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PARTI SOCIALISTE DU HAUT-RHIN REVUE DE PRESSE LOCALE Mardi 19 février 2013 Sources : L’Alsace / Les Dernières Nouvelles d’Alsace

Revue de presse 19022013

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Revue de presse locale du mardi 19 février 2013

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Page 1: Revue de presse 19022013

 

 

PARTI SOCIALISTE DU HAUT-RHIN

REVUE DE PRESSE LOCALE Mardi 19 février 2013

Sources : L’Alsace / Les Dernières Nouvelles d’Alsace

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© Dna, Mardi le 19 Février 2013 / Droits de reproduction et de diffusion réservés

Courrier des lecteurs Martine Binder et le carnaval

Martine Binder, conseillère municipale sous l'étiquette du Front National vient d'adresser au maire de Mulhouse une lettre intitulée « Soirées carnavalesques ou soirées fêtes de la musique ? » Missive dont elle nous a fait parvenir la copie que voici.

« Monsieur le Maire,

Le carnaval de Mulhouse est une tradition qui devrait marquer la sortie de l'hiver dans un contexte particulier, celui des grands mouvements carnavalesques rhénans. Malheureusement, le carnaval de Mulhouse est encore en train de se chercher une identité alors qu'elle devrait être naturelle. Il est incompréhensible que la municipalité ne sache pas trouver un juste milieu et rester fidèle à l'âme d'un vrai carnaval avec le Bibala Fritig, les soirées carnavalesques dans les bistrots. Le carnaval c'est la fête à l'état pur, une certaine ambiance et surtout une musique significative et irremplaçable comme on en trouve à Fribourg-en-Brisgau par exemple ! Mais il n'en a rien été car avec Carnavalia City Party - avec un Collectif métissé où des chanteurs venaient dérouler leurs tubes de l'été - les Mulhousiens ont eu droit à une grande boum dans le centre historique ! Cela avait déjà été le cas en 2009. Où est donc passé le Carnaval de Mulhouse ? Notre carnaval ce n'est pas la fête de la musique, la vie mulhousienne des strass et paillettes a bien le reste de l'année à sa disposition pour faire briller les animations nocturnes. Notre carnaval se doit d'être authentique pour être attractif et plaire. Il doit pouvoir drainer une population festive dans l'esprit d'un vrai carnaval. Pourtant, on a plutôt l'impression que l'esprit du carnaval s'est résumé cette année uniquement au défilé du dimanche qui (...) a été de grande qualité. Le carnaval de Mulhouse doit être un point incontournable de cette période, il ne doit surtout pas être dénaturé par un style de surprise party qui n'a de carnaval que le nom. Pouvez-vous nous indiquer qui a planifié ce style de manifestation pour le vendredi et le samedi soir ? »

Lire page 43.

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© Dna, Mardi le 19 Février 2013 / Région Droits de reproduction et de diffusion réservés

Interview Francis Rol-Tanguy, délégué interministériel à la fermeture de Fessenheim Il y aura d'autres « fossoyeurs »

Francis Rol-Tanguy trouverait dommage que les salariés de la centrale et les élus du territoire ne s'associent pas au processus de fermeture.

Accusé par les salariés de la centrale de Fessenheim d'être le liquidateur d'une entreprise rentable qui emploie directement un millier de personnes, Francis Rol-Tanguy fait preuve de pédagogie et explique sa mission par le nécessaire étalement du remplacement du parc nucléaire.

Vous avez été nommé le 12 décembre dernier délégué interministériel à la fermeture de Fessenheim. Avez-vous hésité à accepter le poste ?

Si hésitation il y a eu, c'est que la question était quasiment nouvelle pour moi. Je ne suis pas un spécialiste de l'énergie. Jusqu'ici, j'avais beaucoup travaillé dans l'équipement, l'aménagement, le logement et le transport.

Mais non, je suis fonctionnaire et quand le gouvernement dispose... Et puis je n'ai pas de souci à partager l'engagement du Président en faveur de la sortie du tout nucléaire au moment où se pose la question des centrales qui vont avoir 40 ans.

Vous avez déjà l'expérience du dialogue social et vous êtes proche du parti communiste. Votre nomination est-elle un gage de la volonté de concertation du gouvernement donné à la CGT, majoritaire au sein d'EDF ?

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J'ai été membre du PCF jusqu'en 1990 et je porte un nom synonyme de proximité avec le parti communiste. Mais je ne suis pas le mieux placé pour répondre à cela.

De par les postes que j'ai occupés depuis que je suis fonctionnaire, c'est vrai que j'ai été amené à être au cœur de négociations sociales difficiles : la grève des routiers en 1984 quand j'étais au cabinet de Fiterman, ministre des Transports ; les émeutes de Sartrouville en 1991 auprès du ministre de la Ville Michel Delebarre ou la semaine de blocage routier en 97 quand j'étais directeur de cabinet du ministre des Transports Jean-Claude Gayssot. Et puis plus tard encore à la SNCF.

« On peut contester le calendrier, pas le principe »

Votre première venue à la centrale de Fessenheim le 14 décembre s'est heurtée à un mur. Vous vous attendiez à une telle hostilité ?

Quand j'ai été nommé, la seule chose que j'ai dite à Delphine Batho (ndlr : ministre de l'Écologie, du développement durable et de l'énergie), c'est que ma première manifestation publique à ce poste sera d'aller au-devant des salariés de la centrale. Dans la journée, avant ma venue, il y avait quelques signes que ça allait se passer comme ça. Mais je n'ai pas cherché à l'éviter. Je pense que dans toute négociation sociale, c'est important qu'on se rende compte que de part et d'autre, il y a des hommes et des femmes et que tout ça, c'est incarné.

Les syndicats et les élus du territoire vous traitent de fossoyeur, à préparer la fermeture d'un site rentable qui a dégagé l'année dernière 400 millions de bénéfices.

Fossoyeur ou liquidateur, les termes ne sont pas très agréables. Même si on peut considérer que la date de fermeture est mal choisie, qu'elle n'est pas assez lointaine, personne ne peut penser que ces centrales sont éternelles. Si on veut à la fois faire des économies d'énergie et développer les énergies renouvelables, ça a forcément un corollaire. Corollaire lié à l'âge de ces centrales. Dans les 20-30 ans qui arrivent, il y aura d'autres fossoyeurs...

Henri Proglio vient de rappeler qu'EDF va embaucher. On n'est pas dans une logique de suppression d'emplois dans ce secteur. Bien sûr les postes ne seront plus au même endroit, mais c'est le rythme de la vie.

Éviter la falaise d'investissement

Donc, la décision de fermer Fessenheim n'est pas uniquement une décision politique comme le dénoncent les syndicats.

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C'est une décision de politique énergétique et pas une décision de politique politicienne.

C'est aussi une décision économique parce qu'inévitablement la question de la fermeture des centrales se serait posée.

Le programme nucléaire français a été mis en service en 10 ans, de 77 à 88. Quelle que soit la durée de vie des centrales, sur laquelle il peut y avoir débat, ça veut dire qu'à un moment ou à un autre, il y aura une falaise d'investissements à réaliser à la hauteur de ce parc.

Une vraie politique énergétique revient à étaler les fermetures pour étaler l'investissement nécessaire au remplacement du parc. Surtout dans un pays comme la France, pays le plus nucléarisé au monde.

Sinon, on se lie les mains et on s'oblige à prolonger les centrales au détriment de leur sûreté.

Les syndicats ont déjà dit ne pas vouloir négocier et Mme Stich, maire de Fessenheim, n'a pas répondu à votre demande de rendez-vous. Vous pouvez faire sans eux ?

Ce serait dommage, je suis persuadé que la politique de la chaise vide est compliquée à mener dans le temps. Le projet de loi de transition énergétique dans laquelle la fermeture de Fessenheim devrait s'inscrire sera discuté au premier semestre 2014 et je ne suis pas là pour servir de couvercle à la cocotte-minute : plus tôt on travaillera à préparer la fermeture, mieux ce sera.

Rendez-vous jeudi avec Charles Buttner

Je sollicite des rendez-vous auprès des élus, des parlementaires, du monde économique, des associations selon une sorte d'ordre protocolaire. Jeudi, je rencontrerai le président du conseil général du Haut-Rhin et j'espère également y apercevoir M. Habig, président de la CLIS.

Selon une étude faite par le cabinet Syndex, la centrale représente 2 400 emplois directs et indirects sur l'ensemble du territoire autour de Fessenheim. François Hollande avait promis que sa décision n'aurait aucune incidence sur l'emploi. Est-ce possible ?

L'étude a été faite à la demande du comité d'entreprise d'EDF et je vais prendre le temps d'expertiser les chiffres. Ce sera vite fait concernant les quelque 750 emplois EDF sur la centrale, mais celui des sous-traitants, 250, est à vérifier, même s'il ne paraît pas farfelu.

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Après, le nombre d'emplois indirects dépend de considérations diverses et variées et de toute façon, si on conserve un millier d'emplois directs sur le territoire, celui des emplois indirects restera le même.

Par ailleurs, les emplois liés à la centrale vont subsister un moment sur le site ce qui nous donne 15 à 20 ans pour garder cet ordre de grandeur d'un millier, parallèlement à la décroissance des emplois d'EDF.

Comment envisagez-vous la reconversion économique du territoire ? On parle d'une centrale au gaz...

Ce n'est pas l'orientation choisie par la ministre. Les pistes de reconversion viendront de mes rencontres avec le milieu économique alsacien. Elles doivent se frotter à la réalité économique de la région.

Êtes-vous également chargé de préparer le démantèlement ?

La délégation n'a pas mission de se substituer à EDF et à l'autorité de sûreté nucléaire. Les conditions techniques du démantèlement sont de leur ressort.

Un délai crédible et réaliste

Le président de l'ASN a estimé que la fermeture du site prendrait cinq ans. Vous en avez moins de quatre...

Delphine Batho l'a dit, quatre ans, c'est crédible et réaliste. Arrêter une centrale, ça se fait souvent, ne serait-ce que lors d'opérations de maintenance. Mais là, on est dans un délai de procédure avec une opération de démantèlement plus compliquée et qui ne s'est jamais faite en France.

L'exploitant a deux ans pour monter le dossier de démantèlement et l'ASN doit rendre un avis dans un délai maximum de trois ans, d'où cette notion de cinq ans. Mais la procédure a été calquée sur celle de l'ouverture d'une centrale. Ce n'est pas tout à fait aussi lourd d'arrêter une centrale que d'en créer une. Deux ans et deux ans, ça me semble à moi aussi crédible et réaliste.

Quel est votre calendrier ?

Dans l'immédiat, je veux faire en sorte qu'EDF commence à réfléchir sur le dossier. J'ai rencontré le directeur de la centrale, Thierry Rosso, pour faire connaissance.

Dans mon calendrier local, je vais prendre le temps de rencontrer les élus, les associations, le milieu économique.

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Il y aura un deuxième temps local à la fin du printemps ou au début de l'automne avec une phase de concertation publique sur comment envisager la reconversion. Il y aura ensuite la discussion de la loi qu'il faudra transformer en signatures de protocoles entre l'État et EDF d'une part et entre l'État et la Région d'autre part qui pourra se faire dans le cadre du contrat de plan.

Mais d'ici là bien sûr je m'attacherai à poursuivre le dialogue. Plus tôt on prendra la fermeture de Fessenheim en compte, mieux elle se réglera. La politique de la chaise vide, je peux la comprendre, mais elle n'est pas tenable à long terme.

Je considère que l'incident du 14 décembre est clos et je suis prêt à me mettre au travail avec les syndicats.

Propos recueillis par Simone Wehrung

© L'alsace, Mardi le 19 Février 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

Environnement Le déstockage total des déchets de Stocamine : une piste suisse

Élus et associatifs alsaciens ont visité samedi les galeries calcaires de Saint-Ursanne débarrassées, depuis 2006, de tous les produits toxiques qui étaient enfouis à 250 m sous terre.

Les galeries calcaires de Saint-Ursanne (Jura suisse) ont été débarrassées de tous les déchets chimiques qui y étaient

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stockés. Un exemple à suivre, selon le géologue suisse Marcos Buser et les Alsaciens qui ont visité le site samedi.

Sortir tous les déchets industriels ultimes des galeries de sel de Stocamine à Wittelsheim, c'est faisable, nécessaire et urgent, selon Marcos Buser, géologue suisse. Cet expert indépendant, choisi par les associations opposées à l'enfouissement définitif des déchets, avait présenté cette solution au Copil (comité de pilotage d'experts), s'appuyant sur son expérience réussie d'assainissement de plusieurs décharges chimiques en Suisse. Parmi elles, celle des anciennes galeries des fours à chaux de Saint-Ursanne.

Les techniques existent

Comment les Suisses s'y sont-ils pris ? Des associations et des élus de la Clis (Commission locale d'information et de suivi) de Stocamine sont allés voir sur le terrain. Guidés par Marcos Buser, qui a conduit ce projet d'assainissement du canton du Jura.

Dans cette charmante bourgade médiévale nichée au bord du Doubs, près de Porrentruy, 11 000 tonnes de déchets avaient été enfouies, à 250 m sous terre, dans les galeries labyrinthiques d'une carrière de calcaire. Fûts et sacs de produits toxiques, huiles, transformateurs pleins de PCB, camions et voitures : ce fatras de déchets de toutes sortes était recouvert de roches tombées du toit des galeries, imbibé d'eaux qui s'infiltraient dans la roche puis polluaient le Doubs et les puits d'eau potable. Il aura fallu onze ans de travaux pour déblayer et trier les déchets, envoyés en usine d'incinération ou dans les mines de sel allemandes de Herfa Neurode. Toutes les galeries ont été comblées par les déblais du chantier de construction de l'autoroute transjurane : « Pour qu'il n'y ait plus ni risque d'effondrement, ni d'entreposage de déchets », souligne Marcos Buser. Coût de l'opération : 8 MEUR (millions d'euros).

« Déstocker Stocamine est relativement facile, estime Marcos Buser. Les techniques de déconstruction existent, à des prix raisonnables, pour environ 1 000 EUR la tonne. Soit 40 MEUR, sans inclure le bloc 15, incendié en 2002, pour lequel il faudrait faire des analyses très précises. »

Le gouvernement français a opté pour le déstockage partiel (déchets de mercure et d'arsenic), chiffré à 100 MEUR, dont 55 MEUR pour colmater les galeries avec de la bentonite, une argile qui absorbe l'eau. Une solution qui n'emporte pas l'adhésion du géologue : « On ne sait pas comment évolue la bentonite à long terme au contact du sel. »

Faire mieux, moins cher

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Autres arguments en faveur du déstockage total : « Le creusement endommage les roches, provoque des fissures et des fractures » dans lesquelles l'eau peut s'infiltrer. L'enfouissement définitif exige de forer un puits pour contrôler la montée des eaux et coûte 5 à 6 MEUR par an d'entretien de la mine. « Réduire au maximum le temps de stockage des déchets au fond réduit les coûts et les risques », estime Marcos Buser.

Et que faire de ces 44 000 tonnes de produits, cocktails de mercure, chrome, antimoine, amiante, produits cyanurés qui proviennent de l'industrie et des résidus d'incinération des ordures ménagères ? « Les envoyer dans les mines de sel de Herfa Neurode, en Hesse, un site d'enfouissement réversible et ordonné », explique le géologue, prêt à emmener une délégation alsacienne visiter le plus grand dépôt souterrain du monde.

Ses explications ont convaincu ceux qui hésitaient encore. « Approche pragmatique, discours crédible, solution qui permet de faire mieux et moins cher, en un an », s'accordaient à dire les élus de tous bords, les associatifs et syndicalistes. Ils veulent une réunion de la Clis, une étude de faisabilité du déstockage total. Ils invitent la ministre de l'Écologie, Delphine Batho à venir elle aussi sur le terrain, à Wittelsheim et à Saint-Ursanne, espérant que « le bon sens l'emportera ».

Beaucoup s'interrogent : « Pourquoi tant de résistance au déstockage ? Y aurait-il des déchets qui ne devraient pas y être, de type Seveso ou radioactifs ? Si la solution de déstockage est écartée, qu'on nous explique pourquoi. »

Textes : Élisabeth Schulthess Photos : Thierry Gachon

© L'alsace, Mardi le 19 Février 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

De tous bords

Organisée par des élus et des représentants associatifs de la Clis (Commission locale d'information et de surveillance) de Stocamine, la visite à Saint- Ursanne (Jura suisse) a été suivie par une trentaine de personnes : anciens mineurs CFTC et CFDT, militants associatifs, élus du Bassin potassique et de la M2A, par les conseillers généraux Michel Habig (UMP), Pierre Freyburger (PS) et Pierre Vogt (groupe indépendant et développement durable),les conseillers régionaux Jean-Paul Omeyer (UMP), Djamila Sonzogni et Antoine Waechter

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(EELV), des représentants de la sénatrice PS Patricia Schillinger et de la députée européenne écologiste Sandrine Bélier.

© L'alsace, Mardi le 19 Février 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

Administration Le préfet du Haut-Rhin prend ses marques

Le préfet Vincent Bouvier dans son bureau à Colmar, hier, face aux médias : « Aller beaucoup sur le terrain. » Photo Denis Sollier

Entré en fonction hier, le nouveau préfet du Haut-Rhin s'est présenté et a évoqué quelques dossiers prioritaires, tout en demandant qu'on lui laisse « le temps de découvrir les choses ».

Interrogé sur le départ de son prédécesseur Alain Perret, qui selon certains élus aurait été remercié pour avoir mal négocié la visite du délégué interministériel chargé de la fermeture et de la reconversion du site de la centrale de Fessenheim, le nouveau préfet du Haut-Rhin s'est refusé à tout commentaire : « Francis Rol-Tanguy fera son travail. Nous aurons l'occasion d'en reparler... »

Face aux médias locaux auxquels il s'est présenté hier, jour de sa prise de fonction, Vincent Bouvier venait d'énumérer une demi-douzaine de dossiers chauds, « sans hiérarchie » mais en commençant par citer la centrale nucléaire, avant « la délinquance et la sécurité à Mulhouse », « la situation économique, pas facile, ici aussi dans le Haut-Rhin », « la question

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institutionnelle de la fusion des collectivités », ainsi que « les dossiers frontaliers, mais aussi environnementaux et agricoles ».

Préfecture menacée ?

Que peut-il répondre à la rumeur qui voudrait que la préfecture haut-rhinoise soit menacée, dans l'éventualité d'un rapprochement entre les deux préfectures alsaciennes inspiré d'une fusion entre collectivités territoriales ? « Aujourd'hui, le référendum du 7 avril, dont le gouvernement facilitera l'organisation, porte sur une fusion entre les collectivités élues. Si les Alsaciens la décidaient on pourrait se poser la question de l'adaptation des services de l'État, mais elle ne se ferait pas avant quelques années de réflexion, et ne serait d'ailleurs pas absolument nécessaire. » Dernier dossier brûlant évoqué hier, Stocamine : « Je sais qu'il existe, mais laissez-moi le temps de rencontrer les différents acteurs... »

Se présentant comme un homme de terrain, « comme tous [ses] prédécesseurs », Vincent Bouvier dit avoir « le souci du dialogue et de la concertation », et accorder« un grand respect à tous les interlocuteurs, quelle que soit leur place dans la hiérarchie sociale ».

Depuis 24 ans dans le corps préfectoral, qui l'a conduit plusieurs fois en Outre-mer (L'Alsace du 31 janvier), il estime y avoir gagné en « ouverture d'esprit et capacité d'adaptation ». Vincent Bouvier connaît l'Alsace pour y avoir enseigné le droit public à Strasbourg entre 1981 et 1988, et les racines de son épouse sont mulhousiennes. Mais ce père de trois enfants de 16 à 24 ans, né à Paris voilà 60 ans mais originaire des Cévennes et d'Hérimoncourt (Doubs) par ses parents, amateur de randonnées, spectacles, lecture, musique et course à pied, estime qu'on ne connaît bien un département qu'en rencontrant ceux qui le font vivre : « Si on n'est pas dérangé au téléphone, c'est qu'on n'est pas bon... »

Jean-Frédéric Surdey