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Photos : DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 MERCREDI 2 MARS 2016 - 22 DJOUMADA EL OULA 1437 - N° 7731 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Portraits Sur le parcours que doit emprunter M. Sellal, attendu dans cette wilaya côtière, de très grands portraits du... Président de la République ont remplacé les affiches de Djezzy, Mobilis et Ooredoo... Certains croient que c'est Bouteflika en personne qui va se déplacer ! «Il est capable de tout ! Au moment où tout le monde pense qu'il est au bout du rouleau, il peut surgir, en haut du boulevard, à bord d'une limousine...» m'a dit Hamoud qu'on surnomme Boualem, au café du coin. «Non, c'est Sellal qui va venir. Ne raconte pas d'histoires ! - Alors si c'est Sellal, pourquoi des portraits du Président ? - Tu ne voudrais pas qu'ils mettent des photos de Sellal, non ? - Et pourquoi pas ? - Pourquoi pas... pourquoi pas... tu ne connais rien à la politique algérienne ! C'est pourtant logique ! C'est un Premier ministre qui, à voir les travaux et tout le tralala, va être reçu comme un Président. Mais, comme il n'est pas président, enfin pas encore, on met les photos de l'actuel chef de l'Etat... Voilà tout ! - Moi, je pense qu'il aurait été plus logique de mettre des photos de Sellal... - Oui, ça peut marcher, mais à une condition ! - Laquelle ? - Tu agrandis les panneaux pour y mettre aussi Ouyahia, Saâdani, Bouchouareb... [email protected] l POUR AVOIR MENACÉ KAMEL DAOUD 6 mois de prison ferme requis contre Hamadache l RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL Comment des partis algériens ont failli être piégés l INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE Une croissance de 70% est-elle possible d’ici 2017 ? l On en sait davantage sur la surprenante initiative d’un centre de recherche marocain qui entend organiser à Marrakech une conférence sur le Sahara occidental. Des partis politiques algériens contactés par l’institut en question ont accepté de s’exprimer sur la question, levant ainsi une partie du voile sur un sujet épineux. PAGE 7 PAGE 3 PAGE 3

RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

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- ISSN

IIII

- 0074

MERCREDI 2 MARS 2016 - 22 DJOUMADA EL OULA 1437 - N° 7731 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

PortraitsSur le parcours que doit emprunter M. Sellal,

attendu dans cette wilaya côtière, de très grandsportraits du... Président de la République ontremplacé les affiches de Djezzy, Mobilis et Ooredoo...

Certains croient que c'est Bouteflika en personnequi va se déplacer !

«Il est capable de tout ! Au moment où tout lemonde pense qu'il est au bout du rouleau, il peutsurgir, en haut du boulevard, à bord d'unelimousine...» m'a dit Hamoud qu'on surnommeBoualem, au café du coin.

«Non, c'est Sellal qui va venir. Ne raconte pasd'histoires !

- Alors si c'est Sellal, pourquoi des portraits duPrésident ?

- Tu ne voudrais pas qu'ils mettent des photos deSellal, non ?

- Et pourquoi pas ?- Pourquoi pas... pourquoi pas... tu ne connais rien

à la politique algérienne ! C'est pourtant logique !C'est un Premier ministre qui, à voir les travaux ettout le tralala, va être reçu comme un Président.Mais, comme il n'est pas président, enfin pas encore,on met les photos de l'actuel chef de l'Etat... Voilàtout !

- Moi, je pense qu'il aurait été plus logique demettre des photos de Sellal...

- Oui, ça peut marcher, mais à une condition !- Laquelle ?- Tu agrandis les panneaux pour y mettre aussi

Ouyahia, Saâdani, [email protected]

l POUR AVOIR MENACÉ KAMEL DAOUD

6 mois de prisonferme requis

contre Hamadachel RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL

Comment des partisalgériens ont failli

être piégésl INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

Une croissancede 70% est-ellepossible d’ici

2017 ?

l On en sait davantage sur la surprenante initiative d’un centre de recherche marocainqui entend organiser à Marrakech une conférence sur le Sahara occidental. Des partispolitiques algériens contactés par l’institut en question ont accepté de s’exprimer sur

la question, levant ainsi une partie du voile sur un sujet épineux.

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Page 2: RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

Un jour, un sondage

OUI : 28,2 %

NON : 57,8 %

S. OPINION : 13,9 %

Etes-vous rassurés par les déclarations de M. Nouri indiquant qu’il n’y aura pas de restriction

dans la distribution d’eau potable ?

Résultat sondage

Pensez-vous que le remaniement du gouvernement va avoir lieudurant le mois de mars, comme annoncé par Saâdani ?

NON Sans opinionOUI

SO IT DI T EN PASSA NTSOI T D IT EN PA SSAN T

Il est des jours comme ça où je me réveilledéterminée à me débarrasser de mesobsessions, à tout conjuguer au présent

et à évacuer, pour un temps, fut-il court, laquestion de savoir si je vais ou non survivreà ce spectacle affligeant d’ennemis intimesqui se crêpent le chignon à tour de bras. Cedont je ne vais pas parler aujourd’hui. Al’instant présent, je réfléchis au meilleurmoyen d’échapper à cette morosité ambian-te qui assombrit parfois nos journées. Nousavons tous compris, à un moment ou à unautre, qu’il nous fallait, pour vivre mieux,nous éloigner des gens toxiques. Je ne saispas si cela vous est déjà arrivé, mais à moi

si. J’ai, par exemple, des personnes dansmon entourage qui ne disent jamaisqu’elles vont bien. Allez savoir pourquoi,dès que vous demandez de leurs nouvelles,elles vous répliquent dans une logorrhéeinsupportable que rien de ce qui se passedans leur vie ne mérite qu’on en parle. Etsur leur lancée, elles vous débitent une listede bobos dont vous auriez honte de parlersi vous les compariez à ceux auxquels estconfrontée cette majorité que l’on croise auquotidien. C’est là que vous réalisez com-ment, en voulant vous montrer aimable,vous vous retrouvez contraint d’absorberles ondes négatives de l’autre. C’est là que

l’expérience passée de ce genre de mésa-venture vous revient en mémoire et quevous comprenez que vous n’êtes pas sortisde l’auberge. Vous êtes pris au piège etn’êtes pas près d’en finir avec cette proxi-mité meurtrière.

Je n’ai jamais vraiment compris pour-quoi certaines personnes avaient un pen-chant aussi marqué pour la dramaturgie !Ce dont je ne doute, par contre, pas, c’estqu’elles évoluent dans un registre infruc-tueux et qu’il faut éviter leur contact parceque regarder les choses d’un œil joyeux, çaaugmente la sécrétion de sérotonine et rendheureux. S’il a été établi que l’on part tous

prédisposés à réussir notre parcours,qu’est-ce qui fait que les uns s’arrangentmieux avec le bonheur que les autres ?Etrangement, ce sont ceux qui ont été lemoins armés pour réussir qui y parviennentet apprécient le mieux le goût du partage.

M. B. 

Au diable les gens toxiques !Par Malika Boussouf

[email protected]

Le ministère des Affaires étrangères serait-il un havre de villégiaturepour les cadres en âge de départ à la retraite ? C’est en tout cas, laconclusion à laquelle est parvenue une étude statistique élaborée par lesservices compétents du gouvernement. En effet, une source informée nousprécise que le département de Ramtane Lamamra rassemble le plus grandnombre de fonctionnaires ayant atteint ou dépassé l’âge légal de départ àla retraite et qui sont toujours en activité. Ce qui expliquerait, en partie,la saturation sans précédent que connaît actuellement le ministèreavec une trentaine de cadres supérieurs sans poste.

PPERISCOOPERISCOOP

Changement au parc zoologique

Le directeur du parc zoologique de Ben-Aknoun a été relevé de ses fonctions jeudi der-nier, a-t-on appris de sources généralement

bien informées. Selon nos informa-tions, un inspecteur des forêtsassure actuellement l’intérim. Ducôté du ministère de l’Agriculture,certains croient savoir que c’est

l’actuelle directrice de la zoolo-gie du parc qui sera nom-mée au poste de direc-

trice du parc.

Saâdani réunitles mouhafedhs

Ammar Saâdani revient enforce sur la scène média-tique. Après deux activitéssuccessives, samedi der-nier, le SG du FLN réunit,aujourd’hui mercredi, ausiège du parti à Hydra l’en-

semble des mouha-fedhs. Occasion, pourlui, de lancer de nou-

veaux «messages»politiques.

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

BatnaBatnaJe ne sais pas pourquoiJe ne sais pas pourquoi

je t rouve du sens à l i reje t rouve du sens à l i redans le même journal deuxdans le même journal deuxinformations qui, télescoinformations qui, télesco--pées, produisent du sens.pées, produisent du sens.D’un côté, le directeur deD’un côté, le directeur dela Ca isse na t iona le desla Ca isse na t iona le desa s s u r a n c e s s o c i a l e sa s s u r a n c e s s o c i a l e s(Cnas) se rend en France(Cnas) se rend en Francepour régler avec les hôpipour régler avec les hôpi--taux français le différendtaux français le différendn é d e s n o t e s a s t r o n on é d e s n o t e s a s t r o n o --miques impayées. On saitmiques impayées. On saità q u i o n l e s d o i t , c e sà q u i o n l e s d o i t , c e snotes, hein ?notes, hein ?

Et de l’autre, on lit queEt de l’autre, on lit quele Président Zeroual s’estle Président Zeroual s’estfait opérer à… Batna ! fait opérer à… Batna !

A. T.A. [email protected]@yahoo.fr

[email protected]

Mercredi 2 mars 2016 - Page 2

Des retraitables à profusion

Page 3: RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

Le Soird’Algérie Mercredi 2 mars 2016 - PAGE 3Actualité

Abla Chérif - Alger (Le Soir) -Explications : il y a près d’un mois,une délégation du centre d’étudeset de recherches Bensaïd Aït Idderse rend à Alger pour prendre part àla cérémonie du 40e jour du défuntAït-Ahmed. En marge de cette visi-te, cette délégation s’entretient avecdes responsables politiques algé-riens auxquels elle fait part de sonintention d’organiser une conféren-ce internationale. Des invitationssont remises aux concernés. Lesmédias marocains s’emparentimmédiatement de l’information etannoncent que des partis politiquesalgériens ont salué le projet du«forum portant sur le Sahara occi-dental présenté par le vieux militantmarocain nationaliste MohammedBensaïd Aït Idder, membre du Partisocialiste unifié (PSU)».

La démarche est percue commeune «première» au sein de la classepolitique algérienne connue pourses positions en faveur de l’organi-sation d’un référendum pour l’auto-détermination du peuple sahraoui.Dans le pays, on craint des tenta-tives de division sur la question.

Les noms du FLN, du RCD, deTalaï El-Houriyat du FFS et de JilDjadid sont cités par le centreBensaïd.

Voilà cependant ce que nous arévélé hier et sans la moindre hésita-tion M. Kheldoun, le chargé de com-munication du FLN. «Nous avonseffectivement rencontré des membresde cette délégation à l’occasion du40e jour du décès de Aït-Ahmed. Uneinvitation nous a été remise, mais ilest question d’un congrès ouvert àtoutes les questions relatives au droitde l’Homme, à l’UMA (Union duMaghreb arabe), et bien au milieu detous ces sujets, celui du Sahara occi-dental. A aucun moment, il ne nousété dit que cette conférence seraconsacrée spécialement à cette ques-tion. Nous possédons d’ailleurs unecopie de l’affiche.»

A la question de savoir si le FLNestimait avoir été victime d’unpiège, M. Kheldoun répond «je vousai dit ce qu’il en était, chacun peutfaire la lecture qu’il veut». Pas de

réponse, par contre lorsqu’il s’agitde savoir si son parti allait prendrepart à cette conférence : «Je ne lesais pas, nous n’avons pas encorel’information». Le centre derecherche et d’études marocain a-t-il tenté de piéger nos responsablespolitiques en noyant le dossier sen-sible du Sahara occidental dans unthème global ? Tout porte à le croi-re. Et tout porte à croire aussiqu’une partie des informations ren-dues publiques par ce centre derecherches a également pour objec-tif de forcer la main à certaines for-mations politiques.

Le RCD dont le nom a été évo-qué à plusieurs reprises démentainsi carrément l’information d’avoirrencontré des membres de la délé-gation conduite par Bensaïd. «Nousétions absents à la cérémonie de

recueillement du 40e jour en raisond’un calendrier chargé. Nous ne lesavons ni rencontrés, ni avons étéinformés ni invités. Nous ne savonsrien de cette question», affirme M.Maâzouz, chargé de communica-tion du RCD.

La même réponse est obtenueau niveau de Jil Djadid dont le nomest également évoqué côté maro-

cain. «Nous n’avons eu aucuncontact et nous ne possédons aucu-ne information à ce sujet», indiqueM. Sofiane Djillali. Pas d’éclairagecependant au niveau du parti deBenflis resté injoignable durant lajournée d’hier.

Le FFS a été, quand à lui, trèspeu prolyxe sur le sujet. Au momentoù nous les avons contactés, les

responsables de ce parti se trou-vaient en réunion. Le chargé de lapresse a, cependant, confirmé quel’invitation leur avait été effective-ment transmise et qu’elle se trou-vait actuellement à l’étude. «Leparti, dit-il, s’exprimera au momentopportun sur la question».

La fondation Bensaïd s’est-elleadonnée à un jeu malsain destiné àporter secours à son roi au momentoù il se trouve en perte de vitesse surle dossier du Sahara occidental ?Les réponses de nos partis poli-tiques sont à même d’apporterl’éclairage voulu.

A l’inverse, on pourrait croire éga-lement que ce centre de recherche,dirigé par un célèbre opposant àHassan II, a été en fait utilisé commecouverture par Mohammed VI pourmener son projet.

Un projet qui inclut naturelle-ment les dirigeants sahraouis offi-ciellement invités eux aussi àprendre part à une conférence quis’apparente à un vértitable marchéaux dupes…

A. C.

RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL

Comment des partis algériensont failli être piégés

On en sait davantage sur la surprenante initiative d’uncentre de recherche marocain qui entend organiser àMarrakech une conférence sur le Sahara occidental. Despartis politiques algériens contactés par l’institut enquestion ont accepté de s’exprimer sur la question levantainsi une partie du voile sur un sujet épineux.

Hier, s’est tenu à Oran au tribunalDjamel-Eddine, le procès qui opposele chroniqueur et écrivain KamelDaoud à Abdelfattah Hamadache,chef du parti non agréé du Front de lasahwa islamique salafiste libre. Lesfaits remontent au 16 décembre 2014,lorsque le mis en cause dans cetteaffaire avait lancé un appel à l’Etatalgérien pour appliquer la peine demort contre le journaliste chroni-queur Kamel Daoud pour «apostasieet blasphème contre l’islam».

Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Au tribu-nal, à quelques heures du début du procès qui aété enclenché suite à une plainte déposée par lejournaliste accusant Hamadache d’avoir lancé«une fatwa pour son assassinat», seulHamadache était présent (sans avocat) ; KamelDaoud lui était représenté par son avocat Me

Abderrezak Fodil.Appelé à répondre aux accusations qui lui

sont reprochées, Abdelfattah Hamadache parleavec détermination et sans regret en assumantses propos et en précisant qu’il ne connaît paspersonnellement son accusateur et qu’il n’a rien

contre lui, et qu’à aucun moment, il n’avait appe-lé au meurtre de Kamel Daoud . Il a affirmé avoirlancé un appel au gouvernement pour l’applica-tion de la sentence dans pareil cas d’«apostasie,d’insulte contre Dieu, l’islam, la langue arabe etles constantes nationales», dit-il.

A la question qui lui a été posée de savoir enquelle qualité il avait lancé cet appel, il dira qu’ila agi en tant que membre de la Ligue desOulémas musulmans. Il dira à la cour «lorsquej’ai entendu les propos de Kamel Daoud insultantDieu et l’islam, j’ai réagi, lui, il répond «je suislibre de m’exprimer, eh bien, moi aussi, je suislibre de m’exprimer».

S’exprimant en arabe classique et usant dufrançais de temps à autre pour s’expliquer, il diraà la cour avoir contacté Kamel Daoud par le biaisd’une chaîne de télévision privée afin qu’il accep-te un débat. «Il a refusé, disant que ce sont sesidées et qu’il refuse de s’asseoir en face de moi».Pour l’avocat de la défense, l’appel lancé par l’ac-cusé était une fatwa contre son client appelant àson assassinat. Il précisera que Kamel Daoudn’a, à aucun moment, insulté la religion. Son livreest, dit-il au contraire un livre qui défend l’Algérie.

De son côté, le procureur de la Républiques’est adressé à l’accusé en lui rappelant la loi144-1 qui donne droit à tout citoyen de déposerplainte contre un autre citoyen qui blasphème

contre Dieu et la religion et le condamne entre 3à 5 ans de prison, lui indiquant que s’il avait suivila voie de la justice, il serait là en train de ledéfendre et non à l’accuser. Précisant à l’accuséqu’ayant proféré ses propos sur une chaîne detélévision, son appel a été vu par des milliers depersonnes et qu’aux yeux de la loi, il s’agit là demenace de mort et que l’accusation est fondée.Suite à quoi, il a requis 6 mois de prison ferme et50 000 DA d’amende contre l’accusé. Pour sapart, l’avocat de la défense a demandé le dinarsymbolique et la réparation du préjudice moral.Comme dernier mot suite au réquisitoire, l’accu-sé dira «je n’ai pas froid aux yeux, si c’était unefatwa que j’avais lancée, je l’aurai assumée, j’aijuste demandé à l’Etat d’appliqué la Charia».

A sa sortie du tribunal, AbdelfattahHamadache a déclaré à la presse que quel quesoit le verdict, il ne sera pas équitable à sonencontre et que selon le résultat, il fera appel,rappelant que lui-même a déposé une plaintecontre Kamel Daoud pour apostasie et insultecontre Dieu et les principes nationaux. Il diraqu’une fois le procès intenté contre lui sera termi-né, il relancera la procédure.

Le verdict opposant Kamel Daoud àAbdelfattah Hamadache a été mis en délibérépour le 8 mars prochain.

A. B.

POUR AVOIR MENACÉ KAMEL DAOUD

6 mois de prison ferme requis contre Hamadache

Mohcen Belabbas, SG du RCD. Sofiane Djilali, SG de Jil Djadid.

Citant l’exemple de la Syrie, laLibye est soumise, selon le docteurBoukra, à une pression occidentaledont l’intérêt est de rétablir sonhégémonie coloniale au niveau desrégions où les ressources enmatières premières sont nom-breuses et au coût moindre. C’est lecas, selon le chercheur de l’INESGde l’Afrique et du monde arabe où

l’on remarque la multiplication desconflits dont les raisons vont au-delà des problématiques internessociétales, ethniques ou reli-gieuses. L’intérêt, donc, pour lesleaders occidentaux est de mainte-nir des Etats-nations faibles voireinexistants sur ces deux zones afinde pouvoir redonner vie à leur éco-nomie capitaliste vorace.

«Seule l’Algérie est pour unesolution pacifique», affirme LiessBoukra pour qui le courant domi-nant en Occident n’est pas pour lapaix en Libye. Quant aux pays de larégion nord-africaine, les stratégiessont différentes mais la position estla même : aucune volonté claire detrouver une solution pacifique auconflit.

Pas d’imminence d’une intervention militaire étrangère

Vu la conjoncture mondialeactuelle, les différentes puissancesétrangères ne sont pas prêtes àintervenir militairement, selon ledocteur en sciences sociales.

La Russie, qui avec le conflitsyrien s’impose comme un acteurmajeur sur la scène internationale,est préoccupée par le front qu’ellemène au profit de Bachar El Assad.Quant aux Etats-Unis, une décisioninternationale majeure n’est pasenvisageable à la veille d’électionsprésidentielles de grande importan-ce vis-à-vis de la nouvelle politiqueétrangère de la Maison Blanche.

Enfin, Les deux nations euro-péennes à l’influence historiquehors de leurs frontières, sont au-devant de deux problématiquesmajeures : Le Brexit pour laGrande-Bretagne et les difficultésde la politique intérieure du gouver-nement Hollande pour la France.

Pour intervenir efficacement enfaveur d’une issue pacifique auconflit libyen, l’ancien directeuradjoint du Centre africain d’études etde recherches sur le terrorisme(Caert) préconise une alliance del’Algérie avec des partenaires dontl’objectif est le même : éviter l’embra-sement du pays et la propagationdes cellules terroristes en Libye etau-delà de ses frontières. Aucunpays ne peut assumer seul une inter-vention quelle qu’elle soit dans undossier dont la portée est internatio-nale d’après Liess Boukra. Quid despartenaires potentiels de l’Algériepour mettre fin à cette menace auxportes de nos frontières.

Rafik Aiouaz

CONFÉRENCE AUTOUR DE L’AVENIR DE LA LIBYE AU SIÈGE DU QUOTIDIEN LE PEUPLE

«L’intérêt de l’Algérie est qu’une solution pacifique soit trouvée»Liess Boukra, le directeur général de l’Institut national

des études stratégiques globales, a animé une conférencehier au siège du quotidien Le Peuple lors de laquelle il aévoqué les racines du conflit libyen. «Aujourd’hui, on nepeut plus parler de conflits simples à l’échelle locale. Ilexiste, désormais, ce que je nomme des «complexes polé-mogènes», affirme-t-il.

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Page 4: RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

Le Soird’Algérie Mercredi 2 mars 2016 - PAGE 4Actualité

Dans un discours prononcédevant un parterre de militantsde la wilaya de Tizi-Ouzou duHMS, A. Mokri s’est, d’em-blée, félicité de l’officialisationde la langue amazighe, à lafaveur de la récente révisionconstitutionnelle qu’il s’estempressé de rappeler queson parti a rejetée, à l’excep-tion, de l’amendement qui apermis l’officialisation detamazight. Mesure qui nesemble pas traduire la bonnefoi du pouvoir qui, selon le diri-geant du HMS, est uneconcession orientée.

Le même esprit, expliquera-t-il, qui a caractérisé ladémarche de révision constitu-

tionnelle du pouvoir qui a pro-cédé à des amendementssélectifs pour permettre lemaintien du système politiqueen place. Un système où lesprésidents de la Républiquepossèdent des prérogatives illi-mitées qui, selon l’expressionde l’orateur, tiennent de l’abso-lutisme royal du Moyen-Age.

De fait, soutient-il avecforce, Bouteflika qui détienttous les pouvoirs de nomina-tions et tous les leviers dedécisions économique et poli-tique et qui a la paternité sur leprogramme économiqueappliqué par le gouvernementest le seul responsable del’échec et de la crise actuelle.

Sur le plan politique, A.Mokri s’en est pris violemmentau RND. Un parti qui, selonlui, tire une légitimité usurpéede la lutte contre le terrorisme,alors qu’il a été créé en 1997,une fois que la lutte contre leterrorisme était pratiquementterminée. «Le RND est l’éma-nation de la fraude, il a étécréé en 1997, alors que l’ar-mée a signé une trêve avecl’AIS et que le GIA a été défait.Le RND n’a aucune légitimitépour parler de la lutte contre leterrorisme, aucun de ses res-ponsables n’a été victime duterrorisme, contrairement ànotre parti dont beaucoup decadres ont été assassinés»,dira-t-il en réponse à SeddikChihab qui s’exprimait, hier,sur les colonnes d’un journalarabophone.

S. A. M.

EN MEETING À TIZI-OUZOU, A. MOKRI :

«Bouteflika est le seul responsable de l’échec»Pour A. Mokri qui était en meeting à Tizi-Ouzou, dans

l’après-midi d’hier, «l’Algérie est gouvernée par un pou-voir usurpateur et de fait accompli qui a habité l’Etatdepuis l’indépendance par la force» et qui a échoué danstout ce qu’il a entrepris.

L’information le donnant comme lieu-tenant du tristement célèbre Abaaoud, lecommanditaire des attentats de Paris quiont fait 130 morts, et reconnu par sesproches et ses voisins, est balayé d’unrevers de la main par son entourage etles citoyens du village de Tamokra, dontest natif le présumé.

«Nous ne l’avons pas dénoncé auxservices de sécurité, comme cela a étérapporté dans la presse, Zouhir est l’undes nôtres, il a émigré depuis 4 ans etce, consécutivement à son bas niveauscolaire 9e AF et au manque de débou-chés ici dans cette région très pauvre.On n’a même pas un centre de soins enH24 à l’instar des autres communes ; ici,si par malheur vous tombez malade lanuit, il vous faudra une évacuation surAkbou ou sur Sidi Aïch», nous expliquentles jeunes du village qui nous ontaccueillis chaleureusement dans le cafédu village.

Un étudiant en tamazight à l’universi-té de Béjaïa, qui a fréquenté ZouhirMehdaoui depuis l’enfance, affirmequ’au lendemain des attentats de Paris,diffusés sur toutes les chaînes dumonde, un visage avait certes attiré l’at-tention de quelques jeunes du village deTamokra du fait de la ressemblance deleur voisin avec l’homme filmé aux côtésd’Abaaoud, mais il n’a jamais été ques-tion d’une affirmation officielle, «il nes’agit que d’une ressemblance», tonne lemême citoyen.

«Je me rappelle de ces vidéos diffu-sées en boucle à longueur de journéesur France 24. C’est vrai qu’un jeune duvillage avait cité Zouhir en disant qu’ilressemblait au terroriste filmé assis der-rière le 4x4 conduit par Abaaoud et sur-tout que tout le groupe ayant commis lesattentats était issu de Bruxelles donc lelien était vite établi, mais en restant dansune discussion amicale, rien de plus»avant qu’un autre jeune également étu-diant à Béjaïa ne lui coupe la parole pour

affirmer «ce qui n’étaient que rumeurs,avaient finalement atterri dans les locauxdes services de sécurité qui, dans depareils cas, avaient formulé une noted’information au sujet de ZouhirMehdaoui, c’est tout à fait normal, on lescomprend. Zouhir n’a jamais été un ter-roriste, je signe et je persiste ! Depuisson enfance il était un jeune garçonpieux sans plus. Il porte certes une tenueostentatoire, peu ordinaire et extrême-ment islamiste, mais sans plus et lapreuve c’est qu’il s’habille de la mêmemanière en Belgique, il est convaincu desa religion et puis c’est tout».

Selon les témoignages recueillis,Zouhir Mehdaoui est rentré au village à lami-février spécialement pour s’enquérirde l’état de santé de sa mère, actuelle-ment affaiblie des suites d’une maladie.«A son arrivée au village, il y a une quin-zaine de jours, Zouhir est venu nous pré-senter ses excuses de nous avoir suppri-mé de sa liste d’amis sur Facebook et ce,consécutivement à cette histoire derumeurs qui l’avait bouleversé et touchédans son amour-propre».

Un autre de ses amis d’enfance racon-te que Zouhir lui a confié que sa rentréeau bled avait un double objectif, d’abordrendre visite à ses parents et ensuite

assainir sa situation vis-à-vis de cette his-toire de vidéos avec les services de sécu-rité. «Il s’est présenté de son propre gréaux services de la gendarmerie, il étaittrès sûr de lui, il n’avait rien à se repro-cher jusqu’à cette triste nouvelle de sonarrestation qui, pour nous, ne peut s’agirque d’une erreur. Sinon comment vivait-ilà Bruxelles et y travaillait-il sans qu’il nesoit inquiété par la police belge ?»

Pour rappel, Zouhir Mehdaoui vivait àSaint Gilles à quelque 3 km de la capitalebelge, Bruxelles, et exerçait commeagent d’entretien. Ce dernier a quitté lepays en 2012, via la Turquie, pour ensui-te regagner la Belgique avant de régula-riser sa situation avec une citoyennebelge de 55 ans en 2014.

Le présumé était un expert en sportde combat. L’expertise de l’Institut natio-nal de la criminologie de la Gendarmerienationale (INCC) avait dans son rapportconfirmé à 72% la ressemblance del’homme sur les photos et ZouhirMehdaoui.

Bien que l’information ait «circulé» àson sujet suite à la diffusion des vidéos,suivant les tueries de Paris, aucun man-dat d’arrêt n’a été formulé à son encontrepar les instances judiciaires. Mehdaouiqui détenait un passeport biométriqued’une validité de 10 ans, établi en aoûtdernier par le consulat d’Algérie àBruxelles, n’a eu aucun souci à son arri-vée à l’aéroport d’Alger Houari-

Boumediène. Il est détenu provisoire-ment à la maison d’arrêt de Oued Ghir.Zouhir Mehdaoui nie avoir été en Syrie,ni d’avoir tourné une quelconque vidéode propagande islamiste au côtéd’Abaaoud.

Il clame, à ce jour, son innocence, enattendant les suites de l’enquête lancéerécemment par le parquet d’Akbou à sonencontre.

Le procureur général de la cour deBéjaïa saisi de l’affaire avait rendu publicun communiqué de presse samedi der-nier indiquant que «faisant suite à desinformations parvenues au parquetd’Akbou sur une possible implicationd’un citoyen originaire de la région, dansdes activités terroristes et son éventuelleappartenance à un groupe terroriste acti-vant à l’étranger, une enquête préliminai-re a été ouverte aux fins de recueillir deséléments de preuves, ce qui a permisl’identification de la personne en ques-tion. Dans le cadre de l’information judi-ciaire qui a été ouverte à son encontreen date du 17/02/2016 et suite à saconvocation, l’intéressé s’est présentédevant le juge d’instruction. Interrogé endate du 23/02/2016 sur le fait et confron-té aux charges retenues à son encontre,le mis en cause a été placé en détentionpréventive, l’instruction suit son cours»,conclut le communiqué de la cour deBéjaïa.

Kamel Gaci

Les éléments de l’ANP ont réussi, au cours d’une opéra-tion de ratissage dans la localité de Beggas, au nord de lacommune de Kadiria, à 30 kilomètres au nord-ouest deBouira à mettre hors d’état de nuire, hier mardi aux environsde 11 heures du matin, deux terroristes et à récupérer leursarmes ainsi que des munitions, a-t-on appris hier de sourcessécuritaires sûres.

D’après nos sources, l’opération est toujours en courspuisqu’un groupe évalué à sept terroristes serait toujourscerné dans les lieux. Dans un communiqué du MDN rendu

public hier dans l’après-midi, il est fait état lors de cette opé-ration de la récupération de deux pistolets mitrailleurs detype kalachnikov, des munitions, une paire de jumelles et untéléphone portable.

Rappelons que cette opération intervient au moment oùde l’autre côté de la wilaya, dans la région de M’chédallah,une autre opération de ratissage a lieu dans la localité deMzarir où un groupe terroriste, évalué à une dizaine d’indivi-dus, a été signalé dans les parages et traqué depuis plusd’une semaine par l’ANP.

H. M.

LES GENS DE TAMOKRA DÉMENTENT :

«Nous n’avons pas dénoncé Zouhir» Mokri s’en est pris violemment au RND.

ALORS QUE LE RESTE DU GROUPE EST TOUJOURS ENCERCLÉ

Deux terroristes abattus par l’ANP à Kadiria

Désormais le doute est entier quant à l’appartenance de ZouhirMehdaoui (29 ans) émigré algérien en Belgique, actuellement en déten-tion préventive à la maison d’arrêt de Oued Ghir, tout près de Béjaïa, augroupe Daesh activant à l’étranger.

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Page 5: RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

Kamel Amarni - Alger (Lesoir) - Abdelaziz Bouteflika avaitsciemment retardé la signature dela loi portant révision de laConstitution, adoptée le 7 févrierdernier par les parlementaires,pour que cette dernière sessiondite de printemps ne soit pas anti-constitutionnelle, justement. Il dis-pose du reste d’un délai d’un moisfranc, c'est-à-dire jusqu’au 8 marsprochain au plus tard pour se faire.

La nouvelle Constitutiondeviendra effective, officielle etentrera en vigueur dès sa publica-tion au Journal officiel. Et c’est àpartir de ce moment-là, que «tout »commencera.

Comme conséquence immé-diate de cette entrée en vigueur dela nouvelle Constitution, l’on aura

affaire à une pléthore de lois àamender, à mettre en conformitéou tout simplement à mettre enplace.

Les amendements introduitsdans la nouvelle Constitution, unecentaine au total, se traduirontinévitablement sur une refontequasi intégrale de toute la législa-tion nationale et dans presquetous les domaines ! Cela va ducode pénal, à la loi électorale enpassant par toutes les autres loissimples ou organiques régissantles institutions, anciennes commenouvelles, etc.

D’emblée, il sera question derevoir la loi organique régissant lesrelations entre les deux Chambresdu Parlement, à savoirl’Assemblée populaire nationale et

le Conseil de la nation, et le gou-vernement.

Cette loi, adoptée sous Zeroualen 1998, sera caduque dès l’en-trée en vigueur de la nouvelleConstitution.

Outre cette loi, les différentsdépartements ministériels, notam-ment celui de la justice ont, d’oreset déjà, préparé pas moins de 35nouveaux textes de lois qu’ils sou-mettront à cette session de prin-

temps, nous apprend une sourcefiable. Autant de textes qui s’ajou-teront aux autres textes «clas-siques» qui sont déjà déposés auniveau de l’APN ou en cours d’éla-boration, notamment par le minis-tère de l’Industrie et des Mines,environ une dizaine.

Ce qui en fait déjà un ordre dujour extrêmement lourd pour unesession qui durera quatre mois,sans compter les différentesséances consacrées habituelle-ment aux questions orales ouécrites adressées au gouverne-ment.

Pour le Parlement, le plusmédiocre de toute l’histoire del’Algérie, cela est même trop, évi-demment. Certainement, dès lors,qu’une grosse partie de cet ordredu jour sera «léguée» à la pro-chaine session, celle de sep-tembre 2016 à juillet 2017 avec,faut-il toutefois le rappeler, une finde mandat pour l’actuelleAssemblée en mai de la mêmeannée et où devraient se tenir denouvelles élections législatives.

K. A.

Le Soird’Algérie Mercredi 2 mars 2016 - PAGE 5ActualitéOUVERTURE DE LA DERNIÈRE SESSION DE PRINTEMPS DU PARLEMENT

Une cinquantaine de lois,pour commencer !

Le Parlement reprend dès aujourd’hui, mercredi, sestravaux avec l’ouverture officielle de la session de prin-temps 2016, la toute dernière du genre. En vertu de la nou-velle Constitution qui entrera en vigueur incessamment, ilne sera plus question à l’avenir de deux sessions pour leParlement, l’une d’automne, l’autre de printemps, maisd’une seule et unique session annuelle de dix mois, entreseptembre et juillet.

Younès Djama - Alger (LeSoir) - Tahar Khaoua, invité de laChaîne 3, a affirmé hier à proposde l’ouverture de la session deprintemps du Parlement, qu’elle alieu aujourd’hui conformément àl’article 5 de la loi organique 99-02 fixant l'organisation et le fonc-tionnement de l’APN et duConseil de la nation ainsi que lesrelations fonctionnelles entre leschambres du Parlement et le gou-vernement) alors que la nouvelleConstitution ne prévoit qu’unesession unique, expliquant celapar le fait que la nouvelleConstitution n’est pas encore pro-mulguée. L’article en question sti-pule que «L'Assemblée populairenationale et le Conseil de lanation siègent en sessions deprintemps et d'automne. La ses-sion de printemps débute ledeuxième jour ouvrable du moisde mars». Cela étant, l’ouverturede la session de printemps sefera donc ce 2 mars, conformé-ment à l’article 5 susmentionné.

«Dès lors que nous n’avonspas encore adopté de loi orga-nique en adéquation avec lesmesures introduites par la nouvel-le Constitution, nous nous devonsd’appliquer la loi organique 99-02et surtout son article 5 qui précisela date de l’ouverture de la ses-sion», a encore ajouté Khaoua.

Le ministre chargé desRelations avec le Parlement note-ra que l’adoption des lois orga-niques découlant de la nouvelleConstitution «sera la priorité» dela session de printemps duParlement, et ce pour les «mettre

en cohérence» avec le texte de laConstitution. A l’exemple de la loiorganique régissant le fonctionne-ment du Parlement avec le gou-vernement.

Il a annoncé qu’une commis-sion mixte composée du parle-ment avec ses deux chambres etle ministère chargé des Relationsavec le Parlement a été mise enplace, laquelle commission sepenche sur cette loi qui devraitêtre déposée dès que laConstitution sera promulguée.

Cela est tout aussi valable pource qui est des autres lois orga-niques, signale Khaoua.

Et parmi les lois organiquesqui devront être votées, figurebien entendu celle relative à l’ar-ticle 51 tant controversé, interdi-sant l’accès aux hautes fonctionsde l’Etat aux binationaux.

L’invité de la radio a estiméque «trop d’amalgame» a étéentretenu autour de cet article,notamment sur sa «vraie lectu-re», signalant que cette disposi-

tion nécessite d’être suivie parune loi organique pour mieux l’ex-pliciter.

Par ailleurs, Khaoua a estiméqu’avec certaines dispositionsapportées par la nouvelleConstitution, l’activité parlemen-taire entrera dans une «nouvelledynamique», avec notamment lapossibilité pour l’opposition parle-mentaire de saisir le Conseilconstitutionnel pour contester cer-taines lois.

Y. D.

NOUVELLE CONSTITUTION

L’adoption des lois organiques «priorité»de la session de printemps du Parlement

La question de la promulgation de la nouvelleConstitution «relève des prérogatives du président de laRépublique. Il reste que c’est imminent», a affirmé hier,Tahar Khaoua, ministre chargé des Relations avec leParlement, se disant néanmoins incapable d’avancer unedate précise pour la promulgation.

M. Kebci - Alger (Le Soir) -L’Instance de concertation et desuivi de l’opposition, issue de lapremière conférence de l’opposi-tion tenue le 10 juin 2014 àZéralda, tiendra son secondcongrès le 30 mars prochain.

Ceci à la faveur de la disponi-bilité d’une structure d’accueil, lacoopérative des travailleurs destravaux publics de Zéralda dont ladirection a tout récemment donnéson accord de principe, ne restedonc que le sésame des servicesde la wilaya d’Alger qui serontincessamment sollicités dans cesens.

C’est ce que nous avonsappris, hier mardi, auprès deAbdelaziz Rahabi, membre del’Icso à titre de personnalité natio-nale qui soutient que la commis-sion logistique mise en place envue de ce second grand rendez-vous de l’opposition a eu toutesles difficultés du monde pourdénicher cette structure. «Nousavons fait le tour de toutes lesinfrastructures à même de pou-voir accueillir notre congrès auniveau des wilayas d’Alger,Boumerdès et Blida.

Ne croyez surtout pas quec’est une partie de plaisir pour des

partis d’opposition de pouvoirdénicher un endroit public où acti-ver», poursuit-il. Ceci pour répli-quer à ceux qui accusent cetteopposition de manquer d’initiative,voire de perspective et de secontenter de réunions et de com-muniqués.

«A ce que je sache, les partisqui composent l’Icso activentrégulièrement», estime encoreRahabi pour qui c’est la premièrefois dans l’histoire du pays quedes partis politiques, parfois anta-goniques, se réunissent régulière-ment dans le pays et pas à l’étran-ger. Ils débattent sincèrement etfranchement et arrivent à se posi-tionner collectivement à l’égardde nombre d’événements». Et àl’ancien ministre et ex-diplomate

de signifier que contrairement àce que certains distillent, l’opposi-tion «n’est pas dans une perspec-tive de coup d’Etat, mais plutôtdans celle d’une transition démo-cratique consensuelle». Rahabiajoute encore que cette mêmeopposition est en train de «gagnerdes espaces au quotidien».

A propos du second congrèsde l’opposition prévu donc, le 30mars prochain, l’ex-ministre affir-me être globalement optimistequant à la présence à ce conclaved’autres partis et personnalités,soutenant que le projet de décla-ration politique a été adopté lorsdu tout dernier sommet de l’Icso,dimanche dernier.

M. K.

LE PROJET DE SA DÉCLARATION POLITIQUE A ÉTÉ ADOPTÉ

Le sommet de l’opposition aura lieule 30 mars à Zéralda

Le second congrès de l’opposition se tiendra finale-ment le 30 mars prochain au niveau de la Mutuelle des tra-vailleurs des travaux publics de Zéralda, à l’ouest d’Alger.

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Un ordre du jour extrêmement lourd.

Page 6: RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

Le Soird’Algérie Mercredi 2mars 2016 - PAGE 6Actualité

Indispensable pour le pompage del’eau pour l’irrigation, l’électricité faitdéfaut dans les exploitations agri-coles dans la nouvelle circonscriptionadministrative d’El Menea au sud deGhardaïa. Si les pouvoirs publicsmisent sur le recours aux panneauxphotovoltaïques pour faire face à ceproblème, les investisseurs, eux, nesont pas de cet avis. Nombre d’entreeux estime et que cette solutiondemeure inaccessible du fait de l’im-mense investissement qu’elle néces-site. Selon le gérant d’une exploitationagricole privée à Hassi El Gara, à 50km d’El Menea (Ghardaïa), MohamedOuchefenou, l’installation des pan-neaux photovoltaïques coûte cinq mil-lions de dinars par fourrage. Un inves-tissement qu’il qualifie d’«excessive-ment cher». Soulignant que 99% desproblèmes rencontrés par les inves-tisseurs agricoles dans la région sontd’ordre énergétique, il précise quel’intégralité de son exploitation de 200hectares fonctionne avec six groupesélectrogènes. «Chaque groupeconsomme deux millions de centimespar hectare par mois», précise-t-ilencore. Une somme «assez considé-rable» qui, pour lui, pourrait être lar-gement réduite avec l’installation duréseau électrique.

Même son de cloche chez unautre investisseur qui gère une exploi-tation agricole étendue sur 400 hec-tares. «Mon exploitation compte2 000 palmiers, 5 000 poiriers, 1 000orangers et 600 amandiers ainsi quedeux pivots de blé dur et de maïs.Toutes ces plantations exigent l’utili-sation de trois groupes électrogènespour assurer leur irrigation», diraAhmed Kheda. Envisageant l’exten-sion de son exploitation, il estime quel’accordement au réseau électriqueest indispensable. L’option des pan-neaux photovoltaïques est toutefoisexclue d’autant plus que, dit-il, «lespompes immergées ne fonctionnentpas avec le système photovoltaïque».

C’est justement sur le problèmede l’alimentation en électricité que leministre du secteur a été interpellé àmaintes reprises par les agriculteurs,lors de sa visite de travail, lundi der-nier dans la wilaya de Ghardaïa.

Flegmatique, Sid Ahmed Ferroukhidira que «personne ne peut nier lesefforts fournis dans ce domaine». Ilrappelle à cet effet, que plus de 400km d’électrification rurale ont touchéplusieurs périmètres agricoles danscette même wilaya. Poursuivant savisite de travail de deux jours dans lawilaya de Ghardaïa, le ministre del’Agriculture, du Développement ruralet de la Pêche a insisté, hier, sur l’in-tégration des énergies renouvelablesdans les différents investissementsdes régions du sud, notamment dansles zones où les énergies classiquessont absentes. «Il faut concrétiser lesrecherches en matière d’énergiesrenouvelables sur les terrains agri-coles», souligne-t-il, lors de son esca-le à l’Unité de recherche en énergiesrenouvelables dans la localité deNoumeret (12 km de Ghardaïa).

Selon lui, il est question de créerdes passerelles entre le secteur del’agriculture et les unités de rechercheen énergies renouvelables afin deconcrétiser le programme gouverne-mental de mise en valeur d’un milliond’hectares dans les zones saha-riennes avec l’appui des énergieséoliennes et solaires, notammentpour la mobilisation des ressourceshydriques.

De nouvelles formes de commercialisation

à développerRencontrés dans les différentes

exploitations agricoles visitées notam-

ment au sud d’El-Menea et à Hassi-Lefhal (120 km au sud de Ghardaïa),les agriculteurs ont soulevé plusieursproblèmes. Ils se sont plaints de l’ab-sence d’accès aux exploitations agri-coles et des lenteurs administratives,notamment pour l’obtention des auto-risations de forages qui, selon eux,«freinent les projets et les investisse-ments». Autre problème signalé : lacommercialisation de leur production.

A ce propos, Sid Ahmed Ferroukhiassure que des mesures vont êtreprises pour écouler les produits agri-coles. «Plusieurs formes de commer-cialisation sont à développer, notam-ment les systèmes de coopératives,les systèmes de commercialisationmoderne la contractualisation ainsique la transformation», dit-il.

Pour lui, les industries de transfor-mation peuvent se mettre en place etêtre encouragées notamment dans«les régions lointaines des centres deconsommations de frais». Il rappelleainsi que nombre de dispositifs desoutien, mesures et avantages pourles investissements ont été mis enplace. Le ministre rappelle égalementles nombreuses mesures d’accompa-gnement techniques, financiers,réglementaires et organisationnelles,préconisées par l’Etat pour permettrel’émergence d’une agriculture durableet équilibrée dans les zones qui recè-lent un potentiel agricole important.

«Aujourd’hui, la wilaya deGhardaïa joue un rôle dans le déve-loppement de l’investissement intégrédans le secteur de l’agriculture», dit-il.La preuve : plus de cinquante millehectares ont été attribués dans cettewilaya aux investisseurs et jeunesexploitants. «A ce jour, près de 400000 hectares ont été distribués, ce quireprésente l’objectif tracé pour 2016et 2017, avec un retour d’investisse-ment attendu de plus de 500 milliardsde dinars», détaille-t-il. Unedémarche qui, poursuit-il, va boosterle secteur de l’agriculture et ouvrir de

nouvelles perspectives aux filières dulait et des céréales et tous autres pro-duits dont, précise-t-il, «nous devronsréduire l’importation».

Promettant l’ouverture d’accès àplusieurs exploitations agricoles, ilaffirme également que plus desoixante opérations de réalisation deforages ont concerné quarante millehectares dans la wilaya de Ghardaïaafin dit-il, «de renforcer l’agricultureexistante». S’agissant des jeunesexploitants, Ferroukhi dira qu’ils ontdéjà bénéficié de cinq périmètres etcinq autres périmètres leur serontattribués au cours de l’année 2016.

Ghardaïa, la première à commercialiser le lait frais

en sachet Le ministre de l’Agriculture, du

Développement rural et de la Pêchesemble apprécier le moindre effortd’investissement dans son secteur.La visite de la mini-laiterie «Noor» àMetlili située à 48 km au sud deGhardaïa, ce lundi en fin d’après-midi,en est la preuve. Créée en août 2014,cette entreprise familiale assure à elleseule l’alimentation de toute la com-mune de Metlili. Elle produit ainsi

entre 6 000 à 7 000 sachets de lait endeux jours. Selon Sid AhmedFerroukhi, Ghardaïa est la premièrewilaya à avoir commercialisé du laitfrais en sachet. «Même si ce n’estqu’une mini-laiterie, aujourd’hui, lawilaya compte neuf laiteries», seréjouit-il.

Une convention pour la formation des agriculteursUne convention au profit des agri-

culteurs a été signée entre l’universitéde Ghardaïa et la Direction des ser-vices agricoles (DSA) hier mardi, ausein même d’une exploitation agricoleprivée dans la commune de N’tissa à6 km de Ghardaïa. Portant sur la for-mation des agriculteurs sur terrain,cette convention permettra égalementaux étudiants d’effectuer des stagespratiques sur des exploitations agri-coles encadrés par les spécialistes dela DSA. A cet effet, le ministre del’Agriculture a appelé le centre de for-mation de Menea, le centre de l’agri-culture saharienne et le centre desgrandes cultures à «se réunir et seconcerter sur un plan de travail pourmener cette formation et cet accom-pagnement technique sur le terrain».

Ry. N.

INVESTISSEMENTS AGRICOLES À GHARDAÏA

Des réussites et des entraves

De notre envoyée spéciale à Ghardaïa, Rym Nasri

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Constituant un des piliers fortdu département de l’intérieur, laDirection générale de la Protectioncivile veut consolider son effectifpour les années à venir. Disposant

actuellement d’un effectif de 60 000agents, le premier responsable de laProtection civile veut atteindre lechiffre de 70 000 pour les deux pro-chaines années. Hier, à l’occasionde la célébration de la Journée inter-

nationale de la Protection civile, quicoïncide chaque année avec le 1er

mars, le directeur général de laProtection civile, M. Lahbiri, a faitsortir les gros moyens pour fairevaloir le travail initié par son institu-tion dans la formation de ses agents.

Organisée sous le patronage duPremier ministre, la parade a vu lasortie de la 44e promo des agents, dela 46e promo des sous-lieutenants,

de la 15e promo des lieutenants et dela 14e promo des médecins lieute-nants de la Protection civile.Baptisée du nom de l’écrivaine, ladéfunte Assia Djebar, la promotion2015 qui comprend 2 998 fonction-naires a reçu notamment une infor-mation basée sur les nouvelles tech-nologies de l’information, «pourmettre en exergue l’importance de lascience et de la technologie et leursrôles dans l’introduction des change-ments importants dans l’approcheintégrée de la problématique descatastrophes, en mettant la scienceet la technologie au service desorganisations de secours pour rédui-re les conséquences dévastatricesdes catastrophes en appliquant lesconnaissances scientifiques et lesavoir-faire technique».

Dans son allocution, le directeurde l'école de la Protection civile, lecolonel Ezired Abdelhamid, a exhor-té les effectifs des promotions sor-tantes à «faire preuve de patience,de professionnalisme et de sens desacrifice dans l'exercice de leur mis-sion caractérisée, particulièrementpar sa dimension humaine et dontl'essence même est la préservationdes personnes et des biens».

Le ministre de l'Intérieur et desCollectivités locales, NoureddineBedoui a exprimé, pour sa part, enmarge de la cérémonie, «la fierté detous les Algériens pour ce corps quia fait montre, à travers la maîtrisedes différentes techniques, d'ungrand professionnalisme».

A. B.

Dans la même région , cette fois-ci, la délégation s'est rendue à la sta-tion de pompage d’El Harmélia, unprojet de grande envergure qui servi-ra, une fois achevé, à la mise en eaudes ressources acheminées à partirdu gigantesque barrage de BéniHaroun dans la wilaya de Mila jus-qu'au barrage d’Ourkis) soit un linéai-re de plus de 250 kilomètres.

Au niveau de ce projet, tant atten-du par les citoyens de la wilaya, carnon seulement il servira à irriguerplus de quarante mille hectares pour

une région à vocation agricole, il auraaussi un impact plus important, c'esttoute la région qui rompra définitive-ment avec le problème du besoin eneau potable, pour cela, M. Nouri adonné une date butoir, celle du moisde juin de l'année en cours pour quece projet soit opérationnel .

Pour rappel, le barrage d'Ourkisqui fait partie des plus grands dupays servira à l'avenir les localités deAïn Mlila, Oum-El-Bouaghi, AïnBeida, Aïn Kercha et Aïn Fakroun. Auchef-lieu de wilaya, le ministre a, en

compagnie du wali et des éluslocaux, procédé à l'inauguration de lamaison de l'environnement, un vraijoyau implanté à la sortie ouest de laville et jouxtant une région boisée,cette réalisation permettra de regrou-per des initiés à l'environnemententre associations activant dans lesens de l'environnement et de lanature. Juste à côté, un autre projetd'investissement particulier vientd’être inauguré par le ministre, ils'agit d'un parc animalier.

Parcourant les différents couloirsde ce parc, la délégation a eu droit àvoir une multitude d'animaux de diffé-rentes espèces, ce qui a égayé lesvisiteurs.

Dans une conférence de presseorganisée pour un parterre de journa-listes de différents organes, leministre a rappelé que depuis deuxdécennies, les pouvoirs publics ontinvesti d'énormes efforts pour la réa-lisation d'une quarantaine de bar-

rages , rien que pour celui de «BeniHaroun, le trésor public a déboursépas moins de 4 milliards de dollars.

A une question de la presse, M. Nouri a précisé que la wilayad'Oum-El-Bouaghi à elle seule abénéficié de plus de 50 projets pourune enveloppe financière de 60 mil-liards de DA et ajoutera que cetterégion sera à l'abri des besoins eneau potable et d'irrigation d'ici ledeuxième semestre de l'année encours. A une question de notre jour-nal sur l’éventuel syndrome de lasécheresse qui plane sur le pays, M. Nouri a répondu clairement pourrassurer les citoyens en précisantque les dernières chutes de pluie etde neige qui se sont abattues sur lesdifférentes régions du pays ont eu uneffet positif et puis nos barrages sontpresque tous suffisamment remplispour répondre au moins au besoin eneau potable.

Moussa Chtatha

RÉUNION D’ÉVALUATION ET DE PERSPECTIVESDU SECTEUR AGRICOLE

«Une attente importante»Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la

Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, a indiqué lundi dernier àGhardaïa, que la réunion d’évaluation et de perspectives dusecteur agricole, prévue fin mars, est en phase de préparation.

«Il y a une attente très forte et importante de relance du sec-teur à un niveau qui répond aux défis économiques actuels dupays : diversification, exportation, réduction des importationset relance de la croissance», dit-il.

Ry. N.

PROTECTION CIVILE

Lahbiri renforce les effectifs de son institution

NOURI À PARTIR D’OUM-EL-BOUAGHI :

«Pas d’inquiétude pour la disponibilité d’eau potable»Lors de sa visite de travail qui l'a mené avant-hier dans la

wilaya d'Oum-El-Bouaghi, Abdelouahab Nouri, ministre desRessources en eau, accompagné d'une armada de cadres deson département et de responsables locaux, s'est rendud'abord à l'ouest du chef-lieu de wilaya où il s'est enquis destravaux de réalisation de la station des eaux usées «Step» ;là, le ministre a émis des réserves quant à l'avancement destravaux qui n'ont pas dépassé les 40% ce qui l'a poussé à ins-truire les responsables chargés du projet à doubler la caden-ce pour récupérer les retards enregistrés.

La Protection civile veut atteindre le chiffre de 70 000 agentsà l’aube de l’année 2018. C’est ce qu’a indiqué le directeur géné-ral de cette institution en marge de la cérémonie portant sortied’une promotion de 2 998 fonctionnaires à l’horizon 2018.

La réussite des exploitations agricoles privées dansla wilaya de Ghardaïa est un exemple à dupliquer à tra-vers les différentes régions du pays, notamment cellesdu sud. Seulement, l’absence de l’alimentation en élec-tricité, la difficulté d’écouler les différents produits etcertaines lenteurs administratives continuent à entra-ver les efforts des investisseurs et agriculteurs.

Page 7: RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

Le Soird’Algérie Mercredi 2 mars 2016 - PAGE 7Actualité

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Avec ses 75 unités de pro-duction, l’Algérie couvre actuelle-ment près de 43% de ses besoinsen médicaments. Un marché estiméà 410 milliards de dinars. L’objectifest d’atteindre une couverture de70% à partir de la production localeavant 2017. Pour ce faire, il faudraitune croissance allant de 55 à 70%.Un objectif qui nécessite d’autresnouveaux investissements.

Pour renforcer la productionactuelle dans l’industrie pharmaceu-tique, de nouvelles usines ont étélancées. Ainsi, près de 110 unités deproduction sont en cours de réalisa-tion et certaines sont en cours deréception avec une capacité totalesupérieure à la capacité actuelle.

En valeur, explique SlimBelkessam, conseiller au ministèrede la Santé, l'objectif d'atteindre lacouverture de 70% de notre marchépar la production locale sera atteinten 1 à 2 années et au rythme actuelde croissance. Par contre, dit-il, leministère de la Santé œuvre àdiversifier le portefeuille des labora-toires et à promouvoir l'investisse-

ment étranger et le partenariat àl'effet d'élargir la gamme des médi-caments essentiels produits locale-ment (anticancéreux, antidiabé-tiques entre autres) pour augmenternon seulement la couverture desbesoins locaux mais aussi pourexporter, comme c'est déjà le casavec de nombreux laboratoiresalgériens mais aussi des labora-toires étrangers tels que Sanofi(plus grande usine d'Afrique à SidiAbdallah) et Novo Nordisk (antidia-bètes oraux à Oued Aissi) dont unepartie de la production sera desti-née à l'exportation une fois le mar-ché local satisfait.

Selon lui, le segment pharma-ceutique est un axe porteur pour ledéveloppement hors hydrocarburescar il bénéficie d'une croissancecontinue aidée par les mesures depromotion de la production locale,l'accès généralisé aux soins et laprotection sociale de la majeurepartie de la population.

En 2016, deux des nouvellesunités dont l'usine de Sidi Abdallahet la création du premier cluster enbiotechnologie devront être opéra-

tionnelles. Nabil Mellah, présidentde Merinal, estime que pour réaliser55% de croissance, il faudrait avanttout lever tous les obstacles audéveloppement de l'industrie phar-maceutique. «Si nous ne cessonspas d'entendre des effets d'annon-ce concernant notre environnementgénéral et spécifique au pharma-ceutique, sur le terrain, nousconstatons avec regret que lesaméliorations tardent à venir. Pource qui est de Merinal, nos plansd'investissement sont toujoursretardés par la problématique dufoncier industriel. En effet, même sinous constatons une volontéd'avancer, il n'en demeure pasmoins que la problématique desdélais reste posée. La performancene peut être appréciée que si elleest rapportée aux délais d'action»,explique Mellah.

Cet industriel se dit sceptique enraison, cite-t-il, de la problématiquedu cadre réglementaire dépassé dusecteur, la problématique des délaisd'enregistrement, qui est toujoursposée, la problématique des prixde certains produits qui n'ont pasété réajustés depuis des décenniesreste aussi posée, la problématiquede la simultanéité de l'enregistre-ment et du remboursement pour lesproduits hors nomenclature, la pro-blématique du remboursement de laTVA ainsi que la problématique dela bureaucratie chronophage.

Le secteur pharmaceutique,explique-t-il, en raison des impéra-tifs de sécurité sanitaire est un sec-

teur nécessitant des stratégies àmoyen et long terme, d'autant pluslorsque nous sommes confrontés àun environnement extrêmementchronophage.

«C'est pourquoi il m'apparaît dif-ficile d'obtenir une croissance de55% en une année. De plus, d'unpoint de vue mathématique, si nousétudions le marché national, nousconstatons que pour un certainvolume de chiffre d'affaires du sec-teur, il n'existe pas encore de pro-ducteur, et donc il sera difficile delimiter ces importations. A titred'exemple, je citerai l'insuline danssa forme cartouches qui représentela quasi-totalité du marché de l'insu-line, les produits de biotechnologiepour lesquels nous ne disposonstoujours pas de réglementation,ainsi que d'autres classes thérapeu-tiques pour lesquelles les capacitésopérationnelles aujourd'hui sontlimitées voire inexistantes (céphalo-

sporines, respiratoire, oncologie,ophtalmologie...)» souligne le DGde Merinal qui dit que si l’on se réfè-re aux chiffres de la douane de jan-vier 2016, la baisse des importa-tions de produits pharmaceutiquesen valeur n'a été que de 4,38%, cequi est assez éloigné des chiffresannoncés.

Pour encourager la productionlocale, le ministère de la Santé adécidé d’une nouvelle politique. Ils’est ainsi attaqué aux importationsexcessives et a décidé d’interdire àl’importation un peu plus de 350médicaments fabriqués localement.

L’objectif, faciliter l’environne-ment d’affaires dans ce domaineaux producteurs nationaux pourpouvoir développer leur production.L’industrie pharmaceutique enre-gistre une croissance de plus de17% depuis les huit dernièresannées.

S. A.

INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

Une croissance de 70% est-elle possible d’ici 2017 ?L’Algérie ambitionne depuis quelques années de cou-

vrir 70% de ses besoins en médicaments à partir de laproduction locale. Le ministère de la Santé s’est lancé unultime délai : atteindre cet objectif avant fin 2017.L’Algérie couvre actuellement 43% et réalise une crois-sance annuelle de 17%. La production devra doncconnaître une croissance allant entre 55 et 70% pour cou-vrir les 70% du marché. L’Algérie a-t-elle mis les moyenspour relever ce défi d’ici 2017 ?

110 unités de production sont en cours de réalisation.

Le Soir d’Algérie : Pourquoi un syndi-cat national des rangs magistraux sans lesmaîtres assistants ?

Pr Si Ahmed El-Mahdi : Ils ne sont pasexclus, ce sont nos élèves pour lesquels nousnous engageons à défendre leur avenir et leurprogression hospitalo-universitaire, ceci dansle cadre strict des intérêts matériels etmoraux qui sont l’essence même d’un syndi-cat. Les problèmes sont spécifiques à chaquecorps.

Quels sont les objectifs de votresyndicat ?

D’abord le statut de cadre de l’Etat pourles rangs magistraux.

Ensuite une place de partenaire en tantque force de proposition dans la réforme desétudes médicales et pour les performancesde notre système de santé tant dans les pro-jets d’établissement que pour la recherche.Enfin, un apport contributif dans l’encadre-

ment du sureffectif des étudiants par rapportau sureffectif des enseignants. A titred’exemple, la Faculté de médecine de Blidaqui recevait annuellement 300 à 400 étu-diants en a accueilli plus de 1 000 en 2015.

Pourquoi avoir choisi l’UGTA et non unsyndicat autonome ?

Je vous répondrais simplement : pourquoine pas choisir l’UGTA, le syndicat de AïssatIdir et de Abdelhak Benhamouda.

C’est en partie grâce à son combat quenous sommes là en toute liberté et en touteindépendance.

Il y a, certes, les anciens moudjahidinemais il y a aussi les nouveaux moudjahidinedont nous faisons partie, cette «matièregrise» qui a continué le combat du développe-ment de notre Algérie.

Enfin, c’est ce syndicat qui participe régu-lièrement à la tripartite.

Le rajeunissement de l’élite est un leit-motiv du Syndicat national des centres

hospitalo-universitaires (Snechu). Qu’enpensez-vous ?

Près de 300 postes de chefferie de servicen’ont pas été pourvus lors du dernierconcours de chefferie de service.

Il faudrait y ajouter ceux libérés lors desrécents départs.

Ledit rajeunissement de l’élite est un leur-re ou une façade qui ne dit pas la vérité.

Les élites ne sont pas obligatoirementjeunes, elles sont par définition un summumde formation et d’expérience. Les élites sontla pupille de la nation.Voyez l’Amérique duNord où on demande aux élites d’être tou-jours dans la bataille de la compétence. Il fautse souvenir que les études de médecine sontles plus longues de tous les cursus universi-taires. On devient rang magistral vers 50 ans.

La marginalisation de l’élite à travers lepseudo-rajeunissement dessert notre pays etalimente pour les plus jeunes la fuite des cer-veaux. Est-ce une urgence pour notre nationde mettre les chefs de service à 70 ans à la

retraite, puis quelques mois après à 65 ans endisant ce n’est pas fini. Est-ce une prioritéalors que les CHU de Ouargla, Laghouat,Béchar, Mostaganem, Béjaïa, Batna, et j’enpasse, manquent cruellement de rangsmagistraux.

L’Algérie ne se résume pas à Alger.

Et la retraite des enseignants hospitalo-universitaires chefs de service.

La retraite est par endroit un luxe.L’Algérie peut-elle se permettre de mettre sonélite à la retraite alors que des Facultés demédecine sont ouvertes avec un manqued’enseignants.

C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’il existeun texte réglementaire où l’enseignant univer-sitaire est maintenu tant qu’il ne fait pas valoirses droits à la retraite… et tant qu’il est apte àcette fonction.

En outre, et à moins de sortir du statut de laFonction publique comme certains hautscadres de la nation ou de revoir le texte de loi,la retraite est plafonnée à 55% de notre salaire.

Il y a lieu en toute urgence de réparer cetteinjustice et d’offrir à notre élite un juste retourdes choses pour une retraite complète et évo-lutive à l’instar des autres cadres de la nation.

Enfin, l’intelligence des situations voudraitque les services soient évalués.

Il y a, de ce fait, une différence entre l’âgeet la compétence et l’efficience.

Le maintien des chefs de service seraitalors lié à l’efficience du service en termes deformation, de production intellectuelle et desoins. Elle ne serait plus liée à l’état civil quiest le pire des indicateurs.

Regardez encore et toujours l’Amériquedu Nord qui garde les professeurs Starzl de lapremière greffe hépatique, Debakey, ce géantde la chirurgie vasculaire, ou Pr Montagnierdécouvreur du virus du sida a un âge avancé.

Certes, bien qu’octogénaires, ils se portentbien physiquement et intellectuellement, acti-vent et participent au renouveau del’Amérique.

F. M. 

Entretien réalisé par Fodil Mazen

LE PROFESSEUR SI AHMED EL-MAHDI AU SOIR D’ALGÉRIE :

«Le rajeunissement de l’élite est un leurre»Ces dernières semaines, les professeurs de médecine dénoncent «une

campagne véhémente» engagée contre eux. Ils estiment que «jamais demémoire d’Algérien, l’on a assisté à pareil déchaînement de violence verbaleanti-déontologique». De leur point de vue «la focalisation sur la chefferie deservice est une préoccupation majeure pour certains avant même les pro-blèmes de formation et de prise en charge des étudiants et des malades».

Pour les anciens, ce qui dérange c’est la manière usitée, c’est l’opprobrejetée sur leurs aînés qui les ont formés. Ils affirment ainsi «qu’après avoiréjecté du circuit de la chefferie de service leurs aînés de 70 ans puisquelques mois après ceux de 65 ans, viendra alors ensuite le tour de ceuxde 60 ans». Et pour appuyer leur argumentaire, ils ajoutent : «En 2014, 500postes de chefs de service ont été mis en concours. Seuls 323 candidatsont concouru sur lesquels seulement 241 ont rejoint leur poste. Ainsi, 300postes de chefs de service n’ont pas trouvé preneur, faute de candidat.»Etde s’interroger : «Pour quel dessein l’on s’intéresse autant à ce sujet quisemble devenu une priorité à qui veut écarter les compétences avérées ?Qui a décidé de privilégier l’âge sur la compétence et l’efficience ?» Pouren savoir plus, nous nous sommes adressés au professeur Si Ahmed El-Mahdi, chef de service universitaire de chirurgie du CHU de Blida. Pr Si Ahmed El-Mahdi.

Phot

os :

DR

Page 8: RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

Yazid Yahiaoui - Bouira (Le Soir)- Des familles disions-nous, car entre-temps, après l’indépendance, plu-sieurs familles qui y étaient casées ontvendu leurs logements et ont construitailleurs, de sorte qu’en ce début del’année 2000, lorsque le besoin dequitter les lieux exigus s’est fait sentir,des dizaines de familles résidentesétaient des arrivistes.

Qu’importe. L’essentiel est que, ence début des années 2000, les rési-dents ne pouvaient plus continuer àhabiter dans les lieux, autant par l’exi-guïté des appartements de 33 m², quepar la multiplication des membres desfamilles dont les enfants surtout lesgarçons mais parfois même les filles,sont restés sur place après leur maria-ge, avec leur progéniture. De fait,depuis ce début des années 2000, lesactions de protestations se sont multi-pliées et les autorités successives dela commune ainsi que les respon-sables de la daïra et de la wilaya deBouira, prenaient le problème ausérieux en le plaçant parmi les priori-tés. Aussi, lorsque en 2013 les res-ponsables locaux ont annoncé uneprise en charge réelle du problème decette cité de regroupement, au mêmetitre d’ailleurs que les autres haouchsou bidonvilles qui ont toujours ternil’image du chef-lieu de wilaya, les rési-dents de cette cité ont été agréable-ment soulagés. Ce, d’autant que lesresponsables de la daïra les ontmême associés à l’opération d’établis-sement de la liste des familles rési-dentes ainsi que leur progéniture exis-tante et nécessitant elle aussi un loge-ment. Au total et selon les représen-tants de cette cité, il a été dénombréexactement 317 familles nécessitantdes logements.

Le 4 août 2014, une liste de 700logements sociaux a été affichée auniveau de l’APC de Bouira. Dans cetteliste, 179 logements sociaux ont étéréservés à la cité évolutive. Pourtant,les représentants de cette cité avaient

arrêté une liste de 317 familles quidevaient bénéficier de logements. Defait, au lieu d’une joie qui devraitsigner la fin d’un cauchemar qui auraduré plus d’un demi-siècle pour cer-taines familles, celles qui sont restéessur les lieux depuis le premier jour en1958 ; au lieu de bénir le Bon Dieu deleur avoir permis de vivre cet inou-bliable instant de bonheur et de déli-vrance, ce fut la déception et la colère.Plusieurs familles, qui s’attendaient à2 ou 3 logements, n’ont eu parfoisaucun logement. La distribution oul’élaboration de la liste des famillesbénéficiaires au niveau de cette cité aété faite d’une manière unilatérale,sans tenir compte des propositions nide la liste élaborée par les représen-tants de la cité. Résultat ; tandis quedes centaines de logements, parmi les700 attribués en ce mois d'août 2014,étaient occupés par des famillesnécessiteuses qui fêtaient l'événe-ment, les 179 logements réservés à lacité évolutive sont restés fermés etinoccupés.

Le relogement se fera avant lemois de Ramadhan prochain :

Pourquoi ? Tout simplement parceque les responsables locaux, ceux dela commune, de la daïra et de la

wilaya, ont tous conditionné le remisedes clés aux 179 bénéficiaires, l’enga-gement des autres résidents ; ceuxqui n’étaient pas d’accord avec cetteliste de bénéficiaires et ceux qui récla-maient plus d’un logement, refusaientde quitter les lieux.

Et comme l’expérience a démontréqu’une cité de regroupement ou autrebidonville est immédiatement occupépar d’autres familles aussitôt après ledépart des anciens résidents ou occu-pants, les pouvoirs publics, craignantle même scénario pour la cité évoluti-ve, ont exigé de tous les résidents,c’est-à-dire toutes les familles quioccupent les quatre immeubles decette cité qui compte au total 128 loge-ments, de quitter en même temps leslieux afin de procéder à la démolition.

Cette exigence, parue dans unpremier temps comme réalisable etrapide, s'est finalement avérée difficileà appliquer sur le terrain. C’est quetoutes les familles qui se sont sentieslésées, depuis celles qui ont réclaméplusieurs logements et qui n’en ont euqu’un ou deux, jusqu’à celles qui n’enont eu aucun, refusent de signer cetengagement. Résultat : nous sommesen mars 2016 et les logements qui ontété octroyés en août 2014 sont tou-jours vides.

Pendant toute cette période, lespouvoirs publics, surtout le chef dedaïra, n’ont cessé de sensibiliser lesrésidents sur la nécessité de quitterles lieux, quitte à poursuivre les récla-mations pour l’acquisition d’autreslogements pour leur progéniture

depuis leurs nouvelles demeures,mais en vain.

Aussi, dernièrement et aprèsl'épuisement de toutes les voies d’en-tente à l’amiable, le wali aurait instruitles responsables de la daïra de fairesortir les services du CTC afin de fairel’état des lieux de cette cité qui, il fautle souligner, menace ruine et est tech-niquement réformée depuis plusieursannées déjà.

Récemment, le wali nous a indiquéque les services techniques ont ache-vé leur travail et il ne reste que l’affi-chage de ses conclusions pendant ladurée légale de trois mois, pour procé-der enfin à l’évacuation des résidentspar la force de la loi et entamer ladémolition de la cité en entier. Unedémolition qui interviendra selon toutevraisemblance avant le mois deRamadhan prochain, soit avant juin2016 et qui mettra fin à une situationde blocage qui aura duré près de deuxans, et plus que tout, signera la find’une plaie béante située au cœur dela ville de Bouira et qui rappelle unepériode triste et humiliante que toutAlgérien souhaiterait enterrer àjamais. Rappelons que le site servirapour la réalisation d’un parking àétages avec une terrasse où serontérigés des commerces et des cafésqui domineront toute la ville de Bouiraet qui auront une vue panoramiquesur le majestueux Djurdjura, divine-ment drapé d’un beau manteau blancen période hivernale comme c’est lecas actuellement.

Y. Y.

Le Soird’Algérie Mercredi 2 mars 2016 - PAGE 8Régions

BOUIRA

Il était une fois une cité évolutiveSituée au cœur de la ville de Bouira, la cité Ainouche

Hdjila, communément appelée cité évolutive et construiteen 1958 dans le cadre du fameux Plan de Constantinecher à De Gaulle, est devenue, depuis les années 1980déjà, une cité totalement dégradée et exiguë pour les 128familles qui y avaient été hébergées depuis 1958.

Hommes et femmes, visiblementaffaiblis par les vicissitudes de la vie etdont certains étaient accompagnés deleur progéniture, n’ont pu retenir leurjoie d’être bien entourés et impecca-blement servis par les membres deladite association et les bénévoles desscouts musulmans. Ce jour-là, les

S.D.F., ainsi que tous les pauvres,invités pour la circonstance, ont eu belet bien droit à des tables garnies avec,en prime, une soupe chaude servie ence froid mordant.

Même si elle active théoriquementdans le sens de venir en aide auxveuves et orphelins conformément à

son statut, cette association est prési-dée par une dame aussi dévouée quedisponible, Bouchareb Nouria. Leweek-end dernier, c’était au tour despersonnes âgées du foyer de Tiaret derompre avec leur quotidien en s’adon-nant à de véritables moments de plai-sir et de distraction.

«Errafik», en collaboration avec ladynamique équipe du Centre sportifde proximité ( CSP) de Zaâroura a eul’agréable idée d’animer une journéerécréative avec des activités de loisirset de divertissement. Basée au

niveau de la maison de jeunesMaâchou-Ahmed de Sougueur et duCSP de Zaâroura de Tiaret, l’associa-tion n’hésite pas à marquer sa présen-ce dans les grands événements grâceà des gestes humanitaires amplementsalués, même si cette dernière n’ajamais bénéficié de subventions del’Etat.

C’est un véritable modèle d’asso-ciation qui œuvre pour le bien desautres sans pour autant attendre unequelconque contrepartie ni de gloire...

Mourad Benameur

TIARET

«Errafik», une association pour le bien des autres…Louable initiative que celle entreprise récemment par

la naissante association «Errafik» envers des sans-abride la commune de Sougueur en leur offrant un dînerdans une ambiance chargée d’émotion.

Les étudiants protestataires ont,dans un communiqué rendu public,dont copie parvenue à notre rédaction,soulevé aux hautes autorités plus detrente points, notamment en ce quiconcerne les conditions de vie dans lacité, partant du manque de transportpour les non-résidents, au manqued’une ambulance et d’un médecin ausein de la cité pour les urgences, aumanque d’hygiène et mauvais entre-tien des sanitaires (eau potable etdouches…), manque d’éclairage etc.Dans le même sillage, ils revendiquent

des espaces culturels et sportifs, ainsique des salles de lecture et d’ études.

Enfin, les étudiants lancent unappel aux autorités pour la prise encharge de leurs problèmes et souhai-tent voir leurs conditions de vie s’amé-liorer et leur cité sortir de l'impasse.

Pour M. Chérifi, directeur desœuvres universitaires : «Noussommes conscients des doléancesdes étudiants que nous avons décidéde prendre en charge, et ce, lors denotre rencontre avec les représentantsdes étudiants, avec qui nous avons

ouvert un dialogue ; nous sommes par-venus à un commun accord à ce quetous les problèmes soient réglés petit àpetit.

Pour certains problèmes que nousconsidérons dans la normalité, ilsseront réglés immédiatement, pour lereste à l’exemple des activités spor-tives et culturelles, nous attendons laréception de la deuxième tranche despavillons de la cité pour élargir les acti-vités dans tous les domaines, donc,nous avons programmé des ren-contres périodiques avec l’organisa-tion estudiantine jusqu’à solutionnertous les problèmes auquels sontconfrontés nos étudiants», dira-t-il.

B. Henine

CENTRE UNIVERSITAIRE SALHI-AHMED DE NAÂMA

Sit-in des étudiants pour l’améliorationdes conditions de vie

Venu discuter avec les protestataires qui se sont ras-semblés devant le siège de la daïra de Bir Ghbalou,située à 40 kilomètres à l’ouest de Bouira, après l'afficha-ge de la liste de 118 bénéficiaires de logements sociauxde type LPL, le chef de daïra a été soudainement pris àpartie par un jeune citoyen qui était sur les lieux, venuvraisemblablement protester contre son exclusion decette liste. D’après des informations concordantes quenous avons pu recueillir hier, la force du coup reçu enplein visage a mis le chef de daïra littéralement à terre,

avec un nez cassé et un traumatisme au niveau du visa-ge. Evacué immédiatement vers l’hôpital de Aïn Bessem,une daïra limitrophe située à quelque 15 kilomètres à l’estde la daïra de Bir Ghbalou, le chef de daïra a été transfé-ré par la suite à l’hôpital de Bouira où il a été pris en char-ge par une équipe médicale spécialisée.

Nous avons appris par la suite, que les éléments de laSûreté de daïra de Bir Ghbalou ont arrêté l’agresseur duchef de daïra.

Y. Y.

APRÈS L’AFFICHAGE DE LA LISTE DES 118 LOGEMENTS SOCIAUX

Le chef de daïra de Bir Ghbalouagressé par un citoyen

Les étudiants du centre universitaire Salhi-Ahmedde Naâma ont observé dans la journée d’hier un sit-indevant la cité résidentielle.

ORANÉmeute à Ras El Aïn

Tel un effet boule de neige, au lendemain du relogement d’une gran-de partie des habitants du quartier de Sid El Houari, des non-logés desautres quartiers se sont mis à revendiquer leur droit au relogement.Cela a commencé avec les habitants d’Es Senia qui ont bloqué la routedurant près de deux jours, mais la situation était maîtrisable. Hier, cesont ceux du quartier populaire de Ras El Aïn qui ont «rejoint ce mou-vement» en bloquant la route. Toutefois la situation a quelque peudégénéré lorsque les forces de police sont venues rétablir l’ordre. Sicertains parlent d’éléments extérieurs au quartier qui sont venus semerle trouble, d’autres évoquent la tension et la colère.

Ainsi, des pneus, des branches d’arbre ont été incendiés et des jetsde pierre ont fusé de toutes parts. La brigade anti-émeute a dû user debombes lacrymogènes pour séparer les manifestants. Ce qui n’a pascalmé les esprits qui, au contraire, ont poursuivi leurs attaques nour-ries contre les forces de l’ordre.

En quittant les lieux en milieu d’après-midi, la situation était tou-jours très tendue ; l’on parle de 6 arrestations parmi les manifestants.

A. B.

AÏN-TÉMOUCHENTInsuffisance

rénale : conventionavec 11 transporteurs

Le nombre de malades souf-frant d’insuffisance rénale dans lawilaya de Aïn-Témouchent a atteint249 cas répartis sur les entrepriseshospitalières du chef-lieu de wilaya,Hammam Bou-Hadjar et Béni-Saf.

Les mêmes entreprises sont encharge du transport des malades,notamment ceux habitant les locali-tés éloignées par la signature d'uneconvention avec 11 transporteursprivés pour qu'ils puissent assurerle transport des malades de leursdomiciles à l'enceinte hospitalière.

Il est utile de noter que lescharges relatives au transport d'unseul malade sont estimées entre 10 000 et 26 000 dinars.

OULED BOUDJEMAÂ

Les habitants de la citédes 69 logements

demandent l'électricité Les habitants de la cité des 69

logements de la commune deOuled Boudjemaâ, dans la wilayade Aïn-Témouchent, demandent àleurs responsables d'inscrire leurcité pour le projet de raccordementà l’énergie électrique.

Le président de l'APC, M. Berroua, dira qu'il a adressé plu-sieurs correspondances aux ser-vices de la Sonelgaz et de laDirection des mines. 

Il ajoutera qu'il a demandé auxmêmes services d'établir une fichetechnique pour un tel projet et quesa commune prendra en chargefinancièrement. Cependant, lacommune n'a rien reçu commeréponse à cette préoccupation quitouche cette cité.

Toutefois, selon les échos quinous sont parvenus, le projet devravoir sa concrétisation une fois letransformateur électrique installé,mais les citoyens disent que ce pro-jet de transformateur connaîtra ungrand retard, sa superficie nedépasse pas trois mètres et l'exé-cution des travaux a dépassé troismois,ils diront que le problème del'énergie électrique dans leur cité aconnu trois mandats d'anciens pré-sidents de l'APC avant celui de l'ac-tuel.

Il est utile de signaler qu'uncitoyen a ouvert un café vers la sor-tie de la ville en allant vers la plagede Sassel, mais devant l'absencede l'électricité, il a fermé boutique,raison pour laquelle le maire actuela adressé des correspondancesaux responsables concernés pouracheminer l'énergie électrique àcette cité qui vit dans le noir.

S. B.

Page 9: RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

Pour les membres de l’Adic,l’augmentation décidée par lestransporteurs n’est pas conforme àla mesure ministérielle qui n’accor-dait que 10% de hausse contraire-ment aux 5 DA décidés unilatéra-lement localement avoisinant les

33%, s’insurge-t-on du côté del’Association pour la Défense etl’Information du Consommateur deBéjaïa.Reçue par le secrétaire général

de la wilaya, une délégation del’Adic s’est vue signifier qu’il ne

«pouvait rien faire et que les repré-sentants de l’Adic doivent saisir lewali par écrit». «Une correspon-dance dans ce sens a été introdui-te auprès de l’administration il y aà peine 48 heures et voilà qu’onnous demande encore une fois deles saisir par écrit», déplore dansson intervention Yacine Djilia, leprésident de l’Adic tout en exi-geant d’être reçu par le wali. «Onne réclame rien d’autre que l’appli-cation de la loi et le respect du

cahier des charges par les trans-porteurs», ajoute-t-on. Au moment où les respon-

sables de l’Adicfaisaient part àl’assistance de l’argumentairedénonçant ce qu’ils qualifiaient dehausse illégale de prix du trans-port, une vingtaine de policiers ontfait irruption pour charger les mani-festants. 4 d’entre eux ont étéembarqués par la police. La ban-derole accrochée sur le portaild’entrée de la wilaya par les mani-

festants a été arrachée par la poli-ce. Dispersée, la manifestation

s’est poursuivie aux alentours duquartier des 300 logements où lesinsurgés ont procédé à la fermetu-re de la route. Les manifestants exigent la

libération des cinq manifestantsarrêtés parmi lesquels se trouvaitle président de l’Adic, Yacine Djilia. Hier au milieu de l’après midi ,

les manifestants arrétés se trou-vaient encore dans les bureaux dela police. L’on a appris de source policiè-

re que les personnes interpelléesseront relâchées après leur audi-tion .

A. Kersani

Le Soird’Algérie Mercredi 2 mars 2016 - PAGE 9Régions

UNE MANIFESTATION CONTRE LA HAUSSE DU PRIX DE TRANSPORTRÉPRIMÉE PAR LA POLICE DEVANT LE SIÈGE DE LA WILAYA

Cinq manifestants dont le présidentde l’Adic arrêtés à Béjaïa

Un rassemblement initié par l’Association pour laDéfense et l’information du consommateur (Adic) devantle siège de la wilaya dans la matinée d’hier en signe deprotestation contre la récente hausse du prix du ticket detransport a été réprimé par la police.

«30 activités à vocation agricolefont désormais partie de la nomen-clature des métiers dont la forma-tion est assurée par le secteur de laformation et de l’enseignement pro-fessionnels», affirme le DFP deBoumerdès, Saadna Sadek. Selonlui, 1 130 apprentis sont déjà ins-crits dans les métiers à caractèreagricole notamment ceux en voiede disparition. «Par le passé, nousétions en porte-à-faux avec le sec-teur économique. Nous menonsdésormais, en matière de forma-tion, une politique intravertie. Notreobjectif est de répondre aux

besoins des secteurs économiquesstratégiques de la wilaya, que sontl’agriculture, le bâtiment, la pêcheainsi que le tourisme et l’hôtellerie»,nous a confié Saada qui nous areçus dans son bureau. Il était enfintemps qu’on écoute ceux défendantl’idée que l’avenir de cette régionrepose essentiellement sur lestrois secteurs, à savoir l’agriculture,le tourisme, la pêche et maintenantl’industrie de l’agroalimentaire quiémerge. Il y a lieu de rappeler queles pouvoirs publics ont pris desmesures pour encourager des fel-lahs à inscrire en apprentissage

leurs employés. De plus ce sontdes ingénieurs agronomes quiassurent ces formations, nousapprend le DFP. En matière de pêche, de touris-

me et d’hôtellerie, la formation estmaintenant bien ancrée dans lacarte pédagogique de la wilaya. Depuis son ouverture en 2004,

l’INFES (Institut national de forma-tion et de l’enseignement spéciali-sé) d’El Kerma ( à l’est de la ville deBoumerdès) a formé, selon sondirecteur Azzeddine Boubakeur,plus de 1 000 agents avec desdiplômes d’Etat (brevet de techni-cien supérieur BTS) dans le touris-me et l’hôtellerie et tous ont trouvéun poste de travail. «Certains sta-giaires ont été recrutés pendantleur formation», clamera notre

interlocuteur. Dans le secteur de lapêche, des efforts ont été accom-plis. En effet, la wilaya a ouvert unCFPA à proximité du port deZemmouri El Bahri et une annexe àDellys. Ce qui permet de formerdans tous les métiers de la pêche.Pour la rentrée de février, les deuxinstituts, les 19 CFPA et les 9annexes de CFPA de la wilaya deBoumerdès ont accueilli 14 565 sta-giaires dans différentes filières etdivers modes de formation.«Notre objectif est de couvrir

100% des localités de la wilaya(actuellement 94% ndlr) et d’arriverà 70% de formation par le biais del’apprentissage qui donne demeilleurs résultats», concluraSaadna.

Abachi L.

BOUMERDÈS

Des formations pour épouser des vocationsLe greffage, la taille des arbres, la culture maraîchère,

l’arboriculture, les élevages ovin et caprin, la puériculture,l’horticulture, la plasticulture, l’agroalimentaire, la trans-formation des produits laitiers…

Ces rencontres, prévues demanière périodique, sont destinéesà débattre des préoccupationscitoyennes, à l’instar des problèmesdu chômage, de la pollution ,de l’as-sainissement, du logement, desaires de jeux et des espacesrécréatifs. S’agissant du problèmede pollution, un citoyen s’insurge etestime que «le déversement deseaux usées et autres déchetsindustriels et chimiques vers la merconstitue la raison majeure de l’ab-sence des estivants, qui désertentnotre région». Quant au problèmedu logement, un autre citoyen pro-posera sa méthode de distribution«dès lors qu’il y a des quotas, il fautpréalablement distribuer des pré-affectations pour sécuriser les

citoyens», dira cet intervenant.Répondant à un citoyen qui signa-lait l’absence d’espaces de jeux etl’insuffisance d’investissements tou-ristiques, le maire de Cherchell rap-pellera qu’en matière d’affectationpour les projets touristiques, c’est laDirection du tourisme et le Calpirefqui octroient les autorisations. Ilprécisera à ce titre qu’«il y a desdizaines de projets d’investisse-ment proposés, notamment deshôtels dans l’agglomération du 18-Février et de Cap Rouge, desespaces récréatifs, mais on est tenude respecter le code du tourisme»,révélera le maire, en ajoutant que«des associations sportives ont pro-posé la création d’espaces sportifs,mais il y a des impondérables qui

font que ces projets ne puissent voirle jour, notamment les contraintesliées au domaine maritime, audomaine militaire et aux vestigesarchéologiques», précisera lamaire.S’agissant du stade semi-olym-

pique de Cherchell, le maire révéle-ra que ce projet est toujours non-opérationnel. Il proposera qu’«on vase rabattre sur le stade communalactuel, on va l’aménager, en yconstruisant des douches, le revê-tement en tartan et probablementsa gestion par un directeur tech-nique». Répondant à la propositiond’un citoyen, le maire dira «je refusede donner des pré-affectations pourles nouveaux logements de SidiLemghit et de Bakora, car noussommes confrontés à une réévalua-tion des autorisations de progammedue à la prise en charge des VRD etde l’électricité, pour les 452 loge-

ments de Bakora, les 642 loge-ments de Sidi Lemghith et les 381logements de la DAS Habouche etbientôt les logements de la DASBellahcène qui vient de nous céderdes terrains agricoles». S’agissant de la construction par

aide rurale, le maire ,rappelle aupa-ravant qu’il y a 1 727 logementsdont 100 LSP, 500 ADL, 500 loge-ments Assurance-Immo et 300 LPP,ainsi que des logements destinés àla résorption de l’habitat précaire etau social. Interpellé à propos dunouveau port d’El Hamdania, lemaire révélera que ce port disposede son propre budget, et un bureaud’études se chargera d’évaluer l’im-pact et éventuellement de faire despropositions. Quant au problème del’hôpital de Cherchell, le maire révé-lera que sa réalisation est due à unproblème d’assiette foncière.

Houari Larbi

TIPASA

Le maire de Cherchell rencontre les citoyensAinsi, le maire de la ville de Cherchell, M. Moussa

Djemal, a mis en place un programme de rencontres avecla société civile et les citoyens de la ville.

La wilaya de Souk Ahras qui estfrontalière avec la Tunisie recèle denombreuses richesses et des poten-tialités touristiques incommensu-rables, avec des sites pittoresquescapables de la hisser au rang decelles du pays voisin.Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le

peu d’engouement et de démotivation des

notables de la ville pour les métiers du tourismeet de l’hôtellerie peut-être présenté comme unindicateur de sous-développement du secteurdu tourisme dans la wilaya de Souk Ahras.Le parc hôtelier de la région ne dépasse pas

une capacité globale de 200 lits (à peine troishôtels) et le peu de débouchés dans le secteurdu tourisme poussent inévitablement lesfamilles en provenance de la Tunisie ou les tou-ristes en visite à Madaure et à Khémissa à choi-sir fréquemment Annaba, d’autant plus que

c’est une ville côtière, dotée de grands hôtels etest mieux lotie en matière d’accueil.Convaincre les opérateurs économiques

dans notre wilaya d’investir sur le plan financiern’est qu’un cautère sur une jambe de bois.L’éternel point noir qui refait surface chaqueannée, c’est bien l’insuffisance d’infrastructureshôtelières pour répondre aux 700 touristes desruines de Madaure et qui n’encourage pasSouk Ahras à sortir de sa léthargie.

Barour Yacine

SOUK AHRAS

Une ville touristique qui manque d’infrastructures hôtelières

BLIDA12 personnes sousmandat de dépôtpour avoir fermé laroute à LarbaâDouze personnes ont été pla-

cées, lundi dernier, sous mandatde dépôt par le tribunal de Larbaâ,à l’extrême-est de Blida, pourattroupement et trouble à l’ordrepublic. L’emprisonnement des misen cause est venu suite aux évè-nements qu’a connus la ville deLarbaâ où des pneus et des troncsd’arbres ont été brûlés et desroutes fermées à la circulationpendant 3 jours en raison dumécontentement de citoyens quin’ont pas figuré dans la liste desbénéficiaires des 981 logements.

Cet état de fait les a poussés àsortir dans la rue pour manifesterleur courroux, demandant l’annu-lation pure et simple de cette listeet l’ouverture d’une enquête surquelques personnes ayant bénéfi-cié de logement et qui ne le méri-tent pas. Il est à noter que lesmanifestants n’ont saccagé nibiens privés ni biens publics.

Il importe de signaler parailleurs que quatre mineurs arrê-tés parmi les mis en cause ontreçu des citations directes à l’au-dience.

M. B.

CHEKFA (JIJEL)L’eau potable…une denrée rareL’eau potable est une denrée

rare dans certains quartiers de lacommune de Chekfa depuis unedizaine de jours. En effet, les habi-tants de ces quartiers sontconfrontés à ce problème quiconstitue un casse-tête pour eux.Une situation qui a lourdementpénalisé de nombreux citoyens decette commune pourvue, pourtant,d’importants potentiels hydriques.

Face à un état déplorable, descitoyens avec lesquels nous noussommes entretenus lancent unappel de détresse en charge deleurs doléances, à savoir une ali-mentation en eau potable meilleu-re.

B.M-C.

Page 10: RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

«Une tâche très spécialeconsiste à couper l'approvisionne-ment des terroristes à partir del'extérieur. Pour y parvenir, il estimportant de fermer la frontièreentre la Syrie et la Turquie, car àtravers elle, ces gangs reçoiventdes armes, y compris par le biaisde convois humanitaires», a décla-ré M. Lavrov devant le Conseil desDroits de l'Homme de l'ONU àGenève. «Il n'y a pas de place pour les

terroristes et les extrémistes, nidans les accords de cessez-le-feu,ni dans un processus de règle-ment politique» en Syrie, a-t-il affir-mé. Le chef de la diplomatie russe a

souligné qu'une «défaite massivede l'organisation autoproclaméeEtat islamique (Daesh) et du FrontAl-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaïda) est une condition préalableet nécessaire pour préserver lesdroits de la population syrienne qui

a trop souffert». «Améliorer lasituation humanitaire en Syrie estl'une des priorités clés de l'ONU,a-t-il poursuivi. Toutefois, la résolu-tion des problèmes humanitaireset la restauration du pays détruitpar la guerre ne seront possiblesque grâce au maintien d'un ces-sez-le-feu durable et à la mise enplace d'un dialogue intersyrien surl'avenir du pays, qui doit être déci-dé par les Syriens eux-mêmes,sans ingérence extérieure».Lundi, des équipes de l'ONU

ont livré de l'aide à l'une des villesassiégées de Syrie, pour la pre-mière fois depuis le début de latrêve entre régime et rebelles,généralement respectée malgréquelques accusations de violation. L'accord de cessation des hos-

tilités a été négocié et conclu, avecle soutien de l'ONU, par Moscou etWashington.A ce propos, le président syrien

Bachar Al-Assad promet de faire

en sorte que la trêve entrée envigueur samedi «fonctionne»,dans une interview à la télévisionpublique allemande dont desextraits ont été publiés mardi. «Nous ferons ce qui dépend de

nous pour que tout cela fonction-ne», a déclaré M. Al-Assad, dansson interview qui devait être diffu-

sée dans son intégralité hier soir. Pour prouver sa bonne volonté,

il propose «un retour à la vie civi-le» aux groupes de l'oppositionarmée qui déposent les armes enleur accordant «une amnistie com-plète». «La chose la plus importante

pour moi, légalement et constitu-

tionnellement, en me fondant surl'intérêt du peuple syrien et lesprincipes qui régissent tout Etat,c'est que l'on n'est pas autorisé entant que citoyen à détenir desarmes à feu et à porter atteinte auxgens ou aux biens», a insisté M. AlAssad. S'agissant de la trêve, «les ter-

roristes l'ont rompue dès la pre-mière heure», a dit M. Al Assad,ajoutant que «l'armée syriennes'est abstenue de toutes repré-sailles pour maintenir les chancesde survie de l'accord». «Tout a ses limites. Cela

dépend de l'autre camp», a-t-ilcependant mis en garde. Dans cette interview, il qualifie

de «désastre humanitaire» lasituation de la population syrienne,contestant que «ses troupesempêchent la livraison de vivresou de médicaments dans leszones contrôlées par l'opposition». «Comment pourrions-nous pri-

ver ces zones de vivres alors quenous ne parvenons pas à empê-cher l'approvisionnement enarmes ?», a-t-il dit.

Le Soird’Algérie Monde

Phot

o : D

R

Le ministre russe des Affaires étrangères, SergueiLavrov, a demandé hier la fermeture de la frontière turco-syrienne afin de couper les voies d'approvisionnementdes terroristes, y compris par le biais de convois humani-taires.

Mercredi 2 mars 2016 - PAGE10LAVROV L’A CLAIREMENT AFFIRMÉ HIER

Moscou veut fermer la frontière syro-turque

Serguei Lavrov, ministre russe des AE.

IRAKLancement d'une vasteopération sécuritaireau nord de Baghdad

Une vaste offensive sécuritaire a été lancée hier dans lenord de la capitale irakienne Baghdad, en vue de reprendrele contrôle des zones tombées aux mains du groupe terro-riste autoproclamé «Etat islamique» (Daesh), ont indiquédes responsables. Des forces du contre-terrorisme, dessoldats, des policiers et des groupes paramilitaires alliés,ont pris part à cette opération, soutenue par l'aviation ira-kienne et celle de la coalition internationale dirigée par lesEtats-Unis, a annoncé le Commandement conjoint des opé-rations. Selon un colonel de l'armée, plus de 7 000membres du personnel de sécurité participeront à l'opéra-tion, qui vise à reprendre des zones à l'ouest de la ville deSamarra. Les zones ciblées, qui d'après le colonel vont deSamarra à la ville de Baïji, 130 km plus au nord, forment unaxe stratégique reliant les territoires contrôlés par Daeshautour de Mossoul (principal bastion), à des régions plus ausud. L'Irak est actuellement confronté à une vague de vio-lence depuis que le groupe terroriste Daesh a pris le contrô-le de certaines parties des régions du nord et de l'ouest del'Irak en juin 2014. Un rapport de l'ONU estime que plus de22 300 personnes ont été tuées ou blessées dans lesconflits armés en Irak en 2015.

PAKISTANDeux Pakistanais du consulataméricain de Peshawar tués

dans une explosionAu moins deux employés pakistanais du consulat amé-

ricain de Peshawar ont été tués dans l'explosion d'un enginartisanal lors d'une mission antidrogue à l'extérieur de cetteville du nord-ouest du Pakistan, a annoncé mardi le secré-taire d'Etat John Kerry. «Ce matin, je me suis réveillé enapprenant que nous avions perdu deux employés locaux àPeshawar qui travaillaient avec notre consulat là-bas et quiétaient allés éradiquer des champs de narcotiques», a rela-té M. Kerry, en marge d'un discours préparé et très généralsur la lutte internationale contre l'islamisme radical et le ter-rorisme. «Un engin explosif artisanal (IED) a explosé et ona perdu plusieurs (personnes). Quelques soldats qui lesprotégeaient également», a ajouté le chef de la diplomatieaméricaine, sans être plus précis sur le nombre de victimestuées et blessées. Le département d'Etat n'était pas enmesure de fournir davantage de détails dans l'immédiat. Peshawar, la grande ville du nord-ouest pakistanais,

avait fait la Une de l'actualité mondiale en décembre 2014lorsque des talibans avaient massacré au moins 150 per-sonnes dans une école, provoquant une intensification del'offensive anti-islamiste de l'armée pakistanaise.

COOPÉRATION MILITAIRE

Le porte-avions françaisCharles-de-Gaulle va participerà des manœuvres avec l'Égypte

Le porte-avions et les sixnavires qui l'accompagnent(quatre frégates, un sous-marin, un navire de ravi-taillement et de commande-ment) prendra part, dès sonarrivée en Méditerranée, àdes manoeuvres baptisées«Ramsès 2016» avec laMarine égyptienne. Elles sont destinées à

«échanger notre expertise

avec l'armée égyptienne,dans le cadre de notrecoopération régulière avecl'un de nos principaux parte-naires au Moyen-Orient», aprécisé l'état-major français.

Le Charles-de-Gaulleavait pris le 19 décembre,dans le Golfe, le commande-ment de la composantemaritime de la coalition inter-nationale qui lutte contre le

groupe Daesh en Syrie et enIrak. Dans ce cadre, sesavions ont effectué durantcette période de deux mois«370 sorties et 80 frappes»,selon le ministère de laDéfense. Les manoeuvres franco-

égyptiennes surviennentalors que l'emprise du grou-pe Daesh en Libye, paysfrontalier de l'Égypte, suscitel'inquiétude croissante desOccidentaux. Fin 2015, la France avait

reconnu avoir mené desopérations de renseigne-ment au-dessus de la Libyeavec des avions du porte-avions Charles-de-Gaulle

lorsque ce dernier faisaitroute en novembre vers l'estde la Méditerranée. L'Égypte et la France ont

récemment intensifié leurcoopération militaire, avecl'achat par Le Caire denotamment 24 avions decombat Rafale, dont les pre-miers ont été livrés, d'unefrégate multimissions detype FREMM et de deuxnavires Mistral. Ces navires avaient été

initialement été vendus à laRussie, mais le contrat avaitété annulé par Paris en rai-son de l'implication deMoscou dans la crise ukrai-nienne.

TUNISIE

Quatre terroristes abattus lors d'uneopération de sécurité

Quatre terroristes ont ététués lors d'une opérationmenée par les forces de sécuri-té dans le centre de la Tunisie,pays en proie à une recrudes-cence d'attaques islamistes, aindiqué hier le ministère del'Intérieur.«Des unités spéciales de la Garde

nationale (gendarmerie, ndlr) chargéesde la lutte contre le terrorisme ont abat-tu dans la nuit (de lundi à mardi) quatreterroristes dans la région d'Aïn Jaffel»,a affirmé à l'AFP le porte-parole duministère, Yasser Messbah. Dans uncommuniqué, le ministère a annoncé la

fin de cette opération vers 12h 00 et lasaisie d'«une kalachnikov, d'une gran-de quantité de détonateurs (...) et demunitions», ainsi que d'une grenadeartisanale et des téléphones portables. Près de cette région, un terroriste a

été tué le 22 février lors d'un échangede tirs avec l'armée sur le mont Mghilla,voisin du mont Chaambi qui est consi-déré comme la principale base arrièredu maquis islamiste, à la frontière algé-rienne. Trois autres terroristes ont étéabattus début février lors d'une opéra-tion antiterroriste dans la zone monta-gneuse de Tounine, près de la ville deGabès (sud). Depuis 2011, la Tunisiefait face à un essor de la mouvance ter-roriste dont les attaques ont coûté la

vie à des dizaines de policiers, de mili-taires et de touristes. Plusieurs de cesattaques ont été revendiquées par ungroupe lié à Al-Qaïda au Maghreb isla-mique (Aqmi) mais les trois attentatsmajeurs qui ont tué en 2015 un total de72 personnes, dont 59 touristes étran-gers, ont été revendiqués par le groupeEtat islamique (Daesh). Plus de 5 500 Tunisiens, en majorité

âgés de 18 à 35 ans, ont rejoint desOrganisationsterroristes à l'étranger,notamment en Syrie, en Irak et enLibye, selon le groupe de travail del'ONU sur l'utilisation de mercenaires.Ce nombre est «l'un des plus élevésparmi ceux qui voyagent pour rejoindreles conflits».

Le porte-avions français Charles-de-Gaulle etson groupe aéronaval, qui ont quitté le Golfe etse dirigent vers la Méditerranée, vont participer«dans les jours qui viennent»à des exercicesconjoints avec l'armée égyptienne, a indiquéhier à Paris l'état-major des armées françaises.

Page 11: RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

Le Soird’Algérie Mercredi 2 mars 2016 - PAGE12

SALON DE GENÈVE

Le temple des nouveautés et des concept-carsLe Salon de Genève ouvre ses portes dès

aujourd’hui pour offrir aux visiteurs et aux pas-sionnés des belles caisses à travers le mondeles dernières créations des constructeurs auto-mobiles. Des modèles innovants avec des tech-nologies embarquées de plus en plus surpre-nantes et un design qui repousse régulièrement

les limites de la beauté et de la créativité. Plusde 70 nouveautés attendues pour cette éditionet la plupart des marques auront levé le voilesur leurs dernières propositions. Et commechaque année, le Salon de Genève se distingueparticulièrement par sa ration de concept-carsqui préfigurent le plus souvent des modèles de

demain et renseignent surtout sur les capacitésdes designers à surprendre toujours plus.

Nous présentons ci-après quelques-uns desmodèles qui viendront enrichir les gammes desconstructeurs, mais, hélas, pas encore les sho-wrooms des concessions algériennes.

B. B.

PEUGEOT 2008 RESTYLÉEvolution

en douceur

A l’occasion du Salon de Genève, Peugeot présenteune mouture remastérisée de son crossover de charme etlui offre ainsi de nouvelles opportunités pour étendre enco-re plus son audience à travers le monde. Et pour mieuxs'affilier au futur 3008, il se dote d’une nouvelle calandrequi intègre le lion. Il n'est pas question de tout changer,mais il est tout de même aisé de reconnaître au premiercoup d'œil le millésime 2016, qui reçoit la nouvellecalandre Peugeot. Plus anguleuse, cette grille intègre lelion, qui fait ainsi bien face à la route. A l'arrière, les feuxreçoivent une nouvelle signature lumineuse, en forme degriffes. Pour renforcer l'aspect baroudeur, les passages deroue gagnent des protections en plastique brut. Le 2008 restylé est présenté avec une teinte rouge

Ultimate, empruntée à la 308 GTi ! A l'intérieur, rien nechange. L'ambiance est nettement plus cossue que surd’autres modèles de la concurrence. Elle est égalementplus originale, avec une instrumentation placée en hau-teur, au-dessus d'un petit volant. La gamme de motorisa-tions comportera cinq offres. En esscence, l'entrée de gamme restera le 1.2

PureTech 82 ch. Au-dessus, il y aura les très bien nés 1.2PureTech turbo de 110 et 130 Ch. En diesel, le choix sefera entre 1.6 BlueHDI de 75 et 100 Ch. Toujours pas detransmission intégrale au progamme, mais un antipatinageévolué, le Grip Control.

AUDI S4 AVANTUn break dans

la famille

Audi dévoile sa nouvelle sportive en version breakS4 Avant au Salon de Genève. C’est une autre décli-naison dans la gamme S4, révélée l'an dernier auSalon de l'automobile de Francfort. Elle a été dévelop-pée sur la base de la dernière génération d'A4. Mis à part le châssis abaissé de 23 mm par rapport

à celui de l'Audi A4, la S4 s’offre les pare-chocs avantet arrière un peu plus agressifs que ceux des modèlesstandards, avec des aérations plus larges et unecalandre en nid d'abeille. Le break sportif s’offre égale-ment un diffuseur en aluminium à quatre sortiesd'échappement à l'arrière et des roues en alliage de 18pouces distinctives. Sous le capot, la S4 Avant s’offreun bloc V6 3.0 TFSI de 354 Ch et 500 Nm associé à latransmission intégrale quattro ainsi qu'à une boîte auto-matique tiptronic à huit rapports. Avec un poids en bais-se de l’ordre de 75 kg par rapport au modèle précédent,la sportive affiche de jolies performances : elle met 4,7secondes pour effectuer le 0 à 100 km/h avec unevitesse de pointe bridée à 250 km/h pour une consom-mation annoncée de 7,4 l/100 km.

NOUVEAU RENAULT SCENIC

La référence se renouvelle

L e monospace deRenault, le Scenic,change de look et

adopte à son tour les nou-veaux éléments de la charteidentitaire du constructeur aulosange. Son dévoilement aeu lieu au Salon de Genève. Si peu ou prou d’informa-

tions ont circulé avant cerendez-vous helvétique, surson style et les importantesmodifications à cette référen-ce dans le segment, on

retient surtout qu’il s’intègredésormais dans le stylegénéral de la marque avecune calandre entièrementrevue et corrigée, desoptiques modernes, un logoproéminent et un capot auxdimensions contenues. L’architecture générale du

monospace est reconduiteavec toutefois l’apparition decustodes à l’avant contribuantà offrir une plus grande lumi-nosité à l’habitacle.

RENAULT TRUCKS / EQUIP AUTO

Des solutionspour l’économie

de carburantLe constructeur Renault Trucks

marque sa présence au Salon Equip Autopar un stand dédié spécialement au servi-ce après-vente et à la pièce de rechanged’origine ainsi que les solutions Optifuelqui s’inscrivent «dans une démarched’économie de carburant à chaque instantde la vie du camion. Des véhicules bienentretenus, des conducteurs sensibiliséset formés ou encore des outils de gestionet d’optimisation de flotte sont autantd’atouts qui permettent de réduire laconsommation de carburant». Dans uncommuniqué qui nous a été transmis, lafiliale de la marque rappelle que c’est aussil’occasion de rappeler la nécessité pourles utilisateurs de ces véhicules de recourirexclusivement à la pièce de rechanged’origine qui reste disponible sur l’en-semble de ses structures et réseauxd’agents agréés à travers le pays, «lapièce d’origine Renault Trucks est sûre etelle est conçue pour durer dans le temps.Elle préserve le matériel, en augmente lalongévité et, du fait d’un excellent rapportqualité/prix, permet une meilleure maîtrisedes coûts d’exploitation du véhicule».

MASERATI LEVANTE

Une première pourle constructeur

A près Bentley, et sonBentayga, c'est un

autre grand nom du luxeautomobile qui se lancedans le marché du 4x4 :Maserati. L'italien dévoileraau Salon de Genève leLevante. La cible : lePorsche Cayenne. SiMaserati ne dévoile pasencore la fiche techniquede l'auto, on se doute quele Levante a des dimen-sions généreuses pourséduire les clientèles amé-ricaine et asiatique. Il vadonc venir se frotter auPorsche Cayenne, qui, deson côté, prépare active-ment sa troisième généra-tion. Le lancement de ceSUV devrait permettre à lafirme transalpine de fran-chir la barre des 50 000ventes annuelles.Le Levante adapte à

une silhouette de 4x4 lescodes esthétiques de la

marque. La face avantadopte ainsi une largecalandre implantée enposition basse, sous uncapot plongeant. Le regardse fait menaçant avec desoptiques affinés. De profil, comme sur

les berlines de la marque,les épaules sont généreu-sement galbées. LeLevante lorgne du côté desSUV coupés avec desportes dépourvues d'enca-drement et une lunette trèsinclinée. La poupe est un

peu lourde. La gamme desmoteurs est encore incon-nue mais il est attendu quede nouvelles offres serontau programme, notammentla présence de trois blocs :deux essence V6 3.0 et undiesel V6 3.0. Les puis-sances seront généreuses,Maserati souhaitantconserver une image desportivité. La transmission inté-

grale et la boîte automa-tique 8 rapports feront par-ties de la dotation de série.

DS INTENSEL’esprit Citroën Survolt

Alors que la gammeactuelle DS tourne avec lescitadine DS3, compacte DS4et crossover DS5, c’est uncoupé GT électrique que lamarque premium de PSAPeugeot Citroën exhibe, affi-chant 4,72 mètres de long(+12 cm vs Porsche 911), et1,29 m de haut. En termes de style, la

proue possède l’esprit de laCitroën Survolt mais s’inspiregrandement de la DS Divinede 2014 avec ses deuxlames sortant de l’immensecalandre recourant à l'im-pression 3D et au procédé de«design paramétrique», àl'instar de la planche de borden acier ou les feux tournantà 180°. Le guide de l'air vial'avant, les ouïes latérales ou

fond plat en carbone, se ter-mine sur une poupe trèsFerrari 488 GTB, aux feux «àécailles» sur le principe dusupercar. Dans le cockpit,une foultitude de détails avecdes matériaux travailléscomme le volant héritant dulogo et de la calandre, le cuirdérivant du vert au noir ou lesmagnifiques pédales, ceciconjugué à deux écrans 10 et12 pouces pour l'instrumen-tation et info-divertissement,un autre écran en guise derétroviseur central permettantla suppression de la lunettearrière (comme la Divine), unsystème audio Focal Utopia9 haut-parleurs ou un assai-nisseur d'air «clean cabin»,sans oublier une montreBRM et une malette Moynat.

Phot

os :

D.R.

Page 12: RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 2 mars 2016 - PAGE13

Phot

os :

DR

FOOTBALLZOHEIR DJELLOUL (ENTRAÎNEUR DE L’USM BLIDA) :

«Le maintien n’est pas unemission impossible»

Le Soir d’Algérie : Après ladéfaite contre le NAHD, vousavez déclaré qu’un grand travailvous attend. Pourquoi ?

Zoheir Djelloul : Après unesemaine de travail et un matchofficiel contre le NAHD, j’aiconstaté qu’il y avait beaucoup dedéfaillances au niveau de notreattaque. Les recrutements effec-tués en début de saison n’ont pasété judicieux. Au mercato hiver-nal, rien n’a été fait pour corrigerles lacunes offensives. Par consé-quent, le plus gros travail consis-tera à se montrer plus efficacesdevant les buts.

En avez-vous les moyens ?Ecoutez, au niveau défensif,

l’USMB est parmi les moins per-méables. Le milieu est satisfaisantet contre le NAHD, tout le mondea remarqué que nous avions unebonne possession de balle et unjeu assez fluide, mais nousn’avions pas un finisseur pourconcrétiser les occasions. Lesmoyens ? Oui, j’ai de bonsjeunes, j’ai Abed et Melika que jepeux aligner devant. J’ai desjoueurs polyvalents qui peuventbien évoluer en attaque.

Lors de la prochaine ren-contre de championnat, vous

recevrez l’ES Sétif qui a lameilleure défense (12 buts)alors que vous avez la plusmauvaise attaque (13 buts).Dur, dur ?

Exactement, ce sera très dur.Mais dans le football algérien, iln’y a pas que le volet technique ettactique. Il faudrait aussi que l’ad-ministration prenne ses responsa-bilités.

Justement, qu’attendez-vous exactement de votredirection ?

Il ne faudrait plus que la direc-tion du club tarde à verser lesprimes et les salaires aux joueurspour les motiver. Nous avons unnouveau président qui est àl’écoute et avec lequel je vienstout juste d’avoir une discussion.

Et de quoi avez-vous discuté ?Je lui ai simplement dit qu’il fal-

lait régler les salaires et qu’il melaisse le volet technico-tactiquepour trouver des solutions.

Mathématiquement, l’USMBest loin d’être reléguée avec,certes, la 14e place mais à 4points seulement du 10e et aveccinq points d’avance sur le 15e

Oui, il reste vingt-sept pointsen jeu. Donc, le maintien n’estpas une mission impossible, loin

de là. Par exemple, je peuxvaincre l’ESS à Blida, puis aller àOran et ramener la victoire contrele MC Oran vu que le match sedéroulera à huis clos. Et j’ai unebonne nouvelle, c’est que nousrecevrons le RC Relizane qui estactuellement à égalité de pointsavec nous.

Vous semblez optimiste etconfiant pour le maintien ?

Je suis très confiant parce quej’ai une bonne équipe avec unenouvelle administration qui neveut pas que ce club soit retrogra-dé et, d’ailleurs, il n’est dans l’inté-rêt de personne que l’USMB seretrouve en Ligue 2. Après ladéfaite contre le NAHD, j’ai dit auxjoueurs de ne plus calculer. Ilreste neuf rencontres et tout peutarriver.

La remontée doit débuter parune victoire face à l’ESS ?

Oui, pourquoi pas une victoired’autant plus que les Sétifiens vontjouer un match de Coupe ce ven-dredi et on les affrontera le mardi.On pourrait profiter d’un manquede fraîcheur physique de l’Entente.

Pour conclure, avez-vousdes nouvelles de «cheikh»Rabah Saâdane dont vous êtestrès proche ?

Il va bien, et il vit paisiblementavec sa petite famille.

C’est une retraite définitive ?Non, ce n’est pas une retraite. Il

attend toujours de sérieuses pro-positions sur un bon projet sportifavec un club ambitieux ici enAlgérie.

Propos recueillis par Hassen Boukacem

LIGUE DES CHAMPIONSD'AFRIQUE

(2e TOUR/RETOUR)

MO Béjaïa-ClubAfricain le

dimanche 20mars à 18h

Le MO Béjaïa, l'un des deux repré-sentants algériens en Ligue des cham-pions d'Afrique de football, accueillerales Tunisiens du Club Africain ledimanche 20 mars au stade de l'Unitémaghrébine à partir de 18h pour lecompte du 2e tour (retour). Les joueursde l'entraîneur Abdelkader Amrani dis-puteront le match aller à Tunis entre le11 et le 13 mars. L'autre équipe algé-rienne engagée dans cette épreuve,l'ES Sétif, détentrice du trophée en2014, affrontera l'Etoile du Congo. Lematch aller se jouera à Brazzavilleentre le 11 et le 13 mars, alors que laseconde manche est prévue le samedi19 mars au stade du 8-Mai-1945 à par-tir de 19h. L'ESS a été exemptée dutour préliminaire de la Ligue des cham-pions au même titre que d'autresgrosses pointures du continent. Le 3e

tour, avant la phase de poules, estprévu en avril prochain (aller : 8, 9, 10avril 2016/ retour : 19, 20 avril 2016).

l Zoheir Djelloul, l’ex-adjoint de Rabah Saâdane, est de retour àBlida pour une mission délicate, celle de maintenir le grand club dela Mitidja parmi l’élite. Autant dire, qu’il aura beaucoup de travail,comme il l’a reconnu lui-même après la défaite face au NA Hussein-Dey. Maintenir Blida est un enjeu capital pour lui et il demeureconfiant pour le réussir.

ES SÉTIF

Khedaïriarappelé ensélection A'

Le gardien de but de l'ES Sétif,Sofiane Khedaïria, a été rappelé ensélection nationale des joueurs locaux(A') qui a entamé lundi un stage de pré-paration de trois jours au niveau duCentre technique de la Fédération algé-rienne de football (FAF) à Sidi Moussa(Alger). Khedaïria, qui a participé aupremier regroupement de l'année 2016effectué en début du mois passé, avaitété écarté de la liste initiale des 25 élé-ments retenus par le sélectionneurnational Christian Gourcuff, pour des«raisons disciplinaires», a appris l'APSauprès de la FAF. Mais le technicienfrançais est revenu sur sa décisionaprès un entretien téléphonique avecl'entraîneur du portier à l'ESS, le SuisseAlain Geiger, précise la même source.

Khedaïria n'a repris sa place de titu-laire au sein de son club que lors de laprécédente journée du championnat deLigue 1 face à la JS Saoura, qui a vuson équipe l'emporter sur le score de 3à 0. Outre Khedaïria, trois autres por-tiers participent au stage qui sera clôtu-ré aujourd’hui, à savoir, AzzedineDoukha (JS Kabylie), Malik Asselah(CR Belouizdad), et KheireddineBoussouf (NA Hussein Dey). Ce dernierhonore pour l'occasion sa premièreconvocation en équipe nationale.

3 matchs de suspensionpour Benlamri

Expulsé lors de la dernière rencontreESS-JSS disputée samedi 27 février austade du 8-Mai-1945, le joueur sétifien,Djamel Benlamri, écope d’une suspen-sion de trois matchs en plus de 30 000DA d’amende. Ah. A.

PARADOU AC PATINE

Zetchi pense que les joueurs«ont l'esprit à la Coupe»

«Malgré nos différentes misesen garde aux joueurs, leur deman-dant de se concentrer sur leursmatchs de championnat, ils don-nent l'impression de privilégier laCoupe d'Algérie, maintenant quele club a atteint les quarts de finalede cette épreuve», a déclaréZetchi à l'APS. Nouveau promu enLigue 2, le PAC, sous la houlettede son entraîneur Si Tahar CherifEl-Ouazzani, était pourtant bienrevenu dans la course à la montéedepuis le milieu de la phase aller.Mais ses derniers résultats enchampionnat lui ont porté préjudi-

ce. Le club accuse un retard desept points sur la troisième place,dernier accessit pour l'élite. La for-mation de la capitale, qui reste surun nul à domicile face à la JSMSkikda, reste scotchée à la qua-trième position au classementaprès 21 journées. Les protégésde Cherif El-Ouazzani affronterontle NA Hussein dey (Ligue 1)samedi au stade du 20-Août dansun derby algérois pour le comptedes quarts de finale de la Couped'Algérie. «Depuis que nousavons éliminé l'USM Alger (leaderde la Ligue 1, ndlr), en 32es de

finale, mes joueurs se sont mis àrêver de la coupe. La preuve,nous enregistrons des contre-per-formances en championnat avantchaque match de Coupe», a enco-re expliqué Zetchi, qui s'est dit toutde même «satisfait» du parcoursde son équipe en championnat,«surtout qu'il s'agit de sa premièresaison dans le deuxième palier».

Paradou AC-US Chaouia délocaliséau stade du 20-Août

Le match Paradou AC-US

Chaouia, comptant pour la 23e

journée du championnat de Ligue2 Mobilis de football, initialementprévu au stade de Dar El-Beïda,a été délocalisé au stade du 20-Août-1955 (Alger).

«Le match PAC-USC se joue-ra le vendredi 11 mars, à 15h, austade du 20-Août-1955» a indi-qué la LFP dans un communiquétransmis à l'APS, en précisantavoir informé «toutes les partiesconcernées» de ce changementde domiciliation.

MO BÉJAÏA

Ndoye suspendupour deux matchs

L’attaquant du MO Béjaïa, Mohamed Walid Ndoye, expulsé lorsde la rencontre de la 21e journée du championnat de la Ligue 1Mobilis face à l’USMA pour «jeu brutal» a écopé d’une suspensionde deux matchs ferme. Le staff technique du MOB devra ainsi sepasser des services du Sénégalais pour les deux prochaines ren-contres du championnat respectivement face au CR Belouizdad etau RC Relizane. Ah. A.

COUPE D'ALGÉRIE SENIORS-MESSIEURS

Les demi-finales fixéesau 15 et 16 avril prochain

Alors que les matchs des quarts de finale de la Coupe d’Algérie,séniors garçon,sont prévus pour ce week-end, la Fédération algé-rienne de football (FAF) fixe les dates des demi-finales pour leweek-end du 15-16 avril prochain. Par ailleurs, le tirage au sort dudernier carré royal aura lieu samedi 12 mars au cours d’une émis-sion de football de l’ENTV. Le bureau fédéral de la FAF, réuni lundi,qui a noté «avec satisfaction le bon déroulement des matchs deCoupe d'Algérie et félicite les clubs qualifiés des différentes catégo-ries» appelle «la commission de la Coupe d'Algérie au suivi particu-lier des rencontres de cette compétition et de veiller scrupuleuse-ment au respect par les clubs des dispositions réglementaires». Lesrencontres des quarts de finale opposeront, pour rappel, l’ES Sétif àUSM Bel-Abbès, NA Hussein Dey au Paradou AC, l’ARB Ghriss auMC Alger, et US Tébessa à l’ASB Maghnia. Ah. A.

l Le Paradou AC, qui était sur une courbe ascendante, a marqué le pasdepuis quelque temps, hypothéquant sérieusement ses chances d'accessionen Ligue 1 algérienne de football, une situation que le président KheireddineZetchi impute à «l'intérêt particulier» qu'accordent les joueurs à la Couped'Algérie.

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Le Soird’Algérie Sports Mercredi 2 mars 2016 - PAGE14

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FOOTBALLVERTS D’EUROPE

Feghouli titulaireface à Malaga

l Absent du Onze dedépart aligné par GaryNeville, samedi dernier àMalaga, l’international algé-rien du FC Valence, SofianeFeghouli sera aligné d’entréece soir à l’occasion du matchde son équipe face à Malaga,au stade La Rosaleda. C’est du moins ce que

croient plusieurs titres de lapresse espagnole dont Marcaqui assure que le technicienanglais a mis en place un onzede départ dans lequel figurel’ international algérien auxcôtés de Fuego, Alcacer etMustafi. Il est à rappeler quedepuis son retour de blessure,Feghouli a surtout évoluécomme joker. Samedi dernier,au Mestalla, face à l’AtleticoBilbao, Nevil le a incorporél’Algérien à la 70’ de jeu. Lescore était de 0-0 avant que lesBasques n’inscrivent 3 réalisa-tions en six minutes (73’, 77’ et79’) respectivement par SabinMerino, Munian et Aduriz.Jeudi, lors des huitièmes definale de l ’Europa League,contre le Rapid de Vienne (0-4à Vienne), Feghouli a inscrit lesecond but de son équipe et aété derrière le troisième butinscrit par l ’Argentin PabloPiatti. D’ailleurs, il a été dési-gné «homme de match», cesoir-là alors que Neville l’avaitincorporé en tant que milieu deterrain.

Kadir évoque le rêve réaliséavec les Verts

L'ex-international algérien,Foued Kadir, s'est dit f ierd'avoir réalisé son rêve d'en-fance, à savoir disputer uneCoupe du monde avec lasélection algérienne de foot-ball, ajoutant que son rêveactuel était de jouer un jour laLigue des champions d'Europe.«Jouer une Coupe du monde,c'est le rêve que j'ai déjà réali-sé. Celui qui me tient encore àcœur, c'est de disputer la Liguedes champions», a déclaré le

joueur du Betis Séville au siteespagnol «estadiodeportivo».Kadir (32 ans) a pris part auMondial-2010 en Afrique duSud quelques semaines seule-ment après sa première convo-cation en sélection algérienne.Il n'a pas été retenu pour leMondial suivant en 2014 auBrésil pour lequel la sélectionalgérienne s'était qualifiée pourla deuxième fois de rang.Kadir, au Betis depuis 2014, aparticipé activement à l'acces-sion de cette équipe en Ligaespagnole en fin d'exerciceécoulé, une montée qui reste le«meilleur moment» pour lui, a-t-il dit, poursuivant que sonmauvais souvenir, jusque-là,avec sa formation espagnole,était sa mise à l'écart au coursde la première partie de la sai-son. Il a fallu d'ailleurs l'arrivéed'un nouvel entraîneur pourque le milieu offensif algérienretrouve sa place de titulaire dela saison passée. Kadir, quicompte 25 matchs en sélectionalgérienne au cours desquels ila marqué deux buts, n'est plusappelé chez les Verts depuis laprécédente Coupe d'Afriquedes nations (CAN-2015) enGuinée équatoriale.

Belkaroui dans l'équipe typede la 24e journée

Le défenseur internationalalgérien de Nacional Madeira,Hichem Belkaroui, a été choisidans l'équipe type de la 24ejournée du championnat portu-gais de football, clôturée lundi.Vendredi, Belkaroui a remportésa première victoire avec sanouvelle formation, vainqueur àdomicile de Paços Ferreira (3-0). L'ancien joueur du ClubAfricain (Ligue 1 tunisienne) aété élu homme du match aprèsavoir obtenu la note de 7,4.Selon les statistiques publiéespar la presse portugaise, lenatif d'Oran âgé de 24 ans aremporté 90% de ses duels,contribuant grandement à gar-der vierge la cage de son équi-pe. Belkaroui, signataire d'un

contrat de six mois avecNacional Madeira cet hiver enprovenance du Club Africain deTunisie, a enchaîné pour l'oc-casion son troisième matchavec la formation portugaise.Belkaroui n'a pas été chanceuxlors de son baptême du feudans le championnat de «LigaNos», lorsque son équipe a étésévèrement battue à domicilepar le leader SportingLisbonne, où évolue le buteuralgérien Islam Slimani, sur lescore de 4-0. Au terme de la24e journée, Nacional Madeirapointe à la 13e place au classe-ment de la «Liga Nos» avec 25points, comptabilisant six uni-tés d'avance sur la zone derelégation.

Slimani ne sera pas suspenducontre Benfica

Le Sporting Lisbonne aannoncé lundi soir dans uncommuniqué que l'attaquantinternational algérien IslamSlimani, objet d'une procéduredisciplinaire, ne sera pas sus-pendu pour la réception duBenfica samedi prochain, dansle cadre de la 24e journée duchampionnat portugais de foot-ball. «Compte tenu des règle-ments en vigueur, Slimani nepeut pas être suspendu pour le

match du Benfica», a assuré leSporting. La Fédération portu-gaise avait engagé une procé-dure discipl inaire contreSlimani, suite à une plaintedéposée contre lui par la direc-tion du Benfica pour avoir«agressé» son défenseurSamaris lors du match decoupe entre les deux équipesen novembre dernier. Le Benfica a recouru à la

vidéo après que l'incident eutéchappé au regard de l'arbitredu match et de ses assistants.Le club estime que le coup decoude du buteur du Sportingaurait pu causer «des lésionscorporelles graves». «Même sile Sporting sera informé de lasuspension du joueur à la veilledu match, l 'exécution de ladécision sera automatiquementsuspendue du moment que ledélai d'appel (qui est de cinqjours) ne se sera pas encoreécoulé», précise le Sporting.Auteur de 18 buts en cham-pionnat avec le Sporting,Slimani sera ainsi présent auderby de la capitale portugaise,très attendu par les observa-teurs au pays lusitanien vu sonimportant enjeu. Leader de la«Liga Nos» avec 59 points, leSporting compte un pointd'avance sur le Benfica.

JSM BÉJAÏA

Les supportersperturbent lesentraînements

Suite à la succession des mauvais résultatsdepuis le début de la phase retour, la JSMBéjaïa reste sur quatre défaites dont trois àdomicile et deux matchs nuls également sur lapelouse du stade de l’Unité maghrébine, lessupporters ont perturbé la rencontre amicalequ’ont disputée les séniors face aux espoirslundi après-midi. Ils se sont introduits sur lapelouse pour demander des explications sur lesmauvais résultats qu’enchaîne leur team. Endépit de l’arrivée d’un nouvel entraîneur en lapersonne d’Ali Fergani, qui a succédé à SaïdHammouche, les choses ne semblent pas évo-luer dans le bon sens. «Quand on voit les résul-tats enregistrés dernièrement, notamment avecun bilan catastrophique de 2 points sur les 18possibles, je pense que les changements sontinévitables (…) Certains joueurs n'ont pasconfirmé leurs prestations offertes lors des ren-contres amicales et c'est pour cela qu'on pré-voit des changements, même au niveau du sys-tème de jeu», a déclaré le coach béjaoui sur lescolonnes de Compétition. Après 21 journées dela Ligue 2 Mobilis, la JSMB pointe à la 7e placeavec 28 points, soit à 14 points du leader et à…5 points du 1er relégable. La formation de laville de Yemma Gouraya est donc plus prochede la relégation que de l’accession. «On abesoin de points le plus vite possible. On n'apas le choix. On n'a pas d'autre alternative quecelle d'engranger des points le plus tôt possibleet cela à commencer par la rencontre de cevendredi face à l'OM Arzew», a poursuivi l’an-cien sélectionneur national qui exhorte sesjoueurs à se donner à fond lors des prochainessorties.

L’USMM Hadjout écope d’un match à huis closL’équipe de l’USMM Hadjout, Ligue 2 Mobilis,écope d’un match à huis clos pour jet de pro-jectiles (récidive) lors de la rencontre de la 21ejournée face à la JSM Béjaïa. L’équipe deHadjout devra également s’acquitter d’uneamende de 200 000 DA.

Ah. A.

COMMISSION MÉDICALEDE LA FAF

387 contrôlesantidopage

effectués depuisle 1er janvier

Lors de la dernière réunion du bureau fédé-ral de la FAF, la commission médicale de FAFa indiqué que 387 contrôles anti-dopage ontété effectués depuis le début de l’année 2016en affirmant que «tous les résultats sont néga-tifs». Pour l’année 2015, la CM de la FAF avaiteffectué 1 084 contrôles dont 5 cas positifs.«Le bureau fédéral appelle tous les concernésau respect de ces contrôles afin d’éradiquer cefléau et se félicite de l’absence de violation desrègles de dopage», a indiqué la FAF. Parailleurs, le médecin en chef de la FAF a pré-senté aux membres du BF le plan d’action dela commission pour l’année 2016 ainsi quel’avancement du projet de développement ducentre médico-sportif du Centre techniquenational de Sidi Moussa. La commission médi-cale a assuré le contrôle médical des arbitresdurant le mois de janvier 2016 et assurera àl’avenir le contrôle de tous les arbitres de l’éliteau centre médical du CTN. Une journée médi-co-sportive sera organisée au CTN le 12 avrilprochain ayant pour thème «recommandationssur l’examen cardiologique des acteurs dufootball» et «la prévention des blessures mus-culo-ligamentaires». De même que des jour-nées de formation de contrôle de dopageseront organisées les 21, 22 et 23 avril pro-chain et qui regrouperont 60 médecins dans lebut de couvrir l’ensemble du territoire et derenforcer la lutte contre le dopage, note laFAF. Ah. A.

Boudebouz meilleur montpelliéraindu mois de février

Le milieu international algérien deMontpellier (Ligue 1 française de foot-ball) Ryad Boudebouz a été désignémeilleur joueur du mois de février parles supporters pailladins, a annoncéle club sur son site officiel. Hommedu match lors des deux dernièresrencontres (Angers et Lille) RyadBoudebouz (8 points) devance leBrésilien Vitorino Hilton (4 points) et un

peloton de joueurs à 3 points. JérômeRoussillon, joueur du mois précédent, n'a pas

été cité en février malgré de belles performances, estime lamême source. Boudebouz a battu son record personnel depasses décisives avec huit offrandes depuis le début de la sai-son. Le meneur de jeu de 26 ans a donné une passe décisive àchacun des sept derniers succès de Montpellier en champion-nat, selon les dernières statistiques de la Ligue de football fran-çaise (LFP), ce qui en fait le meilleur passeur du club héraul-tais. Le classement 2015-2016 des meilleurs passeurs de laLigue 1 française de football est dominé par les ParisiensZlatan Ibrahimovitc et Angel Di Maria, ex aequo avec 10 passesdécisives chacun.

Ghoulam troisième meilleurnapolitain face à la Fiorentina

L'international algérien, FawziGhoulam, s'est vu attribuer la troisiè-me meilleure note (6,7/10) du côtéde son équipe Naples qui a faitmatch nul (1-1), sur la pelousede la Fiorentina, lundi soir enclôture de la 27e journée duchampionnat de première divi-sion ital ienne de football,selon WhoScored, le sitemondial spécialisé en statis-tiques. Ghoulam a retrouvépour l'occasion sa place de titu-laire dans la formation du suditalien, après avoir été écarté de laliste des 18 jeudi passé lors du nul(1-1) concédé à domicile face àVillarreal (Espagne) en seizièmes de finale retour de l'EuropaLeague (défaite 1-0 à l'aller). Après leur contre-performance àFlorence, les Napolitains, deuxièmes au classement de la SerieA, laissent échapper le leader, la Juventus, qui compte désor-mais trois points d'avance sur son dauphin.

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Le Soird’Algérie Sports Mercredi 2 mars 2016 - PAGE15

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ENTRETIENDJAÂFER BELHOCINE (PRÉSIDENT DU GSP) :

«Les règlements de la FACsont bizarres !»

Le Soir d’Algérie : Peut-onvoir à nouveau le GSP pour-voyeur des sélections par desathlètes ?

Djaâfar Belhocine : Le GSPest toujours productif à traversses différentes sections. Nousavons une vision et une straté-gie et on travaille d’une façonméthodique. Ceci, malgré lesaléas et les faux problèmes quenous rencontrons au quotidien.Ce sont, et vous le savez, defaux problèmes qui n’ont tou-jours pas de solutions.

Pouvez-vous être plusexplicite ?Je vous le dis clairement, le

dernier décret exécutif 14-333est loin de servir le sport. J’aitoujours dénoncé ce décret. Jeme souviens du jour où il a étésoumis pour avis, nombre deprésidents d’association l’ontrejeté. Toutefois, le jour du votedans les deux chambres parle-mentaires, i l a été adoptécomme une lettre à la poste. Ledrame est que ce décret a étévoté par un ministre qui connaîtle sport et ses problèmes.

Vous accusez M. Tahmi…J’étais vraiment déçu de voir

M. Tahmi, qui est un ancien ath-lète et dirigeant qui a connu lesport et ses rouages donner sonfeu vert et son approbation à untel projet qui renferme des textesnon adaptables à la pratique dusport et à la vie des sportifs.

En quoi ce texte de loi est-ilinintéressant, voire inadapté ?Il y a plein d’aberrations. A

titre d’exemple, on nous deman-de de ne pas rémunérer le spor-tif amateur. Si on suit ce texte àla règle, le sport amateur dispa-raîtra purement et simplement,

alors que le sport amateur estl’antichambre de l’excellence.

Vous semblez ne pasapprécier ce décret…Je suis pour les lois qui font

avancer le sport. La pratiquesportive doit être encadrée, maisil faut peser les mots et faire unelecture avant toute action. Lespersonnes qui ont élaboré etcautionné ce projet se sont-ellesintéressées aux sommes colos-sales déboursées dans lemonde du footbal l . Avec leniveau actuel, percevoir unemensualité qui dépasse les troismillions de dinars est aberrantalors que des athlètes de perfor-mance perçoivent des mensuali-tés qui ne représentent mêmepas le1/10e du salaire d’un foot-balleur.

A votre avis, donc, ce décretn’améliore pas le sport ?Je vous invite à voir la situa-

tion du sport sur le terrain. Lefootball est malade, pareil pourle handball et j’en passe. Je diraique le mal est profond.

De par votre statut de pré-sident du GSP, que préconi-sez-vous pour remédier à cesproblèmes ?La concertation et la commu-

nication. On ne fait pas un projetde loi qui y va de l’avenir de plu-sieurs générations de sportifsqui sont appelés à représenter lanation, sans pour autant deman-der l’avis des professionnels.C’est aussi simple que ça. Onest là pour être consultés. Jetrouve qu’on n’est pas des intrusou des parachutés dans le sport.

Que se passe-t-il entre lasection cyclisme du GSP et laFAC ?Les lois du cycl isme sont

spéciales, celles de l’UCI sontdifficiles à comprendre et lesrègles de la FAC sont trèsbizarres. Je n’arrive pas à cernerla stratégie et les objectifs decette fédération. Il y a une vraieconfusion entre leur discours etleur manière d’agir.

Votre section de cyclismeavait le statut continental maiscette année, elle ne l’a plus.Comment vous l’avez perdu ?On ne l’a pas perdu, c’est la

FAC qui n’a pas voulu nousengager auprès des instancesinternationales pour jouir de ceformidable statut sous le motifque notre affiliation et celle deSovac lui revenaient cher !

Cela ne semble pas vousconvaincre ?Tout ce que je peux vous

dire, c’est que la FAC doit revoirsa stratégie et encourager lesclubs qui sont capables d'acqué-rir le statut de team continental.C’était une expérience formi-dable. Les cyclistes ont acquisbeaucoup d’expérience, un volu-me d’entraînement et de la com-pétition de haut niveau. On avaitmême réussi avec Sovac à gla-ner des points pour l ’équipenationale.

La participation de votre sec-tion n’a pas été annoncéedurant la conférence de presseconsacrée à l’organisation duGTAC 2016. Par la suite, la FACa convoqué vos coureurs pourqu’ils soient versés dans

d’autres clubs. Pensez-vousque ce soit normal que des ath-lètes sous contrat avec un clubparrainé par la Sonatrach aillentdéfendre les couleurs d’unautre club ?Je vous l’ai dit clairement que

les règlements de la FAC sontbizarres. A votre avis, laSonatrach n’a-t-elle pas lesmoyens de s’engager dans leGTAC ? Cela n’a jamais été unequestion de sous. Nous avons lesmoyens de notre politique, maisune telle participation ne dépendpas uniquement de notre volonté.C’est la FAC qui désigne la listedes participants.

Et comment avez-vous régléla situation ?Après plusieurs réunions avec

cette instance, on a coupé la poireen deux. Nos athlètes performantsvont participer sous le maillot de lasélection nationale et ceux quisont en période d’apprentissagesont mis à la disposition de laFAC.

Donc, la FAC pourra formerles équipes naissantes d'autresopérateurs économiques telsOoredoo et Cevital à partir desathlètes du GSP ?La FAC nous a dit que ces

équipes sont de la même enver-gure que la sélection nationale.Ces équipes vont courir pourl’Algérie, voilà l’explication que j’aireçue…

Propos recueillis par AmineAndaloussi

JUDO : CHAMPIONNATD'ALGÉRIE PAR ÉQUIPES

(CADETS-ESPOIRS)

Une soixantainede clubs attendus

les 4-5 marsà Bou Ismaïl

Le championnat d'Algérie paréquipes de judo, catégories espoirs etcadets (garçons et filles), se déroulerales 4 et 5 mars courant, à la salle omni-sports de Bou Ismaïl (Tipasa). «Unesoixantaine de clubs devraient partici-per à cette compétition», a indiqué laFAJ, en précisant qu'il y aura environ«une quarantaine de clubs chez lesgarçons et une vingtaine chez lesfilles», toutes catégories confondues.Les clubs qualifiés à ce championnatnational sont d'abord passés par leschampionnats de wilaya, puis les cham-pionnats de régions. Au total, huitwilayas seront représentées dans cechampionnat national, à savoir : Alger,Blida, Tizi-Ouzou, Constantine,Annaba, Oran, Mostaganem etGhardaïa. Avec un total de six clubsengagés, c'est la région d'Alger quienregistre le taux de participation leplus élevé, alors que les autres régionscomptent quatre à cinq clubs chacune.La journée du 4 mars sera consacréeaux éliminatoires et aux finales descadets, tandis que les espoirs endécoudront le lendemain, 5 mars, pourle titre national par équipes.

ESCRIME :CHAMPIONNATSD'AFRIQUE 2016

(CADETS-JUNIORS)

L’Algérie àBamako avec20 athlètes

Vingt (20) athlètes représenterontl 'Algérie lors de la 6e édit ion desChampionnats d'Afrique cadets etjuniors d'escrime (trois armes), prévuedu 2 au 7 mars à Bamako (Mali), enindividuel et par équipes. Forte de 25membres (20 athlètes et 5 accompa-gnateurs), la délégation algérienne aembarqué pour la capitale maliennehier. La salle Harcha-Hacène (Alger)avait accueilli en février dernier une desdifférentes étapes de la Coupe dumonde juniors de sabre masculin, rem-portée par la sélection algérienne faceà son homologue égyptienne par 45touches à 38. Le trio algérien, composéde Zine Eddine Heroui, Ugo DanielGamberoni et Akram Bounabi a été l'ar-tisan de cette belle victoire.

l Ancienne gloire du handball algérien, il est actuellement àla tête du GSP. Sans aucune démagogie ni rancune, loin de porterdes critiques ciblées et nuisibles, Djaâfer Belhocine tente à tra-vers cette interview de décrypter le malaise du sport national.Bien qu’il reconnaisse que le mal soit profond, il insiste sur le faitque les donneurs d'ordre ne font qu’aggraver la situation. Lepatron du GSP souhaite vivement la concertation la plus largepossible entre les fédérations et les clubs, car, selon lui, «sans lacommunication point de développement». Djaâfer Belhocineévoque le cas précis de la Fédération de cyclisme, organisatricedu GTAC qui, à ses yeux, semble confondre son travail avec lastratégie de son club.

GYMNASTIQUE : 13e ÉDITION DES CHAMPIONNATS D'AFRIQUE

12 pays présents à Algerl Douze pays ont confirmé leur partici-

pation à la 13e édition des championnatsd'Afrique de gymnastique artistique mas-culine et féminine et d'aérobic (juniors-seniors), prévue du 23 au 26 mars à la cou-pole du Complexe olympiqueMohamed-Boudiaf à Alger, a indiqué leprésident de la Fédération algérienne degymnastique (FAG), Salah Bouchiha. «Outre l'Algérie, ce rendez-vous verra la

présence de l'Afrique du Sud, de la Namibie,de la Tunisie, de la Centrafrique, du Congo,de l 'Egypte, du Maroc, du Nigeria, del'Angola, du Sénégal et de la Libye. L'arrivéedes délégations est prévue à partir du 19mars», a déclaré Bouchiha à l'APS. Les

joutes d'Alger auront lieu sous l'égide de laFédération internationale de gymnastique(FIG) qui a homologué le cahier des chargesde la compétition. «Ces joutes ne seront pasqualificatives pour les Jeux olympiques JO-2016 de Rio de Janeiro. Mais, selon la der-nière résolution, les prochains championnatsd'Afrique constitueront un passage pour lesJO-2020 de Tokyo», a ajouté le président dela FAG. Evoquant l'objectif de l'équipe natio-nale à l'occasion de cette compétition, lepremier responsable de la FAG a souligné«la nécessité de conserver le titre en gym-nastique artistique masculine et en aérobicchez les filles, décrochés lors de la précé-dente édition tenue en 2014 en Afrique duSud». Concernant le volet organisationnel,

Bouchiha a assuré que «tout sera fin prêtpour réussir ce rendez-vous important etprouver la capacité de l'Algérie à relever ledéfi». Et d'enchaîner : «Le tournoi d'Algersera très relevé vu la présence de gym-nastes d'Afrique du Sud, d'Egypte, deTunisie, du Maroc et de Namibie. Nousallons faire en sorte de confirmer notresuprématie dans le gotha africain». Outre ladate arrêtée conjointement avec l'Union afri-caine de gymnastique (UAG), la salle «laCoupole» a été retenue pour abriter les com-pétitions, les salles de l'ENFS/STS de DélyBrahim pour les entraînements et le centrede préparation des équipes nationales deSouidania pour l'hébergement des déléga-tions.

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Soir Retraite Le Soird’Algérie Mercredi 2 mars 2016 - pAge 16

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — e.mail : [email protected]

LA CNR À L’ÉCOUTE DE SES RETRAITÉS

Qu’en est-il à la direction générale et dans les agences de wilaya ?

Dans le cadre de l’améliora-tion de la qualité des prestationsfournies à ses ressortissants, durapprochement de ses structuresdes usagers et de l’harmonisa-tion de ses relations avec lesassurés sociaux, la CNR a enga-gé plusieurs actions entrant dansce cadre, notamment la mise enplace au niveau des agencesCNR de wilaya de cellules d’ac-cueil du citoyen, de la communi-cation et de l‘écoute sociale,chargées de l’accueil, l’écoute,l’orientation et l’accompagne-ment des citoyens usagers dusecteur de la Sécurité socialepour le règlement de leursrequêtes ; de la synthèse desinformations recueillies ; et del’analyse de l’objet des requêtesen vue de repérer les éventuelsdysfonctionnements afin de pro-

poser les mesures nécessaires àl’amélioration de la qualité desprestations dues aux usagers dusecteur de la Sécurité sociale.

Autre action engagée, tou-jours selon la CNR, l’ouverturede structures d’accueil, d’infor-mation et d’orientation des retrai-tés et/ou des travailleurs auniveau des communes éloignéesdes chefs-lieux de wilaya à fortedensité d’assurés sociaux ou desgrandes agglomérations, char-gées de l’information des pen-sionnés et des demandeurs depension sur les droits ouverts parla législation et la réglementationen vigueur en la matière ; de laprise en charge des requêtes etautres doléances formulées parles assurés sociaux ; et de laréception des demandes d’ou-verture des droits à la retraite.

La CNR aurait aussi initié lamise en œuvre d’un programmed’aide à domicile au bénéficedes assurés sociaux du troisiè-me âge, grabataires ou grandsinvalides. En effet, selon ce que l’on

peut lire sur le site internet de laCNR, «en plus des visites opé-rées au domicile de cette catégo-rie de retraités, les structures dela CNR apportent surtout aide et

assistance pour l’accomplisse-ment d’un certain nombred’actes, essentiellement en rap-port avec les services adminis-tratifs publics». Et la CNR d’indiquer que

dans ce cadre, «plusieursdémarches et accompagne-ments administratifs ont étéeffectués, des prises en chargepour des cures thermales ont étédélivrées et des fauteuils rou-

lants et des appareils auditifs ontété également distribués». Nous invitons nos lecteurs

retraités de la CNR de nous indi-quer ce qu’il en est réellementdes actions qu’auraient enga-gées la CNR et de nous informeraussi sur les conditions d’accueilet de traitement de leursdémarches par la direction géné-rale de la CNR à Alger.

LSR

Relevé de carrièreAvant tout, je tiens à vous féliciter pour cette rubrique

«Soir Retraite», qui apporte d'incommensurables aidesaux concernés qui sont éclairés par vos réponses. Ence qui me concerne, ma question est toute simple : com-ment obtenir un relevé de carrière pour voir si certainesannées de ma formation avec contrat avec le ministèredes Travaux publics, qui me versait un présalaire, sontvalidées ?Au cas où vous me désignez l'organisme àqui m'adresser, quels documents fournir pour obtenir cerelevé ? Salutations distinguées.

Amine Yacine, Alger

répoNSe : pour avoir votre relevé de carrière,il faut s’adresser à la CNr. Quand ? - A la veille dudépart à la retraite pour les périodes jugées man-quantes dans le décompte de votre carrière. A quis’adresser ? par dépôt de dossier de retraite : àl’agence CNr de résidence de l’employeur pour lespersonnes en activité ; ou à l’agence CNr de leurrésidence pour les personnes qui ne sont pas enactivité. Sans dépôt de dossier : à l’agence de rési-dence du ou des employeurs concernés.

Dépôt de dossier et paiement effectif

Bonsoir, lecteur assidu de votre journal, spéciale-ment de votre rubrique «Soir Retraite» et des mots flé-chés, je voudrais bien avoir une réponse à la questionqui est la suivante : j'étais fonctionnaire de l'éducationnationale et j'ai cotisé pendant 11 années. Actuelle-ment, j'ai 70 ans. J’ai déposé un dossier à l'agencerégionale en juin 2013 qui a accepté mon dossier quej'aurais dû déposer en 2005. Puis-je demander un rap-pel pour les 8 années qui me restent ? Merci.

Allaoua Abdesslam

répoNSe : Au vu de la durée de votre activitéde salarié et des versements de cotisations, vousouvrez droit à une allocation de retraite.

pour percevoir une pension de retraite, il fautavoir cumulé 15 années de cotisation. Selon laréglementation en vigueur, la date d’entrée enjouissance est fixée comme suit : premier jour dumois où l’intéressé atteint l’âge de la retraitelorsque les conditions d’ouverture de droit sontremplies, sans pour autant être antérieure à la datede cessation effective de travail. en tout état decause les arrérages de pension se prescrivent parcinq (5) ans s’ils ne sont pas réclamés.

Période des années de vacataire

Je viens par la présente, si possible, vous deman-der de bien vouloir m'orienter.

En janvier 2017, j'aurai 60 ans. J’ai travaillé commeadjoint de l’éducation du 20/10/1978/au 20/06/1979.

Le service national du 20/05/1980 au 20/05/1982.Enseignant du 12/09/1983 au 27/02/1987. Entreprisenationale Kahrif de 08/10/1988 au 31/10/1991.

J’ai réintégré l'enseignement comme vacataire du20/02/1992 au 06/09/1993. Enseignant titulaire06/09/1999 jusqu' à ce jour.

La CNR ne veut pas comptabiliser les années dela période du 20/02/1992 au 06/09/1993 car l’attesta-tion de travail qui m’a été délivrée par la direction portela mention suivante : archives incendiées.

Mohamed Seggar

répoNSe : L’établissement scolaire où vousavez été vacataire de février 1992 à septembre 1993a l’obligation de vous remettre un état des salairesperçus durant cette période avec mention des coti-sations de sécurité sociale qui ont été versées.

Si dans ces cotisations figure une quote-partretraite, cette période sera comptabilisée pour lecalcul de votre pension de retraite. Vous pouvezaussi demander à l’agence CNr de résidence decet établissement scolaire un relevé de carrière.

COURRIER DES LECTEURS

Au vu de l’abondant courrier que nous continuonsde recevoir, les retraités ont toutes les difficultés dumonde à solutionner leurs problèmes, tant auprèsdes agences de wilaya que de la direction généralede la CNR. Et pourtant cette dernière annonce —du moins sur son site internet —, une série d’actionspour accueillir et prendre en charge les doléancesdes retraités et des futures retraités.

La Muteg et les retraitésPauvre Muteg ! La

mutuelle des travailleurs etretraités de Sonelgaz necesse de faire l’objet degraves turbulences.

Les retraités sont trèsinquiets de l’avenir des pres-tations dont ils ont énormé-ment besoin. La Muteg léga-le vient d’être violemmentfreinée dans sa gestion dontbénéficient des dizaines demilliers d’adhérents dont lesretraités, la plupart traînantdes pathologies.

Cette situation, vouluecatastrophique, nous rappel-le celle liée aux versementsde la retraite complémentaireet qui n’a vu son dénouementque par le transfert de cetteprestation aux services desœuvres sociales. Mais cette

fois, le FOSC ne pourra pasrembourser les multiplesfrais médicaux et les vieuxretraités deviennent une foisde plus des otages d’unefarce où les principauxacteurs n’ont cure desgraves désagréments quileur sont causés, particuliè-rement les malades. Jamaisla Muteg n’a connu une tellesituation qui tient plutôt dumélodrame. Ce qui est cer-tain, c’est que les retraités,qui cotisent toujours, vontmener des actions légalespour recouvrer leurs droits,aujourd’hui confisqués. Il yva de leur survie... En atten-dant, comment se faire rem-bourser les lourds frais médi-caux ? Mais qui s’en soucie ?

Kamel Adjou, retraité

A nos lecteursLe «Soir retraite» n’est pas paru le mardi 23

février 2016, jour de sa programmation, et ce,pour des raisons liées à l’abondance de matière.

Il a cependant été publié le lendemain, le mer-credi 24 février 2016.

Toutes nos excuses aux lecteurs qui n’ont paspu en prendre connaissance.

Ils peuvent le retrouver sur le site internet duSoir d’Algérie - <http://lesoirdalgerie.com/< -, à larubrique «Nos archives en html».

POINT DE VUE

Page 16: RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

Le Soird’Algérie Culture Mercredi 2 mars 2016 - PAGE 1 7

[email protected]

CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA Samedi 5 mars à 14h : Laromancière et nouvelliste des languesamazighe et arabe, Dihya Louiz,animera un café littéraire sous lethème «La femme et l’écriture : y a-t-ilune création littéraire féminine ?», auThéâtre régional de Béjaïa.LIBRAIRIE DES BEAUX-ARTS (RUEDIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 3 mars de 15h à 17h30 :Mohamed Rebah signera son livre

Taleb Abderrahmane guillotiné le 24avril 1958.LIBRAIRIE KALIMAT (27, AVENUEVICTOR-HUGO, ALGER)Jeudi 3 mars à 14h : MatthieuAuzanneau signera son livre Or noir,la grande histoire du pétrole, paru àSaihi Editions.SALLE IBN KHALDOUN (ALGER-CENTRE) Vendredi 4 mars à 20h30 : Soiréechaâbi avec Kamel Aziz.CENTRE CULTUREL MUSTAPHA- KATEB(5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)

Jusqu’au 3 mars : A l’occasion de lajournée de La Casbah, l’établissementArts et Culture de la wilaya d’Algerorganise une exposition de peinture etde cuivre de Farouk Benabderahmaneet de Samir Beddag.ESPACE ESPAGNE (10, RUE ALI-AZIL, ALGER)Jusqu’au 3 mars : Expositioncollective «Art Propos» avec lesartistes Abdeljalil Machou, MejdaBenchaâbane, Djamel Talbi,Mohamed Boucetta, Athmane Allalou,Ali Grib et

GALERIE D’ART KEZAS (CENTRED’ARTISANAT DE SAÏD HAMDINE,ALGER)Jusqu’au 14 mars : Exposition-vented’arts plastiques «Mille et unecouleurs» de l’artiste Yacine Kezas.GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉED’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI,LES DEUX BASSINS, BEN-AKNOUN, ALGER)Jusqu’au 3 mars : Exposition-ventecollective par les artistes HssicenSaâdi, Youcef Hafid, MohamedLaraba, Djanet Dahel, Mimi El-Mokhfi

et Sofiane Dey. ESPACE CONTEMPORAIN D'EL-ACHOUR (ALGER)Jusqu'au 13 avril : Exposition«Regard's» de l’artiste peintre Adlane.ECOLE NORMALE SUPÉRIEURE DE BOUZAREAH (ALGER)Samedi 5 mars à 13h30 : Rencontre-débat autour du thème «Regardcroisé sur la littérature algérienne»animée par Amin Zaoui, AbdelkaderBenarab et Amar Zentar, avec desenseignants et des étudiants defrançais, d’arabe et de tamazight.

Nombreux sont les gens qui aimentà la folie ces histoires, souvent à dor-mir debout, de «guérisseurs» analpha-bètes qui sauvent de la mort desmalades que des médecins avaient dia-gnostiqué condamnés à plus ou moinsbrève échéance. A la moindre occa-sion, ces gens te sortent ce «proverbe»qui dit qu’«il faut se fier à l’expérimen-té plutôt qu’au toubib» (ess’al el moud-jarrab wa la tess’al ettebib). Les gens aiment bien entendre ces

histoires souvent débiles d’un«maçon» qui construit des maisonsbien meilleures que celles conçues pardes architectes. Les gens raffolent deces histoires à dormir plus bête, dont lehéros est quelqu’un qui n’a jamais faitd’études mais qui en sait plus que desdiplômés.En conclusion, l’éducation, clé du

savoir, de la science et du progrès, res-tera, pour longtemps encore, l’apanagede ceux qui sont en train d’explorerl’espace intergalactique, après avoirexploré l’espace interplanétaire etinterstellaire.

K. [email protected]

Savoir sans le savoir

Par Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ARTDU SOIR TRANSITION D’ANYA MÉRIMÈCHE

Histoires d’ici et d’ailleursTransition, le nouveau

livre d’Anya Mérimèche, seprésente comme une collec-tion d’essais autour de per-sonnages en perdition dont lavie est comme un bateaunavigant à l’aveugle sur unocéan déchaîné.

Quelques lignes dans un roman sontcapables de faire voyager très loinl’esprit. «J’aime Alger quand il pleut»,

écrit Anya Mérimèche dans Transition, sonnouveau livre. Il pleut sur la ville. La voitureroule lentement. Les balais d’essuie-glacearrivent tant bien que mal à essuyer l’eausur le pare-brise aussitôt mouillé. La jeuneconductrice abaisse un peu la vitre afin dedissiper un peu la buée. Un air vivifiantmêlé à de l’eau de pluie fouette son visage.Le voyage sous la pluie passe par le lycéeBouâmama (ex-Descartes). Oui, j’aimeAlger quand il pleut.Paru aux éditions El Maârifa, Transition,

le nouveau livre d’Anya Mérimèche, se pré-sente comme une collection d’essaisautour de personnages en perdition dont lavie est comme un bateau navigant àl’aveugle sur un océan déchaîné.La première nouvelle, intitulée «Alger»,

est largement autobiographique. Elle estsuivie par Le trou noir dont l’histoire sedéroule dans un pays européen. Sesjeunes héros sont Stefan, Hilda et Julian,un «Italiano» plus ou moins «vero». Lehéros, un peu looser de la troisième nouvel-le pense qu’il faut «Autant vivre à en cre-ver». L’héroïne de Bosco, la quatrième nou-

velle, est Chris. «Depuis que Chris avaitquitté la grande ville et emménagé dans lepetit village, six ans auparavant, elle avaiteu le temps d’en entendre beaucoup ausujet de l’oncle Barry. C’était en quelquesorte une célébrité dans le village», raconte

l’auteure. La maison du vieux Barry aussi aune longue histoire. «Dire que la maison duvieil oncle est vieille serait un euphémisme.Elle avait été construite trois siècles aupara-vant, à en croire les rumeurs qui couraientau village à son sujet, et était restée plus oumoins intacte. L’oncle Barry disait qu’elleétait bénie, la maison de ses aïeux. Elleavait survécu à la vague d’incendies quiavait frappé le voisinage au milieu du XIXesiècle, aux différentes vagues de renou-veau urbain qui avaient résulté à la démoli-tion de plusieurs autres maisons du village.Mais surtout le nid de l’oncle Barry avait sur-vécu aux bombardements allemands.»La dernière et plus longue nouvelle est

intitulée «Le voyage de Suleiman». C’estun beau conte tout comme La nuit auxdeux soleils, un précédant ouvrage de lajeune écrivaine.Native d’Alger, il y a dix-huit printemps,

Anya Mérimèche a publié à l’âge de 15 ansson premier roman Alexander, la chute auxenfers, paru en 2012 aux éditions El Ikhtilafen Algérie et Difar Publishing au Liban. Ilsera suivi par La nuit aux deux soleils (ElMaârifa, 2013) et Nos âmes (El Maârifa,2015).

Kader B...............

Transition d’Anya Mérimèche Editions El Maârifa. 180 pages

Année 2016

Phot

o : D

R

EN LIBRAIRIE

L e chanteur kabyle et interprète duchaâbi, Mohand Rachid, décédésamedi à l'âge de 77 ans et inhumé

dimanche à Alger, est un homme de radioqui a popularisé la chanson kabyle à tra-vers l'antenne. Ancien speaker à la Radioalgérienne, Kechi Lounès garde le souvenird'un homme et d'un artiste «authentique»et «affable» avec qui il co-animait, à la findes années 1970, l'émission «Rétrospecti-ve des arts», diffusée par la Chaîne II. Le chanteur et ancien animateur de

radio Belaïd Tagrawla évoque un chanteurau parcours artistique «riche» dont lesœuvres constituent un «legs» de lamusique folklorique kabyle et du chaâbi. Passionné par la Radio, le défunt ani-

mait en compagnie de Mejahed Mouhoub«Tizlilit n'dourth» (Concours de la semai-ne), une émission dédiée à la musique et àla découverte des jeunes talents. Natif de La Casbah d’Alger en 1939,

Mohand Rachid, de son vrai nom SiMohand M'hand Rachid, originaire d'Azaz-ga, a côtoyé, entre autres grands du chaâ-bi, cheikh M'hamed El Hadj El Anka dont ilétait un disciple. Fervent admirateur dumaître du chaâbi, il a repris avec brio sonrépertoire qu'il revisitait à chaque occasion,notamment lors des cérémonies de maria-ge qu'il animait. Outre la publication dedeux albums, Mohand Rachid a laissé der-rière lui un riche répertoire de chansonskabyles, écrites et arrangées par KamelHamadi, enregistrées à la radio.

HOMMAGE

Mohand Rachid, letalent et la discrétion

PIÈCE DE THÉÂTRE EL MESTOUR DE LA TROUPE «LES AMIS DE L'ART»

Une famille dans la tourmenteL a représentation a eu lieu

deux fois au TNA à Alger.El Mestour signifie «le

discret». C'est une pièceadaptée de l’œuvre théâtraleEl Tragaluz (La lucarne), écri-te par Antonio Buero Vallejo.Ce dernier, auteur espagnol, acommencé sa carrière artis-tique par la peinture. Pendantla guerre civile, il est aidemédical dans l'armée républi-caine. Il est condamné à 6 ansde prison. Il va user de symbo-lisme pour critiquer Franco.En1949 il est élu à l'Académieespagnole des lettres.Pour la distribution de la

pièce El Mestour, nous avonsRachid Djerrourou dans le rôledu père. Aïssa Chouat campele grand frère, Kamina Mokh-tar joue la maman. MohamedBenkassaria, c'est le jeunefrère et Ikram Bouchouchaincarne la petite fille et lasecrétaire. Le scénario est de Moha-

med Benkassaria. Ce dernierest aussi le metteur en scène.Quant au coaching et à la pro-duction, ils sont assurés par

Missoum Laroussi, présidentde la Coopérative des amis del'art. L'histoire que narre cettepièce a pour cadre la décen-nie noire. Ce sont beaucoupplus les retombées néfastessur les relations au niveau dutissu familial qui sont dénon-cées que la violence perpétréecontre les personnes.L'auteur met en scène une

famille, somme toute normale,unie, dont les membres viventensemble. Un événementgrave vient bouleverser cettequiétude apparente. Le grand frère qui est

censé protéger ses parents,son cadet et sa petite sœur setrouve être la cause du mal-heur dont ses proches vontêtre victimes. Sur un coup detête, sans crier gare, il vas'emparer des économies detoute une vie de la famille ets'enfuir sans donner signe devie, pour mener la belle vie etgaspiller cet argent en compa-gnie de personnes peu recom-mandables. Le père ne supporte pas le

choc. Il va sombrer dans la

folie. La pauvreté s'installedurablement dans la maison.Par effet de conséquence, lapetite sœur tombe malade victi-me d'une carence alimentaire. Le voleur finit par revenir et

la confrontation avec lesmembres de la famille est vio-lente. La pièce a pour ambi-tion de dénoncer les dégâtscausés à la cellule familialepar la décennie noire.Les dialogues font une allu-

sion à peine voilée au matéria-lisme sidérant qui gangrène lasociété algérienne malgré latradition ancestrale de solida-rité et de générosité qui ont

fait la fierté de la famile musul-mane. La coopérative «Lesamis de l'art» en est à sa 13eproduction en 7 années d'exis-tence. Elle a commencé par ElAyta et Akd el djouher"(adap-tations de Benguettaf) qui ontconnu un grand succès. Onpeut parler aussi de Bouarara(une création dont le texte estsigné Guérine Abdelkader).Suivront Si el hani de KarimHouari, La voie lactée présen-tée à Carthage, et Lala Azizaconsacrée par le 1er prix duFestival du théâtre profession-nel à Alger.

Medjdoub Ali

Page 17: RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 2 mars 2016 - PAGE 18

[email protected]

Gâteau mœulleuxaux noixPréparation : 25 min

Cuisson : 1h, four moyen (180° C-200° C).Pour 6 personnes : 250 g de cerneaux denoix, 250 g de sucre, une pincée de sel,

50 g de farine, 6 œufs Pour garnir : chantilly à volonté

Hachez grossièrement les noix (réservez-en quelques-unes pour la décoration). Versezles noix sur le sucre, ajoutez le sel etmélangez bien. Joignez la farine. Séparez lesblancs d’œufs des jaunes et incorporez ceux-ci à la préparation. Incorporez ensuite lesblancs battus en neige. D’abord le tiers enmélangeant vigoureusement puis le reste trèsdélicatement en soulevant la pâte de bas enhaut. Versez la pâte dans un moule à manquébeurré. Faites cuire à four moyen (200° C)pendant 1 heure. Démoulez, laissez refroidirsur grille et garnissez à volonté des cerneauxde noix réservés et de crème chantilly. Vouspouvez réaliser ce gâteau en toutes saisons,mais avec des noix fraîches, il sera plus fin.Vous pouvez le rendre meilleur en lemasquant complètement de rosaces decrème chantilly.

Paupiettesde légumes

Pour 4 personnes, 2 aubergines, 2courgettes, 2 poivrons, 1 citron, 6 goussesd'ail, 5 filets d'anchois à l'huile d'olive, 1bouquet de persil, 1 bouquet de basilic,150 g de chapelure, 2 piments, 25 cl

d'huile d'olive, sel et poivre

Couper les aubergines et les courgettes entranches dans la longueur et découper lespoivrons en lanières. Faire revenir ces bandesde légumes 8 mn dans 20 cl d'huile. Leségoutter sur du papier absorbant. Mélangerensuite les filets d'anchois écrasés avec l'ailhaché, 125 g de chapelure, le zeste du citronrâpé, un piment émietté, la moitié du basilic etle persil ciselés, puis assaisonner. Mettre surchacune des bandes de légume une cuilleréede farce, puis les rouler. Déposer cespaupiettes dans un plat à gratin huilé. Arroserd'un filet d'huile, parsemer de chapelure etd'un piment émietté, répartir des rondelles decitron. Faire cuire 30 mn au four préchauffé à210 °C. Servir chaud ou froid, en garnissant leplat du reste de basilic ciselé.

BON À SAVOIR

Ventre et ballonnements :astuces anti-gonflette

S i vous êtes particulièrementsensible aux ballonnements, lemieux évidemment est de réduire

ou de supprimer les alimentssusceptibles de les provoquer.Évidemment, pas question de se priverde légumes, mais vous pouvez limiterles crudités et privilégier les légumescuits.Dans tous les cas, évitez les fritures

et autres plats très gras, et les épices.Mangez dans le calme, à petitesbouchées et ne parlez pas la bouchepleine. Question d'éducation maissurtout de physiologie : il s'agit d'éviterde brasser de l'air. Enfin, pour éviterd'avoir un ventre à géométrie variable,buvez beaucoup d'eau, de préférenceen dehors des repas, mais évitez surtoutles boissons gazeuses, et ne mâchezpas de chewing-gum. Si ces conseils nesuffisent pas, vous pouvez avoir recoursà des granulés de charbon afind'absorber l'air en excès.

Autre solution : vous refaire une floreintestinale en mangeant des yaourts etautres produits laitiers fermentés. Parailleurs, des tisanes à base de basilic,

de cumin, de fenouil (vous pouvezcroquer quelques graines à la fin durepas) peuvent également avoir un effetbénéfique.

Faites fairede l’exerciceà vos doigts

Bougez vos mains le plus possible, et ce,dès que vous le pouvez ! Premier exercice,posez vos mains à plat sur la table puis levezchaque doigt, les uns après les autres pendantune minute pour chaque main. Deuxièmeexercice, touchez le pouce avec l’index puisavec chacun de vos doigts. Réalisez cette sériedix fois de suite. Enfin, pensez à avoir toujoursune boule anti-stress à portée de main.Malaxez-la autant de fois que vous le souhaitez.Vous pouvez également la serrer très fortpendant une minute. A répéter trois fois de suite.Effectuez ces exercices plusieurs fois par jour etvous verrez rapidement des résultats !

Quelques astuces…De manière générale, évitez les bagues trop

serrées car elles ont tendance à accentuerl’effet boudiné de vos doigts. Optez pour desbagues à votre taille, voire plus grosses, vosdoigts paraîtront automatiquement plus minces.N’hésitez pas à porter de gros bracelets larges.De cette façon, vos mains paraîtront plus petiteset plus fines. Enfin, portez du vernis à onglesclair avec des ongles longs va créer une illusiond’optique et faire en sorte que vos mainsparaissent plus longues et fines.

Faire adhérer la poussière à un chiffon Quand on

fait lap o u s s i è r e ,souvent cettedernière vole etse reposeaprès au même

endroit mais on peut éviter ceproblème. Il faut plonger un chiffonpropre dans de l’eau chaudeadditionnée d’un peu de glycérine.

Laisser sécher ainsi le linge et s’enservir pour dépoussiérer.

Diminuer le goût de l’oignon cruQuand on

veut se servird’oignons cruspour unesalade, on

trouve souvent que le goût de cesderniers est un peu trop fort. Pour lediminuer, il faut couper les oignons enpetits cubes et les laisser tremper dansde l’eau froide pendant un quart

d’heure, ensuite les mélanger à lasalade.

Empêcher les pommes de se rider Quand on fait des

pommes au four, c'esttrès bon mais ellesprennent souvent unaspect assez ridé quin'est pas très engageant.Pour que les pommes restent belles, ilfaut les enduire avec de l'huile juste avantla cuisson, ainsi elles resteront trèsprésentables une fois cuites.

Trucs et astuces

Manger plus sainement,c’est facile !

P our manger sainement, il ne suffitpas de choisir de bons produits. Il

faut aussi savoir les préparer dans lesrègles de l'art culinaire et... diététique. Les casseroles en étain

Ces récipients doivent êtrestrictement réservés à la décoration dela maison. Car ils contiennent uncertain pourcentage de plomb, dontune partie s'échappe durant lacuisson. Les plats à gratin en céramique

Fabriqués à partir de matièrestelles que l'argile ou les silicates, cesplats supportent mal des températurestrès élevées. En effet, plusieurs étudesont démontré que l'on pouvaitretrouver ces matières dans nosgratins, surtout si l'on cuisine deslégumes acides. Les ustensiles en cuivre

Bien que ce matériau permette unecuisson très homogène, lescasseroles en cuivre ne sont pasrecommandées pour cuisiner. Lecuivre est un métal qui s'oxyde trèsfacilement. Le résultat de cetteoxydation est le vert-de-gris, qui est unpoison.Les cocottes en fonte

Cet ancien matériau est un alliagede fer et de carbone. Le fer est unélément susceptible de migrer dans lanourriture. Ce qui ne présente pas dedanger. La fonte présente cependant

un inconvénient : plus un ustensile decuisson est rugueux, plus sonnettoyage est difficile et devient doncapproximatif. En effet, de petitesparticules alimentaires peuvent seloger dans des microfailles qui sontalors le lit de micro-organismespathogènes sur les parois. C'estnotamment le cas des cocottes enfonte brute. Comme le fer, la fontebrute peut également rouiller. Pourtoutes ces raisons, il vaut donc mieuxpréférer des instruments en fonteémaillée, qui présente toutes lesqualités de la fonte sans sesinconvénients. Proche du verre, I'émailqui tapisse l'intérieur des instrumentsde cuisson empêche le fer de migrer,donc de rouiller, et permet d'êtrenettoyé facilement.

Page 18: RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSAnges

----------------Sons

Invité----------------Article----------------Note

Etouffer----------------Pronom

Note----------------Bernée----------------Prédicateur

Fin de série----------------Personnel----------------Condiment

Béryllium----------------Institut----------------Africain

Concept(pho.)----------------Pronom----------------IndéfiniSaison----------------Île----------------Éléments

Céréale----------------Singe----------------Polisario

Titre----------------Personnel----------------Peintrealgérien

Gros titre----------------Possédais----------------PoissonOutil----------------Forme depouvoir(inv.)

Fleur----------------Artère (dés

Direction----------------Possessif----------------Guide

Cérémonie----------------Ignorance----------------AnnéesPlante----------------Alité----------------Cube

Chiffre----------------

ArticleMollusque----------------Débarrasse----------------Jaillir

Baudet----------------Aluminium----------------EnveloppeDépôt----------------Grotte----------------Niaises

Décodée(inv.)----------------Sages----------------CapitaleDévêtue(inv.)

----------------Frivole

Voyelledouble

----------------Intimes

Tableau----------------Dans laVendée

Air----------------

Milieu de la nuit

Bout demèche

Pronom----------------

ArticleGrâce

----------------Bronzé

Lettres de Chine

Possédai----------------

Or espagnol

Bâtir----------------Monnaies----------------Arme

Charnelles----------------

TracesBoxeuralgérien----------------Immédia -tement

Pays----------------Remède----------------OiseauxOcéan----------------Lombric----------------Possessif

Logis----------------Plantation

Sélénium----------------

Ornai

Parfums----------------

Rame

Six à Rome----------------

Ex-Sonelgaz

Cri de douleur----------------ConsonnedoubleFin de nuit----------------

Dans l’arène

Préposition----------------Pierres

Odeur----------------Via----------------DétruireRejetés

----------------Limiter

Parc----------------Unique

Opérad’Alger

----------------Altières

Trempa----------------Stationnai

Fin de soirée

----------------Vélo

Orgie----------------

Dinar

Tourne----------------

VireAliénées

Cartes----------------

TexteBrasier

Espoir----------------Endurer----------------Fleuve

Lots----------------Fer----------------Jouaau NAHDPossessif----------------

Dans le grain

Argon----------------Europe

Possessif----------------

Râler

Caché----------------

CrackErbium

----------------Obligea

Légende du Real----------------Ville deColombie

Près deMarseille

----------------Halte

Rien àsignaler

----------------Capitale

Croit----------------Prénom

Mortel----------------

Frire

Périodes----------------Menottes

Rêve----------------

RefusCervidé

----------------Dettes

Article----------------

Dans le pétrin

Erreur----------------Mesure----------------Refuge

Mort (pho.)----------------

Valléeengloutie

Pays----------------Sodium

Néon----------------Démonstratif

Note----------------

Article

Source(pho.)----------------Fonça----------------Arrêter (pho.)Revenu

----------------Pénétras

Nomma----------------EspaceQuartierd’Alger

----------------Hute

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 2 mars 2016 - PAGE19

Page 19: RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

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PENSÉES––––––––––––––––––––Après un combat d’un

mois et cinq jours contre lamaladie, nous quittait il y acinq mois, notre cher etregretté époux et père

Zaghlaoui ZoubirEn ce douloureux sou-

venir, son épouseMezaache Assia, ses enfants Halla, Ines,Skander (Bino) et Malek, son gendre Redhaainsi que la petite venue Iline Aicha deman-dent à tous ceux qui l’ont connu et aiméd’avoir une pieuse pensée à sa mémoire etde prier Dieu le Tout-Puissant de lui accor-der Sa Sainte Miséricorde et de l’accueilliren Son Vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons.––––––––––––––––––––

A la mémoire de notrecher époux, père et grand-père

Immoune RezkiCela fait déjà 5 ans que

tu n'es plus là. Pour nous,c'est comme si tu nousavais quittés hier pour unmonde meilleur.Ce repos, tu l’as bien mérité, mais pour

nous qui t'aimons tellement cela est arrivétrop vite. Ton visage, ta voix, ton souriresont gravés dans nos cœurs et le seront àjamais. Tu nous manques énormément,

papa. Veille sur nous de là-haut tout commetu le faisais si bien sur terre. Ton épouse, tes filles, tes fils, tes petits-

enfants demandent à tous ceux qui t'ontconnu, aimé et apprécié d'avoir une pieusepensée pour toi et puisse Dieu le Tout-Puissant t'accorder Sa Sainte Miséricorde ett'accueillir en Son Vaste Paradis.Repose en paix, très cher père.Ta famille. F106204/B13

––––––––––––––––––––Pensée à la mémoire de

notre très cher grand-père Hadj Cherif Benmoussa

MustaphaTon départ le

10/01/2016 a laissé ungrand vide, vide que nul nepeut combler. Triste fut cette journée du 10/01/2016,

tes souvenirs demeurent impérissables dansnos cœurs. Tu étais un grand homme pleinde courage et de générosité. Tu es parti,mais tu resteras toujours vivant dans noscœurs.Je prie Dieu, le Clément, de t’accorder

Sa Sainte Miséricorde et je demande à tousceux qui t’ont connu et aimé d’avoir unepieuse pensée pour toi. Repose en paix«BA» à coté «MIMA». A Dieu nous appartenons et à lui nous

retournons. Tes petites filles Imen et Fadia.Cherif Benmoussa Brahim.

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

Page 20: RENCONTRE DE MARRAKECH SUR LE SAHARA OCCIDENTAL …

Le 2 mars 2005 disparaissaitl’un des poètes, sinon le poètele plus talentueux, le plus sen-

sible, le plus authentique, le plusmarginal, le plus robuste et le plusattachant des poètes algériens. Jerajouterai à ce collier d’éloges qu’ilétait le poète national, par excel-lence. En effet, Djamel Amranicumulait toutes ces fleurs que jetisse aujourd’hui autour de samémoire. Pour plusieurs raisons :d’abord parce qu’il n’aimait pas leslouanges, même s’il a toujoursreconnu que les articles qui lui ontété consacrés, ici et ailleurs, ontété dithyrambiques ; ensuite parcequ’il m’a fait l’honneur de son ami-tié, poétique et humaine, et qu’ilmanque à mon horizon.

Alger n’est plus «mon Alger. Jene retrouve plus cet Alger d’uneépoque que je magnif ie, en cemoment où la nostalgie me bouffeles neurones. Djamel Amrani, d’unseul passage, bourré ou pas, rem-plissait tous les espaces de cetteville marâtre. En ce temps où l’ami-tié flirtait avec l’amour du cœur,dans ce mythique café duQuat’zarts, assis à une table encompagnie d’El-Yès, un ami de lavieille garde, nous mouillions laglotte, pour la bonne cause. Djameldéboule, en furie, comme un poèteen colère contre le destin. Et ladestinée. Le serveur ne tergiversepas une seule seconde ; i l luiordonna de quitter la salle. Monami, serviable comme pas pos-sible, prit la défense du poète, àqui il propose un pot. Djamel semet à notre table, heureux de lacompagnie, mais ignore que nousconnaissions son parcours poé-tique. Et sa poésie engagée, enfaveur de la révolution de 1954. Apeine les lèvres humectées, El-Yès,facétieux comme un singe, enga-gea la discussion par une question : «Alors, Djamel, tubivouaques toujours dans tes certi-tudes ?» Pour les connaisseurs del’œuvre d’Amrani, Bivouac des cer-titudes est un des titres phares desa poésie. Sans demander son

reste, sans f inir sa bouteil le,Djamel quitta précipitamment leQuat’zarts, comme si la questionlui avait fait rappeler un cauche-mar. Mais au fait, écrire de la poé-sie, n’est-ce pas le début du cau-chemar ? Surtout pour un poètecomme Djamel Amrani qui avoue«écrire l’indicible avec des mots» !Pourquoi a-t-i l fui devant cettequestion, somme toute anodine ?Je me pose encore la question.Question que je n’ai jamais osé luiposer durant des années d’amitié.Je n’ai pas, non plus, trouvé deréponse dans la profondeur de sespoèmes. Ne dit-il pas, pour affirmerl’écriture dans l’oubli de visagesincendiés : «Je vois des visagesdans des visages d’incendie à neplus savoir si corolles et pétales sefondent par habitude ou par hasarddans un jour de cactus/dans unsoir rouge épineux/Je vois desvisages égarés sur la mer fraîche.»(in Aussi loin que mes regards seportent, p. 68, Sned, 1972). Qu’adonc vu Djamel Amrani sur nosvisages bouffés par une chevelureà la mode alors, pour qu’il aban-donne comme ça une bouteille ten-tante comme une sirène ?

J’essaie, vois-tu Djamel, de dis-cipliner une mémoire carnivorepour dire l’espace d’une chroniquel’homme que tu étais et le poèteque tu as su mettre au niveau desexigences du vers, de ses tour-ments, de ses insomnies (je tesavais insomniaque total, tu dor-mais d’épuisement, me disais-tu),de ses muses qui désertent le lit dela puissance verbale et de cetteindifférence sociale qui raillait lepoète. Je te tranquillise Djamel,rien n’a changé en ce pays où lesfleurs se parent de noirceur et oùla mer vomit ses envies de se débi-ner de nos rivages. Pire encore, lepoète meurt en cachette, en silenceet en souffrance, pour ne pasdéranger. Hier, juste hier,Messaour Boulenouar – un enfantdu «rempart des gazelles» – s’enest allé sur la pointe des pieds.Malek Alloula en a fait autant.

Quant à Ahmed Azeggagh, i l afumé sa dernière cigarette par lesdeux bouts, pour faire le brasd’honneur à la Faucheuse. Jeregrette, Djamel, le livre d’entretienque nous n’avons pas su finir, pourla postérité de ton nom. Tu avaisbeaucoup de choses à nous dire. Anous confier. Sur ta vie. Sur tesprisons. Sur ta «nuit du dedans».Sur ta poésie. Sur ton amour dupiano. Sur ta soif inextinguible dela vie, de la vie tout court. Mais lejour où ta vénérable maman arejoint le ciel, je savais que notreprojet était déjà un vieux souvenirà ruminer. Nous n’avions quequelques questions à reformuler,me disais-tu. Ah, comme je regretteton refus d’une heure de discus-sion filmée ! Je savais ta «paroled’abondance». C’est ainsi ! Il n’y aque les regrets à pétrir, commepour préparer une galette de repen-tance. C’est peut-être le prétexte àcette chronique. Dis-nous, Djamel,ton amplitude : «Mais quelle plaintedit mon nom/Quel exil me résu-me/Baies ouvertes, corps sansombre/L’homme se lave au nantis-sement des roses.»(p. 106).

Alger n’est plus Alger, sans lepoète qui battait le pavé de l’indif-férence et des moqueries. Sans tesdéambulations, Djamel (tu m’astoujours reproché ce mot, commeje te comprends, maintenant), lesoleil sur Alger n’a plus la mêmesonorité. Ni la même couleur. Ni lamême chaleur. Même les amis,Djamel, ceux de la belle époque,ceux du Quat’zarts, ceux du Coqhardi, ceux du Tassili, ceux de...Ceux de… oublient de s’annoncer ;ils sont avalés par une vie qui n’aplus la saveur de la vie rêvée, dutemps de la poésie à ciel ouvert.Ces endroits, que la nostalgie vora-ce m’ordonne de citer, n’existentplus. Ils sont fermés par l’intolé-rance. On n’est plus au stade del’indifférence et des pat’ d’élé-phant. On est au stade de l’injonc-tion et du kamis. A ton enterre-ment, je me rappelle qu’il pleuvait àtorrent. Il pleut autant, aujourd’hui.

Ce lamento, que je fixe commechronique, est ma manière de faireun voyage à rebours dans un rêveque je distingue à peine. Mais tul ’écrivis si bien, je réécris tonpoème : «Je sais/J’ai vu/C’estl’heure de décliner ton nom/Et tan-dis que je pleure/Ton cœur bat lamesure de mes débauches/Mais jet’aime par tout ce qui te situe/Tedate/Te nomme/Oh/Feu de rosesdont la flamme m’abreuve/Lave-moi du doute/Lavez-mois ôpluies/De la souillure des mots», p.112 et 113.

Au fait, ton roman (il ne paraîtraqu’après ma mort, me disais-tu)connaîtra-t-il l’oubli du cœur ? Tespoèmes inédits le resteront-ils enl’état, encre sans parole ? L’oubliest une simple limite chez nous.Alors que le poète n’en a aucune.Dors tranquille, Djamel, je sais quetu es mort d’une overdose de soli-tude et d’indifférence. Un jour,peut-être !

Y. M.

Djamel Amrani, l’absent présent

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

TENDANCES

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Des Primaires au FLN ? Saâdani n’en veut surtoutpas. Comme il ne veut pas de moyen. Ni de secon-daire. Encore moins d’universitaire.

Pas d’études du tout !

Mars 2019. Quelques semaines à peine avant les pré-sidentielles algériennes. Abdekka s’est déjà retiré. Neme demandez pas comment il s’est retiré. Je veux bienfabuler, mais pas au point d’entrer dans les détails deson retirage intime. Par la voie terrestre. Par la voiemaritime. Par la voie aérienne. Par la voie céleste, àvous de voir. D’ailleurs, c’est bien que vous participiezvous aussi à l’écriture interactive de cette fable de2019. Et donc, avant que vous ne m’interrompiez, j’écri-vais que Abdekka s’est retiré. Et là, en ce mois de marsprécisément, mars 2019, alors que les imprimeries fontleur boulot, celui d’imprimer les affiches des candidatsà l’élection présidentielle, que les peintres font leurboulot, peindre les estrades et les pupitres du haut des-quels les candidats à l’élection présidentielle harangue-ront les foules blasées et surtout blindées, moi, ici,encore coincé en 2016, je l’entends pourtant distincte-ment. Ghoul parle ! Ghoul éructe, plus exactement.Contre qui ? Contre… Abdekka ! Mon Dieu le tombe-

reau de méchanceté qu’il déverse sur le vieil hommepourtant déjà parti. Et puis, non content de casser dugros sucre sur le p’tit dos de l’ancien p’tit père de laGrande Nation, Ghoul ment effrontément. En 2019, iljure que Abdekka jouait très mal au foot avant sonimmobilisation suite à une double rupture du ménisquecérébral. Que faire partie de son équipe était un calvai-re. Et que lorsque les caméras le filmait en train detaper «zaâma» dans un ballon en ouverture d’un matchou lors de l’inauguration du 5 678e stade olympique deTlemcen, en vérité, c’étaient les jambes de Ghoul quijouaient les doublures. C’est proprement scandaleux !C’est surtout déloyal. On peut attaquer un ancienPrésident de la République sur tout ! Sur sa gestion.Sur son caractère. Sur ses lubies. Sur l’économie, lesocial, la politique. Mais jamais sur le foot ! Non, jamais ! Le foot, c’est sacré ! Et Ghoul, en 2019, surtouten 2019, aurait dû avoir tout le temps de le comprendre.Comprendre que si l’on «égare» des trucs de sespoches sur le bitume ou l’asphalte, on peut aussitôt lesrécupérer, parce que c’est visible. Par contre, lesmachins qui tombent dans le gazon, c’est plus cotonpour les reprendre. Et dieu que les gardiens de stadesen ont récupérés des bidules tombés dans le gazon ! Jefume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Ce qui tombe dans le gazon n’estpas perdu pour tout le monde !

Youcef [email protected]