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REVUE DE PRESSE 2016-2017 ANNEXE 1

REVUE DE PRESSE - Revivre...REVUE DE PRESSE 2016-2017 ANNEXE 1. 2 Le prestigieux quotidien Le Monde a consacré le 6 avril un papier sur le trouble bipolaire où il est mentionné

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REVUE DE PRESSE2016-2017

ANNEXE 1

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Le prestigieux quotidien Le Monde a consacré le 6 avril un papier sur le trouble bipolaire où il est mentionné l'apport du programme de soutien à l'autogestion J'avance ! de Revivre

Entrevue avec Jean-Rémy Provost

Le Monde6 avril 2016Sandrine Cabut

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5/29/2017 VOUS VOUS CROYEZ INVINCIBLE? | Stéphanie Fontaine | Pulse | LinkedIn

https://www.linkedin.com/pulse/vous-croyez-invincible-st%C3%A9phanie-fontaine 1/7

VOUS VOUS CROYEZ INVINCIBLE?Publié le 30 avril 2016

VOUS VOUS CROYEZ INVINCIBLE ? Je le croyais moi-aussi.

25 ans, il me semble que c’est l’âge où on commence à atteindre son plein potentiel. Jeme souviens que ma vie a changé après mes 25 ans. Auparavant, tout me semblaitfacile, la vie me souriait. Je me disais même que j’avais été choisie par l’étoile dubonheur.

Mais j’avais cette étrange impression… L’impression que le soleil ne brillerait peut-êtrepas infiniment et qu’un jour, il m’arriverait quelque chose de terrible. Et ce terrible, pourmoi, ça aurait été de perdre la vue. Perdre la vue, cela voulait dire cesser de pouvoirm’émerveiller devant un coucher de soleil, ne jamais voir le sourire de mon enfant,cesser de voir le regard de ceux qui m’aiment.

Je n’ai pas perdu la vue, mais j’ai perdu quelque chose que je n’aurais jamais imaginéqu’on puisse perdre. Personne – non personne – ne m’avait jamais dit qu’on pouvaitconserver ses yeux, mais ne plus voir la beauté du monde.

UN PLONGEON VERTIGINEUX DU SOMMET VERS LES PLUS BAS-FONDS

Pendant ce qu’on a appelé plus tard un épisode de dépression majeure avec élémentspsychotiques, j’ai cessé de voir la beauté du monde, j’ai cessé de croire en l’amour deceux qui m’aimaient, j’ai arrêté de croire que j’aurais un jour des enfants. Ma vie s’estarrêtée du jour au lendemain. Quelques mois auparavant, j’avais été transférée par monemployeur à Londres, en plein cœur des marchés financiers réservés aux plus

Stéphanie FontaineVisage de la maladie mentale 2016 et Directrice - Programme J'a…

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Stéphanie Fontaine sur LinkedIn30 avril 2016

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performants et ambitieux de ce monde. J’en suis revenue pour être hospitalisée,complètement dysfonctionnelle. Un plongeon vertigineux du sommet vers les plus bas-fonds, avec un sentiment atroce de culpabilité et d’autostigmatisation, dans la plusintolérable des souffrances.

Et longtemps après que la douleur se soit estompée de mon quotidien, longtemps aprèsque j’ai repris le rythme effréné de ma carrière d’actuaire, j’ai continué de croirequ’aucune douleur ne pouvait être plus grande que celle que l’on ressent lorsqu’ontouche son propre abîme personnel et que les pensées suicidaires deviennent de plus enplus insistantes. En écrivant ces mots, encore aujourd’hui, les tremblements de mesmains sont incontrôlables.

QUAND « L’ENFER » A DEUX VISAGES

Mais quelques années plus tard, j’ai compris que « le pire » pouvait avoir deux visages.Ma vie était alors dans un grand tournant: je venais de mettre fin à une relation perfideet destructrice et j’avais entrepris un retour aux études dans un MBA international. Moiqui avais déjà une belle carrière dynamisée par des voyages et des rencontres avec lahaute direction d’entreprises, je m’en allais vers des horizons encore plus prometteurs –j’étais maître de ma vie. Peut-on penser que l’enthousiasme et l’optimisme puissentdevenir trop intenses ? Ou même dangereux ? Dans mon cas, accompagnés d’uneénergie débordante, d’un sentiment de ne plus avoir besoin de dormir, ils ont eu un effetdévastateur en déclenchant un épisode de manie avec psychose. Cette fois-là, ce n’estpas un mois, mais deux mois que j’ai passés à l’hôpital psychiatrique. Et j’étais dans untel état qu’on a dû m’enfermer pendant des semaines. J’ai connu la camisole de force etje peux vous dire que je la méritais. On a dû repeindre ma chambre après mon passage.Mon anniversaire de 30 ans, je l’ai passé à chanter à tue-tête la chanson de Jean-PierreFerland : « c’est à 30 ans, que les femmes sont belles… ». Et lorsque les gens medemandent où j’étais lors des événements du 11 septembre 2001, je ne peux que penser :dans la tour de mes propres cauchemars.

C’est alors que les psychiatres ont conclu que j’étais bipolaire, car j’avais cette« capacité » non seulement d’être frappée par la dépression, mais également par lamanie, avec psychose comme cerise sur le sundae. Durant cet épisode, j’ai eul’impression que mon univers était remplacé par un autre, un univers inconnu, effrayant.Et mes proches ont eu l’impression d’avoir perdu leur sœur, leur amie, leur fille. Enécrivant ces mots, en les relisant, j’ai le cœur qui bat la chamade, même 15 ans plustard. Un épisode de maladie mentale, c’est un peu perdre la vie, parce que c’estperdre l’essence même de qui nous sommes.

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https://www.linkedin.com/pulse/vous-croyez-invincible-st%C3%A9phanie-fontaine 3/7

(Ci-dessus:Extrait de mon journal intime, le 7 septembre 2001, écrit dans ma chambre del’unité psychiatrique de l’Hôpital général de Montréal, en plein épisode depsychose)

25 ans de soutien et 15 ans de rétablissement

Aujourd’hui, les 25 ans de l’organisme Revivre coïncident avec le 15e anniversaire demon rétablissement. En 2001, j’ai été l’une des 10 000 personnes soutenuesannuellement par Revivre vers la voie du rétablissement et de l’autogestion. Avec lesoutils qu’ils m’ont aidée à bâtir, j’ai pu vivre les 15 dernières années de manièrepleinement satisfaisante :

j’ai mené une carrière fructueuse en actuariat avec de nombreuses promotions,

j’ai rencontré un conjoint merveilleux,

j’ai pu voir la beauté du monde à travers des voyages extraordinaires,

j’ai appris à faire du wakeboard ;o) et

j’’ai mis au monde l’enfant qui est bien sûr le plus magnifique au monde.

Certains seront peut-être perplexes quand ils découvriront en lisant ce « coming out »que je suis bipolaire. Dans les faits, de par mon rétablissement, la seule chose qui medistingue d’une personne non diagnostiquée, c’est qu’il y aura toujours cette épée deDamoclès au-dessus de ma tête qui menace l’équilibre de ma vie et celle de mesproches. L’hygiène de vie et le sommeil constituent pour moi une prescription médicale.Je suis l’exemple vivant que la maladie mentale peut frapper n’importe qui et quen’importe qui peut s’en sortir.

Nous sommes 600 000 personnes à chaque année à être atteints au Québec des troublesqui sont au cœur de la mission de Revivre : l’anxiété, la dépression, la bipolarité. Vousavez bien lu : 600 000 personnes à chaque année ! Dans l’espace d’une vie, c’est 1

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(Ci-dessus:Extrait de mon journal intime, le 7 septembre 2001, écrit dans ma chambre del’unité psychiatrique de l’Hôpital général de Montréal, en plein épisode depsychose)

25 ans de soutien et 15 ans de rétablissement

Aujourd’hui, les 25 ans de l’organisme Revivre coïncident avec le 15e anniversaire demon rétablissement. En 2001, j’ai été l’une des 10 000 personnes soutenuesannuellement par Revivre vers la voie du rétablissement et de l’autogestion. Avec lesoutils qu’ils m’ont aidée à bâtir, j’ai pu vivre les 15 dernières années de manièrepleinement satisfaisante :

j’ai mené une carrière fructueuse en actuariat avec de nombreuses promotions,

j’ai rencontré un conjoint merveilleux,

j’ai pu voir la beauté du monde à travers des voyages extraordinaires,

j’ai appris à faire du wakeboard ;o) et

j’’ai mis au monde l’enfant qui est bien sûr le plus magnifique au monde.

Certains seront peut-être perplexes quand ils découvriront en lisant ce « coming out »que je suis bipolaire. Dans les faits, de par mon rétablissement, la seule chose qui medistingue d’une personne non diagnostiquée, c’est qu’il y aura toujours cette épée deDamoclès au-dessus de ma tête qui menace l’équilibre de ma vie et celle de mesproches. L’hygiène de vie et le sommeil constituent pour moi une prescription médicale.Je suis l’exemple vivant que la maladie mentale peut frapper n’importe qui et quen’importe qui peut s’en sortir.

Nous sommes 600 000 personnes à chaque année à être atteints au Québec des troublesqui sont au cœur de la mission de Revivre : l’anxiété, la dépression, la bipolarité. Vousavez bien lu : 600 000 personnes à chaque année ! Dans l’espace d’une vie, c’est 1

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personne sur 5 qui en sera atteinte. Nous serons tous affectés par ces problématiques,soit directement, soit à travers l’un de nos proches.

Et pourtant, les soins en santé mentale sont à ce point sous-financés qu’on peut parlerd’un véritable tiers monde de notre système de santé. Et ça me révolte…

Croire au pouvoir de la personne d’agir sur sa santé mentale

Il y a 15 ans, Revivre m’a aidée à transformer ma vie. L’automne dernier, après desannées de bénévolat auprès d’eux, j’ai mis de côté ma carrière en actuariat pour meconsacrer entièrement à la cause de la santé mentale et aider à mon tour à transformerRevivre pour faire en sorte de multiplier l’impact de cet organisme. Nous aidons 10 000personnes chaque année. C’est beaucoup, mais c’est trop peu. Nous recevons destémoignages émouvants de participants à nos ateliers d’autogestion qui nous disent àquel point cela a contribué à changer leur vie. Mais nous recevons aussi des appelsdéchirants de personnes qui n’ont pas accès à ces ressources.

Croire au pouvoir de la personne d’agir sur sa santé mentale, c’est ce qu’on appellel’autogestion. Et Revivre a mis en application ce concept novateur dans les dernièresannées en plaçant la personne au centre des traitements, en la croyant qu’elle peutdevenir experte de sa santé, en l’aidant à miser sur ses outils et ses ressources et à endévelopper d’autres. Le soutien à l’autogestion contribue ainsi à prévenir les rechutes, àdiminuer la sévérité des symptômes, à rester fonctionnel dans le monde du travail, maisaussi auprès des siens, tout en réduisant la souffrance.

Revivre a bâti J’avance!, un programme d’ateliers d’autogestion dont le contenu a étévalidé par des experts et qui a fait l’objet d’une étude universitaire pour en mesurerl’efficacité. Grâce à plus de 14 000 heures de travail, à la collaboration de plus de 40experts et un investissement de plus 0,6 million $, nous recevons des centaines detémoignages de participants et la reconnaissance de plus en plus généralisée de ceprogramme par les intervenants en santé mentale. Nous avons l’obligation morale detrouver les moyens pour rendre cet outil accessible au plus grand nombre possible depersonnes. Pour en savoir plus : http://javance.revivre.org/

Aider des milliers de personnes à voir à nouveau la beauté du monde

Revivre a 25 ans : il me semble que c’est l’âge où on commence à atteindre son pleinpotentiel. Pour aider Revivre à multiplier son impact, voici quelques moyens biensimples, à la portée de tous :

1. Parlez de Revivre à une personne qui vous inquiète, chez qui vous avez noté unchangement de comportement ou d’attitude. Osez engager la conversation.

2. Faites un don à Revivre, à la hauteur de vos besoins. Par exemple, un montant de 30$ pourrait permettre d’offrir un soutien ponctuel à une personne, pour l’aiguillervers des outils ou des ressources dans l’accueil de la personne dans sa globalité et le

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soutien à l’autogestion. Avec de plus gros montants, nous pouvons offrir un serviceplus intensif comme nos ateliers d’autogestionJ’avance ! http://www.revivre.org/don.php

3. Cet article a été extrêmement pénible à écrire et à relire. Cela fait des mois que lapremière ébauche a été rédigée. Au moment de le publier, mon cœur semble vouloirsortir de ma poitrine. J’espère sincèrement qu’il peut faire une petite différence etj’ignore si j’aurai le courage ou la naïveté de répéter l’expérience. Alors s.v.p., allez-y et partagez mon histoire : PARTAGEZ.

Merci d’aider Revivre et merci d’aider des milliers de personnes à voir à nouveau labeauté du monde !

Joyeux 25e anniversaire à Revivre et bonne semaine de la santé mentale à tous !

Soirée-bénéfices 25e anniversaire Donnez le goût de revivre du 16 mai 2017 :http://www.revivre.org/donnez-gout-de-revivre/

Stéphanie Fontaine, le 29 avril 2016

(L'article témoignage ci­dessous a été publié en 2002, un an après avoir reçu lediagnostic de trouble bipolaire)

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Stéphanie FontaineVisage de la maladie mentale 2016 et Directrice - Programme J'avance! chez Revivre12 articles

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Martin FortierChief Financial Management Officer, Malaysia at Sun Life Financial

J'admire ton courage et ta détermination Stéphanie! Ton article est très touchant. Je te souhaite lemeilleur des succès dans ta démarche pour aider les gens en difficulté à se rétablir.

8 mo

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C’est pour ce genre de témoignage que Revivre existe. Qu’il est utile d’en-tendre et de ressentir ce qu’une per-sonne peut traverser comme épreuve avant de se rétablir. Que pour une Stéphanie qui se dévoile il y ait tant d’autres Stéphanie que Revivre peut aider à trouver le chemin de l’espoir.

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5/29/2017 Le TOC dans la tête | Catherine Handfield | Santé

http://www.lapresse.ca/vivre/sante/201607/14/01-5000942-le-toc-dans-la-tete.php 1/3

Publié le 14 juillet 2016 à 12h19 | Mis à jour le 14 juillet 2016 à 13h09

Le TOC dans la tête

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Catherine HandfieldLa PresseLe trouble obsessionnel compulsif (TOC) touche de 2 à 3 % de la population, soit 750 000 Canadiens. Pourtant, il demeurelargement méconnu. Voici quelques mythes et quelques réalités à propos de ce trouble sous­diagnostiqué.

Tout le monde a un petit TOC

Certes, on a tous nos petites manies: vérifier la porte deux fois, appuyer trois fois sur le bouton de l'ascenseur... Mais cesgestes demeurent anodins, souligne Kieron O'Connor, directeur du Centre d'études sur les troubles obsessionnels compulsifset les tics à l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

Quand c'est problématique, dit­il, les gens sont obligés de le faire, poussés par une obsession, une angoisse. «Une personnepeut avoir plus d'une obsession et compulsion, mais souvent, les gens sont poussés par une obsession dans un domaine enparticulier», dit­il.

Le diagnostic clinique est posé lorsque le trouble envahit la personne plus d'une heure par jour et entraîne une souffrancesignificative ou des problèmes de fonctionnement. Le TOC touche aussi bien les hommes que les femmes.

Il s'agit souvent de la peur des microbes

«Le TOC est un trouble très hétérogène qui comprend plusieurs sous­types», explique Debbie Sookman, directrice de laClinique du trouble obsessionnel compulsif du Centre universitaire de santé McGill. La peur de la contamination est en un,celle d'être responsable d'un malheur en oubliant de faire quelque chose en est un autre. Mais il en existe de moins connus:des gens ont peur de blesser ou tuer quelqu'un (en voiture, par exemple), d'autres qui se préoccupent de façon excessive del'organisation et de la symétrie. Le TOC peut aussi se présenter de façon très discrète pour autrui, sous forme de penséesintrusives liées à la religion, à la sexualité, à la violence; peur de faire quelque chose d'immoral ou d'embarrassant...

Les gens qui ont un TOC ont des pes pensées bizarres

«Les gens normaux ont ces pensées, mais la différence, c'est que les gens avec un TOC éprouvent de la détresse à proposde pensées qui sont importantes pour eux, ils leur portent une grande attention, explique Debbie Sookman. La personne faitun effort pour neutraliser les pensées, pour s'en débarrasser, ce qui augmente leur fréquence.» Les compulsions ­ ou rituels ­

5/29/2017 Le TOC dans la tête | Catherine Handfield | Santé

http://www.lapresse.ca/vivre/sante/201607/14/01-5000942-le-toc-dans-la-tete.php 1/3

Publié le 14 juillet 2016 à 12h19 | Mis à jour le 14 juillet 2016 à 13h09

Le TOC dans la tête

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Catherine HandfieldLa PresseLe trouble obsessionnel compulsif (TOC) touche de 2 à 3 % de la population, soit 750 000 Canadiens. Pourtant, il demeurelargement méconnu. Voici quelques mythes et quelques réalités à propos de ce trouble sous­diagnostiqué.

Tout le monde a un petit TOC

Certes, on a tous nos petites manies: vérifier la porte deux fois, appuyer trois fois sur le bouton de l'ascenseur... Mais cesgestes demeurent anodins, souligne Kieron O'Connor, directeur du Centre d'études sur les troubles obsessionnels compulsifset les tics à l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

Quand c'est problématique, dit­il, les gens sont obligés de le faire, poussés par une obsession, une angoisse. «Une personnepeut avoir plus d'une obsession et compulsion, mais souvent, les gens sont poussés par une obsession dans un domaine enparticulier», dit­il.

Le diagnostic clinique est posé lorsque le trouble envahit la personne plus d'une heure par jour et entraîne une souffrancesignificative ou des problèmes de fonctionnement. Le TOC touche aussi bien les hommes que les femmes.

Il s'agit souvent de la peur des microbes

«Le TOC est un trouble très hétérogène qui comprend plusieurs sous­types», explique Debbie Sookman, directrice de laClinique du trouble obsessionnel compulsif du Centre universitaire de santé McGill. La peur de la contamination est en un,celle d'être responsable d'un malheur en oubliant de faire quelque chose en est un autre. Mais il en existe de moins connus:des gens ont peur de blesser ou tuer quelqu'un (en voiture, par exemple), d'autres qui se préoccupent de façon excessive del'organisation et de la symétrie. Le TOC peut aussi se présenter de façon très discrète pour autrui, sous forme de penséesintrusives liées à la religion, à la sexualité, à la violence; peur de faire quelque chose d'immoral ou d'embarrassant...

Les gens qui ont un TOC ont des pes pensées bizarres

«Les gens normaux ont ces pensées, mais la différence, c'est que les gens avec un TOC éprouvent de la détresse à proposde pensées qui sont importantes pour eux, ils leur portent une grande attention, explique Debbie Sookman. La personne faitun effort pour neutraliser les pensées, pour s'en débarrasser, ce qui augmente leur fréquence.» Les compulsions ­ ou rituels ­

La Presse14 juillet 2016Catherine Handfield

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5/29/2017 Le TOC dans la tête | Catherine Handfield | Santé

http://www.lapresse.ca/vivre/sante/201607/14/01-5000942-le-toc-dans-la-tete.php 2/3

sont une façon mal adaptée de tenter de calmer l'anxiété générée par l'obsession, mais paradoxalement, plus les gensvérifient, plus le doute revient. Certaines compulsions se font sous forme de gestes (nettoyer de façon excessive, vérifier quela porte est verrouillée, faire demi­tour en voiture pour s'assurer qu'on n'a heurté personne, déplacer les objets pour qu'ilssoient bien alignés), d'autres sont mentales (compter, exécuter un rituel magique, remplacer les pensées anxiogènes par despensées réconfortantes, tester mentalement son orientation sexuelle, etc.).

Il est incurable

«Il y a 20 ans, quand j'ai commencé à faire de la recherche, le TOC était considéré comme un problème incurable, presqueneurologique», se souvient Kieron O'connor. La grande avancée, depuis 20 ans? Le développement de la thérapiecomportementale, «qui porte sur la façon de penser, la façon de se comporter et le fait qu'on peut contrôler les obsessions,les pensées», explique M. O'Connor. Avec l'aide d'un spécialiste, les patients peuvent atteindre une rémission complète dessymptômes. «Ça ne veut pas dire que la personne n'aura plus de pensées pénibles ­ tout le monde en a, précise DebbieSookman. Mais ils ne vont plus les ritualiser et y répondre.» Moins on attend pour traiter les symptômes, mieux c'est.

La thérapie cognitive est le traitement de choix

Le traitement de première ligne demeure la thérapie cognitive comportementale spécialisée pour le TOC, indique DebbieSookman, aussi présidente de l'Institut canadien des troubles obsessifs compulsifs. On invite le patient à développer desstratégies pour répondre aux obsessions et on l'invite, graduellement, à s'exposer aux situations qu'il craint sans faire decompulsions. Kieron O'Connor, pour sa part, a élaboré une nouvelle approche cognitive ­ la thérapie basée sur les inférences­ qui s'attarde aux croyances. Pourquoi la personne a­t­elle pensé que ses mains étaient sales, que le four était resté allumé?Ce doute serait issu d'un raisonnement invalide. «C'est toujours quelque chose d'exagéré, de non pertinent, ou qui est issud'une mauvaise association», explique Kieron O'connor, qui souligne que les gens qui ont un TOC ont tendance à s'investirdans les possibilités imaginaires plutôt que dans la réalité.

Les gens doivent prendre des antidépresseurs à vie

Non. Les médicaments de première ligne pour le TOC sont les antidépresseurs qui agissent sur le système sérotoninergique(Luvox, Zoloft, Prozac, etc.). «Certaines personnes avec le TOC auront besoin de pharmacothérapie en plus de la thérapie,mais la recherche actuelle montre que le traitement de première ligne, pour de nombreux patients, est la thérapie cognitivecomportementale spécialisée pour le TOC [sans médication]», indique Debbie Sookman. Quand le patient réussit sa thérapie,souligne Kieron O'Connor, il peut diminuer graduellement sa médication jusqu'à ce qu'il n'en ait plus besoin. Soulignons quecertains préfèrent conserver le soutien d'une dose ­ parfois très réduite ­ d'antidépresseur, qui agit sur les symptômes duTOC.

Il est lié à l'enfance

Les causes du TOC ne sont pas connues, mais des experts ont avancé diverses hypothèses. La génétique pourrait être encause (la moitié des gens atteints ont un membre de la famille qui l'est aussi), tout comme une propension à s'inquiéter, maisdes facteurs liés à l'environnement pendant l'enfance pourraient aussi jouer un rôle, indique Kieron O'Connor, qui a mené uneétude sur le sujet. «L'expérience de l'enfance semble indiquer que les gens ont appris, par procuration, à ne pas avoirconfiance en eux­mêmes, dans leurs sens, dans leur jugement, dit­il. Qu'il faut toujours faire référence à une autre personnepour savoir ce qui est la bonne chose à faire, pour savoir ce qui est le bon jugement. Ça peut arriver par des parents, par despairs, ou par toute autre figure d'autorité.»

Besoin d'aide?

Vous pensez souffrir de trouble obsessionnel compulsif? Voici quelques références.

> Le Centre d'études sur les troubles obsessionnels compulsifs et les tics de l'Institut universitaire en santé mentale recrutedes personnes aux prises avec un TOC pour comparer les effets de la thérapie basée sur les inférences, une approchecognitive élaborée par Kieron O'connor.

> L'Institut canadien des troubles obsessifs compulsifs mène une campagne de financement avec l'objectif de récolter3 millions de dollars pour investir dans des programmes destinés à améliorer la qualité et l'accessibilité à des traitementsspécialisés pour le TOC tout au long de la vie.

> La Fondation québécoise pour le trouble obsessionnel compulsif, un organisme sans but lucratif, vise à favoriserl'intégration sociale de ceux qui souffrent du trouble obsessionnel compulsif (TOC).

> Revivre, l'Association québécoise du soutien aux personnes souffrant de troubles anxieux, dépressifs ou bipolaires, a pourmission d'accompagner les personnes et les aider à mettre en place des moyens pour arriver à mieux vivre au quotidien.

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Revivre19 juillet 2016Jean-Rémy Provost

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Une membre de l’équipe de Revivre nommée officiellement « Visage de la santé mentale » ! Stéphanie Fontaine, direc-trice, J’avance ! a été nommée l’un des quatre « Visages de la santé mentale » par l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale. Stéphanie a utilisé les services de Revivre suite à son diagnostic du trouble bipolaire ( voir son vidéo témoignage ). Elle célèbre cette année son 15e anniversaire de rétablissement. De la part de toute l’équipe de Revivre : félicitations Stéphanie !

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Le Huffington Post Québec | Par Mélissa Pelletier

Publication: 04/08/2016 16:59 EDT Mis à jour: 05/08/2016 21:35 EDT

Véronique Bannon de retour au petit écran dans unprojet touchant (ENTREVUE)

Véronique Bannon a en ému plus d'un lorsqu'elle s'est ouverte sur sa tentative de suicide en entrevue avec Le Huffington Post Québec plustôt cette année. Celle qui s'était éloignée du petit écran dernièrement - notamment pour soigner sa dépression, son trouble panique et sonanorexie - peut maintenant le crier sur tous les toits: elle sera de retour à la télévision très bientôt, dans un documentaire de Guy Latraversesur les ondes de Canal Vie en février 2017. Entrevue avec la comédienne, femme d'affaires, porte-parole de l'organisme Revivre - et bientôtanimatrice - qui entre dans une toute nouvelle phase de sa vie.

C'est Guy Latraverse - lui-même atteint de bipolarité et le président de l'organisme Revivre - qui a eu l'idée de revenir 17 ans plus tard sur ledocumentaire La Dépression chez les jeunes: «En 1999, Guy Latraverse a travaillé sur un documentaire qui abordait la maladie mentale. Àl'époque, c'était encore très tabou. Le film montrait notamment quatre jeunes malades, entre 15 et 20 ans, et le diagnostic était loin d'êtreclair. Tout le monde faisait des dépressions! En regardant ça, j'ai pleuré tout le long. J'ai réalisé qu'on a évolué, mais pas tant que ça. Lestechniques d'intervention ont vraiment changé: maintenant, on peut faire la différence entre dépression, anxiété, bipolarité...»

Une évolution majeure en peu de temps, que Latraverse a eu envie d'explorer en retrouvant les quatre jeunes en vedette dans La Dépressionchez les jeunes. «Guy m'a dit qu'il avait envie de revoir ces personnes-là. Voir comment ils avaient évolué, s'ils s'en étaient sortis.Aujourd'hui, ce sont des gens qui vont super bien.» Parce que ces personnes ont eu l'aide appropriée et la volonté de mener une vie sereine,

Ma Maladie Mentale :Véronique Bannon

Ma Maladie Mentale:Jonathan Roberge

Ma Maladie Mentale:Florence K

Ma maladie mentale :Stefie Shock

Ma maladie mentale:François Massicotte

Ma Maladie Mentale:Marie­Claude Savard

Ma Maladie Mentale : Véronique Bannon

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Huffington Post4 août 2016Mélissa Pelletier

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surtout. «Quand on souffre de maladie mentale, on a un choix à faire. Est-ce qu'on décide de s'en sortir ou non? Si on reste dans la merde, çapeut finir en suicide. Ma meilleure amie a perdu son mari à cause d'un cancer très grave, et ça m'a fait réaliser que certains n'ont pas droit aupardon.»

En commençant le projet, qui a présentement comme titre provisoire Des milliers de levers de soleil, Guy Latraverse a tout de suite euVéronique Bannon en tête pour l'animation. «Il m'a dit: "Je te veux comme animatrice. Avec ce que tu as vécu, la compassion, la bataille."Souvent, les gens me disent que j'ai fait un cheminement incroyable. Que je devrais me voir comme eux me voient. J'ai encore des rechutes,ça arrive. Mais maintenant, je sais que je vais m'en sortir.»

LIRE AUSSI: Ma maladie mentale: «Je ne peux plus mourir, j'ai mon fils» - Véronique Bannon (VIDÉO)

Le côté méconnu de la médaille

Quand on parle de maladie mentale, on parle beaucoup d'énorme souffrance, d'incompréhension de l'entourage, de la difficulté à demeurerfonctionnel... Le portrait est réel, mais bien sombre pour toute personne qui tente de s'informer sur le sujet. Avec ce nouveau documentaire,Guy Latraverse a plutôt en tête de se concentrer sur le positif. Quel positif? Celui qui subvient quand une personne arrive à s'en sortir entrouvant un équilibre dans sa médication notamment, mais surtout, dans sa vie en acceptant sa condition de santé. «C'est comme le diabète:il faut une médicamentation et personne ne juge ça!»

Pour les personnes qu'on retrouvera 17 ans plus tard, qui ne se sont jamais rencontrées, se sera l'occasion de partager ensemble leursexpériences devant la caméra. Un moment qui risque d'être très fort en émotions. «Ces gens vont réellement bien et c'est beau à voir. Ils ontdes carrières, des familles. Je ne dis pas qu'ils n'ont jamais eu de rechute, mais ils arrivent à bien gérer leur vie aujourd'hui.»

Retour vers le petit écran

Celle qu'on a vue il y a quelques années dans Virginie et Watatatow, notamment, flirtait avec l'idée de revenir à ses premières amoursdepuis un certain temps. «Avant, je voyais le métier d'une façon malsaine. Je voulais être partout, me faire voir. Avant, la critique pouvaitme détruire. Aujourd'hui, non. J'ai hâte de recommencer. Je parle avec mon agente de plein de possibilités, on monte un nouveau plan decarrière...»

Un plan qui implique le jeu, mais aussi l'animation. «Ça me tentait depuis un bon moment. Mon agente m'a demandé si j'étais prête. Oui, jeme sens prête à revenir. Tout s'est placé dans ma vie: j'ai 40 ans, une maison, un amoureux, un enfant... Je suis retombée en amour avec cemétier-là parce que je le vois différemment. Ce n'est pas aussi beau que je pensais, mais je veux le faire le plus honnêtement possible.»Véronique Bannon risque donc d'annoncer d'autres bonnes nouvelles professionnelles sous peu! À suivre...

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Madame Marjolaine Gascon Depatie, formatrice et animatrice chez Revivre et membre de l’équipe de conception des ateliers est venu parler de l’autogestion de la bipo-larité. Il est possible de reprendre du pouvoir sur sa santé mentale !

ALPPAMM29 août 2016

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PORTRAITEN BREF

Au Québec et au Canada, près d’une personne sur cinq est atteinte de troubles mentaux. Près de 65 % de ces

troubles sont de type anxio-dépressif ; au Québec, ils touchent 581 000 per- sonnes, soit environ 7,5 % de la population (Lesage et Émond, 2012).

Depuis 25 ans, l’organisme communautaire Revivre vient en aide aux personnes atteintes de dépression, de troubles anxieux ou de bipolarité, ainsi qu’à leurs proches. Il prodigue un soutien ponctuel sous forme d’écoute, d’information et de références, de même qu’un suivi psychoactif.

Les ateliers

Depuis 2012, le programme J’avance ! offre cinq ateliers sur l’autogestion de l’anxiété, la dépression, la bipolarité, l’estime de soi et le milieu de travail. « La mise en œuvre des ateliers a nécessité 14 000 heures de travail sur cinq ans. Plus de 40 experts, dont une infirmière, ont ensuite participé à la validation », signale Stéphanie Fontaine, directrice projets spéciaux – programme J’avance !

Issus d’un processus rigoureux et s’appuyant sur des données cliniques, les ateliers s’inspirent des modèles d’autogestion des maladies chroniques. Les rencontres hebdomadaires de deux heures et demie rassemblent dix à quinze personnes durant une dizaine de semaines. Les animateurs, soit des psychologues, travailleurs sociaux, infirmières, ergothérapeutes ou autres intervenants, suivent sept heures de formation et travaillent en duo.

L’étude d’évaluation de l’acceptabilité et de l’efficacité de l’atelier d’autogestion de la dépression a été menée auprès de 46 participants par Vitalité, le Laboratoire de recherche sur la santé de l’Université du Québec à Montréal. Quatre mois après le déroulement de l’atelier, on observe une diminution significative des symptômes, une plus grande compréhension de la dépression, un sentiment accru d’auto-efficacité et de meilleurs comportements d’autogestion. Les participants apprécient l’effet positif du groupe, la qualité de l’animation et des fascicules, l’alternance entre la théorie et la pratique et les discussions (Houle et al., 2014).

En chiffres

Au cours des 25 dernières années, Revivre a aidé un quart de million de personnes et mené quelque 300 000 interventions, ce qui correspond à environ 10 000 personnes annuellement.

Au printemps 2016, les cinq ateliers du programme J’avance! avaient été suivis par 1 680 participants dans 23 villes de 8 régions. Les ateliers sont offerts à Revivre et dans les bureaux d’autres organisations. Denyse Perreault

Pour en savoir plus : http://javance.revivre.org/

SourcesEntrevue téléphonique avec Stéphanie Fontaine le 18 mai 2016.Houle, J., S. Meunier, G. Gauvin, F. Lespérance, P. Roberge, M. Provencher et al. Évaluation de l’acceptabilité et de l’efficacité potentielle de l’Atelier d’autogestion de la dépression de Revivre, Montréal, Université du Québec à Montréal, 2014, 26 p. [En ligne : http://vitalite.uqam.ca/revivre-presentation.html]Lesage, A. et V. Émond. « Surveillance des troubles mentaux au Québec : prévalence, mortalité et profil d’utilisation des services », Surveillance des maladies chronique, n° 6, Institut national de santé publique, 2012, 15 p. [En ligne : www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1578_SurvTroublesMentauxQc_PrevalMortaProfilUtiliServices.pdf]

Le programme J’avance!

« En offrant ces ateliers au sein de leur

organisation, les infirmières peuvent jouer un rôle déterminant dans le déploiement de cette approche novatrice en expansion rapide partout au Québec. »

Stéphanie FontaineDirectrice projets spéciaux – Programme J’avance!

« Les participants apprennent les uns des autres et tissent des liens. Le soutien à l’autogestion les aide à jouer un rôle plus actif dans leur processus de rétablissement. Dans ma pratique avec d’autres clients, j’utilise les principes et outils J’avance ! »

Patsy DuretteInfirmière, équipe santé mentale adulte première ligne, CISSS du Bas-Saint-Laurent

« La position névralgique des infirmières en fait de puissants agents de soutien à l’autogestion. Plusieurs souhaitent avoir de meilleurs outils pour aider leur patient à reprendre du pouvoir sur leur santé mentale. Lorsqu’elles s’appuient sur un programme solide, leur rôle n’en est que renforcé. »

Bruno CollardCoordonnateur de la conception et de la validation du programme J’avance!

L’autogestion en santé mentale :

Encadré 1 L’autogestion

L’autogestion de la santé se définit par quatre mots : connaître, évaluer, choisir, agir.

L’organisme Revivre accompagne les participants vers une meilleure autogestion de leur santé mentale. Il les aide à adopter des stratégies pour parvenir à mieux vivre au quotidien.

L’approche privilégiée est une responsabilisation et une reprise du pouvoir sur leur santé, en respectant le rythme de chacun.

Perspective infirmièreAutomne 2016

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Sensibiliser et réduire les préjugésDes bons coups à partager ?

@SSMMCanada #SSMM2016Merci aux organismes suivants pour leur soutien à la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales :

Stéphanie FontaineStéphanie célèbre cette année son 15e anniversaire de rétablissement du trouble bipolaire. Des épisodes de dépression et de manie (surexcitation) avec éléments psychotiques l’ont conduite à l’hôpital à deux reprises avant qu’elle ne reçoive ce diagnostic. Pour reprendre ses activités et la poursuite de ses rêves, Stéphanie s’est alors entourée de ressources professionnelles, notamment pour la médication, la psychothérapie et la musicothérapie, mais également de ressources communautaires qui l’ont aidée à assurer une meilleure autogestion de ses symptômes. La présence de sa famille et de ses proches, ainsi que le soutien de ses employeurs, ont également compté pour beaucoup dans son rétablissement.

Elle mène une vie pleinement satisfaisante malgré les symptômes qu’elle doit encore parfois gérer. Outre un beau parcours professionnel comme actuaire, elle a aussi réalisé de magnifi ques voyages sur l’océan avec son conjoint et son petit garçon à bord de leur voilier. Récemment, elle a mis de côté sa carrière en actuariat pour joindre Revivre, un organisme sans but lucratif, avec comme objectif de rendre accessible à tous leurs ateliers d’autogestion en santé mentale. L’histoire de Stéphanie démontre bien que n’importe qui peut sou rir d’une maladie mentale, mais que tous peuvent aussi aspirer au rétablissement.

Une initiative de Présentée par

Semaine de sensibilisation aux maladies mentales2-8 octobre 2016

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5/29/2017 Le contact, meilleur remède contre la stigmatisation | Montréal Campus

http://montrealcampus.ca/2016/10/le-contact-meilleure-remede-contre-la-stigmatisation/ 1/5

UQAM Société Culture Opinion Vidéos Radio Campus

Dossier: Chaires fraîches

Dossier: Dans l'antre des poètes

Le contact, meilleur remède contre la stigmatisation 031 octobre 2016 Par Sandrine Gagné-Acoulon

Au Québec, plusieurs organismes ont recours au contact comme moyen de contrer la stigmatisation

des maladies mentales. Que ce soit par l’entremise de divers groupes de soutien entre des personnes

atteintes de troubles mentaux ou avec celles qui n’en souffrent pas, les regroupements québécois qui

oeuvrent ainsi seraient des chefs de file en matière de déstigmatisation.

5/29/2017 Le contact, meilleur remède contre la stigmatisation | Montréal Campus

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UQAM Société Culture Opinion Vidéos Radio Campus

Dossier: Chaires fraîches

Dossier: Dans l'antre des poètes

Le contact, meilleur remède contre la stigmatisation 031 octobre 2016 Par Sandrine Gagné-Acoulon

Au Québec, plusieurs organismes ont recours au contact comme moyen de contrer la stigmatisation

des maladies mentales. Que ce soit par l’entremise de divers groupes de soutien entre des personnes

atteintes de troubles mentaux ou avec celles qui n’en souffrent pas, les regroupements québécois qui

oeuvrent ainsi seraient des chefs de file en matière de déstigmatisation.

Montréal Campus31 octobre 2016Sandrine Gagné-Acoulon

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5/29/2017 Le contact, meilleur remède contre la stigmatisation | Montréal Campus

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Volume 37, n°4

5 avril 2017

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C’est du moins ce que pense le psychologue et chercheur américain Patrick Corrigan, qui a pris la parole

à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal le 13 octobre 2016. Ce dernier a louangé le

Québec, qu’il considère comme un modèle en matière de déstigmatisation par le contact.

Le chercheur était de passage dans la métropole pour présenter le fruit de ses recherches sur les

moyens de limiter la stigmatisation. Il a baptisé son concept TLC, sigle anglais pour contact ciblé, local,

crédible et continu. Le concept n’est pas nouveau, et il a déjà a fait ses preuves, notamment au Québec.

L’organisme Revivre, par exemple, chapeaute des groupes d’entraide depuis plusieurs années. « C’est très

important. Ça permet de briser l’isolement et les préjugés de violence. Le partage d’expériences positives de

rétablissement fait du bien aux autres », affirme son président, Jean-Rémy Provost. Il remarque que, grâce

au contact avec des pairs, ceux qui taisent habituellement leurs problèmes s’ouvrent plus. M. Corrigan

explique que pour assurer l’efficacité du contact avec les pairs, il faut que les personnes venues parler de

leurs maladies mentales apparaissent crédibles aux yeux de leurs interlocuteurs.

Le contact est aujourd’hui facilité par les nouvelles technologies. Revivre , qui tente d’assurer une

présence constante sur le web, suggère notamment des capsules-témoignages sur Internet. C’est un

moyen de plus en plus utilisé chez les personnes vivant avec une maladie mentale pour faire un premier

contact avec l’organisme. Par la suite, elles seront incitées à consulter un spécialiste et à participer à des

groupes d’entraide. Jean-Rémy Provost estime que le contact est plus efficace lorsqu’il se fait en

personne et de façon continue, et que la technologie reste un bon moyen de rejoindre les jeunes plus

tôt. « Plus on détecte rapidement les maladies, mieux c’est. 50 % des diagnostics de maladies mentales ont lieu

avant 14 ans », soutient M. Provost.

Il peut être difficile pour un jeune atteint de maladies mentales de s’afficher au grand jour. Plusieurs ont

peur d’être discriminés à l’école. Patrick Corrigan dénonce la façon dont les médias parlent des

personnes atteintes de maladies mentales. Dans 40 % des cas, elles seraient montrées comme des

personnes dangereuses. Une perception tendancieuse puisque « les gens malades sont 2 à 4 fois plus

susceptibles d’être victimes de violence que de commettre des gestes violents », clarifie Jean-Rémy Provost.

Des stéréotypes loin d’être inoffensifs

En plus de faire peser un malaise en présence de personnes atteintes de maladies mentales, les préjugés

rendent difficile l’accès à l’emploi. La discrimination est coriace, même dans le milieu de la psychologie,

alors qu’on remarque fréquemment des traitements inutilement coercitifs selon M. Corrigan. Jean-

Rémy Provost fait écho à ces propos. « Dans la santé, il y a beaucoup de préjugés. Pour quelqu’un qui travaille

de ce domaine, ce n’est pas évident d’en parler. La maladie mentale est également un tabou dans les sports

masculins parce que ça enlève le côté viril », juge M. Provost.

M. Corrigan explique qu’il n’y a pas que les préjugés des autres. Il y aurait également ceux que les

personnes atteintes s’imposent à elles-mêmes : l’autostigmatisation. Il est fréquent d’entendre: « Je n’en

vaux pas la peine », « Je ne serais jamais capable », ou ce genre de discours démontrant un faible niveau

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5/29/2017 Les Petites Entrevues avec Véronique Bannon | Entre Les Deux Oreilles

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Véronique Bannon est comédienne. On a pu la voir, entre autres, dans Watatatow, Lance et Compte, Caméra Café et C.A. Elle est

également porte-parole de Revivre (http://www.revivre.org/), un organisme qui soutient les personnes souffrant de troubles anxieux, de

dépression ou de troubles bipolaires et participe activement à chaque année à la campagne nationale de sensibilisation à la santé

mentale Bell Cause pour la Cause (http://cause.bell.ca/fr/).

Véronique Bannon est la cinquième personnalités (après Clara Hughes (http://entrelesdeuxoreilles.ca/les-petites-entrevues-avec-clara-

hughes/), Patrice Bernier (http://entrelesdeuxoreilles.ca/les-petites-entrevues-avec-patrice-bernier/), Karine Champagne

(http://entrelesdeuxoreilles.ca/les-petites-entrevues-avec-karine-champagne/) et Marie-Soleil Dion (http://entrelesdeuxoreilles.ca/les-

petites-entrevues-avec-marie-soleil-dion/)) à participer au segment “Les petites entrevues Entre les Deux Oreilles”.

____________________________________________________________________________________

Martin Binette : Dans une récente entrevue au Hufngton Post Québec (http://quebec.hufngtonpost.ca/2016/08/04/veronique-bannon-

nouveau-projet-canal-vie_n_11321774.html) tu révélais travailler sur un projet sur la santé mentale. Qu’en est-il au juste et es-tu en

mesure de nous donner plus de détails?

Véronique Bannon : Oui absolument et c’est vraiment passionnant comme projet.

En 1999, le producteur Guy Latraverse et le réalisateur Jean-Pierre Maher ont produit un documentaire sur la santé mentale intitulé La

dépression chez les jeunes.

Dans ce tout nouveau projet on retrouve, 17 ans plus tard, trois personnes qui ont participé au documentaire original. En utilisant des

images d’archives tirées du documentaire original et des extraits d’entrevues lmés cette année, on présente le parcours de Marc-

André, Eric et Annie de 1999 à aujourd’hui.

Par exemple, l’un des participants, Eric, a fait une tentative de suicide en 1985 à l’aide d’une arme à feu. Heureusement, sa tentative a

échouée, mais il reste avec des séquelles importantes : il est aveugle depuis ce jour. Et ce qui est formidable c’est que malgré le fait qu’il

soit aveugle, il vit sa vie et il est heureux aujourd’hui.

Ce qui est intéressant dans ce documentaire, c’est qu’il s’agit de trois personnes différentes avec des histoires et des parcours

complètement différents. Par contre, ce qui les unit, malgré leur vécu propre, c’est qu’ils vivent tous bien avec leur maladie mentale

aujourd’hui. Leur vie a changé, bien sûr, mais ils sont tous heureux et en paix. Ils ont tous des enfants, des emplois. La différence entre

aujourd’hui et il y a 17 ans est tellement marquante, c’est impressionnant.

Notre objectif était de faire un documentaire sur l’espoir.

Je me sens tellement privilégiée de faire partie de ce projet. J’ai vraiment hâte que les gens le voient.

C’est de l’espoir à l’état pur !

Martin Binette : Avec ton vécu avec la maladie mentale, j’imagine que ce projet t’interpelle tout particulièrement ?

Véronique Bannon : Et comment !

Pour moi ce projet est un véritable cadeau.

Quand Guy Latraverse, le producteur, m’a approché, j’ai dit « oui » sans hésiter.

Suivez-moi

(http://entrelesdeuxoreilles.ca)

Martin Binette (Http://Entrelesdeuxoreilles.Ca)Fondateur et Éditeur en chef chez Entre les Deux Oreilles (http://entrelesdeuxoreilles.ca/)

Martin Binette vit avec la maladie mentale depuis la jeune vingtaine. Grâce aux bons soins de son médecin-psychiatre et dusupport de sa famille, il a la chance de vivre aujourd’hui, une vie saine et équilibrée tant au niveau personnel, social queprofessionnel.

(https://www.facebook.com/entrelesdeuxoreilles/)(http://twitter.com/@Les2Oreilles)

Entrevue avec notre porte-parole, Véronique Bannon

Entre les deux oreilles20 novembre 2016Martin Binette

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5/29/2017 Les Petites Entrevues avec Véronique Bannon | Entre Les Deux Oreilles

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Véronique Bannon est comédienne. On a pu la voir, entre autres, dans Watatatow, Lance et Compte, Caméra Café et C.A. Elle est

également porte-parole de Revivre (http://www.revivre.org/), un organisme qui soutient les personnes souffrant de troubles anxieux, de

dépression ou de troubles bipolaires et participe activement à chaque année à la campagne nationale de sensibilisation à la santé

mentale Bell Cause pour la Cause (http://cause.bell.ca/fr/).

Véronique Bannon est la cinquième personnalités (après Clara Hughes (http://entrelesdeuxoreilles.ca/les-petites-entrevues-avec-clara-

hughes/), Patrice Bernier (http://entrelesdeuxoreilles.ca/les-petites-entrevues-avec-patrice-bernier/), Karine Champagne

(http://entrelesdeuxoreilles.ca/les-petites-entrevues-avec-karine-champagne/) et Marie-Soleil Dion (http://entrelesdeuxoreilles.ca/les-

petites-entrevues-avec-marie-soleil-dion/)) à participer au segment “Les petites entrevues Entre les Deux Oreilles”.

____________________________________________________________________________________

Martin Binette : Dans une récente entrevue au Hufngton Post Québec (http://quebec.hufngtonpost.ca/2016/08/04/veronique-bannon-

nouveau-projet-canal-vie_n_11321774.html) tu révélais travailler sur un projet sur la santé mentale. Qu’en est-il au juste et es-tu en

mesure de nous donner plus de détails?

Véronique Bannon : Oui absolument et c’est vraiment passionnant comme projet.

En 1999, le producteur Guy Latraverse et le réalisateur Jean-Pierre Maher ont produit un documentaire sur la santé mentale intitulé La

dépression chez les jeunes.

Dans ce tout nouveau projet on retrouve, 17 ans plus tard, trois personnes qui ont participé au documentaire original. En utilisant des

images d’archives tirées du documentaire original et des extraits d’entrevues lmés cette année, on présente le parcours de Marc-

André, Eric et Annie de 1999 à aujourd’hui.

Par exemple, l’un des participants, Eric, a fait une tentative de suicide en 1985 à l’aide d’une arme à feu. Heureusement, sa tentative a

échouée, mais il reste avec des séquelles importantes : il est aveugle depuis ce jour. Et ce qui est formidable c’est que malgré le fait qu’il

soit aveugle, il vit sa vie et il est heureux aujourd’hui.

Ce qui est intéressant dans ce documentaire, c’est qu’il s’agit de trois personnes différentes avec des histoires et des parcours

complètement différents. Par contre, ce qui les unit, malgré leur vécu propre, c’est qu’ils vivent tous bien avec leur maladie mentale

aujourd’hui. Leur vie a changé, bien sûr, mais ils sont tous heureux et en paix. Ils ont tous des enfants, des emplois. La différence entre

aujourd’hui et il y a 17 ans est tellement marquante, c’est impressionnant.

Notre objectif était de faire un documentaire sur l’espoir.

Je me sens tellement privilégiée de faire partie de ce projet. J’ai vraiment hâte que les gens le voient.

C’est de l’espoir à l’état pur !

Martin Binette : Avec ton vécu avec la maladie mentale, j’imagine que ce projet t’interpelle tout particulièrement ?

Véronique Bannon : Et comment !

Pour moi ce projet est un véritable cadeau.

Quand Guy Latraverse, le producteur, m’a approché, j’ai dit « oui » sans hésiter.

Suivez-moi

(http://entrelesdeuxoreilles.ca)

Martin Binette (Http://Entrelesdeuxoreilles.Ca)Fondateur et Éditeur en chef chez Entre les Deux Oreilles (http://entrelesdeuxoreilles.ca/)

Martin Binette vit avec la maladie mentale depuis la jeune vingtaine. Grâce aux bons soins de son médecin-psychiatre et dusupport de sa famille, il a la chance de vivre aujourd’hui, une vie saine et équilibrée tant au niveau personnel, social queprofessionnel.

(https://www.facebook.com/entrelesdeuxoreilles/)(http://twitter.com/@Les2Oreilles)

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5/29/2017 Les Petites Entrevues avec Véronique Bannon | Entre Les Deux Oreilles

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Quand je l’ai rencontré pour discuter du projet, il m’a dit que j’étais la bonne personne pour l’animer. Parce qu’il sait que j’ai vécue des

souffrances similaires, que je suis passée par là aussi.

Il voulait quelqu’un avec la compassion et l’empathie nécessaire pour interagir avec eux sans ltre et sans jugement.

D’ailleurs, ma plus belle réalisation, c’est d’avoir gagné leur conance et d’avoir réussi à les mettre à l’aise. Cela a permis de les mettre

en valeur et de leur soutirer de belles condences.

Il y en a un d’ailleurs qui m’a dit : « Moi je parle pas beaucoup dans la vie et tu m’as fait dire des choses que j’avais jamais dites à

personnes. »

Il n’y a rien de plus valorisant que d’entendre ça. Ça me donne des frissons juste d’en parler !

Ce documentaire est la chose, à la fois, la plus gratiante et la plus difcile que j’ai eu à faire dans ma carrière. Faire ce projet a remué

bien des choses de mon passé, mais en même temps, d’entendre leurs témoignages et partager nos histoires et nos expériences

m’aident tellement aujourd’hui à passer au travers de moments plus difciles.

Je leur ai dit tellement souvent, à tous les trois, durant le tournage : « Si vous saviez à quel point vous allez aider des gens et que vous

m’aidez aussi ! »

Je leur en suis tellement reconnaissante. Je les aime beaucoup !

Martin Binette : Est-ce que tu es mesure de faire des parallèles entre les histoires des trois protagonistes du documentaire et ton

histoire personnelle ?

Véronique Bannon : Oui, beaucoup.

Tout comme moi, ils ont été hospitalisés et ils ont tenté de se suicider. Comme moi, ils ont touché le fond pour nalement accepter

leurs maladies et demander de l’aide pour s’en sortir.

Au fond, quand tu vis avec la maladie mentale, tu ne veux pas mourir. Tu veux juste arrêter de souffrir.

La « chance » que l’on a, quand on vit avec une maladie mentale, c’est que dès que t’en parles, dès que tu vas chercher de l’aide, tu

réalises que tu n’es pas tout seul, qu’il y a des gens qui te comprennent et ne te jugent pas. Alors, le processus de guérison s’enclenche

tranquillement.

C’est certain que c’est pas toujours facile. J’ai eu des rechutes. Je continue à prendre de la médication et je vois toujours mon

psychiatre, mais j’ai des outils et un cercle d’amis très solide qui me permettent de passer au travers des moments plus difciles.

Martin Binette : Dans ta carrière de comédienne tu as eu à camper des rôles, à jouer des personnages ctifs. Dans ce projet, de te glisser

dans la peau d’une animatrice et d’interviewer des gens, j’imagine que ce fut un dé intéressant ?

Véronique Bannon : Oh boy, oui ! Ce fut tout un challenge, en fait.

Au début, j’étais hyper nerveuse. J’étais contente de participer à ce projet, mais j’avais une peur bleue. Je me questionnais à savoir si

j’allais être à la hauteur et aussi s’ils allaient être ouverts à me parler.

Mais j’ai eu beaucoup de support et d’aide. Entre autres, du réalisateur, Jean-Pierre Maher. Il m’a donné beaucoup de conseils et de

latitude. Jean-Pierre me disait souvent : « si tu n’es pas à l’aise avec une scène, pas grave, on coupe, on en parle et on reprend». C’était

vraiment rassurant de l’avoir à mes côtés.

J’ai eu aussi de nombreuses conversations avec Guylaine Tremblay, la comédienne et animatrice de l’émission Banc Public. Je lui ai

demandé : « c’est quoi le secret d’une bonne entrevue? ». Elle m’a répondu sans détour : « l’écoute ». Et c’est tellement vrai! L’écoute

permet d’établir un climat de conance. Parfois un mot, une phrase dites par la personne va guider tes prochaines questions et

emmener l’entrevue complètement dans une autre direction.

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5/29/2017 Les Petites Entrevues avec Véronique Bannon | Entre Les Deux Oreilles

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Je me suis vraiment entouré de gens de conance qui m’ont beaucoup aidé et rassuré. Mais ce qui m’a surtout rassuré au l du

tournage c’est que je parlais d’un sujet que je connaissais. D’un sujet que j’avais vécu. Ça fait toute la différence !

J’ai vraiment trippée d’aller à la rencontre des gens et de parler avec eux d’un sujet qui me touche. J’ai adoré cette opportunité d’animer

une émission du genre. Ce fut une belle école, une expérience gratiante et un moment d’apprentissage formidable.

Martin Binette : Avec ce documentaire et ton dévouement à parler de santé mentale sur plusieurs tribunes, crois-tu que la lutte à la

stigmatisation est dorénavant ta mission de vie ?

Véronique Bannon : Oui, sans aucun doute.

Le jour où j’ai décidée de parler ouvertement de ma maladie mentale en juin 2012, j’ai tout de suite su que j’avais fait quelque chose

d’important qui allait changer ma vie.

J’ai reçu des centaines de messages de remerciements et d’encouragements et depuis je m’efforce à faire changer les choses, à aider

les autres. Soit en tant que porte-parole de Revivre, soit avec mon implication chaque année dans le cadre de la campagne Bell Cause

pour la Cause.

Cette mission fait dorénavant partie de moi et pour le reste de ma vie. Si on peut sauver une personne ou en aider d’autres, on aura fait

une différence, si petite soit-elle.

Jamais je ne vais arrêter d’en parler. C’est trop important pour moi.

_____________________________________________________________________________________

Le documentaire est toujours en production et sera présenté en février 2017 sur les ondes de Canal Vie.

Entre les Deux Oreilles remercie Véronique Bannon pour cette généreuse entrevue.

Partagez!

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5/29/2017 Agents de changement: gare à la fatigue du super héros | LesAffaires.com

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Rechercher un article 5/29/2017 Impact 8: 3 start-up, 3 scale-up, 15 entrepreneurs, 6 mois | LesAffaires.com

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La seconde cohorte de l’accélérateur Impact 8 - une initiative de l’Esplanade - est lancée.

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Suivre par RSSImpact 8: 3 start-up, 3 scale-up, 15 entrepreneurs, 6 mois

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Le bootcamp Impact 8, à la galerie Never Apart (sur la photo: Nectar, Doctr et le Réseau aidant)

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La seconde cohorte de l’accélérateur Impact 8 - une initiative de l’Esplanade - est lancée.

Les Affaires25 novembre 2016Diane Bérard

Revivre dans le journal Les Affaires. Nous faisons partie de #Impact8 pour mettre en place des mesures pour multiplier l'impact que Revivre peut avoir en #santémentale au Québec et ailleurs. Les ateliers J'avance! sont suivis par 600 participants par année dans 25 villes au Québec et une ville en Suisse. C'est beaucoup mais ça ne représente que 0.1 % des personnes atteintes d'anxiété, dépression ou bipolarité. Comment multiplier ce chiffre par 10 ? Esplanade et MaRS Discovery District nous aideront plutôt à le multiplier par 100 !!!! Les autres participants de cette cohorte, comme LRA - TCN et Exeko veulent aussi contribuer à changer le monde, un jour à la fois !

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5/29/2017 Impact 8: 3 start-up, 3 scale-up, 15 entrepreneurs, 6 mois | LesAffaires.com

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Les entreprises sociales retenues passeront les six prochains mois, à temps partiel, à chercher comment générerdavantage d’impact. Le programme est divisé en quatre blocs : modèle d’affaires, produit, culture/leadership etvente.

Cette deuxième cohorte peut être divisée en deux groupes: les start-up et les scale-up. Les entreprises endémarrage au stade de la preuve de concept et les entreprises à l’étape de la massification.

5 thèmes abordés au bootcamp Impact 8 (avec Nathalie Chapdelaine, d'Innoweave)

1- La nuance entre résultats (output) et effets (outcome). Quand il est question d’impact, on vise un effet pas desrésultats.

2- Prioriser: quelles activités sont nécessaires et suffisantes pour générer l’impact visé?

3- Évaluer l’utilisation des ressources pour travailler à partir de ce que l’entreprise peut générer et non pas de cequ’elle peut faire.

4- Savoir distinguer les faits connus des suppositions inconnues lorsqu’on élabore son modèle d’affaires ouqu’on l’ajuste.

5- Se rendre imputable d’une portion du grand rêve. Un entrepreneur social veut changer le monde. Mais il nesuffit pas de définir le méta changement social ou environnemental souhaité. Quelle responsabilité l’entrepreneurcompte-t-il assumer concrètement dans ce changement.

Quatre pistes pour trouver son océan bleu

David Santelli, fondateur de Rhizome stratégies et cocréateur du programme Impact 8, a expliqué auxentrepreneurs qu’un modèle d’affaires créatif répond à l’un ou plusieurs des critères suivants.

1- Éliminer les facteurs concurrentiels sur lesquels notre industrie se bat depuis trop longtemps et déplacer laconcurrence ailleurs.

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2- Hausser la barre pour certains facteurs concurrentiels pour aller au-delà des standards généralement acceptéspar le secteur.

3- Réduire le superflu, les externalités négatives.

4- Créer un nouveau facteur concurrentiel qui n’existait pas jusque-là.

Les 3 start-up d’Impact 8

Nectar, Marc-André Roberge, Xavier de Briey, Sacha Saint-Léger, Nicolas Libedinsky

Secteur: apiculture

Mission: à court terme, prendre soin de ceux qui prennent soin des abeilles. À long terme, aider tous ceux quipeuvent avoir un impact positif sur l’environnement à accroître cet impact.

Défi: développer une marque à partir de son produit et faire connaître cette marque.

Nectar a développé un capteur d’information pour les ruches. L’apiculteur n’a plus à ouvrir la ruche pour savoirce qui s’y passe. Les informations sont acheminées directement dans son téléphone. Le capteur est testé dans 17ruches des organismes Miel Montréal et le Santropol. Une campagne de sociofinancement est prévue d’iciquelques mois.

Nectar vise deux clientèles: les apiculteurs novices et les producteurs commerciaux. Faudra-t-il adapter leproduit, la mise en marché et la distribution pour chacun des marchés (prix, caractéristiques)? Les deux marchéssont-ils aussi prometteurs et devraient-ils être poursuivis en même temps dès le début?

ÉAU (Écosystèmes alimentaires urbains), Émilie Nollet, Olivier Demers-Dubé

Secteur: agriculture urbaine

Mission: contribuer à l’autonomisation des populations, à l’efficience (économie circulaire) et à la résilience(adaptation) à travers l’agriculture urbaine.

5/29/2017 Impact 8: 3 start-up, 3 scale-up, 15 entrepreneurs, 6 mois | LesAffaires.com

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Secteur : santé

Mission: soutenir les proches aidants.

Défi: faire migrer l’organisation, et son réseau, d’un modèle à but non lucratif vers un modèle à but lucratif.

Le réseau aidant c’est d’abord l’odyssée de Mark Stolow. Il a débuté sa carrière au centre de soutien pour lesproches aidants du CSSS Cavendish. En 2004, il fonde, conjointement avec le CSSS Cavendish, l’OBNL LeRéseau aidant. Cet organisme est devenu le plus grand réseau d’apprentissage et de soutien à domicile pour lesproches aidants canadiens. Après 12 ans, Mark migre d’une structure à but non lucratif vers une structure à butlucratif.

Exeko, Nadia Duguay, François-Xavier Michaux

Secteur: innovation sociale

Mission: favoriser l’inclusion sociale.

Défi: développer des sources de revenus autonomes.

Exeko a imaginé une pratique nommée «médiation intellectuelle» qui permet un dialogue égalitaire et constructifentre des publics hétérogènes. Cette pratique est reconnue par l’Unesco.

Exeko existe depuis dix ans. Elle a d’abord développé sa pratique pour les populations les plus marginalisées.Pour assurer sa pérennité, Exeko doit trouver des sources de revenus autonomes. Son défi de massificationconsiste à appliquer son modèle de médiation intellectuelle à des organisations en tous genres. On peut imaginer,par exemple, un organisme public vivant des enjeux de communication internes ou externes faire appel auxservices d’Exeko.

Revivre, Stéphanie Fontaine, Jean-Rémy Provost

Secteur: santé5/29/2017 Impact 8: 3 start-up, 3 scale-up, 15 entrepreneurs, 6 mois | LesAffaires.com

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Mission: aide les personnes atteintes de troubles anxieux, de troubles bipolaires et de dépression.

Défi: nouer des partenariats pour déployer l’expertise à travers différentes clientèles et différentes régions.

Cet OBNL en santé mentale vise l’autonomisation de ses patients à travers la formation et l’information. Revivrea développé un portefeuille d’ateliers qui s’adressent autant aux professionnels de la santé qu’aux patients et auxproches aidants. Aujourd’hui, l’OBNL veut déployer cette expertise à l’extérieur du Québec. Des partenariatssont en cours avec Europe.

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Revivre30 novembre 2016Jean-Rémy Provost

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Le journaliste Pierre Craig est devenu le 30 novembre dernier porte-parole de Re-

vivre, rejoignant dans ce rôle la comédienne Véronique

Bannon et l’auteur-composi-teur-interprète Stefie Shock.

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Le Huffington Post QuébecPublication: 30/11/2016 16:37 EST Mis à jour: 30/11/2016 21:10 EST

Pierre Craig devient porte­parole de Revivre endévoilant son trouble panique

Pierre Craig vient tout juste d'accepter un nouvel engagement: il devient le nouveau porte-parole de l'organisme Revivre aux côtés deVéronique Bannon et Stefie Shock. L'organisme, fondé il y a 25 ans, aide les personnes aux prises avec la maladie mentale.

«J'ai toujours eu peur. Peur de ne pas être capable, de ne pas être à la hauteur, peur de parler devant le monde, peur de me distinguerquoi. Il y a un peu plus de 15 ans, quand j'ai fait ma première attaque de panique à la télé, en direct, tout mon courage, toute ma force,et croyez-moi, j'en ai beaucoup, ne m'ont servi à rien. J'étais en train de m'évanouir en direct, je luttais de toutes mes forces, de toutema volonté contre ça et plus je luttais, plus cette " chose " m'écrasait. Je m'en suis sorti tant bien que mal, mais abîmé dans maconfiance en moi. J'ai fait d'autres attaques de panique, à la radio en direct. Là, je ne pouvais presque plus parler… Je n'avais plus desouffle, plus d'air dans les poumons. Une autre peur est alors apparue, terrifiante celle-là: que ça arrive encore, que je m'effondredevant tout le monde. Et je ne pouvais absolument rien y faire.»

Celui qui a quitté Radio-Canada en avril dernier pour des raisons de principe s'est notamment fait connaître en animant La Facture de 2003à 2016. Le journaliste a d'ailleurs été le président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec de 2013 à 2015.

En 2015, il a été victime d'un infarctus qui l'a obligé à prendre un congé pour se remettre.

Pierre Craig devientporte­parole de Revivre

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Cette petite fille réciteson alphabet comme...

01:10

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Huffington Post30 novembre 2016

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Entrevue avec Jean-Rémy Provost, directeur général de Revivre, portant sur les caractéristiques de la dépression saisonnière et sur la différence entre cette forme de dépression récurrente et un blues de l'hiver ou automnal

98,5 fm Montréal30 novembre 2016Isabelle Maréchal

Cliquez ici pour écouter l’entrevue

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Canal M21 décembre 2016

Entrevue avec Pierre Craig, nouveau porte-parole

de Revivre

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Témoignage de notre porte-parole, Stefie Shock, dans le cadre de Bell Cause pour la cause qui nous parle de l'importance d'en parler, pour que notre trouble de santé mentale soit mieux compris de notre entourage.

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Bell cause pour la cause28 décembre 2016

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Revivre a contribué à expliquer ce en quoi consistent les troubles bipolaires et les enjeux qui en découlent dans le cadre d'une entrevue avec Bruno Collard, coordonateur clinique à Revivre réalisée pour l'émission de radio « Not Broken ». Rejoignant plusieurs centaines de milliers d'auditeurs, l'objectif est de combattre la stigmatisation en lien avec les maladies mentales.

Not Broken Radio2 janvier 2017Brett Francis

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Métro16 janvier 2017Prisca Benoit

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5/29/2017 Vivre avec le trouble bipolaire - La Presse+

http://plus.lapresse.ca/screens/8251daee-c28d-4cb5-a596-61178551858b%7C_0.html 1/1

PARTAGÉ À PARTIRDE LA PRESSE+CET ÉCRAN A ÉTÉ

Édition du 17 janvier 2017, section PAUSE SANTÉ, écran 3

La Presse17 janvier 2017Catherine Handfield et Martin Leblanc

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5/29/2017 Montrer la douleur silencieuse | Le Journal de Montréal

http://www.journaldemontreal.com/2017/01/21/montrer-la-douleur-silencieuse 1/3

Montrer la douleur silencieuse

Les maladies mentales touchent plus de gens qu’on pense. Au Québec, 600 000 personnes souffrent de troubles anxieux oudépressifs chaque année. Les personnages de nos séries télé en sont le reflet, débarquant dans notre petit écran avecleurs vulnérabilités et brisant un certain isolement. Ils s’appellent Béatrice, Anne-Sophie, Valérie, Philippe, Suzanne,Bernard, Nicolas... S’ils retiennent notre attention, qu’en est-il de ceux qui croisent notre regard dans la rue?

La popularité de la télévision réussit souvent à faire changer des opinions, des habitudes. «La santé mentale, on en parle plus etmieux, confirme Jean- Rémy Provost, directeur général de l’organisme Revivre. On peut faire un parallèle avec d’autres défisd’acceptation sociale – l’homosexualité, notamment. Elle a d’abord été censurée lorsque deux hommes se sont tenu la main dansLe paradis terrestre, puis est apparue avec des clichés avec Christian Lalancette dans Chez Denise, alors que maintenant, c’est unecaractéristique d’un personnage sans que ça en soit un sujet. C’est la même chose avec la maladie mentale.»

«Les séries permettent de montrer que ça peut arriver à tout le monde de chuter: avocat, médecin, journaliste... C’est ce qu’on avu dans Prozac. Suzanne, dans Unité 9, est magnifique. Son trouble anxieux s’illustre tout en finesse. C’est parfait. GuylaineTremblay a magnifiquement joué la dépression dans Annie et ses hommes. Au secours de Béatrice est un excellent exemple aussi.Ça contribue à sortir les gens de leur silence. Chez Revivre, on met l’accent sur l’autogestion et on mise sur l’espoir en mettant lapersonne au centre de ses décisions. Béatrice, c’est ça. Elle consulte, elle est au centre de son processus. Et on peut se rétablir.»

S’éloigner des préjugés

Pour aider la cause, il faut toutefois s’éloigner des clichés pour ne pas engraisser des préjugés ou de fausses idées. «L’enjeu estque ce soit le plus près possible de la réalité, poursuit M. Provost. Il arrive qu’en fiction, on tourne les coins ronds en matière demédication , par exemple, ou de crises, pour capter l’attention du public. Les auteurs ont ce droit-là et c’est ce qui fait la différenceentre le documentaire et la fiction. Mais la télévision joue un rôle social indirect. Ça s’inscrit dans le cadre d’une meilleureacceptation de la maladie mentale et d’un effet de sensibilisation et c’est très bien. Le danger se trouve dans les émissions à laTLC qui montrent des gens dans leur vulnérabilité comme des animaux de cirque (My Strange Addiction ou Hoarding: BuriedAlive, par exemple).»

Des auteurs et des comédiens appellent souvent Jean-Rémy Provost pour s’assurer du réalisme de leurs personnages. Uneblessure psychologique laisse moins de traces qu’un handicap physique. «Je leur exprime des émotions en lien avec descaractéristiques physiques, évoque-t-il. Quand on est anxieux, on est pris dans nos pensées, on a les yeux hagards, l’impression dene pas être présent, des picotements, la sensation d’étouffer, on a des maux de ventre. Ce n’est pas nécessairement dans le texte,mais c’est ce qu’ils doivent incarner.»

La maladie mentale au quotidien

Cette saison, L’heure bleue nous entraîne dans le quotidien d’Anne- Sophie et Bernard, un an après un terrible accident qui aheurté leur vie, leurs convictions, leur stabilité. Béatrice, dans Au secours de Béatrice, suit une thérapie qui l’éveille et nous fait dubien. Mémoires vives met en scène son lot de personnages troublés, tout comme L’échappée, alors que Claude dans Ruptures flirteavec le burn-out. Et dans Lâcher prise, Valérie est dépassée par une routine étouffante.

«J’observe que beaucoup de gens autour de moi ont fait un burn-out, en font un ou sont sur le bord d’en faire, admet l’auteure deLâcher prise, Isabelle Langlois. On vit vraiment à une époque où l’on doit soutenir un rythme de travail, où on a de la difficulté àdormir, où les parents sont débordés. C’est un sujet extrêmement délicat, mais j’avais envie d’écrire une comédie dramatiqueavec de vrais sujets.»

EMMANUELLE PLANTESamedi, 21 janvier 2017 06:00MISE à JOUR Samedi, 21 janvier 2017 06:00

Journal de Montréal21 janvier 2017Emmanuelle Plante

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5/29/2017 Montrer la douleur silencieuse | Le Journal de Montréal

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Une jeune mère monoparentale nouvellement promue dans son entreprise qui perd le contrôle de sa vie s’avère un sujet actuelque l’on pourrait transposer à plusieurs d’entre nous. «On parle beaucoup de troubles anxieux, de dépression, et c’est tant mieux,soutient Isabelle Langlois. On mène des vies de fous. Nous sommes nombreux à soutenir le rythme de vie que nous avonsvolontairement choisi. On est peut-être devenus trop exigeants. On a peut-être développé une trop grande idée du bonheur.J’écris sans intention programmatique, mais je pose des questions et espère susciter des conversations.»

Patience et tolérance

Dans L’heure bleue, Anne-Sophie se remet difficilement d’une dépression. «Elle a consulté après la mort de son fils, fait unethérapie, révèle Michel D’Astous , coauteur (avec Anne Boyer) de cette nouvelle série. La pression sociale est énorme. Quandquelqu’un va mal, on lui donne quelques semaines pour se remettre, mais il y a une date de péremption dans l’empathie. Face àla maladie mentale, on montre de l’ouverture, mais si ça perdure, on est agacé – ce qu’on ne fait pas face à la maladie physique.»

Comme le mentionne l’auteur, Anne- Sophie n’est pas le seul personnage de la série éprouvé par la maladie mentale. «Elle ne veutpas que ses proches soient témoins de ce mal d’être et pour se prendre en main, elle fuit. Elle fait table rase, ne veut plus êtrefemme d’affaires ou mère parce que c’est trop souffrant. Elle va tenter de se reconstruire sans aucun repère. Puis, elle va sentirque ça va mieux, qu’il y a de petites victoires qui mènent tranquillement vers une solution.»

«C’est important pour nous, comme auteurs , d’aller vers les solutions, poursuit D’Astous. Sinon, les gens s’isolent . De petitesvictoires, ça ne se trouve pas juste dans l’introspection. C’est aussi dans le fruit du hasard, comme dans ses liens avec ses colocsqui ne savent rien de son passé. Mais Bernard , son mari, est à mon avis beaucoup plus en danger. Les thérapeutes le disentsouvent, les hommes ont encore plus de difficulté à accepter de perdre le contrôle. Et les dommages deviennent plus importants.C’est ce que nous verrons dans les prochaines semaines.»

Ce n’est pas la première fois que le duo D’Astous-Boyer aborde des thèmes sociaux importants. Leurs séries rejoignent depuis desannées un million de téléspectateurs. La dépression habitait certains personnages de Yamaska, tout comme les idées suicidaires.En évoquant la question, ils ont permis à de nombreuses personnes en détresse de se manifester ou de s’exprimer. L’heure bleues’inscrit dans la même veine avec des personnages sensibles et touchants. «On aime raconter des histoires qui ont unerésonnance humaine», confie D’Astous. Une résonnance qui doit être propagée pour assurer la santé mentale de notre société etdes êtres qui partagent nos vies!

♦ Vous avez besoin d’aide ? Revivre est un organisme à but non lucratif d’aide et de soutien aux personnes qui vivent avecun trouble anxieux, de dépression ou bipolaire partout au Québec, et qui existe depuis 25 ans.

www.revivre.org

1-866 REVIVRE (738-4873)

Entrevue avec Jean-Remy Provost, directeur général de Revivre, sur la place des troubles mentaux dans les personnages de fiction.

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Véronique Bannon et les trois intervenants de ce documentaire ont échappé à la dépression, chacun à sa façon. ©Canal Vie

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«La dépression, puis après...»: Le vrai bonheur après la souffrance

Mercredi 25 janvier 19 h, Canal Vie

Par Marie-Hélène Goulet/TV Hebdo - 2017-01-11 12:15:24

éronique Bannon a traversé une grave dépression qui l’a même menée à une tentative de suicide. Elle s’en estsortie, tout comme les trois participants de La dépression, puis après..., un documentaire rempli d’espoir quiprouve que la lumière est toujours là, au bout du tunnel.

Véronique, comment êtes-vous devenue l’animatrice de La dépression, puis après...?

En tant que porte-parole de l’organisme Revivre, qui vient en aide aux gens qui ont des problèmes de dépression,de bipolarité et d’anxiété, j’ai fait un témoignage à propos de mon histoire lors d’une soirée-bénéfice. GuyLatraverse, qui est un des fondateurs de Revivre, est venu vers moi dès que j’ai terminé ma prise de parole pourme parler d’un projet de documentaire auquel il travaillait. Il m’a dit: «Je crois que je viens de trouver monanimatrice.»

De quoi traite La dépression, puis après?

C’est, en quelque sorte, la suite d’un documentaire réalisé en 1999 par Guy Latraverse, qui s’intitulait Ladépression chez les jeunes. Pour le deuxième documentaire, nous avons retrouvé trois jeunes qui étaient auxprises avec des dépressions sévères en 1999, afin de montrer leur cheminement.

Vont-ils mieux, aujourd’hui?

Oui, et c’est extrêmement touchant. Ils ont tous des enfants, des emplois, et, surtout, ils mordent dans la vie, ilssont lumineux. On parle pourtant de gens qui étaient dans un état grave et qui ont fait une ou plusieurs tentativesde suicide. Un des participants est même devenu aveugle après s’être tiré une balle dans la tête. Aujourd’hui, ilest tellement heureux d’être en vie que même sa première gorgée de café du matin est pour lui un grand bonheur.

Comment ont-ils fait pour s’en sortir?

Chacun dispose de différents outils. Par ailleurs, c’est intéressant pour les téléspectateurs de constater à quelpoint ils offrent des modèles complètement différents, où chacun peut se retrouver. Bien sûr, ils doivent vivreavec des maladies mentales au quotidien, mais ils savent maintenant les gérer. Ils se connaissent très bien.

Était-ce difficile, pour eux, de revenir sur les moments durs de leur existence pendant vos entretiens?

Oui, surtout lorsque nous avons visionné ensemble le premier documentaire, qu’ils n’avaient jamais revu. Ayantmoi-même vécu la dépression et sachant à quel point le sujet est délicat, j’ai pris beaucoup de temps avec chacunpour qu’on se connaisse mieux avant de tourner. J’étais à leur écoute. J’ai, par ailleurs, été très émue de recevoirdes messages d’eux une fois le tournage terminé, me disant qu’ils m’ont confié des choses qu’ils n’auraientjamais cru dire, parce que j’avais su être délicate avec eux.

Ayant vous-même survécu à une dépression sévère, était-ce difficile d’entendre leurs souvenirsmalheureux?

C’est certain que j’avais beaucoup de sympathie pour eux. Parfois, plusieurs émotions remontaient à la surface,et nous avons dû arrêter la caméra, parce que j’étais en larmes.

Parlez-vous de votre histoire dans le documentaire?

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Véronique Bannon et les trois intervenants de ce documentaire ont échappé à la dépression, chacun à sa façon. ©Canal Vie

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Véronique Bannon et les trois intervenants de ce documentaire ont échappé à la dépression, chacun à sa façon.

TV Hebdo25 janvier 2017Marie-Hélène Goulet

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5/29/2017 TV Hebdo - «La dépression, puis après...»: Le vrai bonheur après la souffrance

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Seulement au début, quand j’explique pourquoi j’ai accepté d’y participer. J’ai déjà parlé de mon histoireailleurs, et mon but ici était surtout de mettre l’histoire des participants en lumière. Je veux mettre ces gens envaleur, parce que, pour moi, ils sont d’incroyables guerriers.

Que vous ont-ils apporté?

Ils n’ont pas idée à quel point ils m’ont aidée! Ils m’ont donné des outils pour les jours où ça ira moins bien. Ilsm’ont également offert beaucoup d’espoir. C’est certain qu’il y a des jours où l’on se demande pourquoi oncontinue, mais quand on les voit aujourd’hui, on sait que ça vaut la peine. La chance qu’on a, lorsqu’on souffred’une maladie mentale, c’est qu’on peut décider de se laisser mourir ou de vivre en allant chercher de l’aide. Il ya plein de ressources autour, et on en parle dans le documentaire.

Quelle relation avez-vous développée avec Guy Latraverse?

Il est sans aucun doute une des rencontres marquantes de ma vie. Il m’a même dit que nous aurions dû nousrencontrer plus tôt.

Anorexie, crises de panique, dépression majeure, tentative de suicide... L’animatrice est bien placée pourentendre les confidences de ses invités. © TVA

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Seulement au début, quand j’explique pourquoi j’ai accepté d’y participer. J’ai déjà parlé de mon histoireailleurs, et mon but ici était surtout de mettre l’histoire des participants en lumière. Je veux mettre ces gens envaleur, parce que, pour moi, ils sont d’incroyables guerriers.

Que vous ont-ils apporté?

Ils n’ont pas idée à quel point ils m’ont aidée! Ils m’ont donné des outils pour les jours où ça ira moins bien. Ilsm’ont également offert beaucoup d’espoir. C’est certain qu’il y a des jours où l’on se demande pourquoi oncontinue, mais quand on les voit aujourd’hui, on sait que ça vaut la peine. La chance qu’on a, lorsqu’on souffred’une maladie mentale, c’est qu’on peut décider de se laisser mourir ou de vivre en allant chercher de l’aide. Il ya plein de ressources autour, et on en parle dans le documentaire.

Quelle relation avez-vous développée avec Guy Latraverse?

Il est sans aucun doute une des rencontres marquantes de ma vie. Il m’a même dit que nous aurions dû nousrencontrer plus tôt.

Anorexie, crises de panique, dépression majeure, tentative de suicide... L’animatrice est bien placée pourentendre les confidences de ses invités. © TVA

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Seulement au début, quand j’explique pourquoi j’ai accepté d’y participer. J’ai déjà parlé de mon histoireailleurs, et mon but ici était surtout de mettre l’histoire des participants en lumière. Je veux mettre ces gens envaleur, parce que, pour moi, ils sont d’incroyables guerriers.

Que vous ont-ils apporté?

Ils n’ont pas idée à quel point ils m’ont aidée! Ils m’ont donné des outils pour les jours où ça ira moins bien. Ilsm’ont également offert beaucoup d’espoir. C’est certain qu’il y a des jours où l’on se demande pourquoi oncontinue, mais quand on les voit aujourd’hui, on sait que ça vaut la peine. La chance qu’on a, lorsqu’on souffred’une maladie mentale, c’est qu’on peut décider de se laisser mourir ou de vivre en allant chercher de l’aide. Il ya plein de ressources autour, et on en parle dans le documentaire.

Quelle relation avez-vous développée avec Guy Latraverse?

Il est sans aucun doute une des rencontres marquantes de ma vie. Il m’a même dit que nous aurions dû nousrencontrer plus tôt.

Guy Latraverse, l’idéateur de ce documentaire, compose également avec la maniaco-dépression depuis desannées. © Canal Vie

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«La dépression, puis après...»: Le vrai bonheur après la souffrance

Mercredi 25 janvier 19 h, Canal Vie

Par Marie-Hélène Goulet/TV Hebdo - 2017-01-11 12:15:24

éronique Bannon a traversé une grave dépression qui l’a même menée à une tentative de suicide. Elle s’en estsortie, tout comme les trois participants de La dépression, puis après..., un documentaire rempli d’espoir quiprouve que la lumière est toujours là, au bout du tunnel.

Véronique, comment êtes-vous devenue l’animatrice de La dépression, puis après...?

En tant que porte-parole de l’organisme Revivre, qui vient en aide aux gens qui ont des problèmes de dépression,de bipolarité et d’anxiété, j’ai fait un témoignage à propos de mon histoire lors d’une soirée-bénéfice. GuyLatraverse, qui est un des fondateurs de Revivre, est venu vers moi dès que j’ai terminé ma prise de parole pourme parler d’un projet de documentaire auquel il travaillait. Il m’a dit: «Je crois que je viens de trouver monanimatrice.»

De quoi traite La dépression, puis après?

C’est, en quelque sorte, la suite d’un documentaire réalisé en 1999 par Guy Latraverse, qui s’intitulait Ladépression chez les jeunes. Pour le deuxième documentaire, nous avons retrouvé trois jeunes qui étaient auxprises avec des dépressions sévères en 1999, afin de montrer leur cheminement.

Vont-ils mieux, aujourd’hui?

Oui, et c’est extrêmement touchant. Ils ont tous des enfants, des emplois, et, surtout, ils mordent dans la vie, ilssont lumineux. On parle pourtant de gens qui étaient dans un état grave et qui ont fait une ou plusieurs tentativesde suicide. Un des participants est même devenu aveugle après s’être tiré une balle dans la tête. Aujourd’hui, ilest tellement heureux d’être en vie que même sa première gorgée de café du matin est pour lui un grand bonheur.

Comment ont-ils fait pour s’en sortir?

Chacun dispose de différents outils. Par ailleurs, c’est intéressant pour les téléspectateurs de constater à quelpoint ils offrent des modèles complètement différents, où chacun peut se retrouver. Bien sûr, ils doivent vivreavec des maladies mentales au quotidien, mais ils savent maintenant les gérer. Ils se connaissent très bien.

Était-ce difficile, pour eux, de revenir sur les moments durs de leur existence pendant vos entretiens?

Oui, surtout lorsque nous avons visionné ensemble le premier documentaire, qu’ils n’avaient jamais revu. Ayantmoi-même vécu la dépression et sachant à quel point le sujet est délicat, j’ai pris beaucoup de temps avec chacunpour qu’on se connaisse mieux avant de tourner. J’étais à leur écoute. J’ai, par ailleurs, été très émue de recevoirdes messages d’eux une fois le tournage terminé, me disant qu’ils m’ont confié des choses qu’ils n’auraientjamais cru dire, parce que j’avais su être délicate avec eux.

Ayant vous-même survécu à une dépression sévère, était-ce difficile d’entendre leurs souvenirsmalheureux?

C’est certain que j’avais beaucoup de sympathie pour eux. Parfois, plusieurs émotions remontaient à la surface,et nous avons dû arrêter la caméra, parce que j’étais en larmes.

Parlez-vous de votre histoire dans le documentaire?

Entrevue avec Véronique Banon, porte-parole de Revivre et Guy Latraverse, président honoraire de Revivre et producteur du docu-mentaire « La dépression... puis après »

Page 42: REVUE DE PRESSE - Revivre...REVUE DE PRESSE 2016-2017 ANNEXE 1. 2 Le prestigieux quotidien Le Monde a consacré le 6 avril un papier sur le trouble bipolaire où il est mentionné

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6/6/2017 Wake up business leaders! It's time to talk about mental illness | Martin Enault | Pulse | LinkedIn

https://www.linkedin.com/pulse/wake-up-business-leaders-its-time-talk-mental-illness-martin-enault 1/4

Wake up business leaders! It's time totalk about mental illnessPublié le 25 janvier 2017

With the coming of 2017, amidst a rising avouchment for female equality and globalpoverty awareness I find it astonishing that mental illness remains such a taboo subject.

Did you know 600 million people suffer from mental illness worldwide ? And most ofthem are too ashamed to talk about it, or don’t have any ways of getting help.

It is time we unite to destroy the stigma of speaking out about mental illness.

I’m president of a wonderful association called Revivre that offers supportive aid topeople suffering from Depression, Anxiety and Bipolar Disorder.

I often get asked why I'm associated with this cause. Like many of you, my career as anentrepreneur in the event industry challenges my mental and emotional limits on a dailybasis, and often into extremity. I have lived 15 years with depression and panic attackscaused by mental imbalances that constantly test my strength in new ways. I love what Ido, and I'm proud to admit the mental imbalances I suffer from are in part responsible

Martin EnaultChief Operating Officer at C2

Suivre 105 12 46

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Martin Enault sur LinkedIn25 janvier 2017

Page 43: REVUE DE PRESSE - Revivre...REVUE DE PRESSE 2016-2017 ANNEXE 1. 2 Le prestigieux quotidien Le Monde a consacré le 6 avril un papier sur le trouble bipolaire où il est mentionné

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6/6/2017 Wake up business leaders! It's time to talk about mental illness | Martin Enault | Pulse | LinkedIn

https://www.linkedin.com/pulse/wake-up-business-leaders-its-time-talk-mental-illness-martin-enault 2/4

for where I am today professionally, and for shaping who I am as a person. I am gratefulto be surrounded by people who have enabled me to learn from my mental instabilitiesand to leverage them as strengths.

I am committed to making 2017 the beginning of a speak out movement. This needs tobe the year that mental illness becomes a mainstream subject, and that those in need ofspeaking out feel free and supported to do so!

People suffering from mental illness are evermore misunderstood and mistreated, and Isimply have no more patience for it.

With the endemic lack of services, too often, help is only there if you represent a dangerto yourself or to others, regardless of your suffering. There is no justification for kidspretending to be suicidal just to see a psychiatrist in a Canadian hospital, or for someonesuffering from bipolar disorder to inflict self harm just to get the attention of a medicalprofessional.

Business professionals! Suffering from depression IS RELEVANT! And no, taking asick leave is not the most relevant cure. More than 50% of sick leave taken byemployees suffering in silence from depression could be reduced if only those peoplewere being offered proper support. On top of being the right thing to do - it's a majorsaving.

It’s not just up to the governments to resolve this. The business community needs to joinforce, and show the path forward. And that starts with you.

Today, January 25th, Bell Canada holds the #BellLetsTalk day in Canada in effort tostart a global conversation about mental illness. This is a wonderful initiative but it can’tjust be one day per year, this has to mark the beginning of an entire movement.

I need your voice to pitch in and take a stand against the silence that is no more.

Who’s willing to join me ?

Revivre - Assoc. québécoise de soutien aux personnes souffrant detroubles anxieux, dépressifs ou bipolaireshttp://revivre.org

Revivre, est un organisme à but non lucratif présent pour toute personne étant touchée par les troubles anxieux,la dépression ou le trouble bipolaire.

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5/29/2017 Agents de changement: gare à la fatigue du super héros | LesAffaires.com

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Suivre par RSSAgents de changement: gare à la fatigue du super héros

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Agents de changement: gare à la fatigue du superhérosPublié le 27/01/2017 à 11:36

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Hier, j’ai assisté à un atelier intitulé «La santé mentale et physique des acteurs de changement», organisé parL’Esplanade, en collaboration avec Revivre et le pole IDEOS en innovation sociale de HEC Montréal. Il existetoute une littérature sur la souffrance qu’on ressent lorsque notre travail manque de sens. Mais on parle peu de

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«Quand on se fait dire qu’on a le potentiel de changer les choses, il nous paraît impensable de ne pas aller aubout de ce potentiel. Ça devient une question de responsabilité et un désir profond. On se met une pressionénorme sur les épaules parce qu’on veut faire partie de ceux qui font une différence.» Bruno Collard,coordonnateur clinique de l’organisme Revivre qui soutient les personnes souffrant de troubles anxieux,bipolaires ou de dépression

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Agents de changement: gare à la fatigue du superhérosPublié le 27/01/2017 à 11:36

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Hier, j’ai assisté à un atelier intitulé «La santé mentale et physique des acteurs de changement», organisé parL’Esplanade, en collaboration avec Revivre et le pole IDEOS en innovation sociale de HEC Montréal. Il existetoute une littérature sur la souffrance qu’on ressent lorsque notre travail manque de sens. Mais on parle peu de

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«Quand on se fait dire qu’on a le potentiel de changer les choses, il nous paraît impensable de ne pas aller aubout de ce potentiel. Ça devient une question de responsabilité et un désir profond. On se met une pressionénorme sur les épaules parce qu’on veut faire partie de ceux qui font une différence.» Bruno Collard,coordonnateur clinique de l’organisme Revivre qui soutient les personnes souffrant de troubles anxieux,bipolaires ou de dépression

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celle associée à un travail trop signifiant. C’est la souffrance que vivent les agents de changement, qu’ils soientdes intrapreneurs ou des entrepreneurs.

Des exemples d’agents de changement

Vous travaillez pour une moyenne ou une grande entreprise. Vous aimez votre employeur, mais… vous estimezque de nombreuses façons de faire doivent améliorées pour rendre les employés et les clients plus heureux. Vosjournées sont une succession de petits et de grands combats. Vous vous sentez souvent seul, mais votre missionvous mobilise.

Vous êtes un entrepreneur social. Vous vous êtes lancé en affaires pour changer le monde. Vous avez peu deressources, des sources de revenus à trouver, mais de grands idéaux.

Le paradoxe de l’agent de changement

«Notre force c’est notre capacité à endurer. C’est ce qui fait qu’on va pouvoir changer les choses », affirme uneentrepreneure. Puis elle questionne, « Mais à partir de quel moment glisse-t-on de la force mentale à l’enjeu desanté mentale?»

Les acteurs de changement ont une énergie vitale très élevée. Ils ont aussi un réservoir d’énergie plus élevé quela moyenne. Le goût du défi est plus fort que les coups de fatigue. «Leur mission est source d’énergie, expliquePénélope Codello, professeure visiteuse à HEC Montréal, spécialiste des transformations organisationnelles etindividuelles.

Mais cette mission est aussi assortie de contraintes: manque de ressources, désir d’impact qui ne se matérialisepas assez , etc. L’enthousiasme occulte la complexité du problème auquel s’attaque l’acteur de changement. Celacrée éventuellement un sentiment d’impuissance qui déclenche énormément de stress.»

L’agent de changement est souvent hypersensible et hyperempathique. La vie l’a gâté. Il doit redonner. Ou bien,la vie l’a abimé. Il s’en est sorti. Il se sent une obligation envers tous ceux qui ne s’en sont pas sortis.

«Dans toutes les organisations où je me trouve, je nage toujours à contre-courant, confie une participante. C’estépuisant. Pour me reposer, je nage dans le courant. Mais là, je me sens mal. Je sens que je passe à côté de monpotentiel, que je ne suis pas à la hauteur de ma mission. »

Le 26 janvier 2017, Bruno Collard, directeur clinique, participait à un atelier intitulé « La santé mentale et physique des acteurs de changement », organisé par L’Esplanade, en collaboration avec Revivre et le pole IDEOS en innovation sociale de HEC Montréal. Assisté par près de 100 gestionnaires et intervenants impliqués en entrepreneuriat social ou dans des organismes communautaires, l’atelier a donné lieu à un article dans le jour-nal Les Affaires titré « Agents de changement : gare à la fatigue du super héros »

Les Affaires27 janvier 2017Diane Bérard

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5/29/2017 Agents de changement: gare à la fatigue du super héros | LesAffaires.com

http://www.lesaffaires.com/blogues/diane-berard/agents-de-changement-gare-a-la-fatigue-du-super-heros/593023 3/9

celle associée à un travail trop signifiant. C’est la souffrance que vivent les agents de changement, qu’ils soientdes intrapreneurs ou des entrepreneurs.

Des exemples d’agents de changement

Vous travaillez pour une moyenne ou une grande entreprise. Vous aimez votre employeur, mais… vous estimezque de nombreuses façons de faire doivent améliorées pour rendre les employés et les clients plus heureux. Vosjournées sont une succession de petits et de grands combats. Vous vous sentez souvent seul, mais votre missionvous mobilise.

Vous êtes un entrepreneur social. Vous vous êtes lancé en affaires pour changer le monde. Vous avez peu deressources, des sources de revenus à trouver, mais de grands idéaux.

Le paradoxe de l’agent de changement

«Notre force c’est notre capacité à endurer. C’est ce qui fait qu’on va pouvoir changer les choses », affirme uneentrepreneure. Puis elle questionne, « Mais à partir de quel moment glisse-t-on de la force mentale à l’enjeu desanté mentale?»

Les acteurs de changement ont une énergie vitale très élevée. Ils ont aussi un réservoir d’énergie plus élevé quela moyenne. Le goût du défi est plus fort que les coups de fatigue. «Leur mission est source d’énergie, expliquePénélope Codello, professeure visiteuse à HEC Montréal, spécialiste des transformations organisationnelles etindividuelles.

Mais cette mission est aussi assortie de contraintes: manque de ressources, désir d’impact qui ne se matérialisepas assez , etc. L’enthousiasme occulte la complexité du problème auquel s’attaque l’acteur de changement. Celacrée éventuellement un sentiment d’impuissance qui déclenche énormément de stress.»

L’agent de changement est souvent hypersensible et hyperempathique. La vie l’a gâté. Il doit redonner. Ou bien,la vie l’a abimé. Il s’en est sorti. Il se sent une obligation envers tous ceux qui ne s’en sont pas sortis.

«Dans toutes les organisations où je me trouve, je nage toujours à contre-courant, confie une participante. C’estépuisant. Pour me reposer, je nage dans le courant. Mais là, je me sens mal. Je sens que je passe à côté de monpotentiel, que je ne suis pas à la hauteur de ma mission. »

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5/29/2017 Agents de changement: gare à la fatigue du super héros | LesAffaires.com

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Les acteurs de changements entretiennent la croyance erronée qu’ils ne peuvent pas s’occuper d’eux. Toute leurénergie doit être consacrée à leur mission.

«Dans mon entreprise précédente, j’étais à la fois victime et bourreau, confie une entrepreneure. J’étais 100%dédiée à notre mission et j’ai entraîné tous mes employés dans mon sillon.»

L’escalade des signes avant-coureurs de l’épuisement des agents de changement

-Les gens commencent à vous prendre comme modèle. La pression monte d’un cran.

« Les prix et les hommages nous confortent dans notre rôle de héros. Nous devenons des faiseurs de miracles»,confie un entrepreneur. Aucune énergie ne doit être épargnée, quitte à vider le réservoir;

- en plus de courir sa course, on court celle de ses collègues, en partie pour les épargner, en partie parce qu’onpense qu’on peut aller plus vite;

-le plaisir diminue, l’anxiété augmente;

-on se met à éviter les situations anxiogènes. Ce qui, en fait, renforce l’anxiété

-une sorte de tristesse s’installe de façon durable;

-on a l’impression de ne plus apporter grand chose à l’organisation;

-notre mission ne nous mobilise plus.

«Je voulais créer un entrepreneuriat plus sain, je me suis épuisé à la faire.»

Pistes de solution pour agents de changement

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-Se débarrasser de la croyance que l’agent de changement ne peut penser à lui. Que toute son énergie doit aller àsa mission.

-Développer un thermomètre interne pour éviter le syndrome de la grenouille dans l’eau bouillante. «Je me senscomme une grenouille dans une eau dont on augmente progressivement la température, confie un intrapreneur. Jem’habitue à la pression qui monte, je m’engourdis. Mais je sens qu’entre le moment où mes cuisses serontchaudes et celui où je serai cuit au complet, ça ira très vite! J’ai peur de ne pas le voir venir.»

Certains ont un thermomètre interne intégré, d’autres doivent le développer. Mais c’est possible. «Nous voyonstous les jours des agents de changement qui reprennent du pouvoir sur leur santé, affirme Bruno Collard, deRevivre. Des gens qui trouvent leurs stratégies d’autogestion du stress. Ce n’est pas noir ou blanc : on voit venirl’épuisement ou on ne le voit pas venir. La victoire consiste parfois à simplement le voir venir un peu plus tôt.

-Ne pas confondre rigueur et perfectionnisme. La première encadre et rassure. Le second peut nous perdre.

-Développer une distance émotive avec sa mission.

-Pour les entrepreneurs sociaux: développer une résilience organisationnelle. Une culture de la bienveillance autravail pour s’assurer que l’on prend soin les uns des autres pour pouvoir continuer à servir la mission. «Lessignes avant-coureurs de la fatigue du changement sont connus. On les voit venir. Nos collègues les voient venir.Si on a su développer une culture de bienveillance, ils nous mettront en garde.» Faire de ses collègues une sortede thermomètre externe et être le leur.

Le mot de la fin

«En matière de gestion de stress, méfiez-vous des recettes des autres, prévient Johanne Turbide, directrice duPôle IDEOS. Le yoga, par exemple, ça ne fonctionne pas pour moi. Ça ne me détend pas. Développez vospropres stratégies et forcez-vous à les suivre.» L’eau bout toujours à la même température. Mais pas les agents dechangement.

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5/29/2017 Agents de changement: gare à la fatigue du super héros | LesAffaires.com

http://www.lesaffaires.com/blogues/diane-berard/agents-de-changement-gare-a-la-fatigue-du-super-heros/593023 4/9

Les acteurs de changements entretiennent la croyance erronée qu’ils ne peuvent pas s’occuper d’eux. Toute leurénergie doit être consacrée à leur mission.

«Dans mon entreprise précédente, j’étais à la fois victime et bourreau, confie une entrepreneure. J’étais 100%dédiée à notre mission et j’ai entraîné tous mes employés dans mon sillon.»

L’escalade des signes avant-coureurs de l’épuisement des agents de changement

-Les gens commencent à vous prendre comme modèle. La pression monte d’un cran.

« Les prix et les hommages nous confortent dans notre rôle de héros. Nous devenons des faiseurs de miracles»,confie un entrepreneur. Aucune énergie ne doit être épargnée, quitte à vider le réservoir;

- en plus de courir sa course, on court celle de ses collègues, en partie pour les épargner, en partie parce qu’onpense qu’on peut aller plus vite;

-le plaisir diminue, l’anxiété augmente;

-on se met à éviter les situations anxiogènes. Ce qui, en fait, renforce l’anxiété

-une sorte de tristesse s’installe de façon durable;

-on a l’impression de ne plus apporter grand chose à l’organisation;

-notre mission ne nous mobilise plus.

«Je voulais créer un entrepreneuriat plus sain, je me suis épuisé à la faire.»

Pistes de solution pour agents de changement

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6/6/2017 Silence no more! United we can transform mental heath | Martin Enault | Pulse | LinkedIn

https://www.linkedin.com/pulse/silence-more-united-we-can-transform-mentalheath-martin-enault 1/4

Silence no more! United we cantransform mental heathPublié le 2 février 2017

After last week’s article, Wake up business leaders! It’s time to talk about mentalillness, I received overwhelming support from the business community; I am so movedby how many of you are willing to speak up and support an open dialogue about mentalillness.

The facts simply cannot be ignored:

20% of the people reading this article will face some kind of mental illness this year.One in five (5) people!

49% of people suffering from depression or anxiety have never spoken to a medicalprofessional. The stigma associated with mental health is one of the main factorpreventing them from seeking help.

The Canadian economy suffers a loss of nearly $51 billion per year due to mentalillness in the workforce

Martin EnaultChief Operating Officer at C2

Suivre 42 3 13

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6/6/2017 Silence no more! United we can transform mental heath | Martin Enault | Pulse | LinkedIn

https://www.linkedin.com/pulse/silence-more-united-we-can-transform-mentalheath-martin-enault 1/4

Silence no more! United we cantransform mental heathPublié le 2 février 2017

After last week’s article, Wake up business leaders! It’s time to talk about mentalillness, I received overwhelming support from the business community; I am so movedby how many of you are willing to speak up and support an open dialogue about mentalillness.

The facts simply cannot be ignored:

20% of the people reading this article will face some kind of mental illness this year.One in five (5) people!

49% of people suffering from depression or anxiety have never spoken to a medicalprofessional. The stigma associated with mental health is one of the main factorpreventing them from seeking help.

The Canadian economy suffers a loss of nearly $51 billion per year due to mentalillness in the workforce

Martin EnaultChief Operating Officer at C2

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Martin Enault sur LinkedIn2 février 2017

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6/6/2017 Silence no more! United we can transform mental heath | Martin Enault | Pulse | LinkedIn

https://www.linkedin.com/pulse/silence-more-united-we-can-transform-mentalheath-martin-enault 2/4

Youth suicide rate in Canada is the third highest in the world

The technology-driven, war-ridden, disaster-stricken world as we know it today is indyer demand for mental health awareness faster than one can say ‘mental health’.Whether facing war abroad or in your own personal life mental health support should beas readily available to you as food, blankets and shelter. We must fight for increases inmental health funding, and greater support for refugee recovery efforts. We must bantogether to drive positive change in the workplace, and to make a plan for a more(mental) health conscious future.

It is our time. Let’s start taking action, today.

One of my strongest guiding beliefs is the power of uniting, and for that reason I’mturning the spotlight on you to take action in your own lives.

I am calling out to YOU, with a challenge.

This February: Spark a conversation about mental illness in your home, yourworkplace, or in your community, and share about it.

Whether it’s a five minutes exchange with a friend, or a topic on the agenda at your nextboard meeting — MAKE IT HAPPEN, and share about it! #WeAreMentalHealth

Here are some suggestions of ways to get started:

You are: an entrepreneur or business executive

Schedule a meeting with your HR team to discuss the employment policies yourcompany has in place regarding depression, anxiety and other mental illnesses.

Are your employees aware of your policies?

How can you improve upon these policies?

Do you even have policies?

You are: a company board member

Ensure that the corporation or association has clear guidelines around mental health.Consider issuing a unanimous motion from your board inviting all employees,executives, contractors, vendors, etc to be open about their mental health. Let themknow it’s OK to talk about it, and offer them your official, unanimous support.

You are: a friend/colleague/family member

If someone in your personal or professional circle suffers from depression, anxiety orany other mental illness, share your support by letting them know you are there.

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6/6/2017 Silence no more! United we can transform mental heath | Martin Enault | Pulse | LinkedIn

https://www.linkedin.com/pulse/silence-more-united-we-can-transform-mentalheath-martin-enault 3/4

Signaler ceci

You are: suffering from depression, anxiety, eating disorder or any other mentalhealth issue

There is hep available to you. If you’re unsure where to look, or if you just needsomeone to talk to, reach out to me.

Other things you can do:

Share this article. #WeAreMentalHealth

Share your story. Your voice is your most powerful tool. #WeAreMentalHealth

Reach out to an organization in your community. I’m President of Revivre, whichwill always welcome you with open arms.

Volunteer. Thousands of opportunities exist worldwide.

Connect with me: [email protected]

I can’t wait to hear your stories and about all the ways in which you’ve sparked aconversation this month! #WeAreMentalHealth

Remember: It is unity that binds us and makes us powerful. Join together, takeaction, and drive change!

— Martin

Martin EnaultChief Operating Officer at C22 articles

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Entrevue avec Jean-Rémy Provost, directeur général de Revivre et Pierre Craig, porte-parole, portant sur les troubles anxieux

Coup de Pouce1 avril 2017Isabelle Bergeron

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5/29/2017 La dépression, puis après... - Émissions

http://www.canalvie.com/emissions/la-depression-puis-apres-1.1811874 1/2

La dépression, puis après...

À propos de l'émissionVéronique Bannon a déjà souffert de dépression. Dans ce documentaire unique, elle part à la rencontre detrois adultes qui ont été atteints de problèmes de santé mentale. La production fait un retour en arrière de 17ans avec les protagonistes qui sont maintenant dans la trentaine. LA DÉPRESSION, PUIS APRÈS... est unmessage d'espoir pour ceux qui se demandent s'il est possible de s'en sortir : oui il y a un après où le bonheurexiste.

Revivre est très fier d'avoir été un partenaire de premier plan de ce documentaire réalisé par Jean-Pierre Maher et animé par un des porte- parole de Revivre Véronique Bannon, avec également la participation d'un de nos bénévoles, Annie Beaudin.

Canal Vie29 mai 2017

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Semaine de sensibilisation aux maladies mentales. Revivre est fier de compter dans son équipe un des visages des maladies mentales 2016 de l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale. Stéphanie Fontaine coordonne le déploiement du programme J’avance ! de Revivre et elle représente surtout un beau modèle de rétablissement. Chapeau Stéphanie ! Pour voir son témoignage, cliquez ici.

Bell Cause pour la cause

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Face à la rueSaison 1

Mardi 21hRediffusion : jeudi 20h | Vendredi 9h | dimanche 22h30 | lundi 14h

Vidéos (/series/facealarue/videos)

Épisodes (/series/facealarue/episodes)

Jean-Marie Lapointe (/series/facealarue/jean-marie-lapointe)

L’itinérance dérange!

Avez-vous déjà détourné le regard d’un mendiant?

FACE À LA RUE est une série docu-réalité de 13 épisodes qui montre l’itinérance comme vous nel’avez jamais vue! Chaque épisode présente le cheminement courageux d’hommes et de femmesqui essayent de se sortir de la rue et d’autres qui n’y arrivent pas. Ce monde où l’espoir et le doutes’entrechoquent nous est raconté avec profondeur, de façon franche et touchante.

Dans cette quête, Jean-Marie Lapointe agit comme un guide engagé et compétent auprès de cesrescapés de la rue. Pour le téléspectateur, Jean-Marie est en quelque sorte le traducteur desémotions, des motivations et des déceptions vécues par ces êtres par qui on apprend qu’entrenotre errance et leur itinérance, il n’y a qu’un pas.

Les itinérants que côtoie Jean-Marie racontent avec franchise et courage comment ils en sontarrivés là, comment ils survivent au quotidien entre leurs abris de fortune, les lieux d’aide et la rueoù ils se sentent bien seuls et comment ils s’en sortent.

FACE À LA RUE adopte une approche digne et vraie dans l’image et dans le propos, envers ceux quel’on croise sans se retourner.

FACE À LA RUE vous permettra peut-être de les regarder dans les yeux pour la première fois?

J’aime 209

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La nouvelle sériedocumentaire Face à la rue

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L’itinérance dérange!

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FACE À LA RUE est une série docu-réalité de 13 épisodes qui montre l’itinérance comme vous nel’avez jamais vue! Chaque épisode présente le cheminement courageux d’hommes et de femmesqui essayent de se sortir de la rue et d’autres qui n’y arrivent pas. Ce monde où l’espoir et le doutes’entrechoquent nous est raconté avec profondeur, de façon franche et touchante.

Dans cette quête, Jean-Marie Lapointe agit comme un guide engagé et compétent auprès de cesrescapés de la rue. Pour le téléspectateur, Jean-Marie est en quelque sorte le traducteur desémotions, des motivations et des déceptions vécues par ces êtres par qui on apprend qu’entrenotre errance et leur itinérance, il n’y a qu’un pas.

Les itinérants que côtoie Jean-Marie racontent avec franchise et courage comment ils en sontarrivés là, comment ils survivent au quotidien entre leurs abris de fortune, les lieux d’aide et la rueoù ils se sentent bien seuls et comment ils s’en sortent.

FACE À LA RUE adopte une approche digne et vraie dans l’image et dans le propos, envers ceux quel’on croise sans se retourner.

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L’itinérance dérange!

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FACE À LA RUE est une série docu-réalité de 13 épisodes qui montre l’itinérance comme vous nel’avez jamais vue! Chaque épisode présente le cheminement courageux d’hommes et de femmesqui essayent de se sortir de la rue et d’autres qui n’y arrivent pas. Ce monde où l’espoir et le doutes’entrechoquent nous est raconté avec profondeur, de façon franche et touchante.

Dans cette quête, Jean-Marie Lapointe agit comme un guide engagé et compétent auprès de cesrescapés de la rue. Pour le téléspectateur, Jean-Marie est en quelque sorte le traducteur desémotions, des motivations et des déceptions vécues par ces êtres par qui on apprend qu’entrenotre errance et leur itinérance, il n’y a qu’un pas.

Les itinérants que côtoie Jean-Marie racontent avec franchise et courage comment ils en sontarrivés là, comment ils survivent au quotidien entre leurs abris de fortune, les lieux d’aide et la rueoù ils se sentent bien seuls et comment ils s’en sortent.

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(http://tv.moietcie.ca/series/facealarue/concept)

La nouvelle sériedocumentaire Face à la rue

Concept (/series/facealarue/concept)

La maladie mentale touche directement les personnes en situation d'itinérance, soit en étant la cause de leur perte de repères, soit comme une conséquence de cette vie difficile. L'équipe de l'émission « Face à la rue », avec Jean-Marie Lapointe, est venue tourner un segment dans les locaux de Revivre puisque l'un des protagonistes fréquente les services de l'organisme. Il est possible de suivre les épisodes sur Moi et Cie pour décourvrir une réalité qui mérite d'être montrée.

Moi & cie

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Cliquez ici pour voir la vidéo

Entrée Principale ( Radio-Canada )

Avec beaucoup de courage, Pierre Craig avoue souffrir de trouble panique. Voici la très touchante entrevue qu'il a accordée à André Robitaille

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Semaine de sensibilisation aux maladies mentalesRevivre a profité de l’occasion pour remercier chaleureusement toutes les personnes qui, par le bouche à oreilles, font circuler à leur entourage les différents moyens d’entrer en contact avec nous afin d’obtenir du soutien et de l’informa-tion. Que ce soit par courriel, téléphone ( 1 866 738-4873 ) ou via le site Web, le forum, notre page Facebook, sur Twitter et aussi à nos bureaux, n’hésitez jamais à donner nos coordonnées à quelqu’un qui a besoin de support. Ne laissons jamais une personne souffrir en silence : tendons tous la main pour lui venir en aide.

Entrevue avec Véronique BannonEntrevue et table-ronde avec Véronique Bannon, porte-parole de Revivre, qui a vécu des troubles de panique et une dépression et porte-parole de Revivre ; François Massicotte, qui a été diagnostiqué bipolaire de type 2 à l’âge de 34 ans, Marie-Soleil Dion qui a fait une dépression à l’adolescence et la psychiatre Mylène Bédard.

Échanges de savoirs entre Revivre et le Centre collaborateur de l’OMS de Lille ( France )Une rencontre constructive et des échanges de savoirs entre Revivre et le Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé ( OMS ) de Lille en France : de belles perspectives pour l’avenir ! Un merci tout spécial à Simon Vasseur-Bacle pour avoir reçu Jean-Rémy Provost qui a présenté J’avance ! à toute l’équipe présente. Merci également au Docteur Jean-Luc Roelandt, directeur du Centre, pour son accueil.

Conférence du 27 septembre « Autogestion de la bipolarité » à l’ALPPAMMLe 27 septembre 2016, Revivre fut invité par l’Association Laurentienne des Proches de la Personne Atteinte de Maladie Mentale ( l’ALPPAMM ) dans le cadre d’une conférence à Saint-Jérôme. Marjolaine Gascon Depatie, formatrice et anima-trice des ateliers du programme J’avance! chez Revivre y a présenté le soutien à l’autogestion de la bipolarité.

Conférence spéciale 10e édition de l’École Mini Psy - présentation 5 minutes perspectives d’un proche face à la stigmatisationLe directeur général de Revivre, Jean-Rémy Provost, a participé à la conférence spéciale soulignant le 10e anniversaire de de l’École Mini Psy : « L’évolution des connaissances en santé mentale : Où en sommes-nous rendu ? Regards d’experts sur le passé, le présent et le futur » à l’Institut Institut universitaire en santé mentale Douglas ( disponible également en Web diffusion )

Conférence UdeMSuzanne Daneau, chargée de cours au certificat en intervention auprès des jeunes, à l’Université de Montréal, a reçu la visite d’Émilie Tremblay et Vicky Chicoine, intervenantes, pour aborder l’autogestion des troubles anxieux et de l’humeur chez les jeunes. Ce fut une précieuse occasion d’aborder les enjeux de même que l’espoir de se rétablir auprès d’actuels et futurs intervenants.

Autres éléments de visibilité

Page 60: REVUE DE PRESSE - Revivre...REVUE DE PRESSE 2016-2017 ANNEXE 1. 2 Le prestigieux quotidien Le Monde a consacré le 6 avril un papier sur le trouble bipolaire où il est mentionné

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Panel Collège MontmorencyRevivre a reçu l’invitation du Collège Montmorency pour aller à la rencontre de jeunes du secondaire afin de leur parler de dépression, d’anxiété et de bipolarité. Vicky Chicoine, intervenante, a pu y constater de nouveau tout l’intérêt que ces jeunes avaient envers la santé mentale.

Rassemblement Entreprise en santé Palais des congrèsPlus de 100 personnes ont visité le kiosque de Revivre au Rassemblement santé et mieux-être en entreprise qui avait lieu à Montréal les 6 et 7 avril 2016. Des employeurs, des compagnies d’assurances, des programmes d’aide aux em-ployés, des firmes de réadaptation, des organismes communautaires, des professionnels de la santé, des intervenants, ainsi que des personnes atteintes et leurs proches en ont appris un peu plus sur les services offerts par Revivre et leurs proches. Visionnez le « slideshow » présenté au kiosque de Revivre.

Rencontre avec le Centre des Troubles Anxieux et de l’Humeur de ParisRevivre et le le Centre pour les Troubles Anxieux et de l’Humeur ( CTAH ) : le début d’une grande collaboration !

Conférence Apprendre à vivre avec de l’anxiété tout en menant une vie sociale et professionnelle active, c’est possible ! ( Pierre Craig et Jean-Rémy Provost )Un grand merci à Josée Fiset et à ses collègues du département de psychologie du Cégep Édouard-Montpetit pour leur accueil lors de la présentation hier de la conférence portant sur l’autogestion de l’anxiété et présentée par Jean-Rémy Provost, directeur général de Revivre et Pierre Craig, porte-parole. Les 600 étudiants présents ont pu entendre Pierre Craig livrer un témoignage rempli de sincérité, teinté d’humour et surtout d’espoir dans le cadre de la Semaine des arts, lettres et sciences humaines 2017 du Cégep. Un grand pas pour la démystification des troubles anxieux !

Comité Aller mieux à ma façonL’année 2016-2017 fut l’occasion du développement et du rodage d’un outil de soutien à l’autogestion par Janie Houle et son équipe du laboratoire Vitalité, intitulé « Aller mieux à ma façon ». Construit à partir des stratégies les plus ap-préciées par les personnes en rétablissement d’un trouble anxieux ou de l’humeur selon leur propre expérience, l’outil a le potentiel d’aider beaucoup de personnes à reprendre du pouvoir sur leur santé en commençant par reconnaitre ce qu’ils font déjà ou ont déjà fait pour elles-mêmes et en s’inspirant du parcours des autres. C’est un honneur pour Revivre de contribuer à l’avancement des travaux liés au projet par le biais de la présence de notre directeur clinique sur le comité clinique.

Bruno et Rébecca Douglas atelier remédiation cognitive avec ateliers J’avance !À l’occasion d’une journée d’études à l’institut universitaire en santé mentale Douglas, Rébecca Sablé et Bruno Colard ont offert une présentation sur la rémédiation cognitive de même que sur l’autogestion et les effets positifs des ateliers de J’avance ! sur les personnes touchées par un trouble anxieux ou de l’humeur. La présentation attira plus de 130 personnes.

Envahi de troubles paniques, pierre-craig se confie au micro de 100 % NormandeauEntrevue de notre nouveau porte-parole à l’émission 100% Normandeau sur les ondes de BLVD 102,1.