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Les fous de vitesse contre les cyclistes du dimanche Nettoyer et cuisiner Dans les coulisses de Massembre Les cerfs sont-ils heureux ? Sur le divan d’un psychologue pour animaux Sofie (25): « Une séance de beatbox avec les artistes autour du feu de camp » fabuleux Récits Massembre magazine authentique 2012 en provenance des bois de

Récits fabuleux en provenance de Massembre (2012)

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'Récits fabuleux en provenance de Massembre ' est le nouveau magazine de Massembre, édition 2012.

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Les fous de vitesse

contre les cyclistes

du dimanche

Nettoyer et cuisiner

Dans les coulisses de Massembre

Les cerfs sont-ils heureux ? Sur le divan d’un psychologue pour animaux

Sofie (25): « Une séance de beatbox avec les artistes autour du feu de camp »

fabuleuxRécits

Massembremagazineauthentique

2012

en provenance des bois de

Table des matières

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1. Avant-propos2. Waterplaza en noir et blanc5. Une fausse alarme en toute bonne

foi6. Dans les coulisses de Massembre

Des histoires croustillantes méconnues du public.Rien n’ effraie Monique, la Chef Hygiène, qui est plus discrète qu’un coup de balai. Son collègue, Luc, le Chef Cuisine, en pince pour la Grosse Bertha.

11. Partout sur le web12. Deep in the woods

Hendrik a convaincu un club d’organisateurs de concerts de préparer un charmant petit festival dans les bois. Le calme avant la tempête.

16. A quel point les cerfs sont-ils heu-reux ?

18. Finir au murBillet d’humeur du Cerf Harold : “ Les fou-taises hypocrites de jeunes cerfs révoltés ! ”

20. Les fous de vitesse contre les cyclistes du dimanche

22. Ces amours de vacances qui ne finissent jamais

« C’est derrière la ferme que nous avons échangé notre premier baiser »

25. Construire camps et cabanes26. Les seigneurs et le traité du café28. Trop classe les Classes Vertes!30. Plaisirs de bouche31. Ragoût de marcassin

Jetez un oeil dans le livre de cuisine de Luc, notre chef coq.

33. Mots croisés sauvages34. Spiderman se met au vert36. Concours Facebook

Gagnez un masque de cerf et un week-end à Massembre.

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Achevé d’imprimer

éditeur resp: Rob DevlieghereMassembre 84, 5543 Heerdate de publication 1ère édition : juin 2012 tirage : 4000 ex.

Concept et réalisation : Ideeweb.be

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Massembre, séjours verts à profusion

Table des matières

En quoi une histoire peut-elle être qualifiée de fabuleuse? Quels faits extraordinaires faut-il vivre avant de pouvoir déclarer avoir vécu un évé-nement « fabuleux »? Je me pose ces questions au sujet de Massembre. Quand les vacan-ciers me parlent de leur séjour dans nos bois, je me rends compte qu’il n’est pas possible d’évaluer le caractère « fabu-leux » de leurs récits. N’est fabuleux que ce que l’on vit en tant que tel.Lorsqu’il est vu à travers les yeux d’un enfant, l’arbre est un joyeux géant, qui invite à construire un camp. Pour un adolescent de quatorze ans en classe verte, le dernier slow dure une nuit entière. Certains étudiants pensent mourir de peur lors d’une descente en death-ride. Quand de futurs mariés croisent un couple de cerfs dans les bois, ils le voient comme un signe. Papi descend de son vélo de course après avoir traversé « le col le plus abrupt de toute sa vie », et mamie goûte pour la première fois du marcassin.

Pour la seconde édition de ce magazine, nous vous dévoi-lons plusieurs histoires. Je ne me prononcerai donc pas sur le caractère fabuleux de ces récits. Je vous laisse juge, vous qui avez peut-être vous-même vécu ici des événements fabuleux.

Nous vous souhaitons de tout coeur la bienvenue !

Le Directeur Rob Devlieghere

En quoi ces histoires sont-elles fabuleuses

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Massembre, séjours verts à profusions

WaterplazaÀ la lisière de la grande forêt de feuillus de Massembre, le parcours amusant de l’aire de jeux aquatiques enchante les petits comme les grands. Des pontons articulés et des planches glissantes au-dessus d’un plan d’eau de faible profondeur. Lorsque le temps se rafraîchit, il vaut mieux ne pas tomber à l’eau. Mais quand il fait chaud, arrangez-vous pour faire le plongeon !

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Massembre, een bos verblijfsformules

Novembre 1991. Un vent frais d’automne souffle entre les pavillons, mais le soleil est de la par-tie. Nous n’irions pas jusqu’à dire que Rudolphe Bastin porte encore des culottes courtes, mais il n’est certainement pas encore vêtu du costume qu’il porte actuellement en tant que président de la Mutualité Chrétiennes de Liège. Avec ses copains Marc, Chantal et Jean Pierre, Rudolphe suit un cours donné par des moniteurs de Jeunesse et Santé. Ils forment ensemble une redoutable équipe de joyeux farceurs qui donne du fil à retordre aux accompagnateurs.

« Ils nous surveillaient de près », confie Rudolphe. « Nous avi-ons choisi de participer à un groupe de relaxation. Les moniteurs étaient réticents, car ils pensaient que nous n’avions rien à faire dans ce groupe. Mais nous étions extrêmement sérieux. La dame qui dirigeait ce groupe était vraiment très bien. Et nous avons découvert des techniques de sophro-logie : des exercices de respiration et une séance d’entraînement à la concentration permettant de retrouver son équilibre intérieur. Nous étions nous-mêmes surpris d’être à ce point impliqués : tous les exercices appris le premier jour avaient très bien fonctionné. »

Même si les moniteurs sont restés méfiants et ont redoublé de surveillance la première nuit, le second jour a commencé très paisiblement pour Rudolphe et ses compagnons : « Nous étions dans une salle du bâtiment Hermeton. La dame nous a demandé de nous déplacer librement dans la pièce. Nous devions nous libérer de nos pensées, afin de nous concentrer sur notre corps. Tout se déroulait très bien : je sentais la tension disparaître, et je pense

que c’était aussi le cas de Chantal et de Marc. Jean-Pierre, le plus récalcitrant de nous quatre, était tout à fait dans son monde. C’était fabuleux ! »

« La responsable du cours nous a ensuite demandé de nous arrêter. Tout le monde s’est figé sur place. Elle nous a alors invités à diriger toute notre atten-

tion sur le premier objet présent devant nous, et à nous concen-trer entièrement sur ce dernier. C’est là que ça a mal tourné », nous explique en riant Rudolphe.

« Je me trouvais devant une poignée de porte, Marc devant une chaise, et Chantal devant un interrupteur. De son côté,

Jean-Pierre s’était mis à se concentrer sur une alarme incendie. Pendant de longues minutes, la dame nous a aidés à nous focaliser sur l’exercice :

“imaginez l’objet dans votre esprit, pensez à sa cou-leur, sa texture, sa taille, sa forme...” Jean-Pierre me racontera plus tard comment il s’était senti en osmose fusionner avec un objet carré de couleur rouge, de taille raisonnable et pourvu d’un cadre en métal et d’un bouton rouge placé derrière une vitre, sur lequel on pouvait lire : “appuyez ici”. »

« Lorsqu’elle nous a ensuite demandé d’exécuter une action avec cet objet, l’inévitable s’est produit. Jean-Pierre a appuyé sur le bouton, et les sirènes ont commencé à hurler dans tout le domaine. Tous les cours furent interrompus et il a fallu avertir les pompiers d’Hastière. L’alarme fut localisée dans le bâtiment Hermeton, et Jean-Pierre a dû s’expliquer », raconte Rudolphe en rigolant. « Seuls ses amis l’ont cru quand il a dit que cette fois-ci, il ne l’avait vraiment pas fait exprès. »

Depuis plus de soixante ans, Massembre offre un cadre de vacances aux jeunes des Mutualités Chrétiennes (MC). Une grande partie des dirigeants actuels des MC ont vécu ici leurs plus fabuleuses années. Voici un témoignage de bonne foi concernant une fausse alarme.

Une fausse alarme en toute bonne foi

Récits fabuleux d’autrefois

«Jean-Pierre se concentrait sur le bouton de l’alarme

incendie»

© Lucas* / Flickr.

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“Rien ne m’effraie”

Dans les coulisses de Massembre

Cela fait 27 ans que Monique Carpentier, Chef Hygiène, fait le ménage dans le domaine de Massembre

Elle connaît par cœur les moindres recoins du domaine. Munie de sa serpillière et de son éponge, elle part en guerre contre la poussière et les microbes. Elle est aussi la seule à voir ce qui restera toujours caché aux yeux des vacanciers. Voici des récits savoureux en provenance des pavillons de Massembre.

“Madame Monique , t él éphoooone!” Monique Carpentier, la femme de ménage, ne reçoit pas tous les jours des coups de téléphone. À l’autre bout de fil, un vacancier affolé lui raconte qu’il vient juste de passer un week-end à Massembre avec son épouse. En fait, il ne s’agit pas vrai-ment de son épouse... Il lui demande si Monique n’aurait pas retrouvé une alliance sous le lit – c’est le cas. Et s’il peut venir la chercher rapidement – c’est possible.La discrétion est au personnel de

nettoyage ce que le timing est au chef coq : tout le succès de votre tra-vail en dépend. Et en 27 années de service, on peut en voir des choses : lingerie affriolante, préservatifs, vomi, urine... Un matin, madame Monique est entrée dans une chambre avec sa charrette, alors que

deux jeunes clients étaient « occu-pés ». Cela ne l’a pas dérangée - « C’est ça, hein, la jeunesse » – et elle a refermé la porte.

3 minutes par litMonique possède son propre bureau, à côté de l’ancien bâtiment principal. Entre les classeurs - « pour faire le planning » –, on trouve du produit en bombe Top Clean. Son propre domaine aussi doit être propre. Il y a vingt ans, ce bureau était celui de la directrice. C’est aujourd’hui la base de travail d’une équipe de trois agents de nettoyage qui n’ont pas peur de se salir les mains. L’équipe se compose unique-ment de femmes, et Monique n’a jamais connu une autre situation. « Ce n’est qu’au moment du grand nettoyage de janvier que l’on fait appel aux hommes du bar pour nous aider à déplacer les lits. »Les jours d’arrivée et de départ, le vendredi et le dimanche, l’équipe de Monique compte bien neuf spécialistes du nettoyage. « Nous disposons de 125 brosses, 25 raclettes et 90 ramassettes. Sur une année, nous utilisons 2000 litres de produit de nettoyage. Nous faisons 40 lits en deux heures, ce qui correspond à trois minutes par lit. C’est un véritable défi de

“Récemment, un pensionné français n’est pas arrivé à temps aux

WC... ”

Monique n’a pas peur de se salir les mains. Ses collègues la connaissent sous le nom de « maman », « ma tante », ou « Madame Monique ».

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Massembre, séjours verts à profusion

Dans les coulisses de Massembre

tout préparer aussi rapidement. Les clients suivants sont parfois déjà en train d’attendre devant la porte de leur chambre, alors que le sol est encore humide. »

Au secours Monique!« Le nettoyage n’est pas fait pour

tout le monde », expl ique Monique. « Il y a des choses que toutes les filles ne sont pas capables de faire. Alors, elles

m’appellent à l’aide. Rien ne m’effraie. Récemment, un pensionné français n’est pas arrivé à temps aux WC, et il a déféqué devant la porte de sa chambre... Il y a bien

quelqu’un qui doit nettoyer. »Selon Monique, plus on va vers le Nord, plus les vacanciers sont cor-rects : « Les élèves néerlandophones sont mes préférés. Ils écoutent mieux leur professeur, et leur chambre est en ordre quand ils partent. » Elle préfère aussi s’occuper des chambres des garçons plutôt que de celles des filles. Dans la salle de bains des garçons, on trouve un gobelet, du dentifrice, un morceau de savon et c’est tout. Mais chez les filles, oh la la. « Elles passent plus de temps dans leur chambre, pour bavarder ou pour coiffer leurs che-veux, tandis que les garçons sortent ou vont jouer au football.Il y a pas mal de choses qui ont

Des kilomètres de papier toiletteUn domaine de vacances comme celui de Massembre comprend plus de 130 WC. Ce nombre nécessite une grande quantité de papier toilette (recyclé). Un rou-leau de papier WC contient 100 mètres de papier (800 feuilles). En été, durant les périodes de grande affluence, il faut bien compter 36 rou-leaux par jour, ce qui fait 25,2 kilomètres par semaine. Sur une année, on obtient 1310,4 km, ce qui permettrait de relier Massembre à Barcelone !

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changé, au cours de ces 27 années. Autrefois, quand il n’y avait que des grands dortoirs, c’était plus simple de nettoyer. Aujourd’hui, la plupart des chambres ont leur propre salle de bains. « Et donc beaucoup plus de coins et de recoins », explique en riant Monique. « Mais bon, il suffit d’asti-quer un peu plus... jusqu’à ce que vous ayez mal aux yeux. »

“Je fais tout avec la Grosse Bertha ”Luc Derese, Chef Cuisine, prépare depuis 1984 les repas pour le domaine de Massembre

Il prépare deux tonnes et demie de pâtes par an ; il est capable de gérer en une fois une fournée de deux cents pistolets, et il concocte tous les jours les meilleurs repas grâce à sa « Grosse Bertha ». Voici des récits fabuleux en provenance des délicieuses casseroles de Massembre.

« La Grosse Bertha est à tempéra-ture !? », crie Luc Derese depuis l’autre bout de la cuisine. La radio chante, la hotte aspire à pleine puis-sance, et son équipe s’affaire entre les lave-vaisselle, les cuisinières et les plans de travail. Une casserole, qui porte le nom de « Grosse Bertha ”, en référence au fameux canon de la Première Guerre mondiale, a été remplie d’eau et mise sur le feu pour la cuisson des 80 kg de spaghettis. Pendant ce temps, 70 kg de viande hachée, 10 kg de légumes et 40 litres de jus de tomates mijotent dans une autre marmite. Luc Derese y ajoute quelques « poignées » d’épices. Dans une demi-heure, 750 (!) enfants exté-

nués par leurs multiples activités se précipiteront dans le nouveau res-taurant de Massembre. Un nouvel arrivage de clients affamés.Pour Luc, qui depuis le mois d’août 2011 est devenu chef cuisine du centre de vacances, une journée de travail comme celle-ci n’a rien d’extraordi-naire. Il en a vu d’autres. Comme

la fois où il a appris à flamber les plats. « Madame Mailly, l’une des anciennes cuisinières, ne lésinait pas sur l’alcool », se rappelle notre cor-don-bleu. « Quand la préparation a flambé dans la poêle, j’ai perdu ma moustache. Durant plusieurs jours, la cuisine était remplie d’odeurs de poils de porc brûlé. Comme pour le sanglier à la broche. »

Meilleur qu’à la maisonLe personnel s’active joyeuse-ment dans la cuisine. Luc et son équipe – dont l’effectif varie de deux à cinq aides-cuisi-niers – se connaissent depuis longtemps. Luc a débuté il y a vingt-huit ans (!), alors qu’il était étudiant ; il a suivi diffé-rentes formations, et a finale-ment obtenu la place de chef coq. On lui a ensuite offert une cuisine hypermoderne et un nouveau restaurant. Pour notre expert culinaire, c’est un véri-table plaisir de travailler dans cet endroit : « Grâce à ce four, je peux préparer 600 brochettes en une fois. Ou bien 200 croissants. Nous ne devons même plus soulever nous-mêmes la Grosse Bertha ; le processus se fait mécanique-ment. »Lorsque les premiers enfants, munis de leurs plateaux, viennent faire la file au self-service, ils découvrent les pâtes et la sauce en train de fumer. « Hmm, ça sent meilleur que chez

“Pendant des jours, la cuisine

était remplie d’odeurs de san-glier à la broche”

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Dans les coulisses de Massembre

Massembre, séjours verts à profusion

nous », confie un garçon. Luc est rayonnant. « Dis-le demain à ta mère. » Luc aime cuisiner pour les écoles. Des spaghettis, des boulettes avec des frites, des macaronis au jambon et au fromage, et même des pizzas. Il aime quand le restau-rant est en effervescence. Et que les enfants de sept ans viennent lui dire

que le repas était « vraiment déli-cieux », ou lui font un câlin à la fin de la semaine.« Attention », précise notre

spécialiste de l’art culinaire. « C’est pas toujours facile, hein. Il existe beaucoup de régimes particuliers : végéta-rien, végétalien, sans poisson, sans gluten, etc. Nous ne ser-

vons plus de produits halal, parce que les clients ne croient pas toujours que les plats sont véritablement halal. On leur sert donc maintenant le menu végétarien. Les autres clients trouvent souvent que ce menu semble encore meilleur, et ils modi-fient ensuite leur commande. Nous prévoyons donc toujours quelques portions supplémentaires. » (rires)

Des visiteurs voracesEn ce qui concerne les adultes, les défis sont tout autres. Quand la for-mule week-end prévoit un menu gas-tronomique, le chef fait de son mieux pour satisfaire les clients. Il se rend à la réserve, passe devant les longues étagères bien achalandées, et revient avec une bouteille de whisky coûteux

La cuisine en chiffresLa cuisine collective nécessite d’im-menses quantités de nourriture. Luc Derese sert chaque année :• 24.500 litres de lait (une citerne)• 24.000 brochettes, 24.000 filets de

poulet et 24.000 yaourts• 2000 baguettes • 2200 kg de pâtes (un poids supérieur

à celui de la voiture de Derese !)

et une bouteille de rhum exclusive. « Pour les connaisseurs », nous confie-t-il en riant.Luc doit régulièrement faire face à des visiteurs voraces. Comme cet homme qui s’est servi une immense quantité de nourriture au buffet froid, de peur que les plats viennent à manquer. « Il y a toujours assez », confie Luc. « J’ai d’ailleurs dû jeter plus de la moitié de son assiette. »Que doit savoir faire un bon cuisi-nier ? Luc ne réfléchit pas longtemps à la question. « Goûter. Si le repas me plaît, ainsi qu’au reste de l’équipe, alors il plaira à tout le monde. Je goûte continuellement les plats pen-dant que je cuisine. Et je mange donc de manière très irrégulière. Il n’y a que le soir, à la maison, que je mange convenablement. Oui, là aussi je suis la plupart du temps aux fourneaux. »Son plat préféré ? L’œuf sur le plat avec du lard. Il le prépare avec des œufs frais des poules de son jardin. Il aime aussi se régaler d’une belle côtelette de porc - « épaisse de 2 cm au moins ». Il aime aussi cuisiner le marcassin (cf. la recette en page 31). « Mais je préfère en réalité aller au restaurant », explique-t-il en rigolant.On entend le bruit des premiers plateaux qui reviennent à la cuisine. Pendant la vaisselle, le personnel augmente un peu le volume de la radio. Luc et son équipe se remettent au travail. Et préparent en musique le prochain menu.

Luc Derese, notre cordon-bleu, fond de plaisir quand les clients

viennent lui dire que ses plats sont délicieux.

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Dans les coulisses de Massembre

S’évader avec Robin des BoisClasses Action Nature en action

Robin Dubois et ses derniers com-pagnons vivent seuls au milieu de la forêt, à la manière de leurs ancêtres. Ils sont à la recherche de nouveaux compagnons afin de transmettre leurs secrets, leur savoir et le respect de la nature. En compagnie d’autres étranges animaux des bois de CAN, ces derniers s’évaderont grâce à l’imagination des enfants de l’école maternelle et des élèves de l’école primaire.

Les adultes ne seront peut-être pas portés à le croire. Potentille, la gentille sorcière, arrive sur son balai et demande de l’aide pour retrouver une vieille sorcière égarée. Gaspard possède une machine capable de transformer les cauchemars en d’agréables rêves. Et un professeur complètement fou propose d’aller chercher un homme de Cro-Magnon en utilisant sa machine temporelle.

Les enfants adorent ce programme. Les membres de CAN organisent depuis des années à Massembre des ani-mations qui racontent ce genre d’histoires. Leur enthou-siasme et leur imagination sont presque démentiels. Les sessions de CAN n’ont rien de leçons monotones. Un pro-gramme qui fait place à l’action, aux découvertes, aux surprises et au monde de la nature. Absolument génial !

Une imagination débridéeLes enfants de maternelle et du primaire peuvent venir vivre - dans le thème que vous aurez choisi - une journée, deux jours, voire même une semaine extraordinaire(s). Il existe différents programmes. Voici une sélection de l’offre disponible :

• Kapadbol le lutin (3-8 ans)• Potentille la sorcière (3-8 ans)• Gaspard et sa machine à rêves (3-8 ans)• Robin Dubois (3-8 ans)• La préhistoire (8-12 ans) • Voyage à travers le temps (8-12 ans)• L’eau dans tous ses états (8-12 ans)• Le monde du tout-petit (8-12 ans)• Musiques vertes (11-12 ans)• Vivre comme des Indiens (11-12 ans)

Info, tarifs et réservationshttp://www.classeactionnature.betel: + 32 (0) 71 31 86 14

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Massembre, séjours verts à profusion

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facebookCeux qui cliqueront sur « like » sur notre page Facebook seront avanta-gés par rapport aux autres visiteurs (éventuels) de Massembre.Les liens et likes vous transporte-ront dans un univers virtuel rempli d’actions promo exclusives.www.facebook.com/massembre

Partout sur le web

youtubeDe temps en temps, les cerfs de Massembre prennent la caméra. Ils diffusent ensuite les résultats sur le canal vidéo de Massembre. Vous avez déjà vu un cerf dans un kayak (« Classes vertes à Massembre ») ou un chevreuil descendre en death-ride (« Événements à Massembre ») ? Vous y trouverez également une sélection toujours plus complète de vidéos démentes mettant en scène des cerfs en provenance d’autres pays.www.youtube.com/user/massembrevideo

consultez-moi !

Newsletter « Les Cerfs de Massembre »Les Cerfs de Massembre envoient une newsletter chaque mois. Vous souhaitez être tenu au courant des nouveaux week-ends thématiques, des offres last minute avantageuses et des derniers potins en provenance du parc animalier ? Inscrivez-vous sur

www.massembre.be/newsletter/subscribe.

restezau courant !

webcamUn ciel bleu éclatant, un orage menaçant ou les premières chutes de neige : grâce à la webcam de Massembre, vous savez toujours le temps qu’il fait. Nous avons égale-ment rassemblé sur le site toutes les activités possibles sur et aux alen-tours du domaine, que le temps soit ou non de la partie. Vous y trouverez aussi toutes les formules de séjours et vous comprendrez tout de suite pourquoi tout le monde trouve son bonheur à Massembre.www.massembre.bequoi de neuf à

Massembre ?

Les cerfs de Massembre sont en ligne 24/24. Vous les retrouverez dans l’une des nombreuses arborescences du site : sur Facebook, sur You-Tube, via la webcam ou dans votre boîte mail.

aimez-moi !

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Deep in the

WoodsDurant les chaudes journées de la fin de l’été 2011, les cerfs, les artistes et les visiteurs se sont retrouvés pour la première fois à l’occasion d’un festival de trois jours, durant lequel le temps semblait s’être arrêté. Voici des témoign-ages enflammés en provenance des forêts pro-fondes de Massembre.

Un festival au rythme du décor

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Massembre, séjours verts à profusion

“Boire des bières au feu de camp avec les artistes”Sophie et Elvira nous racontent leurs nuits mémorables lors du festival

En matière de festivals, Sof ie et Elvira n’en sont pas à leur coup d’es-sai. Elles ont connu les tentes inon-dées de Pukkelpop, les longues files pour les douches du festival de Dour, et la junk food de Rock Werchter. C’était cependant la première fois qu’elles participaient à un « festival de luxe » riche en surprises, au beau milieu des bois.

Sofie de Smet (25): “Imaginez : une salle de bains dans notre chambre. Nous n’avions encore jamais connu ça. C’est plutôt l’idéal pour un public de trentenaires avec enfants, mais nous nous sommes vraiment amusées.”Elvira Buijink (25): “Il y avait trois choses que nous n’avions encore jamais vues lors d’un même festival : de délicieux aliments écologiques, une atmosphère vraiment conviviale et tout l’espace qu’il faut pour res-pirer... ”

Sofie: “... Même si cela nous obli-geait à marcher pour aller chercher nos bières (rires). Non, sérieusement, c’était vraiment bien de ne pas devoir courir du podium un au podium six. Deep in the woods a réussi son pari, et est parvenu à retrouver l’essence d’un festival : la musique et le diver-tissement. Dans l’amphithéâtre, par exemple, au son du violon de

Marques Tolliver, on pouvait s’éva-der en regardant les collines de la vallée de la Meuse. ”

Elvira: “Nous avons paressé sur l’herbe, nous nous sommes aven-turées dans les champs pour une balade, nous sommes tombées nez à nez avec des chiens de garde, nous avons pataugé dans la pièce d’eau, nous avons traîné autour d’un feu de camp... nous avons donc fait beau-coup de choses durant ces trois jours. Il n’y a que le kayak que nous n’avons pas essayé. Nous réservons cette acti-vité pour la prochaine édition. ”Sofie: “« Pour moi, le moment le plus mémorable fut l’apparition éton-namment convaincante de J to the C. Et c’était encore plus surprenant de retrouver les membres du groupe très tôt le matin, lors d’une séance de beatbox autour d’un feu de camp.”Elvira: “.... Et l’orage qui a éclaté samedi soir après Dez Mona. Tout le monde s’est réfugié dans la grande salle, où une fête improvisée s’est spontanément mise en place ! ”

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“Une séance de beatbox avec les artistes autour d’un feu de camp”

Sofie et Elvira

l’amphithéâtre. ©Wanda Detemmerman

Surprise act de Dez Mona dans la chapelle en plein air © W. Detemmerman

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Massembre, séjours verts à profusion

Pourquoi six représentants du monde musical belge ont-ils décidé d’organiser un festival dans les bois de Massembre ? Hendrik De Rycker, coorgani-sateur, connaissait le domaine pour y avoir autrefois accepté un job de vacances, et il est parvenu à convaincre ses collè-gues de venir respirer l’atmos-phère des forêts du domaine. « Ils ont tout de suite eu le coup de foudre pour cet endroit. »

Lorsque Hendrik (28), âgé de dix-sept ans, travaillait comme jobiste à Massembre, il ne connaissait pas encore très bien le paysage musi-cal flamand. Ce n’était pas un pro-fessionnel, et il n’était pas encore manager de Trixie Whitley. Il n’avait pas encore non plus dîné avec les grands pontes de l’industrie musicale. Ce serait pour plus tard.Mais l’idée de faire « quelque chose

de musical » dans les forêts de Massembre était pourtant déjà bien présente. Durant l’automne 2010, alors qu’avec plusieurs célèbres orga-nisateurs de concert, il se rendait pour son travail au festival « Into the Great Wide Open », sur une île de la mer des Wadden, aux Pays-Bas, cet ancien projet a refait surface. Ces messieurs ont estimé que la Belgique pouvait elle aussi accueillir un nou-veau concept de festival. Un événe-ment à petite échelle, d’une durée de trois jours et dont le rythme se plierait au cadre. Une expérience qui dépasserait la sphère musicale, une aventure à vivre en famille ou avec des amis dans un lieu qui vous remplit d’énergie et vous donne la chair de poule. Un endroit comme Massembre, pensa Hendrik. Et il a donc lancé l’idée.« Ils ont tout de suite eu le coup de foudre pour cet endroit », explique-t-il. « La première fois que nous

sommes arrivés, ils ont compris qu’il était possible d’organiser de grandes choses ici. Ils ont rapidement ima-giné des podiums cachés dans les bois, des éclairages magiques près de la pièce d’eau et des films dans l’un des anciens pavillons. La direction de Massembre a elle aussi été immé-diatement conquise par cette idée. »

« Mais c’était une course contre le temps », confie Hendrik, « il fal-lait trouver le budget, réserver les artistes et chercher des volontaires. Un festival dans les bois, ça ne s’im-provise pas. Comment installer un podium sur le terrain marécageux à côté de la pièce d’eau ? Que fait-on s’il pleut ? Comment organise-t-on les repas pour les festivaliers ? »« Cette année, nous nous y sommes pris plus tôt. Nous avons reçu un feed-back positif des visiteurs et des artistes, et cette seconde édition sera naturellement encore plus réussie ! »

“Dans la forêt, les idées se présentaient d’elles-mêmes ”Cela faisait longtemps qu’Hendrik, coorganisateur du festival, pensait à Massembre

À l’écoute du silence dans l’amphi-théâtre. Deep in the woods est un

festival adapté aux enfants.

My Little Cheap Dictaphone a ouvert les portes de son pavillon de répéti-tion, afin que les visiteurs puissent

assister pendant deux jours à ses jam-sessions.

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« Le moment le plus mémorable de Deep in the – our – woods ? La nuit de samedi à dimanche, nous étions plongés dans une atmosphère tropi-cale. Nous avons entendu le tonnerre du côté de la frontière française. Ici, nous n’avons pourtant vu les pre-miers éclairs que lorsque la voix de Gregory Frateur de Dez Mona a rassemblé tout le monde dans le bois. Nos bambis étaient en effervescence. Une de nos biches, complètement sous le charme a sauté au-dessus du fil. Nous l’entendons encore toutes les nuits appeler son Gregory dans les bois. »

“C’était vraiment incroyable d’être aussi près du public”Maarten, guitariste du groupe The Intergalactic Lovers

“Une foule possédée ”Le témoignage d’un de nos cerfs sur cette nuit orageuse

Maarten, guitariste du groupe The Intergalactic Lovers.

Un atelier pour faire de la musique avec des instruments que l’on crée

soi-même

Deep in the Woods 2012 (7 – 8 – 9 septembre)

La seconde édition du festival pourra accueillir 700 visiteurs. Les frais de séjour sont inclus dans le ticket. Lors de la réservation, vous pourrez choisir une chambre avec sanitaire partagé ou « en suite ». Vous pouvez commander les repas et boissons sur place.

Pour en savoir plus sur le programme et les tickets, rendez-vous sur www.deepinthewoods.be.

Maarten Huyghen et les autres membres du groupe des Intergalactic Lovers venaient de faire un bon bout de chemin lorsqu’ils sont arrivés dans les bois de Massembre. Le groupe venait juste de se produire au festival Into the Great Wide Open, l’équivalent hollandais de notre Deep in the Woods, sur l’île de Vlieland. Ils étaient ravis d’apprendre qu’un bon lit les attendait.

« C’était complètement fou ; nous dormions dans le même bât i-ment que notre public », explique Maarten. « Il n’y avait pour ainsi dire pas de backstage privé. Ce n’était pas non plus nécessaire avec ce type de public : un grand

nombre de festivaliers étaient venus avec leurs enfants. Dans un festival comme Pukkelpop, avec des fans indiscrets, je n’aurais pas trouvé ça très agréable. Ici, cela correspondait à l’ambiance intime de l’événement. »

Les circonstances dans lesquelles s’est déroulé le spectacle étaient aussi très particulières. Maarten : « Cette journée avait été chaude et il faisait lourd. Nous savions qu’un orage se préparait. L’amphithéâtre est en plein air, et les organisateurs étaient donc tout le temps en contact avec l’IRM. Après la représentation, nous avons plié bagage à toute vitesse. Nous avions à peine quitté les lieux que l’orage s’est déclaré ! »

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Massembre, séjours verts à profusion

A quel point un

cerf est-il heureux ?

Sur le divan d’un psychologue pour animaux

Elle ne peut bien sûr pas encore se définir comme une vraie psycho-logue pour animaux, mais en tant qu’étudiante en médecine vétéri-naire, Fien Verhaert (22) connaît déjà de nombreux secrets de la psyché animale. Durant l’interview, elle fait souvent appel à la littéra-ture scientifique de ses cours, ou elle puise dans les expériences qu’elle a accumulées lors des visites de terrain au parc animalier de Massembre. Voici donc une rencontre sur le divan d’une future psychologue pour animaux.

Les visiteurs du parc parlent des animaux comme ils le feraient pour des êtres humains. Ils les disent « fâchés, contents, jaloux ou gloutons ». Les ani-maux ressemblent-ils aux hommes ?

Fien Verhaert: « Les comparai-sons avec les êtres humains semblent aller de soi, mais elles ne sont pas toujours correctes. Prenons comme

exemple la douleur. En tant qu’êtres humains, nous savons tous ce qu’est la douleur, et nous sommes capables

de communiquer ce ressenti. Mais chez les animaux, la manière de communiquer peut être totalement différente. S’il a mal, le chien va se mettre à japper, mais c’est aussi ce que fera un chiot si vous le pre-nez dans vos bras. Il ne souffre pas ; il s’agit simplement d’un signal d’alarme inné, destiné à avertir sa mère.Émettre des sons n’est d’ailleurs pas toujours un bon indicateur de dou-leur. Prenons l’exemple du gnou : quand il est dévoré vivant par des hyènes, et qu’il meurt littéralement de douleur, il n’émet aucun son. De cette manière, les membres de son groupe ne sont pas attirés par ses cris et ils ne sont pas mis en danger. Nous devons donc être prudents lorsque nous attribuons des traits humains aux animaux. »

“Les animaux associent le bruit du trac-teur au petit-déjeuner qu’ils vont recevoir.”

Même si les cerfs et les sangliers de Massembre disposent d’un espace vital équivalent à dix terrains de football, ils n’en restent pas moins enfermés en tant que bêtes sauvages. Quelle perception ont-ils de leur situation et à quel point les animaux de notre parc sont-ils heureux ? Nous nous sommes adres-sés à un psychologue pour animaux.

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Un animal en captivité peut-il être vraiment heureux ?Verhaert: « Un animal domesti-qué, ou un animal en captivité vit dans des conditions artificielles par rapport à ses congénères qui vivent à l’état sauvage. On interprète sou-vent cela en termes de conséquences négatives sur le bien-être. Lorsque les mouvements naturels d’un ani-mal sont entravés, on pourrait pen-ser que l’animal risque davantage de souffrir. Je pense aux poulets de batterie, aux truies enfermées dans des cages en métal, alors qu’elles attendent des petits, etc. Mais il ne faut pas exagérer. Les conditions de vie artificielles peuvent parfois être moins néfastes que les conditions naturelles, obligeant l’animal à chercher sa nourriture, à fuir devant ses prédateurs et par-fois à mourir dans de grandes souf-frances. »

Comment se portent les cerfs et les sangliers de Massembre ?« Ils disposent d’un très grand espace, au milieu de leur biotope naturel. On leur fournit suff isamment de nourriture, des abris, des aires de jeu, des endroits où ils peuvent se rouler dans la boue, et des congénères avec lesquels ils peuvent s’amuser. Le vété-rinaire vient aussi régulièrement les examiner, afin qu’ils ne développent

pas de maladies (cf. le parc animalier en chiffres, ndlr). Il est bien sûr diffi-cile de mesurer le niveau de bonheur des animaux. On cite souvent le taux de reproduction élevé comme fac-teur de succès, destiné à prouver que les animaux concernés «se portent bien». Les sangliers de Massembre se reproduisent en tout cas comme des lapins. »

Joël, le garde forestier, pré-tend connaître les comporte-ments de tous ses animaux et remarquer tout de suite quand quelque chose ne va pas.« C’est très probable. Les sangliers, par exemple, émettent des signaux importants. Les cochons ont un langage très riche. Ils grognent, poussent de petits cris, couinent et grommèlent. Le bruit des mâchoires qui se referment et les claquements de dents sont aussi une forme de communication. Un cochon heureux et en bonne santé émettra souvent ces bruits.Les cochons malheureux présentent souvent un comportement stéréo-typé. Il s’agit de mouvements répétés effectués sans nécessité biologique. Il y a par exemple des porcs qui mastiquent sans raison. Ils remuent leurs mâchoires comme s’ils étaient en train de manger, alors qu’ils n’ont pris aucune nourriture. Les

Le parc animalier en chiffres

x 10

7 chevreuils

30 sangliers

5 cerfs

6 daims

4.400€ par an

700 € par an

Superficie7 ha, ce qui correspond plus ou moins à 10 terrains de football

Nombre de quadrupèdes

Alimentationmaïs et compléments alimentaires. À cela s’ajoutent des restes de pain et des épluchures de légumes. Les autres restes de nourriture provenant du res-taurant sont interdits depuis déjà plu-sieurs années.

Vétérinairevient plusieurs fois par an

p 18

Fien Verhaert, étudiante vétérinaire Joël, le garde forestier

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Massembre, séjours verts à profusion

porcs élevés pour la viande mordent souvent leurs barreaux. Leurs mâchoires, leurs dents et leur groin sont abîmés. Quand ils se sentent à l’étroit, les cochons mordent la queue de leurs congénères. Un trop grand nombre de porcs dans un petit espace, avec un sol en béton nu dans lequel les animaux ne peuvent pas creuser, tout cela provoque l’ennui et des comportements agressifs.Dans le parc animalier, les sangliers peuvent heureusement fouiller dans le sable, patauger dans la boue et mastiquer les glands et les branches tombées par terre. Ils ne s’ennuient pas facilement. »

Quand Joël passe tous les matins à 10 h 30 avec son trac-teur, les animaux accourent avec enthousiasme. Sont-ils contents de le voir ?« C’est un bon exemple de condition-nement classique. Ce phénomène survient quand un animal établit un lien entre deux stimuli qui n’ont à l’origine rien à voir entre eux. Lors d’une expérience qui s’est déroulée au début du vingtième siècle, le cher-cheur russe Ivan Pavlov faisait son-ner une cloche avant de donner de la nourriture à son chien. Après un certain temps, le chien a établi une relation entre ce signal et le repas qui lui était servi. Il commençait donc à baver quand il entendait la cloche, avant d’avoir pu voir ou même sen-tir la nourriture. Les animaux de Massembre associent le bruit du tracteur au petit-déjeuner qu’ils vont recevoir. »

Que se passerait-il si, demain, on ouvrait les portes du parc animalier ?« Étant donné que les animaux entrent souvent en contact avec les gens, ils deviendraient plus rapide-ment la proie des chasseurs, qui sont les seuls ennemis des sangliers et des cerfs dans les Ardennes. Ils ne sont pas non plus habitués à devoir cher-cher leurs aliments et à migrer vers des lieux plus riches en nourriture. Dans un environnement inconnu, ces animaux ne connaîtraient pas non plus les meilleures cachettes. Ils seraient donc très stressés. Nous ne pouvons bien sûr pas leur deman-der, mais cela ne me semble pas une bonne idée. »

Finir au mur

column

Le doyen du parc animalier s’insurge contre les nouvelles ten-dances du pays des cerfs

« Tu veux finir au mur ? » On ne vous pose pas tous les jours la question, mais ces derniers jours, elle est de plus en plus fréquemment évoquée dans la société des cerfs. Parmi les jeunes cerfs révoltés, en pleine crise d’adolescence, c’est pour le moment très « in » de refuser pareil destin.Ces derniers se révoltent face à l’idée de rejoindre l’au-delà depuis un morceau de bois accroché à un mur. Dans la forêt, d’obscures pétitions circulent, des groupes Facebook encouragent violemment les cervidés à la désobéissance, et certains de nos membres cornus l’inscrivent même de manière explicite dans leurs der-nières volontés. Des voix se lèvent pour demander la fermeture du plus petit musée d’Europe (celui de Massembre), dont bon nombre de mes frères et soeurs ornent les murs. En tant que membre de ce parc ayant atteint une certaine maturité et une certaine sagesse, j’estime que ces histoires ne sont que des foutaises hypocrites imaginées par les cerfs.Depuis les temps les plus obscurs, à l’époque des Néanderthaliens, nous, les cervidés, avons toujours f ini accrochés sur des supports en bois. Les Romains clouaient nos têtes en masse au-dessus des atriums de leur palazzi. Au palais de Versailles, Napoléon avait accroché plus de cerfs morts qu’il n’en circulait de vivants dans l’ensemble du canton.Pourquoi, demanderez-vous ? Parce que le cerf procure un certain pres-tige. Ceux qui n’ont pas peur de débourser une belle somme pour faire empailler ce noble animal par un taxidermiste (ces pilleurs de cadavres ne reculent devant rien), et qui le feront ensuite poser sur un beau morceau de chêne canadien verront inévitablement croître leur rang et leur prestige. C’est simple

comme bonjour. Remerciez donc votre plancheQui d’ailleurs ne serait pas charmé à l’idée de croiser le tendre regard de Bambi dans son living ? Qui ne se sentirait pas en sécurité sous l’oeil protecteur d’un superbe chevreuil ? Et quel est celui qui ne verrait pas grimper son taux d’hormones à la simple vue de bois de cerfs qui se dressent jusqu’au plafond ? Oui, je pourrais citer des centaines de raisons pour maintenir cette tra-dition et faire f i de ces brames révolutionnaires.C’est vrai, les chasseurs sont des poules mouil lées. De pauvres bougres qui n’ont rien dans la cer-velle. Ils ont d’ailleurs peu de mérite

quand i l s des -cendent un qua-drupède. Mais les cerfs qui en ont ne se laissent pas facilement tirer une balle dans la tête – ce sont les

faibles qui f inissent accrochés au mur, ne l’oubliez pas. Et encore, une fois qu’ils sont accrochés, ils posent avec style.De surcroît : ces mêmes jeunes cerfs qui crient aujourd’hui au scandale ont eux-mêmes, dans leur affreuse chambre d’ado, cloué aux arbres quelques têtes de chasseurs en guise de trophées. Ils ne doivent donc pas venir nous casser les oreilles avec les droits fondamentaux de l’animal et autres jérémiades émancipatoires.Non. Nous, les cerfs, sommes des animaux pleins de noblesse, qui pla-nons au-dessus des hommes et des bois. Nous sommes passés maîtres dans l’art du camouflage, et nous nous fondons dans le paysage : il n’est d’ailleurs pas exclu que, alors que vous lisez ce texte, de nombreux regards de cerfs soient posés sur vous. Si nous échouons dans notre tâche, nous devons en supporter les consé-quences, en gardant la tête haute. Sur un support en bois verni, quid est.

“Ce sont les faibles qui finissent

accrochés au mur”

2018

Trignolles

pendant pLUS d’Une heUre, voUS êteS GUIdéS par Le Son et La LUMIère. L’ŒUvre d’arthUr MaS-Son voUS FaIt déCoUvrIr La vIe dU Monde rUraL ardennaIS deS annéeS 1930 à 1960.En onze scènes et des décors en trois dimen-sions, les truculents personnages de « la Toi-nade » vous font revivre la vie du terroir d’antan grâce à des techniques audiovisuelles moder-nisées en 2009 : vidéoprojections, éclairage scénique...

Les vidéoprojections sont une véritable leçon d’histoire.

Dialogues originaux en wallon !

Traduction, commentaires et guidageen 4 langues via un écouteur : F,NL,En,D.

à l’espace arthur masson à treignes

L’école d’Autrefois, classe 1932 et nos autres animations

L’EspaceARTHURMASSONrue Eugène Defraire, 29B-5670 TREIGNESTél.: +32 60 39 15 00Fax: +32 60 39 16 00e-mail: [email protected]

Possibilité de repas chaud et froid, ou d’apporter votre pique nique en achetant une boisson sur place.

tarIF groupes scolaires :1ère animation : 3,- € / enfantSuivantes : 2,- € / enfant / animation

Une journée chez Toine :- visite du parcours-spectacle- animation dans l’école d’Autrefois- promenade dans Treignes- une animation au choix- et la boisson du pique niqueA partir de 9,90 € / enfant

Nos animations :

- visite du parcours-spectacle

- l’école d’Autrefois, classe 32

- promenade guidée dans Treignes

- initiation au wallon

- découverte théorique de l’école d’Autrefois

- comparaisons d’hier à aujourd’hui

- jeux & jouets d’Autrefois

- bricolages : puzzle ou pantin de Toine

- parcours de Lili la petite souris

- initiation à la visite du parcours-spectacle

pour les maternelles, primaires et secondaires

VLes fous de vitesse

NAnseremme

Hermeton-sur-Meuse

Mesnil-Saint-Blaise

Heer-Agimont

Falmignoul

HastièreLenne

Massembre

Heer

Les vertes vallées qui entourent le domaine de Massembre ont de quoi satisfaire tous les cyclistes. Les fous de vitesse enduisent leurs jambes de crème pour engloutir les kilomètres sur le circuit Massembre-Anseremme-Massembre, tandis que les promeneurs du dimanche profitent sur leurs deux-roues du paysage de la Voie Verte française.

Donnez-vous à fond !

Massembre-Anseremme-MassembreAprès « Liège – Bastogne –Liège », voici « Massembre – Anseremme – Massembre ». Une course contre la montre de 40 kilomètres qui com-mence et f init à la porte de votre chambre à coucher. Pour grimper depuis Heer jusqu’à Falmignoul (montées jusqu’à 8 %), vous allez devoir enduire vos jambes de crème chauffante. Durant la descente qui suit, et qui rejoint la Meuse à Anseremme, vous aurez suff isam-ment le temps de récupérer. Le chemin du retour, qui s’effectue en terrain plat à travers la vallée de la Meuse, vous donnera l’occasion de sucer la roue de vos compagnons de route, ou de les semer un à un.

Vous pourrez obtenir un circuit détaillé à la réception.

Un parcours aventureux en mountain bikeNamur est aussi appelée la province des vallées. Avec plus de vingt parcours fléchés, les amateurs de mountain bike pourront s’en donner à coeur joie. Des virages en épingle à cheveux, des rivières tumultueuses, des chemins boueux, des montées escarpées et des descentes à vous donner le vertige. C’est tout cela, Namur. Bientôt, vous trouverez aussi des parcours fléchés à Hastière. Une carte vous attend à la réception.

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Massembre, séjours verts à profusion

les cyclistes du dimancheS

N

Charleville Mézières

Vireux Wallerand

Montigny/Meuse

Monthermé

Nouzonville

Laifour

Revin

België

En vélo le long de la Voie verte

La Voie verteUne balade en vélo de 85 kilomètres sur le territoire français, reliant Givet à Charleville-Mézières, le long de la Meuse. Ce superbe circuit vélo en terrain plat, qui répond au doux nom de Voie verte conviendra à tous, petits et grands. Roulez de terrasse en terrasse et pique-niquez dans un cadre de verdure. Vive le week-end ! Pour de plus amples informations, rendez-vous sur le site : www.voiesvertes.com.

Au Vélo d’Or (6 km de Massembre)Notre partenaire propose des vélos de location pour petits et grands. Les vélos de course, les vélos de ville et les mountain-bikes sont disponibles au prix de 15 € la demi-journée et de 20 € la journée entière. Les groupes à partir de 15 personnes bénéfi-cient de réductions.

Tel. 082 66 74 19 – 0478 38 03 48 (gsm Christoph Delchambre)http://www.auvelodor.comRue de France 18, 5540 Hermeton-sur-Meuse

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Ces amours de vacances qui ne finissent jamais.

Les amours de vacances font partie des expériences de l’adolescence. Ce qui semblait encore tout rose dans les camps de la MC de « Heer-sur-Meuse » perd généralement vite de son éclat lorsque les deux amoureux rentrent chez eux. Mais pour les couples Jolien (23) & Tim (23) et Rit (55) & Geert (53), la magie n’a jamais cessé d’opérer.

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Massembre, séjours verts à profusion

Depuis l’âge de onze ans, Rit Maes et Geert Vercoutere jouent aux cerfs dans les bois de Massembre. Tout comme des milliers d’autres enfants et adolescents, ils ont passé leurs pre-mières vacances avec l’équipe de Jeunesse & Santé (l’actuel Kazou). Mais c’est en faisant la vaisselle, lors d’une chaude journée d’été de 1983, qu’ils feront véritablement connaissance.

Rit Maes: “Geert était chef de camp et barman. Au moment de la fête d’adieu, il devait travailler dans une autre salle. J’avais promis de passer, mais comme il était vraiment très occupé, j’ai continué à faire la fête.”Geert Vercoutere: “Ce n’est qu’après la fête que je l’ai vue arriver. Tout le monde était en train de ranger les tables et les chaises. Elle a remarqué la pile de verres sur le comptoir, et elle s’est mise à faire la vaisselle avec moi. ”

Avez-vous eu un coup de foudre ?Rit: “Moi, non. Il est venu me dire au revoir, mais ce n’était qu’un chef de camp parmi les autres. La semaine suivante, lorsque j’ai reçu une jolie carte dans ma boîte aux lettres – qui représentait une femme en train de faire la vaisselle – j’ai vu tout à coup les choses autrement. » (rires)Geert: “Elle était très envahissante, et m’a demandé si elle pouvait venir une journée à Massembre durant le mois d’août. Elle devait partir d’Anvers et rejoindre

Jolien Willems était déguisée en Indienne. Tim Vandenbauw portait un baudrier qu’il avait fait lui-même. Dans le bus qui les conduisait vers le

sud, ces deux apprentis moniteurs de dix-sept ans ne pouvaient pas se rater.

Tim: Jolien préparait des vacances dans un campe-ment indien. Et moi j’allais encadrer un camp d’expé-dition pendant les grandes vacances. Nous avons tout de suite trouvé un sujet de conversation.”

Vous vous souvenez encore des premiers mots que vous avez prononcés ?Jolien: “Je suis un véritable moulin à paroles. Je n’ar-rêtais pas de parler à Tim. Et Tim ne comprenait pas pourquoi. Tim ne comprend jamais ce genre de choses.” (rires)

Quand la magie a-t-elle opéré ?Tim: “J’aime bien danser. Le dernier soir, j’ai demandé à Jolien si elle voulait tenter quelques pas de danse avec moi.”Jolien: “Je n’aime pas du tout danser. Mais bon, ce n’est pas tous les soirs que je suis invitée par un aussi beau garçon. Je me suis donc rapidement lancée sur la piste. À la fin de la soirée, nous échangions un baiser derrière les arbres qui longent la salle des fêtes.”

Vous êtes revenus à Massembre ?Tim: “Nous allons au moins deux fois par an à Massembre. Nous faisons partie de l’équipe de coordi-nation des vacances d’été de Kazou dans le domaine. ”Jolien: “Puis-je profiter de l’occasion pour poser à ce sujet une question à Monsieur Rob, le directeur : si jamais nous organisions notre mariage à Massembre, pourrait-on envisager un prix d’ami, étant donné la belle histoire d’amour que nous avons vécue au camp ?”

Cour t ra i pour pou-voir nous accompagner. C’était une très belle jour-née. Nous avons d’abord joué avec les enfants... ”Rit: “... Et nous nous sommes ensuite retirés. C’est à la ferme que nous avons échangé notre premier baiser. ”

Comment a réagi le reste du groupe ?Rit: “Je n’y a pas fait attention à ce moment-là. ”

Mais ce n’est pas la dernière fois que vous êtes venus à Massembre ?Geert: “J’ai continué à faire des camps et à donner des cours jusqu’à l’âge de trente-trois ans : c’est un si bel endroit.”Rit: “Nous sommes ensuite devenus guides pour les promenades en forêt. Nous connais-sons la région par cœur, et nous faisons décou-vrir aux visiteurs les plus beaux coins du bois. Et de temps en temps, nous nous promenons seuls, rien que nous deux. ”

Jolien

Rit Geert

Tim

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Découvrez la Lesse en kayak!LES KAYAKS JAUNES LIBERT

ADRESSEQuai de Meuse, 15500 Dinant-Anseremme082 22 24 78 • [email protected]

OUVERTUREDu 01/04 au 31/10 départs de Houyet jusqu’à 11h30, de Gendron jusqu’à 15h00Réservation souhaitée

Une journée inoubliable, une expérience unique en famille ou entre amis.

• des parcours de 22 km ou de 11 km• des équipements confortables et légers

Guide de construction de camps et de cabanesConseils pour les chasseurs en culotte courte, apprentis chevaliers et Indiens.Rien de tel qu’une forêt pour installer son campement ou construire sa cabane. À l’aide de branches, de cordes et de mousse, vous pourrez facilement réaliser votre propre ref-uge. Voici une liste de conseils avisés pour les chasseurs, les chevaliers et les Indiens qui veulent construire eux-mêmes leur campement dans les bois. Site interdit aux grandes personnes !

Camp díIndiens• Cherchez un arbre tombé, ou installez une branche solide contre

un autre arbre.• Recouvrez votre « toit » de branches, de chaque côté et sur

toute la longueur.• Commencez avec de grosses branches, depuis la partie supé-

rieure, vers la partie inférieure, et terminez avec de plus petites, que vous tresserez entre les plus grandes, de gauche à droite.

• Prévoyez un espace pour la porte.• Recouvrez les murs de terre, de mousse et de feuilles tombées,

mais prévoyez des ouvertures à gauche et à droite pour observer les animaux sauvages.

• Soyez patient, et attendez sans faire de bruit l’apparition du gibier.

Camp de chasseurs• Cherchez un arbre tombé, ou installez une

branche solide contre un autre arbre.• Recouvrez votre « toit » de branches, de chaque

côté et sur toute la longueur.• Commencez avec de grosses branches, depuis la

partie supérieure, vers la partie inférieure, et terminez avec de plus petites, que vous tresse-rez entre les plus grandes, de gauche à droite.

• Prévoyez un espace pour la porte.• Recouvrez les murs de terre, de mousse et de

feuilles tombées, mais prévoyez des ouvertures à gauche et à droite pour observer les animaux sauvages.

• Soyez patient, et attendez sans faire de bruit l’apparition du gibier.

Camp de chevaliers• Cherchez trois, quatre arbres (voire davantage) qui ne soient pas

trop gros, et qui soient situés assez près les uns des autres.• Reliez-les avec des branches solides, que vous poserez sur les

branches latérales des arbres. Vous pouvez aussi utiliser de la corde pour les attacher.

• Commencez à construire le toit, d’abord en entrelaçant de grosses branches, et ensuite de plus petites, et recouvrez-le ensuite de mousse ou de feuilles tombées par terre.

• Choisissez l’emplacement de la porte et procédez de même avec les murs. Prévoyez une fenêtre, pour faire entrer la lumière.

• Vous pouvez creuser des douves autour de votre château et y installer un pont-levis.

• Cherchez un drapeau pour votre château et partez guerroyer.

Le tipi, ou tente d’Indien, est une charmante habitation où vous pourrez accueillir tous vos amis.

Construisez votre camp de chasseur bien au sol, afin d’être convenablement protégé contre les intempéries, et de ne pas attirer l’attention du gibier.

Le camp de chevalier ressemble à un château fort. Vous pouvez creuser des douves et installer un pont-levis.

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Massembre, een bos verblijfsformules

Les seigneurs et le traité du caféLe Moyen-Âge à deux pas de chez soi

Un café chez Louis

Les collines et rochers qui longent la Meuse ont été pendant de nombreuses années le théâtre de guerres sanglantes entre les seigneurs médiévaux. De nos jours, il est possible de visiter les monuments historiques en toute quiétude.

Octobre 1675. Il s’agit d’une période mouvementée en Europe. Les rois, les empereurs et les papes déplacent leurs armées comme des pions sur un échiquier. Les frontières changent au fil des saisons. Le Roi-Soleil, Louis XIV, et Charles II, à ce moment-là rois d’Espagne, de Naples, de Sicile et des Pays-Bas méridionaux, se retrouvent pour un entretien au bord de la Meuse. Comme entre deux épisodes de guerre, il faut bien aussi s’occuper des terres à cultiver, ils négocient un traité de commerce dans le prestigieux palais de Freyr. Dans les orangeries, le son des trompettes retentit, les drapeaux flottent joyeusement au vent, mais le dialogue s’annonce laborieux. Charles II n’est pas renommé pour ses talents de stratège. C’est alors que Louis présente une nouveauté en provenance des colonies.

I l ser t à son col lèg ue une boisson chaude aussi noire que de l’encre. I l faut commencer par s’habituer au goût, mais Charles ne tardera pas à demander une seconde tasse, en prononçant les mots historiques « muy rico, tío (vraiment délicieux, mon cher) ». Le traité de Freyr, appelé aussi le traité du café, fut conclu le même jour. Il s’agissait du premier café servi sur le sol belge.

Le château de Freyr, situé à seulement 13 km de Massembre, n’a pas volé son surnom de « Versailles de la Meuse ». Des jardins magnifique-ment aménagés avec 6 km de labyrinthes, une tour d’observation et une orangerie qui abrite des orangers de plus de 300 ans. Vous serez éblouis par son intérieur de style Renaissance qui vous fera songer avec nostalgie aux riches splendeurs du passé.

Les visiteurs sont accueillis par des membres de la famille ou des volontaires passionnés de Freyr. La visite guidée dure 90 minutes. Les heures d’ouverture et les prix d’entrée sont disponibles sur le site web ou à la réception de Massembre. www.freyr.be

“Muy rico, tío”

Charles II (1661 – 1700)

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Massembre, séjours verts à profusion

Massembre, een bos verblijfsformules

Deux par deux dans la Meuse

La légende de l’homme au fagot

Au Moyen-Âge, ceux qui cherchaient des objets en cuivre de qualité, et souhaitaient faire de bonnes affaires devaient se rendre chez les Copères de Dinant. Le berceau de la dinanderie était la deuxième plus grande ville de la Principauté de Liège. Une ville hanséatique florissante entre Cologne et Paris, située sur un territoire straté-gique, au bord de la Meuse. Celle-ci intéressait donc un grand nombre de seigneurs et la ville fut ravagée de

Il ne reste plus grand-chose du châ-teau de Montaigle. Depuis que les troupes françaises du roi Henri II y ont mis le feu en 1554, les corneilles et le lierre ont commencé à envahir les ruines. L’aspect effrayant de ce rocher escarpé, situé au confluent de la Molignée et du Flavion, fut à l’origine de nombreuses histoires et légendes de la région. On raconte ainsi que lors d’un des nombreux sièges qu’eut à subir la citadelle, Montaigle était sur le point de

nombreuses fois. La citadelle perchée au-dessus des rochers dut à chaque fois être reconstruite.Après une révolte en 1466, le duc Philippe le Bon et son fils Charles le Téméraire mirent Dinant complè-tement à sac. Charles eut la témé-rité d’ordonner l’extermination de la corporation des dinandiers. 800 Dinantais furent liés deux par deux et jetés dans la Meuse par ses troupes.

capituler devant l’ennemi. Le sei-gneur du château apprit qu’il devait se rendre pour être pendu le lende-main. La châtelaine avait cependant le droit de quitter la forteresse sans être inquiétée, en emportant avec elle son bien le plus précieux. Elle sortit alors en portant sur ses épaules un lourd fagot de bois. Une fois hors de vue des ennemis, son époux put s’extirper des branches où il s’était caché... c’était lui son bien le plus précieux.

Vous pouvez gravir la Citadelle de Dinant en empruntant les 408 marches d’un escalier datant de 1577, ou en mon-tant dans le téléphérique. La vue qui s’offre sur la ville, située sur les bords de la Meuse, est véritablement vertigineuse. Dans la citadelle, vous voyagerez à travers le temps. Depuis la guillotine jusqu’à l’abri effondré de la Première Guerre mondiale.

Du mois d’avril au mois de sep-tembre, la Citadelle, qui est située à 20 km de Massembre, est ouverte tous les jours et accessible en téléphérique de 10 h à 18 h. D’octobre à mars, le téléphérique n’est ouvert que durant le week-end et les vacances scolaires, le château étant alors fermé le vendredi. La visite guidée dure 1 heure.

www.citadellededinant.be

Montaigle avait déjà été utilisé comme refuge par les hommes de Cro-Magnons et les Gallo-Romains. Le site accueille un musée archéologique qui pré-sente des objets ayant été découverts et qui datent de siècles différents.Vous pouvez visiter les ruines de Montaigle, situées à 30 km de Massembre, du mois d’avril au mois d’octobre pendant les week-ends, les jours fériés et les vacances scolaires. Les groupes peuvent demander l’assistance d’un guide.

www.montaigle.be

La Citadelle fortifiée de Dinant est située à 100 mètres au-des-sus de la ville, et a été pendant des siècles la cible d’attaques ennemies.

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verte, c’est génial !Cela fait déjà dix ans que madame Sophie emmène ses élèves de troisième et quatrième année à Massembre. Sophie Nyssen explique pourquoi l’Athénée royal de Florennes a jeté son dévolu sur ces bois : « C’est l’endroit idéal pour les grands groupes. Le séjour est toujours bien organisé pour nous. Les repas sont à chaque fois délicieux et mes élèves sont tou-jours motivés. » Pour étayer ces dires, ils ont réalisé pour madame Sophie un dessin représentant leur semaine à Massembre.

“L’aire de jeux aquatiques est l’endroit

préféré de tous mes élèves. J’essaie moi-

même chaque année de faire le parcours sans

me mouiller.”

Massembre, séjours verts à profusion

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classePartir en

verte, c’est génial !

“Je me souviens de mon ami l’arbre… ” - Lilou

“J’ai adoré faire le parcours sur l’eau avec madame ! ” - Zoë

“On s’amuse super bien à Massembre ” - Selina

Une chanson créée par les élèves

de 3ème année primaire sur l’air

de « Au clair de la lune »

Au cœur de Massembre

Les oiseaux chantaient

On a vu des biches

Et des sangliers

La forêt est belle

On s’amuse comm’ des fous

A l’année prochaine

Pour d’autres aventures

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classe

Massembre, séjours verts à profusion

Plaisirs de boucheRazzia sur la régionA la carte

Casa Mia

L’éblouissant chef coq de Casa Mia, à Givet, ouvre les portes de son res-taurant à ceux qui souhaiteraient savourer ses spécialités italiennes. L’intérieur de la pizzeria est amé-nagé dans un style vénitien (avec des masques de carnaval), et le cadre est celui des Ardennes (les rives de la Meuse). Low class budget.

Café Leffe

L’établissement Café Leffe est une brasserie populaire située dans le coin le plus intéressant de Dinant. Au pied de la Citadelle, vous pourrez profiter de la jolie vue qui donne sur la Meuse. Plats typiques de brasserie à un prix raisonnable. Pas de menus de haute cuisine, mais un endroit parfait pour prendre l’apéritif sur une terrasse ensoleillée. Middle class budget.

La Broche

Sans aucun doute la crème de la crème de la région. La magnifique villa La Broche, située à Dinant, pro-pose toujours à ses clients des plats exceptionnels. Quel autre restaurant pourrait vous servir du sandre avec des ris de veau ou des croquettes de pied de porc aux champignons de Paris et au thym ? High class budget.

Du thé et des biscuits pour les journées pluvieuses

Centhé

Du thé vert ou bien du rooibos, une infusion parfumée à la mangue ou à la mandarine : le salon de thé Centhé, situé à Givet, propose non seule-ment une centaine de variétés de thés, mais vous pourrez également y croquer un petit morceau de Pierre Bleue, un chocolat de couleur bleue ! Une adresse à retenir absolument pour les jours de pluie.

La couque de Dinant

Au quinzième siècle, lorsque Dinant fut assiégée par Charles le Téméraire, les habitants ont inventé une prépa-ration qui avait la propriété de res-ter longtemps comestible. La pâte servant à préparer ce biscuit sucré, appelé couque de Dinant, était ensuite pressée dans les moules des dinan-diers, pour donner une multitude de formes différentes. Vous pouvez vous procurer ces couques dans les pâtisseries de Dinant. Dents fragiles s’abstenir !

Les douceurs dorées de Massembre

Du miel à fondre de plaisir

Les petites abeilles industrieuses de Massembre produisent du miel à foison. Notre apiculteur récolte chaque année de quoi remplir des centaines de pots de cette savoureuse nourriture des dieux. Demandez une dégustation à la réception. Si vous avez des questions concernant le monde merveilleux des abeilles, vous pouvez les poser à l’apiculteur, tous les dimanches à 11 h 30.

Caracole au fût

Massembre propose depuis peu la bière régionale Caracole au fût. Cette bière de caractère est brassée selon une méthode traditionnelle datant du dix-huitième siècle, dans des cuves en cuivre et au feu de bois, dans la brasserie du même nom, située à Falmignoul. Santé !

À la conquête de

la région

Le personnel de la réception sera ravi de vous communiquer les

heures d’ouverture, les numéros de téléphone et les itinéraires de

ces différentes adresses. Vous pourrez ainsi mieux prépa-

rer votre expédition.

Nouveau dans notre bar!

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Ragoût de marcassin

Une recette bestiale du chef cuisine Luc Derese

Ingrédients pour 4 personnes

1 kg de viande de marcassin•4 noix de beurre•

2 carottes, coupées en dés•3 feuilles de laurier•

1 branche de thym frais•2 échalotes émincées•

1 cuillère à soupe de concentré de tomates•2 cuillères à soupe de gelée de groseille•

100 g de lard fumé•1 l de vin rouge•

25 cl de crème fraîche•2 cuillères à soupe de fond de gibier •

(ou de fond brun) 250 de champignons, coupés en quatre•

sel et poivre selon votre goût•deux cuillères à soupe de liant pour sauce•

Recette

Mettez fondre le beurre, et faites revenir les écha-lotes et le lard dans une poêle en fonte.

Lorsqu’il est cuit, ôtez le lard de la poêle, et ajoutez-y les morceaux de viande de marcassin. Faites-les griller de chaque côté jusqu’à ce qu’ils prennent une belle couleur dorée. Ajoutez ensuite le lard, les échalotes, les carottes, le laurier, le thym, le concen-tré de tomates, la gelée de groseille, la sauce poi-vrade, le sel et le poivre. Incorporez également le vin rouge à la préparation.

Recouvrez le plat, et laissez mijoter pendant 1 heure. Ajoutez ensuite les champignons, et laissez encore sur le feu une demi-heure. La viande est cuite une fois que la chair est devenue très tendre.

Quand la préparation est cuite, ajoutez la crème et le liant. Assaisonnez le marcassin selon votre goût.

La viande de marcassin se mariera très bien avec des demi-pommes chaudes garnies d’airelles, et un verre de vin rouge. Servez avec des frites, des cro-quettes ou du pain.

Avec les compliments du chef coq de Massembre. Bon appétit !

Concoctez vous-même vos plats dans le bâtiment HermetonIl est toujours agréable de profiter de la cui-sine du restaurant du chef coq Derese. Mais il arrive parfois que vous ayez vous-même envie de mettre la main à la pâte. Vous pourrez ainsi don-ner libre cours à votre fantaisie culinaire au bâti-ment Hermeton. Il est possible de cuisiner pour des groupes comptant jusqu’à 60 personnes. Si vous cuisinez tout un marcassin en vous basant sur la recette présentée ci-dessus, vous aurez lar-gement de quoi contenter vos hôtes.

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Brasserie CaracoleCôte Marie-Thérèse, 865500 - Falmignoule-mail : [email protected] : 082.74.40.80fax : 082.74.52.38

Découvrez les secrets des maîtres de l’orge! Visite guidée d’une pittoresque brasserie artisanale, suivie de la dégustation de 4 bières de caractère :Troublette, Saxo, Caracole et Nostradamus. Elles y sont encore toutes brassées à l’ancienne, en cuves de cuivre chauffées au feu de bois, comme le faisaient déjà les fondateurs, au XVIII è siècle.

ouvertToute l’année : le samedi, de 14 à 19 hr ;Juillet et août : tous les jours, sauf le lundi, de 14 à 19 hr ;

Groupes min 25 personnes : possible tous les jours sur RV ;

Visite + dégustation (4x8cl) : 6 € pp.

Massembre, séjours verts à profusion

1 nom de famille du chef Hygiène de Massembre2 nom de famille du vocaliste de Dez Mona3 le cri du cerf 4 à la recette du ragoût de marcassin, il faut ajouter

deux cuillères de sauce … 5 un petit sanglier 6 prénom du guitariste des Intergalactic Lovers7 la couque de… 8 le château de …, surnommé ‘Versailles de la Meuse’ 9 animal noble et imposant à ramure, il y en a même

qui savent voler 10 mammifère carnivore avec des pattes assez courtes,

le corbeau et le… 11 Charles le …, fils du duc Philippe le Bon 12 figure du dessin animé, avec laquelle Disney conquit

beaucoup de coeurs d’enfant en 1942 13 constructeur de digues, à nouveau repéré dans les

Ardennes 14 bière régionale de Massembre 15 petit mammifère à fourrure rayée 16 le château de Montaigne, au confluent de la Molignée

et du… 17 quand ils font beaucoup de bruit, on entend les

canards …

1 CARPENTIER, 2 FRATEUR, 3 BRAME, 4 POIVRADE, 5 MARCASSIN, 6 MAARTEN, 7 DINANT, 8 FREYR, 9 CERF, 10 RENARD, 11 TEMERAIRE, 12 MICKEY, 13 CASTOR, 14 CARACOLE,15 BLAIREAU, 16 FLAVION, 17 CANCANER

De terribles mots croisés sur les animaux sauvages

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Massembre, een bos verblijfsformules

Spiderman se met au vert

Truc et astuces pour défier les lois de la gravité

Comme des araignées, ils collent littéralement aux parois rocheuses, restent suspendus ac-

crochés à deux doigts, font signe aux personnes qui les observent cent mètres plus bas, et at-

teignent les sommets en se balançant. Pour les fanatiques de l’escalade, les Ardennes offrent

l’environnement idéal.

Trois sites d’escalade à portée de main

Mur d’escalade de MassembreVous pourrez vous initier à l’escalade sur le mur du Parcours Enfants Actifs, sur l’itinéraire qui conduit à l’aire de jeux aquatiques. Vous n’aurez pas besoin de vous aider d’une corde. FunAdventure encadre aussi les parties d’escalade sur le mur de 8 mètres de hauteur, situé dans les bois.

Mur d’escalade intérieur d’AgimontLe paintball – et parc d’aventures d’Agimont, situé à 6 km de Massembre, propose un beau mur d’es-calade. 1300 m² avec 130 parcours du niveau 2 à 8a+ : idéal par temps de pluie ! Plus d’info au 0477/76.95.64 - www.agimont.be.

Le massif de FreyrLe plus grand et le plus important massif d’esca-lade du pays se trouve à seulement 15 kilomètres de Massembre – Tom Waes s’y est entraîné pour l’un des défis du programme télévisé Tomtesterom. Les Rochers de Freyr proposent 678 parcours de tous styles présentant différents niveaux de difficulté, et atteignant jusqu’à 120 m de hauteur. Pour escalader le massif de Freyr, vous devez être muni d’une carte de membre d’un club belge d’escalade. Plus d’info sur belclimb.net.

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Massembre, séjours verts à profusion

À quinze kilomètres à peine de Massembre, le long d’une des boucles de la Meuse, se dresse le plus grand massif rocheux de Belgique. Escalader les Rochers de Freyr, tout en admirant les jardins et le château de Freyr, est une expérience qui bouleverse les sens. Mais pour vous qui avez soif d’altitude, nous avons préparé quelques notions de base en provenance des hautes sphères de l’escalade.

En moulinette ou free soloIl existe différentes formes d’escalade. En salle (indoor), les débutants grimpent généralement en moulinette. Vous vous hissez dans votre baudrier, qui est attaché à une corde au sommet. C’est le moyen le plus sûr de grimper en progressant de prise en prise. Vous pouvez également grimper en solo, avec un appareil autobloquant sur votre corde – à ne pas confondre avec l’escalade en free solo, pour laquelle vous affrontez la paroi rocheuse sans l’aide d’une corde. Les plus intrépides pra-tiquent d’ailleurs ce sport contre la montre (escalade de vitesse).

Escalade de bloc et d’immeubleDans les Ardennes, il existe dif-férents rochers de taille modeste, comptant 3 à 4 m de haut, sur lesquels vous pouvez pratiquer l’escalade sur bloc. Vous enta-mez une succession de mou-vements (moves) très intensifs nécessitant beaucoup de force, de souplesse, d’endurance, d’équilibre et de concentra-tion. Vous escaladez votre bloc sans corde. L’escalade d’immeuble est une variante de cet exercice, pratiquée en ville, et consistant à gravir la façade exté-rieure des maisons et bâtiments. Très populaire auprès des cambrioleurs.

Des jambes pour grimperLes grimpeurs qui débutent font souvent la même erreur: ils oublient d’utiliser leurs jambes. Vous avez cependant quatre fois plus de force dans les jambes que dans les bras. Un jeu de jambes qui exige cependant d’acquérir beaucoup de précision et d’exercer un certain contrôle sur vos pieds. Vous devez en effet les poser fermement sur de très fins rebords et dans d’étroits interstices. Il vaut donc mieux s’équiper de chaussures adéquates. En vous équipant de chaussures d’escalades qui épousent parfaitement le pied (et qui sont assez douloureuses), vous pourrez vous balancer sur votre gros orteil, dans ce que l’on pourrait appeler une danse des montagnes.

Un Égyptien en dangerUne des techniques d’escalade vous permettant d’exploi-ter la force de vos jambes de manière optimale s’appelle l’Egyptian – en référence à l’étrange posture que pre-naient les personnages représentés sur les fresques de l’ancienne Égypte. Vous devrez fléchir les genoux, et les emboîter l’un dans l’autre. Quand vous pensez être coincé, l’Egyptian walk est la solution qui vous permettra de poursuivre votre escalade.

Comment s’entraîner ?Les grimpeurs débutants ne savent souvent pas très bien où et comment commencer. Les sportifs qui escaladent leur mur semblent s’y prendre de manière naturelle. Et c’est précisément là que réside l’astuce. Le meilleur entraînement consiste à... grimper. Avancer progressi-vement, incorporer les mouvements, devenir plus fort et plus souple, améliorer votre équilibre, avoir moins peur. Comme tous les mouvements sont différents, il est très difficile de vous entraîner sur un seul aspect. Mais vous finirez bien par assimiler tous les nouveaux mouve-ments. En pratiquant souvent l’escalade – et en permet-

tant à votre corps de se reposer – vous deviendrez un grimpeur aguerri.

De 2 à 9a+Les grimpeurs débutants ne savent sou-vent pas très bien où et comment com-mencer. Les sportifs qui escaladent leur mur semblent s’y prendre de manière naturelle. Et c’est précisément là que réside l’astuce. Le meilleur entraînement consiste à... grimper. Avancer progres-sivement, incorporer les mouvements, devenir plus fort et plus souple, améliorer votre équilibre, avoir moins peur. Comme tous les mouvements sont différents, il est très difficile de vous entraîner sur un seul aspect. Mais vous finirez bien par assimiler tous les nouveaux mouvements. En prati-quant souvent l’escalade – et en permettant à votre corps de se reposer – vous deviendrez

u n grimpeur aguerri.

Ce sport est-il dangereux ?En salle, les accidents sont rares. Mais dès que vous sor-tez pour pratiquer l’escalade en montagne, les risques deviennent croissants. Les zones d’escalade difficiles, situées dans des régions reculées, ne sont souvent pas faciles à atteindre. Si un accident survient, les secours tarderont peut-être à arriver. Il s’agit pourtant de ce genre d’expérience extrême dont vous parleront les alpi-nistes passionnés. Dans les Ardennes belges – où vous trouverez toujours un vieux bistrot ou une ferme dans les parages – la situation n’est heureusement pas aussi dramatique. L’endroit idéal pour les Spiderman en herbe qui veulent repousser leurs limites dans un environne-ment verdoyant.

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Concours Facebook

Massembre rime avec cerf et fantaisie. C’est la raison pour laquelle nous organisons un concours consacré aux cerfs. Les posts de cerfs* les plus amusants qui seront envoyés sur notre compte Facebook permettront à leur auteur de remporter chaque mois un masque de cerf. Celui qui récoltera le plus de « likes » gagnera en outre un week-end à Massembre. Hiiihiiii! (brame de cerf)

Comment remporter un masque ?

1.Cliquez sur « Like » sur notre page Facebookwww.facebook.com/massembre

2.Postez sur notre « mur » une photo, une blague, un dessin ou une vidéo impliquant un cerf. Le jury récompensera les posts les plus amusants à la fin du mois.

3.Votre masque vous attendra à la réception de Massembre.

Comment remporter le week-end à Massembre ?

1.Cliquez sur « Like » sur notre page Facebookwww.facebook.com/massembre

2.Postez sur notre « mur » une photo, une blague, un dessin ou une vidéo impliquant un cerf. Le jury récompensera les posts les plus amusants à la fin du mois.

3.Le week-end à Massembre n’atten-dra plus que vous.

*Qu’est-ce qu’un post de cerf ?

Déguisez votre grand-mère en bambi, et prenez une photo en cachette. Demandez à votre voi-sin de bramer comme un cerf et enregistrez le son. Pénétrez dans un magasin d’antiquités tel un cerf en rut, et réalisez une vidéo. Ou dénichez un chouette post sur les cerfs que vous trou-verez sur Internet et ajoutez-le à notre mur Facebook. L’auteur du post le plus amusant gagnera un masque, et celui du post le plus populaire remportera un week-end à Massembre.

Les concours se déroulent du 1er mai au au 31 octobre (minuit). Cinq personnes remporteront donc un masque et une seule gagnera le week-end. Le fait de remporter un masque de cerf ne vous empêche pas de gagner également le week-end.

Le week-end à Massembre est valable pour deux per-sonnes, en pension complète option confort. Un mes-sage privé sera envoyé aux gagnants sur Facebook.

À vendre

À part ir de juin 2012, les masques de cerf seront en vente à la boutique de Massembre. Vous pourrez ainsi jouer au cerf à un prix avantageux.

Gagnez un masque de cerf

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Massembre, séjours verts à profusion

Gagnez

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Massembre, een bos verblijfsformules

5 arguments irrésistibles

Pourquoi ne pas venir jouer au cerf en groupe ?

1. Team building dans les arbresQue vous avanciez les jambes tremblantes sur un pont de singe ou que vous descendiez en death-ride avec une folle aisance, les professionnels de Fun Adventure accompagneront petits et grands pour une expédition palpitante sur un parcours de cordes dans les plus grands arbres de notre bois. Poules mouillées s’abstenir !2. Réunions et formations dans un cadre paisibleDes salles de réunion et des salles de classe spacieuses ou plus petites, disponibles dans toutes les configurations possibles, avec ou sans connexion Internet, podium et vidéoprojecteur. Nos douze salles de réunion sont équipées pour accueillir de dix à cinq cents personnes : exclu-sivement pour votre groupe. Si vous souhaitez donner cours (à l’extérieur) sous les feuilles des arbres, nous nous en occupons immédiatement.3. Chef de cuisineDans notre nouveau restaurant, nous vous cuisi-nerons des plats adaptés à votre budget : depuis l’option pratique du self-service avec des plats savoureux, jusqu’aux menus gastronomiques avec service à table. Notre excellent chef coq est disposé à satisfaire les exigences particulières. Qu’il s’agisse d’un apéritif spécial ou d’un des-sert original, d’un plat halal ou d’un menu végé-tarien. La terrasse du bar, orientée au sud, est l’endroit idéal pour savourer une bière régionale au soleil. Votre fête s’organise en un claquement de doigts !4. Dormez sur vos deux oreillesWe garanderen de rust van het bos in je slaap-kamer. Wie in de bossen van Massembre komt logeren, kiest voor comfortabele en budgetvrien-delijke kamers. Per twee, per vier, of per acht. Topkwaliteit in eenvoud. 5. Du sanglier à la brocheVous avez envie de dérouler le tapis rouge ? Vous voulez de la musique dans les bois ? Un podium près de la pièce d’eau ou un sanglier à la broche ? Nous déplacerons des montagnes pour répondre à vos désirs. Car chacun trouve son bonheur à Massembre.

À Massembre, il y en a vraiment pour tous les goûts, mais pour les écoles et les entreprises, nous donnons vraiment le meilleur de nous-mêmes. Nous sommes en effet véritablement convaincus de réunir tous les atouts pour satisfaire au mieux les groupes. Nous en avons listé cinq que vous allez adorer !

Massembre, 5543 Heer Tel. + 32 82 64 43 [email protected]

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Massembre, 5543 Heer Tel. + 32 82 64 43 [email protected]