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Revue de presse Mardi 21 novembre 2017 Journée mondiale de l'enfance Journée de l’enfance : « Il faut mettre le paquet à Mayotte », juge le défenseur des Droits J. Toubon Alors que se tient à Koungou la Journée mondiale de l’enfance, le défenseur des Droits Jacques Toubon publie son rapport ce 20 novembre. Il concerne les conditions de vie des enfants Rom, de ceux de Guyane et ceux de Mayotte. Et ici, que l’évolution semble lente !… Le Rapport Defenseur droits 20 nov 2017 publié en cette Journée mondiale des droits de l’enfance, souligne qu’à Mayotte, « l’un des principaux obstacles à l’accès aux soins des populations est celui du manque de personnel soignant ». Interviewé par nos confrères d’Outre-mer 1ère, Jacques Toubon rappelle que plusieurs missions du défenseur des droits se sont rendues à Mayotte depuis 2 ans pour étudier la situation qui est le fait « de la pression démographique, de la pauvreté et des difficultés de logements ». Evoquant une situation évidemment non conforme à celle des enfants métropolitains, il rappelle que « tous les enfants ne vont pas à l’école », et que la prise en charge de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) est trop insuffisante, « malgré les efforts de la nouvelle majorité départementale, nous sommes loin du compte ». La santé et les « embouteillages dans les hôpitaux », la scolarisation insuffisante « pour laquelle il faut un plan particulier ». S’il se dit « pas désespéré », Jacques Toubon appelle à « mettre le paquet ». Des constats du Défenseur des droits qui se suivent et se ressemblent sans pour autant faire bouger diamétralement les lignes, « mais ils permettent de faire des constats utiles pour faire évoluer les choses », juge Philippe Peytour, DGA chargé du Pôle Enfance Famille et prévention au Département. Discours en plein cagnard Mise en garde contre les accidents domestiques « Mettre le paquet », on ne peut pas dire que ce soit dans cet esprit qu’a été organisé la Journée de l’enfance à Koungou. Sous un soleil de plomb, la place de La Poste n’ayant pas été recouverte de barnums, les quelques chaises existantes se serraient sur les côté à l’ombre, et le pupitre des élus a du être abrité au dernier moment, dans un amateurisme parfait, dont conseil départemental et mairie se renvoyaient la responsabilité. Les organisateurs ont par ailleurs attendus trois quarts d’heure l’arrivée d’un représentant de la préfecture, qui n’est jamais venu. En revanche, l’animation était au rendez-vous, les stands ont bien été dressés sur le plateau sportif, où se sont rendus les élèves des écoles accompagnés d’enseignants. Ils ont pu apprendre les gestes domestiques dangereux, et entendre parler de leurs droits. En matière de prise en charge des enfants par le conseil départemental, notamment de ceux qui sont placés, Issa Issa Abdou, le 4ème vice-président chargé de l’Action sociale et de la santé, rappelait que la compensation de l’Etat au titre de l’Aide sociale à l’enfance venait d’être versée, et que la restructuration du conseil départemental avait permis de dégager une DGA exclusivement consacrée à l’enfance. La moitié des signalements pris en compte Face aux élus… une place en plein soleil La question est de savoir s’il y a eu amélioration dans la prise en charge des enfants en souffrance. Pour mémoire, le précédent procureur Joël Garrigue, avait déploré que les signalements pour maltraitance soient déclarés exclusivement par l’Education nationale et peu pris en compte. Nous avons interrogé le directeur de l’ASE, Antoissi Abdou-Lihariti : « Nous avons recensé environ 1.000 Préfecture de Mayotte – Bureau de la communication interministérielle - www.mayotte.pref.gouv.fr Préfet de Mayotte @Prefet976

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  • Revue de presse Mardi 21 novembre 2017

    Journée mondiale de l'enfance

    Journée de l’enfance : « Il faut mettre le paquet à Mayotte », juge le défenseur des Droits J. Toubon Alors que se tient à Koungou la Journée mondiale de l’enfance, le défenseur des Droits Jacques Toubon publie son rapport ce 20 novembre. Il concerne les conditions de vie des enfants Rom, de ceux de Guyane et ceux de Mayotte. Et ici, que l’évolution semble lente !…Le Rapport Defenseur droits 20 nov 2017 publié en cette Journée mondiale des droits de l’enfance, souligne qu’à Mayotte, « l’un des principaux obstacles à l’accès aux soins des populations est celui du manque de personnel soignant ». Interviewé par nos confrères d’Outre-mer 1ère, Jacques Toubon rappelle que plusieurs missions du défenseur des droits se sont rendues à Mayotte depuis 2 ans pour étudier la situation qui est le fait « de la pression démographique, de la pauvreté et des difficultés de logements ».

    Evoquant une situation évidemment non conforme à celle des enfants métropolitains, il rappelle que « tous les enfants ne vont pas à l’école », et que la prise en charge de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) est trop insuffisante, « malgré les efforts de la nouvelle majorité départementale, nous sommes loin du compte ». La santé et les « embouteillages dans les hôpitaux », la scolarisation insuffisante « pour laquelle il faut un plan particulier ». S’il se dit « pas désespéré », Jacques Toubon appelle à « mettre le paquet ».

    Des constats du Défenseur des droits qui se suivent et se ressemblent sans pour autant faire bouger diamétralement les lignes, « mais ils permettent de faire des constats utiles pour faire évoluer les choses », juge Philippe Peytour, DGA chargé du Pôle Enfance Famille et prévention au Département.

    Discours en plein cagnard

    Mise en garde contre les accidents domestiques

    « Mettre le paquet », on ne peut pas dire que ce soit dans cet esprit qu’a été organisé la Journée de l’enfance à Koungou. Sous un soleil de plomb, la place de La Poste n’ayant pas été recouverte de barnums, les quelques chaises existantes se serraient sur les côté à l’ombre, et le pupitre des élus a du être abrité au dernier moment, dans un amateurisme parfait, dont conseil départemental et mairie se renvoyaient la responsabilité. Les organisateurs ont par ailleurs attendus trois quarts d’heure l’arrivée d’un représentant de la préfecture, qui n’est jamais venu.

    En revanche, l’animation était au rendez-vous, les stands ont bien été dressés sur le plateau sportif, où se sont rendus les élèves des écoles accompagnés d’enseignants. Ils ont pu apprendre les gestes domestiques dangereux, et entendre parler de leurs droits.

    En matière de prise en charge des enfants par le conseil départemental, notamment de ceux qui sont placés, IssaIssa Abdou, le 4ème vice-président chargé de l’Action sociale et de la santé, rappelait que la compensation de l’Etat au titre de l’Aide sociale à l’enfance venait d’être versée, et que la restructuration du conseil départemental avait permis de dégager une DGA exclusivement consacrée à l’enfance.

    La moitié des signalements pris en compte

    Face aux élus… une place en plein soleil

    La question est de savoir s’il y a eu amélioration dans la prise en charge des enfants en souffrance. Pour mémoire, le précédent procureur Joël Garrigue, avait déploré que les signalements pour maltraitance soient déclarés exclusivement par l’Education nationale et peu pris en compte.

    Nous avons interrogé le directeur de l’ASE, Antoissi Abdou-Lihariti : « Nous avons recensé environ 1.000

    Préfecture de Mayotte – Bureau de la communication interministérielle - www.mayotte.pref.gouv.fr Préfet de Mayotte @Prefet976

    http://www.mayotte.pref.gouv.fr/http://lejournaldemayotte.com/wp-content/uploads/2017/11/Rapport-De%CC%81fenseur-droits-20-nov-2017.pdfhttp://lejournaldemayotte.com/societe/journee-de-lenfance-il-faut-mettre-le-paquet-a-mayotte-juge-le-defenseur-des-droits-j-toubon/http://lejournaldemayotte.com/societe/journee-de-lenfance-il-faut-mettre-le-paquet-a-mayotte-juge-le-defenseur-des-droits-j-toubon/http://lejournaldemayotte.com/societe/journee-de-lenfance-il-faut-mettre-le-paquet-a-mayotte-juge-le-defenseur-des-droits-j-toubon/http://lejournaldemayotte.com/societe/journee-de-lenfance-il-faut-mettre-le-paquet-a-mayotte-juge-le-defenseur-des-droits-j-toubon/http://lejournaldemayotte.com/societe/journee-de-lenfance-il-faut-mettre-le-paquet-a-mayotte-juge-le-defenseur-des-droits-j-toubon/

  • Revue de presse Mardi 21 novembre 2017

    informations préoccupantes en 2016, par l’Education nationale, le CHM ou les associations », et sur le traitement, il avouait que « seulement la moitié environ sont prises en compte, en raison de l’insuffisance du nombre de travailleurs sociaux. Nous en comptons 3 quand il en faudrait 10 ». Bonne nouvelle, l’appel à candidatures sur 16 postes a été publiée, avec clôture le 24 novembre. » Nous referons un point sur la politique en cours dans ce domaine.

    « On est de son enfance comme on est d’un pays », concluait Issa Abdou, citant Antoine de Saint-Exupery. Et le rôle des adultes est de rendre cette construction identitaire la plus heureuse possible, à commencer par les parents, « vous êtes le 1er chaînon auquel le conseil départemental ne peut se substituer ».

    Anne Perzo-LafondLejournaldemayotte.com

    Agriculture

    La jardin mahorais, un « modèle vertueux » à promouvoir Alimentation et production agricole sont chamboulés à Mayotte par de nouvelles habitudes de consommation. Monoculture et pesticides côtoient des importations toujours plus massives. Un changement de paradigme s'impose pour une alimentation plus saine, et une agriculture plus rémunératrice.Le forum de l’économie circulaire s’est ouvert ce lundi matin, animé de nombreux échanges. Il en ressort la nécessité d’une production plus durable,et d’une consommation plus responsable. Des changements d’habitudes qui profiteraient à tous.

    Car l’économie circulaire, c’est d’abord tenter, en faisant travailler ensemble des acteurs engagés dans le développement durable, de faire tourner l’économie en circuit fermé. Produire, recycler, consommer, sans dépendre outre-mesure de l’extérieur et sans dépasser nos capacités de production. L’exemple des tomates est revenu comme un fil conducteur de cette matinée d’interactions, comme l’exemple type, à la fois de ce qu’il ne faut plus faire et de ce qu’on peut mieux faire. « Certains produisent n’importe comment, guidés par le profit, en mettant en danger la population » accuse Mohamed Ali Hamid, président de la CCI Mayotte qui accueille le forum. Des mauvaises habitudes de production des tomates qui sont aussi « une question de survie » pour leurs producteurs complète, moins sévère, Dominique Didelot de la DAAF. Lui, souligne « la problématique du changement des habitudes alimentaires ». Il pointe la culture du manioc et de la banane qui a entraîné l’arrachage de champs entiers de vanille ou d’ylang, privant Mayotte de possibles filières d’exportation. « Aujourd’hui Mayotte n’exporte plus rien. On a espoir de relancer la filière Ylang de Mayotte, réputée le meilleur du monde, ce qui créerait 50 à 100 emplois. Selon lui, une famille avec 2 hectares d’Ylang pourrait, à raison de 4€ le kilo, vivre décemment de sa production « à condition de respecter une production traditionnelle, agro-écologique et rationalisée ».Par rationalisée, comprenez une production professionnelle, répondant à des normes, et avec un numéro de Siret, condition sine qua non pour obtenir des aides européennes. Peu demandées, elles peuvent pourtant couvrir jusqu’à 100% d’un investissement dans un projet économique durable.Développer ce type de production est aussi souhaitable dans l’agriculture alimentaire pour « mieux répondre auxdemandes des consommateurs. Les Mahorais sont très attachés à leur campagne mais petit à petit le lien disparaît » regrette le représentant de la DAAF. Il en revient aux tomates en vantant l’idée d’un label de qualité. « Sur les tomates, on sait que des producteurs travaillent bien ». Autant les valoriser.

    Un modèle vertueuxLe fonctionnaire promeut aussi le retour au jardin mahorais, comme modèle d’une production saine et durable. « Ce modèle qui fait pousser un peu de tout est un modèle vertueux agro-écologique, sans besoin de produits

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  • Revue de presse Mardi 21 novembre 2017

    phytosanitaires car les plantes se protègent mutuellement.. La productivité à l’hectare est meilleure qu’en monoculture, mais celle-ci se développe. On est sur la mauvaise pente. » Il prône l’autorisation de détruire systématiquement les plantations illégales.

    Mais il n’y a pas que la production. Il faut aussi jouer, et c’est un des pans de l’économie circulaire, sur la prévention auprès du consommateur afin de « valoriser une alimentation locale et variée, il n’y a pas que les Mabawas. Il faut valoriser la cuisine locale, équilibrée ». Une promotion qui permettrait de lutter contre le diabète tout en préservant des éléments culturels culinaires.

    Adrian Deboutière de l’Institut national de l’économie circulaire

    Ces mesures ont aussi un intérêt écologique à grande échelle. « Rien en agriculture ne peut se faire sans eau » rappelle M. Didelot qui explique qu’à Mayotte, les rivières s’assèchent. Chez nos voisins d’Anjouan, qui connaissent la même problématique de déforestation en vue de planter banane et manioc, « les rivières permanentes sont passées de 53 il y a quelques années à 14 aujourd’hui. L’eau est cruciale et le sera de plus en plus » conclut-il.

    Circulaire aussi le lien entre l’eau et l’agriculture. S’il est nécessaire d’arroser ses plants, ce qui pousse est aussi liéà la retenue de la ressource en eau. La déforestation entraîne des écoulements d’eau vers le lagon, qui entraînent de l’érosion, et de fil en aiguille, la mort du corail, des poissons, et l’on imagine les conséquences en cascade sur l’économie mahoraise. Il faut penser « écologie, biodiversité, bien-être », appuie Adrian Deboutière, chargé de mission à l’Institut national de l’économie circulaire. L’idée étant de mettre l’économie au service de l’Homme, et non l’inverse.

    « Il faut se préparer à une économie dans laquelle on n’aura plus accès à toutes les matières premières » conclut Laurent Georgeault, responsable développement durable à la CCI. La lumière au bout du tunnel, tient finalementdans la culture mahoraise elle-même selon lui. « Les Mahorais ont cette culture de faire avec ce qu’ils ont sous la main ».

    Le virage vers l’économie circulaire pourrait donc faire moins tourner la tête qu’ailleurs.Y.D.

    Congrès de l’Association des Maires de France

    « La colère monte, nous sommes au pied du mur », alerte Saïd Omar Oili au Congrès de l’AMF A regarder les rangs pauvres en participation des maires de Mayotte à la Semaine Interco’ Outre mer, on savait qu’allait se tenir le Congrès de l’Association des maires de France (AMF) et que certains y étaient partis bien avant l’heure.C’est un cri du cœur qui pourrait s’apparenter à un SOS qu’y a lancé le président de l’Association des Maires Saïd Omar Oili.

    Reprenant le ton alarmiste du député Kamardine, Saïd Omar Oili implorait l’Etat à assumer ses missions régaliennes de sécurité, de justice, d’éducation, de soutien aux politiques de logement et d’aménagement, « retarder davantage ce rattrapage, c’est prendre le risque d’une explosion sociale très forte », lâche-t-il.

    En soulignant le caractère pacifique du peuple mahorais, il évoque une montée du ras-le-bol, « la colère gronde face à la dégradation des services publics et de nos conditions de vie. Nous sommes au pied du mur ».

    Il faut se souvenir que, si les amendements du sénateur Thani Mohamed avaient permis de réduire de 60% la valeur locative pour Mayotte en 2018, « permettant d’avoir enfin un régime fiscal équitable qui tienne compte denotre réalité économique et sociale », le président de l’AMF François Baroin, saisi par Saïd Omar Oili, avait porté au ministère des finances les inquiétudes des maires de Mayotte sur la compensation de cette perte pour leur

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    http://www.mayotte.pref.gouv.fr/http://lejournaldemayotte.com/societe/la-colere-monte-nous-sommes-au-pied-du-mur-alerte-said-omar-oili-au-congres-de-lamf/http://lejournaldemayotte.com/societe/la-colere-monte-nous-sommes-au-pied-du-mur-alerte-said-omar-oili-au-congres-de-lamf/http://lejournaldemayotte.com/societe/la-colere-monte-nous-sommes-au-pied-du-mur-alerte-said-omar-oili-au-congres-de-lamf/http://lejournaldemayotte.com/societe/la-colere-monte-nous-sommes-au-pied-du-mur-alerte-said-omar-oili-au-congres-de-lamf/http://lejournaldemayotte.com/societe/la-colere-monte-nous-sommes-au-pied-du-mur-alerte-said-omar-oili-au-congres-de-lamf/

  • Revue de presse Mardi 21 novembre 2017

    trésorerie. Et a été entendu. De même l’octroi de mer leur sera alloué par pallier de 3 ans.

    Développement d’un territoire déstructuré

    Saïd Omar Oili aux côtés d’Emmanuel Macron le 27 mars 2017 lors du meeting à Labattoir

    Des réparations d’injustices qui permettent de mesurer le laxisme de nos précédents élus à Mayotte, qui n’ont jamais obtenu réparation, mais aussi l’évolution dans la prise en compte de nos difficultés, « nous partions de très loin », relève l’élu mahorais, qui en tire une leçon que le « sérieux, la persévérance et la solidarité », paient.

    Mais des injustices encore nombreuses, détaille-t-il : « Les Collectivités de Mayotte sont les seules de France à nepas bénéficier des compensations de Taxe d’Habitation pour les exonérations de ménages modestes. Nos collectivités sont aussi les seules des DOM à ne pas avoir de compensation pour les exonérations liées à la Zone Franche d’Activité. »

    Et s’il assure d’une mobilisation des communes et intercommunalités pour le développement de l’île, elle resterainefficace, et nous l’avons rappelé plus d’une fois dans les colonnes du JDM, sans une structuration du territoire : « routes, eau potable, réseaux d’eau pluviales et d’assainissement, écoles et réfectoires ». Un gap avec le reste dupays qui appelle une mise en cause des acteurs locaux, mais aussi à un accompagnement approprié de l’Etat. D’ailleurs Saïd Omar Oili évoque une nécessaire montée en compétence des élus, pour gérer au mieux les programmes d’investissements adéquats.

    3 fois moins de dotations

    Il en appelle au président Macron qu’il a accueilli dans la liesse et en candidat dans sa commune de Dzaoudzi Labattoir, et dont il cite les mots de campagne : « C’est au tour de la République d’être à la hauteur de votre ferveur ».

    S’il reste un Macroniste convaincu, cette adhésion va s’effriter si les injustices qui maintiennent Mayotte comme un « territoire de seconde zone » perdurent : « C’est dans notre département que se concentrent les besoins les plus criants en logements et en lutte contre l’insalubrité. La Réunion bénéficie pour ses politiques d’habitat de plus de 80millions d’euros de l’Etat. Chacun des autres DOM bénéficie d’environ 40M€. Pour Mayotte ce sont 14M€, soit 3 à 6 fois moins que les autres. Cet écart de traitement n’est pas admissible. Il est indigne d’un Etat impartial et équitable ». Il n’écarte pas en l’absence de réactions, des « recours » que l’on imagine judiciaires.

    Beaucoup d’avancées fiscales et de compensation obtenues par Mayotte, sont inscrites à la loi Egalité réelle, « notamment pour nous permettre d’ici 20 ans de ne plus battre les records en matière d’illettrisme, de mortalité infantile et de pauvreté », mais sera-t-elle toujours d’actualité, ou substituée par un nouvel acte législatif issu des Assises des Outre-mer ? Les élus de Mayotte posent la question.

    Anne Perzo-LafondLejournaldemayotte.com

    Mineurs isolés

    Issa Abdou : « Plus de 800 mineurs pris en charge par le Département dès 2018 » Nous faisons régulièrement le point avec Issa Issa Abdou, 4ème vice-président du Conseil départemental Chargé de l’Action sociale et de laSanté, sur les millions de l’ASE, l’Aide sociale à l’Enfance. En cette Journée mondiale de l’Enfance et à la suite de la publication ce lundi du rapport du Défenseur des droits, l'élu détaille pour le JDM ses actions, les obstacles rencontrés, et sa vision de ce que devait être la prise en charge des enfants en difficulté sur un territoire qui les a si longtemps ignorés.

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  • Revue de presse Mardi 21 novembre 2017

    JDM : L’Etat après avoir reconnu sa faillite en matière de prise en charge de l’ASE, s’est engagé sur un rattrapage de 42 millions d’euros et de 9,6 millions par an. Quelles actions avez-vous engagées ?

    Issa Issa Abdou : « Nous avons reçu 62 millions d’euros, dont 14,8 millions d’euros ont été budgétisés pour 2017, avec un taux d’exécution de 70%, ce qui nous a valu les félicitations du ministère des outre-mer. Nous avons commencé par asseoir un nouvel organigramme de notre service de la Protection de l’enfance, et par se doter d’un directeur. Puis, ce sont 20 assistants sociaux éducatifs qui sont en cours de recrutement, des psychologues, 20 véhicules destinés aux travailleurs sociaux.A la suite de l’appel à projet de l’Action Educative en Milieu Ouvert, qui permet d’éloigner un enfant de tout danger tout en favorisant son autonomie, l’association retenue pour le porter sera dévoilée cette semaine. Ce sont 400 places destinées aux mineurs isolés, à partir de janvier 2018. Avec les 400 pris en charge dans les familles d’accueil, et le démarrage des autres dispositifs, ce sont plus de 800 mineurs qui seront pris en charge par nos services l’année prochaine.Nous avons tenté de faire monter en puissance le dispositif « tiers digne de confiance », dont les familles sont désignées par le juge, mais c’est difficile et seulement 6 ont été agréées. Nous leur allouons une enveloppe de 300 euros par mois. »

    La prise en charge par les familles d’accueil est toujours sujette à caution, certaines sont accusées d’être débordées, voire laxistes…

    Malezi Mema, une association éducative de Mayotte

    Issa Issa Abdou : « Quand notre majorité a été portée au pouvoir, il n’y avait pas d’autre dispositif. Nous n’allions pas les congédier comme ça, j’ai donc décidé de former ces familles sur 60 heures avant tout accueil d’enfant, et sur 240 heures dans un délai de 3 ans après le contrat de travail. Et ces 103 assistants familiaux doivent obtenir un agrément auprès de la Cellule d’Agrément de la DSPMI*.Ce qui nous amène à un autre dispositif que nous mettons en place, les petites Unités de vie, qui fera l’objet d’unappel à projet en 2018. Il s’agit de petites maisons où sont placés 4 à 5 enfants, une sorte d’alternative aux familles d’accueil et à la Maison d’Enfant à Caractère social, une MECS, sorte de Foyer de l’enfance que nous n’arrivons pas à mettre en place ici ».

    Pour quelles raisons ?

    Issa Issa Abdou : « Les conditions politiques et techniques pour l’implanter ne sont pas réunies. Les maires sont frileux à l’idée qu’une MECS puisse s’installer dans leur commune. Et pourtant, le foyer Tama est implanté sans problème à Tsoundzou. De toute façon, les petites unités de vie ont l’avantage de proposer une échelle humaine à la prise en charge. »

    L’observatoire des mineurs isolés avait estimé leur nombre à 3.000. Avez-vous mis en place votre ambitieux projet de comptage par commune ?

    Issa Issa Abdou : « Oui, avec le test d’une prévention spécialisée à Dembéni, confiée à la Croix Rouge et aux Apprentis d’Auteuil. Pour ensuite, lancer un appel à projet plus global en 2018 sur l’ensemble du territoire, et on voit qu’en Petite Terre, cela devient urgent. »

    La moitié des jeunes incarcérés à Majicavo sont de nationalité française. Quel travail menez-vous sur l’accompagnement à la parentalité de familles mahoraises qui abdiquent face à leurs enfants et les laissent à ladérive ? Cela pourrait créer un cercle vertueux…

    Issa Abdou avec les Jeunes Ambassadeurs des Droits de l’enfant

    Issa Issa Abdou : « C’est une des missions de l’ASE. Nous allons mettre en place un cahier des charges précis où la parentalité aura toute sa place. Mais la loi indique que le premier travail doit se faire sur la parentalité, et que le placement doit être un dernier recours, or, ici nous inversons quand il s’agit de familles reconduites à la

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  • Revue de presse Mardi 21 novembre 2017

    frontière, en raison d’un difficile dialogue avec leur pays. »

    Avec les 10.000 naissances par an, dont 74% de mères étrangères, un certain pourcentage d’enfants risquent de se retrouver dans la rue en cas d’expulsion des parents. Comment assurer à coup sûr leur prise en charge ?

    Issa Issa Abdou : « C’est le paradoxe. D’un côté l’Etat n’assure pas sa mission régalienne de contrôle des frontières et de lutte contre l’immigration clandestine, et de l’autre, il nous condamne lorsque le nombre d’enfants par famille d’accueil dépasse le quota. On crée les conditions d’une maltraitance à Mayotte. Mais ne rien faire serait la pire des chose. Il faut commencer par un bout, et mettre l’Etat devant ses responsabilités. Nous comptons de toute manière, continuer à former les travailleurs sociaux. »

    Propos recueillis par Anne Perzo-LafondLejournaldemayotte.com

    * Direction du service de la Protection Maternelle Infantile

    Un robot pour le lagon de Mayotte présenté vendredi au CUFR Le Pôle Culture et le Département de Sciences de l’Education du CUFR ont le plaisir de vous inviter à la journéequ’ils consacrent au patrimoine naturel de Mayotte.

    A 12h30, nous accueillerons Thomas Claverie, chercheur et biologiste marin qui poursuit des recherches sur les variations de poissons dans le lagon. Venez découvrir l’aventure dans laquelle les chercheurs du CUFR se sont engagés pour développer robots et algorithmes de reconnaissance automatique qui permettront de mieux comprendre les changements qui s’opèrent ici comme ailleurs. Réchauffement climatique, impact anthropique… le monde sous-marin tropical est mis à mal. L’occasion pour la communauté scientifique d’analyser les phénomènes en jeu pour trouver des solutions garantissant notre futur.

    A partir de 14h se tiendra une table ronde autour du patrimoine naturel de Mayotte en présence des institutions et des associations naturalistes.

    Lieu : CUFR de Dembéni – Amphithéâtre. Entrée libre (conférence à 12h30 et table ronde de 14h à 16h).

    La CSSM accompagne les retraites pour l’acces à leurs droits

    http://www.linfokwezi.fr/la-cssm-accompagne-les-retraites-pour-lacces-a-leurs-droits/ La Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte (CSSM) organise une journée d’action collective pour les retraités du régime général, ce Mercredi 22 novembre 2017, de 8h30 à 14h00 dans la maison des services publics de Hamjago. La CSSM, en partenariat avec les associations des personnes âgées du Nord de Mayotte (Ouloubé, Salama Salimin et Wadzadé Wa Maoré) et les CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) des quatre communes du Nord de l’ile se mobilisent pour permettre aux retraités ou futurs retraités du régime général de Mayotte, de recourir à leurs droits.

    Cette action a pour but de développer des actions de prévention, de sensibilisation et d’information pour favoriser le recours aux soins et l’acces aux droits et éviter les situations de rupture et de précarité. Des bus seront mis à disposition des retraités à partir de 7h00 dans les villages pour se rendre à la maison des services publics de Hamjago. Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter le CCAS de Mtsamboro au 06 39 22 10 38.

    Préfecture de Mayotte – Bureau de la communication interministérielle - www.mayotte.pref.gouv.fr Préfet de Mayotte @Prefet976

    http://www.mayotte.pref.gouv.fr/http://www.linfokwezi.fr/la-cssm-accompagne-les-retraites-pour-lacces-a-leurs-droits/http://lejournaldemayotte.com/fil-info/un-robot-pour-le-lagon-de-mayotte-presente-vendredi-au-cufr/

  • Revue de presse Mardi 21 novembre 2017

    « En 2010, nos effectifs étaient d’environ 900 élèves, aujourd’hui ils ont plus que doublé »

    http://www.linfokwezi.fr/en-2010-nos-effectifs-etaient-denviron-900-eleves-aujourdhui-ils-ont-plus-que-double/Le collectif des personnels du lycée de Kahani exerce actuellement son droit de retrait. Dans un communiqué, sesmembres expliquent que ce mouvement fait suite aux graves événements qui se sont produits mercredi devant l’établissement. Ils ajoutent: « Depuis deux ans, les violences se sont multipliées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’établissement, ce qui suscite un fort climat d’insécurité chez les élèves et le personnel, au point que certains élèves et enseignants ont demandé une autre affectation.

    En 2010, nos effectifs étaient d’environ 900 élèves, aujourd’hui ils ont plus que doublé, toutefois l’équipe de la vie scolaire n’a pas augmenté en conséquence. Par ailleurs l’échangeur de transport scolaire constitue un facteur aggravant des violences. C’est pourquoi nous demandons le déplacement de ce « hub » de transport scolaire, nous exigeons la création d’une 3ème poste de Conseiller principal d’éducation et d’un second proviseur adjoint ainsi que 4 nouveaux postes à plein temps de surveillants. Nos élèves ont le droit d’étudier dans la sérénité… »

    L’UDCSF Mayotte va manifester contre les rythmes scolaires le 28 novembre prochain

    http://www.linfokwezi.fr/ludcsf-mayotte-va-manifester-contre-les-rythmes-scolaires-le-28-novembre-prochain/ Par le biais d’un communiqué, l’Union Départementale de la Confédération Syndicale des Familles de Mayotte (UDCSFM) affirme se battre vainement depuis des années pour des rythmes scolaires adaptés à Mayotte. Selon l’organisation, « malgré les différentes expressions, interventions et rencontres avec les autorités compétentes (élus, représentants de l’Education Nationale, Préfet, …), les rythmes scolaires instaurés depuis 2013 persistent dans de tres mauvaises conditions et sans pour autant etre bénéfiques pour nos enfants. »

    Par conséquent, l’UDCSFM appelle les parents d’éleves de toutes les écoles de Mayotte à une mobilisation et manifestation massive à partir du 28 novembre 2017 afin de réclamer un rythme scolaire tenant compte des conditions de travail à Mayotte, notamment le retour aux 5 heures d’affilées. Le rassemblement est fixé à partir de 8h30 au vice rectorat.

    Insertion professionnelle des jeunes : signature d’une convention entre la mission locale et l’école de la 2ème chance

    http://www.linfokwezi.fr/insertion-professionnelle-des-jeunes-signature-dune-convention-entre-la-mission-locale-et-lecole-de-la-2eme-chance/

    Ce vendredi 17 novembre 2017, Mme Halima BAMOUDOU, Présidente de la Mission Locale de Mayotte, Conseillère départementale de Koungou a été reçue par Monsieur Gilles FOURE, Directeur de l’Ecole de la Deuxième Chance à Kawéni, immeuble Archipel.

    Cette structure accueille les jeunes non diplômés, hors cursus scolaire, âgés de 17 à 25 ans pour une formation qualifiante ou pour un futur emploi. Ils suivent une remise à niveau d’une durée de 8 mois accompagnée de stage de découverte dans des entreprises pour acquérir des compétences selon leur projet professionnel. Au nombre de 83 jeunes dans le courant 2016, ils sont passés à 101 en 2017, tout en sachant que la date de la dernière rentrée est fixée au 15 décembre, où il est prévu de prendre en plus 15 jeunes.

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  • Revue de presse Mardi 21 novembre 2017

    Ces jeunes sont aidés financièrement par le Conseil départemental notamment, le déplacement pour ceux qui habitent à plus de 21km de Mamoudzou.Dans la continuité des missions qui incombent à la Mission Locale et mener des actions communes, Mme BAMOUDOU et le directeur de l’école ont signé une convention dans l’objectif de renforcer le partenariat entre les deux structures et ainsi pouvoir mieux orienter les jeunes dans leur projet professionnel.

    (Source : Conseil départemental de Mayotte)

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  • Revue de presse Mardi 21 novembre 2017

    Conflit chez Mayco, la CGT Ma déplore sa judiciarisation

    http://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/conflit-mayco-cgt-ma-deplore-sa-judiciarisation-534125.html

    La CGT Ma déplore les condamnations prononcées contre les grévistes. Le secrétaire général attend l’intervention du préfet dans le conflit chez Mayco.

    • Par Chamsudine Ali• Publié le 20/11/2017 à 20:47

    La CGT Ma en appelle au préfet dans le conflit à Mayco

    La forêt mahoraise se meurt

    http://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/foret-mahoraise-se-meurt-533863.html

    Le défrichement sauvage dans les réserves forestières de Mayotte s’est accéléré.

    Par Chamsudine Ali• Publié le 20/11/2017 à 09:45, mis à jour le 20/11/2017 à 12:58

    Les zones autour du Mont Bénara et de toutes les crêtes de Mayotte sont en train d’être défrichées pour pouvoir accueillir des plantations de tomates et de bananes. Car il ne s’agit plus des fabricants de charbon de bois. L’action des gendarmes a fini par apporter ses fruits, même s’il existe encore quelques poches éparses de résistance.

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  • Revue de presse Mardi 21 novembre 2017

    Les terrains littoraux, surtout dans le sud, sont systématiquement déboisés. Les arbres disparaissent et la terre ruisselle jusqu’au lagon. Le phénomène va être encore plus visible au fur et à mesure que la saison des pluies va s’installer.Et pourtant, depuis 5 ans, l’ONF, L’Office national des forêts, est implanté à Mayotte :« L’Office national des forêts est implanté à Mayotte depuis 2012. Sa première mission est de réaliser les plans d’aménagement des forêts publiques relevant du régime forestier. Le Programme de développement rural, outil de mise en œuvre du FEADER, permet le financement par l’Europe de ces plans de gestion. »

    Avant l’arrivée de cette institution à Mayotte, il n’y avait qu’un service local qui faisait la police et reboisait. Ses résultats étaient remarquables. Le Conservatoire Botanique National des Mascareignes a l’agrément pour mener des missions de connaissance, de conservation, d’expertise et de sensibilisation sur les enjeux liés au maintien du Patrimoine Végétal depuis 2007 à Mayotte.Depuis des années, des associations villageoises mettent en place des actions pour la protection de la nature et l'environnement. Le directeur général de l’Agence française de la biodiversité, Christophe Aubel, sera à Mayotte en milieu de semaine. La puissante fédération des associations environnementales dit avoir été mise à l’écart de l’organisation de ce voyage et elle ne ferait pas partie des associations invitées à le rencontrer.

    Préfecture de Mayotte – Bureau de la communication interministérielle - www.mayotte.pref.gouv.fr Préfet de Mayotte @Prefet976

    http://www.mayotte.pref.gouv.fr/http://www.afbiodiversite.fr/http://www.cbnm.org/http://www.onf.fr/projets_europeens/sommaire/en_cours/mayotte/voundze/20150414-161814-524926/@@index.html

    Journée mondiale de l'enfanceAgricultureCongrès de l’Association des Maires de FranceMineurs isolésLa CSSM accompagne les retraités pour l’accès à leurs droits« En 2010, nos effectifs étaient d’environ 900 élèves, aujourd’hui ils ont plus que doublé »L’UDCSF Mayotte va manifester contre les rythmes scolaires le 28 novembre prochainInsertion professionnelle des jeunes : signature d’une convention entre la mission locale et l’école de la 2ème chanceConflit chez Mayco, la CGT Ma déplore sa judiciarisationLa forêt mahoraise se meurt