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1 FICHE N°1 : Les Capucins, une véritable création urbaine LE PROJET URBAIN Les capucins dessinent la ville de demain Le transfert des activités industrielles et militaires vers d’autres espaces a libéré 16 hectares en terrasse sur les bords de Penfeld. Le 15 janvier 2009, l’État et Brest métropole océane signent un protocole de cession. L’agglomération dispose désormais de cet espace exceptionnel pour inventer la ville de demain. En plein cœur de l’agglomération, les Ateliers et le Plateau des Capucins constituent un véritable belvédère. Doté d’un bâti architectural remarquable et d’une vue plein sud sur la cité, les remparts, le château et la rade, cet espace constitue une chance pour Brest. L’occasion, pour la métropole, de bâtir un quartier du XXIe siècle convivial, innovant et respectueux de l’environnement dans toutes ses dimensions. Conçu dans la dynamique du Grand projet Rive-droite, ce morceau de ville s’articulera autour de 3 fonctions principales : L’habitat, dans un souci de mixité, La culture et les loisirs, L’économie. Le plateau, Un nouveau cadre de vie Le Plateau des Capucins s’articule en deux plateformes séparées par un important dénivelé. La partie haute du site, la plus proche de la station de tramway, sera paysagée et dotée d’espaces communs conviviaux. Elle constituera le quartier d’habitation et d’activités. 560 logements y seront bâtis dans un souci de qualité, d’esthétique, de modernité et de respect de l’environnement. Comme tous les projets de l’agglomération, ce programme sera représentatif de la diversité sociale : 25 % des nouveaux logements seront constitués de locatif social, 25 % proposés en accession aidée et le reste demeurera en accession libre. Reliée aux Ateliers par des passerelles et des voies réservées aux modes de circulation « doux », cette partie haute du Plateau accueillera aussi 25 000 m² de bureaux et de commerces. Répartis dans des bâtiments de 3 à 9 étages, ils seront intégrés à l’ensemble du site et régis par les mêmes exigences architecturales. Les ateliers et le parvis, lieux de rencontres, de création et d’animation Les vastes nefs des Ateliers de 25 000 m2 au sol, revisitées par l’architecte Bruno Fortier, pourront accueillir, dans les années à venir, autour d’un grand espace central de rencontre et d’animation, en plus de commerces et de restaurants, des équipements culturels et de loisirs, publics et privés comme : La Médiathèque des Capucins, Un cinéma Multiplexe de 10 à 12 salles, Le Fourneau, Centre national des arts de la rue, Un centre et parcours d’interprétation, La Cinémathèque de Bretagne, Autres projets culturels.

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Médiathèque des Capucins à Brest

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FICHE N°1 : Les Capucins, une véritable création urbaine LE PROJET URBAIN Les capucins dessinent la ville de demain Le transfert des activités industrielles et militaires vers d’autres espaces a libéré 16 hectares en terrasse sur les bords de Penfeld. Le 15 janvier 2009, l’État et Brest métropole océane signent un protocole de cession. L’agglomération dispose désormais de cet espace exceptionnel pour inventer la ville de demain. En plein cœur de l’agglomération, les Ateliers et le Plateau des Capucins constituent un véritable belvédère. Doté d’un bâti architectural remarquable et d’une vue plein sud sur la cité, les remparts, le château et la rade, cet espace constitue une chance pour Brest. L’occasion, pour la métropole, de bâtir un quartier du XXIe siècle convivial, innovant et respectueux de l’environnement dans toutes ses dimensions. Conçu dans la dynamique du Grand projet Rive-droite, ce morceau de ville s’articulera autour de 3 fonctions principales : ■ L’habitat, dans un souci de mixité, ■ La culture et les loisirs, ■ L’économie.

Le plateau, Un nouveau cadre de vie Le Plateau des Capucins s’articule en deux plateformes séparées par un important dénivelé. La partie haute du site, la plus proche de la station de tramway, sera paysagée et dotée d’espaces communs conviviaux. Elle constituera le quartier d’habitation et d’activités. 560 logements y seront bâtis dans un souci de qualité, d’esthétique, de modernité et de respect de l’environnement. Comme tous les projets de l’agglomération, ce programme sera représentatif de la diversité sociale : 25 % des nouveaux logements seront constitués de locatif social, 25 % proposés en accession aidée et le reste demeurera en accession libre. Reliée aux Ateliers par des passerelles et des voies réservées aux modes de circulation « doux », cette partie haute du Plateau accueillera aussi 25 000 m² de bureaux et de commerces. Répartis dans des bâtiments de 3 à 9 étages, ils seront intégrés à l’ensemble du site et régis par les mêmes exigences architecturales.

Les ateliers et le parvis, lieux de rencontres, de création et d’animation Les vastes nefs des Ateliers de 25 000 m2 au sol, revisitées par l’architecte Bruno Fortier, pourront accueillir, dans les années à venir, autour d’un grand espace central de rencontre et d’animation, en plus de commerces et de restaurants, des équipements culturels et de loisirs, publics et privés comme : ■ La Médiathèque des Capucins, ■ Un cinéma Multiplexe de 10 à 12 salles, ■ Le Fourneau, Centre national des arts de la rue, ■ Un centre et parcours d’interprétation, ■ La Cinémathèque de Bretagne, ■ Autres projets culturels.

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À mi-hauteur entre le Plateau et les Ateliers, le Parvis constituera également un lieu de rencontre et d’échanges. Véritable agora du quartier, il constituera un nouveau point de rendez-vous pour les Brestois. Une Cité internationale y sera construite qui accueillera des étudiants de 3e cycle et chercheurs étrangers en résidence ainsi qu’un pôle de services et d’associations en lien avec l’étranger. Des animations y prendront place au fur et à mesure que les habitants se saisiront de ce nouvel espace.

HISTOIRE DU SITE

1695-1801 : Du couvent aux ateliers industriels Le 30 août 1695, Vauban pose la première pierre du couvent dit « des Capucins », qui donne son nom au quartier. La construction du bâtiment et des jardins dure dix ans. Lors des épidémies de typhus, de 1757 à 1758, de nombreux malades y seront reçus et soignés. Le 12 mars 1791, dans le contexte révolutionnaire, le couvent et les jardins sont saisis et attribués par décret à la Marine. C’est la fin de la vocation religieuse du Plateau. En 1801, le couvent est reconverti en caserne pour les apprentis-canonniers.

1840 – 1946 : Les ateliers industriels Le milieu du XIXe siècle voit le passage de la voile à la vapeur et du bois au charbon. C’est dans ce contexte que le Ministère de la Marine décide de faire bâtir trois grandes frégates sur le site des Capucins. Proche des forges et surplombant le port, le vaste terre-plein se prête parfaitement aux desseins industriels. Les travaux d’aménagement sont lancés en 1841 et s’achèvent en 1845. De 1848 à 1850, le môle du viaduc et la grue « Gervaise » sont mis en services afin de desservir le Plateau et d’y faire transiter les énormes pièces forgées dans les ateliers de Pontaniou. Entre 1858 et 1864, le site est agrandi. Les trois halles parallèles que nous connaissons sont construites. Longues de cent cinquante mètres et larges de dix, elles abritent des ateliers de fonderie, d’ajustage et de montage. Dans un bâtiment adjacent se trouve la chaudronnerie.

1946 – 2004 : Des ateliers industriels au transfert à Laninon Après la seconde guerre mondiale, de 1946 à 1957, les charpentes sont reconstruites et les espaces de travail réaménagés. En 1947, le centre de formation technique des apprentis de l’arsenal est créé sur le plateau de Quéliverzan, attenant aux Ateliers Capucins. Il formera des « Arpètes » jusqu’en 1998. Le recrutement est uniquement masculin. En 1978, les premières femmes y sont admises. Des générations de Brestois et de Finistériens y découvriront les techniques de la construction et la réparation navales. En décembre 2004, l’activité industrielle des Capucins est transférée à Laninon.

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FICHE N°2 : Médiathèque des Capucins, ou la légitimité d’un équipement moderne.

Dans un paysage municipal dont les bibliothèques constituent un véritable réseau, la future médiathèque des Capucins s’impose comme une évidence. Structurer, repenser, mener, telles sont les missions dévolues à cet équipement moderne qui s’apprête à éclore. Le réseau des bibliothèques municipales de Brest comprend actuellement 10 établissements répartis sur l’ensemble de la ville. Il est l’un des plus actifs de France en matière de prêts de documents. Chaque bibliothèque propose des services de proximité de niveau équivalent : des collections variées sur tous supports, des points d’accès à Internet, des animations culturelles régulières. Chacune d’elles développe également de multiples partenariats sur son territoire avec l’Education nationale, les autres équipements de quartiers (centres sociaux, maisons pour tous, crèches, établissements pour personnes âgées…), les associations, le Projet Educatif local… Ces bibliothèques font régulièrement l’objet de travaux de modernisation : la médiathèque de Saint-Martin et celle de Bellevue ont été agrandies et transférées dans de nouveaux locaux en 2003 ; la médiathèque de Saint-Marc a été rénovée en 2005-2007. En 2012 les deux médiathèques de la rive-droite, Quatre-Moulins et Cavale-Blanche, ont été entièrement réaménagées (coût de l’opération : 400 000 € au total). Cette année, la médiathèque de Pontanézen doit être à son tour modernisée (coût des travaux estimé à 460 000 €) en lien avec l’opération de renouvellement urbain du quartier. Hormis St Martin, les équipements centraux du réseau du centre-ville sont, en revanche et bien naturellement, vieillissants, et ne répondent plus réellement aux besoins actuels. Ainsi, la bibliothèque d’étude, ouverte en 1957, n’est-elle plus adaptée aux nouvelles attentes des publics et à l’évolution des usages. Ses magasins de conservation, qui abritent 350 000 documents, sont totalement saturés ; le bâtiment n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite ; les services centraux du réseau sont éclatés ce qui nuit à leur fonctionnement. La médiathèque Neptune manque quant à elle d’espaces spécifiques pour l’action culturelle, l’accueil des groupes, ou de moyens de réponse au développement des nouvelles pratiques culturelles. Les collections, les services et les personnels de ces deux équipements qui seront transférés aux Capucins, constitueront le socle de la future médiathèque, tête de réseau qui manque actuellement à Brest.

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FICHE N°3 :

Un équipement « locomotive » du réseau des bibliothèques brestoises

Tournée vers l’avenir et la satisfaction de ses utilisateurs, la médiathèque des Capucins aura pour missions de répondre à de nombreux enjeux. Un équipement moderne, ambitieux et pluriel par excellence. La médiathèque des Capucins, équipement d’envergure régionale, constituera le premier programme culturel structurant du projet des ateliers des Capucins. Etablissement de recherche, de culture et de loisir, elle proposera des collections renouvelées et des services innovants. Elle intégrera en outre à son fonctionnement les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), offrira des conditions optimales d’utilisation en termes d’accessibilité et de confort, et s’affirmera, notamment par le biais d’une politique événementielle ambitieuse, comme lieu de vie pour les habitants du quartier, de la ville et de l’agglomération. Ces différents objectifs ont été développés dans un projet scientifique et culturel élaboré en 2011 et validé par la ville de Brest. Tête de réseau pour les bibliothèques municipales La médiathèque des Capucins permettra de repenser la configuration et le fonctionnement du réseau des bibliothèques municipales, dans un souci de complémentarité avec les équipements existants : renforcer la desserte rive-droite, aujourd’hui déficitaire en matière de lecture publique ; redéfinir progressivement les collections et services des bibliothèques de quartier dans un souci de complémentarité avec ceux de la médiathèque des Capucins ; repenser et améliorer la circulation des documents à l’intérieur du réseau ; moderniser et renforcer, au bénéfice de l’ensemble du réseau, les services centraux du réseau (administration, informatique, catalogage…) ; réinstaller dans la médiathèque des Capucins, riche de locaux plus fonctionnels, certains services spécialisés tel le service de portage à domicile à destination des personnes âgées, par exemple... Collections et organisation repensées L’organisation des collections de la médiathèque des Capucins reposera sur le principe de la départementalisation thématique. Cinq départements permettront de structurer les espaces : - Département Jeunesse (Espace jeunesse, Service écoles-bibliothèque, patrimoine jeunesse) - Département patrimoine, Bretagne et mer (Consultation du patrimoine, espace fonds breton, espace fonds mer, espaces de valorisation)

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- Département Arts, littérature et jeux (Littérature et langues, arts-images-sons, espace ludique) - Département vie et citoyenneté (Forum d’actualités, sociétés et civilisations, vie active, vie quotidienne, espace emploi-insertion) - Département Environnement numérique (Espace de formation, d’apprentissage et de découverte autour des nouvelles technologies) Au total, ce seront donc près de 120 000 documents sur tous supports (livres, revues, CD, DVD) qui seront disponibles en libre-accès dans ces différents départements, provenant en partie des collections des équipements du centre Siam transférés, complétées par un programme d’acquisitions complémentaires pour un montant total de 360 000 € répartis sur plusieurs années (2012-2015).

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FICHE N°4 :

Equipement unique pour mission plurielle

Un équipement de l’envergure de la médiathèque des Capucins ne saurait exister sans une dimension sociétale chevillée au corps. Outre les missions documentaires au cœur de l’activité d’un tel équipement public , elle développera en complément un large éventail de services à vocation éducative, sociale et économique. D’un point de vue éducatif, la médiathèque des Capucins devra être identifiée comme un lieu de formation, d’éducation et de diffusion des connaissances. Elle aura par conséquent pour vocation non seulement de mettre à disposition des ressources – documentaires, culturelles, ludiques, etc. – mais encore d’en faciliter l’appropriation par les usagers. A ce titre, elle s’apparente à ce qui, aux Etats-Unis puis au Royaume-Uni, a pris le nom de “learning center”, manière de proposer, conjointement, des services pédagogiques et technologiques, en mettant l’accent sur l’assistance à l’usager. Une mission sociale La médiathèque des Capucins devra être un lieu de vie, conforme en cela au concept de “troisième lieu”. Destiné à recevoir l’ensemble de la communauté, l’espace de la médiathèque se veut neutre, informel, accueillant et ludique. Il s’agit en effet, sans renoncer à la vocation première de l’établissement, d’en faire un lieu d’échange, d’expression et de rencontre, qui soit l’expression même du débat démocratique. A ce titre, les aménagements architecturaux et mobiliers, les collections et les services devront favoriser l’intégration sociale et faciliter le dialogue entre communautés d’utilisateurs. Des espaces de convivialité seront implantés (mobilier adapté, café, espaces d’accueil des groupes…), l’intégration des personnes à mobilité réduite largement développée (signalétique adaptés, collections spécifiques, action culturelle à destination des personnes sourdes ou aveugles…), et l’accueil de personnes d’origine étrangère rendu possible (accueil, accompagnement, collections en langue étrangère…). Par le biais de tous ces outils, c’est à la lutte contre l’exclusion sociale et au renforcement de la cohésion sociale sur le territoire métropolitain que souhaite participer la médiathèque des Capucins.

Un rôle économique Le rapport des bibliothèques à l’économie et aux fonctions qui s’y rattachent – recherche d’emploi, insertion professionnelle, information des entreprises, accès à la formation – n’est pas une évidence en France, contrairement aux pratiques qui ont cours en Europe du nord.

La médiathèque des Capucins établira quant à elle des passerelles entre culture et économie en proposant différents outils : - Des services aux entreprises : salle de vidéoconférence, accueil de séminaires, espaces de coworking (espaces collaboratifs de travail à destination des entreprises spécialisées dans le

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domaine des NTIC). - Une documentation spécifique : marketing, management, gestion, droit du travail, - L’accueil des demandeurs d’emploi : documentation spécialisée, accompagnement, - L’information sur les métiers et les formations en lien avec les acteurs locaux spécialisés.

Une action culturelle Afin de rendre le lieu vivant et attractif et de faciliter l’appropriation de contenus, la médiathèque développera une politique d’action culturelle ambitieuse. Elle disposera pour cela de nombreux espaces spécifiques : un auditorium de 200 places, une salle d’animation polyvalente de 50 places, des salles d’accueil de groupes, des espaces d’exposition. Elle agira, en outre, en faveur de l’appropriation du territoire par le biais de la mise à disposition de collections patrimoniales importantes (livres anciens, manuscrits, fonds régional, livres d’artiste…). Les partenariats existants avec l’UBO, le CRBC, le Service Historique de la Défense, les Archives municipales et communautaires ou encore la Cinémathèque de Bretagne, continueront à s’enrichir au sein du département “Patrimoine, Bretagne, mer”.

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FICHE N°5 : Un travail d’initiation et de collaboration

Participer à la vie et au développement du territoire, s’inscrire dans des partenariats départementaux ou régionaux, mais aussi contribuer à l’enrichissement de certaines données nationales… La médiathèque des Capucins : une vitrine du savoir-faire de l’agglomération et de son excellence ! La Médiathèque des Capucins a vocation à jouer un rôle structurant non seulement à l’échelle de la ville de Brest, mais aussi à l’échelle de Brest métropole océane, du Pays de Brest et du Finistère. Le réseau des bibliothèques de Brest a développé de nombreux partenariats à différentes échelles ; partenariats qui seront tous renforcés grâce aux activités et services prévus aux Capucins. Au niveau de la ville de Brest, la médiathèque sera la locomative d’un réseau dense de bibliothèques qui irriguent tous les quartiers brestois. Au niveau de l’agglomération, la Ville de Brest a mis à disposition le logiciel de gestion des bibliothèques de Brest pour la préfiguration des médiathèques du Relecq-Kerhuon et de Guipavas. Une étude de ré-informatisation est par ailleurs en cours avec cinq autres communes de Brest métropole océane, en vue du développement de la coopération entre communes dans le domaine de la lecture publique Au niveau départemental, un projet de convention de coopération avec la bibliothèque départementale du Finistère est en cours d’élaboration et devrait être finalisé au 2ème trimestre 2013. Il portera sur de nombreux domaines (catalogue collectif, numérique, conservation, navette, action culturelle, formation). Au niveau régional, la médiathèque des Capucins participera au catalogue collectif régional, à la base Hermine, aux plans de conservation régionaux, ainsi qu’à la réflexion sur la bibliothèque numérique régionale Au niveau national - Pôle associé de la Bibliothèque nationale de France pour l’océanographie depuis 1995 - Convention de partenariat avec la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou (Paris) depuis 2006

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FICHE N°6 : Médiathèque “plus ultra” Si la médiathèque des Capucins viendra combler un manque dans le paysage de Brest métropole océane, elle aura aussi pour vocation d’accompagner les évolutions de la société contemporaine. A médiathèque moderne, moyens au diapason…

L’importance des nouvelles technologies de l’information et de la communication est telle que l’économie, la recherche, la culture et les interactions sociales s’en trouvent profondément bouleversées. Afin de réduire la fracture numérique, mais aussi de profiter de l’élan que suscitent ces nouvelles pratiques et ces nouveaux outils, la future médiathèque placera les NTIC au cœur de son activité. Des équipements de pointe Ré-informatisation complète du réseau des bibliothèques, renouvellement du parc informatique, automates de prêt et de retour, espaces de formation équipés de matériels pédagogiques innovants, projecteur numérique dans l’auditorium, boucles magnétiques à destination des personnes souffrant de surdité, logiciels de synthèse vocale pour les personnes déficientes visuelles, rien ne sera laissé au hasard et la médiathèque des Capucins bénéficiera des technologies les plus récentes en matière de diffusion. Des espaces de création et d’expérimentation Zone ouverte de partage, de jeux vidéo et de jeux en réseau, zone d’échange et d’expérimentation autour des NTIC visant, d’une part, à faciliter la rencontre entre jeunes entreprises et public, d’autre part, à tester et à améliorer le développement de produits logiciels, l’équipement placera la communication au coeur de ses préoccupations et créera des passerelles entre les univers a priori différents. A noter aussi que les pratiques expérimentales et les cultures émergentes qui constituent l’art numérique pourront trouver une place de choix à l’intérieur de la médiathèque des Capucins. Des services en ligne Parce que l’innovation consiste aussi à faciliter l’accès du citoyen à l’information numérique, le développement des services en ligne (Biblioses@me – Question et réponse à distance, inscription en ligne, réservation de documents, prolongation des prêts, gestion d’un compte lecteur, etc…) revêt un caractère stratégique. De même, il conviendra de prolonger la politique actuellement menée sur le réseau des bibliothèques en faveur du développement des ressources numériques (revues électroniques, expositions virtuelles).

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FICHE N°7 :

La médiathèque des Capucins en chiffres

2013 2ème semestre: début des travaux Fin 2015 : ouverture au public 500 000 : nombre de visiteurs attendus/an 6500 : en mètres carrés, la surface utile de la médiathèque 120 000 : nombre de documents en accès libre (livres, DVD, CD…) 900 : nombre de places assises, dont une centaine sera informatisée 22 300 000 : en euros et hors taxes, le budget total prévisionnel de la construction dont :

7.6 millions d’euros pour la Ville de Brest

8 millions d’euros pour l’Etat (montant sollicité)

3.6 millions d’euros pour le Conseil Régional de Bretagne

2.1 millions d’euros pour le Conseil général du Finistère

1 million d’euro pour le FEDER

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FICHE N°8 : L’atelier d’architecture CANAL

Patrick RUBIN, CANAL atelier d'architecture avec Annie LE BOT Patrick Rubin est architecte et également diplômé de l’école Camondo. Il crée en 1982 l’atelier d’architecture CANAL avec son frère Daniel Rubin. Depuis 1998, il enseigne le projet à l’école d’architecture de la Ville et des Territoires de Marne la Vallée.

Très tôt CANAL s’est caractérisé par des projets de reconversion de bâtiments industriels et patrimoniaux : piscine des Amiraux, Actuel Radio Nova, journal Libération… Cette compétence spécifique vaut à l’atelier de remporter de nombreuses consultations publiques dans le domaine de la transformation du patrimoine architectural : centre national des lettres, maison du livre et de l’affiche à Chaumont, extension de l’IRCAM à Beaubourg, Théâtre national de Strasbourg, Direction des musées de France… En 1989, CANAL obtient le prix de la première œuvre, décerné par Le Moniteur, pour la construction de la médiathèque Jean-Pierre Melville dans le 13e arrondissement, la plus grande bibliothèque d'arrondissement de Paris, dessinée dans le détail jusqu'à ses composants mobiliers et signalétique, une des singularités de l'agence. Récemment, le développement de programmes prospectifs de logements neufs, engage l’atelier à interroger plus précisément les questions de développement durable, d’industrialisation des composants constructifs, d’adaptation aux normes : résidences étudiantes à Paris, habitat « basse consommation » à Bordeaux, logements sociaux en Île-de-France, appel à réflexions sur les résidences sociales et les logements étudiants. Principalement orienté vers la commande publique, CANAL poursuit aujourd'hui sa démarche spécifique de transformation de bâtiments industriels et d'addition d'architectures dans le cadre de programmes culturels, sociaux, tertiaires, d'enseignement ou de santé publique: médiathèques de Fontenay-aux-Roses, Charleville Mézières, Pau et Brest, pôle tertiaire à Vichy, archives de la Haute Marne à Choignes, ancien hôpital Saint-Lazare à Paris, école du paysage à Blois, hôpital Saint joseph Saint Luc à Lyon, Carré historique de l'hôpital Necker, bâtiment Anne de Bretagne sur l'île de Nantes, centre de mémoire de Meurthe et Moselle, projet urbain sur le centre ancien de Bordeaux, pôle culturel de La Roche sur Yon, bibliothèque universitaire à Malakoff... Le projet de la médiathèque de Brest, dont les études se déroulent sur un rythme soutenu depuis un an, occupe et passionne une grande partie de l'atelier, qui voit, sur ce thème du "3

ème lieu" et sur le sujet de la mémoire, l'occasion de déployer la culture pluridisciplinaire qui

marque le parcours de l'agence CANAL.

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CANAL ARCHITECTURE

Patrick RUBIN 16 juin 1950 : naissance à Paris 1974 : diplômé de l’école Camondo 1982 : création de l’atelier d’architecture CANAL avec son frère Daniel RUBIN 1995 : création de CANAL, Patrick RUBIN architecte avec Annie LE BOT depuis 1998 : enseigne le projet à l’école d’architecture de la Ville et des Territoires de Marne la Vallée, responsable du Master1 Habitat et énergies. Le projet de CANAL Architecture pour la Grande Médiathèque de Brest Le projet de CANAL repose sur quelques principes clés : L’interaction directe de la Médiathèque avec les Ateliers La Médiathèque bénéficiera d’une grande visibilité depuis les espaces publics. Deux accès à la Médiathèque sont prévus : au niveau de la place publique et au niveau téléphérique. L’auditorium et la salle d’exposition - espaces « mutualisables » et autonomisables - sont en relation directe avec la place publique. Une grande flexibilité et fluidité des espaces, avec une organisation en grands plateaux modulables La qualité des ambiances et le confort des espaces, afin que la médiathèque soit un véritable lieu de vie : La Médiathèque bénéficie de vues intérieures et extérieures de grande qualité. Le traitement acoustique permet de faire cohabiter les activités turbulentes et les activités plus calmes. CANAL a apporté une attention particulière au traitement de la lumière naturelle : retournement des charpentes de l’ancienne chaudronnerie, ouvertures ménagées dans les toitures planchers permettant l’arrivée de lumière au rez-de-chaussée… Le projet propose des ambiances différenciées, s’appuyant sur des espaces dont les échelles sont variées (grande nef, plateaux, mezzanine). Le respect du lieu et la mise en valeur du patrimoine industriel : Le volume exceptionnel de la nef de pierre est préservé. La toiture est resconstruite dans l’esprit de l’actuelle couverture. Un certain nombre d’éléments du patrimoine industriel sont conservés : four Jaubé, potences, pont roulant.

La compacité des espaces internes, qui, rassemblés le long de la façade nord-est du bâtiment, facilitent les échanges entre équipes et la circulation des flux de documents.