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1 Sont présents : Pierre Roger ULB, maître de recherche(fac de médecine: oncologie, biologie cellulaire) Claire Detrain ULB, directrice de recherche (fac des sciences, comportement des insectes) Olivier Hardy ULB, maître de recherche (fac des sciences) Eric Muraille, ULB, maître de recherches (fac de médecine) JéromePelinc ULB, chargé de recherches, développement durable, Géographe Michel Tytgat, ULB, directeur de recherches (Fac des sciences) Gilles Vandewalle, ULg, chercheur qualifié, (fac des sciences) Krishna Das, ULg, chercheure qualifiée (fac des sciences) Bruno Frère, ULg, chercheur qualifié (fac de sciences sociales) Michel Crucifix, UCL, maître de recherche (fac des sciences, climatologie) FredericClotman, chercheur qualifié, UCL, système (fac de médecine) Sont excusés : Philippe Leclerc, chercheur qualifié (fac des sciences) Ordre du jour : - Nouvelles des différents comités de contact. - Statuts et titres honorifiques dans les universités. - Représentation au CA et à l’Organe de Concertation (OCN) du FNRS. - Évaluationdes candidats à un poste FNRS et des chercheurs en poste. - Composition des commissions. - Rationalisation des budgets FNRS et refinancement de la recherche. - Retrait d’un certain nombre d’années d’ancienneté aux nouveaux directeurs de recherches. Nota : cet ordre du jour suggéré par les représentants ULg est informel et ne sera pas suivi Réunion de l’Inter-comités de contacts FNRS Lieu : FNRS, 5 rue d’Egmont, 1050 Bruxelles 24 novembre 2015

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Sont présents : Pierre Roger ULB, maître de recherche(fac de médecine: oncologie, biologie cellulaire) Claire Detrain ULB, directrice de recherche (fac des sciences, comportement des insectes) Olivier Hardy ULB, maître de recherche (fac des sciences) Eric Muraille, ULB, maître de recherches (fac de médecine) JéromePelinc ULB, chargé de recherches, développement durable, Géographe Michel Tytgat, ULB, directeur de recherches (Fac des sciences) Gilles Vandewalle, ULg, chercheur qualifié, (fac des sciences) Krishna Das, ULg, chercheure qualifiée (fac des sciences) Bruno Frère, ULg, chercheur qualifié (fac de sciences sociales) Michel Crucifix, UCL, maître de recherche (fac des sciences, climatologie) FredericClotman, chercheur qualifié, UCL, système (fac de médecine) Sont excusés : Philippe Leclerc, chercheur qualifié (fac des sciences) Ordre du jour : - Nouvelles des différents comités de contact.

- Statuts et titres honorifiques dans les universités. - Représentation au CA et à l’Organe de Concertation (OCN) du FNRS. - Évaluationdes candidats à un poste FNRS et des chercheurs en poste. - Composition des commissions. - Rationalisation des budgets FNRS et refinancement de la recherche. - Retrait d’un certain nombre d’années d’ancienneté aux nouveaux directeurs de

recherches. Nota : cet ordre du jour suggéré par les représentants ULg est informel et ne sera pas suivi

Réunion de l’Inter-comités de contacts FNRS Lieu : FNRS, 5 rue d’Egmont, 1050 Bruxelles

24 novembre 2015

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rigoureusement au cours de la réunion. Il est relevé à l’issue de la réunion qu’un président de séance devrait idéalement être désigné lors des prochaines sessions afin de cadrer les débats et de s’assurer que l’ensemble des points pourra être traités.

1. Nouvelles des différents CC

a. UCL Frédéric Clotman explique que l’ancien comité de contact (CC) s’est éteint et qu’un nouveau CC s’est constitué via une AG qui comptait 2/3 des FRNS UCL présents.Ce CC s’est formé en fonction des 3 grands axes (Sciences vie – Sciences humaines – Science techniques). A l’issue d’un sondage 3 groupes de travail ont été constitués : 1. FNRS – fonctionnement, commission, évaluation mandataire, financement récurent ; 2. Statut des mandataires et rémunérations ; 3. Affaires universitaires

b. ULB

Olivier Hardy rappelle que des élections facultaires ont eu lieu en mai/juin 2015 afin d’assurer la constitution d’un CC FNRS, lequel compte aujourd’hui 23 membres. Un peu à l’instar de l’UCL, des groupes de travail sont en cours de constitution : 1. coordination ; 2. charges et conditions de travail/OCN ; 3. accueil info personnes ressources ; 4. Financement/appel ; 5. Gestion carrière : pension, salaire, académisation (« rapatriement ») ; Olivier Hardy signale qu’il y a unmandataire FNRS, syndiqué, qui siège donc à l’Organe de Concertation du FNRS (OCN) et qui participe comme invité aux réunions du CC ULB. Nota : Pour rappel, ne peuvent siéger à l’OCN que des représentants des travailleurs (FNRS) officiels, autrement dit, comme dans toutes structures, des personnes syndiquées. Siègent au CA du FNRS à ce jour 2 mandataires pour toutes les universités qui sont cooptés par l’équipe rectorale.

c. ULg

Bruno Frère explique que de nouvelles élections ont eu lieu pour élire un nouveau CC lequel est composé d’un représentant permanent et d’un représentant en CDD (aspirant ou chargé de recherche) par faculté (+ suppléants). Le CC se réunit 4 fois par an. Il ne fonctionne pas encore en groupes de travail mais l’idée fait son chemin et la constitution de tels groupes sera suggérée lors de la prochaine réunion. Gilles Vandewalle travaille à la mise au point d’un questionnaire destiné à évaluerles préoccupations des mandataires FNRS à l’ULg. Bruno Frère signale à ce titre qu’il peut parfois être difficile au sein du CC (où les permanents prennent une place importante) de ne pas oublier les

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non-permanents et leurs inquiétudes.

2. Rémunération des cours assurés par des mandataires FNRS en CWB et titres honorifiques L’ULB assure une rémunération complémentaire aux mandataires qui sont chargés de cours mais, selon la règle en vigueur,le salaire FNRS de ces derniersse trouve diminué d’autant. Il semblerait que certains ne reçoivent pas cette compensation. Nota : Pour rappel, la norme du FNRS est qu’un mandataire ne peut obtenir de rémunérations supplémentaires à son salaire qu’au prorata du barème salarial immédiatement supérieur à celui dont jouit son statut (par exemple un chercheur qualifié peut obtenir des rémunérations complémentaires à condition que celles-ci ne lui permettent pas de dépasser le salaire d’un maître de recherches). A l’ULg les mandataires qui enseignent (la grande majorité) ne reçoivent rien. En cas de prestations extérieures, la règle rappelée ci-dessus prévaut. Si la rémunération est susceptible de dépasser le plafond du barème salarial supérieur alors le chercheur FNRS est engagé à créer un « OTP », autrement dit un compte « universitaire » sur lequel il pourra imputer des dépenses justifiées. A Liège, la proposition du vice recteur à la recherche, en accord avec Véronique Halloin, est de nommer « professeurs à 10 % ECT (équivalent temps plein) » les chercheurs permanents FNRS qui ont la responsabilité d’enseignements. Gilles Vandewalle relève que si ce type de nomination peut effectivement permettre d’obtenir une reconnaissance symbolique du travail fourni, il reste que la représentation des FNRS en conseil de faculté risquerait d’en pâtir. Bruno Frère note que, historiquement, les autorités de l’ULg n’ont pas encouragé les académisations de mandataires FNRS (ce que l’on qualifié également de « rapatriement comme professeurs »). Le but semble avoir été durant les années 1990 et 2000 de recruter au maximum à l’extérieur afin de laisser les mandataires FNRS en poste et gonfler ainsi artificiellement le nombre de permanents (académiques et FNRS) dans l’Université. Il semblerait que le raisonnement fut assez similaire à l’UCL d’après Frederic Clotman. A l’UCL, cependant, le système de rémunération complémentaire s’avère particulier. Le mandataire qui donne cours perçoit un (petit) complément de salaire et l’UCL assure une rémunération également au FNRS en tant que tel. De plus, les chercheurs FNRS définitifs qui assurent des cours obtiennent après 3 ans le titre de chargé de cours et peuvent, après 5 ans, rentrer un dossier pour être nommés professeurs.

3. Le mandat de chargé de recherches (CR). L’idée de suggérer la distinction de 2 postes de CR distincts fait son chemin à Liège. En effet, la compétition est devenue telle que bien des chercheurs, à la sortie de leur thèse, se retrouvent confrontés à des chercheurs plus vieux, plus expérimentés (et aux

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CV plus étoffés), souvent déjà détenteurs de un ou de plusieur(s) postdoc(s). Cette situation ne laisse guère de chance aux jeunes chercheurs qui se trouvent soit contraints de quitter la recherche (laissant un certain nombre de publications issues de leur thèse dans les limbes) soit de trouver une autre solution postdoctorale, ce qui peut s’avérer très compliqué. Le mandat de CR semble être devenu un moyen de recruter des postdocs venus de l’étranger (parfois de nationalité belge mais pas toujours) extrêmement compétitifs. L’étalement sur 6 ans du mandat de CR renforce considérablement cette concurrence (ce qui semble bien être l’intention du FNRS) et contraint les chercheurs à s’expatrier. Un débat s’engage sur la pertinence des postdocs à l’étranger. Certains membres présents soutiennent que la réalisation de postdoc à l’étranger est la condition sine qua non pour produire de bons chercheurs. D’autres pensent qu’un chercheur peut facilement constituer son réseau international et y être très actif sans pour autant devoir s’expatrier (surtout dans les sous-spécialités où ces réseaux sont si petits que tout le monde se connaît de toute façon). Certains, pour respecter cette norme de l’expatriation, font des postdocs inintéressants dans des universités prestigieuses, dans le simple but d’obtenir la ligne exigée sur leur CV. Le statut de CR1 (ou de post-aspirant comme le suggère le vice recteur à la recherche à Liège) serait réservé aux candidats sortants de thèse. Le CR2 serait quant à lui destiné aux chercheurs confirmés ayant déjà obtenu une bourse ou un post-doc à l’étranger. Cette suggestion ne fait pas l’unanimité au sein de l’inter-cc car certains estiment qu’il est bel et bien du devoir d’un docteur fraîchement diplômé de chercher d’abord à s’expatrier pour ensuite envisager le retour en Belgique grâce au post de CR. Ceci étant dit, tout le monde s’accorde à interroger la finalité du FNRS concernant les postes de CR. Il semble en effet s’inscrire dans une logique globale de compétitivité radicale. Or, en définitive, la finalité du FNRS est-elle de ne voir que les CV (quitte à faire des chercheurs des employés en CDD permanents – et donc en compétition permanente –sans aucune sécurité existentielle) ou de promouvoir des carrières de chercheurs stables et pérennes ?

4. Évaluation des chercheurs On relève que les choses ont bien évolué grâce à l’action de la base, et notamment des comités de contact. Le « bottom-up » fonctionne quand il s’agit de suggérer des solutions à des problèmes bien cernés. Ici, pour rappel, il s’est agit, pour la communauté des FNRS de refuser un projet d’évaluation des chercheurs permanents exclusivement basé sur des critères de production quantitatifs (ranking et impact factor). Le FNRS a revu sa copie et est revenu à un canevas d’évaluation plus large, susceptible de relativiser ces critères et de tenir compte des différentes exigences professionnelles qui pèsent en réalité sur les épaules de mandataires FNRS (enseignements, échanges avec la société civile, travail administratif, etc.). Il est relevé que les mandataires permanents FNRS sont sensés ne faire que de la recherche (du moins telle était l’exclusif élément susceptible d’être évalué dans la précédente mouture du projet de rapport) alors que les conditions faites aux chercheurs en CWB ne le permet jamais

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Aujourd’hui, l’évaluation est composée de critères beaucoup plus larges. Si c’est heureux, une question reste pendante et il conviendrait que l’inter-CC se situe par rapport à elle : comment sortir de l’ambiguïté des FNRS à qui l’on rappelle sans cesse qu’ils doivent avant tout et uniquement produire « une recherche d’excellence » mais que l’on ne cesse de solliciter sur un grand nombre d’autres tâches, lesquelles restent largement moins valorisées par les évaluateurs, quand bien même elles ont (re)trouvé leur place dans les évaluations ? On comprend que le FNRS veuille se doter d’un outil d’évaluation qui permette de repérer les chercheurs non productifs ou qui bénéficient d’un statut FNRS tout en s’adonnant principalement à d’autres activités. Mais le jeu en vaut-il la chandelle ? Les moyens financiers et humains mis dans l’évaluation ne sont-ils pas finalement largement supérieurs à ceux qui sont « perdus » dans le financement de très rares « brebis galeuses » ? Les chercheurs FNRS ont le sentiment d’être infantilisés et déconsidérés par rapport aux académiques qui eux, ne sont jamais évalués. La recherche est un sacerdoce et il peut être vécu difficilement par les chercheurs d’être pistés sans cesse alors qu’ils font la preuve depuis des années de la passion pour leur travail (pour la plupart ils ont déjà franchi un grand nombre de concours et de sélections). C’est la raison pour laquelle l’inter-cc devrait peut-être réfléchir sérieusement à la façon dont il convient de définir les missions du chercheur FNRS et les critères de promotion. Le système peut ouvrir des portes à des utilisations abusives dans 10 ou 15 ans car les critères restent flous. De façon générale, les projets de recherche et les rapports restent des exercices de style au cours desquels le candidat ou le chercheur essaie de coller au plus près des représentations qu’il imagine être celles de ses évaluateurs. En un mot comme en cent : il faut être « sexy » et savoir paraître.

5. CDR/PDR.

Le taux de succès des PDR (??) est tombé à 15-20%,ce qui dénote d’un problème de financement. A noter cependant que ces chiffres demanderaient à être actualisé avec les résultats du dernier appel L’inter-cc se demande quelle est la finalité du CDR qui a été étendu à 2ans mais serait toujours orienté prioritairement vers les gros labos dont la puissance en terme de ressources humaines permet de construire des projets imposants et des CV collectifs très fournis. Mais ce financement de grosses équipes (sous l’argument de l’excellence) ne favorise pas la diversité. La question se pose : comment faire en sorte que les CDR profitent au plus grand nombre ?

6. Carrière des mandataires FNRS À l’ULg, le VRR entend promouvoirune académisation des FNRS par une garantie de retour de mandat FNRS dans la faculté qui se déciderait à octroyer un poste académique ouvert à un FNRS. On peut avoir des doutes sur l’efficacité d’une telle incitation. Il est relevé qu’à l’ULB la politique de rapatriement semble fonctionner, ce qui peut expliquer le plus grand nombre de postes FNRS définitifs ouverts l’an passé.

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Le sujet de la pension est alors abordé. Il s’avère difficile d’avoir des informations. Si l’on peut avoir l’impression qu’en touchant son assurance groupe (fonds de pension FNRS) à 60 ans, 65 ou 67ans, le chercheur FNRS touche un « magot », il s’avère qu’à très court terme sa pension est nettement inférieure à celle des académique. Il avait été calculé que pour que ce fond de pension versé d’un coup s’avère plus intéressant que la pension académique, il fallait au FNRS décéder dans les trois ans suivant sa mise à la retraite. La différence de traitement quant aux pensions et la différence salariale importante (un professeur ordinaire gagne beaucoup plus qu’un directeur de recherches dont le barème équivaut à celui des chargés de cours) laissent planer un sentiment d’injustice car les académiques n’ont pas d’évaluation aussi stricte que les FNRS. Pensions et salaires au FNRS semblent faible au regard du travail anxiogène (causé par la compétition) et des importantes responsabilités endossées par les mandataires. De plus, il est signalé qu’il n’existe rien sur les fins de carrière dans les règlements du FNRS. Faut-il, se demande-t-on alors, créer dans les CC des groupes de travail « pension » ? Il faudrait pour que de semblables groupes de travail fonctionnent que les CC parviennent à « motiver » l’engagement des uns et des autres, ce qui reste difficile, même si en fin de compte cela s’avérerait conforme au désir de V. Halloin de créer un esprit de corps.

7. Représentativité au CA La représentation des mandataires FNRS au CA du FNRS est-elle une priorité pour les CC ? La question se pose. Un accord semble se dégager : les représentants au CA devraient être élus par les comités de contact et non plus être cooptés par les recteurs.

8. Financement de la recherche

L’enveloppe du FNRS diminuerait à 135 millions (sur un total de 1.4 milliards consacré à la recherche en Wallonie, selon certaines sources encore informelles). La masse salariale étant incompressible et indexée, on peut s’attendre à ce qu’encore moins de projets soient financés. Est-on certain de cette information ? V. Halloin a argué, lors de ses visites dans les universités, que l’enveloppe ne diminuait pas. Il est relevé que cet effet d’annonce, dans tous les cas, est relativisable car l’inflation conjuguée à l’indexation des salaires conduit de facto à une baisse des moyens disponibles.

9. Vocation des CC FNRS

Les CC FNRS ont-ils pour seule vocation de devenir une courroie de transmission des informations entre les mandataires FNRS et le FNRS lui-même ? Entendons-nous être aussi une source de suggestions au CA du FNRS ? Envisageons-nous de rester un interlocuteur avec le monde politique, comme la rencontre avec le cabinet Marcourt avait semblé le dessiner ? Cette dernière idée ne fait pas l’unanimité à ce stade, contrairement à celle qui entend faire des CC et de l’inter-CC des catalyseurs d’idées à relayer vers les autorités tant du FNRS que des universités.

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10. Site internet Comment élaborer un site internet commun aux CC FNRS. Est-ce que le FNRS soutiendrait ce site et l’hébergerait? Si l’idée paraît intéressante de prime abord, elle semble difficile à réaliser si l’on désire rester indépendant et ne pas craindre le contrôle de contenu de la part des autorités. Un tel site serait très utile pour assurer une visibilité à nos suggestions et pour communiquer avec l’ensemble des mandataires. Il renforcerait également l’esprit de corps qui fait actuellement cruellement défaut entre mandataires FNRS. Avoir un site propre c’est aussi se présenter officiellement comme personne « morale » ressource, susceptible de produire de la réflexion et des propositions.

11. La syndicalisation Une personne doit être syndiquée pour siéger à l’OCN. Qu’en est-il pour le CA ? In fine nous désirons tous être au CA mais comment faire pour atteindre cet objectif ? Officialiser les CC est probablement un premier pas dans la direction de revendications plus fortes à l’égard d’une telle participation. Mais on peut déplorer le manque de temps de l’ensemble des membres de l’inter-CC. Or c’est de temps dont on a besoin pour assurerla mise sur pieds d’un site et la structuration concrète de l’inter-CC.

12. Conclusions 1. Il est relevé que l’on avance peu sur certains sujets qui reviennent de manière lancinante lors des réunions inter-cc. 2. Il va s’avérer nécessaire de coordonner les groupes de travail des CC qui se lancent dans les différentes universités si l’on désire obtenir des résultats significatifs. 3. Le présent PV devra être envoyé à V. Halloin afin qu’elle puisse prendre connaissance de notre désir de participation et notre volonté d’élaborer des propositions utiles au FNRS. 4. Pour la prochaine réunion il conviendra de lister les objectifs de l’inter-CC et d’objectiver certaines problématiques 5. L’idée d’une carte blanche destinée à pointer du doigt le mauvais état financier de la recherche en Belgique (suppression de Belspo) en général et en CWB en particulier (non-refinancement du FNRS). 6. Pour la prochaine réunion il est souligné qu’il conviendra de désigner un président de séance et un ordre du jour plus formellement.