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VOCES ANGELICAE FESTIVAL MUSICAL DE NAMUR JEUDI 5 JUILLET 2012 EGLISE SAINT-LOUP NAMUR E spagnes Concert d’hommage à Alain Derouane, journaliste, directeur de l’Automne Musical de Spa et grand ami du Festival Musical de Namur

Requiem Victoria

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Le concert du 5 juillet 2012 au Festival Musical de Namur

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vocesangelicae

FESTIVAL MUSICAL DE NAMUR

JEUDI 5 JUILLET 2012EGLISE SAINT-LOUP

NAMUR

eespagnesspagnesespagneseespagneseConcert d’hommage à alain Derouane,

journaliste, directeur de l’automne musical de Spa et grand ami du Festival musical de Namur

Le Festival de Wallonie, membre de l’Association Européenne des Festivals.

Le Festival de Wallonie, membre de l’Association Européenne des Festivals. Sous le Haut Patronage de sa Majesté la Reine Fabiola. Avec l’aide de la Fédération Wallonie - Bruxelles, de Wallonie - Bruxelles International, du Parlement de la Fédération Wallonie - Bruxelles, de la Présidence du Gouvernement wallon, du Commissariat Général au Tourisme, du Ministre de la Santé, de l’Action sociale et de l’Egalité des chances, de la Wallonie et de la Région Bruxelles-Capitale.

AVEC L'APPUI DE

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60Festivals and the World

YearsOn

Le Festival Musical de Namur, c’est le festival de Wallonie à NamurLe Festival musical de Namur reçoit le soutien de la Ville et de la Province de Namur

programme

CHŒUR DE CHAMBRE DE NAMUR

Sopranos : Julie Calbète, Armelle Cardot, Amélie Renglet, Mathilde Sevrin.Alto/Contre : Corinne Bahuaud, Josquin Gest, Gabriel Jublin, Vinciane Soille.Ténors : Peter De Laurentis, Jacques Dekoninck, José Pizzaro, Albert Riera.Basses : Hubert Dény, Philippe Favette, Grantley Mc Donald, Jean-Marie Marchal.

DiRECtioN : PEtER PHilliPs

les trésors de la polyphonie espagnole et portugaise des 16e et 17e siècles.

Juan gutierrez de padilla (1590 — 1664) Deus in adiutorium Lamentations (9’)

Filipe de magalhães (1563 — 1653 ) Commissa mea pavesco )

Duarte Lobo (1565 —1646 ) pater peccavi (3)audivi vocem de caelo

João Lourenço rebelo (1610 — 1665 ) panis angelicus

manuel Cardoso (1566 — 1650) Magnificat II

pause

Tomás Luis de Victoria (1548 — 1611) Officium Defunctorum, sex vocibus - 1605

voces angelicae

Ce programme est basé sur la musique d’Espagne et Portugal, et de la colonie espa-gnole au Mexique. L’élément espagnol est la célèbre Victoria Requiem, qui reprend l’ensemble de la seconde moitié de la per-formance. La musique mexicaine, de Juan Gutierrez de Padilla, ouvre le concert: Pa-dilla est né à Malaga, mais a travaillé la plupart du temps à Puebla, au Mexique, comme maestro de capilla en 1628. Magal-haes, Duarte Lobo, Rebelo, Cardoso étaient tous compositeurs portugais travaillant dans le début du 17e siècle principalement dans la ville de la cathédrale d’Evora, une belle province, qui à cette époque était l’un des grands centres de musique sacrée de la péninsule ibérique.

- Peter Phillips

polyphonies sacrées en terres espagnoles et portugaisesPour camper le décor musical…. Du point de vue musical, au XVIème siècle et dans la première moitié du XVIIème, que pou-vait bien entendre le fidèle, à la cathédrale de Madrid, au Monastère des Hiéronymites de Lisbonne ou à la cathédrale de Mexico ? Une musique qui l’aide à prier : une poly-phonie très proche de celle que l’on pouvait apprécier à Rome, une polyphonie d’esprit Renaissance, qui restera insensible aux sirènes naissantes du Baroque - même jusqu’aux années 1650 -, une polyphonie dont l’écriture était sans doute marquée de la chaude ferveur mystique propre à la sen-sibilité ibérique, mais dans un style et une forme avant tout redevables à l’Italie et à ce-lui qui, dans l’Europe entière, passait pour le maître des maîtres de la musique sacrée: Palestrina. Car au 16ème siècle, la musique sacrée ita-lienne prévalait. C’était quasi une étape obligée, dans la formation d’un compositeur, que de rejoindre Rome pour y séjourner et y travailler un peu. Padilla ou Victoria, au programme ce soir, s’y sont soumis comme des dizaines de compositeurs de leur temps.Depuis Petrucci (1501), l’impression et la diffusion des œuvres polyphoniques les plus riches était devenue techniquement aisée. Mais en même temps, pays central de la Chrétienté, l’Italie abrita le Concile de Trente (1545). Celui-ci, dans son souci d’ho-mogénéiser les pratiques face à la réforme des Protestants, avait suggéré avec plus ou moins d’autorité d’abandonner les polypho-nies musicales trop complexes, riches en contrepoint imitatif (comme l’affectionnait par exemple Ockeghem) pour revenir à une écriture plus sage, plus sobre, permettant au fidèle de goûter à une compréhension aisée des textes sacrés mis en musique. La Contre-Réforme allait marquer pour un temps la musique sacrée de l’Europe catholique…Redisons-le : alors même que, après 1600, dans le répertoire profane, la musique ita-lienne allait rapidement développer avec Monterverdi et ses pairs, la seconda pra-tica (principe de la mélodie polyphonique accompagnée de la basse continue) c’est l’ancien style, la polyphonie héritée de l’école franco-flamande et de Palestrina, qu’entendront encore longtemps les fidèles dans les églises espagnoles et portugaises. Et c’est cette musique, rayonnante, d’une splendeur touchante, qui constitue l’objet de ce concert.

1) Musique sacrée espagnole du nouveau-Monde

Juan Gutiérrez de Padilla (c. 1590- 1664)• Deusinadiutorium• Lamentations

Depuis Charlemagne, on sait que la mu-sique peut faire partie des moyens de consolidation d’un empire !

Les conquistadors espagnols de la Renais-sance n’étaient pas que soldats ou prélats. Car jamais la musique ne restait au pays pour laisser partir seule une partie du peuple en des terres inconnues. C’est toute une civilisation - culture, idée de la vie en société, technique et religion - qui s’expa-triait pour conquérir de nouvelles terres et rallier de force les autochtones à sa juste cause.

(La Cathédrale de Puebla, Mexique)

Comme des dizaines de compositeurs de sont temps, Padilla partit oeuvrer dans les terres de l’actuelle Amérique latine que l’Espagne et le Portugal avaient commencer à conquérir dès le 15ème siècle.S’il est difficile d’établir une biographie détaillée de ce compositeur espagnol ac-tif dans la colonie mexicaine, on peut en revanche, à l’écoute de ses œuvres et à la lecture des chroniques de l’époque, se faire aisément une idée de son profil de musicien doué et proactif !

La légende attribue à des anges descendus sur terre en 1531 la création de la ville de Puebla, sur la route menant du port de Vera-cruz (où Cortès prit pied en 1519) à Mexico (Tenochtitlan, la capitale aztèque). C’est là que Padilla fut nommé maître de chapelle en 1629 avec des projets qu’il mena à une telle perfection que Puebla devint rapide-ment une ville phare de la musique. Qu’on en juge : en une quinzaine d’années, Padilla forma un ensemble musical (chanteurs et instrumentistes) de 48 membres, offrant à sa ville, finalement un peu provinciale, et à sa luxuriante cathédrale toute de marbre, d’or et d’onyx, l’effectif le plus profession-nel et le plus renommé de tout l’empire colonial espagnol.

La musique écrite par Padilla pour son en-semble de la Cathédrale de Puebla offrait bien sûr toutes les pièces utiles à la célé-bration dominicale, au casuel, aux offices des Ténèbres (Lamentations) et aux grandes fêtes chrétiennes, mais aussi, comme pour sympathiser avec les fidèles, des pièces plus populaires chantées et jouées avant ou après les offices : les villancicos, petits drames sacrés, intégrant volontiers des rythmes autochtones. La musique de Padilla chantée ce soir est sans aucun doute celle que l’Eglise atten-dait avant tout de ses soldats-musiciens: une polyphonie dense mais simple, d’un style sobre et recueilli, conforme à celle du Siglo de Oro espagnol.

2) Musique sacrée portugaise

Felipe de Magalhaes (c. 1565 – 1643) • CommissameapavescoDuarte Lobo (1565 – 1646)• Paterpeccavi• AudivivocemdecaeloJoao Lourenço Rebelo (1610 – 1661)• PanisangelicusManuel Cardoso (1566 – 1650)• MagnificatII

Par les richesses acquises grâce à ses conquêtes et à ses comptoirs de par le monde (Brésil, Inde, Afrique, archipels atlantiques…), le Portugal n’avait rien à envier à l’empire espagnol et les arts y participèrent massivement à la grande prospérité économique et culturelle de la Renaissance. Mais les compositeurs portu-gais de cette époque nous sont sans doute moins connus que leurs pairs espagnols. Le

programme de ce soir nous permet heureu-sement de découvrir les plus doués d’entre eux.

Mais commençons avant tout par citer un absent au programme de ce soir : Manuel Mendes (c. 1547–1605). Volontiers surnom-mé « Prince des Musiciens », Mendes est un compositeur sans doute génial mais dont les fruits du génie ont connu les vicissi-tudes du temps : la perte de ses œuvres, la rareté de leur édition ou le mauvais état de ses manuscrits en font un musicien dont le nom apparaît très peu dans les concerts d’aujourd’hui. Pourtant, l’histoire de la musique le cite volontiers pour avoir crée la célèbre Ecole d’Evora et, par là, formé la plupart des compositeurs qui feront la re-nommée de la musique polyphonique por-tugaise et dont on entendra de bien belles œuvres ce soir : Lobo, Magalhaes, Rebelo et Cardoso. On l’a évoqué plus haut : le plus souvent maîtres de chapelle ou organistes, ces com-positeurs, sont, à l’église, restés comme leurs homologues espagnols totalement à l’écart de la seconda pratica italienne de Monteverdi, pourtant contemporaine. Mais leur musique témoigne d’une ferveur que la rigueur de l’écriture ancienne n’a certes jamais muselée.

3) Musique sacrée espagnole

Tomas Luis de Victoria (c. 1548- 1611)

Septième d’une famille de onze enfants, Tomas Luis Victoria est né à l’abri des murailles de la belle ville d’Avila, en Cas-tille-Leon, ville connue de tous pour avoir accueilli Sainte Thérèse dans ses premières années de vocation mystique. Chantre dès l’âge de 10 ans à la cathédrale de la ville, il commence sans tarder à étudier sérieuse-ment la musique (plain-chant, orgue, contre-point et composition) tant et si bien qu’à 19 ans, il est assez formé pour rejoindre Rome et s’y perfectionner auprès des maîtres ro-mains (dont, très certainement, Palestrina), tout en étudiant la théologie au Collegium Germanicum des Jésuites. D’un tempéra-ment calme et d’un caractère humble, Vic-toria est étranger à toute ambition de car-rière, mais sa réussite à Rome sera pourtant exemplaire et ses œuvres seront éditées avec luxe et largement diffusées. Rapidement, l’autorité écclésiastique lui propose un poste d’organiste à l’église de Santa Maria de Montserrato. Se plaisant manifestement

à Rome, Victoria accepte ensuite d’enseigner au Séminaire Romain, pour finalement y suc-céder à Palestrina lui-même comme maître de chapelle (1573). Ordonné prêtre deux ans plus tard, il assume plusieurs voyages entre Rome et Madrid où, de plus en plus modeste, il refuse bien souvent diverses propositions alléchantes…

Rome reste son lieu de résidence principal jusqu’en 1596, où il décide de rentrer défini-tivement au pays. Les 15 dernières années de la vie de Victoria seront conformes à son souhait : vécues dans le calme et le recueil-lement. L’occasion lui en est donnée grâce à l’impératrice Maria, sœur de Phlippe II qui en fait le compositeur et organiste du cou-vent des Carmélites Déchaussées Royales de Madrid où elle s’était retirée. A la mort de sa protectrice (1603), Victoria reste attaché au couvent, perd la vue peu à peu et termine paisiblement son existence dans un anony-mat qui peut surprendre aujourd’hui mais qui devait probablement s’accorder avec la quête mystique qui l’avait guidé sa vie. entière.

(Le seul portrait de Tomas Luis de Victoria)

La production musicale de Victoria est ex-clusivement sacrée - ce qui est finalement assez rare dans la musique renaissante - et n’emprunte jamais de thèmes issus de la musique profane, comme c’était courant à l’époque. Cette production (messes et mo-tets, essentiellement), n’est sans doute pas aussi importante que celle de Palestrina ou de Lassus, quantitativement parlant, mais sa qualité n’a rien à envier à celle de ses contemporains les plus illustres. Bien davantage, les œuvres de Victoria égalent, voire surpassent, celles de ses pairs par la qualité du sentiment religieux qui les habite. Un sentiment religieux riche d’une chaleur finalement assez proche de celle de

élans mystiques présente dans les écrits de

Sainte Thérèse d’Avila. Victoria veut happer l’attention du fidèle et l’aider à le conduire à la contemplation des « saints mystères ». Et cette dimension, cette ferveur ardente, continuent à toucher l’auditeur d’au-jourd’hui, quelles que soient ses convictions religieuses : on est tout simplement dans le domaine de la spiritualité pure, donc dans le sentiment humain le plus universel. Osons le dire : pour les musicologues et les musiciens actuels attachés à faire vivre les musiques du passé, l’oeuvre de Victoria passe pour un pur joyau dans toute la production sacrée de la Renaissance qu’ils sont de cesse de faire découvrir à un public toujours plus large.

La Messe de Requiem chantée ce soir est sans doute le chef-d’œuvre le plus abouti de Victoria. Composée en pleine maturité, en 1603, pour la mort de la protectrice du com-positeur, l’impératrice Maria, elle nécessite un choeur à 6 voix (SSATTB). Toute inspirée de motifs du plain-chant qu’elle cite et pa-raphrase constamment, elle offre les parties habituelles d’un office des défunts, mais en y ajoutant le motet Versa Est in Luctum que, très probablement, l’on chantait en entou-rant le cercueil de la défunte impératrice.

Une écoute attentive de l’œuvre conjuguée à un certain abandon ne pourra que per-suader chacun de l’exceptionnelle capacité de Victoria de donner chair aux paroles sacrées.

Messe de requieM par peter phillips

La messe de «Requiem» de Victoria (comme on l’appelle aujourd’hui) a, pendant des décennies, et pour beaucoup de personnes, symbolisé la musique de la Renaissance Espagnole.

Son expression, d’une intensité mystique profonde, quoique obtenue par les moyens musicaux les plus simples, la différen-cie évidemment totalement de la musique anglaise et italienne contemporaine et on l’a souvent comparée aux peintures religieuses, tout aussi intenses, de Vélas-quez et du Greco. Il est indubitable que ce chef-d’oeuvre exprime en grande partie la conception typiquement espagnole de la religion et de la mort, et c’est ce qui lui donne son cachet, puisque cette approche est en grande partie étrangère au monde non espagnol.Victoria n’était, en effet, que l’un des repré-sentants d’une des écoles qui ont marqué la Renaissance espagnole et il était loin d’en être le plus prolifique. On ne peut donc par-ler de lui sans mentionner ses compagnons, bien qu’aucun d’entre eux n’ait écrit une messe d’une telle maturité. Leur anonymat peut éventuellement s’expliquer par le fait que, contrairement à leurs contemporains néerlandais, ils voyageaient très peu, si ce n’est dans le Nouveau Monde. Victoria avait été très chanceux à cet égard. Né en 1548 à Avila, où il avait été éduqué dans l’esprit de Morales, d’Espinar et de Ribera, il se rendit à Rome, probablement en 1565, pour étu-dier au Collegio Germanico jésuite. On sup-pose qu’il y a rencontré Palestrina, dont il a peut-être été l’élève. La musique de Victoria se départ de celle de ses contemporains es-pagnols en ce qu’elle est émaillée des subti-lités de l’idiome polyphonique palestrinien, auxquelles le compositeur recourut à loisir afin d’accroître l’envergure technique de ses pièces. Ce Requiem est, en réalité, très peu em-preint de polyphonie imitative et c’est ce qui fait ressortir son hispanité. On estime que Victoria séjourna à Rome jusqu’en 1587 au plus tard, après avoir été ordonné prêtre (par l’évêque Thomas Goldwell, dernier survivant, à Rome, de la hiérarchie catho-lique anglaise d’avant la Réforme), et avoir publié plusieurs anthologies de son oeuvre. A la fin de sa vie, il avait réussi à publier presque la totalité de sa production en onze volumes, pour la plupart en format de luxe, ce qui représentait beaucoup plus que l’oeuvre de Palestrina. Ce Requiem à six parties parut séparément en 1605 et il fut le dernier de la série.De 1587 à sa mort, en 1611, Victoria fut employé à Madrid, tout d’abord en tant que chapelain de la soeur de Philippe II, l’impé-ratrice douairière Marie, fille de Charles V, femme de Maximilien II, et mère de deux empereurs. C’est pour ses funérailles, en

1603, que fut écrit ce Requiem. Après sa mort, Victoria devint organiste au couvent où elle avait vécu. Comme, de par sa pro-fession, il était presque autant prêtre que musicien, on comprendra pourquoi Victoria n’écrivit que de la musique sacrée, laquelle n’est pas, pour autant, toujours sombre. Victoria était considéré par ses contempo-rains comme un compositeur fondamenta-lement joyeux, comme le prouvent de mul-tiples motets, certains de style polychoral. De plus, l’essentiel de sa musique est for-tement madrigalesque, usant libéralement d’accidents, d’intervalles diminués et de figuralisme (dont témoignent les gammes ascendantes sur «surge» dans le motet Ni-gra sum sed formosa 1).

Cet enregistrement du Requiem à six par-ties suit l’édition de Bruno Turner publiée par Mapa Mundi. Dans sa préface, M. Turner explique que la publication de 1605 com-prenait des motets supplémentaires et des pièces liturgiques - comme il était de cou-tume à l’époque -, qui auraient été rajoutées à l’interprétation de la Missa pro defunctis proprement dite. Il s’agissait du Taedet ani-mam meam à quatre parties (la deuxième leçon des matines des morts) déplacé au tout début en guise de simple introduction; du motet Versa est in luctum, probablement chanté lorsque les dignitaires et le clergé se rassemblèrent devant le catafalque avant l’absoute; et de l’absoute elle-même, pour laquelle Victoria écrivit le répons «Libera me, Domine», avec son «Kyrie eleison» final. L’unique particularité du document est l’omission de la mise en musique de l’habi-tuel verset «Hostias et preces» et, partant, de la reprise de «Quam olim Abrahae» dans l’offertoire. Il est possible de trouver une mise en musique grégorienne de ces pa-roles qui soit ad hoc et réponde pleinement aux exigences liturgiques, mais ce procédé ne se révélant pas convaincant du point de vue musicale, nous avons opté pour l’omis-sion de ces versets.

A l’exception du Taedet animam meam ini-tial, cette mise en musique est écrite pour SSATTB. La partie de second soprano véhi-cule exceptionnellement le cantus firmus, quoiqu’elle disparaisse fort souvent dans le mouvement des voix alentour - le chant grégorien ne se mouvant pas avec la même lenteur que la majorité des parties de can-tus firmus et, l’allure de la polyphonie étant généralement peu rapide. Victoria a publié lui-même la plupart des incipits grégoriens a cappella, mais l’éditeur a ajouté le second

«Agnus Dei» court et le «Requiescant in pace» final.

1987 Peter Phillips(Commentaire de l’édition au disque 1987 avec The Tallis Schollars) Gimell, CGGIM012

peter phillips

Peter Phillips jouit d’une réputation inhabituelle et impressionnante. Il consacre sa vie à la recherche et l’interprétation de la musique sacrée de la Renaissance. Après avoir gagné une bourse pour aller à Oxford en 1972, Peter Phillips a étudié la musique de la Renaissance avec David Wulstan et Denis Arnold, tout en expérimentant déjà les répertoires alors oubliés.

Par-delà son histoire avec les Tallis Scho-lars, Peter Phillips est depuis longtemps chroniqueur au Spectator, pour la musique mais aussi pour le cricket. En 1995, il est nommé Rédacteur du Musical Times, le plus ancien journal de musique publié sans interruption en Europe. Le premier livre de Peter Phillips, English Sacred Music 1549 – 1649, une étude encyclopédique et unique de l’histoire de la musique sacrée écrite en texte anglais pendant la période d’or entre la Réforme et le “Commonwealth” républicain, a été publié par Gimell. Son intérêt pour la Renaissance s’étend au-delà du domaine musical et englobe les autres arts. Peter Phillips travaille actuellement à l’écriture d’un récit descriptif de l’arrière-plan culturel de la période de la Renais-sance. Peter Phillips continue par ailleurs à travailler avec des ensembles internatio-naux. En 1997, il s’est rendu au Japon en tant que jury d’un festival choral à Tokyo et a aussi travaillé en Italie et aux Etats-Unis avec des ensembles polyphoniques. Peter Phillips est également Directeur du Oakham International Summer School (www.tsss.uk.com), un nouveau cours cho-ral créé pour protéger et promouvoir l’héri-tage choral anglais et pour développer la qualité du chant choral non-accompagné.

chŒur de chaMBre de naMurDirection artistique : Leonardo García Alarcón

Depuis sa création en 1987, le Chœur de Chambre de Namur s’attache à la défense du patrimoine musical de sa région d’ori-gine (concerts et enregistrements consa-crés à Lassus, Rogier, Hayne, Du Mont, Fiocco, Gossec, Grétry…) tout en abordant de grandes œuvres du répertoire choral (oratorios de Haendel, messes, motets et passions de Bach, Requiem de Mozart et Fauré,…).

Invité des festivals les plus réputés d’Eu-rope, le Chœur de Chambre de Namur tra-vaille sous la direction de chefs prestigieux tels Marc Minkowski, Jordi Savall, Eric Ericson, Erik van Nevel, Louis Devos, Pierre Cao, Jean-Claude Malgoire, Jean Tubéry, Simon Halsey, Sigiswald Kuijken, Pierre Bartholomée, Patrick Davin, Roy Good-man, Michael Schneider, Philippe Pierlot, Philippe Herreweghe, Peter Phillips, Chris-tophe Rousset, Eduardo López Banzo, Guy Van Waas, etc.

À son actif il a près de 50 enregistrements d’enregistrements, notamment chez Ricer-car, grandement appréciés par la critique (nominations aux Victoires de la Musique Classique, Choc du Monde de la Musique,

Diapason d’Or, Joker de Crescendo, 10 de Classica-Répertoire, Prix Cæcilia…).

Le Chœur de Chambre de Namur s’est également vu attribuer le Grand Prix de l’Académie Charles Cros en 2003, le Prix Liliane Bettencourt 2006, et les Octaves de la Musique 2007, 2010 et 2011, catégorie « musique classique ».

En 2010, la direction artistique du Chœur de Chambre de Namur a été confiée au jeune chef argentin Leonardo García Alarcón.

Cette nouvelle collaboration a immédiate-ment été couronnée de succès, au concert comme au disque (Judas Maccabaeus de Haendel, Vespro a San Marco de Vivaldi, Il Diluvio universale de Falvetti, Motets et messe de Giorgi,…). Le répertoire abordé par le chœur est très large, puisqu’il s’étend du Moyen-Age à la musique contemporaine.

Par ailleurs, la préparation du Chœur de Chambre de Namur pour les productions confiées aux chefs invités est régulièrement assurée par Thibaut Lenaerts.

LeChœurdeChambredeNamurbénéficiedu soutien de la Communauté française Wallonie-Bruxelles (service de la musique et de la danse), de la Loterie Nationale, de la Ville et de la Province de Namur.

Juan gutierrez de padilla (1590 — 1664) Deus, In aDIutOrIuM MeuM IntenDe

Deus, in adiutorium meum intende: Domine, ad adiuvandum me festina. Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto Sicut erat in principio et nunc et semper et in saecula saeculorum. Amen. Alleluja.

LaMentatIOns

Incipit lamentatio Jeremiae prophetae Aleph: Quomodo sedet sola civitas plena populo Facta est quasi vidua Domina gentium Princeps provinciarum facta est sub tributo Beth: Plorans ploravit in nocte et lacrimae euis in maxillis eius: Non est qui consoletur eam ex omnibus caris eius; Omnes amici eius spreverunt eam et facti sunt ei inimici Ghimel: Migravit Judas propter afflictionem et multitudinem servitutis: Habitavit inter gentes nec in venit requiem: Omnes persecutores eius apprehen derunt eam inter angustias. Jerusalem, Jerusalem, convertere ad Dominum Deum tuum

Filipe de Magalhães (1563 — 1653 ) COMMIssa Mea pavesCO

Commíssa mea pavésco Pavésco Commíssa mea pavésco Et ante te Erubésco, et ante te Erubésco Dum véneris iudicare, iudicare Noli me condemnáre, condemnáre

duarte loBo (1565 —1646 ) pater peCCavI,

Pater peccavi in caelum, et corum te. Iam non sum dignus vocari filius tuus. Miserere mei Deus.

auDIvI vOCeM De CaeLO

Audivi vocem Audivi vocem de caelo dicentem mihi beati mortui qui in Domino moriuntur.

Seigneur, viens à mon secours, Hâte-toi de me secourir. Gloire au Père, au Fils, et à l’Esprit Saint Comme il était au commencement, Pour maintenant et à jamais, et dans les siècles des siècles. Amen,alleluia

Lamentations du prophète Jérémie Aleph Quoi ! elle est assise à l’écart, la Ville si populeuse ! Elle est devenue comme une veuve, la grande entre les nations. Princesse parmi les provinces, elle est réduite à la corvée. Beth Elle passe les nuits à pleurer, et les larmes couvrent ses joues : Pas un qui la console, parmi tous ses amants; Tous ses amis l’ont trahie, devenus ses enne-mis ! Gimel Juda est exilée après son écrasement et la dure servitude : Elle demeure chez les nations sans trouver de répit. Tous ses poursuivants l’atteignent en des lieux sans issue. (Traduction : La Sainte Bible, Ed. du Cerf, 1955-1961)

J’avoue mes fautes, J’avoue, J’avoue mes fautes. Et je rougis devant toi, Je rougis. Quand tu viendras juger, juger, Ne m’accable pas !

Contre le ciel et contre toi, Père, j’ai péché : Je ne suis donc pas digne d’être appelé ton fils. Dieu, aie pitié de moi !

J’ai entendu la voix, La voix du ciel me dire : «Heureux ceux qui mourront en Dieu !»

João lourenço reBelo (1610 — 1665 ) panIs angeLICus

Panis angelicus Fit panis hominum; Dat panis coelicus Figuris terminum: O res mirabilis! Manducat Dominum Pauper, servus et humilis.

Te trina Deitas, Unaque poscimus, Sic nos tu visita, Sicut te colimus; Per tuas semitas Duc nos quo tendimus, Ad lucem quam inhabitas.

Manuel cardoso (1566 — 1650) MagnIfICat II

Magnificat anima mea Dominum Et exsultavit spiritus meus in Deo salutary meo, Quia respexit humilitatem Ancillae suae: Ecce enim ex hoc beatam me Dicent omnes generations. Quia fecit mihi magna qui potens est: Et sanctum nomen eius. Et misericordia eius a Progenie in progenies: Timentibus eum. Fecit potentiam in brachio suo: Dispersit superbos mente cordis sui. Deposuit potentes de sede: Et exaltavit humiles. Esurientes implevit bonis: Et divites dimisit inanes. Suscepit Israel puerum suum: Recordatus misericordiae suae. Sicutut locutus est ad patres nostros; Abraham et semini eius in saecula. Gloria Patri et Filio: Et Spiritui Sancto. Sicut erat in principio et nunc et semper: Et in saecula saeculorum. Amen.

pause

le Bar est ouvert dans la cour de l’athénée

Le pain des anges Devient le pain des hommes. Le pain du ciel met Un terme aux symboles. Ô chose admirable ! IlmangesonSeigneur Le pauvre, le serviteur, le petit. Dieu Trinité Et Un, nous te le demandons, Daigne par ta visite Répondre à nos hommages. Par tes voies, conduis-nous Aubutoùnoustendons, Àlalumièreoùtudemeures.

Magnificat Mon âme exalte le Seigneur. Et mon esprit tressaille de joie en Dieu, mon Sauveur. Parce qu’il a jeté les yeux sur son humble servante. Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse ; Car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom. Et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Iladéployélaforcedesonbras, Iladisperséleshommesaucœursuperbe. Ilarenversélespuissantsdeleurstrônesetélevé les humbles. Ilacomblédebienslesaffamés. Et renvoyé les riches les mains vides. IlaportésecoursàsonserviteurIsraël, Se souvenant de sa miséricorde. Ainsiqu’ill’avaitpromisànospères Enfaveurd’Abrahametdesadescendanceà jamais ! Gloire au Père...

toMás luis de victoria (1548 — 1611) requIeM

taeDet anIMaM MeaM

Taedet animam meam vitae meae; dimittam adversum me eloquium meum, loquar in ama-ritudine animae meae. Dicam Deo: noli me condemnare: indica mihi cur me ita judices. Numquid bonum tibi videtur, si calumnieris me et opprimas me, opus manuum tuarum, et consilium impiorum adjuves? Numquid oculi carnei tibi sunt: aut sicut videt homo, et tu videbis? Numquid sicut dies hominis dies tui, et anni tui sicut humana sunt tempora, ut quaeras iniquitatem meam, et peccatum meum scruteris? Et scias quia nihil impium facerim, cum sit nemo qui de manu tua possit eruere.

IntrOItus

Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Te decet hymnus, Deus in Sion, et tibi reddetur votum in Jerusalem: exaudi orationem meam, ad te omnis caro veniet.

KyrIe

Kyrie, eleison. Christe, eleison. Kyrie, eleison.

graDuaLe

Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. In memoria aeterna, erit justus: ab auditione mala non timebit.

OffertOrIuM

Domine, Jesu Christe, Rex Gloriae, libera ani-mas omnium fidelium defunctorum de poenis inferni, et de profundo lacu. Libera eas de ore leonis, ne absorbeat eas tartarus, ne cadant in obscurum: sed signifer sanctus Michael repraesentet eas in lucem sanctam: quam olim Abrahae promisisti et semini eius.

sanCtus & BeneDICtus

Sanctus, sanctus, sanctus, Dominus Deus Sabaoth. Pleni sunt caeli et terra gloria tua. Hosanna in excelsis. Benedictus qui venit in nomine Domini. Hosanna in excelsis.

Mon âme est dégoutée de la vie! Je don-nerai cours à ma plainte, Je parlerai dans l’amertume de mon âme. Je dis à Dieu: Ne me condamne pas! Fais-moi savoir pourquoi tu me prends à partie! Te paraît-il bien de mal traiter, De repousser l’ouvrage de tes mains, Et de faire briller ta faveur sur le conseil des méchants?As-tudesyeuxdechair,Vois-tucomme vois un homme? Tes jours sont-ils comme les jours de l’homme, Et tes années comme ses années, Pour que tu churches mon iniquité, Pour que tu m’enquières de mon péché, Sachant bien que je ne suis pas coupable, Et que nul ne peut me délivrer de ta main?

Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière brille à jamais sur eux. C’est de la montagne de Sion que notre louange doit s’élever vers toi. C’est de Jérusalem qu’il faut offrirnossacrifices.Exaucemaprière,ettoutêtre de chair parviendra jusqu’à toi. Donne-leur le repos éternel, Seigneur…)

Seigneur, aie pitié. Christ, aie pitié. Seigneur, aie pitié..

Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière brille à jamais sur eux. Le souvenir du juste demeurera éternellement: il n’a plus à craindre aucune condamnation.

Seigneur Jésus-Christ, Roi de gloire, délivrez lesâmesdetouslesfidèlesdéfuntsdespeinesde l’enfer et des marécages sans fond. Déli-vrez-les de la geule du lion. Qu’ils ne soient pas engloutis par l’abîme. Qu’ils ne tombent pas dans la nuit. Mais que Saint Michel, avec son étendard, les introduise dans la lumière divine,quejadisvousavezpromiseàAbra-ham et à sa descendance. Nous vous offrons, Seigneur,cesacrificeetcesprières.Acceptez-les pour ceux don’t nous faisons mémoire: faites-les passer, Seigneur, de la mort à la vie, quejadisvousavezpromiseàAbrahametàsa descendance..

Saint, saint, saint le Seigneur, Dieu des forces célèstes! Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. Hosanna au plus haut des cieux! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux!

AgneaudeDieuquienlevezlespéchésdumonde, donnez-leur le repos. Donnez-leur le repos éternel.

Que la lumière, Seigneur, brille jamais sur eux, avec tes Saints, dans l’éternité, car tu es bon. Donne-leur Seigneu,r le repos éternel; et que la lumière brille à jamais sur eux, avec tes saints, dans l’éternité, car tu es bon.e.

moTeTMa harpe n’est plus qu’un instrument de deuil, Et mon chalumeau ne peut render que des sons plaintifs. Laisse-moi, car ma vie n’est qu’un souffl é.

rÉpoNS

Libère-moi, Seigneur, de la mort éternelle, en ce jour de terreur : Quand les cieux seront ébranlésaveclaTerre:Alorstuviendrasjuger le monde par le feu. Je serai, moi, tremblant, et rempli de frayeur, lorsque viendra le jugement, et la colère à venir. Quand les cieux seront ébranlés avec la terre.Ce jour-là sera un jour de colère, de calamités et de misère ; un grand jour, terriblement amer.Alorstuviendrasjuger.Donne-leur, Seigneur, le repos éternel :et que la lumière perpétuelle brille sur eux.

Seigneur, aie pitié. Christ, aie pitié.Seigneur, aie pitié..

agnus DeI

Agnus Dei, qui tollis peccata mundi: dona eis requiem, dona eis requiem sempiternam.

COMMunIO

Lux aeterna luceat eis, Domine, cum sanctis tuis in aeternum, quia pius es. Requiem aeternam dona eis Domine, et lux perpetua luceat eis. Cum sanctis tuis in aeternum, quia pius es. Requiescant in pace. Amen.

moTeCTum

Versa est in luctum cithara mea et organum meum in vocem fl entium. Parce mihi Domine, nihil enim sunt dies mei.

respOnsOrIuM

Libera me, Domine, de morte aeterna, in die illa tremenda: quando caeli movendi sunt et terra: dum veneris judicare saeculum per ignem. Tremens factus sum ego, et timeo, dum discussio venerit, atque ventura ira. Quando caeli movendi sunt et terra. Dies illa, dies irae, calamitatis et miseriae, dies magna et amara valde. Dum veneris judicare saeculum per ignem. Requiem aeternam dona eis, Domine: et lux perpetua luceat eis. Libera me...

Kyrie, eleison.Christe, eleison.Kyrie, eleison.

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Ven 13 juillet 2012 salle philharmonique, liège (19:00)sam 22 septembre 2012 scuola grande san giovanni evangelista, Venise (20:00)

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les agréMens JenniFer Borghi guy van waas Symphonie d’arriaga + airs d’opéras de grétry, Cherubini, gluck

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Dimanche 8 juillet 16h Chapelle Séminaire Musiques populaires Basques Julie calBète / Benat achiary Chœur de Chambre de Namur, solistes mardi 10 juillet 20h / Théâtre royal de Namur la caMBiale di MatriMonio gioacchino rossini académie Baroque d’ambronay Leonardo garcía alarcón mercredi 11 juillet 12h Théâtre royal

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Vendredi 13 juillet 19h30 / 21h00 / 22h30 eglise saint-Loup, Cour de l’athénée Barroco y salsa Solistes et orchestre du Concert de l’Hostel Dieu mango Son 1ère partie : negrillos & villancicos des manuscrits d’Oaxaca et guatemala 2ème partie : guaracha, chuchumbre, fandango, Bolero... 3ème partie : salsa, chachcha, timba

Samedi 14 juillet 20h00 spectacle flamenco cinco Maneras de ausencia raul Corredor

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