15
g 2007-2017 PRESSE-THÉÂTRE | 1 REVUE DE PRESSE - THÉÂTRE ACTES | PAGE 2 CHRISTIAN R. TUÉ PAR SA MÈRE | PAGE 10 ARTHUR RIMBAUD NE S’ETAIT PAS TROMPÉ(E) | PAGE 12

REVUE DE PRESSE - THÉÂTRE - brunobisaro.com - THEATRE... · g 2007-2017 presse-thÉÂtre | 3 l’alchimie du verbe | revue thÉÂtrale sur la poÉtique scÉnique et dramaturgique

Embed Size (px)

Citation preview

g 2007-2017

PRESSE-THÉÂTRE | 1

REVUE DE PRESSE - THÉÂTRE ACTES | PAGE 2 CHRISTIAN R. TUÉ PAR SA MÈRE | PAGE 10 ARTHUR RIMBAUD NE S’ETAIT PAS TROMPÉ(E) | PAGE 12

g 2007-2017

PRESSE-THÉÂTRE | 2

A C T E S CENTRE EUROPÉEN DE POÉSIE D’AVIGNON 50ème FESTIVAL OFF D’AVIGNON JUILLET 2015 ACTE [1] : LE POÈME DE MOGADOR D’YVES NAVARRE ACTE [2] : CHI SONO DE BRUNO BISARO

g 2007-2017

PRESSE-THÉÂTRE | 3

L’ALCHIMIE DU VERBE | REVUE THÉÂTRALE SUR LA POÉTIQUE SCÉNIQUE ET DRAMATURGIQUE | Raphaël BAPTISTE LE POÈME DE MOGADOR D’YVES NAVARRE UNE LECTURE DE BRUNO BISARO

Bruno Bisaro nous dévoile avec passion, les accents d’une poésie de la mobilité, du désir qui ne s’achève jamais, des corps qui jamais ne perdent leurs saveurs. Le POÈME DE MOGADOR forme dès lors une sorte de soliloque, où le lecteur-spectateur peut percevoir une écriture de soi, mais pas pour se consoler ou se confier d’être et de raconter l’histoire de sa personnalité, mais bien plutôt pour montrer ses faiblesses, hurler sa solitude à la nuit pour faire naître ses ardeurs.

La lecture du texte procède d’une véritable interprétation, c’est un véritable échange de foi et d’amour que Bruno Bisaro nous propose ici. Pour moi, qui ne connaissait Yves Navarre que de nom, j’ai découvert un très grand poète dont je risque de lire l’œuvre, tellement sa verve est puissante et charnelle, tellement les mots qu’il enchaîne ne forment pas des phrases, mais des morceaux de vies brisées que l’écriture poétique reconstruit. La parole poétique révèle non pas une fragilité mais une impuissance, une inconvenante tragédie personnelle qui reste comme un fragment d’éther dans l’imaginaire du poète, qui entreprend une plongée introspective, non pas seulement dans ses pensées les plus intimes, mais dans ses désirs plus secrets et les plus inavoués, pour se savourer lui, dans les entrelacs d’une altérité qui l’immole.

Cette représentation devient de fait un moment unique, où la poésie croise le regard de nos cœurs, où la fatigue de nos corps lassés par tant de théâtre spectaculaire, se relâche, et prend l’espace d’une heure, le chemin délicieux d’une interprétation sincère et belle d’un poème appelé à devenir d’ici peu ce que l’on a coutume d’appeler dans la tradition scolaire, un chef d’œuvre.

g 2007-2017

PRESSE-THÉÂTRE | 4

LA PROVENCE | 22.07.2015 Charles LEVERE LE POÈME DE MOGADOR (*****)

Dans une lecture intimiste, Bruno Bisaro rend hommage à Yves Navarre, écrivain oublié et auteur d'une œuvre-fleuve (romans, essais, journal, théâtre, poésie). S'il a expérimenté beaucoup de formes littéraires, Navarre a toujours donné à la poésie une primauté naturelle tant elle concentrait selon lui la question du rapport entre « je » et l'autre, entre lui et son lecteur. La scène devient alors le lieu de la rencontre, spatiale et temporelle, entre l'expression du « je » et le lecteur, désormais auditeur, qui revient sans cesse dans le POÈME DE MOGADOR. Bruno Bisaro propose avec cette lecture une conception singulière du théâtre : c'est ici un théâtre sans dramaturgie, un théâtre qui fait vivre la parole avant les personnages, un théâtre paradoxalement sans spectacle, où, pour reprendre les mots de Navarre on « ne croit plus en l'apparence ».

g 2007-2017

PRESSE-THÉÂTRE | 5

LA PROVENCE | 22.07.2015 Charles LEVERE CHI SONO (*****)

Ça commence avec Pasolini puis, progressivement, on dévie vers des poèmes et des chansons de Bruno Bisaro lui-même. Bruno Bisaro, dans cet acte poétique, entremêle ingénieusement les genres (principalement musique et poésie), tisse des liens, fait résonner des échos. Une lecture poétique, étrange, me direz-vous, au festival du théâtre ? Oui mais la scène permet au mot d'advenir dans toute sa chair, dans toute sa présence sonore, dans tout son déploiement temporel. La diction chaleureuse et humble de Bruno Bisaro permet à la poésie de prendre corps de manière singulière et l'expérience habituelle de lecture se transforme en instant privilégié d'écoute. La chanson se fait dès lors un acte de partage poétique, dans son plus simple appareil (guitare et voix). C'est donc un sentier poétique hybride que cet acte dessine, qui tente de nous rappeler que la poésie est un regard sur le monde avant d'être une forme d'écriture, qu'elle est un mode de perception avant d'être un mode d'expression.

g 2007-2017

PRESSE-THÉÂTRE | 6

VAUCLUSE MATIN | 10.07.2015 LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ BRUNO BISARO ADRESSE UN HOMMAGE POÉTIQUE À YVES NAVARRE

C’est une immersion dans le monde poétique d’Yves Navarre que propose l’artiste pluridisciplinaire Bruno Bisaro au Centre européen de poésie d’Avignon.

Rendre accessible les auteurs Vingt ans après sa disparition, les écrits du Goncourt 1980 pour LE JARDIN D’ACCLIMATATION révèlent toujours avec autant de force la pensée de celui qui se qualifiait poète, avant d’être auteur ou dramaturge. Pourtant aucun recueil de ses poèmes ne sera publié. « La poésie transparaît en permanence dans ses œuvres, démystifiant les choses afin de les rendre accessibles » dit Bruno Bisaro, lui-même poète, en invitant le spectateur à oser des chemins inconnus d’un monde réel ou tel qu’il devrait être.

Des lectures qui trouvent des échos actuels Par cette lecture du POÈME DE MOGADOR, l’artiste rend un vibrant hommage à cet auteur majeur pour qui l’acte d’écrire était toujours un acte fragile, amoureux entre son auteur et le lecteur.

Bruno Bisaro invite aussi à découvrir ou à redécouvrir des œuvres de Pier Paolo Pasolini, autre poète au destin tragique, presque frères de poésie puisque natifs tous deux du Frioul en Italie du Nord.

Et sur son interrogation de « notre capacité de résister en ces temps troublés », les poètes répondent que « tout ne se trouve pas dans les œuvres du passé… ».

g 2007-2017

PRESSE-THÉÂTRE | 7

LA THÉÂTROTHÈQUE | JUILLET 2015 Deux actes, deux rencontres. Yves Navarre et son écriture, où le lire devient ici l'acte de dire « je » ; Hommage à Pier Paolo Pasolini où les mots de Bruno Bisaro nous disent le poète assassiné. Bruno Bisaro est l'invité du Centre européen de Poésie d'Avignon, à l'occasion du 50ème festival off d'Avignon qui aura lieu du 4 au 26 juillet prochain, pour nous présenter sa nouvelle création. ACTES se décline selon les jours... Jours pairs : [a c t e 1] LE POÈME DE MOGADOR - Yves NAVARRE

Bruno Bisaro célèbre le poète, romancier et dramaturge, disparu en 1994. Il propose une rencontre inédite avec Yves Navarre et son écriture. La lecture du POÈME DE MOGADOR, vécue ici comme un acte poétique, est un hommage à cet auteur majeur qui se disait poète avant de se dire romancier et dramaturge et pour qui l’acte d’écrire était toujours un acte fragile, amoureux, entre un auteur et son lecteur. Lire devient ici l'acte de dire "Je". Jours impairs : [a c t e 2] CHI SONO - Bruno BISARO

Nouveau récital, hommage à Pasolini… Les mots de Bruno Bisaro nous disent également le poète assassiné, il y a tout juste quarante ans. L'œuvre de Bruno Bisaro est intimement liée à celle du poète à la « vitalité désespérée », depuis son premier recueil de poésies paru chez Geneviève Pastre en 2005, jusqu'à ses écrits dramatiques récents (LE LANGAGE DE LA RÉALITÉ, TANT DE JOURS QUI SUIVRONT...) et ses chansons (J'AI PARADÉ, JE VIENS, AS-TU CROISÉ LA VIEILLE EUROPE...). Bruno Bisaro évoque ici les lieux de la parole et les « lieux communs ».

g 2007-2017

PRESSE-THÉÂTRE | 8

REVUE-SPECTACLES | Jean-Yves BERTRAND Acte [1] : LE POÈME DE MOGADOR - Yves NAVARRE

Dans ce premier acte (les jours pairs), Bruno Bisaro rend hommage à Yves Navarre, poète avant d'être romancier et dramaturge, disparu en 1994, en interprétant LE POÈME DE MOGADOR… Dans le second acte (les jours impairs), ce sont ses propres textes et musiques que Bruno Bisaro nous livrera - mais en hommage à Pasolini, assassiné il y a quarante ans déjà... Mais place aux mots, au récit, à la poésie d'Yves Navarre : Il était une fois je Je suis nombreux Je suis toi Acte [2] : CHI SONO - Bruno BISARO

Précédé d'un texte de Pasolini, assassiné il y a quarante ans déjà, et pour qui il n'y avait pas d'autre poésie que l'action réelle, Bruno Bisaro nous livre ici ses poèmes et chansons en rapport direct avec la réalité... Écrits ordinaires certes, voire triviaux, car liés à la sphère intime, au quotidien mais aussi de portée plus universelle, plus militante… Là aussi, laissons au poète le soin de conclure : Et ventre à terre, Tendrement son ventre rêve Un soleil rouge de crépuscule

g 2007-2017

PRESSE-THÉÂTRE | 9

AU CŒUR DU OFF Bruno BISARO sur le plateau de Laura PAILLER, le 17 juillet 2015 avec Pierre HUMBERT, Marc CITTI, Savannah MACÉ. Photographie : Marilyn BISARO.

g 2007-2017

PRESSE-THÉÂTRE | 10

CHRISTIAN R. TUÉ PAR SA MÈRE AUTEUR : PIERRE SALDUCCI INTERPRÉTATION : BRUNO BISARO DUNAS FESTIVAL GRAN CANARIA ESPAGNE ÉTÉ 2010

g 2007-2017

PRESSE-THÉÂTRE | 11

CANARIAS PER TE | 15.08.2010 Emilio de PAOLI DUE SERATE ALL'INSEGNA DELL'EMOZIONE HANNO CHIUSO IL DUNAS FESTIVAL

È ormai alle ultime battute il quinto Dunas Festival di Playa del Ingles (Gran Canaria), meeting socio-culturale gay in lingua francese. Tra affollatissimi pomeriggi chill out che si sono tenuti in alcuni noti complessi di bungalow del luogo e la crociera con il tutto esaurito di sabato mattina, spiccano comunque le due ultime serate letterarie, dedicate rispettivamente alla lettura del racconto di Pierre Salducci (autore e organizzatore del Festival) CHRISTIAN R. TUÉ PAR SA MÈRE fatta da un intenso e bravissimo Bruno Bisaro, artista poliedrico di cui ho parlato recentemente, e alla presentazione del libro autobiografico UN HOMO DANS LA CITÉ, di Brahim Naït-Balk...

CHRISTIAN R. TUÉ PAR SA MÈRE è un racconto che fa parte dell'omonima raccolta di Pierre Salducci ed è l'esposizione in prima persona, da parte del protagonista, della sua conoscenza e frequentazione gay di Christian R., giovane apparentemente ingenuo e ancora inesperto in materia di sesso.

A mano a mano che la storia si dipana attraverso le parole stesse del protagonista, si scopre che invece non è così e che Christian R., vittima dell'educazione spietatamente repressiva della madre, scandalizzata per la scoperta della sua omosessualità, è in realtà alla ricerca spasmodica della libertà interiore e del senso di autonomia, che ricerca in un comportamento sessuale spregiudicato, vissuto tra un'avventura e un'altra, consumate in qualunque posto sia accessibile a un incontro furtivo, umiliante, pericoloso. Si saprà alla fine che Christian R. morirà di Aids, vittima appunto non solo della sua sfrenata voglia di libertà, ma anche dei divieti assurdi e disumani di una madre crudele.

La voce calda e l'interpretazione profonda, emotiva, ma composta di Bruno Bisaro, hanno commosso il pubblico presente nella sala del Centro Insular di Playa del Ingles e strappato lunghi applausi. Gli stessi rivolti anche a Pierre Salducci, che ho apprezzato per la scrittura del testo intelligente, profonda, vibrante, perfetta esteticamente e letterariamente. Un testo incredibilmente teatrale, anche se in origine non concepito come tale…

La sera dopo, è stata la volta, appunto di Brahim Naït-Balk quarantaseienne franco-marocchino che ha esposto la genesi e il significato del suo UN HOMO DANS LA CITÉ (edizioni Calmann-Lévy) (…)

g 2007-2017

PRESSE-THÉÂTRE | 12

ARTHUR RIMBAUD NE S’ETAIT PAS TROMPÉ(E) D’APRÈS OCTAVIE OU LA DEUXIÈME MORT DU MINOTAURE AUTEUR : GENEVIÈVE PASTRE INTERPRÉTATION : BRUNO BISARO SAISON 2007-2008

g 2007-2017

PRESSE-THÉÂTRE | 13

THÉÂTRAUTEURS | JUIN 2007 Simone ALEXANDRE Octavie (ou plutôt son reflet) aura pour vous, le temps d'une représentation, les traits d'un jeune homme brun au regard profond. Après tout, l'Orlando de Virginia Woolf ne nous a-t-il pas préparés à de telles métamorphoses ? Bruno Bisaro avance, tout de sombre vêtu, pieds nus et gants blancs en un discret et respectueux hommage à son auteur(e)-mime. Son rôle est de faire naître le double adorateur d'Octavie par le biais du verbe, de lui donner chair afin que nous en touchions l'évocation au-delà de l'espace et des apparences.

Miracle de la scène ! Amour tout à la fois transi et agissant. Adoration qui abolit les distances, aux antipodes du jaloux amour durassien qui fuit dès sa constatation. « ON NE DOIT JAMAIS QUITTER CELLE QU'ON AIME » affirme Geneviève PASTRE.

Face à l'amour (avec un grand A) « PENSER EST UNE ERREUR » même si le dieu-déesse constitue la plus grande joie et la plus grande tristesse. Le comédien s'implique corps et âme en ce texte somptueux, lui imprimant son rythme, le véhiculant grâce à une présence scénique indéniable. Il n'est peut-être pas superflu durant les temps qui courent de souligner la netteté de sa diction qui contrairement à ce que d'aucuns pensent ne saurait constituer un handicap à la vérité de l'expression.

Le spectateur et a fortiori, la spectatrice se sentent transportés par cette Ode à l'expérience amoureuse. L'interprète l'évoquera parfois en des parenthèses chantées n'hésitant pas à esquisser un pas de danse, pure émanation de ces rondes mythologiques figurant sur les vases anciens car Éros ne rechigne jamais à prêter ses ailes. En assistant à ce spectacle (monologue serait décidément par trop réducteur), nous constatons que nous sommes insensiblement devenus « nectarivores » à son écoute.

g 2007-2017

PRESSE-THÉÂTRE | 14

GAYVOX | NOVEMBRE 2007 Lionel DUROI À propos d’amours féminines, je peux vous conseiller d’aller voir Bruno Bisaro sur la scène de l’Alambic Studio. Le titre ? ARTHUR RIMBAUD NE S’ETAIT PAS TROMPÉE d’après l’œuvre de Geneviève Pastre : OCTAVIE OU LA DEUXIÈME MORT DU MINOTAURE. Vous découvrirez, chaque vendredi soir et jusqu’au 14 décembre, une performance digne d’un Francis Weber seul en scène. Il articule des propos tremblants, dessine des phrases en dansant, cherche éternellement l’équilibre amoureux et néanmoins exclusif à défaut de pouvoir se dire pur. Une heure d’étonnement authentique.

g 2007-2017

PRESSE-THÉÂTRE | 15

Photographie : Ankiné BARDIS.