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Rencontre Internationale de la Francophonie Economique : Québec du 16 au 20 mai ________________________ Contraintes externes et avantages compétitifs dans l’espace francophone. Par Professeur Moustapha Kassé www.mkasse.com

Rencontre Internationale de la Francophonie Economique : Québec du 16 au 20 mai

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Rencontre Internationale de la Francophonie Economique : Québec du 16 au 20 mai ________________________  Contraintes externes et avantages compétitifs dans l’espace francophone. Par Professeur Moustapha Kassé www.mkasse.com. Introduction. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Rencontre Internationale de la Francophonie Economique :   Québec du 16 au 20 mai

Rencontre Internationale de la Francophonie Economique :

Québec du 16 au 20 mai________________________

Contraintes externes et avantages compétitifsdans l’espace francophone.

Par

Professeur Moustapha Kasséwww.mkasse.com

Page 2: Rencontre Internationale de la Francophonie Economique :   Québec du 16 au 20 mai

L’OIF a plus de quatre décennies d’existence. Elle aura mis en place de multiples organisations qui, de l’aveu de beaucoup de ses responsables, ont produit des résultats mitigés voire simplement médiocres.

Abdou Diouf «Je ne parviens toujours pas à m’expliquer, ni à expliquer aux francophones militants qui vivent sur d’autres rivages, le désamour des Français pour la francophonie ».Il aurait pu y ajouter des canadiens, des québéquois et des citoyens des ACP qui forment les trois composantes de son organisation.

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Premièrement que l’OIF dans son ensemble ne peut être en dehors de la mondialisation avec, en clair, le respect scrupuleux des règles de fonctionnement libérales et compétitives de l’ordre mondial au double plan économique et politique ;

Deuxièmement que la France ne peut ni sortir ni déroger aux règles de fonctionnement de L’UNION EUROPÉENNE et prochainement de l’Organisation de la Méditerranée en voie de formation. Il en va de même pour le Canada membre de l’ALENA.

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Le troisième fait est l’unification ou au moins l’harmonisation, sous hégémonie anglo-saxonne, des modes de production et de consommation de tous les biens et à l’échelle planétaire.

En définitive, la mondialisation multipolaire et complexe dominée par la formation de puissants blocs de haute compétition. La Francophonie peut et doit y occuper une place centrale.

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Les atouts tangibles de la Francophonie: Le premier atout est d’ordre économique : le

poids économique est appréciable : un espace de 800 millions d’habitants, une surface commerciale comprenant 18,9 % des exportations et 19 % des importations mondiales 19 % du commerce mondial de marchandises.

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Le second atout est relatif à la densité politique présentée par 68 Etats membres soit plus du tiers des Nations Unies. La francophonie doit peser dans les affaires politiques du monde si elle s’en donne les moyens

Le troisième atout est relatif à son vecteur d’unification ou d’harmonisation de l’espace : la langue commune de communication a une triple valeur culturelle, économique et sociale.

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Le premier axe est Comment construire des avantages compétitifs c’est-à-dire fabriquer de bons produits, à de bons prix et pour accéder sur de bons marchés. Pour ce faire, trois investissements indispensables qui vont créer une série d’externalités positives et lancer une dynamique de croissance soutenue: des Investissements massifs dans les ressources humaines, des investissements dans le capital physique et les infrastructures de base et dans les TIC. Ces investissements créeront sans conteste les bases d’une véritable compétitivité.

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Le deuxième axe concerne les acteurs et les secteurs c’est-à-dire l’Etat et le secteur privé : ils doivent évoluer dans une parfaite synergie le premier faisant ce que le second ne peut faire

Le troisième axe concerne les mécanismes institutionnels intégrateurs de mise en œuvre des actions retenues. Au-delà d’une politique de saupoudrage consistant à faire fonctionner une foultitude d’organismes sous-optimaux, l’OIF doit choisir de créer des institutions et des mécanismes pertinents et performants

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Ce n’est qu’en étant compétitive que la Francophonie peut affirmer une présence profitable dans la mondialisation. Partant de ses atouts assez substantiels, elle ne peut gagner qu’en développant ce qu’elle fait mieux que les autres acteurs du jeu mondial. Cela suppose:

D’abord des principes fondateurs qui sont au nombre de trois :

- la préparation des acteurs et de l’environnement pour affronter la mondialisation

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- Développer et promouvoir des entreprises conjointes et les mettre en condition. - Inscrire toutes les actions dans une dynamique d’intégration et d’élargissement de l’espace.

Ensuite, créer des institutions multinationales en conformité avec ces principes et qui seraient tournées exclusivement vers leur mise en œuvre: trois peuvent être appréhendées:

- Une institution de Régulation et d’harmonisation- Une Institution d’Appui et d’accompagnement à

la compétitivité des acteurs - Une institution de financement

Enfin l’indispensable restructuration pour une cohérence et une efficacité institutionnelle

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Pour terminer, jetons un énorme pavé dans la mare:

La CFD française et l’ACDI canadienne ne pourraient-elles ou ne devraient-elles pas rejoindre un système institutionnel francophone réorienté et rénové. Ces deux institutions n’auront jamais ni les ressources financières, ni la même efficacité institutionnelle, ni la surface d’intervention que l’USAID dont elles prétendaient être l’interface.

GRAND MERCI POUR VOTRE INDULGENCE !

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