RÉCIT DE VOYAGES EN VOILIER 2009 et 2011 version PDF

RÉCIT DE VOYAGE EN VOILIER 2010 - 2011

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Historique et préparation

Comment commencer ce récit qui en réalité est l'accomplissement d'un rêve datant de 1958, date à laquelle, je terminais mon cours primaire à l'école Émard de Valleyfield. Cette année la, je débutais ma 7e année et la direction de l'école avait choisi pour thème la mer et les voiliers, étant comme tout les enfants de cette âge une bonne éponge, je plongeais dans cette aventure tête première car j'aimais déjà l'eau et les aventures se rapportant à la mer, aux pirates et au découverte de coffres aux trésors.

Donc à 12 ans, je rêvais de partir un jour sur un voilier découvrir le monde, comment ça se ferait, je ne savais pas mais les semences de mon rêve étaient à la mer et je passais cette année là dans le brouillard à rêvasser.

Mon frère un an plus jeune que moi, était dans la même école avait-il aussi été marqué par ce thème de l'an 1958 à l'École Emard peut-être que oui mais le tout fut sauvegardé dans notre subconscient et la vie continua et les études et notre destin...

Donc mon frère qui vivait à Québec fut allumé par les grand voiliers de 1984 à Québec et entrepris alors de devenir ''skipper''. Il prit des formations conduisant au brevet et navigua avec des amis, loua des voiliers et fit du convoyage de Chesapeake Bay à Québec à quelques reprises.

Dans les années 2000, il m'invita à quelques jours de voile sur un bateau de location au vieux port de Québec et ce fut immédiatement un plaisir grandiose qui ne se démenti pas avec les expériences subséquentes. La voile c'est comme un drogue plus tu en fais plus tu veux en faire, le sentiment de liberté, et la sensation d’être poussé par le vent doit se vivre et est difficile a décrire ça devient une passion surtout si le mal de mer n'est pas au rendez-vous.

En 2003 mon frère fit l'acquisition de sont premier voilier un O'day de 26 pieds, bon voilier qui filait très bien sur notre beau fleuve St-Laurent. J'ai eu le privilège de naviguer deux saisons d’été avec lui et ma belle-sœur et ce fut la confirmation de notre passion commune.

En 2004 par pure coïncidence, je visitais une connaissance qui était à la fabrication de son voilier, un Bruce Roberts de 30 pieds. Après 11 ans de dur travail et de nombreux investissement, il fini en 2005 cette construction. Malgré son peu d'expérience de la navigation, il parti pour le sud avec sa compagne et un skipper qui le format jusqu'a New York. Tout alla bien jusqu’a ce point, mais sur la mer en route vers la Floride, il affronta deux tempêtes coup sur coup et ce fut le coup de grâce, impressionné par la mer


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déchaînée, ils renoncèrent à naviguer. Le peu d'expérience avait eu raison de leur passion et sagement il avait pris la bonne décision pour eux.

Donc le capitaine me contacta pour m'annoncer que son voilier YODA était à vendre et après quelques questions techniques mon frère qui voulait un voilier plus spacieux décida de faire l'acquisition de ce Bruce Roberts de 30 pieds, un voilier jaune au taud orangé sous le nom de YODA. Les premières années le Capitaine et son amirale parcoururent le fleuve St-Laurent de Valleyfield à Chicoutimi en passant par Rimouski pour finir par une excursion sur le Lac Champlain en 2008 randonnée préparatoire (incluant démâtage et rétamage à Trois-Rivières) pour l'expédition de 2009 vers les Bahamas. Que ce soit avec le Flo, le voilier de 26 pieds ou Yoda nous avons eu notre lot d'aventures et de belles journées sur le fleuve. Nous avons touché une bouée immense en face du Château Frontenac, une roche en surface à Cap à L’Aigle et même une baleine qui nous saluât à un mètre sur bâbord arrière passant près du safran ce qui nous donna des sueurs froides. Nous avons affronté quelques tempêtes et orage assez impressionnantes et avons même eu l'occasion de rescaper un voilier en perdition.

Donc en 10 ans j'avais connu pas mal de situation plus ou moins critique et mon frère du haut de ces 25 ans de navigation possède un bon bagage d’expérience autant théorique que pratique ayant fait des convoyages de voilier entre Annapolis à Lévis.

Donc ce fut à l'automne 2007 que nous décidâmes de continuer notre formation et expérience maritime dans le but de partir pour un voyage vers les îles Bahamas à l'automne 2009. Donc l’équipage pour ce voyage serait : le Capitaine Louison Bolduc, l'amiral Hélène Bolduc et l'équipier Yvan Bolduc ainsi que le matelot Frimousse petit


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Schnauzer miniature qui en était à sa quatrième année de navigation un bon détecteur de pirates.

Notre mascotte et détecteur de pirates.

Nous suivîmes plusieurs formation au printemps 2008 radio amateur, préparation au voyage à la voile sur l'intra costal et autre formations données par l'association de Montréal la Conam et la Barque de Québec, Nous avons suivi aussi une formation en premiers soins et RCR. Ce qui fut complété par plusieurs rencontres et lectures de récit de navigateur ayant navigué sur les océans depuis plusieurs années.

Le Capitaine était à la retraite depuis quelques années, Hélène pris sa retraite un peu plus tôt que prévu soit en juin 2008 et je cédulais ma retraite pour juin 2009 soit deux mois avant le départ. Donc après de multiple scénario le départ fut fixé pour le 9 septembre 2009 à 9.00 hre soit le 9/9/09/9.00 hre. Date prédestinée s'il en est une, elle fut respecté à la seconde près, les voiles furent larguées exactement à l’heure sinon à la minute fixée. Il faut dire que les plans ont été changés quelques fois, nous sommes resté flexible et les évènements on voulu que la fille du capitaine et de l'amiral attendre un bébé pour le 1 octobre de 2009 nous avons alors modifié notre équipage. Il fut décidé qu’Hélène partirait avec nous de Lévis et rendu à St-Jean sur Richelieu elle retournerait à St-Apollinaire pour la venue du bébé et que vers le début de décembre elle nous rejoindrait en Floride pour la traversée vers les Bahamas. Ce qui fut bien établis et cette solution était gagnante pour tous malgré que la présence d'Hélène à bord fût très agréable pour la semaine de navigation de Lévis au quai de St-Jean sur Richelieu.

PLACE AU PÉRIPLE VERS LA FLORIDE

Donc après cette entrée en matière très sommaire voici nos péripéties de cette aventure qui fut passionnante et qui nous réservait des surprises hebdomadairement pour ne pas dire quotidiennement. Donc pour pouvoir accomplir notre plan Hélène devait apporter sa voiture à St-Jean sur Richelieu pour pouvoir revenir chez elle. Donc le 8 septembre Louison et Hélène ont conduit leurs voitures à St-Jean-sur-Richelieu. Une des deux voitures fut laissé sur un stationnement près de l'écluse numéro neuf pour être récupéré par Hélène le 15 septembre 2010 lorsque Yoda serait rendu sur place. Après avoir laissé la voiture, ils passèrent par Farnham pour prendre mes bagages et


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nous sommes parti pour Lévis pour finir les derniers préparatifs avant le départ fixé pour le lendemain le 9/9/09 à 9.00 hre. Le veille du départ après un petit souper nous nous sommes rendu voir mon père alors âgé de 82 ans, il vivait à St-Foy dans une résidence et était bien contant de nous voir avant le départ et c'était réciproque car nous partions pour 9 mois soit un retour cédulé pour la fin mai 2010. Donc après une dernière bière ensemble et des salutations bien ressenties nous avons rejoint nos couchettes sur ''YODA'' et avons rêvé d’aventure cette nuit là.

De Lévis à New York

Donc en l'an de grâce 2009 et comme cédulé le 9/9/09 à 9.00 hre nous avons levé l'ancre après une nuit éclairé de millions d'étoiles et d'un temps doux idéal. Le soleil brillait, température 24° C vent d'est de 5 à 10 nœuds direction parfaite pour voguer vers notre première étape soit la marina de Portneuf à 35 milles nautique. La marée montante et le vent nous propulsât a 7.5 noueurs vitesse très convenable pour un départ canon. Donc 4.5 hre plus tard nous franchîmes l’entrée de la marina de Portneuf et la petite sirène nous guida vers un quai. La marina à cette époque de l'année était peu visitée et tout était très calme. Le gardien par erreur nous donna le mauvais code pour la connexion internet mais un autre capitaine nous donna l'heure juste. Cette première journée nous rendit heureux et serein plein de confiance en notre bonne étoile pour les journées à venir.

Le lendemain matin à 10.30 hre toujours en navigant avec la marée nous levons l'ancre pour notre deuxième destination soit la Marina des Trois-Rivières. Encore cette journée là avec la marée montante Yoda a belle allure et franchit les rapide Richelieu à 7.5 nœuds. La journée est belle et la brise est pour nous, le paysage comme toujours sur le fleuve St-Laurent est très beau les bateaux sont peut nombreux vu la date avancé dans la saison de voile. Vers les 18.00 hre la marée change de bord et nous naviguons en face de la basilique Notre-Dame du Cap pendant une heure à 4.0 nœuds pour arrivé à la marina de Trois-Rivières vers les 19.00 hre bien content de faire un arrêt après 8.00 hre de navigation voile/moteur. Température et temps extraordinaire 24°C vent de 5 .0 nœuds notre deuxième jour fut du bonbon, du soleil mur à mur, la marée et le vent avec nous, paysages merveilleux et compagnons de voyage de bonne humeur que demander de plus. Nous nous sommes amarré au quai long pour nous préparer pour le démâtage. Seule ombre au tableau ce fut le bruit de l'usine de pâte et papier voisin de la marina qui ne nous empêcha pas de dormir étant brûlé par le vent du large et le soleil de la journée.


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Donc après une bonne nuit de sommeil réparateur le 11 septembre a été notre jour de démâtage, qui fût assez mouvementé. Après avoir dégarnis les voiles et le gréement à quai nous nous dirigeâmes au quai de la grue pour débuter le fameux démâtage tel que pratiqué l'année précédente avec un expert pour manipuler la grue. Je demandai à la préposée de la marina de nous envoyer l'expert grutier, elle nous envoya un homme qui avait ramassé les poubelles la veille. Moi et mon frère on se demandait qui était cet expert? Au tout début des manœuvres je lui demandais combien de démâtage il avait réalisé cette année, il me répondit que c'était son premier...??? Quelle surprise les manœuvres commencèrent et le capitaine du le guider tout le long du processus pour démâter sans incident ou accident. Après trois heures de labeur et de formation donné au grutier le tout se terminait bien. Après avoir eu la chienne pendant ce temps de démâtage l'expérience nous donna plus de confiance dans nos moyens. Nous sommes partie vers 17.00 hre pour allé se placer à l'ancre de l'autre côté de l'île Quintin dans un environnement de rêve en eau calme et la soirée fut bonne et belle, un petit festin et une bonne bouteille de rouge nous permis d'apprécier cette journée qui fut mémorable.

Le 12 septembre vers les 7.30 hre nous avons levé l'ancre pour se rendre à la marina de Sorel ou encore mieux à l'écluse de St-Ours tout dépendant de notre navigation. Le départ fut un peu pénible car le brouillard nous bloquait la vue, visibilité à 40 pieds par période soit a peine 10 pieds plus loin que la proue de Yoda. Cependant le Capitaine avait bien tracé le parcourt sur le GPS et avec le radar nous nous sommes dirigé très bien et vers 9.00 hre le brouillard se leva pour laissé place à une autre belle journée. D'ailleurs il faut dire qu’après une été pluvieuse le beau temps cette année là commença le 15 août et dura jusqu'à la mis octobre. Le vent et la navigation allait très bien, nous avons réussi à atteindre l'écluse de St-Ours vers les 18.00 hre. Les incidents moins heureux furent la rencontre des bateaux genres Yacht qui ne modérait aucunement leur vitesse à notre rencontre ce qui créait des remous et des vagues très inconfortable et qui pouvait déporter Yoda sur les berges. Mais notre amiral à la barre eu le réflexe de couper les vagues ce qui limita de beaucoup de danger de déportation. Autre remarque sur le lac St-Pierre nous avons longé les bouées blanche hors du chenal ce qui nous a fait gagner du temps car il y avait moins de courant, la profondeur était bonne notre tirant d'eau n'étant que de quatre pieds.

L'écluse de St-Ours sur Richelieu était à capacité maximum notre voilier et six autres Yacht pour la nuit, il y a eu une bonne bouffe de prise à ce quai par notre équipage et par les autres équipages qui semblaient tous se connaître. Le couvre feu à 21.30 hre fut bienvenue car nous étions fatigué après cette longue journée de navigation. D'ailleurs ce fut pas mal l'heure du couvre feu pour notre périple car à chaque jour de navigation le soleil et le vent nous brûlait, les manœuvres et le bon vin nous précipitait dans un


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sommeil profond. Notre petit copain Frimousse est très heureux sur le bateau, il dort très souvent seul les petites vagues des yachts rencontré l'énervent et aussitôt qu'il entend le son de ces bateaux, il se met à quatre pattes pour rétablir son équilibre. Le moment le plus apprécié par notre cabot est certainement l'arrivé à la marina car il sait pertinemment que nous lui feront faire une petite marche pour ses besoins personnels suivi de petits ''Bacon'' bien apprécié par le Schnauzer du Capitaine.

Levé à 7.00 hre, ce dimanche 13 septembre 20009 est vraiment magnifique soleil et 23°C. Journée encore idéal notre objectif est de se rendre au Bassin de Chambly donc sur le Richelieu nous naviguons au moteur et parfois avec le génois. Notre vitesse se situe atour de 6 nœuds ce qui n'est pas trop mal... Les rives du Richelieu sont très habitées et les résidences sont très belles, certaines luxueuses du moins c'était notre impression à ce moment là, car la suite du voyage nous montra de super résidence américaine qui n’avaient aucune commune mesure avec celles longeant le Richelieu. Mais il faut dire que le bonheur ne se mesure pas à la grandeur ou au luxe de sa maison. Donc après avoir parcouru 35 mille nautique traversé plusieurs municipalité nous avons finalement atteint vers les 15.00 hre le quai de la première écluse de Chambly.

Nous accostons sans problème et après une petite marche sur le quai avec notre mousse nous revenons sur Yoda pour une bonne bière fraiche. Un peu plus tard la fille de Louison et Hélène, Sophie avec Martin son conjoint et sa petite famille viennent nous saluer et nous partageons une bonne Pizza de Chambly. En soirée vers les 19.00 hre, mon fils Jean-François et son amie Isabelle viennent à leur tour nous voir pour une dernière rencontre avant le départ pour la grande aventure. Donc une belle soirée en famille et nous sommes tous heureux d'avoir revue les nôtres une dernière fois. Coucher vers les 22.00 hre car demain nous avons 9 écluses à passer.

La journée du 14 septembre débute tôt, jour plutôt nuageux à 18°C nous sommes deux bateaux à franchir les écluses, un beau Yacht de 40 pieds et Yoda comme nous avons quelques expériences des écluses tout se passe bien le Canal de Chambly est passablement étroit et peu profond donc l'homme de barre ou la femme de barre doit être attentif pour ne pas trop s'approché des côtés une distraction pourrait nous faire toucher le fond. Tout se déroule tellement rondement que la dernière écluse est franchit vers midi et nous sommes au quai du centre ville de St-Jean pour la nuit.

L'après midi se déroule a faire du magasinage chez Canadian Tire et Maxi, heureusement que nous avons l'auto d’Hélène qui nous sert bien pour notre approvisionnement. En fin d'après midi nous avons la visite d'une personne que Louison


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à contacté pour acheter une génératrice de 800 Watt cette personne a voyagé en voilier et vend sa génératrice qui est pratiquement neuve après essai c'est un achat $650.00 moitié prix. Puis nous préparons un dernier souper à trois car Hélène reprend la route pour St-Apollinaire donc vers 20.00 hre nous nous retrouvons à équipage réduit pour les prochains mois un peu d'angoisse est ressenti mais avec l'expérience du capitaine, la bonne préparation et le beau temps cet état d'esprit disparaît rapidement.

Donc après une bonne nuit de sommeil en ce mardi 15 septembre 2009 nous quittons St-Jean ayant pour objectif de nous rendre au États-Unis à Deep Bay si c'est possible. En ce matin un peu frisquet 15°C et par beau temps nous naviguons sans problème vers la marina Gosselin ou nous arrêtons pour un peu de shopping au magasin de la marina. Nous achetons des lettres pour marquer l'annexe qui a perdu quelques unes de ces lettres d'identification. Nous achetons aussi un grille pain en acier inoxydable SVP pour faire les rôties sur le poêle à gas propane. Vers midi nous sommes à la douane Américaine et nous passons sans problème car Louison a tous les papiers nécessaire, cruising permit, passeport, et papier de vaccination pour Frimousse…etc. Nous dinons en chemin et nous franchissons les 10 mille nautiques qui nous conduisent à Deep Bay. Cette petite baie bien protégée nous permet de se placer sur des ''mooring '' flotteurs attachés au fond sur des solides blocs de béton. La journée a été partiellement nuageuse un peu froide soit 18 C et la nuit fut peuplée de millier d'étoiles, nous sommes une demie douzaine de voiliers ainsi a passer la nuit.

Mercredi 16 septembre notre objectif est d'arrivé au sud du lac Champlain nouveau territoire encore inexploré pour nous. Je me rappel que l'année précédente nous n'avions pas dépassé l'île Valcour ou nous avions eu l'occasion de voir deux sirènes se baigner près du voilier. Température aidant ces deux sirènes provenaient d'un Yacht sur lequel l'équipage était à poil pour l'occasion. Le capitaine à tracer le trajet sur le GPS et nous suivons cette route pour s'assurer que nous ayons des fonds convenables pour notre tirant d'eau de 4 pieds. Les rives du magnifique lac Champlain commencent à prendre des couleurs automnales et les montagnes multicouleurs sont impressionnantes à l'horizon. Un bon vent nord ouest de 10 noeuds nous gonfle les voiles et avec le moteur nous filons à 6 nœuds en moyenne. Des vagues de deux à trois pieds nous brasse un peu mais ça vas bien, après 8 heures de route et 48 Mille plus loin nous atteignons la marina de Westport vers les 15.00 hre en après midi. Cette petite marina très déserté à cette époque de l'année nous permet de faire le plein de diesel, d'eau et de quelques fruits frais. Notre meilleur ami Frimousse est bien contant de se balader en arrière pays composé de maison genre Nouvelle Angleterre. Les rues sont


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désertiques en ce mercredi soir et il fait noir dans cette ville on économise surement l'électricité. Notre bouffe se compose d'un bon steak américain supporté d'un bon vin rouge. La propreté dans la salle des douches n'est pas au rendez-vous et le système Wifi ne fonctionne pas comme ce sera le cas dans plusieurs marinas qui annonce cette facilité dans leur publicité. La journée a été passablement ensoleillée mais un peu froide soit 18° à 20°C nous avons navigué avec nos manteaux d'hivers pour couper le vent et nous garder au chaud.

Beau matin un bon voilier d'outarde en direction du sud a couché dans la même marina que nous. Levé à 7.30 hre et après un petit déjeuner aux œufs nous terminons de petits travaux sur la base du mat avant de partir vers 9.00 hre. Le vent est du sud mais nous avons pratiquement finis la traversé du Lac Champlain et nous nous engageons dans la rivière Champlain plus sinueuse et étroite ce qui attenu l'effet des vents de 10 nœuds. Le paysage est fantastique et ça avance bien nous arrivons vers notre but initial le fort Ticonderoga vers 14.00 hre ce qui est tôt, nous décidons donc de continuer. Vers 15.00 hre nous jetons l'ancre dans une petite baie nous abritant du vent et nous donnant une vue coloré de la forêt environnant. Souper au spaghetti et vent de 15 nœuds ce qui rend l'éolienne assez bruyante. Je trouve le voyage plus fatiguant que je pensais mais je suis en période de rodage et j'adore cette vie de marin qui a un côté découverte très excitant mais aussi un inconfort auquel je ne suis pas encore adapté. Donc petite journée de 29 milles à environ 4.8 nœuds vitesse moyenne.1

Le 18 septembre débute sur une matinée froide en effet un beau 6°C à l'extérieur et 13°C dans le voilier nous réveil rapidement, après notre petit déjeuner déjà on se sent d'attaque et prêt à affronter une belle journée. Ce matin on a un vent contraire mais comme la rivière est sinueuse et étroite on ne sent pas son influence évidement on navigue au moteur autour de 5 à 6 nœuds. Ce matin nous apercevons beaucoup plus de grand héron et d'oiseaux de toutes sortes, les circonvolutions de la rivière nous révèlent souvent de beau site et nous rencontrons peu de bateau à moteur. Notre but est d'atteindre l'écluse de Whitehall ce qui est fait rapidement puisque nous avons à parcourir que 21 mille nautique ce qui est fait en 3.5 hre. Le soleil fait monter la température à 18°C et nous sommes bien heureux d'arriver car nous prévoyons rester à Whitehall quelques jours. Nous franchissons l'écluse de 25 pieds sans problème nous sommes seul dans cette ‘’lock’’ et allons nous amarrer à un quai municipale gratuit ou on a de l'électricité et de l'eau. Cette vieille ville est très typique de l'État de new York par ces bâtiments datant des années 1800. Une résidence genre château de Dracula

Louison essai de mettre sur notre blog des infos mais c'est difficile de se connecter au réseau Internet.

1 Voir Blog http://yodabahamas.blogspot.com/

http://yodabahamas.blogspot.com/�


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domine la ville, ce manoir nous le saurons demain peut être visité ce que nous feront après un bonne marche qui plait beaucoup à Frimousse qui nous suit un peu partout. En prime nous réussissons à nous connecter au Wifi pour rejoindre nos familles respectives. Soirée quand même tranquille dans ce centre ville seul une moto Harley Davidson traverse le village en pétaradant ce qui ne dure que quelques minutes mais elle reviendra à plusieurs reprise au cours de ce séjour au quai de Whitehall. Voici le site

web http://www.yachtdeliveryusa.com/champlain-canal.php pour les infos sur les écluses Américaine du canal Champlain.

Soirée plus douce la chaleur est revenue et nous nous baladons avec notre petit mousse dans cette ville fantôme car il n'y a pas beaucoup de circulation surtout après neuf heures. Coucher à 22.00 hre il fait chaud dans le bateau et c’est vraiment calme dans ce centre ville.

Samedi 19 septembre 2009 toujours à quai nous commençons nos corvées respective, pendant que Louison s'affaire au nettoyage de Yoda, je vais faire le lavage a quatre coins de rue et vers midi trente tout est fait nous sommes prêt pour visiter le Manoir Skeene qui domine la ville e tout en haut sur la colline. La marche est harassante mais nous sommes en forme et le toutou suit bien malgré la chaleur qui est bien supportable. Ce vieux bâtiment datant de 1830 à été rénové en partie par la société historique du coin et est bien conservé, un resto au premier plancher sert des lunchs et diners santé. Comme nous avons déjà mangé on visite le site qui nous permet de faire de bonnes photos et un petit film avec vue extraordinaire sur la municipalité de Whitehall. Le feuillage commence à changer ce qui donne de la vie en couleur à ce beau paysage. De retour au bateau nous allons dans une petite épicerie locale pour s'approvisionner en denrées fraiches. De retour au voilier après un petit roupillon de 30 minutes nous dégustons une bonne bière froide et téléchargeons nos photos et film sur l'ordi de plus Louison réussit à mettre du texte et photos sur le Blog.

http://www.yachtdeliveryusa.com/champlain-canal.php�


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Le manoir Skeene datant de 1830 très bien entretenu et intéressant à visiter.


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Yoda mat toujours couché, au quai gratuit de la belle vieille ville de White hall le 18 septembre 2009.

On annonce du gel pour demain ???. Un peu tôt mais on verra, il a quand même fait 18°C aujourd'hui et avec le soleil ce fut très confortable même chaud lors de notre marche vers le sommet de la colline au manoir.

Dimanche le 20 septembre jour du départ de Whitehall vers l'écluse 5 de Shellerville, levé à 7.00 hre dans un brouillard a couper au couteau, le départ est retardé à 8.30 hre car le brouillard est trop dense. Nous nous aventurons sur cette rivière inconnu au multiple détour et on y voie très peu, je suis à la barre et je perds le nord et à la dernière minute je vois que je me dirige droit sur la rive, heureusement je réussi à rétablir le cap avant l'échouage possible. Ouf mon cœur bat la chamade et je perse le brouillard de tout mes yeux pours garder le cap. Nous sommes au moteur et nous avançons à 4 .5 nœuds jusqu'a neuf heures trente puis le ciel se dégage et de nouveau nous naviguons dans les 5.5 nœuds. Il fait frisquet soit 7° C mais vers onze heures le soleil nous réchauffe et la température grimpe à 20 C, soleil mur à mur et nous sommes heureux de notre merveilleux voyage à date. Journée d'éclusage nous allons passer 6 écluses soit de 11 à 6 pour se mettre à quai à l'écluse no 5. Un beau quai récent nous attend avec un parc à explorer pour notre mousse Frimousse qui s'en donne à cœur joie. Cette endroit est idéal très tranquille et près du village de Shellerville ou on a une épicerie à vingt minutes de marche et plusieurs restos avec bouffe du fast food au restaurant plus santé, le choix ne manque pas. Pour notre part nous avons la cuisine du bord qui est excellente deux chefs cuisinier de bonne qualité et un gouteur qui ne refuse rien. Soirée calme mer d'huile nous sommes seul au monde pas d'autres bateaux. Nuit sans aucun mouvement du bateau pas une ride sur l’eau, on se croirait à terre température à 7° C il ne gèlera pas c'est certain.

Lundi, lundi 21 septembre, nous nous levons vers les 7.30 hre et prenons un petit déj. avec des œufs et tout notre temps car il y a un brouillard très épais et nous ne sommes pas assez épais pour se lancer dans cette purée de pois qui nous bouche l'horizon totalement.

Donc marche dans le parc, Frimousse apprécie et est content, il aime courir et lâcher son fou à gauche et à droite heureusement qu'on a des sacs pour collectionner ses petits souvenirs odorants.

Le départ s'effectue à 9.30 hre, ça prend 1/2 hre pour passer l'écluse 5 sans problème particulier, il faut dire qu'après la journée d'hier et l'expérience acquis sur le Richelieu ça


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devient une routine, nous avons nos tâches et le tout s'accompli sans problèmes particuliers.

Nous avons comme objectif de nous rendre à Troy juste avant la dernière écluse avant la rivière Hudson. Le canal Champlain est de plus en plus large et le paysage se compose de fermes et de maisons d'été toutes aussi belles le une des autres, ce n'est pas le luxe de la Floride mais il y a une âme dans ces résidences et une décoration chaleureuse qui donne le goût d'y rester. Après 6.5 hre de navigation nous arrivons à Troy localité de bonne envergure et selon la littérature après le premier pont on devrait retrouver un quai en arrière d'une grosse épicerie Price Chopper ce qui est véridique. Le seul hic est la profondeur pour nous ayant un tirant d'eau de 4 pieds nous ne sommes pas trop en danger bien qu'il y a un roche plus haute quelque part, notre profondimètre indique 6 pieds mais nous finissons par atteindre le fameux quai et nous nous amarrons sans difficulté. Nous sommes encore seuls au rendez-vous sauf les goélands à bec cerclés qui nous attendent par dizaines et qui ont laissés des souvenirs blanchâtres sur le quai.

Bonne épicerie en denrée fraîche, boite de conserve et bière Molson export a très peu dispendieuse $16.95 la caisse de 24 canettes. Nous partons avec le panier et emportons nos denrées directement a la porte de Yoda je vais reporter le panier et je demande à la gérante de l'épicerie si nous pouvons passer la nuit au quai elle nous donne sont assentiment et le tout est joué. Il est 18.00 hre et ça ne nous tentait pas de repartir aussi tard à la recherche d'un site d'ancrage.

Donc soirée tranquille marche dans cet environnement désertique comme la plus part des villes aux Etats-Unis, les gens on peur de l'effort physique ou ils ont peurs de faire de mauvaises rencontres, je suis toujours étonné de ce phénomène.

Mardi 22 septembre 2009 départ de notre quai d'épicerie à 8.00 hre nous sommes à la dernière écluse à 9.00 hre. Notre but est d'atteindre Catskill ou nous remettrons le mat sur Yoda pour continuer notre périple vers la mer. L'écluse de Troy est plus impressionnante que toute les écluses précédentes, Troy est la vile ou le canal Champlain et le canal Érié venant des grands lacs se rencontrent donc plus de voiliers en théorie mais nous sommes que deux bateaux dans l'écluse. Naviguer sur la rivière Hudson nous remet dans la navigation avec une marée plutôt faible au début mais il est toujours plus intéressant d'en tenir compte pour augmenter notre vitesse. La marée sera avec nous jusque vers 14.00 hre donc ça compense pour le vent contraire de 5.0 nœuds. Nous filons donc à 5.8 nœuds jusqu'à 14.00 hre et ralentissons à 4.2 nœuds après l'étal de la marée. Les rives de cette rivière sont très belles plusieurs résidences cossus, L'Hudson est plus large et on rencontre des barges transportant diverses marchandises vers New York minerai, détritus, ferraille et divers vrac. Mais la rivière est


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tellement large qu'il n'y a pas de danger pour un barreur alerte et réveillé. Les bouées sont nombreuses et aide à une navigation sécuritaire, il n'y a pas de passage vraiment dangereux lorsque vous naviguer de jours et je dirais même de nuit.

Comme nous sommes en vacance et pas pressé par le temps nous suivons notre rythme et aimons notre voyage de cette façon rien ne sert de courir, on doit s'imprégner du paysage de l'atmosphère et vivre chaque minutes qui passent trop vite.

Nous apercevons une résidence de plusieurs millions ou 5 chevreuils traversent la cours arrière face à la rivière c'est féérique et fantasmagorique, les Américains, ils l’ont l'affaire comme dirait Elvis Gratton. Donc vers 16.00 hre nous entrons dans le canal de Catskill la route est bien balisé et il y a de l'eau suffisamment. Nous arrêtons à un quai pour le plein de Diesel et une vidange de notre réservoir septique. On s'informe pour le remâtage et nous devons retourner à l'embouchure du canal pour remâter. Nous avons une place au quai de Hope Nose Marina et on réserve le quai de remâtage pour demain midi. En soirée nous marchons vers le centre ville de Catskill et nous découvrons une vieille ville artistique assez mignonne mais comme il fait noir nous ne pouvons tout voir.


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Photo d'une des nombreuses sculptures de chat qui décor la rue principale de Catskill et du Capitaine et de notre mousse Frimousse

Déjà deux semaines que nous sommes partis de Lévis donc en ce 23 septembre, jour anniversaire de mon fils Jean-François, nous devons remâter vers midi, ce matin après un petit déjeuner nous commençons la préparation de Yoda pour recevoir sont mât, nous libérons plusieurs cordages enlevons le plastique qui retienne ensemble les pataras et aubans...etc. diner rapide aux raviolis en boite et vers 13.00 hre nous commençons à remâter avec une potence ou grue minimaliste très primaire qui manque de hauteur. Deux opérateurs expérimentés font les manœuvres pour faire entrer le mat dans son tabernacle mais le tout se fait tout croche et ça force les côtés du tabernacle mais à force de levé et de manipulation tout fini par entrer dans l'ordre. On a eu chaud mais vers 15.00 hre le mat est en place et Yoda est transféré au quai de service et nous commençons à serrer les aubans, les pataras ...etc. installer les voiles et tout le gréement vers 19.00 hre nous sommes prêt et il fait noir, la chaleur est élevé 26 C sous un soleil de plomb. Nous avons travaillé très fort mais le résultat est positif et nous sommes prêts à repartir pour notre périple au long court. Souper avec un bon reste de riz chinois et repos bien mérité. Nous avons rencontré un voilier nommé Plume au Vent


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qui vas aussi au Bahamas, il est reparti vers 16.00 hre, un père avec trois enfants sans dinghy, il prévoit en acheter un plus tard, ce n'est pas très prudent.

Nuit de sommeil profond mais la chaleur nous accable jusqu'a minuit, heure a laquelle une fraiche nous donne un répit de cette chaleur.

Donc le 24 septembre avec toutes nos voiles et le mat remis en place nous sommes de nouveau sur un voilier. Le départ s'effectue vers 9.00 hre avec un vent léger 5 nœuds et la marée est pour nous donc nous filons rapidement à 7.0 nœuds, notre objectif est Esopus Island 28 milles plus loin, à la vitesse que nous allons 4 hre plus tard nous avons atteint notre but et nous jetons l'ancre pour l'après midi. Donc congé pour l'après midi et nous en profitons pour mettre nos photos et films sur l'ordi. Roupillon et concerts d'Outarde et de canard. Nous sommes en face d'un monastère très grand et impressionnant ou dirait un château médiéval. Soirée chaude sous les étoiles au son des grenouilles et grillons, un vrai paradis.

Vendredi 25 septembre nous avons 35 mille à faire pour atteindre Peekskill. Un vent léger de 10 nœuds du nord nous pousse avec la marée vers notre but à une vitesse de 7 nœuds.

Notre objectif premier était West Point mais vitesse aidant nous nous sommes rendu plus loin Peekskill, plusieurs châteaux, quelques ruines et maisons impressionnantes bordent les rives de l'Hudson à ce niveau. Nous subissons un bon vent de 10 à 20 nœuds en après midi. Nous en avons une belle vue de West Point collège militaire Américain qui est impressionnant par son architecture

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du 19e Siècle, c'est à voir et à photographier.

Un catamaran Méridien V nous dépasse et file sur New York car nous sommes qu'a une journée de navigation de cette mégapole Américaines. Finalement nous jetons l'ancre en face d'une central nucléaire qui est bruyante nous sommes ballotté par les vagues en soirée mais ça se calme en fin de soirée. Louison vas sur la rive pour les besoins de Frimousse mais celui ci refuse pas de numéro 1 ni de numéro 2, le

Capitaine n'est pas très contant de sont petit mousse.

Demain nous visons la 79e rue en face de New York je suis impressionné et un peu anxieux car j'appréhende beaucoup de circulation.

Samedi 26 septembre départ à 6.45 hre avec un vent est et marée favorable, le soleil est de la partie au tout début mais il se voile vers le milieu de l'avant midi. Les rives sont surprenantes, sur la rive ‘’EST ‘’ est peuplé et pleine de hautes tours et le côté Ouest de cette rive est très sauvage, falaises très hautes inaccessible et boisés. La navigation se passe bien, il y a peu de bateau en ce samedi et la police patrouille beaucoup arrêtant des voiliers pour vérification de papier. Les gardes côtes nous dépasse et nous envoi la main, comment font-ils pour savoir que nous sommes en règle? Difficile à dire...

Arrivé vers les 13.30 hre nous jetons l'ancre en face de la 79e Ave en dehors du champ de mooring, comme les vagues sont assez fortes, nous devons attendre 17.00 hre pour nous rendre à terre. Rendu au quai de dinghy on se fait demandé $25.00 pour laisser notre petite embarcation dans la rade ce qui est très chèrement payé pour cette heure


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de la journée donc nous laissons faire ses besoins à notre cabot et repartons pour le voilier.

Soirée tranquille à regarder les New Yorkais faire du jogging, du vélo et autres sports sur la piste longeant la rivière Hudson. Les prévisions ne sont pas très bonne pour les prochains jours nous verrons ce que l'avenir nous réserve.

Dimanche 27 septembre il pleut depuis hier soir 22.00 hre, l'avant midi est perdu, un petit crachin nous tombe dessus. Vers midi ça diminue et nous allons au quai en dinghy et partons pour une marche de 6 ou 7 milles sur Broadway et autres rues finalement nous marchons de la 79e ave à la 51e ave allé et retour. Il y a passablement de gens sur la rue, c'est dimanche et ils font des courses. Nous en profitons pour faire un peu d'épicerie. Retour au voilier vers 17.00 hre, souper steak pommes de terre et petits légumes. Le vent tourne au Sud Ouest température 20° C confortable. On planifie notre journée de navigation pour demain. Le vent de 15 nœuds fait tanguer le voilier sur son ancre, nous ne le savons pas encore mais ce début de nuit sera difficile. En effet le vent vas à contre marée et le voilier se déplace de gauche à droite. Les autres voiliers dans notre parage immédiat oscille de la même façon ce qui nous déboussole car on a l'impression de se déplacer ce qui n'est qu'une illusion. Nous nous préparons à faire des quarts toute la nuit. Louison trouve un moyen de nous stabiliser en prenant la barre en gardant le cap comme si nous étions en marche ce qui fonction très bien nous nous stabilisons et ça nous rassure. Lorsque la marée change de bord vers minuit le bateau se stabilise de lui même. Ce n'est pas la dernière fois que nous vivront une situation ou la marée à l'encontre du vent nous donne des bonnes frousses. Notre première partie se termine avec l’escale de la 79e ave la navigation de canaux et rivière est terminée. Le bilan est positif nous nous entendons bien et la température et le beau temps a fait partie de notre quotidien presque tout les jours. Maintenant nous prenons la mer pour moi première expérience pour le Capitaine c’est du déjà vu car il a fait du convoyage de Annapolis à Lévis il y a quelques années. Comment mon corps réagira-il au vague longue ‘’swell’’, au vague courte et cassante ou encore au vague qui viennent de direction variables et qui sont inconstante. Voila autant de questions auquel je vais savoir rapidement. De plus qu’elle sera ma réaction à la navigation de nuit loin de la côte sans repère autre que notre GPS carte…?


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DE NEW YORK À CAP MAY

Lundi 28 septembre nous quittons sans trop de regret la 79e Ave pour Sandy Hook, la nuit fut courte car nous avons bien dormi qu'à partir du de 2.30 hre quand le bateau s'est stabilisé et que nous avons été certain de notre ancrage. Au matin les vents de 30 nœuds se calme un peu et tombe à 15 nœuds lentement. Nous hésitation à partir mais finalement vers 8.30 hre nous levons l'ancre, avec le vent de travers et la marée descendante nous filons à 6 nœuds, ça brasse mais on avance bien. Un traversier de train nous coupe de loin c'est bizarre à voir. Plusieurs navettes se promènent d'une rive à l'autre, il y a de l'action juste en masse avec tous les cargos, navire de guerre et rafiot qui nous croise sur cette voie maritime hyper occupé. Nous passons en face des édifices de Manhattan et saluons la statut de la liberté avant de passer sous le pont de Brooklyn pour nous retrouver en liberté sur l'océan Atlantique.

Le pont de Brooklyn est illuminé la nuit très impressionnant à voir.

Nous bifurquons vers la rive Ouest pout atteindre Sandy Hook vers 13.00 hre. Nous prenons un mooring dans la rade de la Marina pour $50.00 la nuit ce qui est très dispendieux. Nous faisons un petit roupillon en après midi puis nous téléphonons au


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bateau taxi qui nous conduit à terre gratuitement inclus dans notre forfait donc pas vraiment gratuit. Nous marchons vers l'épicerie à un mille de la marina, bonne marche, on est plus habitué de marcher autant que cela. Retour au bateau petite bière et vers 18.00 hre nous voyons au dessus de la ville un nuage noir d'orage s'amener ça va être notre premier gros grain ou orage depuis le départ soudainement il fait noir et frimousse a peur, nous on n'est pas trop rassuré mais comme on est sur un mooring on ne s'en fait pas trop.

Ça commence soudainement vent de 60 nœuds et pluie violente, heureusement que l'on s'est protégé avec des toiles et imperméable, ça dure environ 20 minutes mais d’une intensité très grande. Nous voyons des voiliers au large hors du mur de protection qui se font mal mener pas à peu près. Finalement nous sommes très contant de notre investissement de $50.00. Nous nous préparons une bonne bouffe et nous dînons puisqu'on est au USA vers les 19.30 hre. La suite de la soirée est calme et les nuages se dissipent partiellement sans trop de vent.

Vingt neuf septembre jour d'arrêt toujours à Sandy Hook, il fait chaud 20° C mais des vents à 10 nœuds. Journée de commission, lavage et Internet à la bibliothèque municipale. On réussi à communiquer avec les nôtres, Christian a laissé ses cours d'info, Roger Gauthier a gagné $300,00.00 à la Lotto et Monique est pas mal occupé. Dans l'ensemble tous se porte bien Notre marche de 1 ou 2 mille nous tombe dans les jambes et nous dormons de 17.00 à 18.00 hre Souper de la délicieuse recette du Capitaine sauce au saumon en sauce avec des patates, c'est délicieux et facile à préparer. Bon dodo réparateur la nuit a été calme et reposante.

Dernier jour à Sandy Hook ce 30 septembre sera très relax nous allons compléter de petit travaux comme reconnecter la toilette, préparer le sac de survie...etc. je vais en bateau taxi faire le lavage et Louison vas à la bibliothèque faire de l'internet. Nous dinons dans un charmant petit café près de la marina. De retour au voilier vers 15.00 hre nous allons nous placer à l'ancre a l'entrée de la digue mais les vents sont de 20 nœuds et nous décrochons une heure après le premier ancrage, on se reprend et cette fois ça tient le coup. Il fait un temps venteux 15 à 20 nœuds qui diminue à 10 nœuds en fin de soirée mais qui reste variable toute la nuit. Notre route est faite sur le GPS carte. Comme planifier le départ se fait à 4.00 hre le lendemain matin sous un ciel nuageux donc assez noir.

Premier octobre 2009 la levé du corps est difficile mais l'air vivifiant du large 10° C nous tient bien réveillé, il fait noir comme j'ai rarement vu. Heureusement il y a des bouées éclairées qui nous guide et notre tracé GPS nous dit que nous sommes sur la bonne voie.


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Nous naviguons vers le pont illuminé de Brooklyn avant de bifurquer vers le sud pour longer la côte vers Atlantic City. Je suis bien impressionné de naviguer la nuit le capitaine est calme et il sait ce qu'il fait, ça me rassure nous rencontrons un ou deux navires mais ils sont a plusieurs mille de nous. Vers les 6.00 hre le soleil pointe son nez à l'horizon et ses rayons exploses à la surface liquide ce qui réchauffe non seulement le corps mais aussi éclaire notre espérance de revoir la terre. Il faut dire qu'on a jamais douté que nous reverrons le rivage. Beaucoup d'avions nous passe au dessus pour allé atterrir dans un des nombreux aéroports de la grosse pomme. Après discussion on décide de faire un arrêt à Barnagate après 11.00 hre de navigation ce qui est raisonnable car la fatigue commence à se faire sentir. Comme nous avons bien planifié le voyage avec les tables de marée et courant nous passons l'entrée de Barnagate rapidement sans avoir à affronter des vagues ou des contres courants terribles comme certains Capitaines nous ont mentionnés. Au bout de l'entré nous tournons sur bâbord suivant les bouées et juste avant l'entrée de la première marina nous jetons l'ancre un peu en dehors de la voie navigable profondeur 8 pieds. Il y a quelques ''mooring '' privés que nous utiliserons la dernière nuit avant notre départ. La météo annonce des vents du sud de 20 nœuds pour les trois prochains jours, nous décidons de resté à l’ abri dans la rade de Barnagate. Une petite parenthèse, j'ai vu mon premier dauphin ce matin quelques mille avant d'arrivé à Barnagate. Donc nous avons parcouru 60 mille en 11 heures soit 5.5 Kn de moyenne. Phare de Barnagate Bay au couchant très bel endroit pour admirer les bonnes marées


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Ce 2 octobre au matin on se lève vers 8.00 hre soit 12 hre de repos donc on est en forme de nouveau. Journée relaxe avec le dinghy nous nous rendons visiter le phare local qui nous donne une vue imprenable sur la région, la mer et les voies navigables internes. Il y a 217 marches à monter ça réchauffe le body car il fait au alentour de 20C au bas de la tour. On monte chacun son tour pour garder un œil sur notre Frimousse qui fait de la belle façon à tout le monde ce qui aide à établir les contacts avec les gens.

Après cette observation on voit la marée entrer dans la passe de Barnagate, c'est très vigoureux et la vague générée est très forte. Nous comprenons pourquoi certains voiliers sont retournés vers la mer car c'est difficile de naviguer à contre courant. Nous prenons une longue marche sur la plage et retournons au bateau pour une petite sieste. Nous soupons au cocktail de sardine et autres petites bouchers fruits de mer sur du bon pain accompagné d'une bonne bière ou deux. Nous allons à terre chercher 4 bidons de 20 litres d'eau potable.

La nuit du 3 octobre est plus mouvementé car vers minuit nous dérivons un peu sur un mooring jaune que je fini à attacher au voilier vers 1.00 hre du matin. Vers 2.00 hre pluie et orage, je fais des cauchemars bref première mauvaise nuit. Le lendemain nous retournons prendre des photos du phare et de son environnement, j'ai mal au dos et je prends des anti-inflammatoire et tout entre dans l'ordre, il faut que je sois plus prudent lorsque je manipule des bidons d'eau.

Ce 4 octobre est la journée choisi pour notre départ vers Atlantic City comme la marée est à létal vers 9.30 hre, nous sortons sans problème de Barnagate. Lorsque nous atteignons le grand large, Louison décide de mettre notre R2D2 à l'œuvre, le robot pilote automatique barre pendant 7 hre, nous avons qu'a le supervisé, il fait très bien le travail. Je vois un groupe de Dauphins au loin, et j'en profite pour faire deux petits roupillons d’une demi-heure. J'ai encore des douleurs lombaires que les anti-inflammatoires soulage. Je me suis déplacé une côte flottantes qui ne flotte plus au même endroit mais après trois jours les pilules ont fait leur job. Nous entrons dans la rade de Atlantic City et avons de la difficulté à trouver une marina, nous essayons à un casino c'est $3.00 du pied, puis une petite marina plus moins bancale nous accueil pour $2.00 le pied, il était temps car il fait déjà très sombre. Soirée à marcher dans le quartier qui ne semble pas trop bien fréquenté mais avec notre Frimousse nous sommes en


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sécurité qui oserait s'attaquer à un molosse de la sorte...?

Cinq octobre 2009, quelle journée s'annonce après un bon départ vers 9.30 hre toujours avec la marée et courant nous sommes frappé après une heure de navigation par des vents de 25 à 30 nœuds, les vagues nous frappent de tout côté et font brasser le bateau de toute part, le vent est d'Ouest mais tournant parfois ce qui rend difficile la manœuvre. Comme on est sortie un peu trop au large, le retour vers Cap May est plus long. On doit tirer des bords et finalement nous arrivons vers 19.00 hre avec la marée montante ce qui nous aide à franchir l'entrée de Cap May. Nous voyons 5 ou 6 voiliers à l'ancre et nous finissons par nous trouver une place hors du chenal navigable pour passer la nuit. Petit souper au sandwich au poulet. Il n'y a pas de wifi donc nous nous couchons tôt. Comme la météo annonce des grands vents pour les trois prochains jours nous décidons de resté ici et de récupérer car je suis plus fatigué que je pensais et mon mal de dos est encore là vive les anti-inflammatoires. La douche de ce matin était très bonne et comme nous serons à l'ancre pour les prochains jours, pas de douche.

Ce mardi matin 6 octobre le soleil est radieux et chaud, il fait 22°C et pas de vent c'est le calme avant la tempête. Nous allons visiter la rade de Cap May en dinghy, il y a plusieurs marinas mais elle semble toute pleine. Nous allons dans ce qui semble la marina principale et passons près d'un quai pour accueillir les visiteurs pour un restaurant établi sur un ancien Schooner qui semble très bien. Petite épicerie et retour au voilier. Il y a beaucoup de petits restaurants sympathiques à Cap May et un beau marché de poissons frais ainsi qu'un West Marine. Ce sera à ce West Marine que j'achète un siège pliant qui s'avère être un peu gros pour nos besoin et dispendieux. Le vendeur m'assure que si je ne suis pas satisfait, il est échangeable dans n'importe quel West marine au USA donc je l'achète pour un essai. Petit diner, le soleil me chauffe le dos qui est soulagé par les anti-inflammatoires Louison est très emphatique pour ce mal de dos, ça m'aide à accepter cet état. Notre petit chien a pissé sur le tapis car ça faisait longtemps qu'il n'était pas allé à terre. Vers 15.00 hre la température baisse très rapidement de 22C à 12 C ce qui


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nous glace n'étant pas habitué à de basse température. Le vent du nord Ouest s'élève et le mauvais temps débute pour les prochains jours...

La nuit du 7 octobre 2009 est meublée de coup de vent de 30 nœuds et le bruit de la drisse nous fait une musique dont on pourrait se passer. Par contre un point positif l'ancre a tenue le coup nous n'avons pas dérivé. Vers 9.00 hre nous prenons un café tranquillement et regardons la baie agitée et nous nous félicitons que l'ancre n'ai pas chassée pendant la nuit, en disant cela c'est la débandade nos amers nous indique que nous chassons, merde vite il faut se replacer ce que nous faisons en équipe rapidement et de nouveau le calmes est revenu à 10.00 hre quel moment intense car le vent est de 20 nœuds et nous sommes près de la berge rocheuse. Nous pensons que le pire est dernière nous mais non vers 13.00 hre encore une fois nous décrochons en même temps que deux autres voiliers dont un dérive droit sur nous. Quelle merde il faut agir promptement car la rive approche vite avec des vents de 30 nœuds surtout que les roches ne sont pas loin. Pendant que Louison monte l'ancre, je prends la barre et moteur en marche à 2500 RPM, Yoda lutte pour sa survie, un autre voilier vas s'accoster sur les poteaux d'un ancien quai ce qui n'est guère prudent. Après quelques décharges d'adrénaline nous finissons par nous éloigner du bord et reprenons non sans difficulté le chenal et nous dirigeons vers la marina principale visité hier dans le calme. Comme on ne sait pas trop où aller s'ancrer, nous décidons d'allé au quai du resto Schooner qui me semble bien accueillant dans ces 30 nœuds de vent. Finalement à l’abri du vent nous accostons au grand quai et une bonne bière nous réconforte et nous calme, le repas qui suit est excellent et peu dispendieux sans compter que le personnelle est très sympathique sachant que dehors les vents de 30 à 35 nœuds ne font pas de cadeau au capitaine de voilier. Louison vas prendre une marche avec frimousse et trouve une marina qui a un espace à quai disponible, quel aubaine nos sommes bien content. Donc vers 16.00 hre à marée montante nous quittons la sécurité de notre resto et naviguons a nouveau dans la tourmente sur un chenal mal balisé et inconnu nous tournons une bouée trop tôt et touchons le fond. Encore un peu d'adrénaline mais le capitaine réussi à reculer pour reprendre la course vers la marina.

Arrivé près de la marina nous longeons un mur de 16 pieds qui nous protège du vent mais la profondeur de 4.5 pieds soit 6 pouces de plus que notre tirant d'eau ne nous rassure pas du tout. Arrivé au bout du mur, il y a deux portes nous entrons dans la première mais le capitaine se ravise et pense que c'est la seconde porte qu'il faut prendre donc recul au vent et nous relongons le mur pour 15 pieds et nous nous envasons bien arrêté. Pas de panique nous sommes à l’abri du vent protégé par le mur, nous décidons d'attendre la marée montante et nous nous dégageons après 10 minutes. Nous entrons dans la marina ou le vent souffle de nouveau à 30 nœuds, nous trouvons


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la place assigné mais le vent nous pousse et finalement nous entrons comme nous pouvons, le vent nous pousse du reculons dans un espace entre des poteaux et en apprentis cowboy nous réussissons avec l'aide de quelques marins locaux à attacher notre Bronco qui rut à gauche et à droite mais fini par se calmer une fois bien amarré. Yoda est bien content, le Capitaine souriant, l'équipier soulagé et le Mousse ravit de se retrouver à quai pour une promenade assurée.

Quelle journée bien attaché nous sommes prêt pour une bonne bière fraîche, un bon souper et une marche nous calme de nos péripéties de ce jour qui restera dans notre tête et qui nous à fait prendre de l'expérience comme jamais. Je suis rassuré, par un travail d'équipe nous nous en sommes sortie sans égratignures non sans craintes, le Capitaine a été a la hauteur de la situation et tout a fini bien. Notre Frimousse a eu peur comme nous mais, il a supervisé notre travaille et a été bien contant de voir notre pur sang attaché aux quatre poteaux de la marina. La nuit a été encore plus venteuse et nous nous sommes félicités d'avoir pris la décision de nous mettre à l’abri dans une marina.

Il faut dire que pendant que tout cela se passait et que le vent nous poussait vers les rochers situés en face de l'école des gardes côte, j'étais au téléphone en communication avec les gardes côte pendant 10 minutes, leurs demandant assistance et j'ai eu comme réponse que comme nous n'étions pas en danger de mort immédiate, il n'y avait rien à faire. Merci beaucoup pour l'aide, je vous rappellerez quand nous seront à six pieds sous l'eau... quels fonctionnaires. Ils étaient à 150 pieds de nous et regardait aux jumelles le show et ils n’ont même pas payé leur place nous avons donné un spectacle gratis...

Ce 8 octobre est un beau Jeudi ensoleillé très peu de vent, jour de repos bien mérité lavage de notre linge sale et journée d'épicerie qui est à 45 minutes de marche, cet épicerie est de bonne grandeur et nous donne un choix honnête sans plus. Cette marche nous permet de voir de belles vieilles maisons genre pêcheur et de réaliser que les feuilles ont ici aussi commencées à tomber mais qu'il y a aussi encore beaucoup de belles fleurs. Nous revenons en taxi avec tous les sacs de victuailles qui sont trèes pesant. Nous allons aussi chez West Marine acheter un siège pliant, un couteau de poche et quelques autres accastillages pour le voilier. Ce petit West Marine est à 15 minutes de marche de la marina. Souper avec notre reste de riz chinois ce soir. Nous changeons l'huile du moteur et ça nous prend de 20.00 hre à 22.30 hre, job sale et longue nous nous équiperons un peu plus loin d'une bonne pompe ce qui facilitera la tâche grandement.

Aujourd'hui est un grand jour nous repartons de la marina UTSCH à 7.20 hre ce matin un vent de 5 à 10 nœuds nous pousse dans la bonne direction. Nous sommes 12 voiliers


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à partir en même temps, la marée, les courants et le vent sont avec nous. YODA est bien contant et l'équipage aussi Frimousse est dans son petit coin et nous regarde la mine un peu anxieuse car le vent du sud nous brasse pas mal dans le canal. Aussitôt que nous prenons la baie du Delaware vers le nord nous volons littéralement, tout les facteurs sont avec nous le vent, le moteur, les voiles la marée on file dans les 8 à 9 nœuds. Le chenal est emprunté par des bateaux de toutes sortes, il y a beaucoup de voiliers, des bateaux de pêcheurs, et du trafic de bateaux commerciaux. Comme le vent nous pousse très vite nous faisons deux jours dans un. Vers heure nous sommes en face de la central nucléaire et à 14.00 hre nos tournons dans le CD canal (Chesapeake/Delaware canal) qui nous amène de la Baie de Delaware à la baie de Chesapeake. Finalement à 16.00 hre nous nous retrouvons dans la petite baie de Chesapeake City ou une dizaine de voiliers au maximum peuvent se mettre à l'ancre.

Nous entrons dans une passe très peu profonde cinq pieds maximum et assez étroite heureusement on est à marée haute. On a de la difficulté à faire prendre l'ancre, le fond n'est pas propice et nous chassons deux fois, finalement le vent se calme et nous réussissons à accrocher notre ancre. Comme c'est vendredi soir il y a un party dans un hôtel en face de notre lieu d'amarrage musique typiquement US country et nous veillons sur le bateau car il fait chaud 26 C sans vent après quelques bières et c'est un dodo bien apprécié. Louison inquiet reste à veiller jusqu'a 2.00 hre du matin. Bonne nuit à toutes les grenouilles du coin et de merveilleux rêves sous les étoiles.

Aujourd'hui 9 octobre 2009, nous pensons nous rendre si tout vas bien à Annapolis ou se tient le show annuel de voiliers, cet exposition est l'une des plus grosses expos de voiliers au États-Unis et nous avions des doutes d'arriver à temps mais tout semble indiqué qui nous y seront ce soir même.

Donc après un petit déjeuner et café nous levons l'ancre et surprise Louison place l'ancre sur le bateau et il y a deux grands colliers pour femme accroché nous avons sans doute jeté l'ancre sur un coffre au trésor sans le savoir. Donc la mâtinée est calme mais à la sotie du C/D canal vent augment à 20 Noeuds du Nord/Ouest et la marée est baissanet donc nous aide mais on se fait pas mal brassé par les vagues. Il y a pas mal de barge pour un samedi matin nous faisons du 6 Noeuds et ça roule rondement. Nous avons toujours un plan ''B'' et même ''C'' au cas où on ne pourrait pas se rendre à destination mais comme ça avance vite nous voyons finalement vers 15.00 hre la Baie d'Annapolis au loin et une heure plus tard nous jetons l'ancre en face d’une académie Navale. Il y a du courant et l'ancre tient mal le fond nous allons finalement se mettre sur un mooring en face du show nautique, Donc en ce samedi soir il y a beaucoup de


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musique et d'action sur les lieux de l'expo nautique. Comme nous sommes fatigués le dodo se fait vers 10.00 hre.

Ce Dimanche 11 octobre est magnifique, soleil et 23°C, nous prenons un taxi boat avec Frimousse et allons faire un tour de la vieille ville d'Annapolis. C'est comme le vieux Québec et notre mousse aime bien, il fait quatre belles crottes et un gros pipi ce qui semble le soulager. Le taxi coûte $2.00 par personnes et est très pratique car nous n'avons pas à mettre le dinghy à l'eau. Donc retour diner au voilier et en après midi nous mettons le mousse de garde sur Yoda et allons visiter le show nautique. Il y a une centaine de voiliers en démonstrations et plusieurs centaines de tentes de distributeurs montrant toutes sortes d'accastillages et cossins utiles pour la navigation. Nous n'avons pas assez de nos deux yeux pour tout voir, comme il y a pas mal de visiteurs c'est fatiguant de se déplacer dans la foule dense. Nous rencontrons l'équipage du voilier ''Liberté 55'' qui nous invite à allé sur leur bateau mais ça n'adonnera pas malheureusement avec notre horaire. Louison à la tente de West Marine négocie l'achat d'un autre ancre que nous avons vu en démonstration plus tôt en après midi, cette ancre une Manson est très efficace par son design un arceau la fait se positionné toujours sur le bon bord de façon a ce que les dents de l'ancre morde bien dans le fond. Il s'avèrera que cette ancre est une des bonnes acquisitions du Capitaine car elle n'a pas lâché un fois.

Lundi 12 octobre le temps a changé, il fait plus froid et les nuages montent à l'horizon. Nous avons un peu froid ce matin il fait 8 C mais ça vas se réchauffer... c'est la dernière journée du show. Vers 13.00 hre nous allons en taxis boat à terre avec le mousse et nous explorons les alentours une très belle ville datant du 18e siècle. Nous visitons beaucoup de bâtiments rénovés, finalement nous décidons de manger sur une terrasse, le resto Pizza Manga, je commande une Pizza standard mais on nous donne une Pizza au Jalapinos très épicé, ouf! Ça chauffe les lèvres et la bouche est en feu mais on fini par la bouffer au complet.

Retour au voilier à 15.00 hre, on prend une bière notre voisin un voilier Québécois du nom de Attitude dont nous ne connaissons pas l'équipage ont fait venir le Pump out mobile, un petit bateau avec l'équipement pour faire la vidange du réservoir septique. Pendant l'opération le Capitaine d'Attitude fait une mauvaise manœuvre et enlève le boyau avant que le vacuum n'ait été enlevé alors c'est l'explosion de merde qui sort sous pression du tuyau douchant le Capitaine et l'opérateur d'un liquide brun nauséabond en quantité industriel, quel spectacle et le bain de mer forcé est tout indiqué pour ce brave Capitaine. Mais le vrai show commence à 16.00 hre avec la sortie des voiliers exposés nous avons droit au première loge SVP, à la sortie des cents et


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quelques voilier de la rade de cette 40e exposition nautique on ne fini pas de prendre des Photos et de s'émerveiller. On a eu droit à trois heures de défilé incroyable, beau voilier et les équipiers sont très habille, ils sortent leurs bateau toutes voiles dehors nous avons peur qu'ils perdent le contrôle car ils passent très près de Yoda. Puis comme la fin de semaine suivante, c'est le show des Yachts plusieurs d'entre eux fond leur entrée dans la rade. Le voilier que nous avons visité le Virginia a été un des plus impressionnants, un voilier du 19e siècle de 150 pieds avec deux longs mats. Ce beau vieux voilier est diriger par des équipiers de 20 à 30 ans hommes et femmes et se promène surtout sur la côte Est des États Unis dans les évènements marins de toutes sortes. L'ancre commandé chez West Marine devrait arriver demain donc on doit dmeurer une autre journée pour recevoir ce qui devait ce révéler une acquisition très précieuse car l'ancre Manson sera d'une tenue extraordinaire dans tout les fonds.

Ancre Manson avec son arceau qui fait quelle se retourne sur elle même pour être toujours dans la bonne position.

Mardi 13 octobre journée ensoleillé dans les 22°C Nous allons en dinghy à la Marinas étant donné que nous sommes sur un mooring nous avons droit gratuitement à la douche de la Capitainerie ce qui est appréciable. Donc après une bonne douche. Louison téléphone à West Marine et notre ancre est arrivé, comme c'est assez pesant il nous envoi une voiture nous chercher et ils viendront nous reconduire au quai. Nous avons Frimousse et nous décidons que je vais aller avec la voiture chercher l'ancre et Louison restera avec le chien à la Marina d'Annapolis. Je fini par identifier la voiture fantôme qui viens me chercher et nous nous rendons au magasin sans problème. Sur le chemin du retour comme nous passons en face d'une pharmacie que je connais, je fais arrêter le chauffeur pour acheter deux caisses de 24 bouteilles d'eau ce qui est très lourd aussi donc notre commis de West Marine nous aide à faire deux coups avec la même pierre et nous nous rendons finalement au quai pour transborder tout ce matériel dans le dinghy. En placent les caisses d'eau ma montre heurte un objet et tombe à la mer dans une eau sale et vaseuse impossible de la récupérer. Je perds mon cadeau de Beaulieu pour mon


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25e anniversaire de travail ce qui sur le coup me pince le cœur mais on s'y fait et dans le fond, c'est de ma faute car à deux ou trois reprises, elle était tombé sur le voilier et à chaque fois je remettais la pine de retenu du bracelet en place et à chaque fois je pensais que peut-être un jour, elle tomberait à l'eau et se noierait. Donc retour au bateau petit souper et nous devons travailler sur le problème d'eau qui entre dans le voilier par l'arbre du moteur, notre étoupe a été changé mais elle ne fait pas le travaille comme elle devrait. Vers 20.00 hre Louison s'attaque à résoudre le problème et après essai et erreur il trouve la bonne façon de placer l'étoupe pour avoir un bon joint imperméable. Nous repartons demain matin et nous plaçons à l'ancre qui n'est pas encore la Manson et nous avons tendance à chasser, le vent est à 15 nœuds et nous sommes hors de la rade donc dans le vent. Vers 22.00 hre d'un commun accord nous retournons sur un mooring libre, comme nous devons partir tôt demain matin et qu'il n'y a personne pour collecter le $25.00 de droit nous partons sans payer.

Donc en ce 14 octobre 2009, notre objectif est de nous rendre à Salomon's Island quelque 45 milles nautique plus au sud de la Baie de Chesapeake, il fait froid 7 C et il y a peu de vent +/- 10 Noeuds nous filons au moteur à 5.0 nœuds. Beaucoup de voiliers naviguent vers le sud par cette belle journée et nous les suivons car la plus part sont plus rapide que nous. Il faut dire ici que nos devons naviguer prudemment car il y a une foule de crack pot, des petit ballons de couleur identifies l'endroit ou les pêcheurs on placé les cages à crabe. Ces cages au fond sont retenues par des câbles d'acier qui sont susceptible de se prendre dans notre hélice ce qui n'est pas très bon. Par contre le Capitaine a installé un coupe orin sorte de couteau circulaire qui peut couper des câbles d'acier de 1/4 de pouce. Mais tout vas bien nous surveillons les bouées et faisons du slalom de temps à autres. Après 8.5 hre de navigation au moteur nous atteignons Salomon Island ou trois marinas accueillent quelques centaines de bateaux. Nous nous rendons près d'une Marina et jetons l'ancre après s'être installé un dinghy viens nous aborder, c'est Alain du voilier Attitude qui nous informe que dans une petite baie plus à l'Est que le site est plus beau et très propice à l'ancrage. Nous décidons de nous y rendre et ancrons près du voilier Attitude. Ce voilier de 40 pieds léger est un voilier affrété pour la course, bien équipé avec toute la technologie moderne. Le Capitaine Alain est secondé par Nathalie sa compagne équipière et ses deux fils sont à bord. Un couple très spécial accueillant et généreux navigue depuis trois mois environ. En mars dernier Alain Chef d'entreprise et patron de 25 employés, en a eu mare et avec l'assentiment de Nathalie a décidé de tout vendre maison, ses autos de collection... etc. ils se sont acheté un voilier pris quelques jours de formation et décidé de partir pour deux ans sur les mers du monde. Ils ont eu quelques aventures palpitantes, en face de la statue de la liberté, ils ont croisé une bâche de 40' X 50' qui flottait entre deux eaux et l'hélice a ramassé le tout donc plus de moteur dans un endroit ou il y a beaucoup de circulation


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navale et ou les courants de différente direction peuvent vous entrainer Dieu sait ou... Mais dans leur malheur ils ont été chanceux, un autre voilier Québécois passait par là et le Capitaine de ce bateau était équipé du matériel de plongée et s'est porté volontaire pour dégager la toile traitresse. Donc après une bonne 30 minute Attitude était de nouveau manœuvrable. Donc la vilaine toile fut placé sur la proue du voilier et le voyage continua, après quelques milles les gardes côtes font une vérification d’Attitude et de son équipage comme tout est en règle, Alain fait cadeau de la toile aux gardes côtes. Attitude ne s'arrête pas à Sandy Hook mais continu sa route sur la mer vers le sud et au petit matin Nathalie réalise qu'elle n'a plus de pain, de lait et de beurre. Le Capitaine décide de jeter l'ancre près du bord de l’état du New Jersey et avec son dinghy part à la recherche d'une épicerie ou dépanneur. Après une bonne heure de marche, il trouve un endroit pour se ravitailler et repart dans la direction du voilier. Comme tout bon Québécois, il fait de l'auto stop et comble de malheur une voiture des states patrol passe par là. Le policier sort son révolver et lui fait mettre les mains sur le capot de la voiture et c'est la fouille en règle de façon agressive à la méthode cowboy américaine. Alain lui explique la situation et comme il mentionne qu'il vient de Montréal. Le policier qui est marié avec une fille du Québec décide d'allé le reconduire à son voilier. Rendu sur les lieux une autre voiture patrouille arrive avec les lumières et la sirène ce qui alerte le voisinage. En fait il n'y a qu'une seul maison dans les environs, c'est une de ces luxueuses résidences de 3 ou 4 millions qui logent un couple de personnes âgées. Le propriétaire fait connaissance avec le sympathique Alain et finalement l'invite avec l'équipage pour un petit déjeuné dans sa luxueuse et immense villa.

Donc après une douche et un excellent petit déjeuner le proprio les invites à passer quelques temps pour se reposer de leur voyage. De plus il va même au entre d'achat acheter des jeux vidéo aux deux garçons de 11 et 13 ans ce qui est extrêmement généreux de sa part. Après trois jours dans cet environnement luxueux et s'être bien rempli le ventre, ils repartent sur leur voilier emballé de cette rencontre privilégié. Les États Unis sont une terre de contraste, il y a des gens très généreux comme des gens pingres qui ne vous laisse pas allé au toilette du dépanneur, si vous n'achetez pas chez eux... quelle terre de contraste.

Pour revenir à Salomon Island la journée se passe bien nous trouvons une très belle épicerie un peu chère mais avec des denrées bio qui sont délicieuses. Il y a même un West Marine près du Holiday Inn de plus un minibus peut nous amener à un immense centre d'achat pour un dollar donc on est bien situé. Ce soir la météo nous annonce trois jours de vent et pluie de la vrai merde, nous décidons de ne pas bouger d'ici tant que ce mauvais temps ne sera pas passé. Pluie légère en soirée et Monk nous tiens compagnie coucher vers les 10.00 hre.


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Journée du 15 octobre 2009 premier jour de trois avec du vent et de la pluie et seulement un 12 C de température. Nous réparons, je veux dire Louison remet le presse étoupe en place et cette fois ci, il suit à la lettre les instructions et c'est un succès, l'eau ne rentre plus du tout, bravo victoire et ça tiendra pour les prochains deux mois. Nous nettoyons les pompe de calle que sont passablement sale. Comme le Wifi ne rentre pas nous ne pouvons aller sur Internet déception, j'ai un coup de cafard et je pense aux miens et je ne suis pas très d'entrain… Alain d’Attitude viens nous voir et on échange sur nos aventures, il a un problème d'électricité qu'il essai de régler sans succès depuis quelques jours. Soirée d'automne pluie au menu et on fini au dessert avec deux Monk collés. Louison dort bien, nous avons mis deux ancres dont la Manson. Je me lève au 3 heures pour vérifier nos amères tout semble correct, mais il fait si noir que c'est difficile de juger les amères. Nuit humide et froide, on est mieux dans le sac de couchage qu'à l'extérieur.

Deuxième jours de mauvais temps, avant midi de réinstallation, nettoyage des filtres et repositionnement du voilier qui a quelque peu chassé sur deux ancres. Après diner nous allons à l'épicerie et chez West Marine, le dinghy prend bien les vagues mais parfois une vague plus grosse que les autres passent par dessus bord après une demi heure on est rendu au Holiday Inn ou on doit payer deux dollars pour le droit de caillages. Nous rencontrons l'équipage du voilier LAMARRE près du West Marine et échangeons un peu, ils vont aussi au Bahamas et sont très connaissant car ils n’en sont pas à leur première expérience. L'épicerie coûte plus chère de 25% mais nous avons une qualité très supérieur aux denrées habituellement trouvé aux magasins des grandes chaines d'alimentations commerciales américaine. Retour au bateau sous la pluie, je monte le premier et sans trop regarder je met le pied sur une crotte de notre ami Frimousse qui s'est laissé allé dans le bateau, c'est glissant et ça ne met pas de bonne humeur pour quelques minutes mais je comprend que ce pauvre petit cabot avait un besoin pressant et ne pouvait pas faire autrement. Je lui pardonne rapidement et nous restons amis. Souper au saumon en sauce blanche un vrai délice que Louison nous fait. j'apprécie ce repas qui est nourrissant, calorique et a très bon goût pour ceux qui aime le poisson. À 19.00 hre, il fait 9°C et il pleut ce sera fret cette nuit. Ça descend à -1°C très froid nuit venteuse.

Le matin s'avère froid mais Louison met la chaufferette à alcool et l'intérieur du bateau réchauffe rapidement et s'assèche. En se 17 octobre, l'automne est installé et nous essayons de prendre le réseau du Capitaine de la Conam mais rien ne rentre. Nous communiquons par radio avec le voilier Lamarre et il nous résoud le problème, le coaxiale est connecté dans la sortie FM au lieu de la sortie HF donc après correction nous recevons clairement le réseau du Capitaine. Reste à résoudre la réception du Wifi


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ce qui n'est pas évident... Nous passons la journée à faire le plein de diesel, d'eau et la vidange de la fausse septique. De retour à notre ancrage nous prenons un ou deux bos verres de Rhum pour se réchauffer, petit soupé et Monk (Émission de TV avec un détective très brillant mais maniéré.) nous diverti à nouveau. Dodo vers 21.30 hre dans la froidure qui est bien chassé par la chaufferette à l'alcool.

Nous décidons de faire des quarts pour surveiller la prise de l'ancre qui finalement tient bien Yoda à sa place. Mais vers 3.00 hre du matin Louison est sur son quart et le vent est très soutenu, tout à coup il observe que nos amis du voilier Attitude commence a chassé dangereusement vers les rives qui sont bordées par de rocher qui peuvent briser une coque de fibre sans problème. C’'est le bran le bas de combat Louison entre rapidement dans le voilier et me réveil en passant et sort avec la flûte à air compressé et lance par deux fois un SOS pour réveiller l'équipage d’Attitude qui en quelques minutes est sur le pont et manœuvre pour allé se mettre à l’abri et réinstaller l'ancre. Donc après qu'ils sont certain de leur ancrage, ils se recouchent et ne dorme que d'un œil comme nous car le vent est très fort et ne faiblit pas du tout. Le 18 octobre le mauvais temps est toujours là, mais il y a des signes que ça vas changer dans les prochaines 24 hres. Vers 10.00 hre Alain entre en contact avec une de marinas et il trouve deux places libres à quai. On ne se fait pas prier, nous nous rendons à quai et nous sommes bien contents d’être amarré à ce quai de ciment. Donc vers 13.00 hre le soleil se montre et le vent diminue donc les équipages des deux voiliers sont bien contant. Nous partons avec Frimousse pour une petite randonnée au café de la marina et nous réussissons à avoir une bonne connexion Wifi pour finalement entrer en contact avec les nôtres. Nous rencontrons le Capitaine de Jolie Julie et son équipière, un catamaran de 40 pieds qui connaisse bien Jean Blanchet constructeur de YODA. Le monde est petit et ce ne sera pas notre dernière rencontre avec des Québécois à la voile vers les Bahamas. Finalement en ce beau Dimanche 18 octobre nous allons prendre l'apéro sur Attitude et vers 19.00 hre nous nous rendons au restaurant Vincenzo à quelque 150 pieds du voilier. Cet excellent resto Italien nous accueille très bien et la serveuse s'exprime timidement en français. Bon dodo nous récupérons bien car à quai nous nous sentons en sécurité. Demain sera notre dernier jour à Salomon Island, on annonce du soleil et une journée de 15°C.

Donc lundi 19 octobre 2009, nous nous préparons au départ, dernière épicerie, Louison fait remplir la bouteille de Gas propane dans laquelle il reste encore un 20% de fuel après 40 jours d'utilisation. L'aventure du jour est assez inattendu avec l'équipage d’Attitude mous allons chez West Marine et prenons le minibus pour un dollar prix pour


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l'âge d'or, pour allé au Super Shopping Center. Nous avons à traverser un pont sur une rivière pour s'y rende, c'est le seul pont dans 40 mille à la ronde. En 20 minutes nous sommes rendus et complétons en une heure nos achats, prêt à retourner à notre port d'attache.

Donc à 15.30 hre nous reprenons le mini bus, au bout de 10 minutes la radio du bus annonce qu'il y a un accident sur le pont et que tout est fermé ça passe plus. Dons notre madame chauffeur nous dit : je vais vous laisser au magasin et venir vous rechercher dans une heure, nous retournons magasiner, j'achète une boite de sacs de chips et de l'eau. Nous reprenons le bus et la circulation est encore bien bloqué nous nous promenons en campagne Dieu sait ou et finalement à 18.30 hre nous repassons le pont dans la bonne direction. On a perdu 3.00 heures en minibus à manger des chips soit assez de temps pour faire Montréal/ Québec, on en revient pas. Nous arrivons au bateau vers 19.00 hre, il fait noir. Après un bon souper, je fais la vaisselle pendant que Louison entre les points sur le GPS pour demain. On jase jusqu'à 22.00 hre et on se demande s'il n'y a pas un mauvais sort sur Attitude comme sur Georges Leblanc qui perdu a date trois grands voiliers de course.

Notre objectif aujourd'hui 20 octobre 2009, notre objectif est de se rendre à Reed ville environ 38 milles plus au sud. Nous quittons cette belle marina de Salomon Island, belle nature, beau site et belles résidences autour de la Baie. Nous sortons et passons entre les deux sorties, heureusement nous réalisons notre erreur et retournons sur nos pas vers la sortie sud. On ne s'est pas planté, mais ça passé proche. Comme le vent est à 5 Noeuds on est au moteur toute la journée. Nous arrivons à Reedville à 16.30 hre et Attitude est déjà à l'ancre. Alain et Nathalie nous invite pour souper, ses deux garçons se promènent en dinghy au alentour, il y a six voiliers ancrés dans cette baie qui est magnifique, peu d'habitation et bien boisé tout le tour. Louison amène Frim. À terre pour un petit pipi, il y a un parc sur la rive près du bateau. À sont retour nous nous rendons avec Frimousse pour souper sur ATTITUDE, on nous sert du steak et du bon vin en quantité industrielle. Retour au voilier à la noirceur sans problème le vent est nul et la température correct +/- 16 C la chaufferette nous garde au chaud et non passons une belle nuit avec un sommeil réparateur.

Aujourd'hui 21 Octobre c'est la fête à Christian, j'essai de téléphoner à Monique ou Christian mais je ne réussi pas à leur parler, ils sont absent. Nous nous dirigeons vers Deltaville qui est à 22 mille de Reedville il n'y a pas de vent mais à midi trente nous sommes arrivé. On se place à l'ancre dans une mini baie en face de la marina, nous sommes plusieurs voiliers très serrés, mais comme on annonce du beau temps sans vent il n'y a pas de danger. Nous louons une entrée à la marina pour une douche et droit


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d'utilisation des locaux pour $20.00. C'est la que j'oublie une serviette valeur sentimentale car c'était un cadeau avec mon nom brodé dessus que voulez-vous ma mémoire a fait défauts et ce n'est qu'un début il parait que dans quelques années ce sera pire, et on appel cela l'âge d'or. De retour au bateau les enfants de Alain nous amènent une chaudière avec deux beaux crabes aux pinces bleus, fin finaud j'essai d'en prendre un par le dessus de la carapace mais celui-ci me pince le pouce au sang, petites pinces mais puissante alors je me désinfecte le doigt car ce bibittes là vive dans le fond boueux et dans des détritus de toutes sortes alors pas de chance à prendre. On a appris que le pont de Charleston fermerai le 12 novembre pour 10 jours si tout vas bien alors nous accélérons la cadence pour passer ce pont avant sa fermeture. Nous empruntons avec d'autres équipages l'auto genre familiale de la marina et complétons une petite épicerie. Bonne nui, je suis fatigué car j'ai mon voyage et me pose des questions sur le voyage aux Bahamas, ça ira mieux demain matin après une bonne nuit de sommeil.

Levé tôt 6.00 hre nous visons cette fois Norfolk qui est quand même à 50 milles nautique et on sait que la marée et le vent seront avec nous au départ mais pour combien de temps. Au départ nous passons entre des bouées rapprochées et nous savons que la marge de manœuvre est presque nulle, nous nous enlisons mais réussissons à nous reprendre et à sortir de cet passe dangereuse. Puis nous filons à 6.5 nœuds ça vas bien pour les trois premières heures mais après nous avons un bon vent dans le pif et nous ralentissons à 4.4 nœuds. C'est long, nous sommes dans le chenal et plusieurs gros bateaux nous croisent régulièrement, finalement j'aperçois le pont de Virginia Beach long de 36 milles, nous tournons avant de le franchir car on sortirait en mer et remontons le chenal qui nous conduit vers Norfolk comme nous sommes à contre courant et marée, on fait du 2.2 Noeuds c'est vraiment pas vite. On arrive dans l'entrée de la rade de Norfolk qui a dix mille de long et il est 18.45 hre il va faire noir dans 15 minutes nous sommes fatigué et j'incite Louison à prendre le petit canal sur tribord qui conduit à une marina et à moitié chemin nous sortons légèrement hors du canal pas loin d'une bouée et jetons l'ancre dans 12 pieds d'eau. Comme le vent est tombé et qu'il fait chaud 25 C, nous sommes content et nous nous cuisinons des Hot Dogs et dégustons deux bonnes bières fraîches.

Nous sommes en face d’une autoroute qui se dirige vers un pont tunnel conduisant à Norfolk et aussi d'un édifice que semble être un hôpital, mais nous ne sommes pas ou nous croyons être car l'hôpital tant recherché est 10 milles plus loin nous le découvrirons demain matin. Nuit douce sans vent, les lumières de la ville et des dizaines de bâtiments militaires nous donnent une vue imprenable de la région de Norfolk by night.


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Levé à 7.00 hre nous savons que nous n’avons que 10 milles à faire, alors on n’est pas trop pressé, après un bon petit déjeuner, nous levons l'ancre toujours dans 12 pieds d'eau. La marée basse nous a donné 10 pieds ce qui était suffisant pour notre tirant d'eau. Je crois qu'au Bahamas nous allons parfois être dans 8 pieds d'eau. Donc nous nous dirigeons au km 0 entrée de l'intercostale (ICW). La circulation de bateaux est très dense dans ce canal quand même assez large car nous rencontrons cuirassé, porte avions et bateaux de ravitaillement de la US NAVY. Ils ont tout les droits et ne se tasse pas pour laissé passer YODA. Nous n’avons pas assez de nos paires d’yeux pour tout voir, il y a des hélicoptères qui se promènent et des vedettes rapides qui patrouillent, nous sommes un peu nerveux mais tout se passe bien et finalement au bout des 10 milles nous passons en face de la vraie baie de l'hôpital ou Attitude est à l'ancre mais nous nous rendons dans la Marina du centre ville de Norfolk qui se nomme ÉLISBETH RIVER WATERSIDE MARINA. Alain de Attitude viens nous retrouver en dinghy nous l'invitons à venir dans la marina mais il refuse car il n'est pas assuré et pas trop certain de son pilotage dans cette marina étroite. Notre ami Alain a un parcours particulier, en mars 2009 il était PDG de son entreprise et un vendredi soir, il est arrivé chez lui et a dit à Nathalie sa compagne, qu'il était écœuré et qu'il voulait tout vendre et s'acheter un voilier et partir pour quelques années. Nathalie a dit OK, on vent la maison, la collection d'auto et le business et on part aussitôt dit aussitôt fait. La même fin de semaine il vendait la maison et se débarrassait de son entreprise. Puis ce fut l'achat d'un voilier de haute performance un bateau de course de 40' et les deux ont pris un cours de trois jours et quelques essais pratiques et vlan on part pour deux ans sur les mers du monde. Quel courage ou quel témérité pour nous qui cumulons 35 ans d'expérience marine surtout le Capitaine qui a son brevet de skipper et a fait de la voile passablement sur le fleuve et même à quelques reprises sur la mer entre Chesapeake et Québec pendant l'été. Mais leur volonté de partir était la et l'expérience ça s'acquiert et c'est aussi la somme de nos erreurs donc Alain et Nathalie sont en formation pratique et prennent de l'expérience.

Il ne le sait pas mais il devra affronter en fin de journée des coups de vent très fort sur son ancrage. En effet vers 17.00 des coups de vent de 40 à 50 KN nous secouent dans la marina ou on est à l’abri mais les voiliers à l'ancre en prennent pour leur rhume et quelques-uns chassent sur leur ancre. Mais tout passe vite et vers 19.00 hre le calme est revenu, le temps est calme et la température douce. Dans l'après midi nous allons visiter à deux pas de la Marina un navire de guerre le cuirassier WISCONSIN mis à l'eau en 1943 il fit la seconde guerre mondial, la guerre de Corée, la guerre du Vietnam et la première guerre du Golfe en Iraq. Mis à la retraite en 1995, il est un des bateaux musés de Norfolk intéressant à visiter. (Voir le site suivant:http://www.france-

amerique.com/articles/2010/01/04/les_pompons_tricolores_de_norfolk.html ).

http://www.france-amerique.com/articles/2010/01/04/les_pompons_tricolores_de_norfolk.html�

http://www.france-amerique.com/articles/2010/01/04/les_pompons_tricolores_de_norfolk.html�


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Très près de la marinas il y a plusieurs restos comme Outback, Hooters, Delano's et plusieurs autres, de plus une grande épicerie fine avec de bon vins et fromage est a distance de marche. Le musée maritime ne sera pas visité car nous attendons Hélène au printemps pour en faire une tournée. ( http://www.nauticus.org/ ) voir ce site du NAUTICUS

muséum. Le site suivant donne les coordonnées de musée à visiter à Norfolk assez pour nous tenir à l'ancre deux semaines minimum. http://www.google.ca/#hl=fr&q=museum+in+Norfolk&aq=f&aqi=&aql=&oq=&gs_rfai=&fp=bbf2540dfeb12464

Nous avons également visité un immense centre d'achat en plein centre ville de Norfolk, donc

beaucoup de marche fait pendant cette halte de trois jours très intéressant. En soirée un Cigare boat entre dans la rade de la marina et est un des plus gros, plus laid et plus bruyant yacht que nous ayons vu sur les plans d'eau aux USA. Heureusement après une heure il est reparti sans que personne ne verse une larme. Comment peut-on être aussi anti environnement que cela? Ça dépasse la compréhension en ce 21e siècle.

En ce deuxième jours à Norfolk nous réapprovisionnons le bateau pour prendre l'intercostal vers la Floride. Nous allons à l'épicerie fine et nous achetons du thon frais, un bon vin blanc et réussissons à nous faire un souper excellent. Après une bonne marche nous allons sur internet et nous préparons la route pour demain vers Élisabeth City. Un navire commercial de croisière des Carnaval Cruise line arrive à quelques centaines de pieds de notre quai et déverse ses milliers de passagers sur les quais, avec les gens venus les chercher la vie s'anime pour un bon deux heures. En soirée ça recommence les passagers partant sont embaqués et le bateau est réapprovisionné pour la prochaine croisière s'amuse et vers 22.00 hre c'est le grand départ.

Ce matin 25 octobre 2009, nous reprenons le voyage avant de trop s'ankyloser et partons sur le canal Intercostal. Il est 8.00 hre dimanche matin, on voudrait prendre du diesel mais tout est fermé et on part à moitié plein. Au début du canal ICW ( Intracoastal Water Way), il y a un pont fermé qui nous fait attendre 20 minutes, les trois autres ponts suivant assez rapproché sont grand ouvert et ne nous ralentissent pas. Au millage 10 nous arrivons à un embranchement vers le Dismal canal qui est plus étroit moins profond mais très pittoresque à ce qu'on dit donc nous tournons à tribord, les bouées ne sont pas trop évidente mais nous passons au bon endroit le voilier qui nous précédait était hésitant, il nous a laissé passé et nous a suivi. Ça c'est un bon moyen de laissé aux autres le trouble de trouver la profondeur navigable. Nous filons à 5.0 Noeuds vent arrière et les berges sont très belles végétation luxuriante, beaux chalets et résidences cossus sans trop de luxe comme nous en verront plus au sud. Finalement après 5 milles nous arrivons à l'écluse no 1 nous sommes à 15 minutes de l'ouverture de 8.30 hre nous jetons l'ancre et admirons nos premiers bananiers dans la brume car il fait un peu frais ce matin. +/- 15 C . L'écluse est franchise facilement avec deux autres voiliers que nous laissons passé en avant. Ce Dismal canal est encore plus étroit que je figurais tant qu'à la profondeur 6.0 pieds est le plus bas qu'on ai vu et c'est suffisant pour déclencher l'alarme de profondeur, ce qui est très énervant. De plus il faut être au aguets car plusieurs bûches genre troncs d'arbres flotte en

http://www.nauticus.org/�

http://www.google.ca/#hl=fr&q=museum+in+Norfolk&aq=f&aqi=&aql=&oq=&gs_rfai=&fp=bbf2540dfeb12464�

http://www.google.ca/#hl=fr&q=museum+in+Norfolk&aq=f&aqi=&aql=&oq=&gs_rfai=&fp=bbf2540dfeb12464�


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surface dont un que j'ai filmé mesurait 15 pieds de long et avait 2 pieds de diamètre un vrai Hippopotame. A part cela le canal doit être vu, construit par des milliers d'esclaves dans les années 1780 à 1820 ce fut un œuvre de titan à bâtir dans cette boue noir et full plein de bibittes genre maringouins, sans compté qu'à cette époque quelques alligators se promenaient dans ces marécages. Aujourd'hui les alligators sont plus en Floride et comme je le disais au Capitaine il n'y a pas de danger à plonger dans ces eaux acide qui sont assez foncés. Anecdote à retenir pour plus tard au sud de ICW (Intra Costal Waterway). Après avoir admiré la jungle et s'être pensé dans le film Apocalypse Now de Francis Ford Coppola avec Marlon Brando et Harrison Ford et pour avoir navigué sur le Mékong moi même avec ma nièce Sonia Levan ce fut la même impression de jungle marécageuse avec ses dangers imminents genre serpents dans les arbres et bêtes féroces nous attendant à chaque tournant. J'ai été émerveillé de cette journée et referais ce canal malgré ces hasards qui peuvent être plus ou moins dangereux selon votre degré de prudence. Mais deux marins aguerrit conscient et surveillant bien l'amont du canal peuvent voir venir le danger, s'il se présente et faites moi confiance, il se présentera donc pas de distraction. Après 28 milles de méandre et d'obstacles plus ou moins dangereux, nous sommes arrivés au quai d’une halte routière de l'autoroute 17 en Caroline du Nord. Cette halte routière s'avère être une halte rivière et le quai peut accueillir nous dit-on jusqu'a 22 voiliers record absolu, difficile à croire mais il faut le croire. Ce quai peut prendre trois voilier de 35 pieds de long puis les autres se place à l’épaule les uns les autres donc vous pouvez voir que 22 voiliers ça bouchait la rivière d'une rive à l'autre. Vers 17.00 hre ce fût le 5 à 7 qui chaque jour s'organise entre les voiliers en place et une responsable de la halte nous donne un historique des lieux et nous accueille chaleureusement. Vers 19.00 hre trois bateaux arrivent de noirceur pour s'arrimé aux autres voiliers, nous sommes pris en sandwich entre un cruiser et un voilier. Nous avons eu l'occasion de visiter un petit musé et un parc sur la rive opposé et le pont fermait à 17.00 hre donc nous avons du faire vite pour ne pas resté prisonniers du mauvais côté du canal avec les milliers de serpent à sonnettes. Le gardien avait averti Frimousse de faire attention aux serpents qui parfois mordent les chiens trop fouineurs.

Lundi 26 octobre, la nuit a été calme et sans vent pas de No,see,em ou maringouins. Aujourd'hui nous devrions atteindre Élisabeth City a 22 milles sans problème, le ICW nous y conduira sans problème, nous parcourons 4 milles pour atteindre l'écluse de sortie et le canal s'élargie du simple au double ce qui n'est pas encore très large mais nous nous sentons plus à l'aise de circuler et on peut dépasser ou se faire dépasser plus facilement. Hier dans le Dismal canal un voilier audacieux nous a dépassés, c'était risqué pour les deux bateaux car la profondeur n'est pas très bonne sur le bord des berges mais pas de problème Yoda a un tirant d'eau de 4 pieds. Certains voiliers avec un tirant d'eau de 6.5 pieds ont réussi à passer mais ont heurté le fond à une ou deux reprises sans cependant faire de dégât à leur embarcation. Donc ça vas bien et nous commençons à nous faire du soucie pour le diesel qui diminue et il ne reste qu'un seul endroit ou nous pouvons nous ravitailler, c'est à la marina LAMB'S quelques 4 milles avant Élisabeth City sur notre bâbord. Nous surveillons bien car c'est une petite marina de rien du tout bien enfoui dans la berge. Donc à l'endroit prévu par le GPS, Louison, Frimousse et moi même détectons cette marina qui est minuscule et son canal est balisé à la bonne franquette avec des


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tiges de bambous. Nous nous engageons dans ce canal étroit et entrons dans la seule rangée de bateaux délabrés. Nous nous dirigeons vers les pompes Louison très prudent et intuitif comme à son habitude avance lentement redoutant le pire, nous appelons la marina avec la radio HF du bord sans réponse. Dans le milieu de l'allée soudainement nous sentons une première petite vibration puis un freinage soudain nous sommes enlisé dans de la boue... ce n’est pas fort comme marina et on a que 4 pieds de tirant d'eau. Nous embrayons sur le reculons et comme nous ne sommes pas trop entré vite, l'hélice réussi à nous reculer. Donc finalement le propriétaire dans un anglais de Caroline du Nord, nous dit sur la radio HF de se placer dans le premier quai à l'entrée du canal et de l'attendre, il va venir avec son camion de diesel. Une vraie emmanchure de broche à foin du sud américain. Nous sommes entré entre deux poteaux après s'être repris à deux fois nous attachons notre cheval oups je veux dire bateau aux poteaux mis a cet effet. Une petite plateforme à l'avant du bateau nous permets d'allé à terre. Je me rends à la capitainerie qui se trouve à être un dépanneur et le cowboy de service s'amène avec son vieux camions de années 1950 et viens nous servir du diesel à volonté à notre quai. Encore la c'est une autre emmanchure de broche à foin qui nous délivre le diesel laissant pas mal de place au dégât environnemental.

Finalement nous avons notre fuel et nous repartons encore une fois lentement car le canal est +/- bien balisé et nous reprenons le chemin vers notre destination finale. Le canal s'élargit énormément en face de Élisabeth City et le vent de 20 à 25 nœuds nous pousse pas mal vite nous réduisons la voilure. Nous ne savons pas trop ou nous allons mais on aperçoit une place de disponible sur un genre de quai d'observation et Louison décide de se rendre à cette seule place disponible. Le vent dans le dos nous approchons dans l'angoisse ce quai mais à la toute dernière minute deux bons marins se pointe pour nous aidé à accoster notre beau Yoda qui se démène comme un Bronco pur race. Tous cela sous les yeux un peu affolés de notre mousse Frimousse qui se trémousse dans l'espoir d'aller dans la mousse faire son petit pipi mousseux. Crousse que ça fait de la mousse dans notre broue qui est bien bonne après toutes ces péripéties. Le vent souffle de plus en plus et il fait 16 C et ça refroidit la nuit vas être fret encore une fois. Donc après un diner léger nous allons en ville, vraiment nous sommes en ville, à deux rues du centre, nous rencontrons quelqu'un de la place et ont nous invite à un cinq à sept pour un vin d'honneur pour les voiliers et leurs compagnes qui recevront une rose rouge. Cette coutume locale se perpétue depuis plusieurs années, c'est une initiative d'un couple de retraités qui sont maintenant décédé mais que la localité perpétue en leur honneur pour la plus grande joie des valeureux équipages qui passent du temps dans la belle ville d’Élisabeth City N.C. USA. C'est une belle initiative qui est tout à l'honneur de ces valeureux Américains qui habite cette Citée très mignonne avec son musée donnant sur le port. Nous n'avons pas visité ce musé qui était fermé ce lundi comme tout les lundis, donc à voir en revenant.

Donc nous avons l'occasion de parler avec quelques équipages de voilier mais tous sont soit Américains ou Canadian anglais donc même si certain sont très sympathique nous serions plus à l'aise avec des Québécois ou des Français.


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Bon souper et marche de quelques milles avec Frimousse qui est bien heureux d'être avec son maître et son M'oncle Bacon Yvan. La nuit est froide mais la chaufferette à l'alcool nous réchauffe suffisamment pour être très confortable. Cette nuit du 27 octobre fut interrompu par une infiltration d’eau à la tête de mon lit de cercueil, (ce type de couchette est situé sous le carré et est très petite, donc difficile d’accès pour une personne de corpulence moyenne.) En effet un boulon extérieur laisse passer l'eau de pluie et comme le supplice chinois une goutte à la fois, je me fais bénir. Je mets un plat temporaire pour recueillir cette eau qui résonne dans une plat de métal l'eau pénètre par la vis et suit le cadrage et le support de la radio et se laisse allé sur mon sac de couchage. Une autre chose qui sera scellé dans les prochaines 24 heures tout est possible sur un voilier il suffit d'être un peu bricoleur pour remédier à ces petits inconvénients.

Donc le levé se fait dans un brouillard à couper au couteau, on n'y voit pas à 10 pieds, nous devons attendre à 8.30 hre pour quitter le quai avec un brouillard qui se dissipe peu à peu et vers 9.00 hre tout est clair comme de l'eau de roche et nous voyons parfaitement nos bouées.

Notre objectif est de se rendre à la fin d’Alligator River si possible soit 43 milles nautique. Le vent du nord se lève et nous avançons 6.2 KN ce qui est bien nous traversons la très grande baie de Albermale qui est déroutante car on ne voie pas les côté heureusement qu'on a le tracé sur le GPS, car je me sens perdu sur cette vaste étendu d'eau et que c'est la première fois que je navigue sans voir les bords. La profondeur est tout aussi déroutante, elle varie de 20 pieds à 3 pieds donc nous avons intérêt à rester dans notre canal et sur la ligne rouge tracé sur le GPS. Aujourd'hui les vagues sont de 1 à 2 pieds mais ça ne doit pas être drôle avec des vents de 50 à 60 nœuds... à ne pas voir SVP.

Finalement vers 14.00 hre nous arrivons au pont de Alligator River très long et bas sur l'eau nous voyons la lumière au bout du tunnel car nous savons que dans une heure soit vers 16.00 hre nous seront à l'ancre sur cet immense plan d'eau qui est plus une baie qu'une rivière. De plus il n'y a plus ''d'Alligators'' ici depuis belle lurette dans cet eau, je le redis au Capitaine, il n'y a pas de danger ici si l'eau n'était pas si sale je me baignerais.

Après s'être placé à l'ancre le vent diminue dangereusement, je dis dangereusement car bien qu'il n'y ait pas d'alligator, il y a des maringouins gigantesques qui nous aiment énormément. Nous sommes à prendre une bonne broue fraîche et nos amis les bibittes Américaines viennent sucer soit de la bière ou du sang, ils sortent en gang et sont très nombreux, nous devons souper à l'intérieur. Donc nous sommes à l'ancre dans ce que je renommerai Mosquitos River et non Alligators River depuis 10 minutes quand arrive plusieurs voiliers 14 pour être plus précis qui comme nous jette l'ancre dans 20 pieds d'eau pour passer une nuit dans un calme absolu, perturbé seulement comme dans les films du cri du Huard à collier. Le gars des vues a bien arrangé l'atmosphère et nous


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sommes aux oiseaux, j'en ai les larmes aux yeux. Notre ami Frimousse a la bougeotte, il doit avoir une petite envie mais ne se résout pas malgré la permission du Capitaine à faire ses besoins sur le bateau, pauvre petit chien mal traité par ses équipiers! Après souper nous réparons l'entrée d'eau avec du silicone et regardons notre ami Monk faire son enquête pour résoudre encore une fois avec brio l'énigme du moment. Nuit de bataille, il y a 15 morts du côté de l'ennemis et tous nous avons survécus à cette guerre sans pitié contre les MUSA c'est à dire les Maringouins United State of America, comme au Vietnam ce ne sont pas les mieux armés qui ont gagnés. Ce matin du 28 octobre est très chaud 20 C donc on va avoir une journée chaude et bien que ce soit nuageux le soleil à tendance vouloir à se montrer. Nous partons avec le vent dans le nez et une passe étroite peu profonde doit être traversées. Tout se déroule bien et nous sommes une douzaine de bateau à se suivre. Après quelques milles vers l'ouest nous reprenons le canal ICW vers le Sud et soudain nous avons le vent de côté qui gonfle nos voiles et aide notre moteur dans sa course vers le Sud. Bon notre objectif aujourd'hui est de se rendre a la marina de Belhaven à 36 Mn, le canal est large et bordé de beaux arbres un mélange de conifères et de palmiers très haut pas d'habitation pour les premier 30 milles, puis ici et là apparaissent quelques chalets, en constructions. La température atteint le 25 C ou 80 F donc le soleil nous tape sur la tête et je réussi à attraper un léger coup de soleil. Finalement nous arrivons à Belhaven petit bourg de 1000 habitants avec encore une fois une marina de cowboy i.e. à poteaux aux quatre coins. La marina se nomme Water Forest marina et n'est pas très propre, il y a de l'espace pour une dizaine de bateau et elles sont toutes occupées donc on est chanceux d'avoir une place. Nous réussissons à nous amarrer sans problème, ce n’est pas pour me vanter mais on s'en vient bon dans les manœuvres. Le Capitaine était déjà aguerrit, les équipiers beaucoup moins alors autant Frimousse qui n'est pas tombé à l'eau et moi même nous sommes amélioré.

Donc nous décidons de faire un tour de ville à pieds avec Frim. qui ne dit pas non et nous allons dans une quincaillerie qui offre de tout, des vis aux boulons de la corde à pêche, un peu de nourriture et même du vin, un vrai magasin général. C'est le seul magasin ouvert ce mercredi mais il ferme à 19.00 hre. Nous traversons alors de l'autre côté de la rue pour souper dans une cantine qui fait des très bonnes frites.

Retour à Yoda par la deuxième rue de la ville et après une bonne douche dodo bien mérité car je suis brûlé par le soleil. Température 25 C c'est chaud et on ne se plaint pas.

Jeudi 29 octobre nous nous dirigeons vers la ville de Oriental qui offre deux quais gratis, si nous pouvons nous y seront tôt et en aurons un, si Dieu le veut. Nous rencontrons au delà de 25 voiliers en route pour Oriental donc adieux le quai gratuit. Le vent est très


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fluctuant car sans vent en matinée, nous avons de bon coup de vent plus tard et pratiquement aucun vent en fin de journée. Les rives du canal ICW sont plus peuplées à cette étape, des chalets et belles maisons avec de grand terrain. Arrivé a Oriental nous communiquons avec la capitainerie qui nous dirige vers une bonne place nous sommes dans une marina moderne avec toute la dernière technologie. Cependant, il y a des avertissements de prendre gare aux serpents qui se cachent dans les buissons le long du parcourt vers la capitainerie et les services. Notre ami Frimousse est tenu en laisse assez serré, puis on apprend que la saison des serpents est plus en été et que les chances d'en voir un sont minimes à cette période de l'année. Dodo confortable après une bonne marche en ville nous montrant de belles places de villégiature et en haute saison ça doit déménager et l'action ne doit pas manquer. Il y a de beaux voiliers et certains sont à vendre de quoi rêver.

Vendredi 30 octobre notre heure de départ est fixé à 11.30 hre à cause des courants et de la marée qui nous avantage. Donc en avant midi nous devons aller chercher une antenne Wifi chez West Marine, comme nous sommes sur le quai et parlons français un couple de la place passe par là et je leur demande à quel distance se trouve le magasin? Il m'informe que c'est à deux à trois milles assez loin. Par contre, il nous offre leur voiture après qu'ils auront fait quelques commissions. Nous sommes bien content et nous nous fixons un rendez vous a cet endroit dans 45 minutes. Nous allons reconduire Frimousse et prenons des sacs et nous sommes au rendez-vous comme entendu. À l'heure dis nous nous retrouvons en arrière d'une luxueuse Cadillac en route pour le West Marine de la place. Ces gens sont eux même des adeptes de voile et ils ont fait de nombreux voyages sur leur voilier qui est à vendre. Le magasin est pas mal loin et nous les remercions mais ils nous disent qu'ils vont nous attendre. Surpris notre chance continu. L'antenne est bel et bien arrivé, Louison l'a commandé je pense à Deltaville. Donc l'affaire se bâcle rapidement nous sortons et une épicerie se situe à côté du West Marine et nous en profitons pour acheter rapidement des denrées essentielles. De retour à la marina nous remercions le plus chaleureusement possible nos anges gardiens et nous préparons YODA pour le départ vers Beaufort toujours en Caroline du Nord. On est toujours dans l’ICW et comme on est avec le courant et la marée descendante nous allons à 6.5 nœuds ce qui fait que les 24 milles sont parcourut rapidement. Le canal est très sauvage au début et plus on s'approche de Beaufort plus il est peuplé de belles résidences richement décorées. Nous sommes dépassé par un Yacht de 100 pieds équipé pour allé très loin, il doit aller à 10 mouds incroyable. La plus part des yachts modère leur vitesse lorsqu'il nous dépasse ou nous rencontre, c'est très différent avec le Québec, le New Jersey et la Floride ou ces bateaux sont seuls au monde et n'ont aucun respect pour les voiliers.


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Je suis inquiet pour ma santé, ça va fait deux semaines que j'ai du sang dans mes selles et ça ne change pas, je téléphone à mon médecin mais elle est absente du bureau. Je décide de prendre de l'Immodium que je ne retrouve pas sur le bateau, donc au prochain arrêt j'en achèterai... à suivre. Nous arrivons dans la baie de Beaufort, il doit y avoir de deux à trois cent voiliers et yachts à l'ancre, on doit se positionner profondément dans la baie.

Nous sommes en plein dans la banlieue avec ses maisons et ses palmiers. Nous avons la chance de voir une grande raie passée près de Yoda très impressionnant. Nous passons la soirée avec notre détective préféré notre ami M.Monk qui encore une fois s'en tire avec brio. Bravo! Bonne nuit! On a l'impression d'être au milieu de la rue car il y a des lumières de rues proches de notre voilier.

Jour de l'Halloween nous partons avec une certaine anxiété car on nous annonce des vents de 30 Noeuds du sud. Nous nous dirigeons vers l’ICW à travers des bateaux portes containers et différent navire de marchandise dans la grande rade du port de beaufort. Puis nous tournons au sud à bâbord et le canal est pas mal étroit et peu profond par endroit, il n'y a que 5.8 pieds à la balise 32 ce qui déclenche l'alarme du profondimètre, ça réveil son équipage mais ça passe bien pour nous. Finalement le vent tourne à l'Est de 5 à 10 Nœuds, ça nous aide en gonflant la voile du génois. Nos 24 milles nautiques se font bien et à 13.00 hre, nous jetons l'ancre à Swansboro à la marina du fantôme GASPER MARINA quel nom prédestiné pour un jour d’Halloween. Il y a beaucoup de courant dans cette marina à cause des marées mais nous sommes confiant nous en a vu d'autres.

Donc l'après midi nous permet de visiter ce village de +/- 1000 personnes avec sa pharmacie Wal green et son épicerie de moyenne grandeur. Il fait chaud 25 C et un beau soleil pétant. Plusieurs maisons ont des palmiers sur les devantures et nous prenons de photos. Il y a même des gens qui ont décoré leur Palm Tree comme des sapins pour Noel. Ça nous parait aberrant et à la fois très exotique. Donc un 5 à 7 est décrété par le Capitaine et secondé par Frimousse et l'équipier. Nous sortons le Bacon, les chips et la bière fraiche et écoutons les dernières nouvelles qui nous répète que le pont de Charleston sera fermé pour 10 jours à partir du 30 novembre au lieu du 10 novembre et que la grippe du code postal soit la AH1N1 est en progression et même que Monique m'a dit que les Bahamas exigeront peut être un certificat de vaccination pour entrer sur leur territoire ???

Ça c'est du sérieux, arrivé à la porte des Bahamas pour se faire dire de retourner se faire vacciner...! Nous allons nous informer et se faire vacciner plus loin dans le périple vers la Floride. Comme nous changeons d'heure ce soir ça va rétrécir nos journées de voyage


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d'une heure de clarté. Donc nous préparons un bon souper et pendant que Louison déguste, je descend dans le bateau et me déguise en pirate avec maquillage et chapeau. Je remonte et le Capitaine ne m'a pas vu après quelques secondes, il remonte la tête et que voit-il? Un pirate assis devant lui mangeant la bouffe de l'équipage, il fait un sursaut qui veut tout dire, il ne se doutait pas qu'il y avait un pirate à bord. Pour sa part Frimousse n'est pas trop gêné par ce pirate qui lui donne des Bacons.

Après la vaisselle nous allons marcher dans le village qui se peuple de centaines de fantômes, sorciers, et revenants de tout acabit. Nous ne pensions pas qu'il y avait autant d'enfants que cela dans ce petit village très nouvelle Angleterre. Nous marchons une couples de milles et retournons au voilier pour passer la nuit. Un des voiliers à la marina a un de ces deux mats coupés à 4 pieds environ, le Capitaine nous explique que navigant sur l'intercostal juste après Norfolk, il passait sous un pont de chemin de fer après deux autres voiliers. Comme tout semblait correct et son dodger lui cachant la vue le pont de chemin de fer commença sa descente car un train était en route donc il n'a pas vu le feu rouge et le pont a écrasé sont grand mat avec enrouleur intérieur SVP donc perte totale. C'est un mat à $20,000.00 et son déductible est de $5,000.00 donc une distraction peut être coûteuse. De plus, il a commandé ce mat High Tech et c'est 8 semaines de livraison. Donc il recevra sont nouveau mat en Floride.

Novembre 1, 2009 départ tôt 6.00 hre en réalité, il est 5.00 hre car nous n'avons pas changé d'heure comme cédulé. Nous partons contre un courant qui fait que nous allons à 4.5 nœuds seulement et nous avons 48 milles nautiques à parcourir. Cependant avec le jeu des courants et des marée, comme nous dépassons des entrées et sorties sur l’océan qui fait que parfois nous sommes à vitesse de 6.5 Nœuds et parfois à contre courant à 4.0 Nœuds donc une moyenne de +/- 5.5 Nœuds. Il fait beau avec un peu de nuage et un 20 C ce qui rend la navigation très confortable. Nous nous promenons dans des méandres parfois près de la mer et parfois dans les terres. Plusieurs maisons de quelques millions de dollars borde le IWC et font l'envie des navigateurs mais l'argent ne fait pas le bonheur mais il faut dire aussi que l'argent rend le malheur confortable, mais à tout prendre la santé, l'amour et la famille sont de meilleurs valeurs que tout ce bien matériels. Donc nous franchissons plusieurs ponts et pas chanceux cette fois là sont fermés, nous devons attendre jusqu'à 30 minutes avant de franchir ces obstacles à la navigation. Finalement vers les 16.00 hre nous atteignons Wrightville en Caroline de nord, ville touristique ayant plusieurs marinas et hôtel de luxe. La plage est très grande et vide en ce temps de l'année car c'est la saison base et les touristes sont peu nombreux. Nos amis d’ATTITUDE sont à l'ancre dans la baie et nous font signe de venir près d'eux ce que nous nous empressons de faire. L'ancre est jetée par 12 pieds de fond et une bonne quinzaine de voiliers sont déjà là pour la nuit. La soirée est tranquille petit


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apéro avec Alain qui nous dit avoir encore des problèmes électrique on essai de comprendre mais la solution n'est pas facile a trouver.

Ce 2 novembre s'annonce comme une journée merdeuse, on se lève lentement en douceur prenons un bon café et tirons la chasse d'eau, soudainement ou odeur affreuse nauséabonde se dégage du plancher et comme de raison nous suspectons notre petit Frimousse mais rapidement nous réalisons que cette odeur provient de notre fausse septique qui croyez le ou non déborde. Un coup d'œil et on s'aperçoit que le réservoir à merde est plein et que même il déborde dans le fond du bateau et sur le côté du garde manger. Quel merde, donc à 9.00 hre nous commençons à pomper le contenu du réservoir à l'extérieur et un nuage brun encercle le voilier notre ami Alain a tout vu et nous demande ce qui se passe nous sommes malgré tout chanceux car si les autorités avait vu la même chose nous aurions eu droit a une amende très salée. Donc avec un sceau d'eau et le cœur sur la main Louison qui connais bien ou le déversement s'est fait nettoie, je fouille le garde mangé attenant et jette des boites de carton atteint et nous nettoyons jusqu'a 13.00 hre ce déversement merdeux. Ça commence mal cette journée mais la balance de la journée est plus tranquille. Je vais avec Alain à terre promener Frimousse et marcher sur la belle plage de la municipalité de Wright ville puis retour au voilier pour la siesta et l'apéro chez Attitude vins et Fromage de 17.00 à 19.00 hre on sort de la plein et pas mal rond. De retour sur YODA nous soupons de deux rôties et observons à l'extérieur à 10 pieds du bateau deux magnifiques dauphins qui font la tournée des voiliers à l'ancre. Le vent se lève pendant la nuit mais l'ancre est bien prise et nous tenons le coup, aux deux heures je vérifie les amères pour certain que nous ne bougeons pas.

Journée de déplacement de Wright ville à St-James marina un petit 25 Mn à parcourir. Donc à 8.30 hre par une journée ensoleillé avec un petit 18° C et un vent de 5 Noeuds nous voguons dans un paysage de rêve, dunes de sable plus ou moins élevées qui nous permettent de voir la mer dans certain détour, il y a quelques passages bien balisés et navigable vers l'océan. Finalement nous débouchons sur une baie qui se jette dans la mer et ces 7 ou 8 derniers mille se parcours à la vitesse de 9.5 nœuds car un courant de 3.0 Noeuds nous pousse vers une entrée de ICW qui continu vers le sud. Après avoir franchi cette entrée nous luttons contre le courant ce qui nous ralentis énormément mais après 4 ou 5 mille nous atteignons la St-James Marina port de plaisance attenant à un golf et développement domiciliaire de luxe et très récent. La marina est ouverte depuis deux ans et elle accueille les voiliers en route vers le sud au prix de $1.00 du pied ce qui est très raisonnable, pour toute les commodités accessible, dont une buanderie gratuite. La bière est à un dollar et c'est un deux pour un, quelle promotion...Cependant le Wifi ne fonctionne, pas on n’est pas surpris mais quand même déçu.


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Ce 4 novembre sera une autre petite journée de 30 mille la nuit a été froide, un petit 14 C mais le soleil nous réchauffe rapidement ce matin. Toute la nuit nous avons entendu un bruit étrange sur tout le parcours de la coque comme des petits poissons qui grignotent des algues qui poussent sous la ligne d'eau étrange. Nous partons à marée haute et quelques minutes après nous croisons quatre ponts dont deux en constructions et nous devons attendre 15 minutes pour l'ouverture de deux autres ponts.

Encore aujourd'hui la marée conditionne notre vitesse, marée au baissant en allant vers les sorties d'eau de ICW vers la mer nous allons plus vite et lorsque nous nous éloignons de sortie d'eau on ralenti. Donc ont peut passer de 8 Nœuds à 3.4 Kn dans la même journée. Nous passons la marina de Dock Holiday et décidons de nous arrêté pour la nuit il est déjà 16.00 hre et il fait noir plus tôt donc nous accostons et 1/2 hre après nos amis d’Attitude viennent nous rejoindre au quai de cette marina de transit. Alain fouine autour et trouve dans le recyclage du métal en acier inox. Qu’il prend a sont bord pour se construire un porte canne à pêche. Après une bière fraîche nous partons à la recherche d'un resto, nous dénichons un Fast Food chinois qui est très acceptable. Finalement nous réalisons que nous sommes entourés de magasin comme Wal-Mart, chaîne d'épicerie Food Lyons et autres supers marchés américains. Je suis membre de plusieurs supers épiceries car ça nous donne un 5% d'escompte sur certains articles achetés. Alain a encore des pertes d'électricité et sont chauffe eau coule c'est un vrai voilier, il y a toujours quelque bris à réparer et sur l'eau ce n'est toujours évident les pièces sont parfois très loin. Belle soirée couché tôt car le soleil nous a brûlé et les yeux ferment tout seul.

Cinq octobre nous partons sur ICW vers 8.15 hre et continuons notre périple vers ce sud que nous espérons atteindre bientôt, Le canal est encore une fois bordé par des résidences secondaires impressionnantes. Les quais adjacents à ces résidences sont impressionnant, parfois ils mesurent de 100 à 150 pieds de long et fait de divers matériaux luxueux et se termine par un pavillon impressionnant. Sur le logiciel des cartes nous avons repéré une petite creek se jetant dans le ICW que se nomme Jéricho Creek et comptons bien y jeter l'ancre vers 16.00 hre, nous passons l'entrée de la petite rivière et tournons sur tribord pour franchir l'entrée avec précaution car la profondeur est d’à peine 8 pieds. Une fois dans la rivière la profondeur varie de 12 à 8 pieds, après 1.5 mille nous voyons au détour de la rivière nos amis d’Attitude qui ont jeté l'ancre donc nous nous joignons à eux et nous nous positionnons pas très loin. La soirée est merveilleuse, pas de vent température à 18 C et la nature tout le tour du voilier nous sommes au paradis des grands Héron, des aigrettes neigeuses, et autres oiseaux tropicaux. Pendant la nuit vers 1.00 hre du matin une chouette des granges nous fait son hululement lugubre ce qui me réveille mais sachant ce que c'était je suis resté au


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pieux et me suis rendormis sans problème. Nous étions dans un marais en pleine nature sauvage avec une faune abondante et heureux d'y être quel beau site que je recommande à tous.

Le 6 octobre nous nous dirigeons vers AVENDAW CREEK Pennsylvanie sur l'intercostal 25 mille de Jéricho Creek une petite journée. Nous sommes dans des méandres marécageux surement habité par des alligators, des serpents et Dieu sait quoi nos amis d’Attitude se perdent en prenant un mauvais tournant mais se retrouvent en peu de temps, ils sont quelques milles en avant de nous. Des canaux allant dans différentes directions comme dans les bayous de la Nouvelle Orléans en Louisiane, lesquels j'ai eu l'occasion de parcourir au début des années 2000, nous suivons attentivement notre route sur le GPS et tout vas bien. Vers 13.00 hre un bruit bizarre se fait entendre ça provient du notre moteur, au début, c'est un son agaçant mais ça vas en s'amplifiant de plus en plus. Nous sommes inquiet et pensons à la pompe à eau mais qui sait on continu car il ne reste que quelques milles et le moteur ne chauffe pas. Alain est déjà arrivé au lieu d'ancrage et a fait connaissance de pêcheurs de crevettes pour qui c'est la dernière journée de pêche car la fermeture de la pêche à lieu demain. Ses amis pêcheurs sont invités à prendre un café chaud en fin de soirée sur ATTITUDE et ils acceptent l'invitation. Donc la pêche ayant été excellente et les prises au delà de leur espérance, les pêcheurs leur donne un bon dix livres de crevettes fraîches ce qui fait beaucoup de crevettes alors Alain très généreux, nous donne la moitié de son cadeau. Ce met de luxe nous permet de faire une entrée et un riz aux crevettes. De grosseurs moyennes ces crevettes sont délicieuses, il nous en reste pour un autres repas le lendemain. Louison voit que Frimousse se trémousse pas mal, il décide d'allé avec le dinghy d’ATTITUDE lui faire une petite marche pour ses besoins. Je les surveille avec les jumelles et comme la marée est basse, il accoste et met le pied à terre sur une surface de coquillages qui semble solide mais qui est en fait de la boue sur un bon 20 cm donc il tombe dans les coquillages se coupe les mains et se transforme de la race blanche à la race noire. Frimousse voulant sans doute aidé son Capitaine saute à son tour et s’enfonce des quatre pates jusqu'au ventre dans la boue noir gluante. Le retour dans le dinghy est assez pénible et la boue noir est maintenant partout. Louison arrive à côté du voilier et j'ai l'impression que ce sont des pirates qui viennent accoster YODA. C'est le nettoyage en règle du chien, de Louison, du Dinghy quelle aventure surtout que ce marécage est infesté d'alligators. La vie de marin est parfois surprenante et dur mais il faut faire avec ça grandit son homme et lui donne de l'expérience. Nuit froide 8°C nous partons la chaufferette à alcool ce qui coupe l'humidité et la fraîche.

Sept novembre 2009, journée qui sera bien particulière, lorsque nous partons le moteur, le bruit de la pompe est infernal et nous remettons l'ancre et décidons de téléphoner à


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Boat US, organisation comme le CAA au Québec qui fait des remorquages nous téléphonons à 8.30 hre et ils devraient venir vers 9.30 hre mais arrivent à 10.30 hre. Donc après avoir remplis les formulaires, on nous lance une amarre et nous commençons à être remorqués pour 45 milles vers la marina d’ASLEY à CHARLESTOWN. Donc c'est à 6 KN que nous nous dirigeons vers notre destination. Sans avoir à faire trop d'effort. La facture sera de $1550.00 US mais comme Yoda est membre de Boat US la facture est annulée, ouf quel bon investissement $150.00 pour devenir membre ça vaut la somme investie. Pendant ce temps, Frimousse fait ses besoins un numéro 2 dans la cabine et j'ai le plaisir de marcher dedans ça me met en rogne de la tabarnak... de marde mais notre gentil cabot est penot et je lui pardonne. Notre arrivé à la marina Ashley est très palpitante, nous ne contrôlons pratiquement rien, le remorqueur fait son possible, il y a un courant de 3 noeuds dans la marina car la marée est au baissant et notre place est au fond sur le quai du ponton à essence ordinaire, dans un trou pas facile d'accès heureusement le marin du remorqueur sait ce qu'il fait. Il s'attache sur notre franc bord côté bâbord et réussi tant bien que mal à nous pousser près du quai en question, soudainement un yacht se glisse entre nous et le quai. Ce Capitaine de ce yacht sans doute aveugle de naissance ne réalise pas qu'on est sans moteur, sans contrôle sur le voilier et à la remorque de Boat US, je lui cris de toute mes force avec un bon TABARNAK de circonstance et il se réveil et s'enlève de nos jambes. Après tout vas vite deux bons diables sur le quai prennent nos amarres et en 20 seconde on est bien attaché et la pression des 20 dernières minutes s'en vas. Nous laissons un pourboire au Capitaine de Boat US et respirons calmement de nouveau. Nous n'avons pas paniqué mais nous avons pris de l'expérience plus que nous le voulions. La bière après cela est très bonne et Frimousse est très content d'être de nouveau sur le plancher des vaches. Attitude est à la marina du centre ville de Charleston la marina municipale. Un voilier Québécois le Picollo de la marina de Sillery est arrivé en soirée nous l'avons aidé pour accosté. Un autre voilier Canadian est aussi pas très loin mais les têtes carrées de l’équipage sont hostiles au voilier Québécois que nous sommes, quelles bandes de cons typiquement Canadian anti-francophone. Heureusement nous rencontrerons plus tard des Canadiens Anglais très sympathiques et généreux qui me réconcilieront avec nos voisins anglophones.

En soirée nous prenons une bonne marche vers le centre ville et allons à la marina voisine City Marina pour localisé le représentant Yanmar, dans notre malheur nous sommes quand même chanceux car à porté de marche le représentant a son bureau dans la marina à 1/2 kilomètre de notre quai. Comme on est Samedi soir il faudra attendre à lundi matin pour faire notre demande de réparation.


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Nuit tranquille a quai, nous sommes près des services donc douche et toilette à eau courante. Il y a des gens qui habite sur leur bateau dans cette marina à l'année dont un vieux divorcé avec ses deux chiens qui nous pique une jasette régulièrement et qui essai de nous passer son ami réparateur de moteur...??? Nous réussissons à nous connecter sur le Wifi sans problème et je téléphone à Jean François et Monique qui a des problèmes de santé qui heureusement se passeront rapidement. Mais je reste très inquiet. La santé est le cadeau de la nature le plus précieux et malheureusement nous réalisons plus souvent qu'autrement que c'était un bien précieux quand nous la perdons. Le seul cadeau que je demande, c'est la santé, la balance s'acquiert par le travail et l'effort que nous permet la santé. Nous profitons de notre Dimanche pour marcher et relaxé et s'informer des us et coutumes du coin. Soirée calme, on se couche tôt pour entreprendre une bonne journée le lendemain. Nous avons piraté de l'électricité pour la deuxième nuit consécutive, on nous demande $2.10 du pied pour avoir le courant électrique ce qui est un véritable vol alors je ne sais pas qui pirate qui dans cette marina.

On se lève vers les 7.00 hres en ce 9 novembre et il fait un beau 23°C et du soleil mur à mur quelle chaleur. Nous nous rendons à 8.00 hre à CITY MARINA et parlons au représentant Yanmar qui après lui avoir donné nos informations est d'accord que la pompe à prestone est défectueuse et commande une pompe neuve au complet car ça ne se vent pas par morceaux. $525.00, un technicien viendra la poser mercredi matin le 10 novembre. Nous en profitons pour allé chez West Marine en minibus fourni par la marina, bonne initiative, il y a aussi un minibus pour allé à l'épicerie fantastique. Nous avons du temps devant nous alors nous allons en minibus au centre ville visiter le vieux Charleston, ville du 16e siècle très bien conservé avec des airs du vieux Québec, c'est avec Augusta une des deux plus belles villes rencontrés sur notre parcours. La population d'étudiantes est jeune et plusieurs écoles de médecines, de technologies différentes sont réparties dans la ville. Il y a beaucoup d'activités sur les campus et sur la rue principale. Les bons restaurants sont à profusion de même que les boutiques de toutes sortes. Finalement plusieurs musées et même un porte avion à résidence permanente peut-être visité. Nous gardons ces musées à visiter pour notre retour au printemps 2010 ??? Ne sachant pas ce qui nous arriverait à ce moment la, comme quoi il ne faut pas remettre à demain ce que nous pouvons faire aujourd'hui...

Ce matin 10 novembre nous devons recevoir la pompe et le technicien de Yanmar sera ici à 11.30 hre pour réparer le tout. Journée nuageuse mais douce 20 C, le mécano arrive comme cédulé et nous lui posons plusieurs questions auquel il répond sans hésité, il est compétant et travaille bien, vers 13.00 hre tout est installé et le moteur ronronne à nouveau quel soulagement mais le coût est assez élevé. Louison retourne voir le


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représentant à la marina City Marina et j’attends avec frimousse sur YODA. Nous avons la visite d'un dinghy avec l'équipière et ses enfants du voilier Mirage, c'est une famille jeune, les enfants ont 5 et 8 ans et se dirige vers les Bahamas eux aussi. Nous discutons un bon moment et les enfants n'on de yeux que pour Frimousse et le chien est excité de voir des petits amis. Vers les 14.15 hre nous partons vers la Marina maritime de Charleston au centre ville, la marée étant à l'étale et le vent nul nous nous rendons au quai sans problème. Nous nous installons derrière un voilier de 47' qui part demain matin à 7.00 hre après cela nous prendrons sa place plus près du quai central. Nous planifions de resté dans cette marina de 1 à 3 jours selon les besoins de ravitaillement et de repos mérité. Mais avant de se reposer nous devons affronter une soirée Rock and Roll car vers 19.00 après souper le vent d’Ouest se lève à 40 nœuds et la marée étant montante en sens contraire, les vagues se forme et même à quai nous sommes exposé au roulis qui est terrible, nous devons attacher le voilier avec 15 amarres et mettre toutes les défenses du côté tribord pour protéger YODA du quai de ciment qui lui même valse sur ses amarres de poteau en métal. (AJOUTER PHOTO DU VOILIER YODA AVEC 15 AMARRES) Vers les 20.00 hre nous sommes à l'extérieur sur le quia et avons la crainte de notre vie que le voilier coule près du quai ou heurte le voilier qui est en avant de nous. Ouf quelle soirée incroyable de se faire secouer comme cela attaché comme un saucisson au quai de ciment qui pèse quelques tonnes. Il faute le voir pour le croire la force des vagues est inimaginable. Finalement vers 22.00 hre la marée est à l'étale et le vent diminue. Tout se calme en une demi-heure et nous entrons au bercail vers 22.30 hre pour un repos bien mérité car notre taux d'adrénaline est monté très haut dans un court laps de temps. FRIMOUSSE à pris ça cool, il est resté dans la couchette tout ce temps.

Nuit froide environ 11°C, le 11 novembre 2009 est une journée de réapprovisionnement pour le nouveau départ dans les prochains jours. Comme il pleut averse nous revenons au bateau avec deux paniers d'épicerie laquelle se situe à 1/2 kilomètre du quai. Cette épicerie est très spacieuse et a un grand choix de bon vin Américain, Européen et de plusieurs pays à un prix très bas. Petit roupillon pour nous remettre de nos émotions de la veille. Vers 15.00 le voilier Virage que j'ai rencontré hier vient se mettre à l'ancre en arrière de nous car ce matin à 7.00 hre, le voilier de 47 pieds qui était en avant de nous est parti et la place arrière a été libérée. François le Capitaine et Julianne sa conjointe et les enfants Annabelle et Bastien se dirige vers les Bahamas et repartirons en même temps que nous.

Cet équipage a pour port d'attache le vieux port de Québec et est bien déterminé à compléter ce voyage pendant leur année sabbatique. Nous sommes invité à souper sur leur voilier et le repas est gastronomique et excellent nous prenons trois bouteilles de


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vins et avons les pieds ronds en partant de Virage heureusement Yoda est sur le même quai juste derrière. Nous dormons bien cette nuit la, mais ce fut froid 9°C, on doit aller plus au Sud pour avoir un peu de chaleur.

Dernière journée à Charleston le temps est gris mais la pluie se termine tôt le matin. Nous allons faire une marche avec les enfants, le chien et l'équipage de Virage pour se délier les jambes tout est mouillé mais la pluie est fini, petite commission en après midi achat de soulier de jeu et retour au voilier. Vers 16.00 hre un voilier de 42 pieds arrive sur notre côté bâbord a toute vitesse il entre dans le quai de ciment beaucoup trop vite et j’entends des craquements fait par son voilier qui ne sont pas agréable. Le capitaine qui est seul ne semble pas s'en faire plus que cela très bizarre. Soirée avec M. Monk et dodo de bonne heure.

Dernière journée à Charleston vendredi 13 novembre, ce matin on fait le changement d'huile du moteur et mise au point, Louison s'aperçoit que le filtre à air a fondu et doit être changé, cette pièce est difficile à trouver mais le Dock Master de la marina du centre ville téléphone à un de ses fournisseurs et localise la pièce. Nous sommes chanceux car le Dock Master conduit Louison chez le fournisseur. Comme la marina est très près du centre ville nous allons diner dans un excellente Pizzéria sur la rue principale la bière local plus une Pizza maison Mellow Mushrom, nous comble, il y a beaucoup de monde en ville, des étudiants qui ont un atout pour eux, la jeunesse et tout un avenir en face d’eux. C’est là qu’on s’aperçoit que l’ont fait partie du troisième âge.

Samedi 14 novembre 2009, après discussion Louison décide de ne pas prendre la mer, il a fait plusieurs réparations et n’est pas certain de son moteur donc nous continuons sur l’Intercostal. Nous croissons le voilier Virage qui se dirige vers la mer, ils sont déçu que nous ne les suivons pas mais la sécurité est primordiale. Nous partons lentement car la marée est contre nous, puis ça s’inverse et filons à 6.5 Kn. Le paysage est distrayant beaucoup de palmier sauvage sur les berges et de belles résidences des deux côtés du canal. Donc 35 Mn plus loin nous arrivons à Moskito Creek peuplé de Maringouins qui sont voraces. Le quai sans aucun service se loue $25.00 dispendieux pour rien, on aurait été capable de se mettre à l’ancre. Nous achetons une livre de crevettes fraîche à $5.50 même prix que dans les épiceries, les américains ne pensent qu’au fric comme plusieurs Canadiens. La nuit est froide à 10 C mais ça se réchauffe rapidement.

Notre objectif en ce beau Dimanche est Beaufort SC, nous partons à 7.00 hre et nous avons la marée avec nous donc bonne vitesse. À Beaufort nous arrivons tôt vers 12.30 hre et un quai est mis à la disposition des visiteurs gratuitement mais nous ne sommes pas autorisés à y passer la nuit. Nous prenons une bonne marche au centre ville qui est


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très typique Sud USA très jolie et les gens du Sud sont accueillants. Nous accédons à internet mais mon Gmail ne fonctionne pas très bien de la vraie merde… Nous allons nous mettre à l’ancre et nous cuisinons des bonnes côtelettes de porc qui sont un vrai délice. Demain nous allons faire un 24 hre sur l’océan non stop, j’ai bien hâte mais je sais que ce sera fatiguant.

Lundi 16 novembre 2009 départ pour un sprint de nuit, je suis excité à l’idée de naviguer à la noirceur. Notre départ à 8.00 hre se fait bien le vent contrairement à ce qu’annonçait la météo n’est que de 10 nœuds et dans la bonne direction pour nous. La marée descendante nous amène à 9 nœuds dans le bras de mer ce qui est grisant car nous nous retrouvons en 90 minutes au large en pleine mer avec un vent qui nous pousse à 6.5 nœuds. Ça roule bien et le soleil est bon, la mer devient calme, une mer d’huile et nous avons de la visite de Dauphins souvent, nous voyons des poissons lune et des tortues de mer. La journée est longue et le swell prend le dessus de longue vague. Puis viens le coucher du soleil période angoissant car il n’y a que de l’eau tout le tour du voilier pas d’autre bateau bien que durant l’après midi nous ayons vu quelques voiliers au loin. Donc à 18.00 hre le coucher du soleil dans l’eau est très beau, des couleurs jaune puis rouge et pourpre et soudainement, c’est le noir total incroyable comme il peut faire noir sur la mer sans lune.

Je ressens ce que les hommes de cavernes ressentaient au coucher du soleil de l’angoisse qui fini par s’estompé car la raison me dis, de ne pas m’en faire le soleil sera là vers 7.00 hre demain matin. Le froid nous envahis et une légère brise gonfle le génois qui aide le moteur à nous déplacer autour de 5.5 nœuds. Je suis fatigué et me dis que je ne referai plus de voyage toute une nuit. J’ai de la difficulté à dormir les vagues sont cassante et je suis surement nerveux, je suis surpris car normalement je dors très facilement sur le voilier. Nous sommes sur des quarts de deux heures, c’est bien mais fatiguant, je pense que des quarts de 3 ou 4 heures seraient mieux. Vers six heures le matin nous entrons dans le bras de mer vers Ferdinandina Beach FL, je me couche sur la banquette arrière et pendant que le Capitaine tiens la barre, je réussis à m’endormir très profondément, je sens le roulis qui me fait bouger de tribord à bâbord mais ça me berce sans plus. Tout à coup une vague plus forte que les autres me jette en bas du banc et je tombe sur le cou car les pieds sont pris dans les cordages. Louison est mord de rire mais je suis soudainement réveillé et me demande ce qui m’arrive, je suis en Tabernak et me déprend difficilement de ma mauvaise posture. Je suis tombé avec le matelas ce qui a amorti ma chute. Finalement je me relève sans aucune effet secondaire de la chute du moins c’est ce que je pense. Donc le 17 novembre au matin, je me relève et le


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Capitaine rie de bon cœur ce que je ferais aussi en pareil circonstance la situation est hilarante. Encore une fois nous entrons avec la marée à 7.5 nœuds et en peu de temps nous sommes au tangon près de Virage. Nous dormons de 8.00 hre à 11.00 hre et nous nous levons plus ou moins en forme. Un diner sandwich et hop nous allons à terre, comme nous sommes en face de la marina de Fernandina Beach ça prend 5 minutes et déjà dans le centre ville. Cette belle vielle ville possède sur sa rue principale beaucoup de boutiques et restos pour les touristes de passage, mais pas d’épicerie proche.

Nous pouvons utiliser les douches de la marina et une salle TV moderne. Nos déboires mécaniques sont de retour, le réfrigérateur de fonctionne plus ce qui sera le cas pour encore trois semaines. Nous avons eu tellement de problèmes mécaniques de toutes sortes que je me pose plusieurs questions sur le voyage? Quant on est fatigué tout semble plus noir, le Capitaine tiens le coup mais je sens qu’il s’impatiente… Mais nous sommes en Floride et il fait chaud alors on continu et on apprend de nos déboires techniques.

Ce beau 18 novembre nous donne une journée chaude de 24°C très confortable. Nous partons de St-Fernandina vers 8.00 hre et reprenons le ICW qui est composé de marais principalement avec plusieurs méandres qui nous conduise 18 Mn plus loin à Fort Georges River un élargissement et un embranchement de rivière nous donne un bassin menu mais suffisamment grand pour nous permettre de se placer à l’ancre. Donc après diner Louison se demande s’il n’a pas comme plusieurs autres voiliers perdu son anode situé sur l’arbre d’hélice. Après hésitation et sur ma certitude que ce marais est bien calme et sans danger, il décide de plonger pour allé voir. Comme de raison nous avons aussi perdu notre anode, comme nous en avons 4 de secours, il essai sans succès de la remplacer.

Il sort de l’eau rapidement car nous croyons avoir vu une forme d’alligator, et on ne prend pas de chance. Nous feront remplacer l’anode par un plongeur professionnel à St-Augustine qui nous confirmera que dans ce bassin lui et ses confrères plongeurs ne vont pas à l’eau car il y a des alligators, et des requins de 6 à 7 pieds dans cet eau traitresse.

Le Capitaine l’a échappée belle car nous ne nous doutions pas que les prédateurs étaient à l’affut de repas gratuit dans ce coin de la Floride. Finalement nous nous reposons et je vois de façon plus optimiste qu’hier notre voyage, la fatigue d’une nuit de navigation peut changer toute la perspective du voyage. Soirée tranquille en pleine noirceur, un Dauphin passe près de Yoda on entend clairement sous souffle puissant tout près du côté bâbord. Il y a beaucoup de maringouins et nous entrons pour ½ heure à la brunante pour ressortir veiller dehors jusqu'à 21.30 hre et dodo sur un étang très calme. Finalement 4 autres voiliers se sont joints à nous pour la nuit.


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Notre objectif du jour est St-Augustine, ville historique et très belle à ce qu’on dit. Levé vers 7.30 hre dans un brouillard à couper au couteau il est impossible de partir tôt car nous ne voyons pas à 3 pieds en avant du voilier. Vers 9.00 hre le brouillard lève lentement et nous partons un peu à tâtons mais en dedans de 30 minutes tout redeviens clair et ça vas bien. Notre vitesse est d’abord lente puis nous prenons la marée descendante et nous avançons à 7 nœuds. Comme partout sur le ICW nous voyons de très belles maisons de quelques millions de dollar. Nous traversons une rivière ‘’the Saint John's River’’ très large et avec du trafic maritime intense, puis ça redeviens tranquille et nous arrivons à destination vers 15.00 hre. Entrer à St-Augustine n’est pas évident car il y a deux canaux et comme de raison nous prenons le mauvais canal sur la gauche et après 15 minutes nous revenons sur nos pas pour finalement se rendre à la marina municipale du centre ville. Nous avons une place au quai près d’un bateau de corsaire pour visite touristique ce qui est très amusant. Louison replonge pour voir sont Anode et décide d’engager un plongeur pour faire installer une nouvelle anode. Nous avons du boulot pour faire le ravitaillement demain mais en attendant nous prenons une bonne marche dans le vieux St-Augustine qui se révèle être aussi vieux que le vieux Québec mais un peu moins rénové. La ville date de 1585 est d’origine Espagnol, un Fort reconstruit, donne une bonne idée de la vie au début de l’Amérique au temps des premiers colons, des corsaires et des pirates. Fascinant pour les gens qui aiment l’histoire. Évidemment il y a beaucoup de boutiques et d’attrapes touristes et de bons restaurants et buvettes.

Vingt novembre journée de réapprovisionnement du bateau, nous partons à 7.00 hre pour un petit déjeuner dans le seul resto ouvert, puis comme nous passons près d’un salon de barbier et ce à 8.00 hre am nous sommes sur la chaise et on nous propose un no 3 comme au Québec. Puis nous marchons 2 milles pour allé chez West Marine ou je change mon coussin pour la 3e fois, en plus comme il est en spécial on me rembourse $34.00 US une vrai aubaine. Puis l’épicerie située à côté du West Marine nous fournit en produits d’épicerie pour les prochains jours. Retour en taxis au voilier avec une dizaine de sacs de victuailles de toutes sortes. Louison se rend avec Frimousse dans un Beauty shop pour ’’pets’’ et prend un rendez-vous pour faire trimmer le chien du bateau, ce qui est fait en après midi. Il apprend de la technicienne en santé animal que l’on donne au CLSC local le vaccin contre la grippe AH1N1 donc après un coup de téléphone nous allons avec d’autres équipages vers 18.30 hre en taxis se faire piquer et 10 minutes plus tard nous sommes revenus au quai bel et bien vacciner avec le certificat attestant notre injection contre la grippe AH1N1.. Soirée à parcourir la vieille ville mais même si c’est un vendredi soir il n’y a pas beaucoup de touristes qui s’y promènent.


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Samedi le 21 novembre est spécial car ce soir, c’est la fête de la lumière et on allumera toute les décorations de Noel, il y en a en quantité. Mais d’abord nous recevons la visite du plongeur qui change l’anode et nous fait peur avec les requins et alligators dans le bassin de George River ou Louison a plongé. En après midi nous visitons le Fort de San Marcos au centre ville très intéressant par son histoire, une mise en scène est fait et on tire du canon. Nous rencontrons l’équipage de Virage, François, Julianne, Annabelle et Bastien, nous les invitons pour le souper à déguster une lasagne que Louison fait au four du bateau et qui est réussi et apprécié par les enfants qui aimes particulièrement ce met

Un bon Magnum de Chianti vient couronner ce délice, le Capitaine sait recevoir ses amis de voile. Après ce bon repas nous partons tout le groupe à la fête de la lumière qui est très sympathique, il y a foule et des chansons de Noel. L’atmosphère est spéciale et les gens ont l’esprit à la fête. Les décorations sont nombreuses et de bon goût pour la plus part. Les palmiers sont éclairés avec de petite lumière comme pour nos sapins de Noel. Samedi soir mémorable sous la chaleur de la Floride.

Dimanche 22 novembre journée tranquille qui nous fait marcher jusqu’à l’épicerie nous dinons dans un bistro français près de l’épicerie et le chef Français d’origine se prénomme Michel est très drôle. De retour au bateau nous quittons le quai pour se placer à l’ancre, car demain c’est le départ pour Daytona Beach. Petit roupillon en après midi. Vers 16.30 hre le Capitaine du DN Dolphin passe près du voilier et nous l’invitons pour un apéro, nous informons le Capitaine Jacques Gaudreau de Valleyfield au sujet du vaccin AH1N1 comme il doit de toute façon aller près de la clinique demain matin il ira se faire vacciner. Sur la radio nous contactons l’équipage de Virage pour leur dire que s’ils veulent un passage demain pour se faire vacciner de contacter le DN Dolphin car Jacques a loué une voiture demain. Les gens de voile s’entraident lorsque c’est possible pour le mieux de tous. Soirée calme sans vent mais le pont en construction nous fait un bruit désagréable jusqu'à tard en soirée.

Lundi, lundi, la semaine de voyagement recommence avec ses surprises et aventures qu’est-ce qui nous attend c’est à voir… Nous nous levons tôt et surprise à notre sortie sur le rouf nous constatons que les oiseaux que nous avons entendus ce matin nous ont laissé des dizaines de petits cadeaux du guano blanc ces dégelasse. Nous lavons le bateau à l’eau de mer pour lui redonner sa belle apparence. Puis nous levons l’ancre et surprise, elle est très bien prise et nous la remontons et pris en milieu de chaîne un autre ancre Danfort et trois cordages dans en motton imposant, Louison met le dinghy à l’eau et après analyse de la pelotte de cordage, il décide de couper la corde à un endroit bien précis qui devrait libérer notre chaîne ce qui fut fait avec succès. Nous partons lentement le courant n’est pas pour nous et filons à 4.5 Kn. Encore une fois nous


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pouvons voir des résidences extraordinaires et des sites éblouissant qui nous rappel que les USA sont un pays très riche. Vers 16.30 hre nous arrivons à Daytona et jetons l’ancre entre les voiliers déjà arrivés. Puis nous nous servons un petit rhum et regardons les cartes locales. Nous voyons bien qu’il y a une épave dans les environs et après étude plus approfondis nous réalisons que nous sommes à l’ancre juste au dessus de cette épave…!!! Alors demain quel misère aurons nous à remonter notre ancre Manson? Nous passons une belle soirée avec une température douce 24C et quelques nuages sans menace apparente.

Le 24 novembre au matin nous sommes anxieux car nous n’avons pas oublié l’étrave sur laquelle nous sommes installées, donc prudemment et avec précaution nous réussissons à lever l’ancre sans problème. Cette nuit le dinghy a frotté sur le voilier et a fait partir de la peinture sur la coque. Nous traversons quatre ponts collés les uns sur les autres et nous nous plaçons à l’ancre près de la marina Halifax. Nous allons faire le plein d’essence à cette marina ainsi que le plein d’eau en réservoir et en bidon que je trouve très pesant peut-être une cause de mes hernies mais qui sait? Il est tôt et juste avant de trouver notre position pour jeter l’ancre un Capitaine nous averti qu’il y a une épave à l’endroit ou nous nous dirigeons alors volte face nous trouvons finalement un endroit sécuritaire pour Yoda. Nous voyons un beau voilier échoué à une centaine de mètres près du rivage. Comme le vent est très fort nous restons sur le bateau en après midi, Nous prenons une bière et la police vient vérifier notre installation sanitaire qui est conforme mais il manque un collier serre-câble quelque part pour barrer une valve, ce que nous nous empressons de faire. En fin d’après midi un voilier vert passe directement posture. Comme le vent sur l’épave et la touche, il est arrêté net sur celle-ci mais le capitaine expérimenté monte son génois et se déprend de sa mauvaise s’est calmé vers 17.00 hre nous allons chez West Marine à la marina Halifax, retour au bateau à la noirceur vers 18.00 hre. Soirée tranquille sans vent relaxe et chaude.

Le 25 novembre s’annonce ‘’rock end roll’’ mais nous décidons de partir même si on nous prédit des vents de 15 nœuds. Nous avons encore une fois la marée avec nous et du vent du nord de 10 noeuds ce qui nous propulse à 7 Kn. Nous voyons plusieurs Dauphins et je vois mon premier Lamentin (Manheetee) à la balise R10. Impressionnante journée de bateau au moteur sous une bonne pluie et des vents réguliers de 10 à 15 nœuds. Arrivé à Titusville nous essayons d’entrer dans la marina locale, c’est très étroit et il n’y a que des poteaux et nous sommes sous le vent qui entre directement dans les quais. Donc nous ressortons non sans peine et les vagues nous bousculent royalement donc nous décidons de traverser sous le gros pont de Titusville et de se placer à l’ancre de l’autre côté ou les vagues devraient être moins forte car le pont nous servira de coupe vent. Comme prévu dès que nous sommes traversés ce pont


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le vent est coupé de moitié. Nous nous trouvons une bonne place dans 10 pieds d’eau, dès 17.00 hre le vent tombe et nous sommes de nouveau au calme. Nous veillons au fanal et en soirée nous avons de la belle visite de dauphins qui font le tour du bateau. Je me sens loin de la maison et j’ai un peu le mal du pays.

Aujourd’hui nous avons 16 milles nautique à faire pour se rendre à Cocoa Beach, nous nous déplaçons à 5.0 noeuds et le vent est nul. Nous passons près du cap Kennedy, vers 13.00 hre nous sommes à l’ancre et nous allons à terre faire une promenade à Frimousse. Nous rencontrons d’autres marins qui nous apprennent que c’est le 25 novembre Thanksgiving Day, alors la communauté a organisée un buffet pour les équipages de passage. Nous nous dirigeons vers le parc désigné et surprise le buffet gratuit se transforme en repas chaud très bien garnis. Il y a de tout évidemment de la dinde chaude, du jambon, des soupes diverses, patates variées, laitues variés, divers fromages à volontés. C’est extraordinaire un des plus beaux buffets auquel j’ai été convié.

On ne s’attendait pas à autant de victuailles pour de purs étrangers que nous sommes. Les Américains fêtent le Thanksgiving en grand et peuvent être très généreux. On se bourre la panse et Frimousse est ravis de toutes cette variété de fromage. Nous passons l’après midi à marcher dans les rues de la vieille ville et à explorer les environs. En soirée une parade de voilier est présentée, des lumières de noel décorent 4 ou 5 voiliers et dans le parc de la vieille ville, il y a une fête et des chants pour l’occasion. Je remplis un coupons pour un tirage d’une peinture et j’oublie le tout vers 19.00 hre le tirage a lieu et surprise on crie au micro ivanne Bolduck the winner. Je vais chercher le cadeau et je suis bien content et surpris surtout. Retour de nuit au voilier, c’est frais 18C on est habitué à plus chaud.

Nous avons rencontré des gens du Nouveau Brunswick sur un O’day 25 pieds le SV Mystic très petit voilier pour une pareil randonnée. Petite anecdote, Louison le Capitaine était à vérifier le moteur du dinghy très concentré sur son travail quand tout à coup une grosse tête sort de l’eau près du moteur hors bord et regarde comment le Capitaine répare sont moteur. Un Lamentin de 600 kilos est venu sentir en curieux ce que les humains font, j’ai vu un Capitaine monter dans le bateau à toute vitesse et je me suis précipité pour voir ce gros animal qui riait dans ses moustaches.

«Nous passons quelques jours à Cocoa Beach et le vendredi 27 novembre sera une journée d’épicerie. Vers 10.00 hre un gros BANG éclate au dessus du voilier, nous nous demandons bien ce que qui à causé cet explosion, nous saurons en après midi qu’il s’agit de la navette spatial qui est entrée dans l’atmosphère et atterri à cap Kennedy. La nuit du 27 au 28 novembre sera froide seulement 7C heureusement que la chaufferette


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à l’alcool coupe l’humidité et réchauffe l’habitacle. Samedi sera la dernière journée à Cocoa Beach. Nous allons à terre avec le dinghy le moteur de 8 HP Yamaha ne vas pas bien, il ratte et tousse, il y a peut être de l’eau dans l'essence? Ce matin le réfrigérateur nous a laissé tomber, problème électrique qui va nous suivre pour le prochain mois. Nous allons sur internet et avons des nouvelles fraîches Monique me dit que le lave vaisselle est capoté et que l’eau a coulé au sous sol… en après midi nous traitons au liquide imperméable le Dodger et le dinghy à l’anti UV. Un Dauphin fait le tour du voilier et se promène entre les voiliers à l’ancre. C’est très beau à voir évoluer ces Dauphins sont très curieux.

Dimanche 28 novembre 2009 nous quittons pour Vero Beach qui aurait pu dire que ce serait mon dernier jour de navigation cette année en Floride j’étais en forme reposé et très optimiste pour la suite du voyage et pourtant…Donc levé à 6.30 hre le départ vers 7.15 hre sous les nuages mais le soleil apparait rapidement et on a un bon 22C. Nous filons à 5.5 nœuds et naviguons sur le ICW et les bordures sont très peuplé, les maisons de millionnaires sont très nombreuses et décorés richement avec statut grandeur nature et paysage ment de bon goût. Avant d’arriver à Véro Beach, je tiens à la barre et perd le chenal, en quelques secondes le profondimètre indique 5 pieds d’eau alors avec l’assentiment du Capitaine, je tourne comme sur un dix cents et retourne sur mes pas pour reprendre la dernière bouée et prendre le bon cap. J’ai eu peur car nous étions à un cheveu de toucher le fond en dehors du canal ICW. Finalement nous arrivons et devons prendre un mooring avec deux autres voiliers car il n’y a pas de place à quai et beaucoup de bateau dans la rade. Louison met le dinghy à l’eau et va faire un tour avec Frimousse à terre pour le pipi rituel. Nous nous préparons un petit souper au poulet qui est délicieux avec un bon vin. Soirée à jaser et à se détendre, les moustiques ne sont pas trop agressifs ce soir.

Nous sommes le 30 novembre 2009, et la journée d’enfer qui commence se continuera pendant plusieurs mois, en effet, je me lève à 7.00 hre et je suis couché sur le côté gauche le bras sous mon poids, j’ai une douleur lancinante qui irradie sous l’omoplate et dans le bras droite jusqu’à deux doigts qui sont engourdis le majeur et l’index sont touchés. Je suis certain que c’est une question de quelques heures ou une journée tout au plus et je serai de nouveau en parfaite forme. Malgré ce mal intense, je vais avec Louison chez le dépositaire Yamaha pour des conseils et il nous vend un additif pour mettre dans l’essence. Nous changeons l’essence pour de l’essence sans alcool et ajoutons l’additif, ça aide mais ne règle pas le problème qui se révèlera plus tard être causé par des bougies défectueuses.


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Le 1 décembre est très ensoleillé et chaud 27C, je prends une bonne douche ce matin un vrai délice. Nous prenons le service d’autobus local pour aller au Publix grand épicerie et West Marine. Le système d’autobus local gratuit nous permet aux heures de nous déplacer en ville ou à la plage, très efficace pour nous les navigateurs.

Aujourd’hui je suis toujours mal en point je me demande ce que j’ai comme problème les nerfs du côté droit surtout sont très affectés et la douleur irradie dans le bras a partir de l’omoplate. Je prends un rendez-vous avec une massothérapeute pour 15.00 hre en attendant nous marchons dans la petite banlieue dans laquelle nous sommes à l’ancre. Les résidences de format familial ressemblent aux standards du Québec, elles sont bien paysagées avec des palmiers de différentes sortes et des plantes grasses. Des fleurs décorent les maisons même si on est au début décembre. On nous annonce une bonne tempête avec de fort vent et de la pluie. Nos voisins nous invitent pour l’apéro et nous donne un peu de leur expérience de 8 ans aux Bahamas, ils sont de Toronto mais l’épouse est originaire du Lac St-Jean. Mon massage a été très douloureux et ne m’a pas soulagé du tout peut être empiré.

Mercredi 2 décembre je ne suis pas mieux, je décide de consulter un médecin américain. Je vais à une clinique privée sans rendez-vous et en dedans de 45 minutes je passe et le médecin me donne une injection et des pilules en échantillons du AMRIX (Cyclobenzaprine Hydrochloride) 15 mg ça me rend paf mais soulage peu mes symptômes. Je suis découragé car je vois bien que je dois prendre une décision qui sera de retourner au Québec j’en ai bien peur. J’ai perdu la santé comme un coup de foudre, je me suis coucher en forme et réveillé handicapé pas à peu près. Je savais bien qu’il y avait une pogne avec l’âge d’or. Je dois regarder ce que j’ai et non ce que je n’ai pas, facile à dire, pas facile à faire

Le 3 fait le mois difficile de dire le contraire nous avons de tout du froid, de la chaleur, du soleil, de la pluie et des nuages. Je suis hors de ce monde causé par la médication, je me lève à 17.00 hre et Louison a fait de bonne côtelette de porc. Un délice digne d’un grand restaurant Frimousse ne dit pas le contraire, il déguste avec nous. Nous avons eu de bonnes oranges et des pamplemousses gracieuseté d’un producteur local pour les voiliers de passage.

Aujourd’hui c’est la fête a mon père il a 83 ans et il vieillit rapidement, sa santé décline le diabète, sa vision à – 75% et la forme physique en général n’ai vraiment plus ce qu’elle était pour un homme qui était en très grande forme physique sans avoir été malade pendant toute sa vie. Bonne fête Papa et oubli le body qui se dégrade. Je me rends à la clinique médicale sans rendez-vous et essai de revoir le médecin mais on me dit que le suivi médical n’est pas couvert, comme je suis très souffrant. je n’insiste pas et


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je prends la décision de revenir au Québec le plus tôt possible soit le 14 décembre 2009. Comme il y a une agence de voyage près de la clinique, je vais réserver un billet allé pour Montréal à partir de Fort Lauderdale. Billet est de $141.00 plus les frais d’agence de $25.00 soit $166.00 un prix raisonnable pour les circonstances.

Nous sommes samedi et il fait un tout petit 12C donc froid pour nous qui sommes acclimatés à 22°C à 25°C. Journée grise nuageuse avec de la pluie occasionnel. Nous retournons au Publix pour l'épicerie et le café Internet. Louison parle à Hélène qui a son souper de Noel ce soir un peu en avance mais les petits enfants sont très contents. Lorsque nous retournons en dinghy au voilier nous observons ce qui semble être une étoile filante qui part de la terre vers l’espace? Nous réalisons rapidement qu’il s’agit d’une fusée qui vient de décoller de Cap Canaveral et je me rappel avoir vu sur internet NASA qu’un lancement était planifiée pour ce soir. Beau spectacle un cône tout orangé qui se déplace lentement puis lorsque le deuxième étage se détache la fusée vas de plus en plus vite pour enfin disparaître dans l’espace sidéral. Louison est déçu de mon départ mais pense rester avec Hélène tout le mois de décembre à Véro Beach. En après midi le Capitaine fait le ménage du bateau intérieur et extérieur ca commençait à être sale, je suis malheureux de ne pas pouvoir l’aidé. Les Robaxacet me soulagent à 50% et le mal revient rapidement si je diminue la dose. Vers 17.00 hre les gens du DN Dolphin viennent prendre l’apéro et en soirée nous allons voir un diaporama à la capitainerie sur les Bahamas présenté par l'équipage de Mountain Top rencontré la première fois à Cap May pendant la tempête qui nous a fait chasser toute les deux en même temps dans la rade de Cap May.

C’est notre 8e journée à Véro Beach et nous avons une bonne journée de travaux planifiés. Notre réfrigérateur fait encore des problèmes il ne fonctionne pratiquement plus. Louison téléphone au distributeur à Halifax puis au fabricant à Vancouver, celui-ci diagnostique le problème, c’est la boite de contrôle électronique. Voila le verdict est tombé et comme la garantie est toujours valide, il nous envoi une nouvelle boite de contrôle par avion. Nous sommes septiques mais le lendemain matin à 9.00 hre nous lorsque nous prenons un café à la marina, le courrier arrive avec notre pièce défectueuse via courrier par air express. De retour au bateau, le tout est installé et à midi le réfrigérateur est de nouveau en fonction, un autre problème de réglé, Nous téléphonons à Entreprise pour réserver une voiture pour la fin de semaine suivante pour allé chercher Hélène à l’aéroport et aussi pour me reconduire à Fort Lauderdale le 14 décembre. Le coût est acceptable à $21.00 par jours de location pour trois jours. Nous allons à la plage marcher et Frimousse qui courre après les oiseaux réussis à se faire prendre par une vague et est tout mouillé d’eau salé, très drôle.


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Nous sommes le mardi 8 décembre et mon mal de dos est très lancinant et pénible je suis découragé car ça ne lâche pas et je ne vois pas la lumière au bout du tunnel. Nous perdons nos voisins, le bougonneur capitaine Bill de Suncast part vers le sud avec sa mauvaise humeur, il brusque sa femme psychologiquement et il n’est surement pas un cadeau à supporter quotidiennement. Il fait très chaud et humide dans les 30°C le jour et 22°C la nuit, l’humidité est très élevé c’est inconfortable. Dans cette période de l’année la température varie énormément en Floride, une journée à 30° C et le lendemain un front froid du Nord/Ouest abaisse le thermomètre autour de 7°à 8°C. Donc on ne peu jurée de rien en matière de température, mais une chose est certaine, il ne gèle pas comme au Québec.

Nous sommes à notre troisième mois complétés, jusqu'à il y a 10 jours le temps a passé vite mais depuis que je suis souffrant, ça vas pas mal moins vite. Je téléphone à la clinique de physiothérapie Physio-Action de Farnham pour un rendez-vous le 16 décembre lendemain de mon arrivé, j’espère qu’ils feront un miracle…? Nous retournons faire une marche sur le bord de mer ou nous voyons un pêcheur sortir un petit requin marteau. Diner à une petite cantine à la salade Grec délicieuse. Journée chaude et humide entre 22° et 30°C.

Un autre jour à souffrir difficile de décrire cette douleur intense qui suit les nerfs de la colonne au bout des doigts de la main droite, l’index et le majeur sont engourdis. Le Tylénol me soulage mais je suis endormi tout le temps. Un nouveau voilier se met à l’épaule, un voilier américain qui se dirige vers Marathon.

Vendredi 11 décembre ça sent la fin du voyage pour moi, nous avons des problèmes de batteries, nos tests indiquent que les deux piles 6 volts sont fini et que la pile 12 volts est bonne alors Louison décide de changer les trois piles demain lorsque nous aurons l’auto. Vers 16.00 hre nous allons chercher l’auto chez Entreprise avec le commis qui vient nous chercher directement à la marina très bon service. En après midi au café du marché Publix nous avons rejoint avec Skype Gilles, Odette, et Hélène qui devrait être ici demain matin. Nous allons souper à un resto Mexicain près du Publix la bouffe est moyenne mais en grande quantité, Louison demande un doggy bag pour ramener les restes pour le chien. Nous nous couchons à 21.00 hre fatigué d’une journée bien remplie.

Journée spécial le 12 décembre est la journée anniversaire de mon frérot 62 ans bien compté et aussi l’arrivé d’Hélène par avion à Fort Lauderdale vers les 10.00 hre. Comme ça prend 2 ½ hres de temps pour se rendre de Véro Beach à l’aéroport nous partons tôt pour être à temps à l’aéroport. Nous nous rendons sans problème au terminal 3 comme spécifié sur son billet mais une fois dans le dis terminal, l’écran nous indique que son vol


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arrive au terminal 4, donc retour à l’auto et on se dépêche de se rendre au bon terminal. Finalement nous arrivons à la bonne porte, 10 minutes avant l’arrivé d’Hélène. Nous retournons à Véro Beach sous les nuages et un peu de pluie. Nous allons faire une tournée de la plage pour montrer le beau coin à Hélène et de retour à YODA nous ouvrons un mousseux pour le retour d’Hélène et l’anniversaire à Louison. Les batteries achetées en après midi ne sont pas chargées nous les retournons à Napa pour les faire recharger. Hélène est fatiguée, elle se couche à 17.30 et se relève à 3.00 hre du matin, oups période d’adaptation nécessaire.

Dimanche 13 décembre 2009, c’est ma dernière journée en Floride jour d’humidité élevé 90% et 30C nous pouvons faire nos commissions avec la voiture de location. Les piles sont ramenées chez NAPA pour recharge. Petit lunch au resto de la plage encore très bon mais la chaleur est accablante. Dernier soupé au steak avec un bon vin, soirée tranquille, il y a des milliers de no-see-em très incommodant. La nuit est dégelasse car il fait chaud et les moustiques sont d’attaque.

Dernier jour 14 décembre 2009, vol vers Montréal à 21.10 hre, nous partons de Véro Beach vers 10.00 hre le transport se fait bien à 11.45 hre nous sommes dans un petit resto végétarien et je mange une salade géante servi dans un bol à chien en acier inoxydable... bizarre.

Mon vol est à 21.10, donc je dois attendre de 13.00 hre 21.00 hre, c’est long mais je jase avec un couple qui revient d’un voyage en croisière de luxe. Je téléphone à Monique qui a réussi à m’avoir un rendez vous avec le Dr, Bourbonnais pour le 22 déc. à 14.30 hre. Je suis bien chanceux qu’elle connaisse le système médical de Franham et me prenne un rendez-vous.

J’arrive vers minuit trente et Jean François vient me chercher. Ainsi prend fin la première partie de ce voyage qui devrait se continuer en janvier 2010, mais la suite des évènements me clouera à terre pour 11 mois soit jusqu’au 2 novembre 2010 et au moment ou j’écris ces lignes je pense bien partir car j’ai eu in épidural de cortisone dans la colonne du côté droit qui m’a vraiment soulagé. Ma situation s’est avéré être deux hernies cervicale dont une est majeure occasionnant des douleurs à l’omoplate, au bras, avant bras avec deux doigts engourdis. J’ai suivi cinq séances de physiothérapie, 2 séances de chez l’ostéopathe, cinq séances de massothérapie et j’ai rencontré un chaman. Seul la massothérapie a eu un effet mais pas guérit l’hernie qui je pense doit faire son temps ou être opéré. Une résonnance magnétique a confirmé le diagnostique d’hernie cervical. Donc j’ai pris la décision de ne pas retourner avant l’automne si tout s’améliore suffisamment.


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Donc à suivre le 2 novembre 2010, notre itinéraire est de partir le 2 novembre 2010 et voiture vers Indiantown ou est remisé le voilier YODA de le mettre a l’eau et d’attendre une fenêtre météo à Miami vers le tanksgiving pour traverser à Bimini. Nous nous rendrons ensuite à Freeport et après trois semaines de navigations le bateau sera laissé a la marina du 18 décembre au 15 janvier 2011. Nous repartirons vers le Québec en auto et retournerons en avion le 15 janvier 2011 pour revenir vers la fin mai 2011 en voilier à Lévis…à suivre

Yvan P. Bolduc

18 octobre 2010


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Documents

RÉCIT DE VOYAGES EN VOILIER 2009 et 2011 version PDF