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PARTI SOCIALISTE DU HAUT-RHIN REVUE DE PRESSE LOCALE mercredi 27 mars 2013 Sources : L’Alsace / Les Dernières Nouvelles d’Alsace

Revue de presse 270313

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Revue de presse locale du 27 mars 2013

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Page 1: Revue de presse 270313

PARTI SOCIALISTE

DU HAUT-RHIN

REVUE DE PRESSE LOCALE

mercredi 27 mars 2013

Sources : L’Alsace / Les Dernières Nouvelles d’Alsace

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© Dna, Mardi le 26 Mars 2013 / Guebwiller

Droits de reproduction et de diffusion réservés

Guebwiller Conseil unique d'Alsace

Le Front National, partisan du non

Patrick Binder à Guebwiller.

Le Front National organisait une réunion publique d'information sur le

référendum du 7 avril concernant la collectivité unique alsacienne.

Devant une assistance clairsemée, Patrick Binder, conseiller régional, a

expliqué comment et pourquoi il avait d'abord été convaincu par l'idée («Faire

des économies et simplifier les démarches, comment ne pas être pour ? »)

avant de devenir l'un des principaux opposants au projet («Quel projet,

d'ailleurs ? On ne nous a rien expliqué. Il n'y a eu aucun travail de fait. Je suis

déçu du contenu. Une fois de plus, on cherche à nous tromper ! »).

Dans la salle, majoritairement acquise à la cause frontiste, on a exprimé des

doutes à une échelle encore plus grande : « Aujourd'hui l'Alsace, demain une

grande région avec le Bade-Würtemberg. Ce projet, soutenu par l'Europe de

Bruxelles, est un pas de plus vers l'éclatement des nations. »

M.Pf.

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© Dna, Mardi le 26 Mars 2013 / Région

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Politique Référendum du 7 avril

Les sept familles

Sept groupes, sept panneaux, sept affiches, si tout le monde s'y colle...

La campagne officielle, ouverte depuis hier, a pour acteurs essentiels,

selon la loi, sept « groupes d'élus, partis et groupements politiques

habilités ». Qui sont-ils ?

Dans l'ordre des panneaux électoraux, tiré au sort le 19 mars, voici les

principales caractéristiques des « sept familles » du référendum.

u Le « Regroupement pour l'expression d'un non de progrès » est l'émanation

du Front de gauche. Il a pour trésorier Jacky Dudt (PCF). Comme il n'a aucun

élu dans les trois collectivités, il s'est constitué à partir de neuf anciens

candidats, soit de cette sensibilité, soit venus en appui, comme Leilla Witzmann

(PS) ou Hugues Stoeckel (EELV).

u Le « Groupe intercollectivités des écologistes » fédère les 11 élus écologistes

ou proches des trois assemblées. Il plaide pour le « oui ». Il a pour trésorier

Christian Brassac. Jacques Fernique (EELV) en est la figure de proue. La

nouvelle conseillère générale du Haut-Rhin, Odile Bocquet, en est membre.

u Le « Groupe Front national », avec pour trésorier Patrick Binder, a été habilité

au titre du conseil régional, où le FN a cinq élus. Il plaide aujourd'hui pour le

« non », malgré son vote en sens contraire au congrès de novembre 2012.

u L'« Intergroupe des élus socialistes et républicains » représente la partie du

PS sceptique ou opposée au projet : trois conseillers régionaux, six conseillers

généraux du Bas-Rhin. Caroline Barrière en est la trésorière. Alain Fontanel

Page 4: Revue de presse 270313

(PS) y plaide l'abstention tandis que Raphaël Nisand (PS) est y défenseur du

« non ».

u Le « Rassemblement du non » est la coalition composée par sept ex-

candidats du Haut-Rhin. Son trésorier est Franck Dudt (divers gauche), son

chef de file Nicolas Chevalier-Roch (Debout la République).

u L'« Intergroupe Majorité alsacienne » fédère, dans le camp du « oui », la

majorité politique des trois assemblées, UMP, UDI et indépendants : 28

conseillers régionaux, 34 conseillers généraux bas-rhinois, 19 haut-rhinois. Le

vice-président de la Région Justin Vogel (UMP) en est le trésorier. C'est là

qu'on retrouve les trois présidents Philippe Richert, Guy-Dominique Kennel et

Charles Buttner (UMP). On y retrouve aussi les n°1 de l'UMP (André Reichardt

et Eric Straumann) et le chef de file de l'UDI dans le Bas-Rhin (François Loos).

u Le « Groupe PS 68 et élus indépendants » fédère les socialistes partisans du

« oui » et des élus proches : trois conseillers régionaux, cinq conseillers

généraux haut-rhinois. Son trésorier est Luc Lichtlé (PS), ses chefs de file

Antoine Homé et Jo Spiegel (PS).

Jacques Fortier

7 et non14

Les principaux tenants du « oui » ont choisi la formule de l'intergroupe. La

Majorité alsacienne (UMP, UDI et indépendants), le groupe Europe Écologie

Alsace, n'auront donc qu'un panneau chacun. Ils auraient pu en obtenir

davantage s'ils avaient choisi de se regrouper par collectivité, trois pour les

écologistes, jusqu'à six pour la Majorité alsacienne, si UMP et UDI s'étaient

dissociées. À cette accumulation de « oui » peut-être contre-productive, ces

deux groupes ont préféré la sobriété d'un affichage fédérateur.

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© Dna, Mercredi le 27 Mars 2013 /

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Guebwiller Conseil unique d'Alsace

Guebwiller Philippe Richert dit : « Oui »

Philippe Richert au cours de son intervention.

La Cave dîmière avait fait le plein lundi soir pour le meeting qu'a tenu Philippe

Richert, président du conseil régional, rejoint en cours de réunion par Charles

Buttner, président du conseil général du Haut-Rhin.

Initiateur du projet de fusion des trois exécutifs que sont le conseil régional et

les conseils généraux 67 et 68, Philippe Richert a durant un tour d'horloge

procédé à un vibrant plaidoyer pour le oui, maniant tour à tour l'humour,

l'autodérision («Je n'ai plus l'âge d'aspirer à la fonction de Grand duc d'Alsace,

comme certains m'en prêtent l'intention ! ») et la pédagogie.

Le président de l'exécutif régional a ainsi parlé de simplifications dans les

strates administratives, de cohésions de décisions, d'efficacité dans l'action par

la réunification de certaines agences d'analyse et de promotion (tourisme,

culture, économie) avant de souligner que « le conseil d'Alsace n'est pas une

fin en soi, mais un levier, un projet pour l'avenir de l'Alsace ».

Charles Buttner a pour sa part évoqué « la parité totale (concernant le nombres

d'élus) entre les deux départements », avant de rappeler que « le conseil

unique sera également un outil qui permettra de se focaliser sur de grands

projets d'infrastructures afin de rendre le territoire plus performant».

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© Dna, Mercredi le 27 Mars 2013 /

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Les écologistes donnent leur version du « oui »

Ralph Wicky et Antoine Waechter, organisateurs de la réunion publique de ce

soir.

La « cohérence » : voilà le maître-mot des écologistes quand il s'agit de

convaincre les électeurs de voter « oui » lors du référendum sur le conseil

unique d'Alsace. Réunis sous la bannière « Europe écologie Alsace », les élus

écologistes (Europe écologie Les Verts et le Mouvement écologiste

indépendant) des deux conseils généraux et du Conseil régional ont organisé

leur propre cycle de réunions publiques. Ce soir à 20 h, ils seront au Foyer

Saint-Charles de Saint-Louis Bourgfelden. Jacques Fernique, Djamila Sonzogni

et Antoine Waechter seront sur la tribune dans une démarche « à part », selon

les élus écologistes. « Plutôt que de délivrer un discours, nous souhaitons

répondre aux questions des citoyens. Nous allons évidemment resituer ce

débat dans le contexte historique. Mais nous allons surtout laisser la place aux

échanges avec le public, afin de rassurer et d'expliquer », avertit Antoine

Waechter.

Et l'explication ne portera pas tant sur les économies («elles seront

progressives », avertit Antoine Waechter) que sur la cohérence des politiques.

Ainsi, en matière économique, « nous allons à l'avenir vendre l'Alsace à

l'étranger, et non plus assister à une concurrence entre une agence qui voudra

vendre le Haut-Rhin et une autre qui voudra vendre le Bas-Rhin tandis qu'une

troisième fera résonner la voix de l'Alsace sans que les interlocuteurs sachent

qui écouter ». Développer des stratégies plus efficientes vis-à-vis de l'extérieur,

c'est un des atouts potentiels qu'avancent les écologistes. Mais ils n'oublient

pas le terrain et l'aménagement du territoire. Ainsi, en matière de transport,

Page 7: Revue de presse 270313

Antoine Waechter pointe les incohérences actuelles : « La Région a en charge

le transport par le rail, tandis que le transport public sur la route est du ressort

du Département. Nous sommes ainsi arrivés à des aberrations, avec

notamment pour les vallées vosgiennes une concurrence frontale entre des

circuits de bus et des lignes de TER », dénonce l'ancien candidat écologiste à

l’élection présidentielle. Avec le conseil unique d'Alsace, Antoine Waechter

espère que « désormais, ce puisse être un choix entre le mode de transport le

plus efficace qui soit choisi pour chaque cas ».

Et des exemples de ce type, lui et ses amis écologistes Djamila Sonzogni et

Jacques Fernique en ont à foison. Et ce dans tous les domaines. Pas question

toutefois de voir dans la réforme une négation de la République : « Les

départements ne disparaissent pas. Mais les choix se feront à l'échelle

régionale, avec une déclinaison départementale : des réunions avec les élus du

conseil unique issus de chaque département permettront d'affiner au plus près

des administrés les décisions prises tous ensemble. Afin que la simplification

des structures ne soit pas synonyme d'éloignement du citoyen », avertit

Antoine Waechter.

Matthieu Hoffstetter

Réunion publique des écologistes sur le conseil unique d'Alsace mercredi

27 mars à 20 h au Foyer Saint-Charles de Saint-Louis.

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© L'alsace, Mardi le 26 Mars 2013

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Conseil d'Alsace

« Porter le débat auprès des citoyens »

Florian Brunner : « Si le oui l'emporte le 7 avril, il faudra qu'on se retrouve tous

ensemble pour construire ce projet. » DR

Dans la perspective du référendum du 7 avril, l'association « Alsace unie

», qui rassemble de jeunes partisans du « oui » au-delà des clivages

politiques, propose un débat ce mercredi à Colmar.

Dimanche 7 avril, les Alsaciens sont appelés aux urnes pour se prononcer sur

la fusion du conseil régional d'Alsace et des deux conseils généraux en une «

Collectivité territoriale d'Alsace ». Pour en débattre, l'association « Alsace unie

» propose un débat ce mercredi à Colmar à l'hôtel Bristol. Parmi les

intervenants, beaucoup de partisans du « oui » : deux conseillers généraux du

secteur, Brigitte Klinkert (Colmar nord, majorité alsacienne) et Hubert Miehé

(Neuf-Brisach, PS), Tristan Denéchaud, conseiller municipal de Colmar

(Bougeons les lignes) et Isabelle Fuhrmann, déléguée départementale du

Nouveau Centre. Mais on pourra aussi entendre le Strasbourgeois Pierre

Schweitzer, qui défend le vote blanc avec le collectif « Alsace pour tous ».

« Les interventions seront minutées. Le but est surtout de faire participer la

salle », prévient Florian Brunner, organisateur du débat au nom d'Alsace unie

et accessoirement président des Jeunes démocrates d'Alsace, qui prône un «

débat ouvert » : « Les partisans du non peuvent venir, ils auront la parole. De

toute façon, la démocratie locale ne s'arrête pas au référendum. Si le oui

l'emporte le 7 avril, il faudra qu'on se retrouve tous ensemble pour construire ce

Page 9: Revue de presse 270313

projet. » Objectif du débat : mobiliser les Alsaciens pour qu'ils se rendent aux

urnes, « notamment les jeunes, mais la réunion s'adresse à tous ».

Né au début de l'année 2012, « Alsace unie » fut d'abord un collectif informel.

Au départ, il s'agissait de « relancer la démarche dans le Haut-Rhin », à une

époque où le conseil général hésitait à revoter la résolution approuvée lors du

congrès des trois assemblées. Une dizaine de jeunes non élus mais engagés

en politique signaient alors une première tribune en faveur du conseil unique.

Faire de la pédagogie

Parmi eux, Florian Brunner, mais aussi Loïc Jaegert, le suppléant de Brigitte

Klinkert, ou encore Julien Ernst, le secrétaire de la section PS

colmarienne. « Ce qui nous a rassemblés, au-delà des clivages partisans, c'est

le projet. Notre démarche est avant tout citoyenne : on voulait amener le débat

dans la société civile, faire de la pédagogie. » Lors des législatives, le collectif a

par exemple adressé un questionnaire aux candidats pour connaître leur

position et éclairer les électeurs.

Début 2013, le collectif s'est mué en association pour s'engager dans la

campagne du référendum et porter le « oui ». Avant Colmar, des débats ont

déjà eu lieu à Kingersheim, Wattwiller ou Rouffach. Pour autant, le « oui » des

jeunes d'« Alsace unie » ne se veut pas monolithique : « Chacun peut s'affirmer

avec ses nuances. Nous ne sommes pas dans une logique de convaincre à

tout prix. Ce qu'on veut avant tout, c'est plus de démocratie participative et

porter le débat auprès des citoyens. »

Pour Florian Brunner par exemple, l'intérêt de la fusion des collectivités

alsaciennes réside davantage dans la rationalisation des moyens et la

simplification institutionnelle : « Bien sûr, il y a une volonté et des possibilités

d'économies, mais il est difficile de donner des chiffres tangibles. Il s'agit avant

tout de gagner en efficacité au service des Alsaciens. Une seule structure, un

seul interlocuteur, cela va aussi dans le sens de la lisibilité de nos institutions. »

Y ALLER

Mercredi 27 mars à 20 h à l'hôtel Bristol, place de la Gare à Colmar.

www.alsaceunie.eu

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© L'alsace, Mercredi le 27 Mars 2013

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Philippe Richert interpellé par les femmes sur les femmes

Des femmes attentives et concrètes... Photo Hervé Kielwasser

Le conseil unique et la parité. Le sujet était au menu d’un déjeuner

organisé à Colmar, autour de Philippe Richert, par Brigitte Klinkert et

Anne Dehestru.

Est-ce la 104e ou la 105e réunion pour le conseil d'Alsace à laquelle participe

Philippe Richert depuis le début de l'année ? Le président du conseil régional,

qui était la veille à Guebwiller, a planché, hier, devant plus de 80 femmes,

réunies par la Colmarienne Brigitte Klinkert, vice-présidente du conseil général

du Haut-Rhin, et par Anne Dehestru, suppléante d'Alain Grappe et membre du

Conseil économique, social et environnemental d'Alsace. Il y avait, dans

l'assistance, les conseillères régionales Pascale Schmidiger et Dominique

Hoeffel, les conseillères générales du Bas-Rhin Frédérique Mozziconacci et

Louise Richert, la maire de Brunstatt Bernadette Groff. Et même la vaillante

centenaire, Elsa Laugel...

Assemblée paritaire

« Dans un monde plus complexe, où l'argent se fait rare, il faut une

organisation institutionnelle plus efficace », a relevé Philippe Richert dans son

propos, écouté avec intérêt. « Nous allons fusionner le conseil régional et les

deux conseils généraux. Il n'est pas question de faire disparaître le Haut-Rhin

et le Bas-Rhin », a rappelé le président de la Région, en précisant que « les

craintes du maire de Colmar, qui prédit la disparition du Haut-Rhin et du Bas-

Page 11: Revue de presse 270313

Rhin, sont infondées ». Il a voulu tordre le cou aussi à deux-trois idées des

opposants au conseil unique. « Oui, on fera des économies, et il sera possible

de gagner 100 MEUR en cinq ans, en supprimant les doublons. Non, il n'y aura

pas de licenciements. Il n'y aura pas non plus de strate administrative

supplémentaire », a-t-il souligné, explications à l'appui. Il a également précisé,

suite à une question, que « les deux Services d'incendie et de secours ne

seront pas fusionnés tout de suite ». De même il a dû détailler les économies...

« La future assemblée sera totalement paritaire », s'est félicité Philippe Richert,

devant un public attentif à cette question. Les quelque 100 conseillers d'Alsace

(contre 122 actuellement) seront élus, à la fois à la proportionnelle comme le

conseil régional actuel, et au scrutin uninominal comme les conseils généraux.

Il a détaillé le projet de loi en discussion au Parlement, qui prévoit de diminuer

de moitié le nombre de cantons. Mais dans chaque nouveau canton, sera élu

un duo homme/femme. « Comment seront redécoupés les cantons ? » a

interrogé Gisèle Burcart, présidente des Femmes d'Alsace. « Par l'État. »

« Combien de femmes à des postes de direction à la Région ? » a questionné

une ancienne proviseure de Sélestat. Plutôt à l'aise sur ce sujet, le président a

répondu que ses services comptent quatre directrices, chargées des

Transports, de l'Économie, de la Culture, et de l'Aménagement du territoire et

Environnement.

Maintenant ou jamais

En revanche, la parité n'est pas atteinte pour les vice-présidents. Le sera-t-elle

dans les instances de décision du conseil unique et même à sa tête ? Interrogé

sur l'avenir des trois présidents actuels, Philippe Richert a répondu « ne pas

être sûr d'être candidat en 2015 ». Et se présenter ne signifie pas avoir la

majorité... Mais surtout, à 12 jours du référendum, il a appelé les électeurs à se

mobiliser. « Chaque voix compte. Si le oui ne l'emporte pas à une large

majorité, ce sera un coup d'arrêt énorme. C'est maintenant ou jamais ! »

Yolande Baldeweck

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© Dna, Mardi le 26 Mars 2013 / Faits Divers

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Stocamine Collectif des opposants

Jeu de cache-cache avec les gendarmes

L'action de choc que voulait mener le collectif Déstocamine hier matin devant

les locaux de Stocamine, à Wittelsheim, a tourné court. Un cordon de

gendarmerie attendait un effet les manifestants devant la porte de l'entreprise.

Les manifestants avaient prévu d'entrer sur le site en même temps que les

mineurs qui prennent leur poste à 5h du matin. Il était aussi prévu qu'ils

escaladent un chevalement pour se faire entendre de là-haut. Le tout de façon

très pacifique. Cette action - qui aurait pu être largement médiatisée - devait

leur servir de tremplin pour demander haut et fort à Delphine Batho, ministre de

l'Écologie, la tenue d'une table ronde.

L'opération préparée par le collectif avait été gardée secrète. Mais les

gendarmes étaient apparemment particulièrement bien renseignés et

attendaient les manifestants au petit matin. Ces derniers se sont repliés sans

faire de difficulté, prenant ce « loupé » avec philosophie, vu que froid et neige

sévissaient hier matin à Wittelsheim.

Ils réfléchissent désormais à une autre action à mettre en œuvre dans les

prochains jours. En souhaitant que le secret soit cette fois mieux gardé.