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01 Janvier 2018 RES’AGRI 29 : ensemble cultivons et élevons nos idées Carmen et Eléanore sont les 2 tempêtes qui viennent de passer par la Bretagne pour saluer notre nouvelle année. Malheureusement, et comme à chaque fois qu’il y a ces phénomènes climatiques, elles y apportent aussi leurs lots de dégâts. Je compatis avec les personnes qui en ont souffert. Un coup de vent neuf souffle aussi sur nos Comités et la Fédération, qui vont évoluer en 2018. En effet, il y a 25 ans les GVA avaient déjà fait place aux Comités de développement. Cette dénomination, qui signifie beaucoup de choses pour bon nombre d’entre nous, ne correspond plus vraiment à notre époque. Elle est bien trop longue, sans compter les risques de fautes d’orthographe possibles... De plus, si vous tapez « Comité de développement » sur Google, cela vous ramène à des actions sur l’agriculture vivrière des pays en voie de développement financées par des ONG… On est donc bien loin des actions que nous réalisons au sein de nos groupes aujourd’hui. Depuis 2 ans, nous nous sommes rapprochés du réseau des groupes du Morbihan afin de voir avec eux ce qu’il était possible de développer et mener ensemble. Pour ce faire, nous avons travaillé sur des statuts communs aux deux associations départementales, des relations entre les associations limitrophes (Aven-Laïta/Hennebont, Poher/Le Faouët) sont engagées…. C’est donc tout naturellement que l’idée de reprendre leur nom RES’AGRI s’est fait jour. Pour nous différencier du Morbihan, nous avons simplement rajouté notre numéro de département. L’AG de la Fédération des comités du 31 aout 2017 a validé ce nouveau nom, le nouveau logo et la charte graphique. RES’AGRI 29 est donc né fin 2017 et a été reconnu le 4 janvier 2018 par la Sous-Préfecture de Brest. Le lancement officiel se déroulera, quant à lui, le lundi 5 février 2018. Afin de donner une suite logique à cette évolution, vous allez être vous-mêmes invités à valider les nouveaux noms de vos Comités de développement en RES’AGRI Aven-Laïta, RES’AGRI Brest, RES’AGRI Centre…. lors des prochaines assemblées générales qui se dérouleront en février et mars prochains dans vos territoires respectifs. Une nouvelle dynamique qui, je le souhaite, donnera envie à encore plus d’agriculteurs et d’agricultrices de rejoindre nos groupes où les valeurs : échange, partage, innovation, information, formation, engagement… restent toujours d’actualité. Bien évidemment, cela ne balaiera pas d’un coup d’un seul la situation économique qui prévaut et reste morose dans nos diverses productions. Pour autant, j’ose croire que ça fait du bien de commencer l’année 2018 par cette nouvelle histoire. Cela prouve que, malgré les bourrasques et les tempêtes, de nouveaux projets passent à l’état de réalisations concrètes. Je sais aussi que pour certains cela peut paraître peu impliquant pourtant sachez qu’il a fallu du temps, de l’énergie et de l’implication d’administrateurs et d’administratrices pour arriver à nos fins. Sachez enfin que ce n’est pas fini et que d’autres défis nous attendent …. Alors une très bonne année 2018 à chacune et chacun d’entre vous et que vos souhaits se réalisent. Isabelle SALOMON Présidente de RES’AGRI 29 Vaches laitières : les risques métaboliques Chez les vaches laitières, il existe deux risques métaboliques bien connus : l’acétonémie et l’acidose. L’acétonémie L’acétonémie est un dérèglement du fonctionnement du métabolisme énergétique qui associe un déficit en glucose et une augmentation importante des corps cétoniques dans le sang. Elle se manifeste à trois périodes : au vêlage, dans les premières semaines après la mise-bas ou entre un mois et un mois et demi de lactation. Les symptômes En cas d’acétonémie subclinique, la conséquence visible est une augmentation du TB et une baisse du TP. Certains symptômes cliniques apparaissent rapidement comme la chute de production ou la baisse d’appétit. D’autres signes apparaissent plus tardivement comme l’abattement de l’animal, la constipation ou l’odeur caractéristique d’acétone (« pomme reinette »). Comment éviter l’acétonémie ? Les précautions principales concernent la gestion du tarissement. Il faut éviter des animaux trop gras au vêlage des Comités de développement du Finistère

RES’AGRI 29 : ensemble cultivons et élevons nos idées

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Page 1: RES’AGRI 29 : ensemble cultivons et élevons nos idées

N° 01 Janvier 2018

RES’AGRI 29 : ensemble cultivons et élevons nos idées

Carmen et Eléanore sont les 2 tempêtes qui viennent de passer par la Bretagne pour saluer notre nouvelle année. Malheureusement, et comme à chaque fois qu’il y a ces phénomènes climatiques, elles y apportent aussi leurs lots de dégâts. Je compatis avec les personnes qui en ont souffert.

Un coup de vent neuf souffle aussi sur nos Comités et la Fédération, qui vont évoluer en 2018. En effet, il y a 25 ans les GVA avaient déjà fait place aux Comités de développement. Cette dénomination, qui signifie beaucoup de choses pour bon nombre d’entre nous, ne correspond plus vraiment à notre époque. Elle est bien trop longue, sans compter les risques de fautes d’orthographe possibles... De plus, si vous tapez « Comité de développement » sur Google, cela vous ramène à des actions sur l’agriculture vivrière des pays en voie de développement financées par des ONG… On est donc bien loin des actions que nous réalisons au sein de nos groupes aujourd’hui.

Depuis 2 ans, nous nous sommes rapprochés du réseau des groupes du Morbihan afin de voir avec eux ce qu’il était possible de développer et mener ensemble. Pour ce faire, nous avons travaillé sur des statuts communs aux deux associations départementales, des relations entre les associations limitrophes (Aven-Laïta/Hennebont, Poher/Le Faouët) sont engagées…. C’est donc tout naturellement que l’idée de reprendre leur nom RES’AGRI s’est fait jour. Pour nous différencier du Morbihan, nous avons simplement rajouté notre numéro de département.

L’AG de la Fédération des comités du 31 aout 2017 a validé ce nouveau nom, le nouveau logo et la charte graphique.

RES’AGRI 29 est donc né fin 2017 et a été reconnu le

4 janvier 2018 par la Sous-Préfecture de Brest. Le lancement officiel se déroulera, quant à lui, le lundi 5 février 2018.

Afin de donner une suite logique à cette évolution, vous allez être vous-mêmes invités à valider les nouveaux noms de vos Comités de développement en RES’AGRI Aven-Laïta, RES’AGRI Brest, RES’AGRI Centre…. lors des prochaines assemblées générales qui se dérouleront en février et mars prochains dans vos territoires respectifs.

Une nouvelle dynamique qui, je le souhaite, donnera envie à encore plus d’agriculteurs et d’agricultrices de rejoindre nos groupes où les valeurs : échange, partage, innovation, information, formation, engagement…

restent toujours d’actualité.

Bien évidemment, cela ne balaiera pas d’un coup d’un seul la situation économique qui prévaut et reste morose dans nos diverses productions. Pour autant, j’ose croire que ça fait du bien de commencer l’année 2018 par cette nouvelle histoire. Cela prouve que, malgré les bourrasques et les tempêtes, de nouveaux projets passent à l’état de réalisations concrètes. Je sais aussi que pour certains cela peut paraître peu impliquant pourtant sachez qu’il a fallu du temps, de l’énergie et de l’implication d’administrateurs et d’administratrices pour arriver à nos fins. Sachez enfin que ce n’est pas fini et que d’autres défis nous attendent ….

Alors une très bonne année 2018 à chacune et chacun d’entre vous et que vos souhaits se réalisent.

Isabelle SALOMON – Présidente de RES’AGRI 29

Vaches laitières : les risques métaboliques Chez les vaches laitières, il existe deux risques métaboliques bien connus : l’acétonémie et l’acidose.

L’acétonémie L’acétonémie est un dérèglement du fonctionnement du métabolisme énergétique qui associe un déficit en glucose et une augmentation importante des corps cétoniques dans le sang. Elle se manifeste à trois périodes : au vêlage, dans les premières semaines après la mise-bas ou entre un mois et un mois et demi de lactation.

Les symptômes En cas d’acétonémie subclinique, la conséquence visible est une augmentation du TB et une baisse du TP. Certains symptômes cliniques apparaissent rapidement comme la chute de production ou la baisse d’appétit. D’autres signes apparaissent plus tardivement comme l’abattement de l’animal, la constipation ou l’odeur caractéristique d’acétone (« pomme reinette »).

Comment éviter l’acétonémie ? Les précautions principales concernent la gestion du tarissement. Il faut éviter des animaux trop gras au vêlage

des Comités de développement du Finistère

Page 2: RES’AGRI 29 : ensemble cultivons et élevons nos idées

en rationnant le maïs ensilage (5 à 6 kg MS/j) durant le tarissement. Le second facteur est de maintenir le bon fonctionnement du rumen avec des transitions alimentaires maitrisées (2 à 3 semaines) entre le régime des vaches taries et celui des vaches en lactation.

Traiter les vaches atteintes

Pour les animaux à risques (récidivistes ou en état excessif >=4), un apport de mono propylène glycol est recommandé dès l’apparition des premiers symptômes, à raison de 250 ml matin et soir pendant 5 à 6 jours.

L’acidose

L’acidose est caractérisée par une baisse durable du pH dans la panse (< 6.2) conséquence d’un déséquilibre entre la production d’acide lactique et la production de substances tampons.

Les symptômes

Il existe trois types d’acidose :

- L’acidose clinique aigüe ou suraigüe : elle se traduit par une perte de l’appétit, un arrêt de la rumination accompagné de diarrhée et de ballonnements. Elle reste rare car elle est généralement due à une consommation accidentelle, importante et rapide de concentrés.

- L’acidose clinique ou sub-aigüe : dans ce cas, la vache a un appétit irrégulier ainsi que des baisses intermittentes de production avec une chute durable du TB (1 à 5 points). Des diarrhées et des fourbures peuvent apparaitre.

- L’acidose latente ou sub-clinique : les animaux ont des ingestions irrégulières avec une rumination faible et une mauvaise digestion. Une fourbure chronique peut aussi apparaitre. C’est cette forme qui est la plus difficile à détecter.

Comment éviter l’acidose ?

Pour éviter l’acidose, il faut apporter un minimum de fibres longues dans la ration (17% de CB (Cellulose Brute) et 21% ADF (ligno-cellulose)). La part du concentré ne doit pas dépasser 45% de la matière sèche totale ingérée avec de l’ensilage de maïs et 55% avec de l’ensilage d’herbe. Il est important de limiter les quantités de glucides fermentescibles (< 30% MS d’amidon + sucre dans la ration) et d’en fractionner les apports. La granulométrie des

aliments doit être adaptée (broyage grossier des concentrés et hachage du maïs).

Traiter les vaches atteintes

En période de crise, l’utilisation du bicarbonate de sodium permet de baisser ponctuellement le pH. Il s’utilise à raison de 200 à 250 g/VL/ jour pendant 5 jours minimum et tant que durent les conditions acidogènes. Il est efficace sur des rations acidogènes mais sans effet sur les rations ne présentant pas de risque. En parallèle de son utilisation, une ration plus favorable à la rumination doit être apportée. S’il n’y a pas d’évolution des taux ou de la production laitière suite à l’apport de bicarbonate, c’est que l’acidose du rumen n’est pas effective. Le bicarbonate reste la solution la plus efficace. Les levures n’ont montré leur interêt que dans des conditions très particulières (fourrages peu digestibles ou très fortes proportions de concentrés). A noter, selon une étude réalisée en 2013/2014 dans le cadre d’un CASDAR, l’acidose reste rare : seulement 1 à 2 % des vaches situées dans la zone de 11 OCEL (Organisme de Conseil en Elevage), et consommant des rations à base d’ensilage de maïs ont présenté les indicateurs d’acidose (rapport TB/TP inférieur à 1,05 et modification du profil en acides gras du lait). Seulement 5 % des troupeaux étudiés comportaient quelques vaches atteintes. Plus étonnant encore : parmi les vaches considérées en acidose un mois donné, seulement 14 % le restent le mois suivant, sans que l’éleveur ait modifié la ration. Pourtant nombreux sont ceux qui brandissent le spectre de l’acidose et donc nombreux sont les éleveurs à la craindre !

Contact : Elodie TRANVOIZ, tél 02 98 52 48 02

Le point sur les médicaments vétérinaires à base de plantes Les médecines naturelles sont dans l’air du temps que ce soit en médecine humaine ou en médecine vétérinaire. L’injonction de réduire l’usage des antibiotiques a renforcé la curiosité et l’envie d’essayer. Mais le fait d’être naturel ne garantit pas l’absence de toxicité.

L’usage des produits à base de plantes pour les animaux de rente est encadré dans un souci de protection des consommateurs et le nombre de plantes autorisées comme médicament vétérinaire est aujourd’hui limité (120 produits à base de plantes dont 21 huiles essentielles et une cinquantaine réservée à un usage homéopathique).

Un retour d’expérience d’éleveurs utilisant ces médecines alternatives avait montré que les traitements homéopathiques réalisés sur des vaches qualifiées saines avant la mammite clinique étaient associés à des résultats encourageants. Ils ont par ailleurs le mérite de ne pas poser de souci règlementaire, ni de nécessité de délai d’attente après rétablissement de l’animal. On ne sait pas si l’homéopathie a eu un effet ou s’il s’agit d’infections qui auraient guéries seules, comme le suggèrent les données scientifiques.

Plusieurs thèses vétérinaires ont été consacrées à l’efficacité de l’aromathérapie ou utilisation des huiles essentielles. Sur les

mammites, les huiles essentielles autorisées qui semblaient prometteuses se sont jusqu’à présent avérées peu efficaces pour enrayer totalement l’infection. La loi sur la pharmacie vétérinaire implique de plus que ces produits autorisés soient soumis à prescription vétérinaire et à des délais d’attente forfaitaires d’au moins 7 jours pour le lait et 28 jours pour la viande.

L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a publié en 2016 un rapport au sujet de ces produits à base de plantes. Des évolutions sont donc à prévoir, pour des usages plus larges mais toujours en toute sécurité.

En attendant, qui dit réduire les antibiotiques ne dit pas obligatoirement devoir les remplacer par d’autres molécules. Lorsqu’il y a beaucoup de mammites, de diarrhées ou d’autres troubles de santé dans un élevage, la solution la plus rentable est de réaliser un audit de la situation et d’appliquer des mesures de prévention adaptées.

Contact : Marylise LE GUENIC, Equipe herbivores Ouest

Pour en savoir plus : Gestion de la santé du troupeau - approche technique et économique - Chambres d'Agriculture de Bretagne

Page 3: RES’AGRI 29 : ensemble cultivons et élevons nos idées

L’ABC de la conjoncture du 3ème trimestre 2017 vient de

paraître Le Service Economie et Emploi des Chambres d’agriculture de Bretagne publie tous les trimestres une analyse de la

conjoncture des principales filières agricoles bretonnes.

Synthèse de la conjoncture du 3ème trimestre 2017 des filières

agricoles bretonnes, ABC Conjoncture 3ème trimestre 2017, s'inscrit en complément de la gamme des ABC du Service Economie et Emploi des Chambres d’agriculture de Bretagne.

ABC Les chiffres : condensé des données clés des filières agricoles et agroalimentaires bretonnes.

ABC Analyse et perspectives : synthèse de l'année écoulée de l'économie agricole et agroalimentaire bretonne.

Dans cette synthèse du 3ème trimestre 2017, retrouvez les

analyses détaillées :

En lait : enfin la reprise ? : au troisième trimestre 2017, que

ce soit en Bretagne, en France ou en Europe, la remontée des prix payés aux producteurs a entraîné une reprise des livraisons. Cette relance de l’offre est à surveiller de près car elle pourrait engendrer un retournement rapide de conjoncture.

En viande bovine : embellie conjoncturelle mais inquiétudes structurelles : la situation s’améliore en viande

bovine grâce au ralentissement des réformes de vaches laitières. La perspective de la conclusion d’un accord de libre-échange avec le Mercosur inquiète cependant d’autant qu’il s’ajouterait à un autre accord défavorable à la viande bovine qui vient d’entrer en application, celui du Ceta.

En porc : le prix poursuit sa baisse : la diminution du prix

du porc au Marché du Porc Breton entamée en août se confirme.

L’offre est plus importante en cette fin d’année alors que la demande intérieure ne décolle pas et que la concurrence à l’exportation se renforce avec une parité €/$ défavorable aux exportateurs européens.

En volailles : la fin du poulet export entrée de gamme ? :

les fortes pertes enregistrées par Doux obligent Terrena à

changer de stratégie. Exit l’entrée de gamme, place au haut de gamme, mais toujours pour l’export. En œuf, les cours atteignent des sommets au point de faire craindre des ruptures d’approvisionnement à l’approche des fêtes de fin d’année.

En légumes frais et destinés à l’industrie Production en repli en tomate, satisfaisant en haricot vert : avec une

production et des prix en baisse, la tomate enregistre un recul du chiffre d’affaires régional. La saison des artichauts globuleux s’achève sur de bons rendements mais des prix en retrait. Le cours de l’échalote ne cesse de baisser. Les volumes en haricot vert sont conformes aux prévisions.

En grandes cultures : Des marchés au repos qu’El Nina pourrait réveiller ? : des stocks mondiaux globalement

confortables, une concurrence féroce à l’exportation subie par la France sont les principaux ingrédients d’un marché globalement peu volatil et sans orientation. Seul le phénomène climatique El Nina pourrait bousculer la donne à moyen terme.

En alimentation animale : -2 % des volumes : poursuite de la tendance au 3e trimestre : la demande en aliment

pour porcins et bovins étant quasi stable, le repli de 36 000 tonnes en volailles fait ralentir l’activité des usines bretonnes au troisième trimestre. Avec l’arrivée de la nouvelle récolte

de maïs, les formules pourraient évoluer.

Consultez la synthèse : ABC Conjoncture 3ème trimestre 2017

Relais Médiation 29 Déjà mis en place depuis 2003 dans le département du Morbihan, et également en Loire-Atlantique et Vendée, le relais médiation est décliné dans le Finistère à partir de 2018.

Ce dispositif est porté par la Chambre d’agriculture de Bretagne, en partenariat avec les structures économiques et de développement agricoles. Il s’inscrit dans une politique d’accompagnement de la profession agricole.

Dans le cadre de ce dispositif, seuls les conflits entre les associés d'une exploitation seront abordés (il ne traitera pas des conflits de voisinage, créanciers,...). La médiation permet de restaurer la communication, de reconstruire les liens entre les associés, de mettre en place des solutions permettant de résoudre les problèmes.

Le relais médiation s’appuie sur des médiateurs formés, adhérant à des règles éthiques, qui accompagnent les personnes en situation de mésentente ou de conflit dans la recherche d’issues à leur situation. Les médiateurs sont exploitants agricoles actifs ou en retraite, mais également parmi des personnes exerçant des activités para-agricoles. Ils interviennent en binôme (homme – femme) lorsque les associés sont prêts à engager une médiation. Ils sont indemnisés.

Une médiation se déroule en plusieurs étapes :

Identifier les problèmes lors de réunion individuelle avec chaque associé,

Faire apparaître les attentes et besoins des associés,

Créer des solutions,

Aboutir à un accord des différentes parties lors d'une réunion avec tous les associés,

Proposer un plan d'action, avec un contrat signé par tous les associés (engagement sur la décision).

Vous pouvez vous impliquer dans ce dispositif à différents niveaux : faire connaître ce dispositif auprès de vos partenaires et vos collègues, devenir vous-même médiateur, faire appel à ce relais pour trouver des solutions au conflit que vous pouvez vivre entre associés.

Pour toute information complémentaire, Contact : Agnès JOUIN, animatrice du Relais Médiation 29, Tél 02.98 52 49 19 ou [email protected] Elus référents : Isabelle SALOMON / Bernard SIMON

Page 4: RES’AGRI 29 : ensemble cultivons et élevons nos idées

Retour sur la Semaine de la Transmission dans le Finistère Du 28 novembre au 1er décembre dernier, les Chambres d’agriculture et le Réseau Transmission en Bretagne organisaient les rendez-vous de la transmission dans chaque département à destination des futur-es cédant-es.

Dans le Finistère, 150 participants se sont retrouvés à la salle Arvest de Pleyben sur le sujet « Ma transmission, je la prépare dès maintenant ! »

Un franc succès pour la saynète « Si j’avais su », jouée en

ouverture par 4 protagonistes du Comité de Développement des Agriculteurs du Pays de Brest : un couple de cédants finit par trouver leur repreneur sous le visage d’une jeune femme bien décidée à s’installer…

Un temps fort avec les témoignages

- le retour d’expérience de Julien Kerboul, porteur de projet : en passe de concrétiser son projet d’installation en volailles après 2 ans de recherche, Julien a apporté quelques conseils aux futurs cédants pour mettre en place des relations de confiance avec les candidats potentiels.

- la transmission de l’exploitation de volailles de Mr et Mme Gannat à deux jeunes de St Ségal Elodie Le Gall et Alain

Polézec s’est faite en douceur grâce à l’accompagnement par les cédants 9 mois durant : capacité d’écoute de part et d‘autre, prise d’initiative et prise de responsabilité progressive par les jeunes, cédants impliqués en ont été les moteurs.

Un forum de rencontres avec les partenaires

Les exploitants ont rencontré les partenaires du Réseau Transmission, disponibles pour échanger sur tous les sujets liés à la cessation d’activité et transmission d’entreprise : droits retraite, évaluation d’entreprise, incidences fiscales, gestion du patrimoine, recherche de repreneurs…

Site internet dédié : www.transmission-en-agriculture.com

Contacts : Sylvie FICHE, tél 02 98 52 49 82 Anthony FROGER, tél 02 98 88 97 67

PCAEA : les 1ers appels à projets 2018 sont ouverts du 8 janvier au 16 février Les premiers appels à projets 2018 du plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAEA) sont ouverts du 8 janvier au 16 février 2018.

Toutes les informations et les documents à télécharger (arrêté, formulaire, et selon le dispositif la liste des dépenses éligibles et la grille de sélection en lien avec le projet) sont disponibles sur le site Internet « europe.bzh » (rubrique fonds européens / FEADER, voir encart « Appels à projets en cours »).

Pour accéder directement au site :

http://europe.bzh/jcms/wcrb_223387/fr/accueil

3 dispositifs sont ouverts :

Dispositif 411 a - Soutien aux investissements en matériels

agro-environnementaux dans les exploitations agricoles.

Dépôt des dossiers et instruction pour les porteurs de projets individuels en DDTM (un appel à projets spécifique pour les CUMA et les ETA sera lancé dans les prochains jours par la région Bretagne).

Dispositif 411 b « Modernisation des bâtiments et

équipements associés des exploitations agricoles ». Dépôt des dossiers et instruction : DDTM.

Dispositif 4.1.2 - Rénovation des bâtiments et équipements

associés des exploitations agricoles pour l’économie d’énergie et la limitation des gaz à effet de serre (GES). Dépôt des dossiers et instruction : DDTM.

Modalités des dispositifs :

(montant en € HT) 411a

Matériels agro-environnementaux

411b Modernisation des

bâtiments

412 Rénovation des

bâtiments

Plancher 6 000 € 15 000 €

Plafond Exploitant individuelou société autre que GAEC

50 000 €

120 000 € 75 000 €

GAEC à 2 associés 170 000 € 100 000 €

GAEC à 3 associés et + 200 000 € 120 000 €

Taux de base* 25 % 25 % 40 %

*bonification en sus pour certains types de porteurs de projets ou projets (JA, île, agroécologie, AB…) Sélection des dossiers :

Les dossiers de demande de subvention dans le cadre du PCAEA font l’objet d’une sélection sur la base de critères définis ; à chaque critère de la grille de sélection correspond un nombre de points. Pour qu’un dossier soit retenu, un

nombre de points minimum est requis (20 points pour le dispositif 411 a ; 50 points pour les dispositifs 411 b et 412). Ensuite, les subventions sont accordées à chaque dossier dans l'ordre de classement de la sélection et dans la limite de l’enveloppe budgétaire disponible pour l’appel à projet. Il

Page 5: RES’AGRI 29 : ensemble cultivons et élevons nos idées

faut veiller également à déposer des dossiers complets, avec toutes les pièces justificatives demandées. Calendrier à respecter - Réalisation des travaux

Attention, pour déposer une demande de subvention

dans la cadre du PCAEA, il faut absolument utiliser les documents de l'appel à projet en cours (FORMULAIRE...) et l’agriculteur n’est pas autorisé à démarrer les travaux avant d’avoir reçu un courrier de la DDTM qui « accuse réception du dossier complet et autorise à commencer les dépenses éligibles ».

Ce courrier ne vaut pas décision d’accord de subvention. Si le projet est retenu (éligible et sélectionné), la décision d’attribution de la subvention sera envoyée à l’agriculteur quelques semaines après la clôture de l’appel à projets.

A réception de la décision d’attribution de la subvention, celui-ci doit démarrer les travaux dans les 6 mois qui suivent et il dispose ensuite de 18 mois pour réaliser son projet.

Contacts : antennes de proximité des Chambres d’agriculture de Bretagne http://www.bretagne.synagri.com/synagri/contacts-territoires-bretagne

07 et 08 février 2018 : Salon Biogaz Europe à Nantes Retrouvez les Chambres d’agriculture au salon Biogaz Europe, l’évènement référence de la filière biogaz !

Depuis 8 ans, ce salon constitue le point de rencontre de l’ensemble de la filière méthanisation dans le grand Ouest. C’est l’occasion pour les porteurs de projets agricoles de rencontrer les acteurs professionnels à l’écoute de leurs besoins.

Après les évolutions favorables en 2017 du tarif de rachat électrique pour les nouveaux projets en cogénération, les perspectives de développement pour l’agriculture sont plus que jamais d’actualité.

Que ce soit en collectif, en synergie avec le territoire, à la ferme pour produire de l’électricité ou du biométhane et demain du GNV ou à plus petite échelle pour moderniser et adapter son élevage, le champ des possibilités pour valoriser le biogaz agricole ne cesse de s’élargir. 60 unités sont déjà en fonctionnement en Bretagne. Les Chambres d’agriculture sont là pour vous informer et vous accompagner dans votre réflexion.

Venez nous retrouver Hall XXL Stand D08.

Prenez date et inscrivez-vous en ligne, c’est gratuit !

Contact : Hervé GORIUS, tél 02 98 52 49 61 www.biogaz-europe.com Programme de l'événement

Forum Grand Ouest Energie Climat

Les Chambres d'agriculture de Bretagne, Pays de Loire et Normandie vous donnent rendez-vous au 5ème Forum Grand Ouest Énergie-Climat les 1er et 2 février 2018 à Acigné (35) en

Bretagne.

Pour cette nouvelle édition, le Forum valorisera les dynamiques territoriales au service de la transition énergétique et climatique. Tous acteurs de cette transition énergétique, venez nombreux découvrir les démarches déjà engagées par les agriculteurs pour des territoires à énergie positive !

Découvrez le programme détaillé du Forum :

http://www.Forum Grand Ouest Energie Climat

Pour toute information, contactez : Valérie ALIX - Équipe Énergie Chambres d'agriculture de Bretagne, tél 02 96 79 22 12

Piloter l’alimentation de ses vaches laitières, les 30 janvier, 27 mars et 24 mai 2018 Vous souhaitez faire le point sur vos pratiques d’alimentation des vaches laitières aux périodes cruciales de l’année : ration hivernale, période de mise à l’herbe, période de pâturage et pilotage de l’herbe au quotidien.

Le plus : des visites de terrain en J2 et J3 ; utilisation et mise à disposition d’un rationneur ; utilisation de l’outil Pack Alim.

Lieu : A la Chambre d’agriculture à Saint-Ségal, la première journée.

Tarif : 126 € pour les exploitants

Contacts : Catherine LUCAS et Thomas ROCUET, Conseillers Lait, tél 02 98 41 33 12 / 02 98 86 41 71

Page 6: RES’AGRI 29 : ensemble cultivons et élevons nos idées

L’homéopathie vétérinaire pour soigner son troupeau Alternative aux traitements classiques, l’homéopathie peut être utilisée par les éleveurs pour soigner des maladies courantes dans les élevages.

Deux sessions de formation sont proposées cet hiver :

Session débutants : les 8 février, 23 mars et 19 avril 2018, au Centre de formation de Saint-Ségal,

Session confirmés : les 9 février et 20 avril 2018, au Centre de formation de St Ségal, pour les éleveurs ayant déjà suivi une formation sur ce thème.

L’intervenante est Mme Catherine Roffet, vétérinaire. Les programmes des deux formations feront une large part à l’étude de cas concrets.

Tarifs (hors repas) : 126 € pour la session débutants et 84 € pour la session confirmés (tarifs chef d’exploitation).

Contact : Catherine LUCAS, tél 02 98 41 33 12

Comprendre et réaliser son plan de fumure Le 13 février 2018 à Saint Ségal (7 h/pers Vivea) Cette formation s’adresse plus particulièrement aux agriculteurs réalisant seuls leur plan de fumure ou souhaitant se l’approprier.

Objectifs : Intégrer les évolutions réglementaires du plan de

fumure et du cahier de fertilisation. Raisonner l’équilibre de la fertilisation azotée à la parcelle. Evaluer soi-même la conformité et la bonne réalisation de son plan de fumure et de son cahier de fertilisation.

Programme :

Connaître et comprendre le contexte réglementaire et les évolutions de l’arrêté régional GREN du 17/07/2017.

Connaître tous les enregistrements culturaux obligatoires et avoir la capacité de faire son auto-contrôle pour s’assurer de la conformité de son cahier de fertilisation.

Comprendre les bases agronomiques de la fertilisation pour optimiser-équilibrer au mieux sa fertilisation en effectuant le calcul des doses d’azote à apporter pour les différentes cultures. Avoir la capacité de faire son auto-contrôle pour s’assurer de la conformité de son plan de fumure.

Contacts : Cécile GOUPILLE, Morlaix, tél 02 98 88 97 75 Sophie BOURHIS, Quimper, tél 02 98 52 49 05

Devenir piégeur agréé : 7 & 14 février 2018 Une formation piégeur est organisée par la Chambre d’agriculture de St Pol de Léon, les mercredis 7 et 14 février 2018 (9h-12h30 et 13h30-18h), il est encore possible de vous inscrire !

Dans le Finistère, sont piégeables : le corbeau freux, la corneille noire, la pie bavarde, l’étourneau sansonnet, le renard, le fouine, le vison d’Amérique, le raton laveur et le lapin de garenne. Cet agrément est obligatoire pour procéder soi-même au piégeage.

La formation sera assurée par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.

Le programme concerne la connaissance des espèces, des différents types de pièges, leur manipulation, et les connaissances propres à diminuer la souffrance des animaux capturés (le tout en 16 heures).

A l’issue de la formation, vous recevrez votre agrément de piégeur valable à vie.

La formation aura lieu à la Chambre d’agriculture, soit à Saint Pol de Léon soit à Saint Ségal selon l’origine géographique des inscrits.

Coût : 8 € la formation contributeurs VIVEA.

Contact et inscription : 02 98 69 17 46

Formation « Eduquer et dresser son chien de troupeau » Vous avez acquis un jeune chiot, et vous souhaitez qu’il devienne une véritable aide pour déplacer votre troupeau ?

Afin que votre chien puisse pleinement exprimer ses aptitudes naturelles, et qu’il devienne un véritable auxiliaire pour son maître, un dressage sérieux et adapté est nécessaire.

Cette formation est organisée en partenariat avec l’Association Border Collie 29 (ABC29).

Session Nord Finistère (Loperhet) : Les 1er février (journée), 22 février (journée), 15 mars (demi-journée jusqu'à la fin de la formation), 5 avril, 26 avril, 24 mai, 14 juin, et 28 juin 2018.

Session Sud Finistère (Briec) : Les 2 février (journée), 20 février (journée), 13 mars (demi-journée jusqu'à la fin de la formation), 3 avril, 24 avril, 22 mai, 12 juin, 26 juin.

Renseignements et inscriptions : Catherine Lucas, 02 98 41 33 12

Réalisé avec le concours financier de

Toutes les formations et les conditions générales de vente sont consultables sur notre site ou accessibles sur demande :

http://www.chambre-agriculture-finistere.fr/

Consultez notre catalogue formation sur www.formation-agriculteurs29.com

Chambre d’agriculture – 2, allée Saint Guénolé – CS 26032 – 29322 Quimper Cedex