Upload
haliem
View
213
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
RAMEAL PERI’VERT est une association environnementale dont le siège est à Excideuil Dordogne.
En partenariat avec le Syndicat Mixte de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères de Thiviers, nous vous
proposons ce guide pratique présentant diverses manières de recycler vos déchets verts.
Recycler mes déchets verts pour jardiner au naturel
La plupart des déchets organiques d’origine végétale peuvent être valorisés, grâce au broyage, au compostage ou au paillage. Ces pratiques donnent de nombreux avantages :
Réduction des intrants Plus de désherbage chimique Economies d’eau Des productions saines et un sol en bonne santé Moins de labour
SMCTOM de DUSSAC
Bureaux et Centre de Transfert
Les Chemins Rouges - 24270 DUSSAC
Tél. : 05 53 52 65 16 - Fax : 05 53 52 08 02
Email : [email protected]
http://www.smctom-thiviers.com
RAMEAL PERI’VERT
Saint Martin
24160 Excideuil
05 53 52 84 76
http://www.ramealperivert.org
JARDINAGE DURABLE : UN GESTE ECO-CITOYEN
COMMENT PRODUIRE MOINS DE DECHETS VERTS ?
LA PELOUSE
Choisissez un gazon rustique à croissance lente, bien adapté au
sol et à l’exposition.
Favorisez une tonte mulching.
Tonte haute toute l’année (≥ 5cm) : la pelouse est moins envahie
de mauvaises herbes, résiste mieux à la sécheresse estivale, reste
verte toute l’année, sans mousse
LES ARBRES D’ORNEMENT
Ils n’ont pas besoin d’être taillés. Laissez les prendre leur for-
me naturelle. Plantez les de manière assez espacée pour qu’ils
trouvent leur place, sans se gêner.
Choisissez vos arbres en fonction de la place dont vous dispo-
sez. LA TAILLE DES HAIES
Privilégiez la taille semi annuelle ou annuelle. Elle produit
moins de déchets et plus facile à broyer.
Les coupes libres répétées et rectilignes renforce la création de
« bois » . Les déchets sont plus durs et grossiers, donc plus diffi-
ciles à gérer.
Choisissez des espèces à croissance lente et à port court, souvent
endémiques.
ATTENTION AUX ESPECES ENVAHISSANTES Ce sont des espèces à la croissance rapide, voire invasives,
qui produisent beaucoup de déchets : baccharis ou Seneçon
en arbre, Buddleia non hybride, Consoude officinale, Grande
Pervenche, Griffe de sorcière, Herbe de la Pampa, Jussie, La-
mier jaune, Laurier palme, myriophylle du Brésil, Raisin d’A-
mérique (Phytolacca), Renouée, Rhododendron pontique.
LES BRANCHES, C’EST LA VIE DE NOTRE JARDIN
D’après l’ADEME, les branches représentent 18% des déchets
apportés en déchetterie.
Ce gâchis pourrait être évité en revalorisant les branches à la
source, c’est-à-dire chez soi : compost, paillis, énergie-bois,
copeaux pour toilettes sèches ou encore litière animale, et bien
sûr bois raméal fragmenté (BRF)...
L a taille des arbres consiste à couper certaines branches. C’est une activité de jardinage, de gestion forestière et des es-
paces verts. Elle peut s’avérer nécessaire :
· Pour guider l’arbre ou le groupe d’arbre dans une forme souhaitée (cas des arbres fruitiers, des topiaires, des
haies...) : taille de formation.
· Pour assurer un renouvellement des organes fructifères quand il ne se fait pas de manière naturelle (comme, par exemple,
pour les pêchers ou amandiers) : taille d’entretien.
· Au jardin, pour permettre aération et ensoleillement suffisants à l’intérieur de la couronne des arbres.
· En milieu rural, pour entretenir une haie.
· En ville, il s’agit souvent d’assurer la sécurité des arbres urbains, d’harmoniser un port, de soigner les parties malades de
l’arbre, éclaircir et alléger.
· En forêt de production, il s’agit surtout d’éliminer les branches qui pourraient contrarier la formation d’un beau bois
(élagage).
Quand tailler ?
La taille douce des arbres d’ornement peut s’effectuer toute l’année. Néanmoins, au printemps, il
faut être vigilant sur la perturbation engendrée sur la nidification des oiseaux. Pour une taille sévère, mieux vaut attendre le réveil de la végétation . La taille d’entretien des arbres fruitiers s’effectue en
fin d’hiver sauf exceptions.
Afin de limiter les afflux en déchetterie (hiver et prin-
temps), la saturation des plate-formes, les coûts de traite-
ment et de transport (46000€ en 2011), il faut utiliser sa
ressource… à la source.
Tout est bon à utiliser dans le bois : vieilles branches, jeu-
nes branches, au jardin ou à la maison.
Pourquoi tailler ?
Danger :
Le brûlage produit des COV (composés
organiques volatiles), des HAP
(hydrocarbures aromatiques polycliniques),
goudrons, suies, particules fines, micro
poussières, …
50 kg de déchets verts brûlés produit autant
de particules qu’un pavillon pendant
4mois1/2 de chauffage.
Interdit Le décret 2002-540 du 18 01 2002
classe les déchets de jardins et parcs
dans les déchets assimilés aux ordures
ménagères.
Le brûlage des ordures ménagères est
interdit par le règlement départemental
sanitaire régi par le Préfet (il peut cependant
accorder des dérogations).
BROYER, C’EST L’IDEAL
Le principal problème des branches, c’est le volume. L’idéal est de les broyer. Le broyat ainsi obtenu pourra être utilisé de multi-
ples façons.
Comment faire ?
La tondeuse
Pour de petites brindilles (moins de 1cm de diamètre). Passer la tondeuse sur les brindilles étalées sur la pelouse, en ne travail-
lant que sur de petites bandes pour éviter d’abimer le matériel.
Le broyeur à végétaux
En fonction du matériel, vous pouvez broyer des quantités plus ou moins importantes. Un broyeur
peut s’acheter à plusieurs pour partager les frais d’entretien. Certaines collectivités peuvent faire
profiter les habitants de leur matériel. Il ne faut pas hésiter à chercher un modèle « silencieux ».
Les déchiqueteuses à bois Ce sont des engins de type agricole, très onéreux, qui permettent de broyer des troncs plus ou
moins conséquents ou des houppiers.
Quelle utilisation ?
Le paillage de bois frais, pour protéger et isoler
En étalant le paillis de bois frais au pied des arbres ou dans le potager, vous pourrez maintenir l’humidité du sol et éviter la pous-
se de mauvaises herbes. Vous régulerez les températures extrêmes, l’insolation et les fortes préci-
pitations.
Ne laissez jamais un sol nu : paillez le même sans plantation, vous éviterez qu’il s’appauvrisse ou
se ravine et que les adventices se développent.
Pour un paillis de résineux, privilégiez les allées, les framboisiers, les plantes de bruyères ou les
framboisiers.
Attendez toujours que le soleil ait fait son œuvre, un paillis posé trop tôt au printemps ralentit le
réchauffement du sol.
Faites varier l’épaisseur du paillis en fonction de la taille et de la vitesse de croissance des plantes.
Le Bois Raméal Fragmenté, le revitalisant du sol
Technique encore expérimentale arrivée du Canada il y a quelques années, initiée par le Québécois Gilles Lémieux (Université
de Laval), le BRF (bois raméal fragmenté) régénère le sol et conforte la création d’humus. Se calquant sur le fonctionnement na-
turel d’une forêt (les branches, les feuilles tombent et se mélangent au sol), cette technique est utilisée pour améliorer et régéné-
rer les terres agricoles.
Les branches vertes et fraîches broyées (de 1 à 7 cm de diamètre maximum) sont déposées au départ à la surface du sol, puis
après plusieurs mois éventuellement incorporées dans les 5 premiers centimètres du sol. Ici, pas de conifères ni de bois mort.
Ces copeaux, extrémités des branches ou branchages, sont extrêmement riches en matière nutritive, environ 80 % de tous
les nutriments de l’arbre. Et ils sont particulièrement riches en lignine et en azote. Les champignons décomposeurs présents
dans le sol vont se charger de coloniser le broyat et dégrader la lignine. Ils stimulent alors l’activité
du sol, améliorent la structure du sol, qui devient plus souple, plus aéré, et produira un humus stable
de grande qualité.
Où utiliser le BRF ? Partout : jardin potager,
jardin ornemental, ar-
bres, haies. Il est aussi,
en collectivité et en agri-
culture, utilisé dans les
espaces verts et sur tou-
tes les terres agricoles.
Compenser la "faim d’azote" La "faim d'azote" est un terme agronomique pour décrire le besoin en azote nécessaire à la
décomposition de la matière organique. En effet, ce sont des bactéries nitrophiles (qui
"aiment" l’azote) qui décomposent les copeaux de bois, utilisant pour cela l’azote du sol. A
côté, l’arbre ou la plante ont un peu moins d’azote disponible pour se développer. Cette
concurrence est surtout visible la première année du BRF et peut se freiner en cultivant des
plantes autonomes en azote (pois, fèves,..)
BIEN CHOISIR SA HAIE, C’EST PRODUIRE MOINS DE DECHETS
Certains végétaux poussent jusqu’à 1m par an ! Ils produisent de gros rameaux et de grandes quantités de feuilles, difficile à
valoriser sur place. Les transporter çà la déchetterie devient couteux et difficile.
Bien choisir ses arbustes, c’est jardiner durablement.
Il faut éviter les arbustes à croissance rapide, à grosses branches ou à grandesfeuilles, comme le laurier palme, photinia,
cupressus, thuyas et assimilés, notamment cyprée de Leyland.
Réflechissez bien au type de haie que vous souhaitez pour votre jardin
Arbustes Feuillage Fleurs A noter
Aubépine Caduc Blanches, roses, en avril, mellifères Précieuse pour la biodiversité
Berbéris Caduc oiu persistant, rouge pour certaines variétés jaunes, au printemps, mellifères Ne se taille pas
Buis Persistant, odorant Discrètes mais mellifères Croissance très lente - toxique
Charmille Les feuilles mortes restent sur l'arbuste en hiver Forme arbustive du charme
Cornouiller sanguin Caduc Blanches en été, mellifères Toxique
Fusain d'europe Caduc Blanches en avril-mai Toxique
Houx Persistant, épineux, luisant Blanches en mai-juin, mellifères Toxique
Troène d'Europe Semi persistant Blanches en juin-juillet Peu exigeant
Vous pouvez choisir deux types de haie :
Une haie pas très haute (moins de 2m)
Haie champêtre basse (environ 1,6m de haut) : elle se taille 1 à 2 fois par an. Les essences suivantes sont de croissance
modérée, les jeunes rameaux ne sont pas gros, il y a peu de fleurs.
Haie libre fleurie : arbustes de moins de 2m, à développement modéré, ne nécessitant qu’une petite taille.
Arbustes Feuillage Fleurs A noter
Abélia Vert brillant, persistant Roses, en fin d'été, mellifère Taille en fin d'hiver
Escallonia Persistant Rouges, en été Ne supporte pas le calcaire
Laurier-tin Persistant Blanches, roses, en hiver ou au printemps, mellifères Supporte mal les sols humides
Oranger du Mexique Vert clair, persistant Blanches, parfumées, en avril-mai, mellifères Assez sensible au gel
Potentille arbustive Caduc Blanches, jaunes ou roses, en été, attractives pour les papillons Très rustique
Rosier rugueux Caduc, vert clair Roses ou blanches, parfumées, attractives pour les insectes Très rustique
Saule à feuille de romarin Caduc, gris pâle Très rustique
Spirée Caduc Blanches, en été, mellifères Taille après la floraison
Une haie haute (plus de 2m)
Choisissez des arbustes dont le développement sera plus important (issus des essences locales), en mélange. Cela donne plus de
couleurs et favorise la biodiversité. De plus, une haie composée d’une seule sorte d’arbuste est beaucoup plus sensible aux mala-
dies, aux agressions climatiques et aux ravageurs.
Arbustes Feuillage Fleurs A noter
Corète (kerria) Vert foncé Jaunes, au printemps Envahissant
Cornouiller sanguin Caduc blanches, en été, mellifères Toxique
Fusain d'europe Caduc Blanches, en avril-mai Toxique
Lilas Vert foncé Mauves ou blanches, en avril, parfumées Peu exigeant
Noisetier Vert foncé Chatons en hiver Peu exigeant
Viorne aubier Rougissant à l'automne Blanches, en mai En sol humide
Weigelia Vert foncé/clair Roses , en été Peu exigeant
UN PAILLAGE GRACE AUX DECHETS DU JARDIN, UNE PRATIQUE COMPLEMENTAIRE AU COMPOSTAGE
Les enjeux
Gérer soi même et sur place ses déchets de jardins, c’est réduire
les manipulations, le transport et le traitement. C’est donc un
geste utile pour l’environnement et la collectivité.
Une pelouse de 500m2 peut produire entre 50 et 80 kg de déchets par tonte. Un
foyer peut donc produire plus de déchets de tonte que d’ordures ménagères !
Et si vous laissiez vos tontes de pelouse sur place ?
En appliquant la technique du mulching (herbe coupée très finement grâce à
une tondeuse mulcheuse ou un kit mulching adapté à votre tondeuse) , on
peut laisser l’herbe se décomposer naturellement sur place, sans avoir de
mottes ou tas, et donc d’espaces dégarnis dans les pelouses. Cela permet
d’apporter au sol des éléments nutritifs et de maintenir l’humidité. De plus,
vous évitez le ramassage.
Dans certains cas, cette pratique peut entrainer une tonte plus fréquente.
Le mulching est une technique de tonte sans ramassage de l’her-be. La tondeuse mulcheuse coupe l’herbe tondue en infimes par-
ties qui sont redéposées sur la pelouse.
Un bon mulching ne se voit pas !
Comment ?
Le profil de la lame et la forme spéciale du carter produisent une
dépression d’air à l’intérieur du plateau de coupe, qui transporte
plusieurs fois l’herbe coupée entre la lame jusqu’à ce qu’elle soit
finement hachée. Ce faisant, l’herbe coupée disparait.
Et le paillage avec les tontes de pelouses ?
Laisser sécher les tontes de pelouse un ou deux jours avant de les étaler au pied de vos arbres,
vivaces ou dans le potager. L’étaler sur deux centimètres d’épaisseur pour des cultures courtes
(potager), et jusqu’à 10 cm pour des cultures longues (vivaces, arbres, …). Cela évitera de
nombreux arrosages et le développement de « mauvaises herbes ».
Attention : toujours pailler sur sol humide.
Ce qu’il ne faut pas faire
Jeter les déchets verts dans un chemin, un espace naturel, un
fossé : c’est interdit et favorise la pousse des orties.
Brûler les déchets verts = nuisance et gâchis.
Jeter les déchets verts à la poubelle.
LE PAILLAGE DE FEUILLES MORTES, UNE AUBAINE POUR LA VIE DU SOL.
Les feuilles mortes peuvent se stocker en tas et être utilisées en paillis en fonction des besoins.
La couche peut être plus épaisse qu’avec les tontes de gazon.
Evitez de mettre vos feuilles de laurier palme ou de thuya dans le potager, elles ont à la longue un effet désherbant
et acidifiant. Utilisez les dans vos allées ou au pied de vos persistants.
Toute un faune indispensable à la vie du sol est ramenée grâce aux feuilles.
La décomposition des feuilles est amorcée essentiellement grâce à
une flopée d’insectes qui amorcent le travail (faune épigée ou de
surface).
Sans ces insectes, les champignons (basidiomycètes) et bactéries nitrophilesauraient du mal à se développer et
à fournir la matière humifère indispensable aux vers de terre.
Collemboles
Pseudo-scorpions
Cloportes
Acariens
Araignées
THUYA OCCIDENTALIS Le Thuya contient un glucoside, une essence contenant pinène, fénone et
une cétone convulsivante: la thuyone, des tanins…
La drogue renferme une huile essentielle où domine la thuyone à laquelle elle
doit des propriétés emménagogues. Elle est astringente et anti-hémorroïdaire. In-
terviennent le tanin et sans doute aussi les flavonoïdes et un catéchol. Le Thuya
est préconisé depuis longtemps comme spécifique des papillomes, des verrues ou
même de néoplasmes, en applications locales, voire même par ingestion.
LAURIER PALME OU LAURIER CERISE
Composants principaux de la plante
Prunasoside (= prunasine) 1,2 à 1,8 % dans la feuille fraîche
Complexe enzymatique (émulsine)
Amygdaloside dans la graine
Les feuilles froissées dégagent une odeur caractéristique d’amande amère. L’usage des feuilles dans des préparations culinaires
au XVIII° siècle, provoqua des intoxications à l’origine de la découverte de l’acide cyanhydrique .
Propriétés de la plante
Sert à la fabrication de l’eau distillée de laurier-cerise
Titrée à 100 mg pour 100 grammes en acide cyanhydrique total (HCN)
Aromatisant, antispasmodique et stimulant respiratoire
Contrebalance l’effet dépresseur respiratoire des opiacés
Le prunasoside et l’émulsine sont mis en contact par froissement ou broyage, et par hydrolyse enzymatique, l’hétéroside se
dédouble en glucose, aldéhyde benzoïque et acide cyanhydrique recueilli par l’eau
L’ALIMENTATION ANIMALE, LE PLUS RAPIDE DES RECYCLAGES.
Les déchets du potager et de la cuisine sont aussi des aliments de
choix pour les petits animaux domestiques et de la basse-cour :
Tontes et épluchures pour les poules et lapins.
Restes de viande pour chiens et chats.
Déchets : l'idée des poules
composteuses se répand dans
l’Hexagone
« De plus en plus de communes, en France,
distribuent des poules à leurs habitants pour réduire de façon importante les déchets.
Comme l’explique Jean-Louis Bergey, direc-
teur de l'Ademe (Agence de l'Environnement
et de la Maîtrise de l'énergie), "cela reste marginal, mais ce n'est pas du tout farfelu,
c'est un excellent moyen de réduction des déchets, au côté d'actions de masse comme
le compostage individuel. Ce peut aussi être un formidable outil pédagogique". »
GentsideMagazine.
LES ECO TONDEUSES, UNE SOLUTION SIMPLE POUR DE GRANDES SURFACES.
L’éco-tonte de vos pelouses. Des entreprises d’éco-paturage permettent aujourd’hui de
trouver des palliatifs aux machines dans des sites trop grands
et/ou difficiles d’accès. Les moutons sont d’excellentes ton-
deuses simples et naturelles, pour un travail régulier et éco-
nomique.
Un exemple local, membre de RAMEAL PERI’VERT
NaHani biqu'debroussaillage "Chantegrel" 24290 Auriac du Périgord
Le débroussaillage mécanique reste polluant, bruyant et coûte cher ;
Ils utilisent pour cette tache des débroussailleu-
ses naturelles : leurs chèvres se régaleront avec
vos végétaux indésirables.
Cela peut tout aussi bien intéresser un particulier soucieux de l’environnement, qu’une entreprise,
une commune ou collectivité :
Idéal en cas de terrain accidenté (forte déclivité ou rocailleux).
Un coté ludique et éducatif pour les enfants et un havre de paix et de calme pour les adulte
Développer une image de bon exemple, moderne et responsable, tout en apportant un envi-
ronnement de travail apaisant, pour les entreprises (ou collectivités).
(minimum pour un débroussaillage : 3000m2)
LES MAUVAISES HERBES OU ADVENTICES.
Jardiner durablement, c’est :
Produire moins de déchets.
Utiliser moins de produits phytosanitaires;
Optimiser sa consommation d’eau.
Ce sont des gestes qui préservent notre santé et protègent l’environnement.
Tout simplement, ce sont des gestes éco-citoyens.
Jardiner durablement, ce n’est pas s’abstenir de désherber, mais le faire de façon raisonnée et aussi écologique que possible.
QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES DES DESHERBANTS ?
Pollution de l’eau : quelle que soit leur utilisation (pelouse, potager, terrasse, allée), les désherbants polluent l’eau.
Erosion et stérilité des sols : l’utilisation des désherbants laisse les sols nus. Ils sont donc plus fragiles, sensibles au ruis-
sellement et au vent. Cela est cause d’inondations. Les micro-organismes et verres de terre qui aèrent et entretiennent le sol
et permettent une bonne croissance des plantes sont tués.
Appauvrissement de la flore : la plupart des adventices présents dans nos pelouses sont aussi des fleurs qui nourrissent
nos abeilles et autres insectes;
Risques pour la santé : il est aujourd’hui reconnu que les produits chimiques utilisés dans nos jardins sont nocifs pour la
santé.
Production de déchets : les emballages et restes de produits phytosanitaires coutent très chers en traitement et élimina-
tion. Ils doivent être déposés en déchetterie.
Un coût élevé : l’utilisation de pesticides coute cher au particulier.
En cas de traitement (en tout dernier recours) :
Prenez un produit adapté, bio si possible, après
identification du problème par un expert.
Dosez votre produit au minimum, traitez sans
vent, à distance (50cm) sans faire ruisseler le
produit.
Protégez vous.
Ne jetez jamais les restes dans les caniveaux ou
votre évier.
Apportez les emballages et produits périmés dans
les déchetteries.
Interdiction de traiter :
A moins de 5m d’un cours d’eau.
A moins d’1m des fossés avec ou sans
eau.
Sur les avaloirs, les caniveaux, et les bouches
UN JARDIN SANS PRODUIT CHIMIQUE, C’EST POSSIBLE.
Les pratiques préventives :
Choisir les végétaux en fonc-
tion du sol et du climat de votre
jardin, et en fonction de son ex-
position (soleil ou ombre)
Choisir des variétés robustes,
résistantes aux maladies ou aux
limaces.
Ne surdosez jamais vos engrais
ou votre compost. Ne l’enfouis-
sez jamais en profondeur.
Développez un environnement propice
aux auxiliaires, ils vous éviteront la
plupart des traitements.
En leur proposant des fleurs
(presque) toute l’année, des abris
naturels (arbustes attractifs et à
baies, sureau, noisetier, buis, houx,
…), des paillis et des haies, vous
permettrez à des hérissons, rou-
ges-gorges, crapauds, mais
aussi carabes, syrphes ou
coccinelles de peupler votre
jardin.
Désherber sans produit chimique :
Le couteau à désherber ou vieux couteau de cuisine : très efficace pour extirper ici ou là
une touffe de plante.
La binette : permet de sectionner à la base les
plantes peu développées et d’ameublir la sur-
face du sol.
L’eau bouillante : ce système est efficace
contre la majorité des plantes. Utilisez vos
eaux de cuisson dans vos allées ou sur vos
dallages
Attention : utilisez des gants pour éliminer vos
mauvaises herbes.
Désherber à la bonne date
Couper une mauvaise herbe lorsque ses réserves nutritives
sont au plus bas permet de freiner sa repousse
Chardons : juin juillet juste avant la floraison
Ronces : entre le 15 août et début septembre
Les plantes couvre-sol en s’étalant sur le sol privent les adventices de
place et de lumière. Il faut tout de même les contrôler un peu !!
(achillée millefeuille, millepertuis, pervenche,…)
LE COMPOSTAGE : valorisation des déchets organiques de la cuisine et du jardin.
LE PRINCIPE
Le compostage est un procédé naturel qui transforme, en présence d'oxygène (aérobiose), la matière organique en un produit res-
semblant à de la terre, appelé humus ou compost.
La matière organique est décomposée dans la nature par des micro-organismes tels que les bactéries et les champignons qui la
transforment en éléments simples dont s'alimentent les végétaux.
Les éléments essentiels du compostage sont :
les matières premières à composter ( les matières organiques) ;
l'eau ;
l'oxygène ;
une bonne gestion du procédé qui permet notamment de contrôler la température du processus et d'éviter la putréfaction, les
odeurs désagréables et la présence d'animaux indésirables.
Dans l'opération de compostage, il n'y a pas d'apport d'énergie extérieure hormis celle du soleil et celle fournie par les
micro-organismes eux-mêmes.
Ce sont les micro-organismes et d'autres êtres vivants qui fabriquent le compost à partir de la matière organique dont ils se
nourrissent. C'est la raison pour laquelle, à la fois le degré de réussite du compostage et la qualité du produit fini, le compost,
dépendent du "menu" que l'on offre aux micro-organismes.
Bien que la plupart des résidus organiques fournissent aux micro-organismes tous les nutriments nécessaires à leur croissance,
une quantité équilibrée de carbone (C) et d'azote (N) assure le meilleur "régime". Le carbone est l'élément de base de la matière
organique et l'azote est l'élément indispensable pour l'élaboration des protéines. Si l'azote vient à manquer, toute croissance ou
développement des organismes est arrêté.
Le rapport idéal pour débuter un compost est de 30 (C/N=30). En effet, les micro-organismes utilisent 30 parties de carbone
comme source énergétique pour 1 partie d'azote pour leur multiplication, la construction de leurs cellules.
Si ce rapport est supérieur à 50, le temps de compostage sera trop long car les micro-organismes dans ce cas, deviennent nécro-
phages. Ils se nourrissent de la substance même d'autres micro-organismes morts.
En fin de compostage, le rapport C/N est d'environ 15.
La teneur en carbone est élevée dans les feuilles et le bois, tandis que le gazon coupé et les déchets de légumes sont riches en
azote.
L'utilisation du tableau ci dessous doit permettre d'équilibrer les apports en carbone et azote.
Type de matière organique Carbone Azote
Gazon + + +
Epluchures de fruits et légumes + +
Légumes entiers du jardin potager + + +
Fumiers et déjections animales (pour autant qu'ils contiennent une bonne proportion de paille + + + + +
Plantes herbacées avec tiges, "mauvaises herbes" + + + +
Brindilles, branchages + + +
Foin, paille + + +
Sciure et copeaux de bois + + +
COMMENT FAIRE ?
Il ne suffit pas d’entasser les déchets en couches successives. Pour plus d’efficacité, il vaut mieux incorporer les déchets en les
mélangeant à la couche précédenté, ce qui permet une meilleur aération.
Il est indispensable de trier ses déchets (jusque dans le détail : enlever l’étiquette d’un fruit, par exemple).
Les feuilles mortes, les branches et les autres matières brunes, sèches et rigides sont riches en carbone et ont une décomposition
assez lente. A contrario, les tontes de pelouse et les matières vertes, humides et molles, riches en azote, se décomposent très vite
(au point qu’un tas de déchets de tonte peut rapidement monter en température jusqu’à combustion).
Assurez un bon équilibre azote/carbone.
QUELQUES CONSEILS
Ne pas tasser les déchets.
Aérer le compost lors de chaque apport.
Eviter l’alternance de couches (de type mille feuilles).
Broyez les déchets grossiers avant de les introduire.
Veuillez à conserver une humidité constante dans le compost.
Favorisez la diversité des déchets.
UTILISATION DU COMPOST
Le compost agit en tant qu'enrichissement de sol et engrais. Il peut largement remplacer les mélanges de terre et engrais disponi-
bles dans le commerce.
Le compost peut être utilisé pour toutes les cultures : légumes, plantes à fleurs annuelles, herbes potagères, plantes vivaces, buis-
sons à fleurs et fruitiers, arbres fruitiers, pelouses, dans les bacs à fleurs ou à l'occasion de plantations d'arbres ou de préparation
et d'amélioration de terrains.
La quantité de compost à utiliser dépend de la qualité du compost (sa teneur en substances organiques et en éléments nutritifs)
mais aussi du type de sol et de la fertilité de ce sol.
La quantité de compost à utiliser dépend donc aussi de la quantité de compost, d'amendements et d'engrais utilisée dans le passé
dans votre jardin.
Un autre critère est celui des besoins en nourriture des légumes ou des fleurs et des fruits cultivés.
Pour le jardin potager :
Comment pratiquer ?
Mélanger le compost à la couche superficielle du sol de préférence au début du printemps.
1. Pour les espèces ou variétés pour lesquelles les besoins en éléments nutritifs sont importants telles que pommes de terre,
choux, tomates, poireaux, cornichons, céleris, maïs, potirons, … utiliser de 4 à 8 kg au M².
2. Si les besoins en éléments nutritifs sont moyens comme pour les laitues,
épinards, endives, carottes, oignons, betteraves rouges, na-
vets, fenouil, ail, … utiliser de 2 à 4 kg au M².
3. Lorsque les besoins sont moins importants comme
pour les haricots, petits pois, radis, fraises, plantes à
fleurs, … utiliser 1 à 2 kg au M².
4. Le compost peut aussi être utilisé comme paillis
de 2 cm d'épaisseur à étendre entre les légu-
mes dont on consomme les fruits comme les
tomates, les concombres ou les poivrons.
Grâce à la couleur sombre du compost,
le sol se réchauffe plus rapidement
après l'étalement du compost
sur le sol au printemps.
Les plantes en début de croissance
absorbent rapidement toutes
les matières nutritives.
En automne, les matières nutritives, facilement solu-
bles sont entraînées
par la pluie et sont donc perdues
pour les plantes en dormance
en cette saison.
Pour les arbres et arbustes fruitiers :
1. Pour entretenir les espèces fruitières, répartir chaque année sous l'envergure du feuillage de 3 à 5 kg de compost par M²,
soit une couche de plus ou moins 1 cm d'épaisseur pour les arbres et de 2 à 3 kg par M² pour les arbustes.
2. A l'occasion de la plantation d'arbres ou buissons fruitiers, mélanger directement 20% de compost (1 part de compost pour
4 parts de terreau) dans le puits de plantation.
Pour le jardin d'agrément :
1. Pour semer une pelouse : répartir superficiellement de 8 à 10 kg de compost et l'amalgamer à la terre sur une profondeur de
10 cm.
2. Pour l'entretien de la pelouse : disperser soigneusement au début du printemps de 1 à 2 kg de compost par M². Choisir un
compost très fin qui se répartira parfaitement entre les brins d'herbes.
3. Pour préparer le terrain pour la végétation générale : répartir en surface de 8 à 10 kg de compost par M² et incorporer jus-
qu'à 15 cm de profondeur
4. Pour un amendement tous les deux ans des plates bandes: répartir en surface de 2 à 3 kg de compost par M² entre la végéta-
tion et biner légèrement.
5. A l'occasion de la plantation d'arbres, d'arbustes ou d'arbrisseaux d'ornement,, mélanger directement 20% de compost (1
part de compost pour 4 parts de terreau) dans le puits de plantation.
Pour protéger les sols :
ou pour constituer une couche de paillis : répartir en surface une couche de compost de 3 à 5 cm d'épaisseur sans le mélanger à
la terre. On utilisera de préférence un compost grossier qui formera une excellente protection contre les mauvaises herbes enva-
hissantes.
Pour améliorer des sols d'une manière générale :
Pour des sols sableux, lourds, peu profonds ou pauvres, retourner le sol tous les 2 ou 3 ans en y incorporant 6 à 8 kg de compost
par M².
Pour les jardinières :
Pour remplir de nouvelles jardinières : mélanger 40% de compost à de la terre ordinaire.
Pour réutiliser des anciennes jardinières : incorporer 20% de compost à l'ancienne terre des jardinières.
Le cas des engrais verts
Le principe des engrais verts (moutarde, phacélie, trè-
fle,…) est de les couper et de les laisser sur place se
décomposer. Ils enrichissent ainsi le sol naturellement.
Ils permettent d’éviter que le sol reste nu en hiver et
limitent ainsi l’effet de la battence.
MATERIAUX PAILLAGE COMPOSTAGE NOURRITURE ANIMALE ENERGIE
FEUILLES MORTES
XX X TONTES DE PELOUSES
XX X X TAILLE DE HAIE VERTE
XX X TAILLES DE THUYAS
XX BRANCHES, BOIS
XX X XX BRINDILLES
XX X FLEURS ET PLANTES FANEES
X XX
POMMES DE PIN
XX MAUVAISES HERBES SANS
GRAINE X XX X
DECHETS DU POTAGER
X XX XX PLANTES MALADES
X XX DECHETS DE CUISINE
XX XX
UN PETIT RESUME DE L’UTILISATION DE NOS DECHETS VERTS
Il est juste que ce qui est produit
par le vivant
retourne au vivant