Ressources et intervenants par pays - Accueil | InfoTerreinfoterre.brgm.fr/rapports/84-SGN-178-SPG.pdf · ALGERIE 1 ARGENTINE 3 BOLIVIE 5 CANADA 6 ... - Le Ministère de Tutelle est

AGENCE FRANÇAISEPOUR LA MAÎTRISE DE L'ÉNERGIE

A.F.M.E.

BUREAU DE RECHERCHESGÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

B.R.G.M.

2 6. JUIN 1984BIBLIOTHEQUE

GÉOTHERMIE HAUTE ENTHALPIERessources et intervenants par pays

SERVICE PUBLIC GÉOTHERMIE

Rapport du B . R . G . M .

84SGN 178 SPG

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lmartinez

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AGENCE FRANÇAISEPOUR LA MAITRISE DE L'ÉNERGIE

A.F.M.E.

27, rue Louis Vicat75737 PARIS Cedex 15

BUREAU DE RECHERCHESGÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

B.R.G.M.

B.P. 600945060 ORLÉANS Cedex

GÉOTHERMIE HAUTE ENTHALPIERessources et intervenants par pays

par

P. CHOVELON

SERVICE PUBLIC GÉOTHERMIE

Rapport du B . R . G . M .

84SGN 178 SPG Mai 1984

R E S U M E

C e rapport dresse un inventaire des connaissances en géothermie(haute et m o y e n n e enthalpie) dans les pays concernés par cette ressource.

Cet inventaire est orienté dans trois directions :

1) Ressources

Cette rubrique répertorie les c h a m p s productifs, les c h a m p s en coursde valorisation, les c h a m p s en cours d'exploration et les c h a m p sidentifiés ou potentiels.Les puissances effectives produites, les puissances prévues ainsi queles caractéristiques des c h a m p s sont indiquées (nature du fluide,température, n o m b r e de puits forés).

2) Intervenants (structure)

Cette rubrique permet de connaitre l'organisation de la géothermiedans les pays concernés. Sont répertoriés les organismes publicsnationaux dont dépend l'activité ainsi que les sociétés participant auxtravaux.Dans la mesure du possible, figurent également les organismesinternationaux (banques, sociétés multinationales...) intervenant dansles projets et n o t a m m e n t dans les plans de financements et aveclesquels des accords sont signés.A ce sujet, vient en c o m p l é m e n t à notre inventaire un "annuaire"regroupant les n o m s et les coordonnées des personnes responsables deces différentes entités.

3) Remarques

Des remarques d'ordre général accompagnent cet inventaire,notamment en ce qui concerne les choix politiques effectués parchaque pays dans le domaine de l'énergie. Peuvent également figurerles orientations prises par les organismes de recherche géothermiquepour les années à venir (ex. Japon).

Ce rapport constitue la réactualisation et se place dans la continuitédu rapport 82 S G N 060 G T H (A. Gadalia, G . Martin, J. Roux, D . Tournaye,J. Varet).

N . B . : Dans la rubrique 1, des sigles sont employés pour alléger letexte. C e sont :

VS : vapeur sècheV H : vapeur humideF B : fluide binaireH E : haute énergieM E : moyenne énergieh,u : facteur d'utilisation

S O M M A I R E

ALGERIE 1

ARGENTINE 3

BOLIVIE 5

C A N A D A 6

CAP VERT 8

CHILI 9

REPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE 11

COLOMBIE 14

C O M O R E S 16

COSTA RICA 17

REPUBLIQUE DE DJIBOUTI 19

REPUBLIQUE DOMINICAINE 21

DOMINIQUE 22

EGYPTE 23

E Q U A T E U R 24

ESPAGNE 25

ETATS-UNIS 27

ETHIOPIE 34

ILES FIDJI 36

GRECE 37

G U A T E M A L A 40

HAITI 42

HONDURAS 43

INDONESIE 45

ISLANDE 51

ISRAEL 54

ITALIE 56

JAMAÏQUE 60

JAPON 61

K E N Y A 66

M A D A G A S C A R 68

MALAISIE 69

MAROC . 71

MEXIQUE 72

N I C A R A G U A 75

N O U V E L L E Z E L A N D E 77

PAKISTAN 80

PANAMA 81

PEROU 83

PHILIPPINES . 85

PORTUGAL 89

RWANDA 91

SAINTE LUCIE 92

S A L V A D O R 93

SOMALIE 96

T A I W A N 97

TANZANIE 99

T H A Ï L A N D E 101

TUNISIE 103

TURQUIE 105

U.R.S.S 108

VENEZUELA Ill

VIETNAM 113

REPUBLIQUE A R A B E D U Y E M E N 114

R . D . P . Y E M E N 116

- 1 -

ALGERIE

1 - RESSOURCES

1.1. - Champs en cours d'exploration

- Le N E , zone de Guelma (Hamam Meskoutine, Petit, Oued Cheniour)

- Le Sud de Skikda et de Souk Ahras

- Bon Namoussa

- Sidi Zid.

1.2. - Zones potentielles

- Le Hoggar

- L'Oranais (Ain Temouchent, Chelif).

2 - ORGANISATION

1.1. - Organismes nationaux

- Aucun ne s'occupe officiellement de la géothermie.

- Le Ministère de Tutelle est le Ministère de l'Energie.

- INRH (Institut National des Ressources Hydrauliques) : organisme pasdirectement concerné par la géothermie mais très compétent dans ledomaine des eaux souterraines.

- S O N A T R A C H : une équipe géothermie était active jusqu'en 1979.

- S O N E L G A Z : serait depuis chargé de l'étude d'une région géothermique.

- C R A G : Centre de recherche et d'application des Géosciences.

L'Université d'Annaba a effectué des recherches dans le Medjerda.

- 2 -

2.2. - Sociétés intervenantes (étrangères)

- Eurafrep : exploration dans le Nord (résultats peu probants).

- E . N . E . L . (Italie) a pris la suite de l'exploration dans le Nord enassociation avec Sonelgaz.

- G E M P en M . T . dans le S . W . (Tindouf).

- BEICIP et B . R . G . M . : conférence à Sonatrach en 1979.

- B . R . G . M . contacts fréquents en 1980-1981 et en 1982 propositiond'étude dans la partie N E du pays (HE) et dans les hauts plateauxalgériens (BE).

3 - REMARQUES

La géothermie n'est pas prioritaire pour l'instant ("l'après pétrole"),quoique des projets de chauffage de serres en basse et moyenne énergiesemblent intéresser l'INRAA (Institut National de RecherchesAgronomiques Algériennes).

- 3 -

ARGENTINE

1 - RESSOURCES

1.1. - Champs en cours de valorisation

- Copahue (Neuquen)


- Tuzgle - Jujuy- Catamarca

- Santa Barbara- Metan

- Tinogasta- Iglesia

- Tupungato- Sosneado- Domuyo-Copahue-Chos Malal

- Payun Matru

- Chubut- Neuquen

- Belen- Famatica- Rio Hondo

Puna

Subandina

Cordil. N .

Cordil. N .

Mendoza S.

Cordil. S.

Sierras pampeanas

2 - ORGANISATION


Actuellement, l'exploration est sous la houlette du Secrétariat Nationalde l'Energie avec la Commission Argentine de l'Energie Géothermique.Elle v/a passer sous le contrôle du Ministère des Travaux Publics,direction "Agua y Energía".

Secretaria de Mineria de la Nació (Fondo de fomento Minero)(Juzgle).

finance

Forte décentralisation des responsabilités au niveau des régions et dessociétés privées (Rio Colorado, Compañía Química, Febis, WelbersInsua...).


- Electroconsult a créé une filiale argentine : Latin Consult (explorationCopahue).

- Aquater s'est implanté en Argentine par l'intermédiaire du groupe ENI(SAIPEM et Rio Colorado). Préfaisabilité de Tuzgle.

- C G S (Espagne) en associé à ISAUSA (Argentine) sur Sosneado.

- USGS associé à l'université de Salta sur la province de Salta Catamarca

3 - R E M A R Q U E S

- L'Argentine n'a pas un besoin immédiat de faire appel aux énergiesnouvelles, si ce n'est pour des applications décentralisées. La politiquede restriction budgétaire permettra tout juste de maintenir leprogramme géothermal déjà engagé.

- Potentiel très important.

- Les entreprises locales ont peu de moyens et cherchent les collabo-rations extérieures.

- Le B R G M a répondu a un appel d'offres (associé à Welbers Insuac o m m e le veut la législation qui exige une association locale) pourPayun-Matru en 1981 et pour une reconnaissance en janvier 1983.

- 5 -

BOLIVIE

1 - RESSOURCES

1.1. - C h a m p s en cours d'exploration

D e grand intérêt

D e moindre intérêt

- Valle del Rio E m p e x a (Salar de E m p e x a )- Laguna Colorada-Salar de Challviri

- Salar de la Laguna, Volcan Ollague- Cachi Laguna, Volcan Sajama- Quetena Laguna- Laguna Verde

2 - ORGANISATION


- Ministère des Mines et de la Métallurgie

- Ministère de l'Energie et des Hydrocarbures : tutelle

- E N D E : Cie Nationale d'Electricité

Ces trois organismes ont fait, avec une aide P N U D , une reconnaissancegénérale en 1976.

- Geobol : Service Géologique Bolivien (Ministère des Mines et de laMétallurgie)

- Cordepo : Corporation de développement de Potosi

- C A F : Corporación Andina de Fomento : financement


- Empresa Consultora Geotecneco (groupe ENI-Italie) (1976) : participe àune reconnaissance dans le S W du pays.

- Aquater (1978-1979) : préfaisabilité à Laguna Colorada et de la valledel Rio E m p e x a . Méthodologie O L A D E .

- Electroconsult (1981-1982) : évaluation technico-économique sélec-tionnant Laguna Colorada (Sol de Mañana) avec plan de développementde l'étude de faisabilité pour une usine de 30 M W e .

3 - REMARQUES

Perspectives intéressantes mais la suite des travaux dépend desfinancements extérieurs. La situation a été bloquée pour des raisons d'ordrepolitique.

- 6 -

CANADA

1 - RESSOURCES

1.1. - C h a m p s en exploration

- Mont Cayley )- Meager Creek S Colombie Britannique- Ouest de l'île de Vancouver !


- Zone ouest : frontière pacifique- Sud du Yukon (Monts Skeena)

2 - ORGANISATION

2.1. - Historique

1973 : Vote du Geothermal Resources Act.


Dept Fédéral de l'Energie, des Mines et des Ressources a entreprisl'inventaire des ressources.

Le Geothermal Service of Canada de la Division des Etudes Sismolo-giques et Géothermiques (Branche de Physique du Globe) au D . F . E . M . R .est devenu maitre d'oeuvre en 1976.

Le Geological Survey of Canada a sélectionné les zones géothermales.

Le National Research Council : travaux de recherche.

En Colombie Britannique la " B . C . Hydro and Power Authority" acommissionné une étude de reconnaissance sur la zone sélectionnée (Sudde la Colombie Britannique).

- 7 -

2.3. - Sociétés intervenantes

La Société Nevin Sadlier-Brown Goodbrand Ltd (Vancouver) a effectué la

prospection de ladite zone.

Forages faits par Connors Drilling Ltd (à Vancouver), Kenting (en

Ethiopie).

Des sociétés telles que Westinghouse of Canada, Howden Parsons et laCanadian General Electric assurent la fabrication de turbines et decentrales. Signalons en outre la Canada Geothermal Oil Co , BrinkerhoffDrilling C o , Johns Manville (Canadian) Ltd, Pan Ocean Oil Ltd, ScintrexLtd.

Interesco : société qui représente 35 compagnies canadiennes dont

certaines sont spécialisées dans les forages géothermiques.

3 - REMARQUES

La géothermie n'est pas prioritaire (nombreuses autres ressources

énergétiques).

CAP VERT

1 - RESSOURCES


- La plupart des îles de l'archipel.

2 - ORGANISATION


Aucun ne s'occupe officiellement de géothermie.

- INIT : instituto Nacional de Investigacao Tecnológica.

- Electricidade e Aguas do Mindelo.

- Electra.

- Direccao Gérai de Energia.

- Gabinete Ministro Transportes e Comunicacoes.


Une société étrangère (?) travaille en coopération avec l'INIT sur unprogramme de recherche du potentiel géothermique du Cap Vert.

3 - REMARQUES

Offre du B . R . G . M . en 1982 pour une étude de reconnaissance.Non retenue.

- 9 -

CHILI

1 - RESSOURCES


- El Tatio :Fonctionnement probable à partir de 1987. Potentiel évalué à 200 M W e .7 puits d'exploration forés. 3 puits productifs (contexte très prometteur).


- Puchuldiza (180 M W e ) - Chiriguaya- Surire (50 M W e ) - Chusmiza- Jurase - Alitar- Pampa Lirima - Tuyajto- Polio Quere - Arica- Trapa-Trapa - Berenguela- Mamina - Quitariri- Pica - Antofagasta

et d'autres de moindre intérêt dans la zone nord (Tilopozo, AguasCalientes, Putana, Ascotan, Colpagua, Enquelca, Chinchillani, Untupuyo).


- Iles de Juan Fernandez

2 - O R G A N I S A T I O N

2.1. - Historique

Les premiers forages datent de 1921.

- 10 -


Inventaire des ressources géothermiques du pays en 1978. C O R F O :Corporación de Fomento de la Producción et son Comité para elAprovechamiento de la Energia Geotérmica contrôlent la géothermiechilienne avec en 1968 une aide P N U D . Le comité a cessé son activitéen mars 1982. C O R F O engage actuellement un processus de vente duprojet El Tatio à des sociétés privées locales et étrangères.


En 1975, l 'ONU accorde à Electroconsult (Italie) l'étude de faisabilité deEl Tatio.

FORAMINES : (forages).


Bien que parvenu assez tôt (années 70) à un stade de développement duchamp d'El Tatio, le Chili n'a enregistré aucune évolution en géothermieces dernières années.

Appel d'offres international en 1978 pour l'implantation et la construc-tion d'une usine géothermoélectrique à El Tatio. Appel d'offres resté sansuite à caude de problèmes économiques importants dans le pays.

L'orientation actuelle semble rechercher la collaboration avec desorganismes internationaux qui seraient susceptibles de mener à bien, avecl'aide de sociétés privées nationales, toutes les étapes des projetssélectionnés.

Un appel d'offres sera d'ailleurs lancé courant 1984 pour la constructiond'une centrale de 30 M W e à El Tatio.

- 11 -

REPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE

1 - RESSOURCES

1.1. - Champs productifs

- Yeng Bajing (1977), 1 M W e , V.H.) (Tibet, Xizang)(150 M W e potentiels), 20 puits forés

- Fengshun (1971) F.B. (180 M W e ) , V . H . (86 M W e ) (Guangdong)

- Huitang (1975), V . H . (0,3 M W e ) (Hunan)

- Wentang F.B. (50 K W e ) (Jiangxi)

- Huailai F.B. (0,2 M W e ) (Hebei)

- Yingkou) F.B. (0,1 M W e ) (Liaoning

- Dengwu F.B. (180 KWe)


- Yongpo (Guangdong)

- Xishuanbanna (Yunnan)


A Ku Tue (près du Bhoutan)A Chupu (Punan)A Dachia Ger (Mao Nen)

A Erh Hai'A Teng Chung

Tibet - Xizang

Yunnan


- l'île de Hainan et la péninsule de Leitchou

- les Monts Tchang-Paichan, quelques zones de Mandchourie et deMongolie intérieure

- les volcans Dadu et Tatun près de Pékin

- les Monts du Foukien

- 12 -

1.5. - Prévisions

Les prévisions donnent une puissance de 3 M W e en 1985 et un potentielgéothermique de 23 000 à 70 000 M W e .

2 - ORGANISATION


L'inventaire des ressources géothermiques est entrepris en 1970. Il a étéfinancé par la Commission d'Etat des Sciences et des Techniques. Il aété effectué par :

- le Comité de Recensement des Ressources Naturelles Chinoises del'Academia Sinica

- l'Institut d'Hydrologie et de Géologie du Ministère de la Géologie

- le Département de la Géologie d'Universités telles que celles de Pékin(Bei'da) ou de Tianjin

Le Ministère des Eaux et de l'Energie est maitre d'oeuvre des centralesgéothermiques. Néanmoins, certaines centrales ont été construites encoopération avec des Instituts de Recherche :

- Huailai avec l'Université de Pékin

- Fengshun avec l'Institut de l'Energie

- Yangpo de l'Academia Sinica à Canton

La commission d'Etat pour l'Energie coordonne ces activités. Lacoopération commerciale est de la compétence de la Commission d'Etatpour l'Exportation et l'Importation sur avis des Commissions d'Etat pourl'Energie et pour les Sciences et Techniques.

2.2. - Accords avec l'Etranger

Des accords existent dans le domaine géothermique avec le Japon etl'Italie (accord scientifique et technique Sino-Italien) depuis 1979 et1980. Des stagiaires chinois étudient les réalisations géothermiquesactuellement en Italie, aux U . S . A . , au Japon et en Islande.

A u cours du colloque A C T I M en 1978, des contacts ont été pris avec leB . R . G . M . Une coopération existe déjà avec le C . N . R . S . , l 'I.N.A.G. etl'I.G.N. dans les Sciences de la Terre.

- 13 -

La démarche à suivre pour importer biens et services en Chine estdéveloppée dans le guide pratique de l'exportateur français en Chine.Rappelons que :

- pour l'importation des machines-outils, équipement de forage... il fautobligatoirement passer par la Compagnie Nationale Chinoise d'ImportExport des machines (Machimpex)

- pour l'importation des techniques, licences, centrales clés en main,c'est par la C.N.C. I , des techniques (Techimport).

Des sociétés françaises travaillent en R . P . de Chine : Five Cail Babcock,Creusot-Loire, Alsthom, B . N . P . ; des sociétés de commerce extérieurtravaillent régulièrement avec la Chine : Brambella Logros, Cofaco,Olivier-SCOA, S O P R O M O . . . ) .

3 - REMARQUES

Le Plan Quinquennal accorde la priorité à l'hydroélectricité, au pétroleet au charbon. Les énergies "nouvelles" (solaire, nucléaire...) serontdéveloppées à grande échelle dans les prochains quinquennats(1986-1990). Il existe cependant une politique de développement decertaines de ces énergies dans les régions isolées : la géothermieapparait donc relativement prioritaire (parmi les énergies nouvelles).

Les structures d'intervention en géothermie sont à l'heure actuelle

dispersées et une centralisation serait en cours.

La formule d'exportation la plus appropriée semble être une associationavec des entreprises ou instituts chinois. La vente d'ingénierie oul'exportation de centrales clé en main parait très improbable. Parcontre, les Chinois semblent très intéressés par la formation. Ilssemblent avoir besoin de qualification en géochimie, ingénierie deréservoir et de production.

Au total, la Chine semble actuellement être plus intéressée par des

accords de coopération scientifique que commerciale.

La Chine souhaite favoriser la fabrication locale ainsi que le savoir faire

local, ce qui pourrait lui permettre d'avoir accès aux marchés étrangers

qui permettront le remboursement des dépenses en devises.

Un potentiel très important (en haute comme en basse énergie) existe en

Chine.

- 14 -

COLOMBIE

1 - RESSOURCES


- Macizo del Ruiz - Botero Londono - San Vicente- Nevado del Tourna- Volcan Machin- Espíritu Santo - San Diego ( M E ?)- Azufral de Tuquerres (appelé Chiles-Cerro Negro du côté equatorien)


- Cundinamarca \- Boyaca \ Cordillère Centrale- Arbalotes )

2 - ORGANISATION


- I .C .E .L . : Instituto Colombiano de Energía Eléctrica et sa filialeCentral Hidroeléctrica de Caldas ( C . H . E . C . ) sont maitres d'ouvrage.I .C .E .L . possède une division "sources alternatives d'énergie" avec unprogramme géothermie.

- E . E . E . B . : Empresa de Energía Eléctrica de Bogota.

- Société privée : C O N T E C O L (Firma Consultera Technica Colombiana)

En Colombie, la production et la distribution d'électricité sont assuréspar des organismes décentralisés au niveau de chaque département.


En 1978, E N E L , ICEL, C H E C , C O N T E C O L , avec un financementF O N A D E , commencent les études sur Macizo del Ruiz, Botero Londono,San Vicente.

En 1982, INECEL (Equateur) et ICEL souscrivent un accord pourl'exploration de Chiles-Cerro Negro, Azufral.

- 15 -

En 1983, Geotérmica Italiana, C H E C avec un financement F O N A D E etC O N T E C O L poursuivent les études (Macizo del Ruiz) selon laméthodologie O L A D E et commencent l'exploration à Nevado del Tourna,Volcan Machin.

3 - REMARQUES

Potentiel très important très peu développé par rapport aux autres paysd'Amérique Latine dû notamment à une infrastructure encoreinsuffisante.

Les sociétés françaises y sont bien introduites (Foramines, Elf).

- 16 -

COMORES

1 - RESSOURCES


- Karthala (Grande Comores)- Mayotte- Anjouan

2 - ORGANISATION

2.1. - Organisme national

- E . E . D . C . (Electricité et Eaux des Comores)


- D . T . C . D . : reconnaissance géothermique en 1980 (Division de laCoopération Technique pour le Développement).

- P . N . U . D . : financement et expertise.

3 - REMARQUES

La géothermie constitue le type d'énergie dont ont besoin les Comores etelles la possèdent sans doute largement. Son utilisation pour la produc-tion d'électricité a été recommandé par les experts de la Banque M o n -diale.

En raison des coûts élevés, les études nécessaires n'ont pu être entre-prises jusqu'à présent.

- 17 -

COSTA RICA

1 - RESSOURCES


- La Union - La Fortuna - Las Hornillas (volcan Miravalles) chaine deGuanacaste ; 55 M W en 1988, 300 en 2000 (3 puits sont déjàproducteurs).


Las Pailas.

2 - ORGANISATION


Instituto Costarricense de Electricidad : Cie Nationale d'Electricitémaître d'oeuvre et financement en partie (essentiellement actif à partirde 1975).

I.C.E. a son propre bureau d'étude utilisant des consultants individuelssurtout américains.


- C E L (Salvador) a tenu le rôle de conseiller lors des phases initiales.

- Foramines : forages.

- Rogers international : ingénierie préfaisabilité (1975-1981).

- Geothermex : étude préfaisabilité (1975-1981).

- 8,8 millions $ US ont été versés par la B.I.D. pour les forages de laFortuna depuis 1975.

- Electroconsult (1982) : étude de préfaisabilité avancé, La Hornillas.

- 18 -

3 - REMARQUES

Accueil des sociétés françaises favorables.

Etude de reconnaissance programmée à partir de 1985 de plusieurs autreszones avec l'appui de l ' O N U et du gouvernement italien. Une étude depréfaisabilité doit suivre en 1986 sur les zones précédemmentsélectionnées. Mais il existe des difficultés financières.

Le groupement BRGM-Alsthom-Foramines-Beicip a répondu en 1981 àl'appel d'offres international pour le champ de Las Hornillas ( B R G M chefde file).

- 19 -

REPUBLIQUE DE DJIBOUTI

1 - RESSOURCES


- Asal 1 (1 à 3 M W e ) ^ 1984.


- Hanle-Gagadde

- Abhe-Goba'ad.

2 - ORGANISATION

2.1. - Historique

Après une campagne d'exploration menée par le B . R . G . M . (1971 à 1973)deux forages ont été effectués en 1975 à Asal.


- L'Institut Supérieur d'Etudes et de Recherches Scientifiques etTechniques (I.S.E.R.S.T.) est aujourd'hui maitre d'ouvrage des projetsengagés.

- Electricité de Djibouti au Ministère de l'Industrie et des RégiesIndustrielles.


- Ministère Français de la Coopération (Fonds d'Aide et de Coopération(FAC) et P N U D financent le projet (préfaisabilité) Asal.

- B . R . G . M . : prospection, ingénierie de réservoir Asal.

- 20 -

- BEICIP : prospection géophysique.

- C . N . R . S . (France)

- C . N . R . (Italie)

- Aquater (Italie) : exploration au Hanle, Goba'ad (préfaisabilité etfaisabilité).

- Foramines (France) : forages Asal.

- CIEX Internationale (France) : équipement du puits + séparateur.

- Geotérmica (Italie) : préfaisabilité du lac Abhe.

3 - REMARQUES

La géothermie est la ressource énergétique du pays et ressentie c o m m etelle par les autorités locales.

Problèmes momentanés de mise en valeur du champ d'Asal (éloignementdu centre urbain, salinité, . . . ) .

Présence française traditionnelle mais volonté de diversifier lesimportations.

- 21 -

REPUBLIQUE DOMINICAINE

1 - RESSOURCES


- Yayas-Constanza- Causa- San Juan

2 - ORGANISATION


L'organisme qui a participé aux travaux de recherche est la DirectionGénérale des Mines. Le Département des Ressources Naturelles etEnergétiques a effectué les premiers travaux de recherche géothermique.


Le B R G M a effectué en 1980 un inventaire des ressources pour lecompte de l 'OLADE (sur financement CEE) . Electroconsult y a participé.

3 - REMARQUES

La zone Yayas-Constanza constitue le seul objectif retenu par le B R G M(1980) pour une étude de prefaisabilité, pour laquelle un financement aété recherché auprès des organismes internationaux (CEE).

Le gouvernement italien a proposé, en novembre 1982, un financementpour l'exploration de cette zone par Electroconsult (?).

Nouvelle proposition de service B R G M fin 1982.

Des remembrements ministériels fin 1982 ont retardé les décisions.

- 22 -

DOMINIQUE

1 - RESSOURCES

1.1. - Champs en cours d'exploration (par ordre d'intérêt)

- Wotten Waven- La Soufrière- Desolation Valley et Boiling Lake

2 - ORGANISATION


- Development <5c Planning Corporation- Service géographiques des ressources naturelles- Dominica Geothermal C o Ltd.


- Experts de l'Overseas Development Administration : 1èrereconnaissance en 1974-, I.G.S. + Merz et Mac Lellan.

- BRGM :. Etude sur fonds propres en 1976 (reconnaissance géologique).. Prospection (préfaisabilité de Wotten Waven et La Soufrière) en 1982

et 1983 (géologique, géophysique, géochimique).

- O L A D E : La Dominique y adhère depuis peu.

3 - REMARQUES

La mise en place d'un projet géothermique mené à bien par des sociétésfrançaises fournirait une excellente vitrine régionale.

Il existe des projets américains et canadiens.

- 23 -

EGYPTE

1 - RESSOURCES


- En haute énergie pour la zone frontalière S W .

- En haute et moyenne énergie pour la zone des hauteurs bordant laMer Rouge (Red Sea Hills).

- En haute et moyenne énergie pour la zone du Golfe de Suez (Sinai),H a m m a m Faraun, Hoyul Mussa.

2 - ORGANISATION


- Ministère de l'Energie et de l'Electricité.

- Egyptian Geological Survey.

- Atomic Energy Establishment s'est chargé de la géothermie.

- Q . P . A . : "équivalent de l ' A F M E " en charge également de la géothermie.


- Contacts Q . P . A . avec C E . A . (projet Geowatt) puis avec B . R . G . M . 1980

- Comité Franco-Egyptien pour les énergies renouvelables en octobre1980.

- Contact avec B . R . G . M . en 1982 pour une prospection haute etmoyenne énergie (Sinai" Mer Rouge). Des difficultés de financementont retardé l'envoi de l'offre B . R . G . M .

- Travaux de recherche (gradient, flux, géochimie) menés par desuniversitaires américains.

3 - REMARQUES

Exportation française favorablement accueillie dans ce domaine.

- 24 -

E Q U A T E U R

1 - RESSOURCES


Chiles-Cerro Negro - CotopaxiTulcan-Tufino - MachachiChalupas - Cuenca-Azogues (ME)Imbabura - QuilatoaChalpatan Caldeira - Banos de S. Vicente GuayasIguan (volcan) - CayambeChimborazo


- Iles Galapagos


2.1. - organismes nationaux

- INECEL (sous le Ministère des Ressources Naturelles). En 1982, étudede préfaisabilité de Chalupas sur fonds propres.

- INE (pour applications non électriques).


Aquater (Italie) et B . R . G . M . ont en commun effectué l'exploration sousle patronnage de l 'OLADE (financement C.E.E. ) en 1980.

Une proposition de développement de champ par un consortium industrielfrançais (Foramines-Technip-Beicip) avec financement français (B.N.P. -C O F A S ) n'a finalement pas été retenu par les autorités équatoriennes.

O L A D E et INECEL ont effectué en 1981 l'étude de préfaisabilité deTufino.

Le Ministère des Mines de Colombie (ICEL) et le Ministère desRessources Naturelles de l'Equateur (INECEL) ont souscrit à un accordde coopération en mars 1982 pour l'exploration, avec l'appui techniquede l ' O L A D E , du champ Chiles-Cerro Negro-Tufino situé sur la frontière(Azufral du côté colombien).

L'INE a démarré en 1981 le premier programme latino-américain (dansle cadre de l 'OLADE) pour la mise en valeur des ressourcesgéothermiques de moyenne température dans la région de Cuenca.

- 25 -

ESPAGNE

1 - RESSOURCES


- Lanzarote

- Almería (Cabo de Gata).


- Tenerife et d'autres îles des Canaries

- Zone de Gerona (Olot et Hostalrich).25 M W e prévus pour 1985.200 M W e prévus pour 2000 (?).



- I G M E : Institut Géologique et Minier d'Espagne participe à laprospection.

- INI : Institut National de l'Industrie dont l ' A D A R O organise lesrecherches en 1973 sur la Péninsule.

- A P A R O : Entreprise Nationale de Recherches Minières.

- C . G . S . : Cie de sondages (CEPSA, Cie pétrolière).


- B . R . G . M . : Conseil dans l'exploration des ressources en 1973.

- S P E G : Formation en géochimie - Exploration géophysique à Almeria,Lanzarote. Plus récemment (1983), étude géologique, hydrogéochimiqueet géophysique aux Canaries.

- 26 -

- CIEX Internationale : Equipement de puits.

- G E O C H E M Ex (U.S.A.) : exploration gécchimique.

- Alsthom Española : filiale C . G . E . / A . I .

3 - REMARQUES

L'échec du projet Lanzarote (prospection insuffisante sur cibledouteuse) a porté atteinte au programme de développement de lagéothermie en Espagne.

A D A R O semble diversifier ses recherches vers des objectifs de basseénergie (Andalousie).

- 27 -

ETATS-UNIS

1 - RESSOURCES

1.1. - C h a m p_s_ pro due tifs

Californie :

- The Geysers (1960) V .S . , 1018 M W e , 1700 M W e en 1990, 200 puits.- East Mesa (1979) F.B. , 11 M W e , nu = 52 %, 100 M W e en 1990.- Saltón Sea, V . H . , 600 M W e en 1990- Heber, F.B., 300 M W e en 1990- Brawley + E Brawley, 10 M W e en 1981

Hawaii :

- Puna, V . H . , 5 M W e , en 1990 70 M W e .


- Valles Caldera (Mt Jemez)

- Coso H . S . , 680 M W e en 1990- Mono-Long Valley, 250 M W e en 1990

- Surprise Valley, 300 M W e en 1990- Honey Lake- Sierra Valley

- Raft River, F.B. , 5 M W e en 1981, 100 M W e en 1990

- Roosevelt H . S . , 20 M W e en 1984- Brigham City

- Carson Desert- Dixie Valley- Brady Hazen, 300 M W e en 1990- Beowave (16 puits)

- Chandler, 150 M W e en 1990- Casa Grande- Lagrande

- Newberry Caldera

N . Mexique

Californie

Idaho

Utah

Nevada

Arizona

Oregon

- 28 -

1.3. - Champs connus (K.G.R.A. )

Mt St HelenKennedy H . S .Indian Heaven

Baker H . S . , 50 M W e en 1990

MarysvilleBoulder H . S .Corwin H . S .

Yellowstone (V.S. et V .H . )50 M W e en 1990

Vulcan H .S .

Crane Creek-Covecreek, 150 M W e en 1990Bruneau Grand View, 150 M W e en 1990Castle Creek

Warner ValleyMt Hood, 50 M W e en 1990BreitenbushBelknap Foley H . S .M e Credie H . S .Klamath FallsSummer Lake H . S .LakeviewBurns ButteVale H . S . , 100 M W e en 1990BalthazorCrump's H . S .Neal H . S .Alvord H . S . , 50 M W eHot Borax LakeMichey H . S .

Crater S.Cove Fort Sulphurdale, 200 M W eMonroe JosephThermo H.S. , 50 M W eLund

Navajo LakeNewcastle

PonchaMineral H . S .Valley View H . S .Alamosa County

San YsidroSocorroLower Frisco H . S .Gila H . S .Radium H . S .Kilbourne HoleLightning Dock

Washington

Montana

Wyoming

Idaho

) Oregon

Utah

Colorado

Nouveau Mexique

- 29 -

CliftonGilard H . S .

RandsburgSespe H . S .Ford Dry LakeGlamis

DunesGlass Mountain, 50 M W e en 1990Little Horse MtLovelady RidgeWitter S.Clear LakeLassen, 100 M W e en 1990Soda LakeWendel Amedee, M . E . , 1 puits foré,120°C, faisabilitéMorgan S.Beckwourth PeakSaline Valley

Pinto H . S .Double H . S .TregoRye PatchLeah H . S . , 200 M W eElko H . S .H . S . PointRuby ValleyKyle Hot SpringColadoSoldier MeadowFly RanchGerlachSan Emilio DesertStillu/ater, 60 M W e en 1990Moana S.WabuskaSalt Well BasinDarrough H . S .Silver PeakWarm S.Gabbs ValleySteamboat S., 200 M W eWilson H . S .TregoChurchill County (Desert Peak)

Geyser Spring Basin (Bight)Okmok Caldera H . S . CoveKetchikanSusitna BasinSummer bay

Puna KappohoKa'uKilanea East Rift ZoneKilanea Southwest Rift

Arizona

Californie

/ Nevada

Alaska

Hawai"

- 30 -


- Cascades Range (Oregon)- Alaska- Iles Aléoutiennes et Hawai '- Iles Mariannes, Marshall, Carolines- Porto Rico.

1.5. - Prévisions

La puissance totale installée est de 764 M W e en 1980.

La puissance prévue pour 1984 : 1401 M W e .

La puissance prévue pour 1985 : 1900 à 3000, soit entre 2 et 3 %du bilan énergétique national.

La puissance prévue pour 1990 : 9300 M W e et 31000 à l'horizon 2020.

Les ressources s'élèvent à 150 000 M W e siècle* pour les champs où latempérature de l'aquifère est supérieure à 150°C. Une autre estimationpropose 20 000 M W e potentiels.

* 1 M W e siècle : production de 1000 K W d'électricité pendant 100 ansen continu.

Remarque : Dans le "Northern Basin and Range Province" (essentiel-lement le Nevada), 82 puits ont été forés de 1974 à 1981. 53 puits sontproductifs.

2 - ORGANISATION

2.1. - Historique

1935 : Raccordement du champ des Geysers au réseau électriquecalifornien.

1970 : Publication du geothermal Steam Act.

1975 : Publication de l'inventaire des ressources géothermiques.


D . O . E . : Department of Energy (Ministère de l'Energie), c'est lui quirépartit la majorité des crédits publics (150 millions $ en 1980).

U . S . G . S . : Bureau Géologique ; il a promu toutes les formes deprospections ; il regroupe près de 120 chercheurs ; ses crédits sontpassés de 0,2 millions $ à 9 millions $ en quatre ans (de 1971 à 1975).Il assure les 3/4 de la recherche publique en géothermie (le reste étantassuré par les universités).

- 31 -

- E . R . D . A . : Administration de recherche et de développement énergé-

tique, elle participe à l'inventaire et à l'exploration et distribue les

crédits (aussi aux universités).

- N . S . F . : Fondation Nationale de la Science participe à la distribution

des crédits (aux universités).

- D .O. I . : Department of Interior coiffe une partie des projets (U.S.G.S. ) .

- Les universités (notamment celles de Californie) : elles ont eu en 1975

6 millions $ de crédits. Elles travaillent surtout en sous traitance pour

d'autres agences.

- Des Agences fédérales participent à un degré ou à un autre à la

prospection et/ou à la mise en valeur des ressources géothermiques.

- Office of Saline Water, Bureau of Mines, Bureau of Reclamation,

Bureau of Land Managemen t , Atomic Energy Commission, Department

of Defense : Advanced Research Projects Agency, N . A . S . A .

- Electronic Power Research Institute.

- I . G . C . C . : Conseil de Coordination Géothermique Inter Agences

coordonne les activités des différents organismes.

- Les états concernés : la Californie agit par l'intermédiaire de la

California Resource Agency de la Division of Oil and G a s , de la

Division of Mines and Geology et du Department of Water Resources,

de la Northern California Power Agency et la Imperial Valley

Irrigation district.

- G . E . R . C . (Geothermal Energy Resources Council) : regroupe les

principaux intervenants :

. investisseurs,

. bureaux d'études,

. politiciens,

. fabricants,

. opérateurs.


a) Sociétés américaines

C e sont surtout des sociétés de grande envergure :

- Des pétroliers c o m m e :

. Union Oil à Geysers, Brawley, Heber, Saltón Sea, Mts J e m e z , Valles

Caldeira

. Chevron à Heber, East-Mesa

. Philips à Heber, Great Basin, Imperial Valley, Roosevelt...

. Gethy Oil

. Exxon

. Oxy (Occidental Petroleum) aux Geysers.

- 32 -

- Des producteurs d'électricité c o m m e :

. Pacific Gas & Electricity Company aux Geysers• Southern California Edison Company à Brawley, East Mesa, Saltón Sea. San Diego Gas & Electricity à Saltón Sea et Heber. Utah Power óc Light à Roosevelt. Hawai' electric Light Co à Puna.

- Des constructeurs de matériel :

. forages, turbines tel General Electric, Allis Chalmers, Délavai TurbinInc., Elliot C , Mafi Trench Corp., Ralph M . Parsons, Westinghouse,Worthington, York Borg Warner.

- Des sociétés spécialisées en géothermie :

. Natomas à Geysers, Heber, East-Mesa, Saltón Sea (Magma Power Cy aété acquis par Natomas en 1981)

. Geothermal Resources Council

. M e Culloch Geoth à Saltón Sea

. Republic geothermal

. Geothermal Power Cy of New-York en Indonésie

. Thermogenics (Geysers)

. Union geothermal

- Les compagnies privées font de la prospection par elles-mêmes engéologie et à la rigueur en géochimie. En géophysique, elles préfèrentutiliser des compagnies de service spécialisées telles que :

Geonomics, Magnetotellurics, Senturion, Woodward-Clyde Consultants,Sandia Laboratories, Geothermal Development Associates, WestecSystem Inc, M a g m a Thermies, D'Appolonia, G e m p (capital 49 %français), Rogers Engineering, Bechtel, Gibb & Hill, Morisson-Knudsen,Fluor Engineering.

b) Sociétés étrangères

- S . N . E . A . à Gabbs Valley (Nevada) et Mickey Springs/Alvord (Oregon).Agip et Total envisagent également de prendre des permis aux U . S . A .

- Mitsubishi et Toshiba : Vente de générateurs et turbines aux Geysers.K . R . T . A . (Nelle Zélande) : ingénierie à Hawaii.

2.4. - Accords internationaux

Accord R . F . A . - Japon - U . S . A . sur roches chaudes sèches.

Accord U . S . A . - Italie (voir Italie).

- 33 -

3 - REMARQUES

Avant Reagan, le domaine public assurait pour l'essentiel les inves-tissements de recherche, la mise au point de techniques, la mise enévidence de zones d'intérêt. Actuellement, l'administration Reagan tendà diminuer les crédits de recherche considérant la technique "maîtrisée".L'initiative est maintenant laissée à l'industrie privée.

Plusieurs états, par l'intermédiaire de ces sociétés privées, ont pris faitet cause pour les énergies renouvelables (Californie, Oregon...).

Sur le marché mondial, les indutriels américains interviennent à toutesles phases des projets. Cependant, l'industrie a encore besoin de l'aidefédérale pour le développement de la géothermie.

Les sociétés américaines interviennent à l'étranger pour :

. la vente de services en exploration et en ingénierie,

. la vente de matériel (les Etats-Unis ont une position de monopole danstout le secteur du matériel de forage et des services liés au forage),

. des concessions de la part de producteurs d'énergie (vente de vapeur oud'électricité aux compagnies nationales.

Exemples :

Ingénierie : Rogers Ing. : Costa Rica, Philippines

Concessions : Union Oil : Philippines, Indonésie, Guatemala (négociationsen cours)

Constructeurs de machines, fabricants d'outils, services de forage :partout.

L ' U . S . G . S . , société d'état qui représente certainement le plus fortpotentiel scientifique et technique au monde en matière de recherchesgéothermiques, n'intervient en matière de géothermie à l'étranger quedans le cadre d'accords bilatéraux (ex. Indonésie, Guatemala). Sestravaux font référence au plan international.

Les turbiniers et fabricants de matériel électrique américains (GeneralElectric.) semblent céder le pas, m ê m e aux U . S . A . , aux sociétésjaponaises (cf. Geysers).

- 34 -

ETHIOPIE

1 - RESSOURCES


- Lac Abaya

1.2. - Champs en exploration

- Zone de Tendaho

- Zone du Lac Langano, du Lac Shala et de Wondo Gerret (50 M W e )(même champ que lac Abaya). 3 forages d'exploration ->• échec. 2 autresforages prévus.

- Caldeira Corbetti

- Dallol-Alid (30 M W e ) .


- Le rift Afar

- Le rift Ethiopien.Prévision de 15 M W e en 1985.Potentiel de plusieurs milliers de M W e .



- 1970-71 : inventaire des manifestations géothermales financé par O N Uet le gouvernement éthiopien.

- Service Géologique d'Ethiopie, l'Institut des Levés Géologiques aeffectué la première prospection géothermique en 1967.

- Ministère des Mines : supervise les projets géothermiques.

- 35 -


- C . N . R . (Pise) - C . N . R . S . ont réalisé la prospection initiale.

- P N U D finance une partie des projets avec le gouvernement éthiopienet la C . C . E . (forages). A Tendaho, une coopération franco-italienneétait envisagée en 1977, elle a échoué au profit d'un projet financé à100 % par la coopération italienne. C'est Aquater qui a effectué laprospection (1979-1981). Sur le Lac Langano (premiers foragesexpérimentaux 11.1982), financement P N U D - C E E .

- Le forage est assuré par Renting (Canada) et l'ingénierie par M O W L E N(Nouvelle Zélande).

- G . E . N . Z . L . (zone des lacs) : prospection. Les sociétés Néo-ZélandaisesG . E . N . Z . L . et E . B . N . Z . ont effectué la prospection de la région deslacs et l'ingénierie assuré par M O W L E M et Electroconsult.En juillet 1983, prêt de I.D.A. (International Development Association)de 7 millions de dollars aux compagnies pétrolières internationales pourreprendre l'exploration des gisements géothermiques (assistance dePNUD).

3 - REMARQUES

L'intérêt éthiopien pour une participation française, dans le cadre de lacoopération, au développement de la géothermie, manifesté en 1977 aété renouvelé en 1981. Image de la France favorable dans le domainedes énergies nouvelles (cf. C F C E ) .

Les Ethiopiens ont fait une demande de financement à la B . M . pour ledéveloppement de la géothermie dans le Nord (Eryttrée, Dallol).

La C E A (Commission Economique pour l'Afrique) siège à Addis-Abeba etenvisage de créer un centre africain pour l'énergie solaire (participationfrançaise dans cette commission).

- 36 -

ILES FIDJI

1 - R E S S O U R C E S

1.1. - Champs reconnus

- Savusavu , , . . s(Vanua-levu)- Labasa

2 - ORGANISATION


- Ministère de l'Energie

- Bureau Central de Développement ( Directorat de l'Energie)

- Division des Recherches Minières

- Département des Ressources Minérales

2.2. - Sociétés étrangères

- E B N Z fait la reconnaissance en 1956.

- Hawaii Institute of Geophysics (Université de Hawaii).

3 - REMARQUES

Un financement néo-zélandais a été mis en place en 1980 pour lareprise de l'exploration (menée par G E N Z L ) . En outre, unecoopération technique est financée par les Nations Unies.

Une opération européenne pourrait être mise en place sur financementC E E (état A C P ) .

- 37 -

GRECE



- Milos (Cyclades), 15 M W e prévus fin 1983 (VH).5 puits forés : 2 puits d'exploration, 3 puits de production.


- Lesbos (Mytilène)

- Nisyros (Dodecanese) V H (1 puits d'exploration foré).


Par ordre d'intérêt :

- Sousaki

- Argennos

- Aedipsos

- Platystomon

- Polichnitos

- Strymon Valley

- Poros Methana

- Langadas Volvi

- Ile de Kos

- Ile de Santorin

- Edipsos (Île d'Eubée)

- Serres Nigrita (N)

1.4. - Prévisions

Ressources minimum 400 M W e (100 pour 1990)Ressources maximum 1100 M W eValeur moyenne 750 M W e

- 38 -

2 - ORGANISATION

2.1. - Historique

1971 : Projet O . C . D . E . - U . N . D . P . - Gouvernement Grec de recherchegéothermique à Milos, Lesbos, Nisyros, Aedipsos, Ramena Vourla,Methana, Sousaki, Nigrita. Les trois premiers étant classés par ordrede priorité. L ' E . N . E . L . (Italie) l'emporte, auprès de l'Electricité deGrèce, sur le projet U.N.D.P. -B .R.G.M. -Eura f rep (avec Marinelli etTonani).

1972-73 : Visite de Meidav (O.N.U. ) : Nisyros et Lesbos deviennentprioritaires ; des forages de reconnaissance y sont effectués.

197¿f : Proposition d'une campagne M E L O S pour Lesbos (Eurafrep etB . R . G . M . ) . Programme de forages à Milos (par Marinelli) ; mise enproduction de l'un d'eux.

1975 : Exploration électrique (C.G.G. ) de Milos. Deux forages profondssont réalisés par "Hydrotecnici" (Grèce) et Foramines (France)supervisés par Eurafrep.

1976 : A la suite de pollutions, arrêt de la production des forages àMilos.

1979 : Groupe mixte scientifique et technique Franco-Hellénique : lescontacts avec le B . R . G . M . sont repris pour l'exploration de Milos.Proposition B.R.G.M.-Foramines.

1980 : Expertise du B . R . G . M . pour le compte des Nations Unies (basseénergie surtout).

1981 : Mission d'expertise organisée par la C . C . E . avec C G G (France),N L F B (R.F.A.) , Aquater (Italie).


- I G M E : Institut de Recherche Géologique et Minière, Sectiongéothermique : exploration (s.l.) géothermie.

- P P C : (Public Power Corporation of Greece) ou D E H : Electricité deGrèce. Le département géothermie y est chargé du développement desprojets.

- C . N . E . : Conseil National de l'Energie : aide au développementrégional.

- A C R S T : Agence de Coordination de la Recherche Scientifique etTechnique.

- B I O K A T (société privée) : équipement des puits.

- 39 -


- L ' E . N . E . L . conseille le P P C et Marinelli le Service Géologique.L ' E . N . E . L . conseille PPC en particulier pour l'exploration géother-mique, des forages et de l'ingénierie de réservoir.

- Prospection électrique et gravité avec l'Université de Hambourg.

- Néotectonique avec l'Université d'Orsay.

- NIKEX (Hongrie) a effectué les 3 forages de développement à Milossous la supervision de P P C en 1980-81. C . C . E . finance l'exploration etle développement du champ de Milos. Eurafrep : ingénierie du forageet du réservoir à Milos.

- Foramines : 2 forages de reconnaissance à Milos en 1975 et 1976 enassociation avec H Y D R O T E C H N I K I et sous la supervision technique deE U R A F R E P .

- CIEX Internationale : équipement des puits + séparateur.

- G E O T H E R M A a fourni les ciments.

- NIKEX a signé un nouveau contrat avec D E H pour effectuer deuxautres forages dans l'île de Nisyros (financement C E E à 50 %).


- Perspectives de développement intéressantes.

- Champ d'intervention proche de la France.

- Perspectives ouvertes pour les sociétés françaises en exploration etvente de matériels.

- Il existe un projet de contrat entre le B . R . G . M . et l'I.G.M.E. sur lepotentiel géothermique (BE) de la région de Serres (Nord de la Grèce).

- 40 -

GUATEMALA

1 - RESSOURCES


- Zunil, 13 M W (1981), 6 puits forés, potentiel prouvé 15 M W .

- Moyuta, 2 puits forés (un puits foré en 1972 a été exploité jusqu'en1976, puis a été anéanti par le tremblement de terre). Aucun résultat.


- Amatitlan- San Marcos


- Los Achiotes- Atitlan, Palencia, Ayarza et Retana- Tecuamburro- Ixtepeque-Ipala (ME), Aquamecate (ME)

Reconnues par ordred'intérêt

- Prévisions

Objectif de 100 M W e vers 1985.

27 zones ont été dénombrées dans le passé, et une étude de reconnais-sance menée par le B R G M pour le compte de l 'OLADE en 1981 a permisde dénombrer 10 zones (ci-dessus) pour la haute énergie.

Il existe également des zones pour la moyenne énergie.

2 - ORGANISATION


I N D E (Instituto Nacional de Electrificación) finance les travaux depréfaisabilité, de faisabilité, les forages et les installations (75 %électricité totale du pays).

EEGSA : Empresa Eléctrica de Guatemala (25 % électricité totale dupays).

S E G E P L A N : seul organisme réalisant des études globales sur les énergiesrenouvelables (dépend de la présidence de la République).


- Experts de l 'ONU : reconnaissance

- O L A D E : assistance technique et financière à Zunil

- Electroconsult : ingénierie, prospection (Zunil et Moyuta)

- Foramines : Zunil

- Mitsubishi (1973-77) : exploration, exploitation de Zunil

- B R G M : reconnaissance géothermique (pour l 'OLADE) en 1981 etproposition d'étude de préfaisabilité de Amatitlan en 1982 avec Elf

- O P E P : va accorder un prêt à INDE (avec O L A D E ) pour la préfaisa-bilité de Amatitlan.

Sociétés françaises intéressées par le développement de la géothermie auGuatemala : Elf déjà présent par le protocole, Foramines qui assure lesforages de Zunil, B R G M , Alsthom.

3 - REMARQUES

Les sociétés françaises jouissent d'une bonne position en géothermie.

La proximité du Salvador (et l'exode des techniciens de ce pays) stimulele développement de la géothermie guatémaltèque.

L'inexistence d'un ministère de l'énergie empêche le Guatemalad'acquérir une réelle politique énergétique. Il n'existe de ce fait qu'unecoopération scientifique et technique très limitée avec l'étranger.

- 42 -

HAITI



- Graben de "Cul de Sac" M E (peut-être HE)- Los Pozos (ME).

2 - ORGANISATION


I N A R E M (Instituto Nacional de Recursos Mineros) en 1977 : étude dereconnaissance Los Pozos, Sources Chaudes, Dame Marie. Appeléactuellement Departamento de Minas y Recursos Energéticos, en 1979 cedépartement est à l'origine d'une réunion d'experts internationaux(notamment du B R G M dans le cadre de l 'OLADE) sur les résultats acquislors des premières phases de reconnaissance.


En février 1981, O L A D E dirige un groupe de travail sur les ressourcesgéothermiques de basse et moyenne enthalpie.

Fin 1983, O L A D E et le gouvernement haitien signent un contrat pourl'exécution de la deuxième phase du projet d'exploration géothermique.Le B R G M , mandaté par O L A D E , est choisi pour l'exécution de cettedeuxième phase à la suite d'une mission effectuée en juin 1983.

- 43 -

HONDURAS

1 - RESSOURCES


- San Ignacio- Platanares- Azaculpa- El Olingo- Sambo Creek


- Pavana- Trinidad- El Olivar- San Rafael- Limones- Los Almendros

- Humaya- Aguacates- Quebrada Grande- Agua Caliente (Cortes)- Agua Caliente (Paraiso)

1.3. - Prévisions

100 M W e en 1985.

2 - ORGANISATION


E . N . E . E . : Office National de l'Electricité. En 1980, sur fonds propres,E . N . E . E , finance des études géologiques, géochimiques, sur Platanares,San Ignacio, Azaculpa.


Geonomics Inc. (USA) : prospection 1977 ; contrat avec E . N . E . E .

Geothermex Inc. (Berkeley, U . S . A . ) : analyses chimiques en 1979.

O . N . U . (experts islandais) : financement d'une première exploration en1976. A de nouveau financé une reconnaissance en 1978. Cettereconnaissance fait partie du programme énergétique de l'isthmecentro-américain élaboré par l 'O.N.U.

B . R . G . M . et BEICIP ont été en contact avec les autorités du Honduras

pour la réalisation d'une étude de préfaisabilité sur financement BID.

3 - REMARQUES

Le Honduras présente moins d'évidences d'activités géothermiques que

les autres pays d'Amérique Centrale (hormis le Belize) et a tardé à

démarrer les recherches.

Mêmes remarques que pour le Guatemala.

Depuis l'arrêt de l'aide de l 'O.N.U. en 1980, les activités ont cessé.O L A D E et E . N . E . E . recherchent actuellement des financements pourcontinuer.

Externe dépendance énergétique de ce pays. Pour son indépendance

énergétique, le Honduras a la volonté d'investir dans les énergies

renouvelables.

INDONESIE

1 - RESSOURCES


- Kawah Kamojang (Java) 0,30 M W e , V . H . , 140 M W e en 1987

- Dieng (Java) 2,2 M W e , 5 puits forés, 5 puits productifs.


- Dieng (java) (potentiel de 2000 M W e réparti sur plusieurs tranches)

- Kawah Darajat, 200 M W e prévu (Java)

- Cisolok Pelabuhanratu, 300 (Java)

- Gunung Salak Bogor, 150 (java)

- Banten Danau, 300 (Java), 1 puits foré

- Lempong, 200 (Sumatra)

- Kawali Cibeurum.


- Est Java

. Kawah Ijen

. Raung

. Lamongan

. Ijang Argapura

. Bromo Semeru

. Kelud

. Ardjuno

. Welirang

. Willis

. Laiou

. Semarang

. Sundoro

. Sumbing

. Ungaran

• Merbatu. Merapi

- 46 -

- Quest Java

. Kromong-Kareme

. Jongeang

- Bali

. Tabanan

. Buijan Branten

. Bedugul

- Halmahera

. Abenoa

. Ambon

- Sumatra

. Aceh Besar

. Helatopa

. Sibualbual

. Pasamán

. Muaralaban• Kerintji. Suah Antapal

- Sulawesi

. Sarongsong Lahendong

. Tompaso Tempong

. Bolaong Mongodow

. Girontalo

. Bora

. Maranda

. Mamasa

. Mandar

. Masepe Tempe

. Taño Torala

. Luuri

. Sinai

. Torio

- Flores

. Potjo Leok

. Ulumbur

. Mutubusa

. Oka

. Keli Mutu

. Ineri Ambulombo

1.4. - Previsions

- Java : 5500 M W e

- Sumatra : 1100 M W e

- Sulawesi : 1400 M W e dont 50 % produits d'ici 2000

- Autres 100 M W e

Production prévue de 1050 MWe en 1990 et de 5000 MWe en 2000.

2 - ORGANISATION

2.1. - Historique

- 1923-1926 : Exploration et mise en production (K. Kamojang) par lescolons Hollandais.

- 1966 : Mission d'experts U N E S C O (Marinelli, Tazieff, Gorshkov) enliaison avec le Volcanological Survey of Indonesia.

- 1968 : Inventaire de Java et Bali par Eurafrep. Inventaire de Florespar Power Research Institute. Inventaire de Halmahera par Geol.Survey of Indonesia. Inventaire de Ambon par Geol. Survey ofIndonesia.

- 47 -

- 1970 : Exploration de Dieng avec P . L . N . (Ste Nationale d'Electricité)

et l 'U.S. Aid. Puits en 1972 Pertamina passe un accord avec le

BEICIP.

- 1973 : Début de l'exploration à K . Kamojang ; en 1976, crédit

néo-zélandais de 23 millions $ au gouvernement indonésien sur 5 ans.

- 1975 : 1er contact de consultant français (BEICIP) pour Pertamina.

- 1979 : Contrat Pertamina-BEICIP + B . R . G . M . : activités de conseil

pour l'exploration et le développement, à Java et Bali, de 6 champs

prioritaires (Dieng, Banten, K . Darajat, Cisolok, G . Salak, Tabanan).

Contrat avec la S P E G (intervention sur puits en éruption).


L'état indonésien intervient via le Ministère des Mines et de l'Industrie

dont dépendent les 2 sociétés majeures pour la géothermie : Pertamina

(Sté Pétrolière d'Etat) et P . L . N . (Sté Nationale d'Electricité).

Pertamina doit trouver des clients pour la vapeur produite (P.L .N. ,

exploitations agricoles...).

Le Ministère se charge de l'inventaire des ressources et des demandes

d'autorisations minières ; Pertamina possède les droits exclusifs

d'exploration et de production de vapeur ou m ê m e d'électricité sur Java

et Bali. P . L . N . est chargé de la distribution, voire de la production

d'électricité. Il y a appel à l'étranger pour l'ingénierie, mais aussi

depuis 1980 aux investisseurs qui, en association éventuelle avec

Pertamina et P . L . N . , assument les études, le développement et la

construction de la centrale et des lignes de transmission. Pour ce faire,

un comité pour le développement de la géothermie est chargé de lever

les obstacles légaux, financiers... et de coordonner l'activité des

intéressés. Il comprend P . L . N . , Pertamina, le Secrétariat Général du

Ministère des Mines et de l'Energie, la Direction Générale des Impôts,

la Direction Générale des Douanes, la "Bank of Indonesia" (Banque

Centrale) et le B . K . M . P . (Bureau de Coordination des Investissements

étrangers).

Le B . P . P . T . (Agence pour le développement de la recherche et de la

technologie au Ministère de la Recherche et de la Technologie) assure

la coordination de la recherche (Pertamina, P . L . N . , Service Géologique

National...). C o m m e le Ministère des Mines et de l'Industrie, celui-ci

est favorable à la collaboration avec la France.


Pertamina recherche actuellement des investisseurs étrangers, ces

derniers prenant le risque des premières reconnaissance (au moins trois

années de sondages). La compagnie étrangère éventuellement associée à

un partenaire indonésien à Java vend la vapeur ou l'électricité à P . L . N .

- 48 -

Des sociétés pétrolières et investisseurs industriels de divers pays sesont portés candidats ; ce sont pour l'instant des sociétés des U . S . A . , duJapon, de Nouvelle-Zélande, d'Italie et de France.

Des financements multilatéraux sont également recherchés ( B A D ,banque mondiale).

CHAMPS SOCIETES OU PAYS DOMAINE

Kawah Kamojang

Kawah Darajat

GvT Néo-Zélandais + Exploration

Pertamina + Forage

Geothermal Power Company(G.P.C.) of N e w York(U.S.A.) Centrale

Dieng (U.S.Aid ?) + BEICIPS P E G + " " + PertaminaCIEX InternationaleMitsubishiSPEG

ExplorationForageEquipements de puitsCentraleMesures sur puits en 1983

Gunung Salak

Sulawesi

Union Oil (U.S.) par safiliale Union Oil Co ofIndonesia + Pertamina

P . L . N . + Direction Geol.du Ministère des Mines& de l'Industrie

Exploration + forage

Exploration + forage

Pour les 6 champs prioritaires, sont en liste :

- Sociétés américaines

. Union

. Arco

. Philips

. Chevron Resources (P.T. Caltex)

. Texfel Petroleum C o

. Amoseas Indonesia

. I .I .A.P.C.O.

- Sociétés japonaises

. Nissho lu/ai'

. Mitshi

. Mitsubishi, vente d'une centrale à Kamojang

. Marubeni Corporation

- 49 -

- Sociétés italiennes

. Nira (Ansaldo)• Agip. Gruppo Industrie

- Sociétés françaises

. Total Indonésie

. Elf Aquitaine Indonésie

. SPEG

. BEICIP/B.R.G.M.

- Nouvelle-Zélande

. G . E . N . Z . L .

- Belgique

. Rhine Scheide Verline

- R . F . A .

. 2 sociétés (?)

En outre, il y a des programmes de recherche C . N . R . S . et C . N . R . sur leMerapi et sur l'île de Sambawa.

Le B . R . G . M . a effectué depuis 1979 un effort de promotion auprès dePertamina, du Ministère de l'Energie et des Mines et de B.P .P .T .(mission d'expert de 1979 à 1981 auprès de Pertamina dans le cadred'une association BRGM/BEICIP . Le BEICIP poursuit actuellement seulson activité de conseil auprès de Pertamina).

Accord de coopération avec la SNEA pour tous les travaux d'explorationgéothermique de cette société en Indonésie.

Dans ce cadre, intervention du B R G M sur la zone de Cisolok en 1983.

Propositions B . R . G . M . :

. Etude Geowatt (microcentrales géothermiques) appuyée plus récem-ment par Alsthom Atlantique

. Exploration de "East Java" (octobre 1980) : ne correspond plus à lapolitique de Pertamina.

3 - REMARQUES

- Ressources considérables (les plus importantes du monde).

- Avantages accordés à l'investissement étranger (opérations en sociétémixte avec Pertamina).

- Ouverture historique aux sociétés françaises.

- 50 -

LISTE D E S ENTREPRISES F R A N Ç A I S E S

INSTALLEES E N INDONESIE

ET INTERESSEES A U D E V E L O P P E M E N T D E L A G E O T H E R M I E

- Alsthom Atlantique- Aquitaine Indonésie

- Banque de l'Indochine et de Suez- Banque Française du Commerce Extérieur- Banque Nationale de paris- B . R . G . M .- Bouygues Entreprises

- C G E E Alsthom/LEX- C . G . E . Alsthom International- Crédit Industriel et Commercial- Crédit Commercial de France- Crédit Lyonnais

- Dowell Schlumberger

- Fives Cail Babcock

- Geoservices

- Pont-à-Mousson- Schlumberger- Société Générale- Total Indonésie Jakarta- Sogreah

- 51 -

ISLANDE

1 - RESSOURCES


Namafjall (1969) 3 M W e , V . H , hu = 14 %12.puits forés, 3 puits productifs

Krafla (1977) 60 MVJe (2 x 30), V . H .15 puits forés, 8 puits productifs

Svartsengi (1978) 8 M W e , V . H .10 puits forés, 9 puits productifs

1.2. - Champs encours de valorisation

- Reykjanes

- Krisuvik

- Hv/eragerdi - Hengill

- Geysir

- Torfajokoll

- Oeistereykir


- Brennisteinsfjoli

- Kerlingarfjoll

- Hveravellir

- Myrdaljokull

- Grinsvotn

- Koldukvislarbotnar

- Vonarskard

- Kverkfjoll

- Askja

- Fremrinamar

- Prestahnukur

- Hofjokull

- Tindfjallajokull

- Blautakival

- Hruthalsar

- Gjastykki

- Axarfjordur

- Peistareyki

- 52 -

. - Prévisions

Puissance prévue : 150 M W e en 1985, 500 M W e en 2000ou : 62,5 M U ' e en 1985.

2 - ORGANISATION


La recherche géothermique est conduite par la Division Géothermie dela National Energy Anthority (NEA) sous la tutelle du Ministère del'Industrie (2,5 millions $/an de budget). Il n'exite pas de servicegéologique en tant que tel. Tous les forages sont m e n é s par les "StateDrilling Contractors" (de la N E A ) ( somme de 3 millions $/an pourforages H . T . et B . T . ) .

La "National Power C o m p a n y " c o m m e la "State Electric Power Works"participent à l'élaboration de certains projets (ex. : Krafla).

U n e école internationale de géothermie a été mise en place en 1980avec l'aide des Nations Unies. A Krafla par exemple, la répartition destâches est la suivante :

a) Comité Exécutif du Projet Géothermique de Krafla : responsabilitéde l'organisation et de la construction de la centrale, bâtiment etturbine (planning).

b) Administration Nationale de l'Energie d'Islande ( N E A ou Orkustofnun)forages, têtes de puits, construction et ingénierie du dispositif decollecte de la vapeur et du liquide résiduaire.

c) Conseil de Protection de la Nature : accord pour l'avant projet de lacentrale et ses impacts sur l'environnement.

d) Travaux d'électricité d'état : connection avec le réseau électrique.

2.2. - Sociétés intevenantes

a) Sociétés Islandaises

VIRKIR : association de plusieurs sociétés et de consultants spécialistesen géothermie dans des domaines spécifiques (ex. : V G K ; cf. liste enannexe).

Bénéficiant de nombreuses demandes du P . N . U . D . a l'égard d'expertsislandais, une société telle que VIRKIR s'implante au Kenya, auHonduras...

- 53 -


Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a vendu la centrale de Krafla.A E G - KANIS a vendu la centrale de Svartsengi.

3 - REMARQUES

Malgré les possibilités considérables, la géothermie est peu développéeen Islande ; probablement en raison de l'abondance des ressourceshydroélectriques et d'un souci de préservation des sites volcaniques.

Les islandais sont actifs en matière de géothermie à l'étranger, enparticulier pour l'exploration et l'ingénierie de champ. En général, ilsinterviennent en relation étroite avec le programme de développementdes Nations Unies (Djibouti, Ethiopie, Kenya, Honduras).

Pour l'instant, il n'existe pas d'exportation en matière de forage ou devente de matériel ; mais c'est à l'étude.

ISRAEL


1.1. - Ç_hf mP_5_en cours de valorisation

- Ashdod (F.B.)


- Ouest et Sud de la Mer Morte,

- Vallée du Jourdain au Nord et au Sud du lac de Tiberiade.

En moyenne et éventuellement en haute énergie.

2 - ORGANISATION


- Israeli Electric Corporation

- I.S.I.P. - Institut Israélien du Pétrole se charge de la géothermie en1978

- 1976 : Plan sur 5 ans d'exploration des ressources par "PetroleumResearch & Geophysics".

Les usages non électriques sont prioritaires.


- Office of Water Research and Technology (U.S.A.)

- Israël Desalination Engineering, Ltd, utiliseront l'électricité pourdessaler l'eau de mer . Les turbines de 5 M W e seraient fournies parFuji Electric C o (Japon). Ingénierie de centrale par English ElectricityGeneration Board.

D'autres turbines sont founies par ORMAT-Turb ines (Israël).

Des contacts ont été pris avec le B . R . G . M . en juin 1978 et décembre 1980.

- 55 -

3 - REMARQUES

Possibilités de développement haute énergie relativement faibles.Compétences locales en exploration et ingénierie.

- 56 -

ITALIE

1 - RESSOURCES


- Larderello (Région boracifère) (1913) (362 M W e répartis sur10 centrales ou nu varie de 17 % à 48 %) V . S .

- Monte Amiata (1959) 22 M W e , u = 16 9

- Travale (1978) 15 M W e , u = 29 % V . H .

V . H .

Toscane : 50 puits forés de 1975 à 1981. 17 puits productifs.Total 444,6 M W e .


Alfina (10-15 M W e )1 puits productif sur deux forésLatera (10 M W e )6 puits forés, 2 puits productifsMonti CiminiPas de forageCesano (20 M W e )7 puits forés, 2 puits productifsMonti SabatiniColli Albani

Lago Patria6 puits forésOttaviano1 puits foré non productifCampi Flegrei (Mofete)

Monti Volsini\

Latium

Campanie


Ile d'IschiaMont Santa CroceSan MarcoAcerra

Monte VultureSan AndreaPantelleria

Campanie

Benevent

- 57 -


- Sud de la Sardaigne (San Pietro)

- Sicile (Etna, Sciacca)

- Vulcano

- Roccamonfina

1.5. - Prévisions

Puissance effective de 450,6 M W e en 1979Puissance prévue de 550 M W e en 1985Puissance prévue de 700 M W e en 2000

2 - ORGANISATION

2.1. - Historique

Premier pays à exploiter la géothermie pour produire de l'électricité.L'Italie a vu progressivement l'état prendre en charge l'essentiel decette industrie. Jusqu'à la nationalisation de l'énergie électrique,recherches et exploitation étaient effectuées surtout par la sociétéLarderello (à capital public majoritaire : domaines, chemins de fer del'état) et accessoirement par d'autres sociétés à capital public (Safen,Terni, Agip) ou des organismes régionaux (de Sardaigne, de Sicile). Celaconsistait surtout au maintien de la production de la zone boracifère.

Dans les années 60, la recherche s'est étendue à d'autres zones (laSafen aux Champs Phlegéens, l'Agip à Vulcano, ...) déterminant deschamps géothermiques nouveaux. La nationalisation a placé la recherchegéothermique sous la conduite de l 'ENEL en collaboration avec l'Institutde Recherche Géothermique de Pise (C .N .R . ) . En 1979, l'activité deprospection jusque là réduite, est relancée par l'Agip qui pour ce faires'associe avec l 'ENEL.


La prospection est conduite par l 'ENEL et l'ENI (Agip et Aquater,ex-Geotecneco) dans le cadre d'un accord ("joint-venture") ; le C . N . R .et quelques chercheurs isolés effectuent également des travaux deprospection.

L'exploitation (des seuls champs toscans pour l'instant) est menée parl 'ENEL ; les administrations locales conservent le contrôle sur lesutilisations thérapeutiques et énergétiques connexes (basse énergie).

- 58 -

Les concessions et permis se répartissent ainsi :

a) Concessions de l ' E N E L : Larderello, Mon te Amia ta , Travale

b) Permis E N E L (ou en instance de...) : c h a m p s toscans, du Latium(Alfina, Césano) , du Bénévent et en C a m p a n i e (Sta Croce , St M a r c o ,I. d'Ischia, Acerra)

c) Permis A G I P en C a m p a n i e (Fiume Volturno)

d) Permis E N E L et A G I P au Latium (Mti Cimini, Mti Sabatini, Latera)et en C a m p a n i e (Ottaviano, Lago Patria).

2 . 3 . - Sociétés intervenantes

a) Sociétés italiennes

- Electroconsult Sp . A . Milan (ELC) : ingénierie

- Aquater (ENI) ou S A I P E M : prospection et suivi de forages

- Techint I S M E S : bureau d'études

- Geotérmica : exploration

- D A L In-te-sa (ingegneria délia Terra e Servizi Associati)

- F . TOSI : turbines, en particulier petites turbines de tête de puits*

- A N S A L D O : turbinier*

- C M . P . (Compagnia Mediterránea di Prospezione) : exploration

* C e s 2 sociétés forment un G U E (Gruppo Imprese Italiane all'estero)


- BEICIP et B . R . G . M . : prospection géophysique en Toscane

2 . 4 . - Accords internationaux

U n e école internationale s'est développée à Pise avec le soutien del ' E N E L , du C N R et des Nations Unies. L e "Progetto FinalizzatoEnergética" prévoit un accord de coopération avec les U . S . A . pourl'ingénierie de réservoirs : A G I P - Chevron , E N E L - D O E .

- Etudes sur la stimulation des puits stériles

- Acquisition de techniques pour l'extraction et le traitement des fluides

- Perfectionnement des méthodes de conversion en énergie électriquedes fluides de m o y e n n e température

- Amélioration des techniques de forage profond (au-delà de 3 000 m ) .

- 59 -

3 - REMARQUES

Bien qu'anciennes l'industrie et la recherches géothermiques n'ont étéréactivées que récemment.

En plus de la référence historique de Larderello, les bureaux d'étudeitaliens bénéficient d'un soutien efficace du Ministère des AffairesEtrangères (préfinancement des travaux de reconnaissance). Les sociétésitaliennes sont actives dans les pays suivants :

- ENEL : Grèce, Colombie, Algérie

- ELC : Philippines, Mexique, Salvador, Guatemala, Argentine, Yemen

- A Q U A T E R : Açores, Djibouti, Ethiopie, Somalie, Argentine

- G E O T É R M I C A : Nicaragua, Equateur

L'activité italienne se développe donc surtout vers l'Afrique de l'Est etl'Amérique Latine.

- 60 -

JAMAÏQUE

1 - RESSOURCES

1.1. - C h a m p en cours d'exploitation

- Blue Mountain

2 - ORGANISATION


- Ministère des Mines et des Ressources Naturelles

- Electricity Board

- Petroleum Corporation of Jamaica.


- K . R . T . A . (Nouvelle-Zélande) a effectué la reconnaissance.

- O L A D E : inventaire des ressources en 1977 par Aquater (Italie), U S G S ,E P N * (Equateur).

3 - REMARQUES

La géothermie n'apparait pas prioritaire (pétrole). Reconnaissance lancéepar O L A D E sur financement O P E P en 1981, avec consultantnéo-zélandais.

Pas d'action commerciale de la part du B R G M depuis 1979.

* Ecole Polytechnique Nationale

- 61 -

JAPON



- Matsukau/a (Honshu) (1966) V.S. , 2 M W e , 6 puits productifs- Otake (Kyushu) (1967) V . H . , 13 M W e , 5 puits productifs- Onuma (Honshu) (1973) V . H . , 10 M W e , 4 puits productifs- Hatchobaru (Kyushu) (1967) V . H . , 50 M W e- Onikobe (Honshu) (1975) V . H . , 25 M W e- Takinoue-Kakkonda (Honshu) (1978) V . H . , 50 M W e- Hokkai'do (1978) F .B . , 1 M W e- Nigorikawa (Hokkai'do) (1978) F .B . , 1 M W e- Beppu (Kyushu) (1979) V . H . , 3 M W e- Mori (Hokkai'do) (1982) 50 M W e

Total (1982) : 215 M W e


1.3. -

- Kakkonda (Honshu) (50 M W e )- Oyasu (Honshu)

- Kussharo (Hokkai'do)- Toyoha-Jozankei

- Takenoyu-Kumamoto (Kyushu) (50 M W e ) - Niseko- Akinomiya (Honshu) (50 M W e )- Hatchobaru (Kyushy) (50 M W e )- Fushime (Kyushu) (50 M W e )- Kirishima-Makizono (Kyushu) (50- Kirishima-Shiratori (Kyushu) (50- Sumikawa (Honshu) (50 M W e )- Shiramizusawa (40 M W e )- Hijiori (50 M W e )- Kurikoma (50 M W e )- Kii- Izu- Hohi (Kyushu)- Aso- Satsunan

Champs en exploration

Shiretoko AkanShiriuchi AsamushiKazuno-Oyu Noshiro

- Shikotsu Toya- Yurrapodake- komagatake

M W e ) - Shimokita (Honshu)M W e ) - Hakkoda

- Asaseishigawa- Hanamaki- Zao- Nishiyama- Nasu- Shirane- Kurobe- Oshima- Hakusan

Shihoro YurappudakeHakkoda IkarigasekiHachimantar Oshuku

- 62 -

TsuchihataIisakaAshinomakiHonjojiNozawaHimekawaYakeyamaGeroHachijojimaTottoriHitaUnzenKigaigashima

NishitagawaAzumaShiobaraMatsunoyamaYatsugatakeTateyamaKagaHakoneShirahamaKaikeAsaGotoKuchierabujima

IwafuneAtsushioOkunikkoEchigo-YusawaMyokoKuzuWakuraNiijimaRokkozanMatsueIkiKirishimaNakanoshima

OnogawaBandaisanOkutoneNaebaKasugaiNakabusaAwaraKozushimaMikataBeppu-KujuUreshinoImutaSuwanosejima


- Iles Ryu Kyu- Archipel Izu-Bonin

1.5. - Prévisions

200 gîtes géothermiques sont recensés avec un total de ressources de130 millions de M W .

En juin 1982, le total des installations géothermiques représente210 M W e .

Pour 1990, les objectifs sont de 3000 M W e installés.

Pour 2000, les prévisions (optimistes) donnent 10 000 M W e .

2 - ORGANISATION


La recherche et le développement dans le domaine des énergies renou-velables est orienté par les pouvoirs publics et notamment le MITI(Ministère de l'Industrie et du Commerce Extérieur).

Le MITI s'engage à financer 50 % des recherches et forages géother-miques. Le MITI donne son aval aux emprunts contractés par les maitresd'ouvrage auprès des organismes de crédit (Japan Development Bank,Hokkal'do, Tohoku, Kaihatsu, Koho).

- 63 -

MITI controle 4 organismes principaux :

1) AIST (promotion et coordination) supervise les projets de recherche(Sunshine*, 1974 et Moonlight-, 1978). AIST assure la tutelle duGeological Survey of Japan.

2) A N R E (Agency of Natural Resources and Energy) élabore lesperspectives de consommation d'énergie et fixe les objectifs officielsdans le domaine des énergies nouvelles.

3) N E D O ( N e w Energy Development Organization) est chargé d'assurer ledéveloppement et l'utilisation des énergies nouvelles (de la rechercheà l'application).N . B . : Dans le secteur privé, il existe N . E . F . ( N e w Energy Foundation)qui exerce une fonction équivalente.

4) E P D C (Electric Power Development Corporation) : rôle decoordination industrielle et de distribution de l'électricité produite.

La liaison des organismes d'état avec l'industrie privée est assurée parla Compagnie de Recherche et de Développement de l'EnergieGéothermique ( G E R D C o , Ltd) regroupant des représentants de26 entreprises (voir liste sur annuaire).

I M P O R T A N T : G E R D attribue des licences technologiques aux sociétésétrangères. La répartition du financement des grands projets dedéveloppement est assurée par la G E R D .

L'essentiel des recherches, m ê m e méthodologiques, est réalisé par lessociétés industrielles privées avec financement (ou co-financement)d'état.

2 .2 . - Sociétés intervenantes

L'industrie géothermique est dominée par des groupes privés de grandeenvergure qui assurent souvent l'ensemble des travaux depuis laprospection jusqu'à la production de vapeur ou d'électricité.

C'est le cas de :

- Mitsubishi Metal Corp (ou M . H . T . ) à O n u m a , Hatchobaru, Sumikawa

- Kawasaki Heavy Industries à Onikobe

- Mitsui Mining Industries à Yakedake

- Idemitsu Geothermal Energy Development C o (Idemitsu Oil Co) .

* Le projet Sunshine concerne tous les domaines qui relèvent desénergies nouvelles. En géothermie : prospection, hot dry rock,centrales, impact sur l'environnement.

Le projet Moonlight concerne les techniques d'économie d'énergie.

- 6k -

Les compagnies électriques (privées) peuvent :

- soit assumer l'intégralité des opérations depuis l'exploration jusqu'à laproduction d'électricité comrre la Kyushu Electric Power C o , ElectricPower Development C o ,

- soit se contenter d'acheter la vapeur produite par une autre société ;c'est le cas de la Tohoku Electric Power C o à Takinoue, de laHokkai'do Electric Power C o et de la Electric Power Development C y ,Ltd à Onikobe.

De m ê m e , les autres grandes compagnies pétrolières, minières et/ousidérurgiques telles que :

- Japan Heavy Metal & Chemical C y , Ltd (JMC) à Takinoue, Akinomiyaet Matsukawa

- Nippon Steel Co et Nittetsu Mining C o à Kirishima Makizono

- Dowa Mining Co à Uenotai'

- Japan Petroleum Exploration (Japex) à Hijiori et Fushime

- Teikoku Oil C o , Telnite C o , Nippon Boring C o . . .

Quelques compagnies électriques effectuent des forages :

- Tokyo Electric Power Cy

- Kyushu Electric Power Cy (Otake).

Les grands groupes de l'industrie électrique Hitachi, Mitsubishi (H.I. etMelco), Toshiba, Sumitomo, Kawasaki et Fuji se partagent le marché(tant national qu'international) des turbines et générateurs de centralesgéothermiques.

Des préfectures peuvent posséder des centrales :

- la préfecture d'Hokkaido à Shiramizusawa

- la préfecture de K u m a m o t o à Takenoyu

- la préfecture d'Ohita à Noya.

Enfin, des sociétés sont parfois chargées de la maintenance, la loijaponaise rendant la révision obligatoire tous les 20 ans ; à Otake cetravail est effectué par la Nishi Nippon Plant C y . La NiigataEngineering C o , quant à elle, fait de l'ingénierie des forages.

3 - REMARQUES

Les 3 caractéristiques pouvant se dégager de l'orientation japonaise engéothermie sont :

- pragmatisme dans la mise en valeur des ressources,

- maîtrise technologique,

- production d'électricité.

- 65 -

Les ressources japonaises ont été relativement lentes à être mises en

valeur ; ceci à cause de contrôles assez stricts que subissent ces

centrales presque toutes situées dans les parcs nationaux (négociations

en cours entre le MITI et l'agence pour la protection de

l'environnement). Il est intéressant de noter que dans le projet Sunshine,

de grosses s o m m e s ont été engagées pour la protection de

l'environnement.

L'industrie géothermique est très intégrée : peu de groupes se partagent

le marché et l'état n'intervient qu'au niveau initial de prospection et

éventuellement pour des aides financières. Les liens des minitères et

instituts de recherches d'état avec l'industrie privée sont très étroits.

L'industrie japonaise a privilégié massivement la mise au point et la

vente de matériels. Ces 3 sociétés, Mitsubishi, Toshiba et Fuji, disposent

de centrales modulaires sur catalogue (1, 5, 10, 20, 50 M W ) , et jouissent

d'une position de monopole de fait au niveau mondial. Leur prix de vente

semble être de l'ordre de 10 à 50 % moins cher que leur concurrents

(essentiellement Italiens et Américains).

Les marchés sont pris, soit en s'insérant dès les phases de prospection

directement (ex. Guatemala, Açores) ou indirectement (accords avec

G E N Z L , Union Oil), sur appels d'offres internationaux.

Outre un effort sur les techniques de prospection (Geological Survey of

Japan), l'orientation actuelle privilégie les recherches sur :

- l'utilisation de l'eau chaude qui accompagne les ressources en vapeur

naturelle

- la géothermie B E localisée dans les plaines peuplées

- le hot dry rock (NEDO)

- la recherche sur les centrales géothermiques à fluide binaire.

- 66 -

KENYA

1 - RESSOURCES


- Olkarya : 30 M w e en 1983. 16 puits forés, 90 % V . S . 15 puitsproductifs. Prévision de 45 M W e en 1990. Potentiel de 500 M W e en2000.

1.2. - Champ en cours de valorisation

- Eburru : centrale de 15 M W e en cours de construction.


- Lac Bogoria

- Lac Hannington

- Lac Baringo

- South Lake Rudoff.


- Zone Nord et Sud du Rift

- Ouest du Pays.

1.5. - Prévisions

- 600 M W e en 1990.

2 - ORGANISATION

Premiers forages en 1957-58 à Okarya ; en 1970 nouveau programmeO N U .

- 67 -


La Kenya Power Company Ltd (K.P.C.) , nouvelle société remplaçantE . A . Power & Lightning C o , Ltd, société commune Kenyo-Tanzaniennede production d'électricité, s'occupe de l'installation de la centrale. Lamise en place progressive du personnel national est presque achevée.

La Kerio Valley Development Authority et le Lake Basin DevelopmentAuthority ont la volonté de développer la géothermie (HE pour K V D Aet M E pour L B D A ) .

2.2. - Organismes intervenants (étrangers)

- Mitsubishi Heavy Industries a vendu les générateurs de Olkarya.

- Financement BIRD (15,5 millions $) + Commonwealth DevelopmentCorp.

- Merz <5t M e Lellan (Grande-Bretagne) Bureau d'Etude, ingénierieélectrique.

- N . E . A . (Islande).

- P N U D finance (2 millions $ pour recherche forage faisabilité).

- S W E C O (Suède). _ ,. , . , , , , . , . . . , . , -- VIRKIR (Islande) Consultants pour 1 etude de faisabilité

- Creusot-Loire (France) étudie des problèmes de corrosion.

- G E N Z L (Nouvelle-Zélande) ingénierie de forages.

- Foramines (France) forages

- CIEX Internationale, Equipement des puits.

- C . D . C . , World Bank finance 48 M $ et le Kenya 18 M $.


- Pays le plus développé d'Afrique en géothermie.

- Forte influence anglo-saxonne et japonaise jouant en faveur desNéo-Zélandais.

- Tentatives françaises de s'implanter sur ce marché : Technip,B . R . G . M . (1978), B E I C I P - B . R . G . M . (1981), B . R . G . M . (1982) : offre pourune reconnaissance sur Kerio Valley, financement français.

- Il n'existe pas d'accord cadre particulier avec aucun organismeétranger dans le domaine des énergies renouvelables. Les aides sontdécidées ponctuellement. Tentative d'un protocole franco- kenyan en1982 (intermédiaire : banque de l'union européenne) dans lequelfigurait le projet géothermique de la K V D A .

- Pays à gros potentiel encore peu exploré.

- 68 -

MADAGASCAR

1 - RESSOURCES


- Massif d'Itasy et d'Ankaratra

- Massif de Tsaratanana

- Montagne d'Ambre.

2 - ORGANISATION


- J I R A M A : Société Nationale d'Electricité.


- VIRKIR (Islande) : échantillonnage et analyses d'eau en 1979 surfinancement P N U D .

3 - REMARQUES

Le B . R . G . M . a fait des propositions pour une reconnaissance moyenne ethaute énergie en 1982 incluant un projet d'implantation de micro-centrales " G E O W A T T " .

L'hydroélectricité est la grande richesse de l'île (pas de pétrole, nide gaz).

La connaissance des activités françaises en énergies renouvelables estmoyenne . Le Ministère de la Coopération entretient à Tananarive uncentre de documentation sur les énergies renouvelables.

Le C I T E a fait en 1982 une conférence sur la géothermie.

- 69 -

MALAISIE

1 - RESSOURCES


- Au Sarawak (Sud de Kouching)

- Au Sabah (à Badang et Tawan)

- Selangor et Malacca (moyenne énergie probablement)

2 - ORGANISATION


Le gouvernement malaisien a entrepris un inventaire de ses ressourcesénergétiques.

La géothermie serait sous la tutelle de l'Economie Planning Unit (E.P.U.)du département du premier ministre.

Les organismes intéressés sont :

- Ministère de l'Energie, Telecom et Poste

- Ministère de l'Industrie Primaire

- Ministère des Sciences, de la Technologie et de l'Environnement

- Ministère de l'Agriculture

- Ministère du Territoire et du Développement Régional

- Petroleum Development Unit & the Economie Planning Unit of thePrime Minister's Dept.

- National Electricity Board

- Sarawak Electricity Supply Corpo (SESCO)

- Sabah Electricity Board

- Petronas

- Malaysian Commitee of the Workd Energy Conference.

- 70 -

2.2. - Sociétés étrangères intervenantes

Des offres ont été faites par le B . R . G . M . par l'intermédiaire de laSociété Générale de Techniques et d'Etudes (S.G.T.E.).

Il existe une représentation locale d'Alsthom.

3 - REMARQUES

Les zones proposées sont assez éloignées des centres habités.

Le gouvernement est peu intéressé par la géothermie actuellement.

- 71 -

MAROC

1 - RESSOURCES


- Nador (Gourougou) dans le Rif (triangle Taza, Oujda, Nador).


- Meseta (Ouïmes), Causses, Hauts Plateaux (El Koudiat) du Moyen Atlas

- Guercif

- Sirrhoa.

2 - ORGANISATION


- B . R . P . M . (Ministère de la Géologie, des Mines et de l'Energie).


- B . R . G . M . : Reconnaissance de la zone du Rif en 1969-1973 ;proposition d'inventaire des ressources en 1981.

3 - REMARQUES

Pas de champ géothermique haute énergie identifié.Intérêt des Marocains orienté vers les microcentrales hydroélectriques.

- 72 -

MEXIQUE

1 - RESSOURCES


Cerro Prieto (Baja California) (1973) V . H . , 180 M W e , nu = 40 %,Cerro Prieto II, 220 M W et Cerro Prieto III, 220 M W . Début desopérations en 1984. Actuellement 93 puits. Ainsi en 1985, Cerro Prieto620 M W .

Los Azufres, 25 M W e (Eje Neovolcanico). Puissance supposée 300 M W ,55 M W en 1986, V H + VS, 30 puits forés, 24 productifs.


Ixtlan de los Hervores (Michoacan)Los Negritos (Michoacan)Araro (Michoacan)La Primavera (Jalisco) 250 M W eSan Marcos (Jalisco)Los Humeros (Puebla) 400 M W eMerida (Yucatan) (1988)RutoTulechecAeropuerto


- Agua Caliente (Sinaloa) - El Colorado- Cósala - Villa Corona- San Bartolo de los Baños (Queretaro) - Lago de Cuitzeo (Michoacan)- Jocotepec - La Soledad- Comanjilla (Guanajuato) - Toliman \ _ . .

_. . , . > Chiapas- Chichonal I

1.4. - Prévisions

6ème producteur mondial avec 180 M W e en 1979 ; puissances prévuespour 1986 : 675 M W e ; puissances prévues pour 2000 : 2000 à 4000 M W e .

Vallée du Mexicali : 850 à 1200 M W e . Axe volcanique central : 2 à3000 M W e .

- 73 -

2 - ORGANISATION

Le Mexique a fait fonctionner la première centrale géothermiqued'Amérique Latine entre 1959 et 1973 à Pathé.


L'énergie est un monopole d'état et la géothermie un monopole de laC . F . E . (Commission Fédérale d'Electricité). LA P E M E X (Cie pétrolièrenationale) peut éventuellement faire des forages. La C . F . E . possède une"brigade" géothermique de plus de 100 ingénieurs et techniciens. Malgréquelques spécialistes de haut niveau, le Mexique manque encore decadres et a du mal à répondre à la demande intérieure. Il ne semble pasen mesure dans l'immédiat de développer une activité de vente de bienset services à l'étranger. Toutefois, dans le cadre de l 'OLADE où leMexique est influent, les experts mexicains assurent une certaine formede tutelle sur le développement de la géothermie d'Amérique Latine.

IIE (instituto de Investigación Eléctricas) appuie beaucoup la C . F . E . dansle développement de la géothermie au Mexique.

CICESE : organisme spécialiste de l'exploration géothermique (dépend deCONACYT).


- Toshiba pour les turbines de Cerro Prieto

- Mitsubishi pour celles de Los Azufres

- Electroconsult pour l'ingénierie de Cerro Prieto

- C.E. (USA)

- FRANCOTOSI et ANSALDO (Italie)

2 . 3 . - Accords de coopération internationaux de la C . F . E .

1) 1977 avec U S D p t of Energy à travers le L a w r e n c e BerkeleyLaboratory sur le c h a m p de Cerro Prieto : étude géophysique,hydrogéologique, géologique, géochimique, ingénierie de réservoir.

2) A v e c l ' E . N . E . L . et l'Instituto de Investigaciones Eléctricas (Mexique)incluant techniques d'exploration, d'évaluation, de forage, de mesureset instrumentations, ingénierie de réservoir, technologie de production,impac t sur l 'environnement.

3) A v e c l ' U . N . D . P . ( O N U ) pour étudier les techniques de détections etanomalies thermiques et divers instituts de recherches scientifiques.

- 74 -

4) En 1980 avec San Diego & Electricity Company, Southern CaliforniaEdison pour que 20 M W e de Cerro Prieto soient vendus à la ville deSan Ysidro (U.S.A.) et qu'entre 1983 et 1990 Cerro Prieto fournisse600 M W e aux U . S . A .

Peu de compagnies privées ont participé à l'exploration géothermique auMexique. Seulement dans quelques domaines spécifiques : puitsd'exploration, couverture sismique et photogravimétrique.

Implantations de sociétés françaises : B . N . P . a une filiale (Banco delAtlántico), la Société Générale et le C . C . F . sont également présents,CGE-Alsthom a une activité importante au Mexique (vente de matériel).

3 - REMARQUES

Le Mexique joue le rôle de leader en Amérique Latine dans le domainede la géothermie via l 'OLADE (Organisation Latino-Américaine pour leDéveloppement Energétique"'). Les Européens y sont préférés auxAméricains à compétence égale.

* L ' O L A D E bénéficie entre autre d'un fond spécial de l'OPEP et de financementsC.E.E.

- 75 -

NICARAGUA

1 - RESSOURCES

1.1. - C h a m p en cours d'exploitation

- Momotombo (fin des travaux septembre 1983)

1.2. - Champs en exploration (du N W au SE)

Volcan Cosiguina - Masaya-Nandaime-TipitadoSan Cristóbal-Casitas - Lapoyo-V MonbachoSan Jacinto - Isla ZapateraEl Hoyo-Monte Galan - Isla OmetepeManagua-Chiltepe - Las Lajas

1.3. - Prévisions

11 sites reconnus, 35 à 140 M W e en 1985, 850 M W e en 2000.

Au cours du quinquennat 1980-84, la part de la géothermie dans laproduction d'électricité est de 13 %, soit 767 000 M W h .

2 - ORGANISATION


A l'époque de Somoza, le développement de la géothermie était uneaffaire personnelle du président qui contrôlait les sociétés privéesintervenant : Energéticos S .A . (forages de Momotombo) , filiale deOleoductos Nicaraguences et de First Pacific Exploration C y .

Depuis la chute de Somoza, le développement de la géothermie estassuré par E . N . A . L . U . F . (appelé aujourd'hui INE : Instituto Nicaragüensede Energía, dépend du Ministère de l'Energie) : Société Nationaled'Electricité dont 16 % du budget a été consacré à la géothermie, avec,depuis 1980, le soutien de l 'OLADE (financement O P E P ) et du Mexique(don de matériel par P E M E X ) .

- 76 -


- Texas Instrument Incorp. (US) : premier inventaire des ressources en

1971 (région occidentale)

- P N U D : financement partiel de Momotombo en 1972

- California Energy (US) : 12 forages à Momotombo (1974-1978)

- C F E (Mexique) : forages à Momotombo

- Foramines (France) : 4 forages en 1974 et forages de réinjection

- Electroconsult (Italie) : ingénierie pour le développement de M o m o -

tombo (1976)

- SPEG (France) : forage de réinjection (montage financier avec BNP)

- GIE (Italie) : construction centrale de Momotombo sur financementitalien

- CIEX international : fourniture d'équipements de puits

- BIRD devait financer la deuxième unité de Momotombo

- Geotérmica (Italie) : préfaisabilité de San Jacinto. BID devait financer

le projet de San Jacinto (et/ou celui de El Hoyo-Monte Galán ?)

- En 1982, un accord entre le gouvernement italien et l'INE a permisd'effectuer la préfaisabilité du champ de Granada-Masaya-Nandaime(cofinancement O L A D E )

- O L A D E : étude de reconnaissance complémentaire avec Geothermica(financement OPEP)

3 - REMARQUES

La révolution Sandiniste a apporté un regain de vigueur à la géothermie.La proximité du Salvador stimule le développement de la géothermiedans ce pays.

Réponse après appel d'offres du B R G M pour la faisabilité de El Hoyo en

juillet 1982 en consortium avec Alsthom, Foramines, Eurafrep et E D F .

Concurrence de la SPEG sur ce projet. La SPEG est bien implantée par

ses rapports privilégiés avec INE.

- 77 -

NOUVELLE ZELANDE

1 - RESSOURCES


Wairakei"(1958) 192 M W e , hu = 55 96, V . H .102 puits forés, 68 puits productifs

Kaweray (1961) 10 M W e , hu = 24 96, V . H .25 puits productifs.


- Ohaki Broadlands (1983, 50 M W e , hu Z 43 %) V . H . , 38 puits forés

- Roturua V . H .

- Ngauwha V . S . , 11 puits forés

- Tauhara

- Wafotapu

- Orakei" Korako

- Rotakawa V . S .


- Ruahine Springs - Tekopia

- Waimungu - Tokaonu

- Reporoa - Tikitere

- Waikite - Te Mihi

- Mokai


- Iles Kermadec et Cook.

- 78 -

1.5. - Prévisions

Puissance effective en 1979 : 202 M W e soit 4;9 % des besoinsénergétiques du pays.

Puissance prévue pour 1985 : de 302 à 400 M W e selon les estimations

Puissance prévue pour 2000 : 1400 M W E .

Ressources évaluées à 2000 M W e .

2 - ORGANISATION


Le Ministère de tutelle est le M . W . D . (Ministry of Works & Develop-ment), le support scientifique de la recherche géothermique est assurépar le Département de la Recherche Scientifique et Industrielle(D.S.I.R.) et par le N . Z . G . S . (Bureau Géologique de Nouvelle Zélande).L ' O . N . U . et le gouvernement Néo-Zélandais financent à l'Universitéd'Auckland un Institut Géothermique chargé de la formation d'experts.Le développement et l'exploitation des champs se fait par le N . Z . E . D .(Compagnie Nationale d'Electricité) et la coordination est assurée auniveau supérieure par le N . Z . E . R . D . C . (Comité Néo-Zélandais derecherche et de développement énergétique).


a) Sociétés Néo-Zélandaises

- E . B . N . Z . effectue des prospections à l'étranger. La Tasman Pulp &Paper Cy exploite le champ de Kawerau (et bientôt celui de Tauhara).

- La G E N Z L bénéficie d'un statut particulier vis à vis du M . W . D . et anotamment le concours de nombreux universitaires. Elle effectue destravaux de prospection et d'ingénierie à l'étranger souvent en liaisonavec la compagnie japonaise Mitsubishi.

- La Kingston Reynolds Thom & Allardice Ltd (K.R.T.A. ) a exploré deschamps à l'étranger (Asie du SE, U S A , Canada, Caraibes), surtout auxPhilippines. Activité : exploration, développement, exploitation.

- Cooke W . L . Ltd : spécialiste en installation de chauffage géother-mique.

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b) Socétés étrangères

La compagnie Mer z & M e Lellan of England a fait de l'ingénierie àWairakei'. D'autres firmes ont participé (de R . F . A . , Australie, U . S . A . ,Italie, Suisse...).

3 - REMARQUES

Le Geothermal Energy Act stipule que le gouvernement néo-zélandaispossède tous les droits surl'énergie géothermique. Mais il existe des casdans lesquels une société privée peut obtenir un permis.

Sur le plan technologique, les Zéo-Zélandais ont été très loin dansl'utilisation optimum des ressources en eau chaude.

L'activité se réduisant en Nouvelle-Zélande, les bureaux d'étudenéo-zélandais sont très actifs à l'étranger :

- E . B . N . Z . (en liaison aux Nations Unis) : Ethiopie, Fidji

- K . R . T . A . : Philippines, Jamaïque

- G . E . N . Z . L . : Açores, Indonésie, Ste Lucie, Philippines, Kenya, Thaïlande

L'activité néo-zélandaise se développe donc surtout dans la zonepacifique et dans les pays du Commonweal th .

- 80 -

P A K I S T A N



- Alentours du volcan Koh i Sultan (Baluschestan)

- Ceinture axiale Karachi-Kalachitta

- Azad Kashmir

- Saindak (Chagai)

2 - ORGANISATION

En 1975 a été créé un groupe de travail de l 'ONU pour une aidetechnique et financière (Energy Resources Cell).

En 1977, un rapport de la société pakistanaise "Oil & Gas DevelopmentCorp" fait par des américains envisage l'exploitation géothermique. Laproposition de mise en valeur du champs de Kohi Sultan se ferait enliaison avec un projet minier (cuivre exploité par R . T . B . , Yougoslavie, etS . N . C . , Canada.

La société "Universal Services Limited" possède un service de géo-thermie ; elle détient le leadership de la géothermie au Pakistan.

"Research Development Corporation" définit la politique énergétique dupays.

Sociétés étrangères

En 1980, un proposition du B . R . G . M . a été élaborée en vue d'une étudede préfaisabilité des champs de Saindak, dans le cadre du protocolefranco-pakistanais - financement ( D R E E - C O F A C E ) (projet SaindakIntegrated Mineral).

La société E M M I S A mining engineering Company (France), interlocuteuravec les Pakistanais (RDC), est chef de file de ce projet (étude minière).

Le B . R . G . M . a proposé un "joint venture" à la société U S L .

3 - REMARQUES

Les ressources géothermiques sont probablement importantes mais toutreste à faire.

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PANAMA

1 - RESSOURCES


- Baru-Cerro Colorado : ce secteur inclue Cerro Pando (6 forages)


- Ile de Coiba (Golfe Chiriqui)

- Agua de Salud

- Calobre

- El Valle37 sites repérés dont 3 au moins méritant le lancement d'études depréfaisabilité.

1.3. - Prévisions

60 MWe en 1985

2 - ORGANISATION


Direction Générale des Ressources Minérales (S.R.M.) : inventaire desressources en 1971. Pas d'organisme ni d'équipe spécialisée engéothermie.

C O N A D E : Commission Nationale de l'Energie.

Instituto de Recursos Hidráulicos y Electrificación (IRHE) : est désignédepuis 1980 c o m m e seul responsable des études.

C O D E M I N : Corporación de Desarollo Minero qui exploite le cuivre deCerro Colorado a assuré la responsabilité des études de reconnaissanceentre 1971 et 1980 (la société Emmisa France souhaitait s'associer àce programme).

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- B . R . G . M . : a effectué des analyses géochimiques (1976).

- I.G.S. (Grande-Bretagne) : a effectué les prospections sur financementde la coopération en 1972-1979.

- O L A D E (1981) : réévaluation des données disponibles.

3 - REMARQUES

Le développement géothermique accuse ici un certain retard vis à vis dureste de l'Amérique Centrale :

- régime légal mal défini (rôle des sociétés minières)

- organisation nationale défectueuse (IRHE désigné depuis 1980)

- importantes ressources hydroélectriques.

La BID a accordé, en avril 1983, un prêt à l'IRHE pour effectuer d'unepart une reconnaissance générale de Panama et, d'autre part, pour uneétude de faisabilité des champs de Baru-Cerro Colorado. ContrôleO L A D E . Le B R G M doit pouvoir participer à l'étude de reconnaissance.

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P E R O U

1 - RESSOURCES


Tintaya-Puno (30 M W e ) - YanahuancaSicuani - Pasco (30 M W e )

Calazas (60-200 M W e ) - ChurinCajamarca - ConocochaSan Marcos (30 M W e ) - El BarroioUbinas

La Raya - PuquioSalinas (50 M W e ) - ParinocochasTutupaca - OrcopampaMaure - CalacoaChachani center - QuisicolloChallapalca - Callejón de Huaylas

- Central- Arcata

2 - ORGANISATION


Ministère de l'Energie et des Mines.

Minero Peru et Electroperu sont 2 sociétés intéressées par la géothermie.Electroperu (Cie Nationale d'Electricité) va financer les études defaisabilité et développer des champs. Electroperu s'occupe des problèmesde coopération technico-internationale.

Université Nationale de San Augustin (Arequipa).

Institut des Recherches Electriques.

Sociétés privées :. Geothermal Andina : exploration. Acción Popular : bureau d'ingénierie

. Ingemmet (Instituto Geológico Minero y Metalúrgico) : prospection etbureau d'étude (inventaire des ressources nationales en 1978).


Reconnaissance effectuée par G E R D (Geothermal Energy Research andDevelopment - Japon) en 1976.

Reconnaissance (1979-80) menée par Aquater et Igemmet pour le comptede l 'OLADE (sur financement C . C . E . ) .

Reconnaissance (1980) effectuée par Norteamericana Geothermal EnergySystems (GES Ltd) surles champs de Salinas, Calacoa, Tutupaca.

Southern Peru Copper Co (USA) s'intéresse à la géothermie (investis-seur ?) pour alimenter ses installations.

Centro Studio Renzo Tasseli (CESEN - Italie) signe en 1982 avecElectroperu un accord de coopération technico-économique pour réaliserune étude de reconnaissance sur "Cajamarca La Libertad", Callejón deHuaylas, "Churin" et "Central".

3 - REMARQUES

Les ressources géothermiques du Pérou ont été longtemps méconnues.

Le régime légal de la géothermie n'a été défini qu'en 1981.

Plusieurs opérateurs s'intéressent actuellement à ce secteur.

Offre B R G M pour l'étude de Cajamarca en 1982 en collaboration avec

Electroperu.

En 1984 forage de reconnaissance à Cajamarca, Tutupaca et Challapalca.

La politique commerciale vente "clés en mains" n'est pas applicable auPérou qui veut réellement participer à la réalisation des projets.

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PHILIPPINES



- Tiwi (Luzon) (1979), 330 M W e , V . H . , nu = 41 %, prévisions de 330 M W een 1985, 560 M W e en 2000, 88 puits, 70 productifs

- Makiling Banahaw (Luzon) (1979), 220 M W e , V . H . , 54 nu 60 %prévisions de 720 M W e en 2000, 70 puits, 64 productifs, puissancemoyenne par puits 7 M W

- Tongonan (Leyte) (1983), 113 M W e , V . H . prévisions de 442 M W e en1985. 49 puits, 32 productifs, puissance moyenne par puits 10 M W

- Palimpinon I et II (Negros), 110 M W e , 25 puits, 12 productifs

- Manat-Masara (Nord Davao) (Mindanao) (1981), 55 M W e .


- Manito : (Luzon), 3 puits, 2 puits productifs, 110 M W e en 1985 ; 500potentiels

- Daklan : (Luzon), 7 puits, débits insuffisants, 110 M W e en 1985

- Mambucal : (Negros)

- Davao Nord


Nayan (Mindoro)Biliran (Leyte)Anahawan (Leyte)Isarog (Luzon)Pinatubo (Luzon)Mabini (Luzon)Bulusan (Luzon)Mariveles (Luzon)Buenavista (Boac)

Asin (Luzon)Acupan (LuzonMandalagan (Negros)Mainit (Luzon)Batong Buhai (Luzon)Montelago (Mindoro)Cagua (Luzon)Labo Jriga (Luzon)Buguias (Luzon)

Tuayan (Mindanao)Kidapauan (Mindanao)Malabang (Mindanao)Balingasag (Mindanao)Cabalian (Leyte)ZambalesBatangasNaujan (Mindoro)Burau/en (Leyte)

1.4. - Prévisions

Ressources prouvées de 12 000 M W e et ressources potentielles sur10 champs géothermiques de 3 700 M W e (154 M . Tep). 2ème producteurmondial en 1982 ; la géothermie avec 774 M W e couvre plus de 10 % desbesoins énergétiques du pays ; en 1987, elle devrait en couvrir 19 % pourune capacité installée de 1 700 M W e .

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2.1. - Historique

1964-1969-1970 : Construction d'une centrale pilote à Tiwi. Accord avec"Union Oil" pour l'exploitation et le développement de Tiwi. Inventaireet reconnaissance de 20 zones géothermales.

1974 : Création de l'Energy Development Corporation sous la directionde la P N O C , supervisant l'activité des sociétés concessionnaires dans ledomaine géothermique.

1980 : Le Board of Investment définit l'énergie géothermique c o m m el'un des 11 projets prioritaires nationaux.

En 1981, pour les 5 prochaines années, 972 millions $ sont destinés à larecherche et au développement.

1 800 millions $ sont destinés à la construction de centrales (dont300 millions $ pour le développement de la géothermie à Negros).50 millions $ seront empruntés pour la réalisation d'un projet auxVisayas.


La Philippine National Oil Company (PNOC) et sa filiale E D C contrôlent5 champs géothermiques (Palimpinon, Tongonan, Biliran, Manito, Daklan)pour le développement (forages...) et ont exploré 5 autres (Nord-Davao),Nord-Negros, Biliran, Anahawan, Pinatubo). La "Philippine Commissionon Volcanology" se charge de l'exploration. Elle est aidée financièrementpar le National Science Development Board. La société productriced'électricité, National Power Corporation of the Philippines, s'occupeégalement de ce domaine : elle a passé des contrats d'abord de vapeuravec Union à Tiwi et Mak-Ban , s'occupe de l'équipement des centrales(ex. : Palimpinon en 1980 près de 300 millions $).

B E D (Bureau of Energy Development), créé en 1977, contrôle ledéveloppement de la géothermie. Il négocie les contrats d'explorationavec P N O C - E D C ou les entreprises étrangères.

Le San Pablo Mining Corp, la Triton Philippine Oil & Gas C o et la FarEast Services Inc. font partie des compagnies privées locales actives engéothermie.

Le Ministère de l'Energie, créé en 1977, définit la politique énergétiquedu pays.

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La société Union Oil contrôle intégralement 2 champs (Tiwi etMak-Ban) ; elle y a fait les forages par l'intermédiaire de sa filialelocale, PGI (Philippine Geothermal Incorporated) et N P C qui,eux-mêmes , sous-traitent les opérations actuelles à Richter DrillingInternational Pt Ldt (Australie).

General Electric (GB) négocie la vente de turbines à Tongonan.

La société Rogers International a fait l'ingénierie des 2 premières unitésde Tiwi et Mak-Ban.

JICA (Japon International Corporation Agency) : exploration à Acupan.

Toshiba a fourni les centrales de Tiwi. Mitsubishi Heavy Industries (MHI)a fourni celles de Mak-Ban .

C A L T E X contrôle Batong-Buhay.

Le gouvernement Néo-Zélandais a financé l'exploration de Tongonan-Palimpinon (société K . R . T . A . de Nouvelle-Zélande) et participe audéveloppement des 2 sites avec P N O C - E D C .

Travaux de la G E M P en exploration.

Electroconsult est appelé en consultant sur Daklan.

S P E G (1983) : étude hydrogéochimique à Labo.

Contacts avec des sociétés françaises

Contacts en 1977 avec le B . R . G . M . et la Sogelerg (bureau d'étude deC . G . E . Alsthom) pour une intervention française à Mambucal et Davao(pas de suite). Intervention de la S O G R E A H (société grenobloise d'étudeset d'applications hydrauliques) en 1972 pour les retombées du projetMak-Ban (chimie des eaux).

La B . N . P . possède une filiale locale semble-t-il intéressée par lagéothermie (Energy Development Board). T O T A L négocie un contrat surl'exploration et le développement d'un champ (investissement100 millions de dollars).

CRISS (Alsthom-Atlantique) livre des vannes spéciales.

SMF-Creusot Loire livre des éléments mécaniques pour foreuses.

2A. - Accords internationaux

Financement et aide technique des gouvernements italiens (50 millions $)et néo-zélandais (10 millions $) pour le programme géothermique deN . P . C . Ainsi la société italienne a pu devenir le consultant de laN . P . C . U . S . qui finance la transmission par câble Tiwi-Manille.

Il existe également une aide technique du Japon (via O E C F ) de63 millions $ pour construire Tongonan II.

La Banque Mondiale a prêté 36 millions $ à P N O C - E D C pour les foragesde Palimpinon, Manito et Luzon.

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3 - REMARQUES

- Riche potentiel v

- Volonté politique de le mettre en valeur

- Grandes facilités accordées à l'investisseur étranger

- Intérêt pour les petites unités (décentralisation de la demande)

- Actuellement le développement intense rassemble des sociétés :. américaines (ingénierie, investissement). néo-zélandaises et australiennes (ingénierie, forage). japonaises (turbines)

- Possibilité d'introduction française facilitée par le Ministère del'Energie (en particulier P N O C - E D C ) , par le biais :. d'investisseurs (TOTAL). des petites unités (Geowatt).

Depuis, "l'Asian Development Bank" a fourni celles de Mak-Ban.

Aux Philippines, un montage géothermique met en oeuvre les sociétéssuivantes : B E D , N P C et P N O C - E D C .

En 1978, les Philippines seront très probablement le premier pays dumonde pour l'utilisation de la géothermie.

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PORTUGAL

1 - RESSOURCES

Elles sont concentrées aux Iles Açores.


- Ribeira Grande (Sao Miguel) (1981), O ,5 M W e , V . H .Prévisions : 3 M W e en 1985.


- Terceira

- Pico et Faiàl

Les ressources de Sao Miguel sont évaluées à 300 M W e .

2 - ORGANISATION

2.1. - Organismes nationaux (et provinciaux)

Le Ministère de tutelle est celui de l'Industrie et de l'Energie, plusprécisément c'est la Direction Générale des Combustibles et surtout leComité pour l'Etude de l'énergie géothermique aux Açores qui supervisel'activité en géothermie. L'Instituto de geociencias dos Açores* est lemaitre d'ouvrage des projets et participe à tous les stades dedéveloppement des travaux. L'Empresa Insular de Electricidade (EdA)(S.A.R.L.) produira l'électricité.

Décision du gouvernement régional de créer une société anonyme mixtedans laquelle le gouvernement régional est majoritaire pour la vente devapeur à EdA à laquelle pourrait participer le B . R . G . M .

* Appelé à présent Laboratorio de Geociencias e Tecnología (Secretariado Commercio e Industria).

- 90 -


a) Sociétés portugaises

Sondagens e Fundaçoes A . Cavaco , Ltd a fait de la prospection àS . Miguel. Des bureaux d'études existent par ailleurs tels queGeoprospect, Geoplano et Profabril.


Dans un premier temps (en fait lors de la révolution protugaise), en1973, les autorités açoréennes ont confié à un investisseur américainG E O N O M I C S (U.S.) la prospection et le développement de c h a m p deS . Miguel ; sont également intervenus Brown University of Providence(U.S.) et l'Université de Dalhousie (Canada) pour la géologie. Par lasuite, l'évolution politique au Portugal, et la faillite de Geonomics ontentrainé un changement d'organisation.

La prospection a été faite par le G e m p (USA) à Sao Miguel et lesforages sont effectués avec les conseils d'Eurafrep (France). Leséquipements de puits de S. Miguel ont été vendus par C I E XInternationale (france) et la centrale (3 M W e ) par Mitsubishi. ATerceira, G E N Z L (Nouvelle-Zélande) fait la prospection pour le comptede Mitsubishi. A Pico et Faiàl, le B . R . G . M . et le BEICIP font laprospection.

Offre B . R . G . M . en octobre 1982 portant sur l'ensemble des îles del'archipel, depuis l'exploration jusqu'à la production en association avecAlsthom.

Aquater (Italie) a obtenu le contrat d'ingénierie pour le développementdu c h a m p de Sao Miguel en 1981.

- 91 -

RWANDA

1 - RESSOURCES


- Lac Kivu (zone environnante)

- Chaine des V/irunga.



- Ministère des Ressources Naturelles

- Direction des Recherches Géologiques.


- B . R . G . M . : prospection en 1982 (reconnaissance sur contrat F . A . C . ) .

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SAINTE LUCIE

1 - RESSOURCES


- Caldeira de Qualibou (1 M W prévu)

2 - ORGANISATION

2.1. - Organismes nationaux (Grande Bretagne avant l'indépendance)

L'Institute of Geological Sciences (Grande-Bretagne) a effectué laprospection de 1955 à 1976.

Le Ministère du développement d'outre mer a mis en place le projetgéothermique.

Depuis 1976, St Lucia Electricity Services est intéressé par la géothermie


Consulting Engineers, Merz & M e Lellan (GB) ont effectué les forages.

G E N Z L (Nouvelle-Zélande) avait été sélectionné en 1981 pour l'ingé-nierie du projet géothermique du financement de la B.E.I.

Aquater a la responsabilité de l'étude et des forages après appel d'offresen 1980 (sous-traitance géophysique au B R G M , gravimétrie etaudiomagnétotellurique).

3 - REMARQUES

Jusqu'ici domaine réservé des sociétés britanniques.

La réussite de Bouillante facilitera sans doute la pénétration dessociétés françaises dans les autres îles des Antilles.

- 93 -

S A L V A D O R

1 - RESSOURCES


- Ahuachapan (1981), V . H . , 95 M W e en 1981, nu = 37 96. 27 puits forés,12 puits producteurs (200°C à 400 m de profondeur).


- Berlin I, prévision de 55 M W e en 1989 (100 en 2000).

- Berlin II, prévision de 55 M W en 1992, 2 puits d'exploration-productionen cours.

- Citoentepe (forage de reconnaissance en 1981).

1.3. - Champs encours d'exploration

- Chipilapa (55 M W e prévus en 1991), un forage d'exploration (200°C)

- San Vicente (100 M W e prévus en 2000), 1 forage de 1300 m , 230°C (7M W e )

- Chinameca (100 M W e prévus en 1985), 2 forages sans succès.

14 autres champs géothermiques ont été reconnus.

1.4. - Prévisions

La géothermie haute énergie (60 M W e à Ahuachapan) a couvert en 1977à peu près 30 % de l'électricité produite dans le pays.

Objectif : subvenir à 60 % aux besoins domestiques en électricité par lagéothermie entre 1984 et 1992.

2 - ORGANISATION

L'exploration a commencé en 1965.


- Commission Ejecutiva Hidroeléctrica del Rio Lempa (CEL) : Compagnienationale d'électricité, maitre d'oeuvre et exploitant la centraled'Ahuachapan.

- Service Géologique National du Salvador : Exploration.

- Ministère des travaux publics et son service géologique ont commencéla prospection en 1957.

- Sociétés privées :. Siman S .A . (génie civil). Sodelmi-Cogepi (ligne électrique). Molina Cueva Asociados (génie civil). Consultora Technica (ingénierie).


- L ' O N U a financé l'exploration du pays de 1965 à 1971 et apporté uneaide technique ( P N U D ) .

- Mitsubishi (MHI) a vendu la centrale d'Ahuachapan.

- La Banque Mondiale (BIRD) a financé le projet.

- Electroconsult de Milan à fait l'ingénierie du projet Ahuachapan.

- Etudes microsismiques de reconnaissance ont été effectuées par leLamont Doherty Geological Observatory (Columbia University,New-York , U S A ) .

- Kingston, Reynolds Thorn & Allardice (US), Kennedy & Donkin(Grande-Bretagne), le ministère Néo-Zélandais des T . P . ont effectué lafactibilité.

- Lofland Brothers a exécuté les forages de reconnaissance en 1968.

- Foramines a réalisé les forages de développement de champ.

- CIEX Internationale a fourni tête de puits et vannes.

- Gruppo Industrie Electro Mécanique Per Impianti all Estero (Italie)Equipement de la centrale ( A N S A L D O + F. TOSI).

- Sociedad Venezolona de Electrificación C . A . (Venezuela) : génie civil.

- Isodel Specher S .A . (Espagne) : matériel de levage.

- William Press & Son (Grande-Bretagne) : canalisation de vapeur.

- Boettcher y Navarro.

- 95 -

3 - REMARQUES

La géothermie s'est développée très rapidement mais aujourd'hui ledéveloppement industriel est handicapé par la situation politique.

Possibilité dans un avenir proche d'obtenir des fonds par el Fondo deinversiones de Venezuela et du gouvernement belge.

Le Salvador joue, avec le Mexique, un rôle important dans le dévelop-pement de la géothermie dans la région latino-américaine.

Les difficultés politiques au Salvador incitent les techniciens salvadoriensà travailler dans d'autres pays d'Amérique Latine.

Offre de collaboration B R G M en 1981 non suivie pour des raisonspolitiques.

- 96 -

SOMALIE



- Candóla _ , , ., . ., Golfe d Aden

- Bender

- Zeila- Gargane

2 - ORGANISATION


- Ministère de l'Industrie et des Mines

- Ministry of Mineral and Water Resources.


Proposition de reconnaissance établie par le B . R . G . M . , presentee aufinancement de la C . C . E . , puis confiée à Aquater (Italie).

3 - REMARQUES

Bien que moins développées que chez ses voisins (Djibouti et Ethiopie) lesressources géothermiques somaliennes sont non négligeables.

Avec quelques projets relatifs à l'énergie solaire, l'étude des ressourcesgéothermiques constituent les seuls projets actuels dans les énergiesrenouvelables.

Il n'existe pas de centre de recherches ou d'organismes privés intéresséspar les énergies renouvelables et spécialement par la géothermie.

La position de la France est favorable dans ce pays.

Les principaux concurrents sont les Italiens et les Américains.

- 97 -

TAIWAN

1 - RESSOURCES


- Ching-Shui (Han), V . H . , 3,5 M W e (20 à 50 M W e prévus).Puissance potentielle 84 M W e


- Tatun-Matsao (80 à 500 M W e prévus)


- Wulai' - Tuchang- Chiaochi - Lushan- Puchan - Chihpen- Juishwi - Chinlun- Taitung - Hanchi- Kuantjeling- Antung- Leetan

Puissance prévue pour 2000 : 300 M W e

non volcanic zone

2 - ORGANISATION

2.1. - Historique

1966 : Choix du site de Tatun (100 à 560 M W e potentiels). L'hyper-acidité du fluide compromet la réussite du projet.

1973 : Efforts centrés sur Ching-Shui (région de Ilan).

1974 : Reprise du projet Tatun mais en "vapeur sèche".

1975 : Formation du groupe de travail pour la production et énergie

électrique géothermique.

1977 : "Ching-Shui" produit 500 M W e pour la Taiwan Sugar Corporation.

1979 : Ching-Shui produit 3 M W e de plus (centrale pilote).

- 98 -


Le N . S . C . (Conseil Scientifique National) coordonne l'activité desm e m b r e s du groupe de travail. Celui-ci comprend :

- des professeurs d'universités (de C h e n g - K u n g , de Tsing-Hua...)

- la Mining Research & Services Organisation ( M . R . S . O . ) dépendant del'Institut de la Recherche Industrielle et Technique. Le M . R . S . O . estresponsable de l'exploration, des recherches et de certains foragesgéothermiques

- la Chinese Petroleum C o m p a n y qui effectue d'autres forages

- la Taiwan Power C o m p a n y (compagnie d'électricité)

- ITRI (Industrial Research Service Institute) : responsable phaseindustrielle en géothermie

- Kuang Lee Enterprises C o , Ltd.


- Motor Columbus Engineers Inc. (Suisse) pour l'ingénierie de la centralede Tatun

- des sociétés américaines (turbines de Ching-Shui) et japonaises separtagent le marché .

3 - REMARQUES

L'île de Taiwan comporte un potentiel géothermique non négligeable etest à la veille de développer à grande échelle cette source d'énergie. Laconcurrence Nippo-Américaine y est cependant puissante.

- 99 -

TANZANIE

1 - RESSOURCES


- Lac Natron

- Maji Moto

- Songwe

- Mtzgata


- Main Rift Valley (Lacs Tanganiyka et Nyasa)

- Gregory Rift (Lacs Eyasi, Natron).



Tanzania Electricity Suply (Tanesco).

Avant l'indépendance la Division des Ressources Minérales avait fait uninventaire des sources thermales ; cette prospection est désormais duressort du Ministère de l'Eau et de l'Energie.


Une évaluation des ressources aurait été menée sur financement de lacoopération canadienne.

VIRKIR Ltd (Islande), en association avec S W E C O (Suède) ont mené de1976 à 1979 une étude de reconnaissance pour le compte du Ministèrede l'Eau et de l'Energie avec un financement SIDA (SwedishInternational Development Authority).

- 100 -


Potentiel géothermique certain, encore mal connu.

Les autorités tanzaniennes sont très favorables à l'utilisation desénergies de substitutions au pétrole. L'aide bilatérale apparait c o m m ele vecteur privilégié pour le développement des énergies renouvelables.

La situation financière du pays est très préoccupante. Il s'ensuitactuellement un ralentissement économique sensible.

- 101 -

THAILANDE

1 - RESSOURCES

1.1. - Champ en cours de valorisation

- Sankamphaeng (forages prévus pour février 1984, 1 500 m ) .


- Fang : 5 forages de faible profondeur effectués (2 puits productifs maispeu de résultats).

- Mae Chan, Pong N a m Ron, Ban Mae Lao, Doi Saket, O m Krut,Mae La Noi, ont été repérés mais non retenus. Ces ressources sont dudomaine de la moyenne énergie.

2 - ORGANISATION


- D M R : Department of Mineral Resources (exploration, forages à Fang).

- E G A T : Electricité de Thaïlande, maitre d'oeuvre et d'ouvrage destravaux géothermiques dépendant de l'Administration nationale del'énergie.

- G S D : Bureau géologique du département des ressources minérales,

responsable de l'exploration.

- C M U : Chiang Mai University participe à l'exploration et est

responsable du développement de la géothermie.

- AIT : Institut de Technologie d'Asie, centre de recherche etd'enseignement, en particulier en matière d'énergie.

- 102 -

2.2. - Sociétés intervenantes étrangères

- Reconnaissance menée pan le K R T A (Nouvelle-Zélande).

- Proposition japonaise de centrales géothermiques (moins de 1 M W e )pour le champ de Sankamphaeng.

- JICA (Japon) effectue les forages sur financement japonais.

- B R G M : intervention sur le champ de Fang.

- Interventions ponctuelles de l'USGS en exploration.

- Contribution de la C E E à la formation de techniciens de l'AIT et del 'EGAT.

- O N U (1983) finance un programme de recherche (contóle D M R ) pourla reconnaissance de 9 zones nouvelles au Nord du pays. Interventiond'experts italiens.

3 - REMARQUES

Malgré les ressources limitées, les pouvoirs locaux ainsi que l'ambassadede France semblent vivement intéressés à la conclusion d'accords surdes projets géothermiques. La Thaïlande pourrait jouer un rôle nonnégligeable en Asie du SE pour la formation de scientifiques ettechniciens en géothermie grâce à l'AIT.

- 103 -

TUNISIE

1 - RESSOURCES


- Nefza : ressources hypothétiques.

- N W (Kroumirie) : ressources éventuelles en moyenne énergie.

- Harnma.

2 - ORGANISATION


- Office National desMines et des Universités (Tunis, Sfax) assurent larecherche et l'exploration.

- Direction des énergies renouvelables (Ministère de l'Economie).


- Le B . R . G . M . a effectué une mission de reconnaissance en 1980, quin'a pas débouché de manière décisive sur la mise en évidence deressources de haute énergie. Possibilités par contre en basse etmoyenne énergie. En 1982, le B . R . G . M . a préparé un programmed'évaluation de la géothermie en Tunisie financé par la BanqueMondiale (cofinancement français). La mise en place de cefinancement a échoué.

- USAID.

3 - REMARQUES

- Présence française traditionnelle.

- Ressources de peu d'ampleur et surtout en moyenne énergie.

- 104 -

L'ensemble du problème de l'énergie ainsi que les études de faisabilitéen matière d'énergies nouvelles sont entre les mains d'expertsaméricains financés principalement par l'USAID. Les USA sont de cefait très présents sur le marché tunisien.

L ' A F M E vise à constituer un "comité de coordination tunisien" pourles programmes des énergies nouvelles.

Le B . R . G . M . devrait, au vu de son image dans le pays, pouvoir faireune reconnaissance plus complète de certains sites sur appels d'offresinternationaux probables (ex. : H a m m a ) .

Les autorités tunisiennes ont montré leur intérêt pour des installationsmixtes : production de force motrice avec distillation d'eau saumatrepar procédé "flash".

- 105 -

T U R Q U I E

1 - RESSOURCES


- Denizli (auparavant dénommé Kizildere) : V . H . , 16 puits forés, 6 puitsproductifs, 2 réservoirs géothermiques différents (170°C et 210cC). Unecentrale de 20 M W e est en cours de construction (potentiel de150 M W e ) . En 1975, ce champ a produit 0,5 M W e puis a été arrêtépour cause d'entartrage. Le fluide est très riche en incondensables.


- Germencik : 200 M W e prévus. 3 puits forés, 1 puits productif. 2 autresforages prévus courant 1984. 240°C

- Zone du lac Van (300 M W e prévus)

- Zone de Marmara (près des Dardanelles), forages à partir de 1985

- Zone de Seferihisar (près de Izmir)


Tekhe HamamAyasKizilcahamamMurtetAfyon GecekBergamma DikiliCan Gb'nenEsksehirGedizBursa

- Izmir

- Cammakale

AgamemnumDaganbey

TuzlaKestambol

- Nevsehir Acigöl (15 M W e en 1992)- Salihli Turgutlu- Sindirgi Hisaralan- Tatvan Nemrut


- Cappadoce- Arménie- Kurdistan

- 106 -

1.5. - Prévisions

Pour 1985 : 20 M W ePour 1992 : 135 M W ePour 2000 : 225 M W e à 1000 M W e

Potentiel géothermique estimé entre 3000 et 4000 M W e


2.1. - Historique

- 1962 : L'Institut de Recherche et d'Exploration Minière ( M . T . A . )entreprend les recherches géothermiques en Anatolie Occidentale.

- 1967 : Le fond spécial de l ' O N U se joint au financement. On aboutit àla définition de zones d'intérêt.

- 1975 : Production d'électricité géothermique à Kizildere.


L e M . T . A . E . , organisme d'état fortement structuré (Service GéologiqueTurque), assure actuellement tous les forages.

T E K , Turkish Electricity Authority : le suivi des travaux de sous-sol, desforages ainsi que l'exploitation économique des gisements sont assuréspar cet organisme.

Il existe également une association turque de l'énergie géothermique.


Le P N U D et ses experts.

Ansaldo (Italie) : turbines à Denizli.Franco Tosi (Italie) : compresseurs des incondensables à Denizli.


- La priorité a été donnée au charbon dans le plan.

- Le pays a besoin de marchines de forage et d'un financement (CEE...) .

- La géothermie intéresse les Turcs qui sont très sensibilisés auproblème de la pollution des centrales à charbon.

- 107 -

Le M . T . A . est intéressé à s'associer à des bureaux d'étude européens.Le B . R . G . M . s'est mis sur les rangs en 1980.

T E K cherche à prendre à M T A la responsabilité de la production devapeur pour ne lui laisser que l'exploration des champs. Un appeld'offres international pourrait être lancé par T E K pour ledéveloppement de Germencik. Mitsubishi manifeste un vif intérêt pource champ. Un protocole de financement a été signé entre la France etla Turquie en septembre 1983, incluant la construction d'une centralegéothermique à Germencik (?).

- 108 -

U.R.S .S .



- Pauzhet (1967), 11 M W e en 1980, hu : 54 %, V . H .

Tous situés dans le Sud de Kamchatka et les Kouriles.


- Paratunka qui a été productif de 1967 à 1975 (F.B. : 0,68 M W e ,hu 23 %.

- Bannye (1970), 8 M W e , hu : 35 % V . H .

- Juzhno Kurilsk 12 M W e

- Praskov/e (région de Stavropol) Nord Caucase, 10 M W e en 1985

- Zaluga (piedmont des Carpates, Ukraine)

- Mutnovskaja 50 M W e en 1985

- Koshelevskaja

- Tarumovskoe (Daghestan) 400 M W e en 1990 (?)

1.3. - Zones en exploration

- Arménie

- Kamchatka (volcan Avashinsky avec un potentiel de 1000 M W e ; Uzonzheysernij)

- Kouriles (Gorjachij Pljazh)

Hormis les zones volcaniques de Kamchatka et des îles Kouriles, laplupart des ressources sont dans le domaine de la moyenne énergie(centrales à fluide binaire avec des températures comprises entre 120°et 180°).

1.4. - Prévisions

16 millions de kwh en 197970 millions de kwh en 1985Potentiel total évalué : 140 000 - 170 000 M W

- 109 -

2 - ORGANISATION

2 . 1 . - Historique

C'est en 1963 qu'une résolution du P . C . U . S . propose d'intensifier lesrecherches et l'utilisation des ressources géothermiques. Cela s'est trèsrapidement concrétisé dans la région la plus prometteuse, le K a m c h a t k aet l'archipel des Kouriles. En 1967, la première centrale géothermique àfluide binaire (fréon) du m o n d e fonctionnait à Paratunka. Cependant,l'énergie électrique d'origine géothermique s'est par la suite peudéveloppée au regard :

1) de l'impressionnante mise en valeur des ressources en basse énergie ;

2) des ressorces considérables. C'est r é c e m m e n t que l ' U . R . S . S . arelancé le p r o g r a m m e de construction de " g e o T E S " (centralesgéothermoélectriques) pour les deux prochains quinquennats etspécialement dans la partie européenne (Caucase et Carpates).

2.2 . - Organismes d'état

La recherche et les prospections sont sous la responsabilité du Ministèrede la Géologie. Elles sont effectuées par l'Institut Géologique del 'Académie des Sciences et ses différentes sections (sibérienne, . . . ) . U nconseil scientifique pour les recherches géothermiques y fonctionne.R é c e m m e n t un Institut Géothermique a été fondé au Daghestan. Lesforages et les installations de puits sont supervisés parle Ministère del'Industrie du G a z * . L e Ministère de l'Energie s'occupe enfin desproblèmes de production et du fonctionnement des centrales. C'estl'institut Krzhizhanovskij qui est chargé des problèmes technologiqueset énergétiques (étude des cycles binaires...). Les turbines sontfabriquées dans des combinats tels celui de Kaluga qui a fourni cellesde Pauzhet .

3 - REMARQUES

L ' U . R . S . S . a une politique de diversification de ses ressources énergé-tiques (pétrole, charbon, hydraulique, nucléaire et "renouvelables"). Lesperspectives de développement de l'énergie électrique d'originegéothermique sont récentes mais certaines.

Les ressources sont immenses mais surtout formées par les zones demoyenne énergie.

* L'Institut du pétrole à Grozny fournit des spécialistes dans ce domaine.

- 1 1 0 -

II n'est pas exclu de voir l ' U . R . S . S . devenir exportatrice de savoir faireet d ' équ ipement :

a) dans le cadre du développement économique intégré du C O M E C O N(échanges avec la Bulgarie, la Roumanie, la Tchécoslovaquie et laHongrie) ;

b) avec les pays en voie de déve loppement où elle bénéficie d 'unegrande influence ( n o t a m m e n t par une activité politique de formationde cadres de cespays dans les Instituts et Universités soviétiques.

Les échanges de biens et savoir faire avec l ' U . R . S . S . semblent possiblesdans ce d o m a i n e : la coopération scientifique franco-soviétiqueprocurant une base solide. Il existe un groupe sectorielfranco-soviétique "ENERGIE E L E C T R I Q U E " qui comprend un sousgroupe consacré aux énergies nouvelles, animé du côté français parl ' A F M E .

- Ill -

VENEZUELA

1 - RESSOURCES

1.1. - Chamjps en cours d'exploration

- El Pilar-Casanay

Cette région est choisie comme banc d'essai en 1980.

_ , Zone Nord Orientale- Barcelona-Cumana


- Lac de Valencia (zone centrale)- Cordillère Araya-Paria _ _ . . ,

.i . y \ • ^ • L , Z o n e Orientale- Serranía del Interior-Oriental- Cordillère de Merida

2 - ORGANISATION


- M E M : Le Ministère de l'Energie & des Mines est l'organisme detutelle. Son service des Energies Nouvelles et notamment ledépartement géothermie devient en 1981 maître d'oeuvre.

- C A D A F E (Compania Anónima de Administración y Fomento Eléctrico)

Maître d'oeuvre des travaux à El Pilar-Casanay auparavant.

- U . C . V . (Université de Caracas) : Recherche sur des sites géothermiques

(1958 pour El Pilar). Prospection (1975-78) pour El Pilar.

- M A R N R : Ministère de l'Environnement et des Ressources Naturelles

Renouvelables.

Ces 4 organismes ont formé en 1979 un comité national géothermique

coordonné par M E M et conseillé par O L A D E . 1981-1982 : reconnaissance

de la région Nor Orientale. 1983 : début de la préfaisabilité.

- FUNVISIS (Fundación Venezolana de Investigaciones Sismológicas) :

travaille pour le comité géothermique.

- 112 -


Pour la France, l'ACTIM a financé une mission de reconnaissance. Sur cefinancement, le B . R . G . M . et le BEICIP ont fait une évaluation desressources en 1979, et une proposition d'étude de préfaisabilité àC A D A F E .

Société Salvadorienne Geotérmica Latino-Americana a fait acte decandidature.

3 - REMARQUES

- Pays disposant d'un important potentiel pétrolier.

- La géothermie, malgré un potentiel attractif, ne semble pas prioritaire.

- Problèmes de financement, M E M cherche des financements àl'intérieur des frontières (Petróleos de Venezuela SA, FONINVES yC O R P O R I E N T E . . . ) et ne souhaite pas traiter avec des opérateursétrangers. La situation semble avoir évolué depuis peu.

- Possibilités hydroélectriques importantes dans le pays.

- 113 -

VIETNAM

1 - RESSOURCES

Plusieurs zones ont été retenues et sont en cours d'exploration (ou envoie de l'être) :

- Provinces cotières de Nghia Binh, de Phu Khanh, Quang N a m , Da Nanget Binh Tri Thienh (ME)

- Les hauts plateaux (provinces de Giai-Lai-Kontum, Dac Lac,Lam Dang...) H E

- Le N W (provinces de Lai Chau, Son La et Hoang Lien Son) (ME et H E )

- Delta du fleuve Rouge (ME ou BE)

2 - ORGANISATION


Département Général de la géologie (19 000 personnes). L'explorationgéothermique encore peu structurée est menée en collaboration avecP.E .N .

P . E . N . (Programme des Energies Nouvelles) sous la tutelle du Ministèrede l'Electricité.


- P N U D (1981) : reconnaissance générale du pays par un consultantaméricain, J.B. Koenig.

3 - REMARQUES

Perspective d'accord possible entre P . E . N . et la France car volonté dedévelopper la géothermie sur l'ensemble du pays et dans la diversité desapplications possibles.

- 114 -

REPUBLIQUE ARABE DU YEMEN

1 - RESSOURCES


- Dhamar-Rida


- à la frontière avec la R . P . D . du Yemen

- Sana-Amran

- Mareb-Shiru/ah

2 - ORGANISATION

2.1. - Organismes _nationaux

- C . P . O . (Organisation centrale de planification)

- Y O M I N C O (Yemen Oil and Mineral Resources Corporation) créé en1978 :. Geological Survey Authority (GSA). Compagnie Yemenite des Pétroles (YPC)

- Y G E C (Yemen General Electricity Corporation)


- Le B R G M a effectué une reconnaissance en mars 1980 à la demandede Yominco

- Mission d'études géologiques par des Universitaires Italiens de Naples,Pise et Bari, et Français (CNRS)

- Travaux de prospection menés par Electroconsult (1980-1981) etGeothermex. Geothermex a été chargé de préparer l'appel d'offresinternational pour l'étude de Dhamar-Rida.

- 115 -


Le B R G M a fait, en 1980, une proposition commerciale d'étude depréfaisabilité à Yominco ; bien accueillie par Yominco, cette opération aété abandonnée faute de financement. Une étude plus légère a étémenée par la société Electroconsult sur financement italien.

Le P N U D a financé une étude (1982) sur les énergies renouvelables.

Yominco semble intéressé par la poursuite des études (préfaisabilitéavancée et faisabilité) sur Dhamar avec une assistance financière (de laBanque Mondiale et/ou des Saoudiens ?) et l'assistance technique deDemico. Dans ce cadre ("joint venture") proposition du B R G M en 1983.

- 116 -

R.D.P. YEMEN



- Dépression de Mahdbi est la zone la plus intéressante,

- Volcanisme à l'Ouest de Aden,

- Volcanisme à l'Ouest de Sayhut.

2 - ORGANISATION

2.1. - Organismes_ nationaux

- Board of Petroleum & Minerals comprenant le G . S . D . et le Y . M . O . C .(Yemen Mineral and Oil Comp.)

- Le Bureau Géologique ayant participé à la reconnaissance.


- B . R . G . M . - Reconnaissance en 1976 avec le concours financier del'A.C.T.I.M. - Financement des travaux d'exploration sur fond desEmirats Arabes Unis.

3 - REMARQUES

La concurrence italienne a pu enlever ce marché au B . R . G . M .

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