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Edito

Vos yeux se posant surces lignes, il est donc à supposerque nous avons quelquespréoccupations communes, àcommencer par la rentrée dans laplus belle école du monde, je veuxbien sûr parler de SupOptique,alors avant toute chose :

bienvenus aux nouveaux 1As ! Nous vous laissons le soinde découvrir votre nouvelle école,ce au fil des pages du présentjournal, des rencontres que vousferez lors de cette semained’intégration, des soirées, du WEIet des dizaines d’autres surprisesqui vous attendent encore…

Une petite précision pour

les anciens : ce 503 est bien lenuméro 1 puisqu’il est né, à l’issuede l’année dernière, de la fusioncharnelle de l’ancienne NEP (lajolie jeune fille de la couverture) etdu Necronomicon (le fier jeunehomme). Il se veut LE journal del’école, c'est-à-dire :

• Le reflet de vos humeurs autravers de vos articles ;

• Un moyen de communicationavec l’administration ;

• Et enfin l’écho des clubs et duBDE.

Maintenant c’est à vous de jouer pour faire de ce journal un bon journal et surtout pour faire de cette nouvelle année la plus formidable des années.

1A WANTED !

Un petit mot sur les clubs et associations, sans qui la vie étudiante ne serait qu’un concept… Vous êtes pour la plupart sortis de taupe, et vous êtesdésormais en école d’ingénieurs. Vous allez rapidementdécouvrir que les horaires et la charge de travail (horspartiels…) permettent de mener une vie extra-scolairepassionnante. De plus cette vie étudiante peutvéritablement prendre une ampleur appréciable grâceà l’école puisque celle-ci met à notre dispositionlocaux, matériel et crédit. En un mot : inscrivez-vous auxmultiples clubs dont regorge SupOp’. N’hésitez pas àvous y inscrire dès la rentrée : certaines associationsont des projets de longue haleine qui requièrent votreaide, mais surtout c’est un excellent moyen de faireconnaissance. A terme, vous vous sentirez chez vousdans cette école, et vous remarquerez qu’on ne fait trèsvite plus de différence dans les relations entre lesdifférentes promotions. Vous avez apprécié la rentrée, son show laser, les films ,les premières soirées d’intégration et le WEI ? Vousallez bientôt adorer le WES, les soirées externes et jem’arête là car la liste serait vraiment trop longue.N’oubliez pas que c’est vous, élèves, qui en êtes àl’origine, alors foncez ! Allez rencontrer les membresdes différents clubs. Avis aux timides : je sais bien queles prez’ de certains clubs ont un aspect extérieur unpeu rédhibitoire (lunatique renfermé ou populairechippendale), mais quand vous leur manifesterez neserait-ce que l’espace d’un instant un intérêt pour leurclub, et bien… Et bien je vous laisse découvrir par vous-même l’effet !

RENTREE 2002

Gui A

J-Y 2A &

llaume 3

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« Oups pardon, j’ai dit un truc con »

Ça a été mon sujet favori pendant tout l’été et j’ai pu m’en donner à cœur joie question revendications. Le débat préféré des grand mères et des grenouilles, attention mesdames et messieurs ! Nous allons parler temps et météo.

Autant vous le dire tout de suite j’ai pu tout lui mettre sur le dos : mon régime avorté, ma hargne chronique, mon manque de travail. Une vraie merveille pour entamer la conversation avec un bel inconnu sous un abri de bus en plein Paname. Le bassin parisien a tenu ses promesses de morosité, l’été fut insipide et quasi-inexistant (du moins pour quiconque venant du sud de la Loire). Envie de faire un tour de vélo ? Il bruine ! Un peu de tennis ? Du brouillard ! Un ciné ? Un froid de canard ! Le temps a eu le dernier mot trop souvent. Aussi, chers 1A nouveaux, apprenez la leçon et profitez du moindre rayon. Avec le recul de la rentrée, la météo paraît avoir été clémente à Paris, comparé à l’Allemagne ou la Chine. N’empêche, le fait est qu’en cette année « pré-El’Niño », on n’a pourtant pas eu chaud. Malgré cela, personne ne s’affole, à peine à Johannesburg. Ah si ! Tout de même, Chirac a promis, mais les promesses de Chirac, on en a une forêt de châteaux en Espagne. Pourtant, nier le dérèglement climatique, nier notre responsabilité, nier notre paresse à agir malgré nos « bons sentiments », il n’y a que Bush qui soit assez stupide et nombriliste pour croire que c’est durable. Cela fait 10 ans que nous sommes au courant, et que rien n’avance parce que… parce que plein de trucs ridiculement bas, financiers et individualistes nous retiennent. Donc, pour réduire l’activité humaine, ma solution est toute trouvée, introduisons deux dimanches par semaine et la sieste obligatoire. Tout ça pour que je puisse enfin passer un été au soleil, à Bures plage, je trouve que c’est peu de sacrifices, pas vous ?

Elisa 3A

Chronique d’une râleuse ordinaire

Prière des 1A, à réciter dorénavant chaque matin en se flagellant :

« Notre Dédé qui est au troisième étage,

que ton Cours soit sanctifié, que ton Optimisme vienne,

que ta volonté soit faite sur Supop comme sur la vallée Parle-nous aujourd'hui de nos futurs locaux.

Pardonne-nous nos absences, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont piqué les cours sans

nous les rendre. Et ne nous soumets pas à la tentation de sécher les TP,

Et délivre nous de l’incompétence. Atchoumn, il fait froid dans l’amphi ! »

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De l’intégration ou comment oublier ce qu’est dormir…

Voici venue la rentrée, « enfin »

dirons certains, notamment ceux dont le téléphone leur a négligemment annoncé avec flegme : « votre admission est proposée à l’Ecole Supérieure d’Optique, dont la rentrée est proposée le lundi 9 Septembre à 9h…».

Et là, c’est branle-bas de combat pour une certaine bande de potes :

le BDE de Supoptique

Les réunions s’enchaînent, les

questions fusent (« combien il y a de filles », « elles sont mignonnes (bien sûr) », « combien ils vont être », « T’as prévu le repas de midi », « qui s’occupe des tentures », « la présentation, on a un créneau de combien de temps »…) autant de questions qui restent irrésolues à 2h du matin.

Mais revenons au début de l’aventure. Il était une fois quelques membres du BDE, qui, non contents de rentrer sur Paris après un été de folie, se trouvent dans l’obligation de faire partie des rares élus à septembriser. Pendant que certains d’entre nous essaient de convaincre un examinateur implacable qu’on a trouvé 2 ou 3 minutes pour bosser cet été, d’autres commencent déjà à rénover la salle de billard (avec des masques à oxygène et un bazooka anti-acarien). Il était temps, quand on sait que cette salle était quasiment identique à elle même depuis 1965 !!! Idem pour le foyer…

Et oui, cette année est l’année de la

rénovation de nos chères et tendres pièces à vivre que sont le foyer et la salle de billard. Surtout qu’enfin la monnaie (en un mot l’oseille ou le blé) vient de tomber, apporté de façon plus que sympathique par un très gentil parrain qu’est ESSILOR. 15 000 euros pour vous faciliter la

vie et rendre votre quotidien encore plus attrayant.

Alors d’aucuns diraient : « y’a plus qu’à… » … seulement voilà, les journées ne comptent que 24 heures alors il faut travailler deux fois plus vite sans toute fois nuire à la qualité du boulot.

Chaque équipe vaque alors à ses

occupations : repeindre les murs, poser le plancher (sans oublier de l’acheter – merci Saint-Maclou) , poser les contre-plinthes, soulever le billard (et ça c’est pas gagné…), nettoyer les vitres, les murs, acheter des canapés, les chaises les fauteuils, réparer les queues de billard, préparer les tentures pour la soirée, commander les repas à un traiteur (hum carrefour…), aller chercher l’alcool, les pizzas et les ptits plats pour la cafet’, préparer la sono et j’en passe…

Le BDE parle aux SupOpticiens !

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Tout ça pour une intégration de folie,

avec notamment :

une présentation en amphi de fire dans laquelle on peut notamment remarquer l’excellente équipe du laser dirigée par Philippe, et le speech du parrain, certes un peu en..d..zzzzzzzz, surtout en fin de matinée… mais la très excellente intervention du court-métrage SupOptic Artistic Production.

une pause déjeuner-traiteur, genre

c’est bon mais pas trop… et une découverte très ludique de la

ville et de ses environs avec le DEF’X (une bouteille de champ à gagner !!!!!)

puis c’est le barbecue difficile à

allumer (surtout si il pleut) enfin c’est le début de la soirée

organisée par le BDE (thème : SUPOPTIQUE NIGHT FEVER), dans laquelle on remarquera très

vite des choses… et même qu’il y a plein de cadeaux à gagner !

Le lendemain, soirée de la JE

(entendez par là la Junior Entreprise) dont le thème est la FERIA (habits blancs et foulard rouge rigueur pour ceux qui connaissent) ;

On termine cette suite de soirées

de folie par celle organisée par l’ESO OSE, liste BDE certes perdante aux dernières élections mais qui ne manque pas d’idées et de pêche ;

Un peu de repos (enfin pas

beaucoup) et on part au WEI jeudi soir (où ça ?? on sait pas encore…sûrement Dunkerque ou Tahiti, on va voir…) mais toujours est-il que ça va rester un moment inoubliable plein de mecs bourrés et … enfin je veux dire de gaieté et de bonheur… avec des jeux, des soirées (deux !!), l’intégration, quoi !!!

Voilà, toute l’intégration en quelques mots, et on est là pour qu’elle soit la meilleure possible, alors lâches-toi (oublies ton copain, ta copine…) et laisses-toi aller dans la fièvre de l’ambiance de la plus belle semaine de ta vie. Pour toi, la souffrance, c’est fini, maintenant, place à la joie et la liesse de l’Ecole d’Ingénieurs la plus branchée de Paris, et dans laquelle on compte peut-être la plus grande concentration de créatures enchanteresses : les SUPOP’ ANGELS…

Alors c’est parti, musique et on lève les bras !!!!!!!

Jean-Damien 2A (JD)

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Spécial 1A : LA PAGE PRATIQUE

Voici le petit guide du routard supopticien pour tout connaître de ta nouvelle terre d’accueil !

1) Alimentation

• Si tu habites à L’Ile ou à la rez de Bures, ton point de ravitaillement le plus proche est

Atac. Le + : sa carte, ses réduc à la clé et la proximité.

• Si tu habites à Fleming, pas d’hésitation, va aux Franprix. Le + : très économique. Le - : si tu veux du Nutella et pas de la crème de noisette, oublies !

• Si tu as une voiture ou un chauffeur : Carrouf aux Ulis. Le + : on trouve tout et ce n’est pas trop cher. Le - : à pied, c’est moyennement faisable.

• Tu es un amateur des produits locaux : le marché de Bures, juste à côté du stade. Le - : être lève-tôt.

2) Le midi : • Si tu ne veux pas aller loin : Supélec et son resto universitaire. Le + : entrée+plat+fromage+dessert pour un prix abordable. Le - : les plats ne varient pas souvent. • En voiture : HEC. Le + : très bon. Paiement au plat avec un système de carte rechargeable très pratique. • Le RU de la fac. Le + : ambiance chaleureuse et animée.

3) Restos • Quand y en a marre : direction le Grec de Bures, à deux pas de la gare, qui propose

Kebbab et pizzas. Le + : rapport qualité prix très honnête. • Notre chouchou : le Chinois d’Orsay.

Le + : sympa, pas cher, copieux. Tasses à saké exotiques en fin de repas ! • Basique : la pizzéria d’Orsay.

Le + : grand choix de pizzas. • Traditionnel : la Crêperie d’Orsay. • Le **** : le Mac Do des Ulis pour les inconditionnels du Big Mac-Coca-Frites.

Le + : pas prise de tête.

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4) Sorties classiques • Le ciné municipal d’Orsay.

Le + : ses tarifs jeunes et sa programmation sélective. Le - : décalage entre la sortie officielle des films et leur projection.

• Le ciné UGC des Ulis. Le + : projète toutes les dernières sorties du moment.

• Le café du coin à Bures. Le + : sympa, lieu de rdv des faceux. Fais café-tabac. Le - : ne pas oublier qu’on est à Bures sur Yvette et donc que les commerces ferment à 19h00, 20h00 au mieux !

• Le Pub de Palaiseau. Le + : seul et unique café ouvert après 20h00. Choix de bière digne d’un Pub parisien.

• Les soirées étudiantes : Supélec, Fac, l’X, HEC, Centrale Paris. On n’a que l’embarras du choix sur un petit périmètre.

• La piscine d’Orsay à l’entrée de la fac. Le + : bassins intérieur et extérieur très spacieux, pelouse pour bronzer et prix étudiants.

5) Communication • Si tu as un ordinateur : le réseau de la fac. Le + : moyen de communication sympa et efficace avec mise en partage de films, musiques, photos, TP … • La salle d’info de Supop avec ordinateurs à disposition, accès illimité à Internet et boîte

e-mail perso via Supop.

6) Les transports • Bus : 2 lignes desservant la fac. Pour monter à Supop en partant de l’Ile, prendre le Bus

« Vallée » à l’arrêt « l’Ile » derrière la résidence de l’Yvette. Descendre au terminus « l’Yvette » puis prendre le bus « Petit plateau » qui s’arrête aux pieds de Supop.

Le + : rapide si on ne loupe pas le bus. Le - : beaucoup d’attente si on loupe le bus ! • Pour rentrer sur sa terre natale, nombreux trains en partance de la gare TGV de Massy

située à côté de la gare RER de Massy-Palaiseau. • L’aéroport d’Orly. On peux s’y rendre via l’Orlyval qui part de la gare d’Antony.

7) Urgence veille d’examen • Le magasin de photocopie en face de la gare de Bures propose des prix dégressifs

permettant de faire beaucoup de photocopies pour une misère. Le + : testé et approuvé !

Diane 2A

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LOISIRS

Culture

Matisse et Picasso au Grand Palais

A partir du 22 septembre se tiendra au Grand Palais une exposition intitulée "Matisse-Picasso", réunissant une quantité exceptionnelle d’œuvres des deux artistes, dont de nombreuses pièces célèbres. Articulée autour du lien unissant les deux hommes, elle illustre aussi bien leur admiration réciproque que leur rivalité. On y comprend comment chacun traitait le même thème, comment ils se répondaient par oeuvre interposée. Outre cette excellente disposition, les pièces dévoilées sont fascinantes, la plupart comptent parmi les plus grands chef-d’œuvres du XXe siècle. On y trouve d'imposant "dos" sculptés par Matisse, des nus plus fantastiques les uns que les autres, de superbes sculptures et les tableaux forment une incroyable rétrospective de la vie des deux génies. A ne manquer sous aucun prétexte.

Didier 3A

Cinéma

L’Auberge espagnole de Cédric Klapisch

Les 2As rentrent tout juste de stage les yeux pleins de souvenirs, d’amis et de soleil, les 1A se demandent peut-être déjà s’ils partiront ou non en stage à l’étranger à la fin de l’année. Et bien par nostalgie ou avant de prendre une décision, qu’ils filent tous voir l’Auberge espagnole de Cédric Klapisch. L’histoire, banale à bien des égards, de Xavier (R. Duris) qui débarque dans le cadre du programme Erasmus à Barcelone pour sa dernière année d’étude. Il navigue au cœur de cette ville attirante (le fameux Parc Guëll, la Sagrada Familia et la Paloma pour les night clubbers) entre galères de logement, colocation à sept européens, nouveaux amis et aventures sexuelles…

Il n’y a rien de surprenant ou de fracassant dans les états d’âme du héros, ni dans les difficultés de la colocation à sept mais un charme indéfinissable se dégage de l’ensemble grâce sans doute aux effets numériques qui émaillent et rythment tout le film, aux répliques bien senties et bien lancées par les acteurs et surtout à d’excellentes scène de comédie pure notamment celle où le sexe est expliqué aux mecs par une lesbienne, ça vaut vraiment le détour ! Quelles qu’en soit les raisons, on sort de la salle plein d’une bonne humeur communicative, regrettant d’être rentré si vite pour ceux qui vivaient dans le film il y a peu mais avec, pour tous, l’envie quasi-irrépressible de partir ou de repartir, selon.

Guillaume 3A

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Musique

Las Ketchup

Allez ! Un dernier rayon de soleil avant de sombrer dans la grisaille parisienne de septembre. Je ne sais pas quel est le tube de l’été en France mais en Espagne et au Mexique c’est indéniablement les trois superbes filles de Las Ketchup qui ont remporté la palme avec leur titre Asereje. Ok, question musique ils ne se sont pas trop foulés : un rythme hyper entêtant, des paroles en spanglish c'est-à-dire incompréhensibles et trois filles qui remuent leur jolies fesses sur une chorégraphie hilarante car tout de même assez ridicule. Quoiqu’il en soit ça ne se prend pas au sérieux et dès les premières notes une furieuse envie de danser vous gagne le corps alors on espère bien retrouver Las Ketchup aux soirées Supop et en attendant réviser la chorégraphie. Et pour ceux qui ne connaissent pas encore, allez jeter un coup d’œil sur le site : http://www.cyberact.ch/Le%20CD%20du%20Samedi_1.html

Programme

Après vous avoir parlé de tubes sur-médiatisés et de musique de pub l’année dernière, cette fois nous allons nous intéresser, et vous aussi je pense, au côté obscur de la musique. Peu d’entre vous doivent connaître Programme ! Rapide petit historique : ce groupe est issu de la scission en deux parties en 1999 d’un premier groupe, cette scission donnera donc naissance à Programme mais aussi à Expérience (produits tous deux par Lithium Records, nous y reviendrons plus loin). Programme c’est avant tout des textes, des textes puissants souvent en rupture avec la société actuelle ou auscultant nos idées les plus sombres. Ces textes sont en général simplement lus ou plus exactement déclamés sur un fond de musique rythmée, donnant une force et parfois même un impact inouï à l’ensemble. Je ne vais évidemment pas vous conseiller de vous précipiter chez votre disquaire préféré (la Fnac fera l’affaire si vous cherchez dans les rayons un peu cachés) pour acheter leur dernier album “L’enfer Tiède“ sorti en avril 2002. Par contre allez immédiatement jeter un coup d’œil au site de leur maison de production (http://www.lithiumrecords.com/) vous y trouverez des extraits du dernier album de Programme, des vidéos de concert et aussi de nombreux autres groupes produit par Lithium qui sont pour la plupart vraiment intéressants et plus abordables mais malheureusement trop peu connus, il ne tient qu’à vous que cela change…

Guillaume 3A

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SupOp’

L’Homo SupOpticien

vit aussi librement à l’école que tout autre Homo Sapiens …

Il n’existe pas d’association Lesbienne ouGay à SupOptique. Il m’incombe donc un peuquelque part de le justifier. Et c’est donc fièrementque je peux dire que ce que j’ai retenu de troisannées (eh oui, les voies de la scolarité à SupOpsont impénétrables …) de vie à l’école n’est faitque de tolérance et de bon esprit.

Ce qui justifie généralement la création d’une association dans une école est l’envie ou plus fondamentalement le besoin que peuvent ressentir des élèves de se retrouver et de se rapprocher autour d’un thème, d’une passion commune, d’un intérêt commun. Les assoces LGBT (lesbienne gay bi ou trans, pour ceux qui ne le savaient pas … et ceux là ont intérêt à sortir rapidement de leur prépa …) vont généralement un peu plus loin, car elles revendiquent en plus d’aider l’émancipation personnelle de personnes qui se sentent différentes de part leur sexualité, et de faire parler des voix par delà les intolérances que l’ont peut malheureusement encore trouver dans certains endroits. Je me permets donc d’affirmer qu’à SupOptique de telles revendications sont vaines. Homo, gay, tapette, efféminé, lesbienne, goudou, masculine ou hétéro, viril, féminine ça change vraiment pas grand-chose !

Bon, effectivement, il y a quand même une lacune à

affronter. Il n’y avait jusqu’à cette année que peu de sources d’informations sur la vie homo sur le plateau ou jusqu’à Paris : La gay pride, les assoces LGBT des autres écoles, les soirées au Queen et toutes autres réjouissances qu’il serait dommage de rater, homo ou pas d’ailleurs ! Je me suis donc décidé à me faire pigiste dans cette merveilleuse effusion littéraire et journalistique qu’est 503 (pour comprendre cette réflexion, étudiez l’histoire du journal … vous entendrez peut être parler de la Nep ou de Necromignon, et des débats qui ont animé l’école pendant toute l’année dernière …). Ainsi j’espère pouvoir apprendre un peu à ceux qui ne sont pas très familiers avec les environs et avec ce que la vie dans le coin vous réserve.

Voilà, il ne me resterait donc plus qu’à dire qu’il n’y a plus qu’à s’éclater, et pour ceux qui

auraient besoin de sortir de leur placard qu’ils n’ont plus aucune raison de ne pas le faire !

« Rien ne coûte plus à l’Homme que le chemin qui mène à lui-même » ; c’est pas de moi, vous vous en serez doutés, mais ce serait quand même dommage de passer à côté !

Jean-Yves 3A

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J’ai testé pour vous…

…en chantant comme une casserole

Complètement désespérée d’avoir

raté le casting de Loft Story 2, j’ai décidé de prendre ma revanche avec le casting de ma super cops Mya. Rendez-vous samedi 22 juin à 8h00 du mat à la Villette.

Choix de la date : abominable.

Lendemain de la fête de la musique. Cerveau amorphe. 7h00 du mat. Plongée dans mon métro parisien.

Première grande problématique philosophique de la journée :comment trouver dans mon état le chemin dans l’underground parisien?

La réponse est simple et instinctive :

suivre la bimbo. La bimbo du 7h00 du mat ne peut qu’être une bimbo popstar. Et la bimbo est fabuleuse. Avant chaque correspondance, cette curiosité inloupable se lève spontanément, vérifie 20 fois qu’effectivement on arrive à République, se

mate dans la glace et se refait une beauté. Bref, le gyrophare s’allume. J’ai compris, faut que je descende de ce métro et que je suive Mademoiselle pour prendre ma corres… Pratique ! Suivez le guide !

J’arrive donc sans encombre sur le quai de porte de Pantin. Et là, ahurissant, c’est la déferlante bimboesque. Une armée de nanas cosmétiquement saturées au look de cagole du sud descend du métro. Misère ! Je ne suis donc pas au goût du jour et du lieu… Courage ma fille. Rien n’est perdu et vive la différence !

Je suis donc le joyeux cortège qui rejoint une foule tassée près de l’entrée de la salle convenue. Au bas mot, près de 1000 girls and boys prêts à tout pour devenir des stars.

Commence alors une interminable séance d’attente, plantée devant cette entrée. Ne hurlez pas si je vous dit que je ne

DOSSIER

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suis rentrée qu’à 16h00 dans cette foutue salle. Entre temps, j’ai eu tout loisir de découvrir les chansons imposées (entre autre : Bruel et Lara Fabian pour les poussifs et poussives de la voix, Britney pour les minettes, Obispo pour les sentimentaux, Anastacia pour les rebelles…) tout en faisant connaissances avec mes (au choix) « futures amies pour la vie » (si nous gagnons), « futures poufiasses » (si elles gagnent et pas moi), « futures groupies » (si je gagne et pas elles).

Mais ne caricaturons pas. Toutes les personnes rencontrées étaient adorables. Contre toute attente, les jeunes chanteurs et chanteuses en herbe, bien que ne se connaissant pas, s’épaulaient pour répéter, se conseillaient, se rassuraient en toute bonne foi. Il émanait une réelle gentillesse de tous les candidats. C’en était même désarmant. De la naïveté à l’état brute. Rien ne les affectaient. Et surtout pas le contrat de cession de droit à l’image que bon nombre de participant ont signé avec enthousiasme sans jeter un œil au contenu pour le moins (très) douteux… (je vous laisse juger).

Mais au fait ! Pour rentrer, je dois signer… Misère ! je vois déjà la tête ahurie des parents, de mémé, de Pierre, Paul, Jacques, du chat et du poisson rouge me découvrant par hasard sur le petit écran un jeudi soir... Je vais être déshéritée ! Personne ne voudra plus m’adresser la parole. Même mon poisson. M’en fout, je le laisserais crever.

Mais trêve de plaisanterie, ma mission passe avant mes états d’âme. Donc je signe. (poisson sauvé).Et tant pis, si je suis ridiculisée à vie après diffusion de ma prestation castafioresque… …

16h00 ! Enfin, je pénètre dans l’antre de la chanson. L’accueil est chicos mais il nous faut encore poiroter pendant ¾ d’heure. Enfin, le moment fatidique arrive. Nous rentrons dans la salle de casting par

groupe de 15. Les garçons sont disposés en demi-cercle à gauche et les filles à droite. Le jury composé de 2 sombres inconnus s’approche (mais où est Santi et où est Mya ?). La pression est immédiate : « il faut tout donner » nous explique notre cher casteur. « Vous n’avez que 20 secondes »… Personnellement, ça m’arrange ! (pas la peine de m’afficher trop longtemps avec ma voix de crécelle !). Et c’est parti… on commence à chanter un par un. Absence de coffre, notes fausses, stress, panique… nos boys and girls ne fanfaronnent plus.

Et les critiques fustigent.

« Mademoiselle, depuis combien de temps attendez-vous ? … Huit heures ! Et vous n’avez pas eu le temps d’apprendre les paroles de la chanson ?… Et bien, c’est fort dommage. » Aie ! Je compatis pour ma camarade qui se fait réprimander presque … en direct !

Et oui, Popstar, c’est la dure réalité du milieu de la musique française. 20s pour faire ses preuves. Ou plutôt, 20s pour prouver que l’on correspond aux critères de sélections. Car il ne faut pas se leurrer. Mon voisin chantait admirablement bien. Mais il n’avait pas le look adéquate des jeunes premiers des séries AB production. Par contre, la sosie de Jennifer à la voix fadasse a obtenu tous les suffrages du jury.

Heureusement, pas trop de larmes… Le jury a su détendre l’atmosphère par une bidonnesque conclusion : « Popstar n’est qu’un casting. Vous ne remplissez pas nos critères mais continuez à chanter. Prenez des cours ( ! ), refaites des casting, persévérez si c’est votre passion ! »

Je sors. Il fait beau. Je n’ai pas été retenue (bien évidemment). Il fait beau. J’ai bien envie de plage. Une plage sauvage… pleine d’aventures…de dangers…de passions…

C’est quoi le numéro pour participer au

casting de Koh Lanta ?

Diane 2A

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Nous n’arrivons pas en retard.

Ce n’est qu’un effet d’optique, mesdames et messieurs les professeurs !