Rédacteur en chef : Valentin Blanchot Co-fondateur de Siècle Digital

SUP'DE COM Mag#09

1ER SEMESTRE 2018

DOSSIER SPÉCIAL MARKETING : LES PARTENARIATS MARQUE/CINÉMA

RÉALITÉ AUGMENTÉE ET RÉALITÉ VIRTUELLECARTE BLANCHE

QUELLES TENDANCES CRÉATIVES EN 2018 ?TENDANCE

RENCONTRE PORTRAIT DE MARION CASSAN

DOSSIER SPÉCIAL LES FAKE NEWS

LES JEUNES ET LES MÉDIASENQUÊTE

COMMUNITY MANAGEMENT NEWS JACKING

PAGE 2 ― NOM DE LA RUBRIQUE : SOUS RUBRIQUE PAGE 2 ― ÉDITO

ÉditoL’influence qu’ont les fake news sur l’opinion de millions de personnes à travers le monde n’est plus à prouver. Pour les gouvernements comme pour les plateformes qui les hébergent, leur prolifération nécessite un travail quotidien. D’un côté pour appliquer un cadre légal à leur existence, de l’autre pour les identifier et les éradiquer. Dans leur création comme dans leur éradication, l’intelligence artificielle va jouer un rôle majeur.

Depuis de longs mois, des organismes ont pour mission de fact-checker des articles d’actualité afin d’apporter un contexte supplémentaire au lecteur. On rappellera alors qu’une information est datée d’il y a plusieurs années, ou qu’un article présente très certainement un hoax (information fausse, périmée ou invérifiable propagée par les internautes). Ce travail manuel est titanesque, mais il devrait rapidement être assisté par des intelligences artificielles.

Facebook utilise le machine learning pour identifier quels sujets pourraient être faux ou induire un utilisateur en erreur. Ensuite, le réseau social transmet ces contenus aux organismes de fact-checking. Ces derniers vont alors s’assurer de l’authenticité de l’information. Si elle est signalée comme fausse, elle sera déclassée dans le fil d’actualité pour réduire son impact sur les utilisateurs. Grâce à ce processus, la distribution des fakes news a baissé de 80%.

Dans la création de fausses informations, l’intelligence artificielle s’attaque également à la vidéo. Plusieurs projets permettent de créer de fausses interventions de personnages publics. Ainsi avec un logiciel comme Face2Face on peut faire dire ce que l’on souhaite à Barack Obama, Vladimir Poutine, ou Donald Trump. Nul besoin de vous expliquer la dangerosité des contenus créés avec ces méthodes. Surtout en période électorale.

Le développement des technologies s’avère être à double tranchant pour la lutte contre les fake news. La seule solution pourrait donc résider dans l’éducation des citoyens à la consommation de contenu afin qu’ils sachent s’assurer de la véracité et de l’authenticité de ce qu’ils lisent, entendent, ou regardent.

ÉDITEUR

SUP’DE COM AIPF Association loi 1901 47 rue sergent Michel Berthet 69009 LYON.Établissements d’enseignement supérieur technique privés.

CONCEPTION GRAPHIQUE

Agence Neon à Cannes Communication graphique

IMPRIMEUR

JF Impression296 rue Patrice Lumumba34075 MONTPELLIER

TYPOGRAPHIES

Famille Averta par Kostas Bartsokas

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION ET DE LA RÉDACTION

Henri Rivollier

DÉPOT LÉGAL

1er semestre 2018

ISSN N° 2273-5852

CRÉDIT PHOTO

SUP’DE COMet sources web citées.

SommaireP.04 → MARKETING : LES PARTENARIATS MARQUE/CINÉMAP.12 → ENQUÊTE : LES JEUNES ET LES VOYAGESP.14 → QUELLES TENDANCES CRÉATIVES EN 2018 ?P.18 → DOSSIER SPÉCIAL : LES FAKES NEWSP.20 → COMMUNITY MANAGMENT : NEWS JACKINGP.22 → CARTE BLANCHE : RÉALITÉ AUGMENTÉE ET RÉALITÉ VIRTUELLEP.26 → PORTRAIT DE MARION CASSAN

ÉDITO ET INTERVIEW PAR VALENTIN BLANCHOTCO-FONDATEUR DE SIÈCLE DIGITAL ET ANCIEN ÉTUDIANT SUP'DE COM

RÉDACTEUR EN CHEF POUR CE NUMÉRO

PAGE 3 ― INTERVIEW

Siècle Digital est né en août 2013, j’étais en troisième année de Bachelor à l’époque. J’ai lu beaucoup de contenus sur le community management pour écrire mon dossier professionnel. À la fois en anglais et en français. Je me suis alors rendu compte que ce qu’on pouvait lire en français était souvent rempli de jargon et écrit pour des personnes qui maîtrisaient leur sujet, alors qu’en anglais, le niveau d’expertise était le même, mais avec une lecture accessible à tous. J’avais aussi envie de créer un blog pour partager des sujets qui me tenaient à coeur, et vu qu’à deux c’est toujours mieux, j’ai proposé à un ami qu’on le fasse ensemble.

Nous faisons très attention à rendre nos articles lisibles par tous. Que l’on soit étudiant, ou expert, le plus important ce sont les faits et ce que l’on apprend avec notre contenu. Nous faisons aussi attention à toujours apporter un contexte à nos articles en expliquant par exemple les motivations d’un réseau social comme Facebook de mettre des Stories partout. Je pense donc que c’est d’abord le contenu et l’exigence que l’on a sur ce qu’on publie qui nous différencie des autres.

Bonne question. Les IA commencent déjà à écrire des articles, mais elles n’ont pas l’analyse que nous avons. Je pense donc que notre métier dans le futur, comme nous le faisons déjà, ce sera d’expliquer les choses. Par contre, le journalisme changera sur le contenu produit avec beaucoup plus de vidéos, même si les gens vont continuer de lire.

Je pense qu’il ne faut pas attendre pour se lancer, même si dans mon cas, pour un blog (qui est aujourd’hui un média) c’est plus simple. Le cadre des études pour un projet entrepreneurial permet de rencontrer des personnes, de s’appuyer sur les conseils de ses professeurs ou de son tuteur en entreprise. Enfin, mon dernier conseil serait d’y croire et de persévérer. Le travail accompli apportera d’une manière ou d’une autre de la valeur à son expérience.

TU ES CO-FONDATEUR DE SIÈCLE DIGITAL, PEUX-TU NOUS RACONTER L’HISTOIRE DE LA CRÉATION DE CE MÉDIA ?

QU’EST-CE QUI DIFFÉRENCIE SIÈCLE DIGITAL DES AUTRES MÉDIAS CENTRÉS SUR LE DIGITAL ?

COMMENT ANTICIPES-TU L’ÉVOLUTION DE TON MÉTIER DANS LES ANNÉES À VENIR ?

QUEL(S) CONSEIL(S) DONNERAIS-TU À UN ÉTUDIANT QUI SOUHAITERAIT SE LANCER DANS UN PROJET ENTREPRENEURIAL SUR LE WEB ?

Interview de Valentin Blanchot, rédacteur en chef.

INTERVIEW

PAGE 4 ― NOM DE LA RUBRIQUE : SOUS RUBRIQUE

DOSSIER SPÉCIALLes partenariats marque / cinéma

DOSSIER SPÉCIAL

© Unsplash

PAGE 5 ― DOSSIER SPÉCIAL : LES PARTENARIATS MARQUE / CINÉMA

La sortie du film Les Minions en juillet 2015 était l’opportunité pour les marques de dériver leur produit, attirer la clientèle et faire monter en flèche les ventes. Ces petits êtres jaunes, si maladroits et si drôles sont tellement attachants, qu’à eux-seuls ils attirent les petits comme les grands. Le film Moi, Moche et Méchant a réalisé 7 millions d’entrées en 2010, c’était donc évident pour les marketeurs de miser sur la notoriété des Minions. Bob, Stuart et Kévin ne le savaient pas encore, mais ils signeront un contrat en tant que mannequin pour nos marques !

QUELLES SONT LES MARQUES QUI ONT CARTONNÉ POUR LA SORTIE DU FILM ?Tic-Tac est connu pour ses bonbons et qui ont vraisemblablement la forme du corps des Minions. C’était l’occasion parfaite pour la marque de colorer en jaune ses friandises pour promouvoir ce goût de banane. Les enfants et les adultes sont attirés par nos égéries préférées et sont les cibles principales pour l’achat de bonbons.

La marque Kärcher a également joué sur la couleur de ses nettoyeurs de vitre. Pas si bête... enfin ça dépend pour qui Bob sous le feu des projecteurs essaie de nettoyer ses bêtises avec sa langue. Non, ça ne marche pas comme ça, avec le nettoyeur de vitre Kärcher c’est plus facile.

Bob, ta bave garde-là pour coller l’affiche publicitaire de Kärcher sur l’écran TV. Le tour est joué.

Oasis a très bien compris comment allier ses fruits et nos petits jaunes. En symbolisant la fameuse photo “Déjeuner en haut d’un gratte-ciel” et ses ouvriers en salopette. Déjà que nos fruits n’étaient pas très futés, organiser une rencontre avec les Minions c’était un combo. Ils sont drôles et les enfants en raffolent. Carton plein pour Oasis.

Amazon le leader du e-commerce a lui aussi été emporté par la vague des Minions. Les boîtes de colis étaient recouvertes de ces bonhommes en salopette et les consommateurs pouvaient aussi personnaliser ce packaging en fonction de leurs achats. Ce partenariat entre la marque et Universal Pictures a connu un franc succès. Sur les réseaux sociaux : les clients étaient surpris de retrouver ces personnages dans leurs boîtes aux lettres et s’empressèrent de relayer l’information.L’enseigne Mc Donald a quant à elle customisé ses nuggets en utilisant la forme du corps des Minions. Cette opération fût lancée dans le monde entier. L’invasion de ces personnages dans nos assiettes a permis de promouvoir considérablement la sortie du film.

DOSSIER SPÉCIAL

Les produits dérivés "Les Minions" nous font voir la vie en jauneLes partenariats entre les marques et le 7e art sont des techniques utilisées pour annoncer la sortie d’un film et promouvoir les marques. Le film d'animation Les Minions a pu bénéficier de partenariats avec des marques variées : décryptage d'un phénomène !

ÉCRIT PARMÉLISSA BANU ET MÉLISSA MICHAUDBAC +4 MANAGER DE LA COMMUNICATION STRATÉGIQUE ET DIGITALE

CAMPUS DE NANTES

PAGE 6 ― DOSSIER SPÉCIAL : LES PARTENARIATS MARQUE / CINÉMA

On ne compte plus le nombre de collaborations. D’autres marques connues ont utilisé la notoriété de ces égéries jaunes comme : Carrefour, Havaïanas, Uhu ou encore Pantone qui a dédié une nuance au jaune "Minion".

DES COLLABORATIONS AVANTAGEUSES AU DÉTRIMENT DES CONSOMMATEURS ?Cette campagne promotionnelle a connu un réel succès. Universal Pictures et les marques partenaires y ont chacun trouvé leur compte. Ces nombreuses marques ont saisi l’opportunité d’utiliser la forte notoriété des Minions en se les appropriant. Elles ont créé un lien affectif avec les consommateurs permettant de faciliter la vente de leurs produits.

L’omniprésence médiatique des Minions a permis à ces personnages de faire partie du quotidien des populations. Ils sont devenus une marque à part entière.

Et pourtant, certaines personnes se sentent emprisonnées par ce phénomène. Les Minions c’est bien, c’est drôle, mais certaines personnes sont excédées d’avoir affaire à des produits imposés (t-shirts, tongs, bijoux etc…). Trop c’est trop.

La collaboration entre les marques et les films permet aux deux parties d’améliorer la perception de la marque en question, et surtout de créer un buzz. C’est un cercle vicieux, tout est lié pour pousser le consommateur jusqu’au bout de sa démarche, et ce jusqu’à la salle de cinéma. Jusqu’où iront les marques pour promouvoir les films ?

Campagne pub Tic-Tac - Source : www.piwee.net

Packaging Tic-Tac - Source : www.piwee.net

Lorsqu’un nouveau James Bond sort en salles, cette sortie est accompagnée de multiples campagnes publicitaires qui affichent le héros. Certaines sont désormais iconiques, d’autres plus récentes. L’explication ? Les partenariats entre les marques et la franchise. Parmi elles, le plus vieux partenariat de l’histoire de Bond : Aston Martin. Présentée pour la première fois dans Goldfinger en 1964, l’Aston Martin DB5 marque le début d’une longue histoire entre la marque et 007. A l’instar des nombreuses marques présentes dans chaque film de la saga, Aston Martin bénéficie de l’image du héros, très populaire. "C’est un personnage mondialement reconnu qui a une image très positive, un humour anglais bon teint", explique Philippe Citroën, directeur de Sony France. Il est unique et représente la pérennité dans son absolu. Il est populaire dans le bon sens du terme. Tout le monde le connaît, mais il n’est jamais vulgaire. » De l’autre côté, cette marque permet au héros de conforter son statut de personnage hédoniste, avec une voiture sportive améliorée qui en fait rêver plus d’un !

Pas étonnant donc, que d’année en année, la franchise a développé de nombreux partenariats avec de prestigieuses marques.

UNE IMAGE PRESTIGIEUSEJames Bond, c’est l’agent secret des années 60, qui a traversé les décennies en s’adaptant parfaitement à son époque. Calé sur les objets high-tech et intransigeant sur la préparation de son martini, il est constamment équipé des meilleurs produits. Jean-Patrick Flandé, directeur de l’agence Film Media Consultant qui place les produits dans la franchise depuis 1978, explique leur stratégie : « Ces produits seraient de toute façon présents dans le scénario, aussi nous nous efforçons simplement de choisir des partenaires qui offriront les meilleures chances de succès au film, en leur demandant de participer à sa médiatisation. » Une stratégie qui paye d’année en année, puisque désormais, la sortie d’un nouveau James Bond est immanquable. Les marques profitent de l’univers et la notoriété de James Bond, et le film se fait connaître par les clients de ces marques.

DOSSIER SPÉCIAL

Bond et les marques, une affaire en or !« I’m Bond. James Bond. » Avec cette phrase, une seule franchise vous vient en tête. Avec plusieurs acteurs. Mais surtout, de nombreuses marques. Sony, Omega, Jaguar, Tom Ford… Ou encore Aston Martin. La marque compte en effet un demi-siècle de partenariat avec l’agent secret britannique. Plus qu’une voiture, l’Aston Martin de Bond est devenu iconique. Décryptage du pouvoir de l’agent secret sur les marques.

ÉCRIT PARLAURA PRÉVOTBAC +4 MANAGER DE LA COMMUNICATION STRATÉGIQUE ET DIGITALE

CAMPUS DE NANTES

PAGE 7 ― DOSSIER SPÉCIAL : LES PARTENARIATS MARQUE / CINÉMA

PAGE 8 ― DOSSIER SPÉCIAL : LES PARTENARIATS MARQUE / CINÉMA

Dernièrement, des marques de grande consommation ont acheté la licence du héros, afin d’exploiter l’image de Bond contre des royalties sur leurs ventes. C’est le cas de Gillette qui, en 2015, a profité de la sortie de Spectre pour raser Daniel Craig de près. Bien que les fans n’aiment pas toujours voir l’agent secret associé à des marques « grand public », c’est pour le film l’occasion de toucher une cible très large, et encaisser de belles royalties au passage.

DES PARTENARIATS ESSENTIELS POUR LA FRANCHISESi autrefois, les marques étaient choisies en fonction des affinités avec les dirigeants d’EON, la logique marketing a désormais pris le dessus, contrairement à ce que clame la société. « Avant, tout se faisait de façon amicale, artisanale. Bollinger (marque de champagne préférée de Bond) ou Brioni étaient des membres de la famille que Bond s’était choisie, explique un ancien partenaire de la production. Aujourd’hui, la logique marketing prévaut. Tout s’achète à commencer par le placement de produits qui passent tous par des transactions commerciales. » La guerre fait rage, et c’est pourquoi l’agent secret, fidèle à son personnage, a parfois été infidèle. Il troquera son Aston Martin pour une BMW le temps de quelques épisodes, et vérifie désormais l’heure

sur une Omega plutôt qu’une Rolex. Ces accords passent par une seule société : EON, la société de production britannique, qui a produit 21 des films Bond. Les marques qui s’associent à Bond sont devenues essentielles pour soutenir le lancement de chaque épisode. Les studios ne peuvent dépenser trop en publicité, au risque de saturer le public. C’est donc aux entreprises que revient la mission de renforcer la curiosité liée au film. Cependant, les partenaires n’apportent pas les mêmes contreparties.Aston Martin a fabriqué 10 exemplaires d’un modèle sur-mesure pour Spectre, dont 7 qui, après le tournage, ont été utilisées pour promouvoir le film à travers le monde. En revanche, Tom Ford, qui habille l’agent secret, les cascadeurs et les autres acteurs, est bien plus discret. La mention de la marque à la fin des films et sur les sites internet est très discrète, et les magasins n’affichent aucune publicité. En revanche, certains clients réclament parfois les modèles repérés dans le film. James Bond est donc une affaire en or pour les marques, au même titre que ces dernières sont une belle opportunité pour l’agent secret. Après tout, « Il y a des moments de luxe absolu dans la vie d’un agent secret. »*

* Tiré du film « Vivre et laisser mourir », 1973

Campagne pub OMEGA - Source : www.lepoint.fr

PAGE 9 ― DOSSIER SPÉCIAL : LES PARTENARIATS MARQUE / CINÉMA

MICKEY, « LA SOURIS AUX ŒUFS D’OR »The Walt Disney Company, créée en 1923 par le célèbre rêveur et inventif Walt Disney, fait beaucoup parler d’elle ces derniers temps. En effet, la compagnie qui se faisait discrète est aujourd’hui la plus riche des entreprises de cinéma.Après avoir racheté les studios d’animation Pixar en 2006, le géant Disney s’attaque à Marvel et ses héros. Après de riches négociations, Marvel deviendra une filiale de The Walt Disney Company en 2010. Mais les dirigeants ne s’arrêtent pas là. Leur objectif : devenir le leader dans la production du cinéma. C’est pourquoi, Mickey et ses amis vont s’intéresser doucement mais sûrement à la licence Star Wars et plus précisément à la société de production LucasFilm qui regroupe tous les films de George Lucas.

« Après de vifs débats entre les fans de Star Wars et ceux de Disney, la compa-gnie gagne les enchères et rachète la production pour un peu plus de 4 milliards de dollars »

Après de vifs débats entre les fans de Star Wars et ceux de Disney, la compagnie gagne les enchères et rachète la production pour un peu plus de 4 milliards de dollars. Aujourd’hui, la compagnie Disney utilise l’image et la notoriété de la guerre des étoiles pour faire venir des touristes dans leurs parcs d’attractions puisque des attractions sont entièrement dédiées, et rénovées à l’occasion du dernier opus de Star Wars. Cependant, la peur des jeunes padawans de voir débarquer Mickey devant Dark Vador ne s’efface pas…

LUCASFILM, ET APRÈS ?Encore une fois, comme le dit un célèbre adage « toujours plus haut, toujours plus loin », c’est pourquoi, The Walt Disney Company va s’intéresser à une autre société de cinéma qui regroupe un portefeuille immense de films et de séries sortis mais également à venir : la 21th Century Fox. Cette entreprise a été créée en 2013 et comprend les groupes de la FOX. Il y a donc énormément de matières à pouvoir travailler avec ce genre d’entreprises. C’est ce qui intéresse le groupe Disney. En décembre 2017, The Walt Disney Company rachète une partie des actifs (et non pas tout) de la 21th Century Fox, et ce pour un total de 53 milliards de dollars. Le groupe étant endetté de plus de 13 milliards de dollars, il a été question que Disney récupère également les dettes de la société. Au total, le coût de la transaction sera de plus de 66 milliards de dollars, une transaction qui a de quoi faire planer.

DOSSIER SPÉCIAL

Une souris rachète la FoxCourant décembre 2017, une rumeur a couru dans les oreilles de la population, sur les médias on line et off line. Il était question que la plus grande des petites souris allait racheter l’une des plus grandes compagnies de cinéma américaines : Disney convoite la 21th Century Fox Inc.

ÉCRIT PARSARAH RHUIN BAC +4 MANAGER DE LA COMMUNICATION STRATÉGIQUE ET DIGITALE

CAMPUS D'AMIENS

PAGE 10 ― DOSSIER SPÉCIAL : LES PARTENARIATS MARQUE / CINÉMA

On peut alors imaginer le portefeuille que la compagnie Walt Disney a aujourd’hui à son actif, et il est on ne peut plus impressionnant. Ainsi, les films et franchises appartenant anciennement à la Fox font partie du catalogue Disney : Alien, Avatar, X-men, Les Simpson… De quoi raviver de houleux débats entre les partisans du géant Disney et les fans des filiales petit à petit rachetées par le groupe.

Les Simpson l’avaient prédit lors d’un épisode de la saison 10 diffusé en 1998 où ils évoquaient déjà le rachat de la FOX par Disney, un épisode parodique qui au final s’est révélé vrai.

En 2016, le chiffre d’affaires de The Walt Disney Company est estimé à plus de 55 milliards de dollars. La compagnie est sûrement déjà en train de réfléchir à son prochain investissement pour pouvoir conquérir le reste du monde des entreprises cinématographiques. Le groupe n’a sûrement pas terminé de faire parler de lui…

« Les Simpson l’avaient prédit lors d’un épisode de la saison 10 diffusé en 1998 où ils évoquaient déjà le rachat de la FOX par Disney, un épisode parodique qui au final s’est révélé vrai. »

Source : épisode « Quand Homer fait son cinéma » (When you Dish upon a Star, Saison 10)

Banques d’images, palettes couleurs, icones, png ...

Vidéos & Sons

Social Media

Site web Veille PDF

Emailing

Finger in the nose !

TOOLBOX DU BON COMMUNICANT ! TOOLBOX DU BON COMMUNICANT !

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epik

CRÉÉ PAR CLAIRE DESCAMPSBAC+4 MANAGER DE LA COMMUNICATION STRATÉGIQUE ET DIGITALE

CAMPUS D'AMIENS

PAGE 12 ― ENQUÊTE : LES JEUNES ET LES MÉDIAS

Les Jeunes et les MédiasQuelle relation entretiennent les jeunes avec les médias ? Télévision, presse, radio, Internet ou encore affichage publicitaire, décryptage de leurs usages avec notre enquête menée auprès de 546 jeunes en février 2018.

LA TÉLÉVISION

DES JEUNES INTERROGÉS SONT ABONNÉS À UN SERVICE DE VIDÉO À LA DEMANDE

48% 49.6%50.4%REGARDENT

LA TV EN LIVE

REGARDENT LA TV EN REPLAY

"En général, je regarde la TV sur..."

MON POSTE TV

MON ORDINATEUR

MON SMARTPHONE

MA TABLETTE

56%31%

11%

2%

59% 17%15%

DES JEUNES INTERROGÉS LISENT RÉGULIÈREMENT UN MAGAZINE PAPIER PAYANT

ONT TÉLÉCHARGÉ L'APPLICATION D'UN TITRE DE PRESSE EN LIGNE

SERAIENT PRÊTS À PAYER POUR ACCÉDER À UN TITRE DE PRESSE EN LIGNE

LA PRESSE

PAGE 13 ― ENQUÊTE : LES JEUNES ET LES MÉDIAS

"En général, j'écoute la radio sur..."

MON AUTORADIO

MON POSTE DE RADIO

MON SMARTPHONE

MON ORDINATEUR

DES JEUNES INTERROGÉS SONT ABONNÉS À UNE PLATEFORME DE STREAMING AUDIO (Deezer, Spotify, Apple Music)

59%47%

25%

23%

5%

MON SMARTPHONE

MON ORDINATEUR

MA TABLETTE

60.5%39%

0.5%

"En général, j'accède à Internet via..."

"J'utilise principalement Internet pour..."

DES JEUNES INTERROGÉS ONT ÉQUIPÉ LEUR ORDINATEUR D'UN BLOQUEUR DE PUBLICITÉ

62%

22%60% 18%

LES RÉSEAUX SOCIAUX

VISIONNER DES FILMS OU VIDÉOS

RECHERCHER DES INFORMATIONS

DES JEUNES INTERROGÉS N'ACCEPTERAIENT PAS QU'UN AFFICHAGE NUMÉRIQUE INTÉRAGISSE AVEC LEUR SMARTPHONE

56%

SONT ATTENTIFS À L'AFFICHAGE PUBLICITAIRE

58%

"Je suis plus sensible à l'affichage..."

ABRIBUS

4X3

STATIONS DE MÉTRO

SUR LES BUS

LA RADIO

INTERNET

L'AFFICHAGE PUBLICITAIRE

PAGE 14 ― NOM DE LA RUBRIQUE : SOUS RUBRIQUE

TENDANCECréativité : les incontournables 2018

TENDANCE

© Unsplash

PAGE 15 ― TENDANCE : CRÉATIVITÉ : LES INCONTOURNABLES 2018

TENDANCE

Nous vous proposons un focus sur les 10 tendances qui ont retenu notre attention !

Les principales tendances graphiques et créatives de 2018

ÉCRIT PARMANON DELBOSBAC+4 MANAGER DE LA COMMUNICATION STRATÉGIQUE ET DIGITALE

CAMPUS DE BORDEAUX

DES COULEURS POSITIVES2018 sera l’année de l’Ultra-violet dixit Pantone®. Le violet symbolise l’initiation et la spiritualité. Derrière son allure électrique, c’est la couleur de la douceur et du rêve. L’Ultra-Violet n’est pas visible à l’œil nu, mais il me semble que par Ultra-violet, Pantone souhaite mettre en avant les teinte RVB chargées de lumière. Outre ce Pantone de l’année, les marques affichent un optimisme à travers des choix de couleurs très positives et franches. Elles communiquent leur enthousiasme via des tonalités vives, et des dégradés bichromatiques dynamiques.

LE LOW-DESIGNIl est temps de revenir progressivement au détail, l’an dernier nous évoquions le « no design » désor-mais on parle de « low design ». « Less is a Bore » soulignait l’architecte américain Robert Venturi. Place aux couleurs vivantes, aux univers en mouve-ment, tout en conservant cette économie de signes. Le Low Design veut limiter la production de stimulis dans des environnements saturés d’images et de messages et a pour but d’atteindre un minimalisme de compréhension.

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PAGE 16 ― TENDANCE : CRÉATIVITÉ : LES INCONTOURNABLES 2018

LE MOUVEMENTCette année, les vidéos et GIF prennent de l’ampleur pour promouvoir des marques et immerger les consommateurs/utilisateurs dans leur univers. Les vidéos sont à la portée de tous, le développement des Stories sur Instagram en atteste. Des petits éléments s’animent çà et là, dans un but quasiment uniquement esthétique et souvent ludique. Le site Fubiz par exemple voit son logo s’animer à chaque rafraichissement de page… ! L’avantage dans une création digitale, c’est qu’elle peut « prendre vie » par le mouvement.

LES MÉTA-INFORMATIONS"Au quotidien, nos players vidéos, nos écrans, et nos posts sur les réseaux sociaux sont envahis par un tas d’informations connexes. Comme si, sur la fenêtre à travers laquelle nous regardons nos contenus, étaient inscrits, discrètement (ou pas) de plus en plus de nouvelles données, écrites ou pictographiées. Likes, cœurs, commentaires, sur-impressions typo, filtres, données de géolocalisation, titres, sous-titres… Des méta-données qui participent tout autant à la compréhension du contenu, que le contenu lui-même." Citation de Gregori Vincens.

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LE HANDMADECette tendance graphique revient à quelque chose de plus traditionnel en valorisant les beaux-arts. On met en avant l’artiste. Les « œuvres » sont du coup bien plus personnalisées.

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TYPOGRAPHIE SUR MESUREIl y a aujourd’hui une démocratisation du dessin de caractère. « La typographie se libère, et c’est tant mieux ! Créer une titraille, travailler la typo comme une image, en posant des contrastes étonnants, des décalages de proportions inattendus, est devenu possible. » Delphine Bommelaer, Babel pour La Réclame. Ce que l’on retient c’est qu’en 2018, la typographie s’impose, quitte à vivre sans visuel. Les lettres sont des éléments graphiques à part entière qui se suffisent à eux-mêmes.

PAGE 17 ― TENDANCE : CRÉATIVITÉ : LES INCONTOURNABLES 2018

LA DOUBLE EXPOSITIONEn photographie, la double exposition consiste à faire deux photos sur le même négatif permettant ainsi la superposition de deux images. Cette technique a été remis au goût du jour via une option sur les appareils numériques, ou directement sur un logiciel de retouche photo.

LE PAPERCUT ILLUSTRATIONL’une des dernières tendances en matière de design graphique en 2018 sont les illustrations en papier. Inspiré par l’art de la coupe de papier, cette tendance prend rapidement de la vitesse. Les illustrations Papercut recréent des compositions composées de différentes couches de papier, ce qui signifie que la profondeur et les textures spécifiques sont des éléments incontournables.

SOURCE :http://www.pollenstudio.fr/inspiration/tendances-graphiques-2018/ https://www.creativepubmarketing.com/tendances-creatives-design-2018/

LE SURRÉALISMECe courant artistique ne perdra pas sa force en 2018. Les outils logiciels permettent maintenant de littéralement faire parler son imagination. Une exploitation à fond de ceux-ci donneront à voir cette année des créations totalement dingues.

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LES LOGOS RESPONSIVESLes logos sont de plus en plus multiformes, notamment pour s’adapter à la lecture sur écran. Alors que nous ne développions il y a quelques années que deux versions voire trois versions d’un même logo : en lecture horizontale, verticale et avec le symbole graphique seulement, aujourd’hui, il se simplifie petit à petit. On part d’une forme complète et complexe pour le grand écran, qui se réduit petit à petit pour arriver au symbole.

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DOSSIER SPÉCIALLes fake news

DOSSIER SPÉCIAL

© Unsplash

PAGE 19 ― DOSSIER SPÉCIAL : LES FAKE NEWS

Les rumeurs et les potins ont toujours existé. La technique est très simple : une information divulguée par une personne, puis ensuite répétée. Un millier de relais suffisent pour qu’une rumeur monte en « trending topic ».

Maintenant, le principal problème est « comment repérer les fausses informations ? ». Sur Chrome, la technique est très simple. Faites un clic droit sur l’image. Sélectionnez dans le menu « recherchez cette image dans Google » et le tour est joué !Il existe également des sites spécialisés dans le debunking ou le factchecking comme Hoaxbuster ou Conspiracy Watch. Cependant, ceux-ci ne permettent pas de supprimer les fakes news.Pour cause ? Démystifier une actualité peut prendre plus de temps qu’il n’en faut pour en créer dix autres. Facebook et Twitter sont les cibles principales des fakes news. Facebook dit stop ! Suite aux critiques, la société décide d’agir. Elle a annoncé que de nouveaux outils allaient être mis en place pour lutter efficacement contre les fakes news. Ce n’est plus qu’une question de temps. La mise à jour de ces nouveaux outils offrira aux utilisateurs la possibilité de dénoncer directement les messages contenant de fausses informations. Twitter essaie d’utiliser les mêmes outils. Seulement cela reste plus compliqué pour eux. Le but numéro un de Twitter est de tweeter ce que l’on pense, vrai ou non, tant que cela reste dans la légalité.

Il est donc plus difficile de garder un œil sur tous les internautes. Mais Facebook ne compte pas s’arrêter là ! La société va travailler en collaboration avec plusieurs organes de presse. Parmi eux, on retrouve l’agence Associated Press, l’éditeur en ligne ABC News. Ces spécialistes de l’information vont ainsi pouvoir inspecter de près la véracité des informations postées sur le compte des utilisateurs. De quoi rassurer les internautes ! Malgré tout, beaucoup d’internautes aujourd’hui se demandent s’ils peuvent faire confiance aux réseaux sociaux tels que Twitter et Facebook. Nous sommes dans une société qui tend à évoluer technologiquement. Demain, la technologie sera dans la vie quotidienne de tous et de toutes. Seulement, la population tient à sa presse traditionnelle telle que les journaux ou les informations télévisées. Les réseaux sociaux ne sont pas qualifiés de sources d’informations mais plutôt de divertissement pour eux.

DOSSIER SPÉCIAL

Éliminons les Fake News !La question des fakes news se pose de plus en plus. On a tous déjà entendu des « à ce qu’il parait … ». Comment se propagent ces fausses informations ? Comment les repérer ? Et surtout, quelles sont les solutions trouvées par des réseaux comme Facebook ou Twitter pour lutter contre leur propagation ?

ÉCRIT PARKAREN POMPAGNINIBACHELOR 1RE ANNÉE

CAMPUS DE NANTES

PAGE 20 ― COMMUNITY MANAGEMENT : NEWS JACKING

News jacking !COMMUNITY MANAGEMENT

CRÉÉ PARALINE JULLIATBAC +4 MANAGER DE LA COMMUNICATION STRATÉGIQUE ET DIGITALE

CAMPUS DE LYON

Les meilleurs tweets du moment, à ne surtout pas manquer !

Paris sous l’eau, la France entière en a entendu parler. Un mois après le « One Planet Summit », cette action coup de poing de l’agence Rosa Park nous rappelle les problématiques environne-mentales actuelles. Il faut sauver le Zouave de Paris !

Perrier rebondit sur l’actualité du 7 février : l’envoi dans l’espace d’une voiture Tesla propulsé par la fusée SpaceX. Perrier a pour ambition d’être la première bouteille à être bue dans l’espace.

PAGE 21 ― COMMUNITY MANAGEMENT : NEWS JACKING

Monoprix consacre la plupart de ses réflexions aux urbains, et n’est pas sans savoir que la moitié d’entre eux sont célibataires. La marque lance alors « Pack 06 » avec le #uncrushchezMonoprix. A tous les célibataires, la Saint-Valentin va devenir votre fête préférée.

Sixt tourne en dérision l’actualité marquante pour tous

les automobilistes français : la limitation des routes à 80 km/h.

PAGE 22 ― NOM DE LA RUBRIQUE : SOUS RUBRIQUE

CARTE BLANCHEÀ chaque numéro, SUP'DE COM Mag laisse la parole à un(e) étudiant(e) pour s'exprimer sur le sujet de son choix.

CARTE BLANCHE

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PAGE 23 ― CARTE BLANCHE : RÉALITÉ AUGMENTÉE ET RÉALITÉ VIRTUELLE

Connues de tous dans le milieu du gaming (jeux vidéo), la réalité virtuelle et la réalité augmentée s’emparent, aujourd’hui, du marché du digital. Phénomènes innovants et spectaculaires, ces nouvelles méthodes de communication attirent de plus en plus les entreprises de secteurs différents. Mais, pouvons-nous parler d’événement éphémère ou sommes-nous aux prémices d’une révolution digitale pour les entreprises ?

DES ENJEUX IMPORTANTS POUR LES ENTREPRISES DE DEMAINMalgré son aspect extrêmement innovant, la réalité virtuelle et la réalité augmentée peuvent freiner les entreprises. Ceci est notamment dû à son coût onéreux. Le développement d’un environnement virtuel demande du temps et de l’argent. Aussi, étant actuellement trop récentes, il est difficile d’estimer le ROI (Retour sur investissement) de ces nouvelles technologies. À cela, s’ajoute la question de l’adaptabilité de ces outils à tous les secteurs d’activité présents sur le marché.

Des investissements importants dans la communication sont, par conséquent, à prévoir. Mais, aujourd’hui, le digital n’est plus simplement une question de communication. Celui-ci entre désormais au cœur des décisions stratégiques des organisations. Encore frileuses, elles n’auront pourtant d’autres choix que de répondre aux demandes des consommateurs, sous peine de ne plus être rentables.

LA RÉALITÉ VIRTUELLE, LE NOUVEAU MOYEN POUR TESTER AVANT D’ACHETER N’avez-vous jamais été déçu après l’achat d’un article en ligne ? N’avez-vous jamais hésité sur l'acquisition d’un produit par crainte que celui-ci n’aille chez vous ? Ne vous êtes-vous jamais questionné sur la couleur, la forme, la taille… d’un article ? Voici autant de problématiques que nous rencontrons, nous consommateurs, chaque jour. Les nouveaux canaux de communication que sont la réalité augmentée et la réalité virtuelle apportent des solutions à ces interrogations quotidiennes.

Réalité augmentée et réalité virtuelle : une communication innovante

TRIBUNE

CRÉÉ PARNOÉMIE BATTAISBAC +4 MANAGER DE LA COMMUNICATION STRATÉGIQUE ET DIGITALE

CAMPUS DE NANTES

La réalité virtuelle ainsi que la réalité augmentée représentent une véritable révolution technologique et une opportunité non négligeable pour les entreprises. Celles-ci permettent entre autres de faire vivre une expérience unique à leurs clients mais également de faciliter leur quotidien. De belles perspectives d’avenir…

PAGE 24 ― CARTE BLANCHE : RÉALITÉ AUGMENTÉE ET RÉALITÉ VIRTUELLE

Prenons pour exemple, la réalité virtuelle. Elle peut permettre aux consommateurs de se plonger dans l’intérieur de leur maison avec de nouveaux meubles, de nouvelles couleurs de peinture, etc. Finies les mauvaises surprises, désormais tout peut être digitalisé pour notre plus grand bonheur.

DE NOUVELLES MÉTHODES DE COMMUNICA-TION MODERNES ET SURPRENANTESPar son aspect inédit et ludique, la réalité virtuelle ainsi que la réalité augmentée viennent en soutien à une communication dite plus « classique ». Faire découvrir un nouveau produit, proposer une visite virtuelle de l’entreprise, essayer un habit provenant d’un site e-commerce… sont autant de possibilités désormais réalisables par l’intermédiaire de ces innovations.L’utilisation de ces nouvelles technologies permet aux entreprises de promouvoir leurs valeurs d’innovation mais également de redorer leur image, parfois vieillissante.

À tout cela s’ajoute le caractère expérientiel de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle. Ces moyens de communication placent le consommateur en tant qu’acteur et l’invitent à tester des produits de manière quasiment réelle.

ALORS, À QUAND LE CHANGEMENT DANS VOTRE ENTREPRISE ? Les entreprises doivent, dans les années à venir, s’interroger sur des questions d’innovations digitales comme la réalité augmentée ou la réalité virtuelle. La concurrence s’accroit et chacun utilise désormais les mêmes moyens de communication. Les entreprises ont donc tout intérêt à se distinguer via l’innovation. Ceci passe par des méthodes permettant aux consommateurs de vivre une expérience client inédite mais également par la possibilité d’offrir une projection avant l’acte d’achat.

Réalité augmentée et réalité virtuelle : quelles différences faire ?

Concrètement, la réalité virtuelle a pour objectif de plonger un individu dans un espace totalement virtuel par l’intermédiaire d’un casque. Lors de l’immersion, l’utilisateur

est en mesure de se déplacer dans un univers de synthèse tout en percevant diverses sensations (visuelles, auditives et parfois tactiles).

À l’inverse, la réalité augmentée se base sur du concret. Elle utilise des éléments print (flyers, étiquettes, kakémonos, billets de concerts, etc.) en y ajoutant une dimension 2D ou 3D afin de les enrichir. Par exemple, il est possible de scanner, via son smartphone, un produit de grande consommation ; l’application se charge ensuite de faire appa-raître une recette de cuisine en lien avec le produit en question (visuel ci-dessous).

Sour

ce :

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VOCABULAIRE DU DIGITAL 2018Retrouvez les mots numérotés & découvrez une des tendances marquantes de cette année

grâce aux cases oranges.

S

1 Mots clefs / 2 Mouchard / 3 Démocratisation de l’enseignement

4 Surnom des géants du web / 5 Application propre au système exploité

6 Stockage / 7 Financement participatif / 8 Génération Y

9 Les robots du web / 10 Données

11 Révolution du E-commerce / 12 Exclusivement sur internet

13 Adaptation totale

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56

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1 : SEO / 2 : Cookie / 3 : Mooc / 4 : GAFA / 5 : Native / 6 : Cloud / 7 : Crowdfunding / 8 : Millennials / 9 : Chatbots 10 : Big Data / 11 : Beacon / 12 : Pure Player / 13 : Responsive / Mot reconstitué: Social Selling

MOT RECONSTITUE :

INDICES :

H

CRÉÉ PAR NINA PAYRATBAC+3 MANAGER DE LA COMMUNICATION STRATÉGIQUE ET DIGITALE

CAMPUS NICE

PAGE 26 ― RENCONTRE : PORTRAIT DE MARION CASSAN

Portrait de Marion Cassan : une vie après le diplôme

INTERVIEW PARJUSTINE DUBOISBAC +4 MANAGER DE LA COMMUNICATION STRATÉGIQUE ET DIGITALE

CAMPUS DE MONTPELLIER

Bonjour, je m’appelle Marion CASSAN, j’ai 27 ans et je vis et travaille sur Montpellier. Je travaille au sein de l’entreprise RENT’US, c’est un Centre d’Affaires à Montpellier et nous proposons diverses prestations telles que de la domiciliation professionnelle, de la location de bureaux/salle de réunion/espace coworking et des prestations en communication. Le poste que j’occupe est Responsable de la Commercialisation et de la Communication, mais réellement, j'ai des missions diverses au sein de l’entreprise.

Mon profil de communicante est assez large puisque SUP'DE COM m’a vraiment permis de développer des compétences dans un peu toutes les branches en termes de communication. Actuellement, je peux gérer différentes missions, telles que : • La conception graphique • La politique de communication de l’entreprise • La communication digitale • Gestion et suivi des relations avec différents distributeurs ou prescripteurs • Analyse, suivi, retombées des actions de communication mises en place • Événementiel • Participation à des foires/salons

J’ai un avis très positif de l’école puisqu’elle m’a beaucoup apporté, tant au niveau professionnel que personnel. Elle m’a permis de faire des rencontres extraordinaires et j’ai développé des compétences vraiment intéressantes. Ce que j’ai trouvé très intéressant au cours de cette formation, et notamment au cours de mon année de Bac+5, c'est la diversité des étudiants. C’est très enrichissant, tant au niveau professionnel qu’au niveau humain.

QUEL EST TON PROFIL DE COMMUNICANTE ?

BONJOUR, PARLES NOUS UN PEU DE TOI ?

RENCONTRE

Marion Cassan, ancienne étudiante de SUP'DE COM et diplômée depuis 2 ans, a accepté de partager avec nous son expérience. Polyvalente et autonome dans son travail actuel, elle nous raconte tout.

QUEL RETOUR PEUX-TU FAIRE SUR TES ANNÉES D'ÉTUDES À SUP'DE COM ?

PAGE 27 ― RENCONTRE : PORTRAIT DE MARION CASSAN

UN CONSEIL POUR LES ÉTUDIANTS ACTUELS ?

TON POSTE IDÉAL ?

Cela permet d’avoir une vue sur le travail d’équipe avec des étudiants issus de formations différentes, ça favorise le relationnel et l’échange avec les autres et ça permet aux étudiants de découvrir le réel fonctionnement en entreprise. Ils ne sont pas cantonnés qu’à leur seule branche.

Si je peux vous donner des conseils, n’hésitez pas à demander des avis à vos professeurs, de l’aide dans des domaines que vous ne maitrisez pas forcément et un accompagnement si vous avez des projets à responsabilité qui vous sont confiés par votre entreprise. Aussi, commencez le travail dès que possible pour votre mémoire ou thèse professionnelle : c'est beaucoup de travail et de l'investissement personnel.

Directrice communication forcément, dans une entreprise. Le but étant de pouvoir m’occuper des missions de communication en intégralité et superviser une équipe.

À vous de prendre les bonnes décisions, mais commencez à y penser. Pensez à négocier et surtout ne vous dévalorisez pas face à une entreprise.

AMIENS • BORDEAUX • BREST • DAKAR • GRENOBLE• LYON • MONTPELLIER • NANTES • NICE • PARIS

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