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8/3/2019 Réforme des marchés publics
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N° 927 - Du 08 au 14 avril 2011MAROC HEBDO INTERNATIONAL42
TRANSPARENCE.Lors d’une conférence débat, particulièrement passionnante, àCasablanca, le trésorier du Royaume revient sur l’histoire de la dépense publique au Maroc.Et insiste pour une réforme des marchés publics qui prenne en compte les attentes de tous.par Aïssa Amourag
Réforme des marchés publics:
Le plaidoyer de Noureddine Bensouda
Noureddine Bensouda est
connu et reconnu, à l’éche-
lon national et international,
pour être à l’aise dans les finances.
Après plus de 11 ans passés à la tête
de la Direction générale des Impôts,
qu’il a marquée de son empreinte
par une forte dose d’efficacité et
de modernité, le voilà la tête de la
Trésorerie générale du Royaume, en
train d’effectuer le même travail.
Expert de renommée mondiale
dans les finances publiques, il est
invité partout: dans les conférences,
les séminaires et les colloques au
Maroc et à l’étranger. La dernière
conférence animée par Noured-
dine Bensouda a eu lieu au Forum
des adhérents de la Chambre fran-
çaise de Commerce et d’Industriede Casablanca, jeudi 24 mars 2011.
Thème de l’intervention: “La stra-
tégie de l’investissement public et
l’efficience des marchés publics”.
Concurrence loyale
Devant un parterre de personnalités
étrangères et marocaines, M. Ben-
souda a fait un rappel de l’évolution
historique de la réglementation des
marchés publics (d’avant le pro-
tectorat jusqu’à 2011) en mettant
en exergue les principales réfor-
mes (transparence, concurrence etaccès à la commande publique).
Présentant l’évolution des investis-
sements publics, notamment ceux
prévus par le budget de l’Etat, M.
Bensouda souligne les cinq grandes
périodes qui ont marqué la stratégie
de l’investissement au Maroc.
Après avoir loué la démarche par-
ticipative et la concertation des
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différents acteurs (société civile,
fédérations, acheteurs publics, com-
mission des marchés), il souligne les
principales innovations du projet de
décret relatif aux marchés publics.
En effet, il annonce que ce nouveau
projet constitue une réforme com-
plète qui assure au citoyen un ser-
Assurerau citoyenun servicepublic dequalité,aux concur- rents une
égalité detraitement,à l’acheteurpublic unemeilleureexécutiondes dépen- ses.
vice public de qualité, à l’opérateur
économique une égalité de traite-
ment des concurrents, à l’acheteur
public une meilleure programma-
tion et exécution des dépenses
publiques et aux organisations
internationales une convergence
avec les normes internationales.■
Noureddine
Bensouda.
Efficience desmarchés publics.
ÉCONOMIE ET F INANCE
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Ciments du Maroc reste solidemalgré la forte concurrence
Résultats 2010 mitigéspour Maroc Leasing
Dans un marché fortement
concurrentiel, le second
cimentier du pays, Ciments
du Maroc (Cimar) présidé par
Mohamed Chaïbi, a pu tirer
son épingle du jeu. Ainsi, le
groupe a réalisé un chiffre
d’affaires de plus de 3,6 mil-
liards de dirhams. Et c’est son
activité au Maroc qui a tiré
ce chiffre vers le haut. Cette
activité, à elle seule, a réalisé
une hausse de 6% avec envi-
ron 3 milliards de dirhams.
Cette croissance s’explique en
premier lieu par la hausse des volumes
vendus, qui s’élèvent à 3% par rapport
à un marché en hausse de 0,4%.
Quant à l’excédent brut d’exploitation,
il a connu une baisse de 4,5%, due prin-
cipalement à la forte augmentation du
prix d’achat des combustibles et l’aug-mentation des coûts fixes relatifs à la
mise en service de la nouvelle usine de
Aït Baha, dans la région d’Agadir. Au
vu de cette nouvelle mise en service,
le montant des dotations d’amortisse-
ment a augmenté considérablement,
impactant le résultat d’exploitation
consolidé, qui s’est délesté de 12.5%
par rapport à l’année précédente, pour
s’établir à 1,2 milliard de dirhams.
Ainsi, la marge opérationnelle s’est
contractée de 36% à 32%. Côté pers-pectives, le management de Ciments
du Maroc ambitionne de réaliser une
légère croissance du chiffre d’affaires
en 2011 grâce à la montée en puis-
sance de l’usine de Aït Baha.■
Maroc Leasing a publié des résultats mitigés au terme de l’année 2010. En effet,
la production a affiché une croissance de 3,7%, à 3,9 milliards de dirhams
boostant l’encours financier de 15,1%. Le chiffre d’affaires a ainsi progressé de 5,5%à 3,2 milliards de dirhams. Néanmoins, le produit net bancaire s’est replié à 163
millions de dirhams (contre 248 millions en 2009) suite à l’intégration des éléments
non récurrents liés à l’harmonisation des méthodes comptables post-fusion entre
Maroc Leasing et Chaâbi Leasing. Retraité de ces éléments, le produit net bancaire
aurait enregistré une croissance de 10,14%. Bien que les charges d’exploitation
aient connu une optimisation en 2010 (baisse de 9,5%), le résultat net s’est établi à
62 millions de dirhams, en recul de 43,7%. La progression du résultat net aurait été
de 33,3% hors éléments non récurrents. Enfin, le conseil a décidé de proposer un
dividende de 20 dirhams par action à l’assemblée générale.■
BILAN. Si le chiffre d’affaires a bondi en 2010, les résultatsfinanciers et d’exploitation du cimentier marocain se sontrelativement tassés sous l’effet d’énormes sommes investiesdans la nouvelle usine de Aït Baha, dans la région d’Agadir.
Lesieur Cristal: Baisse,mais perspectives
prometteuses
Les résultats de la société Lesieur
Cristal, filiale du groupe SNI, se sont
inscrits en baisse au cours de l’an-
née 2010. Et ce en considération aux
nouvelles caractéristiques du marché,
dont la disponibilité de l’huile d’olive en
quantités importantes à des prix histo-
riquement bas et l’envolée des cours des
huiles brutes.
D’autres contraintes s’ajoutent à cel-
les-ci. Il s’agit du recul de la
consommation de l’huile de
table de l’ordre de 10% et la
migration occasionnelle
de la demande vers les
produits à premier prix.
Ainsi, le chiffre d’affai-
res de la société s’est
délesté de 14%, à 3,4
milliards de dirhams.
Toutefois, Lesieur a pu
maintenir sa part de
marché à 60%. Le résul-
tat d’exploitation, quant
à lui, a perdu 25% par
rapport à 2009, à 231millions de dirhams.
In fine, le résultat net a
fortement baissé (-45%) pour s’afficher
à 153 millions de dirhams, en raison de
l’absence des dividendes et de la plus va-
lue sur cession de CMB Plastique (d’envi-
ron 106 millions de dirhams) marquant
le résultat net 2009. Du côté du chiffre
d’affaires consolidé, il s’est établi à 3,5
milliards de dirhams, soit une baisse de
14% par rapport à l’année précédente.
Dans le même sillage, le résultat net
consolidé s’est affiché à 158.2 mil-
lions de dirhams, en repli de 46%. En
définitive, le Conseil d’administration
proposera à l’assemblée générale le ver-
sement d’un dividende de 5.5 dirhams
par action.
A plus court terme, l’année 2011 devrait
enregistrer une plus value de cession
significative, non enregistrée courant
l’exercice 2010 pour des raisons admi-
nistratives. ■
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Mohamed Chaïbi.
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ALERTE. Le domaine forestier marocain souffre de plusieurs maux : la désertification,les incendies, la coupe clandestine du bois, les attaques parasitaires… Des efforts sontconsentis par le département des Eaux et Forêts afin de préserver cette richesse naturelle.
par Abdelhak Najib
Forêts marocaines : Un patr
Au moment où Le Maroc
a célébré, le lundi 21
mars 2011, la Journée
nationale de l’Arbre, les
années 2009 et 2010,
restent comme les plus fatales pour
les forêts marocaines. Plus de 300
feux ont pris dans plusieurs régionsqui abritent un patrimoine végétal
et animal importants en 2009 et
plus de 500 en 2010. C’est là que
l’on a découvert que ce n’était pas
là le seul et unique mal qui ronge la
forêt marocaine. Tout un patrimoi-
ne irremplaçable qui s’est envolé en
fumée et il faut de longues années
pour que toute cette végétation
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SOCIÉTÉ
puisse se régénérer. Les chiffres de
l’époque sont très éloquents. Et en
terme de répartition géographique,
des régions importantes sont tou-
chées. Le Rif avec 107 incendies qui
ont ravagé 522 ha, l’Oriental avec
49 incendies (645 ha) et le Nord-est
avec 40 incendies (157 ha).
Feux de forêt
Et l’épisode de 2009/2010 peut se
répéter dans les années à venir au
risque d’emporter tout le paysage
forestier national. Dans ce sens,
Abderrahim Houmy, secrétaire gé-
néral du Haut Commissariat aux
Eaux et Forêts et à la Lutte contre
la Désertification, affirme que «ces
dernières années, les incendies de
forêts au Maroc sont devenus beau-
coup plus fréquents à cause de ces
changements qui touchent toute
la zone méditerranéenne. C’est un
fait réel.»
Et quand on sait qu’au Maroc, le do-maine forestier s’étend sur une su-
perficie d’environ 9 millions d’hec-
tares, dont 4,8 millions d’hectares
de forêts, et plus de trois millions
d’hectares de nappes alfatières,
on comprend aussi l’urgence de se
pencher sur ce patrimoine avec tou-
te une batterie d’actions à même
de le protéger. Surtout que les
L’exploitation
du bois des
forêts accélère
le processus de
déforestation et
détruit l’écosys-
tème.
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