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REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple - Un But Une Foi MINISTERE DE L’ECONOMIE DES FINANCES ET DU PLAN DIRECTION GENERALE DE LA PLANIFICATION ET DES POLITIQUES ECONOMIQUES DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES 30/05/2016 Point mensuel de conjoncture Avril 2016 Le point mensuel de conjoncture est publié au plus tard 30 jours après la fin du mois.

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REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un Peuple - Un But – Une Foi

MINISTERE DE L’ECONOMIE DES FINANCES ET DU PLAN

DIRECTION GENERALE DE LA PLANIFICATION ET DES POLITIQUES ECONOMIQUES DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES

30/05/2016 Point mensuel de conjoncture

Avril 2016

Le point mensuel de conjoncture est publié au plus tard 30 jours après la fin du mois.

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Après ses revers de 2015, matérialisés par un ralentissement

de sa croissance, la santé de l’économie mondiale ne devrait pas

s’en porter mieux en 2016, selon la deuxième génération de prévi-

sions du mois d’avril du Fonds Monétaire International (Fmi). En

effet, la progression de l’activité économique globale ne serait que

de 3,2% cette année, ce qui représente une révision à la baisse relati-

vement importante par rapport aux 3,4% initialement prévus dans

les précédentes publications de l’institution financière. Comme les

années précédentes, les premiers indicateurs de 2016 laissent entre-

voir des difficultés à faire face aux nombreux défis pour une vérita-

ble reprise de l’économie mondiale, à court et à moyen termes. Cet-

te modération de l’expansion de l’économie mondiale serait liée à

plusieurs facteurs dont la faiblesse des cours des produits de base, la

baisse des flux commerciaux et de capitaux, les incertitudes des

données macroéconomiques et l’instabilité des marchés financiers.

Cette situation est confortée par l’écart de conjoncture entre les éco-

nomies avancées et les économies émergentes, d’une part, et le dé-

calage persistant entre les activités de financement et celles de pro-

duction du secteur réel, d’autre part.

Dans la zone OCDE, au premier trimestre de 2016, la croissance du

produit intérieur brut, en variation trimestrielle, s’est stabilisée à

0,4%, quand bien même que des évolutions divergentes entre les

grandes économies seraient observées. Aux États-Unis et au Royau-

me-Uni, la croissance du PIB a ralenti à 0,1% et 0,4%, respective-

ment, comparativement aux 0,3% et 0,6% enregistrés au trimestre

précédent. Au Japon, la croissance économique est restée volatile,

avec un PIB qui a fortement rebondi au premier trimestre, à 0,4%,

après une baisse de 0,4% au trimestre précédent. Toutefois, dans la

zone Euro la croissance a progressé à 0,5%, au premier trimestre,

après 0,3% au dernier trimestre 2015. En Allemagne et en France, la

croissance s’est accélérée à 0,7% et 0,5%, respectivement, au pre-

mier trimestre, par rapport à 0,3% un trimestre plus tôt dans les

deux pays. La croissance a également légèrement accéléré en Italie,

à 0,3% après 0,2%.

En variation glissante sur un an, la croissance en zone OCDE a ra-

lenti, à 1,8% au premier trimestre, après un taux de 2,0% enregistré

au trimestre précédent. Dans le cadre du G7, les taux les plus élevés

sont observés chez les anglo-saxons, même si la croissance s’est

légèrement contractée aux États-Unis, à 1,9% après 2,0%, et reste

stable au Royaume-Unis, à 2,1%. Au Japon, la croissance a été nulle

au premier trimestre après s’être située à 0,9% le trimestre précé-

dent.

Dans les pays émergents et pays en développement, 2016 laisse

entrevoir, de nouveau, une faible activité, avec un taux de croissan-

ce quasiment stable, à 4,1% après être tombé à 4% en 2015, soit le

niveau le plus bas enregistré depuis la crise financière mondiale de

2008. Les signes de cette faiblesse sont apparus dans les premiers

indicateurs trimestriels des principales économies de la zone, à la

tête desquelles la Chine dont la croissance, au premier trimestre, est

estimée à 1,1% contre 1,5% le trimestre précédent. Le ralentisse-

ment de l’activité se prolonge dans la plupart des économies émer-

gentes, avec notamment des baisses au Brésil et en Russie. Dans

les pays émergents d’Asie, la décélération se poursuit au premier

trimestre, portée par la poursuite de la contraction des exportations.

Toutefois, ces pays constituent toujours le pôle de croissance de

l’économie mondiale, soutenue par la demande domestique, plus

particulièrement par l’investissement public.

En Afrique subsaharienne, l’activité continue de ralentir, pâtissant

fortement de la conjoncture internationale difficile et des problèmes

internes au continent. La croissance dans cette partie du monde est

prévue à 3% en 2016, après 3,4% en 2015 et 5% en 2014, soit le

taux le plus faible depuis la crise financière. L’économie du conti-

nent africain reste profondément affectée par la baisse des cours

matières premières dont il est exportateur net.

CROISSANCE ECONOMIQUE MONDIALE: Prévisions de croissance peu optimistes

Page 1 Point mensuel de conjoncture

DGPPE/DPEE/DSC - Point Mensuel de Conjoncture @mai2016 N° 114

Dans un tel contexte, les inquiétudes s’accumulent et ébran-

lent le système monétaire et financier international, compte tenu du

rôle essentiel qu’il joue dans le fonctionnement de l'économie mon-

diale. En effet, l’écart de conjoncture entre les grandes économies

avancées se reflète dans les politiques monétaires entreprises par les

principales banques centrales. La Réserve fédérale américaine (Fed)

serait en phase de poursuivre la normalisation de sa politique mo-

nétaire, après avoir augmenté ses taux directeurs d’un quart de point

en décembre 2015 dans la fourchette de 0,25 % à 0,50 %, alors que

la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé un nouvel assou-

plissement massif de sa politique monétaire en abaissant ses trois

taux directeurs et que la Banque du Japon (BOJ) serait sur le point

d’introduire, pour la première fois de son histoire, un taux d'intérêt

négatif si nécessaire, après la mise en place d’un programme d'as-

souplissement quantitatif.

Sur le marché de change, la situation est caractérisée par la persis-

tance de la faiblesse du dollar américain face à l’euro et au yen, au

courant des premiers mois de 2016, même si les analystes pensent

que cette nouvelle tendance baissière pourrait être éphémère, les

fondamentaux du marché n’ayant pas été à la base de cette orienta-

tion. En effet, les monnaies européenne et japonaise jouissent de la

pause temporaire apportée à la hausse du taux directeur initiée en

fin 2015, après près d’une dizaine d’années de statu quo. Ainsi,

durant les quatre premiers mois de l’année, la monnaie unique euro-

péenne a enregistré, comparativement à la même période en 2015,

un gain de 0,8% face au dollar alors que le yen s’est apprécié de 6%

vis-à-vis de la devise américaine.

MARCHE FINANCIER ET MONETAIRE: appréciation de l’euro par rapport au dollar

Graphique 1: Evolution du cours de l’euro par rapport au dollar US

Source: Les Echos, DPEE

INFLATION: faible dans les pays avancés en avril 2016 Au mois d’avril 2016, la variation du niveau général des

prix à la consommation s’est située à 0,0% sur un mois, dans la

zone euro, sous l’effet d’une contribution nulle de l’inflation

sous-jacente. Les prix de l'énergie ont progressé de 0,1% sur la

même période, après 1% le mois précédent. La hausse des prix

des produits alimentaires s’est maintenue, pour sa part, à 0,2%

au mois d’avril 2016 pour le deuxième mois consécutif.

L’inflation annuelle de l'Union européenne a été globalement

négative (-0,2%) en avril 2016 comme dans plusieurs de ses

Etats membres. En zone euro, la variation annuelle de l’indice

des prix à la consommation s'est également établie à -0,2%,

contre 0,0% en mars 2016. Parmi les pays de la zone, l’inflation,

en rythme annuel, est ressortie à -0,1% en Allemagne, à -0,2%

en France et à -0,5% en Italie, contre, respectivement 0,3%, -

0,15% et -0,2% le mois précédent.

Ailleurs, aux Etats-Unis, l’indice des prix est en hausse de

1,1%, son rythme de croissance le plus élevé depuis janvier der-

nier. Au Royaume-Uni, l’inflation annuelle a affiché 0,3%, après

0,5% en mars 2016, alors qu’en Chine elle est restée à 2,3% pour

le troisième mois consécutif.

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DGPPE/DPEE/DSC - Point Mensuel de Conjoncture @mai2016 N° 114

Source: Lefigaro.fr, DPEE

Page 2 Point mensuel de conjoncture

Au mois d’avril 2016, le cours du baril de brent s’est

établi en moyenne à 42,3 dollars, finissant à son niveau le plus

haut depuis le début de l'année 2016. En rythme mensuel, il a

progressé de 8,1% au mois d’avril 2016, en rapport avec les

perturbations des approvisionnements de pétrole du Venezuela,

du Nigeria et du Canada, et les récentes perspectives d’une

baisse inattendue de la production de pétrole américain en

2016.

En glissement annuel, le cours du baril de brent a chuté de

28,9% et 34,3%, respectivement, par rapport au mois d’avril

2015 et sur les quatre premiers mois de 2016.

Graphique 3 : Evolution des cours du pétrole Brent ($/bbl)

Source: INSEE, DPEE

Sur le marché des matières premières, les cours se sont

globalement renforcés au mois d’avril 2016. En variation men-

suelle, l’indice global des cours des matières premières a aug-

menté de 2,6%, tiré aussi bien par les produits de base alimen-

taires (+1,3%) qu’industriels (+3,5%).

Au plan alimentaire, les cours ont évolué en sens diffé-

renciés, avec des progressions pour les cours des céréales

(+1,9%) et des oléagineux (+6,8%) et un recul pour celui du

sucre (-2,8%). L’augmentation des prix des céréales et des

oléagineux résulterait, en partie, de l’affaiblissement du dollar

au mois d’avril 2016. La hausse des cours du maïs (du fait des

conditions météorologiques défavorables affectant les récoltes

en Amérique du Sud, en particulier l’Argentine) a également

contribué à l’augmentation des cours des céréales. La croissan-

ce des cours des oléagineux est, pour sa part, liée aux perspecti-

ves d’une baisse de la production pour 2016. Concernant le

sucre, la baisse des prix serait principalement due à la bonne

récolte enregistrée récemment au Brésil. En glissement annuel,

les cours des produits alimentaires ont reculé de 6,2% au mois

d’avril 2016, portés par les céréales (-4,7%) et les oléagineux

(-6,2%). Sur la même période, le cours du sucre a enregistré

une croissance de 16,8%.

Au chapitre des matières premières industrielles, les cours

ont globalement augmenté de 3,5%, portés par les matières

agro-industrielles (+2,6%) et minérales (+3,7%). Parmi les ma-

tières agro-industrielles, il est noté une forte hausse des prix du

caoutchouc naturel (+14,5%), en rapport avec la réduction des

exportations des trois grands producteurs (Thaïlande, Malaisie

et Indonésie). La progression des cours des matières minérales

serait due à l’augmentation des cours du minerai de fer (+7%),

entraînée par le prix élevé de l’acier et la hausse de sa produc-

tion en Chine. Sur un an, les cours des produits de base indus-

triels ont baissé de 6,4%, portés par les matières agro-

industriels (-3,6%) et minérales (-7,5%).

MARCHE DES MATIERES PREMIERES: poursuite de la hausse des cours en avril 2016

Graphique 2: Evolution des cours des matières premières Tableau 1: Indice du cours des matières premières (base 100 en 2000)

Source: INSEE, DPEE

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Tableau 2: Indice Général d’Activité (IGA)

DGPPE/DPEE/DSC - Point Mensuel de Conjoncture @mai2016 N° 114

Page 3 Point mensuel de conjoncture

ACTIVITE ECONOMIQUE INTERNE: contraction de l’activité en avril 2016 Au mois d’avril 2016, l’activité économique (hors agri-

culture et sylviculture) s’est repliée de 5,2%, en variation men-

suelle. Cette contreperformance est imputable aux contractions

respectives des secteurs primaire et tertiaire de 0,9% et 11,2%.

Pour sa part, le secteur secondaire s’est consolidé de 0,7% sur

la période.

En revanche, sur une base annuelle, une croissance de 4,4% de

l’activité économique hors agriculture et sylviculture est notée

en avril 2016, essentiellement tirée par les secteurs secondaire

(+9,2%), tertiaire (+2,5%) et de l’administration publique Source: DPEE

SECTEUR PRIMAIRE (HORS AGRICULTURE) : repli de l’activité en avril 2016

Au cours du mois d’avril 2016, le secteur primaire (hors

agriculture et sylviculture) s’est légèrement contracté de 0,9%

en variation mensuelle. Ce résultat est attribuable aussi bien au

sous-secteur de l’élevage (-0,8%) qu’à celui de la pêche

(-1,5%).

Sur un an, l’activité dans le secteur primaire hors agriculture et

sylviculture s’est repliée de 1,5%, en avril 2016, reflétant les

faibles résultats de l’élevage (-0,2%) et du sous-secteur de la

pêche (-6,0%).

Tableau 3: Indice Général d’Activité (IGA) dans le secteur primaire

Graphique 4: Evolution de l’activité dans le sous-secteur de la pêche

Graphique 5: Evolution de l’activité dans le sous-secteur de l’élevage (en tonnes)

Source: DPM, PAD, SOGAS, DPEE

Source: DPM, PAD, DPEE

Source: SOGAS, DPEE

Au mois d’avril 2016, l’activité dans le secteur secondai-

re s’est améliorée de 0,7%, en variation mensuelle. Cette situa-

tion reflète, principalement, les bons résultats enregistrés au

niveau de la construction (+4,7%), des conserveries de viande

et de poissons (+19,1%), de la fabrication de matériaux de

construction (+6,9%) et des industries chimiques (+17,4%). A

l’inverse, des contreperformances sont relevées dans les activi-

tés extractives (-13,6%), la fabrication de produits céréaliers

(-9,5%), la fabrication de produits en caoutchouc (-29,6%) et la

production de corps gras alimentaires (-83%).

Sur un an, une progression de 9,2% de l’activité du secondaire

est enregistrée au mois d’avril 2016, essentiellement portée par

les activités extractives (+34,3%), la production d'énergie

(+14,6%), la fabrication de matériaux de construction (+12,5%)

et la construction (+5%). Toutefois, des contreperformances

ont été enregistrées dans la fabrication de produits céréaliers

(-10,3%), la fabrication de papier et de carton (-23,1%) et la

production de corps gras alimentaires (-77,6%). Graphique 6: Evolution de l’activité dans le secteur secondaire (base = 100 en 2006)

Tableau 4: Indice Général d’Activité dans le secteur secondaire (base = 100 en 2006)

SECTEUR SECONDAIRE: bonne tenue de l’activité en avril 2016

Source: DPEE Source: DPEE

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DGPPE/DPEE/DSC - Point Mensuel de Conjoncture @mai2016 N° 114

SECTEUR TERTIAIRE: baisse de l’activité en avril 2016 Durant le mois d’avril 2016, le secteur tertiaire s’est

contracté de 11,2%, en variation mensuelle. Ce faible résultat

découle des contreperformances notées dans les transports et

télécommunications (-19,3%), les services financiers (-23,2%),

les activités immobilières (-18,1%) et les services d'héberge-

ment et restauration (-19,0%).

Comparativement à la même période en 2015, une consolida-

tion de 2,5% de l’activité est enregistrée dans le secteur tertiai-

re, au cours du mois d’avril 2016, essentiellement portée par le

commerce (+4,8%), les transports et télécommunications

(+2,1%) et les services financiers (+1,5%).

Graphique 7: Evolution de l’activité dans le secteur tertiaire (base = 100 en 2006)

Tableau 5: Indice Général d’Activité dans le secteur tertiaire

Source: DPEE Source: DPEE

EMPLOI SALARIE DANS LE SECTEUR MODERNE: baisse des effectifs en avril 2016

OPINION DES CHEFS D’ENTREPRISES DANS LE SECONDAIRE ET LE TERTIAIRE

En avril 2016, les industriels interpelés sur les facteurs

qui limitent leur activité se sont plaints, pour la plupart, de la

concurrence jugée déloyale (23%) et des difficultés de recou-

vrement des créances (13%). Par ailleurs, ils ont indiqué une

hausse de la production compte tenu de l’amélioration des car-

nets de commandes entre mars et avril 2016. Pour leur part, les

stocks de produits finis ont diminué et sont situés au-dessous de

leur niveau moyen. En perspectives, les industriels estiment

que la production devrait, en mai 2016, se situer au-dessus de

sa moyenne de long terme, en phase avec les carnets de com-

mande qui devraient poursuivre leur progression sur la période

sous revue.

Dans le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les

difficultés de recouvrement des créances (32%), la fiscalité

(21%), l’accès difficile aux crédits (11%) ainsi que l’accès au

foncier (11%) sont considérés, par les entrepreneurs, comme

les principaux facteurs ayant affecté les activités durant le mois

d’avril 2016. Toutefois, l’activité et les commandes privées se

sont bien orientées, en rythme mensuel, selon les chefs d’entre-

prise enquêtés. En revanche, les commandes publiques ont lé-

gèrement régressé sur la période.

En prévision, les chefs d’entreprise de BTP anticipent, pour le

mois de mai 2016, une bonne tenue de l’activité et des com-

mandes privées tandis que les commandes publiques devraient

ressortir au-dessous de leur niveau moyen.

Au niveau des services, les difficultés de recouvrement des

créances (31%), la concurrence supposée déloyale (26%) et la

fiscalité (13%) sont citées comme les principales contraintes

qui ont entravé l’activité du sous-secteur, au mois d’avril 2016.

A fin avril 2016, l’emploi salarié du secteur moderne

s’est replié de 1,8%, en variation mensuelle. Cette baisse est

expliquée par les pertes nettes d’emplois enregistrées dans le

secteur secondaire (-3,6%), aussi bien au niveau des industries

(-4,0%) que dans les BTP (-0,9%). Les effectifs du secteur ter-

tiaire ont, en revanche, légèrement augmenté de 0,4% en liai-

son avec les services (+0,6%).

Sur un an, l’emploi salarié dans le secteur moderne a progressé

de 4,3%, au mois d’avril 2016. Cette hausse des effectifs est

portée par le secteur tertiaire (+7,0%), avec des progressions

respectives du nombre de salariés de 7,7% et 5% dans les servi-

ces et au niveau du commerce. Le secteur secondaire a aussi

observé une hausse de ses effectifs de 2,1% imputable aux in-

dustries (+3%). Toutefois, il est noté une baisse de 4% de l’em-

ploi salarié dans les BTP.

Tableau 6: indice de l’emploi salarié dans le secteur moderne

(base = 100 en 2010)

Source: DPEE

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Point mensuel de conjoncture Page 5

DGPPE/DPEE/DSC - Point Mensuel de Conjoncture @mai2016 N° 114

PRIX A LA CONSOMMATION: la baisse se poursuit en avril 2016 Au mois d’avril 2016, les prix à la consommation sont

ressortis en baisse de 0,6% en rythme mensuel. Ce repli est

principalement expliqué par les produits alimentaires et bois-

sons non alcoolisées (-0,8%). Sur une base annuelle, le niveau

général des prix à la consommation a augmenté de 0,7%, en

avril 2016, en liaison avec les renchérissements respectifs des

céréales non transformées (+1,6%), de la viande de bœuf

(+7,2%), du poisson frais (+17,8%) et des services sanitaires

(+1,3%). Pour sa part, l’inflation sous-jacente (hors produits

frais et énergétiques), au mois d’avril 2016, s’est située à -0,4%

sur une base mensuelle et à +0,4%, en glissement annuel.

En termes d’origine, les prix des produits importés comme

ceux des produits locaux ont diminué de 0,7% en variation

mensuelle, durant le mois d’avril 2016. Comparativement à la

même période de 2015, un recul de 1,8% des prix des produits

importés est noté contre un renchérissement de 1,6% des pro-

duits locaux.

Tableau8: Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (base = 100 en 2008)

Source: ANSD

TAUX DE CHANGE EFFECTIF REEL : gain de compétitivité¹ au mois d’avril 2016. Durant le mois d’avril 2016, la compétitivité de l’écono-

mie sénégalaise s’est renforcée de 0,3% en variation mensuelle.

Cette situation est imputable au différentiel d’inflation favora-

ble (-0,8%), atténué par l’appréciation du franc CFA de 0,5%

vis-à-vis des monnaies des pays partenaires. Vis-à-vis des prin-

cipaux partenaires membres de la zone UEMOA, des gains de

compétitivité de 0,5% sont notés en rythme mensuel, en raison

du niveau favorable des prix intérieurs. Par rapport aux princi-

paux partenaires membres de la zone euro, le différentiel d’in-

flation favorable a, également, induit des gains de compétitivité

de 0,8%, comparativement au mois précédent.

En revanche, sur une base annuelle, la compétitivité de l’éco-

nomie s’est détériorée de 1,9% durant le mois d’avril 2016. Ce

résultat reflète l’appréciation du franc CFA (+4,5%) par rapport

aux monnaies des pays partenaires, amoindrie par le différen-

tiel d’inflation favorable (-2,6%).

Sur les quatre premiers mois de 2016, une perte de compétitivi-

té de l’économie nationale de 0,8% est relevée par rapport à la

même période de 2015, expliquée par l’appréciation du FCFA

(+3,0%) par rapport aux monnaies des principaux partenaires,

le différentiel d’inflation étant favorable (-2,2%) sur la période.

Tableau 9: Taux de change effectif réel (Base 100 = 2005)

Source: DPEE

Source: DPEE - Enquête mensuelle d’opinion sur la conjoncture

*Normalisé de moyenne 100 et d’écart type 10

Compétitivité-prix 1

Par ailleurs, en avril 2016, les prestataires de services sont plus

nombreux qu’au mois précédent à déclarer une baisse de leur

chiffre d’affaires et des commandes malgré le relèvement des

tarifs pratiqués. En anticipation, les tarifs et les commandes

seraient, en mai 2016, au-dessus des moyennes respectives de

longue durée, selon les chefs de services interrogés.

Pour ce qui est de l’activité commerciale, les difficultés

de recouvrement des créances (20%), la concurrence jugée dé-

loyale (16%) et la baisse de la demande (16%) ont été les prin-

cipales contraintes au courant du mois d’avril 2016. En outre,

les commerçants ont majoritairement déclaré une baisse du

chiffre d’affaires compte tenu de la contraction du niveau des

commandes, en variation mensuelle. Les quantités stockées de

produits finis progresseraient, pour leur part, entre mars et avril

2016. En perspectives pour le mois de mai 2016, les comman-

des seraient au-dessous de leur niveau moyen, selon les enquê-

tés.

Tableau 7: Indice du climat des affaires*

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Point mensuel de conjoncture Page 6

DGPPE/DPEE/DSC - Point Mensuel de Conjoncture @mai2016 N° 114

ECHANGES AVEC L’EXTERIEUR: amélioration du déficit commercial en avril 2016

Durant le mois d’avril 2016, le déficit commercial a baissé de 6,3 milliards sur une base mensuelle, pour se situer à 59,8

milliards contre 66,1 milliards le mois précédent. Cette situation reflète une contraction des importations de biens (-23,5 mil-

liards) plus importante que celle des exportations (-14,4 milliards), en variation mensuelle. Ainsi, le taux de couverture des im-

portations par les exportations s’est établi à 60,2% contre 60,3% un mois auparavant, soit un repli de 0,1 point de pourcentage.

Les exportations de biens sont estimées à 129,5 mil-

liards au mois d’avril 2016 contre 143,8 milliards le mois pré-

cédent, soit une baisse de 10% (-14,4 milliards). Cette situation

est essentiellement attribuable au repli des ventes à l’étranger

de produits alimentaires (-10,8 milliards), d’or brut (-6,1 mil-

liards) et d’acide phosphorique (-4,1 milliards). En revanche,

les exportations de ciment ont enregistré une progression de 1,3

milliard sur la période. Au titre des exportations de produits

alimentaires, la baisse observée est en liaison principalement

avec le recul des ventes à l’étranger de produits arachidiers

(-10,2 milliards) et de légumes frais (-2,5 milliards), atténué par

la hausse des ventes à l’étranger de produits halieutiques (+1,9

milliard). En glissement annuel, les exportations de biens se

sont repliées de 2,1% (-2,8 milliards), au mois d’avril 2016,

sous l’effet de la diminution de la valeur des ventes à l’étran-

ger d’acide phosphorique (-7,3 milliards), de produits alimen-

taires (-5,4 milliards) et de produits pétroliers (-2,9 milliards).

Les exportations de ciment ont, pour leur part, enregistré un

léger repli de 0,9 milliard. Quant aux exportations d’or brut et

d’engrais minéraux et chimiques, elles ont respectivement pro-

gressé de 1,6 milliard et 0,4 milliard sur la période. Au total, la

valeur des exportations de biens s’est améliorée de 28,7 mil-

liards, en cumul sur les quatre premiers mois de 2016, pour se

situer à 521,4 milliards contre 492,6 milliards un an aupara-

vant. Cette situation est liée principalement à l’accroissement

des exportations d’or brut (+14,9 milliards), de produits ali-

mentaires (+11,9 milliards) et d’acide phosphorique (+7,4 mil-

liards). En revanche, les valeurs des ventes à l’étranger de pro-

duits pétroliers et de ciment se sont repliées, respectivement, de

27,1% (-12,5 milliards) et de 5,7% (-2,2 milliards) sur la pério-

de.

S’agissant des exportations du Sénégal vers l’UE-

MOA, elles sont estimées à 30,5 milliards au mois d’avril 2016

contre 30 milliards le mois précédent, soit une légère hausse de

0,5 milliard. Elles ont, ainsi, représenté 23,6% de la valeur tota-

le des exportations de marchandises du Sénégal au titre du mois

d’avril 2016 contre 20,9% un mois auparavant, soit un gain de

2,7 points de pourcentage. La part des produits acheminés vers

le Mali, principale destination des exportations du Sénégal dans

l’Union, est passée de 53,5% à 54,6% sur la période, progres-

sant de 1,1 point de pourcentage. Le ciment reste le principal

produit exporté vers le Mali avec une part évaluée à 46,6% en

avril 2016 contre 41,8% le mois précédent.

Pour leur part, les importations de biens sont passées

de 238,6 milliards au mois de mars 2016 à 215,1 milliards au

mois d’avril 2016, soit une baisse de 9,9% (-23,5 milliards). Ce

repli reflète, essentiellement, la diminution de la valeur des

achats à l’étranger de produits pétroliers (-28,0 milliards), de

produits pharmaceutiques (-2,3 milliards) et de « véhicules,

matériels de transport et pièces détachées automobiles » (-2,0

milliards). En revanche, une augmentation de la valeur des im-

portations est observée, principalement, au niveau des produits

alimentaires (+10,8 milliards ou 26,1%) et des « machines,

appareils et moteurs » (+4,4 milliards ou 13,2%). Au titre des

importations de produits pétroliers, la baisse notée est liée aux

effets des contractions simultanées de la valeur des achats à

l’étranger d’huiles brutes (-18,4 milliards) et de produits raffi-

nés (-9,6 milliards). Concernant l’augmentation des importa-

tions de produits alimentaires, elle reflète la hausse des achats

de riz (+13,0 milliards) et de froment et méteil (+2,8 milliards).

Cette situation est faiblement atténuée par le recul des importa-

tions de maïs (-1,9 milliard). En glissement annuel, les importa-

tions de biens ont diminué de 8,6% (-20,3 milliards), du fait

principalement de la contraction des achats de produits pétro-

liers (-35,4 milliards) et de produits pharmaceutiques (-2,8 mil-

liards), fortement amoindrie par la progression des importations

de produits alimentaires (+15,6 milliards) et de « machines,

appareils et moteurs » (+5,2 milliards). En cumul sur les quatre

premiers mois de 2016, les importations de biens sont évaluées

à 895,8 milliards contre 940,3 milliards un an auparavant, soit

une baisse de 4,7% (-44,5 milliards) imputable essentiellement

aux produits pétroliers (-65,1 milliards). En revanche, des haus-

ses ont été observées dans les importations de produits alimen-

taires (+11,9 milliards), de « machines, appareils et mo-

teurs » (+11,4 milliards) et de « véhicules, matériels de trans-

port et pièces détachées automobiles » (+1,0 milliard) sur la

période.

Concernant les importations de biens en provenance

des pays de l’UEMOA, elles sont évaluées à 5,8 milliards au

mois d’avril 2016 contre 6,7 milliards le mois précédent, soit

une baisse de 0,9 milliard. Elles ont représenté 2,7% de la va-

leur totale des importations de biens au mois d’avril 2016

contre 2,8% au mois de mars 2016. La Côte d’Ivoire demeure

le principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone, avec une

part évaluée à 98,9% en avril 2016 contre 96,4% le mois précé-

dent. Les achats en provenance de ce pays ont principalement

porté sur les « huiles et graisses animales et végétales » et les

« bois et ouvrages » qui en ont représenté respectivement

40,6% et 11,2%.

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Point mensuel de conjoncture Page 7

DGPPE/DPEE/DSC - Point Mensuel de Conjoncture @mai2016 N° 114

Tableau 10: Exportations en valeur Tableau 11: Importations en valeur

Source: ANSD

Source: ANSD

FINANCES PUBLIQUES: mobilisation suffisante des ressources et hausse des dépenses en

avril 2016

Aux termes des quatre premiers mois de l’année 2016, l’exécution budgétaire est marquée par un renforcement du recou-

vrement des recettes fiscales conjugué à une exécution satisfaisante des dépenses. En effet, les ressources, estimées à 609 mil-

liards, ont enregistré une progression de 43,9 milliards (+7,8%), tandis que les dépenses totales et prêts nets, se sont accrus de

130,7 milliards (+18,1%) pour s’établir à 852,7 milliards. En conséquence, le déficit budgétaire est estimé à 243,7 milliards.

Les ressources sont constituées des recettes budgétai-

res pour 554,2 milliards, des dons évalués à 45 milliards et des

ressources FSE pour 9,8 milliards. L’augmentation des ressour-

ces est imputable aux recettes fiscales (540,1 milliards) inscri-

tes en hausse de 9,6% à la faveur de l’accroissement des im-

pôts directs, notamment l’IR et l’IS, de la TVA ainsi que des

recettes sur le pétrole. En effet, l’impôt sur le revenu (104,4

milliards) et l’impôt sur les sociétés (56,1 milliards) se sont

raffermis respectivement de 15,4% et 5,3%. Concernant les

taxes intérieures, la TVA hors pétrole s’est améliorée de

10,6%, passant de 72,5 milliards à 80,2 milliards. Il en est de

même pour les recettes pétrolières, notamment le FSIPP (48,4

milliards) et la taxe spécifique (22,1 milliards) qui ont augmen-

té respectivement de 28,1 milliards et 4,4 milliards. En revan-

che, certaines lignes de recettes ont enregistré des baisses, il

s’agit notamment des droits de porte (59,2 milliards) et des

‘‘droits d’enregistrement et de timbre’’ qui ont affiché des re-

plis respectifs de 5,3 milliards (-8,2%) et 0,9 milliard (-4,3%).

Quant aux dons et aux ressources FSE à fin avril 2016, ils ont

diminué respectivement de 5,3% et 17% comparativement à la

même période en 2015.

Les dépenses totales et prêts nets sont estimés à 852,7

milliards à fin avril 2016 contre 722 milliards un an aupara-

vant, soit une progression de 130,7 milliards (+18,1%). Cette

accélération résulte de la hausse de 15,3 % des investissements

combinée au relèvement de 20,1% des dépenses courantes.

Ainsi, s’agissant des dépenses en capital, les investissements

financés sur ressources internes se sont confortés de 21,1 mil-

liards (+11%) pour s’établir à 213,6 milliards tandis que ceux

sur ressources extérieures, évalués à 126,1 milliards, se sont

inscrits en hausse de 23,8 milliards (+23,3%). Quant aux dé-

penses courantes, la progression est portée, essentiellement, par

les autres dépenses courantes, les intérêts sur la dette publique

et la masse salariale qui ont respectivement progressé de

35,8%, 18,4% et 2,5% pour s’établir à 277,4 milliards, 52,2

milliards et 183,4 milliards. Concernant la dette, les charges

d’intérêt se répartissent sur les composantes intérieure et exté-

rieure pour respectivement 15,7 milliards et 36,5 milliards.

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Page 8 Point mensuel de conjoncture

MONNAIE ET CREDIT: accroissement des avoirs extérieurs nets – baisse de l’encours du

crédit intérieur

DGPPE/DPEE/DSC - Point Mensuel de Conjoncture @mai2016 N° 114

Source: BCEAO

Tableau 12: Situation monétaire intégrée (en milliards de FCFA)

A fin mars 2016, la situation estimée des institutions

monétaires, comparée à celle de la fin du mois précédent, fait

ressortir une augmentation des avoirs extérieurs nets et un dé-

gonflement de l’encours du crédit intérieur. En contrepartie,

une expansion de la masse monétaire est notée sur la période

sous revue.

Les avoirs extérieurs nets des institutions monétaires se

sont situés à 1316,2 milliards à fin mars 2016, en hausse de 127

milliards ou 10,7%, par rapport à la fin du mois précédent. Cet-

te situation est imputable aussi bien à la Banque centrale, dont

la position extérieure nette s’est améliorée de 103,6 milliards

pour s’établir à 977,3 milliards, qu’aux banques primaires qui

ont enregistré un accroissement de 23,4 milliards de leurs

avoirs extérieurs nets (338,9 milliards à fin mars 2016). Com-

parativement à la même période de 2015, les avoirs extérieurs

nets des institutions monétaires ont augmenté de 232,3 mil-

liards ou 21,4%, à fin mars 2016.

L’encours du crédit intérieur s’est dégonflé de 50 mil-

liards, entre fin février et fin mars 2016, pour s’établir à 2979

milliards, du fait des créances nettes du système bancaire à

l’Etat (-46,7 milliards) qui se sont situées à 265,4 milliards à

fin mars 2016. De même, les crédits au secteur privé sont res-

sortis en baisse de 3,2 milliards pour s’établir à 2713,6 mil-

liards à fin mars 2016. Cette situation est attribuable aux crédits

ordinaires qui se sont chiffrés à 2703,1 milliards, les crédits de

campagne restant à leur niveau de 10,5 milliards du mois pré-

cédent. En glissement annuel, l’encours du crédit intérieur s’est

renforcé de 237,8 milliards ou 8,7%, à fin mars 2016.

En rapport avec l’évolution de ses contreparties, la masse

monétaire a progressé de 98,3 milliards, en variation mensuel-

le, pour se situer à 4085,3 milliards, à fin mars 2016. Cette évo-

lution est perceptible à travers les dépôts en banques (+70,3

milliards) qui sont ressortis à 3250,3 milliards et la circulation

fiduciaire (billets et pièces hors banques) qui a augmenté de

28,1 milliards pour se s’établir à 827,1 milliards à fin mars

2016. Sur un an, la liquidité globale de l’économie est en ex-

pansion de 526,6 milliards ou 14,8%, à fin mars 2016.

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Point mensuel de conjoncture

ANNEXES

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DGPPE/DPEE/DSC - Point Mensuel de Conjoncture @mai2016 N° 114

T: trimestre

*: données provisoires

*: données provisoires *: données provisoires en avril 2016