Revue de Presse Dossiers Secteurs Novembre 2010 · été attribué à la SARL Lespiaucq d'Angresse (40), pour son « mur bois landais » (MBL). Explications d'Éric Lespiaucq : «

31313131, , , , Avenue de la PoterieAvenue de la PoterieAvenue de la PoterieAvenue de la Poterie –––– 3317 3317 3317 33170 GRADIGNAN0 GRADIGNAN0 GRADIGNAN0 GRADIGNAN TelTelTelTel : 05.56.52.16.40 : 05.56.52.16.40 : 05.56.52.16.40 : 05.56.52.16.40 –––– Fax Fax Fax Fax : 05.56.51.69.12: 05.56.51.69.12: 05.56.51.69.12: 05.56.51.69.12

E E E E----mailmailmailmail : [email protected] : [email protected] : [email protected] : [email protected] –––– Internet Internet Internet Internet : www.fibaquitaine.fr: www.fibaquitaine.fr: www.fibaquitaine.fr: www.fibaquitaine.fr

Revue de Presse

Dossiers Secteurs Novembre 2010

Date Média Titre

Septembre 2010 Wood Surfer Rosa Parks : le bonheur est dans le module

Octobre 2010 Pano, Porte, Parket Xilofrance : nouvelle usine de contreplaqués dans les Landes

2 novembre 2010 Sud-Ouest – Edition de Bordeaux L’industrie du panneau s’inquiète

4 novembre 2010 Sud-Ouest – Edition de Bordeaux Un projet controversé

8 novembre 2010 Sud-Ouest – Edition de Bordeaux L’interprofession évolue

8 novembre 2010 Sud-Ouest – Edition de Bordeaux La remise des « Césars de la construction bois »

8 novembre 2010 Sud-Ouest – Edition de Bordeaux Bois comme emplois

8 novembre 2010 Sud-Ouest – Edition de Bordeaux Un salon en progression

8 novembre 2010 Sud-Ouest – Edition de Bordeaux Reprise ou pas ?

9 novembre 2010 Fordaq Cobra : pour la construction bois en Aquitaine

9 novembre 2010 Sud-Ouest – Edition de Bordeaux La qualité de l’air contrôlée

13 novembre 2010 Le Bois International Première conférence Rokfor

15 novembre 2010 Sud-Ouest – Edition de Bordeaux La tempête en photos

15 novembre 2010 Sud-Ouest – Edition de Bordeaux Une place à prendre pour le bois de pays

16 novembre 2010 Sud-Ouest – Edition de Bordeaux Du sapin pour Noël

16 novembre 2010 Sud-Ouest – Edition de Mont de Marsan Après Klaus – L’argent a fini par arriver

17 novembre 2010 Paysud.com L’Aquitaine championne de la forêt certifiée en gestion durable

18 novembre 2010 La Lettre des Abonnés d’Objectif Aquitaine Vulgariser la certification de la forêt

31313131, , , , Avenue de la PoterieAvenue de la PoterieAvenue de la PoterieAvenue de la Poterie –––– 3317 3317 3317 33170 GRADIGNAN0 GRADIGNAN0 GRADIGNAN0 GRADIGNAN TelTelTelTel : 05.56.52.16.40 : 05.56.52.16.40 : 05.56.52.16.40 : 05.56.52.16.40 –––– Fax Fax Fax Fax : 05.56.51.69.12: 05.56.51.69.12: 05.56.51.69.12: 05.56.51.69.12

E E E E----mailmailmailmail : [email protected] : [email protected] : [email protected] : [email protected] –––– Internet Internet Internet Internet : www.fibaquitaine.fr: www.fibaquitaine.fr: www.fibaquitaine.fr: www.fibaquitaine.fr

18 novembre 2010 Aqui Christian Pinaudeau, nouveau président du

Comité régional de la forêt certifiée Aquitaine (PEFC)

19 novembre 2010 Actu Environnement.com Christian Pinaudeau est le nouveau président du comité PEFC Aquitaine

21 novembre 2010 Sud Ouest – Edition de Bordeaux Ces insectes qui dévorent le massif des Landes

22 novembre 2010 Sud Ouest – Edition de Bordeaux

L’interprofession dans la jungle des certifications forestières

23 novembre 2010 Sud Ouest L'usine Garnica Plywood inaugurée à Samazan

27 novembre 2010 Le Bois International Les marchés du bois au prisme de l’économie chinoise

27 novembre 2010 Le Bois International Christian Pinaudeau président du PEFC Aquitaine

27 novembre 2010 Le Bois International Pascal Viné nommé Directeur Général de l’ONF

29 novembre 2010 Sud Ouest – Edition de Bordeaux 7 millions d’euros pour la forêt

Wood Surfer

Septembre 2010 Anna Ader

Pano, Porte & Parket

Octobre 2010 Alice Herras

Sud Ouest – Edition de Bordeaux

2 novembre 2010

Sud Ouest

4 novembre 2010 Gérard Darblade

Un projet controversé L'ambiance était électrique l'autre jeudi soir à Ygos pour la réunion organisée par la société Solarezo, relative au projet d'implantation, en partenariat avec la société DRT, bien connue dans les Landes, d'une unité de fabrication de biomasse, à base de bois de pin maritime. Ce sont des bois provenant pour l'essentiel des dégâts causés par la tempête Klaus ou attaqués par le scolyte. Ce projet, porté par la municipalité, est situé au nord de la commune, sur un site de 30 hectares, en bordure d'une piste

forestière, et à proximité de la route départementale 327, reliant Ygos à Luglon par le quartier de la Chapelle. Actuellement, le site reçoit et stocke, sans aspersion, des billons destinés à alimenter la future unité de fabrication de plaquettes forestières, avec broyage et écorçage, suivant une ligne de production classique mais utilisant du matériel spécifique. Ces plaquettes alimenteront les chaudières à biomasse, notamment dans l'industrie chimique ou les collectivités. Un projet prometteur en matière d'emplois, selon Laurent Giraud, PDG de Solarezo, qui prévoit la création de 10 emplois directs en 2010, 20 en 2011 et 35 en 2012, sans compter les emplois indirects (maintenance, chauffeurs). Un accueil plutôt favorable Si ce projet, présenté en détail par Hugues Mauburguet et Céline Manet, semble recueillir dans son principe un accueil plutôt favorable, son emplacement géographique et surtout les moyens d'accès au site concentrent toutes les critiques, particulièrement des riverains du CD 327 et des habitants du quartier de la Chapelle. En effet, le nombre de camions (jusqu'à 95 par jour), annoncé par Solarezo, devant emprunter cette route étroite (2,80 m à peine) aux habitations nombreuses, fait craindre un problème grave de sécurité publique aux riverains. « Toutes les nuisances sont pour la Chapelle et Luglon », « Pourquoi avoir choisi ce lieu, le plus mal desservi de la commune, qui plus est en pleine forêt ? », « Le croisement avec un camion est impossible sur cette route, aux accotements étroits et bordés de fossés », telles sont quelques-unes des réflexions et questions posées, parfois avec véhémence, lors du débat suivant la présentation du projet. Et les assurances de Solarezo - maintenant que le schéma de circulation retenu est le moins mauvais possible - n'ont pas convaincu les plus réticents, les plus nombreux d'ailleurs.

Solarezo, société créée par Laurent Giraud et spécialisée dans les énergies renouvelables, dont le photovoltaïque, est surtout connue dans les Landes pour avoir repris l'usine Sony de Pontonx, où elle fabrique des panneaux photovoltaïques. Solarezo est également installateur de ces panneaux pour le particulier et de fermes. Elle a récemment inauguré à Saint-Clar (Gers), une ferme de 23 hectares pour une puissance de 9 MWc, soit la consommation électrique annuelle de 8 000 habitants. Elle se diversifie aujourd'hui dans la production de biomasse et de bois énergie, grâce à un partenariat avec DRT (Dérivés résiniques et terpéniques). Solarezo emploie aujourd'hui plus de 100 personnes.


8 novembre 2010


8 novembre 2010 Jacques Ripoche La remise des « Césars de la construction bois »

Vendredi dernier, au salon Vivons bois, manifestation organisée dans le cadre de Conforexpo au Parc des expositions de Bordeaux-Lac, étaient remis les Trophées de l'innovation et de la collaboration technologique. Autrement dit, selon l'expression de Pierre Morlier, vice-président de Xylofutur qui ne recule pas devant les comparaisons imagées, « les Césars de la construction bois ». Dans la catégorie Constructions innovantes en bois, le prix est allé à Integral Bois System, pour sa conception

de « murs bois structurants ». Basée à Yvrac (33), cette entreprise fabrique à La Brède. Il s'agit, comme l'explique Benoît Dayraut, le responsable du projet, d'une « ossature mixte qui allie le bois et le béton ». Concrètement, la structure du bâtiment est en bois mais les planchers en béton. L'intérêt du béton, souligne-t-il, est qu'il offre « la garantie de bonnes performances acoustiques ». La structure bois, elle, permet « une bonne contreverse de l'ensemble de l'édifice », c'est-à-dire qu'elle a « capacité à empêcher le bâtiment de se déformer ». Integral Bois System vient de réaliser son premier chantier selon ce principe, qui a permis de valider les calculs préalables. Il s'agit d'un bâtiment en R + 1 de quatre logements sociaux, construit à Martillac (33) pour le compte d'Aquitanis. C'est aussi désormais pour la petite société girondine (huit salariés) un chantier de démonstration. Performance thermique Dans la catégorie Matériaux, systèmes et procédés pour la construction bois, le trophée a été attribué à la SARL Lespiaucq d'Angresse (40), pour son « mur bois landais » (MBL). Explications d'Éric Lespiaucq : « C'est un mille-feuille de plusieurs couches de bois de 27 millimètres pour atteindre, au final, une épaisseur de 300 millimètres. Ceci permet d'atteindre la performance thermique d'une maison basse consommation (BBC). » Pour cette entreprise de charpente (20 salariés), le MBL représente une vraie évolution. « On est allé voir ce qui se passe dans les pays du bois, dans le nord de l'Europe, et on l'a adapté au pin des Landes. On lui apporte de la valeur ajoutée pour faire de la construction », souligne Éric Lespiaucq. Ces deux entreprises ont reçu chacune un chèque de 15 000 euros du Conseil régional d'Aquitaine qui soutient ce concours organisé par Xylofutur, en partenariat avec Innovalis. Il y avait 15 candidats en lice, ce qui témoigne du dynamisme de l'innovation sur ce créneau émergent du bois construction dans la région.


8 novembre 2010 Jean-Paul Vigneaud


8 novembre 2010


8 novembre 2010 Jean-Paul Vigneaud

Fordaq

9 novembre 2010 Cobra : pour la construction bois en Aquitaine Présenté dans le cadre de la 2ème édition des « Rencontres Nationales Forêt-Bois-Construction », le projet Cobra vise à favoriser le développement de la construction bois en Aquitaine et de permettre aux acteurs publics et privés d’orienter leurs actions pour structurer cette filière en forte évolution. Il s’agit aussi de développer et valoriser les industries et les entreprises régionales, afin de bâtir une vision collective du marché et de ses évolutions.


9 novembre 2010 Séverine Sannom

Le Bois International

13 novembre 2010


15 novembre 2010


15 novembre 2010

La Lettre des Abonnés d’Objectif Aquitaine

18 novembre 2010

Aqui

18 novembre 2010 Christian Pinaudeau, nouveau président du Comité ré gional de la forêt certifiée Aquitaine (PEFC)

PEFC : un sigle de plus, certes, mais un sigle vert qui devient de plus en plus familier du grand public, du consommateur bricoleur notamment, qui le voit accoler par exemple sur les parquets et autres lambris. Un label en quelque sorte, une certification plus précisément, que la forêt d'Aquitaine s'honore de revendiquer chaque jour davantage mais qu'il faut rendre plus compréhensible pour en expliquer les enjeux. Tel est l'objectif que s'assigne le nouveau président du comité PEFC de la région, Christian Pinaudeau. Un homme de la forêt, secrétaire général du syndicat des sylviculteurs du Sud Ouest, connu pour sa défense sourcilleuse du massif qui succède à une figure de la forêt landaise, Gérard Capes.(1)

Christian Pinaudeau le rappelle volontiers : « c'est le marché qui commande la démarche PEFC. » L'idée est née lors du sommet de Rio en 1992, établissant le lien entre commerce et gestion durable de la forêt. Intéressante définition à rappeler née du sommet brésilien où la déforestation des forêts tropicales était à l'ordre du jour : « les ressources et les terres forestières doivent être gérées d'une façon écologique viable afin de répondre aux besoins sociaux, économiques et écologiques, culturels et spirituels des générations actuelles et futures. » Bel objectif qui a rencontré, ici, en Aquitaine une adhésion remarquable. Sinon comment expliquer que le comité PEFC, crée en 2002 au sein du CIBA, le Conseil Interprofessionnel des Bois d'Aquitaine, ait atteint et dépassé l'objectif initial qu'il s'était fixé. 902.000 hectares certifiés Aujourd'hui, ce sont 902.138 hectares et 10.420 propriétaires qui sont certifiés en même temps que 1.033 entreprises dont celles qui rélaisent les travaux de reboisement. La tempête Klaus du 24 janvier 2009 a d'ailleurs contribué à renforcer l'implication de la filière forêt-bois-papier dans la certification PEFC ; en effet celle-ci s'est engagée à ce que seuls les bois certifiés soient mobilisés et stockés sur les aires de stockage subventionnées. C'est ainsi que depuis le mois de février dernier le nombre d'adhésions a beaucoup augmenté. En un an plus de 2.000 nouvelles ont été enregistrées ce qui équivaut à une surface supplémentaire de 53.000 hectares. Besoin de pédagogie Christian Pinaudeau n'entend pas pour autant en rester là. Conscient que la démarche reste encore peu connue du grand public, et pas assez de la profession elle-même, il entend vulgariser la marque PEFC par le biais notamment d'actions pédagogiques régulières tournées vers les collèges, les lycées, le monde associatif. Un travail de fond inséparable de

la participation active des responsables de la forêt aquitaine au sein des instances européennes. La question du contrôle des transactions sur le bois y est en effet abordée avec d'autant plus d'attention que « le bois illégal » circule et doit être placé selon les directives mêmes de l'ONU sous haute surveillance. (2) Il est en effet indispensable que les efforts entrepris sur la planète pour défendre et exploiter les forêts de façon durable soient protégés des trafics de bois anonymes.

J.A

1.Christian Pinaudeau est assisté par un vice président (secrétaire) dans chacun des trois collèges: Philippe Flamant, "collège producteurs", président du syndicat des propriétaires forestiers sylviculteurs de Dordogne, Luc Lepannerer vice-président ( trésorier) du collège "transformateurs et utilisateurs", directeur général de la Forestière de Gascogne, Georges Cingal, collège "consommateurs, usagers", secrétaire général de la fédération SEPANSO, protection de la nature dans le sud ouest. 2. processus FLEGT (Forest Legaly Exchange Global Trade)

Actu-Environnement.com

19 novembre 2010 Christian Pinaudeau est le nouveau président du com ité PEFC Aquitaine Christian Pinaudeau, Directeur de la Maison de la F orêt depuis 1977, vient de prendre la tête du Comité PEFC Aquitaine, première région de France en matière de certification forestière. Il remplace Gé rard Capes. Christian Pinaudeau est titulaire d’un diplôme de droit commercial comparé (DEA). Il est Directeur de la Maison de la Forêt depuis 1977, Secrétaire Général du Syndicat des Sylviculteurs du Sud-Ouest depuis 1977. Il est secrétaire Général de l’Union des Sylviculteurs du Sud de l’Europe depuis 1989, date de création de l’USSE. Christian Pinaudeau est assisté par le vice-président de chacun des 3 collèges : pour le 1er Collège « producteurs », Philippe Flamant Président du Syndicat des propriétaires forestiers sylviculteurs de la Dordogne (nommé également Secrétaire), pour le 2ème Collège « Transformateurs et utilisateurs » Luc Lepannerer Directeur Général de la Forestière de Gascogne (nommé également Trésorier), pour le 3ème Collège « Consommateurs, usagers », Georges Cingal Secrétaire Général Fédération SEPANSO. L'Aquitaine qui a rejoint le programme européen des forêts certifiée en Mai 2002, s’était alors donné l’objectif d’atteindre en 5 ans 500 000 hectares de forêt certifiée. L’état actuel de la certification aquitaine concerne 1033 entreprises et 10 420 propriétaires, pour une surface totale de 902138,97 hectares. Rappelons que le PEFC a pour objectif de garantir au consommateur que les produits en bois (ou dérivés) qu’il achète, ont été fabriqués à partir de bois récolté dans les forêts gérées durablement. Le but de la certification PEFC est de promouvoir l’utilisation du bois et du papier issus de la gestion durable des forêts d’Aquitaine, matériaux naturellement renouvelables, contribuant à la lutte contre l’effet de serre, recyclables et biodégradables à 100%. Seule la filière forêt-bois-papier dispose à ce jour d’une telle certification à la différence des autres matériaux, dans la mesure où ils ne sont pas renouvelables.


22 novembre 2010 Jacques Ripoche

Ces insectes qui dévorent le massif des Landes La tempête Klaus et des températures douces ont int ensifié le développement et l'activité des populations de prédateurs

Le grand méchant loup ne maraude plus dans la forêt, désormais ce sont les insectes qui y sèment la terreur. « De mémoire de Landais, il n'y a jamais eu autant d'arbres morts qu'en 2010 », rapporte Hervé Jactel, directeur de recherches au laboratoire d'entomologie forestière à l'Inra de Cestas-Pierroton (33). Les principaux protagonistes de cette calamité sont parfaitement connus : le scolyte comme la chenille processionnaire ont de tout temps été liés au pin maritime. Seulement, explique le chercheur, « la

conjonction exceptionnelle d'éléments qui n'avaient jusqu'à présent jamais été concomitants a favorisé leur pullulation dans des proportions inédites ». Ainsi, la chenille processionnaire, avide d'aiguilles de pin, a-t-elle provoqué cette année « la plus grosse défoliation constatée depuis au moins trente ans ». Pas moins de 100 000 hectares touchés à plus de 75 %. Génération supplémentaire Ce fort développement trouve son origine dans les températures exceptionnellement douces de l'automne 2009. Au point que les chenilles n'ont même pas pris la peine de tisser de nids pour l'hiver avant de s'enfouir dans le sol. « Ça, je ne l'avais jamais vu », s'exclame Hervé Jactel. « Le froid n'est pas venu limiter leur activité. » Faut-il voir là une nouvelle conséquence d'un changement climatique en cours ? « On ne peut pas l'affirmer mais ça semble probable », estime le chercheur. Conséquence de cette douceur inhabituelle : l'augmentation du nombre de jours où l'insecte, actif, s'alimente. Il pourrait passer de 150 à 200 jours par an d'ici à 2030, entraînant donc un accroissement important de la défoliation. Or, précise le chercheur, « une étude récente démontre que si l'arbre n'en meurt pas, cette défoliation ralentit nettement sa croissance. Ainsi, on perd en bois et en biomasse. De plus l'arbre affaibli devient très sensible aux attaques de scolytes. » Et le scolyte, lui, est un tueur de pin. Sur une année ordinaire, il n'a certes rien de très inquiétant. Car pour bien s'épanouir, il a besoin qu'un facteur déclenchant lui apporte un surcroît d'arbres dépérissants dont il se repaît. Le grand incendie de 1949, les gels de 1956 et 1985, les tempêtes de 1999 et 2009 lui ont donc été particulièrement favorables. « Il faut un an pour que la population s'établisse », explique le chercheur. « Quand ils deviennent très nombreux, ils s'attaquent aux arbres debout. »

Ici encore, le facteur climat peut devenir aggravant : « Plus la saison estivale se prolonge, plus les scolytes se reproduisent. » Ainsi, une génération supplémentaire, née en septembre et octobre derniers a encore multiplié par 50 la population de ce coléoptère. Bilan : à ce jour on déplore près de 5 millions de mètres cubes de surmortalité par rapport aux chablis de la tempête Klaus, contre environ 2 millions après la tempête de 1999. Mais voilà qu'un nouveau venu pourrait bientôt s'inviter au festin : le nématode du pin, un vers microscopique transporté par le Monochamus galloprovincialis, une sorte de capricorne. Introduit en Europe en 1999, dans du bois infecté utilisé pour le pavillon japonais de l'Exposition universelle de Lisbonne, il reste actuellement contenu au Portugal. Mais selon Hervé Jactel, « d'ici à 2030, il y a 100 % de risque de le trouver en Aquitaine. Il tue un arbre en deux mois et se reproduit très vite ». Diversifier les plantations Comme il est invisible à l'œil nu, 500 échantillons de bois sont prélevés sur les arbres et analysés chaque année. « Pour le moment, rien n'atteste sa présence », assure le chercheur. Financé par l'Union européenne et par la France, un nouveau programme de recherche est lancé ; l'Inra de Cestas-Pierroton va travailler à l'élaboration d'un piège à base « d'odeurs attractives » pour capturer en vol l'insecte vecteur. Le danger des insectes est donc plus que jamais présent en forêt. Au-delà des actions ponctuelles de lutte, et de l'amélioration génétique, Hervé Jactel considère que « la meilleure des réponses sanitaires serait d'apporter un peu de diversité (chêne, bouleau, robinier) dans la monoculture du pin maritime ». L'occasion en est offerte puisque 30 % du massif est aujourd'hui à reconstituer, tandis qu'une « clause de biodiversité » est incluse dans les aides au reboisement. La sylviculture est-elle prête à franchir le pas ? Yves Lesgourgues, directeur du Centre régional de la propriété forestière (CRPF) en Aquitaine, admet que « les travaux d'Hervé Jactel ont apporté des preuves que la présence de feuillus dans le massif de pin maritime peut entraîner une meilleure résistance aux insectes ». Il voit, par ailleurs, se dessiner « un mouvement de respect des feuillus dans la lande ». Mais pour lui, « tout le défi est de trouver des modalités à la fois écologiquement pertinentes et économiquement acceptables ».

Sud Ouest

23 novembre

L'usine Garnica Plywood inaugurée à Samazan Le groupe espagnol est leader sur le marché europée n du contreplaqué. Les chaînes de l'usine, en rodage depuis juin, avaient commencé à fonctionner à plein régime début octobre

L'usine Garnica-Plywood, construite récemment sur la commune de Samazan, dans la zone industrielle dite de "Marmande-Sud", a été inaugurée ce matin en présence notamment de Pedro Garnica, le premier responsable de ce groupe (espagnol) leader sur le marché européen du contreplaqué. Étaient également présents des entrepreneurs et des élus locaux, départementaux et régionaux, dont le président de la région Aquitaine, Alain Rousset.

Les chaînes de l'usine, en rodage depuis juin, avaient commencé à fonctionner à plein régime début octobre, dévidant, à partir de troncs de peupliers, des "feuilles" dont l'assemblage permet ensuite de fabriquer toute une gamme de contreplaqués. Pour l'heure seules ces feuilles de bois sont produites sur le site (qui a créé 25 emplois, quelques autres restant à venir). Elles sont ensuite acheminées vers les sites espagnols de l'entreprise où sont pressés et collés les contreplaqués eux-mêmes. Dans un avenir plus ou moins proche, il n'est pas exclu que l'usine investisse dans de nouvelles chaînes pour que le "produit fini" soit également réalisé à Samazan. A tout le moins l'entreprise a prévu cette option, puisqu'elle a acheté dans la zone industrielle 8 hectares, dont un seul est occupé à ce jour.


27 novembre 2010 Philippe Blin


27 novembre 2010 Pierrette Castagné


27 novembre 2010


29 novembre 2010 Jacques Ripoche

Documents

Revue de Presse Dossiers Secteurs Novembre 2010 · été attribué à la SARL Lespiaucq d'Angresse (40), pour son « mur bois landais » (MBL). Explications d'Éric Lespiaucq : «