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Résultats à quatre ans de 29 mini glènes incluses en polyéthylène dans l’athroplastie totale d’épaule pour omarthrose centrée

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Page 1: Résultats à quatre ans de 29 mini glènes incluses en polyéthylène dans l’athroplastie totale d’épaule pour omarthrose centrée

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Résumés des communications

Radiologiquement cette nouvelle génération de glène sans cimentne donne aucune des complications habituellement signalées, ycompris sur les cas à cinq ans. Les auteurs avaient sélectionné audébut de leur expérience préférentiellement des glènes de type apour éviter les contraintes de la subluxation postérieure. Mais cesbons résultats ainsi que le cortège classique de liserés évolutifs et dedescellements avec les glènes cimentées incite à poursuivre l’usagedu sans ciment.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.073

102Résultats à quatre ans de 29 mini glènes inclusesen polyéthylène dans l’athroplastie totale d’épaulepour omarthrose centréeJean-Marc Glasson ∗, Mark Ross134, avenue des Arènes de Cimiez, 06000 Nice, France∗Auteur correspondant.

L’arthroplastie totale d’épaule donne ses résultats les plusconstants et les plus satisfaisants dans l’omarthrose centrée à coiffecontinente. Toutefois, la longévité des implants glénoïdiens restentsouvent le facteur limitant dans le suivi de ces prothèses.Entre 2005 et 2010, 29 omarthroses centrées (26 patients) ont ététraitées, dans deux centres, par arthroplastie totale comprenantune mini glène encastrée. Une glène centimétrique à quille enpolyéthylène a été cimentée enfouie dans la glène native. Latête humérale a été remplacée sept fois par une prothèse deresurfacage et 22 fois par une prothèse modulaire à tige. La moitiédes patients était opéré du coté dominant. Il s’agissait de 53 % defemme (n = 14). Les glènes étaient classées A (n = 22) et B1 (n = 7).La coiffe présentait une lésion limitée du sus-épineux dans troiscas.Dix-neuf patients (20 épaules) ont pu revu à près de quatre ansde moyenne (18—84 mois). Cinq ont été perdu de vue, et un estdécédé. L’âge moyen à la révision était de 67 ans (50—85). Tousles patients ont été réexaminés cliniquement (Score de Constant,ASES, VAS et satisfaction) et ont bénéficié d’une série de radio-graphie. La douleur VAS a été coté à 10,8/100 (0—64), le scorede Constant brut à 75,3 (21—93), la fonction mesurée avec lescore ASES 61,8/100 (15—100). Deux complications sont à déplorer.Une infection chronique reprise à trois ans, greffée et réimplantéen hémiarthroplastie avec un résultat satisfaisant, et une ruptured’implant suite à un incident traumatique violent sur l’épaule.Hormis les complications, les lignes radioclaires périglénoïdiennesn’ont pas progressé après la première année de suivi. L’implantest stable. Le reste de la surface glénoïdienne ne présente aucuneusure excentrique ou asymétrique sur les reculs, même à longterme.L’utilisation d’une mini glène enfouie est une alternative sédui-sante dans les arthroplasties pour omarthrose centrée. Elle permetl’obtention d’une antalgie rapide et semble protéger la glène natived’une dégradation progressive, contrairement à ce qui est rap-porté pour les hémiarthroplasties. Son caractère inclus, son faibleencombrement et sa stabilité en font une indication idéale dansl’omarthrose centrée, et plus spécifiquement associée à une pro-thèse de resurfacage humérale.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.074

103Prothèses totales d’épaule inversées pour le

traitement des fractures humérales du sujet âgé :résultats à un an minimumLauryl Decroocq ∗, Grégory Moineau , Francois Sirveaux ,Philippe Clavert , Nicolas Brassart , Charles-Edouard Thélu ,Charles Bessière , Pascal Boileau

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S303

Service de chirurgie orthopédique et traumatologie du sport,ôpital de l’Archet-2, 151, route de Saint-Antoine-de-Ginestière,6200 Nice, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La consolidation osseuse des tubérosités autour desrothèses d’épaule est difficile à obtenir chez les sujets âgés> 70 ans).ypothèse.— Notre hypothèse était que la fixation des tubérositésssociée à une greffe osseuse autour d’une prothèse inversée spé-ifiquement dessinée pour le traitement des fractures huméralesméliorerait la consolidation osseuse et la mobilité de l’épaule chezes patients âgés présentant une fracture déplacée de l’humérusroximal.éthode.— Étude prospective de cohorte incluant 43 patients

39 femmes, quatre hommes) présentant une fracture déplacée de’humérus proximal traités par prothèse inversée d’épaule avecstéosynthèse systématique des tubérosités. L’âge moyen à la chi-urgie était de 80 ans ± 5 [68—88]. L’intervention était réalisée enoyenne sept jours (1—17) après le traumatisme. L’évaluation post-

pératoire comportait : la recherche de complications, la mesurees mobilités actives, du score de Constant, ainsi que l’évaluationubjective de la douleur (EVA) et du résultat subjectif (SSV). Sures radiographies et le scanner au dernier recul, la consolidationsseuse des tubérosités et leur éventuelle lyse étaient évaluées. Leecul moyen était de 17 mois (12—35 mois).ésultats.— L’élévation antérieure moyenne était de 132 ± 29◦40—180], la rotation externe de 24 ± 13◦ [0—50] et la rota-ion interne moyenne 5 ± 3 points [0—10]. La douleur moyenne

l’Eva était à 1/10 (0—4). Le score de Constant moyen étaite 66 ± 15 points (23—79) et le score de Constant pondéré de8 % (33 %—118 %). La valeur subjective de l’épaule (SSV) étaite 70 %. La consolidation du trochiter en position anatomiqueété observée chez 37 patients (86 %) ; trois cas de malposition

nitiale postopératoire du trochiter ont consolidé dans cette posi-ion ; un cas de migration, un pseudo-arthrose et migration, unstéolyse et migration. Aucun patient n’a été réopéré au dernierecul.onclusions.— Malgré l’âge avancé des patients, il est possible’obtenir la consolidation des tubérosités autour d’une prothèse’épaule inversée spécifique. La consolidation des tubérosités estssociée à une restauration combinée de l’élévation active ete la rotation externe active. Les complications postopératoiresbservées dans les prothèses inversées en l’absence de fixationes tubérosités (instabilité, infection ou descellement prothétique)’ont pas été observées dans cette série.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.075

04ésultat du traitement de l’arthrose primitive aveclène biconcave par prothèse inverséeilles Walch ∗, Naoko Mizuno , Patrick J. Denard , Patric Raiss

Unité épaule, centre orthopédique Santy, 24, avenue Paul-Santy,9008 Lyon, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les glènes biconcaves dans l’omarthrose primitiveeprésentent un challenge difficile de par l’association d’une insta-ilité postérieure de la tête humérale et d’une érosion postérieuree la glène. Malgré une coiffe des rotateurs intacte, le taux deomplication des prothèses anatomiques nous a conduit à implanterans certains cas une prothèse inversée.’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques et

adiologiques.atients et méthode.— La population comportait 27 patients opé-és entre 1998 et 2009, en majorité des femmes (81 %) et l’âgeoyen était de 74,1 ans. Tous les patients opérés ont eu un