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Coopératives agricoles Page 10 Des cartes faciles à établir et modifier Page 24 Protection des veaux au DAC Page 54 Antiquités et nostalgie Page 72

Revue UFA 01/2012

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Revue UFA 01/2012

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Page 1: Revue UFA 01/2012

Coopératives agricolesPage 10

Des cartes faciles àétablir et modifierPage 24

Protection desveaux au DACPage 54

Antiquités et nostalgiePage 72

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GVS Agrar SALand- und KommunalmaschinenIm Majorenacker 11CH-8207 SchaffhouseTél. +41 (0)52 631 19 [email protected]

1037 ETAGNIÈRES, Etrama SA

1169 YENS, Kufferagri Sàrl

1262 EYSINS, Dubois F. et J. Sàrl

1410 THIERRENS, Perrin & Stampfl i Sàrl

1510 MOUDON, Bernard Deillon SA

1565 MISSY, Cottier Missy SA

1625 SÂLES (GRUYÈRE), H. Brodard & Fils SA

1663 EPAGNY, Nicolas Jaquet SA

1906 CHARRAT, Etablissement Chappot S.A.

2023 GORGIER, AgriPlus Ryser S.a.R.L.

2316 LES PONTS-DE-MARTEL, Robert Philippe

2406 LA BRÉVINE NE, Schmid + Co.

2517 DIESSE, Garage des Rocs SA

2720 TRAMELAN, GBT Sàrl

2803 BOURRIGNON, Ackermann Rémy Sàrl

2854 BASSECOURT, GVS Agrar Jura

TECHNIQUE D’ÉPANDAGE AGRARTout le monde est en mesure de construire du standard. Nous vous donnons le choix entre des cuves métalliques ou plastiques. Vous vous décidez pour ou contre une rampe d’épandage à pendillards et vous sélectionnez vos options dans un vaste catalogue. Des solutions adaptées au besoin de chaque client font notre force.

SWISS MADE

Inserate UR 0112 F_2012 27.12.11 09:33 Seite 2

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40

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EDITORIAL

Télécharger et modifierLes cartes géographiques en ligne sont utilisables pour l’agriculture 24

Brèves 23Nouveautés 26Trioliet «Triomix 1-1200»: efficace et rentable 28

LID: un lien ville-campagne75 ans du service d’information agricole 69

Brèves 67Agriculteurs suisses: origine et avenir? 68Antiquités et nostalgie 72Recettes du Jura bernois 77Planifier son jardin dès janvier 78

Ajouter du bêta-carotèneau plus tard dès le mois de janvier 49

Brèves 43Page bio: achat d’animaux non bio 44UFA actuel: les pages de l’éleveur 45Biotine pour une bonne santé des onglons 50Eau tempérée pour la période qui suit le vêlage 51Naissances multiples: rentables pour la production carnée 53Protection anti-succion sur les DAL 54Elevage de taureaux: l’intensité influence la santé 56Un marché sain pour la production bovine et des suppléments 58Nouveau système de herdbook pour les chèvres 59Construction de porcheries dès 2018 60Approvisionnement en fer des porcelets 61Assemblée régionale Anicom 62Nouveau système de lutte contre les rongeurs 64

Utilisation de chaux vivePour faciliter la récolte 38

Brèves 31Assolement en bio: la flexibilité est primordiale 32Variétés: nouvelle liste de variétés disponible 35Tournesol: la culture est menacée 40

Production d’oeufsun métier qui s’apprend 18

Brèves 9Un ancrage solide et tourné vers l’avenir 10Formation continue en faveur des professionnels 12A le vent en poupe, économiquement et écologiquement 14Perdants et gagnants du franc fort 16L’infrastructure est plus importante que le salaire 20Coopération 21

Du producteur au consommateurAssurance qualité au sein de la chaîne de la valeur ajoutée 4

Informations du Conseil d’administration de fenaco 4En un mot 5

Alpage L’infrastructure est un critèreimportant pour ceux qui passentune saison à l’alpage. Le salaire vient au second rang.

La Trioliet en test Trioliet propose sa mélangeuse àremplissage autonome «Triomix» encinq modèles – Test pratique avec la «1-1200».

Approvisionnement en ferQue ce soit sous forme d’injectionou de pâte, l’approvisionnement en fer des porcelets est primordial.

Demande en tournesolLa surface de tounesol doit encoreaugmenter pour rendre cette branche de production plus durable.

REVUE UFA · 1 2012 3

Lorsque l’ondistribue la buvéeaux veaux, il fautveiller à ce qu’ils nese têtent pas entreeux.Photo: agrarfoto.com

[email protected]

Il n’était pas rare, par le passé, quele jour du passage à la nouvelleannée soit considéré comme celuidu renouveau et accompagné d’unemultitude de rituels et d’actionsmagiques. Certes, ces coutumes deNouvel-An ont été remplacéesaujourd’hui par l’activité commer-ciale habituelle, mais les bonnesrésolutions ont survécu et elles voussubmergent à nouveau.

Nous avons tous la ferme intentionde liquider nos mauvaises habitudeset de nous améliorer. Mais sitôt cesbonnes résolutions prises, sitôt lesvoilà oubliés. Et tout recommenceplus ou moins comme avant.

À ce propos, il n’est pas vraimentindispensable de prendre desrésolutions pour remettre sa vie ouson exploitation en question. Desactions modestes et des mesuressimples permettent aussi d’atteindreun objectif. Il existe peut-êtreencore un potentiel d’améliorationdu travail sur l’exploitation. On n’apeut-être pas encore tout fait pouraugmenter la qualité de la produc-tion. Ou on peut se mettre enfin àces tâches administratives si peuappréciées et si souvent repoussés.

Les possibilités sont nombreuses,nous le savons bien. La rédaction ettoute l’équipe de la Revue UFA voussouhaitent donc, chères lectrices etchers lecteurs, la persévérancenécessaire à la réalisation de vosprojets personnels en 2012, unsuccès durable dans vos tâchesquotidiennes et, surtout, le meilleurau champ, à l’étable et à la maison.

RomanEngeler

SOMMAIRE

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

www.lely.com

LELY CENTER SUISSEDairy Solution GmbH

For a professionalmilk production.

Robot de traite

[email protected]él. 0848 11 33 77

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VERWALTUNG FENACOCONSEIL D’ADMINISTRATION

FENACO

UrsVollmer

ACTUALITÉ

Centre de prestations pourfruits à noyaux Lors de sa séancede novembre, le conseil d’administra-tion de fenaco a décidé de concentrerl’infrastructure centrale pour les fruits ànoyaux à Utzenstorf, en raison d’une atteinte des limites de capacités, et d’investir 1.75 million de francs dans la modernisation des installations detraite ment. Ce projet d’investissementcomprend l’acquisition d’une nouvelleinstallation performante pour le cali-

brage et le triage des cerises ainsiqu’une ligne de conditionnement auto-matisée pour les cerises, les pruneaux etles mirabelles. La nouvelle installationpermettra un doublement des capacitéshoraires alors que le progrès techniqueassurera une traçabilité sans faille et unetransparence totale envers les produc-teurs et les consommateurs.

La mise en service de cette nouvelleinfrastructure est prévue avant la ré-colte, soit en mai 2012.

Cette assurance qualité commencechez l’agriculteur, s’applique à tousles échelons de la production, de la transformation et du commerce,

pour terminer sa course dans la cuisineet l’assiette du consommateur. L’exem-ple de la production des frites illustrebien ce que signifie l’assurance qualité.

Chaîne agroalimentaire selonISO 22000 Pour garantir les exi-gences en matière de qualité, il existetoute une série de différentes normes dequalité comme ISO 9001, BRC (BritishRetail Consortium), IFS (InternationalFood Standard) ou des plus récentescomme ISO 22000 ou FSSC 22000 (FoodSafety System Certification). Chacune deces normes met l’accent sur des secteursdifférents. Ainsi, par exemple, les normesISO mettent en exergue la gestion de laqualité alors que BRC et IFS s’appliquentplutôt à l’inspection des standards d’hy-giène dans les entreprises. La dernièrenorme FSSC 22000, qui est également la

5.4mia. de francs. Ce dernier (en 2010)se répartit entre les secteurs commer-ciaux agricoles (30%), commerce de détail (28.4%), denrées alimentaires(25.3%) ainsi que carburants et com-bustibles (16.8%). Avec les trois pre-miers secteurs susmentionnés, fenacoest active dans la chaîne agroalimentaireet tenue, à ce titre, d’appliquer des mesures en faveur de la sécurité desproduits alimentaires et de l’assurancequalité (graphique 1, tableau 1).

frigemo dans la chaîne agroali-mentaire frigemo, une société fillede fenaco, développe et fabrique des pro-duits de grande valeur pour de nombreuxpartenaires commerciaux, comme desspécialités de pommes de terre surgelées,des légumes et des salades fraîches.McDonald’s, Coop, Volg, Nestlé et Uni-lever (Knorr) notamment sont au nombrede ses clients. L’entreprise transforme etcommercialise en premier lieu des pro-duits suisses et fournit ainsi une contribu-

ASSURANCE QUALITÉ DANS L’AGROALIMENTAIRE L’assurance qualité est unterme qui est devenu à la mode. Depuis longtemps, elle ne vise plus uniquement unmaximum de goût mais est également synonyme de traçabilité sans faille du produit, de processus de production transparents, de sécurité de la denrée alimentaire, d’hygièneet de propreté ainsi que de qualité standardisée du produit.

De la terre à la table

4 1 2012 · REVUE UFA

plus complète, regroupe ces deux pointsforts en combinant ISO 22000 avec lanorme d’inspection des denrées alimen-taires PAS 220.

Alors que les normes ISO représententun standard international pour l’assurance qualité et la sécurité des den-rées alimentaires, BRC et IFS sont des initiatives individuelles émanant de certains commerçants de détail et pays.La certification est toujours effectuée parune organisation accréditée. Les entre-prises de fenaco actives dans la transfor-mation (frigemo, Ramseier, Ernst SutterSA, UFA, GOF), suivant le secteur enquestion, sont certifiées selon les normesISO 9001, BRC, IFS ou ISO 22000. Ac-tuellement, le groupe frigemo se préparepour une certification selon FSSC 22000.

fenaco dans la chaîne agroali-mentaire Conjointement avec lesLANDI, fenaco est une entreprise orga-nisée sous la forme coopérative et quiréalise un chiffre d’affaires annuel de

Les capacités pour les fruits à noyaux à Utzenstorf (BE) seront augmentées.

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TERMINEAGENDA

FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 1 2012 5

tion importante en faveur d’une produc-tion indigène durable de denrées alimen-taires saines. frigemo est numéro un dansla fabrication de produits à base depommes de terre en Suisse. Chaque an-née, pas moins de 50000t de pommesde terre passent par les installations del’usine de Cressier pour être transformées

en plus de 100 produits différents (surge-lés, réfrigérés, flocons). Par ailleurs, c’estfrigemo qui est preneuse de licence deMcCain, la marque de renommée mon-diale et qui est numéro un en Suisse dansle commerce de détail.

En affaires, frigemo inscrit en lettresd’or le principe de loyauté face aux agri-

Pour Braeburn, Golden, Jonagold, Cox Orange et bien d’autres variétés de pommes

«Braeburn»: tel est le nom du nouveau centre de prestations d’Union Fruits SA à Charrat /VS). La mise en service interviendra en janvier 2012. Cette installation moderne est au

service des arboriculteurs valaisans. On y traite environ 15 000 t de pommes avec une performancehoraire de 10 t. Les installations de stockage ont également été modernisées. La durée des travauxpour ce centre de prestations moderne pour les pommes a été court. En effet, ils n’ont commencé

qu’au printemps 2011. fenaco a investi 15 mio. de Fr. dans cette réalisation.

fenaco passe pour être assez discrèteaux yeux du public. Cette réputationest probablement due en partie au faitqu’elle ne s’adresse pas au client sousle nom de fenaco, mais sous celui deses sociétés filles bien connues sur leursmarchés respectifs. Toutefois, fenacoinforme fréquemment ses propriétaires,les LANDI et les agriculteurs. Lesmembres des conseils d’administrationsont invités deux fois par année auxassemblées régionales respectives desquatre régions du pays. Avec près de600 participants chaque année, cesassemblées jouissent d’une grandepopularité. Les agriculteurs y sontinformés de première source de lamarche des affaires de fenaco et desLANDI. Ils prennent connaissance desstratégies et des concepts des secteurscommerciaux et des sociétés filles touten ayant la possibilité d’intervenir dansces processus. Par ailleurs, lors del’assemblée des délégués, ils proposentdémocratiquement ceux qui lesreprésentent au Conseil d’administra -tion de fenaco. Tous les deux ans, cette assemblée sedéroule sur deux jours, en Suisseromande également (cf. agenda). Ainsi,les participants ont davantage de tempspour se lancer dans des discussionspassionnantes et échanger leursexpériences avec les cadres de fenacoet les gérants de LANDI, que ce soit engroupes ou en plénum. Car finalement,les propriétaires de fenaco ne doiventpas se contenter d’écouter: ils ont aussile droit à la parole. Cette pratique etcette culture de la communicationconstituent un point fort du groupefenaco-LANDI. Cela en fait uneentreprise transparente et ouverte enmatière de communication, uneouverture dont toutes les entreprises nepeuvent pas se targuer dans la mêmemesure.

Christian OchsenbeinMembre de la Direction de fenaco

Plateau central• Gwatt-Tagung

10 et 11 janvier 2012

Suisse orientale• Kartause Ittingen

19 et 20 janvier 2012

Suisse romande• Séminaire Léman, Montreux

26 et 27 janvier 2012

Suite à la page 6

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FENACO

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1

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3. Après le blanchiment et le séchagedes pommes de terre, on analyse leurteneur en eau afin que par la suite, lesfrites soient idéalement croustillanteset aient une belle texture intérieure.

4. Les bâtonnets sont pré-frits durantenv. 2 minutes à 180°C. Le contrôlequalité porte à nouveau sur la teneuren eau ainsi que sur une surveillanceconstante de la qualité de l’huile(présence indésirable de produits dedécomposition, degré de fraîcheur).Lors de la friture, le filtrage en conti-nue de l’huile est important afind’éliminer les grumeaux et les parti-cules qui pourraient conduire à la for-mation de calamine dans la friteuse.

5. Après refroidissement, les frites sont

7. Le contrôle final des produits est ef-fectué dans le laboratoire de l’entre-prise avant le chargement. Les te-neurs en eau et en matière grassesont analysées chimiquement alorsqu’un examen organoleptique est ef-fectué (bâtonnets trop courts, pointsnoirs, pointes carbonisées ou tachesgrises). Pour terminer, les produitssubissent une analyse microbiolo-gique pour la teneur en germes. Pourtous ces critères, des valeurs limitesprécises doivent être respectées.

Traçabilité La traçabilité des frites se résume dans ce que l’on appelle le«code de production», qui contient en résumé toutes les informations im-

Consommateurs

Aut

orité

s de

sur

veill

ance

Fabricants de pesticides, engrais etproduits vétérinaires

Chaîne agroalimentairepour la production

d’ingrédients etd’additifs

Entreprises de transportet d’entreposage

Fabricants d’outillage et de machinesFabricants de

produits nettoyants et désinfectants

Fabricants de matérield’emballagePrestataires de services

Entreprises de transformation

Fabric. de denrées aliment.

Fabricants de produitsalimentaires plus élaborés

Grossistes

Détaillants, restauration et cantines

Graphique 1: Où frigemo se situe-t-elle dans la chaîne agroalimentaire?

ACTUALITÉ

6 1 2012 · REVUE UFA

culteurs qui lui confient leurs produits.Les producteurs trouvent en frigemo un partenaire commercial sur lequel ilspeuvent compter, qui prend grand soinet qui veille à l’hygiène et à la sécurité deleurs produits et qui, finalement, procuredu bonheur aux consommateurs et sim-plifie le travail des cuisiniers.

Chaîne des frites La chaîne agro -alimentaire des frites de frigemo com-prend sept étapes de contrôle qualité:1. Contrôle d’entrée: les pommes de

terre sont réceptionnées en présencedu producteur et taxées par une orga-nisation externe neutre quant à leurqualité intrinsèque et extérieure (dé-gâts, teneur en amidon, maladies)

ainsi que leur calibre. Pour la produc-tion de frites, frigemo a besoin de di-verses variétés telles qu’Innovator,Agria, Markies et Fontane. Le contrôled’entrée comprend également un testde cuisson qui révèle si les pommes deterre, une fois frites, revêtent unebelle couleur dorée et si elles ne for-ment pas trop d’acrylamide.

2. Les pommes de terre sont calibréesmécaniquement en fonction de leurlongueur et de leur calibre, triées àla main pour ôter celles qui présen-tent de gros défauts, puis pelées à lavapeur avant d’être coupées en frites.Un contrôle automatique est effectuéà l’aide de senseurs optiques poursortir les bâtonnets noircis.

surgelées à – 35°C dans un congéla-teur rapide. Le contrôle qualité assureque la température minimale légalede – 18°C soit maintenue en touttemps au centre de l’appareil.

6. L’installation d’emballage qui suit exa-mine automatiquement chaque sa-chet quant à son poids et, au moyend’un détecteur de métal, détecte toutcorps étranger éventuel. En cas de dif-férence, même minime, entre le poidsaffiché et effectif, le sachet est écartéautomatiquement. Après l’emballage,les sachets sont testés par échantillon-nage quant à l’herméticité de la sou-dure ainsi que la lisibilité du code deproduction, qui constitue l’élémentcentral de la traçabilité.

Fabricants d’aliments

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FENACO

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aussi sûres qu’aujourd’hui et les consom-mateurs peuvent en profiter en touteconfiance. Les problèmes isolés liés à lasécurité des produits alimentaires fontl’objet d’une énorme médiatisation, cequi souligne le côté très émotionnel et vi-tal de l’alimentation. Conjointement avecle groupe fenaco-LANDI, frigemo estconsciente de la grande responsabilitéqu’implique son activité agroalimentaire,d’une part envers les agriculteurs qui luifournissent des matières première irré-prochables, et d’autre part envers lesconsommateurs. �

déficiente). Dans le cas improbable oùdes produits devaient constituer un pro-blème important pour la santé, frigemoet fenaco disposent de mesures telles queplans d’urgence, schémas de comporte-ment ou task-force de crise ainsi qued’une équipe de gestion des risques àmême d’intervenir rapidement avec lesautorités compétentes et les clientsconcernés.

Résumé Sous nos latitudes, les den-rées alimentaires n’ont encore jamais été

Consommateur/restauration

Transportindividuel,Préparation,Habitudesalimentaires,Consommation,Santé, Eliminationdes déchets

Protection desconsommateurs,Acrylamide, A bonentendeur, Presse,TV, Forums,Internet

Commerce

Chaîne du froid,Transport, Entre -posage centralisé,Logistique dedistribution,Distribution dedétail, Point devente, Affichagedes prix

Législation sur lesdenrées alimentaires(LDAl, ODAlOUs,OEDAl), Normesde qualité (ISO9001, 22000, BRC, IFS)

Industrie

Matières premières,fournisseurs, récep -tion de la marchan -dise, taxation, cont rôle d’entrée,pro cessus de fabri -cation, contrôle desprocessus, embal -lage, entreposage,contrôle final

LDAl, ODAlOUs,OEDAl, OAdd,OHyg, OSEC.Labels: (Bio, SGA,clients). Normesqualité: (BRC, AIB,ISO 22000)

Agronomie

Producteurs,Agents de pro -duction, Politiquevariétale, Semence,Technique agricole,Prise en charge,Taxation, Entre -posage, Transport

Ordonnance sur l’agriculture,directives deslabels (Bio, IP, SGASGAP), Qualiservice

3 · Les pommes deterre sont calibréesmécaniquement,pelées à la vapeur etdécoupées en frites.

4 · Les «potatoes» ontune belle couleur jaunedoré à la sortie de lafriteuse.

5 · Tous les processussont suivis conscien-cieusement.

6 · Les sachets sontvérifiés après l’embal-lage.

7 · Le contrôle dequalité est égalementl’affaire du proprelaboratoire de l’entre-prise.

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 1 2012 7

dieuse et en cas de nécessité, uneéquipe de quatre à six personnes doitêtre en mesure de récolter et d’interpré-ter toutes les données requises en l’es-pace de trois heures. Des tests «Tracing-Back» sont effectués plusieurs fois parannée à des fins de formation.

Que se passe-t-il en cas de pro-blème? Malgré ces mesures internesd’assurance qualité, la sécurité absoluen’existe pas. Sur une performance de plu-sieurs tonnes par heure sur chaque lignede production, il n’est pas possible d’ana-lyse chaque kilo et les tests sont effectuéspar échantillonnage représentatif.

Par ailleurs, à un moment donné, lesproduits quittent le secteur de contrôlede l’entreprise et frigemo n’a plus aucuneinfluence sur la suite des opérations su-bies par les produits surgelés (transporttrop long, entreposage inadéquat à unetempérature trop élevée ou préparation

portantes (date de production, heure de remplissage, ligne de production, numéro d’article, nom d’article, typed’huile et variété de la matière pre-mière). Si le produit doit être tracé avecencore plus de précision, on effectue un «Tracing-Back» qui permet de suivretoute la filière, du producteur auconsommateur en passant par la trans-formation. Pour ce faire, on utilise d’au-tres paramètres comme le fournisseur dela matière première, les contrôles deslignes de production, les contrôles et lesanalyses de laboratoire, les bulletins delivraison, les relevés du silo extérieur etdes cellules de stockage, la durée destockage ainsi que la date de livraison etle mode d’acheminement du produit fi-nal vers le client individuel.

Pour l’entreprise, la mise en placed’une traçabilité complète est fasti-

Tableau 1: Acteurs de la chaîne agroalimentaire et exigences externes

Bases légales et instances de contrôle

Auteur Urs Vollmer est ingénieur dipl. denrées alimentaires EPF et au seinde la direction de frigemo, il estresponsable de la qualité, de l’environ-nement et des projets spéciaux.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 12

1 · Contrôle d’entréelorsque l’agriculteurlivre ses pommes deterre.

2 · Le contrôle estégalement effectué àl’aide de senseursoptiques.

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Page 8: Revue UFA 01/2012

METRAC

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Page 9: Revue UFA 01/2012

il arrive régulièrement que les ma-chines agricoles louées ou emprun-tées soient endommagées. Cesdommages aux choses confiées nesont pas couverts par l’assuranceresponsabilité civile de l’entreprise.Le loueur ou l’auteur du dommagedoit donc en prendre les frais à sacharge. Il est toutefois possible decon clure une «assurance pour lesdommages aux choses confiées».Cette assurance complémentairecouvre les dommages que l’on oc-casionne soi-même aux machinesétrangères à l’exploitation. USP As-surances conseille de con clure unetelle assurance, dont l’éten due de lacouverture doit faire l’objet d’uneanalyse soigneuse, puisqu’elle esttaillée en fonction des besoins del’assuré.

Attention: Si des machines deprix élevé sont régulièrement em-pruntées, une assurance pour lesdommages aux choses confiées n’of-fre pas une couverture suffisante. Enpareil cas, une assurance casco pourmachines est plus indiquée. Unetelle assurance couvre en effet la to-talité des dommages, quel qu’ensoit le responsable. Renseigne-ments auprès d’USP Assurances oudes services de conseil en assurancerattachés aux chambres d’agricul-ture.

Christian Kohli, USP Assurance, Brougg.

GESTIONBRÈVES

La zone riveraine devient espace réservé aux eauxLa révision de la loi sur la protectiondes eaux (2011) exige qu’un espaceréservé soit séparé le long des coursd’eau. Cet espace doit servir avanttout à la protection contre les crues,mais également garantir les fonc-tions naturelles du cours d’eau. Il estprévu que les cantons auront jus -qu’en 2018 pour délimiter les es-paces réservés aux eaux et en tenircompte dans leurs plans directeurset leurs plans d’occupation des sols.Les milieux concernés doivent certesêtre entendus, mais la procédure estdifférente dans chaque canton. Il estdonc important que les paysansprennent contact avec leur chambred’agriculture lorsqu’il s’agit de déli-miter l’espace réservé aux eaux dansles plans directeurs et les plans

De nombreux paysans utilisent lesmachines de leurs voisins. Lors detelles utilisations interexploitations,

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Dommages auxmachines louées

tifications par carte resteront toute-fois possibles. Tous les détenteursd’animaux recevront leurs donnéesd’identification sur le portail à partirdu 16 janvier 2012. Les détenteursde porcs les possèdent déjà depuisdécembre 2010. La BDTA tirera ausort chaque semaine le gagnant d’unVreneli parmi les détenteurs d’ani-maux qui auront installé l’extensionde navigateur «Microsoft Silver-light».

Rütti est certifiée ISOAgro-Treuhand Rütti SA est désor-mais certifiée selon la norme ISO

REVUE UFA · 1 2012 9

La médiation

La médiation intervient sur de-mande des parties en litige, no-tamment dans le droit civil. Elleest assurée par un médiateurneutre et indépendant qui ac-compagne les parties et faciliteleur démarche à trouver une so-lution à l’amiable à leur diffé-rend. Il ne juge pas et netranche pas comme un arbitreou le juge le ferait. La médiationa aussi pour effet de repousserle délai de la prescription. Philippe Haymoz, juriste, Insti-tut agricole de l’Etat de Fribourg,1725 Grangeneuve

d’affectation des sols. Les espacesréservés aux eaux ont en effet pourcon séquence une restriction del’uti li sation du sol. L’exploitationdoit y être extensive, la fumure y estinterdite, tout comme la construc-tion. Le besoin de surfaces pour l’es-pace réservé aux eaux est estimé à20 000 hectares en Suisse. Dans lecon texte de la PA 2014– 2017, unbudget de 20 millions de francs estprévu pour le nouvel écotype zonesriveraines/espace réservé aux eaux,ce qui représenterait environ 1000francs par hectare. Toutefois, les exi-gences précises et l’éventuel éche-lonnement de cette contributionsont encore dans le flou.

Ruedi Streit, USP Fiduciaire, Brougg � 056 462 51 11.

Notifications à la BDTA via agate.ch À partir du 7 février 2012, les notifi-cations à la BDTA devront être faitesvia le portail www.agate.ch. Les no-

Dans le cas de ce ruisseau, la zoneriveraine mesurerait onze mètres.

9001:2008. C’est Hans Ulrich Stur-zenegger (auditeur qualité SwissTS, à g. sur la photo) qui a remis lecertificat en question à Hans Stal-der (direction de Agro Treuhand).Le système de gestion qualité en-globe tous les processus d’activitétels le bouclement comptable, leprocessus de remise d’exploitation,l’organisation de cours ainsi que

l’introduction de nouveaux colla-borateurs.

Hans Imhof, Agro-Treuhand Rütti

E-bankingPlusieurs banques régionales ont pro-cédé à un changement de plateformee-banking au 31.12.2011. Les paysansqui utilisent le module synchronisa-tion des comptes d’Agro-Office etqui ont oublié de faire migrer les don-nées des comptes à partir de l’anciensystème avant le 31.12.2011 doiventdésormais saisir manuellement cesmouvements de comptes dans lacomptabilité financière.

www.agro-office.ch

Travail avec les chevauxLe cours sur les travaux agricoles etforestiers avec chevaux est ouvert àtous. Ce cours se déroule en diffé-rents endroits de Suisse alémaniqueInscription jusqu’au 27 janvier 2012au landwirtschaftliches Zentrum Lie-begg, Sarah Vock, www.liebegg.ch

DF_MA0_Kurznews_0112 ok_2011 28.12.11 08:55 Seite 9

Page 10: Revue UFA 01/2012

PeterMoser

Au début du 20ème siècle, le secréta-riat de l’Union suisse des paysans aeffectué un sondage auprès de di-verses organisations agricoles. En ré-

ponse à la question de leur date de créa-tion, de nombreuses coopérativesd’alpage ont répondu de la manière sui-vante: «a toujours existé», «existe de mé-moire d’homme» ou «existe depuis trèslongtemps». On constate donc d’embléeque certaines d’entre elles ont une trèslongue histoire. Les coopératives d’al-page sont depuis longtemps plutôt desinstitutions de caractère publique que

des coopératives telles que nous lesconnaissons depuis le 19ème siècle.

Sociétés de laiterie et de froma-gerie Les premières coopérativesmodernes à se développer en nombrefurent les sociétés de laiterie et de fro-magerie. Leur création s’est faite depaire avec le développement de la pro-duction de fromage à pâte dure dans lesalpages du Plateau central. En zone deplaine, où la production laitière n’occu-pait pas une place prépondérantejusqu’alors, il était également devenunécessaire de prendre des mesures or-ganisationnelles pour disposer de suffi-samment de lait pour la production defromage à pâte dure. Les premières so-ciétés de laiterie et de fromagerie crééesà cet effet ont été fondées à la fin du18ème siècle et au début du 19ème. Apartir de 1850, le nombre de nouvellessociétés a fortement augmenté: avant lapremière guerre mondiale, la Suissecomptait ainsi 2800 sociétés de laiterieset de fromagerie locales.

Les coopératives agricoles Pa-rallèlement au développement des so-ciétés de laiterie et de fromagerie qui of-ficiaient en tant qu’acheteur ettransformateur de lait, à la fin du 19ème

siècle, de nombreuses coopératives agri-coles ont vu le jour. En 1910, il existaitdéjà 550 coopératives de ce genre enSuisse, principalement dans les cantonsdu Plateau central, alors en pleine phased’industrialisation, soit dans les cantonsde Berne, de Soleure, d’Argovie, de Lu-cerne et de Zürich. Les coopératives agri-coles jouaient surtout le rôle de char-nière entre l’industrie et l’agriculture.Elles fournissaient aux agriculteurs des

machines, des outils, des denrées ali-mentaires et des engrais et achetaient enretour leurs produits pour le commercede détail, qui était de plus en plus sou-vent organisé sous la forme coopérative.

Les fédérations coopérativesDès les années 1880, les coopérativeslocales ont commencé à fusionner entreelles pour former des fédérations coo-pératives. VOLG a ainsi vu le jour durantl’été 1886. Les fédérations agricoles ducanton de Berne (VLGB) et de Suissecentrale (VLGZ) ont quant elles étécréées en 1889. Jusqu’en 1910, enSuisse, il existait dix fédérations coopé-ratives de ce genre. En 1993, la grandemajorité des fédérations coopérativesencore existantes ont fusionné pourdonner naissance à fenaco.

Elevage laitier Les sociétés d’éle-vage sont nées pratiquement en même

LES COOPÉRATIVES sont un produit du 19ème siècle. Au cours des cent dernières années, elles ont marqué l’agriculture et l’industrie alimentaire et continueront de jouer un rôle important au 21ème siècle.

Résolument tournées vers l’avenir et disposant d’un solide ancrage

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Pas seulement pour diminuer les marges desintermédiairesLes producteurs et les consommateurs de denrées alimentaires seréunissent ensemble pour constituer des coopératives, mais de loin pasuniquement pour éviter les intermédiaires. La forme coopérative aégalement toujours servi aux producteurs pour organiser la productionet en minimiser le risque. Pour les consommateurs précédemmentregroupés au sein de la Fédération suisse des sociétés coopératives deconsommation (VSK à l’origine, COOP aujourd’hui), les sociétés coopé -ratives étaient également importantes pour acquérir des connaissancesconcernant la production de denrées alimentaires. La société coopé ra -tive suisse de maraîchage fût par exemple pendant longtemps le plus im -portant producteur de légumes de Suisse et subsista jusqu’il y a dix ans. VSK et VOLG avaient déjà créé ensemble l’union des sociétés coopé -ratives suisses en 1898. Les différends liés à la taxe douanière onttoute fois eu une incidence négative sur la collaboration organisation-nelle entre producteurs et consommateurs, si bien que l’Union desfédérations coopératives perdit rapidement en importance. Suite à lacréation d’entreprises de transformation gérées en commun telles queles cen trales laitières et les laiteries, la collaboration s’est malgré toutappro fondie dans le domaine des affaires. La création du comité suissepour les relations inter-coopératives s’est à nouveau traduite par lafédé ra tion organisationnelle des associations de consommateurs et deproducteurs. Ce comité poursuivait des objectifs similaires à ceux de lafédération des coopératives mais disposait d’une structure plus souple. Depuis les années 1980, de nouvelles formes de collaborations coopé -ratives sont nées entre producteurs et consommateurs, notammentdans le cadre de l’agriculture contractuelle régionale, au sein de laquelleles producteurs et les consommateurs partagent entre autres les risquesliés à la production.

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Conrad Schenkel (1834 – 1917) a étéco-fondateur de VOLG et en a été lepremier président de 1886 à 1902.

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Auteur Peter Moser est responsable desarchives d’histoireagraire à Bernewww.agrararchiv.ch

L’ONU a déclaré 2012année des coopératives.Durant toute l’année, laRevue UFA fera paraîtredes articles relatifs auxorganisations d’entraideet aux coopératives.

Ancienne trieuse à céréales ettraitement moderne des semences.

Voilà à quoi ressemblait le stock de machines de Volg au 19e siècle. De nos jours, il existeune multitude de machines et de tracteurs.

Ancien sacs de 100 kg dans l’entrepôt d’une coopérative agricoleet entreposage moderne en étagères superposées.

Les bâtiments des coopératives sont devenus des locaux rationnels au look unitaire.

temps que les coopératives agricoles.Ces sociétés étaient beaucoup plusnombreuses et également réparties demanière plus homogène sur l’ensemblede la Suisse. Dans les années 1910, ilexistait déjà près de 1000 sociétés d’éle-vage. A cela s’ajoutait encore près de 50sociétés d’élevage chevalin ainsi queplus de 200 sociétés d’élevage caprin etquelque 50 sociétés d’élevage ovin. Lessociétés d’élevage ont elles aussi fu-sionné pour devenir des fédérationscoopératives. Ce regroupement ne s’estpas fait prioritairement selon des cri-tères géographiques mais plutôt selondes critères d’espèce et de race des ani-maux.

Fruits et vin Les coopératives arbo-ricoles et de transformation de fruitsainsi que les coopératives viticolescréées au 19ème siècle ont égalementjoué un rôle très important. A celas’ajoutent de nombreuses coopérativesdans le domaine de la transformation,comme les coopératives de battage et dedistillation par exemple. Dans le do-maine des améliorations foncières, ducrédit et des assurances, les coopérativesont aussi joué un rôle essentiel.

Politique agricole Depuis la pre-mière guerre mondiale jusqu’en 1980,les règlements de marché ont facilité ledéveloppement des relations commer-ciales entre les coopératives de produc-teurs et de consommateurs. A contrario,les réformes agricoles entreprises dansles années 90 ont favorisé l’accès aumarché pour les acteurs axés sur le pro-

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fit. De nombreuses coopératives ontalors fusionné, ont été dissoutes ou ontété transformées en sociétés anonymes.Toutefois, nombre de ces acteurs neprogressent pas, voire ont même déjàdisparu. Les coopératives existantes ga-gnent donc encore en importance etsont complétées par de nouvelles struc-

tures coopératives. C’est précisémentparce qu’elles font plus que supprimerles intermédiaires que les coopérativesresteront une structure particulièrementadaptée aux besoins des producteurs etdes consommateurs, dans l’optiqued’un bon développement du secteur ali-mentaire. �

Définition légale

Au niveau suisse, les dispositions légalessur les sociétés coopératives ont étéconsignées pour la première fois dans lecode des obligations (CO) de 1881.Selon l’art. 828 CO, les sociétés coopé -ra tives sont formées de personnes ou desociétés commerciales d’un nombre va -riable, organisées corporativement, etqui poursuivent principalement le butde favoriser ou de garantir, par une ac -tion commune, des intérêts écono-miques déterminés de leurs membres.Selon l’art 830 du CO, une société coo -pérative n’existe que si, après la rédac -tion des statuts et leur adoption parl’assemblée constitutive, elle est inscritesur le registre du commerce.

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L’échange d’expériences entreagriculteurs dépasse bien souvent les

seules questions techniques.

Dietrich Bögli

Le projet «Renforcement de la com-pétitivité des exploitations prati-quant la production végétale, àl’aide de cercles de travail» a été

lancé en 2002 à l’Inforama (centre deformation, de vulgarisation et de sémi-naire du canton de Berne). La manièredont ont évolué ces cercles de travail esttout à fait impressionnante: alors quel’on comptait 14 cercles de travail enmars 2003, il en existe actuellementplus de 37 et leur nombre va encorecroître dans le cadre de la campagneprévue au printemps 2012 (graphique).Certains cercles existent déjà depuisneuf ans. Les cercles de travail qui colla-borent depuis nettement moins long-temps se sont également mués en «com-munautés de travail» au sein desquellesl’échange d’expériences et de réflexiondépasse nettement les questions d’ordretechnique ou professionnel.

Fonctionnement Dans le cadred’un cercle de travail, 10 à 15 agricul-teurs ou agricultrices s’unissent pourformer un groupe. Le groupe est coachépar un vulgarisateur de l’Inforama. Lafixation des objectifs, le choix desthèmes et du nombre de séances est duressort des membres. L’échange d’expé-riences est prioritaire mais selon lesthèmes discutés, le cercle de travails’adjoint l’aide d’experts techniques ou,le cas échéant, c’est le modérateur quijoue le rôle d’expert. Pour qu’un cerclede travail puisse fonctionner correcte-ment, il faut tenir compte des pointssuivants:1. Les principes de gestion d’entreprise

sont placés au centre des réflexions. 2. Le cercle travaille de manière ciblée,

avec des objectifs: chacun fixe des

objectifs pour son exploitation. Legroupe établit en plus des objectifspour l’ensemble du cercle de travailet pour chaque événement. Réguliè-rement le cercle de travail vérifiedans quelle mesure les objectifs sontatteints.

3. Les membres décident des sujetsabordés.

4. Dans la mesure du possible, les évé-nements se déroulent sur une exploi-tation.

5. Des problèmes concrets et actuelssont abordés.

6. Tous les membres du cercle de travailsont censés s’impliquer activement.

7. A la fin de chaque réunion, on pro-cède à une appréciation de laséance.

8. La relation entre la comptabilité et latechnique de production est étudiéede manière ciblée.

Des cercles de travail traitantdes thèmes variés Les 37 cerclesde travail qui existent dans le canton deBerne sont répartis thématiquement dela manière suivante:• Production laitière (21), élevage de

remonte (3), cercle de travail pour lespaysannes (4), détention de vachesmères (2), production porcine (1), en-graissement bovin (1), brebis laitières(1), agriculture biologique (1), ho-méopathie (1), agrotourisme (1) et ac-tivités dans le domaine des soins (1).

• Les thèmes qui sont traités au sein desdifférents cercles de travail peuventêtre résumés dans les catégories sui-vantes:

• Questions globales concernant lesstratégies d’exploitation, les réorien-tations au niveau de l’exploitation, lescalculs de coûts de production, lesmodifications résultant du nouveausystème de paiements directs, la ré-duction des coûts, l’optimisation desprocessus de travail ou la réductiondes coûts de construction d’étable.

• Questions d’ordre technique comme:quelle est la vache laitière optimalepour mon exploitation? Que signifieun affouragement respectueux de lavache laitière? Comment peut-on op-timiser l’élevage de la remonte, amé-liorer la qualité des prairies, trouver lebon mélange pour l’exploitation? Desquestions liées à la santé animale, à la

APPRENDRE EN ÉCOUTANT SES COLLÈGUES Dans le canton de Berne, plus de400 agriculteurs participent à 37 cercles de travail. Ils y échangent des informations, sedonnent de précieux conseils et s’encouragent mutuellement.

Formation continue à l’intention des professionnels

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Les membres décident eux-mêmes des sujets traités.

2003 2006 2008 2011

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fertilité, à l’optimisation du systèmede pâturage, à la conservation dufourrage sont également abordées.

• Des thèmes personnels et humainstels que la manière de réagir par rap-port à la surcharge de travail et austress permanent. Comment identi-fier assez tôt les problèmes de burn-out? Comment lier idéalement plani-fication fiscale et prévoyance? Autresquestions concernant l’organisationadministrative de l’exploitation, le di-vorce, le travail de relations pu-bliques, l’éducation, la famille, l’ex-ploitation et les loisirs.

Dans les exploitations La plupartdes séances se déroulent sur l’exploita-tion d’un des membres du cercle de tra-vail en question. Celui qui accueille sescollègues présente deux à trois pro-blèmes qu’il voudrait aborder et traiteravec les participants. Le point de vue etl’appréciation des collègues permettentsouvent de donner de nouvelles impul-sions et de trouver des solutions qui sor-tent de l’ordinaire. Selon les thèmes dis-cutés, des experts externes participentaux séances et veillent à ce que desconnaissances spécialisées soient assi-milées par le cercle de travail. Un «arrêt au stand», comme les cerclesde travail l’appellent, est organisé unefois par année. Ce dernier fait office depoint de situation. Généralement, lecercle de travail planifie les événementsde l’année à venir lors de cet «arrêt au

stand». Chaque chef d’exploitation peutalors réfléchir aux objectifs qu’il désirese fixer pour l’année à venir et quelssont les thèmes qu’il souhaite aborder.Parmi tous les thèmes cités, ceux quisont les plus urgents sont sélectionnés.

Exemple Un cercle de travail traitantdu thème de l’affouragement pourraitse dérouler de la manière suivante : dixagriculteurs du cercle de travail de la ré-gion xy se réunissent à 19h30 sur l’ex-ploitation de l’agriculteur A. Outre lemodérateur, le conseiller en affourage-ment de l’Inforama qui a analysé aupréalable avec l’agriculteur A son affou-ragement, est présent. Dans un premiertemps, les participants au cercle de tra-vail visitent l’exploitation et se font uneidée des fourrages qui sont distribués etstockés. Par la même occasion, les visi-teurs ont l’occasion de visionner la nou-velle aire de repos des vaches. Dans unsecond temps, le conseiller en affoura-gement présente les résultats. L’objectifconsiste à déterminer si la part de maïspourrait être optimisée. La discussionsur ce thème se poursuit et des ques-tions telles que «vaut-il la peine d’utili-ser un aliment de démarrage?» ou«quelle est l’influence d’un approvision-nement en minéraux sur la proportionde maïs?» sont alors abordées. En fin deséance, A n’est pas le seul à disposer

d’une analyse fondée et soumise à l’ap-préciation de praticiens. C’est égale-ment le cas pour tous les autres partici-pants.

«Arrêt au stand» Le modérateurdoit régulièrement demander un feed-back. Au plus tard au moment de «l’ar-rêt au stand», ce dernier doit demanderaux participants: «comment voulez-vous continuer au sein du cercle de tra-vail?» ou «le cercle de travail vous per-met-il d’atteindre les objectifs que vousvous êtes fixés?» La plupart du temps,les réponses à ces questions sont posi-tives.

Campagne au printemps Auprintemps 2012, des séances d’informa-tion seront organisées sur chaque sitede l’Inforama (encadré) et de nouveauxcercles de travail pourront être consti-tués. Il est prévu d’organiser des cerclesde travail abordant la production lai-tière, la production carnée, l’élevagebovin, la production porcine, l’agrotou-risme et des thèmes spécifiques liés auxpaysannes. D’autres cercles de travailsont également organisés dans d’autrescantons. Les écoles d’agriculture sont enmesure de fournir des renseignementssupplémentaires. �

Auteur Dietrich Bögli,responsable régionalpour la vulgarisation,Inforama,3052 Zollikofen.www.inforama.ch

Séances d’informa -tion concernant les cer cles de travail Info -rama: 20 février 2012(Inforama Berner-Ober -land), 1er mars 2012 (Inforama Rütti), 5 mars 2012 (Info ramaEmmental) et le 12 mars 2012 (InforamaWaldhof).

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Graphique: Évolution des cercles de travail (BE)

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40353025201510

50

Alors qu’il n’existait que 14 cercles de travail en mars 2003,aujour’hui, on en dénombre 37.

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BendichtMünger

Les exploitations qui participent auprojet DC-IAE doivent impérative-ment fournir à ART, parallèlementaux données PER, leurs résultats

comptables. Les données économiqueset écologiques peuvent ainsi être liéeset déboucher sur certaines constata-tions. Ainsi, Pierrick Jan, chercheur àART, est arrivé à la conclusion qu’ilétait possible d’établir des synergiesentre écologie et économie et que leséconomies d’échelle (diminution descoûts par unité suite à l’augmentationdu volume produit) étaient égalementpossibles dans le domaine écologique.Pour ce faire Pierrick Jan a analysé 56exploitations laitières situées en zonede montagne.

Logiciel Pour des motifs techniques,les données comptables fournies à ARTdoivent être saisies à l’aide du logicielcomptable Agro-Twin. Les données éco-logiques sont collectées à l’aide du lo-giciel «Agro-Tech», qui permet une ges-tion professionnelle de l’exploitation etdu troupeau et sert d’instrument de re-levé pour la documentation complètedes prestations écologiques. L’ensembledes mesures peuvent être consignéesdans le registre de consultation. Il existeen outre une interface avec la banquede donnée sur le trafic des animaux.

Saisie à l’aide du portable Pourles jeunes chefs d’exploitation surtout,ce logiciel est une source de motivation

pour participer à ce projet intitulé DC-IAE (dépouillement centralisé des indi-cateurs agro-environnementaux). Le lo-giciel Agro-Tech est mis gratuitement àla disposition des exploitations partici-pantes. De plus, les chefs d’exploitationconcernés peuvent suivre un cours d’in-troduction et de formation continue.«Agro-Tech m’a sauvé», explique ainsiReto Kofel d’Ottikon (ZH). Le jeuneagriculteur aimerait même aller un peuplus loin et pouvoir saisir les donnéesavec son portable, ce qui serait selon luile summum de l’efficacité. C’est exactement ce que promet auxagriculteurs Urs Jacober d’Agridea. Dèsle mois de mars, une version d’essai per-mettant de saisir les données par télé-phone portable sera proposée sur lemarché. La version mobile en ligne dé-finitive proposée par Agridea sera dis-ponible dès le mois d’août 2012.

Evaluation Le projet DC-IAE en estactuellement à sa troisième année. Aujourd’hui, près de 300 chefs d’exploi-tation y participent. Trois journées d’in-formation ont été organisées en novem-bre 2011 (Yverdon, Zollikofen et Illnau).A cette occasion, les agriculteurs pré-sents ont été informés des premiers ré-sultats du projet. Le représentant del’Office fédéral de l’agriculture, SamuelVogel, y a défini les objectifs du projetDC-IAE. Selon lui, ces données permet-tront de disposer de données de basespour fournir, dans le cadre du rapportannuel sur l’agriculture, des informa-tions sur la durabilité écologique del’agriculture, pour établir des comparai-sons internationales et pour légitimer lesoutien de l’agriculture auprès de la po-pulation.

Un jour, il sera peut-être possible de releverles données techniquesen grandes cultures enbranchant une simple

prise...

PROJET DC-IAE Les données PER liées à la technique de production sont saisiesparallèlement au relevé annuel des données et à la mise à disposition des donnéescomptables. Des chefs d’exploitation issus de l’ensemble de la Suisse, via leurs fiduciaires respectives, fournissent ces données à Agroscope (ART) où elles sont analysées afin de quantifier la dimension écologique de l’agriculture suisse.

Le vent en poupe

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Auteurs DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

Bendicht Münger estchef de projet DC-IAE,sur mandat del’Association suisse desagro-fiduciaires. Agro-fiducaire Grangeneuve,1725 Posieux.

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Les agriculteurs et les fiduciairesconcernés perçoivent un petit dédom-magement pour la fourniture de cesdonnées. Les fiduciaires en questionsont également censées aider les agri-culteurs à utiliser le logiciel. Par rapportà l’OFAG et à ART, les agriculteurs et lesagents fiduciaires concernés désirentégalement savoir ce qu’il advient deleurs données. Dans le canton de Lu-cerne, le jeune agriculteur Walter Haasconseille 25 participants au projet, surmandat d’une fiduciaire locale, Agro-Treuhandstelle Sursee.

Les agriculteurs intéressés peuventégalement s’annoncer pour 2012 etparticiper au projet. Pour cela, il est in-dispensable qu’ils utilisent tant Agro-Twin qu’Agro-Tech et qu’ils saisissent lesdonnées écologiques dans les délais etde manière fiable. Des informationssupplémentaires sont disponibles au-près des fiduciaires agricoles cantonales.Les adresses sont mentionnées souswww.satv-asaf.ch. �

Ce sont surtout les jeunes agriculteursqui recourent à la saisie électroniquedes données pour les PER. Pour ce faire,le logiciel Agro-Tech fournit de trèsbons services.Photo: www.isignstock.com

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Nutrition

La L-Carnitine augmentela productivitéLes truies reproductrices mettent bas des porcelets plus vigoureux et produisent plus de lait. Les porcelets montrent un meilleur indice de consommation et une meilleure résistance aux maladies. Les verrats produisent un plus grand nombre de sper-matozoÏdes fertiles.

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Tourisme alimentaireSelon l’institut derecherche conjoncturelBAK de Bâle, en 2011,les Suisses ont achetépour 2.3 mia. de Fr. dedenrées alimentaires àl’étranger, ce quicorrespondrait à 3.2mia. de Fr. de produitsen Suisse. Par rapport à2010, les achats dedenrées alimentaires àl’étranger par desSuisses ont augmentéde 310 millions defrancs en 2011.

Ces derniers mois, les problèmes liésaux marchés financiers, aux cours dechange et à l’endettement des Etatsne préoccupent pas seulement les

économistes et les directeurs d’entre-prise: pour l’agriculture également, la si-tuation est devenue plus tendue. C’estce qu’a démontré la journée des entre-preneurs organisée par la DLG au Strick-hof de Lindau. A cette occasion, Mech-tild Becker-Weigel a présenté un exposésur les tendances qui prévalent sur lesmarchés agricoles. M. Becker-Weigel estcheffe de projet du DLG Agrar-Ticker, quienvoie des analyses hebdomadairesconcernant les principaux marchés desmatières premières.

Qu’est-ce qui anime les mar-chés? Les marchés agricoles mon-diaux des céréales, des oléagineux, desfourrages et des engrais réagissent àl’augmentation de la population et àl’accroissement de la consommation deviande. Selon M. Beker-Weigel, laconsommation de viande a un impactplus élevé sur les marchés agricoles quel’augmentation de la population mon-diale. Les matières premières agricoles

vont donc être déplacées là où le bien-être et le pouvoir d’achat sont les plusélevés. A l’avenir, la mobilité et les be-soins en énergie vont continuer à croître.

Au vu des turbulences qui affectent lesmarchés financiers et monétaires, les ma-tières premières agricoles sont considé-rées comme des valeurs sûres, raisonpour laquelle les investisseurs élargissenttoujours plus leur portfolio en investis-sant dans les céréales, le maïs ou le café.Les tendances de prix, qui étaient autre-fois influencées par les pronostics de ré-colte, sont désormais renforcées par lecapital spéculatif. La volatilité, c'est-à-dire la modification subite des cotationsde prix, a augmenté. A la bourse à termede Chicago (Chicago Board of TradeCBoT), la quantité physique de blé com-mercialisée s’élève à 2.5 milliards detonnes. Or cette quantité physique estnégociée 6.7 fois. Selon Madame Becker-Weigel, ces activités spéculatives trans-forment les acteurs qui désirent réelle-ment couvrir leurs besoins en céréales enacteurs mineurs des marchés des ma-tières premières. D’une manière géné-rale, l’augmentation de la demande enmatières premières agricoles se traduit

par des prix élevés. Les prix agricoles éle-vés n’ont toutefois pas le même impactque des prix élevés pour les voitures etles ordinateurs. Les céréales font en effetpartie des denrées alimentaires de baseet jouent un rôle essentiel. Le manque dedenrées alimentaires se traduit par desfamines et des troubles politiques.

Ne pas dramatiser Il n’y a toute-fois pas lieu de dramatiser la situation, aexpliqué l’économiste Reiner Eichenber-ger dans son exposé. Selon lui, la Suissereste un îlot de stabilité et l’avenir peutêtre envisagé avec confiance. R. Eichen-berg s’explique cette situation par la dé-mocratie directe et les structures décen-tralisées. Pour lui, le faible niveau del’Euro a un impact positif pour lesconsommateurs alors que l’agriculturetire également profit de cette situationgrâce à la baisse du prix des intrants (en-grais, machines). Selon R. Eichenberger,le niveau élevé du franc suisse a toutefoisune incidence négative pour les entre-prises axées sur l’exportation ainsi quepour les entreprises qui fabriquent desproduits qui peuvent être concurrencéspar les produits importés. La thématiquede la spéculation sur les matières pre-mières ne doit cependant pas être exa-gérée a encore expliqué le professeur fri-bourgeois. La spéculation est en effetfreinée par la durée de stockage limitéedes matières premières agricoles et lesbesoins en capacités de stockage appro-priées. D’après R. Eichenberger, en effet,dès que la transaction devient réelle, lesinvestisseurs financiers sont obligés derevendre les céréales et de les réintégrerdans le cycle commercial. En ce quiconcerne l’agriculture suisse, R. Eichen-berger envisage les tendances suivantes:

LES AGRICULTEURS, FENACO ET EMMI Le franc fort engendre des pertes économiques pour l’agriculture suisse en ce qui concerne l’Emmental ou le Caffe Latte.Quant aux importations en revanche, le faible niveau de l’Euro présente certains avantages, notamment pour ce qui est des achats d’engrais et de machines agricoles.

Gagnants et perdants du franc fortGESTION

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Auteur DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

La crise de l’Euro fait la une tous les jours et concerne aussi le secteur agricole.

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Exportations d’Emmi Les princi-paux produits d’exportation de l’agricul-ture suisse sont le fromage et autres pro-duits laitiers. En raison des problèmesposés par le niveau élevé du franc suisse,Emmi doit lutter pour ne pas être défi-citaire au niveau de l’exportation du Caf-fee Latte, de l’Emmental, etc. comme l’adémontré Daniel Weilenmann, respon-sable du secteur politique économiqueet agricole. Emmi s’efforce de maintenirses pertes à un faible niveau à travers desbaisses de prix des matières premières,des augmentations de prix des produitset des baisses de coût. Le prix des mar-chandises est quant à lui abaissé via desbaisses de prix du lait et le recours accruà des matières premières en provenancede l’étranger, notamment dans le do-maine des emballages.

1. Les ventes de produits agricoles sontinfluencées positivement par l’ac-croissement de l’immigration.

2. Pour les agriculteurs suisses, disposerd’une part de revenu protégée descours du change, sous forme de paie-ments directs, s’avère être un avantage.

3. Le marché suisse est relativementbien protégé des importations grâceà la protection à la frontière. Il est enrevanche impossible de se prémunircontre le tourisme alimentaire.

4. Le Swissness permet de se protégerdes importations. La stratégie qualitédoit établir une distinction claire en-tre les produits suisses et étrangers (p.ex. CH-Bio versus EU-Bio).

Qui bénéficie du franc fort? Auniveau mondial, les prix des engrais ontfortement progressé ces dernières an-nées. Landor, qui appartient au groupefenaco, a bénéficié du faible niveau del’Euro. Comme l’a expliqué Martin Kel-ler, membre de la direction de fenaco,lors de la journée de la DLG, cet avan-tage est répercuté sur les agriculteurs.M. Keller a illustré son propos en citantl’exemple suivant: «En raison de la chutedu cours de l’Euro, en Suisse, les prix dunitrate d’ammoniaque n’ont augmentéque de 30% entre 2009 et 2011. En Al-lemagne, son prix a plus que doublé du-rant cette même période». Les entrepreneurs en travaux agricolestirent également parti du faible cours del’Euro, a encore ajouté Martin Keller.Actuellement, en Suisse, les moisson-neuses-batteuses coûtent près de 10%de moins que les années précédentes etce malgré de fortes augmentations deprix de la part des fabricants et des pro-grès techniques réalisés.

Niche d’exportation fenaco ex-porte également de petites quantités deviande des Grisons et de pommes de lavariété Golden Victor à destination de laFrance. De ce point de vue, la situationn’est pas vraiment très rose, expliqueMartin Keller. Pourtant, malgré les pertesliées à la cherté du franc, fenaco désirecontinuer à approvisionner ces niches.Les connaissances relatives à la stratégiequalité sont importantes pour l’ensembledu groupe d’entreprises fenaco, a encoreajouté Martin Keller. Le fait qu’il n’y aitpas de barrière de langue et que desstructures efficaces existent déjà plaidentpour l’Allemagne en tant que marchéd’écoulement. Toutefois a expliqué Mar-tin Keller, on peut se demander si l’Alle-magne est un bon débouché pour les pro-duits de qualité. Il n’existe en effet aucunpays au monde où la mentalité des prixcassés est aussi marquée qu’en Alle-magne.

fenaco mise toutefois principalementsur le marché intérieur suisse a concluMartin Keller. L’objectif principalconsiste ainsi à maintenir les parts demarché au niveau indigène. Martin Kel-ler estime qu’il existe encore un certainpotentiel en ce qui concerne les œufs,la viande de poulet, les légumes et lesfruits à pépins. �

GESTION

Le franc suisseest une monnaiestable.

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Oswald Burch

MartinWürsch

PRODUCTION D’ŒUFS Toute nouvelle production, et c’est également le cas de la production avicole, recèle des opportunités et des risques. Il est nécessaire de disposer d’un financement solide, de connaissances de production approfondies et d’acheteurs fiables.

Une production à maîtriser

18 1 2012 · REVUE UFA

En Suisse, la production d’œufs estelle aussi soumise à la pression générale sur les prix et à une com-pétitivité toujours plus forte, dans

un contexte où les marges diminuent.Le secteur parvient malgré tout toujoursà maîtriser ou à reprendre la maîtrise desvolumes de production excédentaires.

La réunion périodique des acheteurset des producteurs à la table des négo-ciations n’y est pas étrangère. Le fait dediscuter ensemble constitue un premierpas dans la perspective de la résolutiondes problèmes. L’objectif centralconsiste à agir dans l’intérêt des œufssuisses favorise une approche commune.

Le marché peut cependant soumettreles producteurs d’œufs à rude épreuve.La situation qui prévaut sur d’autres mar-chés agricoles (lait, porc) illustre parfai-tement cette pression. Les nombreuxscandales alimentaires survenus en Alle-magne en 2011 démontrent clairementà quoi une pression excessive sur les prixdes denrées alimentaires peut conduire.

Marché des œufs En 2010, la pro-duction d’œufs indigène a augmenté(graphique). On s’attend à une progres-sion de cette augmentation, ce quipourrait se traduire par des baisses de

prix en cas de problèmes d’écoule-ment. C’est pourquoi il est pri-mordial de disposer d’uncontrat en bonne et due forme

avec un acheteur. Pour les nou-veaux producteurs ayant consenti

de gros investissements, un contratfait quasiment office d’assurance-vie. Pendant la durée du contrat, le prix desœufs dépend de la qualité, du labelchoisi et des conditions du marché. Ilpermet d’effectuer un calcul sur l’en-

semble de la durée sous contrat. Durantles cinq premières années, il faut dispo-ser d’une garantie de prix minimal.

Favoriser l’écoulement La Con -fédération soutient l’écoulement desœufs via des contributions d’encourage-ment, sous réserve d’un taux d’autofi-nancement d’au moins 50% par le sec-teur. A cela s’ajoutent encore desmesures de soutien au désengorgementdu marché après la période de Pâques,pour l’utilisation d’œufs à coquilles, latransformation et des actions (ventes enbaisse après une production maximaled’œufs durant la période de Pâques).

Fourniture des aliments et desanimaux En tant que producteur,l’agriculteur ne devrait pas se laisser inu-

tilement freiner dans sa liberté de choixpar des fournisseurs. Au vu des exigencestoujours plus élevées imposées par la sé-curité alimentaire, de la stratégie qualita-tive et du projet Swissness actuellementen discussion, les producteurs suissesd’œufs et leurs partenaires sont d’autantplus obligés de contribuer à une produc-tion transparente, maîtrisable et digne deconfiance. Les producteurs d’œufs sonttenus d’acheter leurs agents de produc-tion (poussins et aliment) exclusivementauprès d’entreprises partenaires contrô-lées et certifiées d’origine suisse. La pro-duction d’œufs suisses sous la dénomina-tion «Suisse Garantie» prévoit que seulsles fourrages transformés en aliments mé-langés en Suisse sont autorisés.

Apprendre Les petites erreurs com-mises dans la détention des poules pon-

Se lancer dans de nouvellesbranches d’exploitationLes prix des denrées agricoles sontsoumis à une pression importante. Dansle secteur agricole, le prix du lait estmal heureusement devenu un sujet dedis cussion récurrent. La terre est rare etil est pratiquement impossible de louerou d’acheter du terrain supplémentaire.Comment et où l’agri culteur doit-ilpouvoir se développer et étendre saproduction agricole? Bon nombre deproducteurs investissent dans laproduction d’énergie, inten sifient laproduction végétale et animale ou selancent dans des activités para-agricoles.En collaboration avec Gallosuisse, USPFiduciaire et estimations a rédigé deuxfiches techniques qui seront particulière-ment utiles aux producteurs désireux dese lancer dans la production d’œufs. Cesfiches peuvent être téléchargées àl’adresse www.gallosuisse.ch ouwww.sbv-treuhand.ch

GESTION

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Grafik: Die Schweizer Eierproduktion750

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Graphique: Production d’œufs en Suisse

Des erreurs commisesdans la détention oul’alimentation despondeuses peuventengendrer de lourdespertes économiques.

Une productionintensive passe par unesolide formation. Photo: Aviforum

dique a une incidence sur les impôts,les assurances sociales et la TVA. Ilvaut la peine de demander conseil !

Contrat et force de loi Dansl’idéal, un contrat équivaut à un accordentre diverses parties disposant demêmes droits et entrant en relation d’af-faires sur la base d’une confiance réci-proque. Le contrat ne peut jamais rem-placer une relation de confiance.

Outre les parties contractantes, uncontrat de prise en charge d’œufs doitinclure les points suivants:• Durée (conseil: 5 ans garantis). • Obligation de prise en charge des œufs

à des conditions de reprise définies(clause de compensation, au cas où lemême acheteur offrirait de meilleuresconditions à d’autres producteurs).

• Maintien de la liberté de choix en cequi concerne le fournisseur d’alimentet de poussins ainsi que le finance-ment.

• Devoirs du producteur: respect desdirectives de production, des pres-criptions et de l’assurance qualité.

• Dispositions finales: for juridique,droit applicable, délai d’entrée en vi-gueur, signatures légales. �

Auteurs Martin Würsch est responsable de la section Fiducaire etestimations à l’USP, Laurstrasse 10, 5201 Brugg, � 056 462 51 11Oswald Burch est directeur deGalloSuisse, l’association des pro-ducteurs suisses d’œufs, 8049 Zürich,� 031 915 35 48

Téléchargement des fichestechniques www.sbv-treuhand.chwww.gallosuisse.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 12

Part indigène consommation totale

Part indigène œufs en coquilles

Production œufs CH

deuses peuvent se cumuler et entraînerdes pertes financières importantes. Lerisque auquel est confronté un nouveauproducteur qui se lance directementdans cette production en mettant enservice un gros poulailler est donc net-tement plus important que s’il a fait sesexpériences avec une plus petite unitéaprès avoir appris «le métier». Pour éva-luer et maîtriser ce risque, il faut: • Une préparation approfondie: L’étude

du marché et l’avis de tiers font partiedes travaux préparatoires. Outre laconviction personnelle et l’engage-ment du couple d’exploitants, les par-tenaires doivent bien réfléchir au préa-lable s’ils sont à même de maîtriser letravail supplémentaire que cette nou-velle branche de production nécessite.

• Formation et formation continue: Uneproduction intensive suppose de dis-poser d’une formation approfondiedans la production en question. En cequi concerne les poules pondeuses,des erreurs en matière de détentionet d’affouragement ont des consé-quences importantes sur le succèséconomique.

• Bonnes conditions de production: Lefait de disposer d’un solide capitalpropre n’est pas le seul facteur impor-tant. S’agissant d’une production ani-male intensive, il faut également quele site soit adapté.

• Rentabilité: Se lancer dans une nou-velle branche de production implique

de disposer de suffisamment de liqui-dités. Outre la construction, les ani-maux, les aliments ainsi que d’autresagents de production doivent êtrepréfinancés. Etablir un plan de liqui-dité pour la première année permetd’évaluer les besoins en capitaux. Lameilleure solution consiste à faire vé-rifier la rentabilité de la productionconcernée par un conseiller indépen-dant. Outre un scénario optimiste, ilserait également judicieux de calculerune variante moins favorable. On saiten effet par expérience que tout ne sedéroule pas toujours comme prévu.

• Sécurité d’écoulement: En règle géné-rale, la dépendance vis-à-vis del’acheteur est importante. Il convientd’analyser les alternatives possibles,sachant que c’est la seule possibilitépour l’agriculteur d’être en bonne po-sition pour négocier. Les risques liésau marché retombent en général surle producteur. Le résultat des négo-ciations doit être consigné par écritdans le contrat de prise en charge.

• Forme juridique et limitation du risque:Bien qu’une Sàrl ou une SA permettede limiter les risques liés à la nouvellebranche de production, pour l’octroid’un crédit (hypothèque, CI) l’exploi-tation doit constituer une cédule hy-pothécaire. Le choix de la forme juri-

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GESTION

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ChiaraCalabrese

Stefan Mann

40%

30%

20%

10%

0%

Les alpagistes sontsouvent des jeunes quidésirent sortir de laroutine et qui plani-fient cette expériencecomme une aventureunique. Toutefois,certains attrapent levirus et reviennent àl’alpage d’année enannée.

d’ailleurs souligné qu’il s’agissait d’uncritère important par rapport au souhaitde revenir ou non à l’alpage: ceux qui ontréellement pu se reposer à l’alpage ontégalement été plus enclins à y revenir.Pour les personnes qui ont mentionnéqu’elles montaient surtout à l’alpagepour avoir un contact avec la nature etles animaux, les choses sont un peu dif-férentes. Un seul été à l’alpage leur suffitsouvent à titre d’expérience. �

GESTION

Les infrastructures d’un alpage sontun élément important dans la déci-sion d’un alpagiste de revenir ou nonl’année suivante. Alors que les alpages

ne sont pas tous équipés d’un chauffage,ce type d’installation fait toutefois partiede l’équipement de base auquel aucunemployé d’alpage ne voudrait renoncer.

Les conditions financières ne sem-blent par contre pas jouer un rôle décisifquant à la volonté de revenir l’été sui-vant sur le même alpage. Chez les per-sonne interrogées, ni le degré de satis-

faction par rapport au salaire perçu, nile salaire effectivement perçu, ni le bo-nus (ou le malus) versé par rapport ausalaire standard n’ont constitué unemotivation significative pour revenir ounon sur l’alpage l’année suivante.

Les difficultés sociales jouent un rôleimportant. 21 des 120 collaborateursd’alpage interrogés ont mentionné qu’ilexistait un déficit de communication auniveau du personnel d’alpage. 16 alpa-gistes ont même parlé de disputes inat-tendues. Il peut également y avoir desdifficultés avec les responsables d’alpage.Le sentiment de solitude sur un alpage enBasse-Engadine avec ses innombrablescatégories d’animaux a aussi été men-tionné. Celui qui réalise de telles expé-riences aura tendance à ne plus vouloirrevenir. Les nombreux touristes qui pas-sent sur l’alpage sont également unesource de soucis et un motif pour recher-cher une autre place l’année suivante.

Le personnel d’alpage se composed’une part de jeunes qui désirent «décro-cher» et pour qui l’été à l’alpage consti-tue un événement unique, et d’autre partd’alpagistes expérimentés. Parmi les per-sonnes ayant répondu que «l’été à l’al-page était devenu une habitude» (18personnes interrogées sur 121), la plu-part d’entre elles ont logiquement géné-ralement répondu qu’elles avaient l’in-tention de revenir l’année prochaine.C’est précisément souvent ces per-sonnes-là qui déplorent que les change-ments rapides de personnel empêchentde transmettre leur expérience à la pro-chaine génération.

La volonté de se créer une plage de re-pos au milieu d’une vie stressante consti-tue également un aspect important. Laplupart des personnes interrogées ont

ECONOMIE ALPESTRE Malgré un confort limité, des salaires plutôt modestes et de longues journées de travail, chaque été, de nombreuses personnes de différents horizons montent à l’alpage. Le ressenti des expériences faites et l’état des infrastructuresconditionnent bien souvent la réitération d’une telle opération. Mais comme l’a montréun sondage, le salaire est un critère plutôt secondaire.

L’infrastructure est primordiale

20 1 2012 · REVUE UFA

Auteurs Chiara Calabrese et StefanMann (responsable du secteur socio-économique) travaillent pour la Stationde recherche Agroscope Reckenholz- Tänikon ART, CH 8356 Ettenhausen.

La fondation pour la recherche alpine afinancé un projet dans le cadre duquel50 alpages ont été visités et des inter -views réalisées avec des tenancières etdes tenanciers d’alpage.

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Graphique: se reposer d’une vie stressante

Calcul des coûts de salaire (saison) Commencer avec le salaire de base 8000 Fr.

Ajouter pour chaque année d’âge Fr. 50.– +… Fr.

Si vous avez passé au moins une saison d’alpage, ajoutez Fr. 2000.– +… Fr.

Si vous avez une formation de berger, ajoutez Fr. 1000.– +… Fr.

Si vous venez d’un milieu agricole, ajoutez Fr. 500.– +… Fr.

Si vous habitez à l’étranger, diminuez de Fr. 1500.– –… Fr.

Somme

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Beat Gügler

REVUE UFA · 1 2012 21

Il y a 10 ans, Franz Zürcher, AloisMeienberg et Bruno Hegglinavaient tous fait la même constata-tion : leurs pompes à purin devaient

impérativement être changées. Ces troisagriculteurs sont membres du cercle demachines «MR Zuger Berggebiet».

Ce cercle de machines existe de-puis 1989 et porte ses fruits dans plu-sieurs domaines. Il incite entre autres lesagriculteurs à réfléchir continuellementaux coûts de mécanisation. Selon un dé-pouillement des comp tabilités 2010 ef-fectué par ART Tänikon, les exploita-tions prises en considération affichenten moyenne CHF 195000.– de chargesde structure. Sur ce montant, près deCHF 90000.–, soit 46% correspondentaux frais de mécanisation.

Le cercle de machines favorise égale-ment la discussion et la communicationentre agriculteurs. La sensibilisation pourles frais de machines et la discussion entreagriculteurs sont une condition de basepour collaborer dans le domaine des ma-chines, explique Franz Zürcher, un agri-culteur bio disposant d’une surface her-bagère de 29 ha à Edlibach (ZG). Aumoment d’opter pour une nouvelle ins-tallation, ce dernier a cherché à savoir sises collègues faisaient face au même pro-blème, ce qui était bien le cas d’AloisMeienberg et de Bruno Hegglin dans levillage voisin de Menzingen. Après dis-cussions, les trois partenaires ont décidéd’acquérir en commun une pompe àdouble-piston performante et moderne.Cette technique onéreuse, performanteet fiable a pu être acquise à un coût sup-portable grâce au regroupement des troispartenaires. Son utilisation en communpermet par ailleurs de mieux l’amortir.

Coûts plus faibles Un niveau deperformance et une robustesse élevésconstituaient des critères importantspour les trois exploitations. En zone demontagne, il faut en effet maîtriser desdifférences de niveau importantes, cequi se traduit par des différences depression élevées dans les conduites. Lechoix s’est porté sur une pompe à dou-ble-piston à double effet équipée d’unmoteur électrique et d’une télécom-mande à distance. Cet achat deCHF 28000.– aurait été quasi impossi-ble pour une exploitation individuelle.

Au total, les trois agriculteurs sus-mentionnés exploitent environ 60ha desurface herbagère, ce qui permet un bon degré d’emploi. Pour cette pompeà purin, les calculs de machines effec-tués par ART se basent sur un taux d’uti-lisation de 60 heures par an. Dans le ca-dre de la communauté que les troisagriculteurs zougois ont constitué pourl’acquisition de la pompe à purin, cettedernière affiche un taux d’utilisation de100 heures par an, soit 1000 heuresaprès 10 ans. Franz Zürcher utilise lapompe à purin 45 heures par an. S’ill’avait achetée seul, les coûts annuelss’élèveraient à Fr. 3000.– contre 1570.–

dans le cadre d’une utilisation à plu-sieurs.

Tolérance, tolérance, toléranceQuestionnés sur la condition nécessairepour qu’une telle collaboration fonc-tionne, la réponse est unanime: il fautde la tolérance entre les parties. Unebonne organisation joue également unrôle primordial, surtout après la pre-mière coupe. A cet effet, il est primor-dial de s’enquérir auprès des autres poursavoir quand chacun a l’intention defaucher. Franz Zürcher a augmenté lapériode d’épandage en acquérant unpendillard au printemps 2011, ce qui lui a également permis de gagner enflexibilité. Cette acquisition s’est égale-ment faite avec un collègue qui ne faittoutefois pas partie des partenaires sus-mentionnés. Pour différentes raisons,ses partenaires actuels n’avaient pas be-soin d’un pendillard.

Conclusion Tous trois sont d’accord.L’achat en commun de la pompe à purinen a valu la peine. Une bonne ententeprévaut entre les partenaires. Ils ont ainsila possibilité d’acquérir une pompe per-formante et fiable, qui permet d’écono-miser du temps, grâce à une performanceélevée et à une bonne fiabilité. Au coursdes 10 dernières années, le purin a ainsitoujours pu être épandu à la bonne pé-riode, dans les trois exploitations. �

La communauté depompe à purin: Alois Meienberg, Franz Zürcher et BrunoHegglin (de dr. à g.)exploitent des do -maines de montagnedans le canton de Zug.

ACHAT D’UNE POMPE À LISIER EN COMMUN Franz Zürcher, Alois Meienberg etBruno Hegglin sont agriculteurs en zone de montagne, dans le canton de Zug. Ils ontacquis ensemble une pompe à purin. La collaboration inter-exploitations offre des avan-tages économiques importants mais est très exigeante d’un point de vue humain. Laprésente série d’articles aborde différents aspects de l’achat de machines en cummun.

Economiquement avantageux

Auteur Beat Gügler,dipl. ing. Agr. EPFZ,vulgarisateur auprès dela chambre d’agriculturedu canton de Zürich,Nüschelerstrasse 35,8001 Zürich. Il exploiteen collaboration avecson frère un domainecommunau taire àWagen.

En 2012, la Revue UFAse consacrera au thèmede la collaborationinter-exploitations. Danschaque édition, voustrouverez un article à cesujet.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 12

GESTIONCOLLABORATION INTER-ENTREPRISE

DF_MA5_KoopGuegler_0112_2012 27.12.11 16:43 Seite 21

Page 22: Revue UFA 01/2012

Traktor JohnDeere 5090 Rmit Frontlader &FronthydraulikJg. 2010, PS 90Betr.-Std. 500CHF 79000.–H.P. Giezendanner, UnterwasserTel. 071 999 24 64

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Traktor RenaultCergos 350Jg. 1997, PS 95B-Std. 2930CHF 22500.–Traktorenreich, MatzingenTel. 052 376 14 06

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Traktor Steyr 80-80Jg. 1981, PS 70Betr.-Std. 7960CHF 16000.–AgrarCenter les Pont-de-MartelTel. 079 670 76 91

Traktor Deutz-Fahr DX 3.60Jg. 1985, PS 60Betr.-Std. 5500Preis auf AnfrageAgrarCenter les Pont-de-MartelTel. 079 670 76 91

Traktor Fendt 309 LSAJg. 1981, PS 86Betr.-Std. 8985CHF 23000.–AgrarCenter les Pont-de-MartelTel. 079 670 76 91

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22 1 2012 · REVUE UFA

DF_Kleinmarkt_0112 okd_okf_2012 27.12.11 18:10 Seite 22

Page 23: Revue UFA 01/2012

chel Guttly, propriétaire d'une en-treprise de terrassement à Asuel(JU), a acheté ce véhicule d'unepuissance maximale de 524 CV. Ce«Xerion» est utilisé avec un broyeurde pierres de 7 t et 3.4 m de largepour la construction de routes.Pour une telle machine, dont seulsquelques exemplaires circulent enEurope, les performances ainsi quela transmission continue «Eccom4.5» constituent des atouts pré-pondérants.

Au régime réduit de 1730 t/min,la prise de force est capable detourner à 1000 t/min déjà. Les rap-ports de transmission favorablesréduisent par ailleurs la consom-mation spécifique de carburant lorsdes travaux à la prise de force avecles fraises et autres machines demulching.

Mengele s'appelle désormais LelyMengele Agrartechnik AG a franchila dernière étape d'intégration ausein du groupe Lely. Le nom de l'en-treprise est désormais Lely Agrar-technik GmbH.

TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Nouveau dans la série «T5», le mo-dèle «T5.115» et son moteur 3.4 lt,qui délivre la puissance remarquablede 114 CV et remplit les normes degaz d'échappement 3b sans techni-que SCR. L'on est convaincu, chezNew Holland que cette série«T5.95», «T5.105» et «T5.115» serademandée dans les exploitationsd'élevage et mixte. Lors des travauxau frontal, le conducteur bénéficiedu nouveau pare-brise offrant uneexcellente visibilité vers le haut. Cestracteurs sont équipés de comman-des Load-Sensing pour les montagesarrière et inter-axe. Les perfor-mances hydrauliques s'élèvent à127 lt/min avec flux hydrauliquecombiné. Les changements de rap-ports et la commande de l'inverseursont sélectionnables, ce qui facilitele travail en bords de champs et aufrontal, ce dernier étant pleinementintégré et monté d'usine.

La nouvelle série «TD5» com-prend six modèles de 65 à 113 CV.Ils disposent également d'une ca-bine «Visionview» offrant auconducteur un confort optimal etune disposition ergonomique descommandes. Les modèles «TD5.65»et «TD5.75» sont motorisés par untrois cylindres, alors que le«TD5.85» dispose d'un moteur FiatPowerTrain et que les modèles plusgros sont équipés d'un moteurturbo 4.5 lt FPT. Pour la premièrefois dans cette série, un dispositifd'inversion hydraulique, monté à lacolonne de direction et permettantun changement de sens de déplace-ment sans toucher l'embrayage, estdisponible.

Nouveaux compacts

La nouvelle organisation de vente Rapid prend ses marquesEn 2011, Rapid Technic AG a été ré-organisée. L'objectif consistait à dis-poser d'une structure de vente plusperformante et d'assurer un meil-leur support aux partenaires de dis-tribution.

Rapid Technic comprend mainte-nant deux départements «RapidLand- und Kommunaltechnik» (tra-vaux agricoles et communaux) et «Rapid Engineering». Le département «Rapid Land- undKommunaltechnik» se retrouvedans la section «Monoaxes» (déve-loppement, production et distribu-tion de monoaxes), ainsi que «Trac-teurs et véhicules spéciaux» (entreautres l'importation des tracteurs ettransporteurs Lindner). Pour Rapid,

le monoaxe reste un produit impor-tant, aussi bien économiquement(environ 50% du chiffre d'affairesdu groupe) que sur le plan émotion-nel. Après l'introduction des mo-dèles à entraînement hydrostatiqueen 1990, la palette a été élargie parles modèles «Euro», «Mondo», «Uni-verso», «Swiss» et «Rex» (photo)avec, en parallèle, l'évolution desoutils portés. L’implantation en Al-lemagne et en Autriche a été renfor-

cée. L'entrée sur la marché améri-cain a même été concrétisée en2006, suite à la collaboration avecla firme Ariens.

Il y a quatre ans, le commerce desmachines a connu un accroissementspectaculaire, ceci en raison de la re-prise de la représentation généralede la marque autrichienne Lindner».Rapid distribue les transporteursLindner de type «Unitrac» danstoute la Suisse et des tracteurs detype «Geotrac» – en parallèle avecl'importateur Sebastian Müller – enzone de montagne, ainsi que dans larégion francophone du pays. En2011, quelque 30% de tous les trac-teurs Lindner vendus en Suisse l'onété par le biais de Rapid.

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«Drive-Guard»La nouvelle sécurité de surcharge«Drive-Guard» de Fella constitue lasolution contre les corps étrangerslors de la fauche. L'élément essen-tiel pour cette sécurité de surchargese trouve hors de la barre de coupe- facilement accessible sur le disque.Un disque profilé en deux parties –reliées par l'élément de sécurité etun palier de rotation – veille à untransfert sûr du couple. L'élémentde sécurité de surcharge lui-mêmeest un disque en tôle égalementconstitué de deux parties. Le princi-pe de fonctionnement de cet élé-ment de sécurité entre le disque in-térieur et le disque extérieurprovient de la forme et de la résis-tance du métal qui détermine uncouple de rupture précis. Lorsqu'uncorps étranger bloque la rotationd'un disque de fauche, la rondellede sécurité «Drive-Guard» se brise àla limite définie. Le dispositif d'en-traînement est ainsi hors service.

100ème robot de traite «VMS» La centième exploitation dans la-quelle un système de traite «VMS»de Delaval a été mis en service setrouve à Roggliswil (LU). ThomasBlum (photo) trait son troupeauavec la version la plus récente «VMS2011». Il bénéficie du nouveau pro-gramme de gestion du troupeau quidonne toutes les informations né-cessaires par animal d'un seul coupd'œil. Sur l'écran de surveillance,toutes les informations importantessont disponibles. Thomas Blum ap-précie particulièrement la préparati-on des trayons améliorée, car sonobjectif majeur consiste à produiredu lait de qualité.

Claas «Xerion» en fonctiondans le JuraDepuis mi-décembre, un Claas «Xe-rion 5000» circule dans le Jura. Mi-

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Page 24: Revue UFA 01/2012

SuzanneSchnieper

Lisa Burger

Lorsque les plans ne sont pasélaborés à des fins commerciales,il est possible de les utiliser tels

quels. Dans le cas contraire, il estjudicieux de demander une

autorisation sur le site Internet ducanton concerné.

TECHNIQUE AGRICOLE

Dans un SIG, on saisit et organiseles données relatives au territoire.Le système est établi selon un prin-cipe horizontal. La surface de la

Terre est représentée au travers de di-verses couches de données théma-tiques. Ainsi, on trouve par exempleune couche avec les cours d’eau, la fo-rêt ou les limites de parcelles. Toutesles couches se rapportent à un systèmede coordination unitaire. Cela permetde combiner les couches de diversesmanières suivant les besoins. Lorsquetoutes les couches sont superposées,on obtient la représentation totale dela carte.

Offre Les cantons proposent unegrande diversité de cartes en ligne re-groupant différents thèmes (tableau).Pour l’agriculture, les cartes avec les sur-faces de compensation écologiques oul’utilisation du territoire (plan de zones,plan des terres cultivées) sont intéres-santes. Pour chaque carte, les agricul-teurs ont la possibilité d’afficher ou demasquer les différentes couches de don-nées. Ce faisant, ils peuvent adapter lescartes en fonction de leurs besoins. Tou-tefois, la convivialité pour l’utilisateurvarie d’un portail à l’autre. La meilleuresolution consiste à consacrer un après-midi de pluie pour découvrir ce que pro-pose le canton.

Il vaut la peine de regarder s’il estpossible d’imprimer un mode d’emploisuccinct. L’agriculteur peut ouvrir lesdifférentes cartes, en modifier l’échelle,chercher son exploitation et utiliser lesdifférents outils dans la liste du menu.Avec un peu d’exercice, il est possibled’imprimer ou de télécharger les extraitsde cartes désirés.

Modifications En principe, il estpossible de télécharger le fichier en for-mat pdf ou sous forme de graphique.Les fichiers pdf sont des copies de la sé-lection choisie, si bien qu’ils ne peuventplus être modifiés directement. Si lescartes sont simplement utilisées à titrede documentation ou pour être impri-mées, le format pdf est idéal. Les docu-ments pdf peuvent être ouverts à l’aidedu programme Acrobat Reader qui estnormalement installé sur tous les PC ré-cents. Il est possible d’insérer des ex-traits d’un fichier pdf dans un documentWord, où il est par la suite facile d’éla-borer un plan de situation à l’aide decercles et de lignes.

Ceux qui désirent établir des plans surun PC ont intérêt à télécharger les sélec-tions sous forme de graphique, si possi-ble sous format jpg. Sur certains por-tails, il est possible de choisir le formatque l’on désire pour la carte. Il est par-fois possible de la placer dans une fenê-tre séparée où la carte peut être sauve-gardée à l’aide du bouton droit de lasouris. Il existe également d’autres for-mats graphiques mais il est souvent né-cessaire de les reconvertir par la suite.Pour les modifier sur un PC, il est néces-saire de disposer d’un programme gra-phique. Si aucun programme n’est ins-tallé, il est possible de télécharger detels programmes gratuits sur Internet.

Les programmes graphiquesnécessitent un peu d’entraînementavant leur utilisation. Il faut toutd’abord connaître et maîtriser un tantsoit peu les différents outils avant de semettre au travail. Parfois, les centres deformation continue cantonaux propo-sent des cours pour ces programmes. Il

est possible de modifier les cartes deplusieurs manière: on peut colorer desparcelles, tirer des lignes ou ajouter deséléments supplémentaires (symboles,inscriptions). Cela permet d’établir unplan d’assolement, d’implanter unagrandissement de bâtiment ou de créerun plan de situation pour une fête à laferme. Les possibilités sont innombra-bles (graphique 2). Le graphique modifiédoit être sauvegardé sous un autre nomet régulièrement (pour parer à tout pro-blème éventuel).

Tirer sur les coins Encore un prin-cipe de base pour les graphiques et lesimages: pour les agrandir ou les rapetis-

DONNÉES CARTOGRAPHIQUES EN LIGNE La plupart des cantons entretiennentun système d’information géographique (SIG) et mettent à disposition les données cartographiques relatives au canton à disposition sur leur géoportail. Un programmegraphique permet de réaliser soi-même, simplement et efficacement, des plans du domaine, d’assolement ou d’accès.

Télécharger et travailler

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TeufenthalReinach, Menziken

Gränichen,Suhr, Aarau

préférable de ne pas choisir une sélec-tion trop restreinte. Il est toujours plusfacile d’en enlever une partie par lasuite!

Aspects juridiques Est-il possibled’utiliser ces plans tels quels? Oui, pourautant que l’on n’en fasse pas un usagecommercial. Ces cartes sont souvent dé-

crites comme «cartespubliques». Mais sil’on utilise un extrait de cartepour une publication imprimée, il fautau minimum mentionner la source. Sui-vant l’utilisation, il est judicieux de serenseigner auprès du canton. Les sitesInternet de ces derniers donnent des in-formations à ce sujet. �

Centre agricoleLiebegg

Mélanges herbagers

Fraises

Légumes

Maïs

Céréales

Tente de fête

Tente de fête

Parcelles d'essai 2012

TECHNIQUE AGRICOLE

REVUE UFA · 1 2012 25

Pour agrandir ouréduire un plan, il fautuniquement tirer surles «coins» et non surles côtés. Sinonl’image est déformée. Graphiques: agis

Auteurs SuzanneSchnieper, Dipl. Ing.agr. Univ., spécialistedes légumes et desbaies

Lisa Burger, Master ofScience, spécialiste pourle feu bactérien et lesdonnées SIG au centreagricole de Liebegg, 5722 Gränichen,www.liebegg.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 12

Tableau: Géoportails desdifférents cantons

Sites Internet Cantonswww.ag.ch/agis AGwww.geoportal.ch SG, AR, AIwww.be.ch/geoportal BEwww.geo.bl.ch BLwww.geo.bs.ch BSwww.geo.fr.ch FRhttp://etat.geneve.ch/sitg GEwww.gis.gr.ch GRhttp://geoportail.jura.ch JUwww.geoportal.lu.ch LUhttp://sitn.ne.ch NEwww.lis.nw.ch NWwww.gis-ow.ch OWwww.gis.sh.ch SHwww.sogis1.so.ch SOwww.geo.sz.ch SZwww.sitinfo.ti.ch TIwww.thurgis.tg.ch TGwww.lisag.ch URwww.geoplanet.vd.ch VDpas de géoportail VSwww.zugmap.ch ZGwww.gis.zh.ch ZHhttp://map.geo.admin.ch toute la CH

ser, il ne faut tirer avec la souris que surles «coins» et non pas sur les côtés! Si-non, cela déforme l’image. Si le détailvisuel n’est pas celui que l’on désire, ilest possible de modifier l’image pourn’en garder que l’essentiel (formaterdans le programme graphique ou lors del’insertion dans le document Word/gra-phique). Pour le téléchargement, il est

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KNOW-HOW

26 1 2012 · REVUE UFA

Plus robuste, plus confortable, plus écologiqueLA NOUVELLE SÉRIE MULI S dispose d’une motorisation plus puissante, d’uneplus grande garde au sol, d’un freinage plus efficace et de nombreuses améliorationstechniques. Voici une vue d'ensemble des principaux points forts des nouveaux «Muli S».

NOUVEAUTÉ

Les nouveaux modèles de la série Sviennent compléter la gamme Mulide Reform Werke. Les modèles «T8»et «T9» se voient remplacés re-

spectivement par les modèles «T8 S» et«T9 S». Largement éprouvés, les modè-les «T5», «T6» et «T7» restent bien sûrdisponibles; la gamme s'élargit doncvers le haut à partir du nouveau modèle«T7 S».

Muli «T7 S» et «T8 S» Ces deuxmodèles se démarquent par une nou-velle motorisation encore plus puissan-te. Leur moteur turbo diesel CommonRail à injection électronique (moteur 4 temps 4 cylindres, VM-R754 IE3,74kW/101CV/340 Nm) est doté du re-froidissement de l'air de suralimentationet de l'injection directe.

Le «T7 S» et le  T8 S» atteignent lecouple de démarrage à peine au-dessus

du ralenti. Le «T7 S» est disponible auchoix avec une suspension mécaniquesur l'essieu avant, qui assure uneconduite tout en confort sur route, pré-serve à la fois le conducteur et le châssiset garantit une adhérence optimale encôte. La boîte de vitesses mécaniquedes deux modèles Muli est pourvued'une lubrification par circulation for-cée, tandis que l'accélérateur électro-nique est doté du mode PDF. Ce mode«prise de force» est une possibilité de ré-glage du régime moteur pour la prise deforce. Ainsi, il est possible sur le Muli«T7 S» et «T8 S» de sélectionner un ré-glage précis du régime moteur aumoyen d'un interrupteur à bascule. Cerégime peut en outre être ajusté par pa-liers vers le haut ou vers le bas.

En plus de la puissance, la puissancede freinage des deux Muli a elle aussiété nettement améliorée. Le diamètre

des disques de frein a été agrandi, et le «T7 S» et «T8 S» sont disponibles en op-tion avec un système de freinage à ra-lentisseur qui autorise un ralentisse-ment sans usure du véhicule. La chaînecinématique et le châssis des «T7 S» et«T8 S» ont également été renforcés. Lesportiques relevés assurent une garde ausol plus important. Allongé d'environ30mm, l'empattement améliore encoreplus l'aptitude des Muli à la pente. Lespoints de montage des différents outilsportés restent quant à eux inchangés. Lacabine présente elle aussi quelques nou-veautés techniques de choix. Désor-mais, les clients disposent ainsi en opti-on d'une ceinture 3points intégrée ainsique d'une colonne de direction réglableen hauteur et en inclinaison.

Muli «T9 S» Toutes les améliorati-ons et les nouveautés des modèles «T7»et «T8 S», telles que l'accélérateur élect-ronique, la puissance de freinage accrueou la garde au sol plus importante, ontévidemment été intégrées au nouveauMuli «T9». Comme les autres modèlesde la série S, le «T9 S» est disponible dèsaujourd'hui avec une motorisation pluspuissante. Il est doté d'un moteur turbodiesel Common Rail à injection électro-nique. Ce VM-R754 EU5, 72kW(98CV/340 Nm) à chargeur turbo, re-froidissement de l'air de suralimentationet injection directe est en outre équipéd'un filtre à particules qui fait du «T9 S»un engin véritablement écologique.

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C’est précisémmentdans les pentes qu’un

couple important audémarrage est

primordial. Le «MuliT7S» offre un tel

couple à un faiblerégime déja.

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KNOW-HOWNOUVEAUTÉ

berté de mouvement ou le faible ni-veau sonore, le «Jaguar» facilite letravail. Le dispositif «Quick Access»offre un accès rapide et aisé au rotor.L’ensemble du bâti d’alimentationpivote facilement. Le secret de «Ja-guar» réside dans son flux de récolterectiligne. L’ouverture d’alimenta-tion est idéale en largeur comme enhauteur et garantit un rendementmaximal. Il s’ensuit un haut débit etune très faible consommation decarburant.

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La société Claas a fêté en novembreun grand jubilé. Dans l’usine de Har-sewinkel, la 30’000 ensileuse «Ja-guar» a en effet quitté la chaîne deproduction. A l’occasion de ce ju-bilé, Claas présente un modèle spé-cial du «Jaguar» 980 avec un équi-pement entièrement laqué en noir.L’histoire florissante du «Jaguar» deClaas débuta en 1972 lorsque lapremière ensileuse à double rangéeSF60 fut produite. En l’espace dedeux ans, plus de 500 unités furentcommercialisées. Claas est depuislongtemps le leader du marché desensileuses auto motrices.

Aujourd’hui, une ensileuse surdeux est une «Jaguar» de Claas. Pourproduire ce nombre d’unités, 50collaborateurs travaillent à Harse-winkel, sur 16 stations de montage.Ces stations de montage s’étendentsur 170 mètres. Sur le «Jaguar» deClaas chaque détail contribue à ga-rantir au client un hachage absolu-ment professionnel et une hauterentabilité quelles que soient lesconditions de récolte. La cabineconfort «Vita Cab» garantit égale-ment une excellente visibilité. Quece soit la vue panoramique, la li-

Une innovation polyvalente

Dotée d’une structure allégéeavec parois synthétiques, la caisse«Drakkar» présente un poids à videréduit. La caisse haute de 1,75mpeut contenir un volume de 37m³DIN actuellement. Cette capacitépeut être augmentée par l’ajout derehausses. La caisse grand volumeest dédiée aux travaux de transportles plus divers.

La «Drakkar» est bien entenduéquipée des châssis Joskin renom-més avec trains roulants Hydro-Tan-dem et Hydro-Tridem.

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La dernière remorque développéepar le spécialiste belge des trans-ports Joskin N s’appelle «Drakkar».Cette remorque dispose d’unconcept de déchargement spéci-fique et se distingue des remorquesà poussoir traditionnelles.

L’innovation se situe surtout auniveau du déchargement: «La paroifrontale mobile est entrainée par untapis Ultra Haute Résistance(U.H.R.) auto-enroulant. La matièreest littéralement transportée horsde la caisse » explique son fabricant,Joskin. A l’arrière de la caisse, le ta-pis s’enroule automatiquement. Lafaible puissance demandée réduitfortement la consommation de car-burant.

Envie de plus de «Jaguar»

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KNOW-HOW

Urs Jucker.

Walter Bosshard.

Au moyen d’un tapis roulant (réglageen hauteur en option), on peutdécharger le fourrage soit à gauche,soit à droite.

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Trioliet, spécialiste néerlandais entechnique d'alimentation, proposela remorque mélangeuse et autoali-mentée de type «Triomix» en 5

grandeurs allant de 8 à 16m3 Elle peutêtre équipée d'une ou de deux vis sansfin verticales. L'avantage d'une machineautoalimentée est qu'un véhicule deremplissage s'avère superflu. La condi-tion est cependant que le fourrage puis-se être prélevé dans un silo-tranchée.

Remplissage Il s'agit de reculerdans le silo-tranchée avec la protectionarrière relevée, la trappe de chargement

équipée de roulettes étant pressée jus-qu'au-dessous de l'ensilage. Grâce à unsimple mouvement oscillatoire, l'écrande coupe légèrement bombé et muni decouteaux mobiles entre alors en action.Un signal lumineux visible depuis letracteur donne l'indication que l'écrande contrôle a atteint la trappe de char-gement.La trappe de chargement hydrauliqueest alors relevée grâce à un second le-vier, ce qui provoque la chute du four-rage, maintenu par l'écran de coupe,dans le conteneur de mélange ovale.Cette technique exclut presque complè-

tement les pertes de fourrage sous l'ef-fet du vent ou de dégâts mécaniques.

TRIOLIET «TRIOMIX 1-1200» Il y a 15 ans déjà que Trioliet mettait sur le marchéles premières mélangeuses verticales avec dispositif de reprise. Le nombre de fournis-seurs de ces machines autoalimentées est resté limité jusqu'à aujourd'hui. C'est assezétonnant car la Trioliet «Triomix 1-1200» assure une exécution très rationnelle du travaildans les exploitations bovines moyennes à grandes.

Affouragement performant

TEST PRATIQUE

tracteur à 80 CV. W. Bosshard souligne quela condition pour un chargement sansproblème est de disposer d'un fond de silobien adhérent: «En hiver, il faut particuliè-rement veiller à ce que le sol soit libre deneige et de glace, faute de quoi on ne peutpénétrer suffisamment dans le silo». Con -trairement à la désileuse, il faut disposerd'un peu d'expérience pour évaluer laquantité d'ensilage prélevée. Le poids estcertes donné par la balance (en option),mais une fois que le fourrage est dans laremorque, il n'est pas facile de l'en res -sortir.

«Jusque là, la remorque mélangeuse‹Triomix 1-1200› a parfaitement fonction-né», précise Urs Jucker. L'usure se situedans des limites acceptables. Le réducteurd'entraînement enclenchable y contribueégalement: La vis peut ainsi tourner pluslentement en cas de forte résistance. Uneépaisse tôle de protection a été installéeaprès coup sur le côté, de façon à pouvoirrouler précisément et sans risque de dégâtsle long de la paroi du silo.

La Trioliet «Triomix 1-1200» dans la pratique

«Pour nous, la remorque mélangeuse est lamachine la plus importante de l'exploita-tion, machine à traire mise à part», in di queWalter Bosshard. C'est pourquoi sonpartenaire Urs Jucker et lui-même, de lacommunauté d'exploitation Bosshard etJucker à Ober hittnau (ZH), veillent à ceque leur remor que mélangeuse soittoujours dans un état impeccable. Aprèscinq ans, cette machine sera revendue carelle possède encore une certaine valeur.

Ce printemps, c'est déjà la troisième re -morque mélangeuse qui a été acquisedepuis 1999. «Nous avons toujours eu desmodèles Trioliet à vis verticale», confirmeW. Bosshard. Les raisons sont uneconstruction robuste et le fait que lefourrage soit tra vaillé avec ménagement.Par ailleurs, Trioliet se trouve presque sansconcurrence dans le segment des machinesautoalimentées. «Trioliet est un spécialistedes remor ques mélangeuses et seconcentre, dans la recherche et ledéveloppement, exclusivement sur ce typede machines. Le client se sent ainsi à la

bonne adresse». W. Bosshard et U. Juckeront opté pour une machine autoalimentée,car la remorque se remplit sans avoirbesoin d'un tracteur ou d'un chargeur deferme supplémentaire. Une machineautomotrice serait par contre troponéreuse pour leur propre usage unique-ment. Ce sont jusqu'à 9 t de four rage quisont mélangées chaque jour, ce quireprésente entre deux et trois rem plissages.Le fourrage de base provient en général dusilo-tranchée rempli en couches successivesd'ensilage d'herbe, de maïs et debetteraves sucrières. Selon les besoins, dela paille, du foin ou des balles rondes sontajoutés au mélange, qui se voit ensuitecomplété avec des concentrés et desminéraux selon les besoins spécifiques dubétail à affourager.

«Pour nous, c'est un système efficacepuisque la remorque mélangeuse estremplie en 20 minutes, la ration pouvantensuite être distribuée aux vaches après les30 minutes du processus de mélange». W.Bosshard estime la puissance nécessaire du

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KNOW-HOW

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 12

Une balance électronique program mable est disponible enoption.

La Trioliet «Triomix 1-1200» est dotée de série d’une télécommandeélectrique.

REVUE UFA · 1 2012 29

DescriptifTrioliet «Triomix 1-1200»Capacité: 12 m3; 4500 kg.

Poids: 6090 kg.

Dimensions: longueur: 5.22 m; largeur:2.60 m; hauteur: 2.99 m; Largeur dudispositif de coupe: 2.24 m.

Hauteur de prélèvement: 3.60 m.

Puissance du tracteur: 82 CV; pompehydraulique 25 l/min, 1 distributeursimple effet avec retour libre

(données du fabricant)

Après le processus de coupe, la «Triomix1-1200» laisse derrière elle une surfacede fourrage parfaitement nette, ce quine donne pratiquement aucune chanceà d'éventuelles secondes fermentations.

Vis mélangeuse C'est le cœur dela chambre de mélange ovale et complè-tement ouvert dans sa partie supérieure.Cette vis travaillant verticalement estmontée sur une tourelle fixée au fond de

la chambre de mélange. Elle est mainte-nue en haut et en bas. La vis est équipéede six couteaux, ce qui lui permet de tra-vailler également du fourrage à longsbrins. Des contre-couteaux rabattables(hydrauliquement) sont disponibles surdemande. Ils sont montés sur la paroi dela chambre de mélange et améliorentl'effet de coupe, ce qui s'avère particu-lièrement intéressant avec de l'ensilageun peu sec.

Processus de distribution La«Triomix 1-1200» dispose d'un large ta-

pis de transport à l'avant. Celui-ci résisteaux types de fourrage les plus agressifset ne nécessite par conséquent qu'unentretien réduit. La distribution du four-rage se fait à choix sur les côtés gaucheou droit. La position des deux rouesn'est pas anecdotique: elles sont dispo-sées de telle manière que le fourrage nepuisse être foulé.

Accessoires Cette remorque mé-langeuse peut être équipée d'un systè-me de pesage électronique, d'une bros-se d'étanchéité pour les farinesconcentrées ou d'un réducteur d'entraî-nement enclenchable. Un éclairage etdes freins pneumatiques sont égalementdisponibles moyennant une majorationde prix. �

TEST PRATIQUE

Pour le remplissage, onrecule contre le silotranchée avec la barrerelevée, ce qui exerceune pression sur leclapet de chargementmuni d’un tapisroulant.

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie,en ordre dispersé etsous le titre «Testspratiques» descomptes-rendus relatifsà des machines agri -coles. Des personnesintéressées, respective-ment propriétaires demachines, sont choisiesen collaboration avecles constructeurs ou lesimportateurs.

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Page 30: Revue UFA 01/2012

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Céréales fourragères bioLa moisson de céréales fourragèresbio atteind 9778 to en 2011. Uneaugmentation de 55% due à l’aug-mentation du nombre d’exploita-tion bio axée grandes cultures.

Assortiments choisisLes nouveaux assortiments phytoLANDI 2012 paraîtront en janvier.Ces aides indispensables pour lechoix des produits les mieux adap-tés sont une source d’informa -tions importantes à consulter avantchaque intervention dans les cul-tures. Plus de détails dans notre édi-tion de février.

Moins de céréales en EuropeSelon les premières estimations, lesmoissons 2012 devraient être équi-valentes à la moyenne des 5 derniè-res années et atteindre les 283miode t. Seule la production de blé ten-dre devrait augmenter de 0.2%, à128.2 mio de to. Toutes les autrescéréales devraient enregistrer de lé-gères baisses. La surface céréalièreatteindrait 55.75mio d’ha en 2012.

aussi aux producteurs d’intrants,aux transformateurs, aux vendeurset aux consommateurs de produitsagricoles.

L’étude affirme que l’utilisationdes PTP en Allemagne assure l’ap-provisionnement en produits agri-coles pour 150 à 200 mio de per-sonnes. L’abandon total des traite-ments sur le blé seul provoqueraitune baisse de l’offre correspon-dante aux besoins alimentaires an-nuels de 180 mio de personnes. Àlui-seul, l’abandon des fongicidessur les pommes de terre induiraitune perte de récolte correspondantà la consommation annuelle de 60mio de personnes.

BRÈVES

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Toujours actuelwww.ufarevue.ch

Agrovina 2012, le rendez-vous in-contournable des tous les acteurs dela vigne et de l’arboriculture se dé-roulera au CERM de Martigny ladernière semaine de janvier. La ma-nifestation regroupe près de 200 ex-posants et comporte 3 journées deconférences techniques répondantaux besoins des professionnels dontla 10e journée suisse d'informationen arboriculture.

Année après année, Agrovina, encollaboration avec l’ASMA (Associa-tion Suisse des Machines Agricoles),se développe afin d’offrir à tous sesvisiteurs un salon de qualité, varié etoffrant les solutions aux défis qui seprésentent aux professionnels dessecteurs présents. Les visiteurs etexposants internationaux font éga-lement le déplacement à Agrovina,l’unique rendez-vous suisse consa-

cré aux filières viticole et arboricolesdont la renommée a aujourd’hui lar-gement dépassé les frontières natio-nales.

Grâce au soutien actif de sesnombreux partenaires dont Agro-scope Changins-Wädenswil, l’Ecoled’Ingénieurs de Changins, Swissco-

fel (Association Suisse du Com-merce Fruits, Légumes et Pommesde Terre), de la Régie Fédérale desAlcools (RFA) et de Fruit-UnionSuisse, Agrovina met sur pieds desconférences utiles et reconnues.

Parmi les quelque 200 exposants,les visiteurs retrouveront de nom-breux fidèles mais aussi de nou-veaux exposants proposant de nou-velles technologies ou de nouvellesméthodes pour le conditionnement,le marketing ou encore la logistique.

Le département protection desplantes de fenaco LANDI partici-pera aussi à la manifestation. Les vi-siteurs pourront rencontrer nosconseillers techniques et découvrirle nouvel assortiment phyto pour laviticulture et l’arboriculture ainsique les nouveautés 2012. Rendez-vous sur le stand 1104!

Selon une étude de l’Université deBerlin, les Phytos contribuent pourplus de 4 milliard d’euros à la pros-périté économique de l’Allemagne.L’abandon des fongicides représen-terait déjà une perte de 870 miod’euros.

Cette étude, placée sous la direc-tion du professeur Harald vonWitzke et réalisée avec le soutiende l’Association de l’industrie Agrare.V. (IVA) devait préciser l’utilitééconomique des PTP pour la so-ciété. Les chercheurs confirmentl’importance économique de laprotection des plantes. Les hautsrendements et les prix bas profitentà tous les acteurs du marché, et passeulement aux agriculteurs, mais

Les phytos: une importance stratégique

Agrovina, du 24 au 27 janvier à Martigny

Patates en boîteLes travaux de recherche conduits àla Station de recherche AgroscopeChangins-Wädenswil ACW en bio-technologie ont abouti à la fabrica-tion d’un conteneur de culture per-mettant de produire tout au long del’année des pommes de terre dehaute qualité sanitaire. Un réel pro-grès pour la production de plants debase certifiés.

Stock de pommes de terre La récolte de pommes de terre2011 est de 20% supérieur auxquantités habituelles, la récolte nepourra de loin pas être entièrementécoulée sur le marché. Au début dé-cembre déjà plus de 62000 tonnesde pommes de terre ont été déna-turées pour l'affourragement. Maisles stocks sont encore trop élevés.À fin novembre, le volume entre-posé qui se chiffrait en tout à envi-ron 185000 tonnes, soit 25000 tode plus que les 2 années avant.

Pommes de terre: 2 nouveautésLes variétés Antina pour les chips etChallenger pour les frites ou laconsommation ont été inscrites surla liste recommandée 2012. Antinaest une variété assez tardive desti-née à l’industrie des chips. La variétéChallenger, de type plutôt farineux,est utilisable par l’industrie des fritesou pour la consommation à l’étatfrais. Ces deux variétés complètentle panel des variétés déjà inscrites àla liste. La variété Derby, qui n’étaitplus cultivée, a été radiée.

PRODUCTION VÉGÉTALE

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UrsZihlmann

Brigitte Dorn

FrediStrasser

Marcel vander Heijden

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En 2010/11, Agroscope Recken-holz-Tänikon (ART) a réalisé un son-dage auprès des 400 plus grandesexploitations pratiquant les grandes

cultures bio de Suisse allemande et des100 plus grandes de Suisse romande.Les questions portaient sur le travail dusol, la mise en place de la rotation et lesexigences techniques liées aux cultures.La mise en valeur des questionnaires re-tournés (41%, resp. 30%) montre unegrande diversité des exploitations. Lesfermes suisse allemandes sont bio enmoyenne depuis 16 ans, les suisse ro-mandes depuis 8 ans (tableau 1). Globa-lement, les exploitations romandes ex-ploitent une surface agricole utile plusgrande et détiennent moins de bétailque les alémaniques. De plus, 26% desexploitations romandes ne détiennentaucun animal, une part 2 fois plus im-portante qu’en Suisse alémanique. Pouréquilibrer les bilans de fumure des ex-ploitations sans, ou avec peu de bétail,des épandages de lisier, de fumier et de

compost sont effectués. Les engrais ducommerce sont aussi utilisés. Près de lamoitié des 200 exploitations, essentiel-lement actives en cultures maraîchères,a recours à des engrais du commerce(p.ex. engrais Biorga). Les prairies tem-poraires occupent en moyenne un tiersdes surfaces cultivées.

Travail du sol En grandes cultures,le sol est généralement labouré, alorsque c’est pratiquement la règle en cul-tures maraîchères. Le labour a principa-lement pour but d’éliminer les résidusde récoltes ainsi que les parties deplantes éventuellement contaminéespar les maladies. Le sol «propre» laissépar la charrue facilite la lutte mécaniquecontre les adventices (photo). Quelquesexploitations optent pour le labour su-perficiel, mais celui-ci est difficilementréalisable quand de grandes quantitésde résidus de récolte sont présentes, p.ex. pailles de maïs, ou quand les risquesde repousses sont importants, commelors des rompues de prairie. Les troischefs d’exploitations tessinois justifientleur utilisation conséquente de la char-rue par une pression des adventices su-périeure au sud des Alpes.

Au contraire des grandes cultures etdes cultures maraîchères, le labour estrarement utilisé pour la mise en placedes prairies temporaires et des engraisverts. En principe, il est remplacé par undéchaumage (tableau 2). L’utilisation dela herse à disque est critiquée en raisonde la coupe des rhizomes d’adventicesproblématiques comme le chiendent oule chardon.

La herse rotative à axe vertical estl’outil le plus fréquent (50%) pour laréalisation du lit de semence (tableau 3).

Les cultivateurs sont souvent utilisés sursols légers (30%). Les fraises n’inter-viennent pratiquement qu’en culturesmaraîchères.

Adventices Le contrôle des adven-tices est le plus grand défi en culturebiologique. La mise en œuvre de me-sures préventives est donc primordiale.Dans l’intervalle entre deux culturesprincipales (après céréales), on tentesouvent de réduire la pression des ad-ventices par le déchaumage et/ou lamise en place d’engrais verts ou de dé-robées (photo). Dans certains cas, lescouvertures intermédiaires sont déjà se-

ROTATION ET TRAVAIL DU SOL EN CULTURE BIO Un sondage d’Agroscope auprès des exploitations bio démontre la diversité de leurs rotations ainsi qu’une flexibilité toujours plus importante. Alors que le labour domine les grandes cultures et les cultures maraîchères, les prairies temporaires et les engrais verts sont presqueexclusivement cultivés sans labour.

Importance de la flexibilité

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PRODUCTION VÉGÉTALE

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Graphique: Cultures les plus importantes en bio Fréquence en 2010/11. Mise en valeur de 172 rotations de suissealémaniques et 26 romandes (Sondage ART 2010/11)

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mées dans les céréales en cours de ma-turation. Le désherbage mécanique, quifavorise aussi la minéralisation del’azote, est avant tout pratiqué dans lescultures de printemps. Le dérangement(ou la destruction) de la structure du solinduit par ces cures est plutôt jugé avecscepticisme.

Fertilité du sol Le sondage dé-montre que la préservation et la fertilitédes sols sont des thèmes qui tiennent àcœur à la plupart des agriculteurs son-dés. Ils tentent donc, où c’est possible,de renoncer au labour ou pratiquent unlabour superficiel, voire utilisent descharrues onland. Lors de succession decultures ne posant pas de problèmes –par exemples céréales d’automne aprèspommes de terre – la majorité des son-dés remplace la charrue par le déchau-meur, ce qui économise du temps et del’argent. Il est remarquable de constaterque 29% des rotations alémaniques et42% des romandes comportent aumoins une culture conduite sans labour.

Abandon du labour? Quelquespionniers, pour la plupart des exploita-tions alémaniques sans bétail, ont re-noncé au labour depuis plusieurs an-

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Les prairies tempo -raires et engrais vertssont généralement misen place sans laboursur les exploitationsbio, à l’image de ceseigle à faucher semédirectement aprèsensilage du maïs pourcouvrir le sol etconcurrencer lesmauvaises herbes.

Sur les exploitationsbio, on rencontresouvent des con-structions innovantescomme cette citerneà pression auto -motrice combinéesavec une sarcleuse.Cette machinepermet le désherbageet l’enfouissement du lisier directementdans la zone des racines en un seulpassage.

nées, tant sur sols moyens que lourds.En fonction de leurs rotations, certainsont développé des itinéraires culturauxsans labour très personnalisés, commepar exemple, la mise en place de toutesles cultures avec le même interligne (p.ex. 33 cm). L’abandon du labour a sou-vent pour conséquence un travail super-ficiel plus fréquent et sur une périodeplus longue. Ceci pour réduire la pres-sion des adventices avant le semis. Cetteméthode est avantageuse quand lespassages peuvent être effectués avecdifférents outils choisis en fonction deleurs particularités, mais elle nécessiteun parc-machines (propre ou en loca-tion) plus importants. Tous ces élémentssont à l’origine des doutes des agricul-teurs bio adeptes du labour quant auxavantages économiques et écologiquesdu travail simplifié du sol par rapport àl’utilisation (unique) de la charrue.Ceux-ci préfèrent alors travailler selon ladevise «toujours vert et labour onland!»(réponse d’un exploitant).

Les rotations sont spécifiques auxexploitations et souvent organisées demanière très flexibles. Sur les exploita-tions où les caractéristiques des solset/ou les qualités des parcelles varienttrès fortement, 2 rotations différentespeuvent parfois être pratiquées. Dans lamajorité des cas, les rotations durent 6ou 7 ans: leurs parts est de 50% enSuisse alémanique et de 70% en Suisseromande. Pour les exploitations avecbétail et axées principalement vers laproduction fourragère, les rotationssont généralement plus simples avec 2à 3 années de prairies temporaires, sui-vies de maïs (généralement après rom-pue) et pour finir une céréale d’hiver(principalement du blé). Ces culturessont donc les trois plus fréquentes dansles 200 rotations mises en valeur (gra-phique).

Avec la baisse de la charge en ani-maux, les rotations sont plus diversifiéeset plus flexibles. Le nombre de cultures(légumes) augmente aussi. Cette flexibi-lité dans le choix des cultures et néces-saire pour pouvoir réagir rapidementaux modifications des marchés (de-

Tableau 3: Préparation du litde semence

Fréquence en cultures bio.Herse rotative à axe vertical 50%Cultivateur 30%Herse rotative à axe horizontal 12%Fraise 5%Herse roulante 2%Autres 1%

Tableau 2: Outils remplaçants la charrue

Fréquence (semis direct inclus) en biopour la mise en place des grandescultures, des engrais verts et des prairies.Déchaumeur 74%Herse à disques 8%Cultivateur 6%Semis direct 4%Autres 8%

Tableau 1: Caractéristiques des exploitations de grandes cultures bio Moyennes des exploitations de grandes cultures alémaniques et romandes (Sondage ART 2010/11)

Engrais utilisées (Part de l’exploitation)Bio Expl. Prairies Engrais

Nombre depuis sans Terres tempo- (Fumier-) du com-d’exploitation l’années bétail SAU ouvertes raires Lisier Fumier Compost merce

Suisse allemande 165 (100%) 16 13% 29ha 11ha 7ha 90% 88% 32% 41%Suisse romande 31 (100%) 8 26% 37ha 18ha 11ha 66% 68% 61% 61%

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PRODUCTION VÉGÉTALE

34 1 2012 · REVUE UFA

Auteurs Urs Zihlmann, Brigitte Dorn,Fredi Strasser et Marcel van der Heijden,Station de recherche AgroscopeReckenholz-Tänikon ART, 8046 Zürich

Remerciements Les auteursremercient tous les exploitants qui ontparticipé au sondage ainsi que les deux traducteurs J. Taramarcaz (agridea)et M. Bertossa (ACW).

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 12

Le plus grand défi enculture biologique

reste la régulation desadventices.

Photo: R. Tschachtli

mande, prix). Même les exploitationssans bétail mettent en place des prairiesde courte durée.

Pratiquement tout le spectre des cul-tures est produit. Le maïs, l’épeautre etles pommes de terre sont plus fréquentsdans les rotations alémaniques alors que

le tournesol et le soja sont plus présentsen Romandie, où la caméline est aussicultivée «en exclusivité» pour la fabrica-tion d’huile.Ce sondage a donné un bon aperçu despratiques actuelles en culture biolo-gique. La mise au point d’itinérairesavec travail du sol simplifié, notammentdans le domaine de la régulation des ad-ventices, demande encore beaucoup detravail de la part des pionniers et deschercheurs. �

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Suite de lapage 22

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Page 35: Revue UFA 01/2012

Jean-PaulKrattiger

La commission se réunit chaque an-née pour choisir les variétés lesmieux adaptées aux conditionssuisses. Il est convenu qu’un retrait

s’effectue sitôt qu’une variété ne présente plus d’intérêt économiquepour les agriculteurs. Actuellement, onconstate qu’une variété reste inscrite enmoyenne 5 ans avant d’être radiée. Pourêtre admise sur la liste des variétés re-commandées, une nouvelle obtentiondoit impérativement démontrer desqualités supérieures à la moyenne desvariétés standard. Les critères et les exi-gences minimales sont reconnus commeétant les plus pointus d’Europe.

Outils indispensables Les listesrecommandées sont des outils d’aide à la décision indispensables pour les

agriculteurs. Elles sont disponibles enversions électroniques sur le sitewww.swissgranum.ch. Certains produc-teurs mettent en doute l’utilité des LRpour l’agriculture suisse. Ceci notam-ment lorsqu’ils désirent semer des varié-tés étrangères qui n’ont pas été rete-nues ou d’anciennes variétés qui ont étéradiées. Ces listes ont 2 grands avan-tages. D’une part elles contiennent desvariétés sélectionnées sur la base de ré-sultats d’essais officiels répartis surtoute la Suisse: seules les variétés pré-sentant un réel avantage, celles qui sontles mieux adaptées aux conditions deculture de notre pays, y sont inscrites.D’autre part, en limitant le nombre devariétés cultivées, on regroupe l’offresur le marché. Les quantités récoltés dechaque variété sont plus importantes,

ce qui facilite la logistique et réduit ainsiles coûts de commercialisation. De plus,certains labels, et notamment SuisseGarantie, imposent l’utilisation de varié-tés inscrites sur les LR. Le producteurqui choisit des variétés hors LR prenddonc le risque de perdre la garantied’écoulement de sa production.

LR maïs 2012 Ce sont 7 nouvellesvariétés qui font leur entrée dans la listedes maïs ensilage (cf. tableau 1). Cesnouvelles variétés apportent des pro-grès dans toutes les classes de précocité.Le choix de la bonne variété ne doit passe faire qu’en fonction des potentiels derendement. La précocité, imposée par lazone climatique dans laquelle se situel’exploitation, est un élément essentiel.

De même, l’utilisation finale de la cul-

Les listes recommandéesapportent la sécurité que les semences sontadaptées aux conditionssuisses et assurent la prise en charge de la récolte.Photo: Kverneland

LES LISTES DES VARIÉTÉS RECOMMANDÉES (LR) pour les semis du printempsprochain sont connues. Une commission composée des différents milieux concernés seréunit sous l’égide de Swissgranum; elle est chargée, sur la base des essais officielsconduits par Agroscope Changins et Reckenholz, d’introduire ou de retirer une variétédes listes recommandées.

Nouvelles variétés pour le printempsPRODUCTION VÉGÉTALE

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ture est un critère décisif. Les différencesentre un maïs pour l’ensilage ou le bat-tage sont nombreuses. Un maïs plusproductif en grain, mais moins digeste,sera au final moins bien mis en valeurpar le bétail qu’une variété légèrementmoins productive, mais plus digeste.

La commission Swissgranum a par ail-leurs décidé de supprimer de la LR maïsensilage les variétés suivantes: Ambro-sini, Anjou 249, Aurelia, LG 32.52 etTaxxoa ainsi que les variétés de maïsgrains Abrosini, Anjou 249, Avixxène,Koutelass, Podium, PR39G12, Santurio,PR36B08, Sineno et Sphinxx.

LR pois protéagineux de prin-temps 2012 Les membres de lacommission Swissgranum ont été infor-més de la mise en pause des essais Agro-scope pour une période de deux ans.Pour 2012, seule la variété Audit pré-sentait des qualités satisfaisantes. Pourla nouvelle campagne, et jusqu’à la re-prise d’essais officiels, les variétéséprouvées Hardy, Starter, Alvesta et lanouvelle Audit formeront la liste des va-riétés recommandées. Gregor demeureencore sur la liste mais comme variétéen dernière année. Mascara peut êtreencore commercialisée en 2012 jusqu’àépuisement des stocks.

LR soja 2012 La commission Swiss-granum n’a pas effectué de changementsur la LR. Amphor, Gallec et Opaline res-teront donc les principales variétés cul-tivées dans notre pays. LR tournesol 2012 Les informa-

tions diffusées par les huileries, notam-ment sur le risque de la suppression dela prise en charge du tournesol indigèneau cas où la production tomberait endessous de 10000 tonnes par an, ontsecoué le monde agricole. La commis-sion Swissgranum a donc essayé detrouver des arguments pour relancercette culture. A cet effet, il a été intro-duit 3 nouvelles variétés ES Biba enconventionnel, PR64H41 et SY Valeo enoléiques. Malheureusement, en raisonde leur tardivité, ces variétés neconviennent que pour les régions trèsfavorables au tournesol. Il sera donc dif-ficile d’élargir la zone de culture. Parcontre une intensification dans les ré-gions favorables serait souhaitable. AvecSanluca (très précoce), LG5380 et LG5525 (précoce) en conventionnel ainsi

que Aurasol et LG 5450HO, toutes deuxprécoces et oléiques, nous devrionspouvoir maintenir voire augmenter lessurfaces de cette intéressante produc-tion. La variété Dynamic n’est plus dis-ponible. �

Tableau 2: Recommandations d’UFA SemencesSemences UFA a sélectionné une dizaine de variétés de maïs parmi les plus intéressantes de la LR dans les différentes classes de précocité pour faciliter le choix des agriculteurs.

Précocité Variétés ensilage grain CaractéristiquesPrécoce LG 30.222 + + Seule variété mixte de qualité exception-

nelles pour l’engrais. et la prod. laitièreFabregas + Performant en rendementCoxximo + Reconnu et stableLudixx + Rustique et productif

Mi-précoce LG 30.218 + Idéal pour optimiser sa production laitièreRicardinio + + Régulier mais peu tolérant à

l’Helminthosporiose Ceresia + Issu de la sélection suisse avec très

bon rendementNK Cooler + Variété pour le grain qui peut aussi

convenir en ensilageMi-tardif NK Silotop + Excellent potentiel rendement et

valeurs nutritivesDKc 3420 + Variété denté idéale pour le grain

Tableau 1: Nouvelles variétés de maïs inscrite sur la LR 2012Ensilage précoce Nitro Nouvelle variété qui se démarque par sa

teneur en MOD.DKc 3014 Cette variété présente une valeur moyenne

intéressante.Enilage mi-précoce LG 30.223 Avec un indice global de +5.1, cette variété

termine en deuxième place du groupe juste derrière LG 30.218

Geoxx Indice +1.6, cette variété sort largement en tête du point de vue du rendement. Toutefois, elle performe moins sur les valeurs fourragères.

Millesim Avec un indice de +0.5, cette variété n’apporte que peu d’amélioration par rapport à Ricardinio du même obtenteur.

Ensilage mi-tardif KXA 9361 Variété avec un bon potentiel rendement maisla plus tardive du groupe.

PR38Y34 Potentiel de rendement identique à KXA 9361mais plus faible en MOD.

Grain mi-précoce SY Montecarlo Haut niveau de rendement.

PRODUCTION VÉGÉTALE

36 1 2012 · REVUE UFA

Des semences dequalité constituent la

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Photo: Kverneland

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Page 37: Revue UFA 01/2012

REVUE UFA · 1 2012 37

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Axial One est la combinaison de deux matières actives, le Pinoxaden et le Florasulam, qui lui permettent de contrôler à la fois les graminées et les dicotylédones. Pinoxaden est absorbé par le feuillage des graminées et se répartit ensuite par systémie dans toute la plante. Après le traitement, les graminées cessent immédiatement de croître et finissent par périr. Flo-rasulam agit aussi systémiquement; il contrôle les dicotylédones.

Application en automne ou au printemps Axial One est très flexible quant au moment d‘application, car il peut être appliqué tant en automne qu‘au printemps. Appliqué au printemps, à la reprise de la végétation jusqu‘au stade de 2 nœuds, il élimine parfaite-ment vulpins, agrostides et ray-grass.

Parmi les dicotylédones, les gaillets, camomilles, capselles et autres dicots importantes sont très bien contrôlées. La dose d‘Axial One utilisée seul au printemps est de 1,3 l/ha.

Si l‘on veut élargir le spectre pour contrôler également les véroniques, lamiers et pensées, nous recomman-dons le mélange avec Mondera, la deuxième innovation dans l‘assor-timent de Syngenta. La dose est de 1 l/ha Axial One + 1,5 l/ha Mondera. Le mélange avec Mondera peut être appliqué jusqu‘à la fin du tallage de la céréale (stade 29). Mondera se compose de deux matières actives, le Diflufenican, qui a principalement un effet résiduel par le sol, et le Meco-prop-P, qui a une action foliaire. Asso-ciant deux matières actives, Mondera est actif contre une multitude de mau-

vaises herbes importantes telles que véroniques, pensées et autres. Mon-dera peut être utilisé dans toutes les espèces de céréales. Axial One peut aussi être utilisé en au-tomne dès le stade de 2 feuilles de la céréale. Pour contrôler également les mauvaises herbes non encore levées, nous recommandons pour les appli-cations d‘automne le mélange 1 l/ha Axial One + 3–4 l/ha Boxer.

Produit optimal aussi dans l‘orgeAxial One est aussi utilisable dans l‘orge. Avec ce produit, Syngenta offre une solution innovante aussi pour cette céréale. Le désherbage de l‘orge ayant lieu la plupart du temps déjà en automne, Axial One associé à Boxer, tous deux autorisés pour le traitement automnal, offre une solution optimale pour le producteur.

Publireportage

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Walter von Flüe

Sämi Mathis

CHAUX VIVE de nombreux engrais chaulants sont disponibles sur le marché et lesdifférences sont grandes. Il n’y a pas que le prix qui doit être comparé, mais aussi lesteneurs, la finesse de la granulométrie, la forme de la chaux et l’utilisation. La chaux n’augmente pas simplement le pH du sol. De nombreuses autres interactions lui sont en effet attribuées.

Pour une récolte efficace

Un lit de semence finfavorise une levéeoptimale des cultures.

Le pH de la pluie en Europe centralea une valeur de 5.6, ce qui contri-bue à des apports continuelsd’acide dans les sols. La chaux neu-

tralise les acides, ce qui augmente le pHdu sol. Suite à cette neutralisation etsous l’action de la pluie, la chaux est les-sivée. De plus, une partie de la chaux dusol est exportée avec les produits des ré-coltes (tableau 1). Le pH du sol influencefortement la disponibilité des nutri-ments. L’optimal pour la plupart des cul-tures se situe entre 6 et 7. Si le pHbaisse, les disponibilités de l’azote et duphosphore, par exemples, sont réduites.Si le pH s’éloigne fortement de l’opti-mal, des métaux lourds sont alors mo-bilisés, ce qui peut avoir des consé-quences négatives sur la croissance desplantes et pourrait aussi les rendretoxiques.

Bonne levée Un phénomène d’en-vasement se produit quand les parti-cules d’argiles se séparent des particulesde silt. Les particules d’argile, plus pe-tites, sont entraînées dans le sol dontelles bouchent les pores alors que lesparticules de silt forment une croûte ensurfaces. Cette réaction perturbe forte-ment le régime hydrique et l’aération dusol. La chaux est l’élément responsablede la structure des particules d’argile etde la formation du complexe argilo-hu-mique. Elle forme une structure grume-leuse stable, essentielle pour leséchanges d’eau, d’air et de chaleur. Lastructure grumeleuse offre de l’espacequi permet un meilleur enracinement,facilite la préparation du sol et améliorela levée des semences. De plus, grâce àla meilleure absorption de l’eau, le solest souvent plus rapidement praticable.

Stimulation de la vie du sol Larégulation du pH apporte aussi un envi-ronnement idéal pour les organismes.Les bactéries, unicellulaires, annélideset vers de terre préfèrent un pH prochede 7. À l’inverse, les champignons se dé-veloppement mieux dans des pH infé-rieurs à 5.5 (voir tableau 2). Le chaulagepermet donc de réduire la pression deschampignons pathogènes et favoriseune vie plus importante dans le sol.

Quelle chaux? Les analyses de sols,en indiquant le pH du sol, constituent labase pour la décision d’un chaulage.Elles montrent si un chaulage d’entre-tien ou de redressement doit être entre-pris. En grandes cultures, le pH du soldevrait se situer entre 6.5 et 7. Pour lesprairies naturelles, celui-ci devrait êtrecompris entre 6 et 6.5, voire même 5.5à 6.5 pour les sols légers. Globalement,la règle suivante peut être observée:

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Tableau 1: Export. des récoltesCultures Rendement Export. CaO

en dt/ha en kg/haCéréales 80 8Colza 40 20Betteraves sucrières 500 50Prairies 100 100Maïs d’ensilage 100 50Source: Petter, 2001

Tableau 2: Zones de pH optimalpH

Bactéries 6.0– 9.0Champignons < 5.5Unicellulaires 6.5– 7.5Annélides 5.5– 7.5Vers de terre 6.5– 8.0Source: FAL, 2003

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Tableau 3: Produits LandorChaulage: Prairies jusqu’à un ph 5,8

Cultures jusqu’à un pH 6,5Chaux 43 CaO, 15% MgCO3

humide Mg Granulométrie <0.09 mmPoudreSeulement en vrac

Chaux 48 CaOhumide Granulom. <0.09 mm

PoudreSeulement en vrac

Carbonate 54 CaO, 15% MgCO3

de chaux Granulom. 0.2 – 0.5 mmConcasséeen sac, Big Bag ou vrac

Chaulage Prairies dès un ph 5,8d’entretien Cultures dès un pH 6,5Dolomie 55 CaO, 11 Mg55/35 Granulom. <0.09 mm

Granulésen sac, Big Bag

Chaux 50 CaCO, 3.5 Mggranulée Granulom. <0.09 mm

Granulésen sac, Big Bag

Hasolit 58 CaC, 3.5 MgCombi Granulom. <0.09 mm

Granulésen sac, Big Bag

Chaulage spécifique aux culturesChaux vive 90 CaO

Soluble dans l’eauConcasséeen sac, Big Bag

Chaux vive 94 CaCO, 15 Mgmagnésienne Soluble dans l’eau

Concasséeen sac, Big Bag

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plus le sol est lourd, plus le pH devraitêtre proche de la valeur supérieure. Lessols pauvres en magnésium peuventêtre amendés avec des produits chau-lant contenant du magnésium ou d’au-tre oligo-éléments, comme par exemplela dolomie, l’hasolit combi ou la chauxmagnésienne humide. En outre, il fauttenir compte de la vitesse d’action don-née par le fournisseur. Plus l’effet est ra-pide, plus le but recherché sera atteintrapidement.

La vitesse d’action n’est pas seule-ment dépendante de l’élément apporté.La finesse de la granumétrie est un autrefacteur décisif. Plus le produits estmoulu finement, plus sont effet sera ra-pide et plus son action sera efficace.

Lors du choix des engrais chaulant(tableau 3), il faut encore tenir comptede la technique d’épandage. La chauxhumide <0.2mm ne peut pas être épan-due de manière homogène avec un se-moir à engrais normal. Ces produits né-

cessitent l’emploi d’un épandeur adaptéque Landor met gratuitement à disposi-tion de ses clients.

Lit de semence fin La chaux vive ales meilleurs effets sur la structure du soldans les sols moyens et lourds. C’estaussi dans ces sols qu’elle a l’effet le plusimportant sur le pH. Les atomes de CaOréagissent avec l’eau pour former desions Ca2+ et OH-. Les ions Ca2+ se lientà l’argile et à l’humus pour former le fa-meux complexe argilo-humique et sta-bilisent ainsi la structure du sol. Cet effetsupplémentaire est utilisé depuisquelques années en Suisse, en Alle-magne et en Hollande. Des essais surplusieurs années ainsi que de nom-breuses expériences le démontrent,l’utilisation de chaux vive dans la culturedes pommes de terre facilite énormé-ment la récolte en réduisant la quantitéde mottes qui arrivent sur les tapis. Deplus, la quantité de terre qui adhère auxtubercules est aussi fortement réduite.Les tubercules sont aussi plus uni-formes. Tout ceci est dû à la meilleurestructure du sol, qui se tamise mieux etqui réduit la pression de la butte sur lestubercules. Un sol aéré et grumeleuxpeut aussi apporter de nombreux avan-tages pour la culture des betteraves etdes carottes. La tare terre plus faible etl’augmentation des performances deschantiers de récoltes sont des consé-quences intéressantes.

Les ions Ca2+, de par leur effet sur lastructure du sol, améliorent le tamisage.Quant aux ions OH- libérés, ils se lientaux acides et les neutralisent, ce quiaugmente le pH du sol. Avec la chauxvive, le pH est a court terme spéciale-ment élevé, en raison de la réaction ra-pide de la chaux vive avec l’eau et la li-bération de nombreux ions. Commeexpliqué précédemment, l’environne-ment idéal pour les champignons se si-tue à un pH inférieur à 5.5. L’augmen-tation à court terme du pH permet doncde réduire la pression des champignonspathogènes. Ceci est démontré par unessai d’Agroscope Changin-Wädenswil.Pendant 2 ans, des apports élevés dechaux vive ont été fait sur des culturesde choux blancs. Le pH de la couche su-périeure du sol a été monté à courtterme à des valeurs supérieures à 8, cequi a permis de réduire fortement le

nombre de cas d’hernie du chou. Aprèsdeux années d’essais, une différence si-gnificative des cas et une augmentationde la quantité de choux commercialisa-bles ont été constatées. Il faut toutefoisrelever que les quantités de chaux viveutilisées dans l’essai se situaient large-ment au-dessus des recommandations.En raison du coût, les dosages pratiquésdans l’essai ne sont pas du tout réalisa-bles dans la pratique. À l’échelle des ex-ploitations, il faut donc compter avecdes effets partiels.

L’assèchement et le léger effet corro-sif de la chaux vive réduisent aussi lespopulations de limaces.

L’augmentation du pH mobilise les ré-serves d’azote et de phosphore. Ce quifavorise la levée et le développement dela culture. Lors de l’utilisation de lachaux vive, une procédure particulièredoit être respectée. La chaux doit êtreépandue sur sol encore humide et incor-porée dans les 3 à 10 premiers centimè-tres du sol. C’est la seule manière d’ob-tenir un effet optimal sur le sol.

Les effets en résumé• La chaux vive a le meilleur effet sur la

structure du sol, ce qui facilite la ré-colte des pommes de terre, bette-raves et carottes.

• Le pH élevé agit positivement sur lavie du sol et sur la disponibilité del’azote, du phosphore et du soufre.

• On peut parler d’effet partiel contreles champignons pathogènes commela hernie du chou et le rhizoctone.

• La population de limace est réduite• La protection des yeux et des mu-

queuses est recommandée lors del’épandage de la chaux vive. �

La chaux vive permetde réduire la tare terredes récoltes.

Auteurs Walter von Flüe, Servicetechnique Landor,Sämi Mathis, stagiaire, 4127 Birsfelden

Téléphone conseilgratuit� 0800 80 99 60

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PRODUCTION VÉGÉTALE

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Tableau 2: Liste recommandée des variétés de tournesol pour la récolte 2012 Source: swiss granumType Variétés normales Variétés oléiques *Variété Sanluca LG 5380 1 LG5525 Esbiba PR64H41 Aurasol LG5450HO Sy ValeoAnnée d’inscripton 1996 2004 2011 2011 2011 2002 2007 2011Précocité à maturité tp p p mt mt p p mtRendement + ++ ++ ++ ++ + + ++Teneur en hile + + ++ + + + + ++Résistance: Phomopsis 2 + ++ ++ + + ++ ++ +Résistance: Sclérotiniose sur collet 2 – + + + – + ø øRésistance: Sclérotiniose sur capitule 2 + ø ø + + + + +* Ces variétés doivent être réservées exclusivement pour la production de tournesol oléique sous contrat spécial.1 Variété disponible sans traitement au Metalaxyl.2 Indications de la littérature étrangère.Obteneurs: Syngenta Seeds (F) pour Sanluca, Aurasol, SY Valeo; Euralis (F) pour Dynamic et Es Biba; Limagrain (F) pour LG5380; LG5525 et LG5450HO. Pioneer pourPR64H41. Dynamic (HO) ne figure plus sur la liste recommandée, mais peut encore être commercialisée en 2012.

Légendes: +++ = très bon | ++ = bon | + = moyen à bon | ø = moyen | – = moyen à faible | tp = très précoce | p = précoce | mp = mi-précoce | mt = mi-tardive | t = tardive

L’huile de tournesol est un produitrecherché, la demande est enconstante augmentation, mais lessurfaces diminuent chaque année.

2011 et 2012 risquent d’être des annéescharnières pour le tournesol suisse. Eneffet, les contraintes budgétaires ontobligé Agroscope Changin-Wädenswil(ACW) à stopper son programme d’ins-cription pour le tournesol et les huileriesont fait part de leur désir de suspendrela prise en charge de la récolte si les sur-faces continuent de baisser. Celles-ci semontaient à 3300ha en 2011, alorsqu’en 2007, elles approchaient les4900ha. Le contrat-cadre passé avec lestransformateurs pour les récoltes 2011-2012 se monte à 18000 tonnes, dont aumaximum 12000 tonnes de tournesololéique.

Une culture rentable Le dépouil-lement centralisé des données compta-ble ART pour les années 2007 à 2009démontre clairement le faible écart éco-

nomique entre une culture de colza etde tournesol. De plus, les comparatifsde rendements paritaires pour les diffé-rentes cultures réalisés par le forumAckerbau démontrent qu’un rendementéconomique normal est tout à fait pos-sible avec du tournesol. Dans sa version2010, ce tableau fixait comme référenceun blé de classe 1 PER produisant70kg/are. Pour atteindre la même per-formance économique avec un tourne-sol, un rendement de 26 kg/are était né-cessaire (Graphique). L’argument éco-nomique ne suffit donc pas à expliquerle recul des surfaces. Les causes les plusprobables sont à chercher du côté de laconduite de la culture et notamment ducôté de la période de récolte et de la ré-gulation des adventices. Aucun herbi-cide post-levée n’est homologué pourcette culture, le désherbage doit doncintervenir avant la levée, sauf pour lesgraminicides spécifiques. Une situationqui élimine toute possibilité de rattra-page chimique.

De nombreux ennemis Entre lespigeons, les corbeaux, les limaces, lespucerons, les maladies fongiques etl’impossible régulation chimique desadventices dicotylédones en post-levée,l’environnement n’est pas tendre et leprintemps est une période particulière-ment difficile pour le tournesol. Si l’ony ajoute encore une période de récoltetardive, la nécessité de cueilleurs spé-ciaux et des frais de séchages impor-tants, on comprend alors mieux les réti-cences des agriculteurs à développercette culture. Pourtant d’un point devue économique, la rentabilité estproche de celle du colza, son grandconcurrent dans les rotations. Le ta-bleau 1, réalisé par la FSPC, donne uneestimation des marges brutes pour lesdifférents colzas et tournesols en 2011.

Zone de culture restreinte Letournesol a besoin de chaleur et d’au-tomnes longs et secs. De plus, il ne s’ac-corde pas avec les terres noires. Les ré-

L’INTÉRÊT DES PRODUCTEURS pour la culture des tournesols est en baisse depuisquelques années. Pourtant, cette culture ne manque pas de qualités. Les accords passésentre la FSPC et l’industrie assurent l’écoulement de 18 000 tonnes de tournesol pour2011/2012, un chiffre que les contrats 2012 sont loin d’atteindre. Avis aux amateurs, denouvelles surfaces peuvent encore être annoncées.

Tournesol en péril

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PRODUCTION VÉGÉTALE

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gions les plus favorables sont donc limi-tées et se situent principalement dans lapartie francophone du plateau ainsi quela région du lac de Constance. La préco-cité des variétés est un critère décisifpour le choix de variétés adaptées à nos

conditions. En raison de l’abandon duprogramme d’inscription par ACW, l’in-troduction de variétés plus précoces nesera plus possible. L’extension des sur-faces s’effectuera donc principalementdans les régions favorables à la culture.

Graphique: Rendements paritaires en dt/ha par culture en 2010Les rendements affichés sont ceux permettant à ces différentes cultures d’atteindre unemarge brute comparable à celle d’un blé de classe I PER avec un rendement de 70kg/are.Source: Forum Ackerbau

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Les moissonneuses-batteusesressortiront-elles pour battre

du tournesol en 2013?La balle est dans le camp des

producteurs.

Ses avantages La culture du tour-nesol est peu gourmande en intrants.Au niveau des traitements, en dehors dudésherbage en pré-levé, aucune autreintervention chimique n’est générale-ment pratiquée pendant la campagne. Ils’agit d’une culture rustique qui sup-porte le sec, une particularité qui pour-rait s’avérer décisive si l’on tient comptedes prévisions des météorologues. Avecles changements climatiques, ceux-cinous prédisent effectivement des séche-resses plus fréquentes. Au niveau de lafumure, le tournesol a besoin de beau-coup de potasse et de magnésium(395kg/ha, resp 55kg/ha, selon lesnormes de fumure 2009). Ces deux élé-ments sont ensuite restitués par les ré-sidus de récolte ainsi, 90% de la potasseet 80% du magnésium restent sur laparcelle et sont donc disponibles pourles cultures suivantes.

Politique Les différentes organisa-tions actives sur le marché des oléagi-neux travaillent à créer des conditionsplus favorables au tournesol. Les discus-sions porteraient actuellement sur unéventuel découplage du colza et dutournesol dans la part maximale de cescultures dans les rotations (actuellementmax. 25% des terres assolées de l’ex-ploitation).

Agir maintenant! L’avenir de la fi-lière du tournesol suisse est compro-mis. Si les surfaces continuent à baisser,les huileries ne disposeront plus desquantités nécessaires au maintien de laproduction d’huile de tournesol suisseet cesseront donc cette activité. Dansce cas, c’est toute la branche qui seraitaffectée. Avis aux intéressés, aux cu-rieux et aux hésitants: pour sauvegar-der la production d’huile de tournesolsuisse, il faut agir maintenant et sous-crire un contrat pour la campagne2012. N’hésitez plus! �

PRODUCTION VÉGÉTALE

Tableau 1: Comparaison des marges brutes des différents colzas et tournesol Source: FSPC

Colza Colza Tournesol Tournesol«normal» HOLL «normal» oléique

Rendement 1 34.0 30.6 30.0 28.5Prix 2011 (estimations) 2 83.7 93.7 88.3 93.1Prestation des produits 2844 2866 2648 2652Prime de culture 1000 1000 1000 1000Total prestations 3844 2866 3648 3652Semences – 159 – 159 – 212 – 212Fumure – 448 – 448 – 263 – 263Traitements (sans passages) – 388 – 388 – 225 – 225Séchage – 145 – 145 – 281 – 281Autres coûts 3 – 104 – 104 – 78 – 78Total coûts spécifiques – 1244 – 1244 – 1059 – 1059Marge brute coparable 2600 2622 2589 2593Semis – 120 – 120 – 120 – 120Passages phytosanitaires 4 – 240 – 240 – 80 – 80Battage – 465 – 465 – 515 – 515Couverture de sol 5 0 0 – 210 – 210Marge brute 1775 1797 1664 1668Différence p. rap. au colza 0 22 – 112 – 107

Soutien pour parité 0 0 14 12Soutien actuel (R. 2011)6 0 0 10 8Soutien sup. nécessaire 0 0 4 41 Hypothèse de rendement: colza oléique – 10% de moins, tournesol HO – 5%2 Prix nets payés aus producteurs, déduction faite des taxes CC et cotisations3 Aussurance grêle et coûts divers4 Passage = Fr. 80.–/ha. Colza: 1 herbicide + 2 insecticides. Tournesol: 1 herbicide5 Fr. 110.–/ha pour le semis et Fr. 100.–/ha pour les graines, en moyenne6 Le soutien 2012 est de Fr. 12.– pour le tournesol «normal» et Fr. 10.– pour l’oléique

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Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1070 Puidoux

InscriptionsAucun délai n’est fixé.Les pro ducteursintéressés peuventtoujours s’annoncer au -près d’Agrosolution SA,bureau de Lau sanne, au021 601 88 08 outélécharger directementle formulaire d’inscripti-on sur les siteswww.agrosolution.chou www.fspc.ch.

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Page 42: Revue UFA 01/2012

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Reform Muli 33, Jg.1982, 4800 h, mitHydraulikanschlüssen,mit Ladegerät undneuem Pickup, Alu -brücke ohne Kipp -vorrichtung � 034 493 37 32

Skoda Oetavia 1.6Diesel, Jg. 07.2010,

Kombi 4 x 4, 22'000km, Farbe Beige, 105 PS, 6-Gang,unfallfrei, Sitzheizung,mit Fabrikgarantie aus1. Hand von Privat,Zustand wie neu, NP.Fr. 32'400, VP. Fr. 24'900, Leasingmöglich � 079 857 80 09

Kreiselegge Rabe, 3 m;Kreiselschwader Claas420; KreiselheuerKuhn, 7.5 m; Federzah-negge, 3 m, mitDoppelkrümmler; Drei -scharpflug Kverneland;Viehputzbürste Hatta;Feldsprizte Rau, 12 m;Vielfachgerät Bertschi,mit 4 Kart.-Setzgeräteund Hackgeräten fürKartofflen, Zuckerrübenund Mais � 052 337 34 69

Container Sosag-Box;Pferdeanhänger; Tan -demachse; Schleifap-parat, für Motormäher-messer � 031 751 04 23 oder076 576 07 47

Heubelüftung Lanker,10 PS; Axial Wild, 7.5 PS; WarmluftofenSumag, 100000 kcal;Kreiselschwader FahrKS 85D, für Ersatzteile� 041 979 13 31

Holzleiter, 3-fach, 3 x4 m, breitstehend 1 m;Aluminiumleiter,2-fach, 2 x 5 m, mitBoden spitzen; Alu -miniumleiter, 6 m, mitBodenspitzen � 031 751 04 23 oder076 576 07 47

Agropilot, mit 6 PS,elektr. Sacklift, Platt -form 50 x 55 cm,Tragkraft 150 kg, H. bis160 cm; Elektro-Moto-ren, 20 PS, 10 PS, 5 PS,1400 Touren � 079 678 81 49

Kreiselegge Bertschi, 3 m, mit Packer, Fr. 4500 � 079 356 88 13

Dieselstapler HysterTriplex, H. 4.3 m, Hub -last 1.75 t, Pedalsteue-rung, total revidiert, mitneuem Kistendrehgerät,Fr. 14'200 auch einzelnerhältlich; Silage-schneidezange Stoll,für Frontlader, grosseAusführung, neuwertig,Fr. 4000� 052 747 11 32

Standhäcksler, IBR-Botsch 34 HRS, Zw.Antrieb + El. Motor, 25 PS, guter Zustand;Futtersack Lose , 3 t,günstig abzugeben � 079 525 77 52

Motormäher BucherReco rd 27K, mitGitterrad � 079 430 57 71

Fronttrommelmäh-werk Vicon, 2.7 m,w/Umstellung, guterhalten, Fr. 2900, Bar-Zahlung � 079 204 66 82

Tiba-Herd, sehr guterZustand� 079 441 52 33

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Frontmähwerke, mitrotierenden Fingern,2.5 m, für ökoflächenmähen � 079 430 57 71

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Bucher Record, fürLiebhaber � 079 441 52 33

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Suite de lapage 34

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

Suite à lapage 52

42 1 2012 · REVUE UFA

Bourse aux bonnes affaires

DF_Kleinmarkt_0112 okd_okf_2012 27.12.11 18:10 Seite 42

Page 43: Revue UFA 01/2012

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

REVUE UFA · 1 2012 43

Trempage par grand froid?En hiver, les trayons devraient resteraussi secs que possible. S’ils devien-nent humides, en cas de froid ou decourant d’air extrême, ils peuventgeler. Dans les produits de trem-page, durant la saison froide, il fautveiller à ce que ces derniers contien-nent des matières soignantes (p.ex.glycérine, allantoïne, lanoline) afind’éviter les crevasses et les hyper -kératoses. L’utilisation de graisse àtraire est déconseillée pour des rai-sons d’hygiène.

5800 animaux à Forum FribourgA poils ou à plumes, les plus beauxpetits animaux de Suisse ont rendez-vous à Granges-Paccot du 6 au 8 jan-vier 2012. La 22ème exposition na-tionale de lapins mâles, la 46ème

nationale des jeunes pigeons ainsique la cantonale des volailles et pi-geons réuniront plus de 5800 bêtesà Forum Fribourg. La Fédération fri-bourgeoise des éleveurs de petitsanimaux (FFEPA) s’active pour quetout soit prêt afin d’accueillir aumieux les quelque 10000 visiteursattendus lors de ce grand rendez-vous de l’aviculture suisse. Cettepassion des petits animaux rassem-ble 2'000 éleveurs en Suisse.

Le comité d’organisation est com-posé de 21 commissions qui regrou-pent au total quelque 600 béné-voles. Dès le vendredi et ce jusqu'àdimanche, le public pourra venir ad-mirer les magnifiques lapins, pouleset pigeons exposés, dont les les plusbeaux spécimens du pays. Les ani-maux, accueillis le mercredi 4 jan-vier, seront évalués et jugés indivi-duellement toute la journée du jeudipar des experts reconnus, veille del'ouverture, au travers d'un examenesthétique et minutieux. Ces juge-ments se font à l’abri des regards,

afin de préserver la qualité et le sé-rieux des examens, leur impartialité.Cette manifestation exceptionnelleregroupe plus de 3500 éleveurs. Elles’adresse à tous les passionés et augrand public, ce dernier venant dé-couvrir le monde des petits animaux.Avec des prix d’entrée très modérés(6 francs pour les adultes et gratuitpour les enfants jusqu’à 14 ans), touta été pensé pour accueillir les fa-milles avec des animations ludiqueset éducatives pour les enfants, unerestauration soignée et diverses ani-mations originales, propres aux pe-tits animaux exposés. C’est ainsi quesamedi et dimanche, les visiteurspourront entre autres, non seule-ment assister au très amusantconcours Suisse de saut de lapin«Kanin-Hop», mais également serenseigner sur la détention et l'éle-vage des petits animaux au standconsacré aux informations légales.

www.fribourg2012.chContact: Gilles Python, président dela FFEPA et président du comité d'or-ganisation, 076/335.75.30.

Du potentiel dans l’âge au premier vêlageSelon les fédérations d’élevage, l’âgeau premier vêlage (APV) est de 30mois pour la Brune et la Tachetéerouge, de 29 mois chez la Holstein etde 25 mois chez la Jersey. L’abaisse-ment de l’APV permet de diminuerefficacement les coûts d’élevage.

Estimation de la valeur d’élevage

A partir du 1er mars 2012, le calcul dela valeur d’élevage va changer pourles porcs. La principale adaptation in-terviendra au niveau des caractèresde production. En raison du mandatdonné à l’extérieur pour l’abattagedes animaux testés MLP, de nou-veaux caractères de sélection ont étédéveloppés. D’autre part, les para-mètres de population (héritabilité,etc.) pour l’estimation de la valeurd’élevage seront actualisés. Jusqu’àmaintenant, pour le caractère de lacharnure, c’est la part de morceauxnobles (PMN) qui a été pondérée.Désormais, on passera à la part deviande maigre (PVM, estimée avecAutoFOM) et à la surface de viande(FIF, mesurée sur le carré). Dans unepremière étape, la pondération ac-tuelle de la PMN sera réduite à 50%.

En 2013, la PMN devrait carrémentdisparaître du but d’élevage. Cechangement interviendra par étapeafin de ne pas modifier trop forte-ment les valeurs d’élevage produc-tion. Chez les lignées maternelles, lacharnure obtiendra une pondérationlégèrement plus élevée. La couleurde la viande sera mesurée avec l’ap-pareil Minolta. L’appareil utiliséjusqu’à maintenant est extrêmementancien et ne mesure que l’intensitéde la couleur. Avec le nouveau Mi-nolta, il est également possible demesurer la teinte et la pigmentationde la viande. La teneur en pigmentssera désormais prise en compte dansla viande, mais le changement inter-viendra aussi en deux étapes. Pourl’estimation de la valeur d’élevagereproduction, la proportion de por-

celets de faible poids (PFP) sera inté-grée pour remplacer le taux d’éle-vage porcelets (TEP). Dans les carac-tères de l’extérieur, la taille desonglons intérieurs sera davantagepondérée.

Andreas Hofer, Suisag

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Les présidents des fédérations, lesdirecteurs zootechniques et lesacheteurs de cinq nations ont ré-pondu à l’invitation de Suisag lors de la Suisse Tier 2011 et sesont informés sur l’élevage porcin helvétique. Pour les invités de Slovénie, d’Italie, d’Allemagne, deGrande-Bretagne et d’Autriche,c’est surtout le compartiment sansentrave dans la maternité qui aconstitué le point fort de la visite.

Mais la sélection contre l’odeurde verrat a également suscitébeaucoup d’intérêt. Dr Baes a faitsentir aux participants des échan-

tillons standardisés d’androsté-rone, de scatol ainsi que différentscocktails de ces deux substancesavec de l’indole dans des concen-trations définies. De cette façon,Suisag a pu démontrer que dans ledomaine de la sélection contrel’odeur de verrat, elle était un par-tenaire intéressant pour les pro-grammes de viande de marque àl’étranger.

Un intérêt concret pour des verrats produits terminaux«Premo®» émane notamment duBrésil. A noter également la pré-sence sur place d’un conseillerd’un programme de label leaderen Allemagne. Une semaine aprèssa visite à Lucerne, son comitéd’administration a accepté un éle-vage de verrats avec «Premo».

«Premo» au Brésil?

F_NT0_Kurznews_0112 ok_2012 27.12.11 17:59 Seite 43

Page 44: Revue UFA 01/2012

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 12

ChristophFankhauser

BRÈVESPAGE BIO

Un éleveur bio peut acheter chaqueannée des femelles nullipares (fe-melles qui n’ont jamais vêlé) prove-nant d’exploitations non bio jusqu’à

concurrence de 10 % de l’effectif desbovins adultes. Mais il doit prouver àl’organisme de certification qu’il n’en apas trouvé. Il peut en apporter la preuveen imprimant sur la bourse biowww.boursebio.ch l’offre actuelle enanimaux, ou en fournissant une noticesur laquelle figure la mention de l’indis-ponibilité en animaux bio indiquée pardeux marchands de bétail. L’extrait de labourse bio ou la notice doivent attesterqu’aucune bête bio n’était disponibledans un rayon de 50 km.

Animaux mâles et d’engraisse-ment Il est en tout temps possibled’acheter des animaux d’élevage nonbio (mais pas issus de transfert d’em-bryons). Il n’est en aucun cas autoriséd’acheter des animaux non bio (mâlesou femelles) destinés à l’engraissement.

Vaches allaitantes L’achat d’un

Achat d’animaux non bioLA RÈGLE DE BASE veut qu’une exploitation bio achèteses animaux à une autre exploitation bio. Cela permet de garantir au consommateur que le lait bio vient effectivementd’une vache qui a été élevée en conditions bio. Mais il y aparfois un manque d’animaux bio sur le marché.

Grandes cultures bioLa journée technique de la recherchebio 2011 s’est déroulée le 16 décembreà Yverdon. Cette manifestation orga ni -sée par le groupe de travail en agri cul -ture biologique Agridea avait pourthème le rendement et la qualité du blébio entre les exigences du champ et dumoulin. Les participants ont découvertles résultats des essais de blé bio. 16 variétés ont été cultivées sur unequinzaine de sites répartis dans toute laSuisse. Ces variétés ont ensuite étéanalysées selon les critères de rende-ment et de qualité. Les résultats d’essaisd’associations de cultures, notammentorge-pois, ont également été présentés.Les participants à la journée ont aussi pudécouvrir les particularités de la sélec -tion de plantes de grandes cultures pourla production biologique ainsi que lesattentes des milieux concernés, notam -ment dans le secteur des maïs et dusoja. Enfin, l’actualité du marché desgrandes cultures bio, caractérisé par uneaugmentation du nombre d’acteursprésents, ont retenu l’attention. Ledéveloppement de nouveaux projets deproduction de cultures comme le soja, lelin, le sarrasin ou le blé dur a égale mentété abordé.Avec la forte augmentation des quan -tités de céréales fourragères bio enre -gistrée cette année (+ 55 %), l’organisa -tion d’une journée d’information axéesur les céréales tombe à point nommé.La production suisse de blé fourrager bioa triplé par rapport à 2010 alors que lemaïs grain à quant à lui doublé. Lesquantités d’orge, de triticale et lescultures associées ont aussi nettementaugmenté par rapport à l’annéedernière.

Saucisses à base de viandede verratLa viande de verrat présentant uneodeur de verrat peut être transforméeen saucisse sans grand changement derecette et sans conséquences gustatives.C’est ce qu’a démontré une dégustationreprésentative de cinq produitstransformés. Lors de la dégustationorganisée par l’Institut de recherchepour l’agriculture biologique enAutriche, les saucisses et le lardprovenant de viande de verrat nedégageant pas d’odeur typique ont étéplus appréciés que la viande issue decastrats ou d’animaux d’engraissementfemelles. En ce qui concerne lessaucisses crues, la variante à forte odeurde verrat a également été appréciéealors que les échantillons de saucisse deFrancfort, de jambon cuit et de lard issusde viande présentant une odeurmoyenne ont obtenu les plus mauvaisrésultats.

44 1 2012 · REVUE UFA

L’achat d’animaux constitue unedifficulté pour les exploitations bio.

Autor Christoph Fankhauser, Bio Suisse, 4053 Basel. www.bio-suisse.ch

veau de remplacement non bio pourune vache-mère est autorisé sans aucu-ne restriction. Le veau mort doit être an-noncé à la BDTA.

Situations exceptionnelles Surdemande, l’organisme de certificationpeut autoriser un producteur bio àmettre à l’étable des animaux non bio,jusqu’à concurrence d’un maximum de40% du cheptel, dans les cas suivants:• Extension importante du troupeau• Changement de race• Développement d’une nouvelle

branche de production animale• Garde de races Pro Specie RaraEn cas de mortalité élevée due à uneépizootie ou à une catastrophe (incen-die par exemple), la CLA peut même au-toriser la reconstitution entière du trou-peau avec des animaux non bio.

Commercialisation Il est possiblede commercialiser avec le Bourgeon desanimaux achetés à des producteurs nonbio seulement si les délais d’attente sui-vants ont été respectés:• 12 mois (mais pendant les trois quarts

de leur vie) pour les bovins destinés àla production de viande

• 6 mois pour les bovins produisant dulait.

Conclusion Sous certaines condi-tions, les directives bio prévoient desexceptions à l’achat d’animaux non bio. �

DF_Bio_0112 ok_2011 27.12.11 17:38 Seite 44

Page 45: Revue UFA 01/2012

UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

CONSEIL DU MOISTIPP DES MONATS

Qu’est-ce que les meilleurs… …font mieux? – Le planificateur UFA 2000

ACTION Aliments d’élevage UFAUFA 114 EXTRA/UFA 116 PRIMA/UFA 117 / UFA 170 BIO/UFA 219Rabais Fr. 4.– /100kg

jusqu’au 14.01.2012

ACTIONLaits d’élevage UFAUFA 207 instant/ UFA 207 plus/ UFA 209 startRabais Fr. 12.– /100kg

jusqu’au 14.01.2012

SPÉCIALITÉ DU MOISUFA 996 CYCLO EXTRAau bêtacarotèneRabais Fr. 50.– /100kg

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ACTIONHYPONA 899 MashSoutient la digestionRabais Fr. 20.–/100 kg

du 09.01. au 11.02.2012

NOUVEAUTÉHYPONA-FlorsanaContre les crottins liquidesGratuit: 1 gobelet doseur par seau de 10 kg

jusqu’à épuisement du stockVotre troupeau de laitières pré-sente-t-il davantage de troubles dela fécondité, au début de l’année?Dans ce cas, vous devriez envisa-ger d’utiliser du bêtacarotène. Lebêtacarotène est un précurseur dela vitamine A qui intervient de ma-nière déterminante dans les pro-cessus de la reproduction. Maiscette «vitamine de la fécondité» sedégrade très rapidement, surtoutdans le foin/regain mais aussi dansl’ensilage d’herbe, selon la qualitéet la durée du stockage. L’ensilagede maïs ne contient, par nature,que peu de bêtacarotène.

Avec 3000 mg de bêtacarotènepar kilo, UFA 996 CYCLO EXTRA

complète les rations des laitièresdurant la deuxième moitié de l’affouragement hivernal.

On conseille par ailleurs de don-ner en permanence du bêtacaro-tène aux vaches qui pâturent peu

et qui reçoivent de l’ensilage toutel’année. Quant à notre composéminéral UFA 197 Biotine, riche enbêtacarotène, il convient aux ra-tions comprenant toute l’année del’ensilage et beaucoup de maïs.

ments nécessaire au centre dedépouillement des donnéesUFA. Les techniciens UFA enproduction porcine restent àdisposition pour répondre àvos questions, discuter avecvous des nouveaux résultatsde mises en valeur et vous ai-der à optimiser votre produc-tion. Le grand nombre d’ex-ploitations, dont les résultatssont valorisés dans UFA 2000,permet d’avoir une discussionfondée sur les facteurs de succès.Les élevages nucléus et de multipli-cation UFA 2000 appartiennent àla pointe européenne. La perte deporcelets se situe 15 % en-dessousde la moyenne nationale. Celui qui

Une gestion professionnelle destruies est plus importante que ja-mais lorsque les prix des porceletssont bas. Celui qui analyse peut dé-celer ses atouts et ses faiblesses.Les truies improductives mangenttous les jours, occupent des placeset ne rapportent rien. Le pro-gramme de production porcineUFA 2000 permet des com -paraisons inter exploitations;chaque éleveur peut ainsi savoirexactement où en est son trou-peau. Le planificateur UFA 2000est un instrument d’analyse indis-pensable. Les producteurs de por-celets peuvent soit louer ce logicielet enregistrer eux-mêmes leursdonnées, soit adresser les docu-

Le problème Le bêtacarotène ne résiste pas à la conservation et austockage: sa teneur diminue rapidement.

Les symptômes Chaleurs asymptomatiques ou absentes et fécondité insuffisante.

La solution Dès janvier et jusqu’au début de l’affouragement en vert: 100 à 150 g / vache / jour d’UFA 996 CYCLOEXTRA, pendant trois semaines avant le vêlage etjusqu’à la gestation suivante. En plus des rations de composé minéral habituel. UFA 996 convient aussiaux truies. 100g / truie / jour pendant trois jours avantet jusqu’à sept jours après le sevrage.

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REVUE UFA · 1 2012 45

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DF_UFA_Aktuell_0112_ok_2012 27.12.11 17:56 Seite 45

Page 46: Revue UFA 01/2012

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

Kurt Fischli, spécialiste des veaux

46 1 2012 · REVUE UFA

classe T3. UFA 209 est un lait 4 étoiles,à 85% de protéines lactiques dans lesprotéines brutes totales et très riche enmatières grasses.

Plus stable que le marché laitierL’engraissement des veaux a toujoursconstitué une ressource importantepour les Roffler. En 2000, la famille a faitconstruire une nouvelle étable de stabu-lation pour les vaches ainsi qu’un boxpour les veaux à l’engrais. Avant, elledétenait également des génisses encontrat d’élevage. Mais depuis qu’elleutilise sa nouvelle étable, elle se consa-cre totalement à l’engraissement desveaux. «Le marché des veaux d’étal estplus stable que le marché laitier»,constate aujourd’hui Hanspeter Rof-fler – très satisfait de son choix.

Pas d’étable ouverte Une gestionbien pensée du climat, une bonne pro-phylaxie convenue avec le vétérinaire,lors de la mise à l’étable, et un emploiciblé de minéraux et de substances ac-tives: tout concourt au bien-être et à lasanté des animaux. Pour éviter les cou-rants d’air, le box des veaux aménagé àl’intérieur de l’étable a été recouvert deplanches et garni de filets brise-vent la-téraux. Ainsi, l’air circule parfaitementsans que les animaux soient exposés aufroid et au vent.

Apport de fer L’apport de fer est as-suré par la pâte de fer UFA et par FerPlus via les automates à buvée. On uti-lise UFA top-fit pour couvrir les besoinsen substances actives. A part le foin, lesRolls UFA et la pierre à lécher UFA (pour

Kurt Fischli, 8752 Näfels

Né, le 26 juillet 1973

Famille Marié à Vreni, une petite fille Sabrina (6.5 ans)

Carrière Formation spécialisée, suivie de plusieurs emploisdans le commerce de bétail et comme gardiend’animaux, au Service technique UFA Will depuis2004

Hobbies Famille, élevage du bétail

Devise «Offrir aux clients de bonnes prestations, s’agissant duservice conseil et de la maintenance des automates.»

«J’aime beaucoup le contact quotidienavec les détenteurs d’animaux», avoueKurt Fischli. Ce spécialiste des veauxconseille des agriculteurs disséminésdans les régions de St-Gall, Glaris,Schwyz et quelques clients domiciliésdans les Grisons. Après huit ans passésau Service technique UFA, Kurt Fischli anoué de nombreuses relations profes-

sionnelles dont beaucoup sont deve-nues amicales.

Objectif dépassé C’est ceque nous avons aussi constatélors de notre visite à la familleRoffler, à Luzein (GR). Cetteferme d’engraissement dé-tient surtout des veauxBrown Swiss qui provien-nent du Prättigau. D’en-tente avec Kurt Fischli,Hanspeter Roffler a élaboréune stratégie dont il tire lameilleure qualité bouchèrepossible à partir d’une gé-

nétique axée sur le lait. L’ex-ploitant utilise en moyenne

quelque 70% du lait de vacheproduit sur place, qu’il complèteavec du lait en poudre UFA 209.Grâce à ce régime, il a largementdépassé son objectif de 70% de

Moins de travail – Hausse desgains de poids Les deux auto-mates à buvée Förster sont indispen-sables à la ferme Roffler. Ils allègentconsidérablement le travail, favori-sent une hausse des croîts et amélio-rent la santé des veaux qui peuvent

L’exploitation Roffler setrouve à 950 m d’altitude.

boire leurs rations de lait à une tempé-rature correcte et constante, tout aulong de la journée.

Cela dit, le service d’entretien et deréparations offert par le fournisseur esttout aussi important que la qualité del’appareil. «Je suis aussi très content

DF_UFA_Aktuell_0112_ok_2012 27.12.11 17:57 Seite 46

Page 47: Revue UFA 01/2012

HanspeterRoffler

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

«Les conseils et le service des automatesd’UFA sont très bons.»

REVUE UFA · 1 2012 47

d’UFA à cet égard», assure HanspeterRoffler.

GRATUIT! Options supplémen-taires de plus de CHF 1200.–Jusqu’à fin mars 2012, tout acheteurd’un automate à buvée «Vario+» auprès

du Service technique UFA, bénéficierade trois options supplémentaires pra-tiques, d’une valeur totale de plus deCHF 1200.–• équipement en acier inoxydable• protection anti-mouches• balance à calibrage automatique

Exploitation

Hanspeter & Heidi Roffler, 7242 Luzein

SAU: 32ha, zone de montagne 3

Cheptel: 25 vaches, 40 places d’engraissementveaux

Main-d’œuvre: le coupled’exploitants + les parents

Les personnagesbalais originaux de

Heidi Roffler.

Tel père, tel fils.Arno Roffler aime

les veaux.

Les veaux couvrent leurs besoins en minéraux et satisfont leurbesoin de lécher, grâce à la pierre à lécher UFA. Montée haut, elle

est protégée des salissures.

veaux) servent à occuper les animaux. Lavitalité des veaux, leur beau pelage etles résultats de l’engraissement confir-ment le bien-fondé de ce concept d’af-fouragement.

Un taureau Limousin Un taureauLimousin accompagne le troupeau delaitières. «Sa présence a un impact posi-tif sur les indices de la fécondité», af-firme Hanspeter Roffler, convaincu. Iln’élève pas lui-même ses vaches, il lesachète.

Automates: un service garantiDans la salle de traite qui sépare l’établedes vaches de celle des veaux, uneconduite achemine directement le laitdans les réservoirs des deux automates àbuvée Förster. Grâce aux deux sucettes

Xaver Hasler, spécialiste des automates,il assure le service de maintenance de cesappareils pendant 365 jours par an.

de chaque automate, les deux groupesde veaux tètent toutes les rations qui leursont attribuées. Kurt Fischli veille égale-ment à ce que les automates fonction-nent parfaitement en permanence. Avec

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SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

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Valentin Von Arx, Niederbuchsiten (SO).

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DAC. «Si j’ai axé l’affouragement demes 68 vaches sur un taux élevé d’en-silage de maïs, c’est en raison de masurface utile limitée et des fréquentessécheresses», explique Valentin VonArx. Très nutritive, cette ration mélan-gée permet d’obtenir des productionslaitières élevées (plus de 9500kg) «etmaintenant, je suis content des tauxdu lait et de la santé de mes vaches»,conclut l’exploitant.

BACA et fournit du calcium, du ma-gnésium et du sodium.

La ration mélangée partielle de l’ex-ploitation Von Arx se compose d’ensi-lages de maïs, d’herbe et de drêchesde brasserie, de foin de luzerne, deblé, d’UFA 159, d’urée fourragère,d’UFA 197 Biotine, de sel bétail et de200 g/vache/jour d’UFA-Alkamix. Apartir d’une production journalière de32 kg, les vaches reçoivent encore del’aliment de production UFA 263 via le

Des aliments oui, mais pas seulement!Les détenteurs de vacheslaitières qui achètent leursaliments chez UFA bénéficientde prestations additionnellestrès utiles, voire indispensables.Dans le cadre du concept UFAHERD SUPPORT, les spécialistesUFA en bovins laitiers partici-pent aux analyses des contrôleslaitiers et permettent auxagriculteurs d’optimiser leuraffouragement.

Retours d’œstrus: la solutionUFA 269 fertil plus est un nou -veau produit riche en acidesgras oméga-3, qui prévient lesretours de chaleurs et améliorela fécondité des vaches. Cettespécialité minéralisée et vita -minisée se présente sous formede granulés. On l’utilise dès ledébut des chaleurs et pendantune vingtaine de jours.

Pour le bien-être des chevauxDistribué régulièrement,HYPONA 899 Mash accroît lebien-être des chevaux, soutientleur digestion et accentuel’éclat de leur robe. HYPONA899 contient des graines de lin,des flocons d’orge, de l’avoineaplatie, un mélange d’herbes,du sel et du son. Il faitactuellement l’objet d’un rabais.

«Plus efficace que le bicarbonate de sodium»

LANDI et UFA – à l’exposition de lapins mâles

LANDI et UFA sont les principauxsponsors de la 12e exposition de la-pins mâles 2012, qui aura lieu à Fri-bourg, du 6 au 8 janvier. En vedette austand UFA: le tirage au sort d’un set decouteaux à viande ainsi que l’alimentdémarrage UFA 853. Le sevrage des la-pereaux est une phase critique. L’éle-veur constate souvent des pertes 10 à14 jours après le sevrage. UFA 853contient des matières premières spé-cifiques qui régulent le milieu intesti-nal et inhibent le développement desbactéries Coli si dangereuses. On uti-lise cet aliment à partir de dix joursavant le sevrage, pendant le premiertiers de l’élevage.

«Avant, je tamponnais la ration de mesvaches avec du bicarbonate de so-dium, mais l’effet ne me satisfaisait paset les taux butyreux étaient bas», sesouvient Valentin Von Arx. Suivant leconseil de Stefan Schmid, spécialisteUFA en bovins laitiers, l’exploitant adécidé d’utiliser UFA-Alkamix. Grâce àson effet 3 phases, ce tampon stabiliseplus longtemps le pH ruménal dont ilprévient une baisse trop importante.UFA-Alkamix rectifie l’intervalle cible

1 2012 · REVUE UFA

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Deux tirages par jour – à 10h00 heures et à 15h00 heures à l’exposition nationale de lapins mâles 2012 – au stand UFA

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HansueliRüegsegger

300

250

200

150

100

50

0

Source: DSM

Graphique: Teneurs en bêta-carotène

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REVUE UFA · 1 2012 49

PRODUCTION ANIMALE

Sur de nombreuses exploitations, lafertilité est LE défi à relever. En ef-fet, il n’est pas rare que cet aspectsoit un problème récurrent. On sait

que la fertilité est influencée par plu-sieurs facteurs. Le bêta-carotène est l’und’entre eux.

Symptômes en cas de carenceLes besoins en bêta-carotène se situentà env. 300– 500mg par vache et par jour.Un approvisionnement insuffisant en-traîne une dégradation de la fertilité, quise traduit par des chaleurs silencieuses,des retards d’ovulation ainsi qu’unabaissement du taux de fertilité. Par ail-

leurs, les vaches ont tendance à souffrirdavantage de kystes ovariens ou à per-dre leur embryon en début de gestation.

Teneurs dans le fourrage de basesouvent surestimées Pour autantque la ration soit composée d’une partimportante de fourrage vert, il est trèsrare d’observer des carences en bêta-ca-rotène durant la période de végétation.Un ensilage d’herbe de bonne qualitéest également à même de couvrir les be-soins. En revanche, si la ration com-prend beaucoup d’ensilage de maïs, lerisque de carence augmente. Dans cecas, la proportion d’ensilage d’herben’est souvent pas en mesure de com-penser le déficit en bêta-carotène.

Dans les fourrages séchés et dansl’ensilage d’herbe, le bêta-carotène estassez rapidement dégradé. Ainsi, aprèsenviron cinq mois de stockage, un four-rage conservé n’en contient plus que lamoitié de sa teneur initiale. C’est pourcette raison qu’il faut ajouter du bêta-carotène dans la ration au plus tard àpartir du mois de janvier.

Complémentation avant le vê-lage Le bêta-carotène a une in-

fluence prépondérante sur l’ovogenèse(formation des ovules) et le développe-ment du corps jaune. C’est pour celaqu’il faut déjà en ajouter à la rationavant le vêlage. La meilleure solutionconsiste à intégrer le bêta-carotènedans l’affouragement de préparation auvêlage. Pour que la vache fraîchementvêlée produise suffisamment de colos-trum de bonne qualité, elle doit égale-ment avoir eu suffisamment de bêta-ca-rotène dans son alimentation avant levêlage.

Résumé Le bêta-carotène est un fac-teur de fertilité important. C’est surtoutdurant la deuxième moitié de l’hiver qu’ilvient à manquer dans la ration. C’est laraison pour laquelle il est primordiald’opérer une complémentation à hau-teur de 300 à 500 mg par vache et parjour. Il convient de distribuer du bêta-ca-rotène en même temps que l’affourage-ment préparatoire au vêlage, jusqu’à lanouvelle insémination fécondante. �

Une carence en bêta-carotène peutentraîner des problèmes de fertilitéet, partant, s’avérer fort coûteuse.

UN BON APPROVISIONNEMENT EN BÊTA-CAROTÈNE est décisif pour les vacheslaitières. Le bêta-carotène n’est pas uniquement le précurseur naturel de la vitamine Amais il a également une fonction importante en tant que vitamine de la fertilité.

Un facteur important en matière de fertilité

UFA 996 avec encore plus debêta-carotèneLa teneur en bêta-carotène d’UFA 996Cyclo Extra a été augmentée à 3000 mg/kg. Un supplément de vitamine E dimi -nue le stress oxydatif, ce qui a égale-ment un effet positif sur la fertilité. Enutilisant de 100 à 150 g d’UFA 996Cyclo Extra par vache et par jour, l’ap -pro visionnement en bêta-carotène peutaussi être assuré durant la deuxièmemoitié de l’hiver.

Auteur HansueliRüegsegger, chef duressort vaches laitières,UFA SA, 3360Herzogenbuchsee.www.ufa.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 12

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HansueliRüegsegger

JahreansMINEX

Pierre-YvesFavre

PRODUCTION ANIMALE

Distribué en libre-serviceL’association Gendre-Horner de Villarsel-sur-Marly (FR) exploite 83 ha de SAUprincipalement destinée à la productionde four rages de base pour les 80 vacheslaitières et le jeune bétail; ainsi qu’unalpage pouvant accueillir environ 80génisses. «Depuis son entrée sur lemarché, nous utilisons avec succèsMINEX 976 à la biotine, qui a un effetbénéfique sur la santé des onglons»,soulignent les associés, qui apprécientaussi l’excellente appétence de ceproduit.L’exploitation produit du lait de non-ensilage destiné à la production deGruyère AOC; la ration de base secompose ainsi de foin, regain et maïsplante entière séché en hiver. En périodeestivale, les vaches pâturent jour et nuitet reçoivent du foin après la traite. Laspécificité est la distribution de l’alimentcomposé UFA 253-8 au cornadis, ainsique la mise à disposition en libre-servicedu MINEX 976, mélangé au sel bétaildans le Micro-Feeder UFA. «Avec cesystème, les vaches peuvent pâturer pluslong temps et l’accès aux minéraux estillimi té», indique Dominique Gendre. Deplus, la teneur importante en magné-sium de MINEX 976 permet l’utilisationd’un minéral unique pendant toutel’année et ainsi de faire des économies.«Au final, nous misons sur une bonnefécondité du troupeau et une santé desonglons optimale», mentionnent lesexploitants. Aline Bapst, UFA Puidoux

Les bactéries de la panse produisentde la biotine. Jadis, on partait duprincipe que ces quantités synthéti-sées étaient suffisantes. De récentes

études ont toutefois montré que lesvaches laitières avaient besoin d’apportssupplémentaires de biotine. En d’autrestermes, la quantité produite dans lapanse ne suffit pas à couvrir les besoins.

Des effets en cas de dommagesaux onglons De nombreux essaisconfirment que la biotine est bénéfiquepour la santé des onglons. L’adjonctionde biotine consolide notamment lacorne dans la région du talon et a uneaction positive en cas de dédoublementde la sole.

Quand vaut-il la peine d’en utili-ser? C’est principalement chez lesvaches à haute productivité en phase dedémarrage que les bactéries de la pansene synthétisent plus assez de biotine.Par ailleurs, il est recommandé d’enajouter dans la ration lors d’un change-

ment d’étable, p. ex. lors du passage dela stabulation entravée à libre, ou d’ali-mentation. Dans les troupeaux affectéspar de fréquents problèmes d’onglons,la biotine a un effet bénéfique. Cepen-dant, la biotine à elle seule n’est pas àmême d’éliminer tous les problèmes detroupeau. La détention, le suivi et l’af-fouragement doivent également êtreanalysés et, le cas échéant, améliorés.

Si l’on recourt à la biotine, il faut endistribuer durant plusieurs mois pourqu’elle déploie les effets escomptés.

Augmentation de la productionlaitière L’adjonction de biotine en-traîne un accroissement de la produc-tion laitière, surtout chez les vaches àhaute productivité. De récents essaisdémontrent que la quantité produitepeut augmenter jusqu’à 3 kg. Mais dansce cas également, la propre synthèse debiotine par la vache joue un rôle impor-tant car la dégradation et la synthèse dela biotine dans les pré-estomacs sont re-lativement faibles.

Fredéric etDominique Gendre,

Benoît Horner et Philippe Villoz

(LANDI).

COMPLÉMENTATION EN MATIÈRES ACTIVES Tout lemonde s’accorde sur le fait que la biotine a une influence positive sur la santé des onglons. Bien que les microorganismesdu rumen synthétisent eux-mêmes de la biotine, la vache souffre fréquemment d’une carence.

Les avantages de la biotine

50 1 2012 · REVUE UFA

Auteurs Hansueli Rüegsegger, Chef du ressort vaches laitières, UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee. Pierre-YvesFavre, spécialiste bétail laitier au sein duservice technique UFA, 1070 Puidoux.

www.ufa.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 12

Résumé Il vaut la peine de procéderà une adjonction de biotine chez lesvaches laitières haute productivité dansles situations de stress. La biotine n’apas seulement une action positive sur lasanté des onglons et la production lai-tière, mais également sur la numérationcellulaire lorsqu’elle est utilisée sur unepériode suffisamment longue. �

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 12

REVUE UFA · 1 2012 51

MS: Penses-tu qu’il soit judicieux dedonner de l’eau après le vêlage ?

RR: Après le vêlage, suite à l’expul -sion du veau, des eaux et des arrière-faix, la vache perd tout d’un coup 90 kg.Des quantités importantes de liquide etde minéraux sont expulsées, ce qui sur-charge le métabolisme. La plupart desvaches fraîches vêlées consommentd’importantes quantités d’eau après levêlage, afin de remplir le volume libéré.30 à 70 l d’eau tempérée combinés à dusucre de raisin et des substances actives– du calcium par exemple, pour prévenirla fièvre du lait – contribuent à requin-quer la vache.

MS: Comme la panse est bien rempliesuite à l’absorption d’eau, la caillettereste également mieux en place.

RR: Exactement. De plus, l’expulsiondes arrière-faix est encore accélérée, lapanse est stimulée, la consommation defourrage est favorisée et les substancesnocives sont éliminées. �

MS: Quand les vaches boivent del’eau tempérée, elles n’ont pas besoinde dépenser de l’énergie pour amenerla buvée à la température corporelle. Onsait par contre que les agents pathogè-nes se multiplient plus dans les condui-tes lorsque l’eau est tempérée.

RR: Des températures d’eau inférieu-res semblent diminuer la présence desbactéries chargées de dégrader les fibresdans la panse, ce qui se traduit par uneaugmentation de la proportion d’acideacétique dans la panse. Il s’ensuit uneaugmentation de la teneur en graisse.

MS: Comment estimer ou favoriserl’absorption d’eau par la vache?

RR: Les vaches consomment près de3.5 l pour une buvée de 10 secondes.Elles couvrent environ 40% de leurs be-soins en eau après la traite. Dans les sta-bulations jusqu’à 40 vaches, il faudraitidéalement disposer d’environ 10 à 12cm de longueur de bassin par animal etque les bassins soient distants de 15 m.

Les améliorations apportées au ni-veau de l’approvisionnement en eauont une incidence particulièrementpositive sur le bétail laitier. L’eau est

en effet un élément essentiel qui fait par-tie intégrante de tous les processus vitauximportants. La quantité d’eau dont unevache a besoin dépend de son niveau deperformance, de la ration fourragère, dela température et de l’humidité de l’air.Une partie de l’eau nécessaire est fourniepar le fourrage. Les besoins oscillent entre4 et 5l par kilo de lait. Lorsque la tempé-rature augmente de 10°C, la vache con-somme près de 15l de plus.

Melk Staller (MS): L’eau est le four-rage le meilleur marché, et je tiens à ceque mes vaches n’en manquent jamais.Mais quelle est la température idéale?Ruedi Rathgeber (RR): Une consom-mation d’eau élevée favorise la consom-mation de fourrage et, partant, la pro-duction laitière. Des essais effectués àl’Université d’Hohenheim démontrentque les vaches privilégient l’eau affi-chant une température de 16°C. Encomparaison avec l’eau froide (4°C), lesessais n’ont toutefois pas permis deconstater une augmentation de la con-sommation d’eau et de fourrage. Unedifférence a en revanche été constatéeen ce qui concerne la rapidité de l’ab-sorption. En présence d’eau froide, ledébit de la buvée a varié entre 3.53 et4 l par minute contre 4.53 à 5.35 l parminute pour l’eau chaude.

MS: Cette consommation plus rapidea-t-elle eu un impact sur la performancelaitière ou sur les teneurs du lait?

RR: La performance laitière et les te-neurs du lait ont été très légèrementplus élevées lorsque seule de l’eau froi-de était disponible.

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

Cet article fait inter -venir des personnesfictives dans le cadred’une discussion fictive.

UFA start-fit contientdu sucre de raisin, desminéraux, des oligo-éléments et desvitamines. 1 l de cet aliment diététiquedevrait être ajouté à 30 l d’eau tiède après le vêlage. UFA start-fitfavorise un départrapide et sans problèmedans la nouvellelactation.

www.ufa.ch

Une eau affichant une température de 5 à 15 °C suffit à satisfaire les besoins normaux. Lorsqu’il fait chaud, il fautveiller à ce qu’il y ait suffisamment d’eau froide à dispositionpour que les vaches puissent se rafraîchir.

Chaud ou froid?TEMPÉRATURE DE L’EAU Lors des journées froides, de nombreux habitants despays du Nord privilégient les boissons chaudes. «Pourquoi les vaches devraient-ellestoujours se contenter d’une eau à 4 °C?», se demande par conséquent Melk Staller. Ensa qualité d’expert, Ruedi Rathgeber conseille d’administrer de l’eau tempérée, surtoutdurant la période qui suit le vêlage.

DISCUSSION PRATIQUEPRODUCTION ANIMALE

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REVUE UFA · 1 2012 53

Priska et MartinGrob, Schön -holzerswilen (TG)

Les triplés de lavache Ginette ontété conçus avec letaureau LimousinNeplong.

Les bovins font partie des animaux«unipares», c’est-à-dire chez les-quels, normalement, un seul ovuleparvient à maturité. Ce sont des sé-

quences de quatre chromosomes qui ensont la cause. Les vrais jumeaux, qui seressemblent comme deux gouttes d’eau,sont issus de la division fortuite del’ovule. Ces frères et sœurs «monozy-gotes» sont utilisés en zootechnie pourestimer l’influence de certaines proprié-tés du milieu. Si la naissance multiple estdue à plusieurs ovules fécondés diffé-rents, on parle alors de frères et sœursdizygotes ou trizygotes qui auront uneapparence différente. Il arrive aussiqu’une vache gestante revienne en cha-leurs et qu’un autre animal se développeà partir d’une deuxième fécondation.

Une étude portant sur 4 mio. deveaux (analyse des naissances multiples,V. Attender, Boku) montre que les ju-meaux représentent env. 3 à 5% desnaissances, alors que les triplés, quadru-plés, etc. n’en constituent que 0.02 à0.05%. L’héritabilité est plus faible ducôté paternel (jusqu’à 0.5%) que mater-nel (6 % dès la 2e lactation). La nais-sance de jumeaux est relativement fré-quente chez:

• les vaches avec plusieurs lactations• les animaux de race pure• plusieurs saillies par gestation (Brune,

Tachetée rouge et Holstein)• races laitières (> 3%); Pinzgauer, Ta-

chetée rouge (> 5%); Charolais (3%)

Risques En présence de veaux ju-meaux des deux sexes, la femelle estsouvent stérile. La gémellité induit éga-lement d’autres risques de complica-tions après la naissance, de rétentiondes arrière-faix, de métrite, de gestationretardée et de cétose. Plus les portéesaugmentent, plus la part de mort-néss’accroît, surtout chez les veaux mâles.La plupart du temps, les vaches produi-sent moins de lait. La durée de gestationpour des jumeaux est d’environ cinqjours plus courte, d’où un poids plus fai-ble à la naissance.

Economiquement intéressantDans la production de viande, les veauxsupplémentaires ont une incidence po-sitive sur la rentabilité. En productionlaitière, en revanche, les effets positifssont parfois annihilés par la réductionde la production laitière et du nombrede veaux femelles fertiles ainsi que despoids plus faibles à la naissance. �

ALORS QUE LES PERFORMANCES LAITIÈRES ne cessent d’augmenter, il n’y arien de nouveau sous le soleil en ce qui concerne le nombre de veaux par naissance. A ce sujet, les naissances multiples peuvent être intéressantes économiquement pourautant que la mère et les veaux restent en bonne santé. L’héritabilité des mises bas dejumeaux est comparable à celle des propriétés d’une bonne condition physique.

Naissances multiples

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

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Une année 2011 spécialeLe 25 août 2011 restera une datemarquante pour Priska et Martin Grob.Leur vache Ginette a mis au monde destriplés. Les trois veaux génisses ont trèsbien grandi. Ginette a produit suffisam-ment de colostrum pour eux mais elle aquand même dû subir un traitement enraison d’une rétention des arrière-faix.En décembre, la vache Red-Holsteinétait à nouveau en pleine forme avecune production de 25 à 30 litres de laitpar jour. Pour l’exploitation Grob,l’année 2011 a été riche en veaux. Pasmoins de cinq vaches ont mis au mondedes jumeaux. La majo rité d’entre euxont été vendus comme veaux d’engrais.Avec neuf gé nisses pour 35 vaches, letaux d’éle vage est faible car la plupartdes ani maux atteignent au moins l’âgede dix ans.

Une grande importance est accordée àl’alimentation. La ration hivernale a étécomposée avec l’aide de MatthiasLöhrer, du service technique UFA, et ellecomprend des fourrages secs et de l’UFA243/249. La complémentation enminéraux est apportée par phases avecMinex 971 (tarissement), Minex 972(démarrage) et Minex 975 (production).

PRODUCTION ANIMALEGENETIQUE

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JuliaWaldenspuhl

Extension de station «CalfProtect»«CalfProtect» est une extension pour les DAL de Förster-Technik GmbHqui permet d’isoler les veaux après le début de la buvée et de lesprotéger ainsi de leurs congénères. Un équipement à posteriori est trèsfacile à faire, en tout temps. Par rapport aux autres systèmes, lesanimaux ne sont pas entravés lorsqu’ils entrent dans la station, ce quiest particulièrement important en phase d’accoutumance à la buvée.

Le service technique UFA vend et loue des DAL Förster avec l’extension«CalfProtect» et offre un service complet de réparation et de mainte-nance 365 jours par an. Renseignez-vous auprès du service techniqueUFA ou à la LANDI de votre région.

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Auteur Julia Waldenspuhl, Förster-Technik GmbH, 78234 Engen.

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Plusieurs raisons ont poussé l’ex-ploitation Schober à installer une«protection anti-tétage» à leur DAL(distributeur automatique de lait).

Pratique pour l’accoutumanceau biberon Sur cette exploitationd’engraissement de taureaux du districtde Deggendorf, plus de 40 animaux sontaffouragés au moyen d’un DAL compor-tant deux stations. «Un dispositif anti-tétage est surtout apprécié pour accou-tumer les nouveaux arrivants à boire aubiberon, et cela nous permet aussid’économiser du temps», relate AntonSchober.

Réglage pneumatique L’exten-sion qui est montée à la station DALconventionnelle se compose d’une bar-rière et d’un mécanisme pneumatiquepour la refermer. Si un veau autorisé àboire se présente à la station, un vérinpneumatique referme la porte qui resteclose quelques minutes. «Ce mécanismeprotège les plus petits et les plus faiblesdes veaux dominants», explique AntonSchober. Ainsi, tous les veaux peuventingurgiter leur potion en toute tranquil-lité, ce qui se ressent sur l’ensemble duclimat d’étable.

Le temps d’attente réduit la soif«Vu que les veaux ne peuvent plus quit-ter la station tout de suite après le débutde la buvée, ils ont aussi moins soif», ob-serve Anton Schober. Le tétage mutuela pratiquement disparu de son étable.Auparavant, ce phénomène entraînaitdes météorisations car ce faisant, lesveaux avalaient en même temps destouffes de poil.

Atmosphère calme Josef Kari,agriculteur à Dari dans le district de Da-chau, a été rendu attentif à la possibilitéde recourir à un DAL au travers de vi-sites d’exploitations et de discussions àl’école technique. Dans sa nouvelle éta-ble à front ouvert, entrée en fonction enfévrier 2011, il élève sa propre remonterépartie en deux groupes et nourrie auDAL. Au début, les veaux sont élevés in-dividuellement dans des igloos. «En plusde me faciliter la tâche, les automatesapportent une atmosphère de tranquil-lité dans l’étable des veaux», nousconfie-t-il, persuadé que le dispositifsupplémentaire à la station y contribuelargement.

Adaptation au concept Avant ledéménagement du bétail début 2011dans la stabulation libre, Josef Kari aconnu des problèmes de tétage mutuel,également liés au procédé de buvée. Lesveaux détenus en groupes étaientabreuvés avec des seaux suspendus aurâtelier. «Avec cette protection à la sta-tion DAL, il n’y a pratiquement plus detétage mutuel et le cas échéant, cela nedure vraiment pas longtemps», relateJosef Kari. «Avec la nouvelle étable,nous avons essayé d’automatiser unmaximum de processus de travail afin de

ne plus avoir à passer trop de temps àl’étable lors des pointes de travail dansnotre activité d’agro-entrepreneurs»,explique-t-il. «Par ailleurs, ajoute-t-ilavec un grand sourire, une telle acquisi-tion coule de source pour le passionnéde technique agricole que je suis». �

LES STATIONS AU DAL peuvent être complétées par des portes automatiques qui aident les veaux à s’accoutumer au biberon, réduisent le tétage mutuel, leur assurent un certain calme et allègent le travail de l’exploitant. Deux éleveurs bavaroisnous font part de leurs expériences.

Protection contre le tétage mutuel

54 1 2012 · REVUE UFA

Avec «CalfProtect», à travers la porte tubulaire du système d’isolement, les veaux ont toujoursune vue dégagée sur le biberon, ce qui est particulièrement importantpour les petits animaux.

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Page 56: Revue UFA 01/2012

MarkusVoegeli

Tableau: Plan d’affouragement pour un élevage intensif (75kg à l’arrivée à l’étable)Semaine Buvée UFA 207 plus/ UFA 114/116 UFA 230 Ensilage Minéraux et

après l’achat (l/jour) 209 start (g/l) (kg/jour) (kg/jour) Foin de maïs subst. actives1 2x3 100 UFA top-start/-punch2 2x3 100 Ad libitum Pierre à lécher3 2x3 100 Ad libitum UFA avec minéraux4 2x3 1005 2x2 100 Acclimater Limiter les rations Acclimater UFA top-fit6 2x2 100 à 1 kg lentement7 1x2 100 1.5– 28 2 0.5 Ad libitum9 1.5 1.2

10 0.5 1.711 2.212 2.2

56 1 2012 · REVUE UFA

Dans les étables d’engraissementbovin, l’arrivée de veaux de diffé-rentes provenances favorise unepression élevée des maladies. La

santé des animaux exerce une influencedécisive sur le succès économique.

Meilleures chances de guérisonUn régime alimentaire intensif contri-bue à accroître la résistance des animauxaux maladies, comme les observationset les essais (notamment de la DLG) leconfirment. Des veaux bien développéssont moins sensibles aux maladies et ontde meilleures chances de rétablissements’ils en sont affectés. Durant la finition également, les veauxélevés intensivement atteignent demeilleurs résultats car ils sont program-

més «métaboliquement» en consé-quence. Des retards de croissance enre-gistrés durant les premiers mois de viene peuvent plus jamais être compensés.

Partir d’un bon pied Un bon dé-part dans l’engraissement est primor-dial. L’affouragement ne doit débuter

que deux heures au plus tôt après l’arri-vée dans l’étable d’engraissement cardes animaux stressés réagissent avec dela diarrhée. En restreignant la buvée à 6l de lait par jour et en proposant très tôtdéjà des aliment solides, le veau d’éle-vage se développe rapidement pour de-venir un ruminant. Le tableau indiqueun plan d’élevage maintes fois éprouvé.

Système immunitaire Bien sou-vent, il vaut la peine de soutenir le sys-tème immunitaire des veaux au moyende concentrés de matières actives. Encas de trouble digestif ou après un trai-tement vétérinaire, l’utilisation de pro-duits à base d’acide lactique tels queUFA-Antifex favorise le rétablissementrapide de la flore intestinale. Il est im-

portant de veiller à un approvisionne-ment suffisant en fer et en sélénium.

Dosage plus élevé? Afin de tirer lemeilleur parti du potentiel de croissancedes jeunes veaux, dans les pays limi-trophes, on recommande parfois desconcentrations de poudre plus élevées

qu’en Suisse. Comme l’ont mis enexergue des calculs effectués par le ser-vice technique UFA, dans les conditionshelvétiques, la rentabilité ne s’améliorepas avec des concentrations de buvéesupérieures à 100 g/l, pour autant quel’on respecte les recommandationssuisses en matière de choix de la poudrede lait et d’acclimatation à l’aliment so-lide. La qualité de la protéine de la pou-dre utilisée joue un rôle essentiel. Lesenzymes des jeunes veaux sont faitespour digérer les protéines du lait.

Concentrés à volonté Il est possi-ble de favoriser l’ingestion d’aliment so-lide en utilisant des produits starter adé-quats. De bonnes expériences ont étéfaites avec une mise à disposition ad li-

bitum de concentrés, en combinaisonavec du foin coupé court. Les floconscomme UFA 116 ont une part élevéed’amidon lentement dégradable et sontainsi mieux assimilés. Les bactéries de lapanse se développent vite si bien que leveau est rapidement en mesure de met-tre en valeur de grandes quantités de

PHASE D’ÉLEVAGE DANS L’ENGRAISSEMENT DES TAUREAUX Des essais démontrent que des accroissements élevés durant les premières semaines de vie ont uneffet positif sur les performances d’engraissement ultérieures et sur la santé des veaux.Du point de vue de la rentabilité, il est judicieux de limiter les quantités de lait journa-lières afin de favoriser l’ingestion précoce de concentrés et de fourrages grossiers.

Régime intensifPRODUCTION ANIMALE

DF_NT6_Voegeli_0112 ok_2012 27.12.11 16:52 Seite 56

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REVUE UFA · 1 2012 57

«OptiCell» L’additif «OptiCell» contenu dans UFA207 accélère le transit dans le gros in -testin, améliore la consistance des fèceset a un effet anti-stress. Simon Müller afait de bonnes expériences avec le suc -cédané de lait entier UFA 207 plus. Surson exploitation d’engraissement de tau -reaux, les veaux à l’engrais sont appro -visionnés par un automate à buvée. Laquantité de lait est réduite à partir d’unpoids vif de 90kg, si bien que lesanimaux à l’engrais sont sevrés à unpoids de 110kg. Pour aug menter leurappétit à l’automate et ren forcer leursystème immunitaire, il re court auconcentré de matières actives UFA top-punch. «Depuis que nous utilisons UFAtop-punch, la vitalité des veaux est trèsconvaincante», confirme Simon Müller.

Profil de l’exploitationSimon & Fränzi Müller, 5054 MoosleerauSAU: 25haCheptel: 130 taureaux (IP-Suisse), 80 truies d’élevageProduction végétale: maïs ensilage, blé fourrager, orge, prairiesnaturelles et artificielles.Main d’œuvre: Simon et son père Rudolf Müller (30%)

Auteur Markus Voegeli, spécialistebétail bovin au service technique UFA,6210 Sursee

Action Jusqu’au 14 janvier, les laitsd’élevage UFA 207 instant/207 plus/209 start sont disponibles dans votreLANDI avec un rabais de Fr. 12.–/100 kg, alors que les aliments d’élevageUFA 114/116/219/170 Bio bénéficientd’un rabais de Fr. 4.–/100 kg.

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fourrages grossiers. Une protéine stableavec un faible rapport PAIE/matière azo-tée constitue la base d’une bonne crois-sance musculaire durant les phasesd’élevage et de pré-engraissement.

Limiter les quantités de foinDu foin réparti de manière aérée à lacrèche est mieux ingéré par les veauxque dans un râtelier. Il faut limiter laquantité de foin à 0.5 à 1 kg par jour. Si-non, on n’arrive pas à atteindre la den-sité énergétique nécessaire dans la ra-tion. En outre, une limitation desquantités de foin ménage les mu-queuses. Avec les jeunes veaux, rien nesert de s’entêter à vouloir les faire finirla dernière brindille de leur ration. Net-

toyer la crèche deux fois par jour et pro-poser du fourrage frais augmente laconsommation et les accroissements.

Soigner le sevrage Afin d’éviterune plongée de la croissance, les veauxdevraient être sevrés sur deux à trois se-maines, par étape. Sinon, on encourt unrisque de diarrhée et d’une excrétionélevée de calcium dans l’urine. Lors duchangement de concentré – p. ex. pas-sage de l’aliment d’élevage UFA 116 àl’aliment de pré-engraissement 230 dèsla 11e semaine d’élevage (à 130 kg PV)– la meilleure solution consiste à procé-der par étapes sur deux semaines afin dene pas solliciter à l’excès les microorga-nismes dans la panse du veau. �

Par rapport aux autres formes de concentrés, les flocons contiennentdavantage d’amidon lentement dégradable.

Dario, Mailin,Elia, Simon,

Fränzi et FiniaMüller.

PRODUCTION ANIMALE

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YvanMeuwly

LES TAUREAUX À LA CARCASSE PLUS LÉGÈRE jouissent d’une grande popularité,surtout dans la restauration. En raison d’une demande en hausse, le concept de suppléments pour le Swiss Quality Beef a été adapté. Actuellement, le marché de laviande de bœuf se porte plutôt bien. L’évolution à long terme dépendra de l’offre enveaux d’engrais, du régime des importations et du marché mondial.

Nouveaux suppléments SQB

Pour les restaurateurs, Swiss QualityBeef (SQB) est un programme idéalcar standardisé. Les morceaux affi-chent une grande régularité en ma-

tière de taille et de tendreté. Ce faisant,le programme de production SQB necesse de croître. En 2011, près de 6500animaux ont été commercialisés dans cecanal.

En moyenne, un prix supérieurEn raison des besoins accrus en viandeprovenant de taureaux plus légers, lessuppléments SQB ont été adaptés au 1er

janvier 2012 (tableau). Avec le nouveausystème, la plage de poids entre 200 et240kg PM est certes moins bien rému-

nérée mais celle de 270 à 280kg PM bé-néficie d’un supplément. Ainsi, sur labase des données de commercialisationactuelles, les producteurs SQB gagnentplus par taureau SQB. En plus des sup-pléments SQB, les producteurs profitentd’une durée d’engraissement restreinted’env. 30 jours ainsi que d’un besoinplus faible en fourrages de base.

Une bonne année 2011 L’annéepassée, de manière générale, les tau-reaux d’étal ont bénéficié de prix plusélevés. Il est réjouissant de constaterqu’après une longue attente, la primeau producteur pour le label a été aug-mentée de 10 ct à partir du 1er septem-

bre 2011. La viande de bœuf suisse bé-néficie d’une solide confiance de la partdes consommateurs. La production indi-gène n’a pas été concurrencée par l’at-tribution de contingents d’importationcon formes au marché pour des aloyauxtout comme pour des vaches en demi-carcasses. Par contre, la lacune législa-tive pour la viande assaisonnée, trop fai-blement taxée, laisse un goût amer. Eneffet, ces importations de viande assai-sonnée ont une nouvelle fois fortementaugmenté. Heureusement, les excédentsdisponibles sur le marché, représentantplus de 1.8%, ont dans l’ensemble bienpu être écoulés en 2011.

Des veaux d’engrais plus rares?L’évolution future du marché suisse dugros bétail dépendra de différents fac-teurs. La diminution des effectifs devaches laitières semble avoir conduit àune raréfaction, ces derniers mois, desveaux d’engrais de qualité. Sur le marchéà terme aux Etats-Unis, on s’attend à desprix élevés pour la viande de bœuf du-rant une bonne partie de l’année 2012.Toutefois, ces prévisions pourraient en-core changer si les perspectives écono-miques globales continuent à se dégra-der. �

Les innovations dans la commercialisation,

à l’instar de SQB,contribuent à atténuer

la pression desimportations.

58 1 2012 · REVUE UFA

Auteur Yvan Meuwly, responsable duprogramme de production viande debœuf, Anicom SA, 9501 Wil

Passage de témoin Le 1er janvier2012, Fritz Röthlisberger – qui amassivement contribué au succès de«Swiss Quality Beef» (SQB) – a remis ladirection du projet SQB à Yvan Meuwly.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 12

Tableau: Suppléments Swiss Quality BeefJusque-là Depuis le 1.1.2012

Plage de poids (kg) Par kg poids mort200.1– 220 0.50 0.00220.1– 240 0.50 0.30240.1– 250 0.75 0.75250.1– 260 0.75 0.75260.1– 270 0.45 0.45270.1– 280 0.10 0.20A cela s’ajoutent les suppléments CH-TAX.

PRODUCTION ANIMALE

DF_NT13_Meuwly_0112 ok_2012 27.12.11 17:46 Seite 58

Page 59: Revue UFA 01/2012

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 12

Interview Matthias Roggli, RevueUFA, 3360 Herzogen buchsee.

PRODUCTION ANIMALE

La Fédération suisse d’élevage ca-prin (FSEC) tient le herd-book pourdix races: la chèvre de Gessenay(Saanen), d’Appenzell, du Toggen-

burg, Alpine chamoisée, Grisonne àraies, Nera Verzasca, Col noir du Valais,Paon, Anglo-nubienne et Boer. UrsulaHerren explique comment la gestion duherd-book (HB) va être optimisée.

Revue UFA: La détention des chèvresgagne en importance. Pourquoi?Ursula Herren: Les agriculteurs suissesrecherchent de nouvelles branches deproduction, en particulier de nouvellesniches. Les produits laitiers caprinsjouissent d’une popularité croissante. Laproduction de fromage de chèvre pur a

pu être accrue massivement ces 20 der-nières années.

Dans quelle mesure l’éleveur profite-t-ildu herd-book?Un herd-book (HB) est indispensablepour le progrès zootechnique. Connaî-tre les performances, les paramètres del’extérieur et disposer d’une ascendancecorrecte constitue la base d’une sélec-tion et d’un accouplement ciblés. Lesvaleurs d’élevage des animaux ou deleurs parents fournissent des informa-tions importantes à l’achat.

La gestion du HB doit être simplifiée.Comment?Avec le nouveau système HB, qui per-met un accès Internet direct aux éle-veurs et aux administrateurs du herd-book, la saisie des données s’en trouvefacilitée. Cela engendre moins de pape-rasserie, l’introduction directe des don-nées est facilitée et les étapes intermé-diaires sont supprimées. L’éleveur peutsuivre directement en ligne ses animauxet leurs performances. Il peut égalementimprimer confortable-ment chez lui les résul-tats ainsi que les certifi-cats d’ascendance et deproductivité. Mais les an-nonces par écrit restent possibles.

Le mode d’annonce par la Banque dedonnées sur le trafic des animaux (BDTA)est examiné. Quel intérêt suscite-t-il dansla pratique?Un grand intérêt, comme des sondagesnon représentatifs lors des séminairesde la FSEC et de la Suisse Tier 2011 l’ontdémontré. La grande majorité des éle-veurs interrogés ont plébiscité le monde

d’annonce par la BDTA – surtout lesjeunes et ceux qui détiennent égale-ment du gros bétail. Un sondage auprèsde tous les éleveurs caprins est en courscet hiver.

Le contrôle laitier sera-t-il aussi adapté?La FSEC étudie la possibilité de rationa-liser le contrôle laitier dans l’élevage ca-prin professionnel. Elle est en contactavec des fournisseurs de technique detraite en vue d’une mise sur le marchéd’appareils pratiques pour la mesure dulait. L’appareil TRU-TEST, utilisé chez lesvaches, n’a pas encore convaincu pourune utilisation en production caprine.

Où en est-on avec le nouveau systèmeHB?Sa programmation sera effectuée en2012 et la mise en service est prévuepour mars 2013. Il se base sur le nou-veau programme mis au point par Qua-litas SA pour Swissherdbook et pourBraunvieh Suisse. �

Teneurs protéiques du lait ànouveau sur la selletteLes échantillons de lait de chèvre sontanalysés auprès de Suisse-lab SA àZollikofen à l’aide d’un programme pourle lait de vache et sont convertis ulté -rieurement au moyen d’une régressionlinéaire en «valeurs chèvre». Une étudemandatée par la FSEC a montré quejusqu’à décembre 2008, la teneur enprotéine avait été surestimée et sous-estimée depuis lors. Par contre, lesteneurs en matière grasse et les tauxd’urée étaient corrects. Cette situation aconduit à de grandes différences dansles comparaisons des teneurs protéiquesentre 2008 (avant) et 2009 (après).Depuis mai 2011, les résultats desteneurs ont été correctement convertispar Qualitas SA et publiés par la FSEC.Les teneurs ont été corrigées rétroacti-vement en décembre 2010. Les teneursprotéiques trop faibles de 2009 et 2010n’ont pas été adaptées pour des raisonsstatistiques (parce que déjà publiées). Ursula Herren

Ursula Herren, gérantede la Fédération suissed’élevage caprin.

La Suisse fait figure de patrie de l’élevagecaprin moderne.

UN NOUVEAU PROGRAMME DE HERD-BOOK devrait réduire les charges administratives pour les éleveurs caprins à partir de 2013. Le point central est un accèsInternet direct pour les éleveurs et les administrateurs du herd-book. Le mode d’annonce par le biais de la banque de données sur le trafic des animaux est en coursd’évaluation.

Simplification pour les éleveurs

REVUE UFA · 1 2012

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MarkusBucheli

60 1 2012 · REVUE UFA

A partir du 1.9.2018, les aires decouches dans les porcheries nepourront plus comporter qu’unepetite proportion de surface perfo-

rée. Cette proportion ne pourra être quede 2% pour les nouvelles constructionset de 5% pour les transformations. Maisces pourcentages ne sont pas encore dé-finitivement scellés. Depuis août 2008,Agroscope (direction du projet), l’Officevétérinaire fédéral, Suisseporcs, les en-graisseurs et les constructeurs d’instal-lations de porcherie participent au pro-jet «Surfaces perforées des aires de

couche en engraissement porcin». Lesproduits suivants sont testés sur quatreexploitations:• caillebotis intégraux (témoin)• éléments en béton avec 5%, 6% et

8% de perforée (Schmidiger CH)• grilles avec 6.4% de SF perforées (D)• «Spaltenklick» (éléments en plastique

dont les fentes peuvent être fermées)• tapis en caoutchouc avec 10% de

perforations (Kraiburg).L’étude se déroule sur trois séries d’en-graissement.

Réorganisation nécessaireDans les constructions réalisées par lamaison Krieger, il s’est avéré que le sim-

ple remplacement des éléments perfo-rés existants par des dalles n’apportaitpas un résultat satisfaisant. Si l’on veutmaintenir une aire de couche propre etsèche, il est bien souvent indispensablede réorganiser les boxes.

Eléments en béton L’entrepriseKrieger considère la perméabilité deséléments en béton encore plus impor-tante que la perforation dans les sur-faces en dur. Pour que les aires decouche ne soient pas fortement souil-lées, l’urine doit arriver rapidement

dans le canal. Cela peut se faire à l’aidede grilles métalliques et d’une rigolemurale. Chez les porcs à l’engrais, la ri-gole en bordure peut avoir une largeurde 8 à 9 cm (tableau).

Autorisation et hygiène de l’airAvant de se lancer tête baissée dans leremplacement des anciens éléments enbéton, il faut encore veiller à certainspoints. Cette opération est considéréecomme une transformation et donc sou-mise à l’obtention d’un permis deconstruire. Malheureusement, il y a fortà parier que la procédure d’octroi dupermis ne va pas être simplifiée, surtoutdans le domaine de la réduction de

l’ammoniac. Un changement de zonepeut engendrer des problèmes en ma-tière d’hygiène de l’air. Il faut dès lorss’attendre à devoir procéder à des adap-tations dans les installations d’aérationcar avec les modifications liées au modede détention, l’efficacité de la ventilati-on risque de ne plus être suffisante. �

Nouveautés 2013Les premières modifications en pro duc -tion porcine doivent déjà être entre-prises à partir du 1er septembre 2013.Les porcs doivent pouvoir s’occuper entout temps. Du point de vue del’hygiène et de la rentabilité du travaildans les boxes à caillebotis intégraux,c’est assurément avec les cubes de pailleet de foin que l’on atteint les meilleursrésultats. Par ailleurs, les animauxdoivent avoir un accès permanent à del’eau. Comme pour toutes les nouvellesconstructions et transformations, il estnécessaire d’avoir de la lumière natu -relle. Une règle approximative fixe lasurface vitrée minimale à env. 5% de lasurface au sol afin d’atteindre les 15 luxprescrits dans l’aire des animaux. Dansles nouvelles porcheries, tous les porcsde plus de 25kg doivent avoir lapossibilité de se rafraîchir lorsque latempérature dépasse 25°C. Le refroidis-sement de l’air à l’entrée ou à l’intérieurde la porcherie au moyen d’unevaporisation à haute pression oul’apport d’air par le sol sont trèsefficaces.

Les pourcentages desurfaces perforéesmaximales dans lesaires de couche ne sontpas encore fixés demanière définitive.

PORCHERIES DÈS 2018 Le délai transitoire pour les porcheries classiques à caillebotisintégraux court jusqu’à fin août 2018. Vu que les bases légales concernant les perforationspeuvent encore changer, il n’y a pas péril en la demeure. Dans tous les cas, il faut prévoirsuffisamment de temps pour la planification et la procédure d’autorisation de toutes les constructions de remplacement afin de compenser les places d’engraissement perdues.

Prévoir suffisamment de temps

Auteur Markus Bucheli, Responsablede projet/responsable Schweinecenter,Krieger SA, 6017 Ruswil.

www.krieger-ruswil.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 12

Pour les porcheriesd’engraissement existantesau 1er septembre 2008, lesmesures suivantes sontautorisées durant lapériode transitoire:

• porcelets sevrés jusqu’à25kg: 0.30m2

• porcs de 25 à 60kg: 0.45m2

• porcs de 60 à 110kg: 0.65m2

PRODUCTION ANIMALECONSTRUCTIONS RURALES

Tableau: Porcheries à partir du 1er septembre 2018Porcelets sevrés Porcs

< 15kg < 25kg 25– 60kg 60– 85kg 85– 110kg 110– 160kgSurface totale 0.2 0.35 0.6 0.75 0.9 1.65(m2/animal)Aire de couche 0.15 0.25 0.4 0.5 0.6 0.95(m2/animal)Part max. de 0.05 0.1 0.2 0.25 0.3 0.7perforations (m2)Rigole contre <2cm ou <2cm ou <4cm ou <4cm ou <4cm ou <6cm oule mur 4– 5cm 4– 5cm 8– 9cm 8– 9cm 8– 9cm 10– 11cm

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Urs Berweger

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Les porcelets viennent au mondeavec une réserve de fer de 40 à60mg par kg de poids vif. A la nais-sance déjà, certains animaux pré-

sentent un déficit. Les besoins en fer semontent à 10mg par porcelet et parjour. Vu que le lait de la truie n’encontient que 1mg par litre, le stock estrapidement épuisé.

Reconnaître les carences Le ferest une composante de l’hémoglobine etde la myoglobine, des pigments respec-tivement sanguin et musculaire. Il est in-dispensable au transport de l’oxygènedans les organes et les tissus. Si le porce-let manque de fer, il souffre d’anémie, cequi se traduit par une coloration blan-châtre à jaunâtre des muqueuses et, dansles cas extrêmes, même de la peau. Unecarence en fer peut également entraînerde l’apathie, des troubles respiratoires,un arrêt de la croissance et une sensibi-

lité accrue à la diarrhée.

Avantages et inconvénientsd’une injection Tous les spécia-listes s’accordent sur le fait que les por-celets doivent être approvisionnés enfer. L’injection classique le troisième jourde vie, lorsqu’elle est effectuée correc-tement, constitue une variante sûre carla totalité de la dose parvient dans lesang. Par contre, elle peut entraîner desprocessus d’oxydation dans le sang ainsique la multipli cation de germes indési-rables tels que les streptocoques. Pourles porcelets qui naissent déjà avec unecarence en fer, une injection effectuée letroisième jour intervient trop tard. Il estdifficile d’opérer une injection plus tôtcar cela provoque encore un stress sup-plémentaire aux petits porcelets, sur-tout à ceux dont le poids corporel est in-férieur à 1.4kg.

Bons résultats avec la pâte Lapâte de fer (fer dextran) représente unebonne alternative ou complémentationà l’injection. Des études montrent quel’utilisation exclusive de la pâte apportedes effets comparables à ceux d’une in-jection. Des études allemandes ont éga-lement montré que la méthode d’admi-nistration du fer n’avait pas d’influence

sur les pertes en porcelets.

Contrôler après unesemaine Un éven-

tuel apport supplémen-

Stratégie avec la pâte de ferL’administration par voie orale de pâte de fer combinée avec la mise àlibre disposition de sucre de fer (UFA-Fenergie) a fait ses preuves. Aprèsl’absorption effective de colostrum, on administre 2 x 2ml de pâte defer au porcelet, et l’on peut répéter l’opération huit à dix jours plus tardsi besoin est. A partir du deuxième jour de vie, on épand UFA-Fenergiesur le sol afin que les porcelets qui en ont besoin puissent ingérerdavan tage de fer. Le dosage recommandé est de 50g d’UFA-Fenergiepar portée et par jour durant 20 jours. Une autre variante consiste àmettre au sol de la terre à fouiller (UFA 303), à raison de 0.5 à 1 l parportée et par jour. En plus du fer, UFA-Fenegie fournit d’autres subs -tances essentielles comme de la vitamine C et E. UFA 303 contient del’acide humique qui contribue à lutter contre les liaisons toxiques et lesagents de la diarrhée. Ces deux produits peuvent être mélangés sansproblème avec l’aliment starter pour porcelets. UFA-Fenergie et UFA303 ne suffisent pas à eux seuls en tant que source unique de fer. Unecomplémentation avec la pâte de fer est nécessaire.

taire de fer après une injection ou l’ad-ministration de pâte de fer dépend du poids à la naissance, de l’intensité decroissance souhaitée, de l’alimentationcomplémentaire et de la gestion de lasanté. Afin d’assurer un approvisionne-ment durable, il est recommandé d’ad-ministrer une préparation de fer dextranen deux fois, le premier ainsi que le hui-

tième jour de vie. Dans tous les cas, ilfaut bien contrôler l’état d’approvision-nement.

Substances complémentairesDans les préparations de pâte de fer, lesliaisons moléculaires du fer améliorentson absorption et assurent sa digestibi-lité. Ces préparations peuvent être com-plétées par des produits contenant du fer comme UFA-Fenergie ou UFA303 terre à fouiller que l’on met au solà disposition des porcelets durant la pé-riode d’allaitement. Les animaux qui enont besoin ont ainsi la possibilité deconsommer davantage de fer. �

La pâte de fer – uneméthode d’admini -stration respectueusedes animaux.

UN APPROVISIONNEMENT CIBLÉ EN FER fait partie des conditions préalables au développement des porcelets. Chez certains animaux, la réserve en fer est déjà épuiséeavant d’opérer l’injection le troisième jour de vie. Une carence durant cette phase est périlleuse. A l’aide de pâte de fer et/ou de produits à base de sucre de fer comme UFA-Fenergie, il est possible de couvrir les besoins avec sécurité.

Approvisionnement adapté

Auteur Urs Berweger,spécialiste des porcs etchef de ressort auservice technique UFA,9501 Wil

www.ufa.ch

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PRODUCTION ANIMALE

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PRODUCTION ANIMALE

Avec 62,4 kilos par personne et paran, la consommation de viande enSuisse peut être qualifiée de stable.Dans le secteur porcin, les produc-

teurs doivent toutefois lutter contre lafaiblesse des prix. Ainsi, en 2011, lesporcs de boucherie ont valu en moyenneenviron 3 fr. 60 par kilo de poids mortet les gorets d’engraissement (SGD-A de25kg) 4 fr. 47.

Dans le secteur bovin, la situation dumarché est en revanche meilleure.D’après les analyses, le marché des veaux est un peu juste, celui des taureaux aussi et pour les autre catégo-ries de bovins, les ventes sont assezbonnes. S’agis sant des producteurs delait et des engraisseurs de taureaux quisongent abandonner en 2013, Anicomvoit des possibilités de reconversion dansl’engraissement des veaux, la productionde bœuf sous label, High Quality ouSwiss Quality, de broutards ou deviande sous label particulier.

Transparence et performanceEn tant que marchand, Anicom se doitd’être totalement transparent en ma-tière de taxation, de fixation des prix etde décomptes. «Aujourd’hui, on re-cherche des acheteurs qui peuvent garantir cela, mais également offrir desservices supplémentaires», a-t-on puentendre. Au nombre de ces services, lepaiement à 10 jours, les dépouillementssupplémentaires ou le vaste choix deprogrammes de production.

fenaco à la pointe «Reposant sur216 coopératives agricoles comptant plusde 48000 membres paysans, fenaco s’af-firme comme une entreprise solide à lapointe de la modernité», a déclaré le son

président, Lienhard Marschall. «Nousavons pour tâche d’approvisionner lespaysans en agents de production, deleur acheter leur production, et detransformer cette dernière avant de larevendre», a-t-il ajouté. Pour y parvenir,fenaco investit chaque année plus de200 millions de francs dans de nouvellesinstallations au service d’une agriculturesuisse productive.

Rechercher la coopération «Laproduction laitière doit être maintenuepour préserver la création de valeur ausein de l’agri culture», a dit avec convic-tion Eugen Brühlmeier, membre de ladirection de fenaco. Il faut avant tout in-vestir dans l’amélioration des structures.Dans la production carnée elle-même, ily a peu de potentiel d’expansion. «Lemanque de mobilité des surfaces limi-tant souvent l’agrandissement ou la ra-

tionalisation d’une exploitation, ilest avantageux de rechercher la col-laboration d’un partenaire pour in-vestir en commun», a poursuivi E.Brühlmeier.

Ne pas affaiblir l’agriculture«La politique agricole suisse reposesur les trois piliers que sont la pro-tection douanière, le soutien du

ASSEMBLÉES RÉGIONALES D’ANICOM Les assemblées régionales ont de nouveau attiré une foule de producteurs de bétail. Outre des informations sur la situation des marchés, ils y ont entendu des exposés sur la politique agricole actuelle et sur l’engagement de fenaco.

Trop de viande de porc indigène

REPORTAGE PHOTO

62 1 2012 · REVUE UFA

1 · Christian Probst,nouveau directeur de lasuccursale Plateaucentral.

2 · Les éleveurs ontreçu des informationsintéressantes concer-nant la situationactuelle du marché.

3 · Peter Widmer(photo) remplace RenéKocher…

4 · …alors que StefanBrodbeck remplaceErnst Lüthi au comitérégional Plateaucentral.

5 · Rudolf Bigler,président du comitérégional Plateaucentral, remercie EugenBrühlmeier, membre dela Direction de fenaco,pour son exposé.

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REVUE UFA · 1 2012 63

PRODUCTION ANIMALE

marché et les paiements directs. Danschacun de ces domaines, l’Union suissedes paysans (USP) lutte pour éviter l’af-faiblissement de l’agriculture», a expli-qué son président, Hansjörg Walter. Laprotection douanière doit être mainte-nue, ce qui nécessite la poursuite de lavoie bilatérale dans nos relations avecl’UE. «Mais l’USP s’oppose à tout accordde libre-échange agroalimentaire avecl’UE», a confirmé son président, qui aégalement fait état de son scepticismepar rapport à des accords de libre-échange avec des pays comme la Chine,l’Inde ou le Brésil.

REPORTAGE PHOTO

Auteurs Dr. RomanEngeler, DanielaClemenz, MatthiasRoggli, Revue UFA,8401 Winterthour

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 12

6 · Discussion avec le Président de Suisse-porcs, Ulrico Feit-knecht (à gauche).

7 · Yvan Meuwly, iciaccompagné par JosefSchmid (Président ducomité régional Suisseorientale) et HansjörgWalter, devientresponsable nationalpour les bovins et cèdesa fonction de chef desuccursale régionale...

8 · à Roland Lienhard.

9 · La directiond’Anicom avec P.Steiner, S. Schwab(Présidence) et A.Brüschweiler (de g. àdr.). Manque M.Allemann.

10 · Luc Thomas,Directeur de Prométerre.

11 · Le président defenaco LienhardMarschall et lemembre de la Directionde fenaco JosefSommer (de g. à dr.).

12 · Gilbert Catillaz,chef de la succursaleSuisse romande, CédricRoch, responsable dusecteur porcin, etUlrich Kocher, Président du comitérégional Suisseromande (de g. à dr.).

13 · O. Brunner,Président du comitérégional Suissecentrale, remercie F. Bürki pour sonengagement (au centrele chef de la succursaleSuisse centrale B. Wandeler) et...

14 · … souhaite labienvenue à Niklaus Küchler.

S’agissant des paiements directs etde la Politique agricole 2014–2017, ily a quelques soucis, a poursuivi Hans-jörg Walter. Actuellement, l’adminis-tration fédérale est en train de rédigerle message aux Chambres sur le projetde PA. Un point positif, c’est que lasouveraineté alimentaire et la stratégiede la qualité sont des éléments du pro-jet. Par ailleurs, le budget consacré àl’agriculture ne devrait pas être réduit.En revanche, il y a des éléments néga-tifs. Ainsi, l’agriculture productive, no-tamment la production animale, sort affaiblie du projet. Par ailleurs, des in-

certitudes en termes de planificationsont liées à la PA et, à long terme, lescoûts administratifs vont augmenter. Unautre élément important du projet, c’estle «Swissness». Une réglementation cré-dible en la matière est vitale pour l’agri-culture suisse, a expliqué H. Walter.C’est uniquement s’il y a de la Suissedans les produits arborant la croix fédé-rale que la production primaire pourraprofiter de la plus-value liée à la marqueSuisse. C’est pourquoi l’assemblée desdélégués de l’USP a donné son feu vertau lancement d’une initiative populaire«Swissness».

Politique agricole en Suisse ro-mande «En raison de la moindreconcentration de la production animaleen Suisse romande, la nouvelle politiqueagricole semble moins désavantager les paysans romands», a analysé LucThomas, directeur de Prométerre. Lecœur de la nouvelle politique agricole,c’est le développement du système despaiements directs, qui absorbe quandmême 83% du total de l’enveloppe al-louée à l’agriculture. La part dédiée àl’écologie et à la protection des animauxaugmentera de 100 millions de francsen 2014 et de 170 millions supplémen-taires en 2017 au détriment des paie-ments directs généraux. Prométerres’engage toutefois pour que la produc-tion agricole ne soit pas réduite par unenouvelle extensification. �

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VolkmarHedwig

PRODUCTION ANIMALE

Une infestation moyenne de 100rats produit annuellement plus de700 l d’urine et un million decrottes. Si un pour mille de ces fèces

seulement se retrouvent dans le four-rage des animaux – et donc dans lachaîne de production des denrées ali-mentaires – cela représente annuelle-ment 700ml d’urine et 1000 crottes.

Un réservoir pour de dangereuxagents pathogènes Des étudesscientifiques montrent que les souris etles rats font office de vecteurs et de ré-servoirs pour de dangereux agents pa-thogènes. Une partie de ces derniers,comme les salmonelles ou les campylo-bacter, sont propagés par les fèces. Lesleptospires et les brucelles sont diffu-sées par l’urine alors que des agentscomme le virus d’Aujeszky peuvent tou-cher différents organes des rongeurs etêtre absorbés par les porcs lorsqu’ilsmangent occasionnellement un rat.

Désinfection et lutte Les ron-geurs nuisibles peuvent excréter les par-ticules infectieuses durant une longuepériode. Ce faisant, ils transmettent lesagents pathogènes d’un troupeau à l’au-tre, des animaux sauvages aux animauxdomestiques ainsi que d’un animal àl’autre au sein d’un même troupeau.Pour interrompre cette chaîne d’infec-tion, en plus d’une désinfection, la luttecontre les rongeurs est une mesure né-cessaire dans l’hygiène de l’exploitation.

Quel type d’appât? Les rats et lessouris ont un odorat et un goût très dé-veloppé. Sur les exploitations agricoles,ils trouvent de grandes quantités defourrages de bonne qualité. Un appâtdoit ainsi pouvoir concurrencer cessources d’alimentation.

Le succès de la lutte contre les ron-geurs dépend principalement de la dispersion et de l’approvisionnementrégulier des appâts. En principe, on re-commande de déposer des appâts par-tout où l’on suppose une activité desrats. Mais pour que cette lutte soit cou-ronnée de succès, il faut également dé-

Séminaires UFA 2000Les activités d’UFA SA et d’Anicom SAen matière d’élevage porcin et deproduction de porcelets sont regroupéesdans leur programme commun UFA2000.

Cette année, les séminaires UFA 2000 sedéroulent à la mi-janvier en Suisseallemande et le 7 mars 2012 à Moudon.

Des mesures efficaces dans la luttecontre les rongeurs nuisibles y serontprésentées en détail.

Les participants pourront prendreconnaissance des résultats d’élevaged’UFA 2000 ainsi que de nombreusesinformations concernant l’alimentationet le marché des porcs.

Les ravageurs nuisiblestrouvent toujours denombreuses sources

d’alimentation sur lesexploitations agricoles.

Photo: Roman Engeler

SUR LES EXPLOITATIONS AGRICOLES, les rats et les souris sont légions. On sous-estime souvent toute la portée d’une telle infestation et les dangers que cela représente pour la santé des animaux. Un nouveau procédé de gestion de l’hygièneréduit efficacement les risques d’apparition de maladies.

Lutte efficace contre les rongeurs

64 1 2012 · REVUE UFA

Auteur Volkmar Hedwig, Bayer CropScience, 51373 Leverkusen.

www.bayercropscience.de

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 12

poser des appâts aux endroits «reculés»de l’exploitation, là où l’on ne passe passouvent mais où les rats se sentent bien.

Nouveau procédé de lutte L’uti-lisation d’appâts très attractifs pour lesrats à elle seule n’est pas toujours ungage de succès. Dans le cadre d’unecampagne et d’autres essais en pleinchamp dans le Münsterland et en Basse-Saxe, un procédé a été mis au point. Ilpermet d’établir un plan de lutte contreles ravageurs nuisibles taillé sur mesurepour chaque exploitation et dont l’ap-plication débouche sur une grande pro-babilité de réussite. L’agriculteur n’aainsi plus besoin de «traquer» les ron-geurs et il reçoit gratuitement un plande lutte fiable avec une documentationtrès fouillée. �

DF_NT11_Hedwig_0112 ok_2012 27.12.11 17:44 Seite 64

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Gagnants 12/2011Ont gagné un distributeur d’engraisGranomax d’une valeur de 39 francs:Dominique Berger de Bonfol (JU);Rahel Bohrer de Nenzlingen (BL);Irene Mühlebach de Tegerfelden(AG); Beatrice Schmidlin de Etten-

hausen (TG) et Di-dier Tavernier deVionnaz (VS). Lesdistributeurs d’en-grais BirchmeierGranomax se trou-vent dans lesLANDI et les cen-tres de jardinage.

La bonne combine de Karin

Sels de bain aux herbesLes soirs d’hiver, rien ne vaut unbon bain aux herbes pour se dé-tendre et se réchauffer. Pour pré-parer un sel de bain aux herbes,il suffit de remplir un bocal à fer-meture à vis sans odeurs étran-gères avec des couches alternéesde gros sel marin et d’herbesaromatiques, puis de le fermer etde le laisser reposer de trois à sixsemaines. Pour préparer le bain,enfermer une poignée de sel auxherbes dans une gaze ou un sa-chet de coton, le plonger dansl’eau chaude avant de se mettredans la baignoire. Pour parfumerles sels de bain, rien de tel quedes inflorescences de roses, delavande ou de souci et des feuilles d’alchémille, d’achillée-

mille feuilles ou debasilic. Fleurs et

feuilles deplantes nontraitées, cela

va de soi.

Karin Näf

de cliquer sur la rubrique aide et deregarder la vidéo de création d’unepage ferme. Et si ça ne suffit pas, vi-sitez la page d’autres collègues.

De vraies fausses vaches Les producteurs de lait de Suisse cen-trale louent pour des manifestationsou des foires deux vaches brunes enmatière synthétique que l’on peuttraire. Le transport est à charge del’utilisateur. La location est gratuitepour le sociétaires et de Fr. 100.–pour 10 jours pour les privés.

Réservation en ligne: www.zmp.ch

Sondage sur les femmesL’Office fédéral de l’agriculture et lastation de recherche Agroscope Re-ckenholz-Tänikon (ART) se penche-ront à nouveau en 2012 sur le rôlede la femme à l’occasion du compterendu sur la dimension sociale dansl’agriculture, figurant dans le rap-port agricole. Pour ce faire, il estprévu de sonder par écrit 1500 pay-sannes au mois de janvier.

www.blw.admin.ch.

public dans un genre de portfolio.Cela pourrait contribuer à ce qu’unepersonne en recherche d’accueilpuisse tomber sur la famille idéale.

Proposer des services sociaux per-met aux paysannes et aux paysansde réaliser un revenu supplémen-taire. Au nombre de ces services, lagarde d’enfants, le travail avec despersonnes handicapées, les soinsaux personnes âgées ou des pé-riodes de mise au vert pour les ma-lades d’addictions.

Pour que la qualité de ces servicesreste élevée et pour gagner de nou-velles exploitations à ces formes detravail social, le Rapport agricole2011 propose toute une série de me -sures. Il s’agit notamment d’amélio-rer la transparence des participantsactifs et la communication vers l’ex-térieur. Les familles paysannes au-raient ainsi tout avantage à pouvoirprésenter leurs caractéristiques au

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Développer l’offre d’accueil

Une deuxième mesure pourraitconstituer à augmenter la qualité dutravail fourni par les réseaux d’orga-nisations et les exploitations fami-liales en développant des systèmesd’assurance-qualité et en les met-tant en oeuvre systématiquement.Troisièmement, il serait souhaitableque les protagonistes des servicessociaux puissent assurer le dévelop-pement et l’ancrage de telles pres-tations en créant leur propre com-munauté d’intérêt, leur société ouleur plateforme.

Rapport agricole 2011, Office fédéralde l’agriculture. www.ofag.admin.ch

Pour ses 75 ans, le LID Informationet Communication agricoles (aléma-nique) mettra en jeu chaque moisdans la Revue UFA de superbes arti-cles de sa boutique, notamment descravates Edelweiss que porte souv-ent le premier citoyen du pays, leprésident du Conseil national Hans -jörg Walter. Il vous suffit d’envoyerun SMS au numéro 880 (90ct.) avecla mention KFL Edelweiss NomAdresse jusqu’au 23 janvier 2012,dernier délai. Avec un peu de chan-ce, vous gagnerez une des dix crava-tes d’une valeur de 35 francs.

Bourse aux idées Manque d’idées pour la prochainerencontre des jeunesses rurales? Larubrique Service/Bourse aux idéesdu site www.landjugend.ch présen-te des descriptifs de manifestations.De bonnes idées à emprunter auxautres - gratuitement.

Ma ferme sur InternetLes paysans quin’ont pas enco-re de site web

consacré à leur ferme peuvent désor-mais monter une page en un tourne-main sur le réseau social www.swiss-farm.ch. 1. S’enregistrer. 2. Dans larubrique explorer, cliquer sur «créerune nouvelle page» et suivre les dif-férents points du menu (mettre en li-gne des textes, des photos ou des vi-déos) 3. Créer un lien avec la fermesur Google Map pour qu’on puisse lalocaliser facilement 4. Inviter des fanset des amis à découvrir la ferme 5.Mettre des nouvelles en ligne detemps à autre. Trop difficile? Il suffit

Tirage au sort

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67

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Page 68: Revue UFA 01/2012

Lorsqu’on évoque la question de l’ave-nir, les réponses fusent: «Il ne faut pass’attendre à de grandes améliorations àcourt terme. Mais il n’y a pas que dumauvais. Sinon, j’arrêterais tout desuite», nous confie le jeune agriculteur.Son aîné quant à lui déclare: «Il faudratoujours que les gens mangent». Maistous deux s’accordent sur le fait quec’est le plaisir que l’on éprouve dans sonmétier qui nous fait aller de l’avant.

Eveline Dudda

neuf ans, les «farmers» sont considéréscomme des rois. Stefan Muntwyler ex-ploite un domaine de 34 ha avec 75 va-ches et 65 places porcs à l’engrais, enmajeure partie seul avec un apprenti.Lors des pointes de travail, sa mère etson amie lui donnent un coup de main.Autrefois,dans les fermes où a travailléBurkhard Eggenberger, on devait engager3 vachers pour traire 60 vaches. A l’épo-que, il fallait porter le foin, faucher l’herbeà la faux et traire les vaches à la main. Au-jourd’hui, le progrès technique continue.Mais des pratiques opposées se côtoientdans les étables modernes. Ainsi, le robotde traite a été un chemin vers l’homéo-pathie pour Stefan Muntwyler.

Statut social desagriculteurs

Lorsqu’un jeune producteur de lait com-me Stefan Muntwyler (31) rencontre unancien vacher comme Burkhard Eggen-berger (86 ans), ils se trouvent de nom-breux points communs, même si les cho-ses ont beaucoup changé de nos jours. Jadis, les vachers étaient des personnesappréciées et leur salaire était relative-ment élevé, comme le rappelle Burk-hard Eggenberger de Hinterfrost (SG).Les vachers suisses étaient aussi appré-ciés à l’étranger. Et de nos jours? StefanMuntwyler d’Oberriet (SG) trouvequ’en ville, «les gens nous regardent detravers quand on dit qu’on est paysan.C’est moins le cas à la campagne.» EnNouvelle-Zélande, où il se trouvait il y

68 1 2012 · REVUE UFA

AGRICULTEURS SUISSES: ORIGINES ET AVENIRVIE QUOTIDIENNE

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Cela fait 75 ansque le LID jette

des ponts entre laville et la

campagne. Dansnotre série

présentant desagriculteurs de

générationdifférente,

le LID recherchedes perspectives

en 2012 pourl’agriculture suisse

et toute la filièreagro-alimentaire.

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75 ans de communicationentre ville et campagne

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MarkusRediger

JürgRindlisbacher

75 ans de communicationentre ville et campagne

REVUE UFA · 1 2012 69

Les paysans suisses représentent unpourcentage toujours plus faible dela population. Ils sont soumis à lapression croissante du marché et

doivent en permanence répondre à desexigences fluctuantes. Leur survie dé-pend donc de plus en plus de la com-préhension et de la confiance du con-sommateur-citoyen. Ce n’est pasnouveau. C’est en effet la raison quiavait présidé, en 1937, à la création du«Landwirtschaftliche Informationsdienst»,plus connu sous son sigle LID, Informa-tion et Communications agricoles, actifavant tout en Suisse allemande, et aulancement du premier numéro de la«Bauernblatt für die Schweizer Stadt», lagazette paysanne pour la ville suisse.

Bâtisseur de ponts depuis desgénérations Créer la compréhen-sion envers l’agriculture grâce à l’in -formation et à la communication, déve -lopper la confiance et encourager lesren contres entre la ville et la campagne:tels ont été et tels restent la vision etl’objectif du LID. Tout un chacun devrait

comprendre qu’en raison de la richessedes valeurs qu’elle porte, l’agriculturesuisse est un bien commun précieux, ets’engager en tant que consommateur etcitoyen en faveur de son maintien pourles générations futures.

Pour les médias Des discussionsrégulières avec des journalistes mon-trent que le LID est considéré par lesmédias comme un partenaire éprouvéet fiable. En publiant des nouvelles quo-tidiennes, un service de presse et desdossiers, il informe le public de la vie del’agriculture et du secteur agroalimen-taire et lui transmet des connaissancesde base. Les médias reprennent les arti-cles du LID ou s’en servent pour déve-lopper leurs propres sujets. Les journa-listes peuvent se renseigner directementauprès du LID ou consulter les abon-dantes archives de ses publications surl’Internet. Avec sa revue de presse, leLID surveille l’évolution de l’image del’agriculture et du secteur agroalimen-taire dans les médias. Ces diverses pu-blications et toutes les autres informa-tions diffusées par le LID, offertes sousforme d’abonnements, sont égalementtrès utiles aux responsables de l’agricul-ture et de l’agroalimentaire. TheodoraPeter, responsable de la rédaction natio-nale de langue allemande de l’Agencetélégraphique suisse (ATS), considère

LE NOMBRE DE CITADINS ignorant tout des réalités de l’agriculture ne cesse decroître. Il faut donc mettre en œuvre une communication adaptée à leur besoins pour améliorer leur compréhension et renforcer leur confiance. Depuis 75 ans, c’estjustement le travail du LID Information et Communication agricoles.

Un lien entre ville et campagne

LID et AGIR: pour les paysans !• Le LID collabore étroitement avec l’Agence d’information agricole

romande AGIR. Le LID a été fondé en 1937. AGIR a été fondée en1996 à Lausanne suite à la disparition de l’agence d’informationromande CRIA. Elle poursuit des objectifs similaires à ceux du LIDmais en focalisant ses activités en Suisse romande.

• Le LID est une association. Il est chargé d’information et decommunication et soutenu par environ 80 organisations membres de l’agriculture et du secteur agroalimentaire.

• Le LID et AGIR offrent un soutien pratique. Les exploitations etorganisations agricoles peuvent commander auprès du LID et d’AGIRles brochures d’infor mation et le matériel publicitaire dont elles ontbesoin pour leurs activités en relations publiques.

LID, Westst. 10, 3000 Berne 6, � 031 359 59 77, [email protected], www.lid.chAGIR, Av. des Jordils 3, 1006 Lausanne, � 021 613 11 31, www.agirinfo.com

En Suisse allemande, lesfamilles paysannes plantentvolontiers des poteaux informateurs.

Apprendre à la fermepour la vie: l’école à laferme.

VIE QUOTIDIENNE

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VIE QUOTIDIENNE

que le service de presse du LID «est faitavec un grand professionnalisme» et dé-clare que l’on remarque que les sujetssont traités de façon journalistique pardes auteurs indépendants. Pour l’ATS, leservice de presse est source de nom-breuses idées. «Le LID nous aide aussi àdétecter les tendances. Il est crédible,utile et pertinent», affirme Marc Lettau,rédacteur au quotidien bernois «DerBund». Son confrère de l’autre quoti-dien bernois «Berner Zeitung», NiklausBernhard, pense quant à lui que la télé-vision alémanique (notamment l’émis-

sion «10 vor 10»), diffuse de nombreuxsujets sur l’agriculture visiblement reprisdu LID ou inspirés par lui. Il expliqueque le LID fournit littéralement le scé-nario d’émissions de télé.

Pour les écoles Très tôt déjà, auLID, on a su que le contenu écrit du ser-vice de presse ne suffirait pas et qu’ilfaudrait recourir à tous les autresmoyens modernes des relations pu-bliques, comme l’écrivait en substanceOskar Howald, premier président duLID, dans l’«Agrapolitische Revue», àl’occasion des 25 ans de l’organisation,

en 1962. Ce principe est toujours vala-ble 50 ans après. C’est ainsi que ces 15dernières années, le LID s’est adressétoujours plus précisément au groupe-ci-ble des écoles. Transmettre aux enfantset aux adolescents des connaissances debase sur la ferme et leur permettre d’yexpérimenter la vie quotidienne despaysans est pour le LID une activitéaussi essentielle que permanente. LeLID est donc fortement impliqué dans leprojet d’École à la Ferme. En publiantun catalogue de moyens d’enseigne-ment, en participant à des salons de laformation et en publiant ses propressupports didactiques, il facilite l’accèsdes enseignants aux thèmes de l’agricul-ture et de l’alimentation. Pour les consommateurs Lors -qu’il s’agit de s’adresser au consomma-teur et de développer les relations qu’ilentretient avec l’agriculture et l’agroali-mentaire, le LID utilise pour son travailde relations publiques la presque tota-lité des instruments de communicationcourants. Sites web, page sur Facebook,mini-brochures, visites d’étable, po-teaux informateurs, participation auxfoires et expositions reflètent la richessedu répertoire à disposition. Le LID uti-lise nombre de ces outils dans lecontexte de sa collaboration active à lacampagne d’image «Proches de vous.Les paysans suisses.» de l’Union suissedes paysans. Tout est mis en oeuvre«pour donner à nos concitoyens desvilles la possibilité de s’informer en di-rect du travail des paysans et de leurs or-ganisations», comme on pouvait le liredans le premier numéro de la «Bauern-blatt» en 1937. Et cela restera toujoursvalable demain! �

Auteurs Markus Rediger, gérant, Jürg Rindlisbacher, chef de projet RP.LID Information et Communicationagricoles, Weststrasse 10, 3000 Berne 6

Auxiliaires et propositions de projetspour l’information et les relationspubliques sur www.lid.ch ou www.agriculture.ch ou www.agirinfo.com

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 12

Le programme d’anniversaire LID.75 en 2012Série d’articles «De paysan à paysan: Dialogue intergénérationnel dans l’agriculture»,chaque mois dans le service de presse et dans la Revue UFA 1 à 12/2012

Concours avec tirage au sort d’articles «Edelweiss» dans la Revue UFA 1-12/2012Dossier 75 ans du LID, janvier (suite à la page 67).

Opération «Pépinière», planter 75 arbres fruitiers avec des classes, de janvier à mars

Exposition RP «Innovation», toute l’année à l’occasion de manifestations et dans lesécoles d’agriculture

Set didactique «Les RP à la ferme», à partir de juin

Événement pour la presse «Du porc à la côtelette», fin août

AD anniversaire du LID, mercredi 17 octobre, Olma St-Gall

Concours «À la découverte du LID», janvier à septembre

Série d’opercules de crème à café «Qu’est-ce que c’est?», Cremo, premier semestre 2012

Des échos «Je viens de recevoir la dernièreédition des Dossiers du LID. Un grandmerci pour le bon, l’important etl’intéressant travail d’information quevous fournissez. J’apprécie beaucoupvotre publication.»Irmgard Bühler, collaboratrice scientifiqueauprès du PDC Suisse, Berne

«Les mini-brochures sont vraimentsuper! Je me réjouis de les offrir. Vousavez vraiment fait du bon boulot!»Ruth Osterwalder, Aadorf (TG)

«Merci d’avoir participé à notremanifestation et merci pour votrecompte-rendu et la photo avec MmeSommaruga. Ça m’a fait grand plaisir.»Christine Gerber, paysanne, Dettligen (BE)

«J’ai appris l’existence du LID Infor -mation et Communication agricoles à l’OLMA et j’ai été convaincue! C’estavec plaisir que je vous commandequelques exemplaires de vos brochurespour mon travail de conseil nutri -tionnel et pour l’enseignement auxcours de formation pour adulte oupersonnalisé.» Angela Zwisler, diététicienne diplômée,Schaffhouse

«Un grand merci pour le très bon et très complet dossier publié par le LID à l’occasion de notre jubilé.»Stefan Felder, Swissgenetics, Zollikofen (BE).

Action conjointe duLID et de Cremo

sur les couvercles decrèmes à café.

LID: Pour une agricul-ture qui suscite la

curiosité et l’enthousiasme.

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Page 71: Revue UFA 01/2012

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Qu’est-ce quec’est?

L’Association des amis des an-ciennes machines agricoles de laSuisse (FAL) est une organisationfaîtière regroupant neuf sections ré-

gionales (Zurich-Schaffhouse, Suisseorientale, Linth, Suisse centrale, Argo-vie, Nord-ouest de la Suisse, Berne,Suisse romande, Tessin), et l’Agro-Mo-dell-Club (AMC/club de modélismeagricole). Elle compte plus de 4000membres et édite quatre fois par an larevue «alteLandtechnik», qui contientdes contributions en allemand, françaiset italien. On peut y souscrire un abon-nement sans être membre de l’associa-tion. Les activités proprement dites se

déroulent au sein des sections, quipoursuivent les objectifs suivants:• La conservation, la restauration et la

mise en service de l’ancienne tech-nique agricole.

• L’organisation d'expositions et de dé-monstrations, coopération lors de ma-nifestations historiques.

• L’organisation de cours de perfection-nement, visites de musées et de sor-ties ayant un intérêt technique.

• La collaboration avec les groupes d'in-térêt similaires.

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Une exposition spécialepré sente en outre desartisans traditionnels quitravaillent quotidienne-ment, à tour de rôle,dans un atelier ouvert,On peut jeter un coupd’œil par-dessus leurépaule et acheter le produit de leurtravail. Le musée est ouvert du mardi ausamedi, de 10 h à 17 h. Prix d’entrée:adultes 7 fr.; écoliers, apprentis et AVS 6 fr.; enfants jusqu’à 16 ans, 3 fr. Tarifsspéciaux pour groupes. Visite gratuitetous les premiers dimanches du mois à14 h.

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Page 77: Revue UFA 01/2012

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Préparer une pâte levée avec les ingré-dients et en tapisser le fond et le bordd’une plaque à gâteau circulaire (Ø28cm). Laisser reposer 15 minutes. Pi-quer le fond avec une fourchette. Mé-langer tous les ingrédients pour la farceet répartir celle-ci sur la pâte. Badigeon-ner le bord avec le mélange jauned’œuf/huile. Cuire pendant environ25 minutes au four préchauffé à220°C. Peut être servi à différentsmoments, avec une salade.

Purée de choux- raves jaunes 6 grosses pommes-de-terre1 gros chou-rave jaune crèmesel, poivre, noix de muscade

Laver, peler et couper le chou-rave endés. Mettre celui-ci dans de l’eau bouil-lante et laisser mijoter. Peler et couperles pommes-de-terre en dés, les ajouterau chou-rave. Cuire jusqu’à ce que leslégumes soient tendres. Egoutter et ré-duire en purée avec le broyeur depommes-de-terre. Ajouter de la crème

et assaisonner. Servir avecdu lard ou une sau-cisse fumés et unebonne salade. �

JURA BERNOIS Thérèse Sommer des Reussiles est célèbre en Suisseromande grâce à l’émission culinaire «Dîner à la ferme», dans la quellequatre paysannes et trois paysans mesurent leurs talents culinaires. Thérèse et Pierre Sommer se souviennent de leurs racines jurassiennespour la Revue UFA et y présentent des plats de la région et de famille.

Bonne cuisine hivernale

Autrefois les choux-raves jaunespermettaient de surmonter

les périodes de crise. Aujourd’hui cette ancienneespèce est de nouveau à la

mode. La recette provient de lamère de Pierre Sommer.

REVUE UFA · 1 2012 77

Pour son émission«Dîner à la ferme» latélévision Suisse ro -mande a choisi lescandidats en fonctionde leur attachementaux événements folk -loriques. C‘est ainsique Thérèse Sommer aété élue, alors qu’ellevendait de la glace dela ferme avec son mari,Pierre, à la foire deChaindon. Depuis aumoins trois sièclescette foire se déroule àReconvillier le premierlundi de septembre etattire des milliers devisiteurs. La série culi -naire des paysannesromandes a été unsuccès (voir www.tsr.ch/emissions/diner-ferme/), égalementpour Thérèse Sommer,dont la demande deglace de la ferme et devacherins glacés adoublé depuis.

Thérèseet PierreSommer.

«Dîner à la ferme» avec Thérèse Sommer(4ème depuis la g.). Photo: Radio Télévision Suisse

Le totché s’avère savoureux. Photo: Radio Télévision Suisse

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Page 78: Revue UFA 01/2012

EdithBeckmann

78 1 2012 · REVUE UFA

CÔTE JARDINVIE QUOTIDIENNE

Qu’est-ce qui a bien poussé l’anpassé et que veut-on absolumenttenter cette fois-ci? Lors deslongues soirées, il y a du temps pour

étudier les catalogues de semis et les of-fres internet. Lors du choix de la variété,veillez à une indication telle que «ro-buste» ou «résistant».

Quels sachets de graines sont encoredisponibles? Il vaut la peine de trier les

Les soucis sur les platebandes de légumes

régénèrent le sol et attirent les papillons tel

le grand nacré.Photo: Dieter Haugk/pixelio

pochettes en stock, sinon l’économieest mauvaise! Un test de germination lepermet. Répandez quelques petitesgraines sur une assiette avec du papierménage humide et laissez les germer àtempérature ambiante. Si moins de lamoitié des graines bourgeonnent, cesgraines sont inutilisables.

Bon à savoir Pour une famille de 4personnes comptez env. 100m2 de jar-din potager. Cela correspond aussi à unengagement d’env. 100 heures de tra-vail. Il faut veiller à des récoltes éche-lonnées, à des légumes stockables et fa-voriser les variétés prévues pourcongeler.

Les platebandes d’un mètre de largese cultivent plus facilement que cellesde 120cm. Pour les allées, 30cm delarge sont conseillés. Les dalles sont pra-tiques: elles offrent un accès propre encas de pluie, emmagasinent la chaleur etévitent le sarclage dans les allées.

Pêle-mêle gagnant Pour le plande culture il faut respecter le roulemententre légumes à fruits, à feuilles et à ra-cine. La réalisation est plus facile avecdes cultures mélangées qui se soutien-nent mutuellement en cas de croissancesaine sur la même platebande.

Ainsi les carottes repoussent lesteignes du poireau, les poireaux lesmouches de la carotte. La salade pom-mée et à tondre entre les choux permetde lutter contre les altises. Les tomatesprotègent de la mouche du chou. L’ail etles oignons protègent les fraises des ma-ladies fongiques et des tarsonèmes dufraisier. Les soucis et les tagètes ne doi-vent pas manquer: ils régénèrent le solet le fertilisent. Lors de la planification

pensez aussi au côté pratique: placez leslégumes nécessitant peu de travailcomme choux, salade pommée ou to-mates au milieu de la platebande. Et lesharicots nains se récoltent plus facile-ment au bord des platebandes et les ca-rottes, radis et raifort s’y isolent plus fa-cilement. �

Jardinage futéPREPARER le plan de culture déjà en janvier? Si, si, cela envaut la peine pour cultiver ses propres légumes et salades. Un bon choix et quelques trucs réduisent le travail au jardin potager et fournissent un divertissement intéressant, avec des herbes aromatiques et des fleurs.

Auteure  Edith Beck mann, journaliste libre de Frauenfeld (TG),journaliste passionnée ayant des racines dans l’agriculture.

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Pêle-mêle organisé avec céleri en branches, concombres etharicots nains encadrés de fleurs. Photo: CMA

Petites astuces pour lejardin potager et d’agrément• Jusqu’à fin février, coupez vignes,

kiwis, arbres fruitiers et arbustesquand il fait doux, mais pas lesarbustes d’ornement fleurissant auprintemps.

• Contrôler les plantes en pot et d’ap -parte ment quant aux attaques deravageurs, ôtez-en les parties mortes.Dans les jardins d’hiver frais arrosez desorte que la motte ne sèche pas.

• Posez le terreau de semis dans un lieu tempéré: dès fin janvier il esttemps de semer géraniums, pétunias,impatiences et ricins. Recouvrez les pots de film alimentaire pour unehumidité constante jusqu’à lapremière verdure.

• Il est aussi temps de semer persil,ciboulette et rucola sur les rebords de fenêtres.

• Y a-t-il encore quelques oignons à replanter? En pot avec de la terre, ils remplacent fraîchement laciboulette.

Jardin potager bariolé: les fleurs mettent bien en scène les plate-bandes de salades et les arbustes à baies en arrière-plan. Photo: CMA

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Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 Berne

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs à

d’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, MatthiasRoggli, Gaël Monnerat,rédacteurs; Anne-Marie Trümpi,assist..

Rédaction romandefenaco, c.p., 1070 PuidouxTél. 079 408 73 61Fax 021 946 02 22le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, MartinaBernet, Alex Reimann

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Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 WinterthourMartina Bernet, responsable de l’agence; Hans Peter Kurzen, Directeur de publication

TirageAbonnements membres 75’580en allemand 62’307en français 13’273(contrôlé REMP/FRP en 09)Nombre d’exemplaires 78’327

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

PrepressNatalie Schmid, Stephan RüeggAMW, Winterthour;Mattenbach SA, Winterthour

ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.

PapierImprimé sur du papier Leipa 60 g/m2 avec certificat FSC- et PEFC.

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Du grain au painLes Suisses consomment50kg de pain par année,même si le pain devientde plus en plus unaliment d’accompagne-ment plutôt qu’un platprincipal.

3-3-3, c’est fini Ces dernières années, ladurée de gestation destruies a légèrementaugmenté en Suisse. Ils’ensuit des changementsau niveau de la gestion dusevrage.

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Page 80: Revue UFA 01/2012

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