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UNIVERSITE PARIS 13 / SORBONNE-PARIS CITÉ U.F.R. DES LETTRES, DES LANGUES, DES SCIENCES DE L'HOMME ET DES SOCIETES Formation Continue 01.49.40.38.21 ECOLE NORMALE SOCIALE 2, RUE DE TORCY 75018 PARIS TÉL: 01.40.38.67.00 RECHERCHE ACTION QUALIFIANTE PAH ENS, 75019 JC BOURGUIGNON, P13 Martine BESTEGUI, P13 Claire MARECAUX, P13 Hélène LAPOSTOLLE, ENS Le récit d’investigation professionnel (RIP) Lundi 1 er juin 2015 1 ère partie : retour sur l’expérience d’écriture Les travaux individuels (d’écriture) trouvent dans les échanges et le partage un moyen de saisir ce qui a constitué NOTRE expérience professionnelle. Raconter l’expérience demande un déploiement qui n’est pas celui de la vie. Réflexivité : « on fait retour sur » 2ème partie : travail en petits groupes Résonnance biographique Quelle forme de réponse ? Faire attention à ce que dit l’altérité ? Proposition 3 : racontez comment vous êtes devenu le professionnel que vous êtes ici et maintenant. Répond à ce que c’est qu’une autobiographie. Cette proposition débute avec les Confessions de Rousseau. Nous sommes des êtres historiques, de devenir, l’Homme grandit avec des expériences. Il existe l’idée que se raconter c’est se situer dans un devenir de soi-même. Je vis et cumule les enseignements de ces expériences qui me font grandir. 1

RECHERCHE ACTION QUALIFIANTE PAH - · Web viewGeorg Lukacs, Zygmunt Bauman. Sa pensée complexe a été critiquée par . Émile Durkheim [réf. nécessaire]

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UNIVERSITE PARIS 13 / SORBONNE-PARIS CITÉU.F.R. DES LETTRES, DES LANGUES, DES SCIENCES DE L'HOMME ET DES SOCIETES

Formation Continue01.49.40.38.21

ECOLE NORMALE SOCIALE2, RUE DE TORCY75018 PARISTÉL: 01.40.38.67.00

RECHERCHE ACTION QUALIFIANTE PAHENS, 75019JC BOURGUIGNON, P13Martine BESTEGUI, P13Claire MARECAUX, P13Hélène LAPOSTOLLE, ENS

Le récit d’investigation professionnel (RIP)Lundi 1er juin 2015

1 ère partie   : retour sur l’expérience d’écritureLes travaux individuels (d’écriture) trouvent dans les échanges et le partage un moyen de saisir ce qui a constitué NOTRE expérience professionnelle.Raconter l’expérience demande un déploiement qui n’est pas celui de la vie.Réflexivité : « on fait retour sur »

2ème partie   : travail en petits groupes Résonnance biographiqueQuelle forme de réponse ?Faire attention à ce que dit l’altérité ?

Proposition 3   : racontez comment vous êtes devenu le professionnel que vous êtes ici et maintenant.

Répond à ce que c’est qu’une autobiographie.Cette proposition débute avec les Confessions de Rousseau. Nous sommes des êtres historiques, de devenir, l’Homme grandit avec des expériences.Il existe l’idée que se raconter c’est se situer dans un devenir de soi-même. Je vis et cumule les enseignements de ces expériences qui me font grandir.

Les vies parallèles de Plutarque1, qui raconte les vies de personnes célèbres. Pour Plutarque, l’être humain comme un être d’essence pas complètement actualisé.

Ce n’est pas une pensée du devenir mais de substance.

Henri DESROCHE

1 Plutarque (en grec ancien Πλούταρχος / Ploútarkhos), né à Chéronée en Béotie vers 46 ap. J.-C. et mort vers 125, est un philosophe, biographe, moraliste, et penseur majeur de la Rome antique. Grec d'origine, il fut influencé par le courant philosophique du néoplatonisme et s'opposa dans ses traités de morale aux courants stoïciens et épicuriens.

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RECHERCHE ACTION QUALIFIANTE PAHENS, 75019Murielle BEGUE, ENS

Pratiques associatives et action publiqueMardi 2 juin 2015

INTRODUCTION 

Qu’est ce que l’association ?

Tocqueville : l’association, c’est « l’art de s’associer » Construire des liens entre les membres d’un même groupe, société, EtatCe lien est d’une qualité différente selon la manière dont on le construitCréer du lien créatif et de manière positif pour les personnes qui vont créer ces liensT. écrit au 18ème siècle, s’intéresse à l’AmériqueL’association, c’est la liberté, c’est d’abord un droit politique lié à la notion de démocratieL’A° produit de « l’être ensemble ». Cela relève-t-il de son essence ou de sa réalité ?L’association est une problématique politique : comment fait on coïncider l’existence d’un peuple qu’on crée et le « faire ensemble » c’es à dire faire coïncider le peuple comme principe et le peuple comme société

Caractéristique du contexte contemporain en France   :

1. La montée de l’individualisme   : L’individualisme n’est pas que négatif, il est aussi un élément d’émancipation car c’est la liberté de choisir nos valeurs et mode de vie.L’individualisme dit que le bien être de l’individu ne peut pas être négligé au profit de la sociétéLa montée de l’individualisme est un fait social. Les sociologues ont montré la monté d’une « individuation » : la modernité s’est accompagnée de l’individualisme.

Impacts   : sur la famille :

Fragilisation de la solidarité familialeInjonction à l’autonomie avec le libéralisme

changement dans les liens ordinaires dans l’espace public :a. anonymatb. menace de l’isolement, de la solitudec. judiciarisationd. NTIC, virtualisation…

Le désengagement de l’Etat avec une délégation de (mission de) service public

Pour pallier, on en appelle aux vertus des associations, à la « société civile ».

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PARTIE 1 : PRATIQUE ASSOCIATIVE ET HETEROGENEITE DES ASSOCIATIONS

1,3 millions d’associations en France (chiffre qui augmente de 4% par an depuis 2010).Secteurs d’activités2 :

actions caritatives et humanitaires 45% action sociale et la santé 13% éducation, formation 11% sport 10% culture 7% loisirs, vie sociale 6% défense de droit et de cause 6% économie et développement local 3%

23 millions d’adhérents dont 43% de plus de 18 ans. Le nombre d’adhérents est stable.63% adhèrent à une association, 23% à 2 et 17% à 3 ou plus.

Le principal secteur d’adhésion est le sport.

Statuts variables au sein des associations.

Le bénévolat   : 16 millions de bénévoles en France

Vieillissement (continu) des présidents d’associations dont la moyenne d’âges est de 58 ans. Difficulté de renouvellement des cadres.

Matthieu HELY interroge les nouvelles catégories de l’association et celle de l’entreprise associative. 14% des associations sont employeuses = 1,8 millions de salariés (1 ou 2 par association), 8% des emplois salariés.Action social, éducation santé et animation sportive et culturelle.

Activités des associations représentent 68 milliards d’€, soit 3,2% du PIBAvec toute la richesse non mesurée de l’activité associative, on arrive à entre 15 et 30 milliards d’€

2 TCHERNAGOG & ARCHAMBAULT

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PARTIE 2 :

Robert PUTMAN3

Approche du lien social comme bien collectif. Le lien social nous apporte du capital social.

Bowling alone4

Robert Putnam est probablement l'un des contributeurs majeurs aux États-Unis et dans le monde du concept de capital social, notamment par la publication en 1995 d'un article controversé intitulé « Bowling alone » (développé en 2000 dans Bowling Alone. The Collapse and Revival of American Community). Cependant, il convient de ne pas confondre le concept de capital social développé par Putnam avec le concept de capital social utilisé par le sociologue français Bourdieu.Chez ce dernier, le capital social correspond au « carnet d'adresses » qui permet de conforter ou d'améliorer sa position sociale. En revanche selon Putnam, le capital social est en fait synonyme de lien social. En effet, il décrit le capital social comme relatif aux « caractéristiques de l'organisation sociale telles que les réseaux, les normes, et la confiance, qui facilitent la coordination et la coopération pour un bénéfice mutuel ».Putnam soutient que, depuis les années 1960, les États-Unis subissent un effondrement sans précédent de leur vie civique, sociale, associative et politique – soit du capital social, avec des conséquences dramatiques. Il mesure ce déclin à l'aide de données variées, notamment la pratique du bowling : les ligues de bowling ont connu un déclin massif de leurs membres alors que, parallèlement, le nombre total de joueurs augmentait énormément.Putnam établit une distinction entre deux types de capital social : le bonding capital (bonding : formation de liens affectifs en anglais) et le bridging capital (qui crée des ponts). Le bonding capital est celui qui est créé par une socialisation entre personnes semblables : de même âge, de même race, de même religion, etc. Mais afin d'obtenir des sociétés paisibles dans un pays multiethnique, un second type de capital social est nécessaire. Bridging, c'est ce qu'on fait quand on devient amis de personnes qui ne nous ressemblent pas, comme les supporters d'une autre équipe de football.

Nina ELIASOPHAvoiding politics, how american produce apathiy in everyday life

Elle travaille sur les groupes de nature différente. De quelle manière les citoyens actifs créent en pratique l’espace public ?Son ouvrage vient bousculer les idées reçues. Les personnes interrogées sont soucieuses qu’il est possible de faire quelque chose ensemble et nient le caractère politique.L’idéal de participation civique en dehors du politique.Elle traite les problèmes de races, de pauvreté, éducation…

Son ouvrage recoupe les travaux de Pierre ROSANVALLON = le problème c’est « l’impolitique », être dans un impensé politique.

3 Robert David Putnam, né le 9 janvier 1941 à Rochester, État de New York, est un politologue américain, professeur à l'université Harvard. Il s'est rendu célèbre par ses écrits sur l'engagement civique, la société civile et le capital social. Putnam a aussi développé une théorie des jeux selon laquelle les accords internationaux seront négociés avec succès seulement s'ils apportent aussi des avantages nationaux.4 http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Putnam

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RECHERCHE ACTION QUALIFIANTE PAHENS, 75019Salima AMARI, ENS

Socialisation et enjeux de l’interculturalitéMardi 2 juin 2015

1 Socialisation1.1. Définition1.2. Synthèse de supports théoriques sur la socialisation2. Enjeux de l’interculturalité2.1. Définition et débats2.2. La différence culturelle

1 Socialisation

1.1. Définition

Distinguer les notion s de sociabilité et socialisationSociabilité est une notion à saisir en tant que relation directe et forme de relation entre individus dans un cadre social donné (école, famille, rue…)

Simmel5 (sociologue allemand) dit que « la sociabilité est la forme ludique de la socialisation ». C’est une traduction des relations directes à l’intérieur des socialisations

5 Georg Simmel, né le 1er mars 1858 à Berlin en Allemagne et mort le 28 septembre 1918 à Strasbourg, est un philosophe et sociologue allemand. Sociologue atypique et hétérodoxe, Georg Simmel dépasse les clivages, pratiquant l'interdisciplinarité.À partir de nombreuses observations et discussions lors de séminaires privés ou publics, il écrit sur plusieurs thèmes : l'argent, la mode, la femme, la parure, l'art, la ville, l'étranger, les pauvres, la secte, la sociabilité, l'individu, la société, l'interaction, le lien social… Son ouvrage Philosophie de l'argent (publié en 1900) est considéré comme son chef-d'œuvre.Il a influencé les intellectuels de son époque ainsi que des proches d'aujourd'hui : Max Weber, Karl Mannhein, Alfred Schütz, Raymond Aron, Erving Goffman, Howard Becker, Anselm Strauss, Isaac Joseph, Patrick Watier, Raymond Boudon, Guillaume Erner, Georg Lukacs, Zygmunt Bauman.Sa pensée complexe a été critiquée par Émile Durkheim[réf. nécessaire].Son œuvre n'est redécouverte en France qu'à partir des années 1980, notamment par le concours de quelques sociologues comme Raymond Boudon, Lilyane Deroche-Gurcel, Michel Maffesoli, Patrick Watier, Alain Deneault1,2 ou encore François Léger3.Simmel a constitué une référence importante pour l'école sociologique de Chicago (à ne pas confondre avec l'école économique de Chicago).

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Au terme de Sociabilité, 3 sens sont attachés :

1. L’aptitude à vivre en société2. La facilité des rapports sociaux ou relations sociales3. L’ensemble des diverses formes intellectuelles et mondaines

La notion de socialisation renvoie à l’ensemble des mécanismes par lesquels les individus font l’apprentissage des rapports sociaux et assimile les normes, les valeurs et les croyances d’une société ou d’un groupe social.Autrement dit, la S° est le processus par lequel un être biologique est transformé en un être social (sociable).

Au niveau théorique, définition de Guy ROCHER :« la S° est le processus par lequel la personne humaine apprend et intériorise tout au cours de sa vie les éléments socioculturels de son milieu, les intègre à la structure de sa personnalité sous l’influence d’expériences et d’agents sociaux significatifs ». (Introduction à la sociologie générale, Seuil).

Processus tout au cours de la vie

Influence du milieu

Ex : les parents

La socialisation se passe par l’inculcation par imprégnation

Processus volontaire et conscient

Différences entre les valeurs et les normes   : Les valeurs sont des notions abstraites qui définissent ce qui est considéré comme souhaitable et qui orientent nos actions.Les normes sont des comportements concrets exigés ou tolérés dans la société. Les normes sont souvent le reflets de nos valeurs.

Le processus de socialisation se déroule tout au long de la vie. Différentes instances de S° vont contribuer à le socialiser. Certains auteurs distinguent :

la socialisation primaire (la famille) la socialisation secondaire (école, travail, média, religion, groupe de pairs – adolescents)

Il existe 2 grilles de lecture du processus de socialisation   : 1. perception holiste notamment avec DDURKHEIM où les normes sont apprises et contraignent l’individu.

La société est prise dans un ensemble.2. Dans l’individualiste méthodologique (WEBER), chaque individu adapte les normes qu’il a apprises en

fonction des situations sociale. La socialisation est davantage perçue comme une interaction entre l’individu et son environnement. Il y a une interaction.

Les principaux lieux de socialisation   : la famille et l’écoleLa famille tient une place essentielle dans la socialisation de l’enfant. La S° familiale est précoce, intense, durable, sans concurrence (avant l’école) explique le poids de l’origine sociale dans les comportements sociaux. Toutes les familles ne socialisent pas de la même manière leurs enfants. On observe une socialisation différentielle selon le milieu social et le sexe ou le genre (genre=sexe social).Les parents influencent fortement leurs enfants à travers leur

catégorie socio-professionnelle (CSP)

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niveau d’étude, capital culturel patrimoine mode de vie

Le développement salarié des femmes a contribué à faire évoluer la socialisation par la famille. Les rôles masculins et féminins évoluent peur à peu. Ces transformations engendrent la tendance au rapprochement des rôles. La répartition des tâches domestiques connaît encore des limites.

L’écoleL’éducation scolaire ne se réduit ni à l’acquisition de connaissances ni à la distribution de compétences et de diplômes.En France, on attend de l’école quelle forme des citoyens.DURKHEIM6 a théorisé le rôle de l’école dans la socialisation des jeunes.

Pour lui, l’école a une importance primordiale dans la formation morale du pays. Seule l’école est capable d’offrir un lieu de socialisation commun à tous les enfants et d’éduquer les futurs citoyens français en transmettant des valeurs communes.

1.2. Synthèse des apports théoriques sur la socialisation

Dans «  les règles de la méthodes sociologique », DURKHEIM explique que la socialisation remplit une fonction morale anthropologique essentielle dans la mesure où la nature humaine ne peut être régulée par autre chose que par le social. Dans son ouvrage « De la division du travail » (1893), il distingue la « solidarité mécanique » et la « solidarité organique ». Pour l’auteur, les sociétés traditionnelles sont caractérisées par une solidarité de type mécanique ou par similitude dans laquelle l’accent est mis sur les valeurs et les symboles communs.Les sociétés modernes au contraire exigent la mise en œuvre d’une solidarité organique dans laquelle les croyances et les valeurs se mêlent de manière individualisée.

WEBER (1864-1920) considère que les institutions sont au fondement de la vie sociale (les individus sont des acteurs). La socialisation pour Weber est un processus plus ouvert qui laisse une part plus active à la liberté des individus. Pour lui, il y a 2 formes de socialisation :

la socialisation communautaire. C’est un processus d’inculcation des coutumes, des valeurs partagées par la communauté.

la socialisation sociétaire. Moins exigeante, c’est une forme plus souple qui repose sur l’entente, l’engagement mutuel pour poursuivre des intérêts socio-économiques.

BOURDIEU (1930-2002) : 6 David Émile Durkheim (15 avril 1858, Épinal - 15 novembre 1917, Paris1) est l'un des fondateurs de la sociologie moderne.En effet, si celle-ci doit son nom à Emmanuel-Joseph Sieyès et a été popularisée par Auguste Comte à partir de 1848, c'est grâce à Durkheim et à l'École qu'il formera autour de la revue L'Année sociologique2 (1898) que la sociologie française a connu une forte impulsion à la fin du xixe siècle et au début du xxe.Formé à l'école du positivisme, Durkheim définit le « fait social » comme une entité sui generis, c'est-à-dire en tant que totalité non réductible à la somme de ses parties. Cette définition lui permet de dissocier l'individuel du collectif et le social du psychologique, et de fonder logiquement les conditions de possibilité d'une action contraignante de la société sur les individus. « Extériorité, étendue et contrainte caractérisent le fait social » : cette thèse fit de lui le véritable fondateur de la sociologie en tant que discipline autonome et scientifique. Durkheim est à l'origine de plusieurs termes qui sont aujourd'hui très connus, comme anomie et conscience collective.L'apport de Durkheim à la sociologie est fondamental puisque sa méthode, ses principes et ses études exemplaires, comme celle sur le suicide ou la religion, constituent toujours les bases de la sociologie moderne. Toutefois, l'apport de son œuvre va bien au-delà de cette discipline et touche presque toutes les disciplines dans les sciences humaines, dont l'anthropologie, la philosophie, l'économie, la linguistique, et l'histoire.

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Pour lui, les actions de sociales s’inscrivent dans un monde social construit, c’est le courant « constructiviste ».Bourdieu veut rompre avec les dualismes antérieurs entre :

objectivisme et subjectivisme structure et agent société et individu déterminisme social et action individuelle

Il aspire à trouver ce juste milieu pour dépasser le déterminisme social ou l’individu n’a pas de marge de manœuvre. L’individu a des capacités d’agir à l’intérieur d’un déterminisme social, d’une structure.Le concept permettant ce dépassement est le concept d’Habitus qui désigne l’ensemble des dispositions à agir (ou pas) que les individus héritent de leur trajectoire sociale et notamment des conditions de leur socialisation et qui leur permet d’acquérir un sens pratique et une capacité d’agir. Bourdieu inscrit ainsi l’habitus comme une médiation entre les pratiques sociales et les structures.

3. Enjeux de l’inter culturalité

La culture est une notion complexe. Il existe autant de définitions que d’auteurs.

Chocs de cultures, Camilleri et Cohen EmeriqueLa culture est l’ensemble de

Il y a une tension entre : l’universalisme (la République française, Droit de l’Homme universels…) la culture n’interfère pas et le relativisme culturel ou le multi culturalisme (USA, Canada...)

Multiculturalisme ne passe pas en France contrairement à l’inter culturalité.

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