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Revue de presse kylia semaine 5

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Retrouvez une sélection des meilleurs articles de la presse immobilière de la semaine.

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE

Du 30 janvier au 5 février 2012

La crise du logement est-elle vraiment soluble dans le COS? Le 30/1/2012

L'augmentation de 30% du coefficient d'occupation d es sols, annoncée par Nicolas Sarkozy dimanche, serait la mesure miracle pour faire enfin baisser les prix de l'immobilier

L'augmentation du Cos annoncée par Nicolas Sarkozy ne devrait pas résoudre la crise du logement.

Nicolas Sarkozy a annoncé dimanche une série de mesures pour relancer la construction en France dont l'augmentation de 30% du coefficient d'occupation des sols (COS), ou surface de constructibilité. Et ce pendant une durée de 3 ans. Une loi en ce sens sera votée au parlement en février. La logique mise en avant le président de la république paraît implacable. Il s'agit "d'augmenter considérablement le nombre de logements, et donc faire pression sur les prix.[...] Les prix de l'immobilier, à l'achat, à la vente, et à la location vont pouvoir baisser." Un résultat quasi miraculeux pour une mesure qui a l'avantage de ne rien coûter. Le problème, c'est que cette mesure simple en apparence ne l'est ni dans sa mise en œuvre, ni dans ses effets supposés. Explications.

Une mesure impossible à généraliser...

Tout d'abord, le nombre de logements crées ne devrait pas être " considérable ", pour la simple raison que cette mesure va se heurter à des blocages locaux. Même si la loi est votée, la décision reviendra en effet toujours aux élus locaux. S'il veut s'y opposer, un conseil municipal le pourra en " prenant l'initiative de voter une délibération le refusant ". Ce qui va réduire considérablement les effets de la mesure. Pour Philippe Taboret, directeur adjoint de Cafpi, un des principaux courtiers en prêts immobiliers, "le problème de cette disposition, c'est que le pouvoir revenant toujours aux élus, il y aura de nombreux blocages. En ce sens, c'est une mesurette que propose le président. Il doit y avoir un système de contrainte pour que l'augmentation du Cos ait des effets bénéfiques et puisse résoudre en partie la crise du logement ". Le gouvernement ne s'est d'ailleurs pas fixé pour objectif de faire 30% de logements en plus par rapport aux 200.000 logements collectifs construits par an. Lundi après-midi, le secrétaire d'Etat au Logement Benoist Apparu, a d'ailleurs plutôt parlé de 40 à 50.000 logements supplémentaires. Mais cela semble encore optimiste. Et de toute façon insuffisant pour résoudre la crise du logement.

... qui ne peut pas faire baisser les prix...

A partir de là, l'augmentation du Cos peut-elle vraiment provoquer une baisse des prix de l'immobilier, comme l'a promis Nicolas Sarkozy? Rien n'est moins sûr... De l'avis même d'experts plutôt favorables à la mesure, l'augmentation de surfaces habitables ne saurait faire baisser le prix du m²: les propriétés

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qui seront agrandies de 30% vaudront 30% plus cher. " Même si la constructibilité va dans le bon sens, celui de la densification, une quelconque baisse des prix de l'immobilier est à exclure ", affirme ainsi Gilbert Emont, conseiller à l'Institut de l'épargne immobilière et foncière (IEIF). En fait, la mesure annoncée ne devrait pas profiter aux potentiels acquéreurs. "Il est clair que cela risque encore de profiter aux propriétaires", confie Philippe Taboret.

... et contraire à l'esprit du Grenelle de l'enviro nnement

En fait, l'augmentation de 30% du Cos est déjà possible : cette possibilité dérogatoire est incluse dans les accords issus du Grenelle de l'environnement dans le cas de constructions possédant le label BBC (Bâtiment à basse consommation), ou constructions vertes. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on n'a pas assisté à une hausse significative des constructions concernées. Mais cela n'étonne pas les spécialistes car les bâtiments BBC engendrent aussi des coûts plus élevés. Le président de la République veut donc généraliser cette faveur à tout type de construction, ce qui a le don d'agacer les écologistes. L'annonce de Nicolas Sarkozy tend à "généraliser un bonus qui existe déjà pour les constructions écologiques "peste Benoît Hartmann, porte-parole de France nature environnement (FNE). "Si on fait sauter cette incitation en généralisant la règle, les promoteurs vont aller sur ce qui leur rapporte le plus", poursuit-il.

Source : L’expansion.com

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Logement : la Fondation Abbé Pierre est alarmiste Le 1/02/2012

Dans son 17 e rapport annuel sur le mal-logement, la Fondation Abbé Pierre est alarmiste comme jamais. « Il y a dix-sept ans, le mal-logement existait déjà, bien sûr, mais nous n'aurions jamais envisagé qu'il puisse prendre l'ampleur qu'il connaît aujourd'hui », s'inquiétait Patrick Doutreligne, délégué général de l'association, voilà quelques jours, lors de la présentation du rapport publié aujourd'hui. « La crise économique a eu un rôle d'accélérateur. Le mal-logement s'est aujourd'hui enraciné et il touche des catégories de plus en plus variées », complétait Christophe Deltombe, directeur des études de la fondation. Selon l'association, 700.000 personnes sont aujourd'hui privées de domicile personnel, et le budget moyen consacré par les ménages au logement n'a cessé de croître depuis dix ans (25,5 % du revenu actuellement en moyenne). « Pour les 20 % des ménages les plus pauvres, le taux d'effort pour se loger a même augmenté de 31 à 48 % de leur budget entre 1992 et 2006 », détaille Christophe Robert, alors qu'il est resté inchangé sur la même période, soit 19 % de leurs ressources, pour les 20 % des ménages les plus aisés. » Un constat qui fait dire à la fondation que « le logement est devenu une machine à exclure » et que « les politiques menées en la matière depuis dix ans n'ont fait que creuser les inégalités existantes ».

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Encadrer les loyers

Une politique alternative existe, affirme la fondation. Celle-ci va soumettre ses propositions aujourd'hui aux principaux candidats à la présidentielle qui vont tour à tour intervenir lors d'une rencontre organisée par l'association (par ordre d'intervention, Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou, François Hollande et Henri Guaino pour Nicolas Sarkozy). Parmi les principales recommandations figurent le relèvement de 20 % à 25 % de la proportion de logements sociaux pour les communes sous peine de sanctions ou encore la régulation des prix de relocation par un encadrement des loyers. Deux propositions qui figurent dans le programme de François Hollande. « Il faut cesser de croire que, dans le domaine du logement, la régulation par le marché est efficace. Au contraire, il faut sortir le logement des phénomènes spéculatifs. L'Allemagne le fait, la Suède aussi, pourquoi serait-ce impossible chez nous ? », s'interroge Patrick Doutreligne.

Pour la fondation, il faudrait construire 500.000 logements supplémentaires par an, dont 150.000 logements très sociaux, pour résorber le déficit actuel (1,2 million de demandeurs de logement social en France). Un objectif qui ne pourra être atteint qu'avec « une grande loi foncière », affirme Christophe Robert. La Fondation Abbé Pierre n'a pas chiffré ses propositions, mais appelle « à sortir des dispositifs de défiscalisation sans contrepartie sociale, comme le système Robien, qui coûte chaque année 4 milliards d'euros par an ».

Source : Les Echos.fr

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Placements : comment va s'appliquer la nouvelle taxe Le 1/2/2012

Les prélèvements sociaux sur les revenus du patrimo ine devraient grimper à 15,5 % en cours d'année 2012. Mais le passage au nouveau taux ne se fera pas de la même manière pour tous les types de revenus. Nos explications.

La hausse de 2 points de CSG annoncée par Nicolas Sarkozy le 29 janvier portera à 15,5 % les prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine (plus-values, dividendes, intérêts...). Mais quand la mesure entrera-t-elle en vigueur ? Et de quelle façon ?

Quel est le calendrier prévu ?

La date du 1er juillet a été évoquée pour l'entrée en vigueur des 2 points de CSG, mais sans confirmation officielle. On en aura le cœur net le 8 février, lorsque le gouvernement présentera son projet de collectif budgétaire, que devra ensuite discuter le Parlement. Pour mémoire, la précédente hausse de prélèvements sociaux (lors du passage de 12,3 % à 13,5 % de prélèvements sociaux) avait été présentée par le gouvernement au mois d'août 2011 pour une entrée en vigueur deux mois plus tard (au 1eroctobre 2011).

A quel moment le nouveau taux sera-t-il appliqué ?

« La date d'entrée en vigueur du nouveau taux diffère selon la nature des revenus. Et plus exactement selon la manière dont sont perçus les prélèvements sociaux », explique Stéphane Jacquin, directeur de l'ingénierie patrimoniale de Lazard Frères Gestion. Certains d'entre eux sont retenus à la source (dividendes, intérêts perçus sur des obligations ou des livrets bancaires, plus-values immobilières). D'autres, à l'inverse, sont directement réglées par le contribuable l'année suivant les revenus, comme pour l'impôt sur le revenu. Il s'agit en particulier des revenus fonciers (loyers) et des plus-values mobilières.

S'il y a retenue à la source. Le prélèvement est payé au moment où le gain est réalisé (acte de vente pour un bien immobilier, inscription des intérêts sur le compte pour un livret, etc...). Dans l'hypothèse d'une entrée en vigueur au 1erjuillet, tous les gains réalisés avant cette date pourraient donc encore payer des prélèvements sociaux de 13,5 %. Et 15,5 % au-delà du 1er juillet.

S'il n'y a pas retenue à la source. Les loyers ou les plus-values mobilières sont taxées l'année suivante la perception des revenus. Imaginons que les prélèvements sociaux passent de 13,5 % à 15,5 % le 1er juillet. Tous les loyers de l'année (même ceux perçus entre le 1er janvier et le 1er juillet) seront alors assujettis à un taux de 15,5 %. Dans ce cas précis, la hausse serait applicable au 1er janvier 2012.

Peut-on éviter la nouvelle fiscalité ?

Pour les revenus sur lesquels les prélèvements sociaux ne sont pas retenus à la source, inutile de se dépêcher puisque le taux alourdi de 15,5 % s'appliquera de toute façon, quel que soit le moment où le gain aura été réalisé en 2012. En revanche, la perspective de « profiter » encore un peu du taux à 13,5 % pourrait créer un effet d'aubaine sur les ventes d'immobilier, les retraits de fonds depuis un livret, les retraits d'assurance-vie ou encore les clôtures de PEA de plus de cinq ans. « Il pourrait aussi

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y avoir des effets d'opportunité sur les dividendes, par exemple pour le dirigeant d'une PME, qui pourrait avancer leur versement, avec l'accord de l'assemblée générale », note Stéphane Jacquin.

Source : Les Echos.fr

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Prix à Paris : record battu mais une légère baisse envisagée Le 1/2/2012

(Sipa) Selon les Notaires, les prix à Paris ont atteint un nouveau record, à 8 390 €/m².

Toujours plus haut, toujours plus cher… Les prix des logements anciens à Paris ont battu un nouveau record, à 8 390 €/m² en moyenne pour la période comprise entre septembre et novembre 2011, au lieu de 8.370 €/m²précédemment, selon la Chambre des notaires Paris-Ile-de-France. Cependant, la hausse des prix ralentit, grimpant de 17 % sur un an contre 21,3 % en août. Et les prix des avant-contrats de vente (compromis ou promesses de vente) conclus récemment font ressortir les prix des appartements parisiens entre 8 200 et 8 300 €/m² en moyenne à fin mars, soit une légère baisse par rapport aux chiffres définitifs de novembre. Par ailleurs, si les prix des appartements ont très légèrement progressé entre septembre et novembre à Paris, dans les Hauts-de-Seine (+ 0,3 %) et dans les Yvelines (+ 0,4 %), ils sont en repli plus ou moins marqué dans tous les autres départements (de - 0,3 % en Seine-Saint-Denis à - 1,9 % en Seine-et-Marne). Pour les maisons, tous les départements de la région sont en baisse, à la seule exception des Hauts-de-Seine. Concernant les volumes de ventes, la baisse, constatée depuis plusieurs mois à Paris, s'étend à l'ensemble de l'Ile-de-France selon les Notaires. Ainsi, de septembre à novembre 2011, 34 700 logements anciens ont changé de propriétaire, soit une diminution de 10 % par rapport à la même période de l'année 2010, et même de 13 % dans Paris intra-muros. Au-delà du périphérique, le recul des transactions varie de - 5 % en Seine-Saint-Denis à - 17 % dans les Hauts-de-Seine.

Source : Challenges.fr

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Immobilier: les taux repartent à la baisse Le 3/2/2012

Après la perte du triple A, les professionnels de l 'immobilier penchaient plutôt pour une hausse des taux de crédit. Mais c'est l'inverse qui se produit en février, selon le courtier en ligne Meilleur Taux.

Contrairement aux craintes largement relayées par la perte du triple A, les taux de crédit immobilier sont en légère baisse pour ce mois-ci. C'est ce qui ressort d'une étude du courtier en ligne, Meilleurtaux.com. En février, 45% des banques affichent des baisses, de 0,15 points en moyenne, 31% les ont laissés stables. Seules 24% ont procédé à des hausses. En tout, le taux de crédit moyen ressort à 4,28% contre 4,31% en janvier.

Des taux OAT en baisse

" Nous ne nous attendions pas à ce résultat ", s'étonne Sandrine Allonier, responsable des études économiques de meilleurtaux.com. Il faut dire que le taux de l'OAT (obligation assimilable au Trésor), c'est-à-dire le taux auquel la France emprunte les obligations à 10 ans n'a pas augmenté. L'Hexagone emprunte toujours à des taux avantageux. Et au contraire, elle emprunte à un meilleur taux. "Par exemple, en février on atteint 2,89% alors qu'avant la perte du triple A, il était de 3.40%", explique Sandrine Allonier. Deuxième explication, les taux de la Banque centrale européenne(BCE) et le taux interbancaire -le taux d'intérêt pratiqué entre les banques elles mêmes- restent stables. Enfin, la perte du triple A avait été anticipée par les marchés financiers et les banques avaient reconstitué leurs fonds propres. Conséquence, elles peuvent faire baisser leur taux de crédit de long et de court terme.

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Mars, le mois des transactions immobilières

"On peut penser que cette légère baisse va continuer au mois de mars, c'est un mois très riche en transactions immobilières ". Les banques sont en train de se positionner par rapport à la concurrence. D'où leur stratégie d'attirer de nouveaux clients par la baisse des taux de crédit sur le long et court terme. "Certaines avaient des taux à 4,30%, qui sont passés à 4% en février. Ces banques veulent tirer leur épingle du jeu", souligne Mme Allonier. Avant de poursuivre, "les banques sont toujours sélectives sur les dossiers. Toutes exigent un apport de 10%".

Une demande de crédit en hausse

La hausse du nombre de dossiers de crédit, c'est la deuxième conclusion de l'étude de meilleurtaux.com. Un chiffre en hausse de 20% par rapport à décembre, tout en restant en baisse de 2% sur un an. Les emprunteurs ne se détournent pas du marché immobilier. Il reste toujours une valeur refuge, d'autant que beaucoup d'entre eux attendent une baisse des prix en 2012 , "de l'ordre de 5% dans certaines régions", précise Sandrine Allonier. Toutefois, "on constate une certaine prudence des futures acheteurs : ils sont ponctuellement plus nombreux à évaluer leur capacité d'emprunt avant même d'avoir trouvé un bien immobilier. Ceux qui ont un projet abouti avec signature d'un compromis de vente a baissé de 4% sur un an".

Source : L’Expansion.com

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A propos de KYLIA

KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau 100% web composé d’une famille d’enseignes immobilières toutes spécialisées dans un domaine de transaction. Le concept KYLIA repose sur 3 idées fortes : • La dématérialisation de l’agence avec vitrine permettant une meilleure rémunération des agents et la pratique de taux de commission jusqu’à deux fois inférieurs par rapport aux agences immobilières traditionnelles. • L’hyperspécialisation des agents engendrant une plus grande réactivité sur le terrain, plus de professionnalisme mais surtout plus d’efficacité vis-à-vis des clients. • La culture du partage permettant de fédérer l’ensemble des équipes autour d’un objectif commun : La croissance ! Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier

Marie LAURENT / [email protected] / 01 46 51 93 39