Sassandra 3 359 1,20 Haut Sassandra 3 535 1,19 Moyen Cavally 1 118 0,57 Moyen Cavally 1 950 0,91 Bafing 2 411 0,86 Bafing 2 442 0,82 Montagnes 975 0,50 Montagnes 1 164 0,54 Zanzan 175 0,06 Zanzan 175 0,06 Lacs 762 0,39 Lacs 835 0,39 Lacs 143 0,05 Lacs 208 0,07 Agnéby 616 0,32 Agnéby 819 0,38 N'zi Comoé 30 0,01 N'zi Comoé 30 0,01 Val du Bandama 222 0,11 Val du Bandama 1 489 0,70 Autres régions 44 0,02 Autres régions 44 0,01 Autres régions 1 518 0,78 Autres régions 11 313 5,30

Total 280 115 100,00 Total 296 126 100,00 Total 194 720 100,00 Total 213 604 100,00

Page 62: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lxii

Tab 4.1.B : Répartition régionale des superficies en cultures de rente (suite)

Hévéa Banane Poyo

Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire) Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire)

Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) %

Lagunes 66 402 57,22 Lagunes 67 284 56,76 Sud Comoé 3 668 50,92 Sud Comoé 3 668 16,99

Bas Sassandra 29 676 25,57 Bas Sassandra 29 676 25,03 Lagunes 1 944 26,99 Lagunes 1 958 9,07

Sud Comoé 11 683 10,07 Sud Comoé 12 079 10,19 Agnéby 746 10,36 Agnéby 753 3,49

Fromager 3 524 3,04 Fromager 3 524 2,97 Lacs 182 2,53 Lacs 193 0,89

Moyen Cavally 2 059 1,77 Moyen Cavally 2 059 1,74 Moyen Comoé 166 2,30 Moyen Comoé 306 1,42

Moyen Comoé 852 0,73 Moyen Comoé 852 0,72 Val du Bandama 115 1,60 Val du Bandama 354 1,64

Agnéby 607 0,52 Agnéby 704 0,59 Sud Bandama 93 1,29 Sud Bandama 442 2,05

N'zi Comoé 489 0,42 N'zi Comoé 489 0,41 Haut Sassandra 80 1,11 Haut Sassandra 872 4,04 N'zi Comoé 54 0,75 N'zi Comoé 213 0,99 0,00

Autres régions 758 0,65 Autres régions 1 883 1,59 Autres régions 156 2,17 Autres régions 12 835 59,44

Total 116 050 100,00 Total 118 550 100,00 Total 7 204 100,00 Total 21 594 100,00

Anacarde Cocotier

Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire) Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire)

Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) %

Zanzan 33 841 25,39 Zanzan 53 950 20,37 Sud Comoé 18 994 64,03 Sud Comoé 19 961 37,34

Val du Bandama 29 129 21,86 Val du Bandama 42 394 16,01 Lagunes 7 782 26,23 Lagunes 7 985 14,94

Savanes 27 340 20,51 Savanes 73 573 27,78 Agnéby 1 208 4,07 Agnéby 21 906 40,98

Denguélé 19 839 14,89 Denguélé 40 363 15,24 Bas sassandra 811 2,73 Bas sassandra 1 523 2,85

Worodougou 13 441 10,09 Worodougou 22 550 8,52 Lacs 130 0,44 Lacs 130 0,24

N'zi Comoé 3 779 2,84 N'zi Comoé 21 587 8,15 Fromager 45 0,15 Fromager 45 0,08Lacs 2 575 1,93 Lacs 2 705 1,02

Marahoué 723 0,54 Marahoué 1 341 0,51

Bafing 664 0,50 Bafing 1 318 0,50

Autres régions 1 942 1,46 Autres régions 5 014 1,89 Autres régions 693 2,34 Autres régions 1 910 3,57

Total 133 273 100,00 Total 264 795 100,00 Total 29 663 100,00 Total 53 460 100,00

Page 63: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lxiii

Tab 4.2 : Répartition régionale des superficies des principales cultures céréalières (ha)

Riz Maîs

Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire) Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire)

Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Savanes 70 828 23,36 Savanes 77 612 22,76 Savanes 104 850 62,28 Savanes 133 468 47,89Montagnes 34 957 11,53 Montagnes 36 087 10,58 Denguelé 12 077 7,17 Denguelé 24 770 8,89Moyen Cavally 30 612 10,09 Moyen Cavally 33 459 9,81 Worodougou 7 500 4,45 Worodougou 14 127 5,07Worodougou 27 736 9,15 Worodougou 36 288 10,64 Val du Bandama 6 215 3,69 Val du Bandama 10 732 3,85Fromager 21 887 7,22 Fromager 22 374 6,56 Sud Bandama 5 556 3,30 Sud Bandama 6 685 2,40Lagunes 20 402 6,73 Lagunes 20 513 6,02 Haut Sassandra 5 451 3,24 Haut Sassandra 30 093 10,80N'zi Comoé 15 560 5,13 N'zi Comoé 15 811 4,64 Zanzan 4 752 2,82 Zanzan 8 317 2,98Haut Sassandra 15 046 4,96 Haut Sassandra 18 616 5,46 Marahoué 3 720 2,21 Marahoué 4 644 1,67Bafing 14 933 4,92 Bafing 15 623 4,58 Fromager 3 102 1,84 Fromager 6 459 2,32Denguélé 14 309 4,72 Denguélé 18 807 5,52 Bas Sassandra 3 084 1,83 Bas Sassandra 7 099 2,55Bas Sassandra 12 898 4,25 Bas Sassandra 14 506 4,25 Moyen Cavally 3 037 1,80 Moyen Cavally 6 624 2,38Val du Bandama 10 427 3,44 Val du Bandama 15 866 4,65 Lagunes 2 327 1,38 Lagunes 5 933 2,13Sud Bandama 6 080 2,00 Sud Bandama 6 489 1,90 N'zi Comoé 2 291 1,36 N'zi Comoé 5 737 2,06 Autres régions 7 576 2,50 Autres régions 8 705 2,61 Autres régions 4 397 2,61 Autres régions 13 992 5,02

Total 303 251 100,00 Total 340 756 100,00 Total 168 359 100,00 Total 278 680 100,00

Mil Sorgho

Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire) Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire)

Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Savanes 23 804 80,54 Savanes 42 263 70,00 Savanes 15 096 75,68 Savanes 47 000 79,80Zanzan 3 399 11,50 Zanzan 8 044 13,32 N'zi Comoé 2 549 12,78 N'zi Comoé 2 549 4,33Denguelé 1 097 3,71 Denguelé 6 376 10,56 Zanzan 1 537 7,71 Zanzan 5 250 8,91Val du Bandama 553 1,87 Val du Bandama 587 0,97 Val du Bandama 517 2,59 Val du Bandama 900 1,53N'zi Comoé 296 1,00 N'zi Comoé 0,00 Moyen Cavally 94 0,47 Moyen Cavally 202 0,34Moyen Comoé 190 0,64 Moyen Comoé 378 0,63 Denguélé 65 0,33 Denguélé 2 432 4,13Bafing 136 0,46 Bafing 595 0,99 Bas Sassandra 52 0,26 Bas Sassandra 381 0,65Lagunes 54 0,18 Lagunes 54 0,09 Autres régions 28 0,09 Autres régions 1 712 2,84 Autres régions 36 0,18 Autres régions 180 0,31

Total 29 557 100,00 Total 60 379 100,00 Total 19 946 100,00 Total 58 894 100,00

Page 64: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lxiv

Tab 4.3 : Répartition régionale des superficies des principales cultures vivrières (ha)

Igname Manioc

Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire) Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire)

Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Val du Bandama 75 673 24,37 Val du Bandama 91 203 17,69 Lagunes 24 160 33,97 Lagunes 35 737 13,26Lacs 52 558 16,92 Lacs 86 248 16,73 Val du Bandama 12 837 18,05 Val du Bandama 53 134 19,72Agneby 33 856 10,90 Agneby 40 222 7,80 Bas Sassandra 7 771 10,93 Bas Sassandra 32 747 12,15Worodougou 25 557 8,23 Worodougou 40 438 7,84 Sud Comoé 6 748 9,49 Sud Comoé 37 183 13,80Bas Sassandra 19 915 6,41 Bas Sassandra 49 205 9,54 Montagnes 3 195 4,49 Montagnes 19 981 7,42Lagunes 19 734 6,35 Lagunes 29 440 5,71 Agneby 2 806 3,95 Agneby 4 485 1,66Haut Sassandra 15 913 5,12 Haut Sassandra 46 295 8,98 Sud Bandama 2 786 3,92 Sud Bandama 10 386 3,85Marahoué 13 158 4,24 Marahoué 16 977 3,29 Denguelé 2 600 3,66 Denguelé 5 721 2,12Savanes 12 886 4,15 Savanes 18 439 3,58 Lacs 2 564 3,60 Lacs 3 527 1,31Zanzan 10 062 3,24 Zanzan 27 165 5,27 Moyen Cavally 1 802 2,53 Moyen Cavally 10 253 3,81Denguélé 8 618 2,77 Denguélé 11 134 2,16 Haut Sassandra 1 177 1,65 Haut Sassandra 13 230 4,91Autres régions 22 650 7,29 Autres régions 58 852 11,41 Autres régions 2 678 3,77 Autres régions 43 045 15,98

Total 310 580 100,00 Total 515 618 100,00 Total 71 124 100,00 Total 269 429 100,00

Arachide Banane Plantain

Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire) Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire)

Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Savanes 32 684 72,18 Savanes 46 991 60,82 Agnéby 6 867 19,23 Agnéby 48 022 11,08Denguelé 7 456 16,47 Denguelé 16 918 21,90 Lacs 5 615 15,73 Lacs 15 480 3,57Worodougou 1 460 3,22 Worodougou 3 883 5,03 Val du Bandama 3 710 10,39 Val du Bandama 17 213 3,97Bafing 1 155 2,55 Bafing 1 297 1,68 Sud Bandama 3 005 8,42 Sud Bandama 39 880 9,20N'zi Comoé 1 001 2,21 N'zi Comoé 2 312 2,99 Lagunes 2 803 7,85 Lagunes 11 395 2,63Val du Bandama 431 0,95 Val du Bandama 833 1,08 Moyen Comoé 2 723 7,63 Moyen Comoé 19 054 4,40Bas Sassandra 341 0,75 Bas Sassandra 600 0,78 Haut Sassandra 2 589 7,25 Haut Sassandra 92 290 21,29Marahoué 197 0,44 Marahoué 211 0,27 N'zi Comoé 1 753 4,91 N'zi Comoé 8 238 1,90Zanzan 161 0,36 Zanzan 315 0,41 Marahoué 1 561 4,37 Marahoué 38 904 8,97Moyen Comoé 154 0,34 Moyen Comoé 249 0,32 Sud Comoé 1 491 4,18 Sud Comoé 12 490 2,88Fromager 76 0,17 Fromager 214 0,28 Zanzan 1 111 3,11 Zanzan 4 588 1,06Autres régions 165 0,36 Autres régions 3 434 4,44 Autres régions 2 476 6,93 Autres régions 125 623 29,06

Total 45 281 100,00 Total 77 257 100,00 Total 35 704 100,00 Total 433 177 100,00

Page 65: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lxv

Tab 4.4 : Répartition régionale des superficies des principales cultures fruitières (ha)

Manguier Agrumes à essence

Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire) Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire)

Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) %

Lacs 20 521 44,71 Lacs 20 708 35,51 Val du Bandama 14 194 50,34 Val du Bandama 14 333 45,86

Lagunes 10 387 22,63 Lagunes 11 548 19,80 Lacs 6 001 21,28 Lacs 6 051 19,36

Savanes 10 913 23,78 Savanes 16 489 28,27 Bas Sassandra 4 997 17,72 Bas Sassandra 5 760 18,43

Denguélé 1 212 2,64 Denguélé 2 628 4,51 Moyen Comoé 592 2,10 Moyen Comoé 606 1,94

Moyen Comoé 1 049 2,29 Moyen Comoé 1 049 1,80 Worodougou 382 1,35 Worodougou 382 1,22

Val du Bandama 1 032 2,25 Val du Bandama 1 159 1,99 Lagunes 1 365 4,84 Lagunes 2 105 6,73

Agneby 384 0,84 Agneby 701 1,20 Bafing 305 1,08 Bafing 305 0,98

N'zi Comoé 185 0,40 N'zi Comoé 301 0,52 N'zi Comoé 153 0,54 N'zi Comoé 153 0,49

Zanzan 88 0,19 Zanzan 143 0,25 Marahoué 67 0,24 Marahoué 67 0,21

Moyen Cavally 82 0,18 Moyen Cavally 407 0,70 Montagnes 46 0,16 Montagnes 177 0,57

Autres régions 41 0,09 Autres régions 3 184 5,46 Autres régions 94 0,33 Autres régions 1 316 4,21

Total 45 894 100,00 Total 58 317 100,00 Ensemble 28 196 100,00 Ensemble 31 255 100,00

Ananas Fruit de la passion

Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire) Superficie en cultures principales Superficies dévéloppées

(principale+sécondaire + tertiaire) Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) % Régions Superficie (ha) %

Sud Comoé 11 626 74,35 Sud Comoé 12 379 41,58 Lacs 5 762 20,33 Lacs 5 762 18,34

Lagunes 1 917 12,26 Lagunes 1 929 6,48 Val du Bandama 5 137 18,12 Val du Bandama 5 137 16,35

Agnéby 665 4,25 Agnéby 704 2,36 Moyen Comoé 2 753 9,71 Moyen Comoé 2 753 8,76

Bas Sassandra 561 3,59 Bas Sassandra 4 048 13,60 Sud Bandama 2 513 8,87 Sud Bandama 2 513 8,00

Val du Bandama 555 3,55 Val du Bandama 3 652 12,27 Haut Sassandra 2 434 8,59 Haut Sassandra 2 434 7,75

Moyen Cavally 104 0,67 Moyen Cavally 1 065 3,58 Agnéby 2 217 7,82 Agnéby 2 217 7,06

Savanes 92 0,59 Savanes 164 0,55 Lagunes 2 157 7,61 Lagunes 2 157 6,87

Montagnes 67 0,43 Montagnes 1 766 5,93 Marahoué 1 485 5,24 Marahoué 1 485 4,73

Sud Bandama 38 0,24 Sud Bandama 2 912 9,78 Sud Comoé 1 229 4,34 Sud Comoé 3 864 12,30

Moyen Comoé 10 0,06 Moyen Comoé 151 0,51 Bas Sassandra 666 2,35 Bas Sassandra 902 2,87

Autres régions 2 0,01 Autres régions 1 004 3,37 Autres régions 1 991 7,02 Autres régions 2 195 6,99 Total 15 637 100,00 Total 29 774 100,00 Total 28 344 100,00 Total 31 419 100,00

Page 66: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lxvi

Tab 4.5 A : Synthèse des superficies totales par type de culture (ha) Superficie en cultures principales

Secteur Traditionnel

Petites Grandes S/Total

Secteur Moderne

Total Superficie

Culture principale

Superficie dévéloppée (principale+secondaire+tertiare)

Importance relative de la Superficie de la culture principale sur la superficie

développée (%)

Cultures de rente

Cacao 1 693 706 56 289 1 749 995 27 555 1 777 550 1 924 056 92,38 Café 569 279 25 291 594 570 7 505 602 075 1 039 588 57,89 Coton 265 726 14 320 280 046 69 280 115 296 126 94,59 Anacardier 127 424 3 710 131 134 2 139 133 273 264 795 50,17 Banane poyo 1 052 847 1 899 5 305 7 204 21 594 33,36 Palmier à huile 119 801 19 321 139 122 55 598 194 720 213 604 91,16 Hévéa 55 302 7 187 62 489 53 561 116 050 118 550 97,89 Cocotier 28 668 895 29 563 100 29 663 53 460 55,49

Autres cultures de rente 21 398 5 489 26 887 1 118 28 005 57 805 48,45 S/total cultures de rente 2 882 356 133 349 3 015 705 152 950 3 168 655 3 989 578 79,40

Cultures vivrières céréalières Riz pluvial 248 388 0 248 388 374 248 762 294 297 87,10 Riz irrigué 39 740 0 39 740 14 749 54 489 46 459 98,42 S/Total Riz 288 128 0 288 128 15 123 303 251 340 756 88,94 Maïs 168 269 0 168 269 90 168 359 278 680 60,41 Mil 29 556 0 29 556 1 29 557 60 379 48,95 Sorgho 19 943 0 19 943 3 19 946 58 894 33,87 Fonio 8 938 0 8 938 0 8 938 21 699 41,19

Autres céréales 1 406 0 1 406 0 1 406 5 595 25,13 S/total cultures céréalières 516 240 0 516 240 15 217 531 457 766 003 69,36

Cultures vivrières non céréalières Igname 310 486 0 310 486 94 310 580 515 618 60,23 Manioc 71 095 14 71 109 15 71 124 269 429 26,40 Arachide 45 243 23 45 266 15 45 281 77 257 58,61 Patate 3 949 0 3 949 0 3 949 24 664 16,01 Taro 4 476 8 4 484 0 4 484 44 859 10,00 Banane plantain 35 103 601 35 704 0 35 704 433 177 8,24 Soja 35 508 543 6 549 649 84,59 Autres cultures vivrières 15 588 25 15 613 153 15 766 30 369 51,91 S/total cultures vivrières 485 975 1 179 487 154 283 487 437 1 396 022 34,91

Page 67: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lxvii

Tab 4.5 B : Synthèse des superficies totales par type de culture (ha) (suite) Superficie en cultures principales

Secteur Traditionnel

Petites Grandes S/Total

Secteur Moderne

Total Superficie

Culture principale

Superficie dévéloppée (principale+secondaire+tertiare)

Importance relative de la Superficie de la culture principale sur la superficie

développée (%)

Cultures fruitières Manguier 34 748 2 058 36 806 9 088 45 894 58 317 78,70 Agrumes à essence 22 756 4 709 27 465 731 28 196 31 255 90,21 Ananas 8 391 1 641 10 032 5 605 15 637 29 774 52,52 Agrumes de bouche 2 086 396 2 482 133 2 615 7 694 33,99 Papayer 1 111 399 1 510 22 1 532 4 084 37,51 Fruit de la passion 28 344 0 28 344 0 28 344 31 419 90,21 Goyavier 9 467 0 9 467 0 9 467 9 576 98,86 Autres fruits (avocatier,...) 1 797 3 636 5 433 0 5 433 10 424 52,12 S/total cultures Fruitières 108 700 12 839 121 539 15 579 137 118 182 543 75,12

Cultures maraîchères

Aubergine 5 248 27 5 275 6 5 281 23 491 22,48 Concombre 2 197 0 2 197 176 2 373 2 518 94,24 Haricot vert 1 657 10 1 667 0 1 667 5 350 31,16 Gombo 1 244 10 1 254 0 1 254 53 270 2,35 Tomate 972 6 978 3 981 3053 32,13 Courge 2 345 0 2 345 0 2 345 13 048 17,97 Gingembre 1 756 0 1 756 0 1 756 3 242 54,16 Autre maraîchage 2 624 101 2 725 17 2 742 3 997 68,60 S/total cultures maraîchères 18 043 154 18 197 202 18 399 107 969 17,04

Autres cultures Canne à sucre 2 256 410 2 666 5 275 7 941 24 405 46,71 Tabac 986 467 1 453 0 1 453 1 889 76,92 S/total autres cultures 3 242 877 4 119 5 275 9 394 26294 49,73

Superficie Totale ( ha ) 4 014 556 148 3984 162 954 189 506 4 352 460 6 468 409 67,35

Page 68: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lxviii

Tab 4.6.A : ESTIMATION PROVISOIRE DE QUELQUES PRODUCTIONS BRUTES

Cultures Superficie développée

(ha) Rendement (t/ha) Proportion superficie en

production Production brute potentielle

RNA 2001(t)

Cacao 1 924 056 0,74 0,94 1 335 970 Café 1 039 588 0,27 0,90 251 620 Banane poyo 21 594 16,37 310 425 Anacardier 264 975 0,33 88 593 Palmier à huile 213 604 7,57 1 238 186 Coton 296 126 1,03 0,95 287 118 Tabac 1 889 0,732 1 383 Igname tardive 329 157 8,82 2 902 152 Igname précoce 186 461 9,00 1 677 571 Manioc 269 429 7,75 2 086 903 Banane plantain 433 177 3,65 1 581 909 Arachide 77 257 0,95 73 394 Patate 24 664 2,15 53 028 Taro 44 859 1,37 61 457 Riz pluvial 294 297 1,73 508 065 Riz irrigué 46 459 2,72 126 163 Maïs 278 680 2,10 584 538 Mil 60 379 0,65 39 246 Sorgho 58 894 0,61 35 925 Fonio 21 699 0,64 13 887 Aubergine 23 491 4,07 95 637 Concombre 2 518 9,72 24 475 Courge 13 048 1,85 24 139 Haricot vert 5 350 0,92 4 922 Gombo 53 270 1,31 139 567 Tomate 3 053 11,36 34 673 Manguier 58 317 1,92 112 260 Agrumes à essence 31 255 1,02 31 880 Agrumes de bouche 7 694 3,9 30 007 Papayer 4 084 1,0 4 084 Avocatier 10 424 4,2 43 781

Page 69: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lxix

Tab 4.6.B : TABLEAU COMPARATIF DE L’EVOLUTION DES PRODUCTIONS BRUTES

CULTURES DSDI / ASA 1999 ESTIMATION DE LA PRODUCTION

POTENTIELLE BRUTE 2001

1996 1997 1998 1999 Superficie Développée

RNA 2001 (ha)

Production brute potentielle

RNA 2001 (t) Cultures de rente Cacao 1 235 300 1 119 108 1 201 119 1 306 000 1 924 056 1 355 970 Café 167 786 279 519 311 000 135 100 1 039 588 251 620 Coton 217 261 265 145 337 073 186 993 296 126 287 118 Banane Poyo 252 233 227 182 283 114 298 600 21 594 310 425 Anacardier 23 666 36 931 26 464 74 552 264 975 88 593 Palmier à Huile 1 369 680 1 134 882 1 263 290 1 242 129 213 604 1 238 186 Hévéa 89 655 112 560 107 179 106 942 118 550 117 127 Canne à sucre 1 236 024 1 270 165 1 453 899 24 405 1 601 000 Coco 53 460 239 974 Ananas 250 688 158 263 213 974 343 854 29 774 260 297 Cultures céréalières

Riz 1 139 000 1 287 000 1 197 000 1 208 000 340 756 634 228 Maïs 569 000 576 000 573 000 574 000 278 680 584 538 Cultures vivrières Igname 2 924 000 2 986 000 2 921 000 2 944 000 515 618 4 579 723 Manioc 1 653 000 1 699 000 1 692 000 1 681 000 269 429 2 086 903 Banane Plantain 1 356 000 1 441 000 1 410 000 1 402 000 433 177 1 581 909

ASA : Annuaire des Statistiques Agricoles

Page 70: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lxx

RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

RNA 2001

ANNEXE 5

PRODUCTIONS ANIMALES

Page 71: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lxxi

Tab 5.1: Répartition régionale des effectifs des élevages par espèce

REGIONS BOVINS CAPRINS OVINS PORCINS TOTAL %

SAVANES 665 880 161 609 146 429 83 235 1 057 153 31,11

ZANZAN 107 698 99 044 74 081 24 240 305 063 8,98

VALLEE DU BANDAMA 81 276 103 854 44 801 23 258 253 189 7,45

N'ZI COMOE 18 438 46 592 97 656 34 006 196 692 5,79

HAUT SASSANDRA 12 576 84 520 72 003 18 968 188 067 5,54

LAGUNES 31 738 43 419 41 226 57 536 173 919 5,12

BAS-SASSANDRA 18 952 58 247 40 340 53 279 170 818 5,03

LACS 19 046 48 934 34 775 15 481 118 236 3,48

SUD BANDAMA 3 173 30 851 58 641 25 509 118 174 3,48

AGNEBY 10 117 20 988 51 781 30 771 113 657 3,35

DENGUELE 57 561 18 090 30 265 0 105 916 3,12

WORODOUGOU 51 048 21 907 28 935 388 102 278 3,01

SUD COMOE 8 734 6 152 48 448 24 341 87 675 2,58

MOYEN CAVALLY 4 451 33 903 10 906 31 832 81 092 2,39

FROMAGERS 1191 32 067 33 925 12 979 80 162 2,36

MOYEN COMOE 5 913 16 968 37 021 10 554 70 456 2,07

MARAHOUE 8 337 29 251 19 476 13 379 70 443 2,07

MONTAGNES 8 756 20 844 20 807 16 188 66 595 1,96

BAFING 20 311 7 363 9 619 764 38 057 1,12

ENSEMBLE COTE D’IVOIRE 1 135 196 884 603 901 135 476 708 3 397 642 100,00

% 33,4 26,0 26,5 14,0 100,0

Page 72: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lxxii

Tab 5.2: Répartition régionale des effectifs de la volaille selon les types d’élevages

ÉLEVAGES MODERNES

REGIONS ÉLEVAGES

TRADITIONNELS Poules pondeuses Poulets de chair TOTAL %

AGNEBY 393 429 3 500 39 660 436 589 2,5BAFING 45 277 45 277 0,3BAS-SASSANDRA 1 580 414 276 1 580 690 9,2DENGUELE 198 497 198 497 1,2FROMAGER 287 106 600 2 900 290 606 1,7HAUT SASSANDRA 840 990 63 800 1 700 906 490 5,3LACS 160 032 62 620 11 750 234 402 1,4LAGUNES 3 544 857 710 889 3 369 023 7 624 769 44,5MARAHOUE 206 204 206 204 1,2MONTAGNES 478 458 4 500 2 500 485 458 2,8MOYEN CAVALLY 360 678 4 500 320 365 498 2,1MOYEN COMOE 231 272 537 057 6 600 774 929 4,5N'ZI COMOE 261 759 7 093 3 000 271 852 1,6SAVANES 1 036 472 104 150 200 1 140 822 6,7SUD BANDAMA 427 005 8 050 15 478 450 533 2,6SUD COMOE 435 510 17 320 94 000 546 830 3,2VALLEE DU BA. 710 652 62 375 3 720 776 747 4,5WORODOUGOU 128 209 12 000 140 209 0,8ZANZAN 598 810 50 500 649 310 3,6

ENSEMBLE COTE D’IVOIRE 11 925 631 1 648 954 3 551 127 17 125 712

% 69,6 9,6 20,7 100100

Page 73: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xxxv

RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

2001

ANNEXE 6

PRESENTATION GEOREFERENCEE DES DONNEES AGREGEES AU NIVEAU NATIONAL

Page 74: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xxxvi

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Ministère d’Etat Ministère de l’Agriculture

Direction des Statistiques, de la Documentation et de l’Informatique

RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE 2001 POPULATION AGRICOLE

Régions hommes Femmes Total

Lagunes 385 408 398 591 783 999

Haut Sassandra 371 765 337 100 708 865

Savanes 398 478 408 734 807 212

Vallée du Bandama 270 149 277 971 548 120

Moyen Comoe 121 708 119 523 241 231

Montagnes 275 611 261 471 537 082

Lacs 116 551 125 718 242 269

Zanzan 241 033 249 430 490 463

Bas Sassandra 471 878 424 255 896 133

Denguele 101 412 106 493 207 905

N'zi Comoe 200 092 205 580 405 672

Marahoue 192 412 165 923 358 335

Sud Comoe 154 427 141 299 295 726

Worodougou 110 715 102 264 212 979

Sud Bandama 224 814 202 766 427 580

Agneby 164 733 166 829 331 562

Fromagers 170 560 155 778 326 338

Moyen Cavally 176 154 166 381 342 535

Bafing 37 234 37 690 74 924

ENSEMBLE 4 185 134 4 053 796 8 238 930

Page 75: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xxxvii

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Ministère d’Etat Ministère de l’Agriculture

Direction des Statistiques, de la Documentation et de l’Informatique

RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE 2001

CAFE

REGIONS Superficie en culture Principale

Superficie développé.

Production (tonnes)

Haut Sassandra 94 740 179 474 49 834 Montagnes 89 459 98 434 25 568 Moyen Cavally 84 946 134 485 25 296 Bas Sassandra 62 800 136 722 37 963 Sud Comoé 54 748 70 276 18 254 Agneby 43 484 84 165 21 937 Sud Bandama 34 074 70 079 16 948 Lagunes 31 551 50 031 9 411

Moyen Comoé 23 573 69 597 13 091 Fromagers 22 441 51 685 14 351 Lacs 19 007 22 723 4 274 Marahoue 17 086 37 768 7 104 N'zi Comoe 13 882 20 844 3 921 Montagnes 89 459 98 435 25 568 Autres regions 10 283 13 682 3 668

Ensemble du pays 602 075 1 039 588 251 620

Carte PV 1

Page 76: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xxxviii

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Ministère d’Etat Ministère de l’Agriculture

Direction des Statistiques, de la Documentation et de l’Informatique

RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE 2001

CACAO

REGIONS Superficie

en culture principale

Superficie développée

Production ( tonnes)

Bas Sassandra 535 267 542 645 408 374 Haut Sassandra 214 847 245 142 184 546 Sud Bandama 163 635 170 605 92 766 Agneby 133 594 153 887 83 676 Moyen Comoé 125 977 136 378 102 284 Moyen Cavally 104 445 130 666 95 550 Fromagers 101 658 105 681 78 270 Lagunes 87 065 95 017 59 683 Marahoue 80 529 85 030 62 975 Lacs 69 908 72 108 45 293 Sud Comoé 67 092 80 776 45 437 Montagnes 64 072 71 218 53 411 N’zi Comoé 19 117 22 810 17 108 Autres regions 10 344 12 273 6 597 Ensemble du pays 1 777 550 1 924 056 1 335 970

Carte PV 2

Page 77: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xxxix

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Ministère d’Etat Ministère de l’Agriculture

Direction des Statistiques, de la Documentation et de l’Informatique

RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE 2001

BANANE POYO

Regions Superficie en culture Principale.

Superficie développée

Sud Comoe 3 668 3668

Lagunes 1 944 1958

Agneby 746 753

Lacs 182 193

Moyen Comoe 166 306

Vallee du Bandama 115 354

Sud Bandama 93 442

Haut Sassandra 80 872

Nzi Comoe 54 213

Autres regions 157 12835

Total 7 204 21594

Carte PV 3

Page 78: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xl

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Ministère d’Etat Ministère de l’Agriculture

Direction des Statistiques, de la Documentation et de l’Informatique

RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE 2001

CAFE-CACAO

Superficies principales ( ha )

REGIONS Cacao Café Total % Bas Sassandra 535 267 62 800 598 067 25,13

Haut Sassandra 214 847 94 740 309 587 13,01

Sud Bandama 163 635 34 074 197 709 8,31

Moyen Cavally 104 445 84 946 189 391 7,96

Agneby 133 594 43 485 177 079 7,44

Montagnes 64 072 89 459 153 531 6,45

Moyen Comoe 125 977 23 573 149 550 6,28

Fromagers 101 658 22 441 124 099 5,22

Sud Comoe 67 092 54 748 121 840 5,12

Lagunes 87 065 31 551 118 616 4,98

Marahoue 80 529 17 086 97 615 4,10

Lacs 69 908 19 007 88 915 3,74

N'zi Comoe 19 117 13 882 32 999 1,39

Autres regions 10 344 10 283 20 627 0,87 Ensemble 1 777 550 602 075 2 379 624 100

% 74,7 25,3 100

Carte PV 4

Page 79: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xli

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Ministère d’Etat Ministère de l’Agriculture

Direction des Statistiques, de la Documentation et de l’Informatique

RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE 2001

HEVEA

Hévéa REGIONS Superficie

en culture Principale

Superficie développée

Lagunes 66 402 67284

Bas Sassandra 29 676 29676

Sud Comoe 11 683 12079

Fromagers 3 524 3529

Moyen Cavaly 2 059 2059

Autres regions 2707 2045

ENSEMBLE 116.050 118 550 Carte PV 5

Page 80: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xlii

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Ministère d’Etat Ministère de l’Agriculture

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RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE 2001

PALMIER A HUILE

Palmier à huile REGIONS Superficie

en culture principale

Superficie développée

Lagunes 70 310 71015

Bas Sassandra 56 909 60132

Sud Comoé 50 818 52243

Sud Bandama 9 857 10205

N'zi Comoé 1 615 2439

Autres regions 5 281 17570

ENSEMBLE 194 790 213 604

Carte PV 6

Page 81: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xliii

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

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RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE 2001

ANACARDE

Regions Superficie en culure principale.

Superficie développée

Production (tonnes)

Zanzan 33 841 53950 30752

Vallee du Bandama 29 129 42394 9920

Savanes 27 340 73573 17216

Denguele 19 839 40363 9445

Worodougou 13 441 22550 5277

Nzi Comoe 3 779 21587 12520

Lacs 2 575 2705 663

Marahoue 723 1341 314

Bafing 664 1318 306

Autres regions 1942 5014 2209

Total 133273 264 795 88593

Carte PV 7

Page 82: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xliv

Carte PV 8

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COTON

REGIONS Superficie en culture Principale.

Superficie Développée

Production (en tonnes)

Savanes 182 609 189306 184443

Worodougou 53 122 56374 54926

Denguele 15 751 20956 21409

Vallée Bandama 12 391 12494 12173

Marahoue 10 080 10562 7094

Haut Sassandra 3 359 3535 3845

Bafing 2 411 2442 2749

Autres regions 392 457 480

ENSEMBLE 280 115

296126 287118

Page 83: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xlv

Carte PV 9

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

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COCOTIER

REGIONS Superficie en culture Principale

Superficie développée

SUD COMOE 18 994 19961

LAGUNES 7 782 7985

AGNEBY 1 208 21906

BAS SASSANDRA 811 1523

LACS 130 130

FROMAGER 45 45

Autres regions 693 1910

ENSEMBLE 29 663 53 460

Page 84: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xlvi

Carte PV 10

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

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RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE 2001

IGNAME

REGIONS Superficie en culture Principale.

Superficie Développée

Production ( tonnes)

Vallée du Bandama 75 673 91 203 870 794

Worodougo 25 557 40 438 351 762 Lagunes 19 734 29 440 283 585 Marahoue 13 158 16 977 160 298 Savanes 12 886 18 439 188 677 Zanzan 10 062 27 165 225 998 Denguele 8 618 11 134 87 352 Lacs Agnéby Bas Sassandra Haut Sassandra Autres regions

52 558 33 856 19 915 15 913 22 650

86 248 40 222 49 205 46 295 58 852

842 304 304 020 385 934 361 404 517 595

Total 310 580 515 618 4 579 723

Page 85: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xlvii

Carte PV 11

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RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE 2001

MANIOC

REGIONS Superficie en culture Principale.

Superficie Développée

Production ( tonnes)

Lagunes 24 160 35 737 201 914 Vallée du Bandama 12 837 53 134 499 460 Bas sassandra 7 771 32 747 230 539 Sud Comoe 6 748 37 183 210 084 Montagnes 3 195 19 981 189 820 Agneby 2 806 4 485 25 340 Sud Bandama 2 786 10 386 82 049 Denguele 2 600 5 721 54 350 Lacs 2 564 3 527 27 863 Moyen Cavally 1 802 10 253 64 594 Haut Sassandra 1 177 13 230 125 685 Autres regions 2 678 43 045 375 205 Ensemble du pays 71 124 269 429 2 086 903

Page 86: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xlviii

( ) : Nombre de régions concernées

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RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE 2001

CHEPTEL

Effectif total de l’élevage REGIONS Effectif % SAVANES 1 310 953 33,0VALLEE DU BANDAMAN 593 109 14,9ZANZAN 305 063 7,7N'ZI COMOE 196 692 5,0HAUT SASSANDRA 165 019 4,2LAGUNES 173 918 4,4BAS-SASSANDRA 170 818 4,3LACS 118 236 3,0SUD BANDAMA 118 174 3,0AGNEBY 113 657 2,9DENGUELE 105 916 2,7WORODOUGOU 102 278 2,6SUD COMOE 87 675 2,2MOYEN CAVALLY 81 092 2,0FROMAGERS 80 162 2,0MOYEN COMOE 70 456 1,8MARAHOUE 70 443 1,8MONTAGNES 66 595 1,7BAFING 38 057 1,0Total 3 968 313 100,0

Carte PA.1

Page 87: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

xlix

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RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE 2001

Bovins

Régions Sect. Traditionnel S. Mod Total

Régions Petites Grandes Modernes Total

AGNEBY 10 117 - 10 117

BAFING 18 793 1 518 - 20 311

BAS-SASSANDRA 17 816 585 551 18 952

DENGUELE 56 171 985 405 57 561

FROMAGERS 662 367 162 1 191

HAUT SASSANDRA 12 546 - 30 12 576

LACS 17 710 665 671 19 046

LAGUNES 17 025 3 372 11 341 31 738

MARAHOUE 8 046 286 5 8 337

MONTAGNES 270 1 242 7 244 8 756

MOYEN CAVALLY 4 405 - 46 4 451

MOYEN COMOE 2 430 1 515 1 968 5 913

N'ZI COMOE 14 733 2 985 720 18 438

SAVANES 598 292 65 739 1 849 665 880

SUD BANDAMA 2 379 126 668 3 173

SUD COMOE 8 158 528 48 8 734

VALLEE DU BADAMA 64 220 11 470 5 586 81 276

WORODOUGOU 25 651 10 397 15 000 51 048

ZANZAN 91 709 15 879 110 107 698

Total 971 133 117 659 46 404 1 135 196

Carte PA2

Page 88: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

l

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RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE 2001

Caprins

Régions Sect. Traditionnel S. Mod Total

Petites Grandes Modernes

AGNEBY 20 988 - 20 988

BAFING 7 334 29 - 7 363

BAS-SASSANDRA 57 978 213 56 58 247

DENGUELE 18 003 87 18 090

FROMAGER 31 806 228 33 32 067

HAUT SASSANDRA 84 513 7 84 520

LACS 48 887 23 24 48 934

LAGUNES 13 973 29 394 52 43 419

MARAHOUE 29 251 - 29 251

MONTAGNES 20 662 160 22 20 844

MOYEN CAVALLY 33 800 103 33 903

MOYEN COMOE 16 723 186 59 16 968

N'ZI COMOE 46 451 141 46 592

SAVANES 158 680 2 833 96 161 609

SUD BANDAMA 30 842 9 30 851

SUD COMOE 6 051 101 6 152

VALLEE DU BANDAMA 103 405 384 65 103 854

WORODOUGOU 21 631 276 21 907

ZANZAN 99 032 12 99 044

Total 850 010 34 186 407 884 603 Carte PA.3

Page 89: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

li

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RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE 2001

OVINS

Régions Sect. Traditionnel S. Mod Total

Petites Grandes Modernes

AGNEBY 51 777 4 51 781

BAFING 9 473 146 - 9 619

BAS-SASSANDRA 39 097 1 222 21 40 340

DENGUELE 29 927 188 150 30 265

FROMAGER 33 400 287 238 33 925

HAUT SASSANDRA 71 967 36 72 003

LACS 33 475 735 565 34 775

LAGUNES 38 560 2 033 633 41 226

MARAHOUE 19 362 114 19 476

MONTAGNES 20 340 227 240 20 807

MOYEN CAVALLY 10 655 182 69 10 906

MOYEN COMOE 34 923 1 492 606 37 021

N'ZI COMOE 95 740 1 631 285 97 656

SAVANES 140 539 5 614 276 146 429

SUD BANDAMA 58 191 273 177 58 641

SUD COMOE 47 420 989 39 48 448VALLEE DU BADAMA 38 598 3 659 2 544 44 801

WORODOUGOU 28 162 773 28 935

ZANZAN 73 867 214 74 081

Total 875 473 19 819 5 843 901 135 Carte PA4

Page 90: RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE

lii

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Ministère d’Etat Ministère de l’Agriculture

Direction des Statistiques, de la Documentation et de l’Informatique

RECENSEMENT NATIONAL DE L’AGRICULTURE 2001

PORCINS

Régions Sect. Traditionnel S. Mod Total

Petites Grandes Modernes

AGNEBY 29 855 139 777 30 771

BAFING 357 407 - 764

BAS-SASSANDRA 51 345 806 1 128 53 279

DENGUELE 0 - 0

FROMAGERS 12 025 368 586 12 979

HAUT SASSANDRA 18 609 - 359 18 968

LACS 13 331 - 2 150 15 481

LAGUNES 47 781 6 582 3 173 57 536

MARAHOUE 12 667 - 712 13 379

MONTAGNES 14 297 418 1 473 16 188

MOYEN CAVALLY 31 587 52 193 31 832

MOYEN COMOE 7 835 432 2 287 10 554

N'ZI COMOE 32 966 188 852 34 006

SAVANES 81 193 997 1 045 83 235

SUD BANDAMA 21 395 1 726 2 388 25 509

SUD COMOE 20 156 4 043 142 24 341

VALLEE DU BADAMA 18 032 2 655 2 571 23 258

WORODOUGOU 337 51 388

ZANZAN 24 150 - 90 24 240

Total 437 918 18 864 19 926 476 708

Carte PA.5