BulletinPADR

Recueil d’actualités, de réflexions et de reportages dédié au développement rural à Madagascar

AU SOMMAIRE

Nos remerciements à : La Présidence,Primature, Ministère de l’Elevage, Ministère des Ressources Halieutiques et de la Pêche, Ministère de l’Eau, Midi Madagascar,

PRIORISER LES INFORMATIONS POUR VALORISER LE MONDE RURAL

Chères lectrices et chers lecteurs,

Le PADR est ravi de vous présenter la prochaine numéro de son son bulletin bimestriel.

Dès le début, nous tenons à nous excuser pour la sortie tardive du bulletin pour des raisons techniques qui ont perduré. Afin de vous mettre au parfum des informations sur le développement rural, ce prochain numéro (N°10) vous donnera quelques aspects de l’importance du monde rural pour mener le pays dans un quotidien en voie de développement. L’approche du Développement rural a évolué vers plus d’harmonisation dans les politiques rurales et une approche plus transversale. Le PADR, ou Plan d’Action pour le Développement Rural, a ainsi été élaboré selon un processus largement participatif ciblant les problématiques de développement rural à Madagascar.

Aussi, à travers ce bulletin, le PADR veut promouvoir un espace d’échange de partage et d’idée, ainsi qu’un outil de mobilisation pour les secteurs bien que variés, mais qui sont liés et impliqués dans un développement rural cohérent et durable.

Nous remercions vivement les Ministères et Programmes qui ont d’ores et déjà participé à cette publication et nous incitons vivement tous les secteurs du monde rural à collaborer avec le PADR afin de continuer la promotion du développement rural pour participer au développement du pays.

Ce numéro présente différents secteurs du développement rural. Des rubriques sectorielles sont consacrées aux différents Ministères, Projets/Programmes et associations désireux de partager leurs points de vue et d’avoir une tribune plus importante pour leurs activités.

Bonne lecture

Harison RANDRIARIMANANA, Secrétaire PermanentPlan d’Action pour le Développement Rural

Editorial

Édition trimestrielle N°010– Juillet-Août-Septembre 2015

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A la Une 2FIER-MADA 17e Edition: Une plate-forme d’échange d’informations

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PARTENAIRES:

9Secteur PêcheProjet PATIMA: Lancement de la continuation du suivi▶

8Secteur Eau et AssainissementSemaine Mondiale de l’Eau: Stockholm-SuedPlaine d’Antananarivo: Système d’alarme et d’annonce de crues rénové

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7Secteur Elevage▶ Filières petits ruminants : Atelier de lancement officiel du

projet « Appui à l’opérationnalisation du Centre d’Appui Technique au développement.

6Les brèves de la PrimatureVisite de Water Aid International à Madagascar▶

3 5Les actualités du PADRLes principaux résultats des campagnes ROR 2012-2014

Observatoire du Riz: Bilan des marchés du Riz, du Maïs et du Manioc entre juillet et décembre 2014

Résultat de l’enquête légère et qualitative sur les Besoins/Utilités des produits (Info hebdo – horizon) diffusés par l’ Odr

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A la

UNE

L’ ouverture officielle de cet évènement s’est déroulée le mercredi 05 août 2015 sous la conduite du Général de Corps d’Armée Dominique RAKOTOZAFY, Ministre de la Défense, assisté de plusieurs hautes personnalités dont le Directeur du Cabinet du MRHP qui a représenté le Ministre des Ressources Halieutiques et de la Pêche retenu pour d’autres obligations. FIER-Mada 17 ème édition qui fut une plate-forme d’échange d’informations, de biens et de services pour le développement économico-socio-culturel du monde rural malagasy, est caractérisé par plusieurs activités, à savoir : une centaine de stands d’expositions et/ou de vente ; des séances de forum économique et social basé sur le thème « Fihavanana marina : arindra ny tetik’asa rehetra eto Madagasikara hampanan-karena ny Mpamokatra »; des promotions commerciales dans les stands et/ou sur le podium ; des animations culturelles sans oublier la restauration et le tombola avec divers lots à gagner.

Des matériels agricoles de grande envergure aux moyens de productions de type artisanal, des produits d’élevage et de basse-cour aux produits d’aquaculture, des produits purement agricoles vivriers aux arts floraux (voir photos)…, Fier-Mada nous a montré le vrai visage de la vie économique, sociale et culturelle de Madagascar. C’est pourquoi, toute la classe sociale existante et des diasporas étrangers n’ont pas manqué de la visiter. Rendez-vous alors pour la 18ème Edition !

Arrivée à son 17ème édition , cette manifestation entrant dans le cadre du développement du monde rural Malagasy était sous le Haut Patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la République et parrainée par Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement qui ont, tous les deux, honoré de leur présence effective afin d’encourager les producteurs ruraux à des visites de plusieurs stands d’exposition le vendredi 07 août pour le Premier Ministre et le dimanche 09 août pour son Excellence Monsieur le Président de la République.

2 Le Bulletin du PADR

L’évènement annuel de la Foire Internationale de l’Economie Rurale de Madagascar (Fier Mada) s’est tenu au Stade annexe de Mahamasina à Antananarivo du mercredi 05 août 2015 au dimanche 09 août 2015. Ce fut la 17e édition.

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DR17 ÈME EDITION FIER-MADA 2015UNE PLATE-FORME D’ÉCHANGE D’INFORMATIONS

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Le Réseau des Observatoires Ruraux effectue chaque année une enquête auprès des ménages dont le principal objectif est de fournir des illustrations des problématiques spécifiques du monde

rural à travers le suivi annuel. Dans ce numéro du bulletin du PADR, le ROR tient à partager les résultats de la campagne ROR 2012-2014 qui ont été le fruits d’une enquête dans 5 observatoires dont

Antsirabe, Marovoay, Alaotra, Toliara et Fénérive-Est.

3 Le Bulletin du PADR

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Pendant cette période considérée le panel est composé de 2182 ménages dont respectivement 472, 446, 392, 398, 474 pour les observatoires d’Antsirabe, de Marovoay, d’Alaotra, de Toliara et, de Fenerive Est. Comme il s’agit de panel, les tailles des ménages moyennes dans chaque observatoire sont restées constantes variant entre 4,3 pour Finarantsoa et 6,5 pour Toliary.

La riziculture intéresse toujours la majorité des ménages dans tous les observatoires, sauf à Toliara où l’aliment de base n’ est pas seulement constitué par le riz. Ceci se confirme par l’importance des taux de ménages vendeurs de riz (91% à 95% parmi les riziculteurs). On n’enregistre pratiquement pas d’évolution en matière de techniques de culture. L’utilisation des semences améliorées reste faible en se référant aux proportions de ménages concernés. Les ménages riziculteurs dans l’observatoire d’Antsirabe se démarquent par l’utilisation des engrais organiques (50% à 60% pendant les 3 campagnes considérées). L’utilisation des engrais chimiques se situe entre 10% et 30% des ménages (maximum enregistré à Marovoay). Les modes de faire valoir varient en fonction des observatoires mais l’exploitation directe par le propriétaire existe et prédomine presque partout. Le prix modal de vente du paddy reste stable au fil du temps et dont le maximum est observé à Toliara (1000 Ariary) si le contraire se trouve à Marovoay (500 Ariary) en 2014.

La pratique des autres cultures que le riz par les ménages trouve son importance par leurs rôles aussi bien dans l’alimentation que le revenu. Les types de cultures sont très diversifiés dans les observatoires d’Antsirabe et de Fénérive-Est. Dans d’autres observatoires, on enregistre des particularités telles que l’importance du girofle,toujours à Fénérive-Est (plus de 90% de ménages concernés) et le développement de la culture du coton entre les campagnes 2012 et 2014 à Toliara. On constate également la dominance des cultures vivrières, essentiellement le maïs (sauf à Fénérive-Est) et puis le manioc (sauf à Antsirabe), ce qui est relatif au fait que ces produits peuvent substituer le riz en matière d’alimentation.

La pratique de l’élevage concerne également une partie majoritaire des ménages. Les zébus et les coqs-poules sont les cheptels qui sont présents dans tous les observatoires ; et avec des taux élevés de ménages pratiquant (en 2014, 88% à Fénérive-Est et 69% à Antsirabe pour les coqs-poules ; 74% à Antsirabe et 64% à Toliara pour les zébus). Il y a aussi ceux qui se trouvent particulièrement dans certains observatoires comme l’oie pour Alaotra (21% si c’est 0% à Antsirabe et Toliara en 2014), et les caprins pour Toliara (21% si c’est 0% à Fénérive-Est toujours en 2014).

La main d’œuvre utilisée par les ménages dans leurs activités productives est prédominée par le type exclusivement familiale et/ou entraide car dans la mesure du possible, les ménages essaient d’exécuter les taches agricoles par les membres eux-mêmes afin de réduire les dépenses monétaires. Par contre dans les observatoires de Toliara, Fénérive-Est et Alaotra, les proportions des ménages qui combinent la main d’œuvre extérieure et familiale sont significatives (respectivement 40%, 31% et 25%).

Selon les déclarations des répondants, l’étendue de la période de soudure est estimée entre 2,9 (OR Fénérive-est) et 5,3 mois (OR Toliara) en 2014 ; une légère baisse en a été ressentie par rapport à l’ année précédente grâce à l’ augmentation de la production rizicole. Du fait de la disponibilité d’une gamme d’aliments de substitution, en dehors du riz, la ration alimentaire de base paraît plus diversifiée à Antsirabe (maïs, patate douce, pomme de terre, taro), à Toliara (manioc et maïs), ainsi qu’à Fénérive-Est (manioc, fruit à pain, plantain). Comme la campagne rizicole a été bonne en général, la consommation en riz a connu une hausse parrapport à celle de 2013 dans les observatoires de l’ Alaotra, Toliara, Antsirabe et Fénérive-Est. L’observatoire de Marovoay a été le seul à afficher une légère baisse à cause du recours à la vente. Etant donné la diversification de l’alimentation de base, la consommation en riz s’avère plus modérée dans les observatoires de Toliara et d’Antsirabe, avec des quantités respectives de 104 kg et de 109 kg par tête par an. Quant aux observatoires des bassins de production rizicole, la consommation annuelle par tête culmine à 161 kg pour l’Alaotra et 160 kg pour Marovoay. L’observatoire de Fénérive-Est ne s’éloigne pas des greniers avec une consommation de l’ ordre de 158 kg par tête par an.

En matière d’accès à l’eau potable, la situation dans l’observatoire de l’Alaotra se dégrade car si 50% des ménages avaient utilisé de l’eau en provenance d’une source améliorée en 2012, ils n’étaient que 37% en 2014 faute d’entretien des infrastructures existantes. Par contre, pour les observatoires de Fénérive-Est et de Marovoay, la tendance est à la hausse, mais faiblement. Pour l’assainissement et hygiène, même si le pourcentage des ménages qui utilisent des latrines augmente dans l’observatoire de Toliara, cette proportion ne dépasse pas les 5%. A Marovoay, le taux d’utilisation commence à augmenter sensiblement, passant de 7% en 2012 à 28% en 2014.

Principaux résultats de la Campagne ROR 2012-2014

1. Caractéristiques de l’échantillon

3. Riziculture

4. Autres cultures

5. Elevage

6. Main d’œuvre

7. Sécurité alimentaire

2. Eau et assainissement

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DR OBSERVATOIRE DU RIZ (OdR)

L’observatoire du riz (OdR) est un outil de suivi de l’évolution du marché du riz et quelques produits vivriers (maïs, manioc) et de nécessité (sucre, farine, huile alimentaire et pétrole lampant). Les informations fournies sont utilisées aussi bien par les acteurs de la filière riz que par les décideurs économiques dans leur processus de prise de décision. Malheureusement, l’appui financier de l’AFD dans le cadre du projet PAPSA a pris fin le 31 décembre 2014 et la collecte des données sur les prix pour la production des informations et des bulletins hebdomadaires et bimestriels n’a plus pu être assurée. De ce fait, notre analyse est limitée au mois de décembre 2014.

Au niveau national, le marché du riz en 2014 a suivi la tendance normale. De plus, les cours sont assez bas par rapport à l’année dernière suite à la légère hausse de production rizicole. En effet, les prix moyen au kilogramme en 2014 ont été de : 1 252 Ar pour le riz blanc local, 1 280 Ar pour le riz importé et de 684 Ar pour le paddy alors qu’en 2013 étaient respectivement de : 1 320 Ar, 1 307 Ar et 742 Ar. Dans les grandes villes, on a constaté durant le deuxième semestre de l’année 2014 que le prix du riz blanc local a été en dessous de ceux de l’année 2013 suite à l’abondance du riz sur le marché ainsi que la disponibilité du riz importé. Pour le cas d’Antananarivo Renivohitra et d’Antsiranana I, les prix moyens au kilogramme du riz blanc local sont respectivement entre juillet – décembre 2014 de 1 296 Ar et de 1 321 Ar contre 1 340 Ar et 1 625 Ar entre juillet – décembre 2013. Dans les zones productrices, les cours du paddy en 2014 se trouvaient aussi au-dessous de ceux du 2013 suite à l’augmentation de la production rizicole. En ce qui concerne l’importation, d’après les données de la Direction des Douanes, durant la campagne 2014- 2015 (entre juillet 2014 au juin 2015) les quantités importées sont évaluées de 220 000 tonnes contre plus de 550 000 tonnes entre juillet 2013 - juin 2014. Notons qu’entre janvier et juin 2015 Madagascar a importé 160 000 tonnes contre 210 000 tonnes pendant la même période de l’année en 2014.

Pour le maïs grain, les prix au kilo dans les zones productrices comme Antsirabe II, Soavinandriana, Maevatanana, Betioky et Toliara II en 2014 ont été en dessous de ceux du 2013. Par exemple pour le cas d’Antsirabe II et de Soavinandriana, les cours moyens entre 2013 et 2014 ont variés de 762 à 665 Ar pour Antsirabe II et de 926 à 561 Ar pour Soavinandriana (soit un différentiel respectif de 96 Ar et de 364 Ar). L’abondance du maïs vendu sur les marchés en est la raison. Par contre, le prix du manioc sec dans les zones productrices de manioc notamment, Miarinarivo, Betafo, Ambalavao, Ambovombe Androy et Betroka ; augmenté en 2014 par rapport en 2013 surtout dans le sud en à cause de la rareté du manioc sec vendu sur les marchés.

Marché du Riz

Marchés du Maïs grain et du Manioc sec

BILAN DES MARCHES DU RIZ, MAÏS ET MANIOC

4 Le Bulletin du PADR

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Bilan des marchés du Riz, du Maïs et du Manioc Entre Juillet et Décembre 2014

Les 54 personnes répondant sont composées de : Décideur (22%), Ingénieure travaillant dans le domaine du développement rural (17%), Techniciens (15%), Employé de bureau (7%), Enseignant(e)s (7%), Professions libérales et cadres supérieures (5%), Cadres moyens (5%), Etudiant(e)s (6%), Journalistes (4%), Transformateurs (2%), Chercheurs (2%), Personne non active (2%), Autres (6%).

La majorité des personnes ont besoins et utilises l’Info hebdo et le bulletin Horizon comme un outil de suivi du prix du riz, de quelques produits vivriers et de produits de premières nécessités (44% pour l’info hebdo et 31% pour le Horizon).

La majorité des enquêtés ont affirmé que les informations fournies par les bulletins de l’OdR sont de bonne qualité (pertinentes 70% pour l’Info hebdo et 63% pour l’Horizon) tandis que 4% n’apprécient pas l’Horizon.

Presque 35% de personne préfèrent la forme actuelle de ces 2 bulletins d’information. Néanmoins, certains utilisateurs suggèrent que l’OdR fournisse plus de détail dans les bulletins (30% pour l’Info hebdo, et 22% pour l’Horizon).

- La collecte de prix a cessé depuis janvier 2015 après la fin du financement apporté par l’ AFD - Les prix du riz et du maïs sur les marchés dans les grandes villes et dans les zones productrices en 2014 ont été en dessous de ceux de 2013 ; mais une augmentation du cours du manioc sec surtout dans le sud - Les informations diffusées par l’OdR sont encore utiles comme outils de suivi des prix du riz, de quelques produits vivriers et des produits de premières nécessité ; et même si ses publications actuelles satisfont la majorité des utilisateurs, des améliorations sont nécessaires pour qu’il puisse assurer sa mission.

L’ objectif de cette enquête légère ayant d’améliorer les informations diffusées à travers ses 2 bulletins : hebdomadaire « Info Hebdo » et bimestrielle « HoRizon ». Un formulaire de sondage a été envoyé à tous les destinataires des ces 2 bulletins (environ 900 dans la mailing list) pour recueillir les appréciations, des besoins et des suggestions et parmi ces 900 destinataires, 54 seulement ont répondu aux questions posées.

Catégories des personnes répondants aux formulaires

Besoins et utilités des deux (2) bulletins

Propositions d’amélioration

Conclusion

Appréciations des informations

RESULTAT DE L’ENQUÊTE LEGERE ET QUALITATIVE SUR LES BESOINS/UTILITES

DES PRODUITS (Info hebdo – horizon) DIFFUSES PAR L’OdR

5 Le Bulletin du PADR

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SP/PADR OdR

REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA Fitiavana - Tanindrazana – Fandrosoana

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PRIMATURE Plan d’Action pour le Développement Rural

Secrétariat Permanent

Observatoire du Riz --------------

L’Info Hebdo N°416 Votre résumé d’actualités sur le prix

des principaux PPN à Madagascar

Situation des prix sur la période du :

11 au 15 août 2014 -------------------------------------------

Observatoire du Riz

RESUME DE LA PERIODE : Au niveau national et de même que pour la semaine du 04 août 2014, les prix moyens du paddy et du riz blanc (local et importé) ont été stables malgré d’importantes fluctuations dans certaines régions. Les prix moyens pondérés ont été de : 633 Ar/Kg pour le paddy, 1 142 Ar/Kg pour le « vary gasy », 1 209 Ar/Kg pour le « makalioka », 1 171 Ar/Kg pour le « tsipala » et 1 225 Ar/Kg pour le riz importé. Ces prix sont restés inférieurs à ceux de la même période en 2013 avec des différentiels de : -125 Ar/kg pour le paddy, -157 Ar/kg pour le riz blanc local et -85 Ar/kg pour le riz importé.

Les prix sont aussi restés fermes en zones productrices, pour le paddy, puis dans les grandes villes, pour le riz importé et le riz blanc local. Toutefois, le cours du riz blanc local à Nosy Be est monté à 2 270 Ar/kg (soit 650 Ar/kapoaka).

METHODE DE CALCUL

La Collecte de prix : Le prix collecté est le prix modal (le plus fréquemment appliqué) dans le grand marché du chef lieu du district (119 districts, y compris les 6 arrondissements de la capitale). Le Cours moyen national du paddy est pondéré par rapport à l’estimation de la production par district par année pour 2006-2012 et à la moyenne de l’estimation de la production par district durant les trois dernières années pour 2013 (publication du Service de la Statistique Agricole, Ministère de l’Agriculture) Le Cours moyen national du riz blanc local est pondéré à partir de la consommation moyenne par tête par an (INStat/EPM2010) et de la projection de la population dans chaque Région (INStat).

Horizon N°57, Bulletin d’information et d’analyse de l’Observatoire du Riz – Madagascar, avril et mai 2014 1

L’Observatoire du Riz de Madagascar

L’HORIZON N°57

Avril et Mai 2014 3ème Trimestre 2011

Editorial Her(e)s lecteurs, lectrices,

L’équipe de l’Observatoire du Riz est ravie de vous présenter l’Horizon N°57 synthétisant l’actualité nationale et internationale du marché du riz avec les grandes évolutions constatées, et couvrant cette fois-ci la période d’avril et mai 2014.

Durant cette période de récolte, une baisse généralisée des prix du riz blanc et du paddy a été observée sur le marché national. Les prix moyens pondérés au niveau national ont ainsi varié à la baisse : 5% pour le riz blanc local et 3% pour le riz importé et le paddy. Cette situation pourra continuer jusqu’au mois de juin en raison de l’abondance de l’offre en riz sur les marchés surtout avant la période de la fête nationale.

Par ailleurs, la production rizicole nationale a été globalement bonne d’après la publication de la FAO dans « http://www.agenceecofin.com/riz/ du 27 mai 2014» et cela malgré l’invasion des criquets dans la majeure partie de Madagascar.

Les prix de cette période de 2014 ont été inférieurs à ceux de la même période en 2013. Les différentiels de prix ont été de : -30 Ar/kg pour le paddy, -77Ar/kg pour le riz blanc local et -29 Ar/kg pour le riz importé.

En ce qui concerne le marché international du riz, les cours mondiaux ont été stables malgré la tendance haussière des cours du riz au Vietnam et au Pakistan entre avril et mai 2014.

Durant ces deux mois, le prix de parité financière à l’importation a été supérieur au prix au détail du riz importé et du riz blanc local, en référence au grand marché d’Antananarivo.

BONNE LECTURE !

Pour nous joindre : sim.padrodr@blueline.mg ou padr@blueline.mg; Web : www.padr.gov.mg/

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RE VISITE DE WATER AID INTERNATIONAL A MADAGASCAR

BEVOMANGA SOANIEDANANA: Inauguration de l’Electrification rurale avec le Premier Ministre

Priorité à la santé maternelle et infantile

EXODE URBAIN

Le 06 Août dernier, Water Aid a effectué une action en faveur de la Grande Île pour mettre la population malgache dans une situation plus viable. Cette action a été concrétisée par l’implantation de Water Aid à Madagascar.

6 Le Bulletin du PADR

Water Aid s’est implanté à Madagascar pour appuyer le Gouvernement et les fournisseurs de services en développant leurs capacités à livrer des services d’eau potable, d’assainissement et d’hygiène durable. Ceci afin de promouvoir les droits et l’accès des pauvres à l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène améliorée. Une rencontre entre le Premier Ministre et les responsables de Water Aid International, conduits par Barbara Frost dans les locaux de la Primature, a justement permis la mise en exergue de la nouvelle vision du Président de la République Malgache sur le développement de l’eau à Madagascar, où des projets d’assainissement et d’exploitation des ressources sont impulsés par le Plan National de Développement, pour viser en priorité la santé publique et l’éducation fondamentale.

Les mères et les enfants en sont les premières cibles : à titre d’illustration, notons que la dotation en eau potable de toutes les écoles à Madagascar figure dans le programme du Gouvernement, ainsi que l’éducation des enfants sur la santé et l’usage de l’eau dès leur entrée à l’école. Avec le soutien des bailleurs, de grands travaux d’aménagement d’eau potable ont été effectués sous le pilotage et le contrôle périodique du Ministère de l’Eau, de l’Hygiène et de I’ Assainissement, dans la partie sud de l’île. L’extension de la fourniture en eau de la Jirama est en cours pour que chaque famille puisse en bénéficier. En complément des actions d’adduction d’eau, le Gouvernement a réalisé un projet d’exode urbain pour la lutte contre la salubrité et l’insuffisance alimentaire constaté dans les quartiers défavorisés d’Antananarivo, a dit Jean Ravelonarivo. Ce projet sera bientôt vulgarisé dans toutes les régions de Madagascar.

La cérémonie d’inauguration de l’électrification rurale de Bevomanga Soaniedanana s’est tenue sous le thème « Etat fort, population responsable ». Le Premier Ministre Jean Ravelonarivo, a procédé à cette inauguration, en présence de Madame Realy Onitiana, Ministre de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme et de Monsieur Jean Nirina Rafanomezantsoa, Président National de HAFARI Malagasy, SEM. Bafdal Mokaddem, Ambassadeur de l’Algérie à Madagascar, SEM Chandra Ballabh Thapliyal , Ambassadeur de l’Inde à Madagascar et des représentants des partenaires techniques et financiers , des autorités militaires. Durant son allocution le Premier Ministre a avancé que « ce projet d’exode urbain mérite d’être appuyé non seulement par l’Etat mais aussi par les partenaires techniques et financiers. Des ingrédients fondamentaux qui caractérisent un mieux-être social doivent voir le jour dans un avenir proche. Je veux parler des services sociaux de base, en l’occurrence l’école, le centre de santé, l’eau potable, le poste de sécurisation, pour ne citer que ceux-là.»

Le projet d’« Exode Urbain » est initié par l’association HAFARI Malagasy qui lutte contre la pauvreté par l’ électrification de la ville à partir de l’implantation de l’énergie renouvelable (plaques solaires) pour qu’il soit un projet pilote. Par ailleurs, ce projet a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des populations vulnérables, renforcer la société civile, amener ces communautés à identifier et résoudre leurs problèmes à traves une gestion participative et concerté par le biais de création de nouvelle ville. Les quatre plaques solaires actuelles pourront assurer l’éclairage publique du village ainsi que celle des foyers. Le Premier Ministre Jean Ravelonarivo, pour sa part, a contribué à hauteur de 40% du coût total du projet d’électrification, tandis que les 60% ont été financé par la société Electricité Sans Frontières.

Une délégation de Water Aid avec le Premier Ministre , Jean Ravelonarivo

Chiffres-clés :4500 familles ont acquis des parcelles de terrains de 300m2 ;A ce jour, le nouveau village compte 240 toits qui sont parallèlement bénéficiaires de l’électrification ;La Société SINGH MADA RECYCLAGE projette la mise en place d’infrastructures d’eau potable d’une valeur de 29 millions ariary

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FILIÈRE PETITS RUMINANTS: DIANA

Cet atelier a été ouvert, par le Chef du Gouvernement, le Général de Brigade, Jean RAVELONARIVO avec le Ministre de l’Elevage, Anthèlme RAMPARANY et les autorités locales, à l’Hôtel « Grand Hôtel Antsiranana » le 5 Août 2015.

7 Le Bulletin du PADR

ELEVAGE

Atelier de lancement officiel du projet « Appui à l’opérationnalisation du Centre d’Appui Technique

au développement.

Le projet a été signé le 4 mai 2015 entre le Gouvernement de Madagascar par l’intermédiaire du Ministère de l’Elevage et le représentant de la FAO, Monsieur Patrice TALLA TAKOUKAM. Il porte sur l’Elevage des petits ruminants à savoir les Ovins et les Caprins. Le but du projet c’est d’aider les petits éleveurs : activités accessibles aux populations les plus vulnérables dont les femmes et nécessitant peu d’investissement. Il a aussi pour but de rendre opérationnel l’ancien Centre de Formation Technique de l’Elevage(CFTEL) qui devient Centre d’Appui Technique(CAT) et d’en faire un centre pilote qui serait dirigé par un comité de pilotage(COPILO) conduit par Monsieur le Secrétaire Général du Ministère de l’Elevage, Julien MANDRANO.

Le financement pour ce projet s’ élève à la somme de 759 millions Ar et a pour durée de 2 ans, et il intervient dans trois District de la Région de DIANA à savoir : Antsiranana II, Ambilobe et Ambanja. Dans leurs discours durant l’atelier, son excellence Chef de Gouvernement, le Général de Brigade Jean RAVELONARIVO et le Ministre de l’Elevage, Anthèlme RAMPARANY disaient que les premiers bénéficiaires de ce projet sont les petits éleveurs car ils auraient accès au revenu et auraient aussi une sécurité alimentaire et nutritionnelle. Et que le second bénéficiaire serait l’Etat Malgache lui-même grâce à l’exportation (car le marché de l’exportation offre également des opportunités) de ses petits ruminants vers les autres îles comme : Comores, Seychelles, Mayotte, Maurice et aussi la possibilité d’exporter vers les pays Arabes…..C’est pour cela disait le Secrétaire Général du Ministère de l’Elevage, MANDRANO Julien, qu’on a choisi la Région de DIANA (car c’est un point stratégique pour cette opération voire l’exportation).

Ce projet ne fait que confirmer la vision de la FAO « un monde libéré de la faim » et renforce son engagement à soutenir les efforts du pays en faveur de l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Les résultats attendus dans ce projet sont les suivants La filière des Petits Ruminants est structurée autour d’une Plateforme (Collèges Eleveurs, Distributeurs produits d’élevage, Bouchers, Collectivité Territoriale Décentralisée, Vétérinaire Sanitaire, Exportateurs…,)Le Centre d’Appui Technique (CTA=CFTEL) de la Région de DIANA est fonctionnel pour être mis à la disposition des Eleveurs.Des fermes pilotes sont implantées avec accès facile au marché organisé pour les petits éleveurs.Implantation des abattoirs pour les petits ruminants

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8 Le Bulletin du PADR

EAU

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ASSAINISSEMENT

Madagascar a été représenté par le Dr Johanita NDAHIMANANJARA, Ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène à la Semaine Mondiale de l’Eau qui s’est tenue du 23 au 28 aout a Stockholm en Suède. Cet événement annuel a regroupé tous les acteurs du secteur et a été organisé par Stockholm International Water Institute (SIWI) en collaboration avec WaterAid, le PNUD et la fondation Rockefeller. Ce fut une rencontre d’ envergure vu qu’ elle avait comme objectif d’ atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) et d’adopter l’agenda post 2015 au cours de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Les participants ont échangé leurs expériences sur le secteur Eau en Afrique et en Asie et ont eu des occasions de rencontres avec les bailleurs et les experts. Le progrès constaté par les partenaires a permis au pays d’obtenir une augmentation des fonds alloués pour l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. La prochaine Assemblée Générale des Nations Unis à New York sera mise à profit par la partie malgache pour concrétiser nos accords avec l’UNICEF à l’occasion d’une rencontre avec le Directeur Exécutif de cette institution.

Le système de prévision et d’annonce des crues rénové de la plaine d’Antananarivo a été inauguré le 9 septembre dernier au siège de l’Apipa à Anosizato.Agir pour la planète, agir pour le pays, puis agir pour soi finalement, puisque les plus petits gestes du quotidien peuvent contribuer à éviter des conséquences désastreuses pour tout le monde. Si le discours paraît utopique, c’est pourtant une réalité. L’inauguration du système de prévision et d’annonce de crues rénové de la plaine d’Antananarivo au siège de l’Apipa (Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo) a été une occasion de refléter ces problèmes : les sachets en plastique que l’on jette dans les dalles, dans les canaux, et puis finalement dans n’importe quel trou, prenant cela pour des bacs à ordure, ont bouché les canaux. C’est dire que n’importe quel petit sachet en plastique non biodégradable peut dégrader les infrastructures. En période de crue, des canaux bouchés entraînent des inondations. En somme, jeter ses ordures par terre et boucher les dalles par des sachets usés contribuent à favoriser les inondations dont sont victimes les bas-quartiers et les plaines de la ville.Rénovation et construction. Prévenir les grandes crues pour une meilleure réponse afin d’éviter les inondations, les défis de l’Apipa sont réels. Hier, en son siège à Anosizato, la CPGU (Cellule de prévention et de gestion des urgences), quelques membres du gouvernement et les représentants de la Banque Mondiale ont inauguré le système de prévision et d’annonce de crues rénové de la plaine d’Antananarivo. 9 cabines de station ont été réhabilitées par la CPGU, et une station est en construction à Ampitatafika, dans le cadre du projet Pupirv (Projet d’urgences pour la prévention des infrastructures et la réduction de la vulnérabilité) financé par la Banque Mondiale. Par ailleurs, 8 stations de mesure hydrométrique et pluviométrique à Ampitatafika, à Anosizato, à Ambohimanambola, à Behenjy, à Ambatofotsy, à Andramasina, à Bevomanga et à Antelomita ont été dotées de nouveaux matériels et équipements. Des matériels et équipements au niveau des relais à Ambohimitsimbina, Bongatsara et Angavokely ont également été rénovés.Dans le cadre de ce même projet, les personnes qui vont utiliser ces matériels ont bénéficié d’un renforcement de capacité.

Madagascar a répondu présent à la célébration de la semaine mondiale de l’Eau qui s’est tenue à Stockholm-Suède du 23 au 28 Août dernier. Le Ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène,

Docteur Johanita Ndahimananjara, a été au centre de l’événement.

SEMAINE MONDIALE DE L’EAU

PLAINE D’ANTANANARIVO

De l’Eau pour le Développement

Système d’alarme et d’annonce de crues rénové

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9 Le Bulletin du PADR

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En plus des Délégations dépêchées par le MRHP central et la Direction Régionale Boeny, le Ministre des Ressources Halieutiques et de la Pêche y était assisté par plusieurs personnalités civiles et militaires dont des élus locaux, le Député de Madagascar élu à Ambato Boeny, le Député de Madagascar élu à Mahajanga II, et les autorités territoriales conduites par le Préfet de Région de Boeny, le Chef District d’Ambato Boeny, le Maire de la Commune Rurale d’Ambato Boeny ainsi que les responsables de la sécurité représentés par le Commissaire de Police d’Ambato Boeny, le Commandant de Brigade de la Gendarmerie Nationale d’Ambato Boeny accompagné par ses collaborateurs respectifs. Rappelons que le Programme PATIMA 1 d’un montant de 4 millions $ US financé par le Gouvernement Japonais et par le biais de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale JICA s’ étendait de 2010 – 2014 et couvrait trois (03) Districts de la Région de Boeny dont Mahajanga II, Marovoay et Ambato-Boeni. Axé sur le Développement rural à travers la vulgarisation de l’aquaculture de Tilapia, le Programme, exécuté avec le Ministère des Ressources Halieutiques et de la Pêche, grâce à sa Direction de l’Aquaculture (DirAqua) et le Service de l’Aquaculture en Eau Douce (SAED) ainsi que sa structure décentralisée à savoir la Direction Régionale des Ressources Halieutiques et de la Pêche Boeny (DRRHP Boeny) et surtout du Centre du Développement de l’Aquaculture (CDA), a visé d’améliorer les moyens de subsistance des villageois.

Ainsi, la continuation de la coopération Nippo-Malagasy en matière d’aquaculture est donc conçue dans la phase de suivi de ces différentes réalisations. Les deux parties, le MRHP et la JICA collaborent ensemble sur la planification, la coordination la supervision et la mise en œuvre des activités menées dans le cadre de projet de suivi jusqu’en février 2016.Les autorités locales ont adressé leurs vifs remerciements au Ministère des Ressources Halieutiques et de la Pêche d’avoir retenu le District d’Ambato Boeny dans cette phase de suivi du Projet PATIMA et surtout d’avoir choisi la localité comme lieu de Lancement officiel de cette phase. Ils n’ont pas oublié de mentionner les avantages que la population du District d’Ambato Boeny a bénéficié à travers PATIMA tels que la disponibilité de poissons sur le marché local, la création d’emplois pour la population….Enfin, lors de son allocution, Monsieur le Ministre des Ressources Halieutiques et de la Pêche a réitéré les objectifs et les résultats attendus du Programme PATIMA comme l’augmentation de la production en Tilapia dans la Région de Boeny ; l’amélioration des revenus des pisciculteurs ; l’amélioration nutritionnelle ; le développement durable des activités génératrices de revenus à travers la pisciculture ; et la lutte contre la pauvreté. Il a ensuite souligné la nécessité de cette continuation afin de conserver et renforcer davantage les acquis.

PECHEPROJET PATIMALancement de la suite du suivi

Le Projet d’Aquaculture de Tilapia dans la Province de Mahajanga (PATIMA) couvrant les Districts d’Ambato Boeny, Marovoay et Mahajanga II entre dans une nouvelle phase de suivi. Le

lancement officiel de cette phase de suivi, sous le haut patronage de Monsieur AHMAD, Ministre des Ressources Halieutiques et de la Pêche s’est tenu officiellement à Ambato Boeny le 23 juillet 2015.

l’augmentation du nombre des pisciculteurs formés à 1 127 pisciculteurs.l’amélioration de la condition de vie des paysans et de l’augmentation des revenus des pisciculteurs à hauteur de 46%.la mise en activité de 26 pisciculteurs modèles.l’augmentation de la rentabilité et de la productivité : après six mois de grossissement, un alevin de 30g atteint de 250 à 300g (nous avons même constaté in visu des poissons de 700 à 800g après sept mois de grossissement auprès d’un pisciculteur PATIMA à Amborovy., voir photo). A titre d’exemple, en moyenne 4 alevins achetés à 400 ariary donnent un 1 kg de tilapia à 6 000 ariary le kilo.la promotion de l’élevage associé poissons/porcs, poissons/canards, poissons/poules, poissons/chèvres.l’utilisation de souches améliorées de tilapia (oreochromis) local et/ou des espèces de tilapia améliorées importées (NIloJICA), ainsi que des carpes locales (Cyprinus carpio).

Des résultats significatifs ont été enregistrés durant la phase du Programme PATIMA pour ne citer que ▶▶▶▶

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