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Réduction des risques : alcool

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Réduction des risques : alcool

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Page 1: Réduction des risques : alcool
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RÉALISÉE EN COLLABORATION AVEC DESCONSOMMATEURS D'ALCOOL, CETTEBROCHURE S'ADRESSE AUX USAGERS ETÀ LEURS PROCHES.

LE BUT DE CE DOCUMENT N'EST PASD'ENCOURAGER OU DE DÉCOURAGER LACONSOMMATION D'ALCOOL, MAIS DEDONNER UNE INFORMATION CORRECTE ETDÉTAILLÉE, POUR UN USAGE À MOINDRERISQUE.

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AU PROGRAMME

RAPPEL:

1 L'ALCOOL, QU'EST-CE QUE C'EST? p4A. DéfinitionB. Quelle en est l'origine?C. La notion d'alcoolémie

2 QUELS SONT LES TYPES DECONSOMMATION? p8A. consommation socialeB. consommation excessiveC. alcoolisme

3 QUELS SONT LES EFFETS ETRISQUES IMMÉDIATS? p10A. consommé avec modérationB. à plus forte doseC. à très forte dose

4 QUELS SONT LES EFFETS ETRISQUES DES MÉLANGES? p13

5 QUELS SONT LES RISQUES À LONGTERME D'UNE CONSOMMATIONEXCESSIVE? p18A. effets sociauxB. toxicitéC. dépendance et toléranceD. alcool, grossesse et allaitement

6 COMMENT RÉDUIRE LES RISQUES? p23

7 QUE FAIRE EN CAS D'URGENCE? p30

L'alcool est un produit légal. Sa production,sa vente et son usage sont donc réglementés.Les lois belges répriment:- la conduite d'un véhicule sous l'effet del'alcool;

- l’ivresse sur la voie publique;- l’incitation à s'enivrer;- la vente d'alcool aux personnes de moinsde 16 ans.

L'alcool est interdit dans les écoles et saconsommation est réglementée au travail.

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Produit psychotrope* le plus consom-

mé, l'alcool éthylique, ou éthanol, est la

substance contenue dans les boissonsalcoolisées. Il est obtenu par fermenta-tion de fruits/céréales (ex: vin, bière,cidre, ...) ou par distillation (ex: spiri-tueux, eaux de vie, ...). Consommé àpetite dose, il détend et apporte unelégère euphorie. Une dose plus

importante d'alcool désinhibe, procureune certaine excitation puis entraîneun engourdissement progressif dusystème nerveux (effet calmant),

perturbe fortement les perceptions etralentit les réflexes.

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L’ALCOOL,QU’EST-CE

QUE C’EST?

A DEFINITION

*psychotrope: qui modifie les perceptions,l’état de conscience et les comportements.

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L'hydromel, une bière à base de miel,est la première boisson fermentéeconnue. La découverte de la céra-mique, 4000 ans avant J.C., permet laconservation et donc la productiond'alcool à une plus grande échelle.

A l'origine intégré aux pratiques reli-gieuses, l'usage d'alcool est devenuau fil du temps social et festif.

Début XIXème siècle, la consommationd'alcool distillé se répand dans lasociété. C'est plus tard, lors de larévolution industrielle, qu'apparaîtl'alcoolisme de masse.

Aux États-Unis, la prohibition de l'alcool(1919-1933) entraîna la fabricationclandestine d'alcools souvent de mau-vaise qualité et parfois très dangereuxpour la santé. Par ailleurs, la prohibitionest à l'origine du développement de lacriminalité organisée (mafia).

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B QUELLE EN EST L'ORIGINE?

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Aujourd'hui, l'alcool est présent dans lavie quotidienne et lié à certains rituelssociaux. Il est consommé par un publicde plus en plus jeune, notamment sousforme d'alcopops: apparues récemment

sur le marché, ces boissons incitent à laconsommation d’alcool car elles seboivent comme des limonades.

L'alcoolémie est le taux d'alcool purcontenu dans le sang. Il s'exprime en

grammes par litre de sang. En Belgique,il est interdit de conduire un véhiculeavec une alcoolémie égale ou supérieu-re à 0,5 gr./litre de sang (cela équi-

vaut à ± 2 verres d’alcool).

Le dernierpour la route ?

Non merciJe conduis !

6C LA NOTION D'ALCOOLÉMIE

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A consommation égale, l'alcoolémievarie fortement d'une personne à l'autreselon le sexe, le poids, la rapidité deconsommation, la prise de repas, etc.

Peu digéré, l'alcool passe presquedirectement de l'estomac dans lesang qui le transporte dans toutes les

parties du corps. L'alcoolémie atteintson maximum en moins de 1 h.

On dit en général qu’ il faut compter

en moyenne une heure par verre

pour ramener le taux d'alcoolémie

à zéro. Attention: certaines

personnes éliminent beaucoup plus

lentement!

Servis dans un établissement public,un verre de vin, une bière, une coupede champagne, un porto, un whisky ouune limonade alcoolisée (alcopops)contiennent tous +/- la même quantitéd'alcool pur. C'est ce qu'on appelle leverre standard.

= =

1 VERRE STANDARD = 12 GR D'ALCOOL PUR

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QUELS SONTLES TYPES DECONSOMMATION?A Une grande partie de la population

consomme de l'alcool en quantitémodérée, de façon occasionnelle ourégulière. On parle alors d'uneconsommation «sociale»

B On considère généralement que la

consommation peut devenir nocive pourla santé si elle dépasse 24 à 28 verrespar semaine pour les hommes et 14à 21 verres par semaine pour lesfemmes.

On parle alors d’une consommationexcessive en termes de santé.

Ces risques pour la santé sont souventaccompagnés de répercussions sociales,familiales et/ou professionnelles.

C L’alcoolisme est caractérisé par

la dépendance psychologique

et/ou physique à l'alcool.

Il existe 2 formes d’alcoolisme:

• la personne est incapable de se

passer de boire chaque jour;

• la personne ne boit pas tous les jours

mais ne sait plus s'arrêter quand elle

boit une boisson alcoolisée.

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A demain ?

Non dans13 jours 4 heures et 3’

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QUELS SONT LES EFFETSET RISQUES IMMEDIATS?

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A CONSOMMÉ AVEC MODÉRATION,l’alcool entraîne d’abord un effet stimu-lant. Il désinhibe, procure un sentimentde confiance en soi et facilite lecontact. Il est souvent associé à uneidée de savoir-vivre, à la rencontred'amis, à un bon repas, à la fête.Un verre par jour aiderait à prévenir lesmaladies des artères, entre autrescelles du coeur et du cerveau.

B A PLUS FORTE DOSE, l'effetrecherché est l'ivresse et une fortedésinhibition.� Cette désinhibition de soi peutconduire à des comportements impru-dents, extravagants voire agressifs etviolents. Celle-ci peut aussi aggraver cer-tains problèmes familiaux (violence,dettes, séparation, inceste, etc.).

� Par ailleurs, la baisse de vigilancesous l'effet de l'alcool augmente lerisque d'être abusé (vol, relationssexuelles non désirées, etc.).� A doses importantes, on constate demanière significative le ralentissementdes réflexes et la perturbation desperceptions.

L'alcool modifie l'état de conscience(perception de soi et du mondeextérieur) et le comportement. Leseffets de l'alcool dépendent fortementde la dose et de la fréquence deconsommation mais également del'individu, de son état physique etpsychologique, de sa personnalité, deses attentes et du contexte d'usage.

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� Bon nombre d'accidents de la routedus au ralentissement des réflexes, auxmodifications des perceptions et à ladiminution de la concentration sont liésà la consommation d'alcool.

� Au travail, en plus des risques accrus

d'accidents, l'alcool peut entraîner des

comportements inadéquats commel'agressivité, la diminution de la pruden-ce et de l'efficacité, ...Une personne en état d'ivresse peut sevoir infliger une sanction disciplinaire,un licenciement, parfois même pourfaute grave.

C CONSOMMÉ À TRÈS FORTEDOSE. L’effet recherché est l’oubli et la

perte de contrôle de soi. L'alcool faitsouvent voir "double" et entraîne pertesd'équilibre, difficultés d'élocution etconfusion mentale. La personne peut

vomir et/ou finir par s'endormir.A un stade d'alcoolisation plus élevé, lerisque de coma éthylique est présent.

Il s'agit d'une intoxication aiguë qui setraduit par une perte de conscience.Au stade ultime, le coma éthyliquepeut provoquer la mort par arrêtrespiratoire. C'est assez rare mais

cela peut survenir notamment lors deconcours de boissons où l'on se met audéfi de boire des quantités importantesen très peu de temps.

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QUELS SONT LES EFFETSET RISQUES DES MÉLANGES?

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Associer alcool et médicamentset/ou drogues augmentetoujours les risques.Certaines combinaisons sontcependant plus dangereusesque d’autres.

ALCOOL STIMULANTS(caféine, smart drinks, amphétamines,speed, xtc, cocaïne)

Ce mélange accentue les risques dedéshydratation et peut contribuer à

une surchauffe de l’organisme, en parti-culier si la consommation se fait dansun lieu festif surchauffé et confiné.

Ce "coup de chaleur" peut

s'accompagner d'un accident cardiaqueou d'un épuisement, parfois mortels.L’alcool diminue la perception descrampes musculaires qui annoncentce "coup de chaleur".

Par ailleurs, la sensation d'ivressepeut être masquée par l'effet des sti-

mulants. De ce fait, l’usager peut avoirtendance à boire davantage. L'ivressesurvient ensuite brutalement quand leseffets du stimulant diminuent.

Si elle est excessive, cette combinaisonaugmente les risques d’infarctus(crise cardiaque) et de problèmeshépatiques (foie).

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AUTRES DROGUES DESYNTHÈSE (G.H.B., kétamine,...)

Le mélange de ces anesthésiques avecde l’alcool est particulièrement dange-reux, car il augmente fortement lerisque de ralentissement respiratoire.

CANNABIS

Moins dangereux, ce mélange peutpourtant provoquer chez certainespersonnes des effets imprévus, parfoisdésagréables (anxiété, nausées, flip,

vomissements, …). A plus fortes doses,il entraîne la somnolence, voirel’endormissement.

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MÉDICAMENTSLe mélange alcool - benzodiazépines(Valium, Témesta, Lexotan, Xanax,Loramet…) entraîne une somnolenceplus importante avec risque accrud'arrêt respiratoire.L’effet des «benzos» peut rendre plusrapidement ivre.

De manière générale, la prise d’alcoolassociée à celle de médicaments peutentraîner certains effets désagréableset parfois dangereux. Demandezconseil à votre médecin.

HÉROÏNE ET AUTRES OPIACÉS(opium, codéinés,..).A petite dose, l'alcool atténue l'effeteuphorisant de l'héroïne.

A forte dose, il accentue l’effetendormant de l’héroïne et le risquede surdose, surtout s’il y a consomma-

tion conjointe de médicaments(ex.: benzodiazépines).

DROGUES PSYCHÉDÉLIQUES(LSD, «champi», «psilo».)Il peut être difficile de contrôler saconsommation d'alcool sous l'effet d'unproduit qui modifie fortement les per-ceptions. L’alcool peut aussi augmenterles risques de bad trip et d'accidentspar imprudence.

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Alcool – Rohypnol®: mélangedangereux pouvant entraîner desréactions incontrôlées, explosionsd’agressivité ou de violence, actessuicidaires, … avec perte du souvenirde ce qu’on a fait (amnésie).

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Il dribble la musique, oui , lamusique et ensuite le grand filmtiens, voilà Pic Pic André"

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QUELS SONT LES RISQUES À LONGTERME D’UNE CONSOMMATION EXCESSIVE?

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A EFFETS SOCIAUXLa consommation excessive d'alcool surune longue période de temps peut avoirdes effets négatifs sur le couple, lafamille, le travail, le groupe d'amis,

etc. Elle peut entraîner une exclusiontant familiale que professionnelle(absentéisme et perte d'emploi)..

B TOXICITÉL'alcool est normalement éliminé par lefoie. En cas de dose excessive etrépétée, le foie ne peut plus faireface. A long terme, l'alcool attaque alors

le foie, le cerveau, le pancréas, les nerfspériphériques et les voies digestiveshautes (bouche, glotte, larynx,...) .

Ces destructions se réalisent sur 10ou 20 ans de consommation excessive.

La toxicité survient avec des quantitésplus faibles chez la femme.

Malgré sa bonne réputation, l'alcool estplus toxique que la plupart des droguesillicites.

Pour plus d'informations, consultezvotre médecin.

C DÉPENDANCE & TOLÉRANCE� La tolérance (l'habitude du produit):En cas d'usage régulier d’alcool, leconsommateur doit progressivementboire plus d'alcool pour ressentir lesmêmes effets.

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� La dépendance psychologique:Elle se manifeste par l'incapacité dese sentir bien sans boire de l'alcool.La consommation devient alors unehabitude ou une nécessité. La dépen-dance psychologique concernebeaucoup plus de personnes que ladépendance physique. Elle est égale-

ment plus longue et plus difficile à trai-ter. Ce traitement nécessite le plussouvent un encadrement psychosocial(entretiens, groupes d'entraide, etc.).

� La dépendance physique:Le corps s’est habitué à l'alcool aupoint d’en avoir besoin pour fonc-tionner. Quand il en est privé, le corps

souffre de manque et présente dessymptômes de sevrage tels que:

tremblements des mains, accélérationdu rythme cardiaque, nausées ou vomis-sements, transpiration, crise d’épilepsie,insomnie, hallucinations (visionsd'animaux). Ces symptômes peuventconduire à la mort, s’ils ne sont pas trai-tés avec l'aide d'un professionnel.

GROSSESSE ET ALLAITEMENTOn conseille la modération, sinonl'abstinence, pendant la grossesse.L'alcool passe dans le placenta et dansle lait maternel. En cas de consomma-tion excessive ou régulière d'alcool (2 à3 verres par jour), le bébé peut présen-ter un "syndrome alcoolo-foetal"(handicap mental irréversible).

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Chère madame,vous faites des progrès de

rouleau en rouleau

j’ai mis assez de colle ?

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Demain,on regardera l’autre moitié,Chérie

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COMMENT RÉDUIRE LES RISQUES?

1 En cas de consommation régulière,

veillez à ne pas dépasser 2 verres stan-dards/jour (femme) et 3 verres stan-dards/jour (homme). En cas deconsommation occasionnelle, limitez-

vous à 4 verres standards. Il n’y a pasde risque pour la santé, si vous nedépassez pas ces seuils.Attention: la réaction du corps à

l'alcool est fortement modifiée pendantou après la prise de drogues ou demédicaments.

Dans ce cas, les seuils ci-dessus n’ontplus cours.

2 L'organisme des jeunes, des enfantset des personnes qui n'ont plus ou pasl'habitude de consommer est plus vul-nérable face à l'alcool.Il vaut mieux ne pas boired’alcool du tout:

� pendant l’enfance et la pré-

adolescence;� pendant la grossesse et

l’allaitement;� quand on exerce des activités qui

demandent de la vigilance, des

gestes précis ou des réflexes rapides;

Rappel : Chacun réagit différemment àl’alcool selon son sexe, sa corpulence,son état de santé physique et mental,sa tolérance et le contexte.

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� en cas d’usage de médicamentset/ou drogues;

� en cas de réactions anormales à

l’alcool où une seule prise peut avoirde graves conséquences. Certainespersonnes ont, par exemple, un orga-nisme qui ne tolère pas du tout l'alcoolet peuvent, avec de très petites quanti-tés, avoir des réactions démesurées,voire de folie (ivresse pathologique).

3 Si vous avez l’intention de boireprévoyez de:

� vous fixer une limite, en quantité et

en argent.� vous faire raccompagner, prendre

les transports en commun ou appellerun taxi, que vous soyez à pied ou envoiture.

4 Lorsque vous consommez, il estconseillé de:

� boire lentement.� manger car cela diminue l’importance

des effets soudains de l'alcool.� alterner boissons alcoolisées et

"softs" (eau, coca, jus, etc.) afin d'éviterla déshydratation et une cuite rapide.

� en cas de mélange alcool-drogueset/ou médicaments, être attentif auxréactions qui se déclenchent envous: certains mélanges sont imprévi-

sibles, voire dangereux.� évitez les alcools faits maison.

Certains contiennent du méthanol quipeut rendre aveugle.

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...Ce soir, Linda va-t-elle enfin réussir àse faire raccompagner par Bob? ...

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Un état d'ébriété entraîne parfois unebaisse de vigilance. En cas rapport

sexuel, n'oubliez pas vos préservatifs.Ne pensez pas que l'alcool résoudravos problèmes. Au contraire,il aggrave la dépression.

5 Réduisez les risques pour lesautres. Il est conseillé de:� Ne pas laisser une personne ivre

dans le froid. Par exemple, ne laissezpas quelqu'un s'endormir ivre dansune voiture en plein hiver ou se plon-ger trop rapidement dans de l'eauglacée. Cette hypothermie peut être

mortelle. Gardez la personne ivreau chaud et à l'intérieur.

� Ne jamais pousser quelqu’un à boires’il ne le souhaite pas ou plus.

� Ne pas coucher une personne ivrequi risque d'être malade. Aidez-laplutôt à vomir vers l'avant pour éviterles risques d'étouffement.

� Ne pas laisser seule une personne ivre.

6 Suite à votre consommationd'alcool:� Seul le temps permet de faire baisser

le taux d’alcoolémie, mais ne vousfiez pas au nombre de verres quevous avez bu. Certaines personnesmettent bien plus d’une heure(par verre standard absorbé) pourramener leur taux d’alcoolémie àzéro!

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Attention, ne plonge pastrop rapidement dans

l’eau glacée

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� Après une soirée arrosée, il estconseillé de boire de l'eau plutôt

que du café qui prolonge l'étatd'ivresse (le foie élimine d'abord lecafé, puis l'alcool).

� Le lendemain de la veille, ne soignezpas votre “gueule de bois” en repre-nant de l’alcool (risque accru dedépendance): reposez-vous, buvez

de l’eau, du potage, des jus de fruitset prenez un repas équilibré, riche envitamines. Laissez passer du tempsavant de boire à nouveau.

28On arrête quelques jours

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� De temps en temps, passez quelquesjours sans boire pour laisser votrecorps se reposer.

7 Si vous buvez régulièrement, il est

conseillé de prendre des supplé-ments de vitamines pour compenserles carences dues à l'alcool: la vit. C

(kiwi, agrumes,...) augmente la résistan-ce aux infections; la vit. B6 (levure,céréales, viande,...) aide le foie à faireface à sa surcharge de travail; la vit.B12 (oeufs, viande, foie, poisson) nour-rit le système nerveux périphérique.

Pour connaître votre degré deliberté par rapport à l'alcool,posez-vous les questionssuivantes:

Est-ce que je peux passer quelquesjours sans alcool?

Est-ce que je suis bien quand je nebois pas?

Est-ce que je recherche toutes lesoccasions de boire?

Est-ce que j'ai envie d'alcool quandles autres ne boivent pas?

Combien de verres ai-je bu aujourd'hui?

Si vous ne vous sentez plus tout à fait libre par rapport à votreconsommation et que vous voulez y remédier, n'hésitez pas à faireappel à un service d'aide ou à votre médecin.

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QUE FAIREEN CASD'URGENCE?

� En cas de malaise, si la personne est

consciente, amenez-la au calme, ras-surez-la, aérez-la, offrez-lui de l'eau.

� Si la personne est inconsciente,

appelez d'urgence les secours:

FORMEZ LE N°112(service médical d'urgence appel gratuit)

� En intervenant rapidement, vouspouvez lui éviter des problèmesgraves, peut-être même lui sauverla vie. Pensez-y!

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� Décrivez la personne comme suit:

est-elle consciente ou inconsciente?

respire-t-elle ou non?

son coeur bat-il ou non?

Donnez l'adresse exacte(rue, n°, étage).

L'état de la personne et le lieude l'accident sont les deux seules

informations nécessaires.Une fois le personnel médicalsur place, signalez-lui les produitsconsommés; il est tenu au secretprofessionnel.

• Centre antipoison: 070/245 245

• SOS médecins (à Bruxelles):02/513 02 02

• Si vous voulez parler d'alcool ou dedrogue, aider un ami ou faire lepoint sur votre consommation ourecevoir d’autres brochures (LSD,XTC, cannabis, speed-amphéta-mines, héroïne, cocaïne,médicaments psychoactifs):Infor-Drogues: 02/227 52 52 (24h/24)

Autres N° utiles:

Page 32: Réduction des risques : alcool

Cette brochure a été réalisée par le Centre Alfa, Citadelle,Infor-Drogues, la Liaison Antiprohibitionniste, Modus Vivendi,Prospective Jeunesse et Santé & Entreprise,sous la coordination de Modus Vivendi.

avec le soutien de la Communauté française de Belgique

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