Rennes, Ille-et-Vilaine Hôtel-Dieu - Tranche 2 Diagnostic …bibliotheque.numerique.sra-bretagne.fr/files/original/b0... · 2020. 1. 6. · Rennes, Hôtel-Dieu - Tranche 2 Le diagnostic

Inrap Grand Ouest 37 rue du Bignon, CS 67737 35577 Cesson-SévignéTél. 02 23 36 00 40

www.inrap.fr

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sous la direction de

Nicolas Ménez

Inrap Grand OuestDécembre 2019

Rennes, Ille-et-Vilaine

Hôtel-Dieu - Tranche 2

Rennes, Hôtel-Dieu - Tranche 2

Le diagnostic archéologique réalisé sur le site de l’ancien Hôtel-Dieu de Rennes (Ille-et-Vilaine) fait suite à un projet de réhabilitation de ce dernier déposé par l’Établissement Public Foncier de Bretagne (EPF).

Établie à l’extrême nord de la ville gallo-romaine de Condate, l’assiette du projet se situe au cœur d’un quartier ayant livré de nombreux témoignages d’occupations antiques, notamment lors de la fouille préventive menée en 2016-2017 par l’Inrap sur l’Ilot de la Cochardière dont l’emprise jouxte celle du présent diagnostic.

Ce diagnostic met en évidence une occupation diachronique des lieux entre le Ier et le XXe siècle de notre ère. Principalement centrée sur la période antique, elle dévoile néanmoins la présence de quelques vestiges rattachés aux époques moderne et contemporaine.

Les vestiges gallo-romains, datés entre le Ier et le IVe siècle de notre ère d’après les éléments recueillis, se concentrent au sein des tranchées 13, 14 et 15 où ils semblent s’organiser par rapport à un axe de circulation orienté nord-est/sud-ouest (cardo), dont seule une faible portion a été mise en évidence. L’îlot étudié à l’est de cette voirie correspond à la suite de celui mis au jour dans la partie nord-ouest de la fouille de l’îlot de la Cochardière (secteur 3). Principalement caractérisé par des maçonneries, des niveaux de sols, de préparation ou encore des remblais conservés sur une épaisseur stratigraphique importante, il semble confirmer le prolongement vers l’ouest de la domus de la fouille voisine. La découverte de quatre sépultures postérieures à ces aménagements atteste quant à elle du développement de la vaste nécropole tardo-antique dans la même direction et dont le cardo semble matérialiser la limite occidentale. L’îlot mis au jour à l’ouest de l’axe de circulation est pour sa part inédit. Sa partie orientale, relativement mal conservée en raison de sa destruction partielle par d’importants creusements postérieurs, est matérialisée par un ensemble de maçonneries, de niveaux de sols et de niveaux de remblais dont la puissance stratigraphique témoigne d’une occupation dense. Si l’organisation spatiale des vestiges les plus anciens n’a pu être appréhendée au cours du diagnostic, celle des aménagements les plus récents permet en revanche de restituer une galerie-portique bordant le flanc occidental du cardo et contre laquelle s’adosse un bâtiment dont la fonction n’a pu être déterminée. La partie occidentale de cet îlot se caractérise quant à elle par deux puissantes maçonneries perpendiculaires fonctionnant peut-être de concert qui percent deux niveaux de sols particulièrement bien conservés. Si le premier d’entre eux s’apparente aux vestiges d’une salle sur hypocauste, le second pose question quant à sa fonction (niveau de cour ? niveau de sol intérieur ?). Ces aménagements sont installés sur une succession de structures et niveaux antérieurs (creusements mal identifiés, niveaux préparation, remblais…) parmi lesquels on remarque l’absence de maçonneries. Les vestiges modernes et contemporains (XVIe-XXe siècles) ont été observés dans les quatre fenêtres d’exploration ouvertes au cours du diagnostic et prennent principalement la forme de niveaux de remblais auxquels s’ajoutent quelques maçonneries et de rares structures fossoyées (fosses et fossé). Si une partie des vestiges découverts au cours de ce diagnostic permet de compléter ceux mis au jour sur les fouilles de l’îlot de la Cochardière et du Parc des Tanneurs, ils apportent toutefois de nombreuses données inédites ainsi que de de nouveaux et multiples éléments de réflexion à propos de l’occupation du secteur durant la période gallo-romaine.

Chronologie

Antiquité,Empire romain, Temps modernes, Époque contemporaine

Sujets et thèmes

Bâtiment,Structurefunéraire,Voirie,Urbanisme,Structureurbaine,Fosse,Sépulture,Fossé,Maçonnerie

Mobilier

Céramique,Objetmétallique,Monnaie,Verre,Enduits peints

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Inrap Grand Ouest37 rue du Bignon, CS 6773735577 Cesson-SévignéTél. 02 23 36 00 40

Décembre 2019

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Nicolas Ménez

avec la contribution de

Paul-André BesombesJulien BoislèveRichard DelageFrançoise Labaune-Jean

avec la collaboration de

Claire BaillieuFrédéric BoumierErwan BourhisGéraldine JouquandAlexandre MahéMarie MilletCamille Robert

5I. Données administratives, techniques et scientifiques

Données administratives, techniques et scientifiques

8 Fiche signalétique 9 Mots-clefs des thesaurus 10 Intervenants 12 Noticescientifique 12 État du site 13 Localisation de l’opération 14 Arrêté de prescription 20 Arrêté de désignation 21 Projetscientifique

Résultats

25 1. Présentation de l’opération archéologique

25 1.1 Le contexte archéologique 27 1.2 Le contexte topographique et géologique 28 1.3 L’environnement archéologique 32 1.4 Objectifs du diagnostic 32 1.5 Méthodologie et moyens mis en œuvre 32 1.5.1 Phase de terrain 34 1.5.2 Phase de post-fouille

35 2. Présentation des vestiges

35 2.1 Avant-propos 36 2.2 Secteur 6 36 2.2.1 Tranchée 12

40 2.3 Secteur 7 53 2.3.1 Tranchée 13 62 2.3.2 Tranchée 14 62 2.3.2 Tranchée 15

72 3. Étude de la céramique gallo-romaine 72 3.1 Les catégories céramiques 73 3.2 Contextes

79 4. Étude du mobilier médiéval à récent 79 4.1 Méthodes de travail 79 4.2 Catalogue par contexte de découverte 80 4.3 Informations

81 5. Étude de l'instrumentum 81 5.1 Méthodes de travail 81 5.2 Mobilier métallique 82 5.3 Verrerie

Sommaire

5

83 6. Étude des monnaies et du petit mobilier issu de la détection

87 7. Note sur quelques enduits peints

87 8. Synthèse et mise en perspective 89 8.1 Les vestiges antiques 93 8.2 Les vestiges modernes et contemporains

95 9. Conclusion

96 10. Bibliographie

98 Liste des figures

Inventaires 102 Inventaire des unités stratigraphiques (US) 113 Inventaire des tranchées 113 Inventaire des clichés 129 Inventaire des minutes de terrain 130 Inventaire de la céramique gallo-romaine 131 Inventaire de la céramique moderne et contemporaine 132 Inventaire des éléments en terre cuite 132 Inventaire du mobilier métallique 132 Inventaire du mobilier en verre 133 Inventaire des enduits peints

Données administratives, techniques et scientifiques

I.

Conditions d’utilisation des documents

Les rapports d’opération archéologique (diagnostic, fouille, document final de synthèse, sondage,

sauvetage…) sont des documents administratifs communicables au public, en application de la loi

n° 78-753 du 17 juillet 1978 modifiée et portant diverses mesures d’amélioration des relations

entre l’administration et le public. L'accès à ces documents administratifs s’exerce auprès des

administrations qui les ont élaborés ou qui les détiennent, au choix du demandeur et dans la limite

de leurs conditions d’accueil. La mise en ligne des rapports par le SRA Bretagne a pour objectif

de faciliter cette consultation.

La consultation et l’utilisation de ces rapports s’effectuent dans le respect des dispositions du code

de la propriété intellectuelle relatives aux droits des auteurs. Notamment en application de l'article

L.122-5 du code de la propriété intellectuelle, cela implique que :

1) les prises de notes et les copies ou autres formes de reproduction sont autorisées dans la

mesure où elles sont strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à

une utilisation collective;

2) toute reproduction du texte, accompagnée ou non de photographies, cartes ou schémas,

n’est possible que dans le cadre de courtes citations qui doivent être justifiées, par

exemple par le caractère scientifique de l’œuvre à laquelle elles sont incorporées, et sous

réserve de l’indication claire du nom de l’auteur et de la source (références exactes et

complètes de l’auteur, de son organisme d’appartenance et du rapport);

3) la représentation ou la reproduction d’extraits est possible à des fins exclusives

d’illustration dans le cadre de l’enseignement et de la recherche, dès lors que le public

auquel elle est destinée est majoritairement composé d'élèves, d'étudiants, d’enseignants

ou de chercheurs directement concernés, et que son utilisation ne donne lieu à aucune

exploitation commerciale.

Le non-respect de ces règles constitue le délit de contrefaçon prévu et sanctionné par les articles

L.335-2, L.335-3 et suivants du code de la propriété intellectuelle.

Renseignement :

DRAC Bretagne : http://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-Bretagne

Service Régional de l’Archéologie - Centre de documentation archéologiqu

Campus universitaire de Beaulieu - Avenue Charles Foulon - 35700 Rennes

01/09/2018

http://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-Bretagne

8 Inrap · RFO de diagnostic Rennes, Ille-et-Vilaine, Hôtel-Dieu - Tranche 2

Fiche signalétique

Localisation

Région Bretagne

DépartementIlle-et-Vilaine (35)

Commune Rennes

Adresse ou lieu-dit2, rue de l'Hôtel-Dieu

Codes

code INSEE35 238

Numéro de dossier Patriarche-

Numéro de l’entité archéologique-

Coordonnées géographiques et altimétriques selon le système Lambert 93 RGF93

x : 352 401y : 6 790 157z : environ 41 m NGF

Références cadastrales

CommuneRennes

Année 2018

sectionAB

parcelle(s)

940

Propriétaires du terrain

Établissement Public Foncier de Bretagne72 boulevard Albert Ier

CS90721/35207 Rennes Cedex 2

Références de l’opération

Numéro de l’arrêté de prescription 2018-398 en date du 18 décembre 2018

Numéro de l’arrêté de désignation 2019-182 en date 29 avril 2019

Référence du projet INRAPD127062

Maître d’ouvrage des travaux d’aménagement

Établissement Public Foncier de Bretagne72 boulevard Albert Ier

CS90721/35207 Rennes Cedex 2

Nature de l’aménagement Réhabilitation de l’ancien Hôtel-Dieu en hostellerie, logements, commerces, maison de santé et salle de sport

Opérateur d’archéologie INRAP Grand-Ouest

Responsable scientifique de l’opérationNicolas Ménez, Inrap

Organisme de rattachement

Inrap Grand-Ouest 37, rue du Bignon CS 67737 35 577 Cesson-Sévigné cedexTél. 02 23 36 00 40 Fax. 02 23 36 00 50

Dates d’intervention sur le terrain du 13 au 29 mai 2019

Surfaces emprise prescrite 4 219 m²

emprise diagnostiquée443,5 m²

ratio10,5 %

9I. Données administratives, techniques et scientifiques 9I. Données administratives, techniques et scientifiques

Mots-clefs des thesaurus

Chronologie

Paleolithique

Inférieur

Moyen

Supérieur

Mésolithique et Epipaléolithique

Néolithique

Ancien

Moyen

Récent

Chalcolithique

Protohistoire

Âge du Bronze

Ancien

Moyen

Recent

Âge du Fer

Hallstatt (1er âge du Fer)

La Tène (2nd âge du Fer)

Antiquité romaine (gallo-romain)

République romaine

Empire romain

Haut-Empire (jusqu’en 284)

Bas-Empire (de 285 a 476)

Époque médievale

haut Moyen Age

Moyen Age

bas Moyen Age

Temps modemes

Époque contemporaine

Ere industrielle

Sujets et thèmes

Édifice public

Édifice religieux

Édifice militaire

Bâtiment

Structure funéraire

Voirie

Puits

Habitat rural

Villa

Bâtiment agricole

Structure agraire

Urbanisme

Maison

Structure urbaine

Foyer

Fosse

Sépulture

Grotte

Abri

Megalithe

Artisanat

Argile : atelier

Fossé

Trou de poteau

Maçonnerie

Mobilier

nb Industrie lithique

Industrie osseuse

Céramique

Scories

Végétaux

Faune

Flore

Objet métallique

Arme

Outil (macro-outillage)

Parure

Habillement

Trésor

Monnaie

Verre

Mosaïque

Peinture

Sculpture

Inscription

Enduits peints

Études annexes

Géologie

Datation

Anthropologie

Paléométallurgie

Zoologie

Carpologie

Palynologie

Macrorestes

Etude céramique

Étude des objets lithiques

Etude des enduits peints

Numismatique

Conservation

Restauration

Macro-outillage

…


Intervenants

Intervenants scientifiquesPrénom Nom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâchesaffectéesdanslecadredel’opération

Yves Menez, SRA Conservateur régional de l'archéologie Prescription et contrôle scientifique

Paul-André Besombes, SRA Conservateur du Patrimoine Prescription et contrôle scientifique

Michel Baillieu, Inrap Directeur adjoint scientifique et technique Mise en place et suivi de l’opération

Nicolas Ménez, Inrap Responsable de recherche archéologique Responsable scientifique

Intervenants administratifs

Prénom Nom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâchesaffectéesdanslecadredel’opération

Yves Menez, SRA Conservateur régional de l'archéologie Prescription et contrôle scientifique

Paul-André Besombes, SRA Conservateur du Patrimoine Prescription et contrôle scientifique

Claude Le Potier, Inrap Directeur interrégional Grand-Ouest Mise en place et suivi de l’opération

Arnaud Dumas, Inrap Secrétaire général Grand-Ouest Mise en place et suivi de l’opération

Michel Baillieu, Inrap Directeur adjoint scientifique et technique Mise en place et suivi de l’opération

Thomas Arnoux, Inrap Délégué au Directeur adjoint scientifique et technique Mise en place et suivi de l’opération

Christelle Picault, Inrap Assistante opérationnelle Mise en place et suivi de l’opération

Nathalie Ruaud, Inrap Gestionnaire de centre Mise en place et suivi de l’opération

Yannick Fouvez, Inrap Technicien de recherche archéologique Suivis des DICT

Frédéric Champagne Assistant technique Mise en place et suivi de l'opération

Stéphanie Hurtin Gestionnaire des collections Gestion du mobilier


Équipe de diagnostic

Prénom Nom, organisme d’appartenance Fonction Tâches affectées dans le cadre de l’opération

Nicolas Ménez, Inrap Responsable de recherche archéologique Responsable scientifique

Claire Baillieu, Inrap Technicienne d’opération Suivi du diagnostic, enregistrement et relevés

Géraldine Jouquand, Inrap Technicienne d’opération Suivi du diagnostic, enregistrement et relevés

Camille Robert, Inrap Technicienne d’opération Suivi du diagnostic, enregistrement et relevés

Alexandre Mahé, Inrap Technicien d’opération Mini pelle, enregistrement et relevés

Frédéric Boumier, Inrap Topographe Relevés topographiques

Équipe de post-fouille

Prénom Nom, organisme d’appartenance Fonction Tâches affectées dans le cadre de l’opération

Nicolas Ménez, Inrap Responsable de recherche archéologique Coordination, rédaction, DAO et synthèse

Claire Baillieu, Inrap Technicienne d’opération Lavage du mobilier

Paul-André Besombes, SRA Bretagne Numismate Étude et inventaire des monnaies

Julien Boislève, Inrap Toïchographologue Étude, inventaire et relevés des enduits peints

Frédéric Boumier, Inrap Topographe Traitement du plan

Erwan Bourhis, Inrap Infographe Mise en page

Richard Delage, Inrap Céramologue Étude, inventaire et dessins des mobiliers

Géraldine Jouquand, Inrap Technicienne d’opération Inventaires et base de données

Françoise Labaune-Jean, Inrap Céramologue Étude, inventaire et dessins des mobiliers

Alexandre Mahé, Inrap Technicien d’opération Lavage du mobilier

Marie Millet, Inrap Technicienne d’opération DAO


Notice scientifique

État du site

Les terrassements ont été réalisés jusqu’au niveau des structures archéologiques (soit une altitude comprise entre 41,35 m et 37,76 m NGF) ou, à défaut, jusqu’au sol naturel apparu entre 40,20 m et 36,63 m NGF.

A l’issue de l’opération, les vestiges mis au jour dans les tranchées 13, 14 et 15 ont été recouverts de géotextile destiné à les protéger mais également à signaler leur niveau d’apparition lors d’un futur décapage. La totalité des tranchées réalisées sur l’emprise diagnostiquée ont ensuite été rebouchées et les secteurs investigués remis en état, conformément à la convention signée avec l’aménageur.




Les vestiges gallo-romains, datés entre le Ier et le IVe siècle de notre ère d’après les éléments recueillis, se concentrent au sein des tranchées 13, 14 et 15 où ils semblent s’organiser par rapport à un axe de circulation orienté nord-est/sud-ouest (cardo), dont seule une faible portion a été mise en évidence. L’îlot étudié à l’est de cette voirie correspond à la suite de celui mis au jour dans la partie nord-ouest de la fouille de l’îlot de la Cochardière (secteur 3). Principalement caractérisé par des maçonneries, des niveaux de sols, de préparation ou encore des remblais conservés sur une épaisseur stratigraphique importante, il semble confirmer le prolongement vers l’ouest de la domus de la fouille voisine. La découverte de quatre sépultures postérieures à ces aménagements atteste quant à elle du développement de la vaste nécropole tardo-antique dans la même direction et dont le cardo semble matérialiser la limite occidentale. L’îlot mis au jour à l’ouest de l’axe de circulation est pour sa part inédit. Sa partie orientale, relativement mal conservée en raison de sa destruction partielle par d’importants creusements postérieurs, est matérialisée par un ensemble de maçonneries, de niveaux de sols et de niveaux de remblais dont la puissance stratigraphique témoigne d’une occupation dense. Si l’organisation spatiale des vestiges les plus anciens n’a pu être appréhendée au cours du diagnostic, celle des aménagements les plus récents permet en revanche de restituer une galerie-portique bordant le flanc occidental du cardo et contre laquelle s’adosse un bâtiment dont la fonction n’a pu être déterminée. La partie occidentale de cet îlot se caractérise quant à elle par deux puissantes maçonneries perpendiculaires fonctionnant peut-être de concert qui percent deux niveaux de sols particulièrement bien conservés. Si le premier d’entre eux s’apparente aux vestiges d’une salle sur hypocauste, le second pose question quant à

sa fonction (niveau de cour ? niveau de sol intérieur ?). Ces aménagements sont installés sur une succession de structures et niveaux antérieurs (creusements mal identifiés, niveaux préparation, remblais…) parmi lesquels on remarque l’absence de maçonneries. Les vestiges modernes et contemporains (XVIe-XXe

siècles) ont été observés dans les quatre fenêtres d’exploration ouvertes au cours du diagnostic et prennent principalement la forme de niveaux de remblais auxquels s’ajoutent quelques maçonneries et de rares structures fossoyées (fosses et fossé).

Si une partie des vestiges découverts au cours de ce diagnostic permet de compléter ceux mis au jour sur les fouilles de l’îlot de la Cochardière et du Parc des Tanneurs, ils apportent toutefois de nombreuses données inédites ainsi que de de nouveaux et multiples éléments de réflexion à propos de l’occupation du secteur durant la période gallo-romaine.


Localisation de l’opération

Région : Bretagne

Département : Ille-et-Vilaine (35)

Adresse/Lieu-dit :

2 rue de l'Hôtel-Dieu

Coordonnées géographiques

(RGF93/L93) et altimétriques :

X : 352 401

Y : 6 790 157

Z : environ 41 m NGF

Section et parcelles :

Section AB, parcelle 940 0 20 40 80 100 km60

Rennes

Brest

Quimper

0 250 m 1 km 2 km

1/25 000

Locronan

N

SCAN25®, © IGN 2017– www.geoportail.gouv.fr/mentions-legales0 250 m 2 km1 km

0 5 km

1/25 000

1/250 000

0 5 10 km

1/250 000


Arrêté de prescription







Arrêté de désignation


Projet scientifique


II. Résultats

25II. Résultats

1. Présentation de l’opération archéologique

Fig. 1 Localisation de l’emprise des parcelles diagnostiquées sur fond cadastral actuel.

© IGN, BD Parcellaire® ; ; DAO : N. Ménez, Inrap

Fig. 2 Localisation des deux secteurs d’interven-tion au sein de la parcelle diagnostiquée. © N. Ménez, Inrap

N

0 100 200 m

1.1 Le contexte d’intervention

Le diagnostic archéologique réalisé durant le mois de mai 2019 sur le site de l’ancien Hôtel-Dieu de Rennes (Ille-et-Vilaine) fait suite à un projet de réhabilitation de ce dernier déposé par l’Établissement Public Foncier de Bretagne (EPF). L’intervention concerne les parties ouest et nord de la parcelle AB940 et correspond à la seconde tranche (tranche 2) des investigations à mener dans le secteur (fig. 1 et 2) ; un premier diagnostic de 4656 m² a en effet été réalisé sur la partie méridionale de cette parcelle durant l’été 20191.

1. Ménez 2018

7223600

7223700

7223800

1351

900

1351

800

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Rue de l’Hôtel-Dieu

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e Sai

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Rue Saint-Martin

0 10 50 100 m

Emprise du diagnostic

Secteurs diagnostiqués durant la tranche 1 (2018)

Secteur 1 ("Cour Est")Secteur 2 ("Cour d’Honneur")Secteur 3 ("Parking des Tilleuls")Secteur 4 ("Cloître")Secteur 5 ("Maternité")

Bâtiments en élévation

Secteurs diagnostiqués durant la tranche 2 (2019) Bâtiments démolis

1

2

Secteur 6 ("Blockhaus")Secteur 7 ("Trésorerie")

6

7

3

4

5

N

1

6

7

2

3 4

5


Fig. 3 Vues générales des deux secteurs diagnostiqués avant intervention.3a : Secteur 6 vu depuis l’est. © N. Ménez, Inrap3b : Secteur 7 vu depuis le sud-est. © N. Ménez, Inrap

Cette deuxième tranche porte sur une surface de 4219 m² correspondant à des anciens parkings, des zones de circulation ainsi qu’à l’emplacement de deux anciens bâtiments. Pour des raisons logistiques, ces zones ont été divisées en deux secteurs dont la numérotation poursuit celle utilisée lors de la première tranche : le secteur 6 (ou « Blockhaus ») et le secteur 7 (ou « Trésorerie ») (fig. 3).

La prescription de cette opération par le Service régional de l’archéologie de Bretagne2 a été motivée par la localisation de la parcelle intéressée dans un secteur particulièrement sensible du point de vue archéologique. L’assiette du projet, établie à l’extrême nord de la ville gallo-romaine de Condate, se situe en effet au cœur d’un quartier ayant livré de nombreux témoignages d’occupations antiques, notamment lors de la fouille préventive menée en 2016-2017 par l’Inrap sur l’Ilot de la Cochardière dont l’emprise jouxte celle du présent diagnostic.

2. Arrêté n°2018-398 en date du 18 décembre 2018

3a

3b

27II. Résultats

1.2 Le contexte topographique et géologique

La ville de Rennes se développe au centre d’un bassin sédimentaire aux légers rebords formé par l’affaissement du Massif armoricain au début du Cénozoïque. Il est dominé par la colline Saint-Melaine qui culmine à 55 m NGF. C’est sur le versant nord-ouest de celle-ci (fig. 4) que se situe le projet d’aménagement, sur un terrain dont l’altitude moyenne est de 42 m NGF.

Le contexte géologique est dénommé X/bS : dépôts anthropiques sur alternances silto-gréseuses jaune verdâtre, tendres (fig. 5). Le substratum, atteint entre 40,20 m NGF (tranchée 12) et 36,63 m NGF (tranchée 14), s’apparente quant à lui à de l’altérite de schiste de couleur jaunâtre.

La Vilaine

L'I

lle

0 1 km

: rempart du Bas-Empire.

: emprise supposée de la ville du Haut-Empire.

: localisation du diagnostic.

60

50

50

50

60

4040

40

30

30

30

Fig. 4 Localisation topographique du site. (Source : Pouille 2012, fig.2, p.7 © A. Desfonds, S. Jean, Inrap).

Fig. 5 Localisation de l’emprise du diagnostic sur un extrait de la carte géologique de Rennes. © BRGM

N

0 500 m 4 km2 km

1 / 50 000


1.3 L’environnement archéologique

Les parcelles diagnostiquées sont localisées sur la frange nord de la ville antique de Condate, chef-lieu de la cité des Riédons fondé ex-nihilo par l’administration romaine aux alentours des années 15-10 avant notre ère. Les connaissances archéologiques relatives au secteur sont particulièrement abondantes, en raison notamment de la récente réalisation de deux opérations préventives auxquelles viennent s’ajouter une fouille programmée et un diagnostic mené durant les années 1990 (fig. 6 et 7).

tracé du castrum du bas Empire

Diagnostic 6, rue de l’Hôtel-Dieu (2019)

Fouille préventive de l’îlot de la Cochardière (2016-2017)

Diagnostic Reconversion Hôtel-Dieu - Tranche 1 (2018)

Diagnostic Reconversion Hôtel-Dieu - Tranche 2 (2019)

Fouille programmée du Parc des Tanneurs (2017-2018)

Diagnostic de la rue de Saint-Malo (1993)

tracé de rue déduit d’après les entrées du castrum

tronçon de rue observé.prolongements des rues observées.

tracé de voie actuellement admis.

emprise de la ville antique au haut-Empire.

Le Mans

Avranches

Corseul

Nantes

Angers

Nécropoledu ThaborNécropoledu Thabor

0

Echelle : 1/10 000

100 500m

Nécropole saint-MartinNécropole saint-Martin

NN

Eglise Saint-Etienne

1

3

26

5

23456

4

1

Fig. 6 Contexte archéologique de l’opération. © N. Ménez, Inrap d’après E. Bourhis, Inrap 2018, D. Pouille et A. Desfonds, Inrap 2016

29II. Résultats

Fig. 7 Environnement archéologique immédiat de l’opération et hypothèses des vestiges attendus. © N. Ménez, Inrap

7223600

7223700

7223800

1351

900

1351

800

Rue d

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Rue de l’Hôtel-Dieu

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Rue Saint-Martin

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Mai

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Secteurs diagnostiqués durant la tranche 1 (2018)

Secteurs à diagnostiquer durant la tranche 2 (2019)


Fenêtres d’exploration

Bâtiments démolis

Sépultures

Fouille préventive de l’Ilôt de la Cochardière (2016-2017)

Fouille programmée du Parc des Tanneurs (2017-2018)

Diagnostic de la rue de Saint-Malo (1993)

Puits à eau

Mur de clôture observé/projeté

Rues antiques observées/projetées

Murs observés/projetés

Galeries couvertes

Salles chauffées par le sol

Fossés

Fosses

Empierrements

1/2000

0 10 50 100 m

Construction monumentale?


La première de ces interventions correspond à la fouille de l’îlot de la Cochardière, menée entre les mois de mai 2017 et juin 2018 sous la direction de Romuald Ferrette (Inrap). Explorée sur une surface de 7000 m² environ, elle a permis de mettre au jour une grande densité de vestiges à la stratification complexe. Sans entrer dans le détail des résultats de cette opération dont l’étude est en cours, ces nombreux vestiges témoignent d’une occupation s’étalant entre le début du Ier siècle et le VIe siècle de notre ère. Le plus ancien aménagement mis au jour lors de cette fouille s’apparente à une place ou à une terrasse constituée d’un lit de galets de rivière compactés. Observée à plusieurs reprises, elle pourrait correspondre à une mise en réserve foncière du secteur dans le cadre du développement de la ville de Condate au cours des premières années de notre ère. Lui succède un réseau viaire constitué d’une rue orientée nord-est/sud-ouest (cardo) et de trois axes nord-ouest/sud-est (decumanus) autour desquels s’organise un ensemble d’édifices aux tailles et aux architectures variées fonctionnant entre le Ier siècle et le IIIe siècle de notre ère. Ainsi, dans la moitié sud de la fouille, les bâtiments, probablement en lien avec des activités artisanales, sont principalement construits en matériaux périssables et prennent la forme de poutres sablières installées sur des solins en pierre. Dans la moitié nord de la parcelle étudiée, les constructions les plus anciennes sont analogues à celles de la partie méridionale, mais se voient assez rapidement supplantées par d’imposants édifices en pierre parmi lesquels on recense une grande et riche domus (angle nord-ouest de la fouille) ainsi que de vastes bâtiments non caractérisés à ce stade de l’étude. L’ensemble de ces constructions sont associées à de nombreux niveaux de circulation, d’utilisation et de remblais constituant une stratigraphie complexe conservée sur une épaisseur comprise entre 0,80 m (au sud) et 1,50 m (au nord). A cet ensemble de vestiges s’ajoute une puissante maçonnerie découverte dans la partie sud du site. Suivie sur plus de 65 m de long, elle longe le cardo avant de former un retour en direction du nord-ouest bordant à son tour l’un des decumani. Ce mur, vraisemblablement imposant et de facture soignée selon les données recueillies, semble délimiter un espace non urbanisé interprété comme une zone de cour ou de jardin. La totalité de ces aménagements semble être abandonné entre la fin du IIIe et le début du IVe siècle de notre ère, avant que ne vienne s’implanter une nécropole dont les nombreuses tombes (environ 500) percent les voiries, les cours ou encore les bâtiments désormais désertés. Ce cimetière, dont seule la limite méridionale a pu être mise en évidence (il se poursuit, en direction du nord, de l’ouest et de l’est en dehors des limites de prescription), semble perdurer au moins jusqu’au VIe siècle de notre ère.

La seconde opération correspond à la première tranche des diagnostics menés sur le site de l’ancien Hôtel-Dieu. Intitulé « Reconversion Hôtel-Dieu – Tranche 1 », elle a été réalisée au cours des mois de juin et juillet 2018 sur la partie sud-ouest de ce dernier. Ce diagnostic, dirigé par Nicolas Ménez (Inrap) a porté sur une surface totale de près de 5000 m² et a mis en évidence une occupation diachronique des lieux entre le Ier et le XXe siècle de notre ère, principalement centrée sur la période gallo-romaine. Les vestiges antiques (Ier-IIIe siècles de notre ère) alors mis au jour se concentrent principalement dans la partie sud-est de la zone investiguée où ils s’organisent en deux îlots installés de part et d’autre d’une voirie orientée nord-ouest/sud-est (decumanus). L’îlot méridional se signale par des architectures légères en terre et bois associées à des sols de terre battue, auxquelles succèdent des maçonneries massives témoignant vraisemblablement de constructions monumentales. Ces dernières s’organisent par rapport au decumanus et forment une galerie portique contre laquelle s’appuie un bâtiment longitudinal subdivisé en petites cellules correspondant peut-être à des boutiques. L’îlot septentrional dévoile pour sa part la suite de la puissante maçonnerie mise au jour dans

31II. Résultats

la partie sud-ouest de la fouille de l’Ilot de la Cochardière. Si sa présence sur l’emprise diagnostiquée permet en premier lieu de confirmer sa prolongation en direction du sud-ouest, elle apporte également de nouvelles données à propos de l’espace qu’elle clôture. On découvre ainsi que ce mur monumental ceinture a minima deux îlots dont la surface interne paraît s’apparenter à une cour au sein de laquelle sont installées plusieurs structures en creux dont la fonction première n’a pu être caractérisée. Les différents mobiliers particuliers mis au jour au sein de l’une de ces structures laissent toutefois penser que nous pourrions nous trouver dans un environnement lié à des pratiques collectives, peut être à caractère cultuel. Les vestiges modernes (XVIe-XVIIIe siècles) mis au jour prennent quant à eux la forme de fosses et de puissant remblais de terre de jardin. Observés dans les parties nord et ouest de la zone diagnostiquée, ils impactent considérablement les vestiges antérieurs et correspondent vraisemblablement à des aménagements en lien avec l’ancien couvent des Capucins localisé à proximité. Quelques aménagements contemporains (XIXe-XXe siècles) en lien avec le chantier de construction de l’Hôtel-Dieu (1855-1858) complètent ce panorama archéologique.

La fouille programmée du Parc des Tanneurs, localisée à quelques dizaines de mètres au nord de celle de l’Ilot de la Cochardière, a été réalisée durant les étés 2017 et 20183 sur une surface d’environ 600 m². Dirigée par D. Pouille (Inrap), elle a permis de mettre au jour un ensemble de constructions, parmi lesquelles on recense une vaste domus organisée autour d’une cour centrale empierrée. Datés du IIIe siècle de notre ère4, ces bâtiments sont implantés le long d’une rue nord-est/sud-ouest (cardo). Le secteur est ensuite abandonné au profit d’une nécropole qui correspond à l’extension septentrionale et tardive de celle mise évidence sur la fouille de l’Ilot de la Cochardière (cf. supra). Le mobilier d’accompagnement découvert dans les tombes étudiées (environ 50) témoigne en effet d’un fonctionnement jusqu’au VIIe siècle de notre ère de ce cimetière qui pourrait s’être développé autour d’une église paléochrétienne aujourd’hui disparue.

Un diagnostic, réalisé en 19935 le long de la rue de Saint-Malo dans le cadre d’un projet d’extension du centre hospitalier de Rennes, complète les données relatives au secteur. Mené sur une surface de 3000 m² sous la direction de D. Pouille (AFAN), il a permis de mettre en évidence un carrefour de voies constituées d’une succession de couches de graviers de rivière compactés. Installés dès le milieu du Ier siècle de notre ère, ces axes de circulation orientés nord-est/sud-ouest (cardo) et nord-ouest/sud-est (decumanus) semblent perdurer jusqu’au IIIe siècle de notre ère.

Avant ces opérations récentes, la quasi-totalité des mentions de découvertes dans le secteur sont anciennes et concernent les terrains de l’Hôtel-Dieu. Sa construction entre les années 1855 et 1858 occasionne en effet d’importants travaux de terrassement qui mettent en évidence de nombreux vestiges archéologiques. Bien qu’aucun d’entre eux ne puisse être positionné avec précision, leur variété et leur quantité témoignent cependant de l’importance de l’occupation du quartier. Sans rentrer ici dans le détail de ces découvertes qui ont déjà fait l’objet d’un inventaire exhaustif6, on citera la présence d’une chaussée empierrée, de restes d’hypocauste, de sols de mortier et de béton, de débris d’un canal

3. Pouille 2017

4. Les occupations antérieures n’ont pu être appréhendées en raison du projet de mise en valeur d’une partie de ces vestiges.

5. Pouille 1993

6. Pouille 2008, pp.50-52


ou conduit de briques liées par du mortier rose (interprétés alors comme les possibles restes d’un aqueduc), de plusieurs maçonneries (dont l’une mesure 1,80 m de large) ou encore d’un péristyle large de 3,20 m par lequel on accédait par cinq marches de granit. La mention de ces derniers, bien que non illustrés ni cartographiés, amène depuis quelques années à envisager l’existence d’un vaste édifice monumental (bâtiment public ? temple ? sanctuaire ? thermes ?) dans le secteur, hypothèse appuyée par la position topographique du site, qui surplombe en effet la quasi-totalité de l’emprise de la ville du Haut-Empire et se prêterait donc très bien à une recherche de scénographie urbaine. Cette théorie semble prendre de l’épaisseur au regard de la découverte d’un puissant mur de clôture sur la fouille de l’Ilot de la Cochardière. Le caractère monumental de celui-ci (0,80 m de large, 65 m de long a minima), conjugué à son apparence soignée (il est en partie édifié avec des blocs de tuffeau provenant de la Loire) ainsi qu’au fait qu’il enserre un espace non construit (cour ? jardin ?) localisé en plein cœur d’une zone urbanisée, laissent en effet supposer qu’il pourrait s’agir d’une maçonnerie délimitant un espace de cour ou de jardin aménagé autour d’une ou de plusieurs constructions monumentales.

1.4 Objectifs du diagnostic

Au regard de ces nombreuses données, et plus particulièrement de celles issues de la fouille de l’Ilot de la Cochardière et du diagnostic mené sur la partie méridionale de l’ancien Hôtel-Dieu, le Service régional de l’archéologie a émis un cahier des charges au sein duquel étaient précisés, par secteurs, les objectifs de ce diagnostic. Pour le secteur 6 (« Blockhaus »), le diagnostic devait ainsi tenter d’appréhender les vestiges liés au possible ensemble monumental évoqué précédemment, et plus particulièrement sa partie orientale ainsi qu’une potentielle voie d’accès orientée nord-ouest/sud-est. Pour le secteur 7 (« Trésorerie »), les sondages avaient pour but de compléter le plan de la domus mise au jour lors de la fouille de l’Ilot de la Cochardière, de retrouver la limite occidentale de la nécropole antique fouillée au cours de cette même opération et d’identifier « tous autres bâtiments antiques ou post-antiques dans le secteur ».

1.5 Méthodologie et moyens mis en œuvre

1.5.1 Phase de terrain

Ce diagnostic a été réalisé entre le 13 et le 29 mai 2019 et a nécessité la présence de cinq archéologues et d’un topographe de l’Inrap.

Au regard de la quantité et de la complexité des vestiges mis au jour sur la fouille contiguë de l’Ilot de la Cochardière et de la méthodologie mise en place lors du diagnostic de la tranche 1, il a été décidé, en accord avec P.-A. Besombes (en charge du dossier au sein du Service régional de l’Archéologie), de procéder à des investigations sous la forme de vastes fenêtres d’exploration destinées à évaluer au mieux la densité et la complexité des vestiges présents ainsi que leur organisation planimétrique.

Le choix d’implantation de ces fenêtres d’exploration, dénommées « tranchées », a été contraint par plusieurs éléments (fig. 8):

33II. Résultats

- La nécessité de ménager un accès au chantier de construction voisin; - L’impossibilité d’accéder à certaines zones (travaux de démolition en cours

au moment du diagnostic) ; - L’existence de zones polluées (métaux lourds) ; - La présence d’un tunnel de métro dont la partie sommitale était renforcée

par des injections de béton à quelques dizaines de centimètres de la surface ;

- La présence d’arbres ;- L’existence de fondations de bâtiments démolis, de caves et de sous-sols ; - La nécessité de ménager d’importantes zones de stockage dévolues aux

déblais.

Mai

l Ger

mai

ne P

oins

o-C

hapu

is

Rue Saint-Martin

TR. 14

TR. 12

TR. 13

TR. 15


Secteurs à diagnostiquer



Bâtiments démolis

Bâtiments démolissur sous-sol

Accès chantier

Zone non accessible

Zones polluées

Tunnel métro

Zones de stockage

Arbres

0 10 50 m

1/1 000

N

7223800

1351900

Fig. 8 Plan de localisation des quatre fenêtres d’exploration implantées en fonction des diffé-rentes contraintes rencontrées. © N. Ménez, Inrap


En raison de ces nombreuses contraintes, les sondages archéologiques se sont limités à quatre fenêtres d’exploration (tab. 1) numérotées à la suite de celles ouvertes durant la tranche 1 (soit à partir de la tranchée n°12). Le décapage mécanique de ces ouvertures a été réalisé à l’aide d’une pelle hydraulique à chenilles de 13 tonnes munie d’un godet de curage lisse de 2 m de large. Il s’est arrêté sur le toit des vestiges archéologiques, ou, en l’absence ce ceux-ci, sur le terrain naturel.

L’essentiel du travail post-décapage a ensuite consisté à un nettoyage minutieux des vestiges mis au jour afin, d’une part, de pouvoir les caractériser au mieux sans pour autant procéder à leur fouille et, d’autre part, d’être en mesure d’analyser a minima les nombreuses et parfois complexes relations chrono-stratigraphiques en présence. Ces observations d’ordre planimétrique ont parfois été complétées par la réalisation de sondages ponctuels destinés à évaluer la puissance stratigraphique de certains secteurs7 et, pour les structures en creux, à renseigner leur profil, leur comblement ainsi que leur date d’abandon par le biais du mobilier.

En ce qui concerne l’enregistrement des données, des coupes et des logs ont été réalisés. Ils ont ensuite fait l’objet de relevés manuels et photographiques avant d’être topographiés. Les unités stratigraphiques révélées ont quant à elles été enregistrées de 12000 à 12014 pour la tranchée 12, de 13000 à 13120 pour la tranchée 13, de 14000 à 14037 pour la tranchée 14 et de 15000 à 15064 pour la tranchée 15.

Secteur N° tranchée Surface

6 12 56,5 m²

7 13 208 m²

7 14 122 m²

7 15 57 m²

1.5.2 Phase de post-fouille

A l’issue de l’opération, l’ensemble de la documentation a été inventoriée, les clichés photographiques triés et le plan général complété par les données de terrain. La saisie des fiches d’enregistrement et des inventaires a été réalisée par Géraldine Jouquand, tandis que Claire Baillieu et Alexandre Mahé se sont chargés du lavage et du reconditionnement du mobilier. Frédéric Boumier a pour sa part réalisé le plan topographique, et Erwan Bourhis s’est chargé du montage du rapport.

Le mobilier archéologique mis au jour a quant à lui été lavé, inventorié puis reconditionné par unités stratigraphiques dans des sacs zip, eux-mêmes stockés dans des caisses normalisées. Les études ont été confiées à Paul-André Besombes (numismate) pour le numéraire, à Julien Boislève (toïchographologue) pour les enduits peints, à Richard Delage (céramologue) pour les artefacts antiques et à Françoise Labaune-Jean pour les mobiliers modernes, l’instrumentum et le plat métallique mis au jour dans la tranchée 15.

7. La plupart de ces sondages ont été réalisés dans des structures récentes (maçonneries, canalisations, fosses…)afindepréserveraumaximumlesvestigesenplace.

Tab. 1 Tableau récapitulatif des surfaces des fenêtres d’exploration. © N. Ménez, Inrap

35II. Résultats

2. Présentation des vestiges

2.1. Avant-propos

Les quatre tranchées ont été implantées en fonction des nombreuses contraintes évoquées précédemment et mesurent respectivement 56,5 m² (tranchée 12), 208 m² (tranchée 13), 122 m² (tranchée 14) et 57 m² (tranchée 15). Les terrassements y ont été réalisés jusqu’au niveau d’apparition des vestiges antérieurs à la période moderne (hormis pour la tranchée 12) ou, à défaut, jusqu’au socle rocheux (atteint au moins partiellement au sein de chaque fenêtre d’exploration). Les vestiges mis au jour prennent la forme de maçonneries, de structures en creux (fossés, fosses, tranchées d’installation et de récupération), de sépultures, d’un puits, de niveaux de voirie, de sol, d’occupation, d’abandon ou encore de remblais.

Mai

l Ger

mai

ne P

oins

o-C

hapu

is

Rue Saint-Martin

TR. 14

TR. 12

TR. 13

TR. 15


Secteurs à diagnostiquer



Vestiges

Sépultures

Voirie

Puits

0 10 50 m

1/1 000

N

7223800

7223700

1351900

FS 12003FO 12014

MR 12009

TR 14021

MR 14002

MR 14001

MR 14039

VO 13000

MR 13014

MR 15041

MR 15007

MR 15008SP 15004

SP 15003SP 15006

MR 15001

MR 15002SP 15005

MR 13033MR 13078

FS 13055MR 13036

PT 13117

Fig. 9 Plan général de l’opération avec locali-sation des quatre fenêtres d’exploration et des principaux vestiges mis au jour. © N. Ménez, Inrap


2.2. Secteur 6

2.2.1. Tranchée 12

La tranchée 12 (fig. 10, 11) correspond à l’unique fenêtre d’exploration réalisée au sein du secteur 6 et mesure environ 17 m de long sur 3,50 m de large, soit une surface totale de 56,5 m². Axée est/ouest, elle présente un léger pendage de la même orientation compris entre 41,88 et 41,68 m NGF.

Les vestiges mis au jour, assez mal conservés, prennent la forme d’une maçonnerie, d’un fossé et de deux fosses ; ils apparaissent entre 41,35 m NGF (partie est de la tranchée) et 40,48 m NGF (partie ouest), soit une profondeur d’enfouissement comprise entre 0,50 m (à l’est) et 1,30 m (à l’ouest) par rapport au niveau actuel.

Maçonnerie

Fossé

Fosse

Réseau

Axe de coupe

Limite de tranchée

Palier de sécurité

Altitude (en m NGF)40,51

FS 12003

MR 12009FO 12014

0 2,5 5 m

1/100

41,88

41,82

41,6841,74

40,51

40,51

40,50

40,4840,48

40,79

40,22

39,85

40,44

39,91

41,15

40,19

40,62

40,44

40,54

41,28

N TR. 12

COUPE 2

CO

UPE

1

Fig. 10 Plan masse de la tranchée 12 avec localisation des axes de coupe et du sondage. © N. Ménez, Inrap

37II. Résultats

2.2.1.1. Éléments de stratigraphieLe sol naturel, constitué d’altérite de schiste de couleur jaunâtre, apparaît aux alentours de 40,20 m NGF (fig. 12a-b, 13). Il est recouvert, sur la totalité de la tranchée, par une épaisseur de limon brun argileux piégeant des galets de rivière et interprétée comme un paléosol (Us 12007). Celui-ci est oblitéré par un épais remblai homogène et compact constitué de limon brun (Us 12008) qui pourrait s’apparenter, par analogie avec des niveaux rencontrés lors de la tranche 1 du diagnostic, à de la terre de jardin. Percé par la maçonnerie MR12009, le fossé F.12014 et les fosses FS12003 et FS12011 (cf. infra), il recèle quelques fragments de schiste et de terres cuites architecturales. L’ensemble est scellé par une dalle de béton (Us 12005) et son épais niveau de préparation (Us 12006).

Fig. 11 Vue générale de la tranchée 12 après nettoyage © N. Ménez, Inrap

Fig. 12a Coupe sud de la tranchée 12, partie orientale. © N. Ménez, Inrap

12a


Fig. 12b Coupe sud de la tranchée 12, partie occidentale. © A. Mahé, Inrap

Fig. 13 Relevé stratigraphique de la coupe sud de la tranchée 12. © relevés : C. Baillieu, A. Mahé et C. Robert ; DAO : M. Millet et N. Ménez, Inrap

Est Ouest

41,05 m NGF

Fossé FO 12014 Fosse FS 12011Substrat0 2,5 5 m

1/100

12010

1200612005

12008

12007

12013 1201412007

1200812012

12011MR 12009

2.2.1.2. Une maçonnerieLe mur MR12009 a été repéré dans la moitié occidentale de la tranchée où il apparaît entre 41,35 et 40,50 m NGF (fig. 13, 14). Conservé sur environ 1 m de hauteur maximum (au sein de la coupe sud), il affiche une orientation nord-ouest/sud-est, mesure 0,60 m de large et a été suivi sur environ 9 m de long. Il est constitué de blocs de schiste pourpre liés par un mortier de chaux de couleur jaune-orangé et est installé au sein d’une tranchée étroite (Us \12010/) dont le fond a été atteint aux alentours de 40,30 m NGF.

12b

13

Fig. 14 Vue générale du mur MR12009 © N. Ménez, Inrap

39II. Résultats

15

16

17

Fig. 15 Vue générale du fossé FO12014© N. Ménez, Inrap

Fig. 16 Profils partiels du fossé FO12014 (à droite de la photo) et du mur MR12009 (à gauche). © N. Ménez, Inrap

Fig. 17 Relevé stratigraphique partiel du fossé FO12014 et du mur MR12009. © relevé: A. Mahé ; DAO : M. Millet et N. Ménez, Inrap

2.2.1.3. Un fosséLe fossé FO12014 a également été mis au jour dans la moitié ouest de la tranchée et apparaît entre 40,48 et 40,44 m NGF (fig. 15). Axé nord-ouest/sud-est, il mesure environ 0,50 m de large et a été étudié sur près de 9 m de long. Son profil, observé de manière partielle, présente un bord nord en cuvette conservé sur 0,20 m de profondeur maximum (Us \12014/) (fig. 16, 17); il est comblé par du limon sableux brun associé à des petits galets et gravillons (Us 12013) qui piège quelques fragments de terres cuites architecturales et de schiste bleu. Sur le plan chrono-stratigraphique, il voit sa partie méridionale recoupée par le mur MR 12009 (cf. supra).

Fossé FO 12014Substrat

40,47 m NGF

0 1 m

1/50

MR 12009

1201412007 12013 12007

12010

MR 12009

Sud Nord


2.2.1.4. Deux fossesLa fosse FS 12003 a été mise au jour dans la partie orientale de la fenêtre d’exploration où elle est apparue aux alentours de 41,30 m NGF. Partiellement observée, elle semble présenter un plan quadrangulaire mesurant a minima 3,50 m de long sur 2 m de large (fig. 18). Conservée sur près d’1,45 m de hauteur1, elle affiche des bords droits et un fond plat (Us \12003/) tapissés d’une couche de chaux épaisse de 0,10 à 0,20 m (Us 12004). Son comblement (Us 12002) est quant à lui constitué de matériaux issus de démolition (blocs de schiste pourpre, briques, sable, mortier de chaux concassé…) et livre deux tessons de poterie datés entre la fin du XVIIe et le XVIIIe siècle.

La fosse FS 12011, apparue dès 41,35 m NGF, a pour sa part été repérée au sein de la coupe sud de la tranchée de sondage (fig. 13). Elle présente un profil à bords droits et fond plat conservé sur 0,50 m de profondeur (Us \12011/). Elle est comblée par un sédiment très hétérogène constitué d’un mélange de limon sableux, de graviers, d’éclats de schiste pourpre, de blocs de schiste bleu et de mortier de chaux concassé (Us 12012).

2.3. Secteur 7

2.3.1. Tranchée 13

La tranchée 13 (fig. 19) a été implantée dans la partie centrale du secteur 7, à cheval entre deux anciens bâtiments démolis. Orientée est/ouest, elle présente un léger pendage de la même orientation compris entre 40,49 m et 39,99 m NGF. Son plan, approximativement rectangulaire, mesure environ 25 m de long sur 9 m de large (au maximum), soit une surface de 208 m².

Cette fenêtre d’exploration est marquée par la présence d’importants creusements dans sa moitié occidentale qui semblent avoir détruit la quasi-totalité des structures antérieures. Sa partie orientale présente quant à elle des vestiges antiques assez bien conservés mais percés par plusieurs tranchées de réseaux récentes. Certaines d’entre elles ont d’ailleurs été vidées au cours du diagnostic afin de reconnaître la stratigraphie du secteur sans pour autant détruire les niveaux archéologiques. Ces derniers apparaissent entre 39,74 et 37,84 m NGF (soit entre 0,60 et 2,20 m sous le niveau actuel) et prennent la forme de maçonneries, de fosses, de tranchées, d'un puits, de niveaux de voirie, de sol, d’occupation ou encore de remblais (fig. 20a-b).

1. Le fond de cette structure a été atteint à 39,85 m NGF.

Fig. 18 Vue zénithale de la fosse FS12003 après nettoyage. © N. Ménez, Inrap

41II. Résultats

Fig. 19 Plan masse de la tranchée 13 avec localisation des axes de coupe. © N. Ménez, Inrap

0 2,5 5 m

1/100

FS 13055

MR 13078

MR 13036

MR 13033

MR 13014

VO 13000

PT 13117

39,9940,17

40,03

40,28

40,49

40,10

38,91

38,91

38,88

39,84

38,59

38,28

39,35

38,71

38,95

38,50

37,73

38,05

37,74

38,06

39,48

39,43

38,98

39,45

39,2939,23

39,25

39,03

39,42

39,6139,59

39,7439,58

39,63

39,61

39,22

38,97

39,56

39,56

39,64

39,37

38,3838,02

39,41

39,67

39,81

40,06 39,79

39,93

37,8737,84

37,92

37,75

38,20

38,98 38,98

Maçonnerie

Fosse

Us 13000-13001

Réseau

Réseau vidé pour sondage

Bâtiment détruit sur sous-sol

Axe de coupe

Limite de tranchée

Palier de sécurité

Altitude (en m NGF)38,88

Voirie

Puits

Creusement FS 13055

Substrat

N TR. 13

CO

UPE

2

COUPE 3

COUPE 4

CO

UPE

1

COUPE 5


Fig. 20a Vue générale de la tranchée 13 après nettoyage, partie orientale. © N. Ménez, Inrap

Fig. 20b Vue générale de la tranchée 13 après nettoyage, occidentale. © N. Ménez, Inrap

2.3.1.1. Éléments de stratigraphieLe substrat (Us 13041) s’apparente à de l’altérite de schiste de couleur jaunâtre et a été atteint à plusieurs reprises au sein de la tranchée. Dans sa partie orientale, il apparaît aux alentours de 37,70 m NGF et est recouvert par un niveau limono-argileux brun mêlé à de nombreux galets roulés interprété comme un paléosol (Us 13040). Dans la partie occidentale de la tranchée, le substrat apparaît aux alentours de 38 m NGF. Aucun paléosol ni niveau (x) d’occupation n’y ont été décelés, mais il est probable que ces derniers, s’ils ont un jour existé, ont été détruits par d’importants creusements sur lesquels nous reviendrons.

L’ensemble des vestiges archéologiques mis au jour au sein de la tranchée est quant à lui recouvert par un remblai limoneux brun qui piège quelques petits blocs de schiste (Us 13051 et 13003). Lui succèdent plusieurs couches de remblais constituées de limon brun, de graviers et de blocs (enregistrées sous le numéro composite Us 13050), puis une dalle de béton et sa préparation (Us 13045) qui clôturent la stratigraphie.

2.3.1.2. Un ensemble de fossesComme évoqué dans la partie introductive à la tranchée 13 (cf. supra), la partie occidentale de cette dernière se caractérise principalement par la

43II. Résultats

Fig. 21 Vue d’ensemble de la partie occidentale de la coupe nord de la tranchée 14 et des fosses FS 13055, FS 13103 et FS 13113 ; à l’est, les niveaux antiques recoupés par FS 13055. © N. Ménez, Inrap

Fig. 22 Relevé stratigraphique de la partie occidentale de la coupe nord (coupe 1) de la tranchée 14 avec les fosses FS 13055, FS 13103 et FS 13113. © relevés : C. Baillieu et C. Robert ; DAO : M. Millet et N. Ménez, Inrap

présence d’importants creusements (fig.21, 22). En partie vidés au cours du diagnostic afin de reconnaître leur morphologie, leur profondeur et leur stratigraphie, ils ont principalement été étudiés par le biais de la coupe 1 relevée contre la berme nord de la tranchée.

La fosse FS 13055Le plus ancien de ces creusements correspond à la fosse FS 13055 (fig. 22) qui apparaît dès 38,90 m NGF, soit 1,10 m sous le niveau actuel. Étudiée partiellement (elle se poursuit en direction du nord comme du sud en dehors des limites de la tranchée de sondage), elle mesure a minima 5 m de long sur 4,80 m de large pour une profondeur d’au moins 0,94 m (son fond n’a pas été atteint pour des raisons de sécurité). Son profil, probablement en forme de cuvette (Us \13055/), est comblé par au moins 10 Us divisées en deux groupes en raison du recoupement de la fosse par un creusement plus récent (FS 13113, cf. infra). Dans la partie ouest de la fosse, se succèdent ainsi une strate limoneuse de couleur brun foncé (Us 13116), une couche composite constituée d’une alternance de strates limoneuses brun foncé et brun-ocre (Us 13111), une couche de limon brun foncé piégeant des fragments de terres cuites architecturales et des coquilles d’huitres (Us 13110), une strate limoneuse de couleur brun clair incorporant de nombreux graviers (Us 13109), une couche mêlant du limon brun foncé et quelques petits blocs de schiste (Us 13108), ainsi qu’une nouvelle strate limoneuse de couleur brun clair piégeant de nombreux graviers (Us 13107). Dans la partie orientale de la fosse, la strate la plus ancienne s’apparente à du limon brun foncé associé à des plaquettes de schiste, des fragments de terres cuites architecturales, quelques coquilles d’huitres et de rares charbons de bois (Us 13114). Elle est recouverte par une épaisse couche composée de substrat remanié associé à des fragments de mortier de chaux et de schiste bleu ainsi qu’à des petits galets (Us 13076). Lui succède une

13045

13051

1309313092

13098

131001309913094

13095

13097

1309613101 13103

13102

13104 13105

1310613107

1311113110

1311613115

1310813109

13118

13112 13075

13076

1311413055

0 1 5 m

1/100

Ouest Est

38,95 m NGF

Fosse FS 13055

Substrat

Réseaux

Paliers Fosse FS 13103

Fosse FS 13113

COUPE 1


strate de limon brun qui piège des fragments de schiste bleu, de mortier de chaux et de terres cuites architecturales (Us 13075). Cette couche est masquée par une épaisseur de limon argileux de couleur brun-beige mêlé à des plaquettes de schiste bleu, des galets ainsi qu’à de rares fragments de terres cuites architecturales (Us 13112).

Concernant le mobilier, seules deux strates livrent des artefacts permettant de poser quelques jalons chronologiques. L’Us 13075 dévoile ainsi la présence de 2 tessons antiques (seconde moitié du Ier - première moitié du IIe siècle de notre ère) associés à deux fragments de poterie moderne (datés à partir du XVe siècle) ainsi qu’à un pied en verre (daté à partir du XVIIe siècle) ; l’Us 13110 révèle pour sa part un lot de quatre monnaies (3 antoniniens et 1 minimus) datées du IIIe siècle de notre ère associées à un clou et à un rivet décoratifs en alliage cuivreux ainsi qu’à une tige en fer. Outre ces artefacts, la fosse FS 13055 livre également un lot d’objets métalliques dont les Us de découverte n’ont pu être précisées. Composé de deux fragments de plaques en plomb, d’une rouelle en plomb, d’un crucifix en alliage cuivreux, d’un ardillon de boucle en alliage cuivreux, d’un clou à tête bombée en alliage cuivreux, d’une plaque en alliage cuivreux ou encore d’une tige en alliage cuivreux, il est attribué à la période moderne. Du point de vue de la chrono-stratigraphie, cette fosse FS 13055 recoupe l’ensemble des niveaux antiques observés dans les coupes 2 et 3 (cf. infra) et est elle-même coupée par les fosses FS 13103 et FS 13113 (cf. infra).

La fosse FS 13103La fosse FS 13103 (fig. 22) est apparue dès 38,90 m NGF, soit 1,10 m environ sous le niveau actuel. Étudiée de manière partielle, elle présente un profil probablement en cuvette large d’au moins 5,70 m à l’ouverture (il se poursuit en direction de l’ouest au-delà de la tranchée de sondage) et profond de 1 m au minimum (comme pour la fosse FS 13055, son fond n’a pu être atteint pour des raisons de sécurité). Son comblement est constitué d’au moins 8 Us. La plus ancienne s’apparente à du limon brun très foncé (Us 13118). Elle est recouverte par une strate limoneuse de couleur brun-verdâtre (Us 13103), elle-même oblitérée par une couche de substrat remanié (Us 13102). Lui succède une strate de limon brun piégeant des plaquettes de schiste et des fragments de terres cuites architecturales (Us 13101), puis une couche composée d’un mélange de limon brun et de plaquettes de schiste (Us 13097 - Us 13100). Cette dernière est masquée par un niveau d’ardoises disposées à plat (Us 13096) auquel succède une strate limoneuse de couleur brun-noir (Us 13095), puis une couche de limon brun associé à de nombreuses plaquettes de schiste (Us 13094).Sur le plan chrono-stratigraphique, cette structure recoupe la fosse FS 13055 (cf. supra) ; elle est elle-même coupée par la fosse FS 13113 (cf. infra), la tranchée de réseau TR 13093 et par la canalisation CN 13092.

La fosse FS 13113La fosse FS13113 (fig. 22) est apparue dès 38,90 m NGF, soit 1,10 m sous le niveau actuel. Étudiée partiellement, elle présente un profil en cuvette (Us \13113/) large de 3,30 m à l’ouverture et conservé sur 1 m de profondeur. Son comblement est composé de deux Us ; la plus ancienne s’apparente à du limon argileux de couleur brune qui piège de nombreuses plaquettes de schiste ainsi que des petits galets de quartz (Us 13106). La plus récente est quant à elle composée de limon brun foncé mêlé à de rares blocs de schiste (Us 13105).Du point de vue chrono-stratigraphique, cette structure FS 13113 coupe les fosses FS 13055 et FS 13103 (cf. supra) ; elle est à son tour recoupée par la tranchée de réseau TR 13093.

45II. Résultats

2.3.1.3. Un puits Malgré la présence de ces importants creusements particulièrement destructifs dans la moitié occidentale de la tranchée de diagnostic (cf. supra), un puits antérieur (PT 13117) y a été mis au jour (fig. 23, 24). Apparu dès 37,84 m NGF, soit 2,20 m environ sous le niveau actuel, il est creusé dans le substrat (Us 13115) et affiche un plan circulaire d’1,30 m de diamètre (Us \13120/) dont la partie orientale est recoupée par la fosse FS 13055 (cf. supra). Son cuvelage (Us 13117) est quant à lui constitué de dalles de schiste bleu de 0,20 à 0,30 m de long liées par un mortier de chaux ocre et disposées en assises régulières. Sa colonne centrale, large de 0,70 m, a été sondée sur ses 40 premiers centimètres (fig. 23, 25) et révèle des bords droits ainsi qu’un comblement composé de substrat remanié (Us 13119) qui ne livre aucun mobilier.

13119

37,84m NGF

0 1 m

1/50

13120

Sud Nord

Substrat Cuvelage Us 15117

COUPE 5

Fig. 23 Puits PT 13117 après nettoyage. © N. Ménez, Inrap

Fig. 24 Profil du puits PT 13177. © Relevé : C. Baillieu ; DAO : M. Millet et N. Ménez, Inrap

Fig. 25 Détail du cuvelage du puits PT 13117 après sondage manuel. © C. Baillieu, Inrap

23 24

25


2.3.1.4. Une voirie La voirie VO 13000 a été repérée à l’extrémité orientale de la tranchée de sondage où elle est apparue entre 39,74 et 39,58 m NGF (fig. 19). Orientée nord-est/sud-ouest, elle a été étudiée de manière partielle sur environ 3,50 m de long et 2 m de large en raison de ses recoupements par une tranchée de réseau (à l’ouest) et par un bâtiment récent (à l’est) (fig. 26).

Fig. 26 Vue d’ensemble de la voirie VO 13000 (à droite de la photo) après nettoyage. © N. Ménez, Inrap

Fig. 27 Relevé stratigraphique des différents niveaux constituant la voirie VO 13000 et la ga-lerie-portique ainsi que des vestiges antérieurs (coupe 2). © Relevés : C. Baillieu et C. Robert ; DAO : M. Millet et N. Ménez, Inrap

Fig. 28 Vue d’ensemble de la stratigraphie de la voirie VO 13000. © N. Ménez, Inrap

La réalisation d’un sondage à l’emplacement d’une tranchée de réseau permet d’observer l’intégralité de sa stratigraphie (coupe 2) conservée sur un peu plus d’1 m de hauteur (fig. 27, 28). Celle-ci est principalement constituée d’une succession de strates correspondant à des niveaux de recharge et d’utilisation (Us 13011, Us 13010, Us 13009 et Us 13008). L’ensemble repose sur un radier constitué de blocs de schiste bleu (Us 13012), lui-même installé sur un niveau de limon brun piégeant quelques charbons de bois (Us 13013) et interprété comme un probable niveau d’occupation oblitérant le paléosol (Us 13040).

13037

MR 13033

MR 13036

MR 13030 MR 13027

MR 13014

13001

13002

1300813009

13010

1301113012

13013

13042

13000

1301613017

13014

13033 13043

13034 13031

13032

13035

13030

13026

13036

13040

13041

13039 13040

13027

13028

13029

130181301913044

1302213023

13024

13026 13025

13020

1302613040

13003 1300413006 13005

13007

13015

13038

COUPE 2

0 1 3 m

1/75

Ouest Est

39,19 m NGF

SubstratMaçonneriesRéseauPaliers

27

28

47II. Résultats

Fig. 29 Vue d’ensemble de la galerie-portique après nettoyage (à droite, la voirie VO 13000). © N. Ménez, Inrap

Fig. 30 Vue d’ensemble de la galerie-portique et de sa stratigraphie. © N. Ménez, Inrap

La partie supérieure de cette stratigraphie est pour sa part composée de couches à dominante limoneuse (Us 13007, Us 13006, Us 13005, Us 13004 et Us 13002) qui piègent des galets, du sable, des nodules d’argile, des plaquettes de schiste ou encore des fragments de mortier de chaux. La nature de ces strates autorise à les interpréter comme de probables niveaux de remblai, de démolition ou d’abandon. Ils sont coiffés par un niveau constitué de plaquettes de schiste bleu disposées à plat (Us 13000 - Us 13001) qui recouvre également la maçonnerie MR 13014 et l’Us 13016 (cf. infra) et s’apparente vraisemblablement à un niveau de piétinement, voire de circulation.

2.3.1.5. Une galerie-portiqueCette galerie portique borde le flanc occidental de la voirie VO 13000 (cf. supra) et est constituée par les murs MR 13014 (à l’est) et MR 13033 (à l’ouest) (fig. 19, 29 et 30). Ils délimitent un espace interne de 2,30 m de large au sein duquel les Us 13016, Us 13017, Us 13018 et Us 13043 (fig. 27), composées de limon brun compacté, pourraient s’apparenter à des niveaux de fonctionnement. L’ensemble est installé sur des vestiges antérieurs (maçonneries, niveaux de sol et d’occupation) sur lesquels nous reviendrons.

Le mur MR 13014, orienté nord-est/sud-ouest, est localisé immédiatement à l’ouest de la voirie VO 13000 dont il semble constituer la limite occidentale. Apparu entre 39,61 et 39,42 m NGF, il a été suivi sur environ 4 m de long et présente une largeur de 0,60 m. La lecture de la coupe stratigraphique réalisée dans sa partie sud (fig. 27, 30) permet de préciser qu’il est conservé sur 0,55 m de profondeur sous la forme d’un puissant radier de schiste bleu (Us 13020) sur lequel repose une élévation ou une fondation appareillée


constituée de blocs de schiste bleu liés par un mortier de chaux de couleur ocre (Us 13014). L’ensemble est installé au sein d’une tranchée étroite (Us \13015/) qui perce les niveaux antérieurs sans pour autant atteindre le paléosol Us 13040.

La maçonnerie MR 13033 est parallèle au mur MR 13014 et apparaît entre 39,45 et 38,98 m NGF. Étudiée sur 6,50 m de long, elle présente une largeur de 0,80 m ainsi qu’une hauteur conservée de près d’1,25 m (fig.27

et 30). Elle est constituée d’un puissant radier de schiste bleu (Us 13034) sur lequel repose une élévation ou une fondation appareillée conservée sur 3 assises et composée de blocs de schiste bleu liés par un mortier de chaux orangé (Us 13033). L’ensemble est installé au sein d’une tranchée étroite (Us \13035/) qui perce les niveaux antérieurs et atteint le paléosol Us 13040.Du point de vue spatial, ce mur MR 13033 matérialise à la fois la limite ouest de la galerie portique, mais également la façade orientale d’un bâtiment qui se développe en direction de l’ouest et sur lequel nous reviendrons.

2.3.1.6. Les murs MR 13036 et MR 13078La maçonnerie MR 13036 se développe de manière perpendiculaire au mur MR 13033 (cf. supra) contre lequel elle semble venir prendre appui (fig. 19, 31). Apparue entre 39,25 et 38,02 m NGF, elle a été suivie sur 2 m de long avant de disparaître totalement du fait de son recoupement par la fosse FS 13055 (cf. infra). Conservée sur environ 1,15 m de hauteur, elle est constituée d’un puissant radier composé de blocs de schiste bleu (Us 13037) sur lequel s’appuie une élévation ou une fondation appareillée conservée sur 2 assises et composée de blocs de schiste bleu liés par un mortier de chaux beige (Us 13036). L’ensemble est installé au sein d’une tranchée étroite (Us \13038/) qui perce les niveaux antérieurs et dont le fond n’a pu être atteint.

Fig. 31 Vue de détail de l’angle formé par les murs MR 13036 et MR 13033. © N. Ménez, Inrap

Le mur MR 13078 est localisé à environ 5 m de la maçonnerie MR 13036 (cf. supra) dont il est strictement parallèle (fig. 19). Apparu dès 39,03 m NGF, il s’appuie contre le flanc ouest du mur MR 13033 (cf. supra) et se développe sur 1 m en direction de l’ouest avant de se voir détruit par la fosse FS 13055 (cf. infra). Non sondé dans le cadre du diagnostic, il affiche une largeur de 0,70 m ainsi qu’une partie sommitale (élévation ? fondation appareillée ?) constituée de blocs de schiste bleu liés par un mortier de chaux de couleur jaune-beige (Us 13078). Aucun élément ne permet de préciser sa composition (radier, tranchée de fondation…) ni d’évaluer sa profondeur de conservation.

49II. Résultats

2.3.1.7. Les niveaux et structures antérieursComme évoqué à plusieurs reprises, les structures étudiées précédemment reposent sur des vestiges antérieurs. Seulement observés au sein de coupes stratigraphiques, ces derniers peuvent être subdivisés en deux ensembles : ceux étudiés au sein de la coupe sud (coupe 2) qui correspondent aux aménagements antérieurs à la galerie portique, et ceux appréhendés au sein des coupes occidentales (coupes 3 et 4) qui s’apparentent aux vestiges précédant les maçonneries MR 13036 et MR 13078 (fig. 32).

13073

13058

13060

13084 13085

13086

13082 13083

13090

1308813089

13091

13070

13075

13076

13073

13071

13070

13069

1305813059

1306013061

1306313064 1306513066 13067

13068

13062 13056

13036

13037

13059

1305813074

13060

13037

COUPE 2

COUPE 4 COUPE 3

13114

0 1 3 m

1/75

MR 13036

MR 13073

MR 13073

MR 13033

MR 13036

MR 13030 MR 13027

MR 13014

0 0,5 2,5 m

1/50

13001

13002

1300813009

13010

1301113012

13013

13042

13000

1301613017

13014

13033 13043

13034 13031

13032

13035

13030

13026

13036

13040

13041

13039 13040

13027

13028

13029

130181301913044

1302213023

13024

13026 13025

13020

1302613040

13003 1300413006 13005

13007

13015

13038

1307213055

13038

1307213087

Ouest Est

NordNord-Est Sud-Ouest Sud

39,19 m NGF

38,92 m NGF

39,11 m NGF

SubstratMaçonneriesRéseauPaliers Fosse FS 13055

Coupe sud (coupe 2)La lecture de la coupe 2 permet en premier lieu de constater la présence d’une stratigraphie conséquente conservée sur près d’1,25 m de hauteur (fig. 32). Sa partie orientale, commentée précédemment (cf. supra), témoigne d’une succession de niveaux de voirie oblitérés par de probables couches de remblai, de démolition ou d’abandon.

Sa partie occidentale dévoile quant à elle cinq maçonneries (MR 13014, MR 13027, MR 13030, MR 13033 et MR 13036) ainsi qu’une succession de strates qui s’apparentent principalement à des niveaux d’occupation et de remblais. Dans le détail, les maçonneries MR 13014, MR 13033 et MR 13036 étudiées précédemment (cf. supra) sont les plus récentes. Les murs MR 13027 et MR 13030 apparaissent quant à eux environ 0,40 m sous le niveau de décapage et affichent des largeurs de 0,70 m ainsi que des constitutions analogues (fondations composées de blocs de schiste bleu liés par un mortier de chaux jaune-orangé installées sur un radier de schiste bleu). Conservés respectivement sur 0,90 m (a minima, son fond

Fig. 32 Relevés stratigraphiques des coupes 2, 3 et 4. © Relevés : C. Baillieu et C. Robert ; DAO : M. Millet et N. Ménez, Inrap


n’ayant pas été atteint) et 0,78 m de profondeur, ils sont installés au sein de tranchées de fondation étroites qui atteignent le paléosol Us 13040.Apparu entre 0,90 et 1,10 m sous le niveau de décapage (soit entre 38 et 37,75 m NGF), celui-ci est recouvert par une couche de limon brun verdâtre qui piège des petits charbons de bois et de rares galets (Us 13026). Interprétée comme un remblai, elle est en partie oblitérée par un fine strate charbonneuse (Us 13025) correspondant peut-être à un niveau d’occupation. Lui succède une nouvelle strate limoneuse brun verdâtre piégeant de petits charbons de bois et de rares galets (Us 13024) comprise comme un possible remblai. S’installe ensuite une couche de limon argileux brun-verdâtre associée à de nombreuses inclusions de mortier de chaux, des petits cailloux de schiste bleu et des fragments de terres cuites architecturales (Us 13023). Interprétée comme une potentielle préparation de sol, elle est recouverte d’un niveau de terre battue (Us 13022), lui-même masqué par une strate de limon brun foncé piégeant des charbons de bois (Us 13044) et compris comme son niveau d’occupation. Cette couche, qui masque également une partie des maçonneries MR 13027 et MR 13030, est couverte par un niveau d’argile brun-verdâtre (Us 13019) analogue à l’Us 13023 (cf. supra) auquel succèdent les Us 13016, Us 13017, Us 13018 et Us 13043 qui pourraient s’apparenter à des niveaux de fonctionnement de la galerie portique étudiée précédemment.

Sur le plan chronologique, seule la couche clôturant la stratigraphie (Us 13016) livre un fragment de poterie daté des IIe-IIIe siècles de notre ère qui autorise à attribuer un terminus post quem à cette stratigraphie. Les quelques autres artefacts mis au jour proviennent de passes de nettoyage (Us 13043, Us 13057, Us 13058 et Us 13081) et correspondent à 11 tessons de céramique datés du milieu du IIe siècle de notre ère (Us 13043) (fig. 33), 4 tessons de poterie attribués au XIXe siècle associés à quatre fragments d’enduits peints blancs et rouge ocre sur lesquels on perçoit aussi l’amorce d’un graffiti incisé (Us 13057), une monnaie du IVe siècle de notre ère associée à un fragment de la valve arrière d’une figurine en terre blanche représentant une Vénus anadyomène (Us 13058), ainsi qu’à trois fragments de céramique dont les éléments les plus récents sont datables du XVIIe siècle associés à neuf fragments d’un même enduit peint très érodé de couleur blanche (Us 13081). On notera également la mise au jour de 4 tessons gallo-romains associés à 1 fragment de céramique moderne (daté à partir du XVIIe siècle) et à un carreau de faïence (attribué au XIXe siècle) au sein de la tranchée de réseau Us 13056.

Coupes ouest (coupes 3 et 4)Les coupes 3 et 4, réalisées après avoir vidé partiellement la fosse FS 13055 (cf. infra), dévoilent deux maçonneries (MR 13036 et MR 13073) ainsi qu’une succession de niveaux conservés sur près de 1,10 m de hauteur (fig. 32, 34 et 35).

Dans le détail, la maçonnerie MR 13036 et le probable remblai de démo-lition ou d’abandon Us 13058 étudiés précédemment s’apparentent aux éléments les plus récents de la stratigraphie. Le paléosol Us 13040 a quant à lui été atteint à 38 m NGF, soit environ 0,90 m sous le niveau de décapage. Il est recouvert par une à deux couches de limon brun-verdâtre piégeant quelques charbons de bois (Us 13068 - Us 13069 - Us 13091) interprétées comme de probables remblais. Leur succède le mur MR 13073 conservé sur 0,40 m de haut sous la forme d’un radier de schiste bleu large de 0,60 m installé au sein d’une tranchée étroite (Us \13072/). Apparu 0,45 m sous le niveau de décapage, il semble séparer deux espaces matérialisés par deux stratigraphies distinctes. Au sud de cette maçonnerie se succèdent ainsi un sol en terre battue de couleur beige (Us 13067), une potentielle plaque foyère (Us 13066), une couche argileuse brun-ocre interprétée comme une recharge de sol (Us 13065), un

0 4cm

Fig. 33 Coupelle Drag 37 en céramique sigillée datée des années 140/160 de notre ère dont le décor est apparenté au groupe CINNAMVS.© R. Delage, Inrap

51II. Résultats

Fig. 34 Vue de détail de la coupe 3. © N. Ménez, Inrap

Fig. 35 Vue de détail de la coupe 4.© N. Ménez, Inrap

niveau d’argile brun-gris piégeant de nombreuses inclusions de charbon et de mortier de chaux (Us 13064) compris comme un niveau de sol ou de préparation de sol, un radier de sol constitué de blocs et de plaquettes de schiste (Us 13063), un sol en terre battue de couleur brune (Us 13062) ainsi qu’une couche argileuse associée à des fragments de mortier de chaux et de schiste bleu (Us 13061) interprétée comme une recharge ou une préparation de sol. La stratigraphie observée au nord du mur MR 13073 se compose quant à elle de deux niveaux de sol en terre battue (Us 13090 et Us 13089) masqués par une couche de limon brun piégeant des charbons de bois (Us 13088) et interprétée comme un niveau d’occupation. Cette Us est percée par une fosse au profil en cuvette large de 0,54 m à l’ouverture et conservée sur 0,14 m de hauteur (FS 13087). Cette dernière est comblée par du limon brun-verdâtre associé à des micro charbons de bois, quelques petits galets et des fragments de terres cuites architecturales (Us 13086). La fosse FS 13087 ainsi que l’Us 13088 (cf. supra) sont ensuite oblitérées par un fin cailloutis (Us 13085) correspondant peut-être à un niveau de circulation. Lui succède une couche de limon brun-verdâtre piégeant des nodules de mortier de chaux, des plaquettes de schiste bleu ainsi que de nombreux fragments de de terres cuites architecturales (Us 13084). Compris comme un probable remblai, il est recouvert par un fin niveau de sol en terre battue jaune (Us 13083), lui-même masqué par une couche charbonneuse (Us 13082) interprétée soit comme une strate de rejet.


Cette Us 13082, tout comme l’Us 13061 et la maçonnerie MR 13073 (cf. supra), sont oblitérées par un épais sol de terre battue de couleur brune (Us 13060 - Us 13074) qui semble avoir fait l’objet de plusieurs rechapages et pourrait avoir fonctionné, d’après la coupe 3, avec le mur MR 13036 (cf. supra). Ce sol est ensuite recouvert par le remblai de démolition ou d’abandon Us 13058 - Us 13059 composé de limon beige associé à des fragments de schiste bleu, du mortier de chaux, des nodules d’argile ou encore des coquilles d’huîtres et qui clôture la stratigraphie des coupes 3 et 4.

Sur le plan chronologique, aucun élément ne permet de dater ces nombreuses strates.

53II. Résultats

0 2,5 5 m

1/100

Maçonnerie

Tranchée Sol Us 14010

Sol Us 14014Sol Us 14009Axe de coupeLimite de tranchée

Palier de sécurité Altitude (en m NGF)38,88 Creusement fosse FS 14016

COUPE 1 CO

UPE

2

COUP

E 3

COUPE 5

COUPE 4

MR 14039

MR 14002

TR 14021

MR 14001

39,03

39,39

39,46

39,63

39,65

39,48

38,87

39,32

38,79

38,66

38,86

38,90

39,15

38,7637,80

38,27

37,99

37,99

38,02

38,05

38,02

38,64

37,78

37,74

37,63

37,5337,63

37,71

36,63

37,89

37,72

37,83

37,85

37,89

37,79

38,40

38,53

38,3738,07

38,45

38,26

N

TR. 14

2.3.2. Tranchée 14

La tranchée 14 (fig. 36) est implantée dans l’angle nord-ouest du secteur 7 où elle chevauche en partie un ancien bâtiment démoli. Principalement orientée nord-ouest/sud-est, elle présente un léger pendage sud-est/nord-ouest compris entre 39,46 m et 39,03 m NGF. Son plan polygonal mesure entre 6 et 14 m de long et entre 4,50 et 10 m de large (au maximum), soit une surface totale de 122 m².

Fig. 36 Plan masse de la tranchée 14 avec localisation des axes de coupe et du sondage. © N. Ménez, Inrap


Les vestiges mis au jour sont bien conservés et prennent la forme de maçonneries, d’une tranchée, d’une fosse, de niveaux de sol ou encore de remblais ; ils apparaissent entre 38,53 m NGF (partie nord-ouest de la tranchée) et 37,76 m NGF (partie sud-est), soit une profondeur d’enfouissement comprise entre 0,80 m (au nord-ouest) et 1,60 m (au sud-est) par rapport au niveau actuel (fig. 37).

2.3.2.1. Éléments de stratigraphieLe substrat (Us 14038) s’apparente à de l’altérite de schiste de couleur jaunâtre et a été atteint à 36,63 m NGF au sein du sondage réalisé dans la partie centrale de la tranchée. Les vestiges mis au jour sont quant à eux masqués par une succession de remblais qui diffèrent selon leur positionnement au sein de la tranchée (fig. 38, 39).

Ainsi, l’espace ceinturé par les murs MR 14001 et MR 14002 (coupes 1 et 2) est oblitéré par une épaisse couche de remblai limoneux brun (Us 14005 - Us 14012 - Us 14013) riche en matériaux issus de démolition (nodules de mortier de chaux et de tuileau, plaquettes de schiste bleu, fragments de terres cuites architecturales …). Cette Us livre un lot de 12 tessons daté de la seconde moitié du IIe siècle de notre ère au sein duquel on note la présence d’un Drag.37 en sigillée (fig. 40, n°1), d’une céramique commune cuite en mode B (fig. 40, n°2) ou encore d’amphores régionales BCG et OCG (fig. 40, n°3). Elle révèle également la présence de deux monnaies antiques (antoniniens datés de la seconde moitié du IIIe siècle de notre ère), un denier du XIIIe siècle ainsi que deux fragments d’enduits peints très érodés qui laissent deviner un fond bleu intense pour l’un et un fond rouge usé pour l’autre avec quelques traits d’un graffiti indéchiffrable.

L’espace limité par le mur MR 14001 et la tranchée TR 14021(coupe 1 et 3) est quant à lui en partie recouvert par un remblai constitué de plaquettes de schiste bleu et de sédiment argileux brun (Us 14008) qui dévoile la présence de 9 fragments de poterie attribués au IIIe siècle de notre ère ainsi que deux monnaies gallo-romaines (un denier républicain et semis augustéen). Lui succède un nouveau remblai limoneux brun (Us 14007) qui piège de nombreux gravillons et fragments de terres cuites architecturales, des galets de quartz, des plaquettes de schiste bleu, des petites poches d’argile jaune ainsi qu’une monnaie antique (as daté du début du Ier siècle de notre ère) associée à un fragment de plaque en bronze et à trois tessons de poterie modernes (datés à partir du XVIIe siècle). Cette couche est oblitérée par un

Fig. 37 Vue générale de la tranchée 14 après nettoyage. © N. Ménez, Inrap

55II. Résultats

Ouest Est

14000

14022

14023

14024

1402514006

14008

14007

14023

14025

1403214040

14036

14026

14009

14033

1403214030

14029

14009

1402614027

NordSud

14012

14005

14010

14006

14007

14008

14000

14000

1401814017

14014

1401314011

1401214015

Est Ouest

14009

14010

COUPE 1

COUPE 2

COUPE 3

38,7

2 m

NG

F38

,72

m N

GF

38,7

2 m

NG

F

14016

14021

0 0,5 2,5 m

1/50

MR 14001

MR 14002MR 14039

Maçonneries

Fosse FS 14016 Fosse FS 14021

SondagePaliers

Sol Us 14010 Sol Us 14014Sol Us 14009

Substrat

Fig. 38 Relevés stratigraphiques des coupes 1, 2 et 3. © Relevés : C. Baillieu et C. Robert ; DAO : M. Millet et N. Ménez, Inrap


Fig. 39 Vues d’ensemble des coupes 1 (A), 2 (B) et 3 (C). © N. Ménez, Inrap

A

B

C

1

2

30 10cm

Fig. 40 Céramiques remarquables mises au jour au sein de l’Us 14005 - Us 14012 - Us 14013. © R. Delage, Inrap

57II. Résultats

remblai hétérogène (Us 14006) riche en matériaux de démolition (nodules de mortier de chaux et de tuileau, plaquettes de schiste bleu, fragments de terres cuites architecturales …) qui livre une monnaie gallo-romaine (imitation d’antoninien du IIIe siècle de notre ère), trois plombs à sceller modernes, un fragment de manche de cuillère en étain (moderne également), ainsi qu’un bouton en alliage cuivreux attribué à l’époque moderne ou contemporaine. Ces trois strates sont ensuite en partie recouvertes par un épais remblai limoneux brun piégeant de nombreux nodules de mortier de chaux et de tuileau, des blocs et plaquettes de schiste, des galets de quartz ainsi que quelques coquillages (Us 14025). Cette Us, qui intègre également une poche d’argile jaune (Us 14024), est elle-même oblitérée par un nouveau et puissant remblai argileux brun auquel sont associés de nombreux graviers, des nodules de mortier de chaux et des plaquettes de schiste (Us 14023).

La zone localisée à l’est de la tranchée TR 14021 est pour sa part masquée par les remblais Us 14025 et Us 14023 observés à l’ouest (cf. supra).

Les niveaux sommitaux de ces trois ensembles stratigraphiques sont recouverts par un épais remblai limono-argileux brun (Us 14000) qui piège des matériaux issus de démolition (blocs et plaquettes de schiste bleu, fragments de terres cuites architecturales et de mortier de chaux) et clôture la stratigraphie de la tranchée.

2.3.2.2. La tranchée TR 14021La tranchée TR 14021 est localisée dans la partie centrale de la tranchée de sondage (fig.36) où elle est apparue environ 0,40 m sous le niveau actuel (soit aux alentours de 38,40 m NGF). Orientée nord-est/sud-ouest, elle affiche une profondeur de près de 2 m dans sa partie nord avant de remonter brutalement dans sa partie sud (0,50 m de profondeur). Son profil évolue quant à lui d’une forme en cuvette sur ses 30 premiers centimètres (3,40 m de large à l’ouverture) à des bords évasés dont la largeur atteint 1,30 m dans la partie inférieure du creusement (fig. 39, 41).

Son comblement est constitué d’une seule Us (Us 14022) composée de limon argileux brun piégeant de nombreux nodules de mortier de chaux et d’argile jaune, des plaquettes de schiste, des galets, des graviers ainsi que des fragments de terres cuites architecturales. Cette strate livre un lot de mobilier composé de 3 tessons de céramique antiques datés du premier quart du IIe siècle de notre ère, 3 monnaies gallo-romaines (un antoninien et deux minimi) attribuées aux IIIe et IVe siècles de notre ère, 1 canelle en fer et alliage cuivreux datée à partir du XVIe siècle ainsi qu’une tête de clou non datée. Outre ces artefacts, l’Us 14022 a permis de mettre au jour une petite plaque d’enduit peint présentant un graffiti figurant une petite scène de chasse (fig. 42).

Du point de vue chrono-stratigraphique, cette tranchée recoupe les murs MR 14001 et MR 14002 (cf. infra), les niveaux de sol Us 14009 et Us 14010 (cf. infra), ainsi que la quasi-totalité des niveaux supérieurs de la tranchée (Us 14023, Us 14024 et Us 14025, cf. supra).


0 10 cm

Rennes, 6 rue de l’Hôtel-Dieu, diag. 2019TR. 14, US 14022 (relevé et cliché J. Boislève, Inrap)

Fig. 41 Profil partiel de la tranchée TR 14051. © N. Ménez, Inrap

Fig. 42 Plaque au graffiti à scène de chasse.© J. Boislève, Inrap

2.3.2.3. La fosse FS 14016La fosse FS 14016 a été principalement repérée au sein de la coupe relevée contre la berme sud de la tranchée (coupe 2, fig. 38, 39). Apparue aux alentours de 38,50 m NGF, elle est conservée sur 1 m de profondeur et présente un bord ouest en cuvette (son bord oriental n’a pas été atteint au cours du diagnostic) ainsi qu’un fond plat (Us \14016/). Son comblement est constitué de deux Us ; la plus ancienne (Us 14017) s’apparente à du limon brun qui piège quelques plaquettes de schiste, tandis que la plus récente (Us 14018) est composée de limon brun associé à de nombreuses plaquettes de schiste bleu, des graviers, des petits nodules de mortiers et quelques fragments de terres cuites architecturales. Sur le plan chrono-stratigraphique, cette fosse recoupe le remblai Us 14015 (cf. infra) et est lui-même recouvert par le remblai Us 14000 (cf. supra) qui clôt la stratigraphie de la tranchée.

59II. Résultats

Fig. 43 Vue d’ensemble du mur MR 14001.© N. Ménez, Inrap

Fig. 44 Vue d’ensemble du mur MR 14002 avec, à gauche, le départ de mur MR 14039 (au second plan, le mur MR 14001 et la tranchée TR 14051). © N. Ménez, Inrap

2.3.2.4. Le mur MR 14001Le mur MR 14001 est localisé dans la moitié occidentale de la tranchée où il est apparu entre 38,53 et 38,37 m NGF (fig. 36). Orienté nord-ouest/sud-est, il affiche une largeur de 0,80 m et a été étudié sur 4 m de long avant de s’interrompre, en direction du sud, au contact de la tranchée TR 14021 qui le recoupe, tandis que vers le nord, il se prolonge au-delà de la tranchée (fig. 43). Conservé sur au moins 0,48 m de hauteur, il est constitué d’un radier composé de blocs de schiste bleu (Us 14001a) sur lequel est érigée une fondation maçonnée (Us 14001b) constituée de blocs de schiste bleu liés par un mortier de chaux beige, puis une élévation à la composition analogue conservée sur une seule assise (Us 14001c). L’ensemble est installé au sein d’une tranchée étroite (Us \14004/) qui n’a pas fait l’objet d’exploration.

Du point de vue chrono-stratigraphique, cette maçonnerie recoupe les niveaux de sol Us 14009 (à l’est) Us 14010 (à l’ouest) sur lesquels nous reviendrons ; il est lui-même coupé par la tranchée TR 14021 (cf. supra).

2.3.2.5. Le mur MR 14002La maçonnerie MR 14002 a été repérée dans la moitié méridionale de la tranchée où elle se développe selon un axe nord-est/sud-ouest (fig.36). Apparue entre 38,45 et 38,26 m NGF, elle affiche une largeur de 0,80 m et a été suivie sur près de 3 m de long. Comme pour le mur MR 14001 (cf. supra), elle est recoupée, en direction du nord, par la tranchée TR 14021, et se poursuit, vers le sud, hors des limites de la tranchée (fig.44). Conservée sur au moins 0,45 m de haut, elle est composée d’un radier fait de blocs de schiste bleu (Us 14002a) sur lequel vient s’appuyer une fondation maçonnée (Us 14002b) constituée de blocs de schiste bleu liés par un mortier de chaux beige, puis une potentille élévation à la composition analogue conservée sur une seule assise (Us 14002c). L’ensemble est installé au sein d’une tranchée étroite (Us \14019/) qui n’a pas été explorée au cours du diagnostic.


Le flanc occidental de ce mur dévoile par ailleurs ce qui pourrait s’apparenter à un départ de mur en direction de l’ouest (MR 14039). Apparu dès 38,07 m NGF, ce dernier semble être constitué d’un radier et d’une fondation maçonnée identiques à ceux du mur MR 14002 et a été suivi sur moins de 0,50 m de long.

Sur le plan chrono-stratigraphique, la maçonnerie MR 14002 fonctionne avec le niveau de sol de béton Us 14014 (cf. infra) et recoupe les remblais Us 14011 et Us 14015 (cf. infra) ; il est lui-même recoupé par la tranchée TR 14021 (cf. supra).

2.3.2.6. Les niveaux de solsOutre des maçonneries et des structures en creux, la tranchée 14 dévoile la présence de plusieurs niveaux de sols.

Le premier d’entre eux (Us 14009) est localisé au nord du mur MR 14001 et se poursuit, en direction de l’est, environ 2,50 m au-delà de la tranchée TR 14021 (fig.36). Apparu entre 37,85 m NGF (à l’ouest) et 37,76 m NGF (à l’est), il se compose d’un mélange de graviers et d’argile orangée piégeant quelques petites plaquettes de schiste bleu et forme un niveau damé et nivelé épais d’environ 0,05 m (fig. 45).

Fig. 45 Vue d’ensemble du niveau de sol Us 14009. © N. Ménez, Inrap

Le niveau de sol Us 14010 est pour sa part limité par les maçonneriesMR 14001 et MR 14002 (fig. 36). Apparu entre 38,02 et 37,99 m NGF, il s’apparente à un sol en béton de tuileau (fig. 46) à la surface duquel des empreintes de pilettes, espacées d’environ 0,40 m, sont encore visibles (fig. 47). Épais de 0,05 m, il semble être arraché dans sa partie orientale.

Le niveau de sol Us 14014, enfin, a été repéré sous la forme d’un lambeau de 0,40 m² installé contre le flanc sud du mur MR 140002 (fig. 36). Apparu dès 38,39 m NGF, il est épais de 0,05 m et correspond à un sol en béton fonctionnant de manière concomitante avec la maçonnerie MR14002 (fig. 48).

61II. Résultats

Fig. 49 Relevés stratigraphiques des coupes 4 et 5 relevées au sein du sondage opéré dans la tranchée TR 14051. © Relevés : G. Jouquand et A. Mahé ; DAO : M. Millet et N. Ménez, Inrap

Fig. 46 Vue d’ensemble du niveau de sol Us 14010. © N. Ménez, Inrap

Fig. 47 Vue de détail des empreintes de pilettes. © N. Ménez, Inrap

Fig. 48 Vue de détail du niveau de sol Us 14014. © N. Ménez, Inrap

48 46

47

2.3.2.7. Les niveaux et structures antérieursLes vestiges présentés dans les paragraphes précédents percent et/ou oblitèrent un ensemble de strates et d’aménagements antérieurs.

Pour l’espace localisé au nord et à l’ouest de la maçonnerie MR 14001, l’étude partielle de ces vestiges a pu être réalisée par le biais d’un sondage opéré dans la tranchée TR 14021. Celui-ci permet de mettre en évidence une stratigraphie conservée sur près d’1 m de hauteur subdivisée en deux ensembles distincts (fig. 49). Dans la partie occidentale du sondage (coupe 4), le substrat (Us 14038) a

14026

14027

14028

14030

14026

14035

140361404014032

14036

14022

14009

14037

14029

1403214031

Nord-Est Nord-EstSud-Ouest

14009

COUPE 4 COUPE 5

37,86 m NGF37,74 m NGF

37,62 m NGF

14034

14021

0 0,5 2,5 m

1/50Sol Us 14009 Substrat


été atteint à 36,63 m NGF ; il est recouvert par un probable remblai lité où alternent des strates de sableuses brunes et grises (Us 14032) et qui livre 3 fragments de poterie datés, sans certitude, de la seconde moitié du Ier siècle de notre ère. Lui succède une épaisseur de plaquettes de schiste bleu disposées à plat (Us 14031) correspondant peut-être à une préparation de sol, elle-même recouverte par une couche de substrat remanié (Us 14030) qui s’apparente potentiellement à un remblai d’assainissement. Ce dernier est en partie masqué par une strate de graviers (Us 14029), puis par une couche de limon argileux brun piégeant de nombreux charbons de bois, des graviers et des coquilles d’huitres (Us 14028) interprétée comme un remblai. A sa surface s’installe un nouveau remblai fait de limon brun foncé associé à quelques graviers, galets, plaquettes de schiste, nodules de mortier de chaux et fragments de terres cuites architecturales (Us 14027) qui dévoile la présence d’1 tesson de poterie vraisemblablement intrusif (en lien avec le comblement de la tranchée TR 14021) attribué aux XVe-XVIe siècles.

La stratigraphie observée dans la partie orientale du sondage (coupe 5) est séparée de la précédente par une possible tranchée (sablière basse ?) comblée par un sédiment sableux brun-gris (Us 14033). Le substrat (Us 14038) est y recouvert par l’Us 14032 déjà étudiée dans la partie ouest (cf. supra), elle-même oblitérée par un remblai limoneux brun foncé qui piège quelques graviers (Us 14040). Lui succède un nouveau remblai associant du limon sableux brun et des graviers, des plaquettes de schiste bleu et quelques nodules de mortier de chaux (Us 14036) qui livre 1 tesson de céramique sigillée daté du deuxième quart du Ier siècle de notre ère (fig.50). Ce dernier remblai est recoupé par un creusement à bords droits et fond plat (Us \14034/) qui semble se poursuivre en direction de l’est. Large de près d’1 m à l’ouverture et conservé sur au moins 0,60 m de profondeur, il est comblé par du limon brun (Us 14035).

Les Us sommitales de ces deux ensembles stratigraphiques (Us 14027 et Us 14036 et Us 14035) sont recouvertes par un épais remblai limoneux brun (Us 14026) qui piège des gravillons, des nodules de mortier de chaux et de terres cuites architecturales ainsi que des plaquettes de schiste bleu et clôture la stratigraphie du sondage.

Concernant l’espace ceinturé par les murs MR 14001 et MR14002 et celui localisé à l’est de la maçonnerie MR 14002, l’absence d’exploration poussée ne permet pas de reconnaître leur puissance stratigraphique. On peut toutefois préciser que le sol de béton Us 14010 repose sur un remblai argileux brun riche en plaquettes de schiste (Us 14011), tandis que le sol de béton Us 14014 est installé sur un remblai limoneux brun (Us 14015) dont le nettoyage a permis de glaner 3 tessons de céramiques attribués au IIIe siècle de notre ère.

2.3.3. Tranchée 15

La tranchée 15 (fig. 51) est implantée dans la partie sud-ouest du secteur 7, à cheval sur un ancien bâtiment démoli. Principalement orientée est-ouest, elle présente un léger pendage de la même orientation compris entre 40,83 m et 40,96 m NGF. Son plan en forme de L mesure entre 5 et 10 m de long pour une largeur comprise entre 4 et 7 m, soit une surface totale de 57 m².

Les vestiges mis au jour sont bien conservés et prennent la forme de maçonneries, de sépultures, de niveaux de sols, de circulation ou encore de remblais ; ils apparaissent entre 40,07 m NGF (partie centrale de la tranchée) et 39,70 m NGF (partie nord), soit une profondeur d’enfouissement comprise entre 0,70 m (au centre) et 1,10 m (au nord) par rapport au niveau actuel (fig.52).

0 2cm

Fig. 50 CEstampille sur céramique sigillée mise au jour au sein de l’Us 14036. © R. Delage, Inrap

63II. Résultats

0 2,5 5 m

1/100

Réseau

Bâtiment détruit sur sous-sol

Axe de coupeLimite de tranchée

Palier de sécurité Altitude (en m NGF)38,88

Sondage 1

Sondage 2

Maçonnerie

Sépulture

MR 15041

MR 15007

MR 15008

MR 15001 MR 15002

SP 15003

SP 15004SP 15006

SP 15005

40,70

40,64

40,8340,60

40,46

40,57

40,19

40,70

39,77

39,78

39,7839,83

39,73

39,78 39,96

39,84

39,91

39,95

39,82

39,72

39,71

40,7739,67

40,07

39,71

39,80

38,45

COUPE 1

CO

UPE

2

COUPE 3

COUPE 5COUPE 4

N TR. 15

Fig. 51 Plan masse de la tranchée 15 avec lo-calisation des axes de coupe et des sondages. © N. Ménez, Inrap

Fig. 52 Vue générale de la tranchée 15 après nettoyage. © N. Ménez, Inrap


2.3.3.1. Éléments de stratigraphieLe substrat (Us 15065) a été atteint à 38,45 m NGF (soit près de 2,30 m sous le sol actuel) au fond du sondage réalisé à l’extrémité nord de la tranchée. Comme dans les trois autres fenêtres d’exploration, il s’apparente à de l’altérite de schiste de couleur jaunâtre.

La presque totalité des vestiges archéologiques mis au jour au sein de la tranchée est recouvert par un remblai constitué de matériaux issus de démolition tels que blocs et plaquettes de schiste bleu, des nodules de mortier de chaux ou encore des fragments de terres cuites architecturales (Us 15016 - Us 15017 - Us 15023 - Us 15025 - Us 15028 - Us 15031, (fig. 53). Il livre un lot de 10 tessons de céramique attribuable au IVe siècle de notre ère, un ensemble de 5 monnaies datées du IIIe siècle de notre ère (antoniniens), une tête de clou ainsi qu’une écuelle intacte en alliage cuivreux à la surface étamée attribuée aux IIIe-IVe siècles de notre ère (fig. 54b). La surface de cette Us est en partie masquée par une couche constituée de fragments d’enduits peints jaune pâle et de tuiles disposés à plat (Us 15024) (fig. 54a). Ces deux strates sont perforées par un ensemble de sépultures sur lequel nous reviendrons, puis oblitérées par un puissant remblais hétérogène composé de limon brun associé à des graviers, des plaquettes de schiste, des fragments de terres cuites architecturales ou encore du ciment (Us 15000 - Us 15013) qui clôt la stratigraphie de la tranchée. Il est toutefois percé par des maçonneries orientées nord-sud (MR 15010 et MR15012) correspondant aux fondation d’un bâtiment récemment démoli ainsi que par des tranchées de réseaux d’eau et d’électricité (Us 15011, Us 15021, Us 15026 et Us 15027).

15021

15013

15023

1501115026 15013

15027 15028

15016

15061

15062

1506015025

15017MR 15001MR 15002

MR 15010

15014

15015

1501615016

15017

15013

15025150601506115062

MR

150

12

Est

NordSud

0 0,5 2,5 m

1/50

COUPE 1

COUPE 2

39,82 m NGF

39,82 m NGF

Maçonneries antiques

Maçonneries récentes Réseaux

Sondage 2

Fig. 53 Relevés stratigraphiques des coupes sud et ouest (coupes 1 et 2) de la tranchée 15. © Relevés : G. Jouquand et A. Mahé ; DAO : M. Millet et N. Ménez, Inrap

65II. Résultats

Fig. 54a Vue de détail de l’Us 15024. © N. Ménez, Inrap

Fig. 54b Écuelle en alliage cuivreux mise au jour au sein de l’Us 15031. © E. Collado, Inrap

2.3.3.2. Un ensemble de sépulturesQuatre sépultures ont été mises au jour dans la moitié méridionale de la tranchée de diagnostic : SP 15003, SP 15004, SP 15005 et SP 15006 (fig.51

et 52). Apparues entre 39,97 m NGF (sépulture SP 15005) et 39,73 m NGF (SP15004), soit entre 0,80 et 1 m sous le niveau actuel, elles sont toutes orientées nord-ouest/sud-est et affichent des plans oblongs mesurant entre 1,90 et 2,10 m de long pour des largeurs comprises entre 0,75 et 1 m. Non testées dans le cadre du diagnostic, leur nettoyage de surface a néanmoins permis de préciser que certains crânes affleuraient directement sous le remblai Us 15000 - Us 150013. Leur comblement sommital est quant à lui constitué d’un sédiment argileux brun foncé piégeant des plaquettes de schiste bleu, des fragments de mortier de chaux et de terres cuites architecturales ou encore des graviers.


2.3.3.3. Un ensemble de maçonneriesOutre des sépultures, la partie sud de la tranchée de sondage dévoile un ensemble de six maçonneries.

La première d’entre elles, MR 15001, est localisée dans l’angle sud-ouest de la fenêtre d’exploration et apparaît dès 39,93 m NGF (fig.51 et 52). Orientée nord-est/sud-ouest, elle a été suivie sur 1 m de long et mesure environ 0,65 m de large. En direction du nord-est, elle semble chaînée au mur MR 15002 (cf. infra) avec lequel elle forme un angle à 90 degrés (fig.55), tandis que vers le sud-ouest, elle se poursuit hors de la tranchée. Non sondée dans le cadre du diagnostic, seule sa partie supérieure (fondation) constituée de plaquettes de schiste bleu liées par un mortier de chaux orangé, a été observée.

Fig. 55 Vue de détail des murs MR 15001 et MR 15002 dont l’angle est recoupé par la sépulture SP 15003. © N. Ménez, Inrap

Fig. 56 Vue d’ensemble du mur MR 15007.© N. Ménez, Inrap

Le mur MR 15002 affiche pour sa part une orientation nord-ouest/sud-est et apparaît dès 39,83 m NGF (fig. 51,52 et 55). Chaîné à la maçonnerie MR 15001 (cf. supra), il a été étudié sur 1,50 m de long avant de disparaître sous la berme sud de la tranchée. Sa partie sommitale, composée de plaquettes de schiste bleu liées par un mortier de chaux orangé, est par ailleurs en grande partie recoupée par la sépulture SP15003 (cf. supra).

La maçonnerie MR 15007 a été mise au jour dans la partie orientale de la tranchée, où elle apparaît entre 40,07 et 39,71 m NGF (fig. 51, 52 et 56). Axée nord-est/sud-ouest, elle est strictement parallèle au mur MR 15002 (cf. supra) et a été suivie sur environ 3,50 m de long. En direction du nord-ouest, elle semble chaînée au mur MR 15008 (cf. infra) avec lequel elle forme un angle à 90 degrés, tandis que vers le sud-est, elle se poursuit hors de la tranchée. Elle est composée d’une fondation maçonnée large de 0,40 m faite de blocs et plaquettes de schiste bleu liés par un mortier de chaux beige (Us 15039) qui repose sur un radier de blocs et plaquettes de schiste bleu (Us 15040). Ces deux Us, conservées respectivement sur 0,50 et 0,35 m (a minima) de hauteur, sont installées au sein d’une tranchée étroite (Us \15007/) dont le fond n’a pas été atteint au cours du diagnostic.

67II. Résultats

Fig. 57 Vue de détail de la fondation du mur MR 15008. © N. Ménez, Inrap

Le mur MR 15008, apparu aux alentours de 39,70 m NGF, est situé dans le prolongement du mur MR 15001 (cf. supra), duquel il est séparé par 3 m (fig. 51 et 52). Orienté nord-ouest/sud-est, il est chaîné à la maçonnerie perpendiculaire MR 15007 (cf. supra) et a été étudié sur 1,10 m de long. En direction du nord-est, il est totalement détruit par la maçonnerie récente MR 15010 (cf. supra), tandis que vers le sud-ouest, il semble disparaître peu après son intersection avec MR 15007 (interruption ? destruction ?). Ce mur est constitué d’une fondation maçonnée de 0,70 m de large très mal conservée (0,02 m d’épaisseur) faite de blocs et plaquettes de schiste bleu liés par un mortier de chaux beige (Us 15056, fig. 57). Celle-ci repose sur un radier de blocs et plaquettes de schiste bleu (Us 15057) conservé sur 0,60 m de hauteur, lui-même installé au sein d’une tranchée étroite dont le fond plat a été atteint aux alentours de 39,40 m NGF.

La maçonnerie MR 15041 (fig. 51) est localisée dans la partie nord-est de la tranchée où elle apparaît dès 39,67 m NGF. Orientée nord-ouest/sud-est, elle a été étudiée sur 1,10 m de long et prend la forme d’un radier de 0,90 m de large fait de blocs et de plaquettes de schiste bleu (Us 15042) installé au sein d’une tranchée étroite de 0,60 m de largeur (Us \15041/. En direction du nord-est, il est totalement détruit par la maçonnerie récente MR 15012 (cf. supra), tandis que vers le sud-ouest, il se prolonge en dehors de la fenêtre d’exploration.

Le mur MR 15009 (fig. 51) n’a été observé que très partiellement au cours du diagnostic. Mis au jour dans la partie nord-est de la tranchée 15, il est apparu dès 39,57 m NGF et est en grande partie masqué par la maçonnerie MR 15007 (cf. supra). Les données recueillies permettent néanmoins de préciser qu’il est axé nord-ouest/sud-est et constitué d’une fondation maçonnée faite de blocs et de plaquettes de schiste bleu liés par un mortier de chaux blanc (Us 15032) posée sur un radier de schiste (blocs et plaquettes, Us 15033) qui semble s’interrompre sous le mur récent MR 15010. Ces deux Us, conservées respectivement sur 0,30 et 0,20 m de hauteur, sont installées au sein d’une tranchée étroite à fond plat (Us \15009/).


2.3.3.5. Les niveaux et structures antérieursLes structures archéologiques présentées dans les paragraphes précédents percent et/ou oblitèrent un ensemble de strates et d’aménagements antérieurs. Bien que partielle, leur étude par le biais de deux sondages permet néanmoins de renseigner la stratigraphie sous-jacente de la tranchée.

Sondage 1Le premier de ces sondages (sondage 1) à été réalisé dans la partie nord-est de la fenêtre d’exploration, à l’emplacement d’une maçonnerie récente retirée pour l’occasion (fig. 51). D’une surface de 3 m², il a permis d’atteindre le substrat à 38,45 m NGF et dévoile une stratigraphie relativement complexe conservée sur 1,20 m de hauteur. Les trois coupes relevées au sein de cette ouverture (coupes 3, 4 et 5) révèlent autant de stratigraphies différentes que nous nous contenterons ici de décrire.

• Coupe 3 (coupe sud)La strate la plus ancienne décelée au sein de la coupe 3 (fig. 58 et 59) s’apparente à un paléosol constitué de sable argileux jaune-orangé associé à des galets (Us 15036) et installé à la surface du substrat (Us 15065). Il est impacté par un creusement en cuvette (fossé ? fosse ?) large d’au moins 0,30 m à l’ouverture et profond de 0,16 m (Us \15037) comblé par du limon argileux brun (Us 15038). Leur succède un épais remblai (Us 15035) composé de limon argileux gris-brun piégeant quelques charbons de bois, lui-même impacté par l’installation de la maçonnerie MR 15009 étudiée précédemment. Celle-ci est oblitérée par un remblai ou un radier constitué de plaquettes de schiste (Us 15049 - Us 15048), lui-même masqué par un nouveau remblai limono-sableux brun-vert (Us 15047) qui dévoile un lot de 22 tessons de céramique daté de la seconde moitié du IIe siècle de notre ère et clôt la stratigraphie de cette coupe méridionale.

• Coupe 4 (coupe est)Les couches les plus anciennes mises en évidence au sein de la coupe 4 (fig. 58 et 60) correspondent à celles observées dans la coupe 3 (cf. supra), c’est-à-dire le paléosol Us 15036, le creusement Us \15037 et son comblement Us 15038 ainsi que le remblai Us 15035. Ce dernier est par la suite recouvert par une succession de trois nouveaux remblais sablo-argileux de couleur brun-vert (Us 15052, Us 15051 et Us 15050) qui livrent 5 fragments de poterie datés du troisième quart du Ier siècle de notre ère. Le plus récent d’entre eux (Us 15050) est oblitéré par le remblai ou radier constitué de plaquettes de schiste Us 15049 - Us 15048 observé au sein de la coupe 3 (cf. supra), qui recouvre également la maçonnerie MR 15009 (cf. supra). L’ensemble de ces strates est percé par un important creusement (fossé ? tranchée d’installation ? tranchée de récupération ?) dont le profil partiel évolue d’une forme en cuvette à subverticale (Us \15053/) et qui est comblé par deux Us limono-sableuses qui piègent des plaquettes de schiste bleu, des gravillons ainsi que quelques charbons de bois (Us 15054 et Us 15055). Ce creusement se voit par la suite masqué par le remblai limono-sableux brun-vert Us 15047 observé dans la coupe 3 (cf. supra) et qui coiffe la séquence stratigraphique de cette coupe orientale.

La partie nord de cette coupe 4 dévoile par ailleurs la présence de deux radiers de murs composés de blocs et de plaquettes de schiste bleu. Si le plus récent d’entre eux (Us 15042) correspond avec certitude à la fondation du mur MR 15041 étudié plus haut, le plus ancien semble s’apparenter aux vestiges d’une nouvelle maçonnerie : MR 15044. Large d’au moins 0,82 m, ce radier est conservé sur 0,44 m d’épaisseur et paraît reposer à même le substrat.

69II. Résultats

15035

15033

15038 15036

15047

15049

15032

15031

MR 15010

1503915031

15000

15042

15044

15047

15049

15048

15064

15054 15050

15035

15038 15036

1505215051

15059

15032

15033

15040

15055

15000

15057

15056

15045

15058

MR 15012

MR 15012

Sud-Est

Nord-Est

Sud Nord

Sud-Ouest

Nord-Ouest

15009

15037

15037

0 0,5 2,5 m

1/50

COUPE 3

COUPE 4

COUPE 5

39,71 m NGF

39,64 m NGF

39,72 m NGF

Mur MR 15044

Mur MR 15058

Substrat Mur MR 15041

Mur MR 15007

Mur MR 15009

Maçonneries antiques

Maçonneries récentes

Fig. 58 Relevés stratigraphiques des coupes 3, 4 et 5 réalisées au sein du sondage 1. © Relevés : G. Jouquand et A. Mahé ; DAO : M. Millet et N. Ménez, Inrap


Fig. 59 Vue de détail de la coupe 3. © A. Mahé, Inrap


• Coupe 5 (coupe ouest)Le vestige le plus ancien mis en évidence au sein de cette coupe 5 (fig.58 et

61) s’apparente à un radier constitué de blocs et de plaquettes de schiste bleu (Us 15058). Large d’au moins 1,30 m, il est conservé sur 0,46 m et repose directement sur le substrat, ce qui nous fait dire qu’il pourrait correspondre à la suite du radier de mur MR 15044 étudié au sein de la coupe 4 (cf. supra). Il est recouvert par un remblai limono-argileux brun-vert (Us 15045) sur lequel s’installe la maçonnerie MR 15008 analysée précédemment.

Sondage 2Le second sondage (sondage 2) a été opéré dans l’angle sud-ouest de la tranchée (fig.51) et permet de renseigner a minima la stratigraphie de l’espace localisé à l’ouest des maçonneries MR 15001 et MR 15008. D’une surface de 0,28 m², il a permis une exploration des couches jusqu’à 0,30 m sous le niveau de décapage (fig.53).

La strate la plus ancienne a été atteinte à 39,55 m NGF et correspond à un niveau de cailloutis damé constitué de petits galets et plaquettes de schiste

71II. Résultats


bleu usés (Us 15062) interprété comme un niveau de circulation (voirie ? trottoir ?). Lui succèdent une épaisse couche de limon argileux brun-gris (Us 15061), puis un remblai composé de limon brun foncé associé à quelques petites plaquettes de schiste, des gravillons et des coquillages (Us 15060). L’exploration manuelle de ces deux dernières Us a par ailleurs permis de recueillir un lot de 7 tessons de poterie daté de la seconde moitié du IIe siècle de notre ère.


3. Étude de la céramique gallo-romaine (par Richard Delage)

Références typologiques utilisées

Curle : Curle (J.), A Roman Frontier Post and its People. The Fort of Newstead in the Parish of Melrose, Glasgow, 1911.Drag. : Dragendorff (H.), Terra Sigillata, Bonn. Jahrb., 1896, p. 18-155 et 1897, p. 54-163.Dr. : Dressel (H.), Corpus Inscriptionum Latinarum, XV, 2, Berlin, 1899.G. : Laubenheimer (F.), La production des amphores en Gaule Narbonnaise, Paris, 1985.Lez. : Bet (Ph.), Delor (A.), La typologie de la sigillée lisse de Lezoux et de la Gaule centrale du Haut-Empire, révision décennale, dans : SFECAG, Actes du Congrès de Liboune, 2000, p. 461-484.M : Menez (Y.), Les céramiques fumigées de l’ouest de la Gaule, Quimper, 1985 (Cahiers de Quimper Antique, 2).Pasc. : Pascual (R.), Centros de produccíon y difusión geográfica de un tipo de ánfora, Congrès Nacional de Arqueologia, VII, Barcelone, 1962, p. 334-345.Ve. : Vernhet (A.), Création flavienne de six services de vaisselle à la Graufesenque, Figlina, 1, 1976, p. 13-27.

Abréviations utilisées

NMI : nombre minimum d’individus non pondéréNR : nombre de restes

3.1. Les catégories céramiques

Sigillée SG : céramique sigillée du groupe du « Sud de la Gaule » issue principalement des ateliers de Millau-la Graufesenque (MLG), mais aussi parfois de Montans. D’autres ateliers peuvent être ponctuellement concernés, mais hormis Banassac, il est délicat de proposer des attributions fiables. Une simple mention SG est alors proposée.Sigillée CG : céramique sigillée du groupe du « Centre de la Gaule » principalement issue des ateliers de Lezoux (LEZ), mais aussi de manière secondaire des Martres-de-Veyre (MdV) ou d’un des ateliers de l’Allier (ALL) (Lubié LUB, Toulon-sur-Allier, Terre-Franche, etc.). Certains vases, en raison de leurs caractéristiques techniques atypiques, ne peuvent avec certitude être rattachés à un de ces centres de production et portent donc simplement la mention CG. PFE : céramique dite « paroi fine engobée ». Le répertoire est essentiellement constitué de gobelets. Ces vases sont fabriqués un siècle durant à partir du milieu du Ier s. Ils proviennent majoritairement des ateliers du Centre la Gaule (CG), mais aussi de Lyon ou d’Aquitaine.Fine B (TN) : céramique fine de mode B de type « terra nigra ». Elle est la plus courante des vaisselles de table cuites en mode B. Les vases proviennent majoritairement des ateliers du Centre de la Gaule et des ateliers locaux et de manière secondaire d’Aquitaine, depuis les dernières décennies du Ier s. av. jusqu’à la fin du siècle suivant.Mi-fine B [classification : MfB] : cette catégorie céramique regroupe des vaisselles de table, essentiellement des gobelets, dont la surface est lissée, mais dont la pâte présente une densité plus importante de dégraissants minéraux que les céramiques fines. Si les premières productions s’inscrivent dans la tradition des terra nigra, celles des siècles suivants (jusqu’au Bas-Empire) présentent un répertoire qui leur est propre. Com A [classification : CoA] : céramique commune cuite en mode A. Il s’agit

73II. Résultats

d’une catégorie générale qui regroupe des productions très diverses, la plupart du temps dépourvues de revêtement, mais qui peuvent également être recouvertes d’engobe blanc, rouge ou orange. Le répertoire comporte essentiellement des formes fermées (à pâte très peu dégraissée) ainsi que des mortiers, et de manière secondaire des pots, jattes, marmites, plats ou couvercles.Com B [classification : CoB] céramique commune cuite en mode B. Comme ce sont des céramiques destinées au feu, la pâte est dégraissée, parfois fortement comme cela est le cas des productions de la première moitié du Ier s. Le répertoire comporte essentiellement des pots à cuire et de manière secondaire un corpus morphologique en commun avec les communes de mode A, ainsi que des bouilloires.Modélée [classification : Mod] : céramique commune cuite de mode B, réalisée en partie ou en totalité sans usage du tour de potier. Ces vases sont la plupart du temps de couleur sombre avec une pâte très dégraissée. On distingue parmi cette catégorie, les productions dont le répertoire est celui des vases dit « Besançon », qu’elles comportent les caractéristiques techniques des vases importés ou celles des productions locales contemporaines de celles-ci. Cette catégorie est peu représentée, essentiellement à la fin du Ier s. et au cours des premières décennies du Ier s. ap.Amphore Narbonnaise : transport du vin (G. 4).Amphore régionale : originaire de la vallée de Loire, transportant probablement essentiellement du vin. Deux productions dominantes sont attestées : en pâte brune à cœur noir (BCG) dont les parois sont la plupart du temps aussi fines que celles des cruches ; en pâte orangé à rouge à cœur gris (OCG) correspondant à des conteneurs plus massifs.

3.2. Contextes

Tr. 13, US 13016

Catégorie NR NMI

Com B 1 1

Céramique commune de mode B (CoB14). Datation : IIe s. - IIIe s.

Tr. 13, US 13043

Catégorie NR %NR NMI

Sigillée 7 63.6% 1

Com A 3 27.3% 0

Total 11 100% 2

Sigillée du Centre de la Gaule : Drag. 37 des années 140/160 dont le décor est apparenté au groupe CINNAMVS (fig. 62, n°1) ; fragments de panse de cruche en commune de mode A. Datation : milieu du IIe s.


1

2

3

4

5

0 4cmdécor0 10cm

0 2cmestampille

Tr. 13, US 13056

Catégorie NR NMI

Com B 1 1

Modelée 1 0

Total 2 1

Céramique commune de mode B (CoB7) et panse de céramique modelée. Datation : deuxième moitié du Ier s.

Tr. 13, US 13058 (iso 2)

Fragment de la valve arrière d’une figurine en terre blanche représentant une Vénus anadyomène.

Tr. 13, US 13075

Catégorie NR NMI

Com B 1 1

Amphore 1 0

Total 2 1

Céramique commune de mode B (CoB35) et amphore de Narbonnaise.Datation : deuxième moitié du Ier s. et première moitié du IIe s.

Fig. 62 Céramique gallo-romaine. © R. Delage, Inrap

75II. Résultats

Tr. 14, US 14005

Catégorie NR NMI

Sigillée 2 1

Com A 1 1

Com B 1 1

Modelée 1 1

Total 5 4

Céramique sigillée du Centre de la Gaule (Drag. 38 des années 140/170), céramiques communes de mode A et de mode B (CoB32) et céramique modelée (lèvre de pot).Datation : deuxième moitié du IIe s.

Tr. 14, US 14008


PFE 1 11.1% 0

Fine B 4 44.4% 2

Mi-fine B 1 11.1% 0

Com A 3 33.3% 1

Total 9 100% 3

Paroi fine engobée (gobelet du Centre de la Gaule), céramique fine de mode B (M126f et M11 des deuxième et troisième quarts du Ier s.), céramique mi-fine de mode B et céramique commune de mode A (cruche dont un fragment de panse engobée rouge et un bord de mortier CoA26b du IIIe s.).Datation : IIIe s.

Tr. 14, US 14013


Sigillée 2 28.6% 1

Com B 1 14.3% 1

Amphore 4 57.1% 1

Total 7 100% 3

Sigillée du Centre de la Gaule : Drag. 37 du début du IIe s. et mortier Curle 21 du troisième quart du IIe s. (fig. 62, n°2), céramique commune de mode B (CoB7 ; fig. 62, n°3) et amphores régionales BCG et OCG (G. 4 ; fig. 62, n°4).Datation : troisième quart du IIe s.

Tr. 14, US 14015

Catégorie NR NMI

Com A 1 0

Com B 2 1

Total 3 1

Céramiques communes de mode A et de mode B (CoB32a avec bandes lissées).Datation : IIIe s.


Tr. 14, Fait 14021, US 14022

Catégorie NR NMI

Sigillée 1 0

Amphore 2 2

Total 3 2

Céramique sigillée du Centre de la Gaule du premier quart du IIe s. (Drag. 37) et amphore régionale BCG (G.5).Datation : premier quart du IIe s.

Tr. 14, US 14032

Catégorie NR NMI

Com B 1 0

Modelée 1 0

Amphore 1 1

Total 3 1

Céramique commune de mode B, céramique modelée et amphore Dr. 2/4 en pâte régionale OCG.Datation : deuxième moitié du Ier s. ?

Tr. 14, US 14036

Catégorie NR NMI

Sigillée 1 1

Fond d’assiette en sigillée de Millau-La Graufesenque dont les caractéristiques techniques et morphologiques correspondent à une production des années 20/40. Présence d’une estampille de libellé « [---]ARI », AR lig. du potier Maccarus i, 9a (NoTS, vol. 5, p. 159) (fig. 62, n°5).Datation : deuxième quart du Ier s.

Tr. 15, démolition au nord du mur (Us 15031)


Mi-fine B 1 10.0% 0

Com A 5 50.0% 1

Com B 4 40.0% 1

Total 10 100% 2

Céramique mi-fine de mode B (panse de gobelet avec bandes lissées correspondant à un décor de feuille stylisée), céramiques communes de mode A et de mode B (CoB32 avec bandes lissées).Datation : vraisemblablement IVe s.

77II. Résultats

Tr. 15, décap. et décap. 0 à -60cm (décapage)


Sigillée 5 20.8% 2

Mi-fine B 2 8.3% 1

Com A 4 16.7% 0

Com B 7 29.2% 2

Modelée 3 12.5% 0

Amphore 2 8.3% 0

Total 24 100% 5

Ensemble de céramique gallo-romaine de chronologie hétérogène : première moitié du Ier s. (modelée et cruche blanche), de la seconde moitié du Ier s. (sigillée, amphore régionale BCG), du IIe s. (sigillée, céramique commune de mode B et mi-fine de mode B), de la première moitié du IIIe s. (sigillée Drag. 37 du Centre de la Gaule et gobelet en céramique mi-fine B) et du IVe s. (céramique sigillée d’Argonne).Fragment de figurine en terre blanche de type Vénus anadyomène.Datation : hétérogène, TPQ au cours du IVe s.

Tr. 15, US 15035

Catégorie NR NMI

Sigillée 1 0

Com A 1 0

Amphore 1 1

Total 3 1

Céramique sigillée du Sud de la Gaule du troisième quart du Ier s., céramique commune de mode A et amphore régionale OCG de type Dr. 2/4 avec engobe blanc.Datation : troisième quart du Ier s.

Tr. 15, US 15060/15061


Sigillée 1 14.3% 0

Com A 3 42.9% 0

Com B 3 42.9% 2

Total 7 100% 2

Céramique sigillée du Centre de la Gaule : Drag. 37 de la seconde moitié du IIe s. portant un décor de CINNAMVS, céramique commune de mode A (cruche) et de mode B (CoB7 et fond de pot).Datation : deuxième moitié du IIe s.

Tr. 15, Sd. 3, de 0 à -30 cm (Us 15047)


Sigillée 1 6.7% 1

Mi-fine B 1 6.7% 0

Com A 4 26.7% 0

Com B 7 46.7% 1

Amphore 2 13.3% 0

Total 15 100% 2


Sigillée du Centre de la Gaule : Drag. 37 des années 170/210.Céramique mi-fine de mode B (fragment de panse de gobelet), céramiques communes de mode A et de mode B (sans caractérisation de formes) et amphore régionale BCG. Datation : dernier quart du IIe s.

Tr. 15, Sd. 3, de -20 à -50 cm (Us 15047)

Catégorie NR NMI

Com A 2 0

Com B 2 1

Total 4 1

Céramiques communes de mode A et de mode B (CoB7).Datation : deuxième moitié du Ier s.

Tr. 15, Sd. 3, de -25 à -50 cm (Us 15047)


Com A 2 28.6% 0

Com B 3 42.9% 0

Amphore 2 28.6% 0

Total 7 100% 0

Céramiques communes de mode A (cruche engobée blanc) et de mode B, amphore régionale OCG de forme Dr. 2/4.Datation : deuxième moitié du Ier s.

Tr. 15, Sd. 3, de -60 à -70 cm (Us 15051-Us 15052)

Catégorie NR NMI

Sigillée 2 0

Fine B 2 1

Amphore 1 0

Total 5 1

Sigillée du Sud de la Gaule : coupelle de typologie indéterminée des années 50/70. Céramique fine de mode B (M11) et amphore régionale Dr. 2/4.Datation : troisième quart du Ier s.

79II. Résultats

4. Étude du mobilier médiéval à récent (par Françoise Labaune-Jean)

4.1. Méthodes de travail

Les tranchées exécutées dans le cadre de la tranche 2 de diagnostic à l’emplacement de l’Hôtel-Dieu de Rennes (35) en 2019 ont livré du mobilier d’époque médiévale et moderne en complément des lots antiques. Ce dernier se compose au total de 20 tessons de récipients en céramique.Tous ces éléments font l’objet d’une étude organisée par tranchée de découverte. Le lot n’a pas fait l’objet de relevés et/ou de clichés pour compléter l’étude, les lots renfermant que des portions trop petites pour les formes intéressantes ou identifiables.

4.2. Catalogue par contexte de découverte

Tr. 12 / us 12002Mobilier insuffisant : deux tessons appartenant à un plat-jatte à panse oblique, fond plat et lèvre en bourrelet à rainure sommitale, recouvert d’une glaçure interne marron foncé.Fin XVIIe s. - XVIIIe s.

Tr. 13 / us 13056Mobilier hétérogène regroupant :4 tessons de facture antique (commune claire et sombre et panse d’amphore vinaire).1 tesson de bord de pot à lèvre rainurée et à glaçure interne (à partir du début du XVIIe s.)Mobilier hétérogène

Tr. 13 / us 13057Mobilier insuffisant : 1 tesson de panse à glaçure jaune interne et pâte claire, associé à 3 éclats de faïence blanche avec marque partielle de la manufacture de Sarreguemines.XIXe siècle

Tr. 13 / us 13075 (F13053)Mobilier insuffisant : 1 éclat de panse de pot en céramique rose-bleue de Laval et un morceau de panse en grès de Normandie.À partir du XVe siècle

Tr. 13 / us 13081Mobilier regroupant 1 tesson d’amphore gauloise 4 avec un morceau de panse de facture moderne et un éclat de faïence à décor bleu (post. fin XVIIe s.).Mobilier hétérogène

Tr. 14 / us 14007Mobilier comprenant :1 tesson résiduel en commune sombre (panse).1 tesson de panse à pâte claire de facture moderne.1 tesson de bord de pot à lèvre éversée et glaçure interne verte.à partir du XVIIe siècle


Tr. 14 / us 14027Mobilier insuffisant : 1 tesson de bord de pot ou de pichet en céramique de production locale, sans doute avec glaçure non conservée sur la portion conservée (type pichet 3-1).XV-XVIe siècles

4.3. Informations

Les lots postérieurs à l’Antiquité découverts sont insuffisants pour tirant des conclusions fiables. Ils témoignent juste de la présence de restes de récipients à dater au plus tôt à partir du XVe siècle.

81II. Résultats

5. Étude de l'instrumentum (par Françoise Labaune-Jean)

5.1 Méthodes de travail

Les tranchées exécutées dans le cadre de la tranche 2 de diagnostic à l’emplacement de l’Hôtel-Dieu de Rennes (35) en 2019 ont livré aux côtés des récipients en céramique, quelques éléments appartenant à d’autres usages et d’autres matériaux (métal et verre) qui font l’objet de cet inventaire.

5.2 Mobilier métallique

Ce groupe comprend un total de 10 restes se répartissant entre plusieurs matériaux : plomb (3 NR), alliages cuivreux (5 NR), métaux mixtes (all. Cu. Avec fer ou étamage ; 2 NR).

Le plombSeule la tranchée 13 a livré ce matériau, sous forme de 3 fragments. Deux correspondent à des morceaux de plaque ou déchets d’artisanat. Le troisième élément est une rondelle un peu écrasée mais dont le pourtour est aménagé d’excroissances triangulaires qui sont caractéristiques d’une rouelle. La longue durée d’utilisation de ce type d’objet ne permet pas d’avancer ici une datation.

Les alliages cuivreuxCet ensemble comprend 5 objets de différents types et de différentes périodes chronologiques, tous issus de la tranchée 13 (us 13055). Pour la phase antique, on recense un petit clou à tête bombée et tige courte effilée utilisé en décoration. Pour la période moderne, plutôt dans le courant du xviie siècle, on trouve un morceau de plaque incomplète en forme de T à profil bouleté qui correspond certainement à un petit pendentif en crucifix. Le second objet appartient à la partie mobile d’une boucle articulée de chaussure. Enfin, les deux derniers éléments sont incomplets et corrodés (tige et plaque perforée) et ne permettent pas d’avancer une identification fiable.

Les métaux mixtesL’us 14022 de la tranchée 14 a livré un élément tubulaire à profil tronconique creux, découpé d’une double perforation rectangulaire en partie supérieure permettant l’attribution à la partie perforante d’une cannelle de tonneau. Il est en alliage cuivreux et présente quelques restes corrodés de fer associés. Ce type est généralement en usage à partir du xvie siècle.L’objet le mieux conservé pour la phase antique est un plat en alliage cuivreux (fig.63 et 63 bis). Après traitement en laboratoire, il s’avère qu’il présente les restes d’un étamage de surface. Intact, il se présente sous la forme d’un récipient à fond plat, prolongé par une petite paroi légèrement oblique et courbe à extrémité arrondie. La surface est entièrement lisse à l’exception de deux petites perforations circulaires non traversantes, positionnées au centre du fond interne et externe, correspondant au mode de façonnage. Ce type de plat fait partie de la vaisselle de table métallique antique. Il s’agit d’un modèle de plat simple, pas ou peu décoré, qui trouve des parallèles parmi des ensembles des iiie - ive siècles, où cette forme revient régulièrement (Baratte 1989, 17). On peut le comparer ainsi à deux


plats de dimensions assez proches découverts à Annecy-le-Vieux, site des Ilettes (Baratte 1989, 211). On signalera qu’à sa découverte, la surface interne conservait des traces fibreuses (végétales) qui ont été prélevées en vue d’une analyse.

Fig. 63a Écuelle en alliage cuivreux mise au jour au sein de l’Us 15031. © E. Collado, Inrap

Fig. 63a Relevé de l’écuelle en alliage cuivreux mise au jour au sein de l’Us 15031.© F. Labaune-Jean, Inrap

0 10 cm

5.3 Verrerie

Deux tessons ont été mis au jour. Le premier, tranchée 13 (us 13075-F13053) correspond à la base d’un pied en disque en verre incolore à rattacher à un verre à pied d’époque moderne par l’aspect du matériau et la portion de forme conservée. Le second fragment (Tr 15, sd3), quant à lui, correspond à la période antique. Il est en verre de teinte bleu vert naturelle et présente une courbure montrant son appartenance à un pot globulaire.

83II. Résultats

6. Étude des monnaies et du petit mobilier issu de la détection (par P.-A. Besombes, SRA Bretagne)

Poids des monnaies en grammes, orientation du coin de revers par rapport au cadran horaire et module du flan, du plus petit au plus grand, en millimètres.Degré d’usure et de corrosion des monnaies d’après les classes établies par l’Inventaire des trouvailles monétaires suisses (Bulletin ITMS, 2, 1995, p. 1-25) :

U 0 indéterminé C 0 indéterminéU 1 non à peu usé C 1 non à peu corrodéU 2 légèrement usé C 2 légèrement corrodéU 3 usé C 3 corrodéU 4 fortement usé C 4 fortement corrodéU 5 fruste C 5 entièrement corrodé.

Tranchée 13, iso. 1. US 13058.

Constantin Ier (306-337), nummus au 1/72e de livre.CONSTANTINVS P F AVG ; buste à droite, lauré et cuirassé.SOLI INVIC-TO COMITI T /F //PTR ; Sol debout à gauche, levant la main droite et tenant de la main gauche un globe.(4,87 g. ; 6 h. ; 21/24 mm.). U 1 ; C 2.RIC VII 42, Trèves, 313-315.

Tranchée 13. US 13110.

Claude II (268-270), antoninien.IMP C CLAVDIVS AVG ; tête radiée à droite.GENIVS [AVG] /Γ ; Genius debout à gauche, tenant une patère de la main droite et une corne d’abondance de la gauche.(3,57 g. ; 12 h. ; 18,3/19 mm). U 2 ; C 1.RIC V/1 190 (n° temporaire), Rome, sept. 268-fin 269.

Tétricus I (271-274), antoninien (imitation).Tête radiée à droite.Type indéterminé.(1,93 g. ; 1 h. ; 13/15 mm). U 3 ; C 2.Atelier local, 275-283.

Tétricus I (271-274), antoninien (imitation).Tête radiée à droite.Type Spes.(1,10 g. ; 9 h. ; 14 mm). Ébréché. U 2 ; C 2.Atelier local, 275-283.

Tétricus I (271-274), minimus.Tête radiée à droite.Type Virtus.(0,55 g. ; - ; 9,3 mm.Atelier local, 283-300.


Clou décoratif, tête circulaire, en alliage cuivreux. Traces d’étamage.Fleur à quatre pétales.(1,33 g.).Époques antique ou médiévale.

Rivet décoratif circulaire en alliage cuivreux.Protubérance centrale.(5,71 g.).Époque antique ?

Tige en fer à tête plate.(2,49 g.).

Tranchée 14, US 14005.

Tétricus I (271-274), antoninien (imitation).Tête radiée à droite.Type Salus.(1,63 g. ; 6 h. ; 15,2/16 mm). U 2 ; C 3.Atelier local, 275-283.

Tétricus I (271-274), antoninien (imitation).Tête radiée à droite.Type indéterminé.(0,93 g. ; 6 h. ; 11,3 mm). U 2 ; C 1.Atelier local, 283-290.

Philippe Auguste, gouvernement personnel du duché de Bretagne, (1206-1207) XIIIe siècle, denier (moitié).[+ REDONIS CI]VI ; croix pattée.[+ SCS M]A[R]TIN[VS] ; châtel tournois.(0,42 g. ; 12 h. ; 18 mm). U 0 ; C 1.Jézéquel 42, Coativy p. 107-108. Monnaie hybride associant un droit d’un denier de Rennes à un revers de l’abbaye de Saint-Martin de Tours.La monnaie, faux d’époque, a été percée puis coupée en deux.


Plomb à sceller. (plomb à plateau)CONTI / * D E / LISIEU / 1761.(9,22 g. ; 24,6 mm). Plié.

Fragment de manche de cuiller en étain.(7,56 g.). longueur conservée : 41,2 mm.Époque moderne.

Bouton en alliage cuivreux, de forme circulaire..(4,74 g. ; 19,2 mm).Époques moderne et contemporaine.


Tétricus I (271-274), antoninien (imitation).]I TETRICVS[ ; tête radiée à droite.Type Salus.(2,01 g. ; 11 h. ; 15,4/16 mm). U 1 ; C 1.

85II. Résultats

Atelier local, 275-283.

Plomb à sceller.8 T / GUIZ / [ ]T ; Perforation.Motifs illisibles.(0,73 g. ; 12,2/13,3 mm.XVIIIe siècle ?

Plomb à sceller de la Compagnie des Indes (forme triangulaire).FLOREBO / QVO / FERAR ; fleur de lis.INT fleur de lis TEND fleur de lis ANCE leur de lis ; couronne.(4,40 g.).XVIIIe siècle.


Auguste (27 av.-14 ap. J.-C.) (Tibère), as.TI C[AESAR AVGVST F IMPERAT VII ; tête laurée à droite.[ROM ET AVG] ; l’autel de Lugdunum.(7,75 g. ; 10 h. ; 24/28 mm. U 3 ; C 1.RIC I2 245, Lyon, 13-14. Un doute sur le caractère officiel de cette monnaie.


Fragment de plaque de bronze de forme quadrangulaire. N’est pas une monnaie.(6,78 g.).


République, denier. M. Scaur. P. Hypsaeus.Chameau à droite ; devant lui, un personnage agenouillé, tenant un rameau d’olivier.Jupiter dans un quadrige. Coups de poinçon.(3,41 g. ; - ). U 5 ; C 2.RRC 422/1b, Rome, 58 avant J.-C.

Auguste (27 av.-14 ap. J.-C.), semis.Probable semis à l’autel de Lugdunum, complètement lisse.(4,26 g. ; - ; 18/19 mm). U 5 ; C 2.Giard 98 ou RIC I2 246. Lyon, 10-14.


Tétricus I (271-274), antoninien (imitation).Tête radiée à droite.Revers illisible.(2,58 g. ; - ; 15/16 mm). U 3 ; C 3.Atelier local, 275-283.

Tétricus I (271-274), minimus.Tête radiée à droite.Revers : personnage debout à gauche.(0,31 g. ; - ; 8,3/9,1 mm.Atelier local, 283-300.


Constantin Ier (306-337) (Urbs Roma), minimus.VRBS [ ; tête casquée de Rome à gauche.La louve et les jumeaux, au-dessus, deux étroiles.(0,78 g. ; 4 h. ; 10 mm. U 1 ; C 1.Atelier local, 335-337.

Tête de clou en alliage cuivreux. N’est pas une monnaie.(0,89 g. ; 22,3 mm).

Tranchée 15, niveau démolition au nord du mur (US 15031).

Flan de monnaie, totalement lisse et couvert de fines rayures.Illisible.(1,57 g. ; - ; 17/20 mm). U 0 ; C 1.Datation au dernier tiers du IIIe siècle probable.

Tétricus I (271-274), antoninien (imitation).IMP TETRICVS [ ; tête radiée à droite.P[ ]VG : type Pax.(1,55 g. ; 12 h. ;14,2/15 mm). U 1 ; C 1.Atelier local, 275-283.

Tétricus I (271-274) (Tétricus II°, antoninien (imitation). ]AV[ ; buste cuirassé radiée à droite.Type Spes.(1,21 g. ; - ; 15/16 mm). U 1 ; C 1.Atelier local, 275-283.

Tétricus I (271-274), antoninien (imitation).]TRICVS AVG ; tête radiée à droite.Type indéterminé.(0,95 g. ; - ;12,2/13 mm). U 2 ; C 2.Atelier local, décennie 280.

Tétricus I (271-274), antoninien (imitation).Anépigraphe.Tête radiée à droite.Personnage masculin debout à droite, tenant un bâton.(1,13 g. ; 4 h. ; 12,3/13,2 mm). U 1 ; C 1.Atelier local, décennie 280.

Petit clou, tête circulaire, en alliage cuivreux.(1,36 g.).

Références :Coativy : Yves Coativy, La monnaie des ducs de Bretagne de l’an mil à 1499, Rennes, 2006.Jézéquel : Yannick Jézéquel, Les Monnaies des Comtes et Ducs de Bretagne, Tours, 1998.PA : F. Poey d’Avant, Monnaies féodales de France, Paris, 1858-1862, double tournois.3 volumes.RIC The Roman Imperial CoinageI2 : C. H. V. Sutherland, From 31 BC to AD 69, Londres, 1984.

87II. Résultats

7. Note sur quelques enduits peints (par Julien Boislève)

Outre les niveaux d’enduits aperçus lors du diagnostic (Us 14024), mais soigneusement laissés en place en vue d’une fouille future, l’opération a mis au jour quelques fragments épars, témoins de la décoration peinte des bâtiments environnants.

Les tranchées 13 et 14 ont livré quelques indices de décoration. Si les mortiers sont souvent assez bien conservés, la surface des fragments exhumés est particulièrement dégradée, à quelques exceptions près.

Dans l’US 14005 deux fragments très érodés laissent deviner un fond bleu intense pour l’un et un fond rouge usé pour l’autre avec quelques traits d’un graffiti indéchiffrable.

L’US 13057 livre deux fragments blancs très usés et deux fragments rouge ocre jointifs sur lesquels on perçoit aussi l’amorce d’un graffiti incisé.

Dans l’US 13081, neuf fragments d’un même enduit très érodé ne semblent correspondre qu’à un fond blanc.

L’US 14022 offre quant à elle l’élément le plus intéressant à ce stade de la fouille, avec une petite plaque de 15 x 13 cm (fig. 64). La surface est aussi très abîmée et correspond à un champ noir délavé. La plaque présente en revanche un graffiti parfaitement identifiable qui correspond à une petite scène de chasse. À gauche de la scène, un chien (fig. 65), gueule ouverte, oreilles dressées et pattes en avant suggérant le mouvement, semble poursuivre deux animaux situés plus à droite. Le chien, identifiable notamment à son collier figuré de deux petits traits autour du cou, est incomplet et mesure environ 5 cm de hauteur. À droite, ne sont conservés que les arrière-trains des animaux dont on reconnait aisément la croupe, les pattes et la queue courte de probables cervidés (fig. 66).

Le dessin est effectué avec une assez rare précision pour ce genre d’expression furtive, à la pointe sèche sur un support dur. Ainsi, notamment au niveau des cervidés, on note le contour soigné de l’animal, les belles proportions des pattes, le jeu assez détaillé de l’arrière-plan et les petites hachures qui suggèrent le crin de la queue. En haut à gauche de la scène, l’amorce d’autres traits courbes doit appartenir à un autre graffiti, dessin ou écriture de grande dimension dont nous ne percevons qu’un petit bout.

Les graffitis sont particulièrement fréquents sur les enduits, le matériau offrant une surface lisse et plane, à hauteur d’yeux et tout à la fois assez résistante et assez facile à rayer ou inciser à l’aide de n’importe quelle pointe dure et effilée. Si l’épigraphie est assez fréquente, nombre de dessins sont également connus avec de grands thèmes principaux qui se retrouvent un peu partout en Gaule et témoignent souvent de la vie courante des habitants et de leurs préoccupations parfois triviales. Parmi les thèmes récurrents au nombre des dessins, la gladiature, les exercices de compas ou les évocations sexuelles sont les plus fréquents tout comme la chasse et les animaux. Un exemple d’animal a déjà été découvert à Rennes avec un cheval sur un enduit du site de l’ancien Hôpital Ambroise Paré. Mais l’animal, isolé, n’appartient pas véritablement à une scène. Sur le graffiti de l’Hôtel-Dieu c’est bien une action de chasse qui est représentée. Parmi les équivalents connus, les cervidés sont les plus souvent représentés ce qui semble probable ici, à en juger par les seules parties postérieures visibles. La course du chien


de chasse apparaît par exemple sur un graffiti d’Avenches, insula 1. Le thème est donc assez banal, mais à regarder les représentations regroupées à l’occasion de l’exposition Les murs murmurent2, le graffiti de Rennes offre une évidente dextérité dans le dessin avec un tracé certes schématique, mais néanmoins souple et assez naturaliste, tout au moins pour les deux cervidés. L’ensemble apparaît correspondre plus volontiers à l’œuvre d’un adulte qu’aux traditionnels dessins d’enfants aux contours maladroits.

La présence de graffitis assez nombreux sur les quelques enduits mis au jour par le diagnostic peut constituer un élément à prendre en compte lors d’un éventuelle fouille. Outre les informations apportées par le décor, si ceux-ci sont suffisamment bien conservés, ces moments d’expressions libres illustrent de manière vivante des instants de vie romaine. Ils peuvent aussi, notamment lorsqu’il est question d’épigraphie, devenir des sources textuelles non négligeables.

2. Barbet, Fuchs 2008

0 10 cm

Rennes, 6 rue de l’Hôtel-Dieu, diag. 2019TR. 14, US 14022 (relevé et cliché J. Boislève, Inrap)

Fig. 64 Plaque au graffiti à scène de chasse.© J. Boislève, Inrap

Fig. 65 Détail du chien. © J. Boislève, Inrap Fig. 66 Détail d'un des deux cervidé. © J. Boislève, Inrap

89II. Résultats

8. Synthèse et mise en perspective

8.1. Les vestiges antiques

A l’exception de la tranchée 12, toutes les fenêtres d’exploration ouvertes au cours de ce diagnostic ont livré des vestiges rattachés à la période gallo-romaine. Ces derniers prennent principalement la forme de maçonneries, de structures en creux (fosses et fossés), de niveaux de voirie, de sols, d’occupation ou encore de remblais (fig.67 et 68).

Les données recueillies au cours de l’opération font état de leur bon état de conservation au sein des tranchées 14 et 15, où ils apparaissent entre 0,70 et 1,60 m sous le niveau actuel et semblent préservés sur une épaisseur comprise entre 1 m et 1,40 m. Le cas des vestiges mis au jour au sein de la tranchée 14 est tout autre puisque malgré une stratigraphie conservée sur au moins 1,10 m de haut, ils sont percés, voire complètement détruits à de nombreuses reprises par des aménagements postérieurs (fosses, réseaux…).

L’analyse spatiale de ces vestiges permet de mettre en évidence deux îlots qui semblent s’organiser de part et d’autre d’une voirie orientée nord-est/sud-ouest (cardo) dont seule une petite portion a pu être appréhendée au sein de la tranchée 13. Si la présence d’une maçonnerie sur son flanc ouest marque bien sa limite occidentale, la bordure est de cet axe de circulation n’a en revanche pas été appréhendée au cours du diagnostic. La mise en perspective de ces quelques données par rapport à celles recueillies sur la fouille du Parc des Tanneurs (localisée à quelques dizaines de mètres au nord), où la limite orientale du cardo a été mise en évidence, permet toutefois de lui restituer une largeur de 8 m environ.

L’îlot localisé à l’est de cet axe de circulation, observé au travers de la tranchée 15, se caractérise par un ensemble de maçonneries orientées nord-est/sud-ouest et nord-ouest/sud-est dont les plus récentes semblent former au moins deux espaces de 13 et 5 m² qui se développent en direction du sud-est. L’espace localisé à l’ouest des mur MR 15001 et MR 15008, peu étudié dans le cadre du diagnostic, pourrait quant à lui s’apparenter à une galerie-portique organisée le long du cardo, ce que semble confirmer, malgré sa faible exploration, le niveau de circulation Us 15062 mis au jour dans le sondage 2.

La lecture des coupes stratigraphiques relevées au sein du sondage 1 permettent de préciser que ces vestiges s’installent sur des aménagements antérieurs tels que des maçonneries (principalement conservées sous la forme de radiers), des niveaux de sols et de préparation, ou encore des remblais. Si l’organisation spatiale de ces vestiges n’a pu être qu’effleurée dans le cadre du diagnostic, la puissance et la complexité stratigraphique observées permettent en revanche de préciser une occupation dense de l’îlot. Du point de vue chronologique, les quelques données recueillies permettent de préciser que les niveaux intermédiaires de la stratigraphie (Us 15050, Us 15051 et Us 15052) sont à rattacher au troisième quart du Ier siècle de notre ère, tandis que les strates les plus récentes (Us 15047 et Us 15060) sont datées du de la seconde moitié du IIe siècle de notre ère. L’abandon de cet îlot, matérialisé par un ou plusieurs remblais de démolition, semble


Mai

l Ger

mai

ne P

oins

o-C

hapu

is

Rue Saint-Martin

TR. 14

TR. 12

TR. 13

TR. 15


Secteurs diagnostiqués


Vestiges antiques

Voirie antique

Sépultures

Vestiges modernes et contemporains

0 10 50 m

1/1 000

N

7223800

7223700

1351900

Fig. 67 Localisation et chronologie des principaux vestiges mis au jour. © N. Ménez, Inrap

91II. Résultats

0 10 50 m

1/1 000


Secteurs diagnostiqués


Fouille de l’Ilot de la Cochardière

Fouille du Parc des Tanneurs

Diagnostic Hôtel-Dieu (T.1)

Sépultures

Puits à eau

Rues observées/projetées

Murs observés/projetés

Galeries couvertes

Salles chauffées par le sol

Rue Saint-Martin

TR. 12

TR. 14

TR. 13

TR. 15

1351

900

7223700

7223800

Rue

de la

Co

char

dièr

e

N

Fig. 68 Plan synthétique des principaux vestiges antiques découverts et mis en perspective par rapport aux données issues de la partie nord-ouest de la fouille de l’Ilot de la Cochardière et de la fouille du Parc des Tanneurs. © N. Ménez, Inrap


intervenir au cours des IIIe-IVe siècles de notre ère, avant que ne vienne s’installer 4 sépultures orientées nord-ouest/sud-est pour lesquelles aucun élément de chronologie n’a été décelé. La mise en perspective de ces éléments par rapport aux données acquises lors de la fouille de l’Ilot de la Cochardière, permet en premier lieu de supposer que la plupart des huit maçonneries découvertes au sein de la tranchée 15 sont à rattacher à la domus mise au jour en 2016-2017 par R. Ferrette et son équipe. Elle autorise également à voir dans les quatre sépultures la suite de la vaste nécropole tardo-antique dévoilée au cours de cette opération.

L’îlot situé à l’ouest du cardo a été étudié au travers des tranchées 13 et 14.

Les vestiges les plus récents mis au jour dans la tranchée 13 s’apparentent à des maçonneries orientées nord-est/sud-ouest et nord-ouest/sud-est. Elles forment une galerie-portique qui borde le flanc occidental de l’axe de circulation, contre laquelle vient s’appuyer un bâtiment dont seule une petite portion rectangulaire d’environ 20 m² a été appréhendée.

L’analyse des nombreuses coupes stratigraphiques relevées au cours du diagnostic permet de préciser que ces aménagements oblitèrent des vestiges antérieurs tels que des maçonneries (principalement conservées sous la forme de radiers), des niveaux de sols (dont certains en terre battue), des niveaux de de préparation, ou encore des remblais. Bien que l’organisation spatiale de ces aménagements n’a pu être appréhendée au cours du diagnostic, la stratification complexe des nombreux niveaux observés semble néanmoins témoigner d’une dense occupation du secteur. On ajoutera à propos de cette tranchée, qu’en dépit des nombreux et importants creusements venant impacter sa partie occidentale, elle dévoile la présence d’un puits, vraisemblablement antique, qui apparaît au niveau du substrat.Du point de vue chronologique, le seul élément mobilier fiable recueilli au sein de la tranchée 13 autorise à dater la dernière séquence d’occupation (ou d’abandon ?) (Us 13016) des IIe-IIIe siècles de notre ère.

Les vestiges les plus récents mis au jour dans la tranchée 14 correspondent à deux puissantes maçonneries orientées nord-ouest/sud-est et nord-est/sud-ouest (MR 14001 et MR 14002) auxquelles s’ajoute un départ de mur axé nord-ouest/sud-est (MR 14039). Elles délimitent deux espaces de 14 et 30 m² environ et percent deux niveaux de sols antérieurs particulièrement bien conservés. Le premier d’entre eux s’apparente à un sol en béton de tuileau (Us 14010) à la surface duquel sont visibles des empreintes de pilettes qui témoignent d’une salle sur hypocauste. Le second (Us 14009), damé et composé d’un mélange de graviers et d’argile orangée, pourrait correspondre à un niveau de cour ou de travail, bien que sa régularité pose question.

L’étude de la stratigraphie sous-jacente de cette tranchée par le biais d’un sondage permet de préciser que ces vestiges sont installés sur des aménagements antérieurs qui prennent la forme de creusements (fosses ? fossés ? sablières basses ?), de niveaux préparation ou encore de remblais. Du point de vue chronologique, les quelques données recueillies permettent de préciser que le niveau recouvrant le substrat (Us 14032) pourrait être daté de la seconde moitié du Ier siècle de notre ère, tandis que les remblais de démolition matérialisant l’abandon du secteur livrent des mobiliers attribués au IIIe siècle de notre ère.

93II. Résultats

8.2. Les vestiges modernes et contemporains

Aux nombreux vestiges antiques étudiés précédemment s’ajoutent un certain nombre d’aménagements modernes et contemporains. Principalement représentés par des niveaux de remblais observés au sein des quatre fenêtres d’exploration ouvertes dans le cadre de ce diagnostic, on recense néanmoins quelques aménagements.

Au sein de la tranchée 12, ces derniers s’apparentent à une maçonnerie (MR 12009), à une fosse à chaux (FS 12003) et à un fossé (FO 12014). La première semble correspondre à un ancien mur de l’Hôtel-Dieu, tandis que la fosse pourrait s’apparenter à un vestige des travaux de construction de ce dernier (1850-1851). Aucun élément ne permet par contre de caractériser le fossé.

Dans la tranchée 13, ces vestiges prennent la forme de vastes creusements (FS 13055, FS 13103 et FS 13113) qui détruisent une grande partie des aménagements antérieurs. Si certaines d’entre elles (FS 13103 et FS 13113) pourraient avoir un lien avec la construction d’un bâtiment récent (et détruit peu de temps avant le diagnostic), la fosse FS 13055 pose en revanche question, tant à propos de sa chronologie que de sa fonction.

Au sein de la tranchée 14, ils prennent la forme d’une grande tranchée (TR 14021) dont la fonction nous échappe. Les quelques données recueillies permettent en revanche de préciser que son comblement intervient a minima à partir des XVIe siècle.

Dans la tranchée 15, enfin, ces aménagements s’apparentent à des maçonneries (MR 15010 et MR 15012) qui correspondent aux fondation d’un bâtiment récent (ancienne Trésorerie générale) démoli peu de temps avant le démarrage du diagnostic.


95II. Résultats

9. Conclusion

Le diagnostic réalisé sur la partie nord-est du site de l’ancien Hôtel-Dieu de Rennes met en évidence une occupation diachronique des lieux entre le Ier et le XXe siècle de notre ère. Principalement centrée sur la période antique, elle dévoile néanmoins la présence de quelques vestiges rattachés aux époques moderne et contemporaine.

Les vestiges gallo-romains, datés entre le Ier et le IVe siècle de notre ère d’après les éléments recueillis, se concentrent au sein des tranchées 13, 14 et 15 où ils semblent s’organiser par rapport à un axe de circulation orienté nord-est/sud-ouest (cardo), dont seule une faible portion a été mise en évidence. L’îlot étudié à l’est de cette voirie correspond à la suite de celui mis au jour dans la partie nord-ouest de la fouille de l’îlot de la Cochardière (secteur 3). Principalement caractérisé par des maçonneries, des niveaux de sols, de préparation ou encore des remblais conservés sur une épaisseur stratigraphique importante, il semble confirmer le prolongement vers l’ouest de la domus de la fouille voisine. La découverte de quatre sépultures postérieures à ces aménagements atteste quant à elle du développement de la vaste nécropole tardo-antique dans la même direction et dont le cardo semble matérialiser la limite occidentale.

L’îlot mis au jour à l’ouest de l’axe de circulation est pour sa part inédit. Sa partie orientale, relativement mal conservée en raison de sa destruction partielle par d’importants creusements postérieurs, est matérialisée par un ensemble de maçonneries, de niveaux de sols et de niveaux de remblais dont la puissance stratigraphique témoigne d’une occupation dense. Si l’organisation spatiale des vestiges les plus anciens n’a pu être appréhendée au cours du diagnostic, celle des aménagements les plus récents permet en revanche de restituer une galerie-portique bordant le flanc occidental du cardo et contre laquelle s’adosse un bâtiment dont la fonction n’a pu être déterminée. La partie occidentale de cet îlot se caractérise quant à elle par deux puissantes maçonneries perpendiculaires fonctionnant peut-être de concert qui percent deux niveaux de sols particulièrement bien conservés. Si le premier d’entre eux s’apparente aux vestiges d’une salle sur hypocauste, le second pose cependant question quant à sa fonction (niveau de cour ? niveau de sol intérieur ?). Ces aménagements sont installés sur une succession de structures et niveaux antérieurs (creusements mal identifiés, niveaux préparation, remblais…) parmi lesquels on remarque l’absence de maçonneries.

Les vestiges modernes et contemporains (XVIe-XXe siècles) ont été observés dans les quatre fenêtres d’exploration ouvertes au cours du diagnostic et prennent principalement la forme de niveaux de remblais auxquels s’ajoutent quelques maçonneries et de rares structures fossoyées (fosses et fossé). Si une partie des vestiges découverts au cours de ce diagnostic permet de compléter ceux mis au jour sur les fouilles de l’îlot de la Cochardière et du Parc des Tanneurs, ils apportent toutefois de nombreuses données inédites ainsi que de de nouveaux et multiples éléments de réflexion à propos de l’occupation du secteur durant la période gallo-romaine.


10. Bibliographie

10.1. Bibliographie générale (N. Ménez)

Banéat 1909 : BANEAT (P.), Catalogue du musée archéologique et ethnographique de la ville de Rennes, Rennes, 1909.

Ferrette à paraître : FERRETTE (R.), dir., Rennes (Ille-et-Vilaine), Îlot de la Cochardière. Rapport final d’opération de fouille archéologique, Inrap Grand- Ouest, à paraître.

Ménez 2018 : MENEZ (N.), dir., Bretagne, Ille-et-Vilaine, Rennes, Reconversion Hôtel-Dieu Tranche 1. Rapport final d’opération de diagnostic archéologique, Inrap Grand-Ouest, 2018, 211 p.

Ménez 2018 inédit : MENEZ (N.), Compte-rendu de suivi de travaux, Site de l’Hôtel-Dieu - RENNES (35), 23 février 2018, 2018, 2 p., inédit.

Pouille 2008 : POUILLE (D.), Rennes antique. Presses universitaires de Rennes, coll. Archéologie et Culture, Rennes, 2008, 438 p.

Pouille 1993 : POUILLE (D.), Rennes. Hôtel-Dieu. Diagnostic archéologique, AFAN/Service régional de l’Archéologie de Bretagne, 1993.

Pouille 2012 : POUILLE (D.), dir., Rennes (Ille-et-Vilaine), Hôtel-Dieu secteur Cochardière. Rapport final d’opération de diagnostic archéologique, Inrap Grand- Ouest, 2012, 144 p.

Pouille 2016 : POUILLE (D.), Bretagne, Ille-et-Vilaine, Rennes, Métro Ligne B, Station place Sainte-Anne. De la ville antique à l’Hôpital Sainte-Anne. Rapport final d’opération de fouille archéologique, Inrap Grand- Ouest, 2016, 2 vol., 732 p.

Pouille 2017 : POUILLE (D.), dir., Commune de Rennes (Ille-et-Vilaine). Parc des Tanneurs. Fouille programmée. Arrêté n°2017-134. Rapport intermédiaire 2017. Rapport final d’opération de fouille archéologique, Inrap Grand- Ouest, 2017, 160 p.

Toulmouche 1847 : TOULMOUCHE (A.), Histoire archéologique de l’époque gallo-romaine de la ville de Rennes, Rennes, 1847.

97II. Résultats

10.2. Bibliographie spécialisée

10.2.1. Céramique gallo-romaine (R. Delage)

Bet, Delor 2000 : BET (P.), DELOR (A.) - « La typologie de la sigillée lisse de Lezoux et de la Gaule centrale du Haut-Empire «, dans : SFECAG, Actes du Congrès de Libourne, 2000, pp. 461-484.

Curle 1911 : CURLE (J.) - A Roman Frontier Post and its People. The Fort of Newstead in the Parish of Melrose, Glasgow, 1911.

Dragendorff 1896-1897 : DRAGENDORFF (H.) - Terra Sigillata, Bonn. Jahrb., 1896, pp. 18-155 et 1897, pp. 54-163.

Dressel 1899 : DRESSEL (H.) - Corpus Inscriptionum Latinarum, XV, 2, Berlin, 1899.

Laubenheimer 1985 : LAUBENHEIMER (F.) - La production des amphores en Gaule Narbonnaise, Paris, 1985.

Menez 1985 : MENEZ (Y.) - Les céramiques fumigées de l’ouest de la Gaule, Quimper, (Cahiers de Quimper Antique, 2),1985.

Pascual 1962 : PASCUAL (R.) - Centros de produccíon y difusión geográfica de un tipo de ánfora, Congrès Nacional de Arqueologia, VII, Barcelone, 1962, pp. 334-345.

Vernhet 1976 : VERNHET (A.) - Création flavienne de six services de vaisselle à la Graufesenque, Figlina, 1, 1976, pp. 13-27.

10.2.3. Instrumentum (F. Labaune-Jean)

Baratte 1989 : BARATTE (F.) dir. – Trésors d’orfèvrerie gallo-romains, catalogue d’exposition du Musée du Luxembourg et du Musée de la civilisation gallo-romaine de Lyon, Paris : RMN, 1989, 302 p.

10.2.4. Monnaies et petit mobilier (P.-A. Besombes)

Coativy 2006 : COATIVY (Y.), La monnaie des ducs de Bretagne de l’an mil à 1499, Rennes, 2006.

Jézéquel 1998: JÉZÉQUEL (Y.), Les Monnaies des Comtes et Ducs de Bretagne, Tours, 1998.

Poey d’Avant 1858-1862 : POEY D’AVANT (F.) - Monnaies féodales de France, Paris, 1858- 1862.

10.2.5. Enduits peints (J. Boislève)

Barbet, Fuchs 2008: BARBET (A.), FUCHS (M.) dir. – Les murs murmurent, graffitis gallo-romains : exposition au musée romain de Lausanne-Vidy 2008. Gollion : Infolio – Musée romain de Lausanne-Vidy, 2008. 202 p.


Liste des figures

Fig. 1 Localisation de l’emprise des parcelles diagnostiquées sur fond cadastral actuel. 25

Fig. 2 Localisation des deux secteurs d’intervention au sein de la parcelle diagnostiquée. 25

Fig. 3 Vues générales des deux secteurs diagnostiqués avant intervention. 3a : Secteur 6 vu depuis l’est. 3b : Secteur 7 vu depuis le sud-est. 26

Fig. 4 Localisation topographique du site. 27

Fig. 5 Localisation de l’emprise du diagnostic sur un extrait de la carte géologique de Rennes. 27

Fig. 6 Contexte archéologique de l’opération. 28

Fig. 7 Environnement archéologique immédiat de l’opération et hypothèses des vestiges attendus. 29

Fig. 8 Plan de localisation des quatre fenêtres d’exploration implantées en fonction des différentes contraintes rencontrées. 33

Tab. 1 Tableau récapitulatif des surfaces des fenêtres d’exploration. 34

Fig. 9 Plan général de l’opération avec localisation des quatre fenêtres d’exploration et des principaux vestiges mis au jour. 35

Fig. 10 Plan masse de la tranchée 12 avec localisation des axes de coupe et du sondage. 36

Fig. 11 Vue générale de la tranchée 12 après nettoyage 37

Fig. 12a Coupe sud de la tranchée 12, partie orientale. 37

Fig. 12b Coupe sud de la tranchée 12, partie occidentale. 38

Fig. 13 Relevé stratigraphique de la coupe sud de la tranchée 12. 38

Fig. 14 Vue générale du mur MR12009. 38

Fig. 15 Vue générale du fossé FO12014. 39

Fig. 16 Profils partiels du fossé FO12014 (à droite de la photo) et du mur MR12009 (à gauche). 39

Fig. 17 Relevé stratigraphique partiel du fossé FO12014 et du mur MR12009. 39

Fig. 18 Vue zénithale de la fosse FS12003 après nettoyage. 40

Fig. 19 Plan masse de la tranchée 13 avec localisation des axes de coupe. 41

Fig. 20a Vue générale de la tranchée 13 après nettoyage, partie orientale. 42

Fig. 20b Vue générale de la tranchée 13 après nettoyage, occidentale. 42

Fig. 21 Vue d’ensemble de la partie occidentale de la coupe nord de la tranchée 14 et des fosses FS 13055, FS 13103 et FS 13113 ; à l’est, les niveaux antiques

recoupés par FS 13055. 43

Fig. 22 Relevé stratigraphique de la partie occidentale de la coupe nord (coupe 1) de la tranchée 14 avec les fosses FS 13055, FS 13103 et FS 13113. 44

Fig. 23 Puits PT 13117 après nettoyage. 45

Fig. 24 Profil du puits PT 13177. 45

Fig. 25 Détail du cuvelage du puits PT 13117 après sondage manuel. 45

Fig. 26 Vue d’ensemble de la voirie VO 13000 (à droite de la photo) après nettoyage. 46

Fig. 27 Relevé stratigraphique des différents niveaux constituant la voirie VO 13000 et la galerie-portique ainsi que des vestiges antérieurs (coupe 2). 46

Fig. 28 Vue d’ensemble de la stratigraphie de la voirie VO 13000. 46

Fig. 29 Vue d’ensemble de la galerie-portique après nettoyage (à droite, la voirie VO 13000). 47

Fig. 30 Vue d’ensemble de la galerie-portique et de sa stratigraphie. 47

Fig. 31 Vue de détail de l’angle formé par les murs MR 13036 et MR 13033. 48

Fig. 32 Relevés stratigraphiques des coupes 2, 3 et 4. 49

Fig. 33 Coupelle Drag 37 en céramique sigillée datée des années 140/160 de notre ère dont le décor est apparenté au groupe CINNAMVS. 50

Fig. 34 Vue de détail de la coupe 3. 51


Fig. 36 Plan masse de la tranchée 14 avec localisation des axes de coupe et du sondage. 53

Fig. 37 Vue générale de la tranchée 14 après nettoyage. 54

Fig. 38 Relevés stratigraphiques des coupes 1, 2 et 3. 55

Fig. 39 Vues d’ensemble des coupes 1 (A), 2 (B) et 3 (C). 56

Fig. 40 Céramiques remarquables mises au jour au sein de l’Us 14005 - Us 14012 - Us 14013. 56

Fig. 41 Profil partiel de la tranchée TR 14051. 58

Fig. 42 Plaque au graffiti à scène de chasse. 58

Fig. 43 Vue d’ensemble du mur MR 14001. 59

Fig. 44 Vue d’ensemble du mur MR 14002 avec, à gauche, le départ de mur MR 14039 (au second plan, le mur MR 14001 et la tranchée TR 14051). 59

Fig. 45 Vue d’ensemble du niveau de sol Us 14009. 60

Fig. 46 Vue d’ensemble du niveau de sol Us 14010. 61

Fig. 47 Vue de détail des empreintes de pilettes. 61

Fig. 48 Vue de détail du niveau de sol Us 14014. 61

Fig. 49 Relevés stratigraphiques des coupes 4 et 5 relevées au sein du sondage opéré dans la tranchée TR 14051. 61

Fig. 50 CEstampille sur céramique sigillée mise au jour au sein de l’Us 14036. 62

Fig. 51 Plan masse de la tranchée 15 avec localisation des axes de coupe et des sondages. 63

99II. Résultats

Fig. 52 Vue générale de la tranchée 15 après nettoyage. 63

Fig. 53 Relevés stratigraphiques des coupes sud et ouest (coupes 1 et 2) de la tranchée 15. 64

Fig. 54a Vue de détail de l’Us 15024. 65

Fig. 54b Écuelle en alliage cuivreux mise au jour au sein de l’Us 15031. 65

Fig. 55 Vue de détail des murs MR 15001 et MR 15002 dont l’angle est recoupé par la sépulture SP 15003. 66

Fig. 56 Vue d’ensemble du mur MR 15007. 66

Fig. 57 Vue de détail de la fondation du mur MR 15008. 67

Fig. 58 Relevés stratigraphiques des coupes 3, 4 et 5 réalisées au sein du sondage 1. 69




Fig. 62 Céramique gallo-romaine. 74

Fig. 63a Écuelle en alliage cuivreux mise au jour au sein de l’Us 15031. 82

Fig. 63a Relevé de l’écuelle en alliage cuivreux mise au jour au sein de l’Us 15031. 82

Fig. 64 Plaque au graffiti à scène de chasse. 88

Fig. 65 Détail du chien. 88

Fig. 66 Détail d'un des deux cervidé. 88

Fig. 67 Localisation et chronologie des principaux vestiges mis au jour. 90

Fig. 68 Plan synthétique des principaux vestiges antiques découverts et mis en perspective par rapport aux données issues de la partie nord-ouest de la fouille de

l’Ilot de la Cochardière et de la fouille du Parc des Tanneurs. 91

III. Inventaires


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et

fond

pla

t. Pl

an p

as c

onnu

, str

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re o

bser

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uniq

uem

ent

en p

lan.

1212

012

FS 1

2011

Com

blem

ent d

e fo

sse

1200

612

011

7052

Sédi

men

t trè

s hé

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bleu

x et

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brun

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bloc

s de

sch

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ble

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ortie

r id

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1212

013

TR 1

2014

Com

blem

ent d

e tr

anch

ée12

010?

1201

450

20

Lim

on lé

gère

men

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bru

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s gr

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frag

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ts d

e te

rre

cuite

et d

e sc

hist

e bl

eu. T

ranc

hée

reco

upée

par

MR

1200

9.

103III. Inventaires techniques

1212

014

TR 1

2014

Creu

sem

ent d

e tr

anch

ée12

013

1200

850

20

Creu

sem

ent d

e tr

anch

ée o

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1313

000

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051

1301

413

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pla

quet

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chis

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pla

t

1313

001

Plaq

uette

s de

sch

iste

ble

u13

051

1301

413

000

190

150

6Pe

tites

pla

quet

tes

de s

chis

te b

leu

posé

es à

pla

t

1313

002

Rem

blai

13

001,

130

0512

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mon

bru

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1313

003

Rem

blai

13

051

1300

112

Lim

on a

rgile

ux g

ris fo

ncé

très

hom

ogèn

e

1313

004

Rem

blai

13

001

1300

520

Lim

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arro

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t du

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nce

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1313

005

Rem

blai

13

004

1300

210

Lim

on a

rgile

ux g

ris fo

ncé

hom

ogèn

e

1313

006

Rem

blai

13

002

1300

712

Lim

on b

run

avec

que

lque

s gr

avie

rs, n

odul

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’arg

ile e

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1313

007

Rem

blai

13

006

1300

85

Lim

on b

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es p

etite

s pi

erre

s de

sch

iste

et d

es

frag

men

ts d

e m

ortie

r de

cha

ux

1313

008

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3000

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er13

007

1300

915

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chis

te b

leu

mêl

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à de

s gr

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rs e

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1313

009

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eau

de c

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n13

008

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s et

pet

its g

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s de

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mêl

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du

sabl

e

1313

010

VO 1

3000

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arge

1300

913

011

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pla

quet

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de s

chis

te b

leu

mêl

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elqu

es fr

ag-

men

ts d

e TC

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1313

011

VO 1

3000

Niv

eau

de c

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atio

n13

010

1301

220

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1313

012

VO 1

3000

Radi

er13

011

1301

320

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es p

laqu

ette

s de

sch

iste

ble

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1313

013

Niv

eau

d’oc

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1301

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e fo

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4Li

mon

bru

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1313

014

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1301

4M

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1300

013

015

6030

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chis

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un

mor

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1313

015

MR

1301

4Tr

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ée d

e fo

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1301

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1302

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anch

ée é

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MR

1301

4

1313

016

Rech

arge

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015

1301

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Lim

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run

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s in

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e sc

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d’oc

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1301

613

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mon

bru

n av

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B

1313

018

Niv

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n13

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schi

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1313

019

Niv

eau

de c

ircul

atio

n13

018

1302

0-13

044

16Ar

gile

bru

n-ve

rdât

re a

vec

mic

ro fr

agm

ents

de

schi

ste

bleu

, no

dule

s de

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de c

haux

, rar

es C

B et

frag

men

ts d

e TC

A.

Prés

ence

d’u

n ca

illout

is e

n su

rfac

e

1313

020

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3014

Radi

er13

017

1302

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1313

021

MR

1301

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1302

013

026

1301

470

90Tr

anch

ée é

troite

de

MR

1301

4

1313

022

Niv

eau

de c

ircul

atio

n13

044

1302

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eau

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1313

023

Rem

blai

13

022

1302

410

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s in

clus

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de c

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022

1313

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1302

313

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mon

bru

n-ve

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1313

025

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024

1302

64

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1302

4 m

ais

petit

s fr

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TCA

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once

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n de

CB

1313

026

Niv

eau

d’oc

cupa

tion

1302

613

040

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mon

bru

n-ve

rdât

re a

vec

gale

ts e

t mic

ro C

B ép

ars

1313

027

MR

1302

7M

ur (é

léva

tion

ou fo

ndat

ion

appa

-re

illée)

1302

2-13

020

1302

870

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ion

ou fo

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appa

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un

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jaun

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ass

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con

serv

ées

1313

028

MR

1302

7Ra

dier

1302

713

029

7040

min

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er c

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de b

locs

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schi

ste

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; fon

d no

n at

tein

t

1313

029

MR

1302

7Tr

anch

ée d

e fo

ndat

ion

1302

813

040

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anch

ée d

e fo

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étro

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ond

non

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1313

030

MR

1303

0M

ur (é

léva

tion

ou fo

ndat

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1304

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031

7040

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atio

n ou

fond

atio

n ap

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cons

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1313

031

MR

1303

0Ra

dier

1303

013

032

7035

Bloc

s et

pla

quet

tes

de s

chis

te b

leu

1313

032

MR

1303

0Tr

anch

ée d

e fo

ndat

ion

1303

113

022?

7075

Tran

chée

de

fond

atio

n ét

roite

; fon

d en

cuv

ette

1313

033

MR

1303

3M

ur (é

léva

tion

ou fo

ndat

ion

appa

-re

illée)

1304

313

034

7040

Elév

atio

n ou

fond

atio

n ap

pare

illée

cons

titué

e de

blo

cs d

e sc

hist

e bl

eu é

quar

ris li

és p

ar u

n m

ortie

r de

cha

ux b

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cla

ir.

1313

034

MR

1303

3Ra

dier

1303

313

035

7080

Bloc

s et

pla

quet

tes

de s

chis

te b

leu

1313

035

MR

1303

3Tr

anch

ée d

e fo

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1303

413

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7012

0Tr

anch

ée d

e fo

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étro

ite. F

ond

en c

uvet

te

1313

036

MR

1303

6M

ur (é

léva

tion

ou fo

ndat

ion

appa

-re

illée)

1305

113

037-

1305

870

40El

évat

ion

ou fo

ndat

ion

appa

reillé

e co

nstit

uée

de b

locs

de

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bleu

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arris

liés

par

un

mor

tier

de c

haux

ora

ngé-

jaun

e. D

eux

assi

ses

cons

ervé

es

1313

037

MR

1303

6Ra

dier

1303

613

038

1303

970

60 m

inBl

ocs

et p

laqu

ette

s de

sch

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u; fo

nd n

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t

1313

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MR

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033

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non

atte

int

1313

039

Rem

blai

13

037

1303

813

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ocs

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laqu

ette

s de

sch

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u; fo

nd n

on a

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t

1313

040

Palé

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1302

6-13

039

1304

135

max

Lim

on a

rgile

ux b

run

avec

nom

breu

x pe

tits

gale

ts ro

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; re

pose

dire

ctem

ent s

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sub

stra

t

1313

041

Subs

trat

1304

0

1313

042

TR 1

3042

Us c

ompo

site

Com

blem

ent e

t cre

usem

ent d

’une

tran

chée

de

cana

lisat

ion

mod

erne

1313

043

Niv

eau

de c

ircul

atio

n13

051

1301

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130

3536

Sédi

men

t arg

ilo-s

able

ux (m

ortie

r co

ncas

sé) b

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avec

no

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utis

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quar

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laqu

ette

s de

sch

iste

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ares

fr

agm

ents

de

TCA

1313

044

Niv

eau

d’ab

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ou

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tion

1301

913

022-

1303

0Li

mon

bru

n fo

ncé

avec

mic

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B

1313

045

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bét

on -

enro

bé13

046-

1304

7-13

048-

1304

96

à 10

1313

046

TR 1

3046

Us c

ompo

site

1304

513

050

6055

Creu

sem

ent e

t com

blem

ent d

’une

tran

chée

de

cana

lisat

ion

mod

erne

1313

047

TR 1

3047

Us c

ompo

site

1304

513

050

7060

Creu

sem

ent e

t com

blem

ent d

’une

tran

chée

de

rése

au

élec

triq

ue

1313

048

TR 1

3048

Us c

ompo

site

1304

513

050

115

160

Cana

lisat

ion

en s

chis

te p

ourp

re m

onté

e au

bét

on a

vec

dalle

s de

cou

vert

ure

et c

anal

isat

ion

en b

éton

liss

é

1313

049

FS 1

3049

Us c

ompo

site

1304

513

050

110

110

Foss

e à

prof

il en

cuv

ette

com

blée

par

des

gra

vats

de

dém

oli-

tion

pris

dan

s un

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on a

rgile

ux c

ompa

ct

1313

050

Rem

blai

13

046-

1304

7-13

048-

1304

913

051

40Re

mbl

ai m

oder

ne c

ompo

sé d

e lim

on a

ssoc

ié à

des

gra

vier

s et

à d

es c

aillo

ux

1313

051

Rem

blai

13

050

1305

330

Rem

blai

con

stitu

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lim

on b

run

avec

que

lque

s pi

erre

s de

sc

hist

e


1313

052

Rem

blai

13

053

arrê

t de

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lleAr

gile

ora

ngée

1313

053

Us c

ompo

site

1305

113

052

30

Foss

e (?)

don

t un

seul

bor

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t de

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nom

breu

x él

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bloc

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sch

iste

, fr

agm

ents

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TCA…

1313

054

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au

1304

513

050

110

Rése

au m

oder

ne o

rient

é E/

O

1313

055

FS 1

3055

Creu

sem

ent d

e fo

sse

1305

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ux a

ntiq

ues

500

min

480

min

94 m

inG

rand

e fo

sse

loca

lisée

dan

s la

moi

tié o

uest

de

la tr

anch

ée

qui r

ecou

pe to

ute

la s

éque

nce

antiq

ue. F

ond

non

atte

int.

1313

056

TR 1

3056

Us c

ompo

site

1304

513

050

70Tr

anch

ée d

e ré

seau

mod

erne

1313

057

Us c

ompo

site

1305

613

016

sédi

men

t arg

ilo-s

able

ux (m

ortie

r co

ncas

sé) b

run

-ora

ngé

avec

no

mbr

eux

caillo

utis

de

quar

tz, p

laqu

ette

s de

sch

iste

et r

ares

fr

agm

ents

de

TCA

1313

058

Rem

blai

13

051

1305

98

Couc

he tr

ès h

étér

ogèn

e co

mpo

sée

de li

mon

bei

ge a

ssoc

ié

à de

s fr

agm

ents

de

schi

ste

bleu

, du

mor

tier

de c

haux

, des

no

dule

s d’

argi

le, d

es c

oqui

lles

d’hu

itres

…

1313

059

Rem

blai

de

dém

oliti

on13

058

1306

010

Frag

men

ts d

e pa

roi e

ffond

rée

1313

060

Niv

eau

de s

ol

1305

913

061

10N

ivea

u de

sol

en

terr

e ba

ttue

(arg

ile m

arro

n)

1313

061

Rech

arge

/pré

para

tion

de s

ol13

060

1306

24

Argi

le b

run

clai

r as

soci

é à

des

nodu

les

de m

ortie

r de

cha

ux

et d

es fr

agm

ents

de

schi

ste

bleu

1313

062

Niv

eau

de s

ol13

061

1306

34

Niv

eau

de s

ol e

n te

rre

battu

e (a

rgile

mar

ron)

1313

063

Radi

er13

062

1306

410

à 1

5Pl

aque

ttes

de s

chis

te b

leu

disp

osée

s +

/- à

pla

t

1313

064

Niv

eau

ou p

répa

ratio

n de

sol

1306

313

065

10N

ivea

u d’

argi

le b

eige

ass

ocié

à d

e no

mbr

euse

s in

clus

ions

(C

B, m

ortie

r de

cha

ux…

) et à

des

pla

quet

tes

de s

chis

te b

leu

1313

065

Niv

eau

ou p

répa

ratio

n de

sol

1306

413

066

10M

atric

e ar

gile

use

brun

-ocr

e m

élan

gée

à de

s po

ches

de

limon

br

un fo

ncé;

sur

face

pla

ne

1313

066

Plaq

ue fo

yère

/rej

et d

e fo

yer

1306

513

067

8Ru

béfa

ctio

n qu

i sem

ble

en p

lace

1313

067

Niv

eau

de s

ol13

066

1306

810

Niv

eau

de s

ol e

n te

rre

battu

e (a

rgile

bei

ge-g

rise)

1313

068

Niv

eau

d’oc

cupa

tion

1306

713

069

6Li

mon

arg

ileux

bru

n-ve

rdât

re a

vec

mic

ro C

B ép

ars

et

quel

ques

gra

vier

s

1313

069

Niv

eau

d’oc

cupa

tion

1306

813

070

15Li

mon

bru

n -o

cre,

sur

face

rela

tivem

ent p

lane

et c

harb

onne

use

1313

070

Palé

osol

1306

913

071

Mat

rice

argi

lo-lim

oneu

se b

runo

cre

avec

gal

ets

roul

és

1313

071

Subs

trat

1307

0

1313

072

MR

1307

3Tr

anch

ée d

e fo

ndat

ion

1307

313

063?

4040

Tran

chée

de

fond

atio

n ét

roite

; bor

ds d

roits

, fon

d re

lativ

emen

t pl

at

1313

073

MR

1307

3Ra

dier

1306

2?13

072

40Ra

dier

con

stitu

é de

blo

cs d

e sc

hist

e bl

eu

1313

074

Niv

eau

de s

ol13

059

1306

010

Lim

on a

rgile

ux b

run-

gris

ave

c in

clus

ions

de

CB

1313

075

FS 1

3055

Com

blem

ent

1305

113

076

20Li

mon

bru

n fo

ncé;

frag

men

ts d

e sc

hist

e bl

eu, d

e m

ortie

r de

ch

aux

beig

e, d

e TC

A…

1313

076

FS 1

3055

Com

blem

ent

1307

513

114

35Ep

aiss

e co

uche

d’a

rgile

sab

leus

e (m

ortie

r pu

lvér

ulen

t) av

ec

nom

breu

x fr

agm

ents

de

schi

ste

bleu

, gal

ets

et a

ltérit

e de

sc

hist

e

1313

077

MR1

3033

Mur

(élé

vatio

n ou

fond

atio

n ap

pa-

reillé

e)13

058

1303

413

033

7040

Bloc

s de

sch

iste

ble

u lié

s pa

r un

mor

tier

de c

haux

bei

ge

1313

078

MR

1307

8M

ur (é

léva

tion

ou fo

ndat

ion

appa

-re

illée)

1305

813

079

70Bl

ocs

de s

chis

te b

leu

liés

par

un m

ortie

r de

cha

ux ja

une-

beig

e


1313

079

MR

1307

8Ra

dier

1307

813

080

70Ra

dier

con

stitu

é de

blo

cs d

e sc

hist

e bl

eu

1313

080

MR

1307

8Tr

anch

ée d

e fo

ndat

ion

1307

9ar

rêt d

e fo

uille

70Tr

anch

ée d

e fo

ndat

ion

étro

ite; f

ond

non

atte

int

1313

081

FS 1

3081

Us c

ompo

site

Tran

chée

mod

erne

1305

812

010

050

Foss

e co

mbl

ée p

ar u

n sé

dim

ent l

imon

o-ar

gile

ux b

run

fonc

é av

ec n

ombr

eux

nodu

les

de m

ortie

r de

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ux, b

locs

de

schi

ste,

frag

men

ts d

e TC

A et

que

lque

s pe

tits

gale

ts

1313

082

Foye

r/Re

jet d

e fo

yer?

1306

013

083

6N

ivea

u tr

ès c

harb

onne

ux; p

rése

nce

de r

ubéf

actio

n en

par

tie

infé

rieur

e

1313

083

Niv

eau

de s

ol?

1308

213

084

4Fi

n ni

veau

d’a

rgile

bru

n-ja

une

(terr

e ba

ttue?

)

1313

084

Rem

blai

1308

313

085

14Li

mon

bru

n-ve

rdât

re a

vec

nodu

les

de m

ortie

r de

cha

ux, f

rag-

men

ts d

e TC

A et

pla

quet

tes

de s

chis

te b

leu

1313

085

Niv

eau

de c

ircul

atio

n13

084

1308

610

Fin

nive

au d

e ca

illout

is

1313

086

FS 1

3087

Com

blem

ent

1308

513

087

18Li

mon

bru

n-ve

rdât

re a

vec

mic

ro C

B, r

ares

gal

ets

et fr

agm

ents

de

TCA

1313

087

FS 1

3087

Creu

sem

ent

1308

613

088

4018

Prof

il en

cuv

ette

, fon

d pl

at

1313

088

Niv

eau

d’oc

cupa

tion

1308

713

089

4Li

mon

bru

n pi

égea

nt d

es C

B et

que

lque

s gr

avie

rs

1313

089

Niv

eau

de s

ol13

088

1309

010

Niv

eau

d’ar

gile

jaun

e; s

urfa

ce p

lane

(ter

re b

attu

e?)

1313

090

Niv

eau

de s

ol13

089

1309

120

Niv

eau

de s

ol e

n te

rre

battu

e (a

rgile

ver

dâtre

)

1313

091

Niv

eau

d’oc

cupa

tion

1309

013

070

2 à

6Li

mon

bru

n-ve

rdât

re, q

uelq

ues

CB

1313

092

CN 1

3092

Cana

lisat

ion

mod

erne

1304

513

051

100

60Ca

nalis

atio

n en

sch

iste

pou

rpre

1313

093

TR 1

3093

Us c

ompo

site

1304

513

051

Rése

au m

oder

ne

1313

094

FS 1

3103

Com

blem

ent

1305

113

095

100

Lim

on b

run

avec

nom

breu

x bl

ocs

et p

laqu

ette

s de

sch

iste

; no

mbr

euse

s in

clus

ions

de

subs

trat

rem

anié

1313

095

FS 1

3103

Com

blem

ent

1309

413

096

5 à

20Li

mon

bru

n fo

ncé

1313

096

FS 1

3103

Com

blem

ent

1309

513

097

10N

ivea

u d’

ardo

ises

dis

posé

es à

pla

t

1313

097

FS 1

3103

Com

blem

ent

1309

613

101

1310

020

à 4

0Li

mon

bru

n av

ec n

ombr

euse

s pl

aque

ttes

de s

chis

te

1313

098

TR 1

3093

Rem

blai

1305

113

099

30Re

mbl

ai li

é à

l’inst

alla

tion

du r

ésea

u TR

130

93

1313

099

TR 1

3093

Rem

blai

1309

813

101

10 à

15

Rem

blai

lié

à l’in

stal

latio

n du

rés

eau

TR 1

3093

1313

100

FS 1

3103

Com

blem

ent

1309

913

101

1309

720

à 4

0Li

mon

bru

n av

ec n

ombr

euse

s pl

aque

ttes

de s

chis

te

1313

101

FS 1

3103

Com

blem

ent

1310

013

102

20Li

mon

bru

n av

ec p

laqu

ette

s de

sch

iste

et f

ragm

ents

de

TCA

1313

102

FS 1

3103

Com

blem

ent

1310

113

103

10Su

bstr

at re

man

ié

1313

103

FS 1

3103

Com

blem

ent

1310

213

118

20 à

30

Lim

on b

run-

verd

âtre

1313

104

TR 1

3093

Rem

blai

1305

113

105

10 à

60

Rem

blai

lié

à l’in

stal

latio

n du

rés

eau

TR 1

3093

1313

105

FS 1

3113

Com

blem

ent

1305

1-13

104

1310

635

Lim

on b

run

fonc

é av

ec r

ares

blo

cs d

e sc

hist

e

1313

106

FS 1

3113

Com

blem

ent

1310

513

113

60Sé

dim

ent l

imon

o-ar

gile

ux b

run-

ocre

, nom

breu

ses

plaq

uette

s de

sch

iste

et g

alet

s de

riv

ière

1313

107

FS 1

3055

Com

blem

ent

1311

313

108

20Li

mon

bru

n cl

air

avec

nom

breu

x gr

avie

rs

1313

108

FS 1

3055

Com

blem

ent

1310

713

109

4Li

mon

bru

n fo

ncé

avec

rar

es b

locs

de

schi

ste

1313

109

FS 1

3055

Com

blem

ent

1310

813

110

10Li

mon

bru

n cl

air

avec

nom

breu

x gr

avie

rs

1313

110

FS 1

3055

Com

blem

ent

1310

913

111

15Li

mon

bru

n fo

ncé

avec

rar

es b

locs

de

schi

ste,

frag

men

ts d

e TC

A et

coq

uille

s d’

huitr

es


1313

111

FS 1

3055

Com

blem

ent

1311

013

116

30Us

com

posi

te: a

ltern

ance

de

limon

bru

n fo

ncé

et d

e lim

on

brun

bru

n-oc

re

1313

112

FS 1

3055

Com

blem

ent

1310

613

075

20Li

mon

arg

ileux

bru

n-be

ige

avec

pla

quet

tes

de s

chis

te, g

alet

s et

rar

es fr

agm

ents

de

TCA

1313

113

FS 1

3113

Creu

sem

ent

1310

613

107-

1311

233

010

0Pr

ofil

en c

uvet

te

1313

114

FS 1

3055

Com

blem

ent

1307

6ar

rêt d

e fo

uille

30Li

mon

bru

n fo

ncé

avec

pla

quet

tes

de s

chis

te b

leu,

rar

es fr

ag-

men

ts d

e TC

A, m

icro

CB

et c

oqui

lles

d’hu

itres

1313

115

Subs

trat

1311

6-13

118

Subs

trat

1313

116

FS 1

3055

Com

blem

ent

1311

113

055

5Li

mon

bru

n tr

ès fo

ncé

1313

117

PT 1

3117

Puits

1311

9, 1

3055

1312

013

0Da

lles

de s

chis

te b

leu

assi

sées

et l

iées

par

un

mor

tier

de

chau

x be

ige.

Epa

isse

ur b

ords

: 20

à 30

cm

: dia

mèt

re c

olon

ne

cent

rale

: 70

cm; p

arem

ent i

ntér

ieur

très

rég

ulie

r

1313

118

FS 1

3103

Com

blem

ent

1311

1ar

rêt d

e fo

uille

5Li

mon

bru

n fo

ncé

1313

119

PT 1

3117

Com

blem

ent

1310

313

117

Subs

trat

rem

anié

1313

120

PT 1

3117

Creu

sem

et13

117

1311

513

0Bo

rds

droi

ts; f

ond

non

atte

int

1414

000

déca

page

/ re

mbl

ai10

0Sé

dim

ent b

run

argi

leux

plu

s ou

moi

ns h

étér

ogèn

e av

ec d

es

mat

éria

ux d

e dé

mol

ition

(blo

cs d

e sc

hist

e bl

eu, f

ragm

ents

de

TCA

et m

ortie

r) et

mat

éria

ux m

oder

nes.

1414

001

MR

1400

1M

ur O

E14

004

1400

380

40

Maç

onne

rie O

-E c

onst

ituée

de

bloc

s de

sch

iste

ble

u et

m

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r de

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ux b

eige

ave

c in

clus

ions

de

petit

es p

laqu

ette

s de

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iste

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u, p

etits

gra

vier

s et

pet

its in

cuits

de

scha

ux.

Ense

mbl

e re

lativ

emen

t fin

et h

omog

ène.

1414

002

MR

1400

2M

ur N

S14

020

1401

980

Maç

onne

rie o

rient

ée N

/S, b

locs

et m

oello

ns d

e sc

hist

e bl

eu

mêl

és à

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tier

de c

haux

bei

ge c

ompo

rtan

t de

très

pet

ites

plaq

uette

s de

sch

iste

, pet

its in

cuits

de

chau

x.

1414

003

MR

1400

1Tr

anch

ée d

e fo

ndat

ion

1400

114

003

100

Tran

chée

de

fond

atio

n ét

roite

.

1414

004

MR

1400

1Co

mbl

emen

t tra

nché

e de

fond

atio

n14

000

1400

1N

odul

es d

e m

ortie

r be

ige

et p

etite

s pl

aque

ttes

argi

leux

bru

n.

1414

005

Rem

blai

14

003

1401

014

012-

1401

340

Rem

blai

ric

he e

n m

atér

iaux

de

dém

oliti

on. G

ros

nodu

les

de

mor

tier

brun

-jaun

e m

êlés

à d

es p

laqu

ette

s de

sch

iste

ble

u,

des

frag

men

ts d

e TC

A, p

oche

s d’

argi

les

jaun

e lo

calis

ées,

fr

agm

ents

de

béto

n de

tuile

au. E

nsem

ble

asse

z hé

téro

gène

.

1414

006

Rem

blai

14

003

1400

720

20Re

mbl

ai a

rgile

ux fi

n br

un a

vec

petit

es p

laqu

ette

s de

sch

iste

.

1414

007

Rem

blai

14

006

1400

820

Sédi

men

t lim

oneu

x gr

avillo

neux

bru

n av

ec d

e pe

tites

poc

hes

d’ar

gile

jaun

e, d

e no

mbr

eux

frag

men

ts d

e TC

A, p

etits

gal

ets

et p

laqu

ette

s de

sch

iste

ble

u, q

uelq

ues

petit

s ch

arbo

ns.

L’en

sem

ble

est a

ssez

roug

eâtre

dû

aux

nom

breu

ses

poch

es

d’ar

gile

bru

ne e

t nod

ules

de

terr

e cu

ite.

1414

008

Rem

blai

14

007

1400

940

Rem

blai

con

stitu

é pr

inci

pale

men

t de

plaq

uette

s de

sch

iste

d’

envi

ron

20cm

mêl

ées

à de

plu

s pe

tites

pla

quet

tes

et d

u sé

dim

ent b

run

argi

leux

.

1414

009

SL 1

4009

Niv

eau

de s

ol14

009

1402

65

Niv

eau

de s

ol c

onst

itué

de g

ravi

ers,

gra

villo

ns e

t arg

ile

oran

gés

avec

que

lque

s pe

tites

pla

quet

tes

de s

chis

te b

leu

com

pact

é, d

amé

et n

ivel

lé.

1414

010

SL 1

4010

Sol b

éton

1401

914

011

5

Sol d

e bé

ton

de tu

ileau

con

stitu

é de

gal

ets

de m

ortie

r de

ch

aux

beig

e. L

a su

rfac

e pr

ésen

te d

es e

mpr

eint

es d

e pi

lette

s d’

hypo

caus

te. D

es re

stes

de

colle

d’a

rgile

jaun

e fin

e et

hom

o-gè

ne. L

’éca

rtem

ent e

ntre

cha

que

pile

ttes

est d

e 40

cm

.


1414

011

Rem

blai

14

010

arrê

t de

foui

lle

Rem

blai

arg

ileux

bru

n ric

he e

n pe

tites

pla

quet

tes

de s

chis

te,

quel

ques

gal

ets

et g

ravi

ers,

que

lque

s tr

aces

de

coqu

illage

s,

frag

men

ts d

’end

uits

pei

nts,

pet

its n

odul

es d

e m

ortie

r be

ige

ou d

e fr

agm

ents

d’e

ndui

t. Il

sem

ble

serv

ir de

bas

e au

sol

de

béto

n 14

010.

1414

012

Rem

blai

14

000

1401

314

005-

1401

3

Rem

blai

bru

n fin

et h

omog

ène

mêl

é à

quel

ques

gro

s m

ortie

r de

cha

ux b

run-

beig

e, q

uelq

ues

plaq

uette

s de

sch

iste

ble

u et

ra

res

frag

men

ts d

e TC

A. R

esse

mbl

e à

de la

terr

e de

jard

in

mêl

é à

de la

dém

oliti

on a

ntiq

ue.

1414

013

Rem

blai

14

012

1400

214

005-

1401

230

Rem

blai

con

stitu

é pr

inci

pale

men

t de

mat

éria

ux d

e dé

mol

ition

. Sa

ble

brun

et p

laqu

ette

s de

sch

iste

ble

u m

êlé

à pe

u de

lim

on b

run.

1414

014

SL 1

4014

Sol b

éton

1401

314

015

MR

1400

25

Sol d

e bé

ton

cons

titué

de

petit

s ga

lets

et d

e m

ortie

r de

ch

aux

beig

e. F

onct

ionn

e av

ec M

R 14

002.

1414

015

Rem

blai

14

014

arrê

t de

foui

lle

Lim

on b

run

fin s

erva

nt d

e ba

se a

u so

l de

béto

n 14

014,

la

sur

face

de

ce re

mbl

ai p

arai

t ric

he e

n cé

ram

ique

à p

lat.

Cons

titué

e de

que

lque

s pe

tits

gale

ts e

t fra

gmen

ts d

e sc

hist

e ég

alem

ent.

1414

016

Creu

sem

ent

1401

714

013

Creu

sem

ent d

e na

ture

indé

term

inée

.

1414

017

Rem

blai

14

018

1401

6Re

mbl

ai d

e lim

on b

run

fin a

ssez

hom

ogèn

e av

ec q

uelq

ues

plaq

uette

s de

sch

iste

.

1414

018

Rem

blai

14

000

1401

760

Rem

blai

bru

n hé

téro

gène

con

stitu

é de

lim

on e

t de

nom

breu

ses

plaq

ues

de s

chis

te b

leu,

un

peu

de g

ravi

ers,

pe

tits

nodu

les

de m

ortie

r et

que

lque

s fr

agm

ents

de

TCA.

1414

019

MR

1400

2Tr

anch

ée d

e fo

ndat

ion

1400

214

010

100

Tran

chée

de

fond

atio

n ét

roite

.

1414

020

MR

1400

2Co

mbl

emen

t tra

nché

e de

fond

atio

n14

013

1400

2Li

mon

bru

n fin

hom

ogèn

e, q

uelq

ues

plaq

uette

s de

sch

iste

bl

eu e

t peu

de

grav

iers

.

1414

021

TR 1

2021

Creu

sem

ent t

ranc

hée

1402

214

023

330

220

Tran

chée

de

récu

péra

tion

mod

erne

1414

022

TR 1

2021

Com

blem

ent t

ranc

hée

1400

014

021

220

Rem

blai

hét

érog

ène,

lim

on b

run

argi

leux

, nom

breu

x no

dule

s de

mor

tier

et fr

éque

ntes

pla

quet

tes

de s

chis

te, g

alet

s et

gr

avie

rs, q

uelq

ues

frag

men

ts d

e TC

A.

1414

023

Rem

blai

14

021

1402

430

Rem

blai

arg

ileux

bru

n as

sez

hom

ogèn

e, n

ombr

eux

grav

iers

et

pet

its n

odul

es d

e m

ortie

r de

cha

ux ja

une

(ou

d’en

duit?

), qu

elqu

es p

laqu

ette

s de

sch

iste

.

1414

024

Rem

blai

14

023

1402

530

Argi

le ja

une

hété

rogè

ne r

iche

en

poch

es d

’arg

ile b

rune

, gro

s no

dule

s de

mor

tier

de c

haux

bei

ge ro

sé, e

ndui

ts p

eint

s,

quel

ques

gal

ets

et b

locs

de

schi

ste.

1414

025

Rem

blai

14

024

1400

670

Rem

blai

très

hét

érog

ène

riche

en

nodu

les

de m

ortie

r ja

une

et n

odul

es d

e m

ortie

r ro

se, n

odul

es d

’arg

ile ja

une,

blo

cs e

t pl

aque

ttes

de s

chis

te, g

alet

es e

t que

lque

s co

quilla

ges.

1414

026

Rem

blai

14

009

1402

742

Rem

blai

de

sédi

men

t bru

n as

sez

hom

ogèn

e, r

iche

en

grav

e et

gra

villo

ns, p

etits

frag

men

ts d

e m

ortie

r et

TCA

, fré

quen

tes

plaq

uette

s de

sch

iste

.

1414

027

Rem

blai

14

026

1402

734

Lim

on b

run

fonc

é ho

mog

ène,

que

lque

s pe

tits

grav

iers

et

gale

ts, p

etite

s pl

aque

ttes

de s

chis

te, n

odul

es d

e m

ortie

r ja

une

et fr

agm

ents

de

TCA.

1414

028

Rem

blai

14

027

1402

935

Lim

on a

rgile

ux b

run

hom

ogèn

e et

com

pact

ave

c in

clus

ions

de

gra

vier

s, r

iche

en

char

bons

, pet

its fr

agm

ents

de

coqu

illes

d’hu

îtres

.

1414

029

Niv

eau

de g

ravi

ers

1402

814

030

12N

ivea

u de

gra

vier

s, c

ompa

ct, l

ié à

de

l’arg

ile o

rang

ée.


1414

030

Niv

eau

de s

able

ora

ngé

1402

914

031

25N

ivea

u de

sab

le o

rang

é gr

ossi

er, t

rès

hom

ogèn

e et

gra

villo

-ne

ux. S

ubst

rat r

eman

ié.

1414

031

Niv

eau

de p

laqu

ette

s de

sch

iste

1403

014

032

6Pl

aque

ttes

de s

chis

te b

leu

plut

ôt à

pla

t.

1414

032

Rem

blai

14

027

subs

trat

15Re

mbl

ai?

Hété

rogè

ne c

onst

itué

de li

tage

de

sabl

e ric

ge

en g

ravi

llons

bru

n et

sab

le g

ravi

llonn

eux

gris

, que

lque

s pl

aque

ttes

de s

chis

te e

t fra

gmen

t d’a

mph

ore

1414

033

Poch

e? T

ranc

hée?

?14

027?

2520

Poch

e ou

cre

usem

ent?

Com

blé

avec

un

sédi

men

t sab

leux

et

grav

illonn

eux

brun

gris

hét

érog

ène

sem

blab

le à

US

1403

2.

Hypo

thét

ique

str

uctu

re m

ais

nive

aux

supé

rieus

=rs

sem

blen

t en

par

tie re

coup

és.

1414

034

TR 1

4034

Creu

sem

ent t

ranc

hée

de ré

cupé

ratio

n14

035

1403

690

60Cr

euse

men

t tra

nché

e de

réc

upér

atio

n (m

ur?)

1414

035

TR 1

4034

Com

blem

ent t

ranc

hée

de r

écup

é-ra

tion

1402

614

034

60Co

mbl

emen

t de

tran

chée

. Lim

on b

run

mêl

é à

de n

ombr

eux

grav

iers

et m

atér

iaux

de

dém

oliti

on, p

laqu

es e

t pla

quet

tes

de

schi

ste

bleu

, mor

tier

de c

haux

jaun

e.

1414

036

Rem

blai

14

035

1402

730

Lim

on b

run

sabl

eux

avec

gra

vier

s, p

laqu

ette

s de

sch

iste

bl

eu, q

uelq

ues

nodu

les

de m

ortie

r ja

une.

Ens

embl

e pl

utôt

hé

téro

gène

.

1414

037

Creu

sem

ent

1403

2Cr

euse

men

t de

natu

re in

déte

rmin

ée. F

ossé

? Fo

sse?

Car

rière

?

1414

038

Subs

trat

1403

0-14

031-

1403

2-14

033

Subs

trat

1414

039

MR

1403

9M

ur O

/E14

020

1401

9Dé

part

de

maç

onne

rie o

rient

ée O

/E, b

locs

et m

oello

ns d

e sc

hist

e bl

eu m

êlés

à m

ortie

r de

cha

ux b

eige

com

port

ant d

e tr

ès p

etite

s pl

aque

ttes

de s

chis

te, p

etits

incu

its d

e ch

aux.

1414

040

Rem

blai

14

041

1403

234

Lim

on b

run

fonc

é ho

mog

ène,

que

lque

s pe

tits

grav

iers

et

gale

ts, p

etite

s pl

aque

ttes

de s

chis

te, n

odul

es d

e m

ortie

r ja

une

et fr

agm

ents

de

TCA.

1515

000

déca

page

/ re

mbl

ai

1515

001

MR

1500

1M

ur N

E/SO

1501

915

030

MR

1500

265

min

Maç

onne

rie N

E/SO

con

stitu

ée d

e bl

ocs

et p

laqu

ette

s de

sc

hist

e bl

eu li

és p

ar u

n m

ortie

r de

cha

ux o

rang

é

1515

002

MR

1500

2M

ur N

O/S

ESP

150

0315

025

MR

1500

125

min

Maç

onne

rie N

O/S

E co

nstit

uée

de b

locs

et p

laqu

ette

s de

sc

hist

e bl

eu li

és p

ar u

n m

ortie

r de

cha

ux o

rang

é

1515

003

SP 1

5003

Sépu

lture

à in

hum

atio

nM

R 15

002-

TR

1501

920

075

Sépu

lture

; fos

se q

uadr

angu

laire

; rec

oupe

l’an

gle

des

MR

1500

1 et

MR

1500

2; p

eu p

rofo

nde

car

crân

e af

fleur

ant;

com

blem

ent =

séd

imen

t arg

ileux

bru

n fo

ncé

riche

en

plaq

uette

s de

sch

iste

ble

u, g

ros

nodu

les

de m

ortie

r de

cha

ux

oran

gé, g

ravi

ers

et fr

agm

ents

de

TCA

1515

004

SP 1

5004

Sépu

lture

à in

hum

atio

nM

R 15

010

1502

421

075

Sépu

lture

qua

dran

gula

ire c

ombl

ée p

ar u

n sé

dim

ent a

rgile

ux

brun

fonc

é av

ec g

ravi

ers

et p

laqu

ette

s de

sch

iste

ble

u,

quel

ques

frag

men

ts d

e TC

A

1515

005

SP 1

5005

Sépu

lture

à in

hum

atio

n15

000

1502

319

0 m

in75

Sépu

lture

qua

dran

gula

ire c

ombl

ée p

ar u

n sé

dim

ent a

rgile

ux

brun

fonc

é av

ec g

ravi

ers

et p

laqu

ette

s de

sch

iste

ble

u,

quel

ques

frag

men

ts d

e TC

A

1515

006

SP 1

5006

Sépu

lture

à in

hum

atio

n15

000

1502

475

min

100

Sépu

lture

qua

dran

gula

ire c

ombl

ée p

ar u

n sé

dim

ent a

rgile

ux

brun

fonc

é av

ec g

ravi

ers

et p

laqu

ette

s de

sch

iste

ble

u,

quel

ques

frag

men

ts d

e TC

A et

nod

ules

de

mor

tier

de c

haux

ja

une

1515

007

MR

1500

7Tr

anch

ée d

e fo

ndat

ion

1504

015

049

MR

1500

840

85 m

inTr

anch

ée é

troite

; non

obs

ervé

e ni

en

coup

e ni

en

plan

1515

008

MR

1500

8Tr

anch

ée d

e fo

ndat

ion

1505

715

045

MR

1500

770

62Tr

anch

ée é

troite

; non

obs

ervé

e ni

en

coup

e ni

en

plan

1515

009

MR

1500

9Tr

anch

ée d

e fo

ndat

ion

1503

315

052

50Tr

anch

ée é

troite

; non

obs

ervé

e ni

en

coup

e ni

en

plan

1515

010

MR

1501

0M

ur N

/S15

000

1501

180

Mur

de

schi

ste

pour

pre

lié

par

un m

ortie

r bl

anc;

inst

allé

sur

un

e lo

ngrin

e


1515

011

Rése

aux

1501

015

026

140

120

Rése

aux

réce

nts

(eau

…)

1515

012

MR

1501

2M

ur E

/O15

000

1501

3M

ur d

e sc

hist

e po

urpr

e li

é pa

r un

mor

tier

blan

c

1515

013

Rem

blai

1502

112

023

60Re

mbl

ai c

ompo

sé d

e te

rre

battu

e, d

e pe

tits

grav

iers

et

grav

illons

, de

frag

men

ts d

e TC

A, d

e pl

aque

ttes

de s

chis

te e

t de

nod

ules

de

mor

tier

de c

haux

bla

nche

1515

014

Pert

urba

tion

1501

315

015

Pert

urba

tion

réce

nte

de n

atur

e in

déte

rmin

ée

1515

015

Niv

eau

de c

ircul

atio

n15

014

1501

65

Gra

villo

ns e

t gal

ets

oran

gés

com

pact

és

1515

016

Rem

blai

de

dém

oliti

on15

015

1501

710

Niv

eau

de d

émol

ition

con

stitu

é de

mor

tier

de c

haux

bei

ge

pulv

érul

ent m

êlé

à de

s pl

aque

ttes

de s

chis

te b

leu

1515

017

Rem

blai

?15

016

1502

510

Niv

eau

argi

lo-s

able

ux v

erdâ

tre, q

uelq

ues

petit

s ch

arbo

ns e

t pe

tits

gale

ts

1515

018

Niv

eau

de c

ircul

atio

n15

025

1502

215

060

12

Niv

eau

de c

aillo

utis

aya

nt s

ervi

de

nive

au d

e ci

rcul

atio

n;

cons

titué

de

petit

s ga

lets

, pla

quet

tes

et p

etits

blo

cs d

e sc

hist

e bl

eu u

sés,

frag

men

ts d

e TC

A; q

uelq

ues

nodu

les

de

mor

tier

de c

haux

jaun

e

1515

019

TR 1

5019

Tran

chée

de

récu

péra

tion

1502

015

028

50Cr

euse

men

t tra

nché

e de

réc

upér

atio

n de

MR

1500

1

1515

020

TR 1

5019

Com

blem

ent

1501

315

019

15M

ortie

r de

cha

ux o

rang

é pu

lvér

ulen

t mêl

é à

des

bloc

s de

sc

hist

e bl

eu

1515

021

Pert

urba

tion

1500

015

013

Pert

urba

tion

réce

nte

de n

atur

e in

déte

rmin

ée c

ombl

ée p

ar d

es

bloc

s de

sch

iste

pou

rpre

et d

es fr

agm

ents

de

mor

tier

blan

c

1515

022

Rem

blai

?15

018

arrê

t de

foui

llein

dCo

uche

arg

ileus

e br

un-v

erdâ

tre, p

eu d

e gr

avie

rs, q

uelq

ues

nodu

les

de m

ortie

r de

cha

ux b

lanc

et c

oqui

llage

s

1515

023

Rem

blai

de

dém

oliti

on15

024

arrê

t de

foui

lle15

031

ind

Rem

blai

de

dém

oliti

on r

iche

en

nodu

les

de m

ortie

r ja

une

et

plaq

uette

s de

sch

iste

ble

u

1515

024

Rem

blai

de

dém

oliti

on?

1500

0-15

013

1502

3in

d

Rem

blai

de

dém

oliti

on c

ompo

sé d

e no

dule

s d’

endu

its p

eint

s de

cou

leur

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e pâ

le q

ui p

arai

ssen

t par

fois

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ndré

s en

pl

ace

asso

ciés

à d

es tu

iles

frag

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tées

dis

posé

es à

pla

t. La

co

uche

d’e

ndui

ts e

t de

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tier

pulv

érul

ent v

ient

tant

ôt re

cou-

vrir

les

TCA,

tant

ôt le

ur s

ervi

r de

lit

1515

025

Rem

blai

de

dém

oliti

on15

017

1501

8in

dRe

mbl

ai d

e dé

mol

ition

com

posé

de

nodu

les

de m

ortie

r de

ch

aux

jaun

e et

ora

ngé

avec

pla

quet

tes

de s

chis

te b

leu

1515

026

Rem

blai

1501

1-15

013

1502

770

Rem

blai

hét

érog

ène

avec

lita

ge d

e te

rre

brun

e et

de

terr

e cu

ite p

ilée;

pet

its g

alet

s et

gra

vier

s

1515

027

Rem

blai

1502

615

028

20Te

rre

brun

fonc

é av

ec q

uelq

ues

grav

iers

et n

odul

es d

e te

rre

cuite

1515

028

Rem

blai

1502

7ar

rêt d

e fo

uille

ind

Terr

e br

une

mêl

ée à

des

pla

quet

tes

de s

chis

te b

leu

et à

des

gr

avie

rs

1502

9Us

ann

ulée

1515

030

MR

1500

1Co

mbl

emen

t15

013

1500

1-15

029

Terr

e br

une

avec

nod

ules

de

mor

tier

de c

haux

jaun

e et

pe

tites

pla

quet

tes

de s

chis

te

1515

031

Rem

blai

de

dém

oliti

on15

000

1504

2-15

047-

1506

415

023

Rem

blai

de

dém

oliti

on (m

ortie

r de

cha

ux, b

locs

et p

laqu

ette

s de

sch

iste

ble

u, T

CA…

)

1515

032

MR

1500

9Fo

ndat

ion

de m

ur N

O/S

E15

049

1503

375

min

0,45

min

30M

açon

nerie

NO

/SE

cons

titué

e de

blo

cs e

t pla

quet

tes

de

schi

ste

bleu

liés

par

un

mor

tier

de c

haux

bla

nc. I

l est

pos

sibl

e qu

’un

amén

agem

ent (

Us 1

5034

) y s

oit a

ssoc

ié

1515

033

MR

1500

9Ra

dier

1503

2-15

051

1500

910

5 m

in45

min

20Ra

dier

con

stitu

é de

pla

quet

tes

de s

chis

te b

leu;

à l’

oues

t de

la

coup

e su

d du

son

dage

, il s

embl

e s’

arrê

ter


1515

034

Per

turb

atio

n ou

trac

e d’

amén

a-ge

men

tM

R 15

010

1503

230

min

22

Petit

e ex

croi

ssan

ce o

bser

vée

le lo

ng d

e la

long

rine

MR

1501

0 qu

i sem

ble

avoi

r co

mbl

é un

e ca

vité

exi

stan

t dan

s le

m

ur M

R 15

009.

Cet

te c

avité

a-t-

elle

été

cré

ée p

ar l’

inst

alla

tion

de m

R 15

010?

1515

035

Rem

blai

1505

215

038

45Li

mon

arg

ileux

gris

-bru

n av

ec g

rave

, un

peu

de s

able

arg

ileux

or

angé

mêl

é et

que

lque

s CB

1515

036

Palé

osol

1503

715

065

14Sa

ble

argi

leux

jaun

e-or

angé

ave

c ga

lets

/gra

ve

1515

037

FO 1

5037

Creu

sem

ent d

e fo

ssé

1503

815

036

40 m

in20

Creu

sem

ent d

’un

prob

able

foss

é ob

serv

é un

ique

men

t au

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du

sond

age.

Son

pro

fil s

embl

e êt

re e

n cu

vette

ave

c de

s bo

rds

plut

ôt é

vasé

s

1515

038

FO 1

5037

Com

blem

ent

1503

515

037

20Li

mon

arg

ileux

bru

n av

ec p

oche

s de

sab

le a

rgile

ux o

rang

é (s

ubst

rat r

eman

ié);

quel

ques

gra

ves

et r

ares

CB

1515

039

MR

1500

7Fo

ndat

ion

de m

ur N

O/S

E15

047

1504

031

0 m

in40

50M

açon

nerie

NO

/SE

cons

titué

e de

blo

cs e

t pla

quet

tes

de

schi

ste

bleu

liés

par

un

mor

tier

de c

haux

bei

ge

1515

040

MR

1500

7Ra

dier

1503

915

007

35 m

inRa

dier

con

stitu

é de

gro

s bl

ocs

et d

e p

laqu

ette

s de

sch

iste

bl

eu

1515

041

MR

1504

1Tr

anch

ée d

e fo

ndat

ion

1504

415

047

110

min

9610

8Cr

euse

men

t en

tran

chée

étro

ite; s

eul l

e cô

té s

ud e

st

cons

ervé

; bor

d dr

oit

1515

042

MR

1504

1Ra

dier

1506

415

044

90 m

in60

Radi

er c

ompo

sé d

e pl

aque

ttes

de s

chis

te b

leu

1515

043

Us a

nnul

ée

1515

044

MR

1504

1?Ra

dier

1504

215

041?

8244

Radi

er c

ompo

sé d

e bl

ocs

et d

e pl

aque

ttes

de s

chis

te b

leu;

qu

elqu

es T

CA

1515

045

Rem

blai

1505

715

058

12Re

mbl

ai li

mon

o-ar

gile

ux b

run-

vert

; que

lque

s gr

avillo

ns e

t m

icro

CB

1515

046

MR

1501

2 R

adie

r?15

012

1505

666

76 R

adie

r co

mpo

sé d

e bl

ocs

et d

e pl

aque

ttes

de s

chis

te b

leu-

oran

gé o

xydé

es a

vec

petit

s gr

avillo

ns

1515

047

Rem

blai

1504

115

039-

1504

416

0 m

in36

max

Lim

on s

able

ux b

run-

vert

fonc

é lé

gère

men

t arg

ileux

ave

c gr

avillo

ns, n

odul

es e

t fra

gmen

ts d

e TC

, rar

es C

B

1515

048

Rem

blai

?15

053

1504

930

22Po

che

de li

mon

sab

leux

bru

n-ve

rt a

vec

caillo

utis

, que

lque

s fr

agm

ents

de

schi

ste

et d

e m

ortie

r de

cha

ux ja

une

1515

049

Rem

blai

/rad

ier

1504

8-15

007

1505

9-15

050

120

30Re

mbl

ai/r

adie

r co

mpo

sé d

e pl

aque

ttes

de s

chis

te v

ert l

iées

à

du s

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te d

écom

posé

; que

lque

s fr

agm

ents

de

plaq

uette

s de

sc

hist

e bl

eu e

n in

clus

ion

1515

050

Rem

blai

1504

915

032-

1505

178

12Li

mon

arg

ileux

et u

n pe

u sa

bleu

x br

un-v

ert a

vec

poch

e d’

argi

le b

eige

, que

lque

s gr

avillo

ns, p

laqu

ette

s de

sch

iste

et

rare

s CB

1515

051

Rem

blai

1505

015

033

806

Lim

on s

ablo

-arg

ileux

bru

n-ve

rt a

vec

grav

e et

gra

villo

ns,

plaq

uette

s de

sch

iste

, mic

ro C

B et

rest

es d

e fa

une

1515

052

Rem

blai

1500

915

035

8412

Lim

on s

ablo

-arg

ileux

bru

n-ve

rt a

vec

quel

ques

gra

ves

et C

B

1515

053

FO 1

5053

Creu

sem

ent d

e fo

ssé

1505

515

048

6076

Creu

sem

ent p

artie

llem

ent o

bser

vé; b

ord

sud

en c

uvet

te p

uis

droi

t; fo

nd p

roba

blem

ent p

lat

1515

054

FO 1

5053

Com

blem

ent

1504

715

055

30Li

mon

sab

leux

bru

n-ve

rt, l

égèr

emen

t arg

ileux

, nom

breu

x gr

avillo

ns, q

uelq

ues

plaq

uette

s de

sch

iste

ble

u et

CB

1515

055

FO 1

5053

Com

blem

ent

1505

415

053

1046

Lim

on tr

ès s

able

ux e

t arg

ileux

gris

, nom

breu

x gr

avillo

ns e

t qu

elqu

es b

locs

de

schi

ste

bleu

1515

056

MR

1500

8Se

mel

le d

e fo

ndat

ion

de m

ur S

O/N

E15

000

1505

7M

R 15

007

160

min

702

Fine

cou

che

de m

ortie

r de

cha

ux ja

une-

beig

e

1515

057

MR

1500

8Ra

dier

1505

615

008

MR

1500

716

0 m

in70

60Ra

dier

com

posé

de

plaq

uette

s de

sch

iste

ble

u


1515

058

MR

1505

8Ra

dier

1504

4?13

8 m

in46

Radi

er c

ompo

sé d

e pl

aque

ttes

de s

chis

te b

leu;

uni

quem

ent

vu e

n co

upe

1515

059

Rem

blai

1504

915

032

406

Lim

on s

able

ux b

run-

vert

1515

060

Rem

blai

1502

515

060

1501

810

Rem

blai

hét

érog

ène

brun

cha

rbon

neux

, que

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s no

dule

s d’

argi

le o

rang

ée, p

etits

frag

men

ts d

e co

quilla

ges,

que

lque

s gr

avie

rs e

t pet

ites

plaq

uette

s de

sch

iste

ver

t

1515

061

Niv

eau

d’oc

cupa

tion

1506

015

062

20Li

mon

arg

ileux

bru

n-gr

is a

vec

plaq

uette

s de

sch

iste

ble

u,

petit

s gr

avillo

ns e

t rar

es n

odul

es d

e TC

1515

062

Niv

eau

de c

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atio

n15

061

arrê

t de

foui

llein

dCa

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is c

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cons

titué

de

petit

s ga

lets

et p

laqu

ette

s de

sch

iste

ble

u us

ées,

que

lque

s fr

agm

ents

de

TCA.

1515

063

MR

1505

8Tr

anch

ée d

e fo

ndat

ion

1505

815

035?

46Cr

euse

men

t mal

obs

ervé

; pro

babl

e tr

anch

ée é

troite

1515

064

MR

1504

1Se

mel

le d

e fo

ndat

ion

de m

ur

1503

115

042

110

min

90 m

in6

Rest

e de

mor

tier

de c

haux

jaun

e

1515

065

Subs

trat


Inventaire des tranchées

Inventaire des clichés

Secteur N° tranchée Surface

6 12 56,5 m²

7 13 208 m²

7 14 122 m²

7 15 57 m²

Numéro photo N° tranchée Description sommaire Vue vers Auteur

113-0497 12 Fosse F.12003 Zénithale N. Ménez




113-0501 12 Coupe Sud, partie est Sud N. Ménez















113-0516 12 Coupe Nord, partie est Nord N. Ménez









113-0525 12 Vue générale de la tranchée en cours d’ouverture Ouest N. Ménez









113-0532 12 Détail du paléosol Us 12007 Est N. Ménez

113-0533 12 Détail du paléosol Us 12007 Zénithale N. Ménez

113-0534 12 Détail du paléosol Us 12007 Zénithale N. Ménez





113-0546 12 Vue générale de la tranchée Est N. Ménez









113-0555 12 Maçonnerie moderne F.12009 Est N. Ménez






113-0562 12 Maçonnerie F.12009, tranchée F.12014; paléosol Us 12007 Sud-Est N. Ménez

113-0563 12 Coupe Sud, partie ouest Sud A. Mahé, C. Robert









113-0572 12 Détail coupe Sud Sud A. Mahé, C. Robert




113-0576 12 Maçonnerie moderne F.12009 Ouest N. Ménez

113-0577 12 Maçonnerie moderne F.12009 Ouest N. Ménez




113-0581 12 Vue générale de la tranchée Ouest N. Ménez




















113-0599 12 Maçonnerie moderne F.12009 Zénithale N. Ménez












113-0611 12 Maçonnerie F.12009, tranchée F.12014; paléosol Us 12007 Nord-Ouest N. Ménez

113-0612 12 Maçonnerie F.12009, tranchée F.12014; paléosol Us 12007 Zénithale N. Ménez





113-0617 12 Maçonnerie F.12009, tranchée F.12014; paléosol Us 12007 Ouest N. Ménez












113-0629 12 Maçonnerie moderne F.12009 Sud-Ouest N. Ménez

113-0630 12 Maçonnerie moderne F.12009 Sud-Ouest N. Ménez

113-0631 12 Détail maçonnerie moderne F.12009 Ouest A. Mahé, C. Robert



113-0632 12 Détail maçonnerie moderne F.12009 Ouest A. Mahé, C. Robert

113-0633 12 Maçonnerie moderne F.12009 Ouest A. Mahé, C. Robert






113-0639 12 Vue générale de la coupe Sud Sud-Est A. Mahé, C. Robert


113-0641 12 Vue générale de la coupe Sud Sud-Ouest A. Mahé, C. Robert








113-0649 13 Vue générale de la partie Est Nord N. Ménez












113-0661 13 Vue générale de la partie Est Nord-Ouest N. Ménez


113-0663 13 Détail de la partie Est: coupe Centre-Nord (galerie) Nord N. Ménez



























113-0688 13 Détail de la partie Est: coupe Centre-Nord (voirie) Nord N. Ménez









113-0697 13 Détail flanc Est de la maçonnerie F.13014 Ouest N. Ménez






113-0703 13 Coupe Nord Nord-Ouest N. Ménez









113-0712 13 Vue générale de la partie Est Sud-Est N. Ménez






113-0718 13 Vue de détail de la voirie F.13000 Est N. Ménez




113-0722 13 Vue de détail des maçonneries F.13033 (partie sud) et F.13036 Zénithale N. Ménez

113-0723 13 Vue de détail des maçonneries F.13033 (partie sud) et F.13036 Zénithale N. Ménez



113-0724 13 Maçonnerie F.13036 Est N. Ménez



113-0729 13 Coupe Sud, partie supérieure Sud C. Baillieu, C. Robert







113-0736 13 Coupe Sud, partie supérieure Sud-Ouest C. Baillieu, C. Robert

113-0737 13 Coupe Est Est N. Ménez




















113-0757 13 Maçonneries F.13033 (partie sud) et F.13036 Zénithale N. Ménez









113-0766 13 Maçonnerie F.13033 Sud-Ouest N. Ménez



























113-0791 13 Coupe Nord Nord N. Ménez










113-0801 14 Coupe Ouest, partie Nord Ouest N. Ménez



113-0804 14 Sondage SD2: coupe Nord Nord N. Ménez




113-0808 14 Sondage SD2: coupe Ouest Ouest N. Ménez





113-0813 14 Coupe Sud, partie Est Sud N. Ménez







113-0818 14 Coupe Ouest, partie Sud Ouest N. Ménez



113-0821 14 Coupe Sud, partie Ouest Sud N. Ménez




113-0825 14 Vue générale de la tranchée Sud-Est N. Ménez


113-0827 14 Vue générale de la tranchée Nord-Est N. Ménez


















113-0845 14 Vue générale du sol Us 14009 Sud-Est N. Ménez










113-0855 14 Vue générale du sol Us 14009 Sud N. Ménez

113-0856 14 Vue générale du sol Us 14009 Sud N. Ménez

113-0857 14 Vue générale de la tranchée Sud N. Ménez




113-0861 14 Vue générale de la tranchée Nord-Ouest N. Ménez

















113-0876 14 Vue générale de la tranchée Nord N. Ménez














113-0890 14 Sondage SD2: coupe Sud Sud N. Ménez



113-0893 15 Ecuelle en alliage cuivreux mise au jour au sein de l’Us 13051 Sud-Ouest N. Ménez

113-0894 15 Ecuelle en alliage cuivreux mise au jour au sein de l’Us 13051 Zénithale N. Ménez












113-0906 15 Sondage mécanique: coupe Est Est N. Ménez












113-0916 14 Vue de détail des empreintes de pilettes Sud-Ouest N. Ménez



113-0919 14 Vue de détail des empreintes de pilettes Zénithale N. Ménez





113-0924 14 Vue de détail des empreintes de pilettes Nord-Ouest N. Ménez





113-0929 14 Maçonnerie F.14001 Sud-Est N. Ménez






113-0935 14 Maçonnerie F.14001: flanc Nord Sud N. Ménez




113-0939 14 Maçonnerie F.14001 Nord-Ouest N. Ménez



113-0942 14 Maçonnerie F.14001: détail décrochement Zénithale N. Ménez



113-0945 14 Maçonnerie F.14001: détail décrochement + ressaut de fondation Sud-Ouest N. Ménez



113-0948 14 Maçonnerie F.14001: détail construction Sud-Ouest N. Ménez




113-0952 14 Maçonnerie F.140002 et lambeau de béton Us 14014 Sud-Ouest N. Ménez










113-0960 14 Maçonnerie F.140002 et lambeau de béton Us 14014 Nord-Ouest N. Ménez



113-0963 14 Détail jonction maçonnerie F.140002 et lambeau de béton Us 14014

Nord-Ouest N. Ménez

113-0964 14 Détail jonction maçonnerie F.140002 et lambeau de béton Us 14014

Nord-Ouest N. Ménez

113-0965 14 Détail empreinte pilette Zénithale N. Ménez



113-0968 14 Détail repère pose pilettes Zénithale N. Ménez

113-0969 14 Détail repère pose pilettes Zénithale N. Ménez

113-0970 14 Détail repère pose pilettes Ouest N. Ménez















113-0985 14 Maçonnerie F.14002: détail construction Sud-Est N. Ménez

113-0986 14 Maçonnerie F.14002: détail construction Sud-Est N. Ménez

113-0987 14 Maçonnerie F.14002: détail construction Ouest N. Ménez

113-0988 14 Maçonnerie F.14002: détail construction Ouest N. Ménez

113-0989 14 Maçonnerie F.14001 et sol Us 14009 Ouest N. Ménez




113-0993 14 Maçonnerie F.14001: détail construction Nord-Ouest N. Ménez



113-0996 14 Sol Us 14009 Nord-Ouest N. Ménez




114-0001 14 Sol Us 14010 Est N. Ménez

114-0002 14 Sol Us 14010 Est N. Ménez



114-0003 14 Sol Us 14010 Est N. Ménez

114-0004 14 Sol Us 14010 Est N. Ménez

114-0005 14 Sol Us 14010 Est N. Ménez

114-0006 14 Sol Us 14010 Est N. Ménez






114-0012 14 Us 14025 et sol Us 14009 Nord-Ouest N. Ménez






114-0018 14 Us 14025 et sol Us 14009 Ouest N. Ménez

114-0019 14 Us 14025 et sol Us 14009 Sud-Ouest N. Ménez

114-0020 14 Us 14025 et sol Us 14009 Sud-Ouest N. Ménez








114-0028 13 Coupe Nord, partie Ouest Nord N. Ménez










114-0038 13 Puits F.13117 Nord-Ouest N. Ménez






114-0044 13 Coupe Nord, partie Ouest (détail pendage couches) Nord N. Ménez


































114-0111 13 Vue générale de la tranchée Sud-Ouest N. Ménez




114-0115 13 Détail sondage manuel Nord-Ouest N. Ménez



114-0131 15 Vue générale de la tranchée Zénithale N. Ménez
















114-0145 15 Maçonneries F.15001 et F.15002 recoupées par sépulture F.15003 Est N. Ménez

114-0146 15 Maçonneries F.15001 et F.15002 recoupées par sépulture F.15003 Est N. Ménez

114-0147 15 Maçonneries F.15001 et F.15002 recoupées par sépulture F.15003 Zénithale N. Ménez



114-0150 15 Détail Us 15024 et maçonnerie F.15007 Nord-Est N. Ménez


















114-0168 15 Maçonneries F.15001 et F.15002 recoupées par sépulture F.15003 Nord N. Ménez



114-0171 15 Maçonnerie F.15007, flanc Nord Sud N. Ménez














114-0185 13 Puits F.13117 après sondage manuel Ouest C. Baillieu



114-0189 13 Vue générale de la tranchée Ouest C. Robert






114-0193 Annulée

114-0194 13 Vue générale de la tranchée Sud-Ouest C. Robert

114-0195 13 Vue générale de la tranchée Sud C. Robert

114-0196 13 Vue générale de la tranchée Sud C. Robert

114-0197 15 Sondage manuel Zénithale A. Mahé







114-0204 15 Sondage manuel Sud-Est A. Mahé

114-0205 15 Sondage manuel: coupe Est Est A. Mahé





114-0210 15 Sondage manuel: coupe Sud Sud A. Mahé

114-0211 15 Sondage manuel: coupe Sud Sud A. Mahé

114-0212 15 Sondage manuel: coupe Ouest Ouest A. Mahé




114-0216 13 Vue générale de la tranchée Sud-Ouest C. Baillieu, C. Robert

























114-0239 14 Tranchée après protection Ouest N. Ménez

114-0240 13 Tranchée après protection Nord-Ouest N. Ménez


114-0242 14 Tranchée après protection Nord-Est N. Ménez

114-0243 13 Puits F.13117 après sondage Ouest N. Ménez





114-0248 13 Puits F.13117 après sondage: détail parement Nord N. Ménez




114-0252 13 Puits F.13117 après sondage Zénithale N. Ménez

114-0253 13 Puits F.13117 après sondage Zénithale N. Ménez



114-0256 13 Puits F.13117 après sondage Est N. Ménez







114-0263 13 Tranchée après protection Sud-Ouest N. Ménez

114-0264 15 Tranchée après protection Sud-Est N. Ménez

114-0265 15 Tranchée après protection Sud-Est N. Ménez




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Inventaire de la céramique gallo-romaine

Tranchée US Fait Autres Datation NR

Tr.13 13016 Gallo-Romain 1








Tr.14 14022 F. 14021 Gallo-Romain 3



Tr.15 15047 -20/-50cm Gallo-Romain 4

Tr.15 15047 -25/-50cm Gallo-Romain 7

Tr.15 15051/15052 -60/-70cm Gallo-Romain 5

Tr.15 15047 0/-30cm Gallo-Romain 15

Tr.15 15031 démol N Gallo-Romain 10


Tr.15 15060/15061 Gallo-Romain 7


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Inventaire des éléments en terre cuite

Inventaire du mobilier métallique

Inventaire du mobilier en verre

Tranchée US Fait Autres Matière Datation NR

12 12013 F.12014 Indéterminée Indéterminée 1

13 13043 Tegula Gallo-romain 1

13 13056 Carreau de faïence XIXe s. 1

13 13058 iso 1 Figurine Gallo-romain 1

Tranchée US Autres Description Matériau NR NMI Domaine Datation Observations

13 13043 Clous et tiges Métal ferreux 3 Gallo-romain

13 13055 Clous et tiges Métal ferreux 4 Gallo-romain

13 13055 plaques (frag.) plomb 2 1 indét. moderne ? traces de découpe

13 13055 rouelle plomb 1 1 artisanat médiéval-moderne aspect écrasé

13 13055 clou à tête bombée all. Cu. 1 1 décoration médiéval-moderne

13 13055 ardillon de boucle all. Cu. 1 1 vestimentaire à partir du 17e s. que partie mobile de la boucle conservée

13 13055 crucifix décoré all. Cu. 1 1 croyance à partir du 17e s.

13 13055 plaque all. Cu. 1 1 décoration indét. frag.

13 13055 tige ? all. Cu. 1 1 indét. indét.

14 14005 Clous et tiges Métal ferreux 3 Architecture Gallo-romain





14 14022 canelle mixte : fer et all. Cu.1 1 vie quotidienne à partir du 16e s.

15 15031 démol. N. mur écuelle intacte all. Cu. Étamé ? 1 1 vaisselle IIIe-Ve s. apr. J.-C traces de fibres internes

15 15047 -20/-50cm Clous et tiges Métal ferreux 1 Architecture Gallo-romain

15 15047 -25/-50cm Clous et tiges Métal ferreux 6 Architecture Gallo-romain

15 15047 0/-30cm Clous et tiges Métal ferreux 7 Architecture Gallo-romain

15 Décapage décap. Clous et tiges Métal ferreux 2 Architecture Gallo-romain?

Tranchée US Autre Description Matériau NR NMI Domaine Datation

15 sd3 0 à 0,30m base de pot globulaire verre 1 1 vaisselle milieu Ier -milieu IIe s. apr. J.-C.

13 13075 F13053 pied en disque verre 1 1 vaisselle à partir du XVIIe s.


Inventaire des enduits peints

Tranchée US Fait Autres Datation NR

13 13057 Gallo-romain 4




15 15031 démol N Gallo-romain 2

Inrap Grand Ouest 37 rue du Bignon, CS 67737 35577 Cesson-SévignéTél. 02 23 36 00 40

www.inrap.fr

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Nicolas Ménez

Inrap Grand OuestDécembre 2019



Rennes, Hôtel-Dieu - Tranche 2




Les vestiges gallo-romains, datés entre le Ier et le IVe siècle de notre ère d’après les éléments recueillis, se concentrent au sein des tranchées 13, 14 et 15 où ils semblent s’organiser par rapport à un axe de circulation orienté nord-est/sud-ouest (cardo), dont seule une faible portion a été mise en évidence. L’îlot étudié à l’est de cette voirie correspond à la suite de celui mis au jour dans la partie nord-ouest de la fouille de l’îlot de la Cochardière (secteur 3). Principalement caractérisé par des maçonneries, des niveaux de sols, de préparation ou encore des remblais conservés sur une épaisseur stratigraphique importante, il semble confirmer le prolongement vers l’ouest de la domus de la fouille voisine. La découverte de quatre sépultures postérieures à ces aménagements atteste quant à elle du développement de la vaste nécropole tardo-antique dans la même direction et dont le cardo semble matérialiser la limite occidentale. L’îlot mis au jour à l’ouest de l’axe de circulation est pour sa part inédit. Sa partie orientale, relativement mal conservée en raison de sa destruction partielle par d’importants creusements postérieurs, est matérialisée par un ensemble de maçonneries, de niveaux de sols et de niveaux de remblais dont la puissance stratigraphique témoigne d’une occupation dense. Si l’organisation spatiale des vestiges les plus anciens n’a pu être appréhendée au cours du diagnostic, celle des aménagements les plus récents permet en revanche de restituer une galerie-portique bordant le flanc occidental du cardo et contre laquelle s’adosse un bâtiment dont la fonction n’a pu être déterminée. La partie occidentale de cet îlot se caractérise quant à elle par deux puissantes maçonneries perpendiculaires fonctionnant peut-être de concert qui percent deux niveaux de sols particulièrement bien conservés. Si le premier d’entre eux s’apparente aux vestiges d’une salle sur hypocauste, le second pose question quant à sa fonction (niveau de cour ? niveau de sol intérieur ?). Ces aménagements sont installés sur une succession de structures et niveaux antérieurs (creusements mal identifiés, niveaux préparation, remblais…) parmi lesquels on remarque l’absence de maçonneries. Les vestiges modernes et contemporains (XVIe-XXe siècles) ont été observés dans les quatre fenêtres d’exploration ouvertes au cours du diagnostic et prennent principalement la forme de niveaux de remblais auxquels s’ajoutent quelques maçonneries et de rares structures fossoyées (fosses et fossé). Si une partie des vestiges découverts au cours de ce diagnostic permet de compléter ceux mis au jour sur les fouilles de l’îlot de la Cochardière et du Parc des Tanneurs, ils apportent toutefois de nombreuses données inédites ainsi que de de nouveaux et multiples éléments de réflexion à propos de l’occupation du secteur durant la période gallo-romaine.

Chronologie

Antiquité,Empire romain, Temps modernes, Époque contemporaine

Sujets et thèmes

Bâtiment,Structurefunéraire,Voirie,Urbanisme,Structureurbaine,Fosse,Sépulture,Fossé,Maçonnerie

Mobilier

Céramique,Objetmétallique,Monnaie,Verre,Enduits peints

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Documents

Rennes, Ille-et-Vilaine Hôtel-Dieu - Tranche 2 Diagnostic …bibliotheque.numerique.sra-bretagne.fr/files/original/b0... · 2020. 1. 6. · Rennes, Hôtel-Dieu - Tranche 2 Le diagnostic