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CORONAVIRUS EN ALGÉRIE LIGUE 1 : USM BEL ABBÈS 211 NOUVEAUX CAS ET 9 DÉCÈS EN 24 H HORIZON OBSCUR POUR "MEKERRA" N° 4250 | Lundi 3 mai 2021 - - Prix : 10 DA • www.lemidi-dz.com ISSN : 1112-7449 QUOTIDIEN NATIONAL D'INFORMATION Lʼinfo, rien que lʼinfo Page 16 Page 14 BELHIMER : “LE PRÉSIDENT TEBBOUNE A ÉRIGÉ LA LIBERTÉ DE LA PRESSE EN PRINCIPE CONSTITUTIONNEL IMMUABLE” Page 3 LE SNAPO S’EXPLIQUE LES ÉTUDIANTS EN PHARMACIE EN COLÈRE MARCHE DES ÉLÉMENTS DE LA PROTECTION CIVILE À ALGER REVENDICATIONS SOCIO-PROFESSIONNELLES RETRAITE ANTICIPÉE Page 4 Page 5 LE GOUVERNEMENT SUR LA DÉFENSIVE Page 5

RETRAITE ANTICIPÉE L EGOUV R NM T SUR LA DÉFENSIVE

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Page 1: RETRAITE ANTICIPÉE L EGOUV R NM T SUR LA DÉFENSIVE

C’ était plus que prévisible. Le nom-bre de cas de contamination par laCovid-19 et ses variants, notam-

ment britannique, repart à la hausse aprèsune accalmie qui aura duré quelques mois,et qui a faussement laissé croire que lapandémie s’estompait. Scénario simi-laire à celui de la 2e vague, le comporte-ment des citoyens, après l’annonce duprogramme de vaccination, a donné lieu àun relâchement des mesures de préventionet des gestes barrières, sans précédent. Leport du masque est devenu inexistant, aumême titre que le respect de la distancia-tion physique, et avec allègement desmesures de confinement partiel et leshoraires du couvre feu, dûment basées surles rapports rassurants de la situation pan-démique, le retour à la normale était plusqu’évident.Sauf que de tels agissements ont déjàdémontré que le risque et le dangern’étaient jamais très loin, et qu’un retour àune situation de menace était vite arrivée.C’est précisément ce que disent actuelle-ment les spécialistes qui préviennentvivement des nouveaux aspects du virus,leurs versions britannique et nigérian, quicommencent à faire des ravages, dansquelques régions du pays, et notammentdans la capitale, comme l’a précisé ledirecteur général de l’Institut pasteurd’Alger, Fawzi Derrar. Faisant état de 130cas du variant britannique et 200 cas duvariant nigérian. En tout état de cause, ils’agit au demeurant, d’éviter de subir lesaffres d’une 3e vague, qui serait fatale àplus d’un titre. Il s’agit de garderl’avantage de départ, qui a permis, à tra-

vers la fermeture des frontières, de gagneren maitrise sur la pandémie, en appliquantles mesures de confinement sans hésiter,lorsque les chiffres s’envolaient. Il s’agitd’éviter une explosion de cas de contami-nation, qui mettrait les équipes médicalesà genoux, et imposerait une surchargeinsupportable sur le système de santé.Les instructions et les directives de l’Etatsont claires, le pays sera passé au peignefin, pour dénombrer les cas et les traiter,mais le plus important traitement demeurecelui du comportement des citoyens. Il estindéniable, que sans un retour à respectvigoureux des gestes barrières, et del’application de réaménagement desmesures de confinement pour les régions àrisques, c’est toute une stratégie, un abou-tissement et une réussite qui seront remisen cause. Un risque que l’Algérie ne peutse permettre de courir. Notamment par laconjoncture socio-économique actuelle.

Du fait que les conséquences d’une 3evague imposeront un rythme réduit desactivités économiques et commerciales,et replongent le pays dans une espèce deléthargie forcée, qui générerait des coûtsde prise en charge, pour les franges de lasociété, notamment des travailleurs, etdes salariés. Une situation précaire déjàvécue lors de la 2e vague de la pandémie, etqui s’est avérée presque insurmontable.Toute la problématique serait de concilierentre l’impératif de limiter les cas decontamination, de contenir la propaga-tion du virus, et de maintenir les réformesentamées une équation difficile à équili-brer du fait que les paramètres de réussitesont indépendants, et dans le cas de fai-blesse de l’un de ses facteurs, c’est toute lapyramide qui s’écroule.Autrement dit, le défi des pouvoirs publicsn’en serait que plus grand, dans la mesureou l’aggravation de la situation sanitaire

viendra compliquer les choses, résultantde plusieurs constats d’échec de certainssecteurs stratégiques, à appliquer les poli-tiques publiques dédiées à redresser lasituation économique et financière dupays. Un enchevêtrement de circons-tances qui coïncide également avec unchallenge politique, celui de réussir leprocessus constitutionnel, visant àrenouveler les institutions, et inscrire unnouveau départ, politique, économique etsocial. C’est dire à quel point les effetsd’une 3e vague de la pandémie pourraitfaire sombrer le pays dans les abyssesd’une crise multidimensionnelle, âpre-ment difficile à dépasser. Cela étant, lerisque repose sur les épaules des citoyens,et sur leurs engagements à réitérer le com-portement et l’abnégation qui ont conduità contenir la pandémie, car au final, levaccin n’est pas le seul moyen de lutte.

En 2020, année sans précédent pour lesecteur pétrolier et gazier, la productionpétrolière a décliné de 8 % alors que levolume mondial de gaz torchés baissait de5 %, selon de nouvelles estimations repo-sant sur des données satellitaires recueil-lies par le Partenariat mondial pour laréduction des gaz torchés (GGFR) de laBanque mondiale. En volume, la produc-tion de pétrole est passée de 82 millionsde barils par jour en 2019 à 76 millions en2020, tandis que la production mondialede gaz torchés régressait de 150 milliardsde mètres cubes en 2019 à 142 milliardsen 2020. Cela étant, le volume de gaz brû-lés à travers le monde reste suffisant pouralimenter l’Afrique subsaharienne en élec-tricité. Les États-Unis sont responsablesde 70 % de cette baisse, le brûlage à latorche du gaz y ayant diminué de 32 %entre 2019 et 2020 sous l’effet d’un reculde 8 % de la production pétrolière com-biné à l’établissement de nouvelles infra-structures utilisant du gaz qui serait autre-ment torché.Selon des données satellitaires recueilliesen 2020, la Russie, l’Iraq, l’Iran, lesÉtats-Unis, l’Algérie, le Venezuela et leNigéria continuent d’occuper la tête duclassement des pays émetteurs de gaz tor-chés, pour la neuvième année consécutivedepuis le lancement dupremier satellite en

2012. En effet, ces sept pays représentent40 % de la production annuelle de pétroleà travers le monde, mais sont responsa-bles de près des deux tiers du volume mon-dial de gaz torchés (65 %).Cette tendance est indicative des diffé-rents défis auxquels ils sont confrontés àl’heure actuelle. Par exemple, les États-Unis comptent des milliers de sites de tor-chage qu’ils ont de la peine à relier auxmarchés, tandis que quelques champspétrolifères exploitant de grandes tor-chères en Sibérie de l’Est (Fédération deRussie) sont extrêmement enclavés etmanquent d’infrastructures pour recueilliret évacuer les gaz générés.La pratique du brûlage du gaz naturel surles sites de production pétrolière est lerésultat d’une diversité de contraintesliées aux marchés et aux difficultés écono-miques, mais aussi à l’absence de régle-mentations appropriées et de volontépolitique. Elle se traduit par l’émissiond’une panoplie de polluants dansl’atmosphère, y compris du dioxyde decarbone, du méthane et du noir de carbone(suie). Les émissions de méthane issues dutorchage contribuent substantiellementau réchauffement de la planète, à court et àmoyen terme, parce que les effets de ce gazsont au moins 80 fois plus puissants queceux du dioxyde de carbone sur un horizon

de 20 ans. “Les pays en développementtributaires du pétrole se ressentent de lapandémie de COVID-19, compte tenu despressions que celle-ci exerce sur leursrecettes et leurs budgets. Cependant, letorchage générant toujours plus de 400millions de tonnes d’équivalentsd’émissions de dioxyde de carbone chaqueannée, le moment est venu d’agir. Nousdevons poursuivre la mise en œuvre deprogrammes v isant à réduire considérable-ment les émissions directes issues du sec-teur pétrolier et gazier, notamment du tor-chage”, affirme DemetriosPapathanasiou, directeur au pôle Énergieet industries extractives de la Banquemondiale.En 2020, année sans précédent pour lesecteur pétrolier et gazier, la productionpétrolière a décliné de 8 % alors que levolume mondial de gaz torchés baissait de5 %, selon de nouvelles estimations repo-sant sur des données satellitaires recueil-lies par le Partenariat mondial pour laréduction des gaz torchés (GGFR) de laBanque mondiale. En volume, la produc-tion de pétrole est passée de 82 millionsde barils par jour en 2019 à 76 millions en2020, tandis que la production mondialede gaz torchés régressait de 150 milliardsde mètres cubes en 2019 à 142 milliardsen 2020.

Quotidien national d'informationN° 4250 || Lundi 3 mai 2021

Horaires des prières pour Alger et ses environsHoraires des prières pour Alger et ses environs

Fadjr 04:14Dohr 12:45Asr 16:32

Maghreb 19:41Icha 21:10

COVID-19

Le spectre de la 3e vague menace la stabilité du pays

VOLUME MONDIAL DE GAZ TORCHÉS

Sept pays, dont l’Algérie,responsables des deux tiers

CHLEF Un mort et deux

blessés suite à descoups de feu

Une personne a trouvé la mort et deuxautres ont été grièvement blessées, suiteà des coups de feu tirés samedi au niveaude la cité des frères Abbad à Chlef. Un homme de 82 ans a ouvert le feu sur 3personnes, (son voisin et deux de sesenfants), pour un différend personnel,selon une source sécuritaire, ajoutantqu'une personne a été morte sur place etdeux autres ont été blessées et transfé-rées à l'hôpital de Chlef.Les éléments dela police ont arrêté l'auteur de ce crime,qui a refusé de se rendre, avant de letransférer au siège des services de sûretépour enquêter sur les circonstances de cecrime.

CORONAVIRUS CES DERNIÈRES24H EN ALGÉRIE

211 nouveaux cas,149 guérisons

et 9 décès Deux cent onze nouveaux cas confirmésde Coronavirus (Covid-19), 149 guéri-sons et 9 décès ont été enregistrés cesdernières 24 heures en Algérie, a indiquéhier un communiqué du ministère de laSanté, de la Population et de la Réformehospitalière. Le total des cas confirmésde coronavirus s'élève ainsi à 122.522dont les 211 nouveaux cas, celui desdécès à 3.270 cas, alors que le nombre depatients guéris a atteint 85.398 cas, pré-cise le communiqué.Par ailleurs, 24 patients sont actuelle-ment en soins intensifs, ajoute la mêmesource. En outre, 16 wilayas n'ontrecensé aucun cas durant les dernières 24heures, 25 autres ont enregistré de 1 à 9cas, alors que 7 wilayas ont recensé plusde 10 cas. Le ministère rappelle, par lamême occasion, que la situation épidé-miologique actuelle exige de toutcitoyen, vigilance et respect des règlesd'hygiène et de distanciation physique,tout en insistant sur le respect du confi-nement et du port du masque.

CORONAVIRUS EN ALGÉRIE LIGUE 1 : USM BEL ABBÈS

211 NOUVEAUXCAS ET 9 DÉCÈS

EN 24 H

HORIZONOBSCUR POUR"MEKERRA"

N° 4250 || Lundi 3 mai 2021 -- Prix : 10 DA • www.lemidi-dz.com

ISSN

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Q U O T I D I E N N AT I O N A L D ' I N F O R M AT I O NLʼinfo, rien que lʼinfo

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BELHIMER :

“LE PRÉSIDENT TEBBOUNE A ÉRIGÉ LA LIBERTÉ DE LA PRESSE EN PRINCIPE

CONSTITUTIONNEL IMMUABLE” Page 3

LE SNAPOS’EXPLIQUE

LES ÉTUDIANTS EN PHARMACIE EN COLÈRE

MARCHE DES ÉLÉMENTSDE LA PROTECTION

CIVILE À ALGER

REVENDICATIONS SOCIO-PROFESSIONNELLES

RETRAITE ANTICIPÉE

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LE GOUVERNEMENTSUR LA DÉFENSIVE

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Page 2: RETRAITE ANTICIPÉE L EGOUV R NM T SUR LA DÉFENSIVE

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 20212 LE MI-DIT

marchés de gré à gréau port d’Azzefounexaminés par legouvernement.

2 19 250opérations

d’exportationeffectuées depuis

début avril 2021 dansla wilaya de Mila.

mille masques deprotection offerts auCRA par la Croixrouge chinoise.

DDiixxiitt

“Il est nécessaire d’intensifier les opérationsde contrôle et de veiller au respect desmesures préventives dans les espaces

commerciaux qui connaissent une grandeaffluence durant ce mois sacré.”

Kamel Rezig

Les écoliers ghardaouis sensibilisés aux dangers du gaz

Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, aannoncé la relance du projet d’exploitation de la mine deGuettara pour la production de manganèse. Le ministre a indi-qué, lors d’une rencontre avec les représentants de la sociétécivile locale au terme de sa visite de travail dans la wilaya deBéni-Abbès, que le "projet d’exploitation de la mine de man-ganèse de Guettara sera prochainement relancé dans le but dedonner une nouvelle dynamique au développement économiquede cette nouvelle wilaya et d’œuvrer à l’exploitation desrichesses minières de la région pour la création d’emplois et derichesse". Les ressources minières de ce site sont estimées à2,972 millions de tonnes, avec une teneur moyenne de 35 %en manganèse et des réserves de métal estimées à 1.047.564 detonnes. Le gisement de Guettara recèle un minerai de manga-nèse constitué principalement de braunite, de pyrolusite et depsilomélane. Le manganèse métal est utilisé à 95 % dansl’industrie sidérurgique, notamment en alliage pour les rails de

chemins de fer, et à 5 % dans les industries chimiques.Découvert en 1953 et évalué en 1955, ce gisement de 5 km2

est localisé à 130 kilomètres de Béni-Abbès.

31.500 élèves des différents établissements scolaires dans leswilayas de Ghardaïa et d’El-Ménéa ont été sensibilisés aux dan-gers du gaz et de l’utilisation d’appareils non conformes. Cesactions de sensibilisation mettent l’accent sur les dangers desinstallations intérieures de gaz et l’utilisation d’appareils nonconformes en période hivernale. Pas moins de 200 établisse-ments scolaires ont été touchés par ces actions de sensibilisa-tion, en plus d’une quinzaine d’émissions radiophoniques et360 spots publicitaires de sensibilisation ayant été effectuéssur les ondes de la radio locale de Ghardaïa. Pour toucher legrand public, les agents de la Sadeg, en collaboration avec lesservices de la Protection civile, ont également animé sur lesplaces publiques des actions de sensibilisation, appuyées par ladistribution de dépliants. Initiées par la Sadeg, en étroite col-laboration avec la Protection civile, ces actions de sensibilisa-tion ont pour objectif d’expliciter les conditions d’installationet de raccordement au gaz et l’utilisation des appareils norma-lisés pour éviter les accidents domestiques mortels liés auxfuites et à l’inhalation de gaz. Selon le bilan de la Protection

civile, aucun cas d’inhalation de gaz de monoxyde de carbonen’a été enregistré dans les wilayas de Ghardaïa et d’El-Ménéadepuis le début de l’année en cours.

Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Ouadjaout, aaffirmé que le groupe de travail chargé de l’examen de l’état destroubles de l’autisme en Algérie présentera son rapport "la

semaine prochaine" aux instances concernées. Le ministre aprécisé qu’"il sera procédé à l’élaboration d’un rapport sur l’étatdes troubles de l’autisme en Algérie sur le plan social, éduca-tif et médical et les perspectives de la prise en charge desautistes, et ce dans le cadre d’une stratégie nationale à laquelleprendront part toutes les parties concernées". M. Ouadjaout asouligné que le nombre d'autistes a connu "une augmentationrapide dans notre pays", avant d'appeler le groupe de travail à"élaborer un inventaire détaillé sur la situation de ce trouble surle plan social, éducatif et médical à l’effet de tracer une straté-gie nationale réelle et praticable pour prendre en charge cettecatégorie". Le ministre a indiqué que son secteur a "adopté despolitiques s’appuyant sur l’insertion des enfants autistes dansle système éducatif normal, dont l’ouverture de classes spé-ciales dans les établissements d’enseignement public, ainsi quel’insertion de ceux qui présentent des troubles faibles dans lesclasses normales". 4.778 élèves atteints d’autisme sont scola-risés au cours de l'année scolaire 2019-2020.

Un rapport sur l’autisme bientôt soumis aux autorités concernées

Relance du projet d’exploitation de la mine de manganèse de Guettara Arrêté à

l’aéroport avec35... pinsons

cachés dans sesvêtements

Les douaniers ontdécouvert 35 pinsonsvivants cachés sur un

homme à l’aéroport JFKde New York. Le suspect,arrivé du Guyana, portaitsur lui de petits étuis

cylindriques fermés parun grillage pour laisser les

oiseaux respirer. Il en avait ainsi une

dizaine fixée à la doublurede sa veste, le resteenroulé autour de seschevilles, a indiqué leprocureur fédéral deBrooklyn ce mardi.Interrogé, l’homme a

expliqué qu’un contact luiavait offert 3.000 dollarspour transporter les

pinsons. Il a été présentéà un juge fédéral et remisen liberté moyennant unecaution de 25.000 dollars.

Un coq autorisépar la justice à...

chanterlibrement

Poursuivis par un voisinpour les chants de leurcoq jugé trop bruyantdans les Yvelines, les

propriétaires du volatileviennent d’être relaxés. Enattendant, la police estintervenue 96 fois à leur

domicile.Le coq nommé Elliot etses propriétaires étaientpoursuivis par des voisinsqui se plaignaient de seschants -intempestifs-.

Mais il pourra désormaiscontinuer de chanter àMantes-la-Jolie, car letribunal de police deVersailles vient de les

relaxer.

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 2021 15TÉLÉVISION

RREEDD

Retraité, Frank Moses s'ennuie dans sonpavillon de banlieue. Les journées sont longueset il trompe parfois son inactivité grâce au coupde fil qu'il passe à une jolie standardiste de lagestion des fonds de retraite. Cette morne rou-tine vole en éclats le jour où une bande de nin-jas essaye de l'assassiner.

21h00

La reproduction de tout articleest interdite sans lʼaccord dela rédaction. Les manuscrits,photographies ou tout autre

document et illustration,adressés ou remis à larédaction ne seront pas

rendus et ne feront lʼobjetdʼaucune réclamation.Gérant : Reda Mehigueni

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RRAAMMBBOO :: FFIIRRSSTT BBLLOOOODD

Profondément marqué par son expérience duViêtnam, John Rambo arrive dans la petite villede Jerkwater. Il sait qu'il ne trouvera pas lerepos tant qu'il n'aura pas rejoint le dernier sur-vivant de sa compagnie. Mais l'homme, victimecomme bien d'autres des armes chimiques uti-lisées sur les champs de bataille, vient de suc-comber à un cancer.

21h00

BBRRÈÈVVEE RREENNCCOONNTTRREE

En jouant la carte du réalisme et en sʼattachantà des gens ordinaires, David Lean a su toucherle cœur dʼun public en quête de rêves et deromance après les épreuves de la guerre. Cettebelle et triste histoire dʼamour rencontra unénorme succès populaire et fut doublement pri-mée à Cannes en 1946.

21h00

LLEE LLIIVVRREE DDEE MMAA MMÈÈRREE

Les mots d'Albert Cohen hantent Patrick Timsitdepuis qu'il a découvert "Le Livre de ma mère".Trente ans. C'est le temps qu'il aura fallu aTimsit pour mettre en chair cette ode à l'amourinconditionnel. Le comédien surprend en sedévêtant de son costume d'humoriste et livreune interprétation des plus saisissantes.

21h00

MMAARRIIÉÉSS AAUU PPRREEMMIIEERRRREEGGAARRDD

Du rêve au doute, il n'y a qu'un pas pour lescouples qui se sont rencontrés le jour de leurmariage, devant le maire et leurs familles réu-nies. Après des lunes de miel idylliques ou déjàchaotiques, selon les cas, les nouveau épouxapprennent à mieux se connaître.

21h00

CCLLEEMMJJEE TTEE RREETTRROOUUVVEERRAAII

Malgré les petits drames habituels, indispensa-bles au scénario, un appréciable vent de légè-reté souffle sur cette saison 11, rappelantl'esprit des débuts. L'arrivée d'un nouveau per-sonnage, incarné par Loup-Denis Elion y parti-cipe largement. Ses passes d'armes avec Clemoffrent de beaux moments de pure comédie.

21h00

MMEEUURRTTRREESS AAUU PPAARRAADDIISS

L'inspecteur Neville Parker est hospitalisé, suiteà choc anaphylactique provoqué par une piqûrede mouche des sables. Lors de sa première nuitsur place, son infirmière Dena Johnson, meurt,après s'être enfermée dans son bureau. Tousles indices font penser à un suicide, mais undétail gêne l'inspecteur, qui ne peut s'empêcherde trouver cette mort suspecte.

21h00

SSEECCRREETTSS DD’’HHIISSTTOOIIRREE

De son vrai nom François-Marie Arouet,Voltaire connaît la célébrité dès l'âge de 24 ansavec sa pièce de théâtre "Oedipe". Poète, his-torien, philosophe, il est l'intellectuel qui incarnele mieux le siècle des Lumières. Il fait de lasuperstition et des abus de l'Eglise le combatde sa vie.

21h00

LLAA SSEELLEECCTTIIOONNDDUU MMIIDDII LLIIBBRREE

Page 3: RETRAITE ANTICIPÉE L EGOUV R NM T SUR LA DÉFENSIVE

Le président de la République,Abdelmadjid Tebboune, aérigé la liberté de la presse en"principe immuable" dans lanouvelle Constitution, àtravers un ensemble degaranties permettant aujournaliste d'exercer sonmétier avecprofessionnalisme etdéontologie, a indiqué samedile ministre de laCommunication, porte-paroledu Gouvernement, AmmarBelhimer.

PAR LAKHDARI BRAHIM

“A ujourd'hui, en aspirant àun avenir de plus en plusprospère pour la presse,nous prenons pour

repères les sacrifices honorables (...) et latransformation substantielle que connaît laprofession à la lumière du processusd'édification d'une Algérie nouvelle, fondéesur la transition numérique sûre et inclu-sive", thème du Prix du président de laRépublique du journaliste professionnel2020, a écrit M. Belhimer, dans un mes-sage adressé à la corporation, à l'occasionde la Journée mondiale de la liberté de lapresse (3 mai).Il a affirmé, dans ce sens, que le présidentde la République "a érigé la liberté de lapresse en principe immuable, consacré parla Constitution du 1er novembre 2020,avec toutes les garanties qui offrent aujournaliste l'espace de liberté nécessaire àl'exercice de ses missions, avec profession-nalisme et déontologie", rappelant l'article54 de la Loi fondamentale, qui dispose que"le délit de presse ne peut être sanctionnépar une peine privative de liberté".La position du président de la Républiqueà ce sujet "a été accompagnée d'actes quiont conféré à cette nouvelle orientation sadimension effective, notamment à lafaveur de ses rencontres périodiques avecles différents médias nationaux, publics etprivés, voire étrangers", a-t-il souligné,ajoutant qu'il (le Président) a égalementfait des réseaux sociaux "un moyen directet interactif à travers lequel il s'adresse auxcitoyens, où qu'ils soient, en toute sincé-rité et transparence".Dans le même contexte, a fait observer leministre, "un décret exécutif relatif auxmodalités d'exercice de l'activitéd'information en ligne a été élaboré ennovembre dernier", rappelant que cetteactivité est désormais "soumise à la publi-cation à travers un site électronique, dontl’hébergement est exclusivement domici-lié physiquement et logiquement enAlgérie, avec une extension du nom dedomaine .dz"."Une démarche souveraine mise en œuvrepar des compétences exclusivement natio-nales qui ont réussi, haut la main, à met-

tre en échec des tentatives de piratage desites électroniques connus pour défendreles intérêts de l'Algérie, notamment lorsde l'opération de transfert et d'hébergementde contenu en Algérie", a affirmé M.Belhimer.A ce propos, le ministre a souligné que lapromulgation du décret exécutif régissantla presse électronique "s'inscrit dans lecadre des grands chantiers de réforme baséssur deux principaux axes".Le premier concerne “le renforcement dusystème législatif et réglementaire du sec-teur et son adaptation aux dispositions dela Constitution”, a-t-il précisé, faisant étatde la “mise en place, récemment, d'uneCommission au niveau du ministère, enpartenariat avec l'Autorité de régulation del'audiovisuel (ARAV) et la contributiond'experts spécialisés, chargée del'adaptation et de l'actualisation de la loirelative à l'activité audiovisuelle de 2014”.Il s'agit, en outre, d'adapter et de mettre àjour "des projets relatifs aux agences deconsulting en matière de communication,à la publicité, à la loi organique relative àl'information et à la décision de lancer unappel à candidature pour l'octroid'autorisation de création de services detélédiffusion thématique".Le deuxième axe a trait à "la maîtrise de lanumérisation, à travers la dotation en équi-pements développés et la garantie d'uneformation ciblée, en vue de parvenir à pro-duire un contenu cybernétique nationalsécurisé et diversifié".Mettant en avant l'importance de la presseélectronique, le ministre a rappelé lesnombreuses interviews qu'il avait accor-dées, entre janvier et avril 202, à des jour-naux et des sites électroniques nationauxet étrangers sur des questions d'actualité,comme la pandémie (Covid-19), la guerre

cybernétique systématique contrel'Algérie, la situation au Sahel et la nor-malisation avec l'entité sioniste.Il a fait remarquer, dans le même sens, queces interviews étaient, également, focali-sées sur "la réalité du secteur de la commu-nication et sur les réformes engagées dansle but de promouvoir le métier de journa-liste et d'améliorer la performance du sec-teur dans divers domaines".Sur un autre registre, et dans une optiquede rationalisation de l'exploitationd'ALSATCOM-1, premier satellite de télé-communications algérien, un décret exécu-tif modifiant et complétant le décret por-tant Statut de l'Etablissement Public deTélé Diffusion d'Algérie (TDA) a été pro-mulgué en 2020.A ce propos, le ministre a indiqué queTélédiffusion d'Algérie peut, en vertu de cechangement, "conclure des contrats com-merciaux pour la fourniture de prestationsde services de diffusion directe, par satel-lite, pour les services audiovisuels et lalocation de capacités satellitaires appro-priées sur des satellites nationaux ouétrangers".

La presse nationaleconsciente des défis

Par ailleurs, le ministre de laCommunication a affirmé que la pressealgérienne qui célèbre, à l'instar de lapresse mondiale, la journée de la liberté dela presse sous le slogan, cette année, de"l'information comme bien public", "estconsciente de l'ampleur des défis qui seposent à elle en termes de contribution àl'édification d'une société forte, notam-ment par l'exploitation, à bon escient etdans la transparence, de l'information cré-dibles pour produire et diffuser un contenu

professionnel et contrer la désinformationet les allégations dangereuses, armes desguerres de la 4ème génération".Pour M. Belhimer, "l'effort national seconfirme au vu de la forte concurrencemédiatique à attirer le public algérien à tra-vers divers supports médiatiques étran-gers".Face à cette réalité et en consolidation durôle des médias publics thématiques,l'année 2020 a vu le lancement de chaînesTV spécialisées, en l'occurrence la "A3" et"Savoir et Mémoire" en attendant d'autres,notamment les chaînes parlementaire etinternationale, outre l'ouverture debureaux de la Télévision algérienne dansdes capitales mondiales.De même qu'en consécration de la libertéde la presse et du droit du citoyen àl'information, "la même période a connula réalisation de nouveaux locaux de radiosrégionales à Mostaganem et Tébessa ensus de l'apparition de nouveaux titres et de75 sites électroniques et l'octroi de 37 cer-tificats d'enregistrement de média en ligneaprès confirmation de leur domiciliationdz, avec pour objectif d'atteindre, d'ici leprochain été, 100 sites web sécurisés enAlgérie", a relevé le ministre.Et d'ajouter: "Autant nous, nous sommesfiers de compter 8.500 journalistes et 180quotidiens, bénéficiant du soutien de l'Etaten matière de papier et de publicitépublique, autant nous nous attelons à lapromotion de la presse pluraliste, libre etresponsable. Une presse qui soit un alliépivot dans le développement des droits del'Homme et des démocraties, dans la réali-sation du développement durable et dans lacontribution à produire le changementescompté dans l'attitude du destinataire etdans son interaction positive avec les évè-nements qui l'entourent".A ce propos, M. Belhimer a plaidé pourl'approche intégrée visant à consolider larelation de confiance entre la presse et lecitoyen, d'autant que 69% des Algérienssont convaincus que la presse critiquelibrement la performance duGouvernement, assez régulièrement etsans crainte de poursuites, d'après lesrésultats d'un sondage mené par une uni-versités étrangère.A l'occasion de la célébration de la Journéemondiale de la liberté de la presse, leministre de la Communication a tenu àexprimer ses chaleureuses félicitations àl'ensemble des journalistes, réitérant sonsoutien "absolu" à tous les efforts visant àvaloriser la profession.Il a en outre formé, pour la corporation, levœu davantage de distinction, "qui soit à lahauteur de ses apports et de nos aspirationscommunes à développer continuellementsa performance dans la cadre de la liberté deparole, de la véracité de l'information et dela responsabilité de la source".Le ministre n'a pas manqué l'occasion, dese recueillir à la mémoire des martyrs dela profession "qui ont défendu, au prix deleur vie, son honneur et les valeurs devérité, de paix et de justice, notammentdurant les périodes difficiles qu'a eues à tra-verser l'Algérie, dont la plus récente est lapandémie du coronavirus".

L. B.

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 2021 3EVENEMENT

BELHIMER :

“Le président Tebboune a érigéla liberté de la presse en principe

constitutionnel immuable”

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 202114

LIGUE 1 : USM BEL ABBÉS

Horizon obscur pour "Mekerra"La situation au sein de l’USMBel Abbés, sociétaire de laLigue 1 professionnelle, va dumal en pis. L’avenir s’annonceobscur pour El Khedra etaucune solution ne se profile àl’horizon.

PAR MOURAD SALHI

L a formation de la Mekerra, àl’instar de la quasi-totalité desautres clubs qui animent le cham-

pionnat dit professionnel, est confron-tée à d’interminables problèmes finan-ciers ayant causé un départ massif deses joueurs au cours de l’intersaison.Se trouvant en situation de faillite, leclub n’arrive plus à qualifier ses nou-velles recrues ni assumer sesdépenses.Devant une telle crise sans précédent,le directeur général de la société spor-tive par actions (SSPA) Abbes Morsli,a démissionné avant-hier samedi deson poste en compagnie de son staffadministratif et de l'entraineur del'équipe, le Tunisien Moaz Bouakaz.Un départ expliqué par la situationfinancière complexe du club et quidure depuis plusieurs mois. "La situa-tion financière délicate que traverse leclub depuis le début de cette saison estla principale raison pour laquelle desjoueurs, staff techniques et responsa-bles jettent l’éponge", a indiqué leclub via un communiqué de presse.La même source confirme que le staffadministratif du club a précisé qu’ils’était retrouvé, depuis sa nominationen septembre dernier, dansl’obligation de se charger de l’aspect

financier alors qu’il ne s’agit pas deson ressort. En tous cas, c’est le floutotal en matière de finance dans lamaison d’El Khedra. Cette crise finan-cière lancinante a poussé même lesjoueurs à observer une grève pourréclamer leurs salaires ou carrémentleurs lettres de libération. Le stafftechnique à sa tête le tunisien MoazBouakaz s’est retrouvé devant undilemme et ne sait plus à quel saint sevouer.La direction de l’USM Bel-Abbèss’est déclarée, "incapable" à l’heureactuelle de s’acquitter de ses dettesenvers d’anciens joueurs et staff tech-nique estimées à un peu plus de 90millions DA. La même sourceconfirme que la priorité va à la régula-risation de la situation financière del’actuel effectif.Il y a quelques jours, la Chambrenationale de résolution des litiges(CNRL) relevant de la Fédérationalgérienne de football a interdit à 13clubs de l’élite, dont l’USMBA, derecruter lors du mercato hivernalallant du 22 mars au 11 avril, s’ils ne

venaient pas à épurer leurs dettesenvers d'anciens joueurs.Lors de leur dernière réunion avec leprésident de la Ligue nationale defootball, Abdelkrim Medouar, les pré-sidents de clubs ont exigé l’argent desdroits télé, non payés depuis plusieursmois. Medouar a promit de soumettrecette préoccupation au prochainbureau fédéral. Jusqu’au là, aucunesolution pour régler la situation admi-nistrative et financière du club ne seprofile à l’horizonPar ailleurs, l’équipe qui ne s’est pasentrainée pendant toute cette périodede trêve, a été courgée la semaine der-nière par la JS Kabylie (5-0), lors dumatch de la mise à jour du champion-nat de Ligue 1 et éliminée par la suitede la coupe de la ligue parl’Olympique Médéa (1-0). Lors de la20e journée, qui marquera le début dela phase retour, prévue demain mardi,l’USM Bel Abbés se rendra à Algerpour donner la réplique au MC Alger,dans une rencontre qui s’annonce à laportée du Doyen.

M.S.

TURQUIE

17ème passe décisive de la saison pour Rachid GhezzalLargement vainqueur face à Hatayspor(7-0), Besiktas continue sa marcheroyale vers son seizième titre de cham-pion de Turquie avec un RachidGhezzal une nouvelle fois décisif.Titulaire dans le dispositif de SerguenYalcin, l'international algérien a parti-cipé au large succès des Aigles Noirsen étant passeur décisif sur le qua-trième but stambouliote marqué parl'ancien marseillais Georges-Kevin

Nkoudou à la 38ème minute. Sur cetteaction, Ghezzal a su effectuer une belleremonté de balle avant de servirNkoudou qui a astucieusement sutromper le gardien adverse. Une nou-velle passe décisive pour le joueurformé à l'OL, qui comptabilise désor-mais 17 passes décisives sur la saisonet qui célèbre avec cette nouvelleoffrande son récent titre de meilleurjoueur du mois en Superlig. Avec dix-

sept passes décisives sur une seule sai-son, Rachid Ghezzal égale ainsi lerecord établi en championnat turc parle milieu offensif argentin PabloBatalla avec Bursaspor lors de la sai-son 2012-2013. Il égale aussi lalégende brésilienne de FenerbahceAlex de Souza, auteur de 17 passesdécisives lors de la saison 2010-2011.Au classement, Besiktas a réalisé ungrand pas vers le titre de champion de

Turquie grâce à cette large victoireface au promu Hatayspor lui permet-tant ainsi d'avoir huit points d'avancesur son rival Fenerbahce qui recevralundi soir Erzurumspor. Lors de la pro-chaine journée de championnat, lescoéquipiers de Rachid Ghezzal pour-raient sceller leur quête du titre dans unbouillant derby prévu samedi prochainface au Galatasaray de SofianeFeghouli.

L’entraîneur des Verdioblancos a tenu às'exprimer sur le départ programmé deson défenseur central Aissa Mandi àl'issue de l’actuelle saison pourVillareal. Annoncé un temps en par-tance pour l'Inter Milan et cité commepotentiel option pour le Barca par plu-sieurs titres de presse européens, AissaMandi a finalement opté pour Villareal,actuel septième de Liga, continuantainsi son aventure en Liga. Interrogésur le départ de l'ancien rémois,

Manuel Pellegrini a ainsi confirmé ledépart de l'ancien rémois pour le "sous-marin jaune" pour les quatre pro-chaines saisons en déclarant ; « Mandiest un joueur sur lequel nous émettonsaucun doute à propos de son honnêteté.(...) Après cinq années au club, il metun terme à son contrat comme celaarrive souvent, mais il est pleinementimpliqué avec nous jusqu'au derniermatch de la saison. C'est une situationinconfortable, car Villareal est impli-

qué (NDLR : Villareal est à un point duBetis à cinq journées de la fin), maispersonne ne doute de son honnêteté ».Évoluant lors des cinq dernières saisonsous les couleurs du Betis, AissaMandi a ainsi dépassé la barre des 150matchs en Liga en devenant au fur et àmesure une des références à son postedans le championnat espagnol. Uneaventure qu'il aura à coeur de termineravec une qualification directe pour lesphases de poules de l'Europa League.

ITALIEAdam Ounas etCrotone relégués

en Serie BTitulaire aujourd'hui lors de la récep-tion du leader interiste, Crotonedevait impérativement remporter sonmatch pour garder un petit espoir demaintien.Performant dans un duo offensifformé avec Simy, l'internationalalgérien a joué la rencontre face auxNerazzurri dans un rôle de deuxièmeattaquant. Prêté par Naples, Ounas aété l'auteur d'une belle prestation enétant l'un des meilleurs acteursdurant ce match en essayant de créerle jeu pour ses coéquipiers. Uneprestation solide durant laquelle il aessayé d'aider son équipe dans lestâches défensives puis pour proposerdes solutions dans la constructiondes contres-attaques face à un Interqui pouvait se rapprocher à un pointd'un titre de champion attendudepuis plus de dix ans. Malgré labelle prestation d'Ounas qui a joué72e minute, Crotone a finalementperdu sur le score de deux buts à zéroscellant ainsi sa relégation en Serie Bdistancé de treize points par le pre-mier non-relégable Cagliari. Arrivéen Calabre lors du dernier mercatohivernal, Adam Ounas se voit ainsicontraint de quitter Crotone à l'issuede la saison en vue de retourner auNapoli, où il demeure sous contratjusqu'en juin 2022.

ARABIE S.M’bolhi prolongeavec Al-Ettifaqjusqu’en 2023

Raïs M'Bolhi reste en Arabie. Legardien a prolongé son contratjusqu'en 2023. L'aventure saou-dienne de Raïs M'Bolhi n'est pasencore prête à s'arrêter. Arrivé en2018 du côté d'Al-Ettifaq,l'international algérien a retrouvéune stabilité en club qui lui avaitmanqué tout au long de sa carrière.Âgé de 35 ans, M'Bolhi était en finde contrat en juin 2021. Finalement,son bail ayant officiellement été pro-longé jusqu'en juin 2023, il est ainsiprobable que M'Bolhi termine sa car-rière en Arabie saoudite.

SPORTS

MERCATO

Départ de Mandi à Villareal confirmé

Page 4: RETRAITE ANTICIPÉE L EGOUV R NM T SUR LA DÉFENSIVE

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 20214 EVENEMENT

Les étudiants et diplômés enpharmacie crient leur ras lebol. Depuis plusieurs jours, ilsappellent à “sauver” lesecteur en Algérie et, surtout,à “réhabiliter” le métier. Al’origine de cette colère,l’annonce par le ministère dela Santé du lancement d’uneformation qualifiante au profitd’aides-soignants, afin de lesqualifier au poste d’aide-préparateurs dans lesofficines. Une goutte qui a faitdéborder le vase.PAR RANIA NAILI

L es réseaux sociaux pullulaient duhashtag “Sauvez la pharmacie” cesderniers jours. Sur Twitter, le hash-tag a été propulsé en tête des ten-

dances en Algérie. Sur Facebook, plu-sieurs pages ont enregistré un rush des étu-diants et diplômés de la spécialité, quipubliaient le hashtag dans les commen-taires.Les étudiants de cette spécialité étaientsurpris d’apprendre, dans un communiquédatant de la semaine dernière, l’ouverturepar la Direction de la formation du minis-tère de la Santé, et ce en collaboration avecle Syndicat national Algérien desPharmaciens d’officine (SNAPO), “d’uneformation d’aide-préparateur en officinesdestinés aux aides soignants, produit deformations des établissements privés deformation paramédicale”.“Les inscriptions à cette formation d’aidepréparateur en officine débutera à compterdu 27 avril au 27 mai 2021, au niveau desétablissements privés de formation para-médicale, sélectionnés comme des établis-sements pilotes”, lit-on dans le communi-qué, qui liste les établissements concernésdans plusieurs wilayas.

“Nous sommes prioritaires”“Le ministère doit déjà faire face à un pro-blème de chômage pour les diplômés enpharmacie. Les postes manquent chezl’Etat, dans les officines et dans les labo-ratoires. Comment peuvent-ils écarter lespersonnes issues du domaine ? La pharma-cie, c’est pour les diplômés en pharmacie… Pourquoi écarter tous les nouveauxdiplômés pour offrir de nouvelles forma-tions de 06 ou 12 mois et attribuer le titred’aide-préparateur en pharmacie”, s’indigneun étudiant dans une déclaration à 24hAlgérie.Les étudiants et nouveaux diplômésn’étaient pas les seuls à exprimer leurcolère. L’Association nationale des phar-maciens algériens (ANPHA) a exprimé sa“surprise”, quant à l’annonce par le minis-tère de cette formation.L’association affirme ainsi dans son com-muniqué, que “les textes réglementaires nepermettent pas de créer ces formations. Leretard de publication de décrets et de textescomplétant la dernière loi sanitaire de 2018suscite beaucoup de questionnementsd’incompréhension ! Les instructions et le‘temporaire’ ont dominé la réglementa-tion”, lit-on.L’ANPHA rajoute que “jusqu’à présent, iln’y a rien qui définit les différents statutset sépare les responsabilités. Ainsi les qua-lifications scientifiques et techniques pour

chaque statut et emploi. Même les ancienstextes existants depuis 1971 liés àl’organisation de la pharmacie, qui par-laient des préparateurs et de leurs assis-tants, doivent être revus en raison du granddéveloppement et des mutations dessciences pharmaceutiques et des métiers dela pharmacie”.Dans son communiqué, cette organisationévoque surtout “la responsabilité pharma-ceutique”. “Il n’est pas possible de parlerdes préparateurs en officine et leurs quali-fications et statuts avant de parler de la res-ponsabilité pharmaceutique, qui relève desfonctions du pharmacien, qui doit supervi-ser personnellement l’acte pharmaceutiqueet la formation de tous les employés etpraticiens par la suite”, rappellel’association.Autre point évoqué par l’ANPHA: la for-mation, et son contenu. “Les évolutionsdu secteur pharmaceutique nécessitent uneréforme totale de la formation pédagogiquede tous les praticiens de la santé sansexception et en particulier celle du phar-macien. Tout projet de formation doit sebaser sur les qualifications et les compé-tences recherchées”, affirme cette associa-tion.Cette association avertit ainsi contre le“recours à une formation qualifiante sousla couverture du ministère de la Santé”, quiservirait “juste à contrer l’anarchie desautres formations proposées. Ce n’est pasforcément la meilleure option”.

“Ils n’ont pas à être en colère”Messaoud Belambri, reponsable duSyndicat national algérien des pharmaciesd’officine (SNAPO), a expliqué ladémarche de son association et celle duministère de la Santé. Il affirme que cetteformation est “l’aboutissement de près de15 ans de travail et de démarches duSNAPO auprès des autorités concernées”.De son avis, cette formation aspire à“organiser la pharmacie d’officine enAlgérie”.“La pharmacie fonctionne avec son phar-macien titulaire, diplômé, autorisé par leministère de la Santé à exercer, accompa-gné par des professionnels de différentsmétiers, à l’instar des assistants, des auxi-liaires, des chargés du tiers payant, desstocks, des commandes, des secrétaires …En officine, ce qui est habituel, c’est lepharmacien, pharmacien assistant, prépa-rateur en pharmacie et les aides de tousmétiers confondus”, explique-t-il dans unedéclaration à 24H Algérie.“Cela dépend du pays. Chez nous, aucuneformation n’est dispensée pour former lepersonnel qui doit travailler au niveau desofficines. Il y avait uniquement, par lepassé, la formation des préparateurs maiselle a été abandonnée. Elle se fait demanière aléatoire mais pas de manièrerégulière. Un programme qui est fait pour

le préparateur en pharmacie hospitalière”,poursuit M. Belambri.“Depuis des décennies, le pharmacien enofficine est seul, désemparé. Aucune for-mation pour le personnel officinal n’estdispensée. Les officines se sont ainsimises à employer n’importe qui, pas dupersonnel formé pour venir en aide auxpharmaciens dans les tâches quotidiennes.Cela nous gênait beaucoup. Même lespharmaciens en était fatigués de recruterdes universitaires, toutes branches confon-dues et les former.Cela nous demandaitbeaucoup d’efforts et cela ne répondait pasaux besoins”, poursuit le président duSNAP. Le président du SNAPO regrettaitainsi que les “pharmaciens soient criti-qués, parce qu’ils n’emploient pas du per-sonnel spécialisé, alors que la formationn’existe pas”.“Cela fait plus de 15 ans, que nous démar-chons le ministère de la Santé pour relan-cer cette formation. Mais comme ces per-sonnes formées aillent généralement versle privé, que la capacité de formation desautorités sont limitées, ils ne pouvait pasformer pour les autres. Avec toues lesécoles paramédicales que le ministèredétient, ils ont toujours du mal à subvenirà leurs propres besoins dans le secteurpublic”, fait-il remarquer.“Il fallait chercher des solutions ailleurs.Les Tunisiens se sont adressés à laFormation professionnelle. Nous l’avonsfait. Nous avons été reçus par le SG àl’époque en présence de toutes les équipespédagogiques avec un projet de formationde 3 ans. Nous avions travaillé dur. Quandnous avons finalisé le projet, 24 mois dethéorie puis 6 mois, nous avons rencontrédes obstacles juridiques. Le ministère de laSanté n’a pas validé cette formation”,explique le SNAPO.Ce syndicat explique ainsi avoir de nou-veau démarché le ministère de la Santé.“Ils bloquaient notre projet, nous leuravons ainsi demandé de nous en donner. LaDirection de la formation a de ce fait lancécette formation et créé ce statut d’aide-pré-parateur”.“Il s’agit d’une formation de 12 mois théo-rique plus 6 mois de stage au niveau desofficines. Un métier spécialisé pour assu-rer certaines tâches dans les officines. Laformation porte sur de la biochimie, de lagestion, de la déontologie et même del’informatique. Un titre nouveau, l’aide-préparateur puisque le titre de préparateurest enregistré mais uniquement pourl’officine hospitalière”, rajoute-t-il à 24HAlgérie.Messaoud Belambri explique, que cettedémarche a également pour but de contrerles “écoles de tout qui s’improvisaient enformateur de ‘vendeur en pharmacie’, titreque nous rejetons d’ailleurs”. La pharma-cie est un espace de santé et le pharmacienne vend pas mais dispense un médicament.

“Des écoles de formation paramédicale,agréées par le ministère, vont ainsi assurercette formation d’aide-préparateur, selon unprogramme agréé et conçu par la tutelle,pour acquérir un certificat de formation”,poursuit-il.Pour M. Belambri, les étudiants et nou-veaux diplômés “n’ont pas à être encolère”. Il n’y a aucune confusion entre unpharmacien et un non-pharmacien. Nousdénombrons 11.500 pharmaciens, pour52.000 employés dans les officines. Lapharmacie est un cabinet médical, commedans un hôpital où nous trouvons le rési-dent, le professeur, l’interne, le techniciensupérieur, la femme de ménage, l’agent debureau, la secrétaire, le soignant, l’aide-soignant, de différents degré de métiers,comme dans toute administration.Le SNAPO estime ainsi que “c’est uneavancée pour la pharmacie en Algérie etson organisation. Dans le monde entier, onparle d’équipe officinale”.Pour le président de ce syndicat, il n’estpas question de “recruter un pharmacienpour exercer comme aide-préparateur, oupour lui demander de soulever des cartons.C’est un grade. Nous ne mettrons pas unpharmacien au même niveau qu’un ven-deur, ou qu’un aide-soignant. Il a savaleur”, explique-t-il.

22% des nouveaux diplômésen pharmacie au chômage

La création de cette formation par leministère de la Santé, est la goute qui afait débordé le vase chez les étudiants etjeunes diplômés en pharmacie, qui envisa-gent de mener des débrayages pour alerteret améliorer leurs situations.Sur les réseaux sociaux, où les étudiantsdébattent et s’organisent, ils évoquent unesérie de revendications. Ils exigent ainsi deconsacrer un quota aux pharmaciens pourchaque services des établissements hospi-taliers, d’employer, « au moins 07 phar-maciens dans les laboratoires de fabrica-tion de médicaments, de matériels médi-caux, de compléments alimentaires ou deproduits cosmétiques.Il exigent aussi l’augmentation du nombrede postes dans les hôpitaux publics, ainsique la révision de la procédure d’octroi del’agrément, pour l’exercice du métier dansles officines. Les étudiants et nouveauxdiplômés demandent également uneretraite obligatoire à partir de 65 ans etl’octroi de crédits sans intérêts au profitdes porteurs de projets dans le domaine.Selon une étude dévoilée par l’ANPHA enjanvier 2021, 22% des nouveaux diplômésen pharmacie sont au chômage. La mêmeétude, qui portait sur leur situation socio-professionnelle, explique que les opportu-nités “d’emploi sont très réduites dans lestrois premières années post-universitairehors officine”.L’enquête, menée sur les réseaux sociauxsur un échantillon de plus de 3.300 phar-maciens, montre que “80% des répondantsconsidèrent qu’il est très difficile de trouverun emploi dans le secteur pharmaceu-tique”. “36% affirment trouver très diffici-lement un emploi dans le secteur pharma-ceutique, 45% difficilement et 19% facile-ment”, affirme-t-elle.“En l’espace de cinq ans entre 2015 et2019, le nombre des diplômés a augmentéde 16% et celui des pharmaciens sansemploi de 34%. Ce qui signifie que lavitesse d’augmentation du taux de chô-mage est supérieure à celle du nombre dediplômés sur l’échantillon de l’enquête”,avait noté l’Anpha.

R. N.

LES ÉTUDIANTS EN PHARMACIE EN COLÈRE

Le SNAPO s’explique

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 2021 13MONDE

L'"état de siège" a étéproclamé dans les deuxprovinces du Nord-Kivu et del'Ituri, à l'est de la Républiquedémocratique du Congo oùdes dizaines de groupesarmés sont encore actifs.

L e président de la République démo-cratique du Congo, FélixTshisekedi, a décrété l'"état de

siège" dans deux provinces de l'est dupays frappées par la violence desgroupes armés et des massacres decivils, a indiqué le porte-parole du gou-vernement vendredi soir.Une "ordonnance doit encore détailler lesmodalités d'application de cet état desiège", a ajouté le porte-parole rendantcompte vendredi soir du Conseil desministres."Le président de la République a informéle Conseil des ministres de sa décisionde proclamer, conformément à l'article85 de la Constitution, un état de siègedans les provinces du Nord-Kivu et del'Ituri", a déclaré Patrick Muyaya. "Uneordonnance présidentielle sera renduepublique dans les prochaines heures", a-t-il ajouté.L'article 85 prévoit que le Président pro-clame "l'état d'urgence ou l'état de siège

lorsque des circonstances graves mena-cent, d'une manière immédiate,l'indépendance ou l'intégrité du territoirenational, ou qu'elles provoquentl'interruption du fonctionnement régu-lier des institutions. Il en informe laNation par un message".Jeudi, le Président Tshisekedi avait pré-venu qu'il préparait des "mesures radi-cales" face à l'insécurité dans l'est dupays.

Mardi à Paris, il avait demandé auPrésident Emmanuel Macron l'aide de laFrance pour "éradiquer dans la région deBeni les Forces démocratiques alliées,un groupe armé à tendance islamiste, audiscours islamiste et aux méthodes isla-mistes" selon lui.Lundi, son nouveau Premier ministreJean-Michel Sama Lukonde évoquaitdéjà "l'état d'urgence à l'Est, avec notam-ment le remplacement de

l'administration civile parl'administration militaire".Des dizaines de groupes armés sontencore actifs dans l'Est de la RDC - 122,d'après un groupe d'experts.Les ADF, à l'origine des rebelles musul-mans ougandais, sont de loin les plusmeurtriers : ils sont accusés du massacrede plus de 1.000 civils rien que depuisnovembre 2019 dans le territoire deBeni. À Beni, la police a dispersé ven-dredi matin un sit-in de lycéens qui ontmanifesté pendant une semaine devant lamairie pour demander la présence surplace du Président Tshisekedi, et ledépart de la Mission des Nations uniesau Congo, accusée de ne rien faire faceaux groupes armés.Riches en minerais, à la frontière del'Ouganda, du Rwanda et du Burundi, lesdeux provinces du Nord et du Sud-Kivuont basculé dans la violence lors desdeux guerres du Congo (1996-97, 1998-2003), sans retrouver une vraie stabilitédepuis.Plus au Nord, la province de l'Ituri a denouveau basculé dans la violence fin2017 après une accalmie d'une quinzained'années.Entre 1999 et 2003, un conflit entredeux communautés - Hema et Landu -avait fait des milliers de mortS, jusqu'àl'intervention de la force européenne,Artemis.

Le Président américain, Joe Biden, envi-sage un recours à la diplomatie pourfaire pression sur la Corée du Nord afinqu'elle renonce à ses armes nucléaires età ses missiles balistiques, a annoncévendredi la Maison blanche.La porte-parole de la Maison blanche,Jen Psaki, a déclaré aux journalistes àbord d'Air Force One que les responsa-bles américains avaient terminé un exa-men de plusieurs mois de la politique à

tenir à l'égard nord-coréenne. La "dénu-cléarisation complète de la Corée duNord reste l'objectif", a-t-elle dit, maiselle a fait remarquer que les "quatre der-niers Présidents n'avaient pas réussi àamener Pyongyang à renoncer aux armesnucléaires".Les États-Unis poursuivront une"approche pratique calibrée qui estouverte à la diplomatie avec la Corée duNord et l'explorera, et qui permettra de

réaliser des progrès pratiques qui renfor-ceront la sécurité des États-Unis et deleurs alliés", a ajouté Jen Psaki.Jusqu'à présent, la Corée du Nord arefusé les avances diplomatiques del'administration Biden. Pyongyang sou-haite que les Washington et ses alliéslèvent les sanctions économiques impo-sées en raison de ses programmesd'armement.

Agences

Trois personnes ont été mises en exa-men et écrouées dans le cadre d'une infor-mation judiciaire ouverte pour "associa-tion de malfaiteurs terroriste criminelleet financement du terrorisme", a annoncéà l'AFP une source judiciaire. Huit per-sonnes avaient été placées en garde à vueen France le 27 avril dans une enquêtepréliminaire portant sur le séjour d'unhomme en Syrie et un possible réseaud'envoi de fonds vers ce pays. Sixhommes avaient été interpellés dans leBas-Rhin et un autre dans le Puy-de-Dôme, tandis qu'une huitième personnes'était présentée au siège de la Directiongénérale de la sécurité intérieure (DGSI)

à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) oùelle était convoquée. Le 30 avril, àl'issue de 96 heures de garde à vue, leParquet national antiterroriste (Pnat) aconfié les investigations à un juged'instruction antiterroriste. Les trois per-sonnes mises en examen sont nées enRussie pour deux d'entre elles, enGéorgie pour la dernière, selon unesource proche du dossier. Elles ont étéplacées en détention provisoire.Certaines de ces personnes sont issuesde la communauté tchétchène, seloncette même source. Au terme d’une per-quisition il a été trouvé 40.000 euros enespèces ainsi que des éléments pouvant

servir à la constitution d'un système demise à feu, mais pas d'explosifs, a éga-lement précisé cette même source. Lescinq autres personnes ont été relâchéessans poursuite à ce stade. La justice anti-terroriste mène régulièrement des coupsde filet en France liés au financement duterrorisme vers la zone irako-syrienne.En septembre 2020, une vaste opérationd'interpellations avait été menée pourdémanteler un réseau utilisant descrypto-monnaies pour financer principa-lement des membres d'Al-Qaïda et dugroupe Etat islamique en Syrie. Despoursuites avaient été engagées contre 8des 30 personnes arrêtées.

RDC

Le Président proclame "l’état de siège"dans deux provinces

CORÉE DU NORD

Les USA définissent une nouvelle politiquede diplomatie

FRANCE

Trois individus placés en détention provisoirepour terrorisme

ESPAGNEArrestation detrois personnesqui appelaientà des attentats

en FranceLa police espagnole a annoncél'arrestation de trois personnes radicali-sées soupçonnées d'appeler à commet-tre des attentats en France mais aussien Espagne. Trois personnes "radicali-sées", soupçonnées d'appeler à com-mettre des attentats en France après larepublication en 2020 par CharlieHebdo de caricatures du prophèteMohamed, ont été arrêtées mardi dansla ville de Grenade a annoncé le 29avril la police. "Il y avait une clairemenace pour la sécurité publique, nonseulement en Espagne, mais aussi enFrance", a déclaré la police espagnoledans un communiqué. Les suspects"très radicalisés", présentés au juge,ont été arrêtés le 27 avril à l'aube àl'issue de six mois d'enquête, selon lamême source. Ils avaient recouru auxréseaux sociaux et à leurs comptesavec près de 19.000 followers afind'encourager à commettre des attentatsterroristes contre des Français et desinstitutions françaises. L'enquête desforces de police avait commencé enoctobre, un mois après la nouvellepublication par l'hebdomadaire françaisCharlie Hebdo des caricatures incrimi-nées.

Agences

Page 5: RETRAITE ANTICIPÉE L EGOUV R NM T SUR LA DÉFENSIVE

L'Agence nationale depromotion du commerceextérieur (Algex) convie lesopérateurs économiques etles exportateurs de services àparticiper au Saloninternational du commercedes services de la Chine- 2021» (CIFTIS - 2021).

C ette manifestation économiqueet commerciale, qui aura lieudans un contexte marqué par

une situation sanitaire mondiale catas-trophique, a connu un succès fulgu-rant dans les précédentes.Cet événement qui se tiendra, commepour l'édition de 2020, in situ àBeijing, et en ligne, au début du moisde septembre 2021, est très prisé parles entrepreneurs étrangers en quêtede partenariat et de contrat de négoceet de transactions commerciales dansle cadre des échanges commerciauxinternationaux.L'invitation officielle suivra, selon lesorganisateurs, dès l'adoption par lesautorités chinoises des dispositionspratiques et du programme de l'éditionde cette année 2021, indique l'Algex."Les exposants des produits et ser-vices, des institutions et entreprisespubliques et privées (tourisme, artisa-nat, culture...), doivent saisirl'opportunité de l'exposition en ligne,ouverte aux participants gratuitement,pour faire connaître leurs produits etétablir des partenariats avec des opé-rateurs chinois et étrangers du secteur,ajoute cette même source.La participation en ligne, peut se fairesur la plateforme Internet du CIFTISsur laquelle peuvent être téléchargésdes photos, des textes et des vidéos(promotionnels), qui constitueront lepavillon en ligne. Trois formesd'exposition en ligne sont donc possi-

bles : l'Album photo, le Pavillon en2D et le Pavillon en 3D, précise cettesource. A noter, en effet, que le Saloninternational du commerce des ser-vices de la Chine est l'un des plusgrands en son genre dans le monde.L'édition 2020 du CIFTIS a été ani-mée par des participants de 148 payset régions du monde. Organisé depuisl'année 2012, conjointement par leministère chinois du Commerce et lamunicipalité de Beijing. Aussi,l'Algex souligne que "CIFTIS, estparmi les trois principaux événementsinternationaux promus par les hautesautorités chinoises, dans le cadre de lapolitique d'ouverture (économique) dupays. Les deux autres sont, « le Salondes importations des Shanghai » et «la Foire de Canton (Guangzhou) »".L'édition 2021 du CIFTIS se tiendradans un contexte qui sera marqué enChine par l'entame d'un nouveau planquinquennal de développement éco-

nomique et social 2021-2025, quivise, selon les autorités chinoises,entre autres, à asseoir davantagel'ouverture du marché aux entreprisesétrangères, à travers, entre autres, lamise en œuvre du nouveau concept dedéveloppement basée sur la « doublecirculation », ou « double dynamiquede développement, note l'Algex."Il s'agit d'un concept lancé par lePrésident Xi Jinping en 2020, quiconsiste à consolider et étendre lemarché intérieur tout en continuant àstimuler les échanges commerciaux(plus d'ouverture) et l'attraction desinvestissements étrangers. Le com-merce des services, l'économie numé-rique et le commerce en ligne, pren-dront dans ce cadre une place dechoix" relaté l'Algex, qui recom-mande donc la participation active etqualitative des exportateurs et opéra-teurs économiques algériens spéciali-sés dans le commerce international et

la conquête des marchés extérieursprésentant des opportunitésd'exportation.Le commerce des services est trèsimportant en matière de développe-ment des activités commerciales inter-nationales afin de mieux encadrer etorienter les exportateurs.Le commerce des services est définien termes de modes de fourniture: Lemode 1 désigne la fourniture de ser-vices d'un pays à un autre (exemple:centre d'appel). Le mode 2 désignel'utilisation de services par desconsommateurs ou des entreprisesdans un autre pays (exemple: tourismeinternational).Cet accord général multilatéral delibéralisation des échanges et servicestend à intensifier la pratique du com-merce international et favoriser lesrelations économiques au niveaumondial.

A. A.

MIDI LIBREN°4250 | Lundi 3 mai 202112 ECONOMIE

SALON INTERNATIONAL DU COMMERCE DES SERVICES DE LA CHINE 2021

Vers une participation active desopérateurs économiques algériens

La Société nationale de commerciali-sation de produits pétroliers (Naftal) aréceptionné un nouveau navire cabo-teur-ravitailleur, dénommé le "MT-Tolga", d'une capacité de 4.500tonnes, destiné à approvisionner lesnavires nationaux et internationaux encarburants, notamment en haute mer.L'objectif de cette nouvelle acquisi-tion est "exclusivement" économiqueet vise le ravitaillement de naviresnationaux et étrangers en merMéditerranée et au-delà, a affirmé leministre de l'Energie et des Mines,Mohamed Arkab, lors de la cérémoniede réception de ce navire, qui a vu laprésence de plusieurs ministres du

gouvernement. "Chaque année,12.000 navires étrangers traversent leseaux territoriales algériennes sansqu'on en tire bénéfice économique-ment", a fait observer Arkab, ajoutantque ce nouveau navire doit profiter aumarché national, en assurant le trans-port des produits pétroliers du termi-nal d'Arzew vers l'Est du pays etdepuis la raffinerie de Skikda vers lesautres wilayas côtières. Long de 83mètres et doté d'une capacité de trans-port de 4.000 tonnes de fuel et de 500tonnes de gasoil, le navire a étéconstruit par un opérateur néerlandaisau niveau d'un chantier naval chinoispour un coût total de 16,7 millions

d'euros. Deux autres navires d'unecapacité de 2.500 tonnes seront égale-ment réceptionnés d'ici la fin du pre-mier semestre de l'année en cours.De plus, la société Naftal est en voiede finaliser un projet d'acquisition detrois autres navires devant capterdavantage de navires transitant laMéditerranée, ce qui va lui permettrede hisser ses recettes en devises.Intervenant lors de cette cérémonie, lePDG de Naftal, Kamel Benfriha, arelevé l'intérêt de cette nouvelleacquisition, affirmant que la sociétén'a pas renouvelé sa flotte depuis plu-sieurs années."Nos anciens ravitailleurs ne répon-

daient pas aux spécifications tech-niques pour approvisionner lesnavires en mer", a-t-il noté.Grâce aux nouvelles acquisitions,l'entreprise Naftal prévoit de commer-cialiser près de 450.000 tonnes de car-burant annuellement au profit desnavires nationaux et internationaux, asouligné Benfriha, tout en mettant enavant l'avantage concurrentiel quepossède la société en matière de laqualité du carburant, à savoir le fuel-BTS (qui possède une basse teneur ensoufre), "très demandé" par les clientsinternationaux.

R. E.

NAFTAL RÉCEPTIONNE UN NOUVEAU NAVIRE CABOTEUR-RAVITAILLEUR

Ravitaillement opportun de navires nationauxet étrangers en mer Méditerranée

Face la pression exercée parles syndicats notammentconcernant plusieurs dossierschauds, le gouvernement faitle dos rond, voire mêmepersiste dans une attitudenégatives. En ce sens lesrevendications ne sont passatisfaits, loin s’en faut.PAR KAMAL HAMED

C’ est le cas quand il s’agit du lourddossier de la retraite sans cesseremis sur la table des négocia-

tions par les syndicats. Ces derniers, quece soit l’UGTA ou les syndicats auto-nomes, semblent s’être donnés le motpour présente la même doléance à ce pro-pos. La retraite anticipée, puisque c’est decette question qu’il s’agit, est devenu purles organisations syndicales un importantdossier en vue de faire pression surl’exécutif. Mais le Palais du docteurSaadane ne répond pas, en tout cas pasl’auraient souhaité les Syndicats.Le gouvernement défend une positionimmuable puisque sa ligne de conduites’articule principalement sur le pointnodal celui des finances pour justifier son

refus catégorique de répondre favorable-ment aux demandes des syndicats. En cesens que le finances du pays ne permet-traient pas d’accéder cette demande. Leministre du Travail, de l’Emploi et de laSécurité sociale, El Hachemi Djaaboub,s’est évertue depuis son retour au gouver-nement à expliqué l’impossibilité de direoui à cette doléance.A maintes reprises il est monté au créneauces derniers mois pour maintenir le capquant la position du gouvernement. Unexercice qu’il a du refaire avant-hiersamedi, soit le jour même ou les travail-leurs fêtaient la journée internationale du

travail. Djaaboub a en effet une foisencore dit que l’exécutif ne peut satisfairecette demande. Dans un entretien accordéà un quotidien national Djaaboub a réitéréles mêmes arguments pour réfutez larevendication des syndicats. Et notammentl’argument massue, celui relatif aux inex-tricables problèmes financiers dans lequelse débat la caisse nationale de retraire(CNR) qui souffre d’ ‘un énorme déficits.Selon le ministre de l’Emploi la CNR nepeut se permettre de rajouter, à son déficitdéjà colossal, des chargés financiers de lordre de 540 milliards de dinars supplé-mentaires. Or, selon le ministre le déficit

est déjà a hauteur de 590 milliards dedinars entièrement couvert par l état à tra-vers le fonds national d’investissement,lui-même financé par le trésor public. Lesprévisions du ministre portent sur 1 mil-lion de travailleurs qui seront concernéssi l état accepte de redevenir à la retraiteanticipée. En somme le gouvernementcraint le rush de demande de départ laretraite. Cette explication va –t-elle pourautant mettre fin aux espoirs des syndicatseux-mêmes confrontés à la pression destravailleurs dont une bonne partie souhai-terait partir à la retraite avant l’âge légal.Le gouvernement n’a pas cependant lesmoyens financiers pur dire ou cettedemande, désormais revendiquer même parl’UGTA ; Mais il est évident que les orga-niserions syndicales ne vont pas s’arrêterde réclamer cette question, loin de là.

K. H.

PAR RAHIMA RAHMOUNI

Souffrant de structures vieillissantes, dumanque de gestion moderne intégrée, d’undéficit managérial, d’une gestion chaotiquedes services annexes et de proximité lesystème de santé national a besoin d’êtreréformé de fond en comble.“Des réformes s’imposent”, revendique leprofesseur Djamel Eddine Nibouche.Il s’agit, selon l’Invité de la rédaction de lachaine 3, de la Radio algérienne, deréformes qui réadaptent notre système desanté aux exigences à la fois structurelle età la gestion moderne des hôpitaux.“Vous pouvez avoir un hôpital des plusmodernes possible, mais sans les compé-tences requises ça ne sera que coquillevide”, a indiqué le chef service de cardiolo-gie, à l’hôpital Nafissa Lahrèche à Alger.On fait une réforme, appuie M. Nibouche,quand un système devient non performantet l’urgence est de passer au diagnosticpour aborder une réelle réforme en concer-tation avec les experts, avec les gestion-naires, avec les auxiliaires du secteur ettoute l’équipe régissant l’établissementhospitalier en Algérie.

L’orateur n’hésite pas à qualifier notre sys-tème d’archaïque et appelle à amorcer deschantiers de réflexions pour repenser lespriorités et les missions dévouées àl’hôpital afin d’aboutir à “un systèmefonctionnant de plein efficacité”.“Nous avons un ministre délégué qui estentrain de préparer des textes c’est bienmais, c’est insuffisant”, indique-t-il dédui-sant l’importance de consulter les spécia-listes qui sont au fait de l’évolution del’état de santé dans le pays.La réforme est intersectorielle, dit-il, ellefait intervenir tout l’ensemble de la santépour parfaire la rénovation du systèmesanitaire dont la gestion hospitalière.“Il faut savoir que l’épidémiologie d’unpays change avec l’évolution des maladies.Et avec cette évolution les moyens etméthodes doivent évoluer parallèlement”,explique-t-il. L’état épidémiologie algérienn’est plus celui des années 1970.Aujourd’hui, il y a les maladies dégénéra-tives (cardiovasculaires, ndlr), le cancer, lediabète, etc.Selon l’intervenant, un système sanitairedoit s’adapter aussi aux catastrophes avec àla carte un plan national de sauvetage,

citant au passage avec regret l’exemple del’action anti covid disant qu’”on n’étaitpas préparé à cette épidémie”.Il y a des priorités, on doit procéder parphases, propose-t-il, à commencer parréorganiser l’hôpital car il y a un désordre.La gestion de nos hôpitaux est archaïque etil faut remettre de l’ordre et moderniser sagestion. “La gestion hospitalière est ana-chronique et repose sur des méthodesanciennes”, fait-il constater appelant à unemodernisation rigoureuse de cette gestion.“Numériser c’est bien, mais cela ne suffitpas qu’elle ne soit pas être une actionactions globales et que tout doit êtreréformé en phase”, estime-t-il.Le comparant à une entreprise ou un hôtel,l’hôpital doit être, de son avis, gérécomme une clinique privée, qui ne souffrepas de pannes qui causent des arrêts de ser-vices et pour s’y faire avec une gestionmoderne il faut le débarrasser de certainescharges comme la nourriture, de la mainte-nance, la gestion du park ambulance, de lablanchisserie qui ne font pas partie de savocation remière.“Voyez-vous une clinique privée qui tra-vaille 24 heures 7/7 tomber en panne ?!Alors qu’au niveau d’un hôpital on restedes mois pour pouvoir réparer un appa-reil”, fait-il constater non sans amertume.Le point crucial de la réforme reste, de sonpoint de vue, étroitement lié aux per-sonnes compétentes, aux personnes expé-rimentées dans la gestion hôtelière et dupersonnel en collaboration avec le corpsmédical.“Pour accéder à cette norme de fonctionne-ment, la gestion de l’hôpital doit se hisseraux standards internationaux”, martèle leprofesseur Nibouche disant que “ce qu’ilnous faut c’est une équipe de gestion cohé-rente pour accomplir une gestion intégréeafin de réaliser des performances”.

R. R.

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 2021 5EVENEMENT

RETRAITE ANTICIPÉE

Le gouvernement sur la défensive

DJAMEL EDDINE NIBOUCHE :

“Le système de santé national a besoind’être réformé de fond en comble”

COVID-19La PC va

intensifier sesactions de

sensibilisationLes services de la Protection civilevont intensifier, à travers une cam-pagne qui sera lancée lundi, lesactions de sensibilisation et de pré-vention dans le cadre de la luttecontre la pandémie de coronavirus(Covid-19), suite à la hausse"importante" des cas de contamina-tion enregistrée ces derniers jours, aindiqué hier un communiqué de laProtection civile.Suite à la "hausse importante" descas de contamination avec unecourbe haussière des cas de per-sonnes contaminées par la Covid-19 enregistrée ces derniers jours, etafin de "contribuer efficacement"aux efforts de lutte contre la pandé-mie, les services de la Protectioncivile, vont "intensifier" à partir delundi ses actions de "sensibilisationet de prévention" portant sur laCovid-19 au profit des citoyens,précise le communiqué.Il s'agit notamment de "renforcerles actions de sensibilisation deproximité au niveau des communesen particulier les zones urbaines etles surfaces commerciales, et decollaborer avec les directions desAffaires religieuses, à travers la par-ticipation des imams dans lesactions de sensibilisation".

R. N.

Des centaines d’éléments de la Protectioncivile ont organisé, hier dimanche, unemarche à Alger pour réclamer la prise encharge de leurs revendications socio-pro-fessionnelles. Empêchés par les forces del’ordre de rejoindre le palais présidentiel,les protestataires ont observé un sit-indevant le siège de la Direction générale dela Protection civile à Paradou. Les mani-festants ont brandi des pancartes réitérantleurs revendications. Les éléments de la

Protection civile réclament le versementdes deux dernières tranches de la primeCovid-19 et l’octroi de la prime de conta-gion avec effet rétroactif, la réintégrationdes éléments licenciés, ainsi que l’octroides logements sociaux. Deux rassemble-ments, rappelons-le, ont été observés parles éléments de la Protection civile devantles sièges de leurs directions locales les 15et 18 avril derniers.

R. N.

REVENDICATIONS SOCIO-PROFESSIONNELLESMarche des éléments de la Protection

civile à Alger

Page 6: RETRAITE ANTICIPÉE L EGOUV R NM T SUR LA DÉFENSIVE

Dans les mechtas et lesvillages implantés sur lesflancs et le sommet desmontagnes de la wilaya deGuelma, le mois de Ramadhanrevêt un goût particulier où leplaisir de jeûner au milieu dela nature, loin du brouhahades villes, prend le dessus surles rudes conditions de viedans la campagne.

D e nombreuses familles habitantdans les régions éloignées, loindes villes, accueillent le mois de

Ramadhan dans la joie sur fond deyouyous lancés par les femmes à lavue du croissant lunaire du moissacré, une tradition que Hadja Beldia(85 ans), résidant dans une mechta dela commune de Hammam N’baïlhonore jusqu’à présent. Dans lamechta Derdara sur le flanc du montSefahli à Hammam N’baïl, à l’Est dela wilaya de Guelma, les maisons sontencensées et parfumées au musc, àl’ambre et à l’eau de rose pouraccueillir le mois sacré tel un "hono-rable invité", répandant ainsi une cer-taine ambiance spirituelle, ont indiquéà l’APS des habitants de cette mechta.Ces derniers s’attachent à faire de cemois sacré une opportunité pour raf-fermir et consolider les relations fami-liales en perpétuant une tradition sécu-laire héritée d’une génération àl’autre, consistant à échanger des platsavec les voisins durant tout le mois deRamadhan, selon Rezig qui relève quela Meloukhia, un plat très appréciédans la région et le plus échangé entreles familles. PourAbderrafiê, habitantdans le douar Aïn- Maâmar, relevantde la mechta Besbassa dans la com-mune de Khezara, le "plaisir de jeûnerdans les campagnes au milieu de lanature et de l’air pur est très différentcomparativement aux villes grouil-lantes de monde".Et d’ajouter : "Dans la campagne, lajournée s’écoule entre le travail de laterre, la traite des vaches et le pâtu-rage pour les troupeaux", assurantque "vivre sur les cimes des mon-tagnes procure le sentiment d’êtreproche d’Allah".

Les marchés hebdomadaires pourfaire des provisions

Les habitants des localités rurales sontunanimes à affirmer que le plus durpour eux durant le Ramadhan est"l’absence d’éclairage, la fréquencedes coupures d’électricité,l’inexistence de réseaux de distribu-tion d’eau et l’absence du gaz deville", soulignant toutefois que le"programme de prise en charge deszones d’ombre a permis d’assurer cescommodités pour bon nombre demechtas de la wilaya".

Du fait de l’éloignement des villes etdes commerces, les habitants desmechtas et des villages reculés ontappris à se préparer en perspective dumois sacré en s’approvisionnant plu-sieurs semaines à l’avance en quanti-tés suffisantes de denrées de base,notamment l’huile, le sel, le sucre, lecafé, en plus des bouteilles de gazbutane et du bois, réservé aux situa-tions extrêmes.Selon Abderrafiê, les habitants desmechtas "profitent souvent du marchéhebdomadaire de la commune deKhezara, tenu chaque lundi, pouracheter tout ce dont ils ont besoinpour préparer les plats deRamadhan", indiquant que "touteomission risque d’affecter la meïda duf’tour et obligerait le chef de famille àparcourir une distance de plusieurskilomètres pour se procurer le produitomis".Dans ce même contexte, Rezig assureque les premiers jours de ce mois deRamadhan ont "coïncidé avec un froidpiquant les obligeant à utiliser du boispour la cuisson et pour se réchaufferdu froid de cette région montagneuseafin de ne pas épuiser les réserves degaz butane, dont l’acquisition requiertun grand effort et le recourt à unmoyen de transport, soit davantage decharges".Il estime à cet effet que la vie dans cesrégions nécessite ''une grande déter-mination de la part de tous les mem-bres de la famille'', précisant que "leshommes se lèvent tôt pour vaquer auxtravaux agricoles et emmener leurstroupeaux d’ovins, de caprins et debovins vers les pâturages en marchantde très longues distances aller etretour".Et de poursuivre : "Les femmes selèvent également aux premières lueursdu jour pour nettoyer les étables avantd’entamer la préparation du f’tour".

De leur côté, les enfants ont pour mis-sion d’écouter l’appel du muezzin dela mosquée du plus proche village,distant souvent de plusieurs kilomè-tres, annonçant le moment de rupturedu jeûne.Une tâche que les enfants assumentavec grand plaisir en se plaçant auxendroits les plus élevés pour mieuxentendre, tandis que certains préfèrentécouter la Radio locale qui diffuse endirect l’appel à la prière du Maghrebou encore appellent des connaissanceshabitant dans des villages dotés demosquées.Par ailleurs, certaines traditions aupa-ravant ancrées dans les douars et lesmechtas ne possédant pas de mos-quées, comme l’accomplissement col-lectif de la prière des Tarawihs, dansun espace ouvert ou dans une demeuredu village, ont cessé faute de relèveaprès le décès des personnes âgéesmémorisant le Saint Coran.Les soirées ramadhanesques sontcélébrées exclusivement dans les mai-sons à travers des rencontres convi-viales autour d’une tasse de thé, enjouant aux devinettes, alors que lesplus jeunes préfèrent parcourir delongues distances dans l’obscuritépour se retrouver dans l’unique bou-tique, située au milieu de plusieursmechtas pour jouer aux cartes et aujeu populaire "El Khatem".Rencontré par l’APS lors de la cara-vane de solidarité initiée par les auto-rités locales, Cheikh Benboukhelt,l’un des nomades venus de Djelfa ins-taller sa kheima près de la mechta dumont Lemdaouar, dans la communed’Aïn- Reggada, estime qu’il "n’y arien de mieux qu’une soirée autourd’un bon café ou de thé, mijotant surun feu de bois pour oublier la fatigued’une longue journée de marche der-rière le troupeau".

APS

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 2021 11

TIPASAClôture

du dossierdes chalets

Le dossier des chalets, installés à Tipasasuite au séisme de 1989, devrait êtredéfinitivement clôturé avant la fin dumois de juin prochain.Dans une annonce mise en ligne sur sapage Facebook, la direction du loge-ment de Tipasa a appelé les famillesrésidant dans des chalets à "introduiredes dossiers pour bénéficier d'aidesfinancières destinées à la construction denouveaux logements en contrepartie dela démolition de leurs chalets, dans undélai n'excédant pas le 30 juin pro-chain".La wilaya de Tipasa compte actuelle-ment 150 chalets non éradiqués sur untotal de 378 installés sur son territoire,dont 193 unités ont vu leur situationréglées, depuis le lancement de cetteopération en 2014.Le dossier des chalets enregistre unretard à cause du refus de certainesfamilles de démolir leurs chalets et deconstruire de nouveaux logements, enjustifiant leur position par la "faiblessede l'aide financière qui ne couvre pasleurs besoins". L’opération de remplace-ment des logements en préfabriqué àTipasa, concerne les communes deDamous, Arhat, Sidi-Ghiles, Cherchell,Menaceur, Gouraya et Hedjret-Ennos,toutes situées dans la partie ouest de lawilaya.La commune de Cherchell compte leplus grand nombre de chalets en attentede démolition.

OUARGLA22 projets FGARavalisés en 2020Pas moins de 22 projetsd'investissement ont été avalisés pourfinancement en 2020 par l'antennerégionale du Fonds de garantie des cré-dits aux petites et moyennes entreprises(FGAR).Localisés dans les wilayas d'Ouargla,Laghouat, Ghardaïa, Illizi et El-Oued etayant généré 272 empois, ces projets,d'une valeur globale de 50 millions dedinars, pouvant atteindre les 2 milliardsde dinars en cas d'extension, sont versésdans l'agroalimentaire, le tourisme etles travaux publics.Pour le premier trimestre de l'année encours, il est fait part de l'approbation de5 projets dans la wilaya d'Ouargla, dont3 dans les secteurs de l'agriculture, dutourisme et des services.Le dispositif du FGAR assume, entre-autres missions, la facilitation de l'accèsaux crédits bancaires au profit des PME,la contribution des institutions ban-caires à la prise en charge des risques definancement des entreprises, à traversdes garanties financières accordées, etl'accompagnement des micro-entreprisesdans le montage financier en vue de leurpermettre de se frayer une place dans letissu économique.L'antenne régionale du FGAR accom-pagne, en termes de garantie de crédits,les PME des wilayas d'Ouargla,Ghardaïa, El-Oued, Tamanrasset, Illizi,Tindouf, Adrar et Laghouat.

APS

MECHTAS DE GUELMA

Le plaisir de jeûner en dépitdes rudes conditions de vie

6 PUBLICITÉ MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 2021

Midi Libre n° 4250 - Lundi 3 mai 2021 - Anep 2116 008 002Midi Libre n° 4250 - Lundi 3 mai 2021 - Anep 2116 008 000

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RAMADHAN ET SUCRERIES

Zlabiya, kalb el louz…des douceurs à consommer

avec modération!

Pages 8 -9 et 10

Le mois de Ramadhan est celui de la consommation en général mais aussi de la consommation deproduits sucrés et de pâtisseries en particulier. En tête de liste, on retrouve les sucreries,

consommées le plus souvent après la rupture du jeûne et lors de la soirée...

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 202110

L'un des traits de moralitérecommandé dans le Coranest le pardon : "Accepte cequ'on t'offre de raisonnable,commande ce qui estconvenable et éloigne-toides ignorants". (Coran, 7 :199) Dans un autre verset,Dieu commande : "… Qu'ilspardonnent et absolvent.N'aimez-vous pas que Dieuvous pardonne? Et Dieu estPardonneur etMiséricordieux !"

(Co ran, 2 4 : 2 2 ) Ceux qui ne croientpas aux valeurs morales duCoran trouventtrès difficile de pardonner aux autres,parce qu'ils sont facilement irrités par unequelconque erreur commise. Cependant,Dieu a conseillé aux croyants que le par-don est bien meilleur : "La sanction d'unemauvaise action est une mauvaise action(une peine) identique. Mais quiconque par-donne et réforme, son salaire incombe àDieu…" (Coran,42 : 40)… "Mais si vous (les) excusez,passez sur (leurs) fautes et (leur) pardon-nez, sachez que Dieu est pardonneur, trèsmiséricordieux". (Coran, 64 : 14) Il a étéégalement révélé dans le Coran que le par-don est un trait de moralité supérieur : "Etcelui qui endure et pardonne, cela envérité, fait partie des bonnes dispositionset de la résolution dans les affaires."(Coran, 42 : 43) Pour cette raison, lescroyants sont des personnes clémentes,compatissantes et tolérantes, qui, commele révèle le Coran,"… dominent leur rage et pardonnent àautrui". (Coran, 3 : 134)La notion du pardon chez les croyants esttrès différente de celle des personnes quin'adhèrent pas à la moralité décrite dans leCoran. Bien que de nombreuses personnespuissent dire qu'elles ont pardonné àquelqu'un qui les a offensées, cela prendcependant beaucoup de temps de se libérerde la haine et de la rage dans leur cœur.Bien souvent leur comportement trahitcette colère. D'un autre côté, le pardon descroyants est sincère. Parce que lescroyants savent que les êtres humainssont testés dans ce monde, et apprennentpar leurs erreurs, ils sont tolérants et com-patissants. De plus, les croyants sontaussi capables de pardon même s'ils ontraison, et que l'autre personne a tort.Lorsqu'ils pardonnent, ils ne font aucunedistinction entre les grandes et les petiteserreurs. Une personne peut leur occasion-ner de sévères pertes par erreur.Cependant, les croyants savent que toutechose a lieu sous les ordres de Dieu, etconformément à une destinée spécifique,ils acceptent donc tous les événements,en ne s'y opposant jamais avec colère. Lademande de pardon comporte un grandsecret Le Messager de Allah salla l-Lahoualayhi wa sallam a dit : "Celui qui s'attacheà faire l'istighfar, la demande de pardonrégulièrement, Allah lui accorde une sub-sistance d'une voie àpartir de laquelle il nes'y attendait pas et Il le délivre de sontourment" [rapporté par At-Tabaraniyy].Quelqu'un s'était marié et onze ans plustard, il n'avait pas encore eu d'enfant. Luiet son épouse se sont attachés à l'istighfar; le mois même, sa femme est tombée

enceinte. Et il est arrivé la même chose àun autre.Le Messager deAllah salla l-Lahou alayhiwa sallama dit : "Celui qui demande le par-don en fav eur des croyants et descroyantes, il lui sera inscrit pour chaquecroyant et chaque croyante une bonneaction" (c'est à dire du nombre descroyants que Allah taâala crée ; que ce soitau passé ou au présent. Allah taâla luidonne autant de bonnes actions qu'il y a decroyants et de croyantes ). C'est un bien-fait immense. Qui sait le nombre descroyants et des croyantes si ce n'est Allah.Celui qui dit cette parole facile à pronon-cer gagnera autant de bonnes actions qu'ily a de croyants et de croyantes. Dites : "ÔAllah pardonne à certains croyants et cer-taines croyantes tous leurs péchés et par-donne à certains croyants et certainescroyantes une partie de leurspéchés".Al-Boukhari a rapporté que le Messager deAllah QSSSL a dit"Sortira du feu quiconque a dit : il n'est dedieu que Allah en ayant dans son cœur leminimum de la foi". En tenant compte duhadith précédemment mentionné (et entenant compte d'autres hadith qui indi-quent qu'il y aura des croyants et descroyantes qui entreront en enfer), il nenous est pas permis de demander àAllah lepardon de tous les péchés de tous lescroyants et de toutes les croyantes dansl'absolu et dans leur totalité, car cecireviendrait à demander à Allah qu'Il nefasse entrer aucun croyant ni aucunecroyante en enfer. Et ceci serait alors encontradiction avec ce que nous a rapportéle Messager de Allah QSSSL. D'après unerécente recherche, les scientifiques améri-cains ont établi que ceux qui sont capablesde pardonner sont en bien meilleure santé,tant du point de vue mental que physique.Dr Frederic Luskin, qui détient un doctoraten conseil et psychologie de la santé deStanford University, et son équipe, ontétudié 259 personnes résidant à SanFrancisco. Les scientifiques ont invité cespersonnes à participer à des séances d'unedurée de six heures et demie, et avaientpour objectif d'instruire ces personnes surla notion du pardon lors de leur conversa-tion. Les participants ont mentionnéqu'ils ont moins souffert après avoir par-donné aux personnes qui les ont blessés.La recherche a démontré que les personnesqui ont appris à pardonner se sententbeaucoup mieux, non seulement émotion-nellement mais aussi physiquement. Parexemple, il a été établi qu'après cetteexpérience, les symptômes psycholo-giques et physiques comme le mal de dos,l'insomnie et le mal de l'estomac, reliés austress, furent réduits de façon importantechez ces individus. Dans son livre,Forgiv e for Good, le docteur FredericLuskin décrit le pardon comme étant unerecette prouvée pour la santé et le bon-heur. Le livre décrit comment le pardonpromeut des notions positives commel'espoir, la patience et la confiance en soien réduisant la colère, la souffrance, ladépression et le stress.D'après le Dr Luskin, la colère continueprovoque des effets physiques observa-bles sur l'individu. Il poursuit en disant :En ce qui concerne la colère de long termeou la colère non résolue, ceci réinitialisele thermostat interne. Lorsque vous êteshabitués à un niveau bas de colère tout letemps, vous ne reconnaissez plus la nor-malité. Ceci crée une montée d'adrénalineà laquelle les personnes s'habituent. Cecibrûle le corps et rend difficile à penser defaçon claire, ce qui empire ainsi la situa-

tion. De plus, le docteur Luskin a dit quelorsque le corps libère certains enzymespendant la colère et le stress, le cholesté-rol et la tension augmentent et ceci n'estpas une bonne disposition pour maintenirle corps à long terme. Un article intitulé"Pardon", publié dans le numéro de sep-tembre-octobre 1996 de Healing CurrentsMagazine, a démontré que la colère enversun individu ou un événement occasionnedes émotions négatives sur ces per-sonnes, et nuit à la balance émotionnellevoire à leur santé physique.Cet article décrit également que les per-sonnes réalisent après un certain tempsque la colère est une nuisance pour elles, etsouhaitent réparer les dégâts de leurs rela-tions. Ainsi, elles suivent le chemin dupardon. Il est également mentionné que,malgré tout ce qu'ils endurent, les gens neveulent pas gaspiller les précieuxmoments de leur vie en colère et anxiété,et préfèrent pardonner eux-mêmes et lesautres. Selon une autre étude qui engage1.500 personnes, la dépression, le stresset la maladie mentale sont observésmoins fréquemment chez les personnesreligieuses.Le Dr Herbert Benson, qui a conduit cetterecherche, relie cette conclusion à lafaçon dont la religion encourage le par-don. Lorsque vous ne pardonnez pas, celava vous ronger D'après un article intitulé,"Colère hostile pour votre cœur", publiédans le Harvard Gazette, la colère estextrêmement nocive pour le cœur. Ichiro

Kawachi, professeur assistant de médi-cine, et son équipe l'ont démontré scienti-fiquement à l'aide de tests et de mesuresdiverses. A la suite de cette recherche, ilsont établi que les vieilles personnesrâleuses ont trois fois plus de risquesd'avoir une maladie du cœur que leurs égauxde bonne humeur. "Le triplement durisque, dit Kawachi, implique un niveauélevé de colère, une colère explosive quiinclut le fait de briser des choses et lavolonté de blesser une personne dans unedispute."Les chercheurs pensent que la libérationdes hormones de stress, la demande accrued'oxygène par les cellules musculaires ducœur, et la viscosité augmentée des pla-quettes sanguines qui provoque descaillots, expliquent comment la colèreaugmente le risque d'une crise cardique. Deplus, au moment de la colère, la pulsationaugmente au-delà duniveaunormal, et créeune hausse de la tension dans les artères,et donc une augmentation du risque decrise cardiaque.D'après les chercheurs, la colère etl'hostilité peuvent également déclencherla production de protéines liées àl'inflammation du sang. Le journalPsychosomatic Medicine suggère quel'émotion incite la production de pro-téines inflammatoires, qui en retour peutprovoquer le durcissement des artères, etoccasionner des maladies du cœur ainsiqu'un arrêt cardiaque.

Le pardon selon l’Islamet ses bénéfices sur la santé

Midi Libre n° 4250 - Lundi 3 mai 2021 - Anep 2116 008 044

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Page 8: RETRAITE ANTICIPÉE L EGOUV R NM T SUR LA DÉFENSIVE

98MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 2021

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 2021

Le mois de Ramadhan estcelui de la consommation engénéral mais aussi de laconsommation de produitssucrés en particulier. En têtede liste, on retrouve lessucreries, consommées leplus souvent après la rupturedu jeûne et lors de la soirée.

A commencer par la zlabia et lasamsa et en finissant par labaklawa. Sans oublier que le

tout est arrosé avec du thé sucré oudes produits sucrés gazéifiés. Cetteconsommation de produits sucrés engénéral est multipliée, voire triplée,pendant les soirées ramadhanesquespar rapport aux soirées du reste del’année. Mais quelle est la consé-quence de cette consommation survotre santé ?

Que contiennentces pâtisseries ?

Les pâtisseries font partie de lafamille des sucreries en général. Cesont des produits complexes compo-sés de sucre, de gras et généralementde margarine ou parfois de beurre,d'œufs, de graines oléagineuses(amandes, noix, noisettes,

pignons…), de farine ou d'amidon, decolorants naturels ou chimiques…qui restent des produits très énergé-tiques et à absorption rapide.nSi lesucre est l’aliment préféré des cel-lules cérébrales et indispensable pournotre équilibre alimentaire, nosbesoins ne dépassent guère les 10 %des apports énergétiques totaux etrentrent sous les besoins alimentairesen glucides qui, eux-mêmes, sesituent entre 50-60 % des apportsénergétiques journaliers.

Conséquences d’uneconsommation excessive

La consommation exagérée de pâtis-series n’est pas sans conséquence parrapport à la santé. Une absorptionexcessive de glucides simples ajoutésnotamment sous cette forme favorise

le risque de prise de poids chez lesgens de poids normal, peut augmen-ter le risque d’obésité chez les gensqui sont déjà en surpoids, de mêmeque le risque de diabète de type 2 ouencore de caries dentaires et bien plusd’autres maladies.

ConseilsSans proscrire pour autant ces pro-duits, il est recommandé de réduire laconsommation actuelle de ces sucre-ries qui apportent beaucoupd’énergie… de pouvoir les remplacerlors des soirées par des fruits frais ensalade ou en jus sans ajout de sucre.Ces sucreries, y compris les pâtisse-ries, doivent être consommées occa-sionnellement et non quotidienne-ment. Il est évident de ne pas tropconsommé le jour de l’Aïd, ça permet

d’éviter des problèmes digestifs et ledumping syndrome dû àl’augmentation des quantités ingéréeset offertes lors des visites pour fêterl’Aïd. Il faut aussi savoir que lesboissons sucrées (dont les sodas) quiaccompagnent les pâtisseries,qu’elles soient gazeuses ou plates,sont des sources importantes de calo-ries vides et sont très riches en glu-cides simples ajoutés (1 litre de sodarenferme 15 à 25 morceaux de sucre).Il faut noter aussi qu’aujourd’hui, ilest prudent de limiter l’utilisationexcessive des margarines parcequ’elles sont riches en huiles hydro-génées qui s’avèrent dangereusespour la santé et même plus nocivesque le beurre lui-même.

Source article : tendancemag.com

Quand le mercure grimpe, il devient rapidementdifficile de dormir paisiblement. Quelques mesuressimples peuvent permettre de retrouver un som-meil de qualité.Alors que la canicule continue de s'étendre surl'Hexagone, la fatigue s'accumule. Non seulementles fortes températures de la journée astreignentnotre organisme, mais elles réduisent la qualité denotre sommeil. La faute à notre système interne derégulation de la température."Nous sommes des homéothermes, rappelle le Dr

José Haba-Rubio, du centre d'investigation et derecherche sur le sommeil de Lausanne (Suisse).Cela implique que notre température interne soitfinement régulée pour que nos fonctions vitales nesoient pas perturbées." S'il fait trop froid ou tropchaud, l'organisme va déclencher des mécanismesde régulation pour ramener la température du corpsà 37 °C. En cas de chaleur importante, ce sont prin-cipalement la vasodilatation des vaisseaux superfi-ciels et la transpiration qui permettent de tempérerle corps.Ces processus sont cependant moins efficacesdurant le sommeil. "Si la température interne aug-mente trop au cours de la nuit, le cerveau émet unsignal d'alarme et c'est le moment où l'on seréveille", explique le Dr Haba-Rubo. Le sommeildes jeunes enfants et des personnes âgées est parti-culièrement perturbé en cas de fortes chaleurs, lesmécanismes de régulation thermique étant moinsefficaces aux âges extrêmes de la vie.

Les bons gestesPour ne pas ressentir d'inconfort et dormir paisible-ment, il faut que la température cutanée ne dépassepas 30°C. "Pour favoriser le sommeil quand il faitchaud, ce sont les recommandations classiquesqu'il convient d'appliquer", rappelle José Haba-Rubo. Ne pas trop se couvrir et veiller à ce que lachambre soit bien ventilée sont les premièreschoses à faire. Pour les petits, les tours de lit en

tissu peuvent gêner la circulation de l'air et il peutêtre utile de les retirer. Placer des linges humidesdans la pièce, voire humidifier les draps avec unbrumisateur peut apporter un peu de fraîcheur. Ens'évaporant, l'eau permet en effet de diminuer légè-rement la température ambiante.Mais lutter contre la chaleur amène souvent à dor-mir fenêtres et volets ouverts, ce qui peut aussi êtresource de nuisances, surtout en ville. "Le sommeilest très influencé par l'environnement, souligne leDr Haba-Rubo. Et le bruit est un des plus grandsperturbateurs. Il ne faut, donc, pas hésiter à utili-ser des bouchons d'oreilles type boule Quies, souspeine de ne pas dormir non plus, mais cette fois àcause du bruit ambiant."Idem pour la lumière. Pour favoriserl'endormissement, il faut éviter de s'exposer à unetrop grande luminosité en fin de soirée. Et ceci vautaussi pour la lumière provenant d'écrans. Mieuxvaut, donc, bannir l'usage de tablettes, ordinateurset consoles avant le coucher, d'autant plus que cesappareils produisent eux-mêmes de la chaleur.Enfin, pour s'assurer un sommeil de qualité mieuxvaut éviter tout ce qui conduit à une augmentationde la température interne du corps, en particulier lapratique d'activités physiques après 20 h, les repastrop riches en graisses et la consommation de bois-sons sucrées.

RAMADHAN ET SUCRERIES

Zlabiya, kalb el louz… des douceursà consommer avec modération !

CCAARRNNEETT DDEE RREECCEETTTTEESS

Pain couronnemoelleux

Ingrédients :1 tasse et demie de farine à pain1 c. à c. de levure sèche active½ c. à c. de sel1 c. à c. de sucre100 ml d'eau tiède30 g de beurre à température ambiante

Pour badigeonner à la sortie du four :Beurre fondu½ c. à c. de sel¼ c. à c. d'ail en poudreUne pincée d'origan

Préparation :Versez la levure dans un peu d'eau tiède (paschaud), ajoutez le sucre, couvrez d'un film plas-tique et laissez mousser environ 15 min.Mélangez la farine et le sel dans un saladier.Ajoutez le beurre mou et sablez du bout desdoigts. Ajoutez la levure ainsi que l'eau tiède.Pétrissez quelques minutes afin d'obtenir unepâte souple. Couvrez d'un film plastique et d'untorchon propre. Laissez lever à l'abri de l'airjusqu’à ce qu'elle double de volume. Dégazer lapâte et formez de petits boules de 50 g chacune.Laissez lever une seconde fois jusqu’à ce que lespetits pains doublent de volume. Préchauffez lefour à 400 F (200 C). Enfournez les petits painsdurant 12-14 min ou jusqu’à ce qu'ils soientlégèrement dorés. Entre temps, faites fondre lebeurre et préparez le mélange sel-ail-origan. A lasortie du four, badigeonnez les petits pains debeurre fondu à l'aide d'un pinceau de cuisine.Saupoudrez du mélange sel-ail-origan si désiré.

Croquettes d'auberginesauce blanche

Ingrédients pour les croquettes d'aubergines :2 grandes aubergines1 c. à c. de cumin Sel, poivre noir2 jaunes d'œuf1 demi-botte de persil hachéFarine pour ramasser les croquettes (jusqu’à

pouvoir réaliser des quenelles à l'aide de deuxcuillères)Huile pour la friture.Ingrédients pour la sauce :Des morceaux de poulet1 oignon moyen1 gousse d'ail½ botte de persil (laissez quelques brins pour

la décoration)Sel et poivre noir

1 c. à s. de smen (ou de beurre)1 belle poignée de pois chiches trempés la veillePiment (selon le goût)

Préparation : Grillez les aubergines, épluchez-les et écrasez-lesà la fourchette, ajoutez du sel, du poivre noir,cumin, persil hachée, 2 jaunes d'œuf et de lafarine pour avoir une pâte qui se ramasse partiel-lement, pas une pâte dure. Formez des quenellesen utilisant 2 cuillères à soupe, et plongez-lesdirectement dans un bain de friture bien chaud.Après friture, placez-les sur du papier absorbant.

Préparer une sauce blanche :Faites revenirl'oignon haché et l'ail écrasé dans le smen fondu.Ajoutez les morceaux de poulet et laissez revenirun peu. Ajoutez la demi-botte de persil bien fice-lée, le sel et le poivre noir. Ajoutez les poischiches. Arrosez avec 2 verres d'eau et laissezcuire, si les morceaux de poulet sont cuits retirez-les et laissez les pois chiches bien cuire. Aumoment de servir, dressez les croquettesd'aubergines sur le plat de service et arrosez-lesde sauce. Vous pouvez passer les morceaux depoulet à la friture pour lui donner une belle cou-leur. Si vous avez préparé les croquettes bien tôt,vous pouvez les préchauffer dans le four.

Croquettes de thon

Ingrédients :500 g de pomme de terre1 boîte de thon au naturel ou à l'huile d'olive et égoutté50 g de fromage râpésel, poivre du moulin1 œufChapelureFarine1 c.às. de persil ciselé

Préparation :Laissez cuire la pomme de terre en la découpant enpetits cubes pour accélérer la cuisson, en fin decuisson, égouttez-la et réduisez-la en purée. Égout-tez et écrasez le thon. ajoutez-le à la pomme deterre. Salez et poivrez. Ajoutez le persil ciselé.Façonnez des boulettes pas trop grosses. Déposezsur un assiette plate au fur et à mesure en les espa-çant. Placez au frais 1 heure. Chauffez la friteuseou une poêle. Roulez les croquettes dans de lafarine, dans l'œuf battu et ensuite dans de la chape-lure. Laissez frire à feu moyen sur tous les côtés.Égouttez et déposez sur du papier absorbant.

Mouskoutchou aux cacahuètesIngrédients4 œufs130 g de sucre130 g de sirop de glu-

cose/fructose1 c. à c. de vanille en

poudre260 ml de lait fer-

menté (babeurre)200 ml d'huile neutre1 sachet de levure chimique330 g de farine2 verres de cacahuètes entières sans la peau2 c. à s. de sucre

Décoration :40 g de chocolat noir fondu

Cacahuètes caramélisées concassées grossièrementPréparation :Préchauffez le four à 160°C. Faites torréfier lescacahuètes dans le four chaud sur une plaque dufour pendant 15 minutes environ, elles doivent êtrebrun doré. Laissez-les refroidir avant de les réduireen poudre. Réservez. Augmentez le four à 180°C.Beurrez un moule à savarin et farinez-le bien.Battez les œufs avec les 130 g de sucre et la vanillejusqu’à ce que le sucre soit dissous. Ajoutez le siropde glucose et mélangez. Ajoutez le lait fermenté etl'huile et mélangez bien. Incorporez la levure et lafarine tamisée et fouettez bien le tout jusqu'à obtenirune préparation lisse et homogène. Versez la moitiéde la pâte dans un autre saladier, ajoutez-lui la pou-dre des cacahuètes grillées et ajoutez les 2 c. à s. desucre et mélangez bien. Versez les deux pâtes enalternance dans le moule beurré et fariné. Enfournezpour 20 minutes environ à 180°C puis baissez latempérature à 160°C et poursuivez la cuisson 30minutes. Le gâteau doit être bien gonflé et doré.Surveillez la cuisson, vérifiez si le gâteau est cuit eninsérant un cure-dent, s'il ressort propre, c'est cuit.Laissez-le bien refroidir sur une grille. Puis à l'aided'une poche à douille ou d'un cornet, faites des zigzag de chocolat noir fondu sur le mouskoutchou etparsemez de cacahuètes caramélisées concassées.

Soupe de légumessans viande

Ingrédients :2 poireaux2 carottes3 pommes de terre 2 courgettesThym frais1 cube de bouillon1 noisette de beurre

Préparation :Nettoyez, épluchez et coupez les légumes enpetits dés. Dans une marmite, déposez leslégumes, ajoutez l'eau et le cube de bouillon(ou du bouillon). Salez, poivrez et laissez cuireà couvert environ 25 min (testez la cuisson àl'aide d'une lame de couteau). Ôtez la branchede thym et passez les légumes au mixer, ajoutezune bonne noisette de beurre. Rectifiezl'assaisonnement et servir chaud.

Bien dormir malgré la chaleur

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RAMADHAN ET SUCRERIES

Zlabiya, kalb el louz…des douceurs à consommer

avec modération!

Pages 8 -9 et 10

Le mois de Ramadhan est celui de la consommation en général mais aussi de la consommation deproduits sucrés et de pâtisseries en particulier. En tête de liste, on retrouve les sucreries,

consommées le plus souvent après la rupture du jeûne et lors de la soirée...

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 202110

L'un des traits de moralitérecommandé dans le Coranest le pardon : "Accepte cequ'on t'offre de raisonnable,commande ce qui estconvenable et éloigne-toides ignorants". (Coran, 7 :199) Dans un autre verset,Dieu commande : "… Qu'ilspardonnent et absolvent.N'aimez-vous pas que Dieuvous pardonne? Et Dieu estPardonneur etMiséricordieux !"

(Co ran, 2 4 : 2 2 ) Ceux qui ne croientpas aux valeurs morales duCoran trouventtrès difficile de pardonner aux autres,parce qu'ils sont facilement irrités par unequelconque erreur commise. Cependant,Dieu a conseillé aux croyants que le par-don est bien meilleur : "La sanction d'unemauvaise action est une mauvaise action(une peine) identique. Mais quiconque par-donne et réforme, son salaire incombe àDieu…" (Coran,42 : 40)… "Mais si vous (les) excusez,passez sur (leurs) fautes et (leur) pardon-nez, sachez que Dieu est pardonneur, trèsmiséricordieux". (Coran, 64 : 14) Il a étéégalement révélé dans le Coran que le par-don est un trait de moralité supérieur : "Etcelui qui endure et pardonne, cela envérité, fait partie des bonnes dispositionset de la résolution dans les affaires."(Coran, 42 : 43) Pour cette raison, lescroyants sont des personnes clémentes,compatissantes et tolérantes, qui, commele révèle le Coran,"… dominent leur rage et pardonnent àautrui". (Coran, 3 : 134)La notion du pardon chez les croyants esttrès différente de celle des personnes quin'adhèrent pas à la moralité décrite dans leCoran. Bien que de nombreuses personnespuissent dire qu'elles ont pardonné àquelqu'un qui les a offensées, cela prendcependant beaucoup de temps de se libérerde la haine et de la rage dans leur cœur.Bien souvent leur comportement trahitcette colère. D'un autre côté, le pardon descroyants est sincère. Parce que lescroyants savent que les êtres humainssont testés dans ce monde, et apprennentpar leurs erreurs, ils sont tolérants et com-patissants. De plus, les croyants sontaussi capables de pardon même s'ils ontraison, et que l'autre personne a tort.Lorsqu'ils pardonnent, ils ne font aucunedistinction entre les grandes et les petiteserreurs. Une personne peut leur occasion-ner de sévères pertes par erreur.Cependant, les croyants savent que toutechose a lieu sous les ordres de Dieu, etconformément à une destinée spécifique,ils acceptent donc tous les événements,en ne s'y opposant jamais avec colère. Lademande de pardon comporte un grandsecret Le Messager de Allah salla l-Lahoualayhi wa sallam a dit : "Celui qui s'attacheà faire l'istighfar, la demande de pardonrégulièrement, Allah lui accorde une sub-sistance d'une voie àpartir de laquelle il nes'y attendait pas et Il le délivre de sontourment" [rapporté par At-Tabaraniyy].Quelqu'un s'était marié et onze ans plustard, il n'avait pas encore eu d'enfant. Luiet son épouse se sont attachés à l'istighfar; le mois même, sa femme est tombée

enceinte. Et il est arrivé la même chose àun autre.Le Messager deAllah salla l-Lahou alayhiwa sallama dit : "Celui qui demande le par-don en fav eur des croyants et descroyantes, il lui sera inscrit pour chaquecroyant et chaque croyante une bonneaction" (c'est à dire du nombre descroyants que Allah taâala crée ; que ce soitau passé ou au présent. Allah taâla luidonne autant de bonnes actions qu'il y a decroyants et de croyantes ). C'est un bien-fait immense. Qui sait le nombre descroyants et des croyantes si ce n'est Allah.Celui qui dit cette parole facile à pronon-cer gagnera autant de bonnes actions qu'ily a de croyants et de croyantes. Dites : "ÔAllah pardonne à certains croyants et cer-taines croyantes tous leurs péchés et par-donne à certains croyants et certainescroyantes une partie de leurspéchés".Al-Boukhari a rapporté que le Messager deAllah QSSSL a dit"Sortira du feu quiconque a dit : il n'est dedieu que Allah en ayant dans son cœur leminimum de la foi". En tenant compte duhadith précédemment mentionné (et entenant compte d'autres hadith qui indi-quent qu'il y aura des croyants et descroyantes qui entreront en enfer), il nenous est pas permis de demander àAllah lepardon de tous les péchés de tous lescroyants et de toutes les croyantes dansl'absolu et dans leur totalité, car cecireviendrait à demander à Allah qu'Il nefasse entrer aucun croyant ni aucunecroyante en enfer. Et ceci serait alors encontradiction avec ce que nous a rapportéle Messager de Allah QSSSL. D'après unerécente recherche, les scientifiques améri-cains ont établi que ceux qui sont capablesde pardonner sont en bien meilleure santé,tant du point de vue mental que physique.Dr Frederic Luskin, qui détient un doctoraten conseil et psychologie de la santé deStanford University, et son équipe, ontétudié 259 personnes résidant à SanFrancisco. Les scientifiques ont invité cespersonnes à participer à des séances d'unedurée de six heures et demie, et avaientpour objectif d'instruire ces personnes surla notion du pardon lors de leur conversa-tion. Les participants ont mentionnéqu'ils ont moins souffert après avoir par-donné aux personnes qui les ont blessés.La recherche a démontré que les personnesqui ont appris à pardonner se sententbeaucoup mieux, non seulement émotion-nellement mais aussi physiquement. Parexemple, il a été établi qu'après cetteexpérience, les symptômes psycholo-giques et physiques comme le mal de dos,l'insomnie et le mal de l'estomac, reliés austress, furent réduits de façon importantechez ces individus. Dans son livre,Forgiv e for Good, le docteur FredericLuskin décrit le pardon comme étant unerecette prouvée pour la santé et le bon-heur. Le livre décrit comment le pardonpromeut des notions positives commel'espoir, la patience et la confiance en soien réduisant la colère, la souffrance, ladépression et le stress.D'après le Dr Luskin, la colère continueprovoque des effets physiques observa-bles sur l'individu. Il poursuit en disant :En ce qui concerne la colère de long termeou la colère non résolue, ceci réinitialisele thermostat interne. Lorsque vous êteshabitués à un niveau bas de colère tout letemps, vous ne reconnaissez plus la nor-malité. Ceci crée une montée d'adrénalineà laquelle les personnes s'habituent. Cecibrûle le corps et rend difficile à penser defaçon claire, ce qui empire ainsi la situa-

tion. De plus, le docteur Luskin a dit quelorsque le corps libère certains enzymespendant la colère et le stress, le cholesté-rol et la tension augmentent et ceci n'estpas une bonne disposition pour maintenirle corps à long terme. Un article intitulé"Pardon", publié dans le numéro de sep-tembre-octobre 1996 de Healing CurrentsMagazine, a démontré que la colère enversun individu ou un événement occasionnedes émotions négatives sur ces per-sonnes, et nuit à la balance émotionnellevoire à leur santé physique.Cet article décrit également que les per-sonnes réalisent après un certain tempsque la colère est une nuisance pour elles, etsouhaitent réparer les dégâts de leurs rela-tions. Ainsi, elles suivent le chemin dupardon. Il est également mentionné que,malgré tout ce qu'ils endurent, les gens neveulent pas gaspiller les précieuxmoments de leur vie en colère et anxiété,et préfèrent pardonner eux-mêmes et lesautres. Selon une autre étude qui engage1.500 personnes, la dépression, le stresset la maladie mentale sont observésmoins fréquemment chez les personnesreligieuses.Le Dr Herbert Benson, qui a conduit cetterecherche, relie cette conclusion à lafaçon dont la religion encourage le par-don. Lorsque vous ne pardonnez pas, celava vous ronger D'après un article intitulé,"Colère hostile pour votre cœur", publiédans le Harvard Gazette, la colère estextrêmement nocive pour le cœur. Ichiro

Kawachi, professeur assistant de médi-cine, et son équipe l'ont démontré scienti-fiquement à l'aide de tests et de mesuresdiverses. A la suite de cette recherche, ilsont établi que les vieilles personnesrâleuses ont trois fois plus de risquesd'avoir une maladie du cœur que leurs égauxde bonne humeur. "Le triplement durisque, dit Kawachi, implique un niveauélevé de colère, une colère explosive quiinclut le fait de briser des choses et lavolonté de blesser une personne dans unedispute."Les chercheurs pensent que la libérationdes hormones de stress, la demande accrued'oxygène par les cellules musculaires ducœur, et la viscosité augmentée des pla-quettes sanguines qui provoque descaillots, expliquent comment la colèreaugmente le risque d'une crise cardique. Deplus, au moment de la colère, la pulsationaugmente au-delà duniveaunormal, et créeune hausse de la tension dans les artères,et donc une augmentation du risque decrise cardiaque.D'après les chercheurs, la colère etl'hostilité peuvent également déclencherla production de protéines liées àl'inflammation du sang. Le journalPsychosomatic Medicine suggère quel'émotion incite la production de pro-téines inflammatoires, qui en retour peutprovoquer le durcissement des artères, etoccasionner des maladies du cœur ainsiqu'un arrêt cardiaque.

Le pardon selon l’Islamet ses bénéfices sur la santé

Midi Libre n° 4250 - Lundi 3 mai 2021 - Anep 2116 008 044

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Page 10: RETRAITE ANTICIPÉE L EGOUV R NM T SUR LA DÉFENSIVE

Dans les mechtas et lesvillages implantés sur lesflancs et le sommet desmontagnes de la wilaya deGuelma, le mois de Ramadhanrevêt un goût particulier où leplaisir de jeûner au milieu dela nature, loin du brouhahades villes, prend le dessus surles rudes conditions de viedans la campagne.

D e nombreuses familles habitantdans les régions éloignées, loindes villes, accueillent le mois de

Ramadhan dans la joie sur fond deyouyous lancés par les femmes à lavue du croissant lunaire du moissacré, une tradition que Hadja Beldia(85 ans), résidant dans une mechta dela commune de Hammam N’baïlhonore jusqu’à présent. Dans lamechta Derdara sur le flanc du montSefahli à Hammam N’baïl, à l’Est dela wilaya de Guelma, les maisons sontencensées et parfumées au musc, àl’ambre et à l’eau de rose pouraccueillir le mois sacré tel un "hono-rable invité", répandant ainsi une cer-taine ambiance spirituelle, ont indiquéà l’APS des habitants de cette mechta.Ces derniers s’attachent à faire de cemois sacré une opportunité pour raf-fermir et consolider les relations fami-liales en perpétuant une tradition sécu-laire héritée d’une génération àl’autre, consistant à échanger des platsavec les voisins durant tout le mois deRamadhan, selon Rezig qui relève quela Meloukhia, un plat très appréciédans la région et le plus échangé entreles familles. PourAbderrafiê, habitantdans le douar Aïn- Maâmar, relevantde la mechta Besbassa dans la com-mune de Khezara, le "plaisir de jeûnerdans les campagnes au milieu de lanature et de l’air pur est très différentcomparativement aux villes grouil-lantes de monde".Et d’ajouter : "Dans la campagne, lajournée s’écoule entre le travail de laterre, la traite des vaches et le pâtu-rage pour les troupeaux", assurantque "vivre sur les cimes des mon-tagnes procure le sentiment d’êtreproche d’Allah".

Les marchés hebdomadaires pourfaire des provisions

Les habitants des localités rurales sontunanimes à affirmer que le plus durpour eux durant le Ramadhan est"l’absence d’éclairage, la fréquencedes coupures d’électricité,l’inexistence de réseaux de distribu-tion d’eau et l’absence du gaz deville", soulignant toutefois que le"programme de prise en charge deszones d’ombre a permis d’assurer cescommodités pour bon nombre demechtas de la wilaya".

Du fait de l’éloignement des villes etdes commerces, les habitants desmechtas et des villages reculés ontappris à se préparer en perspective dumois sacré en s’approvisionnant plu-sieurs semaines à l’avance en quanti-tés suffisantes de denrées de base,notamment l’huile, le sel, le sucre, lecafé, en plus des bouteilles de gazbutane et du bois, réservé aux situa-tions extrêmes.Selon Abderrafiê, les habitants desmechtas "profitent souvent du marchéhebdomadaire de la commune deKhezara, tenu chaque lundi, pouracheter tout ce dont ils ont besoinpour préparer les plats deRamadhan", indiquant que "touteomission risque d’affecter la meïda duf’tour et obligerait le chef de famille àparcourir une distance de plusieurskilomètres pour se procurer le produitomis".Dans ce même contexte, Rezig assureque les premiers jours de ce mois deRamadhan ont "coïncidé avec un froidpiquant les obligeant à utiliser du boispour la cuisson et pour se réchaufferdu froid de cette région montagneuseafin de ne pas épuiser les réserves degaz butane, dont l’acquisition requiertun grand effort et le recourt à unmoyen de transport, soit davantage decharges".Il estime à cet effet que la vie dans cesrégions nécessite ''une grande déter-mination de la part de tous les mem-bres de la famille'', précisant que "leshommes se lèvent tôt pour vaquer auxtravaux agricoles et emmener leurstroupeaux d’ovins, de caprins et debovins vers les pâturages en marchantde très longues distances aller etretour".Et de poursuivre : "Les femmes selèvent également aux premières lueursdu jour pour nettoyer les étables avantd’entamer la préparation du f’tour".

De leur côté, les enfants ont pour mis-sion d’écouter l’appel du muezzin dela mosquée du plus proche village,distant souvent de plusieurs kilomè-tres, annonçant le moment de rupturedu jeûne.Une tâche que les enfants assumentavec grand plaisir en se plaçant auxendroits les plus élevés pour mieuxentendre, tandis que certains préfèrentécouter la Radio locale qui diffuse endirect l’appel à la prière du Maghrebou encore appellent des connaissanceshabitant dans des villages dotés demosquées.Par ailleurs, certaines traditions aupa-ravant ancrées dans les douars et lesmechtas ne possédant pas de mos-quées, comme l’accomplissement col-lectif de la prière des Tarawihs, dansun espace ouvert ou dans une demeuredu village, ont cessé faute de relèveaprès le décès des personnes âgéesmémorisant le Saint Coran.Les soirées ramadhanesques sontcélébrées exclusivement dans les mai-sons à travers des rencontres convi-viales autour d’une tasse de thé, enjouant aux devinettes, alors que lesplus jeunes préfèrent parcourir delongues distances dans l’obscuritépour se retrouver dans l’unique bou-tique, située au milieu de plusieursmechtas pour jouer aux cartes et aujeu populaire "El Khatem".Rencontré par l’APS lors de la cara-vane de solidarité initiée par les auto-rités locales, Cheikh Benboukhelt,l’un des nomades venus de Djelfa ins-taller sa kheima près de la mechta dumont Lemdaouar, dans la communed’Aïn- Reggada, estime qu’il "n’y arien de mieux qu’une soirée autourd’un bon café ou de thé, mijotant surun feu de bois pour oublier la fatigued’une longue journée de marche der-rière le troupeau".

APS

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 2021 11

TIPASAClôture

du dossierdes chalets

Le dossier des chalets, installés à Tipasasuite au séisme de 1989, devrait êtredéfinitivement clôturé avant la fin dumois de juin prochain.Dans une annonce mise en ligne sur sapage Facebook, la direction du loge-ment de Tipasa a appelé les famillesrésidant dans des chalets à "introduiredes dossiers pour bénéficier d'aidesfinancières destinées à la construction denouveaux logements en contrepartie dela démolition de leurs chalets, dans undélai n'excédant pas le 30 juin pro-chain".La wilaya de Tipasa compte actuelle-ment 150 chalets non éradiqués sur untotal de 378 installés sur son territoire,dont 193 unités ont vu leur situationréglées, depuis le lancement de cetteopération en 2014.Le dossier des chalets enregistre unretard à cause du refus de certainesfamilles de démolir leurs chalets et deconstruire de nouveaux logements, enjustifiant leur position par la "faiblessede l'aide financière qui ne couvre pasleurs besoins". L’opération de remplace-ment des logements en préfabriqué àTipasa, concerne les communes deDamous, Arhat, Sidi-Ghiles, Cherchell,Menaceur, Gouraya et Hedjret-Ennos,toutes situées dans la partie ouest de lawilaya.La commune de Cherchell compte leplus grand nombre de chalets en attentede démolition.

OUARGLA22 projets FGARavalisés en 2020Pas moins de 22 projetsd'investissement ont été avalisés pourfinancement en 2020 par l'antennerégionale du Fonds de garantie des cré-dits aux petites et moyennes entreprises(FGAR).Localisés dans les wilayas d'Ouargla,Laghouat, Ghardaïa, Illizi et El-Oued etayant généré 272 empois, ces projets,d'une valeur globale de 50 millions dedinars, pouvant atteindre les 2 milliardsde dinars en cas d'extension, sont versésdans l'agroalimentaire, le tourisme etles travaux publics.Pour le premier trimestre de l'année encours, il est fait part de l'approbation de5 projets dans la wilaya d'Ouargla, dont3 dans les secteurs de l'agriculture, dutourisme et des services.Le dispositif du FGAR assume, entre-autres missions, la facilitation de l'accèsaux crédits bancaires au profit des PME,la contribution des institutions ban-caires à la prise en charge des risques definancement des entreprises, à traversdes garanties financières accordées, etl'accompagnement des micro-entreprisesdans le montage financier en vue de leurpermettre de se frayer une place dans letissu économique.L'antenne régionale du FGAR accom-pagne, en termes de garantie de crédits,les PME des wilayas d'Ouargla,Ghardaïa, El-Oued, Tamanrasset, Illizi,Tindouf, Adrar et Laghouat.

APS

MECHTAS DE GUELMA

Le plaisir de jeûner en dépitdes rudes conditions de vie

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Midi Libre n° 4250 - Lundi 3 mai 2021 - Anep 2116 008 002Midi Libre n° 4250 - Lundi 3 mai 2021 - Anep 2116 008 000

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Page 11: RETRAITE ANTICIPÉE L EGOUV R NM T SUR LA DÉFENSIVE

L'Agence nationale depromotion du commerceextérieur (Algex) convie lesopérateurs économiques etles exportateurs de services àparticiper au Saloninternational du commercedes services de la Chine- 2021» (CIFTIS - 2021).

C ette manifestation économiqueet commerciale, qui aura lieudans un contexte marqué par

une situation sanitaire mondiale catas-trophique, a connu un succès fulgu-rant dans les précédentes.Cet événement qui se tiendra, commepour l'édition de 2020, in situ àBeijing, et en ligne, au début du moisde septembre 2021, est très prisé parles entrepreneurs étrangers en quêtede partenariat et de contrat de négoceet de transactions commerciales dansle cadre des échanges commerciauxinternationaux.L'invitation officielle suivra, selon lesorganisateurs, dès l'adoption par lesautorités chinoises des dispositionspratiques et du programme de l'éditionde cette année 2021, indique l'Algex."Les exposants des produits et ser-vices, des institutions et entreprisespubliques et privées (tourisme, artisa-nat, culture...), doivent saisirl'opportunité de l'exposition en ligne,ouverte aux participants gratuitement,pour faire connaître leurs produits etétablir des partenariats avec des opé-rateurs chinois et étrangers du secteur,ajoute cette même source.La participation en ligne, peut se fairesur la plateforme Internet du CIFTISsur laquelle peuvent être téléchargésdes photos, des textes et des vidéos(promotionnels), qui constitueront lepavillon en ligne. Trois formesd'exposition en ligne sont donc possi-

bles : l'Album photo, le Pavillon en2D et le Pavillon en 3D, précise cettesource. A noter, en effet, que le Saloninternational du commerce des ser-vices de la Chine est l'un des plusgrands en son genre dans le monde.L'édition 2020 du CIFTIS a été ani-mée par des participants de 148 payset régions du monde. Organisé depuisl'année 2012, conjointement par leministère chinois du Commerce et lamunicipalité de Beijing. Aussi,l'Algex souligne que "CIFTIS, estparmi les trois principaux événementsinternationaux promus par les hautesautorités chinoises, dans le cadre de lapolitique d'ouverture (économique) dupays. Les deux autres sont, « le Salondes importations des Shanghai » et «la Foire de Canton (Guangzhou) »".L'édition 2021 du CIFTIS se tiendradans un contexte qui sera marqué enChine par l'entame d'un nouveau planquinquennal de développement éco-

nomique et social 2021-2025, quivise, selon les autorités chinoises,entre autres, à asseoir davantagel'ouverture du marché aux entreprisesétrangères, à travers, entre autres, lamise en œuvre du nouveau concept dedéveloppement basée sur la « doublecirculation », ou « double dynamiquede développement, note l'Algex."Il s'agit d'un concept lancé par lePrésident Xi Jinping en 2020, quiconsiste à consolider et étendre lemarché intérieur tout en continuant àstimuler les échanges commerciaux(plus d'ouverture) et l'attraction desinvestissements étrangers. Le com-merce des services, l'économie numé-rique et le commerce en ligne, pren-dront dans ce cadre une place dechoix" relaté l'Algex, qui recom-mande donc la participation active etqualitative des exportateurs et opéra-teurs économiques algériens spéciali-sés dans le commerce international et

la conquête des marchés extérieursprésentant des opportunitésd'exportation.Le commerce des services est trèsimportant en matière de développe-ment des activités commerciales inter-nationales afin de mieux encadrer etorienter les exportateurs.Le commerce des services est définien termes de modes de fourniture: Lemode 1 désigne la fourniture de ser-vices d'un pays à un autre (exemple:centre d'appel). Le mode 2 désignel'utilisation de services par desconsommateurs ou des entreprisesdans un autre pays (exemple: tourismeinternational).Cet accord général multilatéral delibéralisation des échanges et servicestend à intensifier la pratique du com-merce international et favoriser lesrelations économiques au niveaumondial.

A. A.

MIDI LIBREN°4250 | Lundi 3 mai 202112 ECONOMIE

SALON INTERNATIONAL DU COMMERCE DES SERVICES DE LA CHINE 2021

Vers une participation active desopérateurs économiques algériens

La Société nationale de commerciali-sation de produits pétroliers (Naftal) aréceptionné un nouveau navire cabo-teur-ravitailleur, dénommé le "MT-Tolga", d'une capacité de 4.500tonnes, destiné à approvisionner lesnavires nationaux et internationaux encarburants, notamment en haute mer.L'objectif de cette nouvelle acquisi-tion est "exclusivement" économiqueet vise le ravitaillement de naviresnationaux et étrangers en merMéditerranée et au-delà, a affirmé leministre de l'Energie et des Mines,Mohamed Arkab, lors de la cérémoniede réception de ce navire, qui a vu laprésence de plusieurs ministres du

gouvernement. "Chaque année,12.000 navires étrangers traversent leseaux territoriales algériennes sansqu'on en tire bénéfice économique-ment", a fait observer Arkab, ajoutantque ce nouveau navire doit profiter aumarché national, en assurant le trans-port des produits pétroliers du termi-nal d'Arzew vers l'Est du pays etdepuis la raffinerie de Skikda vers lesautres wilayas côtières. Long de 83mètres et doté d'une capacité de trans-port de 4.000 tonnes de fuel et de 500tonnes de gasoil, le navire a étéconstruit par un opérateur néerlandaisau niveau d'un chantier naval chinoispour un coût total de 16,7 millions

d'euros. Deux autres navires d'unecapacité de 2.500 tonnes seront égale-ment réceptionnés d'ici la fin du pre-mier semestre de l'année en cours.De plus, la société Naftal est en voiede finaliser un projet d'acquisition detrois autres navires devant capterdavantage de navires transitant laMéditerranée, ce qui va lui permettrede hisser ses recettes en devises.Intervenant lors de cette cérémonie, lePDG de Naftal, Kamel Benfriha, arelevé l'intérêt de cette nouvelleacquisition, affirmant que la sociétén'a pas renouvelé sa flotte depuis plu-sieurs années."Nos anciens ravitailleurs ne répon-

daient pas aux spécifications tech-niques pour approvisionner lesnavires en mer", a-t-il noté.Grâce aux nouvelles acquisitions,l'entreprise Naftal prévoit de commer-cialiser près de 450.000 tonnes de car-burant annuellement au profit desnavires nationaux et internationaux, asouligné Benfriha, tout en mettant enavant l'avantage concurrentiel quepossède la société en matière de laqualité du carburant, à savoir le fuel-BTS (qui possède une basse teneur ensoufre), "très demandé" par les clientsinternationaux.

R. E.

NAFTAL RÉCEPTIONNE UN NOUVEAU NAVIRE CABOTEUR-RAVITAILLEUR

Ravitaillement opportun de navires nationauxet étrangers en mer Méditerranée

Face la pression exercée parles syndicats notammentconcernant plusieurs dossierschauds, le gouvernement faitle dos rond, voire mêmepersiste dans une attitudenégatives. En ce sens lesrevendications ne sont passatisfaits, loin s’en faut.PAR KAMAL HAMED

C’ est le cas quand il s’agit du lourddossier de la retraite sans cesseremis sur la table des négocia-

tions par les syndicats. Ces derniers, quece soit l’UGTA ou les syndicats auto-nomes, semblent s’être donnés le motpour présente la même doléance à ce pro-pos. La retraite anticipée, puisque c’est decette question qu’il s’agit, est devenu purles organisations syndicales un importantdossier en vue de faire pression surl’exécutif. Mais le Palais du docteurSaadane ne répond pas, en tout cas pasl’auraient souhaité les Syndicats.Le gouvernement défend une positionimmuable puisque sa ligne de conduites’articule principalement sur le pointnodal celui des finances pour justifier son

refus catégorique de répondre favorable-ment aux demandes des syndicats. En cesens que le finances du pays ne permet-traient pas d’accéder cette demande. Leministre du Travail, de l’Emploi et de laSécurité sociale, El Hachemi Djaaboub,s’est évertue depuis son retour au gouver-nement à expliqué l’impossibilité de direoui à cette doléance.A maintes reprises il est monté au créneauces derniers mois pour maintenir le capquant la position du gouvernement. Unexercice qu’il a du refaire avant-hiersamedi, soit le jour même ou les travail-leurs fêtaient la journée internationale du

travail. Djaaboub a en effet une foisencore dit que l’exécutif ne peut satisfairecette demande. Dans un entretien accordéà un quotidien national Djaaboub a réitéréles mêmes arguments pour réfutez larevendication des syndicats. Et notammentl’argument massue, celui relatif aux inex-tricables problèmes financiers dans lequelse débat la caisse nationale de retraire(CNR) qui souffre d’ ‘un énorme déficits.Selon le ministre de l’Emploi la CNR nepeut se permettre de rajouter, à son déficitdéjà colossal, des chargés financiers de lordre de 540 milliards de dinars supplé-mentaires. Or, selon le ministre le déficit

est déjà a hauteur de 590 milliards dedinars entièrement couvert par l état à tra-vers le fonds national d’investissement,lui-même financé par le trésor public. Lesprévisions du ministre portent sur 1 mil-lion de travailleurs qui seront concernéssi l état accepte de redevenir à la retraiteanticipée. En somme le gouvernementcraint le rush de demande de départ laretraite. Cette explication va –t-elle pourautant mettre fin aux espoirs des syndicatseux-mêmes confrontés à la pression destravailleurs dont une bonne partie souhai-terait partir à la retraite avant l’âge légal.Le gouvernement n’a pas cependant lesmoyens financiers pur dire ou cettedemande, désormais revendiquer même parl’UGTA ; Mais il est évident que les orga-niserions syndicales ne vont pas s’arrêterde réclamer cette question, loin de là.

K. H.

PAR RAHIMA RAHMOUNI

Souffrant de structures vieillissantes, dumanque de gestion moderne intégrée, d’undéficit managérial, d’une gestion chaotiquedes services annexes et de proximité lesystème de santé national a besoin d’êtreréformé de fond en comble.“Des réformes s’imposent”, revendique leprofesseur Djamel Eddine Nibouche.Il s’agit, selon l’Invité de la rédaction de lachaine 3, de la Radio algérienne, deréformes qui réadaptent notre système desanté aux exigences à la fois structurelle età la gestion moderne des hôpitaux.“Vous pouvez avoir un hôpital des plusmodernes possible, mais sans les compé-tences requises ça ne sera que coquillevide”, a indiqué le chef service de cardiolo-gie, à l’hôpital Nafissa Lahrèche à Alger.On fait une réforme, appuie M. Nibouche,quand un système devient non performantet l’urgence est de passer au diagnosticpour aborder une réelle réforme en concer-tation avec les experts, avec les gestion-naires, avec les auxiliaires du secteur ettoute l’équipe régissant l’établissementhospitalier en Algérie.

L’orateur n’hésite pas à qualifier notre sys-tème d’archaïque et appelle à amorcer deschantiers de réflexions pour repenser lespriorités et les missions dévouées àl’hôpital afin d’aboutir à “un systèmefonctionnant de plein efficacité”.“Nous avons un ministre délégué qui estentrain de préparer des textes c’est bienmais, c’est insuffisant”, indique-t-il dédui-sant l’importance de consulter les spécia-listes qui sont au fait de l’évolution del’état de santé dans le pays.La réforme est intersectorielle, dit-il, ellefait intervenir tout l’ensemble de la santépour parfaire la rénovation du systèmesanitaire dont la gestion hospitalière.“Il faut savoir que l’épidémiologie d’unpays change avec l’évolution des maladies.Et avec cette évolution les moyens etméthodes doivent évoluer parallèlement”,explique-t-il. L’état épidémiologie algérienn’est plus celui des années 1970.Aujourd’hui, il y a les maladies dégénéra-tives (cardiovasculaires, ndlr), le cancer, lediabète, etc.Selon l’intervenant, un système sanitairedoit s’adapter aussi aux catastrophes avec àla carte un plan national de sauvetage,

citant au passage avec regret l’exemple del’action anti covid disant qu’”on n’étaitpas préparé à cette épidémie”.Il y a des priorités, on doit procéder parphases, propose-t-il, à commencer parréorganiser l’hôpital car il y a un désordre.La gestion de nos hôpitaux est archaïque etil faut remettre de l’ordre et moderniser sagestion. “La gestion hospitalière est ana-chronique et repose sur des méthodesanciennes”, fait-il constater appelant à unemodernisation rigoureuse de cette gestion.“Numériser c’est bien, mais cela ne suffitpas qu’elle ne soit pas être une actionactions globales et que tout doit êtreréformé en phase”, estime-t-il.Le comparant à une entreprise ou un hôtel,l’hôpital doit être, de son avis, gérécomme une clinique privée, qui ne souffrepas de pannes qui causent des arrêts de ser-vices et pour s’y faire avec une gestionmoderne il faut le débarrasser de certainescharges comme la nourriture, de la mainte-nance, la gestion du park ambulance, de lablanchisserie qui ne font pas partie de savocation remière.“Voyez-vous une clinique privée qui tra-vaille 24 heures 7/7 tomber en panne ?!Alors qu’au niveau d’un hôpital on restedes mois pour pouvoir réparer un appa-reil”, fait-il constater non sans amertume.Le point crucial de la réforme reste, de sonpoint de vue, étroitement lié aux per-sonnes compétentes, aux personnes expé-rimentées dans la gestion hôtelière et dupersonnel en collaboration avec le corpsmédical.“Pour accéder à cette norme de fonctionne-ment, la gestion de l’hôpital doit se hisseraux standards internationaux”, martèle leprofesseur Nibouche disant que “ce qu’ilnous faut c’est une équipe de gestion cohé-rente pour accomplir une gestion intégréeafin de réaliser des performances”.

R. R.

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 2021 5EVENEMENT

RETRAITE ANTICIPÉE

Le gouvernement sur la défensive

DJAMEL EDDINE NIBOUCHE :

“Le système de santé national a besoind’être réformé de fond en comble”

COVID-19La PC va

intensifier sesactions de

sensibilisationLes services de la Protection civilevont intensifier, à travers une cam-pagne qui sera lancée lundi, lesactions de sensibilisation et de pré-vention dans le cadre de la luttecontre la pandémie de coronavirus(Covid-19), suite à la hausse"importante" des cas de contamina-tion enregistrée ces derniers jours, aindiqué hier un communiqué de laProtection civile.Suite à la "hausse importante" descas de contamination avec unecourbe haussière des cas de per-sonnes contaminées par la Covid-19 enregistrée ces derniers jours, etafin de "contribuer efficacement"aux efforts de lutte contre la pandé-mie, les services de la Protectioncivile, vont "intensifier" à partir delundi ses actions de "sensibilisationet de prévention" portant sur laCovid-19 au profit des citoyens,précise le communiqué.Il s'agit notamment de "renforcerles actions de sensibilisation deproximité au niveau des communesen particulier les zones urbaines etles surfaces commerciales, et decollaborer avec les directions desAffaires religieuses, à travers la par-ticipation des imams dans lesactions de sensibilisation".

R. N.

Des centaines d’éléments de la Protectioncivile ont organisé, hier dimanche, unemarche à Alger pour réclamer la prise encharge de leurs revendications socio-pro-fessionnelles. Empêchés par les forces del’ordre de rejoindre le palais présidentiel,les protestataires ont observé un sit-indevant le siège de la Direction générale dela Protection civile à Paradou. Les mani-festants ont brandi des pancartes réitérantleurs revendications. Les éléments de la

Protection civile réclament le versementdes deux dernières tranches de la primeCovid-19 et l’octroi de la prime de conta-gion avec effet rétroactif, la réintégrationdes éléments licenciés, ainsi que l’octroides logements sociaux. Deux rassemble-ments, rappelons-le, ont été observés parles éléments de la Protection civile devantles sièges de leurs directions locales les 15et 18 avril derniers.

R. N.

REVENDICATIONS SOCIO-PROFESSIONNELLESMarche des éléments de la Protection

civile à Alger

Page 12: RETRAITE ANTICIPÉE L EGOUV R NM T SUR LA DÉFENSIVE

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 20214 EVENEMENT

Les étudiants et diplômés enpharmacie crient leur ras lebol. Depuis plusieurs jours, ilsappellent à “sauver” lesecteur en Algérie et, surtout,à “réhabiliter” le métier. Al’origine de cette colère,l’annonce par le ministère dela Santé du lancement d’uneformation qualifiante au profitd’aides-soignants, afin de lesqualifier au poste d’aide-préparateurs dans lesofficines. Une goutte qui a faitdéborder le vase.PAR RANIA NAILI

L es réseaux sociaux pullulaient duhashtag “Sauvez la pharmacie” cesderniers jours. Sur Twitter, le hash-tag a été propulsé en tête des ten-

dances en Algérie. Sur Facebook, plu-sieurs pages ont enregistré un rush des étu-diants et diplômés de la spécialité, quipubliaient le hashtag dans les commen-taires.Les étudiants de cette spécialité étaientsurpris d’apprendre, dans un communiquédatant de la semaine dernière, l’ouverturepar la Direction de la formation du minis-tère de la Santé, et ce en collaboration avecle Syndicat national Algérien desPharmaciens d’officine (SNAPO), “d’uneformation d’aide-préparateur en officinesdestinés aux aides soignants, produit deformations des établissements privés deformation paramédicale”.“Les inscriptions à cette formation d’aidepréparateur en officine débutera à compterdu 27 avril au 27 mai 2021, au niveau desétablissements privés de formation para-médicale, sélectionnés comme des établis-sements pilotes”, lit-on dans le communi-qué, qui liste les établissements concernésdans plusieurs wilayas.

“Nous sommes prioritaires”“Le ministère doit déjà faire face à un pro-blème de chômage pour les diplômés enpharmacie. Les postes manquent chezl’Etat, dans les officines et dans les labo-ratoires. Comment peuvent-ils écarter lespersonnes issues du domaine ? La pharma-cie, c’est pour les diplômés en pharmacie… Pourquoi écarter tous les nouveauxdiplômés pour offrir de nouvelles forma-tions de 06 ou 12 mois et attribuer le titred’aide-préparateur en pharmacie”, s’indigneun étudiant dans une déclaration à 24hAlgérie.Les étudiants et nouveaux diplômésn’étaient pas les seuls à exprimer leurcolère. L’Association nationale des phar-maciens algériens (ANPHA) a exprimé sa“surprise”, quant à l’annonce par le minis-tère de cette formation.L’association affirme ainsi dans son com-muniqué, que “les textes réglementaires nepermettent pas de créer ces formations. Leretard de publication de décrets et de textescomplétant la dernière loi sanitaire de 2018suscite beaucoup de questionnementsd’incompréhension ! Les instructions et le‘temporaire’ ont dominé la réglementa-tion”, lit-on.L’ANPHA rajoute que “jusqu’à présent, iln’y a rien qui définit les différents statutset sépare les responsabilités. Ainsi les qua-lifications scientifiques et techniques pour

chaque statut et emploi. Même les ancienstextes existants depuis 1971 liés àl’organisation de la pharmacie, qui par-laient des préparateurs et de leurs assis-tants, doivent être revus en raison du granddéveloppement et des mutations dessciences pharmaceutiques et des métiers dela pharmacie”.Dans son communiqué, cette organisationévoque surtout “la responsabilité pharma-ceutique”. “Il n’est pas possible de parlerdes préparateurs en officine et leurs quali-fications et statuts avant de parler de la res-ponsabilité pharmaceutique, qui relève desfonctions du pharmacien, qui doit supervi-ser personnellement l’acte pharmaceutiqueet la formation de tous les employés etpraticiens par la suite”, rappellel’association.Autre point évoqué par l’ANPHA: la for-mation, et son contenu. “Les évolutionsdu secteur pharmaceutique nécessitent uneréforme totale de la formation pédagogiquede tous les praticiens de la santé sansexception et en particulier celle du phar-macien. Tout projet de formation doit sebaser sur les qualifications et les compé-tences recherchées”, affirme cette associa-tion.Cette association avertit ainsi contre le“recours à une formation qualifiante sousla couverture du ministère de la Santé”, quiservirait “juste à contrer l’anarchie desautres formations proposées. Ce n’est pasforcément la meilleure option”.

“Ils n’ont pas à être en colère”Messaoud Belambri, reponsable duSyndicat national algérien des pharmaciesd’officine (SNAPO), a expliqué ladémarche de son association et celle duministère de la Santé. Il affirme que cetteformation est “l’aboutissement de près de15 ans de travail et de démarches duSNAPO auprès des autorités concernées”.De son avis, cette formation aspire à“organiser la pharmacie d’officine enAlgérie”.“La pharmacie fonctionne avec son phar-macien titulaire, diplômé, autorisé par leministère de la Santé à exercer, accompa-gné par des professionnels de différentsmétiers, à l’instar des assistants, des auxi-liaires, des chargés du tiers payant, desstocks, des commandes, des secrétaires …En officine, ce qui est habituel, c’est lepharmacien, pharmacien assistant, prépa-rateur en pharmacie et les aides de tousmétiers confondus”, explique-t-il dans unedéclaration à 24H Algérie.“Cela dépend du pays. Chez nous, aucuneformation n’est dispensée pour former lepersonnel qui doit travailler au niveau desofficines. Il y avait uniquement, par lepassé, la formation des préparateurs maiselle a été abandonnée. Elle se fait demanière aléatoire mais pas de manièrerégulière. Un programme qui est fait pour

le préparateur en pharmacie hospitalière”,poursuit M. Belambri.“Depuis des décennies, le pharmacien enofficine est seul, désemparé. Aucune for-mation pour le personnel officinal n’estdispensée. Les officines se sont ainsimises à employer n’importe qui, pas dupersonnel formé pour venir en aide auxpharmaciens dans les tâches quotidiennes.Cela nous gênait beaucoup. Même lespharmaciens en était fatigués de recruterdes universitaires, toutes branches confon-dues et les former.Cela nous demandaitbeaucoup d’efforts et cela ne répondait pasaux besoins”, poursuit le président duSNAP. Le président du SNAPO regrettaitainsi que les “pharmaciens soient criti-qués, parce qu’ils n’emploient pas du per-sonnel spécialisé, alors que la formationn’existe pas”.“Cela fait plus de 15 ans, que nous démar-chons le ministère de la Santé pour relan-cer cette formation. Mais comme ces per-sonnes formées aillent généralement versle privé, que la capacité de formation desautorités sont limitées, ils ne pouvait pasformer pour les autres. Avec toues lesécoles paramédicales que le ministèredétient, ils ont toujours du mal à subvenirà leurs propres besoins dans le secteurpublic”, fait-il remarquer.“Il fallait chercher des solutions ailleurs.Les Tunisiens se sont adressés à laFormation professionnelle. Nous l’avonsfait. Nous avons été reçus par le SG àl’époque en présence de toutes les équipespédagogiques avec un projet de formationde 3 ans. Nous avions travaillé dur. Quandnous avons finalisé le projet, 24 mois dethéorie puis 6 mois, nous avons rencontrédes obstacles juridiques. Le ministère de laSanté n’a pas validé cette formation”,explique le SNAPO.Ce syndicat explique ainsi avoir de nou-veau démarché le ministère de la Santé.“Ils bloquaient notre projet, nous leuravons ainsi demandé de nous en donner. LaDirection de la formation a de ce fait lancécette formation et créé ce statut d’aide-pré-parateur”.“Il s’agit d’une formation de 12 mois théo-rique plus 6 mois de stage au niveau desofficines. Un métier spécialisé pour assu-rer certaines tâches dans les officines. Laformation porte sur de la biochimie, de lagestion, de la déontologie et même del’informatique. Un titre nouveau, l’aide-préparateur puisque le titre de préparateurest enregistré mais uniquement pourl’officine hospitalière”, rajoute-t-il à 24HAlgérie.Messaoud Belambri explique, que cettedémarche a également pour but de contrerles “écoles de tout qui s’improvisaient enformateur de ‘vendeur en pharmacie’, titreque nous rejetons d’ailleurs”. La pharma-cie est un espace de santé et le pharmacienne vend pas mais dispense un médicament.

“Des écoles de formation paramédicale,agréées par le ministère, vont ainsi assurercette formation d’aide-préparateur, selon unprogramme agréé et conçu par la tutelle,pour acquérir un certificat de formation”,poursuit-il.Pour M. Belambri, les étudiants et nou-veaux diplômés “n’ont pas à être encolère”. Il n’y a aucune confusion entre unpharmacien et un non-pharmacien. Nousdénombrons 11.500 pharmaciens, pour52.000 employés dans les officines. Lapharmacie est un cabinet médical, commedans un hôpital où nous trouvons le rési-dent, le professeur, l’interne, le techniciensupérieur, la femme de ménage, l’agent debureau, la secrétaire, le soignant, l’aide-soignant, de différents degré de métiers,comme dans toute administration.Le SNAPO estime ainsi que “c’est uneavancée pour la pharmacie en Algérie etson organisation. Dans le monde entier, onparle d’équipe officinale”.Pour le président de ce syndicat, il n’estpas question de “recruter un pharmacienpour exercer comme aide-préparateur, oupour lui demander de soulever des cartons.C’est un grade. Nous ne mettrons pas unpharmacien au même niveau qu’un ven-deur, ou qu’un aide-soignant. Il a savaleur”, explique-t-il.

22% des nouveaux diplômésen pharmacie au chômage

La création de cette formation par leministère de la Santé, est la goute qui afait débordé le vase chez les étudiants etjeunes diplômés en pharmacie, qui envisa-gent de mener des débrayages pour alerteret améliorer leurs situations.Sur les réseaux sociaux, où les étudiantsdébattent et s’organisent, ils évoquent unesérie de revendications. Ils exigent ainsi deconsacrer un quota aux pharmaciens pourchaque services des établissements hospi-taliers, d’employer, « au moins 07 phar-maciens dans les laboratoires de fabrica-tion de médicaments, de matériels médi-caux, de compléments alimentaires ou deproduits cosmétiques.Il exigent aussi l’augmentation du nombrede postes dans les hôpitaux publics, ainsique la révision de la procédure d’octroi del’agrément, pour l’exercice du métier dansles officines. Les étudiants et nouveauxdiplômés demandent également uneretraite obligatoire à partir de 65 ans etl’octroi de crédits sans intérêts au profitdes porteurs de projets dans le domaine.Selon une étude dévoilée par l’ANPHA enjanvier 2021, 22% des nouveaux diplômésen pharmacie sont au chômage. La mêmeétude, qui portait sur leur situation socio-professionnelle, explique que les opportu-nités “d’emploi sont très réduites dans lestrois premières années post-universitairehors officine”.L’enquête, menée sur les réseaux sociauxsur un échantillon de plus de 3.300 phar-maciens, montre que “80% des répondantsconsidèrent qu’il est très difficile de trouverun emploi dans le secteur pharmaceu-tique”. “36% affirment trouver très diffici-lement un emploi dans le secteur pharma-ceutique, 45% difficilement et 19% facile-ment”, affirme-t-elle.“En l’espace de cinq ans entre 2015 et2019, le nombre des diplômés a augmentéde 16% et celui des pharmaciens sansemploi de 34%. Ce qui signifie que lavitesse d’augmentation du taux de chô-mage est supérieure à celle du nombre dediplômés sur l’échantillon de l’enquête”,avait noté l’Anpha.

R. N.

LES ÉTUDIANTS EN PHARMACIE EN COLÈRE

Le SNAPO s’explique

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 2021 13MONDE

L'"état de siège" a étéproclamé dans les deuxprovinces du Nord-Kivu et del'Ituri, à l'est de la Républiquedémocratique du Congo oùdes dizaines de groupesarmés sont encore actifs.

L e président de la République démo-cratique du Congo, FélixTshisekedi, a décrété l'"état de

siège" dans deux provinces de l'est dupays frappées par la violence desgroupes armés et des massacres decivils, a indiqué le porte-parole du gou-vernement vendredi soir.Une "ordonnance doit encore détailler lesmodalités d'application de cet état desiège", a ajouté le porte-parole rendantcompte vendredi soir du Conseil desministres."Le président de la République a informéle Conseil des ministres de sa décisionde proclamer, conformément à l'article85 de la Constitution, un état de siègedans les provinces du Nord-Kivu et del'Ituri", a déclaré Patrick Muyaya. "Uneordonnance présidentielle sera renduepublique dans les prochaines heures", a-t-il ajouté.L'article 85 prévoit que le Président pro-clame "l'état d'urgence ou l'état de siège

lorsque des circonstances graves mena-cent, d'une manière immédiate,l'indépendance ou l'intégrité du territoirenational, ou qu'elles provoquentl'interruption du fonctionnement régu-lier des institutions. Il en informe laNation par un message".Jeudi, le Président Tshisekedi avait pré-venu qu'il préparait des "mesures radi-cales" face à l'insécurité dans l'est dupays.

Mardi à Paris, il avait demandé auPrésident Emmanuel Macron l'aide de laFrance pour "éradiquer dans la région deBeni les Forces démocratiques alliées,un groupe armé à tendance islamiste, audiscours islamiste et aux méthodes isla-mistes" selon lui.Lundi, son nouveau Premier ministreJean-Michel Sama Lukonde évoquaitdéjà "l'état d'urgence à l'Est, avec notam-ment le remplacement de

l'administration civile parl'administration militaire".Des dizaines de groupes armés sontencore actifs dans l'Est de la RDC - 122,d'après un groupe d'experts.Les ADF, à l'origine des rebelles musul-mans ougandais, sont de loin les plusmeurtriers : ils sont accusés du massacrede plus de 1.000 civils rien que depuisnovembre 2019 dans le territoire deBeni. À Beni, la police a dispersé ven-dredi matin un sit-in de lycéens qui ontmanifesté pendant une semaine devant lamairie pour demander la présence surplace du Président Tshisekedi, et ledépart de la Mission des Nations uniesau Congo, accusée de ne rien faire faceaux groupes armés.Riches en minerais, à la frontière del'Ouganda, du Rwanda et du Burundi, lesdeux provinces du Nord et du Sud-Kivuont basculé dans la violence lors desdeux guerres du Congo (1996-97, 1998-2003), sans retrouver une vraie stabilitédepuis.Plus au Nord, la province de l'Ituri a denouveau basculé dans la violence fin2017 après une accalmie d'une quinzained'années.Entre 1999 et 2003, un conflit entredeux communautés - Hema et Landu -avait fait des milliers de mortS, jusqu'àl'intervention de la force européenne,Artemis.

Le Président américain, Joe Biden, envi-sage un recours à la diplomatie pourfaire pression sur la Corée du Nord afinqu'elle renonce à ses armes nucléaires età ses missiles balistiques, a annoncévendredi la Maison blanche.La porte-parole de la Maison blanche,Jen Psaki, a déclaré aux journalistes àbord d'Air Force One que les responsa-bles américains avaient terminé un exa-men de plusieurs mois de la politique à

tenir à l'égard nord-coréenne. La "dénu-cléarisation complète de la Corée duNord reste l'objectif", a-t-elle dit, maiselle a fait remarquer que les "quatre der-niers Présidents n'avaient pas réussi àamener Pyongyang à renoncer aux armesnucléaires".Les États-Unis poursuivront une"approche pratique calibrée qui estouverte à la diplomatie avec la Corée duNord et l'explorera, et qui permettra de

réaliser des progrès pratiques qui renfor-ceront la sécurité des États-Unis et deleurs alliés", a ajouté Jen Psaki.Jusqu'à présent, la Corée du Nord arefusé les avances diplomatiques del'administration Biden. Pyongyang sou-haite que les Washington et ses alliéslèvent les sanctions économiques impo-sées en raison de ses programmesd'armement.

Agences

Trois personnes ont été mises en exa-men et écrouées dans le cadre d'une infor-mation judiciaire ouverte pour "associa-tion de malfaiteurs terroriste criminelleet financement du terrorisme", a annoncéà l'AFP une source judiciaire. Huit per-sonnes avaient été placées en garde à vueen France le 27 avril dans une enquêtepréliminaire portant sur le séjour d'unhomme en Syrie et un possible réseaud'envoi de fonds vers ce pays. Sixhommes avaient été interpellés dans leBas-Rhin et un autre dans le Puy-de-Dôme, tandis qu'une huitième personnes'était présentée au siège de la Directiongénérale de la sécurité intérieure (DGSI)

à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) oùelle était convoquée. Le 30 avril, àl'issue de 96 heures de garde à vue, leParquet national antiterroriste (Pnat) aconfié les investigations à un juged'instruction antiterroriste. Les trois per-sonnes mises en examen sont nées enRussie pour deux d'entre elles, enGéorgie pour la dernière, selon unesource proche du dossier. Elles ont étéplacées en détention provisoire.Certaines de ces personnes sont issuesde la communauté tchétchène, seloncette même source. Au terme d’une per-quisition il a été trouvé 40.000 euros enespèces ainsi que des éléments pouvant

servir à la constitution d'un système demise à feu, mais pas d'explosifs, a éga-lement précisé cette même source. Lescinq autres personnes ont été relâchéessans poursuite à ce stade. La justice anti-terroriste mène régulièrement des coupsde filet en France liés au financement duterrorisme vers la zone irako-syrienne.En septembre 2020, une vaste opérationd'interpellations avait été menée pourdémanteler un réseau utilisant descrypto-monnaies pour financer principa-lement des membres d'Al-Qaïda et dugroupe Etat islamique en Syrie. Despoursuites avaient été engagées contre 8des 30 personnes arrêtées.

RDC

Le Président proclame "l’état de siège"dans deux provinces

CORÉE DU NORD

Les USA définissent une nouvelle politiquede diplomatie

FRANCE

Trois individus placés en détention provisoirepour terrorisme

ESPAGNEArrestation detrois personnesqui appelaientà des attentats

en FranceLa police espagnole a annoncél'arrestation de trois personnes radicali-sées soupçonnées d'appeler à commet-tre des attentats en France mais aussien Espagne. Trois personnes "radicali-sées", soupçonnées d'appeler à com-mettre des attentats en France après larepublication en 2020 par CharlieHebdo de caricatures du prophèteMohamed, ont été arrêtées mardi dansla ville de Grenade a annoncé le 29avril la police. "Il y avait une clairemenace pour la sécurité publique, nonseulement en Espagne, mais aussi enFrance", a déclaré la police espagnoledans un communiqué. Les suspects"très radicalisés", présentés au juge,ont été arrêtés le 27 avril à l'aube àl'issue de six mois d'enquête, selon lamême source. Ils avaient recouru auxréseaux sociaux et à leurs comptesavec près de 19.000 followers afind'encourager à commettre des attentatsterroristes contre des Français et desinstitutions françaises. L'enquête desforces de police avait commencé enoctobre, un mois après la nouvellepublication par l'hebdomadaire françaisCharlie Hebdo des caricatures incrimi-nées.

Agences

Page 13: RETRAITE ANTICIPÉE L EGOUV R NM T SUR LA DÉFENSIVE

Le président de la République,Abdelmadjid Tebboune, aérigé la liberté de la presse en"principe immuable" dans lanouvelle Constitution, àtravers un ensemble degaranties permettant aujournaliste d'exercer sonmétier avecprofessionnalisme etdéontologie, a indiqué samedile ministre de laCommunication, porte-paroledu Gouvernement, AmmarBelhimer.

PAR LAKHDARI BRAHIM

“A ujourd'hui, en aspirant àun avenir de plus en plusprospère pour la presse,nous prenons pour

repères les sacrifices honorables (...) et latransformation substantielle que connaît laprofession à la lumière du processusd'édification d'une Algérie nouvelle, fondéesur la transition numérique sûre et inclu-sive", thème du Prix du président de laRépublique du journaliste professionnel2020, a écrit M. Belhimer, dans un mes-sage adressé à la corporation, à l'occasionde la Journée mondiale de la liberté de lapresse (3 mai).Il a affirmé, dans ce sens, que le présidentde la République "a érigé la liberté de lapresse en principe immuable, consacré parla Constitution du 1er novembre 2020,avec toutes les garanties qui offrent aujournaliste l'espace de liberté nécessaire àl'exercice de ses missions, avec profession-nalisme et déontologie", rappelant l'article54 de la Loi fondamentale, qui dispose que"le délit de presse ne peut être sanctionnépar une peine privative de liberté".La position du président de la Républiqueà ce sujet "a été accompagnée d'actes quiont conféré à cette nouvelle orientation sadimension effective, notamment à lafaveur de ses rencontres périodiques avecles différents médias nationaux, publics etprivés, voire étrangers", a-t-il souligné,ajoutant qu'il (le Président) a égalementfait des réseaux sociaux "un moyen directet interactif à travers lequel il s'adresse auxcitoyens, où qu'ils soient, en toute sincé-rité et transparence".Dans le même contexte, a fait observer leministre, "un décret exécutif relatif auxmodalités d'exercice de l'activitéd'information en ligne a été élaboré ennovembre dernier", rappelant que cetteactivité est désormais "soumise à la publi-cation à travers un site électronique, dontl’hébergement est exclusivement domici-lié physiquement et logiquement enAlgérie, avec une extension du nom dedomaine .dz"."Une démarche souveraine mise en œuvrepar des compétences exclusivement natio-nales qui ont réussi, haut la main, à met-

tre en échec des tentatives de piratage desites électroniques connus pour défendreles intérêts de l'Algérie, notamment lorsde l'opération de transfert et d'hébergementde contenu en Algérie", a affirmé M.Belhimer.A ce propos, le ministre a souligné que lapromulgation du décret exécutif régissantla presse électronique "s'inscrit dans lecadre des grands chantiers de réforme baséssur deux principaux axes".Le premier concerne “le renforcement dusystème législatif et réglementaire du sec-teur et son adaptation aux dispositions dela Constitution”, a-t-il précisé, faisant étatde la “mise en place, récemment, d'uneCommission au niveau du ministère, enpartenariat avec l'Autorité de régulation del'audiovisuel (ARAV) et la contributiond'experts spécialisés, chargée del'adaptation et de l'actualisation de la loirelative à l'activité audiovisuelle de 2014”.Il s'agit, en outre, d'adapter et de mettre àjour "des projets relatifs aux agences deconsulting en matière de communication,à la publicité, à la loi organique relative àl'information et à la décision de lancer unappel à candidature pour l'octroid'autorisation de création de services detélédiffusion thématique".Le deuxième axe a trait à "la maîtrise de lanumérisation, à travers la dotation en équi-pements développés et la garantie d'uneformation ciblée, en vue de parvenir à pro-duire un contenu cybernétique nationalsécurisé et diversifié".Mettant en avant l'importance de la presseélectronique, le ministre a rappelé lesnombreuses interviews qu'il avait accor-dées, entre janvier et avril 202, à des jour-naux et des sites électroniques nationauxet étrangers sur des questions d'actualité,comme la pandémie (Covid-19), la guerre

cybernétique systématique contrel'Algérie, la situation au Sahel et la nor-malisation avec l'entité sioniste.Il a fait remarquer, dans le même sens, queces interviews étaient, également, focali-sées sur "la réalité du secteur de la commu-nication et sur les réformes engagées dansle but de promouvoir le métier de journa-liste et d'améliorer la performance du sec-teur dans divers domaines".Sur un autre registre, et dans une optiquede rationalisation de l'exploitationd'ALSATCOM-1, premier satellite de télé-communications algérien, un décret exécu-tif modifiant et complétant le décret por-tant Statut de l'Etablissement Public deTélé Diffusion d'Algérie (TDA) a été pro-mulgué en 2020.A ce propos, le ministre a indiqué queTélédiffusion d'Algérie peut, en vertu de cechangement, "conclure des contrats com-merciaux pour la fourniture de prestationsde services de diffusion directe, par satel-lite, pour les services audiovisuels et lalocation de capacités satellitaires appro-priées sur des satellites nationaux ouétrangers".

La presse nationaleconsciente des défis

Par ailleurs, le ministre de laCommunication a affirmé que la pressealgérienne qui célèbre, à l'instar de lapresse mondiale, la journée de la liberté dela presse sous le slogan, cette année, de"l'information comme bien public", "estconsciente de l'ampleur des défis qui seposent à elle en termes de contribution àl'édification d'une société forte, notam-ment par l'exploitation, à bon escient etdans la transparence, de l'information cré-dibles pour produire et diffuser un contenu

professionnel et contrer la désinformationet les allégations dangereuses, armes desguerres de la 4ème génération".Pour M. Belhimer, "l'effort national seconfirme au vu de la forte concurrencemédiatique à attirer le public algérien à tra-vers divers supports médiatiques étran-gers".Face à cette réalité et en consolidation durôle des médias publics thématiques,l'année 2020 a vu le lancement de chaînesTV spécialisées, en l'occurrence la "A3" et"Savoir et Mémoire" en attendant d'autres,notamment les chaînes parlementaire etinternationale, outre l'ouverture debureaux de la Télévision algérienne dansdes capitales mondiales.De même qu'en consécration de la libertéde la presse et du droit du citoyen àl'information, "la même période a connula réalisation de nouveaux locaux de radiosrégionales à Mostaganem et Tébessa ensus de l'apparition de nouveaux titres et de75 sites électroniques et l'octroi de 37 cer-tificats d'enregistrement de média en ligneaprès confirmation de leur domiciliationdz, avec pour objectif d'atteindre, d'ici leprochain été, 100 sites web sécurisés enAlgérie", a relevé le ministre.Et d'ajouter: "Autant nous, nous sommesfiers de compter 8.500 journalistes et 180quotidiens, bénéficiant du soutien de l'Etaten matière de papier et de publicitépublique, autant nous nous attelons à lapromotion de la presse pluraliste, libre etresponsable. Une presse qui soit un alliépivot dans le développement des droits del'Homme et des démocraties, dans la réali-sation du développement durable et dans lacontribution à produire le changementescompté dans l'attitude du destinataire etdans son interaction positive avec les évè-nements qui l'entourent".A ce propos, M. Belhimer a plaidé pourl'approche intégrée visant à consolider larelation de confiance entre la presse et lecitoyen, d'autant que 69% des Algérienssont convaincus que la presse critiquelibrement la performance duGouvernement, assez régulièrement etsans crainte de poursuites, d'après lesrésultats d'un sondage mené par une uni-versités étrangère.A l'occasion de la célébration de la Journéemondiale de la liberté de la presse, leministre de la Communication a tenu àexprimer ses chaleureuses félicitations àl'ensemble des journalistes, réitérant sonsoutien "absolu" à tous les efforts visant àvaloriser la profession.Il a en outre formé, pour la corporation, levœu davantage de distinction, "qui soit à lahauteur de ses apports et de nos aspirationscommunes à développer continuellementsa performance dans la cadre de la liberté deparole, de la véracité de l'information et dela responsabilité de la source".Le ministre n'a pas manqué l'occasion, dese recueillir à la mémoire des martyrs dela profession "qui ont défendu, au prix deleur vie, son honneur et les valeurs devérité, de paix et de justice, notammentdurant les périodes difficiles qu'a eues à tra-verser l'Algérie, dont la plus récente est lapandémie du coronavirus".

L. B.

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 2021 3EVENEMENT

BELHIMER :

“Le président Tebboune a érigéla liberté de la presse en principe

constitutionnel immuable”

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 202114

LIGUE 1 : USM BEL ABBÉS

Horizon obscur pour "Mekerra"La situation au sein de l’USMBel Abbés, sociétaire de laLigue 1 professionnelle, va dumal en pis. L’avenir s’annonceobscur pour El Khedra etaucune solution ne se profile àl’horizon.

PAR MOURAD SALHI

L a formation de la Mekerra, àl’instar de la quasi-totalité desautres clubs qui animent le cham-

pionnat dit professionnel, est confron-tée à d’interminables problèmes finan-ciers ayant causé un départ massif deses joueurs au cours de l’intersaison.Se trouvant en situation de faillite, leclub n’arrive plus à qualifier ses nou-velles recrues ni assumer sesdépenses.Devant une telle crise sans précédent,le directeur général de la société spor-tive par actions (SSPA) Abbes Morsli,a démissionné avant-hier samedi deson poste en compagnie de son staffadministratif et de l'entraineur del'équipe, le Tunisien Moaz Bouakaz.Un départ expliqué par la situationfinancière complexe du club et quidure depuis plusieurs mois. "La situa-tion financière délicate que traverse leclub depuis le début de cette saison estla principale raison pour laquelle desjoueurs, staff techniques et responsa-bles jettent l’éponge", a indiqué leclub via un communiqué de presse.La même source confirme que le staffadministratif du club a précisé qu’ils’était retrouvé, depuis sa nominationen septembre dernier, dansl’obligation de se charger de l’aspect

financier alors qu’il ne s’agit pas deson ressort. En tous cas, c’est le floutotal en matière de finance dans lamaison d’El Khedra. Cette crise finan-cière lancinante a poussé même lesjoueurs à observer une grève pourréclamer leurs salaires ou carrémentleurs lettres de libération. Le stafftechnique à sa tête le tunisien MoazBouakaz s’est retrouvé devant undilemme et ne sait plus à quel saint sevouer.La direction de l’USM Bel-Abbèss’est déclarée, "incapable" à l’heureactuelle de s’acquitter de ses dettesenvers d’anciens joueurs et staff tech-nique estimées à un peu plus de 90millions DA. La même sourceconfirme que la priorité va à la régula-risation de la situation financière del’actuel effectif.Il y a quelques jours, la Chambrenationale de résolution des litiges(CNRL) relevant de la Fédérationalgérienne de football a interdit à 13clubs de l’élite, dont l’USMBA, derecruter lors du mercato hivernalallant du 22 mars au 11 avril, s’ils ne

venaient pas à épurer leurs dettesenvers d'anciens joueurs.Lors de leur dernière réunion avec leprésident de la Ligue nationale defootball, Abdelkrim Medouar, les pré-sidents de clubs ont exigé l’argent desdroits télé, non payés depuis plusieursmois. Medouar a promit de soumettrecette préoccupation au prochainbureau fédéral. Jusqu’au là, aucunesolution pour régler la situation admi-nistrative et financière du club ne seprofile à l’horizonPar ailleurs, l’équipe qui ne s’est pasentrainée pendant toute cette périodede trêve, a été courgée la semaine der-nière par la JS Kabylie (5-0), lors dumatch de la mise à jour du champion-nat de Ligue 1 et éliminée par la suitede la coupe de la ligue parl’Olympique Médéa (1-0). Lors de la20e journée, qui marquera le début dela phase retour, prévue demain mardi,l’USM Bel Abbés se rendra à Algerpour donner la réplique au MC Alger,dans une rencontre qui s’annonce à laportée du Doyen.

M.S.

TURQUIE

17ème passe décisive de la saison pour Rachid GhezzalLargement vainqueur face à Hatayspor(7-0), Besiktas continue sa marcheroyale vers son seizième titre de cham-pion de Turquie avec un RachidGhezzal une nouvelle fois décisif.Titulaire dans le dispositif de SerguenYalcin, l'international algérien a parti-cipé au large succès des Aigles Noirsen étant passeur décisif sur le qua-trième but stambouliote marqué parl'ancien marseillais Georges-Kevin

Nkoudou à la 38ème minute. Sur cetteaction, Ghezzal a su effectuer une belleremonté de balle avant de servirNkoudou qui a astucieusement sutromper le gardien adverse. Une nou-velle passe décisive pour le joueurformé à l'OL, qui comptabilise désor-mais 17 passes décisives sur la saisonet qui célèbre avec cette nouvelleoffrande son récent titre de meilleurjoueur du mois en Superlig. Avec dix-

sept passes décisives sur une seule sai-son, Rachid Ghezzal égale ainsi lerecord établi en championnat turc parle milieu offensif argentin PabloBatalla avec Bursaspor lors de la sai-son 2012-2013. Il égale aussi lalégende brésilienne de FenerbahceAlex de Souza, auteur de 17 passesdécisives lors de la saison 2010-2011.Au classement, Besiktas a réalisé ungrand pas vers le titre de champion de

Turquie grâce à cette large victoireface au promu Hatayspor lui permet-tant ainsi d'avoir huit points d'avancesur son rival Fenerbahce qui recevralundi soir Erzurumspor. Lors de la pro-chaine journée de championnat, lescoéquipiers de Rachid Ghezzal pour-raient sceller leur quête du titre dans unbouillant derby prévu samedi prochainface au Galatasaray de SofianeFeghouli.

L’entraîneur des Verdioblancos a tenu às'exprimer sur le départ programmé deson défenseur central Aissa Mandi àl'issue de l’actuelle saison pourVillareal. Annoncé un temps en par-tance pour l'Inter Milan et cité commepotentiel option pour le Barca par plu-sieurs titres de presse européens, AissaMandi a finalement opté pour Villareal,actuel septième de Liga, continuantainsi son aventure en Liga. Interrogésur le départ de l'ancien rémois,

Manuel Pellegrini a ainsi confirmé ledépart de l'ancien rémois pour le "sous-marin jaune" pour les quatre pro-chaines saisons en déclarant ; « Mandiest un joueur sur lequel nous émettonsaucun doute à propos de son honnêteté.(...) Après cinq années au club, il metun terme à son contrat comme celaarrive souvent, mais il est pleinementimpliqué avec nous jusqu'au derniermatch de la saison. C'est une situationinconfortable, car Villareal est impli-

qué (NDLR : Villareal est à un point duBetis à cinq journées de la fin), maispersonne ne doute de son honnêteté ».Évoluant lors des cinq dernières saisonsous les couleurs du Betis, AissaMandi a ainsi dépassé la barre des 150matchs en Liga en devenant au fur et àmesure une des références à son postedans le championnat espagnol. Uneaventure qu'il aura à coeur de termineravec une qualification directe pour lesphases de poules de l'Europa League.

ITALIEAdam Ounas etCrotone relégués

en Serie BTitulaire aujourd'hui lors de la récep-tion du leader interiste, Crotonedevait impérativement remporter sonmatch pour garder un petit espoir demaintien.Performant dans un duo offensifformé avec Simy, l'internationalalgérien a joué la rencontre face auxNerazzurri dans un rôle de deuxièmeattaquant. Prêté par Naples, Ounas aété l'auteur d'une belle prestation enétant l'un des meilleurs acteursdurant ce match en essayant de créerle jeu pour ses coéquipiers. Uneprestation solide durant laquelle il aessayé d'aider son équipe dans lestâches défensives puis pour proposerdes solutions dans la constructiondes contres-attaques face à un Interqui pouvait se rapprocher à un pointd'un titre de champion attendudepuis plus de dix ans. Malgré labelle prestation d'Ounas qui a joué72e minute, Crotone a finalementperdu sur le score de deux buts à zéroscellant ainsi sa relégation en Serie Bdistancé de treize points par le pre-mier non-relégable Cagliari. Arrivéen Calabre lors du dernier mercatohivernal, Adam Ounas se voit ainsicontraint de quitter Crotone à l'issuede la saison en vue de retourner auNapoli, où il demeure sous contratjusqu'en juin 2022.

ARABIE S.M’bolhi prolongeavec Al-Ettifaqjusqu’en 2023

Raïs M'Bolhi reste en Arabie. Legardien a prolongé son contratjusqu'en 2023. L'aventure saou-dienne de Raïs M'Bolhi n'est pasencore prête à s'arrêter. Arrivé en2018 du côté d'Al-Ettifaq,l'international algérien a retrouvéune stabilité en club qui lui avaitmanqué tout au long de sa carrière.Âgé de 35 ans, M'Bolhi était en finde contrat en juin 2021. Finalement,son bail ayant officiellement été pro-longé jusqu'en juin 2023, il est ainsiprobable que M'Bolhi termine sa car-rière en Arabie saoudite.

SPORTS

MERCATO

Départ de Mandi à Villareal confirmé

Page 14: RETRAITE ANTICIPÉE L EGOUV R NM T SUR LA DÉFENSIVE

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 20212 LE MI-DIT

marchés de gré à gréau port d’Azzefounexaminés par legouvernement.

2 19 250opérations

d’exportationeffectuées depuis

début avril 2021 dansla wilaya de Mila.

mille masques deprotection offerts auCRA par la Croixrouge chinoise.

DDiixxiitt

“Il est nécessaire d’intensifier les opérationsde contrôle et de veiller au respect desmesures préventives dans les espaces

commerciaux qui connaissent une grandeaffluence durant ce mois sacré.”

Kamel Rezig

Les écoliers ghardaouis sensibilisés aux dangers du gaz

Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, aannoncé la relance du projet d’exploitation de la mine deGuettara pour la production de manganèse. Le ministre a indi-qué, lors d’une rencontre avec les représentants de la sociétécivile locale au terme de sa visite de travail dans la wilaya deBéni-Abbès, que le "projet d’exploitation de la mine de man-ganèse de Guettara sera prochainement relancé dans le but dedonner une nouvelle dynamique au développement économiquede cette nouvelle wilaya et d’œuvrer à l’exploitation desrichesses minières de la région pour la création d’emplois et derichesse". Les ressources minières de ce site sont estimées à2,972 millions de tonnes, avec une teneur moyenne de 35 %en manganèse et des réserves de métal estimées à 1.047.564 detonnes. Le gisement de Guettara recèle un minerai de manga-nèse constitué principalement de braunite, de pyrolusite et depsilomélane. Le manganèse métal est utilisé à 95 % dansl’industrie sidérurgique, notamment en alliage pour les rails de

chemins de fer, et à 5 % dans les industries chimiques.Découvert en 1953 et évalué en 1955, ce gisement de 5 km2

est localisé à 130 kilomètres de Béni-Abbès.

31.500 élèves des différents établissements scolaires dans leswilayas de Ghardaïa et d’El-Ménéa ont été sensibilisés aux dan-gers du gaz et de l’utilisation d’appareils non conformes. Cesactions de sensibilisation mettent l’accent sur les dangers desinstallations intérieures de gaz et l’utilisation d’appareils nonconformes en période hivernale. Pas moins de 200 établisse-ments scolaires ont été touchés par ces actions de sensibilisa-tion, en plus d’une quinzaine d’émissions radiophoniques et360 spots publicitaires de sensibilisation ayant été effectuéssur les ondes de la radio locale de Ghardaïa. Pour toucher legrand public, les agents de la Sadeg, en collaboration avec lesservices de la Protection civile, ont également animé sur lesplaces publiques des actions de sensibilisation, appuyées par ladistribution de dépliants. Initiées par la Sadeg, en étroite col-laboration avec la Protection civile, ces actions de sensibilisa-tion ont pour objectif d’expliciter les conditions d’installationet de raccordement au gaz et l’utilisation des appareils norma-lisés pour éviter les accidents domestiques mortels liés auxfuites et à l’inhalation de gaz. Selon le bilan de la Protection

civile, aucun cas d’inhalation de gaz de monoxyde de carbonen’a été enregistré dans les wilayas de Ghardaïa et d’El-Ménéadepuis le début de l’année en cours.

Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Ouadjaout, aaffirmé que le groupe de travail chargé de l’examen de l’état destroubles de l’autisme en Algérie présentera son rapport "la

semaine prochaine" aux instances concernées. Le ministre aprécisé qu’"il sera procédé à l’élaboration d’un rapport sur l’étatdes troubles de l’autisme en Algérie sur le plan social, éduca-tif et médical et les perspectives de la prise en charge desautistes, et ce dans le cadre d’une stratégie nationale à laquelleprendront part toutes les parties concernées". M. Ouadjaout asouligné que le nombre d'autistes a connu "une augmentationrapide dans notre pays", avant d'appeler le groupe de travail à"élaborer un inventaire détaillé sur la situation de ce trouble surle plan social, éducatif et médical à l’effet de tracer une straté-gie nationale réelle et praticable pour prendre en charge cettecatégorie". Le ministre a indiqué que son secteur a "adopté despolitiques s’appuyant sur l’insertion des enfants autistes dansle système éducatif normal, dont l’ouverture de classes spé-ciales dans les établissements d’enseignement public, ainsi quel’insertion de ceux qui présentent des troubles faibles dans lesclasses normales". 4.778 élèves atteints d’autisme sont scola-risés au cours de l'année scolaire 2019-2020.

Un rapport sur l’autisme bientôt soumis aux autorités concernées

Relance du projet d’exploitation de la mine de manganèse de Guettara Arrêté à

l’aéroport avec35... pinsons

cachés dans sesvêtements

Les douaniers ontdécouvert 35 pinsonsvivants cachés sur un

homme à l’aéroport JFKde New York. Le suspect,arrivé du Guyana, portaitsur lui de petits étuis

cylindriques fermés parun grillage pour laisser les

oiseaux respirer. Il en avait ainsi une

dizaine fixée à la doublurede sa veste, le resteenroulé autour de seschevilles, a indiqué leprocureur fédéral deBrooklyn ce mardi.Interrogé, l’homme a

expliqué qu’un contact luiavait offert 3.000 dollarspour transporter les

pinsons. Il a été présentéà un juge fédéral et remisen liberté moyennant unecaution de 25.000 dollars.

Un coq autorisépar la justice à...

chanterlibrement

Poursuivis par un voisinpour les chants de leurcoq jugé trop bruyantdans les Yvelines, les

propriétaires du volatileviennent d’être relaxés. Enattendant, la police estintervenue 96 fois à leur

domicile.Le coq nommé Elliot etses propriétaires étaientpoursuivis par des voisinsqui se plaignaient de seschants -intempestifs-.

Mais il pourra désormaiscontinuer de chanter àMantes-la-Jolie, car letribunal de police deVersailles vient de les

relaxer.

MIDI LIBREN° 4250 | Lundi 3 mai 2021 15TÉLÉVISION

RREEDD

Retraité, Frank Moses s'ennuie dans sonpavillon de banlieue. Les journées sont longueset il trompe parfois son inactivité grâce au coupde fil qu'il passe à une jolie standardiste de lagestion des fonds de retraite. Cette morne rou-tine vole en éclats le jour où une bande de nin-jas essaye de l'assassiner.

21h00

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RRAAMMBBOO :: FFIIRRSSTT BBLLOOOODD

Profondément marqué par son expérience duViêtnam, John Rambo arrive dans la petite villede Jerkwater. Il sait qu'il ne trouvera pas lerepos tant qu'il n'aura pas rejoint le dernier sur-vivant de sa compagnie. Mais l'homme, victimecomme bien d'autres des armes chimiques uti-lisées sur les champs de bataille, vient de suc-comber à un cancer.

21h00

BBRRÈÈVVEE RREENNCCOONNTTRREE

En jouant la carte du réalisme et en sʼattachantà des gens ordinaires, David Lean a su toucherle cœur dʼun public en quête de rêves et deromance après les épreuves de la guerre. Cettebelle et triste histoire dʼamour rencontra unénorme succès populaire et fut doublement pri-mée à Cannes en 1946.

21h00

LLEE LLIIVVRREE DDEE MMAA MMÈÈRREE

Les mots d'Albert Cohen hantent Patrick Timsitdepuis qu'il a découvert "Le Livre de ma mère".Trente ans. C'est le temps qu'il aura fallu aTimsit pour mettre en chair cette ode à l'amourinconditionnel. Le comédien surprend en sedévêtant de son costume d'humoriste et livreune interprétation des plus saisissantes.

21h00

MMAARRIIÉÉSS AAUU PPRREEMMIIEERRRREEGGAARRDD

Du rêve au doute, il n'y a qu'un pas pour lescouples qui se sont rencontrés le jour de leurmariage, devant le maire et leurs familles réu-nies. Après des lunes de miel idylliques ou déjàchaotiques, selon les cas, les nouveau épouxapprennent à mieux se connaître.

21h00

CCLLEEMMJJEE TTEE RREETTRROOUUVVEERRAAII

Malgré les petits drames habituels, indispensa-bles au scénario, un appréciable vent de légè-reté souffle sur cette saison 11, rappelantl'esprit des débuts. L'arrivée d'un nouveau per-sonnage, incarné par Loup-Denis Elion y parti-cipe largement. Ses passes d'armes avec Clemoffrent de beaux moments de pure comédie.

21h00

MMEEUURRTTRREESS AAUU PPAARRAADDIISS

L'inspecteur Neville Parker est hospitalisé, suiteà choc anaphylactique provoqué par une piqûrede mouche des sables. Lors de sa première nuitsur place, son infirmière Dena Johnson, meurt,après s'être enfermée dans son bureau. Tousles indices font penser à un suicide, mais undétail gêne l'inspecteur, qui ne peut s'empêcherde trouver cette mort suspecte.

21h00

SSEECCRREETTSS DD’’HHIISSTTOOIIRREE

De son vrai nom François-Marie Arouet,Voltaire connaît la célébrité dès l'âge de 24 ansavec sa pièce de théâtre "Oedipe". Poète, his-torien, philosophe, il est l'intellectuel qui incarnele mieux le siècle des Lumières. Il fait de lasuperstition et des abus de l'Eglise le combatde sa vie.

21h00

LLAA SSEELLEECCTTIIOONNDDUU MMIIDDII LLIIBBRREE

Page 15: RETRAITE ANTICIPÉE L EGOUV R NM T SUR LA DÉFENSIVE

C’ était plus que prévisible. Le nom-bre de cas de contamination par laCovid-19 et ses variants, notam-

ment britannique, repart à la hausse aprèsune accalmie qui aura duré quelques mois,et qui a faussement laissé croire que lapandémie s’estompait. Scénario simi-laire à celui de la 2e vague, le comporte-ment des citoyens, après l’annonce duprogramme de vaccination, a donné lieu àun relâchement des mesures de préventionet des gestes barrières, sans précédent. Leport du masque est devenu inexistant, aumême titre que le respect de la distancia-tion physique, et avec allègement desmesures de confinement partiel et leshoraires du couvre feu, dûment basées surles rapports rassurants de la situation pan-démique, le retour à la normale était plusqu’évident.Sauf que de tels agissements ont déjàdémontré que le risque et le dangern’étaient jamais très loin, et qu’un retour àune situation de menace était vite arrivée.C’est précisément ce que disent actuelle-ment les spécialistes qui préviennentvivement des nouveaux aspects du virus,leurs versions britannique et nigérian, quicommencent à faire des ravages, dansquelques régions du pays, et notammentdans la capitale, comme l’a précisé ledirecteur général de l’Institut pasteurd’Alger, Fawzi Derrar. Faisant état de 130cas du variant britannique et 200 cas duvariant nigérian. En tout état de cause, ils’agit au demeurant, d’éviter de subir lesaffres d’une 3e vague, qui serait fatale àplus d’un titre. Il s’agit de garderl’avantage de départ, qui a permis, à tra-

vers la fermeture des frontières, de gagneren maitrise sur la pandémie, en appliquantles mesures de confinement sans hésiter,lorsque les chiffres s’envolaient. Il s’agitd’éviter une explosion de cas de contami-nation, qui mettrait les équipes médicalesà genoux, et imposerait une surchargeinsupportable sur le système de santé.Les instructions et les directives de l’Etatsont claires, le pays sera passé au peignefin, pour dénombrer les cas et les traiter,mais le plus important traitement demeurecelui du comportement des citoyens. Il estindéniable, que sans un retour à respectvigoureux des gestes barrières, et del’application de réaménagement desmesures de confinement pour les régions àrisques, c’est toute une stratégie, un abou-tissement et une réussite qui seront remisen cause. Un risque que l’Algérie ne peutse permettre de courir. Notamment par laconjoncture socio-économique actuelle.

Du fait que les conséquences d’une 3evague imposeront un rythme réduit desactivités économiques et commerciales,et replongent le pays dans une espèce deléthargie forcée, qui générerait des coûtsde prise en charge, pour les franges de lasociété, notamment des travailleurs, etdes salariés. Une situation précaire déjàvécue lors de la 2e vague de la pandémie, etqui s’est avérée presque insurmontable.Toute la problématique serait de concilierentre l’impératif de limiter les cas decontamination, de contenir la propaga-tion du virus, et de maintenir les réformesentamées une équation difficile à équili-brer du fait que les paramètres de réussitesont indépendants, et dans le cas de fai-blesse de l’un de ses facteurs, c’est toute lapyramide qui s’écroule.Autrement dit, le défi des pouvoirs publicsn’en serait que plus grand, dans la mesureou l’aggravation de la situation sanitaire

viendra compliquer les choses, résultantde plusieurs constats d’échec de certainssecteurs stratégiques, à appliquer les poli-tiques publiques dédiées à redresser lasituation économique et financière dupays. Un enchevêtrement de circons-tances qui coïncide également avec unchallenge politique, celui de réussir leprocessus constitutionnel, visant àrenouveler les institutions, et inscrire unnouveau départ, politique, économique etsocial. C’est dire à quel point les effetsd’une 3e vague de la pandémie pourraitfaire sombrer le pays dans les abyssesd’une crise multidimensionnelle, âpre-ment difficile à dépasser. Cela étant, lerisque repose sur les épaules des citoyens,et sur leurs engagements à réitérer le com-portement et l’abnégation qui ont conduità contenir la pandémie, car au final, levaccin n’est pas le seul moyen de lutte.

En 2020, année sans précédent pour lesecteur pétrolier et gazier, la productionpétrolière a décliné de 8 % alors que levolume mondial de gaz torchés baissait de5 %, selon de nouvelles estimations repo-sant sur des données satellitaires recueil-lies par le Partenariat mondial pour laréduction des gaz torchés (GGFR) de laBanque mondiale. En volume, la produc-tion de pétrole est passée de 82 millionsde barils par jour en 2019 à 76 millions en2020, tandis que la production mondialede gaz torchés régressait de 150 milliardsde mètres cubes en 2019 à 142 milliardsen 2020. Cela étant, le volume de gaz brû-lés à travers le monde reste suffisant pouralimenter l’Afrique subsaharienne en élec-tricité. Les États-Unis sont responsablesde 70 % de cette baisse, le brûlage à latorche du gaz y ayant diminué de 32 %entre 2019 et 2020 sous l’effet d’un reculde 8 % de la production pétrolière com-biné à l’établissement de nouvelles infra-structures utilisant du gaz qui serait autre-ment torché.Selon des données satellitaires recueilliesen 2020, la Russie, l’Iraq, l’Iran, lesÉtats-Unis, l’Algérie, le Venezuela et leNigéria continuent d’occuper la tête duclassement des pays émetteurs de gaz tor-chés, pour la neuvième année consécutivedepuis le lancement dupremier satellite en

2012. En effet, ces sept pays représentent40 % de la production annuelle de pétroleà travers le monde, mais sont responsa-bles de près des deux tiers du volume mon-dial de gaz torchés (65 %).Cette tendance est indicative des diffé-rents défis auxquels ils sont confrontés àl’heure actuelle. Par exemple, les États-Unis comptent des milliers de sites de tor-chage qu’ils ont de la peine à relier auxmarchés, tandis que quelques champspétrolifères exploitant de grandes tor-chères en Sibérie de l’Est (Fédération deRussie) sont extrêmement enclavés etmanquent d’infrastructures pour recueilliret évacuer les gaz générés.La pratique du brûlage du gaz naturel surles sites de production pétrolière est lerésultat d’une diversité de contraintesliées aux marchés et aux difficultés écono-miques, mais aussi à l’absence de régle-mentations appropriées et de volontépolitique. Elle se traduit par l’émissiond’une panoplie de polluants dansl’atmosphère, y compris du dioxyde decarbone, du méthane et du noir de carbone(suie). Les émissions de méthane issues dutorchage contribuent substantiellementau réchauffement de la planète, à court et àmoyen terme, parce que les effets de ce gazsont au moins 80 fois plus puissants queceux du dioxyde de carbone sur un horizon

de 20 ans. “Les pays en développementtributaires du pétrole se ressentent de lapandémie de COVID-19, compte tenu despressions que celle-ci exerce sur leursrecettes et leurs budgets. Cependant, letorchage générant toujours plus de 400millions de tonnes d’équivalentsd’émissions de dioxyde de carbone chaqueannée, le moment est venu d’agir. Nousdevons poursuivre la mise en œuvre deprogrammes v isant à réduire considérable-ment les émissions directes issues du sec-teur pétrolier et gazier, notamment du tor-chage”, affirme DemetriosPapathanasiou, directeur au pôle Énergieet industries extractives de la Banquemondiale.En 2020, année sans précédent pour lesecteur pétrolier et gazier, la productionpétrolière a décliné de 8 % alors que levolume mondial de gaz torchés baissait de5 %, selon de nouvelles estimations repo-sant sur des données satellitaires recueil-lies par le Partenariat mondial pour laréduction des gaz torchés (GGFR) de laBanque mondiale. En volume, la produc-tion de pétrole est passée de 82 millionsde barils par jour en 2019 à 76 millions en2020, tandis que la production mondialede gaz torchés régressait de 150 milliardsde mètres cubes en 2019 à 142 milliardsen 2020.

Quotidien national d'informationN° 4250 || Lundi 3 mai 2021

Horaires des prières pour Alger et ses environsHoraires des prières pour Alger et ses environs

Fadjr 04:14Dohr 12:45Asr 16:32

Maghreb 19:41Icha 21:10

COVID-19

Le spectre de la 3e vague menace la stabilité du pays

VOLUME MONDIAL DE GAZ TORCHÉS

Sept pays, dont l’Algérie,responsables des deux tiers

CHLEF Un mort et deux

blessés suite à descoups de feu

Une personne a trouvé la mort et deuxautres ont été grièvement blessées, suiteà des coups de feu tirés samedi au niveaude la cité des frères Abbad à Chlef. Un homme de 82 ans a ouvert le feu sur 3personnes, (son voisin et deux de sesenfants), pour un différend personnel,selon une source sécuritaire, ajoutantqu'une personne a été morte sur place etdeux autres ont été blessées et transfé-rées à l'hôpital de Chlef.Les éléments dela police ont arrêté l'auteur de ce crime,qui a refusé de se rendre, avant de letransférer au siège des services de sûretépour enquêter sur les circonstances de cecrime.

CORONAVIRUS CES DERNIÈRES24H EN ALGÉRIE

211 nouveaux cas,149 guérisons

et 9 décès Deux cent onze nouveaux cas confirmésde Coronavirus (Covid-19), 149 guéri-sons et 9 décès ont été enregistrés cesdernières 24 heures en Algérie, a indiquéhier un communiqué du ministère de laSanté, de la Population et de la Réformehospitalière. Le total des cas confirmésde coronavirus s'élève ainsi à 122.522dont les 211 nouveaux cas, celui desdécès à 3.270 cas, alors que le nombre depatients guéris a atteint 85.398 cas, pré-cise le communiqué.Par ailleurs, 24 patients sont actuelle-ment en soins intensifs, ajoute la mêmesource. En outre, 16 wilayas n'ontrecensé aucun cas durant les dernières 24heures, 25 autres ont enregistré de 1 à 9cas, alors que 7 wilayas ont recensé plusde 10 cas. Le ministère rappelle, par lamême occasion, que la situation épidé-miologique actuelle exige de toutcitoyen, vigilance et respect des règlesd'hygiène et de distanciation physique,tout en insistant sur le respect du confi-nement et du port du masque.

CORONAVIRUS EN ALGÉRIE LIGUE 1 : USM BEL ABBÈS

211 NOUVEAUXCAS ET 9 DÉCÈS

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N° 4250 || Lundi 3 mai 2021 -- Prix : 10 DA • www.lemidi-dz.com

ISSN

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12-7

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Q U O T I D I E N N AT I O N A L D ' I N F O R M AT I O NLʼinfo, rien que lʼinfo

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BELHIMER :

“LE PRÉSIDENT TEBBOUNE A ÉRIGÉ LA LIBERTÉ DE LA PRESSE EN PRINCIPE

CONSTITUTIONNEL IMMUABLE” Page 3

LE SNAPOS’EXPLIQUE

LES ÉTUDIANTS EN PHARMACIE EN COLÈRE

MARCHE DES ÉLÉMENTSDE LA PROTECTION

CIVILE À ALGER

REVENDICATIONS SOCIO-PROFESSIONNELLES

RETRAITE ANTICIPÉE

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LE GOUVERNEMENTSUR LA DÉFENSIVE

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