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R&N 165 Reflets et Nuances 165, dans ce numéro de octobre - Quand mécanisation rime avec productivité et qualité
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UNIONPROFESSIONNELLE
DES MÉTIERSDE LA FINITION
LA REVUE DES MÉTIERS DE LA PEINTURE ET DU REVÊTEMENT DE SOL
VIE SYNDICALE Apporter aux adhérents
de vraies solutions
ACTUALITÉ La fabrication du nuancier :
derrière la couleur et la matière
TECHNIQUE Gestion des câblages
sous un revêtement de sol
FORMATION OLYMPIADES : BAPTISTE GABIOT DÉCROCHE L’OR EN PEINTURE DÉCORATION TECHNIQUE ITE : NE PAS OUBLIER LES SOUBASSEMENTS
Quand mécanisation rime avec productivité et qualité
DOSSIER
165octobre2 0 1 5
2 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
Fabricants de produits, de matériels ou prestataires de service,
vous constituez l’environnement professionnel
de l’entrepreneur de finition. Le Club Alliance est un lieu privilégié
entre les entreprises membres de l’Union professionnelle
des métiers de la finition et leurs fournisseurs partenaires.
CLUB ALLIANCE
Si vous souhaitez adhérer au Club Alliance Contactez Yves Labbé : [email protected]
OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 3
Ne laissons pas passer le train de la modernité
ous devons prendre notre avenir en main et
préparer les changements futurs dans différents
domaines au sein de nos entreprises. L’évolution
du métier et des produits oblige de plus en plus
d’entrepreneurs à recourir à la mécanisation qui a connu
de nombreux changements ces dix dernières années.
Les outils traditionnels sont bien sûr toujours utilisés sur
les chantiers mais ils voisinent avec girafes, ponceuses,
machines à projeter, etc. Diminution des coûts,
amélioration de la compétitivité de l’entreprise, réduction
de la pénibilité des tâches du personnel s’imposent
comme les avantages réels de la mécanisation. Les bons
résultats obtenus dans la mise en œuvre par la mécanisation n’altèrent pas le recours
aux savoir-faire plus traditionnels. Grâce à ces méthodes traditionnelles, révélant toute
sa maîtrise du métier, Baptiste Gabiot a remporté la médaille d’or en peinture décoration
lors des Olympiades des métiers 2015.
Les outils de conception et de gestion connaissent aussi une mutation permanente.
L’ère est au numérique. Nous devons être conscients de l’enjeu de cette transformation
actuellement en marche et moderniser nos outils de bureau afin d’optimiser notre activité
et notre productivité. La dématérialisation s’impose de plus en plus. Le prochain conseil
d’administration de l’UPMF sera axé sur la technologie BIM [modélisation des données
du bâtiment].
L’Union est à vos côtés pour vous aider à acquérir les compétences qu’impliquent ces
nouvelles méthodes de travail.
Marc CIOLFI
Président de l’Union professionnelle des métiers de la finition
Pensez-y !Reflets & Nuances est consultable en version numérique
www.
cluba
llianc
epein
tures
.com
P.4VIE SYNDICALE
Apporter aux adhérents de vraies solutions p.4 Vie des sections p.6
Revêtements de sol
Des rouleaux aux dimensions adaptées aux besoins des
entreprises p.8
Assemblée générale 2015 à Paris
UNIEP, un nouvel élan p.10
P.24DOSSIER
Quand mécanisation rime avec productivité et qualité
p.24
P.62À NE PAS MANQUER
Les nouveautés d’octobre 2015 p.62
P.28TECHNIQUE Peinture intelligente
Le Village où la lumière fut p.28
Toile de verre L’évolution technique et esthétique p.31
Plancher technique Gestion des câblages sous
un revêtement de sol p.34Mise en œuvre
Pose au sol sans col p.36
Sol La bombe à carbure : un outil précis p.38
Qualibat Évolution de la nomenclature d’activités p.41
Tendances Façade couleur : le retour p.42
Rénovation Les façades parisiennes enduites au plâtre p.45
ITE Ne pas oublier les soubassements p.49
Microbillage Décaper sans endommager p.52
Questions des entreprises
de l’UPMF-FFB > 2 ingénieurs à votre service p.54
P.12 ACTUALITÉ
Informatique
Diagnostics thermiques, choix et analyse p.12
Prévention
Relancer la campagne « Projet Carto Amiante » p.15
Équipement
Bien choisir son utilitaire p.17
Échantillonnage
La fabrication du nuancier : derrière la couleur et la matière
p.20
P.58FORMATION
Olympiades des métiers 2015 Baptiste Gabiot décroche
l’or en peinture décoration p.58
Zoom : Aide « TPE jeunes apprentis » : comment l’obtenir ?
p.60
Sommaire
N
Éditorial
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4 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
Reflets & Nuances Pouvez-vous nous présenter votre section peinture finition ?Antony Fontaine Depuis quatre ans, mon objectif
est de valoriser notre métier de peintre solier autour
de plusieurs thèmes : le recrutement pérenne et la
formation des jeunes et la sécurité et l’environnement.
En ce qui concerne la valorisation de nos métiers auprès
des jeunes, nous avons fait venir il y a trois ans dans
les collèges mayennais le bus « la Peinture, mon futur
». Les interventions des professionnels qualifiés étaient
dynamiques et nous avons constaté que certains de
ces jeunes ont rejoint nos métiers l’année suivante. De
toute façon, ce n’est pas en restant dans nos entreprises
que l’on fait venir des candidats, il faut aller les voir !
Aussi, j’ai lancé au sein de notre section, avec le CFA
des 3 Villes à Laval, un « parcours junior ».
Souvent, les jeunes ne connaissent pas nos métiers,
ils en ont une autre idée que la réalité et abandonnent.
Dans le cadre de ce parcours, le jeune est reçu en
entretien dans l’entreprise et il doit passer des tests de
niveau. L’avis de l’entreprise compte autant que celui
du formateur. S’il est retenu, le candidat fait un stage
dans l’entreprise pour se confronter à la réalité du
métier. Aujourd’hui d’autres adhérents se sont lancés et
plus d’une dizaine d’élèves du CFA bénéficient de ce
parcours. Tous sont restés dans le métier. L’idée est de
créer un réseau d’entreprises d’accueil.
R&N En matière de sécurité et d’environnement, quelles sont les initiatives que vous avez lancées ?
A.F. Nous avons fait visiter à nos adhérents, en
partenariat avec l’OPPBTP (organisme professionnel
de prévention du BTP), un site industriel d’un
équipementier automobile. Le but était de voir
comment eux préviennent les risques, les troubles
musculosquelettiques, les conditions de travail
et de confronter leur démarche avec la nôtre afin
d’améliorer nos pratiques. Et cette année, le thème
choisi est l’environnement. Nous avons organisé une
réunion d’information sur le traitement des déchets de
chantier, animée par Isabelle Morel, chargée de mission
Environnement et Métier de la Fédération des Pays de la
Loire. Elle a présenté les produits et solutions existants
Antony Fontaine est le président de la section peinture finition de Mayenne.
Ce dynamique entrepreneur en est à son second mandat et a orienté sa mandature autour
du recrutement pérenne de jeunes et de la valorisation du métier avec notamment la mise en place
d’une initiative originale, le « parcours junior ».
V I E D E S S E C T I O N S
Apporter aux adhérents de vraies solutionsV
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YN
DIC
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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 5
ainsi que l’opération collective de subventions, mise
en place par la FFB Bretagne et l’Agence de l’eau
pour l’achat de stations de nettoyage des rouleaux.
Les adhérents ont pu s’interroger sur leurs pratiques
professionnelles.
R&N Est-ce difficile d’animer une section ?A.F. Il faut apporter aux adhérents de vraies solutions,
de nouvelles idées qui leur permettent d’élargir et
d’améliorer leurs pratiques comme ce que nous avons
fait avec la visite d’un site d’un équipementier et la
réunion sur le thème des traitements des déchets.
Nous essayons de faire des réunions dans un esprit
convivial, par exemple au restaurant. Nous ne faisons
pas plus de deux à trois réunions par an.
R&N Comment faites-vous pour attirer de nouveaux adhérents ?A.F. J’ai essayé de mettre en place une règle : à
chaque réunion, chaque adhérent essaie de ramener
un prospect. Nous avons une section vieillissante, il faut
trouver des idées pour recruter. Et puis, lorsqu’on dirige
une entreprise, on ne peut pas être bon en tout, en
gestion, en juridique, en comptabilité, et la section est
là pour aider. Et bien entendu, il faut mettre en place de
nouvelles animations chaque année pour être attractif !
Nous avons repris l’opération de communication
Teeshirts lancée par la section peinture de l’Isère.
Cette opération visait à améliorer l’image du métier
de peintre. Nous l’avons montée en partenariat avec
une association d’aide à la réinsertion de personnes en
situation de handicap. L’argent récolté sur la vente des
Teeshirts a servi à financer la venue d’un artiste dans
l’association, qui a donné des cours de peinture durant
une semaine. Tous nos peintres se sont impliqués ! Il y
a beaucoup de choses à faire si on le souhaite. Même
si nous sommes concurrents sur le terrain, il faut savoir
s’entraider et se retrouver autour d’intérêts communs
et la défense de notre profession. n
Il faut apporter aux adhérents de nouvelles idées qui leur permettent d’élargir et d’améliorer leurs pratiques.
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GITE RENCONTRES DES MÉTIERS
DE LA FAÇADE LE 7 DÉCEMBRE 2015
POUR TOUT SAVOIR SUR L’ITE
Le marché de la rénovation énergétique est en pleine expansion. Si vous n’êtes pas déjà sur le marché de l’isolation thermique par l’extérieur, vous serez amené à y venir prochainement, à la demande de vos clients ou pour conquérir de nouveaux marchés.
Organisée par le GITE (Groupement isolation thermique par l’extérieur) - FFB composé des Unions et Syndicats concernés par l’ITE, la prochaine rencontre des métiers de la façade aura lieu le 7 décembre à Paris, à la FFB.
L’objectif de ces rencontres est d’informer un maximum d’entreprises, adhérentes ou pas à la FFB, sur l’ITE. De nombreuses conférences, des présentations de produits incontournables en terme de rénovation énergétique et des ateliers animés par les fabricants spécialisés sur l’ITE vous seront proposés pour tout savoir sur l’ITE (technique, fixations, réglementation etc.)
Ce sera aussi l’occasion de rencontrer d’autres professionnels de l’ITE et d’échanger sur le sujet.
Ne ratez pas ce rendez-vous important pour la profession. Inscrivez-vous à la prochaine rencontre sur www.upmf.ffbatiment.fr.
Nous comptons sur vous pour inviter vos confrères et leur personnel d’encadrement à participer à ces rencontres. Vos relations (économistes, architectes, distributeurs, bailleurs sociaux etc.) sont également les bienvenus. N’hésitez pas à leur communiquer le lien pour qu’ils s’y inscrivent directement.
6 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
CARNET SYNDICAL
MICHEL MARGERY NOUS A QUITTÉS
Michel Margery est décédé le 18 août 2015, dans sa 73e année, des suites d’une longue maladie.
Ancien président du groupe aménagement finition de Seine-et-Marne et ancien président de la commission formation de l’UPMF, Michel Margery a exercé de nombreuses missions dans le domaine de la formation professionnelle : conseiller de l’enseignement technologique, président de jurys d’examens (CAP, BP…), président du jury de la classe « peinture » du concours « Un des Meilleurs ouvriers de France », membre du jury du concours du « Meilleur apprenti de France », représentant de la profession dans des instances de l’AFPA et de l’Education nationale et bien d’autres.
Tout au long de sa vie, il s’est montré disponible pour la profession et s’est particulièrement investi dans la formation des jeunes, en leur communiquant sa passion du métier.
C’était un homme intègre, généreux et sensible, au dévouement sans faille pour défendre son métier et le promouvoir auprès des jeunes. Tous ceux qui l’ont connu ont pu apprécier sa gentillesse et sa jovialité.
Nous garderons un souvenir ému de notre confrère et ami Michel, qui assurément, nous manquera.
MEURTHE-ET-MOSELLE
BERTRAND LIDOVE
Dirigeant de l’entreprise EMPX à Maxeveille, succède à Yolande Terminaux à la présidence de la chambre professionnelle peinture-finitions de Meurthe-et-Moselle.
La vie des sections
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CHAMPAGNE-ARDENNEOPÉRATION « ZÉRO REJET », C’EST PARTI ! Soucieuses de préserver l’environnement et la ressource en eau, l’Agence de l’eau Seine Normandie et la FFB Champagne-Ardenne ont conclu un partenariat pour accompagner les entreprises et acteurs du bâtiment vers des pratiques plus vertueuses. Toute entreprise de bâtiment ayant une activité de peinture et tout établissement de formation ayant une section de peintre en bâtiment, basés en Champagne-Ardenne, peuvent bénéficier d’une aide financière pour s’équiper de stations de nettoyage des brosses et rouleaux. Le 1er septembre, la première subvention a été remise à Pascal Puissant, dirigeant de l’entreprise de peinture Ambiance Décor à Sézanne (51), dans le cadre de la foire de Châlons-en-Champagne, en présence notamment de Gérard Renault, président de la section UPMF de Champagne Ardenne. Cette subvention finance 60% de l’acquisition d’une machine à nettoyer ses matériels de peinture. Pour les entreprises de 51 à 250 salariés, l’aide financière est de 45%. Pascal Puissant s’est équipé d’une machine fabriquée localement à Dormans par Enviroplus et utilisant un produit de nettoyage issu des agro ressources produit dans la Marne.Pour plus d’informations sur les subventions, contactez votre fédération départementale.
ISÈRE ENTREPRISES ÉCORESPONSABLES Présidée par Benoît Charpentier, la section peinture de l’Isère a organisé trois réunions d’information pour présenter aux entreprises de peinture écoresponsables du département les machines à nettoyer leurs matériels d’application permettant de limiter les pollutions des eaux en Isère et les informer des aides financières Agence de l’eau ou région Rhône-Alpes existantes pour l’acquisition de ces stations.Pour être au plus près des entreprises, les réunions se sont déroulées en trois lieux différents sur le département : à Grenoble, Vienne et Voiron, respectivement les 6, 7 et 8 octobre. Après un rappel de la réglementation et des bonnes pratiques environnementales, les chargés de mission environnement de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie Nord Isère), de la CMA (Chambre des métiers et de l’artisanat de l’Isère) et de la Fédération BTP Isère ont exposé quelles sont les subventions disponibles (jusqu’à 60%) et expliqué comment monter un dossier de demande de financement.
CALVADOSASSURANCE ET PRÉVENTIONPrésident de la section peinture vitrerie miroiterie revêtements de sol, Baudouin Gilson a convié ses confrères, le 11 juin dernier, à une réunion au cours de laquelle Valérie Chauvel, responsable de l’Unité de gestion SMABTP, est intervenue sur les responsabilités encourues par les entreprises de peinture suivant les travaux réalisés (ITE, peinture…) et leurs dirigeants (santé, homme clé…). Xavier Bellenger, cadre de prévention OPPBTP, a pris le relais pour traiter les actualités prévention liées aux activités des participants (travaux en hauteur…) et présenter les outils et l’accompagnement proposé par l’organisme. Bien que classiques, ces sujets d’actualité suscitent toujours autant de questions et de réactions de la part des adhérents.
SECTIONS PROFESSIONNELLES DÉPARTEMENTALES LES RENDEZ-VOUSLes 1er et 2 octobre, la section UPMF d’Ile-de-France, présidée par Alain Simon, a organisé en partenariat avec Unikalo un séjour dans le Bordelais. Outre les visites professionnelles des usines du fabricant, des moments conviviaux ont agrémenté le déplacement des participants.En septembre et octobre, les sections professionnelles suivantes se sont réunies: Sarthe (22 septembre), Loir-et-Cher (22 septembre), Bas-Rhin (2 octobre), Côtes d’Armor et Morbihan (6 octobre). Parmi les sujets à l’ordre du jour de ces réunions : le BIM (Building information modeling), les aides financières pour l’acquisition des machines à nettoyer le matériel des peintres et également, animés par Mélinda Routier et Pierre Couque, ingénieurs à l’UPMF : l’accessibilité, le CPT (Cahier des prescriptions techniques) douche, l’interface peintre/plâtrier, la foire aux questions sur le CCS (Cahier des clauses spéciales administratives types) du NF DTU peinture. Les sections des Pyrénées-Atlantiques (Pau) et du Var ont programmé des réunions respectivement le 14 et le 22 octobre.
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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 7
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8 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
VIE
SY
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LE
ors des échanges
entre entrepreneurs et
industriels de la filière dans
le cadre de la rencontre
du Club Alliance d’octobre 2014, les
professionnels présents ont exprimé le
souhait que la longueur des rouleaux
de revêtements de sol livrés sur les chantiers
prenne en compte certains facteurs tels que
leur poids ou le pourcentage de chutes.
Une enquête a été lancée auprès des
entreprises de l’UPMF-FFB pour connaître
leurs besoins concernant la longueur
optimale des rouleaux de revêtements de
sol (lino, PVC, moquette). Les réponses ont
été très variables car liées à la structure
de chaque entreprise (dépôt, capacité de
stockage et de découpe). Les entrepreneurs
ont fait part des besoins suivants: des
bobines plus grandes permettant de
limiter les chutes, des bobines plus petites
facilitant la manutention (mais augmentant
la proportion de chutes) et des bobines à la
demande, entre 19 et 25 mètres linéaires,
répondant aux spécificités des chantiers et
aux différentes dimensions des pièces.
A l’issue de cette enquête, le Club Alliance a
convié les industriels présents à la rencontre de
2014 à participer à une réunion, en mai dernier,
avec des entrepreneurs de l’UPMF-FFB. Ces
derniers les ont interrogés sur la faisabilité
d’être livrés de rouleaux débités à l’avance
pour des commandes spécifiques à certains
chantiers (écoles, gymnases…) et sur le délai
de leur mise à disposition.
En résumé, la longueur des rouleaux
de revêtement PVC provient d’une
réflexion sur le marché ou du processus
de fabrication. Si la fabrication ne
permet pas d’envisager de grands
changements, en revanche l’évolution
des contraintes du marché peut modifier
la politique commerciale des fournisseurs.
Les découpes à la demande, selon les cas,
sont plus ou moins importantes car elles
entraînent de nouvelles fabrications et
impliquent d’éventuelles plus-values. Les
demandes de coupes sont inégales d’un
fabricant à l’autre. Il ressort des échanges
que les industriels du sol interrogés sont
prêts à améliorer leur service coupe et
optimiser la livraison de fabrication à la
demande.
Il est certain qu’une plus grande flexibilité
peut avoir un coût mais que des efforts
peuvent être faits des deux côtés pour que ce
coût ne soit pas un frein à la recherche d’une
meilleure collaboration entre entrepreneurs
et fabricants. Forbo a fait part d’une
possibilité de proposer des dimensions de
rouleaux de PVC en fonction des besoins
des entreprises et ce durant une période de
trois mois ( jusqu’à fin novembre). A l’issue
de cette période, un bilan sera dressé.
Nous vous invitons à consulter régulièrement
vos fournisseurs sur cette évolution de
politique de vente et l’élargissement de leur
offre pour vous permettre de mieux réaliser
vos projets et vous faire faire des économies
en livrant au plus juste votre commande. n
Réunion Club Alliance
OPTIMUM POURSUIT SON DÉVELOPPEMENTDepuis près de quatre ans, le programme Optimum collecte et valorise les dalles de moquettes usagées issues des chantiers de rénovation et de réhabilitation du bâtiment. Grâce à un partenariat avec l’entreprise Picheta (Groupe Colas) à Nanterre (92), le programme s’élargit et permet aujourd’hui la collecte de moquettes en lés, en région parisienne, qui sont issues principalement de l’hôtellerie, du secteur résidentiel ou des cinémas.Lancé fin 2010 par l’UFTM (Union française des tapis et moquettes) et l’UNRST- FFB (Union nationale des revêtements de sols techniques) devenue depuis l’UPMF-FFB, Optimum constitue une alternative viable à l’enfouissement des déchets, à travers une démarche qui permet aux maîtres d’ouvrage et aux entreprises du BTP, de limiter l’empreinte environnementale de leurs chantiers.www.recyclage-moquettes.fr
R E V Ê T E M E N T S D E S O L
Des rouleaux aux dimensions adaptées aux besoins des entreprises
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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 9
10 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
e président de l’UNIEP, Markus Straube, a accueilli les participants, en présence de Philippe Bertolani, président d’honneur de l’UPMF-FFB représentant le président de l’Union Marc Ciolfi, et Myriam Diallo, chargée des relations internationales à la FFB, qui
leur souhaitent la bienvenue et se disent heureux de les recevoir à Paris et à la Fédération.
L’assemblée générale a marqué cette année un nouvel élan, en définissant les orientations futures de l’UNIEP pour 2015-2020. De nouveaux projets ont été présentés en séance et débattus par les participants.
Rachel Pellé, présidente de la commission formation de l’UPMF-FFB, a présenté l’action menée par la filière peinture finition : la création d’un site web « infopro-finition.com » destiné aux formateurs, expérience qui pourrait être élargie aux associations membres de l’UNIEP. L’objectif de ce site est d’améliorer la qualité des formations initiales aux métiers de la peinture finition en mettant à disposition des formateurs et enseignants des ressources utilisables pour la création de supports pédagogiques afin de mieux répondre aux besoins réels des entreprises sur le terrain et ainsi développer l’employabilité des jeunes. Cette initiative est venue du constat de l’inadéquation entre la formation dispensée dans les établissements de formation et les attentes des entreprises. Ce premier projet soumis aux participants pourrait être lancé prochainement au sein de l’UNIEP.
L’assemblée a ensuite débattu du projet concernant la création d’un brevet européen. Il s’agirait d’un certificat de formation professionnelle au niveau européen. Il conviendra de définir le contenu du diplôme. En France, un BP européen peinture est proposé dans certains centres de formation. Ce projet ne pourra voir le jour avant deux ans car des réunions d’experts devront être programmées avec les organisations adéquates.
Le troisième projet proposé, probablement le plus ambitieux, est l’élaboration d’une norme européenne assimilée au British standard ou au NF DTU (document technique unifié) français. L’UNIEP a insisté sur la nécessité, pour les nouvelles générations, de parler le même langage, ce qui permettra d’augmenter la qualité de la formation partout en Europe.
Enfin, l’assemblée générale a discuté du financement de ces initiatives. Philippe Bertolani a donné l’exemple de l’association « Peintres et peintures pour la France » réunissant l’ensemble de la filière peinture (fabricants, distributeurs, entrepreneurs), qui finance des actions destinées à promouvoir le métier, et présenté le Club alliance regroupant les fournisseurs partenaires de la profession. L’UNIEP a décidé de créer un Club alliance européen pour les peintres afin que les pays membres de l’Union puissent bénéficier des bonnes pratiques déjà expérimentées par la France.
Chaque pays a ensuite présenté son système de formation et son fonctionnement puis exposé la situation économique nationale et les tendances du secteur. En fin de séance, des échanges ont eu lieu entre les pays.
C’est au Lido qu’a été organisée la soirée de l’assemblée générale, un spectacle très apprécié des participants. n
www.uniep.org
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A S S E M B L É E G É N É R A L E 2 015 À PA R I S
UNIEP : un nouvel élanL’assemblée générale 2015 de l’Union internationale des entrepreneurs de peinture (UNIEP) a eu lieu le 26 juin à Paris, à la Fédération française
du bâtiment. Les orientations futures de l’UNIEP ont été définies.
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Les pays membres de l’UNIEP
17 pays représentant
environ 60 000 entreprisesl Allemagne l Autriche l Belgiquel Canada l Danemark l Francel Hongrie l Irlande l Italiel Luxembourg l Norvège l Pays-Basl République tchèque l Royaume-Unil Slovaquie l Slovénie l Suisse
OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 11
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12 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
La maîtrise de la demande en énergie est devenue une nécessité tant économique qu’écologique. Le monde du bâtiment est directement impacté par les analyses
de consommation énergétique de la construction à la rénovation. DPE et audits énergétiques : de quoi s’agit-il ?
Quels sont les objectifs et les contraintes ? Qui les réalise ? Quelles sont les obligations légales ?
Comment analyser les retours des experts ? Sont-ils fiables ? Combien coûtent de telles études ?
AC
TU
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a meilleure énergie est celle
qu’on ne consomme pas ». Ainsi,
pour tout acteur du bâtiment,
l’évaluation thermique est
essentielle pour analyser la consommation de sa propre
entreprise mais aussi pour conseiller les clients. Depuis
2006, de nombreuses mesures gouvernementales et
européennes ont été prises pour mesurer, analyser et
améliorer la consommation énergétique des bâtiments.
Le 26 novembre 2014, Ségolène Royal, ministre de
l’écologie, du développement durable et de l’énergie,
a annoncé la publication au Journal officiel du décret
qui prévoit la réalisation d’un audit énergétique pour
les entreprises de plus de 250 salariés, afin qu’elles
mettent en place une stratégie d’efficacité énergétique
de leurs activités (voir encadré p.14).
DPE et audit énergétique, de quoi s’agit-il ? Apparu en 2006 et rendu obligatoire depuis, le
diagnostic de performance énergétique (DPE) permet
lors de l’achat ou de la location d’un bien immobilier de
connaître sa consommation d’énergie et ses émissions
de gaz à effet de serre. Valable 10 ans, il doit être
effectué par un professionnel indépendant dont les
compétences ont été certifiées par un organisme de
certification accrédité par le Cofrac (Comité français
d’accréditation).
L’audit énergétique dans une entreprise ou chez
un particulier est quant à lui effectué par un expert
qui analyse l’environnement et l’orientation, les
déperditions des murs, des vitrages, des planchers
et plafonds. Il examine les systèmes de chauffage,
d’eau chaude sanitaire et de ventilation ou encore
« L
I N F O R M AT I Q U E
Diagnostics thermiques : choix et analyse
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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 13
le comportement des habitants. Il
conseille alors sur la nature des travaux
de rénovation à réaliser et les matériaux
à utiliser. Il informe également sur les
aides publiques disponibles.
DPE et audit énergétique, quelles différences ?Le DPE est un examen simplifié
par rapport à l’audit énergétique et
dresse uniquement un constat de la
situation énergétique d’un logement,
réalisé à partir de méthodes de calcul
réglementaires ou de factures. À la
différence de l’audit énergétique, il ne
prend pas en compte le comportement
des habitants. L’audit énergétique
permet à partir d’un bilan plus
approfondi du bâtiment, de définir les
travaux de rénovation et d’estimer les
économies attendues.
Comment lire un DPE et un audit ?Le DPE présente des informations administratives
et géographiques, une description des éléments
énergétiques du logement et deux étiquettes précisant
le bilan de l’analyse (l’étiquette Energie et l’étiquette
Climat). L’étiquette Energie évalue la consommation
de A pour les logements économes (niveau du
label BBC) à G pour les logements énergivores.
L’étiquette Climat quant à elle précise les émissions de
gaz à effet de serre (GES). Les performances vont de
A à G selon que le logement rejette une quantité faible
ou importante de GES.
Même s’il existe des plans types d’audit énergétique,
son analyse doit être détaillée par l’expert l’ayant réalisé.
Les coûts des analyses thermiques peuvent aller de
quelques dizaines d’euros pour un DPE à plusieurs
milliers d’euros pour un audit énergétique d’une
entreprise.
Des professionnels RGE pour les diagnostics et audits ?La mention Reconnu garant environnement (RGE) est
aujourd’hui un gage d’excellence pour les professionnels
du bâtiment. Elle permet d’identifier un professionnel
Christian Cardonnel est spécialiste en ingénierie du confort durable du
bâtiment. «Nous venons en complément des diagnostics de performances
énergétiques (DPE) ». Il reste vigilant vis-à-vis des DPE : « Certains DPE
sont réalisés par téléphone et ne peuvent être très fiables et précis ! ».
Son entreprise commercialise le logiciel Baticube : « il permet d’analyser
le bâti, les systèmes de ventilation, chauffage et eau chaude sanitaire,
donne l’estimation, la consommation d’énergie et propose les pistes
d’amélioration ». Concernant les entreprises, Christian Cardonnel rappelle
que légalement « seules celles de plus de 250 salariés doivent réaliser un
audit thermique avant fin 2016 ». « Des bureaux de contrôle et d’ingénierie
effectuent ce type d’audit qui ne constitue pas à l’heure actuelle une
priorité économique pour les entreprises ». Notons que le coût d’un audit
détaillé pour un bâtiment de 4000 m2 avoisine les 5000 €, « bien loin
des 30 à 200 € réclamés par certaines entreprises spécialisées dans les
DPE en résidentiel » ! Il souligne enfin que d’ici à 2016-2017, « des objets
connectés viendront compléter l’analyse thermique dans la durée tels
que des thermostats d’ambiance, des sondes de température ou encore
des capteurs d’humidité et de C02 ».
TÉMOIGNAGE
CHRISTIAN CARDONNEL PRÉSIDENT DE CARDONNEL INGÉNIERIE
À SAINT-PIERRE-DU-PERRAY (91)
Orebat : un logiciel pour les bilans énergétiquesLa FFB propose gratuitement à ses adhérents RGE le logiciel Orebat, qui permet à l’entreprise d’établir des propositions de travaux et d’obtenir l’estimation des futures consommations d’énergie selon une méthode de calcul élaborée par le Costic (Comité scientifique et technique des industries climatiques). Orebat analyse l’impact sur les consommations d’énergie des travaux potentiels aussi bien pour l’isolation thermique que pour les équipements techniques ou encore les menuiseries, la ventilation et les énergies renouvelables. La FFB proposera prochainement une formation en ligne (e-learning) afin d’acquérir toutes les subtilités du logiciel.
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14 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
qualifié pour des travaux de rénovation énergétique et
dont la compétence est reconnue en termes d’efficacité
énergétique. Les professionnels RGE doivent donc
savoir réaliser un bilan énergétique et s’appuient sur les
logiciels de bilan énergétique présents sur le marché.
Quel logiciel utiliser ?L’évaluation thermique est un véritable appui pour
conseiller le client et l’aider dans sa prise de décision
pour les travaux de rénovation énergétique. Le logiciel
est donc un outil à choisir avec soin. La FFB diffuse son
propre outil depuis 2009, appelé Orebat, mis au point
par le Costic (Comité scientifique et technique des
industries climatiques). Cet outil, conçu spécialement
pour les entreprises et les artisans, s’avère très efficace
et simple d’utilisation. Il est disponible gratuitement sur
simple demande pour les adhérents FFB qualifiés RGE
ou en passe de le devenir (voir encadré p.13). D’autres
logiciels tels que Baticube de Cardonnel Ingénierie,
Easy Energie de ECS, Sfereno et Ecobooster de Quelle
Energie renforcent également la panoplie d’outils
présents sur le marché.
Les DPE et les audits thermiques sont-ils fiables ?Le choix du diagnostiqueur est essentiel. Des études
menées par l’association UFC-Que choisir et 60 millions
de consommateurs auprès de tout type d’entreprise
réalisant des études thermiques dénoncent depuis
des années des problèmes
persistants : les tarifs pratiqués,
les classifications déterminées
ou encore les recommandations
préconisées varient largement
d’un expert à l’autre. Rappelons
que les entreprises spécialisées
en rénovation globale apportent
quant à elles les garanties
nécessaires à davantage de
fiabilité et d’engagement juridique.
Une fois le choix critique de
l’expert thermique réalisé, les
diagnostics et audits énergétiques
apparaissent comme un moyen
efficace d’économies pour les
entreprises. Néanmoins, le
contexte économique n’est pas
favorable aux analyses, aux
investissements et aux travaux de
rénovation énergétique. n
Diagnostics thermiques : choix et analyse
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Un audit énergétique obligatoire
pour les entreprises Le décret n°2013-1121
du 4 décembre 2013 précise les conditions
de réalisation d’un audit énergétique auxquelles
sont soumises les entreprises de tous
secteurs. La date limite de réalisation est fixée
au 5 décembre 2015. Une entreprise doit
réaliser un audit énergétique si pour les
deux exercices comptables consécutifs précédant la date d’obligation d’audit
soit son effectif excède 250 personnes, soit son chiffre d’affaires annuel
excède 50 millions d’euros ou son total de
bilan excède 43 millions d’euros.
BATIMAT 2015
DU 2 AU 6 NOVEMBRE, PARC DES EXPOSITIONS DE PARIS NORD VILLEPINTEInstallés cette année encore à Paris-Nord Villepinte, les trois salons Batimat, Interclimats+elec et IDEO bain restent le 1er rendez-vous mondial du bâtiment et de l’architecture avec plus de 2 600 exposants.Comme à chaque édition, la Fédération française du bâtiment sera présente à
Batimat avec ses partenaires (SMA-BTP, la Camacte, l’Auxiliaire, BTP Banque et e-BTP) : son stand sera situé au niveau de l’entrée principale du salon, dans le hall 5A – allée H – Stand n° 2.Batimat proposera un espace thématique dédié aux technologies numériques appelé « Bâtiment du futur ». La formation sera également un thème phare de l’événement, abordé à travers de nombreuses actions dédiées visant à apporter des réponses concrètes aux nouveaux besoins des professionnels.
INDEX BT DE JUIN 2015Lors de la publication en janvier 2015 des index BT d’octobre 2014, les index ont subi un changement de base. Ils sont désormais calculés en base 100-2010.Afin de pouvoir calculer les révisions/actualisations de prix à cheval sur les deux bases, vous devez utiliser des coefficients de raccordement. Le coefficient de raccordement (calculé sur septembre 2014) pour le BT 46 Peinture, tenture, revêtements muraux est 8,3362. N’hésitez pas à utiliser le module actualisation/révision des prix du site www.ffbatiment.fr.Certains sites diffusent les index BT en base 100-2010 de janvier 2010 à septembre 2014. Vous ne devez pas utiliser ces valeurs pour calculer les révisions/actualisations de prix. Avant octobre 2014, il faut utiliser les index en « ancienne » base, conjointement aux coefficients de raccordement si besoin. Les valeurs des index BT du mois de juin 2015, calculés désormais par l’Insee, sont parues au Journal officiel à la fin du mois de septembre.
MATERIS PAINTS DEVIENT CROMOLOGYSpécialiste de la peinture décorative, Materis Paints change de nom et affiche de nouvelles ambitions. Le nom « Cromology » a été inventé pour exprimer l’identité du groupe, à savoir l’union de marques complémentaires réunies autour d’une vision claire : l’art des peintures professionnelles. « Ce changement de nom est le symbole de nos moyens financiers retrouvés et de nos ambitions de croissance assumées, a déclaré Bertrand Dumazy, PDG de Cromology. Nous souhaitons renforcer notre place parmi les trois premiers acteurs de la peinture décorative dans chacun des pays (ndlr plus de 50) où nous opérons, mais aussi nous affirmer comme un champion de l’innovation et de la qualité de service ».
OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 15
Afin de relancer le « Projet Carto Amiante », le périmètre de la campagne évolue. De nouvelles situations
de travail (couples matériaux / techniques), représentatives des activités traditionnelles d’entretien et de maintenance en bâtiment,
peuvent désormais faire l’objet de mesures.
ancée en septembre 2014 à la demande
des organisations professionnelles du
BTP et pilotée par l’OPPBTP (Organisme
professionnel de prévention du BTP), l’INRS
(Institut national de recherche et de sécurité) et la DGT
(Direction générale du travail), la campagne « Projet
Carto Amiante » a fait l’objet d’une quarantaine de
mesures, ce qui est insuffisant par rapport à l’objectif
fixé de 800 résultats d’ici à septembre 2015.
Afin de recueillir de nouvelles candidatures de chantier,
la campagne est prolongée jusqu’à fin 2015 et le
périmètre évolue ; de nouvelles situations de travail
sont ajoutées et les priorités remaniées. Les situations
de travail à mesurer en peinture, vitrerie, sol et façade
sont les suivantes :
• dalles de sol - revêtements de sols sous forme de lés
- sols souples : perçage, recouvrement ;
• colles bitumineuses de dalles - vinyle : perçage,
grattage ;
• peintures en bâtiment : perçage, grattage, recouvre-
ment ;
• joints, mastics de vitrage : grattage ;
• ragréages ou enduits de lissage : grattage ;
• enduits de façade : décapage, perçage ;
• plâtres amiantés : perçage ;
• cloisons : démontage - déconstruction.
Il est essentiel que les entreprises de tous les métiers
concernés se mobilisent et se portent candidates
afin de dresser une cartographie représentative de
l’empoussièrement des activités courantes du BTP.
Les entreprises proposant des chantiers dans le cadre
de cette campagne de mesure d’empoussièrement
amiante recevront gratuitement leurs résultats
d’analyses réalisés par des laboratoires accrédités.
Elles seront également accompagnées par la FFB
quant à la recevabilité de leur mode opératoire et un
conseiller OPPBTP ou CARSAT (Caisse d’assurance
retraite et de la santé au travail) sera présent lors de la
mesure sur chantier.
www.amiante.ffbatiment.fr
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P R É V E N T I O N
Relancer la campagne « Projet Carto Amiante »
Maintien des niveaux actuels d’empoussièrementLe 2 juillet 2015, la valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) à l’amiante a été abaissée de 100 à 10 fibres par litre d’air comme prévu par le décret amiante du 4 mai 2012. Mais un nouveau décret amiante du 29 juin 2015, applicable depuis le 2 juillet 2015, vise à maintenir en l’état jusqu’en décembre 2015 les trois niveaux d’empoussièrement précédemment en vigueur soit :• premier niveau : empoussièrement dont la valeur est
inférieure à 100 fibres par litre ;• deuxième niveau : empoussièrement dont la valeur est
supérieure ou égale à 100 fibres par litre et inférieure à 6 000 fibres par litre ;
• troisième niveau : empoussièrement dont la valeur est supérieure ou égale à 6 000 fibres par litre et inférieure à 25 000 fibres par litre.
Ce maintien - transitoire - des taux d’empoussièrement permet de conserver globalement les moyens de protection collective et les équipements de protection individuelle actuels. Les niveaux d’empoussièrement seront révisés après la restitution de l’étude INRS sur les facteurs de protection assignés des appareils de protection respiratoire.
Article réalisé en collaboration
avec Préventionbtp
16 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 17
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É Q U I P E M E N T
Bien choisir son utilitaire Un entrepreneur au volant d’un utilitaire inadapté est presqu’aussi mal embarqué
qu’un cow-boy sur un cheval souffreteux. Le VUL est en effet l’outil quotidien et indispensable du professionnel.
Il s’agit donc de ne pas se tromper.
n bon utilitaire permet d’améliorer
productivité et confort de travail. Pour le
trouver, l’entrepreneur doit déterminer
l’utilisation qu’il en fera. Etablir un mini-
cahier des charges permet de répondre
aux questions essentielles. Comment
je travaille ? Qu’est-ce que je transporte (matériels
ou matériaux) ? Petits ou gros chantiers ?, etc.
Dimensions, longueur, largeur, hauteur, volume de
chargement, charge utile découlent directement de ce
questionnement. Pour affiner, l’entrepreneur peut aussi
ajouter certains points essentiels à ses yeux : tarif bas,
marques françaises, équipements particuliers (GPS,
stop & start ou clim), aménagements spécifiques (galerie,
attache-remorque)… Reste qu’il est parfois difficile de se
repérer au sein des catalogues des constructeurs. Certains
utilitaires vedettes comptent jusqu’à 200 références,
résultat de la combinaison des différentes carrosseries,
motorisations et châssis. Un vrai casse-tête. Si un tour
sur les sites Web des marques permet de dégrossir cet
écheveau, on peut aussi demander conseil à un vendeur
spécialisé. Les loueurs longue durée, multimarques par
essence, peuvent aussi constituer une aide précieuse.
« Nos outils informatiques recensent la plupart des
véhicules disponibles. Nous sommes par ailleurs, en
contact avec les équipementiers en vue de la réalisation
d’un aménagement », souligne Philippe Huillard, chargé
de mission développement Utilitaire chez ALD.
Quelle mécanique sous le capot ? Il est primordial de définir le nombre de kilomètres
annuels et l’environnement dans lequel circulera le
VUL : ville, banlieue, campagne, montagne…
La mécanique à placer sous le capot en découle.
« En gros, une petite motorisation est bien adaptée
aux courts trajets. Alors que pour de plus longues
distances sur autoroutes, un bloc puissant garantit une
moindre usure du moteur. En matière de transmission
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18 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
cette fois, une traction convient mieux aux charges
légères et aux routes glissantes. La propulsion assure
quant à elle, une meilleure motricité en charge ou sur
parcours vallonnés. Enfin, l’offre en véhicule électrique
réservée aux trajets courts, reste clairsemée », rappelle
Laurent Bizet responsable VUL chez Peugeot.
L’écueil du prix mini à tout prix Attention à ne pas se focaliser sur le prix. Un tarif
d’achat réduit cache souvent un utilitaire dépouillé qui
ne disposera ni de caméra de recul, ni de détection de
sous gonflage des pneus, ni du GPS ni du stop & start.
Il sera également plus délicat à revendre. La proximité
avec le réseau apparaît aussi primordiale. Quand un
pépin survient, il est fort agréable de disposer d’un
professionnel proche de chez soi. Les constructeurs
français notamment sont présents sur les grandes villes
avec leurs concessionnaires et à la campagne via leurs
agents. Les réparations ou l’entretien sont plus aisés
à réaliser. Le maillage de certains importateurs est
souvent beaucoup plus succinct. Enfin et surtout, pour
avoir une idée de ce que vaut un VUL, rien ne vaut un
essai sur la route... n
Bien choisir son utilitaire
« Les quinze véhicules qui composent le
parc de mon entreprise sont des Citroën :
une douzaine de VUL Berlingo et Jumper,
et trois berlines C4. Les modèles des Chevrons bénéficient
d’un bon équipement de série. Ils proposent notamment la
galerie de toit, indispensable pour porter les échafaudages.
J’apprécie également leurs trois places frontales et
leurs larges rétroviseurs, primordiaux sur un véhicule
tôlé. Je regrette juste que les protections intérieures
en contreplaqué ne soient pas montées d’origine. Pour
motoriser mes fourgons, j’opte pour des mécaniques diesel
intermédiaires. A l’avenir, si la fiscalité évolue, je passerai
volontiers à l’essence ».
>>>
TÉMOIGNAGE
CHRISTIAN LACOUR PDG DE LACOUR ENTREPRISE
À VERSAILLES (78)
Pick-up low costLeurs prix élevés constituent souvent le principal défaut des pick-up. Les amateurs peu fortunés pourraient bientôt craquer pour le Renault Duster Oroch, aux tarifs raisonnables. Double cabine, large benne, et moteur 2 litres essence, le nouveau venu reprend toute la partie avant du Dacia Duster. Il sera réservé dans un premier temps, aux pays émergents.
L’insécurité routière redémarre Les mois se suivent et s’aggravent en matière de sécurité routière. Sur les routes de l’Hexagone, 335 personnes ont perdu la vie en août, soit 29 de plus que l’an passé. Juillet avait déjà connu une hausse de 20%. Ces mauvais résultats surviennent après douze années de baisse et s’expliqueraient par un relâchement des comportements. Pour s’attaquer au fléau, le gouvernement annonce l’arrivée de 111 nouveaux radars double sens.
Garantie 5 ansLes entrepreneurs peuvent se réjouir, Nissan étend à 5 ans ou 160 000 km la garantie sur ses utilitaires NV200, NV400 ou pick-up Navara. Mieux, cette couverture comprend aussi l’assistance. Le constructeur japonais préfère s’engager dans cette voie plutôt que de se lancer dans la course aux remises comme nombre de ces concurrents.
Personnalisez votre CitanMercedes propose aux entrepreneurs un kit de personnalisation pour son petit utilitaire jumeau du Kangoo. Pour 450 euros HT, le professionnel bénéficie d’un choix de teintes de carrosserie élargi et se voit proposer un sticker aux couleurs de son entreprise. La pose reste à sa charge. Ainsi habillé, le Citan se transforme en véritable outil promotionnel.
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20 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
La création de nuanciers (murs et sols) est un métier complet qui fait appel à un savoir-faire spécifique, à la croisée de la technique
et de la créativité et nécessitant des machines adaptées. Explications avec deux experts dans leur domaine :
Edicolor qui fabrique en Ille-et-Vilaine des nuanciers peinture et la société LBFI, spécialisée en nuanciers sols en PVC.
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es fabricants de peinture
font appel à nous pour une
prestation clé en main, car
la création de nuanciers
nécessite de bien maîtriser plusieurs techniques et
d’être équipé de machines spécifiques », explique
Luc Marchais, responsable commercial de l’entreprise
bretonne Edicolor qui produit depuis plus de 60 ans
des cartes de coloris. Ce savoir-faire polymorphe peut
être découpé en trois étapes majeures : la reproduction
à l’identique de la couleur, son couchage sur des
cartes couleur (ndlr : le nuancier) et enfin la finition avec
la découpe de la carte (un éventail ou un dépliant),
l’impression de différentes informations (références
des coloris, coordonnées du fabricant…), le façonnage
avec la découpe du support et éventuellement la pose
d’un rivet ou d’une lanière. C’est
la combinaison de ces savoir-
faire qui rend la profession
unique. Même écho du côté de
la société LBFI, spécialisée dans
les nuanciers pour sols PVC
et une des seules en France à
pouvoir assurer une production
industrielle avec un collage
automatique de l’échantillon sur
son support. « Les opérations
de façonnage, c’est-à-dire la
découpe de l’échantillon et son
collage sur la carte imprimée
nécessitent au préalable leur validation par une
maquette. Il faut aussi valider si le concept imaginé
par le service marketing des fabricants de sols est
réalisable techniquement », explique Franck Senave,
codirigeant de la société. Dans les deux cas, le travail
ne commence qu’après l’établissement d’un devis une
fois le projet défini avec le client. Un nuancier, peinture
ou sol, peut en effet, comprendre d’une quinzaine
à plus de mille références ! Quant à la forme de ces
nuanciers : « éventail », « accordéon », livret ou support
encore plus original comme le « masque », permettant la
combinaison de couleurs, les industriels n’ont souvent
pas de limite à leur imagination ! D’où la nécessité d’une
coordination en amont entre les fabricants de peinture
ou de sols et les créateurs de nuanciers pour bâtir un
projet réalisable.
Le nuancier peinture : de la spectrophotomètrie à l’œil humain L’opération la plus complexe est
sans doute celle de contretypage,
c’est-à-dire la reproduction des
teintes. « Les fabricants de peinture
nous envoient des bristols sur
lesquels ont été appliqués des
échantillons de peinture. Jamais de
produit liquide ni de formule. C’est
à partir de cet échantillon que nous
appelons standard que nous allons
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É C H A N T I L L O N N A G E
La fabrication du nuancier : derrière la couleur et la matière
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Observation visuelle
de la teinte par la coloriste
sous cabine à lumière
OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 21
travailler », raconte Luc Marchais. Le contretypage peut
rapidement s’avérer ardu lorsque l’échantillon envoyé
présente un rendu très élaboré : effet pailleté, grainé,
taloché, aspect nacré or… Ou bien dans le cas d’une
déclinaison autour d’une même couleur ! Une première
mesure sera faite à l’aide d’un spectrophotomètre, un
appareil électronique qui va qualifier les teintes et les
aspects de brillance. Mais, si cette première opération
est nécessaire, elle n’est pas d’une précision suffisante
et les échantillons vont passer dans les mains des
coloristes qui vont ajuster les couleurs à l’aide de
pigments et autres colorants jusqu’à l’obtention du
contretypage exact. « Cette opération peut faire l’objet
de plusieurs allers-retours avec le client, poursuit
Luc Marchais. Nos coloristes, toujours des femmes
car elles sont moins sensibles au daltonisme et sont
plus rigoureuses, disposent d’un savoir-faire unique ».
La qualité de l’exécution est validée par le client et,
encore une fois, par le spectrophotomètre.
En parallèle, le studio de création graphique travaille
sur la carte des teintes avec l’objectif d’adapter le
format aux besoins du client et en fonction du projet :
liasse (« éventail ») ou dépliant. Enfin, la
fabrication peut commencer : couchage
de la peinture en pleine surface ou en
multibande, impression des informations
sur ce support, découpe du support au
format retenu, et, éventuels perforation et
pose d’un rivet. « Chaque projet est unique,
nous sommes dans le sur-mesure ».
Le nuancier sol : se plier à la matière« Nous avons deux façons de travailler,
explique Franck Senave. Soit nous
fabriquons directement à partir d’un
projet envoyé par le client, soit nous
réfléchissons à un concept, à la mise en
valeur d’un produit. Nous pouvons réaliser
différents types de nuanciers, les seules
contraintes sont dues à l’épaisseur ou à la
qualité des revêtements d’où la nécessité de valider
chaque projet par une maquette réelle, sorte de bon
à coller. » Parfois, la découpe des échantillons à partir
des rouleaux et dalles fournis par le client ne peut être
automatisée et doit être réalisée manuellement ou la
matière doit être chauffée avant d’être découpée.
Ensuite, l’échantillon peut être collé automatiquement
sur la carte imprimée. « De toute façon, pour un
nouveau produit, il faut réaliser des tests de découpe
et de collage », précise Franck Senave. Et le concept
imaginé par le département marketing doit de toute
manière être validé techniquement. « Nous pouvons
travailler à des améliorations lors de la maquette ou sur
le produit fini. Par exemple dans le cas de nuanciers
sols volumineux donc lourds, nous pouvons proposer
une lanière pour mieux le maintenir et le transporter ou
un coffret » souligne Franck Senave avant de conclure :
« Aujourd’hui, la reproduction de la carte coloris est
devenue un processus industrialisé nous permettant
de produire de grandes quantités. Notre société a opté
pour l’automatisation afin de continuer notre production
dans le Nord de la France. » n
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Injection déposée de la teinte en lieu et place sur la carte imprimée
Collage automatique du revêtement
de sol sur son support
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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 23
UGD ET CLUB’ONIP ÉDITION 2015 DE L’OPÉRATION « PEINTRES DU SOURIRE »
Lancée au niveau national le 17 septembre à Paris, l’édition 2015 de cette opération de solidarité au bénéfice des jeunes du Cambodge se déroulera du 1er novembre au
18 décembre. L’association PSE « Pour un sourire d’enfant » a pour mission de sortir de la misère les enfants cambodgiens les plus pauvres et les conduire vers un métier. Le groupement de négoces indépendants UGD et le groupe de distributeurs Club’ONIP se sont associés à cette initiative depuis 2009 en montant une opération commerciale chaque fin d’année à destination des entreprises de peinture en vue de financer le projet d’école du bâtiment. A travers une offre promotionnelle, l’opération rebaptisée cette année « Peintres du sourire » propose de transformer en journées de formation le montant des achats réalisés chez les adhérents UGD et le Club’ONIP, sur une sélection de références des marques Henkel, Romus, Roulor et Toupret, partenaires de 2015. Participez à cette chaîne de générosité en vous rendant chez votre distributeur UGD et ONIP du 1er novembre au 18 décembre et en achetant les produits des partenaires de l’opération. Plus vous achetez, plus vous gagnez. Vous cumulez des points à chaque commande et obtenez des points « bonifiés » si les quatre fournisseurs sont dans votre commande. Vous contribuerez ainsi à atteindre l’objectif fixé cette année de financer 15 000 journées de formation. Ces journées financées n’ont cessé de progresser depuis 2009 pour atteindre en 2014 le chiffre de 12 000. Grâce à cette solidarité, des centaines d’enfants défavorisés sortent chaque année avec une qualification reconnue aux métiers de l’électricité, de la peinture, de la maçonnerie, de la cuisine… leur permettant de trouver un métier.
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TOLLENS ET LA COW PARADE TRANSHUMANCE UN PARTENARIAT ARTISTIQUE POUR LES RESTOS DU COEUR Cette année, les organisateurs de la Cow parade qui représente 7 500 vaches grandeur nature customisées par des artistes de renom, proposent un nouveau
concept : la Cow parade transhumance. Composé de 20 vaches au départ de Paris, le « troupeau transhumant » a pris la route pour Deauville puis Cannes (du 1er octobre au 15 novembre).Tollens, acteur référent sur le marché de la peinture, s’associe à la 1re Cow Parade Transhumance au monde en fournissant aux artistes les peintures nécessaires pour une customisation des vaches haute en couleurs ! À chacune des étapes, se trouve un magasin Couleurs de Tollens (Paris1, Deauville2 et Cannes3), proposant toute l’offre produits et services de la marque. Au total, 5 210 litres de peinture et plus de 1000 teintes du nuancier Tollens ont servi à colorer les 100 vaches. Pour la réalisation de ces oeuvres d’art, Tollens a apporté trois solutions décoratives: la peinture d’accroche Tol Prim P ; la peinture satinée acrylique Elastacryl et le vernis brillant AG, une protection transparente pour parfaire la customisation. En s’associant à la Cow Parade Transhumance, Tollens s’engage également en faveur des Restos du Coeur. Les vaches seront vendues aux enchères le 5 décembre à Paris, lors de l’ouverture de la 31e campagne des Restos du Coeur. La moitié des bénéfices reçus sera versée à cette association.
SEIGNEURIE® ACCOMPAGNE FLORENCE LÉVY POUR LA MISE EN TEINTE DE SON ŒUVRE 180 mètres de long sur 4,5 mètres de haut, l’oeuvre imaginée par l’artiste Florence Lévy – FlolaVie - pour la Régie des ports autonomes raphaëlois a été inaugurée le 18 septembre. Située sur le port de Santa Lucia, cette pièce monumentale a été achevée après cinq mois de travail in situ et l’encadrement par l’artiste d’un chantier école artistique sur 15 mètres. Plus de 200 élèves de la ville ont participé sur le terrain à la création de l’œuvre. Pour la réalisation de son projet, Flolavie a choisi la peinture façade Acrilane de Seigneurie®. Ce film à base de résines 100% acrylique offre une excellente tenue de teintes et notamment des teintes vives particulièrement affectionnées par l’artiste. Parmi les 1170 teintes du nuancier Chromatic® JonOne, Florence Lévy a sélectionné une palette de 12 couleurs et imaginé une palette de 8 teintes originales qu’elle a développée avec les équipes du laboratoire de Seigneurie®.
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BLANCOLOR REJOINT LE GROUPE ALLIOS
L’union de deux fabricants de peintures «franco-français» indépendants et présents sur le marché depuis près de 70 ans est un événement important dans notre secteur d’activité. L’addition des forces de ces belles entités familiales va constituer un nouvel acteur alliant puissance et dynamisme sur le marché de la peinture professionnelle.Le 31 juillet 2015, la société Blancolor et ses réseaux de distribution ont été repris par le groupe Allios qui, avec ses différentes divisions et marques Jefco, Soframap et Washperle, figure parmi les principaux fabricants de peintures bâtiment en France. De réelles synergies sont attendues et bénéficieront aux réseaux de distribution respectifs de Blancolor et Allios.L’union de leurs points de vente dits « intégrés» permettra de constituer un réseau de près de 60 agences sur l’ensemble du territoire français qui proposera aux artisans et entreprises de peinture des lignes de produits remarquablement complémentaires avec d’une part, les peintures «haute décoration» et «premium» Blancolor et d’autre part, la très large gamme de peintures bâtiment Jefco que ce soit pour l’intérieur, la protection ou l’isolation thermique des façades ou encore le traitement des bois, des métaux et des sols. De même leurs réseaux de distributeurs-grossistes indépendants se verront proposer la complémentarité et l’harmonie des gammes Soframap (façade, intérieur, système à teinter performant etc..) du groupe Allios et Blancolor (peintures décoratives et techniques).Le rapprochement historique entre Allios et Blancolor permet de constituer un groupe qui franchit le cap des 100 M de chiffre d’affaires et emploie plus de 450 personnes. Gageons que ce nouvel ensemble, dans lequel l’humain et le client conserveront toujours une place centrale et prioritaire, mais aussi accompagné de capacités industrielles performantes et de départements recherche & développement particulièrement actifs et innovants, saura assurer son développement dans la pérennité et avec une dynamique renforcée.
24 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
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Quand mécanisation rime avec productivité et qualité
Sécurité renforcée, pénibilité réduite, gain de temps… les pulvérisateurs de peinture et enduit « airless » inondent depuis quelques années le marché
et de nombreuses entreprises ne jurent que par ces outils mécanisés. Mais quel est leur degré réel d’efficacité ? Nécessitent-ils une formation spécifique ?
Eléments de réponse.
uand Josef Wagner développe
le premier pistolet à peinture
électrique Airless « Whisker »
en 1953, il est alors loin de se
douter que ce système va révolutionner le monde de
la peinture industrielle. Quelques décennies plus tard,
Wagner a donné son nom à un groupe international
reconnu aujourd’hui comme étant un des fabricants
majeur d’équipements de pulvérisation peinture, laque
et enduit sur le marché. Tandis que le pistolet Airless,
qui au fil du temps a subi de multiples innovations,
est devenu une référence absolue aussi bien chez
les professionnels que chez les particuliers. « On peut
affirmer sans crainte qu’il y a un avant et un après
Josef Wagner, explique Hervé Déporte, représentant
de la marque Titan (Groupe Wagner) dans le sud de
l’Europe et en Afrique du Nord. Avant l’émergence du
système électrique, les pistolets étaient à air comprimé,
donc moins puissant et disposant d’une autonomie
plus limitée. » En France, l’outil Airless a connu un
véritable essor dans les années 1960-70 au moment
de la construction massive de logements HLM. A cette
époque, aucun autre système n’était aussi efficace pour
peindre de très grandes surfaces en un temps record.
Après avoir gagné ses lettres de noblesse dans le
monde professionnel, le pistolet électrique a rencontré
un nouveau succès auprès des particuliers au milieu
des années 1980 avec la banalisation du bricolage et
la multiplication des enseignes de grande distribution
afférentes.
Un confort à toute épreuve« Le confort d’utilisation est un des grands avantages
de la mécanisation Airless, assure Hervé Déporte. Un
pistolet et un tuyau aux poids réduits, une machine
moins bruyante et plus maniable rendent cet outil idéal,
particulièrement pour les chantiers qui se déroulent
sur plusieurs étages. » La conception dotée de joints
en polyéthylène ou en cuir améliorent quant à eux
les rejets, et les structures en aluminium ou en inox
allègent considérablement le produit. « Avec une
pompe, un peintre en bâtiment travaille quatre fois plus
vite qu’au rouleau », souligne le dirigeant. Et d’avertir :
« Attention, le recours au pistolet nécessite l’installation
au préalable de protections car le débit est très
puissant. » Hervé Déporte n’hésite pas à faire parler
les chiffres pour prouver l’efficacité de l’engin. Ainsi,
recouvrir une toiture métallique de 200 m² avec une
peinture anticorrosion ne prendrait qu’une heure, idem
pour une surface de 80 m² avec un enduit spécial pour
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plaque de plâtre. A titre de comparaison, « autrefois,
quand on faisait 200 m² en une journée c’était le
bout du monde, désormais on peut atteindre 600 m²
sans trop forcer. » Facilité d’emploi, qualité de finition,
gain de temps… Il est difficile de trouver des défauts
au système de projection mécanisé. Un sentiment
renforcé par le fait que, grâce à ce nouvel outil, la
peinture en phase solvant fait progressivement place à
la peinture en phase aqueuse, laquelle dégage moins
d’odeurs nauséabondes, limite les risques de brouillard
et réduit les rejets dans la nature. « Dans 90 % des
cas, un professionnel du bâtiment utilise aujourd’hui
de la peinture que l’on peut diluer à l’eau, poursuit
le représentant de Wagner. Plus facile à appliquer,
celle-ci comportait au départ quelques défauts sur
lesquels il a fallu travailler : elle laissait par exemple
migrer les tâches et n’était pas aussi isolante qu’une
base solvantée. Désormais les progrès sont évidents. »
Ce n’est pas une surprise, les prix de ces machines
varient en fonction de l’usage qu’on en a. Une entrée
de gamme à destination du grand public vaut environ
100 euros. En semi-pro, les tarifs oscillent entre 300 et
900 euros et peuvent atteindre 10 000 euros chez
les professionnels. « Quel que soit l’investissement
consenti, il sera vite rentabilisé, garantit Hervé Déporte.
La main d’œuvre représente 70 à 85 % de la facturation
des travaux de peinture, la mécanisation est donc le
levier principal du peintre pour réduire ses coûts et
améliorer sa compétitivité, tout en faisant progresser
le confort de travail.
Des tuyaux chauffants pour moins de brouillardCertes moins en vogue, le solvant n’a pas pour
autant disparu des pots de peinture. Certaines
marques commercialisent depuis quelques années
un système de tuyau chauffant qui permet de réguler
graduellement la température de la peinture de 20 à
60° et qui, partant, assure une
réduction de la viscosité du
produit et une diminution de la
pression de pulvérisation lors
de l’application. Chauffer, plutôt
que diluer, atténue également
le brouillard de peinture et
offre des temps de séchage
plus courts. Bref, le travail n’en
est que plus agréable. « La
marque allemande Caparol a
mis au point un outil de ce type
DOSSIER
« L’entreprise Meunier intervient dans 80 % des cas sur des très gros chantiers comme les immeubles de logements ou les hôpitaux, et sur des surfaces qui excèdent souvent 4000 à 5000 m2. La peinture représente 60 % de notre activité, nous avons donc pu mesurer les nombreux changements qui ont été accomplis ces dix dernières années en matière de mécanisation. Que ce soit l’enduit ou la peinture, tout est de meilleure qualité. Pour toute entreprise, recourir à cette nouvelle manière de travailler requiert de nombreux avantages. Elle revêt tout d’abord un intérêt économique en raison des gains de productivité qu’elle procure (on couvre dix fois plus de surface par jour avec le nouveau système). Mais elle permet aussi de réduire le degré de pénibilité de certaines tâches. Autrefois, il fallait diluer chaque produit utilisé. Désormais, ils nous sont livrés prêts à l’emploi, il n’y a plus qu’à passer à l’action.L’application de la peinture se fait aujourd’hui au pistolet, le travail gagne alors en qualité mais aussi en rapidité – une peinture en phase aqueuse sèche très vite.L’inconvénient, c’est qu’il faut au préalable protéger toutes les parties limitrophes, un pistolet n’étant pas aussi minutieux qu’une brosse. Cela prend parfois du temps et de l’énergie. J’en viens parfois à dire que la protection prend le pas sur la projection. D’autre part, la peinture projetée offre une surface tellement lisse qu’elle rend difficile toute retouche. Quand celle-ci est nécessaire, on a encore rien trouvé de mieux que la bonne vieille méthode manuelle. »
Philippe CapezzoneENTREPRISE MEUNIER À VAULX-EN-VELIN (RHÔNE)
« La mécanisation permet de réduire le degré de pénibilité »
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fort ingénieux, le système d’application Nespri-Tec,
rapporte Hervé Déporte. Il s’agit d’un tuyau chauffant
muni d’une double buse en sortie de pistolet qui garantit
une application sécurisée, sans brouillard et avec un
vrai confort. Les temps de masquage et de séchage
font également partie des nombreux avantages. » On
peut également citer le modèle Focus 700 XVLP (Extra
volume low pressure) mis au point par Titan en 2013, il
possède les mêmes vertus : lui aussi diminue les risques
de brouillard et assure une plus grande viscosité, le tout
pour un confort garanti. Mais la référence absolue, celle
qui a régné en maître pendant plusieurs décennies,
reste le HVLP (High volume low pressure) de Wagner.
Lancé dans les années 1970 et devenu rapidement
un best-seller, il était destiné à remplacer le pistolet à
godet traditionnel (ou compresseur) par une turbine afin
de diminuer le brouillard d’environ 30 %.
Une formation spécifique dans les écolesComme dans tout progrès technique, cette mécanisation
rampante bouscule quelque peu les habitudes. Etant de
plus en plus incontournable, il revient aux entreprises
de s’adapter en proposant des formations sur le tas.
« C’est un handicap qui va évidemment s’estomper
avec le temps, estime Hervé Déporte. Les jeunes
générations bénéficient déjà depuis une dizaine
d’années d’un enseignement entièrement dédié à ces
nouvelles méthodes. A Riom (Auvergne), le lycée du
bâtiment Pierre-Joël Bonté propose un CAP qui est
une référence en la matière. Wagner, par l’entremise de
sociétés sous-traitantes, forme quant à elle les peintres
directement dans les entreprises. Et nos revendeurs
sont aptes pour distiller, si besoin, les meilleurs conseils
aux professionnels. » n
« L’évolution du métier et des produits oblige de plus en plus d’entrepreneurs de peinture à recourir à la mécanisation sur les chantiers de décoration. Une mécanisation qui comporte de nombreux aspects positifs puisqu’elle permet entre autres de réduire la pénibilité et d’améliorer la rentabilité. Les équipements de type « airless » sont accessibles à tous types d’entreprises, même les petites, car ils sont légers, adaptables et multitâches.Mais face à la multitude d’arguments brandis par les fabricants vantant les mérites des outils et des enduits, les professionnels s’interrogent bien souvent sur leur capacité. Fort de ce constat, en tant que président de la commission technique «intérieur/décoration » de l’UPMF-FFB, j’ai proposé que soit réalisée, dans le cadre du Programme recherche développement métier (PRDM) de la FFB, une étude avec un cahier des charges précis pour décrypter les caractéristiques réelles des machines/produits, au-delà de l’argumentaire marketing des industriels.Bon nombre d’entreprises consacrent une importante partie de leur budget dans l’achat de ces produits mécanisés, cet investissement doit être davantage sécurisé et répondre à la question suivante : quels produits pour quelles finitions ? En clair, plutôt que des produits « miracles », il revient aux fabricants de proposer du matériel conforme aux besoins de chacun.Cette étude visera à éclaircir plusieurs aspects tels que la consommation au m², la facilité de manipulation et d’utilisation, le temps de séchage, la tenue dans le temps, etc.Les enduits seront testés sur des supports en béton (dans les constructions neuves, les murs périphériques sont en béton brut), sur des plaques de fibres et des plaques de plâtre. »
Pascal Pawlaczyk EGP SAUDEMONT SARL À SAINT-LAURENT-BLANGY (PAS-DE-CALAIS)
« Décrypter les caractéristiques réelles des machines et des produits »
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Quand mécanisation rime avec productivité et qualitéD
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P E I N T U R E I N T E L L I G E N T E
Le Village où la lumière futGrâce aux propriétés de haute réflectance de la lumière,
confort visuel et économie d’énergie signent cette réalisation atypique au cœur de Paris : le Village by CA, le premier espace de coopération
dédié aux jeunes entreprises innovantes.
au 55 rue de la Boétie à Paris, à l’abri d’une
architecture en pierre des années 1930 se
cache désormais un bâtiment exceptionnel.
Réhabilité par le Crédit Agricole, le Village by CA a été
conçu pour réunir sur une surface de 4 500 m2 des
bureaux fermés, ouverts et des espaces partagés. Ses
habitants ? Jusqu’à 100 start-up qui pourront y côtoyer
des entreprises innovantes et bénéficier de la proximité
de grands partenaires. Alors pour accompagner cette
pépinière d’entreprises, il a fallu « une conception
originale », décrit Gérald Audineau à la tête de la
société Flipo basée à Pantin (93). Pour cette dernière
présente dès le début du chantier sur les lots façades et
carrelage, « son exécution a été un véritable défi. Nous
avons récupéré le lot peinture, à la suite du dépôt de
bilan de l’entreprise initialement prévue ». Résultat :
l’entreprise Flipo a dû intervenir sur les huit étages
dont quatre en sous-sol, soit 11 000 m2 au total « en
seulement six semaines », chiffre le chef d’entreprise.
Jusqu’à 20 % d’énergie consommée en moins pour l’éclairagePremière particularité du Village by CA réhabilité entre
février et juillet 2014 : « il s’inscrit dans une démarche
HQE française et BREAM anglaise qui favorisaient un
système innovant de gestion des apports lumineux »,
reprend le dirigeant de la société Flipo. Afin de
globaliser une solution qui assure confort intérieur et
consommation d’énergie réduite, en plus d’éclairages
par Led optimisés et de stores intelligents, Akzo Nobel
a été choisi pour sa peinture qui diminue le besoin en
éclairage artificiel : l’Alpha Lumimax Mat SF de Sikkens.
Employé sur pas moins de 4 000 m2, elle donne
une plus grande luminosité qu’une peinture murale
traditionnelle grâce à la technologie LumiTec. Ses
propriétés de haute réflectance renforce la luminosité
et apporte une sensation d’espace augmenté puisque
la quantité de lumière absorbée par les surfaces est
réduite. Ainsi, sans sacrifier au niveau de luminosité
d’une pièce et tout en bénéficiant d’un meilleur confort
visuel, la consommation d’énergie relative à l’éclairage
est réduite jusqu’à 20 %. Ses autres atouts : « sa
mise en œuvre est semblable à celle d’une peinture
standard comme son coût. Nous l’avons appliquée sur
l’ensemble des murs et plafonds, à tous les niveaux,
cages d’escalier et parkings y compris. Elle a été
associée dans les bureaux à une autre peinture de
Sikkens, l’Alpha BL Velours ».
Des peintures à fonctionnalité reconnuesAutre avantage de cette peinture aux propriétés
de réflectance de la lumière : elle bénéficie d’un
classement A + et de l’Eco-Label. « Il était exigé dans
le cadre du Village by CA en raison de la démarche
environnementale qui est primordiale », rappelle
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Drôle d’aventure que ce chantier le Village by CA pour la société Flipo. S’il n’a demandé aucune technicité particulière pour le lot peinture intérieure, il a fallu reprendre le flambeau au pied levé derrière l’entreprise de peinture liquidée dans la même période. Pourtant, cette entreprise de taille conséquente était bien ancrée sur son marché, comme la société Flipo. Créée en 1947 par une famille espagnole, dirigée par deux générations de Flipo, et maintenant à sa seconde génération d’Audineau, « nous sommes devenus un petit groupe familial, positionné sur le second-œuvre, finition et qui emploie 60 personnes », décrit Gérald Audineau. Côté chiffre d’affaires « nous alternons entre 8 et 12 millions d’euros. Aujourd’hui, nous nous en sortons avec des moments certes plus difficiles que d’autres, mais nous avons une bonne rentabilité, une bonne structure financière, et nous faisons aussi appel à la sous-traitance et à l’interim », poursuit le chef d’entreprise. « Aujourd’hui, le modèle économique se déplace. Les grosses entreprises qui sont à 100 % en production propre ne tiennent plus et ont du mal à se réorganiser et se repositionner ». Car en face, il faut faire avec une concurrence de petites structures « qui perdent leur savoir-faire en même temps que le personnel, mais sont en mesure de pratiquer des prix que nous ne savons pas concurrencer ». Pour les contrer Gérald Audineau prône la qualité et le service « notamment sur des chantiers qui demandent beaucoup de reporting, d’encadrement, de suivi. Ces petites entreprises ne savent pas le faire ». Chez Flipo, on est structuré pour apporter cet expertise et le suivi administratif indispensables pour répondre aux normes. Comme dans le cadre de la réalisation du Village by CA qui se plie à des critères environnementaux réglementaires. D’où une question venue comme un paradoxe à Gérald Audineau, « alors que nous sommes dans l’ère de la simplification, est-ce que ce ne sont pas justement ces normes qui vont sauver nos entreprises ? ». Une évolution à suivre.
Gérald AudineauPDG DE L’ENTREPISE FLIPO À PANTIN (93)
« Les entreprises à 100 % en production propre ne tiennent plus »
Gérald Audineau. « De fait, tous les produits utilisés
dans le cadre de ce chantier ont été validés en amont
via une étude environnementale avant travaux ».
D’autant qu’ils ont un impact sur la consommation
énergétique du bâtiment et la qualité de l’air intérieur.
Même les peintures qui ont été choisies après
l’étude environnementale (Rubbol BL Primer et Rubol
BL Satura de Sikkens), « parce qu’une entreprise
souhaitait pouvoir coller et décoller la signalétique
des murs sans les abîmer », sont classées A.
« Très résistantes, elles ont permis de montrer
l’étendue de la gamme de solutions proposées par
Sikkens ». Reste que le chef d’entreprise constate que
ces questions environnementales « représentaient à
peine 10 % des demandes il y a seulement trois ans.
Aujourd’hui, elles augmentent car un chantier sur
trois s’inscrit dans des normes environnementales
de type HQE ». Certes, si les peintures avec faibles
émissions de COV sont réglementaires et de fait
obligatoires, celles à fonctionnalité comme la peinture
qui joue sur la luminosité peut recouvrir un aspect
purement marketing. Mais pas pour le Village by CA
où l’association avec l’éclairage Led « a impressionné
maître d’ouvrage comme maîtres d’œuvre ». Ni pour
Gérald Audineau. « L’ajout de fonctionnalités, c’est une
tendance créée par les industriels pour se démarquer,
à l’instar des peintures dépolluantes qui avalent les
formaldéhydes. Mais elle a toujours existé ». Et le chef
d’entreprise de se souvenir des peintures insecticides
et acaricides d’Artilin. Désormais, la différence tient dans
l’écoute que réservent maîtres d’ouvrage et maîtres
d’œuvre « sensibilisés à ces fonctionnalités quand
nous dépassons le cadre de petits chantiers ». D’autant
qu’elles sont aussi synonymes de valeur ajoutée à
exploiter dans un contexte hyper concurrencé.
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L’évolution technique et esthétique
Cache-misère, (tout) petit prix, produit banalisé, les qualificatifs peu flatteurs attachés aux toiles de verre à peindre ne manquent pas.
Pourtant, ce produit basique s’est doté de nouvelles caractéristiques fonctionnelles et décoratives au cours des dernières années.
a toile de verre fait partie de la grande
famille des revêtements muraux. Elle est
commercialisée sous la forme de rouleaux.
Les fibres de verre extrêmement fines qui la
composent et lui assurent sa solidité sont fabriquées
par étirement, lorsque le verre est rendu malléable
à haute température. Le tissage des fibres de verre
donne à la toile de verre son aspect particulier et
imprime sa surface de reliefs. Les mailles créent les
motifs, du traditionnel chevron au décor en losanges,
en passant par les lignés, les lattés ou les aspects crépi.
Des avantages fonctionnelsRevêtement mural en lé le plus utilisé en France où
elle représente environ 50 millions de m2, la toile de
verre à peindre ne jouit pourtant pas d’une très bonne
image, en dépit de certains avantages fonctionnels.
Essentiellement utilisée en rénovation, elle est souvent
considérée comme un « pis-aller » permettant de peindre
un mur quasiment sans préparation du support dans la
mesure où la toile masque les petites fissurations. Sa
structure s’adapte bien aux murs irréguliers, facilitant
ainsi la pose. Le tissage résistant assez bien aux
contraintes et au travail des surfaces, c’est un bon
moyen pour prévenir et limiter l’apparition des fissures
et microfissures. Toutefois, il ne suffit pas de cacher les
dégradations pour qu’elles disparaissent et il convient
de préparer un mur abîmé et de traiter les fissures
visibles pour éviter des désordres ultérieurs. La toile de
verre résiste bien aux chocs. Etanche et imputrescible,
elle peut être posée en pièces humides. Outre son très
bon comportement de réaction au feu, elle est surtout
très économique. Elle permet également de recevoir
des couches successives de peinture, toujours sans
préparation.
Mais le résultat esthétique n’est pas toujours au rendez-
vous : les reliefs du tissage sont souvent d’une grande
banalité et finissent par disparaître au fil des applications
de peinture, sans pour cela donner une surface bien
lisse. Par ailleurs, le produit n’est pas agréable à travailler
pour le poseur en raison des irritations cutanées. De
plus, le tissage lâche des produits bas de gamme ne
constitue pas un support idéal pour l’application de la
peinture ni pour la prévention des fissures.
Nouvelles caractéristiques fonctionnelles et décoratives Bousculant ces données négatives, des industriels ont
choisi de s’appuyer sur les éléments positifs du matériau
pour le valoriser en augmentant la technicité et surtout
en renforçant l’aspect esthétique. Si les évolutions
Les dessins
à grand rapport
sont obtenus grâce
à la technique de
tissage Jacquard.
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32 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
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Toile de verre : évolution technique et esthétique
techniques sont venues de fabricants comme Adfors
(groupe Saint-Gobain) ou Texdécor, l’impulsion
esthétique est surtout le fait de l’allemand Vitrulan
présent depuis cinq ans sur le marché français
avec son concept Systexx. L’industriel entendait
démontrer que ce matériau peut être valorisant et
qu’il a aussi sa place en prescription dans le neuf.
Face à la banalisation, ses arguments sont simples :
normes de qualité strictes, recherche graphique
poussée, aspects de surface nouveaux, facilité de
pose, et, pourquoi pas, nouvelles fonctionnalités
données aux murs.
La technique engendre l’esthétique Répondant aux exigences d’une décoration
contemporaine, Systexx Premium innove par une
esthétique qui s’appuie, en particulier, sur des
motifs à grand rapport. La qualité et l’originalité des
dessins découlent d’une technique de fabrication
issue du tissage Jacquard.
D’où un haut niveau de stabilité dimensionnelle et
une grande précision des dessins, dans les reliefs
et dans les contours. L’envers préencollé, réactivé
par l’eau, réduit les temps de pose et garantit
la régularité des surfaces par une répartition
homogène de la colle. Les produits sont garantis
sans substance nocive et sans allergène et ne
dégagent pas de substance chimique toxique en
cas d’incendie.
Classique dans l’approche décorative des dessins,
la gamme Comfort est également préencollée.
L’apprêt réalisé en usine avec des pigments de
qualité ne demande qu’une seule couche de
peinture, en blanc et teintes pastel. La collection
comprend une référence parfaitement lisse,
appréciée des prescripteurs.
Enfin, Systexx Active apporte la touche de
personnalisation : M39 transforme les murs en
surfaces d’affichage magnétiques, sans plaques
ni rails. S38 rénove, sans préparation, les murs
intérieurs crépis ou structurés de niveau C3
(dentelure de la spatule) grâce à un pouvoir
couvrant qui évite les étapes de lissage tout en
prévenant l’apparition de fissures. Enfin, L65 est un
produit personnalisable permettant de dessiner des
logos de façon très précise grâce à la technique
Jacquard.
Le pré-encollage associé à la
machine proposé par Vitrulan
procure un gain de temps et
une meilleure qualité de pose.
Les motifs traditionnels
sont souvent d’une grande
banalité
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34 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
P L A N C H E R T E C H N I Q U E
Gestion des câblages sous un revêtement de sol L’aménagement des espaces de bureaux en « open space »
offre une grande flexibilité pour la configuration des postes de travail. A condition que les équipements techniques s’adaptent facilement à la mobilité.
La mise en place d’un plancher technique y contribue largement.
épondant à la modernité architecturale de
leur époque par leur hauteur et leur densité
lors de leur construction, en 1975, les tours
du Pont de Sèvres, à Boulogne-Billancourt,
se sont dressées pendant de longues années au milieu
d’un environnement urbain qui ne s’est mis en place que
progressivement. Elles se situent aujourd’hui au cœur
de la cité, en lien avec les nouveaux quartiers qui sont
nés sur la friche industrielle de Renault. Elles s’insèrent
également dans le dispositif de développement de la
capitale vers le Grand Paris. Rebaptisées Citylights,
l’ouvrage initial de Daniel Badani et Pierre Roux-Dorlut
a été remanié par l’architecte Dominique Perrault afin
de l’enraciner dans son environnement, de l’ouvrir vers
l’extérieur, en particulier grâce aux 5000 m2 des halls
rez-de-chaussée qui relient les tours et les connectent
aux tracés piétonniers. Cet espace abritera également
les services avec cinq restaurants, une salle de fitness,
un auditorium de 300 places ou encore une crèche.
Rénovation dans l’esprit des lieuxLa rénovation respecte un patrimoine qui était doté
de qualités indéniables en termes de géométrie et de
design. Ainsi le plan en hexagone organisé avec des
noyaux centraux desservant le plateau de bureaux offre
des vues à 360° sur Paris et l’Ouest parisien. Tous les
plans de travail sont en premier jour. Les open spaces
resserrés donnent des champs de vision limités ne
montrant qu’une douzaine de personnes à la fois. Par
ailleurs, grâce à la mise en place d’éléments de façades
obliques formant des prismes, les tours agissent
comme des capteurs de lumière, faisant circuler la
lumière partout par effet de réflexion.
General Electrics et le groupe Solocal (ex-Pages
Jaunes) ont réservé la totalité des 80 000 m2 de
surfaces de bureaux pour s’y installer avant la fin de
cette année. Ces deux entreprises disposeront donc
d’espaces intérieurs aux volumes et proportions variés
dont l’une des caractéristiques essentielles est une
luminosité exceptionnelle dégageant une impression
de modernité tout en préservant une sensation de
chaleur et de confort d’usage. Exploitant parfaitement
la proximité intérieur/extérieur qui est le grand principe
architectural de cet ensemble de bâtiment, les espaces
de travail sont en prise directe avec l’environnement
urbain.
Aménagement des espaces de travailCette conception architecturale contemporaine
des bâtiments s’accompagne tout naturellement
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Les plots sont
implantés directement
dans la colle fraîche
et les dalles
immédiatement mises
en place pour fixer
l’entraxe.
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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 35
d’aménagements intérieurs adaptés aux espaces de
travail actuels. Avec des réponses pertinentes aux
exigences de facilité d’installation et d’entretien tout
en s’adaptant aux besoins de flexibilité. A cet égard,
le choix du système mis en place pour l’installation
des câbles dédiés aux équipements électriques et
informatiques et à la connectique est exemplaire. Le
système Intercell mis au point par Interface est un
procédé de gestion du câblage au sol qui procure un
gain de place en dissimulant l’alimentation en courants
faibles et courants forts dans un plenum. De conception
simple, le système est constitué de plots et de boîtiers
abritant les câbles et les connecteurs qui sont fermés
par des dalles en acier qui recevront ensuite les dalles
de moquettes modulaires amovibles. Un module
de quatre boîtiers de 50x50 cm, soit 1 m2, comporte
64 plots qui vont servir de chemin de câbles. Pour les
passages entre les circulations et les bureaux, c’est-à-
dire entre zones câblées et non câblées, le système
propose des rampes d’accès qui permettent de réaliser
des pentes (8 % en standard ou 5 % en option).
8 km de câbles par plateauSur ce chantier, il s’agissait de gérer le passage au sol
d’une quantité très importante de câbles, sans nuire à
la hauteur sous plafond. Intercell proposait une solution
pertinente par sa faible hauteur totale de 40 mm, dont
38 mm utiles. Cette solution a été préalablement testée
par le maître d’ouvrage, BNP Paribas Real Estate, et le
Cabinet Majorelle représenté par Richard Galland dans
une tour de La Défense. Elle a ensuite été installée sur
55 000 m2 par le groupe Bangui, adjudicataire des
lots planchers techniques et sols souples. Détail : sur
chaque plateau, ce sont 8 km de câbles qui circulent
dans ce plancher technique.
La mise en œuvre du chantier a débuté par une
opération de rabotage de la dalle afin de respecter la
hauteur sous plafond exigée suivie par l’application
d’un ragréage P3 . En effet, l’installation des plots
répond aux mêmes exigences que celles d’un
revêtement de sol, en particulier du point de vue de
la planéité du support. Les plots n’étant pas réglables,
il n’est pas possible de rattraper des différences de
niveau. « A contrario souligne Pascal Charpentier,
directeur des ventes chez Interface, s’ils ne sont pas
réglables, ils ne peuvent pas non plus se dérégler. Un
atout important en exploitation car aucun réglage n’est
nécessaire après une intervention dans le plenum ».
Simplicité de mise en œuvre15 à 20 compagnons du groupe Bangui ont travaillé
sur ce chantier. L’entreprise étant également fabricant
de planchers techniques traditionnels sur vérins, ce
sont principalement des poseurs de ce système qui
sont intervenus sur cette phase du chantier. Pour la
mise en œuvre, les plots sont posés dans la colle
fraîche qui recouvre l’ensemble du support. A noter
que l’application de la colle sur le support assume
simultanément la fonction d’une peinture anti-poussière.
Les dalles métalliques sont immédiatement mises en
place afin d’ajuster les plots et de fixer l’entraxe. Les
plaques ne seront vissées que lorsque les câbles auront
été tirés. La finition du sol est ultérieurement réalisée
avec la pose de dalles textiles plombantes amovibles.
Les + techniquesLe système Intercell est incombustible, avec un classement M0, et permet donc la prescription en immeubles de grande hauteur. Etant léger, la surcharge sur la structure du bâtiment n’excède pas 22 kg/m2 et les éléments se transportent et se manipulent aisément. Sa construction composée de 64 plots et d’une dalle en acier galvanisé assure la répartition et la résistance aux charges. L’épaisseur réduite de la dalle (2 mm) offre une conductivité optimale dans le cas d’un chauffage par le sol basse température.
Pascal
Charpentier,
directeur des
ventes Interface,
et François-
Xavier Arcangeli,
directeur
commercial du
groupe Bangui.
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Des rampes assurent
la transition entre les zones
câblées et non câblées.
36 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
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M I S E E N Œ U V R E
Pose au sol sans colle
ésilients, textiles, en bois ou à base de bois, les revêtements de sol ont initialement été conçus pour faire corps avec le support, en particulier s’ils
recouvrent l’ensemble d’une pièce. Le collage confère une cohésion à l’ensemble en évitant des mouvements du revêtement qui, outre le fait d’être inesthétiques, peuvent provoquer des accidents et une usure prématurée. La pose sans collage, dite pose libre, a été rendue possible par la mise au point de nouveaux revêtements adaptée. Avantages : rapidité de mise en œuvre avec un outillage restreint, absence d’odeur,
facilité de dépose avec restitution d’un support propre.
Le parquet pionnierLe parquet contrecollé a popularisé la pose libre ou flottante. Alternative au parquet massif traditionnellement posé cloué sur lambourdes, le contrecollé est un produit industrialisé d’une couche d’usure en bois noble, collée sur une âme en contre-plaqué ou en résineux, et contrebalancée en sous-face par un parement pour la stabilité dimensionnelle de l’ensemble. Les lames étaient assemblées par rainure et languette, avec application intermédiaire d’un filet de colle. A l’instar des sols stratifiés, l’assemblage par clips s’est généralisé pour le parquet. Apparu il y a une trentaine d’années, le revêtement de sol stratifié est une alternative économique au parquet bois qui s’installe essentiellement en pose libre (même si la pose collée est toujours possible) et uniquement par système clic. Le parquet et le stratifié sont sensibles à l’humidité et la pose libre ne dispense pas de respecter un jeu périphérique pour absorber la dilatation du revêtement. Un inconvénient de la pose flottante est la sonorité à la marche. Autre problème, la pose libre sur sol chauffant : elle peut nuire à la transmission de chaleur et, dans tous les cas, ne doit se faire que sur un système basse température.
Dalle textile amoviblePrivilégié en bureaux et locaux du tertiaire devant répondre à des critères de confort et d’acoustique, la dalle textile plombante
amovible est adaptée à la pose libre et répond à une conception contemporaine des espaces de travail. Aménagés en « open space », les bureaux jouent la modularité et peuvent être transformés facilement. Modulable, la dalle s’adapte aux besoins et optimise les coûts des changements. Associée à un plancher surélevé, elle permet l’accès aux éléments techniques. Elle autorise des remplacements partiels en cas de dégradations, sans déplacer tout le mobilier. Facile à manipuler, elle génère moins de chute qu’une moquette en rouleau.
Pour être compatible avec une pose libre, la dalle doit répondre à certains critères : le cahier de prescriptions techniques prescrit une masse surfacique égale ou supérieure à 3,5 kg/m2, une épaisseur supérieure ou égale à 5 mm et une surface minimale de 0,25 m2. La qualité de la sous-couche garantit la stabilité dimensionnelle, la planéité du module et son aptitude à adhérer au sol. Le type de sous-couche le plus courant est un mélange de bitume modifié par des polymères et de charges de calcaire. Elle peut aussi être en PVC, à base de polyuréthane, de polyoléfine ou de textile polyester. Sur une grande surface, avec un linéaire de plus de 12 mètres, il convient d’utiliser un fixateur ou « poissant » qui renforcera l’adhésion des dalles sans en empêcher la dépose.
Les résilients aussiLes dalles plombantes en PVC ont fait leurs preuves depuis longtemps en locaux tertiaires à trafic lourd, grâce à une masse surfacique importante et un assemblage en queue d’aronde ou un envers strié pour éviter la glissance sur le support. Plus décoratifs, les PVC en lames et dalles de formats modulaires (LVT) connaissent un développement rapide, avec un champ d’application beaucoup plus large (commerces, hôtellerie, maisons de retraite, résidentiel). Cette famille de revêtement s’inscrivant dans une tendance lourde, ces revêtements proposent les deux options du collage
ou de l’emboîtement par clipsage, cette solution de pose libre ayant toute les chances de s’imposer dans l’avenir comme ce fut le
cas pour le parquet.
Permettant une pose sans colle,
l’assemblage par clip s’applique aux différents
types de revêtements de sol.
De façon générale, l’installation d’un revêtement de sol sur l’ensemble de la surface d’un local implique une liaison entre le support et le revêtement afin d’éviter les mouvements de ce dernier. Toutefois,
certains d’entre eux peuvent s’émanciper de ce principe tout en procurant un résultat pertinent.
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Même le linoléum peut être
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38 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
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La bombe à carbure : un outil précis
Dans le domaine des revêtements de sol, de nombreuses règles de mise en œuvre prescrivent le contrôle de la siccité du support au moyen de la bombe à carbure. Zoom sur cet outil qui permet
d’obtenir une mesure précise du taux d’humidité.
i cet outil n’est pas parfait – notamment
compte tenu de son caractère destructif – il
est en revanche celui qui offre la précision la
meilleure. En outre, il permet d’aller chercher
l’humidité à l’endroit où elle se trouve – en
profondeur – quand les méthodes alternatives ne
mesurent, au mieux, que l’humidité présente dans les
premiers millimètres d’épaisseur du liant.
En fonction du type de support considéré, de la nature
du liant qui le constitue et du revêtement prévu, la
méthodologie de travail et le résultat admissible
diffèrent. Le prélèvement doit se faire à l’endroit
supposé être le plus défavorable (placards, pièces
borgnes, zones orientées au Nord, etc.) pour évaluer
objectivement le risque qu’il y a à mettre en œuvre
le revêtement sur le support tel qu’il se présente. La
fréquence des contrôles n’est pas la même selon les
revêtements (voir tableau 1).
Prélèvement de l’échantillonL’échantillon est idéalement récupéré au marteau et au
burin. L’usage d’un marteau-perforateur équipé d’un
burin ad’hoc est envisageable pourvu que l’action sur
le liant ne génère pas l’échauffement de l’échantillon,
lequel accélèrerait l’évaporation de l’eau avant
contrôle et fausserait la mesure. Les prélèvements
à la perceuse ou au carotteur sont à proscrire
absolument. A noter que sur planchers chauffants, des
emplacements doivent avoir été aménagés au
moment de la réalisation de l’ouvrage afin que
le contrôle ne provoque pas l’endommagement
des éléments caloriporteurs. La profondeur du
prélèvement varie d’une règle à l’autre (voir tableau 2).
L’échantillon brut est recueilli dans une petite écuelle
en acier en prenant garde à ce qu’il ne soit jamais
touché à mains nues. Il est concassé jusqu’à obtenir un
mélange dont on évacue les granulats et agrégats pour
S
Présentation des composants
de la bombe à carbure
Présentation des billes d’acier
Préparation du prélèvement
à l’aide d’un marteau et d’un burin
Prélèvement des agrégats
Concassage des agrégats
pour optimisation de la mesure
Pesée des agrégats
Versement de la pesée
dans la bombe à carbure
Introduction avec précaution
des billes d’acier
incorporation de la cartouche
de carbure de calcium
dans la bombe à carbure
Secouer la bouteille pour casser
la cartouche et remuer suffisamment
pour transformer l’eau en gaz
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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 39
ne garder du broyat qu’une poudre de liant très fine.
Une quantité précise de cette poudre est prélevée et
pesée. Les valeurs prescrites sont également rappelées
dans le tableau 2.
Procédure du testSitôt pesé, l’échantillon est versé dans la bombe avec
les billes d’acier fournies avec l’appareil et une ampoule
de carbure de calcium que l’on prend garde à ne pas
briser. Le récipient de la bombe est fermé au moyen
du couvercle équipé du manomètre et le contrôle est
lancé en agitant la bombe d’un coup sec afin que les
billes d’acier brisent l’ampoule de carbure de calcium.
La bombe fonctionne selon un principe simple : le
carbure de calcium a pour propriété de générer du
gaz acétylène lorsqu’il est mis en contact avec des
molécules d’eau. La bombe étant fermée et équipée
d’un manomètre, on mesure l’accroissement de
pression généré par le gaz acétylène et en fonction
du poids de l’échantillon, il est possible de déterminer
le pourcentage d’eau (valeur en poids) que contenait
l’échantillon lorsqu’il a été versé dans la bombe.
La bombe est agitée pendant quinze à vingt minutes, le
manomètre toujours vertical, jusqu’à ce que la pression
n’évolue plus. Le contrôle est alors terminé et la valeur
obtenue est relevée. Les taux admissibles diffèrent en
fonction des revêtements (voir tableau 3).
ATTENTION s’agissant des cratères générés par le
prélèvement : leur rebouchage doit être assuré au
moyen de matériaux spécifiques notamment pour les
chapes anhydrites. En présence de tels ouvrages, il
est recommandé à l’opérateur de consulter celui qui a
réalisé la chape.
Nature du revêtement
Tous supports, hors chapes anhydrites
Chapes anhydrites
Peintures de sol(NF-DTU 59.3)
Non préciséL’application de peinture de sol sur chapes anhydrites n’est pas admise par le CPT 3578 V2
Revêtements de sol textiles(NF DTU 53.1)
Non précisé
2 prélèvements par local de surface inférieure à 100 m² puis 1 pour chaque tranche de 100 m² supplémentaire
Revêtements de sol plastiques collés(NF DTU 53.2)
1 pour les premiers 100 m² puis 1 par tranches de 500 m² supplémentaires
Systèmes de revêtements de sol stratifiés posés flottants (CPT 3642)
Non précisé
TABLEAU 1 - FRÉQUENCE DES CONTRÔLES À LA BOMBE À CARBURE EN FONCTION DU LIANT ET DES REVÊTEMENTS PRÉVUS
TABLEAU 2 - PROFONDEURS DE PRÉLÈVEMENT ET POIDS DE L’ÉCHANTILLON
Nature de l’ouvrage
Matériaux et type d’ouvrage
Profondeur de prélèvement
Quantité de poudre à verser dans la bombe
Dallages béton(NF-DTU 13.3)
A partir de 4 cm de profondeur
20 g
Dalles béton structurelles(NF-DTU 21)
A partir de 4 cm de profondeur
20 g
Dalles béton non-structurelles(NF-DTU 26.2)
Rapportées, flottantes ou désolidarisées
Dans la demi-épaisseur inférieure de l’ouvrage
20 g
Chapes(NF-DTU 26.2, CPT 3578 V2, Avis Technique ou DTA)
Traditionnelles et fluides base ciment
Dans la demi-épaisseur inférieure de l’ouvrage
20 g
Fluides base sulfate de calcium (chapes anhydrites)
Dans toute l’épaisseur de l’ouvrage
Entre 50 et 100 g
TABLEAU 3 - TAUX DE SICCITÉ ADMISSIBLES EN FONCTION DE LA NATURE DU LIANT ET DES REVÊTEMENTS À VENIR
Nature du liant de l’ouvrage
Peinture de sols(NF DTU 59.3)
Revêtements de sol textiles(NF-DTU 53.1) 1
Revêtements de sol plastiques
collés (NF-DTU 53.2)
Systèmes de revêtements de sol stratifiés posés
flottants (CPT 3642)
Ciment 4%2 5% 4,5%3 4,5%
Sulfate de calcium Non visé 0,5%4 0,5% 0,5%
1 En cours de révision.
2 Le NF-DTU 59.3 est assez ancien ; il préconise une mesure à l’étuve ventilée, inapplicable sur chantier. Nous reprenons ici le taux de référence en suggérant de conduire la mesure à la bombe.
3 Certains produits sous Avis Techniques se réclament du NF-DTU 53.2 pour la mise en œuvre mais introduisent des taux spécifiques. C’est notamment le cas de revêtements de sol caoutchouc qui peuvent exiger un taux de 3%. Consulter l’Avis Technique.
4 Le CPT 3578 V2 - Chapes fluides à base de sulfate de calcium - admet un taux de 1% pour les seuls revêtements textiles perméables (sans sous-couche).
40 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
StoColor Dryonic est nominée aux Trophées de l‘innovation Batimat 2015.
La nouvelle peinture de façade StoColor Dryonic issue de la recherche bionique, s‘inspire du scarabée de Namibie. Elle possède une microstructure à la fois hydrophile et hydrophobe, calquée sur la carapace de cet étonnant coléoptère du désert. Grâce à la Technologie Dryonic, les façades peuvent désormais évacuer l‘eau plus rapidement et sécher en un temps record. Ainsi privés d‘eau, les micro-organismes ne peuvent proliférer et la façade reste belle plus longtemps. StoColor Dryonic s‘adapte à tous types de supports - enduit, béton, parements briquettes ou céramiques, bardage en métal, composite ou matières plastiques - et offre une grande variété de teintes. Découvrez en vidéo la rapidité de séchage de StoColor Dryonic : www.stocolordryonic.fr
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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 41
Q U A L I B AT
Evolution de la nomenclature d’activitésQualibat met régulièrement à jour sa nomenclature
d’activités pour l’adapter aux évolutions des métiers. La dernière évolution date du 1er juillet 2015. Explication des modifications
relatives aux activités des métiers de la finition.
La commission « nomenclature », au sein de laquelle
la FFB est représentée, établit les propositions
d’évolution en prenant notamment en compte les
demandes des Unions et Syndicats de la Fédération.
Les modifications concernant les activités des métiers
de la finition sont les suivantes.
62 «Revêtements de sols et de murs» :
fusion de la qualification 2162 «Chapes»
avec la qualification 6252 «Chapes»
La qualification 2162 «Chapes» est supprimée. Son
champ de compétences est repris dans la nouvelle
qualification 6252 «Chapes» ce qui entraîne des
modifications rédactionnelles de cette dernière, les
entreprises titulaires de la qualification 2162 faisant
l’objet d’un reclassement.
71 «Isolation - Thermique - Acoustique» :
actualisation des exigences
complémentaires des qualifications
7131 - 7132 et 7133
Les professionnels du Groupement isolation thermique
par l’extérieur (GITE) de la FFB qui rassemble l’ensemble
des professionnels concernés par l’ITE ont rédigé un
projet d’évolution du dispositif de qualifications de la
spécialité 713 «Isolation thermique par l’extérieur». Les
évolutions portent sur la modification du périmètre et
du champ de compétences des entreprises, ainsi que
sur le retour de la hiérarchisation des qualifications
entre elles. Les exigences complémentaires qui
accompagnent l’attribution des qualifications 7131,
7132 et 7133 font également l’objet de modifications
rédactionnelles découlant des propositions visant les
définitions des qualifications relevant de l’isolation
thermique par l’extérieur.
86 «Efficacité énergétique» :
modifications rédactionnelles
et ajustements des exigences
complémentaires
Compte tenu des dispositions de l’arrêté formation,
les exigences relatives aux justificatifs à produire
pour le responsable technique ont été modifiées
pour tenir compte du nouveau taux de réussite au
QCM. Elles impactent les définitions ainsi que les
exigences complémentaires et/ou particulières
des qualifications 8611, 8621, 8632, 8633, et de la
mention 860.
Désormais, la spécialité 863 «Efficacité énergétique -
«Offre globale»» ne compte plus que des qualifications,
la certification 8633 ayant été transformée en
qualification. Ce basculement entraîne, pour la
définition, des modifications de son contenu et la
rédaction de nouvelles exigences complémentaires.
POUR L’ÉTABLISSEMENT DES DESCRIPTIFS ET DES QUANTITATIFS
GUIDE PRATIQUE2015
PEINTURES
REVÊTEMENTS MURAUX
PEINTURES DE SOL
SYSTÈMES D’ÉTANCHÉITÉ LIQUIDE
FAÇADES
ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR
ETICS
REVETEMENTS DE SOL PVC
REVETEMENTS DE SOL TEXTILES
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UNIONPROFESSIONNELLE
DES MÉTIERSDE LA FINITION
DOCUMENTS UPMF-FFB
Documents à commander à l’UPMF-FFB [email protected] téléchargeables sur www.upmf.ffbatiment.fr espace adhérents/rubrique Médiathèque/Publications
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OUVRAGES DE PLÂTRERIE ET DE PEINTURE CONFORMESEXIGENCES MINIMALES
GÉNÉRALITÉSLe NF DTU 59.1 « Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais »
définit les supports à base de plâtre admissibles :
l enduits de plâtre intérieurs conformes au NF DTU 25.1
l les cloisons en carreaux de plâtre conformes au NF DTU 25.31
l les cloisons, contre-cloisons et plafonds en plaques de plâtre conformes aux NF DTU 25.41 ou 25.42
l les plafonds et autres ouvrages en staff conformes au NF DTU 25.51
1 - PLAQUES DE PLÂTRE
UNIONPROFESSIONNELLE
DES MÉTIERSDE LA FINITION
CE QUE DOIT LE PLÂTRIER
La mise en peinture des supports à base de plâtre ne peut être exécutée que s’ils satisfont aux tolérances de planéité et aux caractéristiques d’aspect minimales définies par les NF DTU traitant de ces ouvrages. D’une manière générale, l’état de surface du parement doit être tel qu’il permette l’application des revêtements de finition sans autres travaux préparatoires que ceux normalement admis pour le type de finition considéré. De plus, le support ne doit pas présenter de : l taches d’humidité ni de moisissures
ni souillures biologiques, l pulvérulence ni efflorescences ou salpêtre,l taches de bistre, taches d’huile ou de graisse,l taches diverses provenant de structures bois
ou métalliques contiguës ou sous-jacentes,l inscriptions (trait à l’encre ou crayon gras, graffiti).
CE QUE DOIT LE PEINTRE
Le NF DTU 59.1 définit trois niveaux de finition en fonction de l’aspect souhaité. En l’absence de précision aux documents particuliers du marché (DPM), l’état de finition B est retenu.
Finition C Le revêtement de peinture couvre le subjectile. Il lui apporte un coloris, mais l’état de finition reflète celui du subjectile. La finition C est d’aspect poché ou structuré.
Finition B
La planéité générale initiale n’est pas modifiée. Les altérations accidentelles sont corrigées. Le rechampissage peut présenter quelques irrégularités. La finition B est d’aspect poché ou structuré. Quelques défauts d’épiderme et quelques traces d’outils d’application sont admis.
Finition A
La planéité finale est satisfaisante. Il aura été procédé aux travaux d’enduisage jugés nécessaires. L’aspect d’ensemble est uniforme, soit légèrement poché, soit lisse. De faibles défauts d’aspect sont tolérés. Le rechampissage ne présente pas d’irrégularités (ni détrempe, ni saignement, ni remontées). Les défauts de planéité des supports sont corrigés par enduisage pour des écarts inférieurs ou égaux à 5 mm sous la règle de 2,00 m.
SUPPORTSPLAFONDS, CLOISONS OU CONTRE-CLOISONS EN PLAQUES DE PLÂTRE
ASPECT DE SURFACE
Le jointement et les trous de fixation doivent être affleurés (absence de bulles, cloques, décollement, pulvérulence…)
PLANÉITÉ GÉNÉRALE (sous la règle de 2 m)
≤ 5 mm
PLANÉITÉ LOCALE (sous la règle de 0,2 m)
≤ 1 mm
COMPLÉMENT
Cloisons ou contre-cloisons (aplomb) : 5 mm maximum sur une hauteur de 2,50 mPlafonds (horizontalité) : l’écart de niveau avec le plan de référence doit être inférieur à 3 mm/m, sans dépasser 2 cm sur la totalité du plafond.
CE QUE DOIT LE PEINTRECE QUE DOIT LE PLÂTRIERPlaques de parement en plâtre à épiderme cartonné - Travaux intérieurs
Su
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Etat de finition
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e Finition C
Finition B 4 Finition A 4 4
* Dans les locaux très humides en conditions d’utilisation, les produits mis en œuvre doivent répondre à des exigences spécifiques (voir Annexe D.4 du NF DTU 59.1 P1-1).
1 La finition C et la finition B sont d’aspect poché. La finition A est d’aspect finement poché ou lisse. L’application de peinture en finition « tendue », ne s’exécute que pour les travaux de finition spécifique, sur prescription des documents particuliers du marché (DPM).
2 Un même type d’enduit peut convenir à toutes ces opérations. L’aspect est lisse ou structuré. En aspect structuré, le détail des opérations est défini dans les documents particuliers du marché.
3 L’ensemble des couches intermédiaires et de finition peut être remplacé par un revêtement semi-épais ou épais.
4 Optionnel : si la prestation est prévue au marché, le choix par le peintre de ce type d’opération peut être nécessaire en fonction de la présentation du subjectile reçu pour obtenir la finition demandée.
Pour consulter le tableau complet, se référer au NF DTU 59.1 P1-1.
ATTENTION AU DÉLAI DE SÉCHAGE : le NF DTU 25.41 indique que l’application des revêtements de finition ne peut être envisagée qu’après 7 jours minimum de séchage des joints en ambiance naturelle.
DESCRIPTIFS ET QUANTITATIFS
Guide pratique 2015
INTERFACES
Ouvrages de plâtrerie et de peinture conformes Exigences minimales
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La nouvelle peinture de façade StoColor Dryonic issue de la recherche bionique, s‘inspire du scarabée de Namibie. Elle possède une microstructure à la fois hydrophile et hydrophobe, calquée sur la carapace de cet étonnant coléoptère du désert. Grâce à la Technologie Dryonic, les façades peuvent désormais évacuer l‘eau plus rapidement et sécher en un temps record. Ainsi privés d‘eau, les micro-organismes ne peuvent proliférer et la façade reste belle plus longtemps. StoColor Dryonic s‘adapte à tous types de supports - enduit, béton, parements briquettes ou céramiques, bardage en métal, composite ou matières plastiques - et offre une grande variété de teintes. Découvrez en vidéo la rapidité de séchage de StoColor Dryonic : www.stocolordryonic.fr
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42 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
T E N D A N C E S
Façade couleur : le retour La couleur, qui avait presque disparu des façades, fait un come back remarqué.
Un moyen de leur donner du caractère et de les personnaliser. La difficulté : utiliser intelligemment des produits et systèmes soudain très colorés.
retagne, Alsace, Provence… Historique-
ment et traditionnellement, les façades
sont colorées. Certes dans des registres,
matériaux et lumières différentes, mais
colorées. Ce sont les terroirs qui ont influencé cette
géographie de la couleur. Aujourd’hui, on essaie de
retrouver ces anciennes colorations avec des enduits
à la chaux, par exemple. Pourtant ces façades couleur
ont bien failli disparaître, notamment au moment de la
reconstruction après-guerre. L’invention du mur-rideau,
l’alliance du métal, du verre et du béton, autant de
bonnes raisons à l’époque pour construire terne. Le
summum a été atteint entre les années 1980 et 2000
avec la dictature du ton pierre, monochrome. En outre,
la couleur à cette époque n’a pas bonne presse : elle
fait peuple, seuls les maîtres d’ouvrage des HLM l’osent
encore un peu.
Casser l’uniformité Et voilà qu’en ce début de XXIe siècle, la tendance
s’inverse. La couleur revient, et ça se voit. En effet, pas
uniquement de petites touches, mais des immeubles
entiers qui se teintent de rouge, de vert, de jaune. Elle
s’est d’abord timidement invitée sur les équipements
collectifs souvent utilisés par les jeunes – gymnases,
médiathèques, lycées… Puis elle a pris ses quartiers
sur le logement social où il n’est plus rare de voir des
façades bicolores, tricolores, voire quadricolores. Du
côté des immeubles tertiaires, elle reste encore timide.
L’architecte y voit la possibilité de casser l’uniformité ;
la couleur lui permet d’affirmer, de renforcer, d’étirer
une perspective, d’agrandir un volume ou, au contraire,
le rétrécir ou le faire disparaître. C’est elle aussi qui va
inscrire le bâtiment dans son environnement, lui donner
un rythme, asseoir sa personnalité, son identité. La plus
grande difficulté ? Trouver la bonne harmonie avec
l’environnement immédiat du bâtiment, avec le bâtiment
lui-même et avec la texture de couleur, laquelle est
aussi donnée par la nature des matières et matériaux
utilisés. Car – il faut le dire aussi – les choix de couleur
ne sont pas toujours une réussite ! Pas simple de ne pas
donner dans le criard, voire le vulgaire.
Quatre attitudes possiblesUne intégration réussie passe par une vision globale.
Il convient de prendre un peu de recul par rapport au
contexte du bâtiment. Cela peut requérir une étude
chromatique – on le fait bien pour le sol – qui consiste
à analyser le site et à mesurer l’impact que l’on va créer
avec la couleur. Selon les spécialistes de la couleur,
quatre attitudes sont envisageables : le mimétisme,
l’intégration, la mise en valeur ou, au contraire, la
neutralité. Dans le premier cas, on fait le caméléon,
les couleurs retenues existent déjà et on les reproduit
avec le même type de matériau. Dans le second cas,
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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 43
on analyse le site en essayant de comprendre quelles
sont les couleurs dominantes et comment les compléter
avec de nouvelles teintes et/ou matières, tout en restant
dans la même ambiance. La mise en valeur, elle, vient
au contraire trancher avec l’environnement pour bien
affirmer la présence du bâtiment avec des couleurs
saturées ou lumineuses. A l’opposé, la neutralité permet
au bâtiment de se faire oublier.
Offre renouveléeCause ou conséquence de cette tendance, on assiste
en parallèle à un renouvellement profond de l’offre.
Les industriels de la peinture et des enduits ont ressorti
leur nuancier et proposent de véritables systèmes
qui, en plus d’offrir un vaste choix de finitions (lisses
ou structurées), affichent une palette de couleurs
renouvelées. Mais attention, cette mise en couleur
des façades ne doit pas engendrer de désordres. Le
choix d’une teinte de finition n’est pas anodin : outre
l’aspect esthétique, la couleur aura une influence
considérable sur la pérennité du système retenu. Tel
l’échauffement de la façade qui variera selon que la
teinte choisie est claire ou foncée – il n’est pas rare que
des finitions foncées entraînent des températures de
surface de l’ordre de 80°C. Ces incidences thermiques
sont sources de désordres tels que la fissuration des
enduits et bétons. Les fabricants recommandent
donc de n’utiliser en finition que des teintes claires, à
absorption calorifique faible. Conformément à la norme,
les teintes doivent présenter un coefficient d’absorption
du rayonnement solaire inférieur à 0,7 ou un indice de
luminance lumineuse Y supérieur à 35 %. Sachant que
depuis peu et pour répondre à une demande croissante
des prescripteurs, certains fabricants repoussent les
limites en commercialisant des produits foncés en
phase avec la réglementation. On trouve également
des badigeons spécifiques, avec lesquels il est possible
d’obtenir des effets colorés de pleine matitude et de
transparence, qui patinent avec le temps. De quoi
satisfaire la demande…
MARIE-PIERRE SERVANTIE, CHROMO-ARCHITECTE DPLG
« La palette de couleurs s’est considérablement élargie »« Le Corbusier, qui a introduit la couleur dans ses façades tout en gardant les parois grises ou blanches, disposait de vingt teintes pour travailler. Depuis, la palette s’est considérablement élargie, les tonalités notamment ont évolué, les couleurs primaires sont plus lumineuses. Avec les tonalités d’aujourd’hui, la maison du Fada* deviendrait vulgaire. Le risque avec les teintes dont nous disposons maintenant est l’effet polychrome des entrées de ville. Il faut arriver, comme en musique, à gérer les équidistances visuelles et les couleurs pour une lecture intelligente des bâtiments. Il y a un rapport à instaurer entre les teintes en fonction des valeurs de couleur, une relation à créer. Paradoxalement, nous manquons de teintes car les industriels, eux, surfent sur des effets de mode : violet l’année dernière, anis cette année, mauve l’année prochaine. Je les invite à dialoguer davantage avec les architectes, car la couleur n’est pas une question de mode, mais de style. »
Architecte et enseignante, Marie-Pierre Servantie a créé, à Bordeaux, une agence spécialisée sur l’emploi de la couleur dans l’architecture et l’urbanisme. Elle est l’auteure de Chromo-Architecture aux Editions Alternatives. www.architecture-couleur.com
* La Cité radieuse à Marseille de Le Corbusier
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44 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
• Restauration du bâti ancien
• Rénovation des façades en mortier de plâtre « type Parisien »
• Protection ou décoration des bétons et supports minéraux
Le minéral qui inspire la lumière
La Pierre FertileLe minéral qui inspire la lumière
OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 45
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Les façades parisiennes enduites au plâtre
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En région parisienne ou ailleurs, la technique de l’enduit extérieur plâtre renaît de ses cendres.
Des procédés qui assurent aux façades une prestance sans égale.
ans le grand est de la région parisienne
et à Paris, la plupart des bâtiments
construits avant la Première guerre
mondiale, lorsqu’ils ne sont pas en
pierre, sont hourdis et enduits au plâtre.
A Paris, on doit ce paysage architectural à Louis XIV
qui, suite au grand incendie de Londres en 1666, avait
décidé de rendre obligatoires les enduits en façade
des immeubles à pans de bois de manière à éviter
la propagation du feu par les torchis. A disposition à
l’époque et en grande quantité : le plâtre.
Aujourd’hui, ces techniques connaissent un nouveau
regain, y compris en neuf, même si la rénovation reste
le cœur du marché. La raison de cette renaissance est
on ne peut plus simple : des décennies d’application de
produits non compatibles qui ont entraîné de nombreux
désordres. Par exemple, les mortiers de ciment
ont eu des effets dévastateurs en provoquant des
tensions différentielles entre ciment, plâtre et peinture.
Lesquelles ont provoqué des fissurations, décollements
ou cloquages des peintures, voire le pourrissement des
bois à cause de l’humidité. Retour donc aux origines.
Phase diagnosticPour ce type d’interventions, tous les professionnels
s’accordent sur un point : avant d’entreprendre la
réhabilitation, la phase préliminaire de diagnostic est
déterminante. Cette étape préparatoire va permettre
de vérifier l’état de dégradation et la compatibilité
du revêtement choisi avec le support. Elle comprend
l’analyse de la façade, du bâti, des ornementations
telles que bandeaux, corniches, et l’identification du
matériau d’origine. Ces bâtiments, parfois très anciens,
sont souvent à pans de bois, ce qui implique d’en
vérifier l’état de dégradation avant de les recouvrir.
L’intervention pourra consister en un changement pur
et simple ou par l’application d’une résine spécifique
de stabilisation. Certaines entreprises recouvrent
ensuite ces pans de bois par un géotextile afin d’éviter
que le tanin du bois ne ressurgisse sur la façade. Dans
tous les cas, le diagnostic devra être conduit par un
professionnel indépendant et c’est lui qui permettra de
définir le type de travaux à engager : simple toilettage
avec mise en peinture, enduit mince compatible ou
réfection complète. Sachant qu’aujourd’hui il est
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Neufs ou anciens,
les enduits au plâtre
affichent des qualités
exceptionnelles s’ils
sont correctement
mis en œuvre,
notamment en
longévité.
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possible d’envisager la mise en place d’un système
d’isolation thermique par l’extérieur en rénovation et
en neuf bien sûr avec ce type d’enduit (voir encadré).
Règles simples Pour éviter les désordres, il convient de respecter
quelques règles simples décrites dans le NF DTU 26.1 « Travaux d’enduit de mortier » et, en particulier, de soigner les points singuliers : éviter les rejaillissements d’eau au moyen d’accessoires (bavettes en zinc), les solins sur relief ; empêcher les remontées capillaires ; recouper les façades par des bandeaux, corniches, pour éloigner les eaux de ruissellement ; appliquer l’enduit sur un mur sain et sec et respecter les temps de séchage du plâtre (plusieurs semaines).
La norme DTU s’intéresse également à la nature des plâtres, leur utilisation en façade requérant l’emploi de produits spécifiques, plus résistants que ceux habituellement utilisés pour les travaux d’intérieur. À noter, contrairement aux idées reçues, il ne suffit pas d’ajouter de la chaux ou du sable à un plâtre ordinaire ! D’ailleurs, la plupart des enduits plâtre anciens ne contiennent pas de sable et il existe des exemples d’utilisation de plâtres seuls. L’appellation « plâtre gros ou non » n’est pas non plus un gage d’utilisation en extérieur. D’une manière générale, pour éviter les problèmes, il convient de se rapprocher des fournisseurs qui proposent des plâtres spécifiques et des mélanges prêts à l’emploi, dont les plus connus sont l’Enduit du Marais de Weber, le Parilien de Parexlanko et le mortier Parisien Creusois ou l’Enduit
de Montmorency de Vieujot.
OLIVIER TONCOU, DIRECTEUR PRODUCTION DE ROSSI ENTREPRISE (92)
« Les Architectes des Bâtiments de France imposent une réfection à l’origine »
« A Paris, la majorité des façades des bâtiments sont, à égalité, soit en pierre/brique soit enduites au plâtre, le restant étant constitué de matériaux divers béton/ciment etc. Le plâtre est donc un gros marché, qui plus est très encadré : la plupart de nos interventions sont, en effet, surveillée par les ABF (architectes des bâtiments de France), qui imposent une réfection à l’origine. Ce sont donc des travaux qui restent très traditionnels, même si nous utilisons des méthodes et produits modernes. Dans la majorité des cas, nous ne réalisons pas de piochages complets. Nous décapons puis réparons avec un mortier compatible et, selon les chantiers, nous appliquons en finition une peinture filmogène ou un micro-enduit à base de plâtre et chaux. C’est un enduit de 4 mm d’épaisseur dans lequel il est possible d’incorporer une trame de verre. Produit qui présente certaines propriétés techniques et qui répond esthétiquement aux demandes des ABF ».
ITE et enduit plâtre pour un immeuble parisien
Pour la réhabilitation de cet immeuble construit à la fin du XIXe siècle et situé dans le 13e arrondissement de Paris, l’OPH Paris-Habitat avait une double exigence : améliorer le confort thermique des parois tout en leur conservant leur caractère typique à l’extérieur. Pour y répondre, les architectes du projet, Atelier parisien les Particules, ont retenu un procédé d’isolation thermique par l’extérieur (Isothentic© de Peinteco) qui consiste en la projection ou l’injection en phase aqueuse d’une mousse PU isolante thermique souple à cellules ouvertes. Des travaux en plusieurs étapes, dont les incontournables pour une telle opération : piochage des enduits en place, vérification de l’ossature bois avec remplacement et/ou consolidation et remise en état de la maçonnerie découverte. Après cette phase préparatoire, une armature métallique a été solidarisée à l’ossature bois. De 15 cm de section, elle permet de ménager une lame d’air avec l’enduit traditionnel, tout en préservant l’épaisseur nécessaire à la projection de la mousse PU. Injectée à l’état liquide, elle adhère à la paroi non dressée, pénètre dans tous les interstices de la maçonnerie et se durcit en une mousse souple qui assure l’isolation et l’étanchéité à l’air. Viennent ensuite les travaux classiques d’application du corps d’enduit et de la finition tels que décrits dans le NF DTU 26.1. L’esthétique d’origine est retrouvée et les parois sont isolées. La finition est réalisée avec un plâtre de Montmorency teinté dans la masse.
>>>Rénovation : les façades parisiennes enduites au plâtre
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Ne pas oublier les soubassements Isoler les soubassements ? Indispensable pour supprimer le pont thermique
au droit des planchers bas et parois enterrées. Une pratique qui se généralise pour relever le niveau de performances globales des systèmes d’ITE.
ors de la mise en place d’un système
d’isolation thermique par l’extérieur (ITE),
les soubassements sont parfois mal ou
tout simplement pas traités. Ce pour des
raisons de coût, les clients préférant tout
miser sur la façade. Il y a aussi des raisons esthétiques,
ces solutions entraînant un aspect monolithique de la
façade sans décroché en bas de paroi. Résultat lié à
ces choix : l’enveloppe n’est pas parfaitement isolée et
se crée, au niveau du plancher bas, un pont thermique
important. Car, dans des bâtiments de plus en plus
isolés, ne pas traiter un pont thermique à ce niveau
revient à créer un point froid, source de déperditions
et risque de dégradations. Entre autres condensations
et développement de moisissures. Pour traiter ce
point singulier, car c’en est un, de nombreux produits
et systèmes ont été développés par les industriels.
Avec certains systèmes, il est même possible de placer
l’isolant en léger retrait dans la partie basse des parois,
ce qui va casser l’effet monolithique jugé disgracieux,
tout en assurant la jonction entre parties hautes et
basses et en bloquant le pont thermique.
Résistance à la compressionCe qui est important ici, c’est la qualité de l’isolant.
Lequel doit être apte à supporter la résistance à la
pression exercée par le remblai dans la partie enterrée.
Ainsi dans le cas d’une ITE avec un isolant polystyrène
(PSE), celui mis en œuvre en soubassement aura une
densité deux fois plus importante (densité PS30) que
celui utilisé dans les parties courantes. Sinon gare à la
déformation. Autre option possible, et probablement
celle qui a la préférence des entreprises, les panneaux
de mousse de polystyrène extrudé (XPS). Souvent
mortaisés de façon à pouvoir être emboîtés les uns
aux autres ils répondent aux contraintes mécaniques
les plus fortes. Certains panneaux étant en plus revêtus
sur la face extérieure d’une protection en mortier de
ciment de forte résistance mécanique, incluant parfois
des copeaux de bois. Autre isolant bien adapté, les
panneaux de verre cellulaire. Lesquels se caractérisent
par leur grande résistance à la compression sans
tassement mais par insensibilité naturelle à l’humidité.
DrainageCar qui dit partie enterrée dit aussi problématiques
spécifiques, à savoir humidité et drainage. Il convient,
en effet, de protéger l’isolant contre l’humidité et
d’éviter les stagnations d’eau en pied de paroi. Une
des options possible consiste à gérer ces deux
paramètres en même temps, via la mise en œuvre de
panneaux isolants drainants, voire imperméabilisés en
face extérieure, qui peuvent être collés avec le bitume
d’imperméabilité de la maçonnerie. Soit une solution
double fonction. Généralement conçus en mousse
de polystyrène extrudé (XPS) avec une nappe à
excroissance non tissée, ces produits, d’une épaisseur
variant de 40 à 320 mm selon les besoins, assurent
la continuité de l’isolation par l’extérieur, ainsi que le
drainage des eaux d’infiltration vers un drain situé en
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ITE : ne pas oublier les soubassements
pied d’ouvrage. Les ponts thermiques sont ainsi évités
et l’humidité au droit des parties enterrées évacuée.
Plus classique : assurer cette fonction par une nappe
de protection et de drainage. Mise en œuvre contre
l’isolant, ladite nappe a l’avantage d’assurer une
protection contre l’humidité et l’écrasement. En effet,
ces produits, de par leur constitution, protègent
l’isolant, drainent et délestent les eaux d’infiltration,
tout en empêchant les pressions hydrostatiques.
Atout principal de ces solutions d’isolant : une mise
en œuvre semblable à celle des systèmes habituels.
Ainsi, la même attention doit être apportée quant
à la qualité mécanique du support qui doit être
systématiquement testée. À noter, les supports
encrassés, absorbants ou présentant des défauts
de planéité requièrent un traitement préalable pour
assurer l’accroche.
Recommandation professionnelle Au plan réglementaire les soubassements sont
considérés comme des points singuliers de l’ouvrage.
Leur traitement n’est donc pas formalisé dans le
« Cahier des prescriptions techniques d’emploi et de
mise en œuvre des systèmes d’isolation thermique
extérieure avec enduit mince sur polystyrène
expansé » (Cahier du CSTB 3035 d’avril 1998 et
modificatif n° 1 Cahier du CSTB 3399 de mars 2002).
Ce sont les fabricants qui définissent les bonnes
pratiques pour leurs propres produits. En revanche,
la maçonnerie doit avoir été préalablement préparée
et étanchée conformément aux NF DTU et règles
professionnelles en vigueur.
De son côté, la Chambre syndicale française
d’étanchéité (CSFE) a travaillé sur le sujet et propose
des recommandations professionnelles : « L’isolation
thermique par l’extérieur des parois enterrées
avec revêtement d’étanchéité ». L’objectif de ce
document est de palier l’absence de règles dans ce
domaine et de formaliser les bonnes pratiques. Des
recommandations qui se limitent au cas des parois de
catégorie 1 telles que définies dans le NF DTU 20.1.
Il s’agit des murs qui bordent des locaux utilisés où
aucune trace d’humidité n’est acceptée sur leur face
intérieure. Par exemple, les murs de locaux habitables
en sous-sol.
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Isoler le soubassement
assure la continuité de
l’isolation extérieure des murs
jusque dans les parties enterrées
et supprime le pont thermique
en pied de paroi.
Solidarisation à la paroi
A la mise en œuvre, les panneaux isolants sont placés en contact direct avec l’étanchéité. Selon les recommandations professionnelles de la CSFE, les systèmes en polystyrène extrudé et expansé peuvent être solidarisés au support de quatre façons différentes : • collage par plots à l’aide d’une colle
bitumineuse ou polyuréthanne• collage en plein à l’aide d’une colle bitumineuse
à froid• collage par quelques plots pour un maintien
provisoire, en attente du remblaiement• collage par bandes autocollantes double face
(bitume modifié ou butyle)Les panneaux en verre cellulaire, eux, sont collés à froid en plein, avec traitement des chants des panneaux à l’aide d’une colle bitumineuse.
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Décaper sans endommager
epuis 33 ans, l’entreprise de peinture
MPR (Pré Saint Gervais – 93), dirigée par
Patrick et Eric Torcol, met son savoir-faire
dans la rénovation de qualité et dans l’aménagement
de bureaux et d’appartements d’une clientèle de plus
en plus exigeante. Lors de la réfection d’appartements
haussmanniens, se posait le problème des crémones
de fenêtres et de poignées de portes, qui au fil du temps
ont reçu plusieurs couches de peinture ne facilitant pas
leur utilisation. Après avoir essayé plusieurs techniques
sans grande satisfaction, l’entreprise a investi dans une
cabine de microbillage à manches pour la réfection des
pièces métalliques des appartements qu’elle rénove.
Cette machine permet d’obtenir des résultats
exceptionnels. Intégrant les caractéristiques et le mode
de fonctionnement optimal de la technologie du sablage
moderne, elle offre une utilisation économique des
abrasifs fins avec une protection de l’environnement.
« A l’origine, j’ai investi dans cette cabine pour
décaper les radiateurs car je souhaitais gagner
du temps et améliorer la qualité de la préparation,
explique Patrick Torcol. A l’usage, je me suis rendu
compte que les petites pièces comme les crémones,
serrures, targettes ou tringles étaient traitées bien plus
rapidement que par le décapage habituel et que le
rendu était d’excellente qualité, pratiquement à l’état
neuf. Il arrive parfois que des décorateurs souhaitent
que ces pièces soient remises en service sans être
peintes, ce qui facilite leur fonctionnement » ajoute-t-il.
Pour retrouver l’aspect initial d’une pièce métallique,
plusieurs techniques de décapage sont possibles :
le décapage mécanique, chimique ou encore le
microbillage, procédé qui consiste à projeter des
microbilles de verre, du corindon, de la grenaille, des
végétaux et du plastique sur une surface dans le but de
la décaper sans l’endommager à l’inverse de la silice.
Il enlève les revêtements recouvrant le support voire
même en améliore l’état de surface, pouvant donner
des aspects satinés sur des surfaces brutes ou polies.
Selon le type de pièces et l’aspect souhaité, un abrasif
et une granulométrie adaptés sont utilisés.
L’opération se déroule dans une cabine de microbillage
de surpression à manches, où l’opérateur se trouve à
l’extérieur. « Ce type de machine, qui permet de traiter
des pièces de 1,5 m x 0,80 m au maximum, nécessite
moins de place qu’une cabine de sablage en jet libre et
n’oblige pas le port d’EPI (équipements de protection
individuels) spéciaux comme un scaphandre, ce qui est
plus confortable pour l’opérateur, souligne le dirigeant.
Une autre raison de ce choix est la facilité de recyclage
des produits utilisés ». En effet, les déchets et le surplus
de l’abrasif sont collectés automatiquement par la
machine et par un effet de gravitation les souillures sont
séparées de l’abrasif qui peut être utilisé à nouveau.
Grâce à cette machine l’entreprise a ouvert deux autres
secteurs, maritime et automobile.
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L’entreprise de peinture et de finition MPR en Seine-Saint-Denis a investi dans une cabine de microbillage pour la réfection des pièces métalliques des appartements qu’elle rénove. Un système aux résultats exceptionnels.
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1 SUPPORT CHAPE BÉTON CLASSIQUE (FISSURES ET DÉSAFFLEUREMENTS)
LE SUPPORT SUR LEQUEL JE DOIS METTRE
EN ŒUVRE UN REVÊTEMENT DE SOL PVC
EN LÉ EST UNE CHAPE BÉTON. LORS DE LA
RECONNAISSANCE DU SUPPORT, IL S’AVÈRE
QUE LE SUPPORT COMPORTE DES FISSURES
(0.3 - 1 mm) ET UN DÉSAFFLEUREMENT
IMPORTANT AU NIVEAU DU JOINT
DE FRACTIONNEMENT. QUELLES SONT
LES TOLÉRANCES ADMISSIBLES POUR
CE TYPE DE SUPPORT ?
Dans le cas d’un sol souple, les tolérances de
planéité maximales admissibles sont de 5 mm à la
règle de 2 m et de 1 mm au réglet de 20 cm selon
le NF DTU 26.2 « Travaux de bâtiment – Chapes
et dalles à base de liants hydrauliques ». Si le
désaffleurement dépasse ces limites, alors il est
hors tolérances et doit être repris par le chapiste.
En revanche, le NF DTU 26.2 ne comporte pas
d’exigences concernant les fissures. Au sens du
NF DTU 53.2 « Travaux de bâtiment - Revêtements
de sol PVC collés », le traitement des fissures de
plus de 0.3 mm et inférieures à 1 mm ne fait pas
partie des travaux à la charge du solier. Il fera l’objet
d’un avenant au marché. Les fissures supérieures à
1 mm ne sont pas à la charge du solier. Voir
NF DTU 53.2 - P2 Cahier des clauses administratives
spéciales types (CCS).
2 ETICS
DANS LE CAS DU NETTOYAGE D’UNE FAÇADE
AVEC UNE ISOLATION THERMIQUE PAR
L’EXTÉRIEUR SOUS ENDUIT, LE DIAGNOSTIC
EST-IL OBLIGATOIRE ?
Le nettoyage n’est pas un entretien et ne relève
d’aucune garantie, contrairement à un entretien
selon les Règles professionnelles ETICS (External
thermal insulation composite system).
Le diagnostic des existants d’après les Règles
professionnelles est obligatoire et à la charge du
maître d’ouvrage dans le cadre des réfections de
façade.
3 CHAPE FLUIDE À BASE DE SULFATE
DE CALCIUM ET REVÊTEMENT DE SOL PVC
JE DOIS METTRE EN ŒUVRE UN REVÊTEMENT DE SOL
PVC COLLÉ SUR UNE CHAPE FLUIDE À BASE DE SULFATE
DE CALCIUM. QUEL EST LE TAUX D’HUMIDITÉ MAXIMUM ADMISSIBLE
POUR LA MISE EN ŒUVRE ?
Les supports de types chapes fluides à base de sulfate de calcium sont sous avis
techniques et soumis au cahier des prescriptions techniques (CPT) 3578 « Chapes
fluides à base de sulfate de calcium ». Il définit notamment un taux d’humidité
maximum de 0.5 % en masse pour la mise en œuvre d’un revêtement de sol
plastique, linoléum, caoutchouc ou textile imperméable à la vapeur.
4 TRAITEMENT DES JOINTS SUR SUPPORT BOIS EN LOCAL E2
LE LOCAL DANS LEQUEL JE DOIS METTRE EN ŒUVRE UN REVÊTEMENT
PVC SUR SUPPORT BOIS EST CLASSÉ E2. QUELLES SONT LES EXIGENCES
DU NF DTU 53.2 « TRAVAUX DE BÂTIMENT – REVÊTEMENTS DE SOL PVC
COLLÉS » VIS-À-VIS DU TRAITEMENT DES JOINTS ET DES RIVES ?
Pour un support en bois ou à base de bois, lorsque le local est classé E2 ou plus,
le mode de pose est celui d’un local classé E3 au sens des supports à base de liants
hydrauliques : joints soudés à chaud par cordon d’apport, traitement des rives et
pénétrations par mise en place d’un espacement de 3 à 5 mm calfaté au moyen d’un
mastic approprié. Cela permet d’éviter les risques liés à une humidification du bois
puis à l’apparition de moisissures et d’éventuels sinistres.
5 ENDUIT DE SOL, REVÊTEMENT DE SOL TEXTILE
JE DOIS METTRE EN ŒUVRE UN REVÊTEMENT DE SOL TEXTILE COLLÉ
DANS UNE DES SALLES DE PROJECTION D’UN CINÉMA. UN ENDUIT DE
SOL EST NÉCESSAIRE SUR LE SUPPORT QUI EST UNE CHAPE CIMENT
TRADITIONNELLE. QUELLES SONT LES EXIGENCES À RESPECTER ?
Tout d’abord, le support doit-être conforme au NF DTU 26.2 et avoir un taux
d’humidité inférieur à 5% pour être conforme aux exigences du NF DTU 53.1 « Travaux
de bâtiment – Revêtements de sol textiles » et du CPT 3634_V2 « Exécution des
enduits de sols intérieurs pour la pose de revêtements de sol − Travaux neufs ». Au
sens du classement UPEC des locaux, une salle de cinéma est classée U3P2E1C0.
L’enduit de sol à mettre en œuvre doit donc être au moins P3 et avoir une épaisseur
minimale de 3 mm.
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7 ASSURANCE/ITE
SI JE POSE UN SYSTÈME ITE EN RESPECTANT
L’ATEC (AVIS TECHNIQUE) ET FOURNIS UN
ISOLANT PSE (POLYSTYRÈNE SEMI-ÉPAIS)
(ACERMI ET ISOLE) PROVENANT D’UN AUTRE
FOURNISSEUR, SUIS-JE COUVERT
PAR MON ASSUREUR ?
Non. Pour un procédé bénéficiant d’un avis
technique, l’assureur impose deux choses : l’Atec
doit figurer sur la liste de l’AQC (Agence de la
qualité construction) et le procédé doit être mis
en œuvre dans le cadre du domaine d’emploi de
l’Atec. L’avis technique précise la provenance et la
marque du PSE avec ses caractéristiques. Si vous
modifiez le choix d’un composant, le procédé n’est
plus considéré par l’assureur comme une technique
courante. Vous pouvez interroger votre assureur
qui, à son tour, consultera ses services techniques.
En retour, il pourra vous proposer un avenant
d’extension pour chaque chantier.
6 REVÊTEMENT DE SOL NON TRADITIONNEL
LE MAÎTRE D’OUVRAGE ME DEMANDE
DE METTRE EN ŒUVRE UN REVÊTEMENT
DE SOL NON TRADITIONNEL, QUI NE FAIT
PAS L’OBJET D’UN AVIS TECHNIQUE OU D’UN
AVIS TECHNIQUE EXPÉRIMENTAL. COMMENT
FAIRE VALOIR MES RISQUES POUR REFUSER
LE PRODUIT ET FAIRE ACCEPTER CELUI QUE JE
PROPOSE QUI EST LUI SOUS AVIS TECHNIQUE ?
Il est d’usage que si des produits sont proposés
par le maître d’ouvrage ou son représentant, ils sont
soumis à l’acceptation de l’entreprise. L’entreprise
est en droit de refuser la commande car le produit est
sans avis technique, ne relève pas des techniques
courantes (NF DTU) et est par conséquent soumis à
une assurance particulière dont l’entreprise devrait
en supporter le coût. Outre l’aspect expérimental de
ce produit et malgré le savoir-faire de l’entreprise,
il y a un risque de sinistralité que l’entreprise n’est
pas dans l’obligation de faire prendre à son client.
Il est du devoir du sachant qui est l’entreprise de
proposer un produit connu sur le marché, relevant
des techniques courantes (NF DTU) ou d’un avis
technique dont la technique est maitrisée.
9 JOINTS PLAQUES DE PLÂTRE
JE SOUHAITE CONNAÎTRE LES RÈGLES DE L’ART CONCERNANT LA MISE
EN ŒUVRE DES JOINTS ENTRE DES PLAQUES DE PLÂTRE À BORDS
AMINCIS ?
Le NF DTU 25.41 P1-1 « Travaux de bâtiment - Ouvrages en plaques de plâtre –
Plaques à faces cartonnées » indique que le traitement des joints intervient après
durcissement des produits de rebouchage. Il est réalisé suivant les opérations
ci-après :
• appliquer largement l’enduit au fond du creux formé par les bords amincis, repérer l’axe du joint ;
• placer la face meulé de la bande à joint sur l’enduit (côté marquage si celle-ci comporte un sigle), l’axe de la bande étant centré sur l’axe du joint au droit de la jonction des deux plaques ;
• serrer la bande pour éliminer l’excédent d’enduit sans trop appuyer en glissant la spatule en position inclinée, le long de la bande de haut en bas ;
• recouvrir la bande d’enduit au moyen d’un plâtoir ;• laisser sécher ou durcir la 1ère couche d’enduit, recouvrir le joint d’une deuxième
couche d’enduit en laissant déborder de 2 cm à 5 cm au-delà de l’aminci.
10 PRÊT À PEINDRE
JE RÉPONDS À UN MARCHÉ DONT LE CCTP (CAHIER DE CLAUSES
TECHNIQUES PARTICULIÈRES) ME DEMANDE DEUX ÉTATS DE FINITION
« TRÈS SOIGNÉ » ET « PRÊT À PEINDRE ». QUELS SONT LES CRITÈRES DE
RÉCEPTION DES TRAVAUX POUR CES FINITIONS D’APRÈS LE NF DTU 59.1 ?
Ce langage ne correspond pas au langage du NF DTU 59.1 qui présente trois
états de finition A, B ou C (B étant la finition par défaut si ce n’est pas stipulé dans les
pièces de marché). La finition « très soignée » n’est donc pas décrite dans le NF DTU,
ni la notion de murs « prêts à peindre ».
Nous vous conseillons de demander au maître d’œuvre sur quels critères il va
s’appuyer pour réceptionner ces travaux et lui rappeler qu’une couche d’impression
sans finition laissera apparaître les joints, les bandes, les spectres de plaques de
plâtre cartonnées ou autres aspects de surface du support.
8 FINITION SUR MENUISERIES
DANS LE CADRE D’UN MARCHÉ DE RÉNOVATION DATANT DE 2011,
J’AI REPEINT DES FENÊTRES EXTÉRIEURES. LE CLIENT NE VEUT PAS
RÉCEPTIONNER ET PAYER LES TRAVAUX CAR IL JUGE LA FINITION
INSUFFISANTE. EN EFFET ON VOIT LES NERVURES DE BOIS
ET IL ME REPROCHE DE N’AVOIR MIS QUE DEUX COUCHES DE PEINTURE.
QUE DIS LE NF DTU EN VIGUEUR À LA SIGNATURE DE CE MARCHÉ ?
Le paragraphe 6.2.3.2 du NF DTU 59.1 « Travaux de bâtiment – Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais » version de septembre 2000 donne le classement de finition en fonction de la nature du subjectile. Dans le cas présent, la phrase « Aucun travail de bouche-porage ou d’enduit ne pouvant être exécuté à l’extérieur, la surface finale reflète presque toujours celle du subjectile» se rapporte bien aux subjectiles bois neufs ou anciens.De plus, le tableau 23 détaille les différentes étapes pour les subjectiles anciens fonds peints et la couche intermédiaire est facultative et dépend du changement de couleur demandée. Dans votre cas, la couleur étant la même, une couche intermédiaire n’est pas nécessaire. Par conséquent il n’y a que deux couches de peinture au total. Au vu de ces précisions, les raisons invoquées pour le refus de réceptionner les travaux sont en contradiction avec le NF DTU 59.1. Rappelons que le NF DTU 59.1. en vigueur est celui de juin 2013.
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Baptiste Gabiot décroche l’or en peinture décoration
Dans l’immense Parc des expositions Anhembi de São Paulo, la compétition a été rude. Face à des concurrents de dix-huit pays, Baptiste Gabiot a remporté la médaille d’or en peinture décoration.
équipe de France des métiers a confirmé
le talent français et l’excellence de ses
savoir-faire face à une concurrence
de plus en plus rude. La France a
remporté 9 médailles au total lors des
43e Olympiades des métiers qui se
sont déroulées à São Paulo (Brésil) au mois d’août
dernier et pas moins de 18 médaillons d’excellence.
Le pôle bâtiment s’est distingué avec 5 médailles et
4 médaillons d’excellence (voir encadré p.59). Une fois
de plus, la qualité de la formation professionnelle a été
démontrée.
En peinture décoration, Baptiste Gabiot a remporté
la médaille d’or. Un brillant résultat, renouvelé pour
la deuxième fois consécutive par la France, puisque
la candidate française était également montée sur
la première marche du podium à Leipzig, lors de la
précédente édition des Olympiades. L’Autriche et
la Suisse ont obtenu respectivement les médailles
d’argent et de bronze à São Paulo.
Baptiste Gabiot, issu de la région Bourgogne, a
affronté quatre jours de compétition intenses du
12 au 15 août, sous l’œil aiguisé de Ludovic Durel,
expert international métier, qui l’a accompagné tout au
long de sa préparation.
Un travail d’orfèvreArmé de savoir-faire et de concentration, en
concurrence avec 18 pays, le candidat français a
fait un parcours sans faute. Au deuxième jour de la
compétition, le rythme s’est accéléré. La pression
est montée d’un cran sur le stand peinture : l’un des
temps forts de cette journée était le « speed module ».
Bien préparé à gérer le stress que procure cette
épreuve de vitesse, le jeune peintre a réalisé un travail
impeccable. A la troisième journée, la concentration
était extrême pour tous les candidats. Le quatrième
et dernier jour, les dés étaient jetés. Baptiste s’est
distingué par la qualité de sa création artistique.
Au bout de ces longues journées d’épreuves au cours
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Baptiste Gabiot
devant son œuvre
à l’issue de quatre
longues journées
de compétition
OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 59
desquels il a révélé toute sa maîtrise du métier et son
talent, c’est la récompense rêvée pour Baptiste !
La fin d’une belle aventure humaine mais pour le jeune
lauréat, c’est maintenant que tout commence.
Formé au CFA bâtiment d’Autun, Baptiste Gabiot,
peintre dans l’entreprise artisanale IPP, adhérente à
l’UPMF-FFB, à la Chapelle-Saint-Sauveur en Saône-et-
Loire, a comme projet de s’associer avec le dirigeant
pour développer la société.
Les jeunes médaillés et leurs experts ont été mis à
l’honneur par la FFB qui les a reçus lors de son conseil
d’administration du mois d’octobre. Baptiste Gabiot a
également été récompensé par l’UPMF-FFB pour sa
victoire qui honore l’ensemble de la profession.
Les performances de l’équipe de France ont su
gommer la déception de la délégation française
à l’annonce du choix de la ville qui accueillera la
compétition internationale en 2019 : la ville russe de
Kazan a en effet été retenue au détriment de Paris.
Organisée tous les deux ans, c’est à Abu Dhabi
(Emirats arabes unis) que les 44e Olympiades des
métiers auront lieu en octobre 2017. Dès janvier
et jusqu’au mois d’octobre 2016, les sélections
régionales seront organisées dans toute la France.
Les jeunes de moins de 23 ans pourront s’inscrire dès le dernier trimestre de cette année. Mobilisez-vous pour promouvoir les métiers à travers cette formidable vitrine professionnelle que sont les Olympiades !
Pour plus d’information : www.worldskills-france.org
Baptiste effectue une préparation minutieuse
en vue de la réalisation d’une laque brillante
Le médaillé d’or laisse éclater sa joie,
entouré des lauréates autrichienne
(médaille d’argent) à sa droite et suisse
(médaille de bronze)
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A São Paulo, la France a confirmé l’excellence des métiers.
LES MÉDAILLÉS DE L’ÉQUIPE DE FRANCE BÂTIMENT
Médailles d’orPeinture et décoration : Baptiste Gabiot (Bourgogne)Carrelage : Thomas Landreau (Pays de la Loire)
Médaille d’argentMenuiserie : Clément Vicard (Rhône-Alpes)
Médailles de bronzeCharpente : Axel Mellerin (Pays de la Loire)Plomberie et chauffage : Raphaël Paugois (Centre)
Médaillons d’excellenceTaille de pierre : Brayan Berger (Limousin)Plâtrerie et constructions sèches : Anthony Da Costa (Centre)Installation électrique : Jimmy Delamarche (Basse-Normandie)Maçonnerie : Romain Groult (Lorraine)
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C’est parti
pour l’épreuve
de vitesse !
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REFLETS & NUANCES EST CONSULTABLE
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60 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
TITRE DE SOLIER : SESSIONS DE FORMATION 2016Le titre de solier de niveau IV est une formation en alternance diplômante, qui reconnaît les compétences des compagnons soliers pour la mise en oeuvre courante et technique des revêtements de sol souples et de murs. Huit centres de formation agréés du Réseau de formation des soliers (RFS) dispensent cette formation dans l’hexagone (voir sur www.formation-solier.fr). Si vous êtes intéressé, notez d’ores et déjà les dates des formations en 2016, les recrutements se faisant généralement dans les six mois qui précèdent la session : • courant janvier au Technocentre Gerflor à Tarare (04 74 05 59 32) ;• le 19 septembre au centre Forbo Sarlino Formation de Montpellier (04 67 22 50 15) ;• le 26 septembre au centre Forbo de Rennes (02 99 41 08 92) ;• le 3 octobre au centre Forbo de Reims (03 26 77 86 12).
L’APPRENTISSAGE FAIT SON BIG BANGLes 7 et 8 novembre 2015, le Big Bang de l’apprentissage lance sa première édition au Centquatre à Paris. Le mot d’ordre est « Réenchantons l’apprentissage ». Les organisateurs et les exposants souhaitent montrer que l’apprentissage est une voie d’excellence, en en donnant une image dynamique en contradiction avecles préjugés sur la formation par l’alternance.lebigbangdelapprentissage.com
ZOOM
Aide « TPE jeunes apprentis »Comment l’obtenir?
Les entreprises de moins de onze salariés peuvent désormais demander la prise en charge de l’aide forfaitaire accordée
pour l’embauche de leurs apprentis mineurs.La demande peut être faite en ligne ou par courrier.
Si l’employeur opte pour la procédure dématérialisée, il suffit pour formuler sa demande qu’il se connecte à son espace personnel sur le portail de l’alternance www.alternance.emploi.gouv.fr et renseigne le numéro de contrat d’apprentissage. La demande est télétransmise par l’Etat à l’Agence de services et de paiement (ASP) qui assure le paiement de l’aide. L’ASP prend ensuite contact avec chaque entreprise qui a déposé une demande d’aide pour lui adresser les modalités d’accès au portail Sylaë, sur lequel elle saisira les attestations de présence justifiant l’exécution du contrat. L’accès est opérationnel depuis début octobre pour recevoir les attestations de présence du premier trimestre du contrat et mettre en paiement les aides.
Dans le cas où l’employeur ne peut faire la demande de prise en charge par voie dématérialisée, il adresse à l’Agence des services et de paiement de sa région une demande de prise en charge signée et accompagnée de la copie du contrat d’apprentissage ainsi que de la notification de l’enregistrement de celui-ci par la chambre consulaire compétente.
Concernant l’employeur, les informations à fournir sont les suivantes :qdénomination, raison sociale de l’entreprise,
adresse, téléphone, adresse électronique ;qnuméro de SIRET de l’établissement
d’exécution du contrat, type d’employeur, nomenclature d’activités et des produits française correspondant à l’activité principale, identifiant de la convention collective de branche appliquée par l’établissement ;qmoyenne des effectifs au titre de l’année
précédant la conclusion du contrat d’apprentissage, tous établissements confondus ;qnuméro d’enregistrement du contrat
d’apprentissage.
Concernant l’apprenti, il convient de fournir nom et prénom, adresse, date de naissance, département de naissance, téléphone, adresse électronique.
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PÉRIODE D’ESSAI DES APPRENTIS : LA RÉGLEMENTATION ÉVOLUELa réglementation prévoyait jusqu’à présent que le contrat d’apprentissage pouvait être rompu par l’une ou l’autre des parties durant les deux premiers mois de l’apprentissage. Cette période d’essai débutait à la signature du contrat d’apprentissage et s’appliquait à la fois aux périodes d’enseignement en CFA et de travail en entreprise.Pour donner à l’employeur le temps d’apprécier les capacités professionnelles de l’apprenti, c’est désormais la présence effective du jeune dans l’entreprise qui est prise en compte pour calculer la durée de la période d’essai. Quel que soit l’âge des apprentis, le contrat d’apprentissage pourra être rompu par l’une ou l’autre des parties jusqu’à l’échéance des 45 premiers jours, consécutifs ou non, de formation pratique en entreprise effectuée par l’apprenti. Ce nouveau régime s’applique aux contrats d’apprentissage conclus à partir du 19 août 2015.
Fabricant français depuis 1838.
Une entreprise familiale, une envergure internationale.
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Une palette délicate et contemporaine
Destinée aux projets de décoration intérieure, 108® La sélection explore avec talent les pastels, teintes poudrées ou couleurs plus tranchées. 108® La sélection saura répondre à tous les styles d’habitats et de volumes. Cette palette de 108 tons est réalisable sur tous les produits de maçonnerie intérieure et laques Sigma Coatings avec une vaste palette d’outils de présentation à destination des peintres : nuanciers, boîte d’échantillons couleurs, cartes décor….
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ZOLPAN LANCE EQUATION 3D MAT
Revêtement semi-épais haut de gamme classe 10C pour les chantiers façade
Basé sur la technologie Microsphères 3D alliant des microsphères de verre à une résine organique pure couplée à plus de 40% de composés siloxane, ce revêtement apporte de réels avantages. Grâce à sa souplesse, il est adapté aux différents types de supports structurés et lisses avec moins de craquements que des revêtements semi-épais classiques. Avec 5 kg de moins à porter par fût de 16L, il contribue également au confort de travail. D’aspect mat minéral, il résiste au faïençage et il assure une bonne perméabilité à la vapeur d’eau avec un effet perlant du revêtement. Equation 3D Mat est disponible dans une large palette de teintes des nuanciers Zolpan.
Tél. 04 72 10 70 60 www.zolpan.fr
INTERFACE INNOVE
Trois nouvelles collections de dalles de moquette écoresponsables
Les collections Equal MeasureTM, NarrativesTM et Near & FarTM proposent un design biophilique aux effets époustouflants, utilisant des analogies subtiles et naturelles qui permettent de créer des espaces de travail réparateurs servant à promouvoir le bien-être. Elles étudient la transition entre les grands espaces et les environnements intérieurs et peuvent être installés seuls ou intégrés à d’autres formats de dalles Interface (carrées ou lames) pour créer un sol personnalisé.
Tél. 01 58 10 20 20 www.interfacefloor.fr
FISCHER PRÉSENTE FIXPERIENCE
Une suite logicielle de dimensionnement d’ancrages
Pour simplifier le calcul des chevilles, des vis, des ancrages..., Fixperience de fischer apporte une assistance sûre et fiable lors de la conception et la réalisation des projets. Facile à utiliser, il comprend les modules d’application comme C-Fix dédié au dimensionnement des ancrages pour valider l’emploi de fixations soumises à des charges statiques, quasi-statiques ou sismiques, ou Mortar-Fix qui permet de calculer les volumes de résine nécessaire à la réalisation des scellements chimiques. Disposant des interfaces graphiques 2D et 3D, Fixperience est conçu selon les normes européennes actuelles. Il est téléchargeable gratuitement sur fischer.fr/fixperience.
Tél. 03 88 39 18 67 www.fischer.fr
SARLON HABITAT 2S2 ET 2S3 DE FORBO
Performance acoustique en neuf comme en rénovation
Renouvelée à plus de 70%, la collection Sarlon habitat 2s2 et 2s3 est validée par un classement NF-UPEC A+ U2s P2 et U2s P3. Disposant d’une efficacité acoustique certifiée de 20dB, elle est particulièrement adaptée aux parties privatives des logements. Elle est proposée en 44 références qui déclinent les quatre tendances décoratives : Architecture urbaine, Nature scandinave, Minimalisme graphie et Rustique chic. Garantie sans phtalate, la collection Sarlon habitat est composée à 50% à partir de matières provenant de ressources naturels et 100% recyclable.
Tél. 03 26 77 86 35 www.forbo.fr
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WÜRTH FRANCE ENTRE DANS LA MÊLÉE !
Servantes collectors aux couleurs de la France et de la Nouvelle-Zélande
En tôle d’acier renforcé, ces nouvelles servantes sont dotées de sept tiroirs à extraction totale montés sur roulements à billes et d’une charge maximale de 35 kg chacun. Les poignées des tiroirs et de la servante sont, quant à elles, en aluminium. Le capot robuste en ABS est composé de petits compartiments et les parois latérales perforées de carrés pour l’ajout d’accessoires. Livrées avec deux clés, les servantes possèdent une fermeture centralisée.
Tél. 03 88 64 53 00 www.wurth.fr
JEFCO PRÉSENTE SON ALTO MAT
Véritable laque mate pour une décoration haut de gamme
Jefco complète sa gamme avec la laque Alto Mat. Formulée à partir de résines acryliques et uréthannes en phase aqueuse, elle conjugue de grandes performances techniques (dureté du film, temps ouvert de travail) à des qualités esthétiques incomparables (aspect mat, tendu exceptionnel). La profondeur du mat conjuguée à la résistance du feuil de peinture fera de l’Alto Mat le produit idéal pour les chantiers où la résistance mécanique, en particulier en teintes foncées, est nécessaire. Conformes aux normes de l’Union Européenne sur la réduction des COV, les laques Alto existent en mat, velours, satin et brillant en 1L, 4L et 10L et sont disponibles dans toutes les teintes du nuancier Jefcolor.
Tél. 04 96 12 50 00 www.jefco.fr
AGOPLAC SANS SOLVANT DE BOSTIK
La nouvelle génération de colle contact
Offrant la puissance et les performances d’une néoprène, cette colle liquide respecte l’environnement et permet de coller tous les stratifiés décoratifs sur panneaux de bois (panneaux de particules, MDF, contreplaqué et latté). Elle offre un temps de gommage court avec un affichage possible à partir de 25 minutes. Agolplac Sans Solvant s’applique à l’aide d’une spatule avec un nettoyage à l’eau.
Tél. 01 64 42 13 36 www.bostik.fr
TEXTILES DE VORWERK
Des sols uniques et créatifs
Fruit d’un partenariat avec deux designers allemands, Werner Aisslinger et Hadi Teherani, Vorwerk arbore une nouvelle gamme de dalles aux formes libres. Confortable, la collection TEXtiles bénéficie d’une haute résistance au trafic. Composée de huit formes de dalles avec huit matières différentes, à décliner dans une palette de 110 coloris, cette gamme ouvre un champ de possibilités infini.
Tél. 02 51 85 47 52 www.vorwerk-moquettes.com
RÉNOGEM DE TOLLENS
Revêtement de classe D3 pour la protection et la décoration des façades
Rénogem bénéficie de la nouvelle technologie Billoxane qui combine des billes de verres creuses de quelques microns de diamètre et des résines siloxanes à hauteur de 40%. Il fait bénéficier les façades de ses hautes performances techniques : une souplesse renforcée avec un film anti-craquellement, une matité profonde et régulière sur toute la surface du revêtement, un effet perlant et une haute résistance à l’encrassement. Ce revêtement monoproduit avec une formule allégée est disponible dans un grand choix de teintes, issues des nuanciers Totem Façade et Urban Color.
Tél. 01 41 27 64 20 www.tollens.com
LAMES CE 78 DE SEMIN
Un outil pour lissage et finition des enduits et plaques de plâtre, traitement des joints de plaques de plâtre
Fabriqués en acier inoxydable, les lames CE 78 sont légères, résistantes à l’abrasion et perchables. Elles permettent un lissage sans bavures et sans perte d’enduit. L’application est simplifiée grâce à la prise en main ergonomique. Apportant une excellente qualité de lissage, les lames CE 78 existent en 15, 25, 45, 80 et 100 cm.
Tél. 03 82 83 53 57 www.semin.com
64 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
FESTOOL ÉCLAIRE AVEC SYSLITE DUO
Un projecteur de chantier à LED
Pour garantir une qualité de travail optimale, Festool présente son nouveau projecteur equipé d’une technologie LED d’une efficacité d’éclairage de 8 000 lumens. Il dispose d’une durée de vie de 10 000 heures et est doté d’une intensité lumineuse de 5 000 kelvins semblable à la lumière du jour. La disposition des LED en demi-cercle permet d’obtenir un éclairage homogène sur 180 degrés et diminue la fatigue visuelle. A poser au sol ou sur le trépied ST 200 réglable jusqu’à 2 mètres de hauteur, Syslite Duo dispose d’une haute résistance aux chutes et une bonne protection contre la poussière.
Tél. 01 60 06 64 30 www.festool.fr
PEINTURES ONIP IMAGINE « L’ESSENTIEL D’ONIP »
Une collection d’outils d’aide au choix des couleurs
Ayant pour vocation de devenir l’assistant des peintres professionnels, la valisette « l’essentiel d’Onip » contient un nuancier composé de 256 teintes suivant les tendances actuelles de décoration avec un « Cahier des tendances » qui permet de guider les professionnels dans leurs associations de coloris en proposant différentes ambiances. « L’essentiel d’Onip » est complété par deux autres nuanciers thématiques : les Pastelles et les Dynamiques ainsi que par un coffret de bristols présentant la totalité des teintes sélectionnées.
Tél. 01 46 72 30 95 www.onip.com
170 TEINTES DE SOFRAMAP
Une version entièrement remaniée du nuancier façades
Cette liasse, véritable source d’inspiration et outil de décision, est composée d’une sélection de 170 teintes ouvrant les principales valeurs chromatiques représentatives de la décoration des façades, ainsi que de 16 coloris «aspect marbre». Cette collection reflète les différentes spécificités régionales et les tendances coloristiques traditionnelles et actuelles. La sélection de tons, bénéficiant de toute l’expertise du Laboratoire Couleur Soframap, est mise à la teinte en usine et en points de vente à l’aide du Système Décocolor et des colorants hautes performances USF sans COV.
Tél. 04 92 02 66 72 www.soframap.com
VITRULAN LANCE NW130
Revêtement cellulose ultra lisse qui embellit la finition
L’ajout du polyester lors de la fabrication rend ce voile de cellulose plus souple et sans risque de perte ou de défaut lié au froissage. Résistant aux frottements et aux impacts, il ne peluche pas sous l’effet de l’application de la peinture. L’intensité de sa blancheur offre un fort pouvoir couvrant favorisant la rénovation des supports peints. NW130 offre une excellente stabilité dimensionnelle, sans retrait au séchage. S’utilisant en rénovation comme en neuf, ce voile doux et non irritant à la pose constitue un substitut écologique au voile de verre.
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LES SCHÉMAS DE POSE AMTICO SIGNATURE
Un sol unique grâce aux possibilités illimitées
Le fabricant de dalles et lames PVC haute qualité et haute durabilité (LVT) lance une collection design riche de 14 formats standard (dalles et lames), se déclinant façon bois, pierre et abstrait, avec des textures différentes et pouvant intégrer les 189 références disponibles. Grâce aux 31 différents schémas de pose, elle permet de donner vie aux inspirations les plus audacieuses. Amtico Signature possède une couche d’usure de 1 mm, idéale pour les zones à fort trafic (U4P3).
Tél. 01 55 38 95 70 www.amtico.com
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66 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015
PVC HÉTÉROGÈNE ACOUSTIQUE DE TARKETT
Trois collections de revêtements de sols performantes
TX Standing est une collection design dédiée aux logements neufs ; TX Sélection contient des références intemporelles, idéales pour la rénovation et TX Modulaire a été pensé comme solution pour donner du volume aux pièces. Les PVC hétérogènes acoustiques de Tarkett sont classés U2S P3 avec une efficacité acoustique très élevée de 20 dB. Ces collections sont sans phtalate et affichent des taux d’émissions de COVT très faibles.
www.tarkett.fr
LA COLLECTION INSPIRATION SCANDINAVE DE GUITTET
Une palette d’esprit nordique
Articulée autour de trois gammes de tons, la palette se compose de Nordik Sensation : une création de 14 teintes à marier ton sur ton ou à panacher en camaïeu ; Fjord Emotion : une variété de 12 teintes douces et intenses pour des ambiances poétiques et raffinées et Baltik Esprit : sept tonalités pastel ou encore la finition Jammu aux accents métallisés. Destinée au revêtement des murs intérieurs de locaux individuels, collectifs ou tertiaires, la Collection Inspiration Scandinave peut s’appliquer sur supports béton, plâtre et dérivés, en neuf comme en rénovation.
Tél. 01 57 61 00 00 www.guittet.com
PRB LANCE CRÉPIMUR POUDRE
Un enduit de parement à la chaux
Ce revêtement minéral mince décoratif, prêt à mélanger avec de l’eau, bénéficie d’une forte perméabilité à la vapeur d’eau. Il est compatible sur murs intérieurs et extérieurs en finition, sur murs neufs enduits, sur béton ragréé ou non, ou en finition sur le système d’isolation par l’extérieur Thermolook EMI (Enduit Mince sur Isolant). S’appliquant par projection mécanique, PRB Crépimur Poudre assure une finition très mate et est disponible en sac de 25 kg et en 32 teintes.
Tél. 02 51 98 10 10 www.prb.fr
HOLSTER DE CHARGE À INDUCTION BOSCH
Des outils qui se chargent pendant les trajets
Peu encombrant et de conception robuste, le Holster de charge à induction est intégré directement à bord du véhicule. Il se charge par l’intermédiaire de la prise 12 Volts du véhicule avec un convertisseur de tension intégré au système afin d’assurer la bonne alimentation en énergie du chargeur. Conçu pour les sept outils sans-fil 18 Volts Bosch -perceuse-visseuse, perceuse-visseuse à percussion et visseuse à chocs- il est compatible avec le système d’aménagement de véhicule Sortimo.
Tél. 0 811 360 122 www.bosch-professional.fr
CETOL BL HYDRATOL DE SIKKENS POUR PROTÉGER LES BOISERIES EXTÉRIEURES
Un saturateur mat en phase aqueuse polyvalent
S’appliquant directement sur le support après un simple dépoussiérage, il protège le bois des effets du vieillissement et de la décoloration tout en préservant son aspect naturel. Cetol BL Hydratol est recommandé sur les bois horizontaux (caillebotis, escaliers en bois,…) comme sur les bois verticaux (volets, menuiseries,…). Adapté pour les bois soumis à de fortes variations dimensionnelles tels que les terrasses, les bardages, les clôtures ou les pergolas, il résiste également à l’eau chlorée et peut être appliqué autour d’une piscine. Non filmogène, il protège contre les rayons du soleil et des intempéries.
Tél. 03 44 64 91 32 www.sikkens.fr
MAGAZINE ÉDITÉ PAR CLUB ALLIANCE 9, rue La Pérouse 75784 Paris cedex 16 l Tél. 01 40 69 53 73 l Fax 01 40 70 01 74 l E-mail : [email protected] l N° ISSN : 1764-0709 l Président du Club Alliance - Directeur de la publication : Philippe Bertolani l Rédacteur en chef : Yves Labbé l Rédactrice en chef adjointe : Frédérique Foncelle l ONT COLLABORÉ AU NUMÉRO 165 : Luc Bachélerie, Corinne Bailly, Philippe Cluzeau, Nicolas Dembreville, Stéphanie Lacaze, Olivier Lainé, Didier Le Gorrec, Stéphane Miget, Yona Ong, Lucile Torregrossa, Michaela Tumpach l Publicité : Club Alliance l Maquette : Lenox l Impression : Corlet l Photo couverture : Fotolia/Lenox l La revue Reflets & Nuances est distribuée gratuitement.
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