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UNE RÉFORME INDISPENSABLE ET JUSTE retraites www.lemouvementpopulaire.fr DONNER CONFIANCE AUX FRANÇAIS L e PS nous dit que ceux qui ont commencé à travailler tôt dans leur vie seront pénalisés par la réforme. Ce n’est pas vrai car notre réforme, grâce au dispositif « carrières longues », permet à ceux qui ont commencé à travailler avant leurs 18 ans de bénéficier d’une retraite à taux plein au plus tard à 60 ans. L e PS nous dit que la situation des métiers pénibles est ignorée. C’est complètement faux puisque demain, pour la première fois dans un pays euro- péen, tous les salariés qui ont été pénalisés d’une manière directe dans l’exercice de leur emploi pourront profiter plus tôt de leur retraite à taux plein. SENIOR Marc, 60 ans (né en mars 1951), agent commercial depuis 1970 Sa retraite avant la réforme : il pouvait partir à 60 ans, c’est-à-dire en mars 2011. Sa retraite après la réforme : il pourra toujours partir à 60 ans en mars 2011, car la réforme ne s’applique pas aux personnes nées avant le 1 er juillet 1951. Bilan : aucun changement. CADRE SUPÉRIEUR Claude, 52 ans (né en 1958), cadre dans le privé depuis 1979 Sa retraite avant la réforme : il pouvait partir à 60 ans, en 2018, ou à 61 ans et demi pour avoir sa retraite à taux plein. Sa retraite après la réforme : il devra partir à 62 ans, en 2020, l’âge légal passant à 62 ans en 2018. Bilan : Il cotisera 6 mois de plus pour obtenir sa retraite à taux plein. FONCTION- NAIRE Sophie, 26 ans (née en 1984), agent des impôts depuis 2005 Sa retraite avant la réforme : elle serait partie à 60 ans, en 2044, avec un taux de cotisation infé- rieur à celui des salariés du privé. Sa retraite après la réforme : elle devra attendre 62 ans, soit jusqu’en 2046. Entre-temps, le montant de ses cotisations retraite sera passé de 7,85 % à 10,55 %, ce qui représente 72 euros de plus par an en moyenne. Bilan : elle travaillera 2 ans de plus et cotisera un peu plus. OUVRIÈRE Jeanne, 56 ans (née en 1954), ouvrière depuis l’âge de 19 ans. Son usure profes- sionnelle aura été reconnue par un médecin. Sa retraite avant la réforme : elle pouvait partir à 60 ans, en 2014. Sa retraite après la réforme : grâce à la prise en compte de la pénibilité, elle pourra toujours partir à la retraite à 60 ans, en 2014. Bilan : aucun changement. EMPLOI DÈS 16 ANS Jacques, 48 ans (né en 1962), boulanger depuis l’âge de 16 ans (1978) Sa retraite avant la réforme : il pouvait partir à 59 ans, en 2021. Sa retraite après la réforme : le dispositif « carrières longues » lui permet de partir à 60 ans. Bilan : il ne travaillera qu’1 an de plus. JEUNE NON DIPLÔMÉ David, 25 ans (né en 1985), mécanicien depuis 2004 Sa retraite avant la réforme : il pouvait partir à 60 ans, en 2045. Sa retraite après la réforme : il devra partir à 62 ans, en 2047. Bilan : il travaillera 2 ans de plus. 42,3 MD d’e CE QUE LA RÉFORME VA CHANGER POUR EUX 18,6 + 4 + 15,6 + 4,4 + 1 - 1,3 = 42,3 La réforme permet donc de combler le déficit de 42,3 milliards d’euros à l’horizon 2018. Une réforme qui restaure la confiance des Français, car elle restaure l’équilibre : ››› Les mesures d’âge (environ 18,6 milliards d’euros) permettront de réduire de près de 50 % le déficit en 2018. Les économies supplémentaires réalisées dans la fonction publique rapporteront près de 4 milliards d’euros. Elles permettront de stabiliser la contribution de l’État à son niveau de 2008, soit 15,6 milliards d’euros. ››› Les mesures de recettes s’élèveront à 4,4 milliards d’euros en 2018. S’y ajoutera le surcroît de recettes obtenu en basculant des cotisations d’assurance chômage sur des cotisations de retraite à partir de 2015, pour un montant d’1 milliard d’euros en 2018. Les déficits accumulés jusqu’en 2018 seront repris au fur et à mesure par la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), qui utilisera les ressources du Fonds de réserve pour les retraites (FRR). ››› À ces mesures, s’ajoutent des mesures de solidarité. Cet investissement se chiffre à 1,3 milliard d’euros. LES MENSONGES DU P ARTI S OCIALISTE Le PS joue avec les peurs, au risque de condamner définitivement notre système de retraite par répartition et de briser ainsi cette formidable solidarité intergénérationnelle. Le PS n’a aucun courage et reste totalement irresponsable. Mensonges, démagogie, irresponsabilité… Voilà ce qui caractérise le PS. Voilà pourquoi le Parti Socialiste n’est pas qualifié pour gouverner notre pays ! L e PS nous dit que nos propositions vont aggraver la situation et la vie des salariés et des retraités. Ce n’est pas vrai, car aggraver la situation des Français, ce serait ne rien faire et laisser s’accumuler les défi- cits ou, pire encore, adopter le projet des socialistes, qui consiste en une avalanche d’impôts et de taxes. L e PS nous dit que, sur le plan financier, cette réforme est inefficace. C’est faux ! Elle ramène le système à l’équilibre en 2018, alors que le projet socialiste ne comble pas la moitié des déficits ! L e PS nous dit que ce sont les seuls salariés qui porteront sur leurs épaules le poids de cette réforme. Ce n’est pas vrai : l’État, mais aussi les ménages les plus aisés, comme les revenus du capital, supporteront plus de la moitié du coût de la réforme ! L e PS nous dit que le gouvernement ne prend pas en compte les femmes. La vérité, c’est qu’il y a une vraie politique menée en faveur de l’égalité professionnelle et, avec la réforme, les congés maternités des femmes seront désormais pris en compte jour pour jour. Cette réforme, c’est un président de la République et un gouvernement responsables qui disent à un pays responsable : « Nous allons garantir à toutes les générations une retraite juste et équitable. » Pourquoi faut-il réformer notre système de retraite ? Dans notre système de retraite par répartition, ce sont les actifs d’aujourd’hui qui paient les pensions des retraités d’aujourd’hui. En 1980, il y avait 3 actifs pour payer la retraite d’un retraité. Aujourd’hui, parce que nous vivons plus longtemps, et c’est une très bonne nouvelle, il n’y a plus que 1,8 actif pour payer la retraite d’un retraité. Avec un déficit de 32 milliards d’euros pour l’année 2010, notre système de retraite est en danger. Et, si l’on ne fait rien, le déficit annuel pourrait atteindre les 45 milliards d’euros en 2020. Pour rétablir l’équilibre de notre système de retraite par répartition, il n’y a que 3 leviers possibles : La baisse des pensions de retraite, et il n’en est pas question. L’augmentation des cotisations, mais cela reviendrait à affaiblir le pouvoir d’achat des Français et à freiner la compétitivité de nos entreprises. Travailler un peu plus longtemps. Puisque nous vivons beaucoup plus longtemps, nous pouvons travailler un peu plus longtemps ; c’est le levier que nous choisissons, comme l’ont fait tous nos voisins européens. Le raisonnement est simple et de bon sens Il faut une solution démographique à un problème qui est avant tout démographique. Nous vivons plus longtemps. Il nous faut donc accepter de travailler un peu plus longtemps. D’après un sondage IFOP de juin 2010 : 79 % des Français estiment que le financement des retraites est « un problème grave, qu’il faut régler d’urgence ». © Getty images Merci de ne pas jeter sur la voie publique. Imprimé sur PFEC par le groupe Morault

Retraites - une réforme indispensable et juste

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Pourquoi faut-il réformer notre système de retraite ? - Les mensonges du Parti Socialiste

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UNE RÉFORME

INDISPENSABLE

ET JUSTEretraites

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› DONNER CONFIANCE AUX FRANÇAIS

Le PS nous dit que ceux qui ont commencé à travailler tôt dans

leur vie seront pénalisés par la réforme.

Ce n’est pas vrai car notre réforme, grâce au dispositif « carrières longues », permet à ceux qui ont commencé à travailler avant leurs 18 ans de bénéficier d’une retraite à taux plein au plus tard à 60 ans.

Le PS nous dit que la situation des métiers pénibles est ignorée.

C’est complètement faux puisque demain, pour la première fois dans un pays euro-péen, tous les salariés qui ont été pénalisés d’une manière directe dans l’exercice de leur emploi pourront profiter plus tôt de leur retraite à taux plein.

SENIORMarc, 60 ans (né en mars 1951), agent commercial depuis 1970

Sa retraite avant la réforme : il pouvait partir à 60 ans, c’est-à-dire en mars 2011.

Sa retraite après la réforme : il pourra toujours partir à 60 ans en mars 2011, car la réforme ne s’applique pas aux personnes nées avant le 1er juillet 1951.

Bilan : aucun changement.

CADRE SUPÉRIEURClaude, 52 ans (né en 1958), cadre dans le privé depuis 1979

Sa retraite avant la réforme : il pouvait partir à 60 ans, en 2018, ou à 61 ans et demi pour avoir sa retraite à taux plein.

Sa retraite après la réforme : il devra partir à 62 ans, en 2020, l’âge légal passant à 62 ans en 2018.

Bilan : Il cotisera 6 mois de plus pour obtenir sa retraite à taux plein.

FONCTION-NAIRESophie, 26 ans (née en 1984), agent des impôts depuis 2005

Sa retraite avant la réforme : elle serait partie à 60 ans, en 2044, avec un taux de cotisation infé-rieur à celui des salariés du privé.

Sa retraite après la réforme : elle devra attendre 62 ans, soit jusqu’en 2046. Entre-temps, le montant de ses cotisations retraite sera passé de 7,85 % à 10,55 %, ce qui représente 72 euros de plus par an en moyenne.

Bilan : elle travaillera 2 ans de plus et cotisera un peu plus.

OUVRIÈREJeanne, 56 ans (née en 1954), ouvrière depuis l’âge de 19 ans. Son usure profes-sionnelle aura été reconnue par un médecin.

Sa retraite avant la réforme : elle pouvait partir à 60 ans, en 2014.

Sa retraite après la réforme : grâce à la prise en compte de la pénibilité, elle pourra toujours partir à la retraite à 60 ans, en 2014.

Bilan : aucun changement.

EMPLOI DÈS 16 ANSJacques, 48 ans (né en 1962), boulanger depuis l’âge de 16 ans (1978)

Sa retraite avant la réforme : il pouvait partir à 59 ans, en 2021.

Sa retraite après la réforme : le dispositif « carrières longues » lui permet de partir à 60 ans.

Bilan : il ne travaillera qu’1 an de plus.

JEUNE NON DIPLÔMÉDavid, 25 ans (né en 1985), mécanicien depuis 2004

Sa retraite avant la réforme : il pouvait partir à 60 ans, en 2045.

Sa retraite après la réforme : il devra partir à 62 ans, en 2047.

Bilan : il travaillera 2 ans de plus.

42,3

MD

d’e

CE QUE LA RÉFORME VA CHANGER POUR EUX

18,6 + 4 + 15,6 + 4,4 + 1 - 1,3 = 42,3La réforme permet donc de combler le déficit de 42,3 milliards d’euros à l’horizon 2018.

› Une réforme qui restaure la confiance des Français, car

elle restaure l’équilibre :

››› Les mesures d’âge (environ 18,6 milliards d’euros) permettront de réduire de près de 50 % le déficit en 2018.

Les économies supplémentaires réalisées dans la fonction publique rapporteront près de 4 milliards d’euros.

Elles permettront de stabiliser la contribution de l’État à son niveau de 2008, soit 15,6 milliards d’euros.

››› Les mesures de recettes s’élèveront à 4,4 milliards d’euros en 2018.

S’y ajoutera le surcroît de recettes obtenu en basculant des cotisations d’assurance chômage sur des cotisations de retraite à partir de 2015, pour un montant d’1 milliard d’euros en 2018.

Les déficits accumulés jusqu’en 2018 seront repris au fur et à mesure par la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), qui utilisera les ressources du Fonds de réserve pour les retraites (FRR).

››› À ces mesures, s’ajoutent des mesures de solidarité. Cet investissement se chiffre à 1,3 milliard d’euros.

LES MENSONGESDU

PARTI SOCIALISTE›Le PS joue avec les peurs, au risque

de condamner définitivement notre système de retraite par répartition et de briser ainsi cette formidable solidarité intergénérationnelle.

›Le PS n’a aucun courage et reste totalement irresponsable.

›Mensonges, démagogie, irresponsabilité… Voilà ce qui caractérise le PS.

› Voilà pourquoi le Parti Socialiste n’est pas qualifié pour gouverner notre pays !

Le PS nous dit que nos propositions vont aggraver

la situation et la vie des salariés et des retraités.Ce n’est pas vrai, car aggraver la situation des Français, ce serait ne rien faire et laisser s’accumuler les défi-cits ou, pire encore, adopter le projet des socialistes, qui consiste en une avalanche d’impôts et de taxes.

Le PS nous dit que, sur le plan financier, cette réforme est inefficace.

C’est faux ! Elle ramène le système à l’équilibre en 2018, alors que le projet socialiste ne comble pas la moitié des déficits !

Le PS nous dit que ce sont les seuls salariés qui porteront

sur leurs épaules le poids de cette réforme.

Ce n’est pas vrai : l’État, mais aussi les ménages les plus aisés, comme les revenus du capital, supporteront plus de la moitié du coût de la réforme !

Le PS nous dit que le gouvernement ne prend pas en compte les femmes.

La vérité, c’est qu’il y a une vraie politique menée en faveur de l’égalité professionnelle et, avec la réforme, les congés maternités des femmes seront désormais pris en compte jour pour jour.

Cette réforme, c’est un président de la République et un gouvernement responsables qui disent à un pays responsable : « Nous allons garantir à toutes les générations une retraite juste et équitable. »

› Pourquoi faut-il réformernotre système de retraite ?

› Dans notre système de retraite par répartition, ce sont les actifs d’aujourd’hui qui paient les pensions des retraités d’aujourd’hui. En 1980, il y avait 3 actifs pour payer la retraite d’un retraité. Aujourd’hui, parce que nous vivons plus longtemps, et c’est une très bonne nouvelle, il n’y a plus que 1,8 actif pour payer la retraite d’un retraité.› Avec un déficit de 32 milliards d’euros pour l’année 2010, notre système de retraite est en danger. Et, si l’on ne fait rien, le déficit annuel pourrait atteindre les 45 milliards d’euros en 2020.

› Pour rétablir l’équilibre de notre système de retraite par répartition, il n’y a que 3 leviers possibles :

› La baisse des pensions de retraite, et il n’en est pas question.› L’augmentation des cotisations, mais cela reviendrait à affaiblir le pouvoir d’achat des Français et à freiner la compétitivité de nos entreprises.› Travailler un peu plus longtemps. Puisque nous vivons beaucoup plus longtemps, nous pouvons travailler un peu plus longtemps ; c’est le levier que nous choisissons, comme l’ont fait tous nos voisins européens.

› Le raisonnement est simple et de bon sens

Il faut une solution démographique à un problème qui est avant tout démographique. Nous vivons plus longtemps. Il nous faut donc accepter de travailler un peu plus longtemps.

D’après un sondage

IFOP de juin 2010 :

79 % des

Français estiment que

le financement des

retraites est

« un problème grave,

qu’il faut régler

d’urgence ».

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› PLUS DE JUSTICE› Le dispositif « carrières longues », créé

en 2003, sera préservé et même étendu aux salariés qui ont commencé à travailler à 17 ans, alors qu’il ne concernait jusqu’à présent que ceux ayant commencé au plus tard à 16 ans.

››› Concrètement, les salariés qui ont commencé à travailler avant 18 ans pourront partir à la retraite entre 58 et 60 ans, soit 90 000 personnes par an, à horizon 2015.

› Un droit nouveau sera créé pour les salariés dont l’état de santé est diminué à la suite

d’une exposition à des facteurs de pénibilité.

››› Il s’agit d’une avancée majeure, qui n’a pas d’équi valent en Europe.

››› Les assurés qui ont été exposés à des contraintes physiques importantes bénéficieront d’un double avantage :

› l’âge de la retraite ne sera pas augmenté : ils pourront partir à la retraite dès 60 ans ;

› cette retraite sera attribuée à taux plein : ils ne subiront pas de décote, même s’ils n’ont pas tous leurs trimestres.

››› 10 000 personnes par an pourraient être concernées par ce droit nouveau.

› Ce sont donc 100 000 personnes concernées par le départ anticipé en 2015, soit un retraité

sur 7 prenant sa retraite cette année-là.

› MIEUX INFORMER POUR CHOISIR

› ASSURER LE FINANCEMENT

› Les fonctionnaires seront également concernés par le report de l’âge légal

de départ.

››› Les catégories actives (policiers, militaires…), qui partent actuellement à 50 ou 55 ans, verront cette limite progressivement relevée de 2 ans.

››› Les salariés des régimes spéciaux seront aussi concernés à partir du 1er janvier 2017, en accord avec le calendrier de la réforme de 2007/2008.

› Le taux de cotisation de retraite sur les salaires des fonctionnaires,

actuellement de 7,85 %,

sera progressivement relevé, pour égaler en dix ans celui du privé, fixé à 10,55 %.

› Le dispositif de départ anticipé sans condition d’âge pour les

fonctionnaires parents de trois enfants, ayant 15 ans de service, sera fermé à compter de 2012.

››› Seuls les parents ayant déjà trois enfants et 15 ans de service au 1er janvier 2012 pourront encore bénéficier de ce dispositif, qui concerne en majorité les femmes.

L’ensemble des mesures rapportera, à terme, 4 milliards d’euros par an.

› Il n’y aura aucune

remise en cause des mécanismes de solidarité, qui seront même renforcés pour

mieux prendre en compte certaines situations.

››› Pour améliorer la retraite des femmes : les indemnités journalières perçues pendant le congé maternité seront désormais prises en compte.

››› Les jeunes en situation précaire bénéficieront maintenant de 6 trimestres validés lorsqu’ils sont au chômage non indemnisé, contre 4 aujourd’hui.

››› Troisième priorité, la retraite des agriculteurs. Le projet de réforme contient deux mesures importantes :

› faciliter l’accès des agriculteurs au minimum vieillesse (709 euros pour un célibataire) et éviter ainsi que certains d’entre eux n’aient des revenus de 300 ou 400 euros par mois ;

› revaloriser la retraite des femmes exploitantes agricoles.

››› Le gouvernement s’engage à améliorer les conditions pour les « poly-pensionnés », c’est-à-dire relevant de plusieurs régimes de retraite.

› Un document d’information sur le système de retraite sera transmis à tous les nouveaux assurés,

lorsqu’ils valident leurs premiers trimestres.

› Un « point d’étape individuel retraite »

sera mis en place, à 45 ans, pour faciliter très tôt les bons choix en matière de retraite.

› Un relevé de carrière sera disponible

en ligne, en permanence, couvrant tous les régimes de retraite.

› L’augmentation de l’âge légal permettra d’améliorer le taux

d’emploi des seniors.

› La réforme va encore plus loin :

››› en prévoyant notamment une aide à l’embauche d’un an pour les entreprises qui recrutent des chômeurs de plus de 55 ans ;

››› en incitant au développement du tutorat.

› PUBLIC/PRIVÉ : PLUS D’ÉQUITÉ

› RELEVER L’ÂGE DE DÉPART

62ans

› L’âge légal de départ à la retraite sera porté

à 62 ans en 2018, à raison d’une augmentation de 4 mois par an à partir du 1er juillet 2011.

››› Lors des réformes précédentes, l’augmentation de la durée de cotisation avait été réalisée en trois étapes : 1993 pour le privé, 2003 pour le public, 2008 pour les régimes spéciaux.

Cette fois-ci, le relèvement de l’âge concernera les salariés du privé, du public et des régimes spéciaux.

› L’âge d’annulation de la décote passera progressivement

de 65 à 67 ans d’ici 2023.

› En même temps, la durée de cotisation continuera de

progresser en fonction de l’allongement de l’espérance de vie.

55ans

› AMÉLIORER L’EMPLOI DES SENIORS

› DAVANTAGE DE SOLIDARITÉ› 4,4 milliards d’euros de recettes

nouvelles en 2018. Des recettes nouvelles dès 2011.

››› Sur les hauts revenus :

› Un prélèvement supplémentaire de 1 % sur la tranche supérieure de l’impôt sur le revenu (41 % au lieu de 40 %).

› Stock-options : les contributions de l’employeur et du salarié sur les stock-options seront augmentées.

› Retraites chapeaux : une contribution sociale de 14 % sera demandée aux bénéficiaires de retraites chapeaux.

› Ces prélèvements supplémentaires ne sont pas pris en compte dans le calcul du bouclier fiscal.

››› Sur les revenus du capital :

› Les prélèvements forfaitaires sur les revenus du patrimoine seront augmentés d’1 point. Ce prélèvement supplémentaire ne sera pas pris en compte dans le calcul du bouclier fiscal.

› Les dividendes perçus par les actionnaires seront davantage taxés au titre de l’impôt sur le revenu.

› Les plus-values de cession d’actions et d’obligations seront désormais soumises à l’impôt sur le revenu, quel que soit le montant des cessions réalisées.

››› Sur les niches sociales dont bénéficient les entreprises :

› Le calcul des allégements généraux de charges patronales sera désormais fait sur une base annuelle.

› Cette mesure, qui représente une économie de 2 milliards d’euros, rétablira l’équité entre les entreprises.

› Les frais et charges liés aux dividendes perçus par les entreprises seront déduits forfaitairement de leur impôt sur les sociétés, ce qui supprime une niche fiscale sur les entreprises.

Je dis aux Français que je n’éluderai pas mes responsabilités. Je garantirai la pérennité

de notre modèle social.NICOLAS SARKOZY

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