20A RTE Magaz ine10 mai > 16 mai 2003

Rendez-vous à CannesTous les soirs, du 15 au 24 mai, l’actualité du festivalavec Loretta Stern et Ariel Wizman

I n t i m i t é et Son frèredeux films de Patrice Chéreau

La Revue : Atom Egoyan

ARTE à l’heure

Intimité de Patrice Chéreau

Ariel Wizman et Loretta SternAprès avoir animé un rendez-vous quotidienà la Berlinale en février dernier, A r i e lWizman et Loretta Stern se retrouvent tousles soirs à 20.15 à bord du bateau d’ART Epour l’émission Film Festival - Cannes. Du 15 au 24 mai, le tandem franco-allemandpropose des interviews de stars et desreportages sur les films en compétition.

Patrice ChéreauEn l’honneur de Patrice Chéreau, présidentdu jury du Festival, ARTE diffuse Intimité(Ours d’or, Berlin 2001), le 14 mai à 22.45,et Son frère (Ours d’argent, Berlin 2003),le 16 mai à 20.45.

Des filmsParmi les autres films de la programmationspéciale : Chansons du deuxième étagede Roy Andersson (Prix du jury, Cannes2000), le 7 mai ; la Noce de PavelLounguine (Prix d’interprétation pour lescomédiens, Cannes 2001), le 19 mai ; la Nuit américaine de François Tr u ff a u t(Oscar du meilleur film étranger, 1974), le 22 mai ; L u m u m b a de Raoul Peck(Quinzaine des réalisateurs, Cannes 2000),le 26 mai ; Suzhou River de Ye Lou (GrandPrix du Festival de Paris, 2000), le 28 mai…

Thema Maria SchellDimanche 18 mai, une “Thema” consacréeà l’actrice allemande Maria Schell permetde revoir deux grands classiques desannées 50 : les Frères Karamazov deRichard Brook et Gervaise de RenéClément, suivis d’un portrait réalisé en2002 par son frère Maximilian Schell.

La Revue - Atom EgoyanVendredi 16 mai, la Revue - AtomEgoyan propose une rencontre ori-ginale entre plusieurs créateurscontemporains autour du cinéaste(Michael Snow, Valérie Mréjen,Alan Poon).

ARTE VidéoLe 20 mai, ARTE Vidéo édite deux filmsprimés à Cannes l’année dernière :le Fils des frères Dardenne et l’Hommesans passé d’Aki Kaurismäki, en attendantla sortie d’un coffret Kaurismäkià l’automne prochain.

L’actualité cannoise est égalementau rendez-vous des éditionsd ’A RTE Info et sur www. a rt e - t v. c o mContact presse : Agnès Buiche01 55 00 70 47 /73 43

du Festival de CannesEn mai, ARTE se met à l’heure cannoise en multipliant ses re n d e z - v o u scinéma : une émission quotidienne, deux films de Patrice Chéreau, une “Thema” sur Maria Schell, un numéro de la Revue avec Atom Egoyan…sans oublier A RTE Info, une programmation de films récents et les sorties DVD du palmarès cannois 2002.

La nuit américaine La noce

Atom Egoyan

Maria Schell

Loretta Stern et Ariel Wizman

<

14.00ARTE Europa

14.30Le magazine de l’environnement(Rediffusion du 5 mai)

15.15Le maître des fauves(Rediffusion du 4 mai)

16.25Cunahà, la morten Amazonie(Rediffusion du 5 mai)

16.55Kaléidoscope

17.20Oranges et citrons(Rediffusion du 7 mai)

18.05Maharajahs et simples patrons(Rediffusion du 27 avril)

19.00Flash Info

19.00Le forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10ARTE Météo

20.15La vision de Paul Gauguin

20.45

L’aventure humaineLes momies des CanariesDocumentaire de Howard Reid

21.35Metropolis

22.30

FictionNés de la mèredu mondeTéléfilm de Denise Chalem

00.05

La lucarneLe visage de la mortDocumentaire de Kiti Luostarinen

01.00L’Einstein du sexe(Rediffusion du 3 mai)

02.35 (PDC : 02.40)

La chambrée(Rediffusion du 28 avril)

4 - A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003

16.55 KaléidoscopeR e g a rds sur un cadre de vieRéalisation : Madeleine Caillard(France, 2003-26mn)Coproduction : ARTE France, Panic Productions, Wajnbrosse Productions ARTE FRANCE

Cortina d’Ampezzo (Italie)

Cette station de ski très chic, à moins d’uneh e u re de route de Venise, au cœur desDolomites italiennes, a failli être dénaturéepar les projets immobiliers…

19.00Le forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiff e r, Éric LemassonRéalisation : Guy Saguez (France, 2003-41mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

En partenariat avec

Melting popotes

Anne-Sophie Mercier et Matthias Beermannreçoivent Marc Veyrat.Au moment où les grands guides touris-tiques et gastronomiques sortent leurs édi-tions annuelles, le Forum des Euro p é e n spose la question iconoclaste par excellen-c e : la France est-elle toujours le paysd ’ E u rope où se pratique la plus grandegastronomie ? Reportages en Espagne, enA n g l e t e rre et en Allemagne, commentéspar le grand chef Marc Veyrat.Rediffusion le 15 mai à 14.30

20.00Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Frédéric Lernoud (2003-10mn)ARTE FRANCE(Déprogrammation du 29 mars)

En partenariat avec

Le bouddhisme

L’éveil de Bouddha

Le bouddhisme est une religion mais aussiune philosophie. À la diff é rence de l’islamet du catholicisme, il s’est répandu sanss’imposer par la force. Le Dessous desc a rt e s analyse la manière dont il s’est pro-pagé en Asie.

20.15La vision de Paul Gauguin Documentaire de Florian von Stetten (Allemagne, 2003-26mn) NDR

Alors que l’exposition “Gauguin et l’école deP o n t - Aven” vient de s’ouvrir au musée duLuxembourg à Paris et que l’on célèbre lecentenaire de la mort du peintre, ARTE invi-te à décrypter un de ses chefs-d’œuvre, l aVision après le sermon.

Le premier séjour de Paul Gauguin à Pont-Aven remonte à juin 1886. Il avait décidé dequitter sa famille et espérait pouvoir vivre àm o i n d res frais en Bretagne, d’autant quel’école de Pont-Aven commençait à êtreconnue. La peinture d’Émile Bern a rd, quijetait les bases du “synthétisme”, est pourGauguin une révélation. C’est donc inspirépar le synthétisme, par le japonisme et parle cloisonnisme qu’il peint en 1888 la Vi s i o naprès le serm o n (ou la Lutte de Jacob avecl ’ a n g e), aujourd’hui exposé à la NationalG a l l e ry of Scotland à Éd i m b o u rg. Cetteœ u v re clé signe son divorce avec l’impre s-sionnisme. Ses aplats de couleurs vivesc e rnés de contours noirs vont écrire un nou-veau chapitre de l’histoire de la peinture, quidébouchera quelques années plus tard surl’abstraction pure et simple.

s a m e d i 10 mai

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

Câble et satellite

La Vision après le sermon (1888).

A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003 - 5

siècles. Les dessins qui, sur les pyramides,représentent des animaux et la fertilité, sere t rouvent chez les Guanches gravés surles rochers. Même chose pour les sym-boles solaires en hommage au dieu égyp-tien Râ. Si les Guanches enterraient leursmomies dans les grottes à flanc de mon-tagne, ils construisaient aussi de petitespyramides orientées au couchant face àl’océan. Poursuivant leur enquête, JoannFletcher et Mike Eddy font escale au Maroc.On sait en effet qu’une des filles deC l é o p â t re y a vécu après avoir épousé unroi berbère. D’après Thor Heyerdal, experten navigation, les Berbères ont très bien putraverser l’océan jusqu’aux îles Canaries.Au Maroc, les deux chercheurs découvrentdes grottes proches des habi-tats troglodytes des Canaries.La clé du mystère semblereposer dans la relation entreles peuples berbères etguanches : c’est par le biais de la population berbère ques’est probablement établi uncontact entre l’Égypte et lesCanaries…

Rediffusion le 16 mai à 15.15

20.45 Les momiesdes CanariesLes Guanches, peuple troglodyte

des Canaries, momifiaient leurs mort s .

Comment expliquer que leurs

techniques présentent autant

de similitudes avec celles

des anciens Égyptiens ?

Documentaire de Howard Reid(Royaume-Uni, 1999-50mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 30 juin 2001)

Au XVe siècle, les Espagnols font laconquête des îles Canaries. Ils y décou-v rent un peuple troglodyte, les Guanches,qui pratique la momification. Une de cesmomies, âgée de près de six cents ans, esta u j o u rd’hui conservée à l’université deCambridge. La série d’examens à laquelleelle a été soumise a révélé d’étonnantessimilitudes avec le savoir- f a i re égyptien :mêmes méthodes de re m b o u rrage, colla-ge des cheveux, les ongles des doigts etdes orteils attachés entre eux, incisions àdes endroits précis du corps… Commentla population des Canaries pouvait-elleavoir connaissance des techniques égyp-t i e n n e s ? Deux chercheurs, l’égyptologueJoann Fletcher et l’archéologue Mike Eddy,décident d’enquêter sur le terr a i n …

Le retour de la momie

Au cours de leur voyage, les deux cher-cheurs recueillent de nombreux indicesc o n f i rmant l’existence d’un lien entre l’Égypte et les Canaries à travers les

Les Guanches vivaient de l’élevage

de chèvres, étaient réputés barbares,

mais embaumaient leurs morts

comme les maîtres égyptiens.

6 - A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003

“Et tu leur donneras

le pain de ta bouche

Et tu tairas la peine

et la joie de ton cœur

Et tu t’enivreras

de la vie des autres.”

(Clara, future mère)

21.35Metropolis Magazine culturel européenRédaction : Dominique Rabourdin(France, 2003-50mn)Coproduction : ARTE France, On Line ProductionsARTE FRANCE

> Raymond RadiguetIl y a cent ans naissait un météore littérairenommé Raymond Radiguet. Il y a quatre -vingts ans, il mourait après avoir publié unroman culte, le Diable au corps, quelquessemaines avant la parution du Bal du comted’Orgel. Les deux livres sont réédités chezGrasset, qui avait orchestré le lancementdu jeune prodige familier de Cocteau,Aragon et Picasso. Monique Nemer, qui aconsacré à Radiguet une biographiepubliée chez Fayard, évoque sa vie etM e t ro p o l i s raconte les souvenirs les plusémouvants du romancier foudroyé.

> Remo Forlani, “toujours vif et joyeux”À 17 ans, il voulait être peintre, riche etcélèbre. Il travaille alors pour un marchandde tableaux et rencontre Oscar Dominguez,Picasso, Prévert… Remo Forlani sera écri-vain, homme de télévision, de radio, decinéma, de publicité, de théâtre. Dans unl i v re de souvenirs paru chez Denoël, ilraconte ses amis (Alain Resnais, MauriceRonet, Jean-Paul Sart re, Yves Montand…),ses réussites, ses échecs. Cet étern e ljeune homme de 78 ans à la langue bienpendue n’est pas vraiment riche et pas toutà fait célèbre, mais bien tel que son ouvra-ge Toujours vif et joyeux .

> Guyotat et la musique (suite)P i e rre Guyotat est l’auteur de To m b e a upour 500 000 soldats, Eden, eden, eden,Prostitution et Progénitures. Metropolis pro-pose pendant plusieurs mois de l’écouterparler de Schumann, de Schoenberg, deBeethoven, du jazz, du blues… car il aimetoutes les musiques.

Téléfilm de Denise Chalem(France, 2002-1h30mn)Scénario : Denise ChalemAvec : Irène Jacob (Clara), Marthe Villalonga(Odette), Michel Aumont (Isaac), Danièle Lebrun(la mère de Clara), Jérôme Kircher (Marc)Image : Roger DorieuxMontage : Jacqueline HerbethSon : Philippe Donnefort, David RitMusique : Mozart l’Égyptien de H. de Courson,musique additionnelle de Nasredine DalilCoproduction : A RTE France, France 2, CipangoARTE FRANCE

Clara est une jeune ro m a n c i è re françaised’origine égyptienne. Lorsque sort son pre-mier roman, Odette, une vieille amie de lafamille qu’elle ne connaît pas, la contacte.Elle envoie à Clara des cassettes où elle luiparle de son père, qu’elle a fréquenté danssa jeunesse quand la famille habitait enco-re au Caire. Dix ans après sa mort, Clara,qui est sur le point d’accoucher de son pre-mier enfant, réalise à quel point ce père luimanque. À travers une série de flash-backs, elle revit son enfance, son adoles-cence, l’infarctus qui a emporté son pèreaprès une violente dispute avec lui…

samedi 10 mai

22.30 Nés de la mèredu mondeAccoucher à la fois d’un bébé et d’un livre n’est

pas forcément chose aisée, surtout quand on a

p e rdu son père et largué sa culture d’origine…

Irène Jacob illumine l’écran dans le rôle d’une

jeune mère et ro m a n c i è re, perdue quelque part

e n t re Paris, Le Caire et Marseille.

Clara (Irène Jacob, lumineuse)

et Odette (Marthe Villalonga,

savoureuse).

A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003 - 7

Toutes les mères du monde

À un moment essentiel de sa vie, la naissan-ce de son premier enfant, Clara revient surson passé. Comment peut-elle donner nais-sance à un fils alors qu’elle n’a plus de père ,alors qu’elle a perdu ses origines ?“ A u j o u rd’hui je sais pas pourquoi papa memanque autant. J’aurais voulu qu’il voie monfils, qu’il le touche, qu’il lui parle.” De leurcôté, Odette et son mari Isaac, Égyptiens deMarseille, ont perdu leur fille, et leur fils estp a rti en Australie. Ils voient en Clara une fille.Leurs origines communes rappro c h e n tOdette et Clara. Clara la rebelle, qui disaitnon à tout et voyait son rôle de mère commeun sacrifice, apprend à vivre autrement etd é c o u v re sa culture d’origine grâce àOdette. Elle accepte de concilier l’écriture etla maternité, d’être à la fois femme, fille etm è re. Comédie fine et sensible, Nés de lam è re du monde évoque les questions del’acculturation et du métissage, avec pour filconducteur M o z a rt l’Égyptien, morceau demusique classique revisité à l’orientale parun orc h e s t re égyptien.

Rediffusion le 21 mai à 17.20

00.05Le visage de la mortDocumentaire de Kiti Luostarinen(Finlande, 2002-53mn)ZDF

Une leçon de vie trouvée auprès de maladesdu cancer en phase terminale, par la docu-mentariste finlandaise Kiti Luostarinen.Après la mort de sa mère, Kiti Luostarinena éprouvé le besoin de rassembler destémoignages d’hommes et de femmes ensursis, qui se savent voués à une mort pro-chaine. Elle a vécu jour après jour en com-pagnie de malades du cancer en phaset e rminale. Filmant les diff é rents destins deHalmi, Mari, Tussi, Jussi, Tu u re, Jaako etRaimo, elle constate qu’une vérité uniques’impose : “La souffrance et la mort nousdépouillent de nos masques et de nosrôles, et dévoilent les vraies valeurs sur les-quelles nous avons construit nos vies. Unepersonne à l’agonie nous apprend à êtreplus humains, véritablement fiers, dignes etc o u r a g e u x . ” La mort est abordée sur lemode de la réflexion, avec émotion et re s-pect, mais aussi avec une certaine joie. Cartel est le sens du message : la joie devraitanimer chacun de nous pendant le tempsqui lui est donné de vivre sur Terre.

La lucarne

Clara (Irène Jacob) apprend

à concilier l’écriture et la maternité,

à être à la fois femme, fille et mère.

M a rthe Villalonga et Michel Aumont.

Souriez, vous êtes mortel !

14.00Création(s)(Rediffusion du 10 novembre 2002)

14.30Voyages, voyagesLe Transsibérien(Rediffusion du 8 mai)

15.15Une grande fille comme toi(Rediffusion du 9 mai)

16.50Cuisines des terroirsAndalousie(Rediffusion du 4 mars 2001)

17.30Les grands duels du sportEscrime : France/Italie(Rediffusion du 2 février)

18.15BiographieLeoluca Orlando(Rediffusion du 17 juillet 2001)

19.00Flash Info

19.00

MaestroStars de demain (2)

19.45ARTE Info / Météo

20.15

DanseAnnonciation

20.45-00.25

ThemaQui a peur de l’ascenseur ?

20.45 En dérangementFilm de Carl Schenkel

22.05 (PDC : 22.10)

Des hauts et des basDocumentaire de Piet Eekman

23.05 (PDC : 23.10)

Voyage verticalDocumentaire de Katia Esson

23.50 (PDC : 23.55)

La vie rêvée de l’ascenseurDocumentaire de Petra Boden et Pierre Lacourt

00.25 (PDC : 00.30)

Capitaines d’avril(Rediffusion du 21 avril)

02.25 (PDC : 02.30)

ARTE Scope

8 - A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003

19.00Stars de demain ( 2 )Avec : Hye-Soo Sonn (basse), Frédérique Friess (soprano), Christian Schmitt(organiste) et le BundesjugendorchesterDirection musicale : Michael HofstetterRéalisation : Elisabeth Malzer (2002-38mn)ZDFEn partenariat avec

À la recherche de la future star… Quatreconcerts inédits de la série Stars de demainprésentés par la soprano Christine Schäfer.Christian Schmitt, organiste allemand de 28 ans, interprète tout d’abord un extrait dela cantate Ach wie flüchtig, ach wie nichtigde J.-S. Bach. Il accompagne ensuite lasoprano Frédérique Friess dans l’aria “OhHad I Jubal’s Lyra”, extraite de J o s h u a d eHaendel. La chanteuse française montreégalement son talent dans l’air de Juliette“Je veux vivre” (Roméo et Juliette d eGounod). Le Coréen Hye-Soo Sonn n’a paspeur des grands opéras et chante “Ellagiammai m’amo”, extrait de Don Carlos d eVe rdi. Enfin, sous la direction de MichaelH o f s t e t t e r, les musiciens de l’Orc h e s t refédéral allemand des jeunes jouent l’ouver-ture de l’Enlèvement au sérail de Mozart etle Bœuf sur le toit de Darius Milhaud.Christian Schmitt sortira en août un

disque chez Audite (Naxos).

Sortie de Yundi Li : Liszt le 6 mai chez

Deutsche Grammophon

En concert salle Gaveau le 2 juin 2003

Gagnez des places sur www.arte-tv.com

Stars de demain

20.15AnnonciationChorégraphie, scénographie, réalisation :Angelin Preljocaj (France, 2002-26mn)Avec : Julie Bour, Claudia de SmetCoproduction : ARTE France, Telmondis, Ballet Preljocaj, Productions Autrement DitARTE FRANCE(Déprogrammation du 23 mars)

En partenariat avec

Une pièce d’Angelin Preljocaj filmée par lechorégraphe lui-même à la Friche de laBelle-de-Mai à Marseille.A n n o n c i a t i o n, pièce pour deux danseuses, aété créée en 1995 et interprétée par les dan-seurs de l’Opéra de Paris dès 1996. Cettere n c o n t re chorégraphique de la Vi e rge Marieet de l’ange Gabriel conjugue subtilementextase et douleur. Les corps s’appro c h e n t ,se connaissent puis se soumettent. Les dan-seuses passent des étreintes les plus char-nelles aux gestes les plus brusques, sur unemusique associant les harmonies angéliquesde Vivaldi et des sons plus durs du compo-siteur canadien Stéphane Roy.Angelin Preljocaj présentera sa nouvelle

création du 29 au 31 mai au Théâtre

national de Marseille, La Criée.

➤ www.arte-tv.com/preljocaj

d i m a n c h e 11 mai

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

Maestro

Danse

Le Coréen Hye-Soo Sonn

dans Don Carlos de Verdi.

> Dimanche 4 mai

• Luca Pisaroni • Jacquelyn Familant • Mirijam Contzen> Dimanche 11 mai

• Hye-Soo Sonn • Frédérique Friess • Christian Schmitt

> Dimanche 18 mai

• Anna Samuil • Alexander Gorbunov• Monika Leskovar> Dimanche 25 mai

• Yundi Li • Barbara Ducret • Lutz Koppetsch

Film

A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003 - 9

ZDF

20.45 En dérangement(Abwärts)Film de Carl Schenkel(Allemagne, 1984-1h24mn) - VFScénario : Carl SchenkelAvec : Götz George (Jörg), Renée Soutendijk(Marion), Wolfgang Kieling (Gössmann), Hannes Jaenicke (Pit), Klaus Wennemann(Heinz), Ralph Richter (Otto)Image : Jacques SteynMontage : Norbert HerznerMusique : Jacques ZwartProduction : Laura Film, Mutoskop Film, MaranFilm, Dieter Geissler Filmproduktion

Trois hommes et une femme sont prison-niers d’un ascenseur dont le câble menacede rompre… Un huis clos entre thriller etpolar psychologique, avec de formidablesnuméros d’acteurs.Ve n d redi, en fin d’après-midi. Lesemployés d’un immeuble de bureaux quit-tent leur travail. Soudain, quatre d’entre euxse re t rouvent coincés dans l’ascenseur. Lecauchemar commence pour le comptableGössmann – qui a caché dans sa servietteplusieurs milliers de marks dérobés dans lec o ff re - f o rt de son ancien patron –, pourJ ö rg, cadre dynamique qui a le vent enpoupe, pour Marion, sa collègue (mais éga-lement son ancienne maîtresse) et pour Pit,qui aime jouer les rebelles. Car l’ascenseurne sera sans doute pas dépanné avantlundi matin. L’ a t m o s p h è re est électrique,mélange de colère, de haine et de peur…Rediffusion le 23 mai à 01.10

20.45-00.25 Qui a peur de l’ascenseur ?

C’est l’un des modes de transport

les plus familiers et celui qui

cristallise le plus d’angoisses et de

fantasmes. Sans lui, nos villes

m o d e rnes et verticales n’auraient

pas connu la même expansion.

L’ a s c e n s e u r, antichambre de l’enfer

ou porte vers le septième ciel ?

Film

Le cadre supérieur (Götz George), l’assistante (Renée Soutendijk)

et le beau gosse (Hannes Jaenicke) se livrent une guerre des nerfs…

10 - A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003

23.05Voyage verticalDocumentaire de Katia Esson(États-Unis, 2000-45mn)

À la découverte des ascenseurs de NewYork en compagnie d’Aurelio Alvarez, quileur consacre sa vie depuis quarante ans.À New York, il y a chaque jour plus de gensqui prennent l’ascenseur que de gens quip rennent le bus. Sans ce moyen de trans-p o rt, la ville ne pourrait pas fonctionner.Katia Esson s’est intéressée à l’extraord i-naire variété des elevators new-yorkais. Ellea ainsi découvert que chacun a sa pro p reh i s t o i re et que chaque New-Yorkais a uneanecdote ou une aventure personnelle àraconter à leur propos…

23.50La vie rêvée de l’ascenseur

Documentaire de Petra Boden et Pierre Lacourt(Allemagne/France, 2003-30mn)

La publicité met très souvent en scènedes ascenseurs. Florilège des meilleurs

spots commentés par leurs créateurs.Il est rare qu’un voyage en ascenseur dure

plus de 20 ou 30 secondes. À peine la port es’est-elle re f e rmée que tout devient pos-s i b l e : une esquisse de flirt, un attouche-ment, une bousculade, un vertige, un haut-

le-cœur… La fin du voyage estsynonyme soit de délivrance, soit deru p t u re… Petite démonstration à tra-vers des spots publicitaires de toutesnationalités. Quel que soit le pro d u i t

vanté (des cigarettes, des biscuits, dela bière, des lunettes, un déodorant, de

la margarine…), toute la gamme des émo-tions peut être déclinée par le biais de l’as-censeur : la curiosité, la peur, le désir…

d i m a n c h e 11 mai

22.15Des hauts et des basDocumentaire de Piet Eekman(France/Allemagne, 2002-1h)

Des nacelles primitives aux projets d’ascen-seurs vers l’espace, petite chronique del’ascenseur dans tous ses états.Des plus primitifs – les nacelles qui perm e t-tent d’accéder aux monastères desM é t é o res, en Grèce –, aux plus sophistiqués– ceux des Twin Towers de Kuala Lumpur –,les dispositifs sont nombreux et variés. To u rà tour sont évoqués les deux cents cabinesqui desservaient le World Trade Center, lesascenseurs de la tour Eiffel, les “pater- n o s-ter” des vieux immeubles, les aménage-ments pour appartements chic, les ascen-seurs-poubelles des cités-dortoirs et ceuxqui desservent les mines d’or et de diamantsen Afrique du Sud, capables de des-c e n d re en quelques minutes à 5 000m è t res de pro f o n d e u r. Mais le n e cplus ultra est sans nul doute cetascenseur pour l’espace conçu parl’Américain Brad Edward. Le pro j e tprévoit l’installation d’un ruban de car-bone entre une plate-forme située dansl’océan Pacifique et un satellite mis en orbiteà 36 000 kilomètres de la Te rre.

“On pense toujours aux

modes de transport

horizontaux : la voiture,

le bus, le métro, le train.

Peu de gens réalisent

que sans les transports

verticaux, sans

ascenseurs, une ville

comme New York

n’existerait pas.”

(Aurelio Alvarez)

Projet américain d’ascenseur

pour l’espace.

Qui a peur de l’ascenseur ?

Les Twin Towers de Kuala Lumpur

(452 mètres).

A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003 - 11

Petit historique

600 avant J.-C.

Les Égyptiens inventent les écluses et un

système de levage avec sacs de sable.

400 avant J.-C.

Invention de la poulie et du treuil.

50

Dispositifs de “monte-gladiateur” et de

“monte-bête” dans les cirques ro m a i n s .

1203

M o n t e - c h a rge à corde sur tambour

coaxial à l’abbaye du Mont-Saint-Michel.

1515

Chaise volante du pape Léon X et systè-

me de démultiplication pour réduire les

efforts.

1845

P remier élévateur hydraulique de sir

William Thompson.

1857

P remier ascenseur inauguré dans le

Haughwout Building à New Yo r k .

1877

L’ingénieur des mines Koepe invente la

poulie motrice qui permet de faire des-

c e n d re une cabine à 234 m de pro f o n d e u r.

1880

Premier ascenseur électrique Siemens et

Hulstie.

1882

Hart invente le pater-noster (ascenseur à

fonctionnement continu).

1900

Schindler installe les ascenseurs de la

tour Eiffel.

1950

P remier ascenseur à portes automa-

tiques.

1993

Mitsubishi installe l’ascenseur le plus

rapide du monde à Yokohama.

Demain…

À Tokyo, la tour du Millénaire (800 m)

accueillera 50 000 personnes et sera

d e s s e rvie par des ascenseurs pouvant

contenir 160 passagers.

Une ascensionspectaculaire

Des premiers dispositifs

de levage aux ascenseurs

h y p e rrapides d’aujourd’hui,

le chemin vers le haut

n’a pas toujours été facile…

La vitesse des ascenseursLe premier ascenseur parcourt pénible-ment 0,5 mètre par seconde. Mais dès1906, ceux du Singer Building à New Yorksont capables de monter et descendre àune vitesse de 3 m/s (soit 10,9 km/h). En1924, les ascenseurs de l’immeuble de laStandard Oil à New York font du1 4 , 4 km/h. Puis tout s’accélère : 28,8km/h dans le building de la T WA à NewYork, 36 km/h dans l’immeuble Sunshine60 à Tokyo… En 1993, à Yo k o h a m a ,Mitsubishi installe des cabines qui circu-lent à 45 km/h, aujourd’hui encore lesplus rapides du monde.

Toujours

plus haut

1972 : Los Angeles,Space Tower 2000 (609 m)

1970 : New York, WorldTrade Center, 110 étages(411 m)

1931 : New York, EmpireState Building, 102 étages(381 m)

1929 : New York, ChryslerBuilding, 77 étages (319 m)

1908 : New York, Metropolitan Life Insurance,52 étages (210 m)

1906 : New York, SingerBuilding, 41 étages (184 m)

1890 : New York, WorldBuilding, 22 étages

1888 : Chicago, TacomaLucus Building, 12 étages

14.00Lola

14.30-16.50

ThemaFrontière, vos papiers(Rediffusion du 6 mai)

14.30La forteresse Europe (1)

15.30La demande d’asile

16.15La forteresse Europe (2)

16.50ARTE Europa(Rediffusion du 10 mai)

17.20La passion Schliemann(Rediffusion du 4 mai)

19.00Flash Info

19.00

NatureL’Est sauvage

19.45ARTE Info / Météo

20.15ARTE ReportageProgramme communiqué ultérieurement

20.45

Ciné-lundiLuna PapaFilm de Bakhtiar Khudojnazarov

22.25 (PDC : 22.30)

Grand format Love and DianeDocumentaire de Jennifer Dworkin

01.00 (PDC : 01.05)

Court-circuit (le magazine) n° 120

01.45 (PDC : 01.50)

Traces de lions(Rediffusion du 4 mai)

02.40 (PDC : 02.45)

Barcode(Rediffusion du 28 avril)

12 - A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003

14.00Lola Le magazine féminin d’ARTE(Allemagne, 2003-26mn)ARTE G.E.I.E.

Présenté par Lio

D’ici et d’ailleurs Lisa Schwarz a fui le nazisme et émigré auxÉtats-Unis. À 82 ans, elle collabore toujoursau journal de la communauté juive de NewYork, A u f b a u. Elle organise chaque annéepour ses lecteurs un retour aux sources enE u rope. La Polonaise Irina Widowiak, 33 ans, fait constamment la navette entreF r a n c f o rt - s u r-Oder (où elle vit) et l’universi-té de Slubice, côté polonais. Elle ne cessede s’étonner des diff é rences de niveau devie de part et d’autre de la fro n t i è re. Aprèsla chute des talibans, Djamila, Marie etHalima ont commencé à filmer la timideémancipation des femmes afghanes. Ellesviennent de présenter leur documentaire ,Afghanistan unveiled, à Dortmund. Rediffusion le 13 mai à 16.55

19.00L’Est sauvage Le parc national Kiskunság en Hongrie Documentaire de Bernd Niestroj et Till Ludwig(Allemagne, 2001-44mn)MDR(Rediffusion du 17 septembre 2001)

Une flore et une faune que l’on ne trouveplus dans le reste de l’Europe.Situé dans la Grande Plaine hongroise, lep a rc national Kiskunság est le refuge d’ani-maux domestiques traditionnels. Bovins grisdes steppes, moutons hongrois racka etp o rcs laineux mangalitza, autant d’espècesqu’on ne trouve plus aujourd’hui qu’entre leDanube et la Tisza. Fondé en 1975, ce parcc o m p rend plusieurs réserves qui abritentd i ff é rents oiseaux, des moineaux auxgrandes outardes. La pre m i è re attraction estcependant le spectacle donné par lesc s i k ó s, ces téméraires bergers à cheval.Enfin, une fois tous les cinq ans, et en l’es-pace d’une journée, des millions d’éphé-m è res (insectes aquatiques) se réunissentpour une formidable danse nuptiale.Rediffusion le 16 mai à 02.10

et le 17 mai à 14.30

l u n d i 12 mai

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

NatureCâble et satellite

A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003 - 13

Film de Bakhtiar Khudojnazarov(Allemagne/Tadjikistan, 1999-1h44mn) - VOSTFScénario : Bakhtiar Khudojnazarov,Irakli KvirikadzeAvec : Moritz Bleibtreu (Nasreddin), Chulpan Khamatova (Mamlakat), Ato Mukhamedshanov (Safar), Merab Ninidze(Alek), Nikolai Fomenko (Yassir)Montage : Evi Romen, Kirk vor HeflinMusique : Daler NasarovCoproduction : Pandora Film, Prisma Film,Thomas Koerfer Film, Les Films de l’Observatoire,NTV Profit, Euro Space, Viss, Tadjik Filmstudio,ZDF, ARTEZDFMeilleure contribution artistique, Tokyo

1999 • Grand Prix et Prix du jeune public,

Nantes 1999 • Prix du jury, Bergen 2000 •

Prix Fipresci, Bruxelles 2000

Flanquée d’un père un brin tyrannique etd’un frère qui se prend pour un aviondepuis qu’il est revenu de la guerred’Afghanistan, Mamlakat se rêve comé-dienne pour jouer avec Top Cruise ( s i c ).Une nuit de pleine lune, elle succombe auc h a rme d’un mystérieux inconnu qui dis-paraît aussitôt après l’avoir mise encein-te. Tandis que tout le village rejette la fau-tive, son père, Safar, et son frère ,N a s reddin, se lancent à la re c h e rche dus u b o rn e u r …

Conte de la pleine lune

Une coccinelle trottine sur un ventre rond ;un jeune marié se fait écraser par unevache tombée du ciel ; un embryon parle…Bakhtiar Khudojnazaro v, qui partage avecKusturica un onirisme débridé, met enscène un univers totalement surréaliste etd’une incroyable drôlerie. “ C l a i rement, lethème central de Luna Papa est la

re c h e rche du père , explique le réalisateur.Pendant tout le film, Mamlakat cherche lep è re de son enfant. L’ e m b ryon dans l’uté-rus participe à cette re c h e rche et commen-te avidement ce qui lui arrive. On pourr a i td i re de cette histoire qu’elle raconte lemonde avec les yeux d’un enfant qui n’estpas encore né.” To u rné au carrefour de tro i srépubliques d’Asie centrale – le Ta d j i k i s t a n ,l’Ouzbékistan et le Kirghizistan –, L u n aP a p a est servi par la beauté des paysagesde la région. Bakhtiar Khudojnazarov a faitc o n s t ru i re de toutes pièces des décors,notamment un village imaginaire danslequel s’imbriquent un peu d’Asie centrale,de Tu rquie, de Grèce et de mer Noire .Quant aux acteurs, tous formidables, ilsviennent d’horizons très diff é rents : AtoMukhamedshanov (le père) est la grandestar du cinéma tadjik ; à l’époque sovié-tique, il était aussi populaire en Asie centra-le que Gabin ou Delon en France. ChulpanKhamatova (Mamlakat) est la comédiennerusse qui monte. Pendant le tourn a g e ,Bakhtiar Khudojnazarov l’appelait la “petiteBelmondo” pour son talent, son charme, etp a rce qu’elle voulait faire toutes les cas-cades elle-même. Enfin, Moritz Bleibtre u( N a s reddin) est l’une des valeurs sûres dujeune cinéma allemand : il a joué notam-ment dans Cours, Lola, cours, grand suc-cès de l’année 1998 en Allemagne.Rediffusion le 16 mai à 00.25

Au cœur de l’Asie

centrale, les aventure s

tragi-comiques de

N a s reddin, parti

à la re c h e rche de l’homme

qui a engrossé sa sœur.

Un film enchanteur,

plein de poésie et

désespérément drôle.

“C’est un film qui parle

d’amour. De l’amour

d’une mère pour son

fils, de la sainte Vierge

pour son sauveur, de la

femme pour son mari,

du filet pour le poisson,

du ver pour les pommes,

d’Icare pour le soleil,

des gens tristes pour

les gens drôles, de

Mamlakat pour son

Papa Lune.”

(Bakhtiar

Khudojnazarov)

20.45 Luna Papa

Nasreddin (Moritz Bleibtreu), Mamlakat (Chulpan Khamatova) et leur père

Safar (Ato Mukhamedshanov).

14 - A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003

“La première fois que j’ai

vu ma mère, je devais

avoir 4 ou 5 ans. La

deuxième fois, des amis

l’avaient ramenée du bar

et elle était ivre morte.

La troisième fois, elle

était dans un cercueil,

je devais avoir 11 ans.”

(Diane)

Documentaire de Jennifer Dworkin(France/États-Unis, 2002-2h33mn) Production : AMIPARTE FRANCELéopard d’or, Locarno 2002

Très jeune, Love a été arrachée à sa mèreDiane, toxicomane, et placée dans un foyerd’accueil, comme ses frères et sœurs. Unsouvenir encore traumatisant pour tous.A u j o u rd’hui, les six frères et sœurs ontre t rouvé leur mère, mais les années deséparation ont tout changé. Ce sontpresque des étrangers entre eux. Trois ansaprès son retour à la maison, Love, 18 ans,s é ropositive, vient de donner naissance àson fils Donyaeh. Pour Love et Diane, cebébé représente l’espoir. Mais Donyaeh estné avec le virus HIV, et plusieurs mois doi-vent s’écouler avant qu’un diagnostic défi-nitif ne soit établi. Tandis que Diane se batpour ressouder sa famille et réaliser cer-

tains de ses rêves (commecelui de trouver un emploi dansun bureau), Love, tourm e n t é epar un sentiment de culpabilité,semble se détourner de sonenfant. Diane, déchirée elleaussi par la culpabilité liée àson passé, essaie d’aider Loveet de s’occuper de son petit-fils.Mais lorsqu’elle confie ses

craintes à un thérapeute, la police inter-vient : Donyaeh est retiré des bras de Love.Pour la famille, l’histoire se répète. Love doitaffronter le même calvaire que sa mère desannées auparavant. Elle aussi est accuséede négligence et doit prouver aux tra-vailleurs sociaux, thérapeutes et autres pro-cureurs qu’elle est une bonne mère…

Injustice immuable

Dans les années 80, le crack dévastait lesq u a rtiers pauvres des villes américaines etles enfants de drogués étaient placés dansdes foyers spécialisés. L’ h i s t o i re de Diane etde Love, leur relation mère-fille extrêmementtendue, s’inscrivent dans ce cycle infern a ldes comportements auto-destructeurs et dela condamnation sociale. Loin des gro splans inquisiteurs et des entretiens avec des“ e x p e rts”, la réalisatrice se fond discrète-ment dans le quotidien de cette famille quipeine à surv i v re et à rester autonome. Sond o c u m e n t a i re-vérité, presque provocateur àf o rce de réalisme, montre un système de loisérigé dans l’intention d’aider les plus dému-nis mais qui les fru s t re le plus souvent desf ruits de leurs eff o rts. Au lieu de s’améliore r,la situation perd u re : Love, jeune fille déses-pérément en quête d’amour et de pard o n ,doit passer par les mêmes épreuves que sam è re, comme si ses antécédents familiauxla tenaient définitivement captive.

lundi 12 mai

L’ h i s t o i re d’une famille noire de

B rooklyn victime à la fois de la pauvre t é

et des lois qui la contrôlent : autour de

la mère, Diane, ancienne toxicomane,

et de sa fille Love, séropositive, qui

vient de donner naissance à un fils,

t rois générations tentent d’échapper

à un engrenage destru c t e u r.

22.25 Love and Diane

Love se souvient de

ses années passées

dans les foyers

d’accueil :

“Je pensais que Dieu

me croyait pas.”

Diane avec son petit-fils Donyaeh.

A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003 - 15

01.00Court-circuit (le magazine) n° 120Le rendez-vous du court métrage(Allemagne, 2003-45mn)ZDF

Mongolie : tours, détoursCourt métrage de Sebastian Winkels(Allemagne, 2001-21mn)Image : Sebastian WinkelsSon : Stephan FroleyksProduction : Credofilm, HFF “Konrad Wolf”

Un essai sans paroles tourné en Mongolie.Ou comment un pays qui se penche surson passé est découvert par des re g a rd sétrangers.

Sebastian Winkels et Stephan FroleyksLe premier est réalisateur et cameraman ;le second compositeur, interprète et inven-teur d’instruments de musique. Ensemble,ils racontent le tournage de Mongolie :tours, détours.

Dream workCourt métrage de Peter Tscherkassky(Autriche, 2001-11mn) – VOSTF, Noir et blancMusique : Kiawasch Saheb-Nassagh

Une femme s’endort puis sombre dans unrêve qui la transporte dans un paysaged’ombres et de lumières…

Hommage à Man Ray

“Après l ’ A rr i v é e et Outer Space, D re a mWo r k est le troisième volet d’une trilogiedont la cohésion est assurée par un élé-ment formel, la copie par contact. Cettetechnique consiste à copier les images surune pellicule vierge, à la main et une parune. (…) D ream Wo r k entend re n d re hom-mage à Man Ray, inventeur des célèbre srayogrammes et premier artiste à utiliser latechnique de la copie par contact pour pro-d u i re ses films. D ream Wo r k tente d’inter-préter ses rayogrammes les plus connus –représentant des punaises, des aiguilles etdu sel – comme des métaphores érotiquesdans le rêve de la femme.” ( P e t e rTscherkassky)

Peter TscherkasskyP o rtrait de Peter Ts c h e r k a s s k y, réalisateurviennois d’avant-garde, dont les films“fabriqués à la main” s’inscrivent dans latradition du “Formalfilm” viennois, dans lalignée d’artistes tels que Kurt Kren et PeterKubelka.

30 seconds over MoscowCourt métrage de Luca Pastore(Italie, 2002-1mn)

Trente photos de l’Italie, montrées pendantune seconde chacune, à la façon d’un jeude cartes postales en accordéon.

Tous les lundis vers minuit

Tous les mardis vers 17.30

sur le câble et le satellite

En liaison avec

www.arte-tv.com

Mardi 13 mai sur le câble

et le satellite :

Disco Kung-Fu, moyen

métrage de Björn Stein

Dream Work de Peter Tscherkassky.

ZDF (Déprogrammation du 11 mars 2003)

20.45 Diagnostic inquiétant Documentaire de Monika Hoffmann (Allemagne, 2002-45mn)

Le surmenage des médecins est la premiè-re cause d’erreurs thérapeutiques. Les médecins hospitaliers dénoncentdepuis longtemps la durée excessive desh e u res de présence qui leur sont impo-sées, notamment lors des gardes. S’ilsdemandent de meilleures conditions de tra-vail, ce n’est pas, disent-ils, uniquementdans leur propre intérêt. Le surmenage estla première cause d’erreurs thérapeutiqueset donc un risque majeur pour les patients.Mais aucun médecin n’avouera jamaisqu’une erreur de traitement est due à unefatigue excessive. Le système de re s p o n-sabilité tel qu’il est aujourd’hui inscrit dansle droit oblige à camoufler ou à nier l’exis-tence de l’erreur médicale. Comment lutterc o n t re ces dysfonctionnements ? Si lerisque zéro n’existe pas plus en médecinequ’ailleurs, on peut tout de même poser laq u e s t i o n : combien d’erreurs seraient évi-t a b l e s ? Le patient est-il bien au cœur dudébat lorsque médecins et caisses d’assu-rance maladie réclament une réforme dusystème de santé ?

14.00Cuisines des terroirsAndalousie(Rediffusion du 4 mars 2001)

14.30Un Viennois à HollywoodLes aventures du compositeur Erich Wolfgang Korngold(Rediffusion du 23 mai 2001)

16.00Watermark / Jiri Kylian(Rediffusion du 10 février 2002)

16.30Les radeaux géants de Sibérie(Rediffusion du 6 mai)

16.55Lola(Rediffusion du 12 mai)

17.25Court-circuit (le magazine) n° 120

Avec le moyen métrage

Disco Kung-Fu, de Björn Stein

19.00Flash Info

19.00Archimède

19.45ARTE Info / Météo

20.15ARTE ReportageProgramme communiqué ultérieurement

20.45-23.00

Thema De quoi j’me mêle !La santé en danger

20.45 Diagnostic inquiétant Documentaire de Monika Hoffmann

21.35 (PDC : 21.30)

Maternités en crise Documentaire de Gaëlle Royer

22.05 (PDC : 22.00)

Débat

22.30 (PDC : 22.25)

L’hôpital qui rend malade Documentaire d’Anja Braunwarth

23.00

FictionDownhill City Téléfilm de Hannu Salonen

00.45 (PDC : 00.40)

Super volcans(Rediffusion du 27 décembre 2000)

01.30 (PDC : 01.25)

Tenue de soirée(Rediffusion du 1er mai)

16 - A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003

19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,Pierre Oscar Lévy, Gero von Boehm(France, 2003-41mn)ARTE FRANCE

> Mouche en vol Le vol d’une mouche ralenti cinquante fois.

> Éponge à carbone La mission Pomme étudie les capacités del’océan à absorber le carbone et à com-penser l’effet de serre.

> Wolbachia Le parasite Wolbachia infeste plus de 20 %des espèces d’insectes.

> Nanochoses L’Institut pour les nouveaux matériaux deS a rre b ruck a développé plus de soixanteapplications industrielles grâce aux nano-technologies.

> Ordinateur futé Que signifie l’expression “intelligence artifi-cielle” ?

> Horloge à eau M e s u rer le temps, c’est aussi pre n d re letemps de le voir s’écouler…

m a rd i 13 mai

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

En Allemagne comme

en France, le système

de santé est en crise.

Qui a les clefs

d’une réforme

aussi complexe

que nécessaire ?

20.45-23.00

Un reportage qui montre le rôle capital joué par l’océan

dans la régulation des climats.

A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003 - 17

21.35 Maternités en crise Documentaire de Gaëlle Royer (France, 2003-30mn)

Les praticiens ne sont pas assez nombreux. Manque de médecins, impossibilité de res-pecter la semaine de 35 heures (la moyen-ne serait plutôt de 48 à 70 heures de travailhebdomadaire), augmentation du taux d’er-reurs thérapeutiques : ces problèmes sontexacerbés dans le domaine de la gynéco-logie et de l’obstétrique.

22.30L’hôpital qui rend malade Documentaire d’Anja Braunwarth(Allemagne, 2003-35mn)

L’hôpital est-il devenu le lieu de tous lesdangers ?Les infections nosocomiales, c’est-à-direspécifiques à l’hôpital, qui s’y développentet y prospèrent, touchent des centaines demilliers de patients hospitalisés.

23.00Downhill CityTéléfilm de Hannu Salonen(Allemagne, 1999-1h42mn) - VF Avec : Franka Potente (Peggy), Teemu Aromaa(Artsi), Andreas Brucker (Hans), MichaelaRosen (Doris), Sebastian Rudolph (Sascha),Axel Werner (Fabian)Image : Eska Production : Luna-Film GmbH, ZDF,Talent House oyZDFGrand Prix du jury,

Premiers plans d’Angers 2001

Six personnages en quête d’amour et desuccès se croisent dans Berlin. Un film astu-cieusement construit – façon Short Cuts – ,qui recrée parfaitement l’atmosphère parti-culière de la capitale en pleine mutation.Le musicien finlandais Artsi a quitté sonpays pour tenter de faire carr i è re à Berlin.Peggy est en train de se séparer de Hans,car il ne s’intéresse qu’à son avenir deb o x e u r. Sascha vient de sortir de prison etne sait pas où dorm i r. Fabian, écrivain,gagne sa vie comme livreur de pizzas. EtDoris cherche à s’évader d’une vie conju-gale où elle étouffe. Au gré du hasard, lesi t i n é r a i res des protagonistes converg e n t ,puis s’éloignent…

Elle et lui

Né en 1972, Hannu Salonen a commencépar réaliser des courts métrages et desdocumentaires à Helsinki. En 1993, il entre-p rend des études de cinéma à l’Académiede cinéma et de télévision de Berlin.Downhill City est son film de fin d’études eta reçu le Grand Prix du jury au FestivalP remiers plans d’Angers en 2001. Aprèsavoir suivi des cours d’art dramatique àMunich, Franka Potente a intégré l’institutde Lee Strasberg à New York. Révélée parCours, Lola, cours de Tom Ty k w e r, elle aenchaîné avec la Princesse et le guerr i e r(du même Tykwer), puis a tourné outre -Atlantique dans B l o w de Ted Demme(2001) et dans la Mémoire dans la peau(Bourne Identity, 2002) de Doug Liman.Rediffusion le 14 mai à 17.15

Les médecins demandent

de meilleures conditions de travail

dans l’intérêt des patients.

De quoi j’me mêle !

La santé en danger

Soirée présentée

par Tita von Hardenberg

➤ www.arte-tv.com

L’ensemble de la “Thema”

est rediffusé

le 19 mai à 14.35

Artsi (Teemu Aromaa)

et Peggy (Franka Potente).

Fiction

14.00Album de famille

14.30Voyages, voyagesLe Transsibérien(Rediffusion du 8 mai)

15.15Le mythe Rommel (1)(Rediffusion du 7 mai)

16.15Des bushmen high-tech(Rediffusion du 6 septembre 2001)

16.45Capté !

17.15Downhill City(Rediffusion du 13 mai)

19.00Flash Info

19.00

ConnaissanceNotre peau

19.45ARTE Info / Météo

20.15ARTE ReportageProgramme communiqué ultérieurement

20.45

Les mercredis de l’histoireLe mythe Rommel2. Le conspirateurDocumentaire de Maurice Philip Remy

21.40

MusicaGyörgy LigetiDocumentaire de Michel Follin

22.45

Ciné-découverte IntimitéFilm de Patrice Chéreau

00.40 Les fantômes du chapelier(Rediffusion du 8 mai)

02.40 Dream work(Rediffusion du 12 mai)

18 - A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003

14.00 Album de familleQuitter ses parentsRédactrice en chef : Laure Siaud(France, 2002-26mn)P r o d u c t i o n : A RTE France, Gédéon ProgrammesARTE FRANCE

Les jeunes Européens quittent le domicilefamilial à des âges très diff é rents. AuP o r t u g a l, 82 % des 22-26 ans vivent enco-re chez leurs parents. Traditionnellement, led é p a rt ne se fait qu’au moment du maria-ge. Au D a n e m a r k, tout étudiant bénéficieautomatiquement d’une bourse d’État àpartir de 18 ans, quelles que soient les res-s o u rces de ses parents. En A l l e m a g n e, cesont les parents qui aident financière m e n tles jeunes à quitter le domicile familial.Rediffusion le 16 mai à 16.40

16.45Capté !Magazine(Allemagne, 2003-26mn)ORB

> Jeu de simulation : l’ONUConçu par l’université de Harv a rd, le jeuWorld Model United Nations rassemble desétudiants du monde entier. Le but : simulerle fonctionnement de l’ONU. Cette année,les Français sont “joués” par l’Académiem i l i t a i re américaine de West Point et lesTurcs “interprètent” les Irakiens !

> Adieu à la civilisation !Quinze Européens vivent depuis quinzeans dans une cité troglodyte sur l’île deGomera, aux Canaries. Cette communautépratique le retour à la vie sauvage. Chacuna sa grotte, mais les repas et la prière sontvécus en commun. Capté ! a rendu visite àces moines-hippies.

> Rêves d’ailleursLe métier de marin à l’ancienne a vécu.L’Institut de formation d’Elsfleth, dans le nordde l’Allemagne, apprend aux jeunes à deve-nir des commandants et des officiers demarine rompus aux technologies de pointe.Rediffusion le 16 mai à 14.00

19.00Notre peauDocumentaire de Jean Boué et Arndt Henning(Allemagne, 2002-41mn)ZDF

La peau est le plus important des organes –en superficie, en poids et en sensibilité.Comment l’empêcher de vieillir ?

La dermatologie et la cosmétologie permet-t ront-elles de réaliser le vieux rêve de l’hu-m a n i t é : pouvoir remplacer son enveloppecorporelle quand elle est trop vieille ou abî-m é e ? Le documentaire présente les der-n i è res re c h e rches des laboratoires sur lapeau artificielle et sur le traitement desmaladies de peau – dont certaines sem-blaient avoir disparu. Il fait aussi le point surles crèmes anti-âge et la chiru rgie esthé-tique, en montre les progrès et les limites.L’homme du futur aura-t-il toute sa vie unepeau de bébé ?Rediffusion le 17 mai à 17.15

et le 23 mai à 14.30

m e rc re d i 14 mai

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

Câble et satellite

Câble et satellite

Connaissance

Ça c’est vraiment zen.

Comment conserver à la peau son aspect initial ?

A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003 - 19

Documentaire de Maurice Philip Remy(Allemagne, 2003-52mn)WDR

En juin 1942, Rommel a réussi à faire tom-ber la citadelle de To b rouk qu’il avait assié-gée en vain l’année précédente. Mais le 23 octobre son offensive vers le Nil est stop-pée à El-Alamein par l’armée du généralM o n t g o m e ry. Rommel se replie alors avecses troupes sur plus de 1 800 km, jusqu’enTunisie. Hitler a catégoriquement rejeté sap roposition d’évacuer l’Afrikakorps. En mars1943 pourtant, il a de nouveau besoin deson mythique maréchal et le fait re v e n i rd’Afrique. Convoqué au quartier général duF ü h rer et bien qu’il ne croie déjà plus à une“ v i c t o i re finale”, Rommel reste loyal enversle dictateur. Il est alors affecté au front del’Atlantique et re p rend quelque temps espoirde pouvoir empêcher le débarquement allié. Dès février 1944, il est approché par le mairede Stuttgart Karl Strölin, un homme de larésistance, mais Rommel fait valoir qu’il estsoldat, pas homme politique. À leur tour, les

o fficiers du cercle de Stauff e n b e rg, qui pré-p a rent un attentat contre Hitler, lui deman-dent de se joindre à eux. Il refuse. En juillet1944, alors que le débarquement a déjà eulieu, Rommel est informé de l’imminence del’attentat. Cette fois, il approuve le putsch etp ropose ses services pour “l’après-Hitler”.Par ailleurs, il a son pro p re plan, qui est d’ou-vrir le front à l’ouest et de perm e t t re ainsi lap e rcée de l’ennemi en direction del’Allemagne. La mise en œuvre de cette stra-tégie aurait raccourci la guerre de quelquesmois. Mais le 17 juillet, Rommel est griève-ment blessé par des chasseurs bombar-diers pendant une inspection du front. C’est à l’hôpital qu’il apprend la nouvelle del’attentat du 20 juillet contre Hitler. Son nomest prononcé lors des interro g a t o i res de laGestapo qui s’ensuivent. En octobre 1944,alors qu’il est en convalescence, Hitler luienvoie deux généraux porteurs d’une cap-sule de cyanure. À ces envoyés, Rommeld é c l a re : “J’ai aimé le Führer et je l’aimee n c o re.” Puis il avale le poison. Hitler luifera des funérailles nationales.

Présenté par

Alexandre Adler

Le ralliement tardif du maréchal

à la résistance contre le dictateur

lui vaut, après l’échec de l’attentat

du 20 juillet 1944, d’être contraint

au suicide par ce Führer

qu’il a tant admiré.

20.45 Le mythe Rommel Le conspirateur (2)Deuxième volet du portrait d’Erwin Rommel,

le très populaire “Renard du désert” dont Hitler

c h e rchera jusqu’au bout

à exploiter la réputation

de stratège pour sauver

l ’ a rmée allemande

d’une défaite

i n e x o r a b l e .

Rediffusion

le 21 mai à 15.15

Un portrait du compositeur

G y ö rgy Ligeti qui retrace

son parcours, de sa Transylvanie

natale à ses villes d’adoption,

Budapest puis Vienne et enfin Hambourg,

où il partage son temps entre composition,

t o u rnées de concerts et confére n c e s .

21.40 György Ligeti

20 - A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003

Documentaire de Michel Follin (France, 1993-1h)Avec : Élisabeth Chojnacka (clavecin), Kallo Màrton (violon), Pierre-Laurent Aimard et Florent Boffard (piano), les King’ SingersCoproduction : ARTE France, Artline Films, Les Productions du Sablier, RTBF,Magyar Televizio, Centre Georges-PompidouARTE FRANCE(Rediffusion du 21 juillet 1993)Grand Prix Pratt & Whitney,

Fifa Montréal 1994

Prix Sacem du film de musique 1994

1992. À bord d’un train, György Ligetio b s e rve le paysage qui défile sous sesyeux. Peut-être le compositeur se re m é m o-re-t-il certains épisodes de sa vie ? Ligetiest né en Transylvanie, berceau historiquede la Hongrie mais qui, depuis la fin de laP re m i è re Guerre mondiale, fait partie de laRoumanie. Il y subit les lois ségrégation-nistes visant la communauté juive. Installé àBudapest après la Seconde Guerre, ilconnaît la brutalité du régime stalinien deRàkosi. La répression du soulèvement de1956 l’amène à fuir en Autriche, puis enAllemagne… Son œuvre et le choix mêmede son métier de compositeur sont fort e-ment influencés par ce parcours. Dans lefilm, construit sous forme d’allers et re t o u r s

dans le temps, le compositeur évoque avecbeaucoup d’émotion, en français, ses sou-venirs et les associe à sa démarche créatri-ce. Le cheminement de l’œuvre est ainsin a t u rellement dévoilé, tout comme la visiondu monde de son auteur. Peu de composi-teurs vont aussi loin que Ligeti dans l’explo-ration de leur imaginaire. Michel Follin nousp e rmet de pénétrer l’univers d’un composi-teur contemporain qui s’exprime dans unlangage simple, imagé et poétique.

La musique

C e rtaines œuvres de Ligeti sont interprétéesdans leur intégralité : le Continuum pour cla-v e c i n, les pièces pour deux pianos et lesi rrésistibles Nonsense Madrigals. On entendégalement des extraits du C o n c e rto pourvioloncelle et orc h e s t re, de Musica ricerc a-t a, du Quatuor à cordes n° 1, desMétamorphoses nocturn e s, du R e q u i e m,d ’A rt i k u l a t i o n, du Double concerto pour flûte,hautbois et orc h e s t re, de l’Étude n° 6 pourp i a n o, de L o n t a n o, d’A t m o s p h è re s, de l’É t u-de n° 9 pour piano (transcription pour pianomécanique), du Poème symphonique pourcent métro n o m e s, du Grand Macabre, deMonument - Selbstportrait - Bewegung. Desœ u v res de Stockhausen, Boulez et ConlonN a n c a rrow complètent la bande sonore .

m e rc redi 14 mai

En partenariat avec

et

Du 14 au 26 mai,

la Cité de la musique

consacre ses programmes

à Ligeti et Mahler

avec des concerts,

des spectacles “jeune

public”, un forum

et une exposition sur

“le grand macabre”.

Renseignements :

➤ www.cite-musique.fr

A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003 - 21

on vit, de ceux avec qui on fait l’amour ?”,demande Patrice Chéreau. Entre deuxcorps à corps silencieux, on découvre parbribes l’identité, la vie des deux person-nages. Jay, chef de bar dans un pub bran-ché, a quitté sans un mot, quelques annéesauparavant, sa femme et ses enfants.C l a i re – que Jay, après quelques re n-c o n t res muettes, finit par suivre dans larue – fait du théâtre et vit avec un chauffeurde taxi dont elle a un fils. Amants deh a s a rd, mari et femme : Chéreau s’interro-ge aussi sur ce qu’est le couple, “ u n econstruction très complexe, une architectu-re incroyablement ambitieuse”. La réponsen’est ni idyllique ni complètement noire : onpeut s’apporter beaucoup, estime Ian, lebarman français ; on reste ensemble parcequ’on a peur de la vérité, réalise soudainA n d y, le mari de Claire. Caméra à l’épauleet images hachées pour la rue, la vie noc-turne ; longs travellings quand Jay et Clairefont l’amour… L’admirable travail deC h é reau sur l’image gagne en intensitédans le décor particulier du film : le Londresdécrit par Hanif Kureishi dans son filmLondon Kills Me, dans ses livres et ses scé-narios (My Beautiful Laundre t t e, Sammy etRosie s’envoient en l’air, le Bouddha deb a n l i e u e…), une ville dure où les rapport shumains sont faits à la fois de brutalité etd’une certaine tendresse.Rediffusion le 21 mai à 00.15

“L’émotion est belle

à voir à l’écran, la

longueur de l’acte

sexuel peut être belle –

pas forcément érotique

mais simplement belle –

avec la transformation

incroyable des visages

et des chairs qui s’opère

sous nos yeux.”

(Patrice Chéreau)

ARTE diffuse également

le nouveau film

de Patrice Chéreau,

Son frère, Ours d’argent

au dernier Festival de

Berlin, vendredi 16 mai

à 20.45.

Claire (Kerry Fox), celle par qui tout arrive, va ramener Jay (Mark Rylance) à la vie.

22.45 Intimité(Intimacy)Film de Patrice Chéreau (Royaume-Uni/France, 2001-1h55mn) - VOSTFScénario : Anne-Louise Trividic et PatriceChéreau, d’après des récits de Hanif Kureishi(Christian Bourgois)Avec : Mark Rylance (Jay), Kerry Fox (Claire),Timothy Spall (Andy), Alastair Galbraith (Victor),Philippe Calvario (Ian), Marianne Faithfull (Betty)Image : Éric Gautier Son : Guillaume Sciama, Jean-Pierre Laforce Montage : François Gedigier Coproduction : Telema Productions, StudioCanal France, ARTE France Cinéma, France 2Cinéma, WDR, Mikado Film, Azor Films ARTE FRANCE / WDR Ours d’or, Prix d’interprétation féminine

(Kerry Fox), Prix du meilleur film

européen, Berlin 2001

Prix Louis-Delluc, 2001

Prix Louis-Lumière 2002

Un homme et une femme font l’amour tousles mercredis sans se parler, mais ce silen-ce se referme sur eux comme un piège.Dans un Londres terriblement photogé-nique, Patrice Chéreau (président duFestival de Cannes 2003) questionne l’inti-mité et l’opacité de deux corps ensemble.Somptueux et percutant.Quelque part à Londres, dans une maisonun peu délabrée. Un homme s’habille pré-cipitamment pour ouvrir la porte à unefemme. Il lui offre un café instantané, ils nese parlent quasiment pas. Ils font l’amour.La semaine suivante, le même jour, elle està nouveau devant la porte. Cette fois, ils sedéshabillent immédiatement. Qui sont-ils ?Que veulent-ils ? Comment leur relation va-t-elle continuer ?

Qu’est-ce que cela veut dire,

faire l’amour avec quelqu’un ?

Une femme et un homme se touchent, sehument, se caressent, se pénètrent. PatriceChéreau filme les scènes d’amour là où, engénéral, on arrête de les montre r. Jaydéshabille Claire, Claire masturbe Jay, Jayenfile un préservatif, Claire jouit. C’estbeau, magnifique même – cert a i n e m e n tpas pornographique. Cette liaison muetteet apparemment sans contraintes amènedes questions. “À partir de quand le senti-ment amoureux s’introduit-il dans le jeu descorps ? Que connaît-on des êtres avec qui

Spécial

Cannes

Ciné-découverte

Spécial

Cannes

14.00Hippocrate(Rediffusion du 17 avril)

14.30Le forum des Européens(Rediffusion du 10 mai)

15.15Tina, un ange en enfer(Rediffusion du 9 mai)

16.25Les cuisines volantesde Hong Kong(Rediffusion du 7 mai)

16.50Création(s)(Rediffusion du 10 novembre 2002)

17.20L’Einstein du sexe(Rediffusion du 3 mai)

19.00Flash Info

19.00

Voyages, voyages Samarkand

19.45ARTE Info / Météo

20.15 Film Festival - Cannes

20.45

Ciné-jeudiTraquenardFilm de Nicholas Ray

22.20-01.15

ThemaLes coupeurs de têtesde Bornéo

22.20Les petits-fils des coupeurs de têtesDocumentaire d’Eberhard Meyer et Hiltrud Cortes

23.20Les coupeurs de têtes de Born é oFilm de Victor von Plessen

00.25Victor von PlessenVoyage en IndonésieDocumentaire de Christian Herrendoerfer

01.15 (PDC : 01.10)

Chansons du deuxième étage(Rediffusion du 7 mai)

22 - A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003

19.00Samarkand Documentaire de Dominique Gros (France, 2003-41mn) Coproduction : ARTE France, Les Films d’IciARTE FRANCE

Hier capitale d’un empire fondé parTamerlan, aujourd’hui au cœur del’Ouzbékistan, Samarkand est riche de sessplendeurs passées.

Depuis 1991 et la fin de l’Union soviétique,l’Ouzbékistan est devenu une républiqueindépendante au cœur de l’Asie centrale. ÀSamarkand, les statues de Lénine ont étéremplacées par celle de l’émir Timour, quel’on appelle aussi Tamerlan : c’est lui quireconstruisit Samarkand au XIVe siècle etqui décida d’en faire la capitale de sonempire. Place du Registan et près de lamosquée de Bibi Khanyum, entre coupolesbleues et minarets géants, se cro i s e n tl’histoire et les légendes de la dynastietimouride. Une excursion dans le tempsque les hommes et les femmes rencontréspar Dominique Gros nous invitent à ne pasoublier.Rediffusion le 18 mai à 14.30

et le 21 mai à 14.30 et 02.10

j e u d i 15 mai

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

Voyages, voyages

À Samarkand, on parle

l’ouzbek, proche du turc

(devenu la langue officielle),

le tadjik, proche du persan,

et le russe.

20.15 Film Festival -Cannes Rédactrice en chef : Virginie Apiou Réalisation : Serge Bergli (France, 2003-26mn) Coproduction : A RT E France, Morgane ProductionARTE FRANCE

En partenariat avec

L’émission quotidienne d’ARTE au Festivalde Cannes, du 15 au 24 mai 2003 à 20.15,présentée par Ariel Wizman et Loretta Stern. Après avoir animé un re n d e z - v o u squotidien à la Berlinale en février dernier,Ariel Wizman et la jeune comédienne etprésentatrice allemande Loretta Stern seretrouvent tous les soirs à 20.15 à bord dubateau d’ARTE pour présenter Film Festival- Cannes. Du 15 au 24 mai, dans uneambiance “lounge”, le tandem franco-allemand rend compte de l’actualité et del ’ a t m o s p h è re du festival avec desinterviews de comédiens, de réalisateurs,et des reportages sur les films.

Loretta Stern et Ariel Wizman .

A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003 - 23

(Party Girl) Film de Nicholas Ray (États-Unis, 1958-1h35mn) - VOSTF Scénario : George Wells Avec : Robert Taylor (Thomas Farrell), Cyd Charisse (Vicky Gaye), Lee J. Cobb (Rico Angelo), John Ireland (Louis Canetto), Ken Smith (le procureur) Image : Robert Bronner Décors : Henry Grace, Richard Pefferle Musique : Jeff Alexander Production : Joe Pasternak, MGM ARTE FRANCE

Chicago dans les années 30. ThomasFarrell, avocat du roi de la pègre RicoAngelo, rencontre au cours d’une fête ladanseuse de cabaret Vicky Gaye. Curieusede la réputation de Farrell, celle-ci vaassister à un procès au cours duquell’avocat sauve un assassin de lacondamnation à mort. Pour arriver àconvaincre le jury, Farrell, qui souffre declaudication, n’hésite pas à jouer de sapersonne afin de susciter la pitié…

L’incorruptible

Il convient de ne pas se laisser prendre aupiège du titre français du film (qui, dans sa

version originale, s’intitule Party Girl). Sitraquenard il y a, en effet, c’est seulementcomme une figure obligée des scénariosde films noirs, avec leur lot de fusillades etde règlements de compte, de suspense etde renversements de situation. Ici, lecombat entre le bien et le mal ne se réduitpas à des péripéties de gangsters (mêmesi celles-ci sont menées de main demaître). Il s’incarne dans un personnage defemme autrement plus central que lacohorte de vrais coupables et de fauxjusticiers qui l’entoure. Se détachant, grâceà la force de son caractère et à sa plénitudephysique, du fond indiff é rencié dessilhouettes féminines qui peuplent lescoulisses des night-clubs, Vicky choisit lavoie la plus difficile : ne rien renier, ni sapassion pour la danse ni son amour pourFarrell. Dans un univers masculin rempli decorrupteurs et de corrompus, la femmen’est pas plus innocente que sesp a rt e n a i res mais son désir estincorruptible. Avec ce film noir (mais tout encouleurs somptueuses), Nicholas Raycompose une superbe allégorie de labeauté menacée de mort, dont la scène dela fleur en papier détruite par le vitriol est leterrible symbole.

Vicky (Cyd Charisse), danseuse

éblouissante, tombe amoureuse

de Farrell (Robert Taylor),

l’avocat marron.

20.45 TraquenardDans le Chicago de la prohibition, l’amour de deux solitaires s’oppose

aux intérêts de la mafia. Un film de Nicholas Ray violent, somptueux, baro q u e ,

moral, où le bien finit par triompher du mal.

Au cours d’une soirée chez le roi de la pègre, Vicky découvre le monde des mafiosi.

24 - A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003

BR

22.20Les petits-fils descoupeurs de têtesDocumentaire d’Eberhard Meyer et Hiltrud Cortes(Allemagne, 2003-59mn)

En 1935, Victor von Plessen tourne un filmà Bornéo avec les Dayak Kenyah, lesfameux “coupeurs de têtes”. Soixante-dixans plus tard, une ethnologue allemandepart sur ses traces avec ce film dans sesbagages et le montre aux descendants deces redoutables chasseurs.Le monde que décrit Victor von Plessen esten grande partie inconnu des actuels habi-tants de Pelben sur le fleuve Kayan, où ledocumentariste avait tourné son film. S’ilspartent toujours à la chasse dans la jungle,ils n’en reviennent plus avec les têtes deshabitants de villages ennemis. Les mission-n a i res qui re m o n t è rent le fleuve dans lesannées trente ont mis fin à ces pratiques.Mais ils ont aussi anéanti la culture desDayak Kenyah. Comment réagissenta u j o u rd’hui leurs descendants, dontquelques-uns se souviennent encore dut o u rn a g e ? Les anciennes traditions ont-elles entièrement disparu ?

jeudi 15 mai

22.20-01.15Les coupeurs de têtes de Bornéo

Au cœur de la lointaine

Indonésie, Bornéo est la

t roisième île au monde

par sa superficie. Sa végétation

dense et quasiment

impénétrable explique

que l’intérieur des terres soit

resté longtemps inexploré et que

les traditions des peuples

primitifs aient pu se maintenir

jusqu’au début du XXe siècle.

Notamment celles de la tribu

des Dayak Kenyah, les “coupeurs

de têtes” de Born é o .

En 1936, Victor von Plessen tourne avec les coupeurs de têtes un film inspiré

de leurs légendes. Une perle rare à découvrir à 23.20.

Les Dayak Kenyah d’aujourd’hui

assurent qu’ils ne coupent

plus les têtes.

A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003 - 25

23.20Les coupeurs de têtes de Born é oFilm de Victor von Plessen(Allemagne, 1936-1h05mn)

Le film réalisé en 1936 par Victor vonPlessen avec les “coupeurs de têtes”, inspi-ré de l’une de leurs légendes. Un documentexceptionnel qui témoigne de la culture desDayak Kenyah, aujourd’hui disparue.Avec Richard Angst, le cameramand ’ A rnold Franck et de Leni Riefenstahl,Victor von Plessen tourne dans le village dePelben une histoire d’amour à la Roméo etJ u l i e t t e : le fils d’un chef de tribu tombea m o u reux, mais le conseil des anciens adéjà décidé de le marier à une autre jeunefille pour faire la paix avec le village voisin.Comme il refuse de renoncer à son amour,il est chassé de sa tribu. Les Coupeurs de têtes de Born é o est uneperle rare, un extraord i n a i re témoignage surle mode de vie des Dayak Kenyah dans lesannées 1930, à l’époque où ils vivaiente n c o re dans des maisons communautaire spouvant atteindre 500 mètres de long, oùles hommes arboraient des lobes démesu-

rément allongés par de lourdes bouclesd ’ o reilles, où la vie était rythmée par lescérémonies chamaniques et les rituelsm a g i q u e s .

00.25Victor von PlessenVoyage en IndonésieDocumentaire de Christian Herrendoerfer(Allemagne, 1976-44mn)

C’est en grande partie au hasard que nousdevons les fabuleuses images de Victor vonPlessen sur Bornéo.Quittant l’Allemagne pour l’Asie en 1934, ledocumentariste Victor von Plessen comp-tait se re n d re en Inde. Mais depuis laP re m i è re Guerre mondiale, il était devenuimpossible à un Allemand d’obtenir un visapour une colonie britannique. C’est ainsiqu’il se re t rouva, tout jeune marié, sur l’îlede Bornéo, dont la région centrale, l’actuelKalimantan, était encore en grande part i et e rra incognita. C’est donc à un avatar del’histoire que nous devons ces images ines-timables sur des cultures perdues.

FaxARTE Strasbourgdéménage !

ARTE G.E.I.E. change d’adresse.De mars à septembre, les quatrecents collaborateurs strasbourgeois de la chaîne cultu-relle européenne, actuellementrépartis dans sept sites, intégrerontleur nouveau siège, situé au cœurdes institutions européennes.À partir du 28 avril 2003,

le courrier doit être envoyé

à l’adresse suivante :

ARTE G.E.I.E.

4 quai du Chanoine Winterer

BP 20035

67080 Strasbourg cedex

Les numéros de téléphone et de fax restent inchangés : Téléphone : +33 (0)3 88 14 22 22Fax : +33 (0)3 88 14 22 00

F roid comme l’été à Los Angeles

Le téléfilm de Jacques MaillotFroid comme l’été a été sélectionné pour le 9 e Festivalinternational du film de LosAngeles (du 11 au 21 juin 2003). Coproduit par ARTE France et Magouric Productions, le filmdevrait être diffusé sur ARTE àl’automne. Il a été primé l’an dernier au Festival de la fictionTV de Saint-Tropez – Prix d’interprétation féminine pourSarah Grappin et Prix de la révélation et découverte (ex æquo)pour l’acteur Mika Tard.

Un nouveau Russeprimé à Cognac

Un nouveau Russe, de PavelLounguine, a reçu le Prix du juryau Festival du film policier deCognac. Coproduit par ARTEFrance Cinéma, CDP, France 2Cinéma, Gimages Films, NetworkMovie, ZDF/ARTE, Magnat,Komintern et STV, le film sort en salles le 23 avril.

Des images

extraordinaires,

un témoignage

unique sur un

mode de vie

et des traditions

aujourd’hui

disparus.

Spécial

Cannes

14.00Capté !(Rediffusion du 14 mai)

14.30Oranges et citrons(Rediffusion du 7 mai)

15.15Les momies des Canaries(Rediffusion du 10 mai)

16.15En taule et en famille(Rediffusion du 8 mai)

16.40Album de famille(Rediffusion du 14 mai)

17.30Si on faisait connaissance…(Rediffusion du 20 octobre 2001)

19.00Flash Info

19.00Tracks

19.45ARTE Info / Météo

20.15 Film Festival - Cannes

20.45

FictionSon frèreTéléfilm de Patrice Chéreau

22.10 (PDC : 22.15)

La vie en faceC’est notre pays pour toujoursDocumentaire de Marie-Hélène Massin

23.05 (PDC : 23.10)

ProfilsLa Revue - Atom EgoyanDocumentaire d’Alain Fleischer

00.25Luna Papa(Rediffusion du 12 mai)

02.10L’Est sauvage(Rediffusion du 12 mai)

26 - A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003

19.00TracksMagazine musical(Allemagne, 2003-41mn)WDR

En partenariat avec

Déconstruction/reconstructionLa “déconstruction” dans l’art ne date pasd ’ h i e r. Au-delà de la destruction pure etsimple, l’art contemporain off re aujourd ’ h u ides formes de désintégration plus subtiles.C’est ainsi que les Canadiens d’Adbusterscopient l’esthétique et la stratégie degrandes campagnes publicitaires pourmieux les détourner.

Laiderons superstarsIl est petit, gros, laid… et c’est une star dela pop. Avec une assurance empre i n t ed’autodérision, Har Mar Superstar joueavec ses “défauts” physiques, subliméspar des tenues et un comportement extra-vagants. Plus besoin d’être beau pourdevenir une star ? Tr a c k s a re n c o n t r équelques “laiderons” vedettes : Gonzales,Junior-Senior…

DJ SpinnaVincent Williams (alias DJ Spinna) aime lesdisques. À 12 ans déjà, il préférait obser-ver les DJ en pleine action plutôt que dan-ser. Aujourd’hui, le New-Yorkais est l’un desp roducteurs de hip-hop les plus doués desa génération. Il a travaillé avec De La Soul,MC Eight, Nightmares On Wax, 4 Hero etFaith No More. Tr a c k s a rencontré DJSpinna chez lui, à Brooklyn.

20.15 Film Festival -Cannes Réalisation : Serge Bergli (France, 2003-26mn) Rédactrice en chef : Virginie Apiou Coproduction : A RT E France, Morgane Production ARTE FRANCE

En partenariat avec

L’émission quotidienne d’ARTE au Festivalde Cannes, du 15 au 24 mai 2003 à 20.15,présentée par Ariel Wizman et Loretta Stern. Après avoir animé un re n d e z - v o u squotidien à la Berlinale en février dernier,Ariel Wizman et la jeune comédienne etprésentatrice allemande Loretta Stern seretrouvent tous les soirs à 20.15 à bord dubateau d’ARTE pour présenter Film Festival- Cannes. Du 15 au 24 mai, dans uneambiance “lounge”, le tandem franco-allemand rend compte de l’actualité et del ’ a t m o s p h è re du festival avec desinterviews de comédiens, de réalisateurs,et des reportages sur les films.

v e n d re d i 16 mai

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

DJ Spinna

Loretta Stern et Ariel Wizman .

A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003 - 27

semble être un déchirement. Son corpsinfantilisé, mutilé et complètement dévirilisésubit les préparatifs mort u a i res et sombrelentement dans la dére s p o n s a b i l i s a t i o n .Mais la décrépitude et la maladie agissentaussi sur les vivants. Thomas convoque sesp roches, entraîne son frère à l’accompa-gner dans ce long voyage. “Il pense quoi,T h o m a s ? Il pense que c’est normal quetout le monde lui donne autant ?”, se révol-te Claire, la petite amie de Thomas, quicraque et l’abandonne. Luc, lui, redécouvreson frère, que la maladie a transfiguré :“Quand je le connaissais, c’était pas unechose qui lui ressemblait de demander de l’aide.” Au fur et à mesure que le male m p o rte Thomas, les souvenirs sebrouillent, les rancœurs se teintent de pitié,de sentimentalisme, peut-être mêmed ’ a m o u r. Sans fausse pudeur, avec unregard à la fois chirurgical et tendre, PatriceC h é reau évoque la complexité des rap-p o rts fraternels, qu’une expression ambi-guë de Luc résume parfaitement : “ M o nfrère m’intéresse pas du tout. J’aurais adoréavoir un frère !”Rediffusion le 22 mai à 00.55

20.45 Son frèreEn exclusivité sur ARTE, le nouveau film de Patrice Chéreau, primé

au Festival de Berlin 2003. Dans cette fiction hyperréaliste, le cinéaste décrit

la complexité et la richesse des rapports fraternels, et montre crûment

les bouleversements causés par une maladie du sang.

“J’ai peur. J’ai une trouille pas

possible même.” (Thomas)

Le vieil homme (Maurice Garrel)

et les deux frères (Bruno Todeschini

et Éric Caravaca).

Téléfilm de Patrice Chéreau (France, 2002-1h30mn)Scénario : Patrice Chéreau, Anne-Louise Trividicd’après le roman éponyme de Philippe BessonAvec : Bruno Todeschini (Thomas), Éric Caravaca (Luc), Maurice Garrel (le vieil homme), Antoinette Moya (la mère),Fred Ulysse (le père), Nathalie Boutefeu (Claire) Image : Éric Gautier, Irina Lubtchansky,Pascale Marin, Jean-Christophe CameauSon : Guillaume Sciana, Olivier BurgaudCoproduction : ARTE France, Azor Productions,Love StreamsARTE FRANCEOurs d’argent du meilleur

réalisateur, Berlin 2003

Un soir, Thomas débarque chez son frèreLuc. Ils ont été longtemps sans nouvellesl’un de l’autre. Thomas apprend à son frèrequ’il est atteint d’une maladie du sang. Len o m b re de ses plaquettes est en chutel i b re, il risque l’hémorragie à tout moment.Paniqué, il demande à Luc de l’accompa-gner à l’hôpital où il doit retourner le lende-main, après y avoir séjourné trois mois.Hospitalisé sur-le-champ, Thomas enjointLuc de rester pour l’aider à traverser lesaffres de cette maladie. Dans ces momentsd o u l o u reux, les deux frères se re d é c o u-v rent, franchissent des barr i è res qui lesséparaient depuis l’enfance : l’homosexua-lité de Luc et la préférence de leur pèrepour l’aîné, Thomas. “ P o u rquoi c’est pasLuc qui l’a attrapée, cette saloperie ?”, lais-se éclater le père, alors que la maladied é c h i re les uns et rapproche les autres…

Corps cliniques

Errant dans les couloirs lugubres de l’hôpi-tal, Luc observe son frère et les autre smalades. Dans cet espace où tout estextrêmement ritualisé (les prises de sang,les examens…), les corps sont dépouillésde leurs apprêts. Ce sont des corps cli-niques. Dans le rôle de Thomas, Bru n oTodeschini incarne l’affaissement dans lam o rt : le moindre de ses mouvements

Spécial

Cannes

28 - A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003

v e n d redi 16 mai

Documentaire de Marie-Hélène Massin(Belgique, 2002-52mn)Coproduction : Artemis Productions, CBA,RTBF, ARTE, ARTE BelgiqueARTE G.E.I.E./RTBF

Marie-Hélène Massin a suivi des jeunesd’origine immigrée candidats aux électionscommunales à Bruxelles en 2000. Leursréflexions sur la politique, leur campagneélectorale comme leurs premiers pas dansl ’ e x e rcice du pouvoir sont l’occasion deréfléchir sur le chemin parc o u ru, sur l’inté-gration et sur ce que ces “nouveauxcitoyens” apportent aux institutions.

Réflexion sur la démocratie

Quel est le rôle du citoyen ? Qui parlea u j o u rd’hui ? Qui écoute et qui décide ?Des candidats d’origine immigrée débat-tent avec la jeune génération. “Nous, auM a roc, on nous dit : ‘Méfie-toi de tro i schoses : la mer, le feu et la politique. Etmême quand tu es tout seul, ne parle pasde politique’”, raconte Noredime. Pourt a n t ,depuis quelques années, des re p r é s e n-tants de populations originaires des pays

du Maghreb revendiquent leur participationau pouvoir. À Saint-Gilles, comme dansd ’ a u t res communes de Bruxelles, à l’occa-sion des élections communales de 2000,certains d’entre eux se présentaient pour lap re m i è re fois sur les listes des partis tradi-tionnels, avec leurs revendications et leursattentes. Dans les rencontres et les débats,il est question de cohésion sociale, dedémocratie : “Il faut pre n d re son destin enm a i n , et ne pas se réfugier derr i è re destextes qui ont 800 ans”, dit quelqu’un.“Personne ne fera les choses à notreplace”, affirme un autre… C’est la principa-le qualité du film : donner la parole auxgens. Pour Marie-Hélène Massin, c’est ene ffet la parole qui permet de faire évoluerla pratique. Même si les échanges peuventê t re très vifs, le dialogue est toujours plusutile que les éternels aff rontements entrejeunes des cités et forces de l’ordre.Rediffusion le 22 mai à 15.15

Marie-Hélène Massin a déjà réalisé

notamment les documentaires

le Bourgmestre a dit (1996) et

Petites filles (1998), diffusés sur ARTE.

22.10 C’est notre pays pour toujoursIls sont jeunes, issus de familles immigrées, souvent originaires du Maghreb,

et se présentent pour la pre m i è re fois aux élections communales à Bruxelles.

Marie-Hélène Massin a suivi leur parc o u r s .

“Nous, au Maroc,

on nous dit :

‘Méfie-toi de trois

choses : la mer,

le feu et la

politique.

Et même quand

tu es tout seul,

ne parle pas

de politique.’ ”

(Noredime)

A RTE MAGAZINE n° 20 - 10 mai > 16 mai 2003 - 29

23.05La Revue – Atom EgoyanDocumentaire d’Alain Fleischer(France, 2003-1h08mn)Coproduction : ARTE France, Gloria FilmsARTE FRANCE

Cinéaste (E x o t i c a, De beaux lendemains… ) ,Atom Egoyan est aussi metteur en scèned’opéra, de théâtre… et artiste contem-p o r a i n ! Autour de cette personnalité discrè-te, Alain Fleischer compose une R e v u e s o u sle signe de la pluridisciplinarité.Cinéaste canadien d’origine arm é n i e n n e ,Atom Egoyan est connu avant tout pouravoir réalisé E x o t i c a, De beaux lendemainset A r a r a t. L’ a rtiste a cependant bien d’autre sc o rdes à son arc : à côté du cinéma, il s’in-t é resse à l’opéra, au théâtre et à l’artcontemporain. Alain Fleischer a re t ro u v éAtom Egoyan au musée d’Art contemporainde Montréal, où est exposée son installationHors d’usage. L’ œ u v re met en scène destémoignages sur le magnétophone qui sou-lignent le rapport physique et sentimentalunissant l’homme à la bande magnétique –avant qu’elle ne soit supplantée par le numé-rique. “Cette technologie à qui nous off ro n sn o t re conscience, cet objet auquel nousconfions nos souvenirs, est le pro l o n g e m e n tde notre corps”, confie Egoyan qui s’interro-ge sur le rapport de l’homme à la machine.

Passerelles

Autour d’Atom Egoyan, la Revue réunit plu-sieurs artistes qui refusent de se laissere n f e rmer dans un domaine part i c u l i e r.Michael Snow est un ancien chef de file ducinéma underg round nord-américain, quis ’ i n t é resse aux expérimentations musi-c a l e s : à la Music Gallery de To ronto, il

donne un concert avec piano à queue etmoule à gâteau (placé à l’intérieur dupiano, le petit moule bondit lorsque les mar-teaux frappent les cordes). Dans son ate-l i e r, Michael Snow présente également devieux films (Wa v e l e n g t h, 1967), des vidéosrécentes (Corpus Callosum, 2001), desa ffiches… Enfin, nous le découvrons avecle groupe CCMC lors d’un concert de jazzrésolument novateur et jouant de lamusique contemporaine avec la sœurd’Atom Egoyan. À Paris, C h r i s t o p h eB e r d a g u e r et Marie Péjus travaillent à lac roisée de l’arc h i t e c t u re et de la biologie.Le couple de plasticiens a imaginé desmaisons qui s’autodétruisent. Le projet, inti-tulé les Maisons qui meure n t (1997), pré-voit la construction de huit habitations dontles matériaux ont été choisis en raison deleur propension à se désagréger aucontact de la pluie, du vent, du froid… Ledocumentaire permet enfin de découvrir lesœ u v res vidéo d’Alan Poon (To m o rrow willbe better) et de Valérie Mréjen (Chamonix).

Michael Snow, cinéaste expérimental et musicien.

Profils

Atom Egoyan au milieu de son installation Hors d’usage.

FaxDes “Thema” pourmieux comprendrel’actualité

Pour aider le téléspectateur à mieux décrypter l’actualité, ARTE réagit aux tout derniersévénements internationaux enproposant une programmationspéciale dans certaines soirées“Thema” du mardi et du jeudi.La grille des programmes connaîtdonc quelques modifications.Récapitulatif des sujets de mi-avrilà mi-mai :

> mardi 22 avril à 20.45 : “De quoi j’me mêle !” Quand l’Inde s’éveille

> jeudi 24 avril à 23.15 : L’Inde entre tradition et modernité

> mardi 29 avril à 20.45 :L’Amérique latine dans la tourmente

> jeudi 1er mai à 22.05 : Günter Walraff, journalisteindésirable

> mardi 6 mai à 20.45 : Frontière, vos papiers !

> jeudi 8 mai à 20.45 : Georges Simenon, une enquête

> mardi 13 mai à 20.45 : “De quoi j’me mêle !” La santé en danger

> jeudi 15 mai à 22.20 : “L’Irak, berceau de civilisations”

Contact presse : Grégoire Mauban / Dorothée Van Beusekom01 55 00 70 42 / 73 25

A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83

h - s o u k @ a rt e f r a n c e . f r

A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22

D i recteur du développement

et de la coord i n a t i o n

H a n s - Walter Schlie 03 88 14 20 02

P resse et relations publiques

Claude-Anne Savin 03 88 14 21 45

Responsable marketing et sponsoring

Paulus G. Wu n s c h 03 88 14 21 43

Rédaction centrale textes et photos

Sabrina Nennstiel 03 88 14 22 45

M u l t i m é d i a

A l b recht Fre n z e l 03 88 14 21 61

A RT E DEUTSCHLAND TV

Téléphone (49) 7221/93690

Communication et marketing

Thomas P. S c h m i d

RT B F Téléphone (32) 2 737 25 57

Communication

Marianne De Muylder

A RTE MAGAZINE

Publication d’ARTE France

ISSN 1168-6707

Rédacteur en chef

Olivier Apprill et/ou Nicolas Bert r a n d

01 55 00 70 58

o - a p p r i l l @ a rt e f r a n c e . f r

01 55 00 70 56

n - b e rt r a n d @ a rt e f r a n c e . f r

S e c r é t a i re de rédaction

A n n e - C l a i re Bouzanne 01 55 00 73 83

a c - b o u z a n n e @ a rt e f r a n c e . f r

Maquettiste

Hélène Vi l l e b a s s e 01 55 00 70 55

s - g u n d u z @ a rt e f r a n c e . f r

Scanneriste

A rmelle Ritter 01 55 00 70 57

a - r i t t e r @ a rt e f r a n c e . f r

C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron,

Emelie De Jong, Catherine We i n z o rn,

Josie Mély, Esther Lehoczky, Sibylle Dehesdin

Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction

des photos sans autorisation est interd i t e .

© Couverture : Jean-Philippe Baltel - remerciements

à l’Hôtel Meurice Paris

D i recteur de la publication : Jérôme Clément

E x e m p l a i re n° 20 jeudi 17 avril 2003

I m p ression STIPA, Montre u i l

A RTE FRANCE Téléphone 01 55 00 77 77C o m m u n i c a t i o n Fax 01 55 00 77 00

S e rvice de pre s s e

Fax 01 55 00 73 52

D i rectrice de la communicationMarie-Danièle Boussières

m d - b o u s s i e re s @ a rt e f r a n c e . f rNathalie Loiseaux (secrétariat) 01 55 00 70 35

n - l o i s e a u x @ a rt e f r a n c e . f rC h a rgée de la coord i n a t i o nFrançoise Landesque 01 55 00 70 63

f - l a n d e s q u e @ a rt e f r a n c e . f rP u b l i c i t é - m a r k e t i n gOlivia Olivi (chef de serv i c e ) 01 55 00 70 59

o - o l i v i @ a rt e f r a n c e . f rFrançoise Lecarpentier (part e n a r i a t s ) 01 55 00 71 28

f - l e c a r p e n t i e r @ a rt e f r a n c e . f rÉlodie Denis (assistante) 01 55 00 73 10

e - d e n i s @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice de pre s s eD o c u m e n t a i re sCéline Chevalier 01 55 00 70 41

c - c h e v a l i e r @ a rt e f r a n c e . f rNadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rRima Matta ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 40

r- m a t t a @a rt e f r a n c e. f r

S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45

f - c h a m p s @ a rt e f r a n c e . f rVanessa Lassaigne (a s s i s t a n t e) 01 55 00 70 44(en remplacement de Cécile Braun) c - b r a u n @ a rt e f r a n c e . f r

C i n é m a / A RTE France CinémaAgnès Buiche 01 55 00 70 47

a - b u i c h e @ a rt e f r a n c e . f r

Soirées thématiquesG r é g o i re Mauban 01 55 00 70 42

g - m a u b a n @ a rt e f r a n c e . f rMyriam Harleaux ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 43

m - h a r l e a u x @ a rt e f r a n c e . f rD o rothée van Beusekom (assistante) 01 55 00 73 25

d - v a n b e u s e k o m @ a rt e f r a n c e . f r

F i c t i o nVi rginie Doré 01 55 00 70 46

v - d o re @ a rt e f r a n c e . f rF l o rence Bouché (assistante) 01 55 00 70 48

f - b o u c h e @ a rt e f r a n c e . f r

F o rum, Le dessous des cartes, Arc h i m è d e ,câble et satelliteM a rtina Bangert 01 55 00 72 90

m - b a n g e rt @a rt e f r a n c e. f r

A RTE Info, Reportage, Reportage GEONadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rFichier pre s s eMyriam Harleaux 01 55 00 70 37

m - h a r l e a u x @ a rt e f r a n c e . f rS e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50

e - z a m p a @ a rt e f r a n c e . f rOlivier de Clarembaut (assistant) 01 55 00 70 49

o - d e c l a re m b a u t @ a rt e f r a n c e . f rGeneviève Duigou (assistante) 01 55 00 70 53

g - d u i g o u @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice téléspectateurs

03 88 14 22 55

Minitel

3615 ARTE (1,29 F/mn)

I n t e rnet

w w w. a rt e - t v. c o m

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w w w. a rt e r a d i o . c o m

> A RTE Magazineet les dossiers de pre s s e

des programmes sont téléchargeables sur w w w. a rt e p ro . c o m

La semaine prochaine (21)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être

soumis à des modifications)

Samedi 17 mai19.00 Le forum des Européens

19.45 ARTE Info

20.00 Le dessous des cartes

20.10 ARTE Météo

20.15 Film Festival - Cannes

20.45 L’aventure humaine :

L’empereur des steppes

21.35 Metropolis

22.30 Fiction : Garder la frontière !

00.10 La lucarne : Qui se souvient

de Laurie Zimmer ?

01.00 Une grande fille comme toi (r)

02.30 Chambre avec vue sur le quartier

des affaires (r)

02.35 Le monde à l’envers (r)

Dimanche 18 mai19.00 Maestro : Les stars de demain (3)

19.45 ARTE Info / Météo

20.15 Film Festival - Cannes

20.45 Thema : Maria Schell, avec les films

les Frères Karamazov

de Richard Brooks

et Gervaise de René Clément

02.35 ARTE Scope

Lundi 19 mai19.00 Sylva

19.45 ARTE Info / Météo

20.15 Film Festival - Cannes

20.45 Ciné-lundi : La noce,

de Pavel Loungine

22.35 Grand format : Tous des enfants

de Dieu

23.55 Court-circuit (le magazine) n° 121

00.40 Letter to America,

film d’Iglika Trifonova

02.25 Mongolie : tours, détours (r)

Mardi 20 mai19.00 Archimède

19.45 ARTE Info / Météo

20.15 Film Festival - Cannes

20.45 Thema : Pakistan

23.00 Music Planet 2Nite :

Indochine & Eskobar

00.05 L’affaire Simenon (r)

01.00 Les fantômes du chapelier (r)

Mercredi 21 mai19.00 Connaissance : Les cheveux

19.45 ARTE Info / Météo

20.15 Film Festival - Cannes

20.45 Les mercredis de l’histoire :

Oranges irlandaises

21.45 Musica : La damnation de Faust

par La Fura dels Baus

00.15 Intimité (r)

02.10 Samarkand (r)

Jeudi 22 mai19.00 Voyages, voyages : Dolomites

19.45 ARTE Info / Météo

20.15 Film Festival - Cannes

20.45 Ciné-jeudi : La nuit américaine,

de François Truffaut

22.40 Thema : Au nord d’Eden

00.55 Son frère (r)

02.20 La maison de pierre

de l’architecte Günter Domenig (r)

Vendredi 23 mai19.00 Tracks

19.45 ARTE Info / Météo

20.15 Film Festival - Cannes

20.45 Fiction : J’ai peur

22.15 La vie en face : Un reporter a disparu

23.15 Le muet du mois : La chair

et le diable, de Clarence Brown

01.10 En dérangement (r)

02.35 Les trois-huit (r)

“J’ai demandé à la Lune”Les mauvaise langues

les avaient enterrés

avec les années 80.

Indochine a fait cette année

un retour en fanfare

avec l’album Paradize.

Avant de se produire

à Bercy en juin, le groupe

passe par la scène

du Réservoir.

“Music Planet 2Nite”,

le mardi 20 mai à 23.00.

20

ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie

67080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22

ARTE France8, rue Marceau

92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9

Tél. 01 55 00 77 77

ARTE Deutschland(Allemagne)

Schützenstraße 176530 Baden-Baden

Tél. 00 49 7221 9369-0

RTBF (Belgique)

52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles

Tél. 00 32 2 737 25 57

TVE (Espagne)

TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92

28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45

SRG SSR idée suisse(Suisse)

Giacomettistrasse 3case postale 26

3000 BerneTél. 00 41 31 350 91 11

TVP (Pologne)

17, J. P. Woronicza St00-999 Warszawa

Tél. 00 48 22 547 85 01

ORF (Autriche)

Würzburggasse 30 A1136 Wien

Tél. 00 43 1 87878-0

YLE (TV1) (Finlande)

Radiokatu 5, HelsinkiFIN-00024 YleisradioTél. 00 358 9 14801

NPS (Pays-Bas)

Postbus 290001202MA Hilversum

Tél. 00 31 35 677 93 33

www.arte-tv.com

www.arteradio.com

www.artepro.com