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Revue de presse remise en jeu

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Page 2: Revue de presse remise en jeu

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Page 3: Revue de presse remise en jeu

PRESSE ECRITE

Page 4: Revue de presse remise en jeu

14 BOULEVARD HAUSSMANN

75438 PARIS CEDEX 09 - 01 57 08 50 00

23/24 SEPT 06

Quotidien Paris

OJD : 325 289

Surface approx. (cm!) : 498

Les Bleus de la rue

Grâce au soutien financier du Paris-Saint-Germain, huit

SDF, désignés par différentes structures d'accueil de la

capitale et de sa région, viennent de s'envoler pour

l'Afrique du Sud où ils représenteront la France, à

partir de dimanche, lors du Mondial de football des

sans-abri, dispute au Cap selon les règles du « street

soccer ».

ormir sans toit fixe n'empêche pas de rêver. À des petits ponts, des grands ponts, manières de dribbler l'adversité. À enfiler le maillot bleu. À participer à la Coupe du monde. De temps à autre, il arrive même que les songes

les plus insensés obtiennent leur transfert au FC Réalité. Comme ceux d'Hamid, Toussaint et six autres sans-abri. Samedi 10 septembre, vers 20 h 50, l'histoire ne dit pas s'il a fallu les pincer pour qu'ils commencent à y croire. En pénétrant sur la pelouse du Parc des Princes, une dizaine de minutes avant le coup d'envoi du « classico » entre le PSG et Marseille, ils portaient bel et bien la tunique de l'équipe de France. Le temps d'une présentation. Instants magiques sous les regards étonnés et les applaudissements de quelque 45 OGO spectateurs. Les flashs des photographes crépitent. Le speaker du stade égrène leurs noms un à un.

l y a là Hamid, 25 ans, qui a longtemps habité en Kabylie, «à 37 km du bled de Zinédine Zidane ». Né en France, reparti en Algérie sur un coup de tête de ses parents, revenu

parce que là-bas, « il n'y a pas d'avenir ». Ici, Hamid a décroché un CDI dans une grande surface. « Beaucoup confondent

clochards et SDF, pourtant plein de sans-abri bossent et

essaient de s'en sortir. C'est moins dur de trouver un emploi

que de se loger avec un petit salaire et sans caution. » II y a aussi Eyong, 30 ans, réfugié camerounais, qui préfère ne pas évoquer son passé : «Ça me fait remonter des sensations

désagréables, vous n'avez pas idée de ce qui se passe là-bas ». Licence de biochimie en poche, il a recensé dans l'annuaire tous les laboratoires d'Île-de-France. « 200 CV envoyés, 200

réponses négatives ».

Suit Toussaint, 38 ans, le capitaine, réfugié aussi, mais Togolais. « J'étais membre de l'Union des forces du

changement, dans l'opposition, raconte-t-il. Je suis parti à

cause des menaces sur ma vie. Au Togo, je me sentais

français, c'est en arrivant que j'ai bien compris que je ne

l'étais pas, c'est donc merveilleux, et symbolique pour moi de

défendre ces couleurs. » II y a encore Christian, 54 ans, le doyen. Cancer du poumon, job de paysagiste envolé, épouse qui s'éclipse du décor. Descente aux enfers. « // ne retrouvera plus

de travail à cet âge, assène Sylvie Souder, du Secours catholique, qui veillera sur la bande des huit en Afrique. On fait

de l'accompagnement social pour qu'il ne se laisse pas aller.

Au départ, c'est Kevin, un jeune, qui avait été choisi. Mais on

l'a retrouvé mort par asphyxie dans un squat...»

Puis il y a Daniel, 30 ans, immigré polonais. Maçon. Solide défenseur, il devra édifier un mur devant les attaquants. Daniel a le sourire accroche aux lèvres depuis qu'il baragouine le français. « Là-bas rien, ici chantiers, habite cabanon Porte d'Ivry. En

Pologne, deux ans foot dans club deuxième division. » Reste encore Brice le tchatcheur, 19 ans, parti très tôt du domicile familial à cause des disputes incessantes. «J'ai hâte d'être en

Afrique du Sud, ça va être la fête », se marre-t-il.

D

I

Page 5: Revue de presse remise en jeu

rois jours après l'apéritif au Parc, rendez-vous au Camp des Loges, le centre d'entraînement du PSG, pour une séance

matinale, façon professionnels. Deux heures à suer sous le soleil avec des éducateurs qui en connaissent un rayon. « Techniquement, c'est sûr que ce n'est pas trop ça, et certains ont

eu du mal physiquement, juge Mickaël Collât, d'habitude responsable des moins de 13 ans du PSG. Maîs ils ont un très bon

état d'esprit, ils sont collectifs et ne rechignent pas à la tâche. »

Pas si étonnant. « Dehors, c'est la jungle, personne ne se fait

confiance, lance Sylvie Soutier. Mais là, ils nouent des liens, sans

jalousie, avec un objectif commun. » Jean-Philippe d'Hallivillée, directeur de la communication du PSG, n'a pas voulu manquer ça. C'est son club qui a payé les 15 DOO euros de billets d'avion pour Le Cap, accédant à la requête des « Supras Auteuil », un groupe de supporteurs parisiens impliqué socialement. « Cela permet de faire parler de nos fans autrement que

négativement, mais ce n'est pas démagogique, on s'engage sur la

durée », tient à préciser d'Hallivillée.

ercredi soir, les Bleus de la rue ont mis les voiles vers Le Cap. Dimanche, au pied de la célèbre montagne de la Table,

débutera la quatrième édition du Mondial des sans-abri. Avec 48 nations, dont l'inévitable Italie, tenante du titre... Les règles ? Celles du street soccer : quatre joueurs de chaque côté, dont un gardien, pour deux mi-temps de sept minutes sur un petit terrain. Toussaint et les siens écouteront le discours de Mel Young, le fondateur de l'épreuve. « Le sport a le pouvoir de changer la vie et

quel meilleur endroit pour cela que celui ou Nelson Mandela

parlait de liberté », devrait-il leur répéter. Selon les statistiques fournies par les organisateurs et portant sur l'édition 2005 en Écosse, 77 % des SDF estiment que ce Mondial a changé leur vie, 38 % ont trouvé ensuite un emploi régulier, 40 % amélioré leur situation de logement, et beaucoup ont vaincu leurs dépendances aux drogues ou à la boisson. Invérifiable, mais Sylvie Soutier connaît bien plusieurs des sans-abri partis à Édimbourg l'an passé. Franck par exemple, alcoolique, a suivi une cure de sevrage. Il a déménagé à Poitiers avec sa nouvelle petite amie, histoire d'éviter les tentations avec ses anciens compagnons de galère. Gwenael, lui, a rejoint les compagnons d'Emmaus pendant un an, avant d'être embauche pour conduire les camions des éboueurs. Mais aucun n'a encore de toit fixe. « La réalité revient très très vite au galop, on

les a prévenus », insiste Sylvie. Tous les rêves ont une fin.

PHILIPPE ROMAIN

Pour suivre le Mondial des sans-abri www.streetsoccer org

T

M

Page 6: Revue de presse remise en jeu

80 BD AUGUSTE-BLANQUI

75707 PARIS CEDEX 13 - 01 57 28 20 00

23 SEPT 06

Quotidien Paris

OJD : 330 704

Surface approx. (cm!) : 124

Date : 23/09/2006

Le Secours catholique et le PSG derrière les joueurs français ILS DORMENT à la rue et vont représen-

ter la France a l'autre bout du monde

Huit joueurs de football qui n'ont pour

maison que les centres d'hébergement,

ont décollé le 20 septembre pour Le Cap,

et une troisième participation française

à la Coupe du monde des sans-abri.

Singulière aventure qui a démarré il y

a dix ans, lorsque le Secours catholique a

commencé à organiser des matches de

football pour aider les SDF à passer le

temps, toujours délicat, du week end.

D'autres centres d'hébergement et

d'accueil de jour (Emmaüs, La mie de

pain, Cash de Nanterre, Autre monde, La

péniche du cœur ) ont adopte l'idée, au

point qu'un championnat a pu se monter

Les « Supras Auteuil », supporteurs du

Paris-Saint-Germain, y ont pris part et

ont su convaincre leur club fétiche de

s'impliquer

« Quand on jouit d'une notoriété comme

la nôtre, on a le devoir de s'exprimer dans

des actions citoyennes », assure-t on au

PSG, qui finance les 15 000 euros du voya-

ge au Cap, prête le Parc des Princes pour

la finale du championnat et offre des jour-

nées d'entraînement au Camp des loges

Les huit footballeurs sont « sélection-

nés » de façon plutôt démocratique dans

les différentes équipes associatives: ce

sont les joueurs eux-mêmes qui dési-

gnent leurs pairs.

Le mot d'ordre: ne pas redonner un

sentiment d'exclusion à ces sans abri,

souvent trentenaires, fréquemment sans

papiers mais qui travaillent, parfois. Par-

mi les huit joueurs en partance, l'un est

employé dans un supermarché Ed, un

autre comme veilleur de nuit

« De vraies évolutions »

Quel bénéfice réel tireront-ils du voya-

ge ? Benoît Daneau, du Secours catholi-

que, évoque avec prudence « les joueurs

partis l'an dernier, chez qui on a pu obser-

ver de vraies évolutions, mais qui étaient

aussi liées au travail de réinsertion effectué

toute l'année à partir du sport »

Plaisir, bien-être physique et psychi-

que, restauration d'une image du corps

dégradée, goût de la victoire, gestion de

l'échec, capacité à coopérer, à respecter

les règles, valorisation « Quand on est

capable de battre quelqu'un qui n'a pas de

problèmes dans sa vie, on est capable de lui

prendre un travail », résume Hichem

Hachi, des Supras Auteuil

Au Cap, les huit footballeurs sans abri

logeront à l'hôtel, mais pas dans un pala-

ce « On veille à ce que les conditions de vie

sur place soient normales pour éviter un

atterrissage trop rude, précise t-on au

Secours catholique A leur retour, ils seront

tous accompagné par les associations »

Qui leur cherchent d'ores et déjà des solu-

tions de logement durables !

PASCALE KREMER

Page 7: Revue de presse remise en jeu

29 RUE DE CHATEAUDUN

75308 PARIS CEDEX 09- 01 75 55 50 18

14/20 SEPT 06

Hebdomadaire Paris

OJD : 433556

Surface approx. (cm!) : 195

Foot Le Mondial des SDF

La rue aussi a ses équipes.

Les meilleures ont rendez-

vous en Afrique du Sud.

Pour oublier un peu la galère

a Homeless World Cup, la Coupe du monde de football

des sans-abri, va se dérouler en Afrique

du Sud, du 21 au 30 sep- tembre. 48 pays sont repré- sentés, pour un vrai tournoi avec un vrai ballon et de vrais SDF qui tapent dedans. II y a même un champion en titre et, comme chez les milliardaires en culottes courtes, c'est l'Italie qui veille sur la timbale. Côté français - faut-il les appeler les Bleus, du nom de leurs « anges gar- diens » de la capitale ? - la grande affaire consistera à éviter l'infamante avant- dernière place de l'édition 2005. Bref, tout cela pourrait n'être qu'une mauvaise plai- santerie, mais, à en croire

Benoît Danneau, 36 ans, ani- mateur à la section parisienne du Secours catholique et responsable de la sélection française, le foot est encore le meilleur moyen de s'extirper de la débine, même pro- visoirement. « Toute leur vie n'est dictée que par des im- pératifs vitaux, répétitifs, explique le Raymond Dome- nech des sans-logis. Le bal- lon, c'est un peu de légèreté dans la nuit. »

Un profil proche du jeune routard

Le prototype du footballeur sans domicile est plus proche du jeune routard ou du demandeur d'asile que du clochard imbibé du matin au soir. Cette année, un championnat avec une douzaine de formations de la région parisienne a été créé. Le centre d'accueil de Nanterre l'a remporté. Pour le symbole, un joueur de

chaque équipe a été retenu dans la sélection française en partance pour Le Cap. Bien sûr, tout cela n'est pas réglé comme du papier à musique. Il arrive que des entraînements sautent ou que des joueurs se perdent en route. Mais c'est rare. « Ceux qui s'envolent pour l'Afrique du Sud ont appris par coeur l'horaire de l'avion depuis plus d'un mois, sou-

ligne Benoît Danneau. Le foot, la compétition, ça per- met à ces hommes qui ne connaissent que le très court terme de se projeter au-delà de leur ombre. » Histoire de shooter dans sa mauvaise réputation, le PSG a offert les billets pour l'autre bout du monde. Foot d'en haut, foot d'en bas, le monde est rond comme un ballon. •

Henri Nagel

Page 8: Revue de presse remise en jeu

4 RUE ROUGET DE LISLE

92793 ISSY-LES-MOULINEAUX CEDEX 9

01 40 93 20 20

23 SEPT 06

Hebdomadaire Paris

OJD : 359 850

Surface approx. (cm!) : 1786

Page 9: Revue de presse remise en jeu
Page 10: Revue de presse remise en jeu
Page 11: Revue de presse remise en jeu

164 RUE AMBROISE CROIZAT

93528 SAINT-DENIS CEDEX

01 49 22 72 72

05 SEPT 09

Quotidien Paris

Page 12: Revue de presse remise en jeu

18 RUE BARBES

92128 MONTROUGE CEDEX – 01 74 31 60 60

26/27 SEPT 09

Quotidien Paris

OJD : 94926

Surface approx. (cm!) : 644

Page 13: Revue de presse remise en jeu
Page 14: Revue de presse remise en jeu

11 RUE BÉRANGER 75154 PARIS - 01 42 76 17 89

19/20 MAI 07 Quotidien Paris

OJD : 136945 Surface approx. (cm!) : 767

Foot. Des association de SDF organisent un championnat. Dimanche, ils se retrouvent en tournoi au Parc des Princes.

Des matchs pour gagner contre la précarité

Les joueurs qui vont fouler ce

dimanche la pelouse du Parc des

Princes, n'ont pas de souliers d'or.

Depuis deux ans, ils disputent le

championnat de foot interassociatif

de lutte contre les exclusions, une

compétition dans laquelle figurent

quatorze équipes. Leurs fanions: le

Secours catholique, Emmaûs, la

Mie de Pain, la Péniche du Cœur,

le Cash de Nanterre... Autant de

noms qui renvoient à des

associations de lutte contre la

précarité et d'aide aux personnes

sans domicile fixe. L'équipe de

foot du Secours catholique existe

depuis l993.«Elle a été créé à

l'initiative d'un sans-abri, amateur

de foot rencontré dans la rue», se

souvient Benoît Danneau,

travailleur social, et entraîneur de

la formation. «Il m'a dit: "Le week-

end, il n'y a rien à faire. Tout est

fermé. Est-ce qu'on ne pourrait pas

faire du football?" On a lancé

l'équipe comme ça.» Les premières

années, les joueurs, tous issus du

monde de la rue, se retrouvent

pour des entraînements, ou des

matchs improvisés au gré des

opportunités. «Parfois, on allait

sur un terrain à Vincennes. Sur

place on trouvait des gens qui

tapaient dans le ballon. Et, au

coup par coup, on organisait des

matchs.» Puis, d'autres

associations ont créé leur équipe :

la Cité Notre Dame, le Palais du

peuple (un centre d'hébergement

de l'armée du Salut). Des

rencontres ont lieu à intervalles

très irréguliers. «Les joueurs ont

demandé à aller plus loin. A faire

des matchs plus souvent. C'est

comme ça qu'on a lancé ce

championnat en 2005.» Puis l'idée

est venue de boucler la saison par

une grande fête du football. Et

pourquoi

pas au Parc des

du PSG, qui nous a

ouvert les portes du club», raconte

l'entraîneur de l'équipe d'Emmaùs.

Les liens ont été tissés lors d'une

rencontre amicale entre les Supra,

qui ont leur équipe de foot, et

«l'Arche d'avenir», l'équipe de la

Mie de Pain. Les équipes

participant au championnat de lutte

contre les exclusions et au tournoi

au Parc des Princes, rassemblent

plusieurs dizaines de joueurs (lire

ci-dessous). Une vingtaine au Cash

de Nanterre. Une quarantaine chez

Emmaûs. Au Secours catholique,

on compte «36 inscrits». «Mais le

noyau dur, c'est une quinzaine de

joueurs dont certains se sont sortis

de leurs difficultés, ns représentent

un moteur pour les autres»,

souligne Benoît Danneau. Le foot

est un moyen «de retrouver l'envie

de gagner. Dans leur vie, c'est pas

tous les jours qu'il leur est possible

de gagner. Dans un match, tout est

ouvert». Il dit aussi que le foot

permet de «réactiver des

mécanismes qui sont en veille»

chez les personnes cassées par la

rue. «Ils retrouvent la capacité à

coopérer et à construire avec les

autres. Ils se réinsèrent dans un

collectif et ce collectif, par

extension, c'est la société.» Depuis

cinq ans, il existe même une

Coupe du monde de foot de lutte

contre l'exclusion. Cette année,

l'Homeless Word Cup aura lieu au

Danemark du 29 juillet au 4 août.

TONINO SERAFINI

«Le week-end, il n'y a rien à faire. Tout

est fermé. Est-ce qu'on ne pourrait pas

faire du football?»

Un SDF à l'origine de l'initiative.

Page 15: Revue de presse remise en jeu

«Ça aide à s'accrocher à la vie» Tiberiu Anastasovici, 31 ans, jouera le Mondial des SDF au Danemark.

C'était au début des années 1990. Tiberiu

Anastasovici fait partie des jeunes pousses du

centre de formation du Dynamo de Bucarest,

l'un des grands clubs de la capitale roumaine.

A 16 ans, il est sélectionné dans l'équipe

nationale des jeunes et participe à un tournoi

en Turquie. «A l'époque je pensais pouvoir

faire quelque chose dans le foot.» Espoir dé-

çu. A 18 ans, il joue à Giurgiu, un club de

troisième division. Il touche un petit salaire,

des primes de matches et suit une formation

dans les métiers du bâtiment. Il joue plusieurs

saisons avec l'espoir de rebondir. Puis

survient une fracture du tibia. Huit mois

d'arrêt. Il se rétablit. Part jouer à Matesolko,

en troisième division hongroise. Il a un statut

semi-professionnel. Travaille quatre heures

par jour dans l'usine sponsor du club et

s'entraîne de reste du temps. Cela dure deux

ans. Nouvelle fracture du tibia «Après je

n'avais plus le courage pour le foot J'ai décidé de partir en Occident.»

Il espère y trouver un travail et une vie

confortable. «J'étais attiré par un paradis.»

En 2002, il est à Paris, sans papiers et sans-

abri. «Quand tu arrives personne ne te

regarde. C'est la chute.» Il «connaît tous les

centres d'hébergement d'urgence» de la

capitale. Il a aussi dormi dehors. En

fréquentant la paroisse orthodoxe, il a

rencontré des gens qui l'ont aidé à trouver des

petits boulots au noir. Au hasard de son

errance, il a aussi connu des personnes vivant

en communauté et qui l'hébergent à présent

dans le XVe arrondissement. Depuis quatre

ans, il participe au championnat de foot

contre l'exclusion. «Nous sommes comme des

frères. Ça aide à s'accrocher dans la vie.»

Dimanche, il va participer au tournoi

organisé au Parc des Princes. Du 29 juillet au

4 août, il sera au Danemark dans la sélection

française qui participe à la coupe du monde

de foot des personnes sans domicile fixe. •••

T.S.

«J'y ai trouvé une grande famille» Karl Grosbois, 21 ans, a intégré l'équipe du Secours catholique.

Ce fut une enfance bercée par le football,

dans divers clubs du département du Loiret :

Bonneville, Ladon et Amilly, dont les

équipes des jeunes évoluent à un haut niveau.

A la clé, quelques sélections régionales. Et

l'espoir d'intégrer le centre de formation d'un

club pro. Espoir déçu, notamment en raison

des résultats scolaires. A ce niveau-là, tout

compte. «Le foot mais aussi les notes sur les

bulletins.» Les siennes sont insuffisantes. Ce

fut aussi une enfance marquée par un choc. «

Une nuit, maman est morte dans son sommeil

d'une rupture d'anévrisme. J'avais 9 ans.»

Karl est le dernier d'une fratrie de quatre. «A

partir de ce jour-là, je me suis énormément

raccroché à mes frères et sœurs.»

Adolescent, il fait un CAP de charcutier-

traiteur et continue à jouer au foot. A18 ans,

il est embauche dans un restaurant à Orléans.

«Je gagnais bien ma vie. J'avais un studio.

C'était plutôt bien parti.» Et puis surviennent

des «conflits familiaux». «J'étais plus bas

que terre. Je suis entré dans un trou noir. »

Alcool, perte d'emploi, perte du logement. En

août 2006, il est SDF. «J'ai pris un train.

Arrivé à Paris, je dors sur des bancs je fais la

manche. Au bout d'une semaine,je suis allé

voir une assistante sociale». Il passe par

plusieurs centres d'hébergement et intègre

l'équipe de football du Secours catholique

engagée dans un championnat inter-associatif

de lutte contre l'exclusion. «J'y ai trouvé une

grande famille. Le fait de côtoyer des gens

qui ont été dans la galère et qui s'en sont

sortis, ça donne envie d'y arriver aussi. Ils

vous portent des attentions que vous n'avez

plus l'habitude d'avoir.» Depuis novembre,

Karl a trouvé un travail dans un restaurant

porte de Clignancourt et vit à présent en

colocation. Le tournoi de lutte contre

l'exclusion, auquel il participe ce dimanche

au Parc des Princes, vient couronner une

saison de championnat et la fin de sa galère.

T.S.

Page 16: Revue de presse remise en jeu

22 MAI 08

Quotidien

Page 17: Revue de presse remise en jeu

25 AVENUE MICHELET 93400 ST OUEN - 01 40 10 30 30

03 AOÛT 08 Quotidien Paris

Page 18: Revue de presse remise en jeu
Page 19: Revue de presse remise en jeu

TELEVISION

Page 20: Revue de presse remise en jeu

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Page 21: Revue de presse remise en jeu

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FRANCE 3 Le 19/20 Région Édition Nantes 31/10/09

20h0000: 02: 15

Le 19/20 Région Édition Nantes

Date : 31/10/09

Heure : 20h00

Durée : 00 : 02 : 15

Présentateur : Voix Off

SUJET : reportage sur le 1er tournoi de football de la solidarité Nantaise

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ARTE Documentaire : « Du bleu dans les yeux » 11/12/07

20h4500 : 45 : 00

Documentaire : « Du bleu dans les yeux »

Date : 11/12/07

Heure : 20h45

Durée : 00 : 45 : 00

Réalisateur: Thomas RISCH et Jérôme MIGNARD

SUJET : Du 29 juillet au 4 août a eu lieu à Copenhague la cinquième édition de la Homeless World

Cup, la Coupe du monde des sans-abri, qui rassemble des sportifs de 48 nations. Deux mois plus

tôt, à Paris, l’équipe française avait été constituée à l’initiative du Collectif Remise en Jeu, lors d’un

tournoi au Parc des Princes. Les joueurs qualifiés ont tous comme point commun de n’avoir pas de

logement. L’équipe du film a accompagné, dix jours durant, ces Bleus bis, si heureux de porter le

drapeau français au Danemark. Bien sûr, ils n’ont ni la condition physique d’un Zidane, ni la

technique d’un Thierry Henry, mais ils tiennent à concourir, sous le regard admiratif d’Eric

Cantona.

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RADIO

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