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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 11 / 2012 La nécessité d’une technique innovante Page 28 La responsabilité doit être définie Page 12 Lutte contre le ver fil de fer Page 44 Kystes: hormones ou écrasement? Page 74

Revue UFA 11/2012

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Revue UFA 11/2012

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 11 / 2012

La nécessité d’unetechnique innovantePage 28

La responsabilitédoit être définiePage 12

Lutte contre le verfil de ferPage 44

Kystes: hormonesou écrasement?Page 74

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30

22

62

76

EDITORIAL

L’agriculture suisse a besoin d’une technique innovante Interview avec le président de l’ASMA 28

Brèves 25A l’aise dans tous les sols: la combinaison de semis Horsch 30Du flair pour les animaux et la technique 32La faucheuse frontale Lely «Splendimo 300 FS» en test pratique 34Sûr par tous les temps 37Nouveautés produits 38

Sous-produits dans les aliments mélangés Une solution durable 88

Page Bio: peut-on se passer des minéraux? 64UFA actuel: les pages de l’éleveur 65Brèves: affouragement par phases à l’aide de moyens simples 69Avenir de l’élevage porcin 70Porcelets: différencier les diverses formes de diarrhée 72Kystes: recourir aux traitements hormonaux ou les presser? 74Ration pour vaches laitières: calculée, mélangée, consommée? 76Une vache, deux types d’appréciation 78EuroTier: tendance aux solutions intégrées 80Efficacité du fourrage dans l’engraissement bovin 84Contrôle de la buvée chez les jeunes chevreaux 86

Fertilisation des grandes cultures en bioFiche technique avec les indications importantes 49

Brèves 41Hiverner correctement le pulvérisateur 42Les vers fils de fer sont des ravageurs coriaces 44Les variétés de blé suisse sont très performantes 47Chlothiadine: un processus d’homologation adapté 58Mycotoxines: la situation reste tendue! 62

Accent sur les nouvelles énergiesfenaco et AgroCleanTech 4

Communications du Conseil d’administration de fenaco 4Du produit aux prestations 8

Polyvalent La combinaison de semis Horsch«Pronto KR6» peut être utilisée dansde nombreux types de sol et divers lits de semence.

Tout un fromage En raison de la prime de fabrication, en 2011, le lait suisse a parfois été meilleur marché que dans l’UE.

Mycotoxines Le groupe de travail «sécurité desdenrées alimentaires» a tiré un bilandu monitoring des myco-toxines pour les céréales.

Tout consommé? Les vaches sélectionnent le fourrage.La technique de mélange et une partde MS élevée influencent la consommation.

REVUE UFA · 11 2012 3

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

Dans le domaine de la technique agricole,la tendance àl’innovation est trèsforte, comme ledémontrent lesexpositions. Photo: Agritechnica

[email protected]

RomanEngeler

SOMMAIRE

Avoir le regard tourné vers l’avenir – apprendre de l’histoire10 ans d’archives d’histoire rurale 18

Brèves 11Une communauté d’exploitation dynamique à Epagny 12Bien planifier pour bien construire 15Une prime de fabrication dévoyée 22

Les femmes dans l’agricultureRapport social de l’Office fédéral de l’Agriculture 92

Brèves 90Recettes d’Astrid Bründler 95Nostalgie et antiquités 96Ruée sur les bêches! 101Dialogue entre les générations: les Gähwiler père et fils 102

Lorsqu’il s’agit de garantir laproduction de denrées alimentaires,la technique agricole joue un rôlecentral, et ce depuis toujours. Aucours des dernières décennies, lamécanisation a contribué à uneaugmentation inégalée de laproductivité, qui explique pourbeaucoup le bien-être actuel d’unegrande partie de la populationmondiale.

De nombreux exemples attestent decette amélioration de la productivi-té. Alors qu’en 1950 une exploita-tion spécialisée devait encoreinvestir 180 heures de travail pourcultiver un hectare de céréales etparvenir à une récolte de 25 dt, 60ans plus tard, il faut moins de 15heures pour produire la mêmequantité. Parallèlement à cela, lesémissions polluantes ont égalementbaissé. Il suffit de penser auxnormes d’échappement obligatoiresaujourd’hui. Un tracteur sortid’usine en 2000 et doté d’unepuissance de 70 CV émet autant departicules fines que 56 tracteurs demême puissance construits en 2012.

Les fabricants de technique agricolecontinueront à faire face à de telsdéfis à l’avenir. Les ingénieurss’efforceront de développer dessolutions techniques innovantes.Dans cette optique, l’échangetechnique entre les fabricants, lecommerce de machines et lesagriculteurs est plus nécessaire quejamais. Un tel échange s’effectuepar exemple dans le cadre d’exposi-tions telles que l’Agrama.

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VERWALTUNG FENACOCONSEIL D’ADMINISTRATION

AnitaSchwegler

Succession Werner Beyer se reti-rera du poste de chef de la Division«Finances et services» au 31 décembre2013.

Afin d’assurer une bonne transition,le Conseil d’administration de fenacoa déjà réglé les questions liées à la suc-cession de Werner Beyer.

C’est Daniel Zurlinden, actuel chefdu Département Informatique et logistique, qui prendra la successionde Werner Beyer au premier janvier2014.

Ramseier Suisse SA Les installa-tions servant à la fabrication des arômeset des concentrés des sites de Sursee etHitzkirch datent d’il y a trente ans et seront remplacés par une installationcentrale à Sursee. La rénovation des infrastructures dans le domaine de la fabrication des concentrés pour jus defruits permettra de porter la capacité des installations à 35000 litres/heure(contre 30000 aujourd’hui), d’augmen-ter massivement l’efficacité énergétiqueet de réaliser des économies de coût.

ACTUALITÉ

L’agriculture fournit aujourd’huid’ores et déjà une contribution importante à l’approvisionnementénergétique et à la protection du

climat. Ainsi, env. 40GWh de courantsont déjà produits à partir de sources re-nouvelables, comme le montre une

tricité dans des installations photo -voltaïques ou éoliennes a égalementfortement augmenté au cours des 10dernières années, même si cela ne re-présente que 5% (solaire), respective-ment 2% (éoliennes) de la productionissue de la biomasse.

L’étude menée par ACT sur le poten-tiel des mesures de protection du climatet les énergies renouvelables montreque l’agriculture pourrait produire enplus, d’ici 2030, 2100GWh/an d’élec-tricité ainsi que 1300GWh/an de cha-leur. Le principal potentiel utilisableproviendrait de l’énergie solaire, suiviepar la biomasse, le vent, le bois et lagéothermie. En outre, c’est dans le do-maine de l’efficience énergétique queles plus grandes économies d’énergieseraient possibles, en assainissant lesbâtiments. Des mesures comme la récu-pération de la chaleur des installationsréfrigérantes pour le lait par exemplepourraient s’avérer intéressantes.

FENACO ET AGROCLEANTECH fenaco s’engage dans le secteur de

l’énergie et de l’environnement. En partenariat avec AgroCleanTech,

fenaco désire augmenter la valeur ajoutée au sein de l’agriculture dans

le domaine énergétique.

Nouvelles énergies en point de mire

4 11 2012 · REVUE UFA

étude effectuée par AgroCleanTech(ATC). La majeure partie de cette éner-gie produite par l’agriculture provientde l’utilisation de la biomasse, que cesoit par fermentation dans des installa-tions de biogaz agricoles ou par la com-bustion du bois. La production d’élec-

WernerBeyer part àla retraite...

... et DanielZurlindenprendra sasuccession.

La rentabilité de laproduction énergétique

alternative constitueun défi.

Photo: landpixel.eu

FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

L’entrée en fonction des nouvellesinstallations est agendée pour la sai-son de production 2014.

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 11 2012 5

Des chances pour l’agricultureCette étude met en exergue les oppor-tunités pour les exploitations agricoles.De nombreux agriculteurs sont prêts àse lancer et veulent tirer parti de ce po-tentiel du marché et s’impliquer dans lesconditions cadre légales.

C’est dans ce sens qu’AgroCleanTechveut épauler les agriculteurs. ACT a notamment développé une check-list

énergétique et climatique permettantd’évaluer systématiquement le poten-tiel des exploitations agricoles. Cettecheck-list montre quelles sont les me-sures judicieuses pour les exploitationsindividuelles en matière de productiond’énergie, efficience énergétique et pro-tection du climat. Le but d’ACT est depromouvoir cette nouvelle vague éner-gétique sur un large front, en faveur desexploitations agricoles. Pour atteindrerapidement cet objectif, AgroCleanTechcollabore étroitement avec des parte-naires issus des milieux agricoles etpara-agricoles. ACT est une société sim-ple fondée fin 2011 par l’Union suissedes paysans, Ökostrom Schweiz, ErnstBasler + Partner AG ainsi qu’Agridea.Depuis août 2012, fenaco et AgroClean-Tech collaborent également dans le ca-dre d’un partenariat stratégique.

Efficience énergétique fenacoest une entreprise forte et bien établiedans le secteur agricole. Conjointementavec AgroCleanTech, elle vise à soutenirles efforts de l’agriculture dans le do-maine des énergies renouvelables, del’efficience énergétique et de la protec-

«Léman fruits» tourne à plein régimeLa campagne de l’année dernière a été marquée par des

rendements records, pour les pommes et les poires également. La récolte de cette année sera transformée au sein du nouveau centre de prestations de fenaco à

Perroy au bord du Lac Léman. Les rendements s’annoncent moyens. Les pommes seront triéeset emballées dans la nouvelle halle de transformation. Les installations de froid sont

nouvelles elles aussi et donc techniquement au top.

Les agriculteurs disposent de nom-breuses alternatives pour produire del’énergie, comme des installations debiogaz ou des panneaux photovol-taïques. Actuellement, il est difficile deréaliser des installations économique-ment rentables. Le soutien étatiquedans le cadre de la RPC (rétribution auprix coûtant du courant injecté) estplafonné et la liste d’attente estlongue. Il est nécessaire de créer àmoyen terme des conditions-cadresadaptées permettant une utilisationrentable des énergies alternatives. AgroCleanTech soutient les agricul-teurs dans les domaines des énergiesrenouvelables et de l’efficacité éner -gétique. Cette plate-forme de l’USP,d’Agridea, d’Oeko strom Schweiz et deErnst Blaser+Partner souhaite contri -buer, à travers des conseils tech-niques, des idées de projet intéres-santes et des partenaires compétents,à ce que les énergies renou ve lables,l’efficacité énergétique et la protec-tion du climat parviennent à s’imposerdans le secteur agricole. Le groupefenaco-LANDI dispose d’excellentesstructures et d’une pré cieuse expé-rience pour lancer directe ment dans lapratique de nouveaux projets dans ledomaine énergétique, en collabora-tion avec AgroCleanTech et lesagriculteurs concernés. C’est pourquoifenaco est impliquée en tant quepartenaire stratégique d’AgroClean-Tech depuis août 2012. A leurs débuts, les coopératives agri -coles commercialisaient de l’avoine,puis, à la fin des années 1950, descarburants et des combustibles. Ennotre qualité de groupe fenaco-LANDI, dans le domaine de l’énergie,nous devons à nouveau être au servicedes futures générations d’agriculteursde l’ère «post-mazout».

Josef SommerMembre de la Direction de fenaco

Suite à la page 6

FENACOACTUALITÉ

acquérir un précieux savoir-faire et l’uti-liser à bon escient dans l’agriculture.

Le groupe fenaco-LANDI, avec sesstructures décentralisées et sa situationéconomique saine, est prédestiné, auxcôtés d’AgroCleanTech, pour offrir denouveaux secteurs d’activité aux agri-culteurs et augmenter la valeur ajoutéerégionale dans le domaine de l’énergie.fenaco accorde une très grande impor-tance à ce que les énergies renouvela-bles soient soutenues selon des critèreséconomiques. Cela est valable pour lesinstallations de biogaz, mais égalementet surtout pour les installations photo-voltaïques. Il en résulte des solutionséconomiques, efficaces et durables, quis’inscrivent dans la durée, ce qui tientfortement à cœur à fenaco.

Du fait des ressources pétrolières li-mitées, du changement climatique, del’épuisement des ressources naturelles,de la pollution environnementale et dela prise de conscience accrue desconsommateurs, les secteurs des éner-gies renouvelables, de l’efficience éner-gétique et de la durabilité gagnent enimportance. Le groupe fenaco-LANDIest confronté à ces sujets à tous les ni-veaux de son organisation. C’est pour-quoi des mesures en faveur de l’effi-cience énergétique, de la durabilité ou

tion du climat. Sur la base des projetsqu’elle a déjà réalisés, fenaco dispose deprécieuses expériences dans le secteurénergétique, comme par exemple laréalisation des installations de biogazSwissFarmerPower à Inwil (LU) et à Bät-terkinden (BE). En 2011 et 2012, despanneaux solaires ont été installés surune surface de toiture de 21000m2

au total, ce qui correspond à une production énergétique d’environ950000kWh par année. Des installa-tions photovoltaïques ont notammentété réalisées sur les toitures de ErnstSutter AG (Bazenheid, SG), de Landor(Auhafen, BL), de la LANDI Reba(Aesch, BL) et de Volg Konsuwaren AG(Winterthour, ZH).

Par ailleurs, par le biais de sa sociétéfille Agrola, fenaco distribue égalementdu bioéthanol E85 produit à partir dedéchets de l’industrie du papier. Despellets de bois sont vendus dans les ca-naux LANDI et Agrola.

Résumé Avec pour objectif d’aug-menter la valeur ajoutée réalisée dansl’agriculture, fenaco s’engage fortementdans les domaines de l’efficience éner-gétique et des énergies renouvelables.Aux yeux de fenaco, AgroCleanTechconstitue donc un partenaire idéal pour

Auteure Anita Schwegler, Bachelor ofScience (BSc) en génie environnementalavec spécialisation dans les matièrespremières et les énergies renouvelables,dirige à Sursee le secteur «Energie etenvironnement» de fenaco.

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AgroCleanTech rassemble savoir-faire,expérience et pensée en réseau dansle secteur des énergies renouvelables.Etaient présents à la conférence depresse commune: Stefan Mutzner(Ökostrom), Martin Rufer (Union despaysans), Ulrich Ryser (Agridea),Hans-Christian Angele (Ernst Basler&Partner) ainsi qu’Anita Schwegler etUrs Vollmer de fenaco . (depuis la g.)

Dans le domaine du biogaz lesagriculteurs disposent aujourd’hui

d’un important savoir-faire.

des énergies renouvelables sont inté-grées à l’ensemble des entreprises dugroupe. �

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Travail du sol «Vogel&Noot»Dans le cadre d’un Roadshow, SercoLandtechnik a lancé en août la saison devente pour la tech nique de travail du solde Vogel&Noot. Cette campagnepublicitaire était d’ail leurs nécessaireselon Werner Berger. Ce dernierexplique en effet que si les clientsconnaissent les charrues Vogel&Noot, lereste de l’assor timent de la marque, quiest très vaste et bien adapté auxconditions suisses, reste encore tropméconnu. «Ce Roadshow a suscité unécho positif, les agriculteurs ont étéétonné de voir que Vogel&Not disposed’une très large palette de produits».

Au sein du groupe fenaco-LANDI,Serco Landtechnik SA constitue lecentre de compétence pour la tech-nique agricole. Cette entreprise a

été créée il y a trois ans suite à la reprisede l’entreprise Serco par fenaco. La col-laboration avec les agents de machinesagricoles de Serco Landtechnik SA ainsiqu’avec des agents privés a pour objectifde permettre à l’entreprise de mettresur pied un réseau aussi étoffé que pos-sible, de manière à ce que les machinespuissent être constamment utilisées aumaximum de leurs capacités. Werner

Berger, directeur de Serco Landtechniket responsable du secteur Techniqueagricole de fenaco, attache une impor-tance particulière à ce dernier point.«Aujourd’hui, il ne s’agit plus unique-ment de vendre. Les prestations qui ysont associées sont presque devenuesplus importantes». C’est d’autant plusvrai pour les machines spéciales. Maisquelles sont donc ces prestations? PourW. Berger, cela commence par l’entre-tien normal, en passant par la révisiontotale pour finir avec ce que l’on appellele «Contracting», où se pose alors laquestion de savoir à qui la machine ap-partient finalement.

Deux clients stratégiques SercoLandtechnik SA est clairement focaliséesur la clientèle agricole. «Nous avonsdeux clients stratégiques: l’agriculteurd’une part et l’entrepreneur en travauxagricoles d’autre part», explique WernerBerger. Le directeur de Serco Landtech-nik SA se demande également quelledoit être la densité du réseau de distri-bution. «Selon le type de produit ou demachine, la réponse à cette questionpeut être assez différente». Une simplemachine de récolte de fourrage impli-querait en effet un savoir-faire tech-nique différent que pour un tracteur ouune machine de récolte complexe, dontun quart de la valeur est aujourd’hui ba-sée sur celle des composantes informa-tiques. «Nous attachons beaucoupd’importance à ce que nos partenairesde distribution aient une très grande af-finité avec la marque Claas», souligne W.Berger. «A long terme cet engagementdoit avoir des conséquences positivespour les deux parties – comme c’est pré-cisément le cas de tout partenariat».

EN TANT QU’IMPORTATRICE DE LA MARQUE DE RENOMMÉE MONDIALE «CLAAS» ainsi que d’autres machines agricoles et engins spéciaux, Serco Landtechnik

SA propose un assortiment complet en faveur d’une agriculture professionnelle. Outre la

vente de machines à proprement parler, aujourd’hui, l’accent est surtout mis sur les

prestations offertes aux clients, explique Werner Berger, directeur de Serco Landtechnik.

Du produit au service

8 11 2012 · REVUE UFA

Le responsable du secteur Techniqueagricole de fenaco estime que le réseaude distribution peut encore être amé-lioré sur certains points. «En ce quiconcerne les grosses machines de ré-colte et les machines pour la productionfourragère, nous sommes globalementbien équipés. Au niveau de la vente destracteurs et dans certaines régions deSuisse alémanique, nous désirons toute-fois devenir encore meilleurs».

Umatec a le vent en poupe Cesdernières années, les ateliers UMATEC,qui sont propriété de fenaco, ont connud’importants changements. «Dans nosateliers, nous avons changé de marquepour passer à la marque Claas». PourWerner Berger, il était d’emblée évidentque ces changements ne se feraient passans quelques frictions. «Nous ensommes désormais à la phase de conso-lidation et nous nous trouvons sur labonne voie». Werner Berger reconnaîttoutefois qu’en ce qui concerne le nom-

ACTUALITÉ

Serco Landtechnik à l’AgramaSerco Landtechnik SA sera présente àl’Agrama avec un stand d’un tout nouveaugenre. Au centre de ce dernier, les visiteursbénéficieront d’un aperçu de plusieursmachines Claas. Les tracteurs des gammes «Axion 900» et «Arion 600/500» seront ainsi présentés pour la première fois àl’Agrama. Une «Lexion 670», représentante de la dernière générationde moissonneuses-batteuses, sera également présentée. Une sorte depavillon abordera la question complexe du «Precision farming», englobéchez Claas sous le terme «EASY» (Efficient Agricultural Systems). A titrede surprise, une étude de projet futuriste y sera présentée.

Via le «Smarttrac», Trioliet présentera également une mélangeuseautomotrice (photo ci-dessous) parfaitement adaptée aux conditionssuisses. A titre de fabrication maison, Serco Landtechnik présentera ungros modèle de la remorque doseuse «Jumbolino» ainsi qu’uneépandeuse Gilibert dotée d’un essieu tandem. Cette épandeuse estissue de suggestions émanant de notre pays.

stand 2.2, halle A002

FENACO

AUF EIN WORTEN UN MOT

différent de celui du reste de la tech-nique agricole», précise le directeur deSerco Landtechnik SA. Outre les mélan-geuses de toute taille, dans les exploita-tions laitières professionnelles, onconstate une tendance accrue aux sys-tèmes d’affouragement automatiques.Trioliet dispose d’un tel concept via son«Triomatic», la première installation dece genre devant voir le jour tout pro-chainement en Suisse.

Perspectives L’année prochaine,Claas fêtera un double anniversaire: l’en-treprise qui a été fondée en 1913 aura100 ans et 2013 marquera également les10 ans de la production et de la com-mercialisation des tracteurs Claas, suiteà la reprise du segment Tracteurs de Re-nault. «En 2013, Claas lancera une foulede nouveautés», confie Werner Berger.

Pour ce qui est du commerce de ma-chines agricoles en Suisse, Werner Ber-ger se montre clair: «Il faut s’attendre àde nouveaux changements». Ainsi, se-lon lui, les exigences des fournisseursmais également des clients envers lespartenaires de service auront tendanceà augmenter. «Pour l’importateur, le faitde pouvoir disposer d’un portefeuille deproduits exclusifs auprès d’un agent de-viendra encore plus important», préciseWerner Berger. Selon lui, les fabricantsde machines agricoles ont connu plus dechangements au cours des deux der-nières décennies que durant les 200 an-nées passées, ce qui l’amène à penser«que cela se traduira tôt ou tard égale-ment par des changements pour la dis-tribution et les agents individuels». �

REVUE UFA · 11 2012 9

bre d’unités commercialisées, à savoirpour les tracteurs, les ventes n’attei-gnent pas encore partout les chiffres es-comptés. Mais ce dernier d’ajouter: «Cequi a paru dramatique dans un premiertemps s’est dans certains cas avéré êtreune réelle chance». Dans divers sites,des collaborateurs jeunes et très moti-vés ont en effet profité de l’occasion etont pris des responsabilités. Mécanisation d’intérieur Avec la

technique d’affouragement de Trioliet,Serco Landtechnik est également activedans la mécanisation d’étable.«Il s’agit là d’un domained’activité entièrement

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

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ACTUALITÉ

Werner Berger: «le marché suisse dela machine agricole subira d’autres

changements».

Le processus d’innova-tion va se poursuivre. Al’occasion de l’année ducentenaire, en 2013,Claas lancera un feud’artifice de nouveau-tés.

L’Agrama, le rendez-vous incontour-nable de tous les acteurs économiquesde la technique agricole suisse,constitue l’occasion idéale pourréaffirmer la mission du groupe fenacoen la matière. La nécessité pourl’agriculteur de disposer de machineset de services d’une qualité et d’unefiabilité à toute épreuve n’est plus àdémontrer. Il en va de la survie desexploitations agricoles, qui passe parune améliora tion constante de laproductivité. La mission du groupe fenaco consisteà soutenir les agriculteurs dans ledéveloppement économique de leursentreprises. Notre département«Technique agricole» participepleinement à la réalisation de cetobjectif stratégique en fournissant unetechnique de pointe pour la produc -tion agricole. Pour réaliser cettemission, nous disposons de différentsmoyens. D’une part, Serco Landtech-nik SA remplit la fonction de distribu-teur exclusif du programme «Claas»ainsi que d’autres machines agricoleset spécialités de marques renommées.D’autre part, un réseau performantd’agents privés et nos ateliersrégionaux UMATEC assurent aveccompétence la distribution et leservice après-vente de notre program-me. En tant que partenaire de référencedes agriculteurs suisses, nous voulonsnous positionner à long terme sur lemarché suisse avec nos produitsleaders en machines agricoles ainsique nos prestations de services. Nouspoursuivons une stratégie de croissan-ce. Nous attachons également la plusgrande importance à la formationcontinue de nos collaborateurs à unehaute compétence technique. Nousvoulons poursuivre la modernisationde nos infrastructures.

Dominique RomanensMembre de la direction de fenaco

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culture vaudoise ainsi que des scé-narios de futurs possibles. Il com-porte aussi le film «Agriculteur mal-gré tout» qui a permis d’aller à larencontre des agriculteurs sur leursexploitations. Enfin, le projet com-prend une exposition virtuelle etdes tables rondes itinérantes dans lecanton qui permettent de valorisercette démarche auprès du public et de susciter le débat autour du fu-tur de l’agriculture. Sur le sitewww.vaud2030.ch, les internautespeuvent cliquer sur les diversesquestions à se poser préalablementavant d’opter pour les scénariosproposés qui présentent les don-nées cadres qui en découlent.

Rapport de baseLe dernier rapport de base contientles résultats du dépouillement cen-tralisé des données comptables desexploitations agricoles et expose lasituation économique de l’agricul-ture. Cette publication peut être téléchargée gratuitement depuiswww.rapportdebase.ch. La versionimprimée coûte 40 francs plus fraisde port.

Un nouveauprésidentchez AgrideaLorenz Koller(photo), président

du gouvernement appenzellois etchef du département cantonal del’agriculture et des forêts, a étéporté à la présidence d’Agridea. En-viron la moitié du budget de l’orga-nisation est financée par les pou-voirs publics. Le projet de Politiqueagricole 2014–2017 prévoit unebaisse de 10% de la contribution de la Confédération. Réunissant lescantons, les organisations agricoleset les organisations actives dans l’es-pace rural, Agridea édite des bro-chures et des moyens auxiliaires; elleorganise également des cours deformation et de formation continue.

Quelle agriculture voulez-vous?Cette exposition fait suite au projetde recherche Vaud 2030: quelleagriculture pour quel territoire?Ce projet a été réalisé en partenariatentre l’université et la société civile.Il propose un état des lieux de l’agri-

l’agriculture a constatéque la parcelle X et la par-tie de parcelle Y apparte-naient bien à la zone demontagne IV. Les ins-tances cantonales onttoutefois refusé de rétablirla situation avec effet ré-troactif, au motif quel’agriculteur C, sans effortinsurmontable, aurait pusavoir que les deux par-

celles appartenaient à la zone IV. Lescartes définissant les limites dezones étaient en effet consultablesauprès de la commune et, depuis2003, accessibles à tout un chacunsous forme numérique sur le siteweb de l’OFAG. Par ailleurs, les don-nées requises pour l’exécution desmesures de politique agricoleétaient relevées directement auprèsde l’exploitant au moyen de ques-tionnaires, notamment les données

GESTIONBRÈVES

La délimitation des zones est l’affaire des autorités

Lors du recensement agricole 2010,l’agriculteur C a proposé que sa par-celle X et une partie de sa parcelle Ysoient classées en zone de mon-tagne IV. Dans les formulaires offi-ciels du recensement de 1999 à2009, la parcelle X avait été attri-buée par erreur à la zone de mon-tagne III et la partie de la parcelle Yà la zone d’estivage. Par décision du19 mai 2010, le service cantonal de

Exploiter une installation de produc-tion de biogaz ne signifie pas simple-ment l’alimenter quotidiennementen matière première. Sur la base dechronométrages et de modélisationsmathématiques, la station de re-cherches Agroscope Reckenholz-Tä-nikon (ART) a calculé qu’une instal-lation de 75kW, nourrie pour 80%de lisier et pour 20% d’ensilage demaïs (3700m3 de lisier de bovins,186UGB; 850t d’ensilage de maïs)requiert annuellement 679 heures detravail (MOh). Les travaux deconduite de l’exploitation se taillentla part du lion avec 45% du temps detravail (tours de surveillance, échan-tillons, relevés obligatoires, planifica-tion et organisation). En tant que tra-vail directement lié à la production,l’alimentation de l’installation de-

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Main-d’œuvre pourles installations deproduction de biogaz

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relatives aux surfaces de l’exploita-tion. Sans compter que les directivesrendaient explicitement l’agricul-teur C attentif au fait qu’il lui appar-tenait de vérifier l’exactitude desdonnées préimprimées.

Le Tribunal administratif fédéraln’a pas partagé ce point de vue. Il anotamment conclu que l’acquisitiondes données relatives à l‘apparte-nance à une zone relève clairementde la responsabilité première desautorités et non de celle de l’exploi-tant, en vertu des dispositions de laloi sur l’agriculture et de l’ordon-nance considérée. L’agriculteur C adonc obtenu gain de cause et l’au-torité a dû corriger en sa faveur lesdécisions relatives aux contributionspour les années 2005 à 2009 (ATAFB-788/2011 du 28.12.2011).

Andreas Wasserfallen, avocat et agro-nome, Berne, www.lwp-law.ch

Sous la loupeLes mesures d’aide aux exploitationscomprennent les prêts sans intérêtsdestinés à remédier aux difficultés fi-nancières dont les exploitants nesont pas responsables, à reconvertirdes dettes coûtant intérêt (désen-dettement) ou à faciliter la cessationde l'exploitation. Une évaluation del’OFAG montre que ces prêts ontcontribué à la survie de ces der-nières. En 2002, l’octroi de prêtspour le désendettement a atteintson maximum (33.9 millions deCHF, 2005: 12.3 millions de CHF).Un pic à mettre en corrélation avecle marché hypothécaire. Le nombrede cas baisse depuis 2002, mais lemontant moyen des prêts a doublé.Ces prêts ne sont pas sans contre-partie, puis qu’ils doivent être rem-boursés dans un délai de 8 à 20 ans.Cette obligation d’amortir fatigueles chefs d’exploitation et les rem-boursements annuels obèrent les li-quidités. Par ailleurs, un certainnombre d’exploitations aux prisesavec des problèmes structurels etsociaux sont exclues de ces mesures.www.blw.admin.ch

mande 31% du temps de travail,alors que les travaux de maintenanceet de réparation occupent 24% desbesoins de main-d’œuvre. Une ex-ploitation laitière exploitant une ins-tallation de production de biogazpeut donc être poussée dans ses re-tranchements en terme de maind’oeuvre, notamment lorsque les tra-vaux dans la production fourragère etles grandes cultures battent leurplein. Comme la détention des ani-maux, l’exploitation d’une installa-tion de production de biogaz offre as-sez peu de possibilités en termes deflexibilité. L’automatisation de l’ali-mentation de l’installation et de lasurveillance des processus offre ce-pendant des possibilités d’économi-ser de la main-d’œuvre.

Andrea Wagner, www.art.admin.ch

www.agri-gis.admin.ch

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Auteure Daniela Clemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

Cédric Pharisa et Olivier Kolly sont associés sur l’exploitation«Ferme des Grands Bois» à Epany (FR). François Kolly, qui exploite lesalpages en été, est absent sur la photo.

Olivier Kolly avait tout juste 23lorsqu’il a créé une communautéd’exploitation en collaboration avecson frère aîné François et leur voi-

sin, Cédric Pharisa. Après avoir achevéson apprentissage de mécanicien surmachines agricoles et d’agriculteur, Oli-vier Kolly avait tout d’abord repris undomaine en fermage à Albeuve (FR). Aenviron dix kilomètres de là, soit à Epa-gny (FR), son frère avait quant à lui re-pris le domaine familial. Assez rapide-ment, les frères Kolly décidèrent deconstruire ensemble une nouvelle éta-ble. En entendant cela, leur voisin pritcontact avec eux pour savoir s’il étaitenvisageable de s’associer. «Nous avonsréfléchi durant une année et noussommes réunis à 20 reprises. Lors de cesséances, nous avons toujours tout missur la table et visité d’autres commu-nautés d’exploitation ainsi que les ins-tallations qu’elles avaient construites.Nous nous sommes renseignés sur la fa-çon dont elles répartissaient les respon-sabilités et la manière dont étaient or-ganisés les processus» explique Olivier

Kolly. Ces observations ont permis auxassociés d’élaborer une sorte de règle-ment interne qui reste valable huit ansaprès la création de l’association. «Monfrère est responsable de la remonte etde l’alpage. Cédric se charge de la pro-duction laitière, de l’élevage et des ex-positions. Je m’occupe quant à moi desgrandes cultures, de la technique agri-cole et de la commercialisation du fro-mage. Chacun gère son secteur de ma-nière indépendante» ajoute OlivierKolly. Chaque associé remplace l’autrequand c’est nécessaire sans toutefois semêler des affaires dont son collègue a lacharge. Chaque associé est parfaitementconscient des compétences de ses par-tenaires. «Nous sommes différents etavons chacun nos points forts, raisonpour laquelle nous nous complétons demanière idéale. Nous partageons toute-fois la même aptitude par rapport autravail et sommes tous des agriculteurspassionnés.»

«Au début, nous avons noté nosheures de travail, mais assez rapide-ment, cela s’est avéré inutile. Toutes les

rentrées provenant d’activités externessont reversés à la communauté. Ainsi,chacun travaille à 100%».

Le capital amené par chaque associéau sein de la communauté lors de lacréation de cette dernière est rémunérépar un intérêt annuel. «Une commu-nauté d’exploitation n’est pas une solu-tion qui convient à tous les types d’ex-ploitation. Chaque chef d’exploitationdoit trouver sa propre solution. Notre si-tuation initiale nous a peut-être aidés:nous n’étions en effet pas ancrés dansdes habitudes tant en ce qui concerneles structures d’exploitation que la ma-nière de travailler» explique OlivierKolly. Selon lui, le fait que la «Ferme desGrands Bois» dispose de plusieurs sec-teurs d’activités constitue un atout nonnégligeable. Cette diversité garantit auxassociés une certaine sécurité pour ledéveloppement de leur exploitation,même dans le cadre de PA 2014– 17. �

S’UNIR POUR RESTER INDÉPENDANTS La communauté

d’exploitation des frères Kolly et de Cédric Pharisa à Epagny

dispose de secteurs d’activité assurant une bonne diversification.

Les responsabilitéssont clairement définies

12 11 2012 · REVUE UFA

Descriptif de la communauté «Ferme des Grands Bois»

Sociétaires: François Kolly, Olivier Kollyet Cédric Pharisa

Création: 2004

Centre d’exploitation: Epagny (FR)

Production laitière: 730000kg par an

Surface agricole utile: 110ha (maïs,céréales, prairies et pâturages)

Troupeau: 90 vaches (Holstein et Red-Holstein), 140 génisses

Economie alpestre: Région Moléson etHaut-Intiyamon avec fromagerie dedémonstration (total de 270ha)

Production fromagère: propre productionfromagère avec encavage, 14 t par an(Vacherin Fribourgeois AOC et spécialitéfermière «Le petit Moléson»).

www.fermedesgrandsbois.ch

Communauté demachines«Cauma»Olivier Kolly est égale -ment très attaché à la«Cauma», dont il arboremême le logo sur saveste. Cette Caumaexiste depuis 25 ans etregroupe neuf exploi ta -tions. O. Kolly en est legérant. «Nous ache tonsensemble nos agents deproduction agricole,effectuons des traite -ments phytosanitaires,épandons des engrais etprenons en charge lestravaux de récolte».

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Dans l’agriculture, plus de 800 mil-lions de francs sont investis chaqueannée dans les bâtiments et les installations d’étable. Les consé-

quences sur la rentabilité sont d’autantplus grandes: en moyenne, les résultatscomptables des exploitations qui fontpartie du dépouillement centralisé desdonnées de ART indiquent que les coûtsde réparation, d’amortissement et d’as-surance des bâtiments d’habitation etd’exploitation oscillent entre 3 et 4 cen-times par kg de lait produit. Si l’on tienten plus compte des intérêts, les coûtsdoublent pratiquement.

Planification Les projets non réali-sés, les investissements erronés, les dé-gâts de construction onéreux ou les ten-sions au sein de la famille, avec levoisinage ou les entreprises de construc-tion sont souvent dus à une planifica-tion incomplète ou sciemment omise. Ilfaut tout d’abord procéder à une ana-lyse stratégique de l’exploitation, le pro-jet de construction en tant que teljouant un rôle secondaire à ce stade. Desimples adaptations ou des transforma-tions bloquent immanquablement ducapital sur le long terme. Une fois quela décision de construire a été prise, onpasse à la planification de la construc-tion. La construction se compose destravaux de préparation à la construction,de la phase de construction et de l’en-trée en fonction (graphique).

Conseil Dans le cadre d’un projet deconstruction, il faut généralement éco-nomiser à tous les niveaux. C’est la rai-son pour laquelle la vulgarisation estuniquement impliquée pour procéder aucalcul de viabilité financière alors que

d’autres postes de coûts importants telsque la direction des travaux sont suppri-més. Celui qui procède ainsi doit êtreconscient qu’il prend de grandes respon-sabilités et qu’il doit disposer deconnaissances importantes dans le do-maine de la construction. Si ces condi-tions sont remplies, il est effectivementpossible de réduire les coûts externes.Pour les projets complexes, il vaut lapeine de faire appel à un conseil indépen-dant tenant compte des particularités del’exploitation. Pour la construction elle-même, un soutien par des professionnelsest recommadé, du moins au début.

Choisir le site Beaucoup de projetssont déjà freinés dès que la question du

site devient d’actualité, le terrain abri-tant les bâtiments de ferme s’étant pro-gressivement rapproché des quartiersd’habitation. Investir sur de tels sites estsouvent déconseillé sachant que celaaugmente le risque de dépassements decoûts et que les opportunités de déve-loppement ultérieures sont excluesd’avance. Le droit des obligations neprévoit pas de droit acquis en présenced’émissions dépassant les seuils autori-sés, ce qui se traduit souvent par des me-sures d’assainissement onéreuses voirepar l’arrêt d’installations existantes. Ilfaut donc anticiper le développement dela zone en question. Les normes de dis-tances minimales doivent être respec-tées voire même augmentées.

Dans le cadre d’un projet de construction il est bien souvent nécessaire d’économiser partout où c’estpossible, raison pour laquelle il judicieux d’effectuer un maximum de travail soi-même. D’une manièregénérale, il faut également réfléchir à ce qui est vraiment réaliste et économiquement rationnel. Photo. Agridea

LES INVESTISSEMENTS CONSENTIS DANS LES BÂTIMENTS ET LES INSTALLATIONS D’ÉTABLE ont une influence décisive sur le succès économique

d’une exploitation. Les mauvaises surprises peuvent être évitées grâce à une préparation

sérieuse et à beaucoup d’autodiscipline. Il faut aussi faire peuve de diplomatie

lors de l’avant-projet car les oppositions deviennent de plus en plus fréquentes.

Bien planifier pour bien construireGESTION

Auteur Christian Guler, est ing.agr. ETSet responsable de la technique deconstruction, de ferme et d’exploitationauprès d’Agridea. Il est également gérantde l’Association suisse pour la construc -tion agricole et la technique de feme(ALB-CH). Agridea, 8315 Lindau,

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Graphique: Les phases d’un projet de constructionAgricul- Vulgari- Archi-teur sation tecte

Analyse d’exploitation —> besoin

Programme des volumes et fonctionnalités

Avant-projet, estimation des coûts

Financement

Projet, demande de permis, budget

Permis de construire

Planficiation détaillée, offres, adjudications

Exécution des travaux

Fin des travaux, réception de l’ouvrage

Décompte

Garanties et vices de construction

«Bauen in der Landwirtschaft», 2007, LmZ, Agroscope ART Tänikon

Travaux de relations publiquesL’octroi d’un permis de construire dé-pend des voisins, des associations et desorganisations habilités à former opposi-tion ainsi que des autorités locales. Sui-vant la taille du projet, il peut donc va-loir la peine de définir un concept decommunication déterminant les mes-sages à faire passer et les médias à uti-liser pour les différents groupes cibles.Si les rapports entre l’exploitation et lapopulation sont déjà ouverts et positifs,cela augmente d’autant la bienveillanceface au projet et son acceptation.

Gestion des conflits Bon nombred’exploitations organisent régulière-ment des événements tels que des fêtesà la ferme, des journées portes ou-vertes, des visites d’exploitation ou dis-posent d’un magasin à la ferme, grâceauxquels elles sont quotidiennement encontact avec leurs voisins. Ce genred’activités constitue un bon travail derelations publiques et facilite souvent lelancement de tels projets de construc-tion. Le travail de relations publiquess’avère être inefficace lorsqu’il est uti-lisé dans le seul but de faire accepter leprojet prévu ou lorsque la communica-tion manque de franchise. Les per-sonnes qui se montrent critiques parrapport à un projet de constructionidentifient rapidement quels sont lespoints faibles et profitent de l’impréci-sion des informations pour retourner lasituation en leur faveur. Faire passer àtout prix un projet par voie légalecontre la volonté du voisinage, des au-torités, des associations ou des initia-tives citoyennes s’avère en règle géné-rale contreproductif et se traduitgénéralement par des frais supplémen-taires ainsi que par des retards au ni-veau de la construction. A cela s’ajoutele fait que de telles disputes nuisent du-rablement à une bonne cohabitationavec les voisins, pour de nombreusesannées, et qu’il s’ensuit sans cesse denouveaux conflits.

Lorsque les points de vue des partiesdivergent fortement, les parties concer-nées par un projet de construction peu-vent également recourir à une médiati-on publique. Les offres de médiationspubliques sont par exemple regroupéesau sein de la Fédération suisse des asso-ciations de médiation.

Collaboration et prestations en-propre Seul les conventions écritesont un effet contraignant et peuventfaire office de preuves ultérieures. Lesdomaines de responsabilité doivent im-pérativement être consignés par écrit.

La direction du chantier est un sujetrécurrent dans le cadre de travaux deconstruction. La prise en charge de la di-rection du chantier par le propriétairepermet certes d’économiser des coûtsmais nécessite également de disposer deconnaissances techniques, de savoirs’imposer ainsi qu’une bonne dose d’au-todiscipline. Lorsque la charge de travailest déjà importante au niveau de l’ex-ploitation, il n’est généralement pas in-téressant de prendre en charge la direc-tion des travaux, les économies réaliséesau niveau du projet de constructionétant souvent réduites par les pertes en-registrées sur l’exploitation. Une prise encharge partielle des travaux de construc-tion ou un partage du travail à ce niveauconstitue cependant une solution inter-médiaire qui permet de réaliser des éco-nomies. Les prestations en propres nedevraient pas simplement couvrir lereste du financement afin de garantir lasupportabilité du projet. Lors qu’une ex-ploitation dispose de réserves au niveaude la main-d’œuvre et d’un certain ta-lent pour les travaux manuels, les coûtspeuvent être réduits de 5 à 10% par lesprestations effectuées en propre.

Transparence des coûts Uncontrôle ciblé des coûts implique uncontrôle approfondi des factures avant

paiement. Les rapports des travauxconfiés en régie ne doivent être signésque lorsque les travaux ont été préala-blement approuvés et autorisés.

Conclusion Les projets de construc-tion agricoles sont généralement réalisésen dehors des zones à bâtir et suscitentgénéralement l’intérêt du public. Uneprise de contact préalable avec tous lescercles concernés montre les possibilitésréelles d’un projet de construction. Pourqu’il soit couronné de succès, il fautprendre suffisamment de temps pour lesprocessus d’évaluation, de planificationet de communication. Dans le cadre dela direction des travaux, le maître d’œu-vre serait bien inspiré de n’accepter queles tâches pour lesquelles il dispose descapacités nécessaires et qu’il est en me-sure d’accomplir dans les délais. Les dé-cisions importantes doivent faire l’objetd’un protocole et être mises à la dispo-sition de toutes les parties. �

16 11 2012 · REVUE UFA

GESTION

Peter Moser

«

»Sélectionneurs decéréales en traind’examiner del’épeautre au début duXXe siècle. Photo: AHR

Peut-on apprendre de l’histoire?Lorsque la Revue UFA a posé cettequestion à ses lecteurs en 2004,plus de la moitié des agriculteurs et

des agricultrices ayant participé au son-dage ont répondu par l’affirmative. Avecraison, bon nombre d’entre eux ont pro-bablement pensé: si l’on n’apprend riende l’histoire, de quoi va-t-on donc ap-

prendre? Il est toujours possible de seprojeter dans l’avenir. Mais seul le passépermet d’apprendre. Le passé ne se répète certes jamais mais il constitue un énorme réservoir d’expérience, quipermet d’apprendre énormément sur lecomportement de l’homme.

Source Pour aborder l’histoire en général et notre propre histoire, il fautdisposer de sources: il peut s’agir de lettres, de protocoles, de photos, d’af-fiches ou de films. Seule l’aide de cessupports d’information permet à notremémoire de reconstruire les événe-ments passés avec une certaine préci-sion et de créer ainsi des bases solidespour réfléchir à la façon de se comporterdans le présent. Chaque être humain estcertes en mesure de reconstruire lui-même son propre passé mais tous ontbesoin de sources pour ce faire. Notreseule mémoire ne suffit généralement

pas. Notre mémoire s’adapte conti-nuellement aux dernières expériencesréalisées et «dérègle» paradoxalement laperception que nous nous faisons dupassé. Les sources écrites et audiovi-suelles sont donc un complément indis-pensable et un correcteur nécessaire denotre mémoire en ce qui concerne la re-construction du passé.

Un projet d’entraide On reprochesouvent à l’agriculture d’appeler très rapidement l’Etat à son secours à lamoindre difficulté, au lieu de trouverelle-même les solutions qui s’imposent.Dans le domaine de la sécurisation, del’acquisition et de l’archivage des docu-ments historiques qui l’a concerne, c’esten tous cas tout sauf vrai. C’est mêmeplutôt le contraire: dans ce domaine, aucours de la décennie passée, l’agricul-ture suisse a fait preuve d’un espritpionnier unique en son genre, sans au-cun soutien étatique.

Les Archives de l’histoire ruraleconstituent des archives virtuelles.L’adjectif «virtuel» signifie que les fondsd’archives rassemblés par les AHR nesont pas conservées dans les bâtimentsdes AHR à Berne mais par les archives

ARCHIVES DE L’HISTOIRE RURALE L’histoire influence le comportement de tout

être humain et il est donc particulièrement important de l’aborder avec un certain sens

critique. Elle nous aide aussi à gagner en autonomie dans notre façon de penser.

Se projeter dans l’avenir, apprendre de l’histoire

18 11 2012 · REVUE UFA

Archives de l’histoire ruraleLe travail de pionnier effectué par lesAHR a été rendu possible par le fait quede nombreuses organisations issues dusecteur agricole leur ont demandé demettre leurs archives en valeur. Lors dudixième anniversaire qui se déroulera le15 novembre 2012, ceux qui ontconservé ces documents et les AHRdéserteront brièvement l’histoire pourétablir leurs plans d’avenir. Plus d’infos àl’adresse: www.histoirerurale.ch

GESTION

De nombreuses coopérativesagricoles fêtent aujourd’hui leurcentenaire. A l’époque, elles ont étécréées par des agriculteurs dynamiquesdésireux d’améliorer leur situationéconomique. Ces coopératives ontmarqué l’agriculture suisse de leur

empreinte. LesArchives de l’histoirerurale permettent auxgénérations futuresde se rendre comptedes prestations quiont été fournies.

Willy Gehriger, Comité des Archives de l’histoire rurale (jusqu’en juin 2012,il a été président de la direction defenaco).

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 12

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Elèves de l’écoled’agriculture etménagère rurale duSchwand à Münsigen(BE) dans les années1940.Photo: AfA

REVUE UFA · 11 2012 19

ligne est une plate-forme interactive etmultilingue qui est régulièrement déve-loppée. Il est ainsi possible de garantirque des bribes d’information se muentau fil du temps en des sources substan-tielles. �

Auteur Peter Moser,historien, fondateur etdirecteur des Archivesde l’histoire rurale,Villettemattstrasse 9,3007 Berne, www.histoirerurale.ch

étatiques ou par les personnes et orga-nismes qui ont créé ces actes (ou leurssuccesseurs). fenaco conserve parexemple les fonds d’archives des an-ciennes fédérations coopératives. LesAHR ne disposent que des moyens derecherche, soit des répertoires en format conventionnel et électronique.Ces derniers sont régulièrement inté-grés au portail en ligne «Sources del’histoire rurale», où ils peuvent êtreconsultés et imprimés (www.sources-histoirerurale.ch). Le portail en ligne«Images et sons de l’histoire rurale»permet de visionner des photos, desparties de film ainsi que d’écouter desenregistrements provenant des fondsd’archives collectées et mises en valeur.

Ces documents donnent un aperçu destrésors audiovisuels que recèlent lesfonds d’archives. Le troisième portailen ligne des AHR sera par ailleurs ac-cessible à partir du mois de novembreet fournira des explications sur la vie etles agissements des personnes issues dela société rurale au cours du 19ème et du20ème siècle. Le portail en ligne fonc-tionne sur la base du logiciel Media-wiki. Ce logiciel permet de collecter degrandes quantités de données concer-nant les acteurs et de les mettre en va-leur. Ces informations sont reliées entreelles via des renvois, ce qui rend visibleles liens existants (par exemple entre lespersonnes et les institutions), qui ne se-rait sinon pas perceptibles. Le portail en

GESTION

En tant que journaliste agricole etavocate, cela m’intéresse de mettre lesévénements actuels dans un contextehistorique, afin de mieux les comprendre.Les Archives de l’histoire rurale, quifonctionnent sans subventionnement,m’offrent une bonne base pour ce faire.

Pour que cela continuedans cette voie, jem’engage au sein ducomité de l’Associa -tion de soutien desArchives de l’histoirerurale.

Claudia Schreiber, dipl. Ing.-Agr. EPFet avocate, Berne.

De nos jours, on a souvent uneattitude trop conservatrice par rapport auflux d’informations. A l’aide des Archivesde l’histoire rurale, nous avons réorganisénotre classement des données et desdocuments avec une liste à conserver(positive) et une liste à jeter (négative)

sur la base d’unestructure décimaleclaire. Ce système declassement est efficaceau quotidien etbeaucoup plusintelligible.

Stefan Heller, gérant de l’assocationdes paysannes et des paysanslucernois, Sursee (LU).

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22 11 2012 · REVUE UFA

Le supplément pour la transforma-tion en fromage revient à intervallesrégulier dans les discussions des pou-voirs politiques depuis dix bonnes

années. C’est un élément central du«nouvel ordre de marché du lait» intro-duit dans le cadre de la PA 2002, visant àrendre le lait meilleur marché afin de per-mettre «d’exporter du fromage dans l’UEsans aides additionnelles». Cela a d’ail-leurs été le cas ces dernières années.

En 2011, le prix du lait européen avoi-sinait les 42 centimes. Si l’on y ajoute lesupplément versé pour le lait transforméen fromage et la prime de non ensilage(3 ct.), les producteurs concernés au-raient donc dû recevoir au moins 60 cen-times pour leur lait. Or, en réalité, la plu-part des fromageries fabriquant del’Emmental (ainsi que quelques autres)n’ont versé que 55 ct par kg de lait, voiremoins, à leurs producteurs. Le tableau senoircit encore lorsqu’on parle du lait in-dustriel transformé en fromage, p. ex.pour la production de mozzarella. Quandle lait nécessaire est acheté au prix B, letransformateur en question achète son

lait moins cher que ses concurrents eu-ropéens (55ct. pour le lait B, moins 15ct.de supplément pour la transformation enfromage = 40ct). Et, cerise sur le gâteau,les producteurs de lait financent en outrela graisse excédentaire via le fonds pourle désengorgement du marché. Le trans-formateur qui achète son lait au prix Cbénéficiant d’un soutien (p. ex. 37ct.) etqui encaisse en plus les contributions dece fonds (soit environ 12ct.) achèteramême son lait pour 20ct. C’est ce qui ex-plique pourquoi les statistiques suissesd’exportation de fromage frais mention-nent parfois des prix inférieurs à Fr. 3.20par kilo. Des petits malins payent un prixC de seulement 30ct, produisent du fro-mage maigre, se font payer le beurre ainsiproduit via le fonds de désengorgementet acquièrent donc finalement leur laitpour pratiquement rien. Et force est deconstater que les transformateurs recou-rent fortement à cette possibilité: l’an-née dernière, la production de fromagemaigre a pratiquement quintuplé (5000t) par rapport à 2006.

Véritable potentiel de tricherieL’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) alui aussi pris conscience que le supplé-ment pour la transformation en fromagen’est pas toujours entièrement reverséaux producteurs mais considère qu’iln’est «dévoyé» que lorsque ces derniersperçoivent un prix qui lui est inférieur,soit moins de 18 ct./kg, resp. 15 ct./kg.Cela a d’ailleurs déjà été le cas: Wick, unfromager de Benken, n’a longtemps paspayé du tout ses fournisseurs de lait. S’ils’agit certes d’une exception, l’utilisa-tion dévoyée du supplément de trans-formation ne l’est en revanche pas. Leproblème réside dans la non-application

de la segmentation introduite il y a deuxans par l’interprofession (IP lait) qui par-tait du principe que les produits laitiersbénéficiant d’une protection douanièreet d’une compensation de la matièrepermière seraient prioritairement élabo-rés à partir du lait A. L’IP lait s’est toute-fois heurtée à une certaine résistance,comme l’explique son gérant DanielGerber: «les transformateurs ont déclaréque dans certains cas spécifiques, il leurétait impossible de payer le prix A». L’IPlait a alors autorisé la transformation delait B en fromage si elle servait de «dé-fense contre les importations» ou s’ils’agissait de «projets d’exportation».Malgré plusieurs essais, l’IP Lait n’est pasparvenue à définir avec plus de précisionles exceptions susmentionnées qui lais-sent une grande liberté d’interpréta-tion», du moins jusqu’à la prochaine as-semblée des délégués agendée au 12novembre 2012. Jusqu’à cette date, ilest uniquement stipulé que le lait denon-ensilage ne peut pas être acheté auprix B et que le lait C ne peut en principepas être transformé en fromage. Il n’esttoutefois procédé à aucun contrôle.

Davantage de lait B transforméen fromage En novembre 2010, l’IPlait partait du principe que le segment Areprésentait au moins 3 mio. de t. de lait.Cela correspondait à env. 90% de laquantité de lait produite à l’époque etéquivaudrait aujourd’hui à encore 85%du lait produit en Suisse. Pourtant, en-tretemps, Emmi – le plus importantacheteur de lait en Suisse – ne paye plusque 65% du lait au prix A. Sur les 935mio. de lait que le groupe traite annuel-lement, 30% sont tranformés en fro-mage, dont 35 mio. de kg (sur env. 300

UTILISATION DÉVOYÉE DU SUPPLÉMENT VERSÉ POUR LE LAIT TRANS -FORMÉ EN FROMAGE Le Conseil national a décidé d’ancrer le supplément pour le

lait transformé en fromage dans la loi en instaurant un montant fixe. L’année dernière,

environ un franc sur trois de ce supplément a atterri dans les poches des transforma-

teurs de lait d’industrie, si bien que le lait suisse était plus avantageux que l’européen.

GESTION

REVUE UFA · 11 2012 23

mio. de kg) sont du lait de fromagerie denon-ensilage acheté au prix A. Le nou-veau fromage en tranches récemmentlancé par Emmi est lui aussi exclusive-ment produit à partir de lait A, selon laporte parole d’Emmi, Sibyle Umiker. Enplus de cela, Emmi transforme égale-ment du lait B en fromage. Toujours se-lon sa porte-parole: «Emmi s’approvi-sionne en lait en se conformant auxdirectives de l’IP lait en matière de seg-mentation». Or ces directives restent as-sez vagues, comme cela a été mentionnéplus haut. Chez Emmi, le lait industrielest transformé en fromage au lait cru viabactofugation. Sibyle Umiker nie l’asser-tion selon laquelle Emmi aurait réduit lavaleur limite concernant les sporulés de

2500 à 1000 pour produire plus de fro-mage au lait cru à partir de lait industriel:«à l’époque, les méthodes de mesureont été modifiées, ce qui fait que les exi-gences n’ont en fait pas changé.»

Le supplément pour la transformationdu lait en fromage n’est toutefois ac-cordé que pour la matière brute servantà la fabrication de fromage de fonte etnon pas pour le fromage de fonte lui-même. Emmi continue à produire cedernier dans le cadre du processus deperfectionnement actif (importationtemporaire de matière première pour latransformation). La seule différence ré-side dans le fait que le beurre utilisé àcet effet est importé d’Allemagne aulieu de Hollande.

Certains expliquent que cette situationest due au cours du change. Les chiffresissus de l’analyse de marché effectuéepar l’OFAG contredisent toutefois cetteaffirmation: en ce qui concerne le prix auproducteur, l’écart entre l’Allemagne,l’Autriche et la Suisse est restée stabledepuis deux ans. Depuis la sortie ducontingentement en 2006, cet écart deprix a même diminué de dix centimes. Endéduisant le supplément versé pour latransformation en fromage, l’écart deprix évoqué plus haut ne s’élève plusqu’à cinq centimes. Si les transforma-teurs ne parviennent pas à valoriser cettedifférence de prix sur le compte duSwissness, une seule conclusion s’im-pose: ils ne sont pas compétitifs. �

L’année dernière,650 000 t de laitd’ensilage ont servià la fabrication defromage.

Supplément pour la transformation en fromageLe paquet relatif à Politique agricole 2014– 2017 prévoit plusieursmodifications au niveau de ce supplément. La prime de transformationen fromage sera ainsi uniquement versée pour le fromage élaboré àbase de lait. En dépit d’une fausse évidence, le Conseil fédéral écrit:«On exclut ainsi implicitement que la fabrication de fromage à partir depoudre de lait maigre ou entier et de concentrés protéiques puissebénéficier du supplément». La nouvelle réglementation affecteégalement le Mascarpone qui est produit à base de crème.

Tableau: Principaux bénéficiairesprimes de fabrication

2011 prime fabrication +suppl. non-ensilage

Emmi 41.0 Mio. Fr.Züger Frischkäse 13.7 Mio. Fr.Cremo SA 7.1 Mio. Fr.Imlig Käserei 5.5 Mio. Fr.Strähl Käse AG 4.0 Mio. Fr.Baer AG 2.4 Mio. Fr.ELSA 1.6 Mio. Fr.Source: Office fédéral de l’agriculture, OFAG

Auteure EvelineDudda, journalisteagricole et dipl. ing.agr., 9452 Hinterforst,www.dudda.ch

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«Megadryll 6000» – Semoir «maison»

Douce, puissante et agile: Tels sontles mots par lesquels l'agro-entre-prise suisse Ryser défini sa construc-tion maison «Megadryll 6000», dé-veloppée par cette société deRichenthal (LU) sur la base de seslongues années d'expérience dans letravail du sol et le semis. Cette ma-chine d'environ 18t se composed'un châssis robuste qui supporte lemoteur Deutz V6 (450CV), ainsiqu'un réservoir diesel intégré de800 lt. La cabine (provenant d'uneensileuse «FX» New Holland) se dé-place sur un rail vers l'avant (posi-tion de transport) ou vers le milieu(position de travail). En position detransport, la machine se déplace sur

Le nouveau «Geotrac 134 ep» est,après le «Geotrac 84 ep», le secondmodèle que Lindner sort sur le mar-ché dans le cadre de son pro-gramme «efficient power». Ce pro-

gramme vise un maximum de puis-sance et une efficacité plus élevée.wLe «Geotrac 134 ep» 2013, quiremplace le «Geotrac 124», disposed'un nouveau moteur turbodieselde 4,4 lt à injection à rampe com-mune Perkins. Sa puissance nomi-nale s’élève à 133 CV, mais ellemonte au maximum à 144 CV (ISO).Son couple s'élève à 560 Nm à 1400t/min. Grâce à son filtre particulesautorégulé et à la recirculation desgaz d'échappement refroidis, cemoteur répond aux exigences enmatière d'émissions de niveau 3b.La transmission à passage souscharge à quatre paliers et Power-shuttle dispose de 32 vitesses, avecrampantes complémentaires dispo-nibles sur demande. Les rapports àpassage sous charge peuvent êtrecommutés manuellement ou auto-matiquement via le système «APS».Une prise de force à quatre régimes,540, 540E, 1000 et 1000E, fait par-tie de l'équipement standard. Lind-ner a mis en place de nombreusesinnovations sur son «Geotrac 134ep». Ainsi, le système hydrauliquehaute performance Bosch-Rexrothutilise une pompe à piston axiale. Ledébit maximal de 121 lt/mins'adapte ainsi en permanence auxbesoins en puissance. En outre,Lindner a équipé son véhicule defeux diurnes à LED. Le rétroviseurintérieur GRV est également nou-veau. Le «Geotrac 134 ep» sera visi-ble lors d'Agrama 2012 à Berne.

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Lindner de 144 CV

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trois roues, avec les outils repliés. Salargeur correspond alors aux 3,20madmissibles. La roue avant possèdeun angle de braquage de 70°. L'en-traînement est hydrostatique et secompose de deux pompes variablesavec cinq moteurs de roue en tout.Chaque roue est entraînée par unmoteur hydraulique, ce qui permetune adhérence optimale et une ex-cellente distribution du couple. Lesjantes équipées de pneus larges(1000/50– 25) disposent égalementd'un système de contrôle de pres-sion. Sur route, l’engin roule avecune pression de 2,5bar alors quedans les champs, la pression est ré-duite à 0,5 bar.

A l'avant de la machine on trouve uncultivateur «maison». Deux herses àdisques Lemken «Zircon 10/300» àtransmission entièrement méca-nique prennent place au milieu. Lafonction de raffermissement se faitvia quatre larges roues. La zone arrière comporte la partie semis,également Lemken («Solitair 9» àdouble disque et commande hy-draulique des socs). Lors du semisde gazon, un rouleau supplémen-taire est ajouté. «La machine exerceune pression égale à la moitié envi-ron de celle d'une machine compa-rable tirée par un tracteur», expliqueHanspeter Ryser. En outre, les avan-tages sont également frappants enbord de champ: «Le retournementse fait en une seule fois». Grâce à salargeur de 5,90m, cette machine of-fre également d'excellentes capaci-tés dans la pente et, comme lesroues motrices sont réparties surpresque toute la largeur, aucunetrace ne reste visible. La machinepermet aussi l'application d'herbi-cides en prélevée, ainsi que de gra-nulés, de sorte que de nombreusesopérations peuvent se faire en unseul passage.

Affouragement automatique«Optifeeding», la solution d'alimen-tation intelligente de Delaval pourl'alimentation en fourrage de base,réduit la charge de travail quoti-dienne et permet d'augmenter lerendement du troupeau. Les coûtsdes aliments et des bâtiment s’entrouvent réduits. La mise à disposi-tion du fourrage plusieurs fois parjour permet non seulement uneamélioration de l'ingestion, mais as-sure aussi une meilleure fréquenta-tion des éventuels robots de traite(Agrama, halle 3.2, stand A002).

Usines modernesAgco a investi environ 300 millionsd'euros pour le développement descapacités de Fendt à Marktoberdorf(assemblage final des tracteurs) etAsbach-Bäumenheim (constructiondes cabines). Depuis début septem-bre, la production se fait dans lesnouveaux sites et l'inauguration of-ficielle aura lieu fin septembre.Fendt a déjà une longue histoire,mais surtout un futur encore plusprometteur. A l'avenir, il devrait êtrepossible de construire jusqu'à20000 tracteurs Fendt par an.

Léger et compactKrummenacher a développé, spéci-fiquement pour les conditions degrandes cultures suisses, le semoir leplus léger, compact et meilleur mar-ché avec une largeur de travail de3m. La herse à disques, avec sessocs intégrés et ses pneus Packeravec herse-étrille, ainsi que son se-moir pneumatique avec réservoir de410 lt ou 660 lt, ainsi que son sys-tème de guidage par trace électro-nique, ne pèse que 1200kg (avecherse). Avec cette combinaison desemis légère et compacte (idéalepour les tracteurs de 80CV), le blé,l'orge, le colza, le tournesol ou lesmélanges d'herbe peuvent être se-més sur 24 lignes ou sur l'ensemblede la surface, puis roulés légèrement

(Agrama, halle 1.2, stand A 001).

«Comprima» avec record du mondeAvec 149 balles à l'heure, la Krone«Comprima F 125 XC» a établi unnouveau record du monde. Ce re-cord a été atteint en août sur uneparcelle de blé de 35ha à KleinOschersleben (Sachsen-Anhalt).

Semis et fumurePöttinger complète sa gamme de se-moirs «Terrasem» par un dispositifde fertilisation localisée. Cette tech-nique permet le semis et l'épandagesimultanés de micro- et macro- élé-ments nutritifs, ce qui assure desconditions de croissance optimalesdès la phase juvénile du grain.

Reprise de Galliani par Kverneland Kverneland désire reprendre totale-ment l'usine italienne Galligani àRavenne, après avoir pris part il y adeux ans à une joint venture.

L'intégration complète va per-mettre des synergies dans les pro-cessus opérationnels, la gestionqualité, ainsi que la recherche et ledéveloppement.

Le Groupe Kverneland continuerala distribution des presses à ballesrondes et des enrubanneuses soussa propre marque, mais aussi pourses partenaires Fendt et Massey Fer-guson.

La production et la distributiondes presses classiques, fabriquéesactuellement en Turquie, restenttoutefois en mains de Gallignani.

L'entreprise familiale poursuivrala production de chargeurs frontauxsous la marque «Sigma 4» et sous sapropre direction.

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26 11 2012 · REVUE UFA

mon rail. Un système actif de recir-culation des gaz d'échappement, uncatalyseur et un filtre à particulesdiesel veillent à purifier les gazd'échappement. Une transmissionmécanique à 12x12 rapports et, enoption, une version Powershuttle,voire même une variante 24x24rapports avec double passage souscharge, Powerclutch et Powershut-tle sont proposées. Avec un rayonde braquage de 4m, pour un poidstotal de 3700kg, et une hauteur in-férieure à 2,60m, ces tracteurss'avèrent très polyvalents. La bonnevision depuis la cabine et le plan-cher plat se révèlent particulière-ment convaincants. Le vitrage detoiture assure un travail facile avecle chargeur et un environnement detravail lumineux et convivial égale-ment.

Nouveau: Rapid «Orbito»Rapid élargit son assortiment. Lorsd'Agrama 2012 à Berne, le nouveaumodèle Rapid «Orbito» sera dévoiléau public. La nouvelle machine estspécialement conçue pour les outilslourds. En termes de fonctionnalité,de facilité d'utilisation et d'efficacitédu travail, ce véhicule ouvre de nou-veaux horizons.

En phase de développement, lesingénieurs Rapid ont placé les be-soins de l'opérateur au centre deleurs préoccupations. En considé-rant les aspects ergonomique, unevéritable gestion des priorités a étémis en œuvre. Le résultat en estmaintenant une machine modernequi devrait être facile à utiliser,même avec des équipements lourdstels les broyeurs à marteaux, fau-cheuses larges, souffleuses à neige,herses rotatives ou autres dispositifsenfouisseurs, ceci de manière intui-tive, facile et sûre.

BRÈVESTECHNIQUE AGRICOLE

En présence de nombreuses person-nalités du monde des affaires et dela politique, Steyr a ouvert son «Ex-perience Center» à St. Valentin. Il secompose d'un centre d'information,de formation et de visite. Sur unesurface de plus de 1200m2, les der-niers équipements de présentationsont désormais disponibles. Steyr asaisi cette occasion pour présenterles nouvelles séries «Kompakt eco-tech» et «Multi», ainsi que pourdonner quelques informations rela-tives à un tracteur au biogaz enphase d'essai. La série «Kompaktecotech» comporte trois modèlesde 85, 95 et 103CV, tous alimentéspar un moteur turbo de 3,4 lt com-

«Experience-Center»et nouveautés

Avec le «MLT 840», Manitou étendsa gamme de chargeurs télesco-piques à usage agricole. Avec sa ca-pacité de levage maximale de 4t etune hauteur de 7,55m, cette ma-chine offre une aide précieusequand il s'agit d'accroître la produc-tivité en terme de manutention desproduits agricoles. Avec une largegamme d'accessoires pour unegrande variété d'utilisation, la ma-chine peut être utilisée efficacementpour différents emplois. Un systèmesimple de montage assure un chan-gement d'outils nécessitant peud'efforts et très rapide. Le «MLT840» a un moteur 4,5 lt John Deerede 115 ou 137CV qui répond auxnormes d'émissions 3b avec un sys-tème de filtre à particules diesel.Pour se mettre au diapason des per-formances du moteur, deux pompesde différentes tailles sont disponi-bles: Le modèle de 115CV disposed'une pompe d'une capacité de150lt/min, celle du modèle 137CVoffrant un débit de 180 lt/min. Lejoystick JSM brevetée, avec sa poi-gnée ergonomique équipe le «MLT

840». Il se trouve intégré dans l'ac-coudoir droit et peut être considérécomme une extension de son proprebras. Ce levier commande tous lesmouvements de la flèche, de sorteque le conducteur a toujours samain gauche libre pour le pilotagedu chargeur. Avec un rayon de bra-quage de 3,98m, le «MLT 840» resteà l'aise même dans les espacesconfinés. Le conducteur peut sélec-tionner, en appuyant sur unetouche, entre les types de guidage,sur les 4 roues, en crabe ou modeManitou, avec lequel les roues ar-rière sont légèrement braquées, la

direction se faisant par l'avant.L'équipement standard comprendégalement la nouvelle transmissionautomatique «M-shift», transmis-sion Powershift à 5 rapports. Ils sesélectionnent tout en finesse, soitautomatiquement, soit manuelle-ment au moyen des boutons placéssur le levier «JSM». Avec le systèmeconvertisseur «Lock-up», le MLT840 dispose d'un dispositif de ver-rouillage en prise directe entre lemoteur et la transmission. Ainsi, desvitesses dès 23km/h sur le 4ème rap-port et 38km/h sur le 5ème rapports'avèrent possibles.

Première suisse pour le «MLT 840»

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La technique agricole fascine – même au-delà du seul secteur agricole. Constatez-vous des différences en ce qui concerne leprofil des visiteurs?L’Agrama est et reste une expositiontechnique à l’attention des agriculteurs.L’accent est volontairement placé sur desmachines adaptées au contexte suisse.

Le fait que la technique agricoleexerce une fascination au-delà dusecteur agricole constitue une évi-dence. Nous le constatons surtoutle week-end, lorsque de nom-breux visiteurs se pressent auxportes de l’Agrama. A cette oc-casion, l’ASMA effectue du tra-vail de relations publiques en fa-

Jürg Minger, directeurde Bucher LandtechnikSA à Niederweningenet Président del’Association suisse dumachinisme agricole.

Revue UFA: L’Agrama 2012 ouvrirases portes le 22 novembre. Qu’est-cequi attend les visiteurs ?Jürg Minger: Outre 250 exposants

– soit 20 de plus qu’il y a deux ans –nous nous attendons à une affluence re-cord de visiteurs. Comme on le saitmaintenant déjà, le nombre de nou-veautés sera énorme cette année.

Justement, quelles nouveautés attendentles visiteurs?La direction de l’Agrama souhaite perpétuer le concept qui a fait sespreuves jusqu’ici. Il n’y aura donc pas demodifications de fond. La complémen-tation du machinisme agricole parle secteur «Production énergétique»cons titue une première,plusieurs entreprisesexposant sur cethème. Deuxnouvelles halleset pavillonsd’accueil ontégalement étéréquisitionnéspar l’Agrama.

La surface d’exposition disponible aainsi été accrue de 7700m2 au vu de lademande. Cette année aussi, trois hallessous tente devront malgré tout être ins-tallées.

veur de l’agriculture. Ces dernières an-nées, nous avons constaté que le profildes visiteurs a fortement évolué et queles connaissances techniques dont ils dis-posent sont très élevées. Aujourd’hui lesagriculteurs sont parfaitement informés.

Comment se positionne l’Agrama vis-à-vis des autres expositions agricoles?Les entrepreneurs en travaux agricoleset les grosses exploitations visitent na-turellement également les expositionsagricoles organisées à l’étranger. Nousconstatons toutefois que les agricul -teurs ont besoin d’une exposition spé-cialement adaptée aux exploitationsmoyennes telles qu’on les rencontre enSuisse. L’Agrama jouit d’une excellenterenommée à l’étranger et plus particu-lièrement dans les régions limitrophes,d’où viennent de nombreux visiteurs.

Qu’est-ce que cela signifie pour les expo-sants?Il est primordial que les personnes quigèrent les stands soient le plus profes-sionnel possible et que leurs produitssoient positionnés en conséquence. Au-jourd’hui, les visiteurs veulent être in-formés de manière professionnelle.

Que proposez-vous en tant qu’organisa-teur pour assurer ce professionnalisme?Nous proposons aux exposants tous lesmoyens nécessaires à une présentationprofessionnelle. A cet égard, je me per-mets de citer une fois encore les nou-velles halles, dont nous sommes pourbeaucoup dans la construction, ainsique la possibilité de commander desbons d’entrée via Internet, sans oublierle bulletin informant à intervalles régu-liers sur l’évolution des travaux.

JÜRG MINGER A l’occasion de l’Agrama, le président de l’Association suisse

de la machine agricole (ASMA) est convaincu que les agriculteurs suisses continueront

à investir dans une technique agricole innovante à l’avenir.

Une agriculture productive a besoin d’innovations techniques

28 11 2012 · REVUE UFA

TECHNIQUE AGRICOLE

«Aujourd’hui, les machinessont 20% meilleur

marché qu’il y a 2 ans».

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«Pour conti nuerà produire des

produits dequalité, il fautune technique

agricole depointe».

L’Agrama en quelques chiffres• 22 au 26 novembre, sur le site de

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• Prix d’entrée: Fr. 15.–, Fr. 10.- pour lesjeunes (jusqu’à 20 ans), gratuit pourles enfants. Les tickets d’entrée peuventêtre commandés sous www.agrama.ch

• Accès: avec les transports en communjusqu’à la gare de Berne, puis avec leTram numéro 9 (jusqu’à la stationfinale «Guisanplatz») ou avec le busNr. 20 (jusqu’à «Wankdorf Bahnhof»).S-Bahn Berne jusqu’à la station«Wankdorf Bahnhof». Avec la voiture(A1, A6, A12) jusqu’au croisementd’autoroute «Wankdorf» sortie «expo».

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

REVUE UFA · 11 2012 29

Arrive-t-il encore souvent que certainesaffaires soient directement conclues àl’Agrama?De temps à autre. En règle générale, cegenre de décision a toutefois été pré-paré à l’avance, le client ne fait alorsplus que s’assurer une dernière fois àl’Agrama du bien-fondé de sa décisionavant de signer. L’Agrama lui donne éga-lement l’occasion de s’informer surd’autres machines et des idées pour de futurs investissements.

Les fabricants de machines agricoles tour-nent à plein régime. Ressentez-vous éga-lement cette tendance en Suisse – et si ouide quelle manière?Oui, la production se situe à un niveauélevé et les fabricants utilisent très bienles capacités dont ils disposent. Nous leressentons très bien: les délais de livrai-son augmentent et les prix (calculés enEuro) ont tendance à augmenter.

Comment le secteur a-t-il répercuté lachute du niveau de l’Euro?Les baisses de prix ont été répercutéessous la forme d’actions et de rabais ré-sultant du cours du change. Dans unecertaine mesure, nous avons égalementété contraints d’agir ainsi, faute de quoiles importations directes auraient aug-menté. D’une manière générale, bonnombre d’importateurs ont revu leursprix à la baisse. Entretemps, les prix desoccasions ont également baissé. Les agri-culteurs ont profité de cette situation etacheté plus de machines agricoles.

Concernant les importations directes: lessuisses achètent-ils beaucoup de machi-nes agricoles à l’étranger?Comme mentionné précédemment, lesimportateurs suisses ont largement réper-cuté la baisse de l’Euro en procédant àdes baisses de prix. Il y aura toujours desgens qui achèteront à l’étranger. Si l’oncompare ce qui est comparable, force estcependant de constater que les prix nesont probablement pas plus bas à l’étran-ger. Au contraire, si l’on tient compte desprestations qui vont de pair avec chaqueproduit, je prétends même qu’il est meil-leur marché d’acheter en Suisse et que leclient en a plus pour son argent.

Le marché suisse de la technique agricolea affiché une bonne tenue au cours dupremier semestre 2012. Quels seront leschiffres en fin d’année?Après une excellente année 2011, l’année2012 atteindra elle aussi un bon niveau,car nous bénéficions toujours du faibleniveau du cours de l’Euro. Les nouvellesnormes anti-pollution contribuent parailleurs à dynamiser le marché des trac-teurs, les derniers tracteurs répondantaux normes Tier-3 étant vendus avec desrabais. Cela a aussi des répercussions po-sitives sur la vente des machines de ré-colte de fourrage et de grandes cultures.

L’Agrama contribue-t-elle à dynamiser lemarché?Je suis convaincu que les trimestres à ve-nir se solderont par de bonnes ventes,dans la foulée de l’Agrama et du niveautoujours très bas de l’Euro. Il faut êtreconscient que les machines coûtent au-jourd’hui 20% de moins qu’il y a 2 ans.

Comment voyez-vous l’avenir du marchésuisse de la machine agricole?Je suis convaincu que le large consensus(politique) qui prévaut actuellement etqui consiste à promouvoir une agricul-ture active et produisant des produits dequalité, va se perpétuer. Pour ce faire,nous avons besoin d’une technique agri-cole innovante et les agriculteurs inves-tiront dans cette dernière. Le marché destracteurs devrait osciller entre 2000 et2500 unités, la tendance étant à plus depuissance et à un meilleur équipement.

Quels sont les défis auxquels est soumis lecommerce de machines agricoles?

La technique devient de plus en pluscomplexe, ne serait-ce que dans le do-maine de la gestion des moteurs, avecdes composantes électroniques et hy-drauliques, des systèmes de conduiteGPS ou des systèmes de télématique quicommencent à arriver sur le marché. Cestechnologies doivent être comprises, ré-parées ou entretenues par les agents.Pour ce faire, ils doivent disposer des in-frastructures nécessaires et de spécia-listes en la matière. Les fabricants doi-vent quant à eux organiser desformations à l’attention des agents.

Faut-il s’attendre à des changements entermes de formation?En Suisse, le secteur du machinismeagricole dispose d’un excellent systèmede formation. Dans le cadre de sa for-mation de base, un apprenti bénéficiedéjà d’une approche des techniquesévoquées. Toutes ces connaissancessont encore consolidées par les fabri-cants et les importateurs dans le cadrede formations de base. Les agents sontbien entendu encouragés à adaptercontinuellement leurs infrastructures etleurs connaissances aux exigences deleurs clients.

Est-ce que cela implique des ajustementsstructurels?Les ajustements structurels se font déjàmais peut-être pas au rythme souhaitépar les importateurs. Les agents fusion-nent de plus en plus souvent pour en-core mieux répondre à ces exigences.

L’agriculture suisse est-elle aujourd’huisur-mécanisée?Absolument pas! Celui qui désire être autop en termes de qualité doit disposerd’une technique innovante. Force est deconstater que les agriculteurs sont deplus en plus nombreux à confier des tra-vaux à des entrepreneurs en travauxagricoles, ces derniers travaillant de ma-nière efficace et rationnelle.

Quels sont vos objectifs personnels dansle cadre de l’Agrama 2012?Nous serions très heureux de pouvoiraccueillir au moins 45000 visiteurs à laprésente édition de l’Agrama, qu’elle sedéroule sans accident et espérons, bienentendu, que les carnets de commandeseront pleins. �

TECHNIQUE AGRICOLE

Werner Rüttimann

la largeur detravail estimportante, plusles surfaces sontplanes, ce qui entraînedes avantages lors de lamoisson, mais également lors de la récoltedes prairies artificielles», précise WernerRüttimann. En outre, par rapport à unmodèle de 3m de large, le nombre depassages et de retournements en bout dechamp néces saires est réduit de moitié.

La machine a fait ses preuves, même si sonutilisation nécessite un temps d'adap -tation. «Il s'agit d'une machine compacteavec un poids idéal, offrant une bonnevision et une technique de semis optimale.Elle permet la mise en place des semencesdans le sol en offrant toutes les garantiesnécessaires, même dans des conditionsdifficiles», conclut W. Rüttimann.

Thomas Estermann AG, agro-entreprise àEschenbach (LU), utilise une combinaisonde semis «Pronto 6 KR» pour la troisièmesaison consécutive. Un tracteur de 280 CVest utilisé avec cette machine. Auparavant,Estermann SA utilisait une machine de 3mde large. «Nous avions cependant besoinde davantage de per for mances et avonsdonc examiné dif fé rents produits àl'étranger pour ensuite nous décider pourcette machine Horsch», in dique WernerRüttimann, partenaire chez ThomasEstermann AG. Ainsi, nous parve nons àfaire face à toute une variété d'exi gences,les champs préparés par une charrue, uncultivateur, une herse à dis ques, voire lesemis sous litière. Une largeur de travail de6 m permet également de mieux s'adapteraux différentes largeurs des pulvérisateurs.Comme fréquemment chez de nombreuxagro-entrepreneurs, ce semoir a été

quelque peu modifié pour les propresbesoins de Estermann AG. Ainsi, untransporteur à vis a été ajouté, de tellesorte que le remplissage de la trémie s'avèreplus confortable. En outre, le châssis dis -pose de pneus plus larges (de 750) et estmuni d'un essieu directeur. Ces deux élé -ments sont censés contribuer à préser ver lesol en bout de champ. Un rouleau packerplus grand, tournant un peu mieux, a égale -ment été installé. Cela était surtout néces -saire parce qu'une distance entre socs de12,5cm a été choisie. Les résultats serévèlent impressionnants. «Si les conditionssont bonnes, nous semons 3ha/h», préciseWerner Rüttimann. Chaque année, noussemons environ 450ha, princi palement descéréales, du colza et des mélanges fourra -gers. Bien sûr, nos clients se montraienttout d'abord un peu sceptique en raison dela taille de la machine. Mais: «Plus

La combinaison de semis Horsch «Pronto KR 6»

Le nom de «Horsch» est connu delongue date par les experts de labranche comme le pionnier du tra-vail du sol réduit. Peut-être pas tel-

lement chez nous, mais le nouvel impor-tateur suisse GVS Agrar met tout enœuvre, avec son réseau de distribution«Terra Professional» créé cette année,pour faire connaître ces produits à uncercle élargi.

«Nous travaillons pour que ce quenous considérons nous-mêmes commeimportant», a déclaré le Directeur del'entreprise Michael Horsch dans unerécente interview. Par conséquent, cediplômé en agriculture prend toujoursen considération les intérêts prépondé-rants de ses clients lors du développe-ment de ses machines, soit l'améliora-tion du rendement, la réduction des

coûts et la simplification des processus.La combinaison de semis «Pronto

KR 6», commercialisée en 2009 à l'oc-casion du jubilé des 25 ans de l'entre-prise, suit également cette même voie.La «Pronto KR 6» est une machine de6m de large, fixée aux bras inférieurs durelevage du véhicule tracteur, disposantd'un châssis séparé et d'une trémied'une capacité de 2800l placée loin surl'avant. Lors du travail, le châssis se re-lève et la trémie charge alors l'essieu ar-rière du tracteur, ce qui améliore la trac-tion et ne laisse pas de traces de passagesur le champ.

Travail du sol Une herse à disquesen deux parties, avec dispositif de chan-gement rapide des dents, est intégrée àla «Pronto KR 6». La vitesse de rotation

se modifie en changeant les engrenagesde la transmission. Le raffermissementse réalise au moyen d'un rouleauPacker-Cracker (Horsch offre d'autresmodèles de rouleau en option), dont laprofondeur est réglable en quatre posi-tions par le biais d'un coulisseau. Pen-dant le travail, ce rouleau exerce lecontrôle sur la profondeur de la herse.

Socs double disque Depuis le ré-servoir, les semences sont transportéespar flux d'air jusqu'au dispositif de do-sage divisé en deux injecteurs. Ceux-cialimentent chacun une tête de distribu-tion placée à l'extérieur du réservoir àproximité des socs de semis. Un dispo-sitif d'arrêt partiel (électrique ou ma-nuel) est disponible. Il permet de fermerl'une des trappes d'accès à la distribu-

LA COMBINAISON DE SEMIS HORSCH «PRONTO KR 6» est un semoir

pneumatique tracté, combiné avec une herse rotative, qui peut être utilisé sur

sols lourds après labour ou également pour le semis sous litière. Préparation du sol,

raffermissement, semis et plombage: Tout se fait en une seule opération.

A l'aise dans les sols difficiles

30 11 2012 · REVUE UFA

TECHNIQUE AGRICOLETEST PRATIQUE

ufarevue.ch

La rampe de semis estmunie de disquesdoubles «TurboDisc»-(34 cm de diamètre)pour une distanceentre les rangs de15 cm. Photo: M. Gehrig

Les roues de dosagepeuvent être changéesen un tour de main etêtre adaptées auxsemences concernées.

En option, un cylindrehydraulique permet derégler ponctuellementla pression des socs.

La solution permettantde remplir la trémie àl’aide d’une vis à graina également étéinstallée après achat.

REVUE UFA · 11 2012 31

tion et l'unité de dosage réduit la den-sité de semence (automatiquementavec la variante électrique – de cettemanière aussi lorsque le système de ja-lonnage est activé). Un capteur surveillele flux de semences et déclenche unealarme en l'absence de semences ou encas de flux irrégulier.

Les disques de semis de la «Pronto KR 6» sont des doubles disques «Turbo-Disc», guidés par les rouleaux plom-beurs, de 34cm de diamètre et 15cm(sur demande 12.5cm) d'écartemententre les rangs. Le support de semis estdivisé en son centre. Le réglage de laprofondeur des deux segments peutêtre modifié au moyen d'un engrenageet fixé avec un boulon. La pression sou-haitée s'ajuste avec une manivelle. Unréglage hydraulique de la pression dessocs est disponible en option, la mani-velle de réglage permettant de l'aug-menter dans des conditions particu-lières.

Dosage Pour les différents types desemences et les quantités épandues,Horsch propose une multitude de rouesde dosage, ce qui augmente le potentield'utilisation de la machine. Lorsque laroue de dosage appropriée a été sélec-tionnée, il s'agit de la régler. A cet effet,il faut placer un récipient approprié sous

le doseur et l'enclencher avec un inter-rupteur. Le processus d'étalonnage élec-trique se poursuit jusqu'à ce qu'il soit ar-rêté manuellement. Ensuite, la quantitépesée est introduite dans le terminal.L'ordinateur calibre et calcule ensuite lesplages de vitesse dans lesquelles laquantité requise doit être mise en place.Le contrôle de la vitesse se fait par uncapteur radar. Sur la base de ces valeurs,l'ordinateur commande le régime desroues de dosage. Si le capteur radar nefonctionne pas, il s'agit de rouler à la vi-tesse constante prédéterminée. �

Auteur Dr. Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

La Revue UFA publie, en ordre disperséet sous le titre «Tests pratiques» descomptes-rendus relatifs à des machinesagricoles. Des personnes intéressées,respectivement propriétaires de machines,sont choisies en collaboration avec lesconstructeurs ou les importateurs.

www.gvs-agrar.ch

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Le châssis a été équipéultérieurement d’unessieu dirigeable.

Descriptif de la combinaisonde semis Horsch «Pronto KR 6»Largeur de travail: 6.00m. Largeur detransport: 2.95m. Hauteur de transport:3.50m. Longueur: 7.05m.

Poids: 7500kg.

Capacité de la trémie: 2800 lt.

Nombre de socs: 40 ou 48 avec 5– 120kgde pression des socs.

Distance entre les rangs: 15 ou 12.5m

Vitesse de travail: 6– 13km/h.

Besoins de puissance: 220– 330CV.

Approprié pour tout type de semences,du maïs en passant par l'herbe etjusqu'aux semences les plus fines (selonconstructeur)

TECHNIQUE AGRICOLETEST PRATIQUE

SUCCESS STORYKNOW-HOW

Andrea Bizzozero et Alession Benzoni sont cousins et gèrent l’en-treprise «Agri Bi&Be», une exploi-tation laitière avec commerce de

bétail et entreprise de travaux agricoles.Il y a un an et demi, ils ont investi dansun robot de traite de type «AstronautA4» de Lely. «A l’époque, nous noustrouvions à un moment charnière: soitnous arrêtions la production laitière soitnous options pour une stratégie claireconsistant à investir dans ce secteur».Avec les travaux pour tiers, les périodesde traite plus ou moins fixes qu’im-plique une salle de traite auraientconstitué un handicap en pleine saisonde travaux. «Le robot de traite nous per-met de réaliser nos travaux pour tiers demanière nettement plus flexible qu’au-paravant», souligne Alession Benzoni.

Après une brève phase d’évaluation,la décision des deux associés s’est rapi-dement portée sur le robot de traite«Astronaut» de Lely. «Cet investisse-ment étant clairement axé sur l’avenir,nous n’avons pas seulement opté pourle dernier modèle en date mais égale-ment pour celui qui dispose du meilleuréquipement», explique Alession Ben-zoni, raison pour laquelle les associésont directement commandé la varianted’équipement «Manager».

En droite ligne Avec la version«A4», l’Astronaut a été doté d’une fouled’innovations techniques comme unepompe à lait fonctionnant sous pressiond’air et ménageant le lait, en lieu etplace d’une pompe centrifuge, commec’était le cas auparavant. Lely a en outreveillé à ce que les diverses pièces de re-change puissent être changées plus ra-pidement.

Mais sur le modèle «A4», la principaleinnovation réside dans l’entrée et la sor-tie directe de la vache dans et hors durobot. Ce concept, que Lely considèrecomme l’élément le plus révolution-naire, est appelé «I-Flow»: grâce à cedernier, une vache peut entrer et sortiren droite ligne. La suppression de diversobstacles réduit encore l’appréhensiondes vaches à entrer dans le box de traitedu robot et les incite à le fréquenter en-core mieux, selon le rythme qu’elles sefixent elles-mêmes. Alession Benzoni nepeut que confirmer: grâce à ce nouveauconcept, la période d’accoutumance aurobot a pu être réduite à un minimumpour les animaux. Dès le deuxième jour,la circulation libre prônée par Lely pourl’accès au robot avait été adoptée parbon nombre d’animaux.

Dans l’étable existante, Andrea Bizzo-zero et Alession Benzoni ont tout

d’abord dû détruire une ancienne sallede traite en épi avant de faire de la placepour le robot de traite «Astronaut» etpour leur bureau. Durant la période destravaux de transformation, le robot detraite avait été installé sur l’aire de pro-menade à l’extérieur de l’étable.

Unité centrale séparée Une autrenouveauté du modèle «A4» réside dansle déplacement des principaux agrégatstechniques (pompe à vide, système denettoyage, bocal à lait) dans une unitécentrale distincte. Cette dernière pou-vant être installée jusqu’à 30m du boxde traite et en alimenter jusqu’à deux,cette construction modulaire permetd’économiser des coûts dans le cas d’uneextension ultérieure de l’installation.

Le robot de traite «Astronaut A4»peut être équipé en option d’un écrantactile 12 pouces le robot de traite.

Alessio Benzoni: un passionné de bétail et de technique.

LE ROBOT DE TRAIT LELY «ASTRONAUT A4» est commercialisé depuis 2010 et

rencontre depuis lors un énorme succès, qui s’explique entre autres par le concept

«I-Flow», une configuration de box de traite qui permet à la vache de rentrer et de

sortir en droite ligne dans et hors du robot. Le client a le choix entre deux variantes

d’équipement, à savoir la version «Manager» et «Operator».

Le bétail et la technique dans l’âme

32 11 2012 · REVUE UFA

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Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie àintervalles irréguliersdes articles concernantles machines agricolessous le titre testpratique. Les partenai-res d’interview, res pec -tivement les propriétai-res de ces machinessont générale mentchoisis en collaborationavec les fabricants oules importateurs.

www.lely.com

KNOW-HOWSUCCESS STORY

Un service régulier est important: Tom Feitknecht et Christoph Brunneren pleine action.

REVUE UFA · 11 2012 33

Expériences «Une production lai-tière plus élevée de 10% pour une qua-lité de lait équivalente, moins de mam-mites et un troupeau plus tranquille»:tel est le constat dressé par Alessio Ben-zoni après un an et demi de traite robo-tisée. Mais pour lui également, le travaila passablement changé. Bien qu’il aittoujours aimé traire, il voue un grand in-térêt à la surveillance informatique deson troupeau. «Aujourd’hui, je suis au-tant passionné par les animaux que parla technique», affirme le producteur delait tessinois.

Actuellement, les quelque 50 vachesque compte le troupeau se font traire 2.7fois par jour en moyenne. Une deuxièmeétable sera bientôt opérationnelle etpermettra d’abriter les vaches taries et lejeune bétail. Notre objectif consiste àtraire un effectif de 60 à 65 vaches au ro-bot. «Au vu des prix actuels, nous n’en-

visageons pas d’augmenter la produc-tion dans l’immédiat», affirme AlessioBenzoni. Mais si le prix du lait devaitaugmenter, un accroissement de la pro-duction pourrait tout à fait être envisagé.

Service Une bonne fréquentation durobot implique un bon fonctionnementde l’installation. «Jusqu’à maintenant,nous n’avons pas subi de panne impor-tante et avons été en mesure de réparernous-mêmes ou avec l’aide télépho-nique de Lely la plupart des erreurs quiont affecté l’installation», explique Ales-sion Benzoni.

Dans le cadre du service de mainte-nance, les techniciens Lely s’annoncentauprès des clients concernés pour effec-tuer un service toutes les 20000 traitesou tous les six mois au plus tard. L’accèsdirect au robot via Internet permet auxtechniciens de télécharger les donnéesles plus importantes et de se préparer demanière optimale pour le service. Letemps dont les techniciens disposent gé-néralement pour effectuer les services esten effet souvent très restreint, le robotdevant rester hors service le moins long-temps possible. Les travaux liés au ser-vice du robot tels que le changement despièces d’usure et le contrôle des agrégatstels que la pompe à vide ou la pulsationnécessitent en général deux heures detravail, suite à quoi le robot repart pour20000 traites supplémentaires. �

Deux versionsLe robot de traite «Astronaut A4» est disponible en deux modèles, soit les versions«Operator» et «Manager», ce qui permet de mieux tenir compte des besoins individuelsdes utilisateurs.

Astronaut A4 Manager OperatorUnité en inox s sBalance (sol équipé d’une balance) o oUne sorte d’aliment s sDeux sortes d’aliment s oTrois sortes d’aliment o xQuatre sortes d’aliment o xSenseur d’affouragement s oInstallation de dosage pour les minéraux o oCompteur de cellules o oSystème de rinçage des gobelets à la vapeur o oAffouragement liquide o xE-Link avec écran 12" 10"Mesure de l’activité ruminatoire o xMesure de l’activité o oMesure de la température du lait et des teneurs s sS = série; o = option; x = non disponible

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TEST PRATIQUE

bours qui contribuent également à unefaible largeur de l’andain.

La faucheuse frontale Lely «Splen-dimo 300 FS» est dotée d’une nou-velle tête d’attelage pendulaire.Cette dernière assure que la ma-

chine dispose de suffisamment de placepour se mouvoir horizontalement etainsi s’adapter aux contours du sol.Dans le sens vertical, elle peut oscillergrâce à deux gros ressorts à tension ré-glable, si bien qu’il est possible de mo-difier la pression au sol de la machine entoute simplicité. La hauteur de faucheest réglable en continu entre 3 et 8cm.

Barre de coupe modulaire Avecsa largeur de travail de 3m, la faucheusedispose d’une barre de coupe deconstruction modulaire dans une confi-guration à 7 disques. Tous les disquestournent vers le centre de la barre. Cefaisant, l’andain est plus étroit et cettepropriété est caractérisée par la lettre«S» dans la dénomination de la ma-chine. Des distanceurs plus longs ontété montés entre les unités de faucheafin que les disques puissent être dotés de couteaux standard de 120mm

(2 couteaux par disque). Sur les deuxdisques extérieurs, on trouve des tam-

LA FAUCHEUSE FRONTALE «SPLENDIMO 300 FS» de Lely a été présentée pour

la première fois en 2011 tout en affichant ses ambitions techniques dans les régions

vallonnées. Cette faucheuses à disques s’avère convaincante avec un centre de gravité

bas et un faible besoin en puissance. Grâce aux andains étroits qu’elle dépose et ses

dimensions compactes, elle se prête également bien à l’affouragement en vert.

Compacité et centre de gravité bas

porte-couteaux», résume Martin Ernst.«Nous l’utilisons avec un tracteur de 100CV». La possibilité d’ouvrir facilement la machineest considérée comme un avan tage. «Cetteexcellente accessibilité à la barre de coupefavorise un entretien et un nettoyageréguliers», constate Martin Ernst. Cettesaison, cette faucheuse a dû montrer cequ’elle «avait dans le ventre» avec unegrande quantité d’herbe déjà bien lignifiée.«En résumé, je ne peux rien dire de négatif,cette machine a très bien fauché».

Martin Ernst de Widen (AG) possède lanouvelle faucheuse frontale Lely «Splen-dimo 300 FS» depuis le mois de mai 2012.«Le commerçant de machines agricolesRuedi Bachmann voulait en fait nous pré -senter un tracteur et il a pris cette fau -cheuse avec lui», raconte Martin Ernst. Lorsd’une démonstration dans des conditionsdifficiles, avec de l’herbe humide et versée,cette faucheuse a laissé une impression sibonne que le chef d’exploitation l’a ache -tée sur le champ. Sur son exploitation

vallonnée, il fauchait (et fauche toujours)avec une faucheuse à deux essieux. Maiscette mécanisation a atteint ses limites,surtout pour de grandes surfaces, si bienque Martin Ernst recherchait depuis uncertain temps une nouvelle solution. Il fauche par année environ 50ha sur sonexploitation avec cette machine. «La‹Splendimo 300 FS› est légère, elle estattelée tout près du tracteur et sa cons -truct ion s’avère convaincante en ce quicon cerne l’entraînement des disques et les

Echo de la pratique pour la faucheuse frontale Lely «300 FS»

Martin Ernst et son père Heinrich.

La faucheuse à disque Lely «Splendimo 300 FS» affiche un point de gravitébas, nécessite moins de puissance et s’avère être bien adaptée pour faucherl’herbe en vert ainsi que les foins, grâce aux andains étroits qu’elle dépose età ses dimensions compactes.

34 11 2012 · REVUE UFA

KNOW-HOW

son capot de protection rabattablevers l’avant en quelques mani -pulations seulement. Cela offre unaccès direct à la barre de coupe, cequi est particulièrement utile pourles travaux d’entretien et de net-toyage. �

La faucheuse à disques possèdeune barre de coupe de constructionmodulaire comportant 7 unités. Labarre est composée d’unités tour-nant à gauche et à droite ainsi qued’éléments intermédiaires. Un arbrecontinu assure un entraînementconséquent. A la hauteur de chaqueunité de fauche, une cannelure spé-ciale à six gorges permet d’action-ner les différents disques. Chaqueunité de fauche dispose d’un bainde graisse étanche si bien que lagraisse reste dans le module, mêmeavec des angles de travail extrêmes,sans couler sur un côté de la barrede coupe.

Vu que, contrairement aux autresfaucheuses, l’entraînement princi-pal n’est pas assuré par des engre-nages à dents, il y a moins de pertespar frottement si bien qu’au final, ilfaut également moins de puissance.Lely estime cette économie de puis-sance à 15– 20%.

Changement des couteauxPlus les couteaux sont faciles àchanger, plus on les remplace faci-lement une fois qu’ils sont usés.C’est cette logique simple qui est àla base du système rapide «Clip».Les couteaux sont fixés au moyend’un goujon qui laisse un maximumde champ libre sous le disque defauche. Les couteaux émousséspeuvent être sortis de leur point defixation et remplacés rapidement aumoyen d’un outil spécial.

Capot de protection rabatta-ble Une des particularités de la Lely «Splendimo 300 FS» est

Auteur Dr Roman Engeler, RevueUFA, 8401 Winterthour

La Revue UFA publie, en ordredispersé et sous le titre «Testspratiques» des com ptes-rendusrelatifs à des machines agricoles.Des personnes inté ressées,respectivement propriétaires de ma -chines, sont choisies en collaborati-on avec les constructeurs ou lesimportateurs.

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Données techniques

Lely «Splendimo 300 FS»

Largeur de travail: 3.00m

Nombre de disques: 7 disques avec 2 couteaux. 2 tambours andaineurset deux disques andaineurs.

Poids: 590kg

Entraînement: prise de force à1000t/min.

Le capot de protection peut êtrerapidement rabattu vers l’avant.

Deux grands ressorts à tensionréglable: il est ainsi possible demodifier facilement la pression ausol de la machine.

REVUE UFA · 11 2012 35

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

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36 11 2012 · REVUE UFA

Suite àla page 46

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En hiver, il est important d'éliminertoute surface glissante des routes etdes chemins avant que des acci-dents ne surviennent. L'opération se

réalise le plus efficacement avec du selde dégivrage à action rapide. Une appli-cation de chlorure de calcium parvient àfaire fondre la glace à des températuresjusqu'à – 20°C, alors que le sel pur n'agitqu'au maximum jusqu'à – 5°C. Le pro-duit «Anti-Gliss», produit à partir deschiste naturel, est utilisé pour les che-mins ne bénéficiant que d'un service hi-vernal réduit.

Produits de dégivrage haute-ment efficace Le chlorure de cal-cium est employé depuis plus de 60 anscomme sel d'épandage en raison de sespropriétés naturelles. Il s'agit du produitdégivrant le plus puissant disponible surle marché mondial. Il est distribué dansle monde entier sous le nom de «Caso».Comme il réagit à la teneur en humiditéde l'air par absorption ou émission de va-peur, il adhère immédiatement et restelongtemps sur la glace. Lors des 15 pre-mières minutes, les flocons de chlorurede calcium parviennent à faire fondre

quatre fois plus de glace que la quantitééquivalente de sel. Cela se traduit parmoins d'opérations d'épandage et labaisse du volume nécessaire. L’utilisationde «Caso» ne met pas la flore et la fauneen péril. Ce produit est utilisé égalementà de nombreux endroits pour la luttecontre les poussières.

«Di-Mix» est un produit dégivrant àaction rapide composé d’un mélange de30 - 35 % de chlorure de calcium floculéet de 65 - 70 % de chlorure de sodium.L’action dégivrante du «Di-Mix» est ga-rantie jusqu’à -10°C. «Di-Mix» est effi-cace directement après l’épandage.

«Anti-Gliss» présente des avan-tages Alors que les produits de dégi-vrage font fondre la neige et la glace,d'autres matériaux sont principalementutilisés pour rendre le sol adhérent.«Anti-Gliss» est un représentant de cetype de produits. Il est élaboré sans ad-ditifs chimiques à base de schiste natu-rel. L'avantage des granulés de schistepar rapport au gravier réside dans sonpoids spécifique inférieur, ce qui permetle transport d'un volume trois fois plus

élevé pour la même charge. Cela permetégalement de traiter de plus grandes sur-faces avec un seul chargement, donc defaire des économies. Un autre avantagede l'«Anti-Gliss» est qu’il disparaîtpresque complètement jusqu’au prin-temps. Ainsi les frais d'élimination s'avè-rent plus faibles (par rapport au gravier).La forme du grain, concassé et anguleux,fait que ce produit garantit une adhé-rence parfaite.

«Viaform» a été initialement déve-loppé pour le déglaçage des pistes d'at-terrissage des avions et est désormaiségalement disponible pour l'entretienhivernal privé dans les parcs, les sites in-dustriels, les chantiers, les sites sportifset les exploitations agricoles. «Viaform»est non toxique pour les animaux, lesplantes et les organismes aquatiques,biodégradable et exempt d'azote et dechlore. Grâce à l'utilisation de produitsécologiques inhibiteurs de corrosion,les dommages à la plupart des métaux,revêtements de sol et structures en bé-ton peuvent être évités. «Viaform»existe sous forme liquide à pulvériser etde granulés à épandre. �

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TECHNIQUE AGRICOLE

REVUE UFA · 11 2012 37

KNOW-HOW

«Be a Farmer – Win a Tractor»

Pomy-Chips AG, car le tracteur estun important trait d’union entre laproduction des pommes de terre etla fabrication des chips. Il y aura unepalette extraordinaire de prix à ga-gner avec un tracteur New HollandT4.55 comme premier prix et 99tracteurs à pédales avec remorquepour enfants. Le New Holland Trak-toren Center Schweiz lance ces pro-chains jours les nouvelles séries detracteurs T4, T5 et T6. New Hollandest un fabricant mondial, implantéau sein du groupe Fiat, avec ses pro-pres usines de production pour lesmoteurs, les transmissions et les es-sieux. Des décennies d'expériencelui permettent de mettre sur le mar-ché des tracteurs performants et res-pectueux de l'environnement. New Holland Traktoren Center, 8166 Niederweningen� 044 857 26 00, www.new-hol-land-traktoren-center-schweiz.ch

Les entreprises Zweifel Pomy-ChipsAG et New Holland Traktoren Cen-ter Schweiz lancent ensemble lapromotion: «Be a Farmer – Win aTractor». Le New Holland TraktorenCenter Schweiz fête cette année 50années d'importation des tracteursFiat et New Holland. Cette marquede tradition a été 36 fois leader dumarché suisse. Une bonne raison defêter cet événement unique par desactivités attractives. L'une de ces ac-tivités est la promotion lancée encollaboration avec la maison Zweifel

Nouvelle dimension de performance

le transport, la faucheuse est pivo-tée de 90° vers l’arrière, limitant lahauteur de transport. Le vérin dou-ble effet de pivotement vers l’arrièresert en même temps de sécurité hy-draulique. Les nouvelles Novacat352 sont munies d’une suspensionhydraulique. Un manomètre permetune lecture facile de la force de dé-lestage avec, si besoin, une correc-tion rapide au travers d’un distribu-teur double effet. Une pression ausol constante peut ainsi être garan-tie, condition principale pour unepréservation optimale du fourrageet de la couche végétale. Lesgroupes faucheurs sont stabiliséspar un petit vérin, évitant tout chocsur le groupe lors du transport surroute ou des manœuvres en four-rière. Pöttinger AG, 5413 Birmenstorf� 056 201 41 60www.poettinger.ch

Dans le domaine des faucheuses,Pöttinger propose cette année en-core une superbe innovation: la fau-cheuse portée arrière Novacat 352avec une largeur de travail de3.46m. Le bras d’attelage hydrau-lique permet également la mise sys-tématique de la tête d’attelage enposition horizontale, indépendam-ment de la géométrie du relevagedu tracteur. Ceci garantit la bonnesuspension du groupe faucheur ainsiqu’un très grand dégagement au solen fourrière (50 cm coté intérieur)ou lors du transport sur route. Pour

Serco Landtechnik à l’Agrama

geur frontal. Gilibert présente deuxnouveautés mondiales: l’épandeur àfumier «Helios» 15 avec un essieutandem «Swiss Edition» et le chardoseur «Jumbolino XL» avec plus devolume. Le fabricant leader dans latechnique d’affouragement Triolietprésentera également une nou-veauté mondiale avec la mélan-geuse/désileuse automotrice «Smar-trac». Le spécialiste du travail du solVogel&Noot montrera entre autresle nouveau semoir mécanique «Pro-fidrill D» en combinaison avec lanouvelle herse rotative «Arterra M».

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Sur le stand de Serco LandtechnikSA (halle 2.2/stand A 002), les visi-teurs pourront découvrir de nom-breuses attractions pour jeunes etmoins jeunes

Les tracteurs «Axion 900» (314-405 CV) de CLAAS et les nouveaux«Arion 500/600» (140– 180 CV) se-ront les modèles phares. Les autresnouveautés de CLAAS seront l’ensi-leuse «Jaguar 940», la moisson-neuse-batteuse «Lexion 670» et lapresse à balles carrées «Quadrant3200RC» avec tiroir à couteaux ra-battables latéralement. Les ma-chines de fenaison de CLAAS serontcomplétées cette année avec lesnouveautés suivantes: la faucheuseà tambours «Corto 3200», la fau-cheuse frontale à disques «Disco3500» avec une largeur de travail de3.4 m, l’andaineur «Liner 420» et lafaneuse «Volto 1100». Fliegl, le spé-cialiste du transport, sera représentépar sa remorque à poussoir, une ci-terne à lisier et par quelques appa-reils de son programme pour char-

Identification des vaches

période peut être un symptôme decétose ou d’acidose subclinique.

Ce système permet donc à l’éle-veur d’obtenir rapidement les infor-mations lui permettant de modifieret d’adapter la ration de ses ani-maux.

Lely CenterDairy Solution GmbH4614 Hägendorf SO� 0848 11 33 77www.lely.com

SCR a développé le système d’iden-tification des vaches Lely «Qwes»qui mesure également l’activité desanimaux. Ce système offre en outrela possibilité de mesurer la rumina-tion des vaches, ce qui constitueune information précieuse sur leurétat de santé. Les éleveurs disposentainsi d’un outil de gestion de trou-peau performant qui leur permet deprendre les décisions qui s’impo-sent.

En combinaison avec la tempéra-ture corporelle, le système d’inden-tification Lely «Qwes» permet ainside garantir la santé des animauxd’une manière efficace et fiable.Cette technologie de surveillance dutemps de rumination donne des in-formations sur la santé individuellede chaque animal. Une diminutionabrupte de la rumination peut êtreun signe que la vache souffre d’unmanque d’appétit, d’une ration in-suffisamment structurée, qu’elle esten chaleurs ou alors malade.

Une perte d’appétit sur une longue

38 11 2012 · REVUE UFA

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REVUE UFA · 11 2012 39

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40 11 2012 · REVUE UFA

NOUVEAUTÉ

«Kompakt ecotech» – compact et polyvalent

3b pour les gaz d’échappement, lasérie «Kompakt ecothec» répondrapour des années encore aux normesenvironnementales. La puissantetransmission de base 12x12 (en op-

tion avec Power-shuttle) et la trans-mission 24x24avec double en-c l e n c h e m e n tsous charge, «Po-

werclutch» et «Po-wershuttle» ainsi que

les rampantes en option (20x12 et20-x20 avec «Powershuttle») of-frent une excellente transmission dela force au sol, avec la traction inté-grale enclenchable et un blocage dudifférentiel électrohydraulique.

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Sur sa nouvelle classe compacte(séries 4085/4095/4105), Steyrpropose la technique de trans-mission habituellement réservéeaux gros tracteurs. Les moteursCommon-rail Turbodiesel nouvelle-ment développés de 86, 99 ou107CV apportent pour la premièrefois une technologie économiquedans la classe compacte. La recircu-lation des gaz d’échappement(CEGR) apporte nettement plus depuissance avec une réduction de laconsommation de carburant et di-minue de 90% la charge en parti-cules fines. Avec la norme de niveau

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exigences aussi contradictoires quedes dimensions compactes et unepuissance moteur supérieure à lamoyenne. Basé sur le chassis du «H5X», en association avec un moteurturbo puissant de 70CV, des puis-sances de relevage et des charges àl’essieu plus élevées, le «H7 SX» faitoffice de leader dans sa classe depuissance. Ce condensé de puissan-ce a fait ses preuves dans différentesconditions d’utilisation.Agromont AG, Reform Schweiz,6331 Hünenberg, www.agromont.ch

109CV, 5050kg de charge utilepour un poids total de 8000kg etune charge plus élevée sur les es-sieux démontrent que le «MuliT10X» a fortement évolué. La cabi-ne basculante peut être rabattuesans outils et offre un accès idéal aumoteur et à la transmission. La con-struction innovante de la cabinebasculante a permis de conserver latransmission, qui a déjà fait sespreuves. La centrale de bord occupeune place centrale et dispose d’unécran bien lisible. La position detravail confortable, la direction ré-glable en hauteur et en inclinaison,les commandes hydrauliques detous blocages de différentiel et del’embrayage de la prise de force ain-si qu’un système d’éclairage inté-rieur bien pensé transforment lesjournées de travail en plaisir. Avec le«Metrac H7 SX», Reform est une foisde plus parvenu à satisfaire deux

Le premier réseau social des paysans suisses qui relie la ville et la campagne:

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Vendanges catastrophiquesdans l’Union européenneLa fédération des organisations agri-coles Copa-Cogeca a annoncé desvendanges 2012 en recul de 10%par rapport à l'année dernière dansles pays producteurs de l’UE. LaFrance et l’Italie enregistrent leursplus mauvaises récoltes depuis 40 à50 ans. La vendange 2012 devraitatteindre quelque 144 millionsd'hectolitres dans l'UE. Elles résul-tent de sécheresses dans les pays dusud et de conditions météorolo-giques froides et humides dansd’autres Etats. ATS/AGIR

par le trèfle blanc au fur et à me-sure que la durée d’utilisation seprolonge. Ceci permet de conser-ver un rapport légumineuses-gra-minées équilibré la troisième an-née de culture, même en casd’exploitation intensive. Contrai-rement aux autres mélanges lu-zerne-graminées, le Mst 325convient également pour la pâ-ture. Parmi les quelque quarantemélanges standard, le Mst 325 oc-cupe donc une position spécialedu fait de ces propriétés intéres-santes.

Les stations de recherche ARTet ACW étudient régulièrementles variétés de plus de 20 espècesde plantes fourragères dans le ca-dre d’essais comparatifs. Seules lesmeilleures variétés peuvent réussirles tests et figurer dans la Liste desvariétés recommandées de plantesfourragères qui est actualisée tousles deux ans.

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

REVUE UFA · 11 2012 41

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Le triticale est né au début du siècled’un croisement entre le blé et leseigle. Il est cultivé en Suisse depuisles années 1980. Les efforts de sé-lection réalisés de 1976 à nos joursont permis de créer une nouvelle es-pèce aisée à cultiver, productive etcomparable ou supérieure aux au-tres céréales fourragères du point devue agronomique. Le triticale a mal-heureusement hérité du blé dur sasensibilité à la germination sur pied.Cette sensibilité peut compromettrela qualité de la récolte et ceci, mêmepour une céréale destinée à l’ali-mentation animale.

Le travail de sélection réalisé parAgroscope a débuté par l’associa-tion dans une lignée de blé de troiscritères quantitatifs (QTLs) de résis-tance à la germination sur pied,

deux provenant d’une variété aus-tralienne et l’autre d’une variété ja-ponaise. Cette lignée a été hybridéeavec une variété performante de tri-ticale. Ce croisement de deux es-pèces différentes est difficilepuisque l’endosperme – la réservenutritive de la graine permettant lagermination de l’embryon - et l’em-bryon des graines obtenues dégénè-rent. Au terme d’un processus de

sélection, les nouvelles lignées sontcomposées de 97% du génome detriticale initial et de 3% de génomedu blé.

À chaque étape, seules les plantescontenant les QTLs de résistance àla germination sur pied sont conser-vées. La présence de ces régionschromosomiques provenant du bléest déterminée à l’aide de mar-queurs moléculaires.

Les nouvelles variétés de triticaleissues de cette recherche seront se-mées en plein champ l’an prochainafin de tester leurs caractéristiquesagronomiques et l’amélioration deleur résistance à la germination surpied. Une recherche similaire est encours et concerne l’amélioration dela résistance à la fusariose, autre ta-lon d’Achille de cette espèce.

Le Mst 325 à base de dactyle ag-gloméré est conçu pour une cul-ture trisannuelle dans des sitesmoyennement secs à secs, pourune exploitation plutôt intensive.La luzerne, la fétuque élevée àfeuilles fines et désormais le dac-tyle aggloméré qui est venu rem-placer le brome fourrager formentles variétés à rendement de ce mé-lange. Toutes supportent bien lesconditions sèches. De plus, l’em-ploi de dactyle aggloméré amé-liore la sécurité des rendements.La luzerne qui n’a pas une trèslongue durée de vie en cas d’ex-ploitation intensive est remplacée

Nouveau mélange

standardGermination sur pied du triticale

Changement à la tête de SyngentaLe groupe bâlois a annoncé avoirengagé le directeur financier (CFO)d'ABB, Michel Demaré (56 ans),pour lui confier le mandat de prési-dent du Conseil d'administration. Ilavait rejoint le groupe ABB en 2005.

Blé 2012: bonne qualité boulangèreLe blé panifiable 2012 se caractérisepar de bonnes teneurs en gluten hu-mide et des taux d’hydratationmoyens. Les surfaces d’extenso-gramme et les résultats du test àl’amylogramme sont élevés. Laquantité de protéine est, enmoyenne, pour les variétés simi-laires à celles de 2011 ainsi que pourles tests rapides, supérieure de0.5%. La moyenne des teneurs engluten humide (à 0 minute) des qua-tre variétés analysées se situe à31.3%. Les variétés Arina (35.6 %),Runal (35.5%) et Siala (34.6%)confirment leurs teneurs élevées engluten humide. En revanche, CHClaro se caractérise par une teneuren gluten humide modérée(30.3%), Forel et Zinal obtiennent

des résultats plus faibles (28.9 et28.0%).

Les résultats détaillés completssont disponibles sur le site:www.swissgranum.ch

Alexandra Alexandra est une nouvelle variétéprécoce à mi-précoce à chair fermequi peut se consommer nature,bouillie ou cuite à la vapeur, et quise prête également à la préparationde salades de pommes de terre.Alexandra est peu sensible au virusde l’enroulement et moyennementsensible au virus Y de la pomme deterre, des nécroses peuvent cepen-dant apparaître sur les tuberculesvirosés. En revanche, Alexandra estsensible au mildiou. Ses tuberculespeuvent présenter des symptômesde gale commune et de gale pou-dreuse alors qu’ils sont peu sensi-bles au rhizoctone.

L’entretien assure la longévité

42 11 2012 · REVUE UFA

La saison des interventions se ter-mine avec l’arrivée des premiersfroids. Le moment est donc venu depréparer les pulvérisateurs à passer

l’hiver. Le principal danger qui guetteest le risque lié au gel, mais il n’est pasle seul. L’hivernage du pulvérisateur nevise pas uniquement une protectioncontre le gel, il doit aussi permettre uneremise en route rapide au printemps etcontribuer à prolonger la durée de viedu pulvérisateur. Pour atteindre cesbuts, la préparation pour l’hivernagepasse par une série d’étapes obliga-toires.

Rincer tout le système La pre-mière opération est le du pulvérisateur

au moyen de produits adaptés pour éli-miner tous les résidus de bouillie suivitde la vidange des cuves de rinçage, depulvérisation et de l’incorporateur et,dans la mesure du possible, des con-duites placées sous le niveau des bou-chons de vidange. Pour autant que celasoit possible, démonter les conduitesd’alimentation de la pompe et de larampe et ouvrir les bouchons situés enbout de rampe pour éliminer un maxi-mum d’eau de lavage résiduelle et ré-duire ainsi la dilution de l’antigel.

Les buses demandent aussi un en-tretien approprié. Il est recommandé deles démonter et de les rincer à l’eauclaire. Les filtres des buses doivent aussi

être démontés et nettoyés avec unebrosse à poil souple ou une brosse àdent pour éliminer les impuretés quirisqueraient d’obstruer les buses. Unefois les buses nettoyées et remontées,remettre en place toutes les conduitesdémontées et replacer les bouchons aubout des rampes.

L’antigel n’apporte pas qu’une pro-tection contre le gel. Il protège égale-ment la pompe contre la corrosion etévite le dessèchement des joints. Il évitela formation de bouchons dans les buseset préserve le bon fonctionnement desmécanismes anti-gouttes, des mem-branes et des électrovannes. Il est géné-ralement recommandé d’utiliser au

Comme lors de l’appli -cation, les travauxd’entretien du pulvé -risateur exigent le portdes éléments deprotection personnelle.Photo : Hardy - Evrard

L’HIVERNAGE DU PULVÉRISATEUR est une opération importante pour garantir

son bon fonctionnement la saison prochaine. Les PER autorisent les interventions

jusqu’au 1 novembre. La saison est donc terminée pour la majorité des pulvérisateurs

du pays. Un hivernage réussi ne comprend pas que la protection contre le gel, mais

aussi toutes les opérations garantissant une mise en route rapide et sûre au printemps.

PRODUCTION VÉGÉTALE

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 12

Pourquoi les conduitesexplosent-elles?L’eau est un des rares éléments à devenirplus grand en se solidifiant. En se trans -formant en glace, la densité de l’eau,c’est-à-dire son poids en fonction de sonvolume, diminue. Ce qui veut direqu’une même masse d’eau occupe uneplace plus importante. Cette augmenta-tion de volume est due à des change-ments dans l’organisation des moléculesd’eau. Sous forme liquide, les moléculessont «libres» de glisser les unes sur lesautres. Lorsque la glace se forme, lesmolécules s’organisent en hexagone, cequi engendre une augmentation desdistances entre les molécules. Si chaquemolécule est plus éloignée de sa voisine,le volume total occupé par l’eau geléeest donc plus grand.

REVUE UFA · 11 2012 43

moins un litre de solution antigel parmètre de rampe. Tous les organes dupulvérisateur doivent être protégés.L’antigel doit donc être introduit dans lesystème tant par la cuve de rinçage quepar l’incorporateur et tous les processusde fonctionnement doivent être mise enœuvre afin de garantir une bonne répar-tition de l’antigel dans tous les organesdu pulvérisateur. Tout d’abord, répartirl’antigel dans la cuve de rinçage et dansl’incorporateur puis procéder à un rin-çage interne du pulvérisateur avec l’an-tigel. Une fois cette opération terminée,transférer l’antigel contenu dans l’incor-porateur vers la cuve du pulvérisateur etmettre en route la pulvérisation en fer-mant tous les secteurs pour que l’antigelcircule correctement dans les conduitesde retour de la rampe. Ensuite seule-ment, ouvrir tous les secteurs de larampe pour procéder à la pulvérisationjusqu’à ce que l’antigel ait atteint toutesles buses de la rampe. Sur les appareilséquipés de lance de pulvérisation, pul-vériser la solution d’antigel dans la cuvedu pulvérisateur jusqu’à ce que toutel’eau contenue dans le tuyau soit rem-placée par de l’antigel.

Le lavage du pulvérisateur permetaussi de déceler les éventuelles tachesde rouille tant sur le châssis que sur larampe de pulvérisation. En raison du ca-ractère corrosif de certains produitsphytosanitaires, il est recommandé dedécaper les taches de rouille et d’appli-

quer une nouvelle couche de vernis surces endroits. Cette opération n’améliorepas seulement la durée de vie du pulvé-risateur, elle facilite aussi le lavage de lamachine. Une attention particulière doitêtre portée aux soudures du châssis etde la rampe de pulvérisation. Il convientensuite de procéder au graissage detoutes les parties mobiles, pompes,charnières de la rampe, essieu, prise deforce, suspension de la rampe, etc.

Des détails importants Lesconstructeurs recommandent aussid’enlever la pression dans la cloche à air.Cette mesure allonge la durée de vie dela membrane. Les manomètres sont deséléments délicats et il est très difficile deles protéger efficacement du froid. C’estpourquoi il est recommandé de les dé-monter et de les ranger dans un localchauffé pendant l’hiver. Il en est demême pour les boîtiers de commandeélectronique. Enfin. L’entretien hivernaldu pulvérisateur est le bon momentpour réparer les plaques de signalisationendommagée et s’assurer du bon fonc-tionnement de l’éclairage de la machineet de tous les éléments de sécurité.

Résumé L’application des produitsphytopharmaceutiques est devenueparticulièrement exigeante en terme deprécision et les pulvérisateurs sont logi-quement devenus des machines dehaute technologie qui exigent un entre-tien rigoureux et régulier pour répondreaux attentes des utilisateurs. La prépa-ration pour l’hivernage survient en finde saison, alors que les récoltes et les se-mis sont pratiquement terminés. Il estdonc judicieux d’investir une journée àl’entretien de cette machine délicate.D’autant plus qu’un hivernage bien réa-lisé réduit significativement les travauxde remise en route pour les premièresinterventions au printemps et contribuedirectement à allonger la durée de viede votre pulvérisateur. �

Les commandes électroniques, ainsi que les manomètres,doivent être démontés pendant l’hiver et rangés dans deslocaux chauffés. Photo: Vogel&Noot GmbH&Co KG

PRODUCTION VÉGÉTALE

Tous les filtres doivent être démontés et lavés avec une brossepour éliminer toutes les impuretés retenues. Photo: Hardy – Evrard

Sur les pulvérisateurs modernes, il n’est pas possible d’éliminertoutes les eaux résiduelles. Il est donc primordial, lors de lapréparation à l’hivernage, de mettre en route tous les processuspossibles avec l’antigel. Photo: Lemken GmbH&Co KG

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1510 Moudon

1

Le taupin est un petit coléoptèrenoir avec un abdomen en forme defuseau caractéristique. La ponte desœufs se déroule en mai dans des

sols suffisamment humides – les œufs etles premiers stades larvaires étant parti-culièrement sensibles à la sécheresse. Le développement se poursuit ensuitedans le sol jusqu’à la nymphose, qui in-terviendra suivant les espèces dans les 2à 6 années suivantes. Malgré la longuepériode qui sépare la ponte et l’appari-tion de la nouvelle génération d’adultes,les populations de taupins ne connais-sent pas de pics et sont présenteschaque année. Les larves vivent dans les5 à 6 premiers centimètres du sol quandl’humidité est suffisante. Confrontées àla sécheresse, elles peuvent toutefois seréfugier à des profondeurs de l’ordre de50 à 60cm. C’est ce comportement quiéloigne les larves des organes souter-rains des cultures pendant l’été et quiest à l’origine de l’importance plus faibledes dégâts constatée en été par rapportaux périodes d’activité que sont le prin-temps et l’automne.

Problème historique Les diversi-tés du régime alimentaire des vers fil defer et la durée de son développementdans le sol sont les principaux pro-blèmes que rencontre la lutte. Il est eneffet pratiquement impossible «d’affa-mer» les vers fils de fer en les privant deplantes hôtes et la vie souterraine de lalarve rend la lutte chimique directecomplexe. Ces dernières décennies, lastratégie de lutte a évolué, passant destraitements de surface dans les années70 à l’utilisation de microgranulés sur laligne de semis pour arriver à l’enrobagedes semences.

3 Pistes de lutte étudiées Lesméthodes de luttes biologiques commele piégeage des adultes par phéro-mones, les traitements à base de para-sites (champignons ou nématodes) ouencore l’incorporation dans le sol detourteaux de crucifères (plusieurstonnes par ha) disposant d’un effet bio-fumigatif sont actuellement à l’étude etdémontrent des efficacités très varia-bles. La longueur du cycle de vie endo-gée (souterrain) du taupin et sa capacitéà se nourrir de diverses espèces de vé-gétaux rendent la lutte directe contre leslarves particulièrement difficile. Actuel-lement, la stratégie suivie par la re-cherche vise donc à développer des mé-thodes de lutte permettant de maintenirles populations d’adulte à des niveauxacceptables pour réduire le nombre de

pontes et ainsi le nombre de larve pré-sentes dans les sols. À moyen terme, larecherche vise un assainissement partieldes sols par épuisement des stocksd’œufs et des populations de larves.Cette stratégie impose une parfaiteconnaissance de la biologie du taupin etnotamment de son développement lar-vaire. Les populations de larves présen-tent dans un sol ne sont pas directementestimables, les effectifs peuvent connaî-tre d’importantes variations sur des dis-tances relativement courtes. Les travauxactuellement en cours ont pour objectifd’estimer la taille de ces populations ense basant sur le nombre d’adultes attirésdans des pièges à phéromones.

La mobilité des adultes est trèsimportante. Cette caractéristique rend

LE VER FIL DE FER fait partie d’une catégorie de ravageurs particuliers. Comme

l’oscinie ou le zabre, le développement du taupin passe par une phase larvaire dans le

sol et un état adulte aérien – absolument inoffensif pour les cultures. Ces dernières

années, de nombreuses régions européennes constatent une augmentation des problèmes

ainsi que l’apparition de dégâts dans des cultures normalement peu attaquées.

Un ennemi coriace

44 11 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION VÉGÉTALE

2 3

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,Rte de Siviriez 3, 1510 Moudon

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 12

la lutte chimique ponctuelle au niveaude la parcelle peu efficace. L’interven-tion n’élimine en effet qu’une partie dela population d’adultes susceptible depondre dans la parcelle, puisque des in-dividus provenant des abords immé-diats peuvent la recoloniser rapide-ment. De plus, Le succès d’une telleopération est difficile à évaluer en rai-son de la longue durée du stade larvaire. En effet, même si la lutte par-venait à empêcher totalement la pontesur une année, les larves nées les an-

nées précédentes sont toujours pré-sentes dans la parcelle.

La lutte à long terme contre lesvers fil de fer passerait inévitablementpar l’adaptation des techniques cultu-rales et des rotations. Ces adaptationspassent par la connaissance des facteursinfluençant le risque d’attaque. Dansl’état actuel des connaissances, le res-pect des intervalles de cultures et l’équi-libre des rotations sont primordiaux. Lamesure principale consiste notammentà respecter les intervalles entre les cul-tures favorables aux vers fils de fercomme les prairies et les cultures sensi-bles comme les pommes de terre.

Évolution internationale Au ni-veau international, les dégâts du ver fil

de fer sur les cultures de maïs et de bet-terave sont jugés importants. Ils sontnon négligeables sur céréales et tourne-sol et faible sur colza, lin, soja et protéa-gineux. Les pommes de terre subissentprincipalement des atteintes à leur qua-lité. Mais cette situation est sujette àadaptation en fonction des régions deproduction. L’évolution des variétés cul-tivées influence aussi les vers fils de fer.Alors que les sélectionneurs visent gé-néralement une meilleure résistanceface aux maladies et ravageurs, certaines

évolutions leurs sont favorables. C’estnotamment le cas pour le colza. Les sé-lectionneurs ont atténué le goût amerou piquant du colza en réduisant la te-neur en glucosinolates des plantes. Maisles glucosinolates ont la caractéristiqued’être toxiques pour de nombreux rava-geurs et notamment pour les insectes.Avec la réduction des teneurs en gluco-sinolate du colza, la plante est moinstoxique pour les vers fils de fer et les dé-gâts ont tendance être plus fréquents etplus importants.

Résumé La diversité du régime ali-mentaire du ver fil de fer et la longuedurée de leur vie souterraine alliées à lagrande mobilité des adultes en font unadversaire particulièrement difficile àcombattre. Avec l’augmentation de la

spécialisation des exploitations agri-coles, les rotations se sont simplifiées et certaines régions connaissent uneaugmentation de la pression des vers fil de fer. Actuellement, l’enrobage dessemences avec des néonicotinoïde (p. ex. Poncho) est le meilleur moyen delutte chimique directe. Toutefois, cesproduits sont très contestés en raison deleur éventuelle responsabilité dans ledéclin des colonies d’abeilles (voir arti-cle p. 58). Le respect des mesures pré-ventives est donc toujours actuel. �

1 Les vers fil de fer sont de vieillesconnaissances des agriculteurs,mais les pressions exercées sur lesinsecticides utilisés pour l’enrobagedes semences risquent d’engendrerune hausse des dégâts. Photo: Agrarfoto.com

2 Symptômes sur maïs. Photo: Bayer MaterialScience AG

3 Levée lacunaire et plantes chétives,les symptômes typiques d’uneattaque de ver fil de fer.Photo: Agrarfoto.com

REVUE UFA · 11 2012 45

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46 11 2012 · REVUE UFA

Suite à la page 61

Suite de la page 36

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Dario Fossati

StèveBreiten-moser

Blé swiss made: plus que desvariétés performantes

REVUE UFA · 11 2012 47

Le programme de sélection pu-blique d’Agroscope, en étroite col-laboration avec la société DSP, a ins-crit, en 2011, dix variétés de blé en

Suisse et deux autres variétés à l’étran-ger. Depuis 2001 ce sont près de 100inscriptions en Suisse et dans 18 pays à travers le monde qui ont été obtenues.Actuellement les variétés de blés re-commandées pour les classes Top et 1 par Swissgranum sont toutes des va-riétés issues du programme de sélectionpublic. Ainsi, bien qu’il soit aussi possi-ble de cultiver en Suisse toutes les au-tres variétés du catalogue européen, en-viron 75% des surfaces de blé le sontavec des blés «Agroscope-DSP». La spé-cialisation de notre programme de sé-lection dans des blés de très haute qua-lité boulangère est certainement unedes raisons principales de ce succès etexplique probablement pourquoi cer-taines de nos variétés rencontrent éga-

lement les faveurs de l’agriculture bio-logique.

Des variétés mais encore…Cette création variétale est le premiermaillon indispensable pour le maintientd’une production de blés panifiables enSuisse. Sans une part importante de va-riétés indigènes originales, il y aurait unrisque de voir l’activité semencière, ba-sée sur le modèle coopératif, échapperà la production suisse. Mais, au-delà dela création de variétés, le programme desélection joue d’autres rôles. Il contri-bue à l’enseignement de la sélection oude la pathologie au sein des HES, desuniversités ou de l’EPFZ. Il offre un ca-dre à des travaux de bachelor, de masterou de thèse. Des recherches en margede la sélection y sont effectuées, sou-vent en collaboration avec les hautesécoles. Par leur expertise, les sélection-neurs sont en première ligne pour aver-tir la filière ou plus largement la sociétésur des problèmes émergents. Ainsi, lessélectionneurs ont été les premiers enSuisse à avertir du danger d’Ug99, unenouvelle race de rouille noire qui me-nace la production du blé dans lemonde. Ils ont été les premiers observa-teurs de la perte d’efficacité de la résis-tance Lr37, une résistance à la rouillebrune, ou bien de la perte de l’immunitédu triticale face à l’oïdium. Ils ont alertésur la recrudescence de la cécidomyieorangée, un ravageur de l’épi. Selon lescas, des mesures de surveillance, la des-cription du statut des variétés ou unesélection spécifique ont été mises enplace.

Des compétences reconnuesC’est aussi l’OFAG et le monde politique

qui peut compter sur les compétencesdes sélectionneurs sur des sujets sou-vent brûlants comme les ressources gé-nétiques, les règlementations semen-cières ou les OGM. L’expertise dessélectionneurs est également à disposi-tion des différents acteurs de la filière.Cela peut être, en appui à la vulgarisa-tion, les présentations des variétés lorsde visite de cultures ou bien des expo-sés, par exemple lors de la journée de laqualité boulangère organisée par Swiss-granum, lors d’assemblées de centrescollecteurs ou d’organisations profes-sionnelles. Les connaissances détailléesdes espèces sélectionnées sont aussi re-quises par d’autres collègues pour, parexemple, étudier les impacts des chan-gements climatiques sur les cultures. Cesont parfois des moulins, des PME voiredes «start-up», en Suisse comme àl’étranger, qui font appels à nos compé-tences pour des projets innovants baséssouvent sur les caractéristiques des va-riétés. C’est en plus de la qualité bou-langère, parfois l’excellence du goût, lescouleurs de la farine ou du grain qui sontappréciés. Ainsi, Agroscope a été la pre-mière à inscrire une variété à farinejaune (Toronit) en Suisse. Bientôt unevariété à grains pourpres et forte teneuren antioxydants sera proposée. En Bel-gique, c’est le goût des variétés suissesqui est mis en valeur.

Collaboration mondiale En plusde l’échange de lignées avec des sélec-tionneurs du monde entier, la sélectionpublique participe aussi à l’effort de sé-lection international par la mise à dispo-sition de certaines de nos variétés dansdes essais en réseau organisés par desorganisations internationales réputées

LA SÉLECTION DU BLÉ D’AGROSCOPE est reconnue pour la qualité de ses variétés.

Ce programme a pour but l’amélioration de la qualité de la farine et des résistances ainsi

qu’une meilleure coopération internationale et la préservation de la biodiversité.

PRODUCTION VEGETALE

Cécidomyie orangée (Sitodiplosis mosellana): un vol important de ce ravageur a étéobservé à Changins en 2012. Il a étécompté, pour les variétés les plusattaquées, jusqu’à 3.3 larves par épi(moyenne de 20 épis). En 2013, un essaisera mis en place en 5 lieux à travers laSuisse pour évaluer la situation.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 12

Une variété de blé àgrains pourpres, riches

en antioxydant seraprochainement

pro posée en Suisse.

La rouille noire faitpartie des maladies

potentiellementdangereuses contre

lesquelles les program-mes de sélection

tentent de trouver desparades.

Le programme desélection de bléd’Agroscope visent desbuts multiples commela qualité de la farine,la résistance auxravageurs et maladieset l’amélioration desrendements.

comme le CIMMYT ou l’ICARDA. Le sé-lectionneur a besoin de diversité et c’estgrâce au programme de sélection que lagestion des ressources génétiques a étémise en place dès son origine il y a plusde 100 ans. Ces ressources ont été de-puis lors multipliées et caractérisées auprofit de la sélection mais aussi de l’en-semble du public.

Des objectifs particuliers, etsouvent moins immédiats, qui intéres-sent les différents échelons de la filièreet dont l’intérêt est plus collectif qu’in-dividuel sont poursuivis par un pro-gramme de sélection publique. La sélec-tion pour la résistance aux maladies, quidemande près de la moitié de nosmoyens de sélection, est ainsi un objec-tif qui sert, bien sûr l’agriculteur, maispermet aussi une production avec lemoins de mycotoxines ou de pesticidespossible pour le bien du consommateuret de l’environnement. La mise à dispo-sition de variétés résistantes à certaine-

ment participé au succès de la produc-tion «extenso» dans le blé en Suisse.

Anticiper les problèmes En plusde maladies actuelles, des efforts sontdéployées pour des maladies potentiel-lement menaçantes comme la rouillenoire, les viroses ou des maladies quiconcernent davantage la productionbio, comme les caries du blé. D’autresobjectifs liés à l’adaptation climatique,comme la résistance à la germination surpied, la résistance au froid ou à la séche-resse, bien que difficiles, sont utiles pourl’agriculteur mais surtout pour la stabi-lité globale de la production. Ce sontdes objectifs qui ont tendance à être né-gligés par des sélectionneurs commer-ciaux car l’avantage d’une variété amé-liorée sur ces caractères ne sera mis enévidence ni par une année normale, sansproblème, ni par une année extrême,lorsqu’aucune variété ne résiste. Ces ob-jectifs sont pris compte en diversifiant labase génétique en incorporant des

gènes de variétés adaptées à des condi-tions plus difficiles grâce à la combinai-son du marquage moléculaire et duchoix de lieux de sélection stressants.

La qualité boulangère La sélec-tion pour la qualité boulangère des va-riétés s’est élargie à des besoins nou-veaux qui concernent les transforma-teurs (meuniers, boulangers) ou lesconsommateurs, à l’exemple d’étudesen cours sur le goût du pain ou sur la va-leur nutritionnelle des variétés.

48 11 2012 · REVUE UFA

Créer des variétés de blé pourune filière demande d’être le plus pos-sible à l’écoute de l’ensemble des ac-teurs de celle-ci, du multiplicateur desemence au consommateur-citoyen.C’est aussi évaluer et anticiper les chan-gements futurs sans se laisser tenter pardes objectifs de sélection à trop courtterme. Un programme de sélection pu-blique est certainement le meilleurmoyens d’y arriver comme le démontreles résultats de plus d’un siècle de sélec-tion du blé à Agroscope. �

Auteurs Dario Fossati, Stève Breiten -moser, Station de recherche AgroscopeChangins-Wädenswil ACW, Route deDuillier 50, Case postale 1012, 1260 Nyon. [email protected],� 022 363 47 29, www.agroscope.ch

PRODUCTION VEGETALE

PFLANZENBAUFUMURE ORGANIQUE

La fertilisation azotée des grandescultures basées sur les besoins desplantes constitue donc, pour les ex-ploitations spécialisées, un réel défi.

Surtout pour celles où la fixation d’azotepar les légumineuses constitue la prin-cipale source de fertilisant azoté.

L’achat d’azote reste la deuxièmesolution. Les exploitations bio avecbétail se basent généralement sur desprairies artificielles annuelles ou bisan-nuelles pour nourrir les cultures sui-vantes et maintenir la fertilité des solstout au long de la rotation. Les essais

réalisés sur des exploitations bio sansbétail ont démontré qu’une rotationavec une part trop faible en prairies ar-tificielles rencontre des problèmes dedisponibilité de l’azote, une diminutionde la teneur en humus du sol et une dé-gradation de la structure du sol. Trèssouvent, cette évolution est suivie d’uneaugmentation de la pression des adven-tices. Il est donc également recom-mandé aux exploitations sans bétail demaintenir une part suffisante de prairiesartificielles dans leurs rotations.

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L’AZOTE OCCUPE UNE PLACE CENTRALE Dans de nombreuses régions

de Suisse, l’exploitation mixte traditionnelle est encore et toujours le type

d’exploitation dominant. Toutefois, le nombre d’exploitations bio spécialisées

disposant de peu de ressources fertilisantes augmente.

Fertilisation en culture biologique

Sur les exploitations bio, l’azote ne peut être apporté que sousforme organique. L’azote issu du cycle des éléments de l’exploita-tion ainsi que la fixation microbienne passent en majeure partiepar des processus organiques. Les microorganismes du sol jouentun rôle prédominant dans la minéralisation de l’azote. L’activité biologique et la structure du sol constituent donc lesplus importants facteurs pour la croissance des plantes etl’approvisionnement en nutriments.

PRODUCTION VÉGÉTALE

PRODUCTION VÉGÉTALEFICHE TECHNIQUE

Optimiserla fixationde l’azoteLa culture de légu-mineuses est danstous les cas indispensa-ble pour mettre à disposi-tion des plantes une quantitéd’azote suffisante. La quantitéd’azote disponible pour la culture sui-vante dépend fortement de l’espèce, de la com-position botanique, du moment de l’incorporation ainsique des caractéristiques du sol et des conditions climatiques.

Mesures:• Un approvisionnement suffisant en P, K et Ca influence positive-

ment la performance de fixation de l’azote des légumineuses. Encas d’exploitation pauvre en bétail sur plusieurs années, il faut éga-lement tenir compte de l’approvisionnement en soufre.

• Idéalement, prévoir 33% de légumineuses, dont les 2⁄3 sont deslégumineuses fourragères, dans la rotation.

Réduire les pertes La migration vers les couches profondes du sol et les pertes gazeusespeuvent entraîner des pertes d’azote considérables.

Mesures:• Pratiquer la culture d’engrais verts ou de dérobées avec des es-

pèces gélives ou hiver nantes adaptées au site.• Adapter le travail du sol en fonction du type de

sol et du climat.

Gérer la mi-néralisation

Les sols légers mi-néralisent rapide-

ment et sont sensiblesau lessivage en automne.

Par contre, les sols lourd, ar-gileux ou limoneux, se réchauf-

fent lentement. Ils sont particulière-ment difficiles à travailler et les fenêtres

pour les travaux du sol et la lutte contre les ad-ventices sont petites.

Mesures:• Sur sols légers, travailler de manière simplifiée (peu profond et

moins souvent), sur sols lourds travailler plus intensément.• Lors de la planification de la rotation, de la régulation des adven-

tices et du travail du sol, tenir compte des conditions spécifiquesdes parcelles.

50 11 2012 · REVUE UFA

Principes de base pour une fertilisation azotée efficiente

Favoriser les sols biologiquement actifs Les microorganismes contribuent à libérer les nutriments commel’azote et le phosphore fixés sur les résidus de racines et de végéta-tion. Plus l’offre alimentaire est grande, diversifiée et abondante,plus les organismes du sol sont diversifiés et performants.

Mesures:• Cultiver des mélanges diversifiés d’engrais

verts avec des profondeurs d’enracine-ment variables.

• Prévenir le tassement et l’éro-sion par une exploitationrespectueuse des sols.

PRODUCTION VÉGÉTALEFUMURE ORGANIQUE

REVUE UFA · 11 2012 51

Tableau 1: Les principales sources d’azote pour les exploitations bio:Important à savoir:La rotation doit être suffisamment diversifiée et équilibrée pour remplir les fonctions suivantes:• Maintenir la fertilité du sol• Permettre la croissance de plantes saines• Maîtriser les adventices• Nourrir les animaux avec des fourrages produits sur l’exploitation• Obtenir de bons rendements sans utilisation d’engrais ou de produits phytosanitaires de synthèseRestrictions:• Pour remplir ces fonctions, les rotations doivent comporter des légumineuses fourragères en tant que cultures principales ou dé-

robées, même si, en raison de l’absence de bétail, la production ne peut pas être directement mise en valeur sur l’exploitation.

Important à savoir:• Elles fournissent de l’humus, améliorent de structure du sol, réduisent l’érosion.• Elles augmentent l’activité biologique du sol.• Elles maîtrisent le plus efficacement les adventices vivaces.• Elles stockent des nutriments dans le sous-sol et coupent la rotation.• Plus la part des graminées (fourragères) est élevée, plus faible est la performance de fixation de l’azote.• De grandes quantités d’azote disponible dans le sol réduisent la performance des bactéries des nodosités.• Le broyage des cultures de légumineuses engendre des pertes gazeuses d’azote.Restrictions:• Multiplication des nématodes, aggravation du risque de ver fil de fer dans la culture suivante (pommes de terre et maïs)

Important à savoir:• La performance de fixation de l’azote des légumineuses à graines est souvent surestimée. Elles sont toutefois un bon

précédent dans les situations où l’azote peut être fixé (sols lourds).• Bon précédent avant pommes de terre (p. ex. engrais vert hivernant)• Bonne capacité de fixation du phosphore (stades avancés)• Mauvaise pression sur les adventices (surtout pois); la gestion optimale des adventices est primordiale!• Très demandées dans les fourrages en tant que composant protéique• Maintenir une longue pause entre deux cultures (pois-pois 6 ans, féverole-féverole 4 ans). Le risque de réduction des

rendement est un danger latent! Faire attention aux interactions avec les dérobées (p. ex. vesce)!Restrictions:• Multiplication des agents pathogènes provenant du sol

Important à savoir:• Fixation d’azote et formation d’humus, qui sert de «capital de départ» à la culture suivante• Espèces de trèfles à faible croissance (luzerne lupuline, trèfle blanc, serradelle)• Semis idéalement entre le tallage et l’élongation, év. en combinaison avec le dernier hersage• Économie de temps et d’argent, lorsqu’une dérobée ou engrais vert est déjà mis en place au printemps dans les céréales• Les risques liés au semis sont évités (sécheresse)• Réduction de l’érosion/couverture totale du sol• Récolte facilitée par la meilleure portance du sol• Apporte de la nourriture supplémentaire pour les abeilles si nécessaireRestrictions:• Concurrence éventuelle de la culture principale pour l’eau et les nutriments• Aucun déchaumage possible après la récolte de la culture principale

Important à savoir:• L’avoine, le seigle et les radis fourragers peuvent se révéler efficaces pour lutter contre le lessivage des nitrates.• En culture bio, les légumineuses à graines font partie des mélanges en interculture.• Les crucifères, comme la moutarde, ne forment pas de mycorhize!!• En cas de rompue tardive (fin avril), les mélange graminées-légumineuses hivernants (p. ex. mélange Landsberg) doivent

être fauchés/broyés pour profiter au mieux de l’azote fixé.• En conditions optimales, les engrais verts peuvent fixer plus de 100 kg N/ha (dépendant de la date de semis et de la

disponibilité en eau).• Ne choisir des engrais verts hivernant qu’avant des cultures gourmandes en N, qui supportent un labour de printemps.Restrictions:• Sur les parcelles infestées de mauvaises herbes, préférer un travail intensif du sol à un engrais vert• Semer le plus tôt possible.

RotationLa disponibilité del’azote est principale-ment dictée par unerotation bien conçueet le travail ciblé dusol.

Légumineuses fourragèresLa prairie artificielleriche en légumineu-ses fourragères est la «batterie» de larotation.

Légumineuses à grainesNe remplaçent pasles légu mineusesfourragères en raisondes exportationsd’azote de la récolte(protéines)

Sous-semisPeuvent contribuer àune fixation supplé -mentaire d’azote et exercent un effet de pression sur lesadventices.

Engrais verts et dérobéesGros potentiel defourniture d’azote etpossibilités depression sur lesadventices.

D’où peut-on tirer l’d’azote? En raison du manque d’engrais produit-sur l’exploitation et de l’impossibilitéd’engager des engrais minéraux, il est

central de pouvoir combler les besoinsdes cultures avec la meilleure formed’azote possible et au meilleur coût. Le tableau suivant donne un aperçu des

sources possibles d’azote et des pointsauxquels il faut être attentif lors de leurévaluation.

FICHE TECHNIQUEPRODUCTION VÉGÉTALE

Tableau 1: Les principales sources d’azote pour les exploitations bio (suite)

Important à savoir:• Les sols riches en humus (teneur en humus 3– 4%) contiennent jusqu’à 5000kg d’azote total lié à la matière organique

par ha. 2– 3% de l’azote lié est minéralisé chaque année• La minéralisation est dépendante de la température, de l’aération du sol, de son humidité, du pH et du rapport C/N.• Les mesures culturales comme le travail du sol ou l’incorporation de jeunes peuplements d’engrais vert peuvent relancer

la minéralisation.• En plus des apports d’azote, l’introduction de protéines, p. ex. sous forme de fumier de bovin, contribue fortement à la

formation d’humus, puisque celui-ci se compose en grande partie de protéines.

Important à savoir:• Bon engrais de base pour P, K et Mg. En tant qu’unique source de nutriment, ses rapports P et K sur N sont défavorab-

les. Bon effet fertilisant en association avec la culture de légumineuses• Grâce à ses composés humiques stables, qui se dégradent lentement, il a des effets positifs sur la teneur en humus et le

pH du sol. Particulièrement efficace en combinaison avec l’incorporation de résidus de récolte• La libération de N est très lente et difficile à estimer. N’augmente en aucun cas la teneur en azote minéral• Mobilisation de P, K et Mg plus forte en 2ème année. En cas d’apports importants, peut engendrer un manque d’azote

disponible dans le sol• Epandre idéalement en fin d’été ou en automne, incorporer légèrement et semer des engrais verts (légumineuses).

Lors d’application directe sur une culture, apporter du lisier en complément.Restrictions:• Distances de transport et apports annuels par hectare limités.

Important à savoir:• Le lisier possède une haute teneur en azote directement disponible.• Il est idéal pour la dégradation de la paille, en rompue de prairies, pour la fertilisation après la fauche de prairies ou pour

la fumure entre les rangs et au plus tard 6 semaines avant la récolte.Restrictions:• Respecter les lignes directrices de Bio-Suisse.

Important à savoir:• Le fumier décomposé en aérobie a un meilleur effet N que le fumier stocké de manière anaérobie• Il contribue, à long terme, à une meilleure fertilité des sols• Epandre sur les sillons et incorporer superficiellementRestrictions:• Respecter les lignes directrices de Bio-Suisse.

Important à savoir:• Libération d’azote variable en fonction du substrat et du type de sol• La combinaison d’engrais avec des vitesses d’action différentes est possible• Apporter jusqu’à la moitié de la durée de la culture et incorporer superficiellement • La rentabilité dépend fortement du prix par kg N et du rendement supplémentaire attenduRestrictions:• Engrais du commerce homologués selon la liste du FiBL

Important à savoir:• Lisier riche en ammoniaque: azote rapidement disponible, mais risque important de pertes de N!• Hautement concentré en éléments solubles dans l’eau• Très acidifiant• Prétérite la stabilité des agrégats des sols légers avec un faible effet tamponRestrictions:• Matières autorisées selon la liste du FiBL

Matière organique du solL’humus: importantréservoir d’azotedans le sol.

CompostLe compost convientpour équilibrer lebilan de la fumure etpour améliorer lafertilité du sol.

LisierLe type de sol et lamétéo doivent êtrepris en compte pourun bon effet del’azote.

FumierPlus la décomposi -tion est importante,plus l’effet de l’azoteest long.

Engrais du commerce riches en N organique

À utiliser en premierlieu pour des me -sures de régu lation àcourt terme baséessur les besoins descultures exi geantesen azote.

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PRODUCTION VÉGÉTALEFUMURE ORGANIQUE

En agriculture bio -logique, ce n’est pas la rentabilité de laculture individuelle quicompte, mais la per -formance sur toute ladurée de la rotation.

Exemples de rotations:Prairie artificielle (2 ans) ➜ blé d’automne ➜ engrais vert/dérobée ➜maïs grain ➜ épeautre ➜ engrais vert/dérobée ➜ tournesol ➜seigle

Prairie artificielle (2 ans) ➜ blé d’automne ➜ engrais vert/dérobée ➜avoine de printemps ➜ pois d’hiver/féverole d’hiver

Prairies artificielles (2 ans) ➜ blé ➜ seigle ➜ engrais vert/dérobée ➜pois – épeautre

Les règles les plus importan-tes de la rotation:• Au moins 20% de légumineuses

fourragères sous forme de prairiesartificielles riches en trèfles/luzerne,

• Max. 15% de légumineuses à graines

• Max. 60% de céréales

• Max. 25% de culture d’un même type,

• Alterner les cultures «tiges» et «racine»

• Alterner les cultures de printemps etd’automne

• Intégrer des cultures intercalaires

Les légumineuses jouent un rôle-clé enculture biologique en raison de leur pos-sibilité de fournir de l’azote directement(précédent cultural) ou indirectement(production animale et engrais du com-merce). La fertilité des sols dépend engrande partie de l’azote et de l’humus,du fait que l’humus est le moteur de lafertilité et que l’azote, resp. les compo-sés azotés, sont le carburant des plantes.Tous deux sont étroitement liés et inter-agissent car seule une offre suffisante enazote par rapport à la teneur en carbonepermet la création d’humus.

Planification de la rotation Larotation joue un rôle central sur les ex-ploitations bio. De son organisation dé-pendent la couverture des besoins nu-tritifs des différentes cultures et la miseen échec des adventices vivaces. Elle dé-coule d’un compromis judicieux entre:1. Les besoins des parcelles et des sols2. Les besoins (nutriments) des types de

cultures3. Les nécessités de l’exploitation en

liens avec les buts de la gestion del’exploitation (marché, niveaux desprix, préférences pour certaines cul-tures).

Règles de base de la rotation1. Alterner les cultures de printemps etd’automneUne alternance conséquente entre lescultures de printemps et d’automnepermet de réduire significativement lasélection d’adventices définies.Exemple: Maïs et pois revenant fré-quemment dans la rotation engendrentla sélection des chénopodes blancs. Sursol lourd, la répétition de culture d’au-tomne peut engendrer un renforce-ment des populations de vulpin deschamps.

2. Limiter les légumineuses à grainesSelon les connaissances actuelles, unepause minimale de 6 ans entre deux cul-tures principales de légumineuses àgraines est nécessaire pour éviter la di-minution de rendement des légumi-neuses et l’augmentation de la pressionde ravageurs et maladies. Si des légumi-neuses à graines sont utilisées commecultures intercalaires, veillez à choisirdes espèces qui ne présentent pas deliens de parenté proche avec les légumi-neuses à graines des cultures princi-pales.

3. Limiter la part des céréalesPour des raisons phytosanitaires, la partdes céréales ne devrait pas dépasser60% pour ne pas prétériter le rende-ment et la santé des plantes ainsi que laqualité des cultures. Les cas de fusa-riose, piétin échaudage et piétin-versesont les symptômes d’une rotation tropchargée. Le degré de parenté des cé-

réales doit aussi être pris en compte. Leblé, l’épeautre, l’engrain et l’amidonniersont génétiquement très proches. Cescultures ne doivent donc pas se succé-der directement. L’avoine au contraireconstitue une culture d’assainissemententre deux cultures parentes. Le seigleest la céréale avec la meilleure toléranceà la répétition.

4. Les prairies artificielles sont les batte-ries de la rotationLes prairies artificielles sont les moteursou les batteries de la rotation. Elles re-

Tableau 2: Profondeur et masse racinaire de quelques espèces d’engrais verts

Espèces de plantes Enracinement Masse racinaireGraminéesRay-grass italien superficiel importanteRay-grass anglais superficiel importanteSeigle superficiel importante à très importanteCrucifèresRadis fourragers profond – très profond importanteColza profond importanteChoux profond importanteMoutarde profond importanteLégumineusesFéverole profond moyenne – importanteTrèfle d’Alexandrie profond faibleTrèfle incarnat moyen faibleTrèfle de Perse profond faibleEsparcette très profond moyenne - importanteVesce d’été profond faible - moyenneAutresTournesol profond moyenne - importantePhacélie moyen très faible - faibleSelon Kahnt, 1981

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constituent les réserves d’humus etd’azote du sol et permettent d’obtenirles meilleurs rendements possibles surla durée de la rotation. Même les exploi-tations pauvres en bétail, qui ne peu-vent donc pas mettre en valeur directe-ment les prairies, doivent présenter auminimum 20% de prairies arti ficielles(avec des proportions de légu mineusesatteignant 70%) dans leur rotation. Sicette part est trop faible, le bilan N dela rotation peut alors glisser dans le né-gatif. Les pertes d’humus et la diminu-tion de la fertilité des sols en sont lesconséquences. L’augmentation des ad-ventices à problème comme le chardondes champs, qui peut être tenu en échecpar l’absence de travail du sol et lafauche répétée, en est une autre consé-quence.

5. Maximum 25% d’un type de cultureCette limite est particulièrement im -portante pour les sarclées. Leur part est, pour des raisons économiques etphytosanitaires (attaques de ravageurscomme le ver fil de fer et les néma-todes), limitée. De plus, les cultures sar-clées intensives influencent négative-ment le bilan azoté et humique de toutela rotation.

Souvent, les disponibilités en eau eten nutriments sont les facteurs limitantspour les cultures. Quand ces deux para-mètres sont favorables, même un sol

pauvre peut atteindre de hauts rende-ments. Simultanément, des précipita-tions trop importantes sur un sol lourdavec une teneur en argile élevée peu-vent engendrer des baisses significativesde rendement.

Résumé: Le choix d’une cultureest basé sur:• Le type de sol (teneur en argile)• Le volume et la répartition des préci-

pitations• L’approvisionnement en N, resp. sous

quelle forme il est présent dans le sol

• Tendance à la présence de certainesadventices à problème

• Situation sur le marchéEn culture bio, il convient de ne pas éva-luer l’excellence des différentes cul-tures, mais le potentiel de performanceet la stabilité de toute la rotation.

Cultures intercalaires – la plus-value des mélanges Les culturesintercalaires apportent une multituded’avantages. Elles enrichissent le sol enmatière organique, aèrent la rotation,

«Les engrais vertsconstituent un pontalimentaire pour lespetits organismes dusol entre les culturesprincipales.» (Sekera, 1984)

PRODUCTION VÉGÉTALEFICHE TECHNIQUE

REVUE UFA · 11 2012 55

stabilisent la structure grumeleuse etapportent une protection contre l’éro-sion. De plus, elles maintiennent les ad-ventices sous pression et accumulent del’azote pour la culture suivante. En cequi concerne l’évolution de l’humus etdes nutriments dans le sol, les culturesintercalaires contribuent à réduire le les-sivage et, de par leur enracinement, à lafixation des nutriments dans le sol. Lescultures intercalaires sont essentiellespour la fertilité des sols et l’approvision-nement en nourriture des organismesvivants du sol. Sous nos conditions cli-matiques, les cultures intercalaires né-cessitent toutefois 30 à 40 jours decroissance pour produire un effet positifsur la structure et les organismes du sol.Chaque jour de perdu entre la récolte dela culture principale et le semis de l’en-grais vert engendre une perte de 1– 2%de la croissance. Les légumineuses et les graminées y sont particulièrementsensibles.

En dépit des avantages ci-dessus, laculture d’engrais verts comporte aussi

«Les cultures inter -calaires ne sont pasinsignifiantes, ellesconstituent un lien-cléentre les différentescultures des systèmesactuels» Dietmar Näser, conseiller en production végétale

Exemple de mélanges (hivernant)Nom Composition RemarquesVesce-Seigle 10 – 15 kg vesce d’hiver Culture intercalaire fourragère

120 kg seigle à faucher à enracinement profond quilaisse une très bonne structuredu sol. Ne pas semer avant lafin septembre, sinon la vescen’hiverne pas.

Mélange Landsberg 21 kg vesce d’hiver Culture intercalaire hivernante9 kg trèfle incarnat éprouvée, de grande valeur,30 kg ray-grass italien avec un très bon enracinement

et une excellente fixation d’azote.Utilisable comme fourrage vert,mais plus souvent ensilé. Semerà fin septembre.

Exemples de mélanges (gélif)Nom Composition RemarquesAvoine-pois-poisette 90 – 110 kg pois Semer à la mi-août, une fauche

30 – 40 kg poisette est possible en automne. Très60 – 80 kg avoine bon enracinement, importante

fixation d’azote, bonnepression sur les adventices.

Poisette 60 kg poisette Engrais vert type, peut êtreRadis fourrager 10 kg radis fourrager semé dans les repousses de

céréales. Mélange avantageuxavec une importante fixationd’azote

PRODUCTION VÉGÉTALEFUMURE ORGANIQUE

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 12

Impressum

Auteur Mareike Jäger, AGRIDEA, 8315Lindau (en collaboration avec HansueliDierauer, FiBL).

Photos Mareike Jäger, AGRIDEA;Thomas Stephan, BLE, Bonn.

Editeur AGRIDEA, 8315 Lindau,AGRIDEA, 1000 Lausanne 6.

La Revue UFA publie régulièrement desfiches techniques réalisées en collabora-tion avec les instituts de recherche et devulgarisation et d’instituts spécialisés.

56 11 2012 · REVUE UFA

FICHE TECHNIQUEPRODUCTION VÉGÉTALE

certains risques: en effet, la durée de vé-gétation du couvert et l’approvisionne-ment en eau sont des facteurs de succèsdécisifs.

Semis purs ou mélanges? Lesmélanges cultivés présentent un risqueplus faible et une diversité des espècessupérieure. Sous la surface du sol, lesmélanges diversifiés disposent de ra-cines superficielles, moyennes et pro-fondes qui occupent l’espace de ma-nière plus efficace et ainsi proposentplus de nourriture aux organismes dusol. Les exsudats de racines qui nourris-sent les organismes du sol peuvent pré-senter d’importantes spécificités liées àl’espèce. En principe, chaque type deplante nourrit son «propre» organismedu sol. Plus l’enracinement est impor-tant, plus les organismes du sol sont im-portants. Plus l’enracinement est varié,

plus les organismes qui tirent leur nour-riture des racines sont variés. Plus les or-ganismes sont variés, plus le risque depasser d’une situation de symbiose àune situation de parasitisme est faible.

Le commerce des semences offre unlarge éventail de cultures dérobées etd’engrais verts éprouvés. Il est naturel-lement toujours possible de créer sonpropre mélange.

Quelques principes de base surle choix des cultures interca-laires• Dans les rotations avec des pois pro-

téagineux, la vesce et la féverole ne de-vraient si possible pas être cultivéescomme engrais verts. En raison de laproche parenté entre ces trois espèces,des incompatibilités, des maladies dela levée et une dégradation généralede la croissance peuvent survenir.

Cultiver les engraisverts si possible enmélange. Par exemple:phacélie, sarrasin ettrèfle d’Alexandrie.

• Les phacélies, colzas et trèfles de Persene doivent pas précéder les pommesde terre. Ces espèces favorisent lamultiplication des nématodes vec-teurs des taches de rouille (maladie vi-rale). La culture de radis fourragers etd’espèces de moutardes résistantesaux nématodes est préférable en rai-son de leur action négative sur le dé-veloppement des nématodes.

• Les graminées ont des besoins impor-tants en nutriments et en eau. Les ray-grass demandent un lit de semencebien rappuyé. Le semis doit intervenirle plus tôt possible pour permettre larécolte du fourrage.

• Les graminées et autres espèces hiver-nantes non-graminées lient l’azotedans leur matière sèche et évite ainsile lessivage vers les couches profondesdu sol pendant l’hiver. Dans les par-celles sèches, leur important besoin eneau peut engendrer des problèmesdans la culture suivante.

• Les plantes avec un développementrampant (pois fourragers, vesces) s’al-lient très bien avec les «plantes-tu-teur» (féverole, radis fourrager, colza).

• Les plantes à croissance juvénile ra-pide (phacélie, sarrasin) concurren-cent les espèces plutôt lentes (lupin,trèfle incarnat, ray-grass).

• Les crucifères sont avantageuses avantcéréales, pois et féveroles. Elles fixentl’azote résiduel du sol.

• Les légumineuses augmentent la dispo-nibilité du phosphore dans la rotation.

• Les crucifères comme la moutarde oules radis fourragers ne forment aucunemycorhize! �

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La clothianidine est un insecticidesystémique de la famille des néoni-cotinoïdes homologuées en Suissepour l’enrobage des semences de

blé, maïs, colza, betteraves, d’oignons,de choux, de poireaux et de salades.Cette famille d’insecticide s’est trouvéesous le feu des projecteurs au printemps2008, quand les poussières dégagéespar les semoirs monograines pneuma-tiques ont causé la mort d’un nombreimportant de colonies d’abeilles au sudde l’Allemagne. De cet épisode résultel’obligation d’équiper tous les semoirspneumatiques de déflecteurs dirigeantles poussières vers le sol.

L’enrobage des semences est unmoyen de lutte économique particuliè-rement précis, puisque le produit est ap-pliqué uniquement sur la semence, dansun milieu fermé et contrôlé. Par son ac-tion systémique de la clothianidine se ré-partit dans toute la plante, ce qui évite lapulvérisation supplémentaire d’insecti-cide. Ce type d’application limitée à lasemence réduit les quantités de matièreactive nécessaires ainsi que les influencesnéfastes sur les écosystèmes voisins. En

Suisse, 5 à 10% des semences de maïs,95% des semences de betteraves, la to-talité des semences de colza et moins de10% des semences de céréales sont trai-tés avec des néonicotinoïdes.

L’évaluation des risques fait par-tie des procédures d’homologation dontles tests sont harmonisés au niveau in-ternational. L’impact des produits sur lesabeilles est évalué en fonction du tauxde survie des abeilles, du développe-ment de la colonie et du couvain, etaussi du comportement des abeilles.Lorsqu’un produit est potentiellementtoxique pour les abeilles, on évalue dansquelle mesure elles pourraient entrer encontact avec ce produit en cas d’appli-

cation correspondant à une utilisationdans la pratique. Sont pris en compte lemoment de l’application, l’attrait de laculture pour les abeilles, le développe-ment phénologique de la culture, latechnique d’application et la quantitéde produits phytosanitaires utilisée.L’utilisation d’un produit ne sera homo-loguée que dans la mesure où les res-trictions d’emploi garantissent un trai-tement sans risque pour les rucherssitués à proximité de la parcelle traitée.

Les cas de mortalité exceptionnelled’abeille sont étudiés en Suisse depuis1957. Depuis cette date, aucun cas demort de colonie n’a pu être mis en lienavec l’application de néonicotinoïdepour le traitement des semences.

LA CLOTHIANIDINE, cet insecticide utilisé pour l’enrobage des semences, a été

responsable de la mort de nombreuses colonies d’abeilles dans le Sud de l’Allemagne au

printemps 2008. Le Conseil fédéral a donné réponse à une motion de la Conseillère

nationale bâloise Maya Graf sur l’évaluation de l’homologation de cette matière active.

Homologations adaptées

58 11 2012 · REVUE UFA

La situation chez nos voisinsEn France, le thiaméthoxame est homologué comme agent d’enrobagedes semences de maïs. L’utilisation de déflecteur est obligatoire et la limite de poussière d’abrasion est de 3g de poussière /100kg desemences. L’autorisation pour le colza a été retirée récemment.

En Allemagne, les nicotinoïdes sont interdits pour le traitement desmaïs depuis 2009, mais restent autorisés pour le traitement du colza etde la betterave sucrière. L’emploi de granulés insecticides, dont uncontenant de la clothianidine, est homologué pour protéger les culturesde maïs.

En Autriche, la clothianidine, l’imidaclopride et le thiaméthoxame sonthomologués comme agent d’enrobage du maïs. La valeur limite despoussières est fixée à 75g /100000 graines de maïs.

Au printemps 2008, lamauvaise qualité desenrobages de maïs a

coûté cher aux abeillesdu sud de l’Allemagne.

Depuis lors, les se moirs ont étémodifiés et les

exigences de qualitédes enrobages ont

évolué.

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REVUE UFA · 11 2012 59

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Les agriculteurs respectueuxdes règles Chaque année, 324tonnes de matière active insecticide(dont env. 4.8 tonnes de néonicoti-noïdes) sont vendus en Suisse. Le faiblenombre de cas d’intoxication d’abeille,même si tous les cas ne sont probable-ment pas déclarés, témoigne tant de lafiabilité des procédures d’homologationque du respect des normes d’applica-tion par les agriculteurs. Actuellement,la clothianidine est homologuée commeagent d’enrobage. On la retrouve dansle Poncho, pour la lutte contre le ver filde fer et la mouche de frit et dans lePoncho Pro pour les betteraves fourra-gères et sucrières contre les pucerons, lever fil de fer, l’altise, l’atomaire, lamouche de la betterave. Ce produit agit

aussi en partie contre les tipules. Eladoet Modesto sont autorisés pour le trai-tement des semences de colza contre latenthrède de la rave et l’altise du colza.Smaradg protège les semences de céréales contre le ver fil de fer et les pu-cerons.

Conséquences du problème alle-mand Depuis la l’automne 2008, desconditions plus strictes sont appliquéesaux semences de maïs traitées. La quan-tité de poussière provenant des se-mences traitées ne doit pas dépasser4g/100kg de semence et l’utilisation dedéflecteurs est obligatoire. Ce derniercritère ne concerne pas les semences decolza et de betterave en raison du risqueminime de formation de poussière. Se-lon les contrôles effectués par l’OFAG,la valeur limite de 4g/100kg n’a jamaisété dépassée dans les échantillons desemence. En 2010, les valeurs oscil-laient entre 0 et 2.19g/100kg de se-mences. Depuis janvier 2012, la normeest de 0.75g de poussière d’abrasionpar 100000 graines (soit 2.5gr/100kgde semences de maïs).

Surveillances des abeilles En2009, l’OFAG a mis sur pied une étudesur l’efficacité des mesures de protec-tion des abeilles. Cette étude avait pourbut d’évaluer les résultats d’études alle-mandes et italiennes démontrant queles abeilles pouvaient être exposées àdes doses critiques de néonicotinoïdes

60 11 2012 · REVUE UFA

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,Rte de Siviriez 3, 1510 Moudon

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Historique des intoxications d’abeilles en SuisseDe 1957 à 1973, le nombre de déclarations d’intoxication d’abeilless’élevait encore à 50 par année. Depuis les années 90, ce chiffre esttombé à 10 ou 15 (1995 est une exception due à un insecticideautorisé en arboriculture et qui a été retiré).

Printemps 2009 et 2010: du chlorpyriphos et du diméthoate ont étédécelés à 2 reprises dans des abeilles mortes

Mai 2009: du carbaryl, une matière active non homologuée en Suisseest retrouvée sur un échantillon d’abeille

Juin 2009: de la cypermétrhine, de la lambda-cyhalothrine et de ladeltaméthrine ont conduit à des intoxications. Les produits avaient étépulvérisés sans respecter l’interdiction s’appliquant à la période defloraison des plantes mellifères.

Juillet 2009 à février 2011: plusieurs empoisonnements au fipronil ontété déclarés.

Mars et juillet 2011: deux cas d’intoxication dus à des erreursd’application d’un produit contenant du thiaméthoxame

par le biais des poussières d’abrasion etde l’eau de guttation. Sur les deux moiset demi qu’on duré les essais, aucunehausse de la mortalité non naturelled’abeille n’a été constatée, ni directe-ment après le semis, ni pendant la pé-riode de guttation des jeunes plantes demaïs. Aucun résidu n’a été retrouvédans les abeilles ou dans le miel. Cetteétude confirme que les exigences appli-cables à l’utilisation de semences trai-tées à la clothianidine sont suffisantespour protéger les abeilles.

Conclusion Les autorisations exis-tantes sont constamment adaptées surla base des nouvelles connaissances. Sinécessaires, les conditions d’utilisationpeuvent être adaptées, comme cela aété le cas suite aux intoxicationsd’abeilles en Allemagne en 2008, voir,dans les cas extrêmes l’autorisation peutêtre retirée. Le nombre relativement fai-ble de cas d’intoxication d’abeille enre-gistrer en Suisse indique que le systèmed’autorisation des produits phytosani-taires est efficace et que la grande ma-jorité des agriculteurs se conformentaux prescriptions. �

Les conditions d’application garantissent un niveau de risqueacceptable pour les abeilles, la clothianidine est encore autoriséepour le traitement des semences de maïs.

Le respect des exigences liées aux techniques d’application estnécessaire pour prévenir toute émission de matière active vers lesécosystèmes alentour.

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REVUE UFA · 11 2012 61

Suite à la page 71

Suite de la page 46 Bourse aux bonnes affaires

1 2 3

swiss granum a procédé à deux mo-nitorings pour les céréales: l’unpour le blé panifiable, effectué au-près d’un réseau de 50 centres col-

lecteurs, et le second pour l’orge, le bléfourrager, le triticale et l’avoine, réaliséauprès d’un réseau de 29 centres collec-teurs. Le groupe de travail «Sécurité ali-mentaire» a tiré le bilan de ces deux mo-nitorings, complété par les évaluationset informations des partenaires de labranche.

Blé panifiable Sur un total de132 échantillons analysés de la récolte2012, 32% étaient exempts de DON(DON <0.2ppm resp. mg/kg), 62% pré-sentaient des traces ou des teneurs in-férieures à la valeur limite en vigueurdans le secteur alimentaire (céréalesnon transformées: 1.25mg/kg) et 6%étaient supérieurs à la valeur limite. Parconséquent, le niveau de contaminationde cette année est le plus élevé depuis2007. Certains lots ont dû être déclassésen blé fourrager et, dans les cas les plusextrêmes, même détruits, provoquantdes pertes financières importantes pourles producteurs.

Un niveau de contaminationnettement supérieur à celui de l’année2011 a été constaté et les échantillonsde blé panifiable avec des teneurs éle-vées en DON ont été plus fréquemmentobservés. Les précipitations pendant etaprès la floraison du blé ainsi que letemps chaud et humide avant la matu-rité des plantes ont favorisé l’infection etle développement du champignon Fusa-rium graminerarum sur les épis.

Blé fourrager, orge, triticale etavoine Le niveau de contaminationpour les céréales fourragères était cetteannée également supérieur à celui del’année 2011. Les orges ont été lesmoins touchées avec 39% des échan-tillons inférieurs à la limite de détectionde 0.2mg/kg DON. La plus forteconcentration en DON a été mesuréesur les avoines, avec 25% des échan-tillons supérieurs à 1mg/kg. Concernantle triticale et le blé fourrager, la majoritédes échantillons présentent des teneurscomprises entre 0.2 et 0.5mg/kg DON(51 resp. 62%). La teneur maximale deDON recommandée par la Commission

1 Les moissons 2012ont été marquéespar une augmenta-tion des contamina-tions par lesmycotoxines.

2 Symptômes typiquesd’un épi atteint defusariose. Photo Bayer CropSciences AG

3 Petits, fripés, lesgrains probablementcontaminés (à droite)sont facilementreconnaissables.

SÉCURITÉ ALIMENTAIRE swiss granum a dressé le bilan du monitoring mycotoxines

réalisé sur les céréales panifiables et fourragères. Dans certaines régions, la présence

importante de la mycotoxine déoxynivalénone (DON) à l’échelon des producteurs a été

confirmée. Toutefois, les contrôles effectués par les centres collecteurs lors de la prise

en charge ont permis d’éviter les problèmes pour les transformateurs.

Mycotoxines: situation tendue!

Quels sont les risques d’unecontamination de la récoltepar les myco toxines?Pour les céréales panifiables: prise encharge de la marchandise dans le secteurfourrager, voire même destruction de lamarchandise si la contamination est trèsimportante

Pour les céréales fourragères:destruction de la marchandise si lacontamination est très importante.Problèmes de fertilité notamment chezles animaux nourris à base de céréalescontaminées ou dont la litière (paille)est chargée en mycotoxines

Pour les centres collecteurs: Difficultésde prise en charge (en cas de doute:analyses des lots nécessaires, nettoyageintensif, stockage séparé, etc.).

de l’Union Européenne et AgroscopeLiebefeld- Posieux (ALP) par kg de rationtotale à 88% de matière sèche est de:0.9mg DON/kg pour les porcs, 2 à 5mgDON/kg pour bovins selon l’âge, et5mg DON/kg pour les poules.

Respecter les recommandationsLe risque de contamination pronostiqué

62 11 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION VÉGÉTALE

Effic

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La FSPC prend le problème des mycotoxines très au sérieux!Revue UFA: Comment lutter contre les mycotoxines?Pierre-Yves Perrin: Les mycotoxines apparaissent suite à la contamina-tion des plantes par les fusarioses. Bien que le degré d’infectiondépende fortement des conditions climatiques (notamment la pluiedurant la floraison du blé), des mesures de lutte sontnécessaires. Contre la majorité des maladies ou desravageurs, il existe des produits phytosanitairesdont l’efficacité est reconnue. Les fusarioses ne fontmalheureusement pas partie des maladies contrelesquelles il est possible de lutter directement, lesfongicides ayant une efficacité limitée. Dès lors, lesseuls moyens de lutte sont indirects et concernentl’assolement et le choix des variétés.

Comment évaluez-vous le risque des myco-toxines pour la production suisse?Il faut ici rappeler trois aspects essentiels: premièrement que lesproblèmes constatés lors de la récolte 2012 concernent des quantitésrelativement faibles par rapport à la récolte globale. Ensuite, que lescentres collecteurs ont fait un excellent travail et qu’il n’y a pas deproblèmes dans les échelons suivants dans la filière. Enfin, que chaqueannée est différente et qu’il n’y a pas de tendance générale à l’augmen-tation des contaminations.

Quelles sont les conséquences pour les producteurs?Pour les producteurs concernés par des contaminations en myco-toxines, les conséquences financières peuvent être importantes. Dans lepire des cas, cela peut aller jusqu’à la destruction de la marchandise,soit une perte sèche et totale pour les agriculteurs touchés!

Quelle est la situation en Suisse pour la récolte 2012?Globalement, la situation n’est pas catastrophique au niveau suisse,mais peut être localement très problématique. Afin d’éviter des pertesfinancières, les recommandations de lutte contre les fusarioses doiventêtre suivies à la lettre.

Les mycotoxines pénalisent le résultat de la commercialisation.Revue UFA: De quelle manière les centres collecteurs réagissent-ils en cas de contaminationpar des mycotoxines?Fortunat Schmid: En premier lieu, il convient d’effectuer un contrôle visuel des lots encas de suspicion de fusariose, de vérifier au moyen d’un test rapide. Si des cellules sontdisponibles, le centre collecteur peut réceptionner le lot sous réserve. Après un tri

soigneux, un échantillonnage représentatif et des analyses réalisées enlaboratoire, il est possible d’évaluer si un lot, ou une cellule

contenant plusieurs lots sont utilisables. Pour le blé pani fiable, lavaleur limite est 1.25mg/kg DON pour les céréales brutes. Pourles marchandises qui dépassent ces valeurs, il faut trouver unacheteur prêt à mettre en valeur ce lot dans le canal fourrages

(dans les limites fixées par les autorités). Pour les céréalesfourragères avec des teneurs en DON supérieures à 5mg/kg, les

chances de réussir à les mettre en valeur sont min ces. Ces lotssont par exemple éliminés dans des centrales de biogaz.

Tous les centres collecteurs n’ont pas les capacitéstechniques de suivre cette procédure (réception séparée, tri et analyses) et sontcontraints de refuser les lots contaminés.

Quelles sont les incidences des mycotoxines sur la commercialisation des céréales?L’augmentation du risque mycotoxine, comme nous le connaissons cette année, imposeplus de contrôles à tous les niveaux. Finalement, ces contrôles pénalisent la rentabilitéde toute la chaîne de mise en valeur des céréales. Ces lots perturbent le bon déroule-ment des réceptions et peuvent, s’ils ne sont pas détectés assez tôt, conduire audéclassement d’une cellule ou d’une livraison entière. Dans ce cas, la responsabilité n’in -combe pas uniquement au centre collecteur, mais aussi à l’agriculteur qui ne respectepas les bonnes méthodes de production. En cas de problème, les échantillons per -mettent de remonter jusqu’à la livraison de chaque producteur, avec pour conséquenceune répercussion des coûts qui peuvent s’avérer très importants en fonction du volumedu lot contaminé.

Quelles sont les recommandations du GOF pour réduire le risque de contamination?C’est au niveau de la production que peuvent se prendre les mesures les plus directes etles plus efficaces contre la fusariose et limiter ainsi les possibles contaminations par lesmycotoxines. Les mesures à prendre sont décrites dans cet article. Celui qui ne respectepas ces recommandations et qui commercialise sciemment des lots hautement contami-nés agit par imprudence et prend le risque, dans ce cas, d’être tenu responsable desdégâts subits aux échelons suivants.

Les fourrages fabriqués à partir de céréales contaminées sont-ils sûrs pour les animaux?Tant que le fabricant de fourrage respecte les valeurs indicatives d’ALP et maîtrise sonprocessus depuis la prise en charge (contrôle des teneurs en DON des lots réceptionnés)en passant par la transformation (stockage séparé et recette adaptée à l’espèce animale),jusqu’à la livraison (monitoring des mycotoxines dans les fourrages mélangés) – et je parsdu principe que les acheteurs de lots contaminés respectent ces paramètres – aucuneinfluence négative sur le bien-être des animaux n’est à craindre. Les mesures préventivesne sont pas seulement valables pour les aliments commerciaux, mais aussi pour lesfourrages fermiers et la paille des litières. Dans ces cas-là, l’agriculteur est lui-mêmeresponsable d’acquérir le savoir-faire pour fabriquer un fourrage sain.

avant et pendant la récolte a étéconfirmé. Même si certains lots ont pré-senté des contaminations parfois impor-tantes lors des livraisons, la procédure enplace au niveau des centres collecteurs apermis d’éviter toute contaminationpour les échelons en aval. Ainsi, fabri-cants d’aliments, meuniers et boulan-gers disposent cette année aussi de céréales panifiables de qualité irrépro-chable.

Mesures préventives La branchetient toutefois à rappeler l’importance

des mesures préventives, en particulierà l’échelon de la production. On veilleraen particulier à éviter une rotation tropchargée en céréales et en maïs. Le semisde céréales après du maïs grain ou dumaïs d'ensilage est fortement décon-seillé. Les résidus de récolte doivent auminimum être broyés finement et sipossible, être enfouis proprement dansle sol (labour privilégié, mais pas tropprofond). En outre, il faut choisir des va-riétés de céréales peu sensibles. Ces cri-tères sont impérativement à prendre encompte lors des semis �

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,Rte de Siviriez 3, 1510 Moudon.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 12

REVUE UFA · 11 2012 63

PRODUCTION VÉGÉTALE

Comment éviter la contamination par les mycotoxines?

1. Travail du sol:enfouir les résidus de paille decéréales et de maïs par un labour-> éviter tout résidu de récolte à la surface.

2. Éviter impérativement le blé oule triticale après un maïs.

3. Choisir des variétés moinssensibles aux fusarioses.

Les problèmes sont marqués et peuvent être très importants pour uneculture de céréales après maïs avec un travail simplifié (TCS-techniquesculturales simplifiées, semis direct). Les traitements phytosanitaires surl’épi (lutte directe) ne présentant qu’une efficacité restreinte et in suffi -sante en cas de forte attaque, il est primordial de suivre les recomman-dations préventives ci-dessus.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 12

ChristopheNotz

Auteur Dr Christophe Notz, Conseillervaches laitières à l’Institut de recherchede l’agriculture biologique (FiBL), 5070 Frick, [email protected].

PAGE BIO

Grâce à leurs propres mécanismesde régulation, les vaches laitièrespeuvent compenser à court termedes carences dans l’approvisionne-

ment en minéraux. Mais si cet approvi-sionnement déficitaire s’étale sur la du-rée, ces mécanismes de régulation nesuffisent plus et les symptômes de ca-rence apparaissent au grand jour ou,parfois, restent cachés.

• au grand jour signifie que les animauxaffichent des symptômes de carence,par exemple par leur pelage, ou alorsqu’iils tombent manifestement ma-

Les minéraux sont-ils indispensables?ON RENCONTRE PARFOIS des agriculteurs qui ne distribuent plus aucun

minéral à leurs animaux ou qui affouragent des mélanges déséquilibrés. Il faudrait leur

demander depuis combien de temps ils appliquent ce régime alimentaire.

lades, souffrant par exemple de fièvrede lait ou de tétanie d’herbage.

• Les symptômes de carence cachés setraduisent par une chute des perfor-mances, une diminution de l’inges-tion de fourrage ou des troubles de lafertilité.

Teneurs dans le fourrage de basePour pouvoir estimer combien de miné-raux il faut apporter à ses animaux, il estutile de connaître dans les grandes lignesl’approvisionnement en minéraux lié à laconsommation de fourrage grossier. Celadépend cependant de plusieurs facteurscomme les caractéristiques des sols, lemoment de la récolte, le type de conser-vation et aussi, évidemment, des ani-maux. Ce faisant, les besoins en miné-raux varient d’un animal à l’autre suivantle stade de lactation et l’état de santé.

Echantillons de sang ou de poilsLorsque de sérieux problèmes de santéapparaissent, en plus d’analyser le four-rage de base, il peut être utile dans cer-taines circonstances de prendre deséchantillons de sang ou de poils chez lesvaches laitières. Mais ce processus de-vrait être discuté avec le vétérinaired’exploitation.

Teneurs maximales de la rationLes aliments minéraux autorisés en agri-culture biologique figurent sur la listedes intrants de Bio Suisse. Il faudraittoujours veiller à ce que les teneursmaximales par kilo de ration selon la lis-te des aliments fourragers de Bio Suis-se/ALP/FiBL ne soient pas dépassées.Ces dernières sont surtout valableslorsque l’on utilise plusieurs fourragesminéraux ou des aliments concentrés,

Afin de couvrirl’ensemble des

besoins des vaches,il faut en principeutiliser différents

sels minéraux.

Tableau 1: Troubles en cas de carence

Calcium Fièvre du lait, paralysiechronique, faiblesse des os

Phosphore Perte d’appétit, envie de lécher, faiblesse des os

Magnésium Tétanie d’herbage et d’étableSodium Perte d’appétit, faibles

teneurs en matière grasseIode Avortement, veaux chétifs

à la naissance, troubles de la fertilité

Manganèse Aplombs incorrects, divers troubles de la fertilité

Cuivre Pelage, parésie, diarrhée,troubles de la fertilité

Zinc Altérations de la peau,problèmes d’onglons

Cobalt Fort amaigrissement, enviede lécher, pelage hirsute

Sélénium Rétention des arrière-faix,maladie du muscle blanc,faible immunité

64 11 2012 · REVUE UFA

qui sont la plupart du temps égalementcomplétés en minéraux, oligoélémentset vitamines.

Sel bétail indispensable Il nefaut pas oublier que les sels minéraux necouvrent qu’env. 25% des besoins en seldes vaches. C’est pourquoi il est indis-pensable de distribuer en plus 30 à 50gde sel bétail par vache et par jour. �

DF_Bio_1112 ok_2012 30.10.12 16:50 Seite 64

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EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

Après une formation en école d’ingé-nieur à Clermont-Ferrand (France) finieen 2008, Jonathan a rejoint l’équipeUFA en janvier 2009. Issu d’une exploi-tation agricole du Jura français, Jona-than a pu acquérir de l’expérience enproduction laitière qui l’accompagne

dans le suivi des exploitationsdu Nord-Vaudois. Par ail-

leurs, de nombreuxstages dans l’élevage

allaitant et l’engrais-sement bovin luiont permis decompléter ses

connaissances. Ilnous présente l’ex-

ploitation de la familleLehmann sise à La Sar-

raz.

Une exploitation pé-renne Jean-Pierre et FritzLehmann achètent le do-maine en 1980 et l’exploitentsous forme d’associationpère-fils jusqu’en 1991. Ledroit à produire est alors de100000kg de lait de froma-gerie transformés à la froma-gerie de La Sarraz. Jean-Pierre reprend ensuite ledomaine seul et acquièreles quotas d’exploitationsvoisines cessant leur ac-

…Jonathan Martin, technicien bovins

66 11 2012 · REVUE UFA

tivité, la production passe alors à140000kg de lait, pour atteindre335000kg aujourd’hui. La fermeconstruite en 1965 a du être transfor-mée en 1980 en étable entravée pourpasser de 15 à 40 places vaches et lejeune bétail.

Productivité et longévité Lemanque de place dans l’étable actuellecontraint les exploitants à maximiser laproduction laitière par vache. Cela a for-tement orienté la sélection génétiquedes 45 vaches Red-Holstein durant les10 dernières années. L’exploitation at-teint ainsi une production moyenne de9200kg de lait avec des teneurs en ma-tière grasse de 3.95% et 3.4% de pro-téine. Actuellement, les exploitantscherchent à diversifier les souches dutroupeau en inséminant avec une partde race tachetée rouge pour obtenir desvaches plus robustes avec un poids decarcasse supérieur.

Valorisation des fourrages debase L’affouragement est basé uni-quement sur l’herbe avec une part d’af-fouragement en vert et de pâture l’été,et la distribution de fourrages secs l’hi-ver. Le régime d’hiver se compose defoin-regain et 1 à 2kg de luzerne brinslongs, complété les années antérieuresavec 15kg de betterave fourragère du-rant les premiers mois d’hiver et UFA250 Spéciflor en fin d’hiver. Dès de cethiver, Jean-Pierre et François ont décidéd’arrêter la distribution de betteraves etvont uniquement compléter les four-rages avec du Spéciflor. L’affouragementde betterave est contraignant en termesde travail de manutention et le stockageest toujours délicat. Les mauvaises ex-périences de l’hiver dernier ont confortéles exploitants dans leur choix. De plus,UFA 250 présente l’avantage de limiterles risques d’acidose sur les vaches etainsi les problèmes de boiteries, desanté du pis et de fertilité.

Jonathan Martin, 25160 Malbuisson (France)

Né le 2 mai 1986

Marié à Laëtitia, sans enfant

Carrière Ingénieur agronome spécialisé en productionanimale, au service technique UFA depuis janvier2009.

Hobbys Badminton, squash, randonnée, lecture, snowboard

Devise «Travailler sur la globalité de l’exploitation pourrépondre aux attentes et objectifs de l’agriculteur.»

Vue de l’exploitation à La Sarraz.

Une complémentation efficace et commode

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

Jean-Pierre Lehmann et ses fils François et Didier

«Nous apprécions les conseils avisés denotre technicien.»

REVUE UFA · 11 2012 67

Profil d’exploitation

Famille Jean-Pierre et Chantal Lehmann,1315 La Sarraz

Surface utile: 45ha

Production végétale: 22ha de prairies(8ha prairies artificielles UFA Queen Goldet UFA 330, 14ha prairies permanentes),blé (10ha), orge (3ha), colza (3ha),betteraves sucrières (3ha), maïs (4ha)

Cheptel: 45 vaches laitières de race Red-Holstein, env. 40 animaux d’élevage

Droit de production: 335000kg de lait de Gruyère AOC

Main d‘œuvre: Jean-Pierre et François(fils) à 100%, aide de Fritz (grand-père)et Didier (fils) en formation de comptable

Compléments de régime La dis-tribution d’UFA 250 en hiver et d’UFA256 en été permet d’utiliser les mêmesaliments complémentaires toute l’an-née, soit UFA 248, protéique dégrada-ble, pour corriger le régime de base etUFA 263 comme aliment de productionà toutes les vaches. La ration, aupara-vant minéralisée avec UFA 2015 du faitde la betterave, le sera maintenant avecMinex 976 biotine, apprécié pour sesteneurs adaptées aux régimes à based’herbe, et à l’effet de la biotine sur lesperformances laitières. Vue la configu-ration de l’étable, les fourrages de basedes vaches taries sont identiques à ceuxdes vaches en production. Elles reçoi-vent cependant l’aliment vêlage UFA260-1 pendant 15 jours avant mise-baset bénéficient d’un drenchage volon-taire avec UFA start-fit. Les éleveurs re-marquent que les vaches sont plus vives,bien nettoyées et font un meilleur dé-part en lactation, tout en limitant lesrisques de retournements de caillette.La distribution ciblée de Ketonex oud’Enerlène sur les vaches présentant dessignes de cétose, vise à maintenir lesvaches en santé en préservant le foie.De plus, une cure d’hépato-protecteurDynaflore est réalisée sur toutes lesvaches après chaque changement de ré-gime, afin de favoriser l’intégrité et l’ac-tivité du foie, organe fortement sollicitédurant les phases de transition.

Conservation optimale Jean-Pierre a adhéré de longue date auconcept UFA de salage des fourrages

dès la fauche avec du sel marin. Pour lui,les intérêts sont multiples:• Temps de séchage réduit de près

d’une journée• Un passage de pirouette en moins• Meilleure conservation des balles

rondes exemptes de moisissures• Les feuilles de légumineuses restent

intactes dans le fourrage• L’appétence est toujours très bonne

De nouvelles transformationsL’arrivée récente de François sur l’exploi-tation, qui sera suivie du retour de Chris-tophe (en formation agricole), devraitentraîner une nouvelle transformationdu bâtiment. En effet, un projet de pas-sage en stabulation libre avec logettesdans l’actuelle étable entravée avecagrandissement est à l’étude. La trans-formation permettrait d’augmenter lenombre de places, de faciliter le travailet d’améliorer le bien-être des animaux.

GRATUIT 1 gilet Softshell, àl’achat de 150 kg – 1gilet Softshell et 1 sacd’UFA top-form (DAC),à l’achat de 600kg decomposés minérauxMinex/UFA, UFA top-form (DAC)

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Les composés minéraux Minexsont connus pour leur remarquableappétibilité. Ils contiennent, entre au-tres, du sélénium et du zinc sous for-me organique, qui sécurisent encoredavantage les apports.

Les exploitations confrontées à desaffections des onglons obtiennent debons résultats grâce à Minex 976, en-richi en biotine (100mg/kg). Les mi-crobes du rumen ne sont souvent pasà même de couvrir les besoins élevésen biotine, plus particulièrement audébut de la lactation. La biotine ren-force la corne des sabots et prévientl'apparition du fourchet. Mais cette vi-tamine doit être distribuée pendantplusieurs mois pour déployer tous seseffets. Elle permet également d'aug-menter la production laitière (jusqu'à3 kg de plus) et de réduire le nombrede cellules somatiques du lait.

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plémentaires émiettés, formulés pourles poules pondeuses du segment ani-maux d'agrément.

• Bio: Aliment complémentaire UFA603 (miettes), complète le mélangede grains UFA 504

• Conventionnel: Aliment completUFA 625 (miettes) / Aliment com-plémentaire UFA 605 (miettes),complète UFA 506

Les aliments complémentaires sontdistribués à volonté. 20 bis 30g demélange de grains en plus, par ani-mal/jour, permettent de couvrir tousles besoins.

trop grossière favorise le tri de cer-taines particules: les apports nutrition-nels ne sont plus équilibrés. La granu-lation intègre tous les composantsfins, tous les nutriments sont présentsen proportions égales. La charge mi-crobienne est moindre et l'aliment estplus digestible.

Les miettes sont produites au coursd'une étape supplémentaire de la gra-nulation. Elles conviennent mieux auxpoules que les granulés. Les miettes etles granulés sont exempts de pous-sière. Parce qu'ils ne se désagrègentpas, ils garantissent l'ingestion com-plète de tous les nutriments essentiels. UFA propose plusieurs aliments com-

fets bénéfiques lorsqu'on le donne dèsles premiers symptômes de troublesdigestifs – jusqu'à ce que les fientes senormalisent.

UFA-Antifex convient égalementaux veaux et aux porcelets. Il est hy-drosoluble et peut être distribué via ledoseur d'additifs. Sans délai d'attente.

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utile pour réduire l'implantation desbactéries et des agents pathogènes».Albert Rüdisüli utilise également UFA-Antifex bio pendant la phase de ponte,lorsque les pondeuses lui paraissentépuisées. Cette préparation en poudrecontient des bactéries lactiques quiproduisent de l'acide lactique, favori-sent les bactéries intestinales utiles etsupplantent les bactéries nuisibles.UFA-Antifex déploie au mieux ses ef-

Pour une meilleurevitalitéUFA top-punch convient auxveaux d’élevage et d’engraisse-ment en période d’allaitementau lait entier ou à la poudre delait. Ce concentré riche enminé raux, oligo-élements etvitamines permet un bon déve -loppement et soutient l’immu -nité du veau avant le sevrage.De plus, l’adjonction d’extraitsde plantes renforce la ventila-tion pulmonaire.

Remettre les cartes à pointsChaque sac de 25 kg d'alimentUFA pour lapins comporte unpoint UFA. Ce point doit êtrecollé sur une carte de fidélitédisponible dans votre LANDI.Chaque carte remplie vousdonne droit à un sac d'alimentUFA, au choix. Et vous pouvezgagner un bon LANDI d'unevaleur de Fr. 100.–, au grandtirage annuel, en décembre.

Granulés de magné-sium UFAEn automne, lorsque l’orga-nisme des chevaux est davan -tage stressé par les change-ments de temps et de régime,ou encore par la mue, unapport de magnésium peut serévéler bénéfique. Les granulésde magnésium UFA sontconditionnés en sacs de 30 kg.

UFA-Antifex, «très utile»

Quelle structure pour les poules?Les aliments formulés pour les poulessont disponibles sous forme de farine,de granulés (pellets) ou de miettes(crumbs). Une farine trop fine signifiedes pertes d'aliment et induit unebaisse de l'ingestion. Une structure

Minimaliser le risque infectieux faitpartie des principales tâches d'un bongestionnaire de production avicole.Albert Rüdisüli distribue - à titre pro-phylactique - de l'UFA-Antifex bio àses pondeuses en phase de démarrage(10 jours), pour réduire le stress consé-cutif au changement d'environne-ment. «UFA-Antifex est un produit na-turel qui optimise le fonctionnementde l'estomac», justifie-t-il. Il est «très

68 11 2012 · REVUE UFA

Albert Rüdisüli, Rüti (ZH).

S’il fait plus froid, ils ont besoin dedavantage d’énergie pour maintenirleur température corporelle. Lestroubles de la santé ont tendance àaugmenter chez les veaux en hiver.Cela peut également dépendre d’undéficit énergétique en raison d’unebuvée rationnée. La solutionconsiste à proposer davantage delait ou d’augmenter la concentra-tion (poudre de lait).

Mortarello: utiliser du gelLes gels contenant des minéraux, del’alcool et de l’Aloe vera sont nette-ment plus efficaces contre la mala-die de Mortarello, affectant les on-glons, que les sprays antibiotiquesconventionnels, comme le montrentdes études du service sanitaire vété-rinaire hollandais.

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

REVUE UFA · 11 2012 69

Augmenter la concentrationde l’ensilage de maïs?Si l’on augmente la concentrationénergétique de l’ensilage de maïspar des procédés de récolte spéci-fiques, la ration affouragée est pluspauvre en fibres indispensables àune bonne rumination, comme lemontre une étude d’Agroscope Lie-befeld-Posieux (ALP). Trois procé-dés de récolte ont été comparés: 1)Coupe à 70 cm au-dessus du sol, 2)récolte de deux rangs sur trois enplante entière (PE) et 1 rang avecseulement les épis 3) deux rangs enPE et 2 rangs seulement les épis. Lesrésidus végétaux qui restent auchamp pour accroître la concentra-tion énergétique ne sont pas com-pensés par l’économie de concen-trés. Ce bilan est négatif aussi bienpour la production laitière que pourcelle de viande. ALP

Statut des minérauxIl est difficile de détecter un déficitchronique des vaches laitières à l’œilnu. En cas de doute, il est préférablede prendre un échantillon d’urineou de salive (minéraux), respective-ment de sang (oligoéléments) decinq vaches en bonne santé dans letroupeau.

Echantillonnage du tank Il est possible de détecter la pré-sence de dangereux agents de mam-mites ainsi que les groupes de bac-téries dominants dans le troupeauau moyen d’un échantillon de laitdans le tank. Avant la prise d’échan-tillon, le tank devrait être brassé du-rant au moins dix minutes. Pour ob-tenir un résultat représentatif,l’échantillon doit être pris à la sur-face au moyen d’ustensiles stérilesou à la sortie du tank après avoirlaissé s’écouler deux litres de lait. Ilfaut refroidir et envoyer immédiate-ment l’échantillon au laboratoire.Avant les traitements de la mamelle,il faudrait prendre des échantillonsdes quatre quartiers.

Protection des animauxEn 2011, pour l’application de la lé-gislation sur la protection des ani-maux, les cantons disposaient d’en-tre 0.3 et 10.3 postes à plein temps,comme on peut le lire dans le rap-port sur la protection des animauxde l’Office vétérinaire fédéral. Lespetits cantons disposaient enmoyenne de 0.9 poste, les moyensde 3.2 postes et les grands de 5.25postes, soit entre 10 et 60% des res-sources en personnel des offices vé-térinaires cantonaux.

Déficit énergétique?Durant les premières semaines devie, une température comprise entre15 et 25°C est idéale pour les veaux.

Affouragement par phase avec des aliments simples

Au vu des particularités techniquesou relatives aux constructions, denombreux éleveurs porcins ne peu-vent pas affourager leurs truies parphases. Il existe cependant des solu-tions pour tenir compte des exi-gences spécifiques des animaux surla base d’un aliment universel. Lesbesoins énergétiques de la truie aug-mentent durant la période d’allaite-ment. Il faut environ une semaine autube digestif pour s’habiter au nou-vel aliment. Pour que le stress dû à lamise bas ne soit pas doublé par celuide l’affouragement, il faut effectuerles transitions suffisamment tôt. Sicela n’est pas possible, il faudraitpoursuivre la ration de tarissementjusqu’après la mise base. Toutefois,

simultanément, la truie a besoin d’unregain d’énergie pour mettre ses por-celets au monde. Cette contradictionpeut être résolue en ajoutant un ali-ment riche en énergie et très diges-tible, par exemple UFA top-pig (ex-pansé), en plus de l’aliment pourtruies gestantes qui est riche en fi-bres. Grâce au maintien du fourrage

habituel, la digestion de la truie nes’en trouve pas bouleversée et l’in-testin ne se bloque pas, alors que ledéficit énergétique est comblé. Lestruies réagissent positivement à l’uti-lisation d’un concentré énergétiqueen diminuant la durée de la mise baset avec moins de porcelets mort-nés.

Toni Agner, UFA 2000

viande de veau. L’abattage doit in-tervenir avant l’âge maximal de160 jours. La viande de veau doitêtre tendre avec une couleur roséeà rougeâtre. Selon Yvan Meuwly,l’engraissement de veaux repré-sente une opportunité pour les fa-milles paysannes. Le chef du sec-teur bovins chez Anicomrecommande d’utiliser des veauxissus de races à deux fins, qui pré-sentent les meilleures propriétésd’engraissement et bouchères.Heinrich Ehmann a montré l’im-portance de bien observer les ani-maux et d’intervenir rapidement,d’entente avec le vétérinaire. Legrand savoir-faire dont disposeUFA dans le domaine des complé-ments au lait et des concentrés desubstances actives a été mis enexergue par Stephan Roth, chef duressort recherche et développe-ment. L’étable expérimentaled’UFA Bühl permet quant à elle deprocéder à des essais intéressants.

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Selon l’ordonnance sur la protec-tion des animaux, dès septembre2013, les veaux âgés de plus dedeux semaines devront recevoirun autre fourrage grossier en plusde la paille. Le séminaire sur l’en-graissement des veaux qui s’estdéroulé le 20 septembre à Wangs(SG) a abordé les conséquencesque cela implique dans la pra-tique. Ce séminaire a été organisépar le service technique UFA desLANDI Buchs, Flums, Mels etWartau.

Marcel Allemann, chef desventes et de la logistique chez Ani-com, a expliqué la manière dont labranche va définir à l’avenir la

Produire ce que lemarché demande

HenningLuther

Pour Fr. 100.–, l’ADN d’un animalpeut être aujourd’hui décrypté à60 000 emplacements différents.

Pour cela, une touffe de poils suffit.

Lors du séminairedestiné aux éleveursUFA 2000 qui s’estdéroulé le 19 septem-bre à Lucerne, en plusde la sélectiongénomique, il aégalement étéquestion du marché etde l’affouragement.

Auteur Dr. Henning Luther, chef dudépartement programme d’élevage &export, directeur suppléant, Suisag, 6204Sempach. www.suisag.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 12

Résumé Pour l’heure, il n’est pas en-core possible de connaître avec certi-tude l’intérêt pratique de la sélectiongénomique dans l’élevage porcin. Maisce procédé dispose au moins d’un po-tentiel, ce qui a motivé Suisag à s’enga-ger dans cette voie prometteuse et nepas rester à la traîne. �

Les prédispositions génétiques auxperformances d’un animal sontancrées dans son patrimoinehéréditaire (ADN). Avec l’esti-

mation classique de la valeurd’élevage, on jauge s’il disposede variantes de gènes plutôt fa-vorables ou plutôt défavorables.

Valeurs d’élevage plus pré-cisesChez les jeunes animaux sans descen-dants testés, jusqu’à présent, cette mé-thode ne permettait d’estimer les va-leurs d’élevage qu’avec une sécuritétoute relative. Mais dans l’élevage por-cin, il faut déjà décider si l’on va éleverun animal ou l’envoyer à la boucherielorsqu’il pèse une centaine de kilos. Dèslors, il est très intéressant de connaîtreplus en détail son ADN et les variantesde gènes dont il dispose.

Dans l’estimation de la valeur d’éle-vage d’un point de vue génomique, enplus des données de performancesusuelles, on prend également encompte les informations de l’ADN. Celapermet d’accroître l’exactitude des va-leurs d’élevage estimées, surtout chezles jeunes animaux.

Les entreprises internationales actives dans la sélection ont commencéde mettre en place la sélection géno-

mique et l’appliquent déjà partielle-ment. Suisag va commence l’année pro-chaine à mettre sur pied une estimationgénomique de la valeur d’élevage. Cesont tout d’abord les lignées mater-nelles grand porc blanc (GPB) qui sontvisées. Ce projet va s’étaler sur deux anset déboucher sur une application routi-nière. Lors de la mise en place d’une sé-lection génomique, il faut dans un pre-mier temps décrypter l’ADN de plusd’un millier d’animaux (plus il y en a,mieux c’est) à 60000 emplacements dif-férents. Ces animaux doivent déjà dis-poser d’une valeur d’élevage aussi pré-cise que possible. Ce faisant, lesinvestissements de départ sont très éle-vés. Les lignées maternelles verrats IAde Suisag ont déjà été typés dans le ca-dre d’autres projets de recherche. Dèscet hiver, des échantillons de poil sup-plémentaires de truies Landrace serontprélevés dans des exploitations nucléus.

LA SÉLECTION GÉNOMIQUE a profondément modifié

l’élevage bovin ces dernières années. Les premières entreprises

de sélection commencent désormais à l’appliquer dans l’élevage

porcin. Qu’est-ce que la sélection génomique, quels seront ses

effets sur l’élevage porcin et quels sont les projets de Suisag?

Avenir de l’élevage porcin

70 11 2012 · REVUE UFA

Génétique suisse: sûre etsaine«Nous misons sur la génétique suisse, lasanté suisse et la valeur ajoutée suisse»,a assuré Paul Steiner, membre de ladirection d’Anicom, lors du séminaireUFA 2000 destiné aux exploitationsnucléus et de multiplication. Avec laconclusion d’un abonnement UFA 2000pour les cochettes, les producteurs deporcelets ont remonté leur troupeau detruies aux meilleurs prix avec de lagénétique calquée de manière optimalesur le système de paiement suisse(«Premo» x «Primera»). Par ailleurs, il estpossible de planifier le trafic desanimaux, tant pour le fournisseur quepour l’acheteur. Afin d’être au courantdes dernières évolutions du marché etdu travail d’Anicom, à l’avenir, les clientsAnicom bénéficieront d’une newsletter.

Wendelin Strebel, président de ladirection d’UFA, a présenté lesprestations d’UFA en faveur de laproduction porcine. L’exploitationexpérimentale d’UFA-Bühl, à Hendschi-ken, en fait partie. En effet, on y testeles additifs fourragers et les stratégiesd’alimentation dans les conditionssuisses et avec de la génétique suisse.Les résultats sont mis en pratiquerégulièrement dans le conseil et lesrecettes fourragères. Avec «Proforest»,UFA SA s’engage pour le réseau enfaveur d’une culture durable du soja(www.sojanetz.ch). «Le but estd’augmenter la proportion de sojaproduit de manière durable à 90 %»,explique Wendelin Strebel.

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Les porcs peuvent souffrir de diar-rhée à tout âge, bien que les porce-lets et les gorets d’engraissementsoient les plus fréquemment

concernés.

Diarrhée des porcelets La diar-rhée est une cause fréquente de pertesde porcelets à la mamelle. Le tableaumontre quels sont les agents pathogènesqui peuvent entrer en ligne de compte.

Colibacilles C’est surtout durant lespremiers jours de vie que les colibacillessont les plus dangereux. Ils sécrètentdes toxines (endotoxines) qui provo-quent des troubles de la sécrétion dansl’intestin grêle, ce qui se traduit par unediarrhée liquide et jaunâtre entraînant ladéshydratation des animaux. L’infectionintervient par voie orale en raison deboxes insuffisamment désinfectés ou esttransmise par des porcelets plus âgés etla mère. Pour attester de la présence del’agent pathogène, le mieux est d’exa-miner un porcelet non traité récemmentmort. On recommande dans tous les casun typage d’Escherichia coli ainsiqu’une analyse de la résistance. Il est

également possible de procéder à unexamen bactériologique d’écouvillonsde selles provenant de trois à quatreporcelets non traités.

Une thérapie aux antibiotiques detoute la portée durant au moins troisjours est soutenue par un approvision-nement optimal en eau de bonne qua-lité, une solution d’électrolytes ainsiqu’une température de 32 à 36°C dansle nid à porcelets. Une vaccination pro-tectrice de la mère, une amélioration dela gestion de l’hygiène et une installa-tion en bande unique avec douchagedes truies constituent d’importantesmesures prophylactiques. Il faudraitégalement assurer l’ingestion de colos-trum par les porcelets.

Diarrhée à clostridies – entéritehémorragique nécrosante Desfèces sanguinolentes claires, nauséa-bondes et en partie mousseuses sontdes symptômes typiques de diarrhéebactérienne. La formation de toxines in-tervient quelques heures déjà après l’in-fection, ce qui provoque de graves lé-sions à la muqueuse intestinale. Certainsporcelets meurent avant l’apparition

des symptômes cliniques. Les animauxmalades ou morts doivent être envoyéstout de suite dans un laboratoire afinque l’agent pathogène puisse être iden-tifié à l’aide d’une analyse bactériolo-gique et d’un typage de la toxine.

Il est possible de tenter un traitementaux antibiotiques de tous les porceletsjuste après la naissance et les deux jourssuivants, mais les chances de succèssont minces. Une prophylaxie par lebiais d’une vaccination de la mère a faitses preuves et elle offre également uneprotection contre la diarrhée précoceprovoquée par Escherichia coli. Un net-toyage et une désinfection de fond encomble à l’aide d’un produit efficacecontre les clostridies sont vivement re-commandés.

Il est important de procéder à un ty-page de la toxine car ces derniers temps,en plus des clostridies de type C, le typeA peut également jouer un rôle impor-tant d’un point de vue clinique. Il existeégalement un vaccin contre le type Amais ce dernier n’est pour l’instant pasencore autorisé en Suisse.

Coccidiose (Isospora suis) A par-tir du septième jour, ce parasite et sesoocystes résistants peuvent provoquerune diarrhée jaunâtre et pâteuse pou-vant devenir par la suite liquide jaune-gris. Les animaux meurent rarement,mais leur développement en pâtit. Unéchantillon de fèces permet de confir-mer la présence de l’agent pathogène. Une administration unique de Baycox5% le troisième jour de vie a fait sespreuves et réduit surtout l’excrétion desparasites. L’optimisation des mesuresd’hygiène abaisse quant à elle la pres-sion infectieuse.

DANS LES PORCHERIES, la diarrhée compte parmi les problèmes les plus

fréquents. Il est important d’en déterminer les causes afin de procéder à une thérapie et

de prendre des mesures prophylactiques. La couleur et la consistance des excréments

ainsi que l’âge des animaux atteints nous renseignent sur le germe pathogène à l’origine

de la diarrhée.

Quel type de diarrhée?

72 11 2012 · REVUE UFA

Tableau: Agent pathogène des diarrhées des porceletsDiarrhée à coli Clostridium Coccidiose Rotavirus

perfringens Type CAge de porcelets 1er jour de vie 1er – 14e jour de vie Dès le 7e jour de vie Du 7e au 20e jour

3e semaine de vie de vie Fèces Liquides, jaunâtres Liquides, brun-rouge, Jaunâtres, crémeuses Jaune clair,

sanguinolentes à grises liquides pâteuesesSource d’infection Truie, boxes de mise Truie, boxes de mise Boxes de mise Boxes de mise

bas contaminés bas contaminés bas contaminés bas contaminésPrévention Vaccination protectrice de Vaccination protectrice Baycox par voie Hygiène de la

la mère, hygiène, de la mère, hygiène de la orale, hygiène de la porcherie et immunoglobuline porcherie et des animaux porcherie immunglobuline

Traitement Antibiotiques Aucun, traitement anti- Baycox par voie orale Aucunbiotique de transition

Source: Aide-mémoire SSP pour le professionnel de la branche «Diarrhées chez le porcelet à la mamelle».

Une observationprécise des animaux dechaque classe d’âge etune identificationprécise des causes dediarrhées sont trèsimportantes pourdécouvrir à temps lesproblèmes et pour lessolutionner de façonadéquate.Photo: agrarfoto.com

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Rotavirus Une diarrhée jaune clairet pâteuse entre le 7e et le 20e jour devie peut être provoquée par des rotavi-rus qui s’attaquent aux cellules de l’in-testin grêle. La mort de ces cellules et leraccourcissement des villosités intesti-nales qui en résulte entraînent despertes de liquide. Le diagnostic peutêtre posé en détectant le pathogènedans les fèces ou histologiquement.

La thérapie passe par l’administrationd’une solution à base d’électrolytes etd’antibiotiques afin de diminuer la pres-sion des germes pathogènes secon-daires. Au niveau prophylactique, lapression infectieuse peut être abaisséeen donnant aussi vite que possible despréparations à base d’immunoglobulineet en optimisant la gestion de l’hygiène.

La diarrhée chez les gorets d’en-graissement peut renforcer la cas-sure dans la courbe de croissance liée àcette phase stressante. Il convient deréagir dès l’apparition des symptômes.

Diarrhée à coli Les souchesd’Escherichia coli formant des entéro-toxines restent la cause la plus fréquentede diarrhée chez les porcelets sevrés,surtout au cours des deux semainesaprès le sevrage ou après l’installationdans la porcherie d’engraissement. Lacontamination se fait par voie orale etconduit rapidement à la déshydratation,la perte de poids et le dépérissementdes gorets, en raison de l’excrétion ac-crue d’eau et d’électrolytes due auxtoxines présentes dans l’intestin. Ilconvient de faire analyser des écou-villons de fèces provenant de trois àquatre animaux non traités et de procé-der par la suite à un test de résistance.

Une thérapie aux antibiotiques peutêtre complétée en administrant en plusdes solutions d’électrolytes, en rédui-sant l’aliment, en utilisant de la terre àfouiller – acidifiée avec du cola ou du vi-naigre – ou du charbon de bois haché(pas conjointement avec des alimentsmédicamenteux) ainsi qu’une hygiènede porcherie optimale.

Lawsonias Cette maladie se déclaresurtout dans les situations de stresscomme le surmenage, le froid, le chan-gement de groupes ou le manque d’hy-giène. Après l’absorption par voie oraled’une petite quantité d’agent patho-gène, les porcs sont atteints d’une diar-rhée pâteuse, de couleur ciment à san-guinolente, ils ont des troubles decroissance et finissent par dépérir. Il seproduit un épaississement visible de laparoi intestinale de l’iléon, ce qui pro-voque des troubles de résorption. Lediagnostic s’établit sur la base de la pré-sence avérée de lawsonias dans l’intes-tin des animaux, histologiquement ouau moyen d’une PCR (Polymerase ChainReaction).

Les mesures recommandées sont unehygiène optimale et la vaccination parvoie orale des porcelets allaités. Un trai-tement médicamenteux limité dans letemps d’un groupe d’animaux atteintspeut limiter la pression sur le troupeau.

Brachyspires La diarrhée provo-quée par les brachyspires, des bactériesen forme de spirale, gagne en impor-tance chez les animaux de plus de 30kg. La transmission intervient par lesfèces d’animaux infectés ou par du lisiercontaminé, mais les souris et les ratsjouent également un rôle important entant que vecteurs. Les infections parBrachyspira hyodysenteriae provoquentune diarrhée aiguë à chronique, sangui-nolente à visqueuse (dysentrie) qui en-traîne baisse des gains journaliers,flancs creusés, amaigrissement, dépé-rissement et mort subite. Les infectionspar Brachyspira pilosicoli évoluent enprincipe moins brutalement (diarrhée àspirochètes). La présence des germespathogènes peut être confirmée parl’écouvillonnage rectal de trois à cinqanimaux présentant une telle diarrhéetypique.

Une diarrhée sanguinolente et vis-queuse de plusieurs animaux dans letroupeau doit être annoncée au Servicesanitaire porcin (SSP) afin d’éviter toutepropagation. Si la présence de Brachys-pira hyodysenteriae est attestée, il estprocédé à un assainissement de l’exploi-tation en collaboration avec le SSP. Pourle traitement immédiat, on administreaux groupes d’animaux concernés unmédicament durant au moins trois se-maines. �

Chez les porcelets, lesdiarrhées peuvent

fortement prétériter lacroissance.

Photo: Suisag

Auteure Anna Müller,Service sanitaire porcin(SSP) Sempach-Suissecentrale, 6204 Sempach.

www.suisag.ch

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Jutta Berger

Les kystes entraînent-ils un allersimple pour l’abattoir? Deux étudesont montré l’importance de cettecause d’élimination chez les vaches

laitières: entre 4 et 15% des vaches deréforme présentaient une modificationkystique sur les ovaires. De telles vachessouffrant de kystes sont des animaux àproblèmes auxquels toutes les exploita-tions laitières ont déjà été confrontées.Elles restent non portantes plus long-temps et leur taux de gestation est plusfaible que celui de leurs congénères.

Chaleurs permanentes ou tota-lement silencieuses? Les vétéri-naires distinguent différents types de

kystes ovariens selon la constitution deleur paroi. Il est souvent difficile de dif-férencier ces types de kystes au moyend’un simple toucher. Un examen aux ul-trasons apporte une plus grande sécu-rité en cas de doute. Les symptômes ap-parents varient en fonction del’hormone principale produite par lestissus des kystes. Les «kystes follicu-laires» à paroi mince sont la forme laplus fréquente. Si ces derniers produi-sent des oestrogènes (hormone de cha-leurs), l’animal devient une «vache àkystes» classique avec des chaleurs per-manentes, qui se reconnaît avec letemps à la position basse des ligamentssacro-tubéraux, un creusement de l’at-

tache de la queue et, dans les cas ex-trêmes, un prolapsus du vagin. Contrai-rement à une idée largement répandue,ces kystes bloquent la plupart du tempscomplètement le cycle sans que l’ons’en rende compte. C’est également lecas des kystes à paroi épaisse, qui main-tiennent le corps jaune (kyste thécal) enraison de la progestérone (hormone ducorps jaune) qu’ils produisent. Indépen-damment de la forme de kystes, lesvaches qui sont atteintes par de tels«kystes silencieux» ne viennent plus enchaleurs mais passent inaperçues. Il fautfinalement recourir à un examen vétéri-naire pour découvrir la présence de ceskystes.

Bilan énergétique négatif Lesdérangements hormonaux qui entraî-nent les kystes sont fort complexes.Mais il ressort de plus en plus clairementdes travaux scientifiques réalisés qu’unbilan énergétique négatif et une cétoseaprès le vêlage en constituent les causes

La distinction du type de kystesauquel on a affaire n’est pas facile àeffectuer au moyen d’un touchermanuel des ovaires. Le diagnosticpeut être assuré grâce aux ultrasons. Photo: M. Tischer, Vet-Consult

LES KYSTES OVARIENS sont un problème fréquemment

constaté lorsque les agriculteurs se plaignent de la mauvaise

fertilité de leur troupeau. Quelles sont les causes de ce problème

et comment peut-on le résoudre?

Lutte contre les kystes ovariens

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Les kystes ovariens sont des folliculesqui grandissent au-delà de leur taillenormale et qui ne se détachent pas del’ovaire.Photo: Swissgenetics

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principales. Les vaches qui se trouventdans une situation de déficit énergé-tique ne synthétisent plus qu’un tiers dela quantité normale d’hormone lutéini-sante LH (ovulation) – ce qui est souventinsuffisant pour déclencher l’ovulation.La vitesse à laquelle les vaches réagis-sent à un trouble métabolique en for-mant des kystes varie individuellement.Les prédispositions sont par ailleurs hé-réditaires: il y a des familles de vachesqui souffrent plus souvent de kystes.

C’est pourquoi, (et pas seulement)dans la prophylaxie des kystes, il est dé-cisif d’éviter un déficit énergétiqueavant et après le vêlage ainsi que de dé-tecter et d’agir rapidement en cas deproblème. Vu que les vaches tropgrasses qui mobilisent leur graisse cor-porelle en début de lactation sont par-ticulièrement sujettes à des troublesmétaboliques et, partant, aux kystes, laprévention débute déjà durant la lacta-tion qui précède. Il faut réduire l’inten-sité énergétique aussitôt que les ani-maux commencent à former des dépôtsde graisse et que leur condition corpo-relle augmente. L’ingestion de fourragedoit rester importante durant le tarisse-ment, mais la ration doit être moinsriche en énergie.

Détection précoce Les clefs dusuccès résident dans la détection pré-coce des kystes en début de lactation.Les teneurs en matière grasse et en pro-téine dans le lait au cours des 100 pre-miers jours de lactation ainsi que la rap-port matière grasse/protéine peuventmettre en exergue les vaches à pro-blème (tableau 1). La surveillance desanimaux à risque passe par un test decétose à effectuer soi-même (que ce soitdans le lait ou l’urine). Ces tests sont fa-ciles à faire et ils fournissent rapidementdes résultats, avant que d’autres symp-tômes de cétose n’apparaissent. En plusdes animaux souffrant d’embonpoint,les mères de jumeaux et les vaches souf-frant de problèmes post-partum tels querétention des arrière-faix, fièvre de lait,parésie, métrite ou mammite, sont uneclasse à risque car elles mangent troppeu durant la période entourant le vê-lage. Un approvisionnement insuffisanten substances actives et des conditionsd’étable défavorables accentuent la pro-blématique: densité d’animaux trop im-

portante, hygrométrie élevée, échanged’air trop faible et approvisionnementen eau insuffisant sont des facteurs quidiminuent l’ingestion de fourrage cheztoutes les vaches.

Dans le suivi intégré du trou-peau par le vétérinaire, l’examen dufonctionnement des ovaires chez lesvaches fraîchement vêlées fait partie dela routine. Les kystes détectés au coursdes 60 premiers jours suivant le vêlagedoivent être consignés et contrôlés ul-térieurement. A cette période, ils dispa-raissent souvent d’eux-mêmes. S’ils nese résorbent pas ou s’ils apparaissentplus tard en cours de lactation, ils doi-vent être traités.

Les exploitations qui travaillent sanssuivi du troupeau par le vétérinaire de-vraient faire examiner toutes les vachesqui ne viennent pas naturellement enchaleurs au cours des 80 jours suivant levêlage. C’est la seule façon de détecterles «kystes silencieux». Vu que leskystes, qui peuvent atteindre une tailleénorme, exercent une forte pression surles tissus ovariens avoisinants, ils peu-vent provoquer de légères lésions. Pluson agit vite après l’apparition de kystes,meilleure est la réussite du traitement etmoins les lésions des tissus ovarienssont importantes.

Ovaires restant collés L’écrase-ment manuel des kystes ovariens estconsidéré d’un œil critique. Faire éclaterles kystes à paroi épaisse nécessite par-fois beaucoup de force et peut avoirpour conséquence que l’ovaire restecollé à la trompe, ce qui conduit sou-vent à la stérilité de la vache. Il est doncpréférable de traiter les kystes ovariensavec des hormones le plus tôt possible.C’est le vétérinaire qui décide du typede traitement hormonal à appliquer.Une méthode consiste par exemple àappliquer des préparations à base deprogestérone dans le vagin de la vache,où elles diffusent en permanence durantsept à maximum douze jours de l’hor-mone du corps jaune dans la muqueusevaginale, ce qui bloque le cycle.Lorsqu’on retire le support de progesté-rone, un nouveau cycle commence,suivi par des chaleurs et une ovulation.Il est superflu d’enlever mécaniquementles kystes! En revanche, une injection de

prostaglandine 48 heures avant de reti-rer la préparation de progestérone amé-liore le succès du traitement. Si, subsé-quemment, les vaches montrent bien leschaleurs, elles doivent être inséminéescomme à l’accoutumée entre 12 et 24heures après l’acceptation du chevau-chement. Si les chaleurs sont silen-cieuses, pour obtenir une bonne réus-site de gestation, il faudrait inséminer àl’aveugle 56 heures après le retrait de lapréparation vaginale. L’écoulement depus que l’on observe fréquemment suiteà un traitement vaginal à la progesté-rone est provoqué par une inflammationde la muqueuse du vagin et n’a pas deconséquences négatives sur l’issue favo-rable de l’insémination. Au cours desdernières années, le procédé «OvSynch»a été introduit avec succès pour le trai-tement des kystes.

Résumé Au vu des énormes inci-dences économiques des vaches souf-frant de kystes, il est indispensable deremédier aux facteurs de risques aprèsune analyse complète des erreurs d’af-fouragement, de détention et de ges-tion sur l’exploitation. Les principalesmesures consistent à:• optimiser l’approvisionnement éner-

gétique avant et après le vêlage• améliorer la qualité du fourrage• couvrir les besoins avec les apports en

minéraux et en vitamines• supprimer les facteurs qui limitent

l’ingestion de fourrage à l’étable. �

Auteure Dr JuttaBerger, Swissgenetics,Team Reproduction,3052 Zollikofen.www.swissgenetics.ch

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Tableau 1: Risque et signauxRisque accru de kystes Signaux d’alarmeDégradation cond. corporelle >1 point de BCS en moins Déficit énergétique/cétose Protéine du lait <3.2%

Rapport matière grasse/protéine > 1.5 en début de lactationTest acétone +

Manque de cellulose brute/ Matière grasse < 3.6%acidose Rapport mat. grasse/protéine <1

mastications par bol alimentaire: Kieferbewegungen <55 pro Bissen

Surapprovisionnement prot. Taux d’urée >300 mg/lDéficit en minéraux Car.: sélénium, manganèse, cuivre, zincCarence en vitamines Manque de vitamine E et ß-carotèneToxines de champignons Teneurs élevées en mycotoxines

Attaque de l’ensilage par des levuresMauvaises conditions d’étable Densité d’animaux trop élevée

ChaleurHumidité relative élevéeManque d’eau

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HansruediWicki

Favoriser une consommation élevéefait partie des mesures les plus effi-caces pour atteindre un niveau deperformance élevé ainsi qu’une

bonne santé des vaches laitières. A cetteoccasion, une attention particulière doitêtre apportée à la gestion du troupeau,à l’animal, au fourrage ainsi qu’au modede détention. Dans la pratique, chacunsait qu’il existe de grandes différencesentre ration calculée, mélangée,consommée et effectivement mise envaleur. Suivant l’évolution de ces para-mètres, le plan d’affouragement doitêtre adapté individuellement pourchaque vache. Dans la pratique, l’opti-misation de la ration se fait sur la basedu niveau de production laitière et desteneurs ainsi qu’en fonction de la santéde la vache («UFA Herd Support»).

Génétique et programmationLa sélection et le choix des taureauxsont déterminants pour une capacitéd’ingestion élevée. La programmationmétabolique du veau durant la gesta-tion et au cours des six premiers mois devie (Revue UFA 10/2012) constitue elle-aussi une étape décisive. Par la suite, lesaccroissements élevés se traduisent pardes performances de vie supérieures etune durée d’utilisation plus longue. Lesfacteurs de succès aux alentours du vêlgesont connus: pas d’embonpoint excessifen fin de lactation, consommation élevéedurant la période de tarissement, accou-tumance progressive aux nouveaux four-rages, intégrer à temps la vache à vêler ausein du groupe des vaches en lactation.

Les primipares consomment envi-ron 2 à 3kg (MS) de fourrage de base demoins que leurs congénères adultes. Du-rant les premières semaines de lactation,la production laitière augmente forte-ment. Le volume réduit de la panse em-pêche une consommation de fourragesuffisante. A cela s’ajoute le fait que lesvaches adultes ne sont elles-mêmes biensouvent pas en mesure de consommersuffisamment de fourrage durant la phasede démarrage. De très nombreuses

études ont démontré que l’augmentationde consommation ne s’élève que de 300gà 400g par kilo de lait supplémentaire.Une concentration nutritionnelle aussiélevée que possible au sein de la rationpeut être atteinte en distribuant desconcentrés tels que UFA top-form ainsique du fourrage de base de haute qualité.Le volume de la panse augmente d’envi-ron 1kg de MS par 100kg PV. Suivant larace, une vache primipare de 590kg aug-mentera encore son poids de 150kg.

L’affouragement à volonté et la distribution de fourrage frais plusieurs fois par jour font partie des mesures les plus

importantes pour favoriser la consommation.

LES VACHES ONT TENDANCE À CHOISIR – plus la ration mélangée reste

longtemps sur la table d’affouragement et plus cette tendance est marquée. Dans ce

contexte, la longueur des brins du fourrage de base joue un rôle important. Chez les

primipares surtout, il est important de favoriser une bonne consommation des divers

composants de la ration.

Calculé, mélangé, consommé?

76 11 2012 · REVUE UFA

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plus que si ce dernier est mouillé et qu’iln’a pas été coupé. La consommationtend toutefois également à diminuerlorsque les vaches manquent d’eau. Du-rant la phase de démarrage, une vacheconsomme environ 150l par jour. Dansles rations sèches, l’eau doit principale-ment être absorbée à l’abreuvoir.

Les longues périodes d’affourage-ment et le fait de repousser le fourragefrais plusieurs fois par jour incitent lesvaches à consommer davantage. Plus lefourrage de base est de bonne qualité etle mode de détention adapté aux be-soins des vaches laitières, moins lesconcentrés «concurrencent» la consom-mation du fourrage de base. Les défautsde qualité consécutifs à des fermenta-tions butyriques ou à des souillures ontune incidence négative sur le niveau deconsommation. La consommation defourrage est également influencée parl’aménagement de la place d’affourage-ment. Idéalement la crèche doit dispo-ser d’une surface lisse, résistante auxacides, exempte d’angles et propre. Unrapport animal-place à la crèche de 1:1facilite l’accès des vaches laitières derang inférieur à la crèche.

Pour que toute la ration soitbien consommée Une vache quiconsomme la majeure partie de la ra-tion qui lui est distribuée consomme-t-elle réellement tous les composantsprévus dans le plan d’affouragement?Plus la ration reste longtemps sur la ta-ble d’affouragement et plus les vachesont tendances à opter pour uneconsommation sélective. C’est en touscas ce que confirment les relevés effec-tués par les centres d’essai Futterkampet Triesdorf, où les rations ont été ana-lysées via un dispositif servant à secouerle fourrage. Les vaches privilégient lesparticules fines de la ration. Ces essaisont permis de formuler quelquesconseils à l’attention des rations mélan-gées: • hacher court et bien incorporer les

fourrages moins appréciés tels que lapaille. (D’une manière générale, la lu-zerne est plus adaptée en raison deses teneurs plus élevées).

• avec les rations homogènes issuesd’une mélangeuse horizontale, lerisque de consommation sélective estplus faible.

• 38 à 35% de MS dans la ration. �

«1000 kg de lait en plus par vache grâce à la bâche»

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La digestibilité et la structuredu fourrage influencent la vitesse detransit dans la panse. Le fait d’utiliser unfourrage qui se dégrade bien permet delibérer de l’espace dans la panse. Cettedégradation ne doit toutefois pas nonplus être trop rapide. Un manque de fi-bres ou de trop grandes quantités d’hy-drates de carbone contribuent à abais-ser le pH de la panse (en l’absence decomplémentation protéique équiva-lente), ce qui se traduit par de faibles te-neurs du lait ainsi que par des pro-blèmes d’onglons et de fertilité. Lesaliments difficilement et facilement di-gestibles doivent être distribués réguliè-rement sur l’ensemble de la périoded’affouragement. Certains additifs (p.exles herbes aromatiques) peuvent contri-buer à augmenter la consommation,même celle de substances peu appré-ciées (p.ex. phosphore).

Lorsque le fourrage contient beau-coup d’eau, la consommation totale di-minue. Lorsqu’un ensilage est coupécourt et qu’il est bien préfané, lesvaches en consommeront 1 à 1.5kg de

Auteur HansruediWicki, Servicetechnique UFA, 6210 Sursee.

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Outre la préparation du fourrage, XaverBühlmann s’occupeprincipalement des 320 porcs à l’engraisainsi que l’entreprise de travaux pour tiers de l’exploitation. Son épouse Patricias’occupe quant à elledes quelque 90 vacheslaitières que compte letroupeau.

Avec une moyenne de production de10000 kg par lactation (4.25% de graisse,3.34% de protéine) et plusieurs vachesproduisant plus de 12000 kg, l’affourage-ment pratiqué sur l’exploitation de Xaveret Patricia Bühlmann, Römmerswil (LU)répond à des exigences très élevées. Ladurée de vie moyenne des vaches, quis’élève à 10 ans, est elle aussi remarquable.

Les Bühlmann ont réalisé d’excellentesexpériences avec le repoussage automa-tique du fourrage, qui se fait chez eux àl’aide d’une bâche réglable électriquement.«Grâce à cela, la production moyenne aaugmenté de près de 1000kg par lactation»expliquent-ils. Les vaches doivent pouvoirmanger 24/24 h et ne pas pouvoirrepousser les composants de la rationqu’elles apprécient le moins.

Xaver Bühlmann distribue trois fois parjour une ration mélangée à base d’ensilagede maïs, d’herbe, de luzerne, de pulpes debetterave et de minéraux. L’herbe deprintemps et d’automne est mélangée afind’éviter des teneurs en sucre trop élevées.Via le DAC, les vaches reçoivent de l’UFA262 et 164F en début de lactation ainsique de l’UFA 248 durant la phase deproduction. Elles bénéficient également de

regain à volonté (2ème et 3ème coupe). UFA262 contient du propylène-glycol, desherbes aromatiques et – comme UFA 164F– des levures vivantes favorisant l’activitéde la panse. Les analyses de fourrage UFAW-FOS tiennent compte des minérauxpour assurer un approvisionnementconforme aux besoins.

Un veau tous les 14 moisLes Bühlmann inséminent leurs meilleursvaches avec de la semence sexée, de façonà ce qu’il en résulte une génisse dans aumoins 90% des cas. Le reste du troupeauest inséminé avec des races à viande, dansle but de réaliser de meilleurs prix pour lesveaux. Pour eux, un intervêlage de 14 moisest suffisant et rien ne sert de vouloirabsolument un veau par année.

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constitue un avantage pour la vente debétail. En plus de cela, Ernst Thomet ap-précie le fait de pouvoir échanger avecses collègues éleveurs ainsi que le carac-tère traditionnel des présentations.

Des systèmes différents ErnstThomet estime que l’approche diffé-rente qui prévaut entre le pointage (pré-sentation de bétail) et la description li-néaire n’est pas judicieuse. «J’ail’impression que Linear SA prévilégieplutôt les vaches Red-Holstein de plusgrand gabarit». Selon lui, les vaches aucaractère laitier prononcé sont égale-ment favorisées (voir encadré).

Gudrun, qui a déjà produit108000kg de lait, va vêler tout pro-chainement. Le veau est malheu-reusement mal positionné. «Allez à

la cuisine pour discuter tranquillement,je surveille Gudrun» explique Gerhard,le fils de Ernst Thomet. C’est désormaisGerhard qui dirige l’exploitation. Père etfils collaborent aux différents travauxliés à l’atelier lait alors que Therese, la

mère, aide son fils à soigner les poulespondeuses.

Tout à commencé avec la Sim-mental La discussion se focalise ra-pidement sur la génétique. Ernst Tho-met est un éleveur chevronné. Il a reprisl’exploitation en 1972 et a commencé àélever des vaches Simmental. Au fil dutemps, il a augmenté la part de sangHolstein.

«Stadel m’a énormément ap-porté» explique Ernst Thomet. Ru-bens l’a en revanche moins convaincu.Ce taureau génère des vaches disposantd’une mamelle extrêmement solidemais dont la position du bassin nes’avère pas optimale. Miss Mittelland2012 (Zollikofen et Worb), Erlanda, atoutefois Rubens pour grand-père. Es-meralda est la vache record de l’exploi-tation avec une performance de vie de120000kg. La moyenne du troupeau semonte à 9555kg de lait par lactation.Actuellement Ernst Thomet privilégieles taureaux tels que Acme, Bental, Rals-torm, Red-Boy ou Savard. Les Thometvisent des vaches équilibrées quiconvainquent tant par leur extérieurque par leur niveau de production.

Avantage pour la vente Depuis lareprise de l’exploitation en 1972, ErnstThomet participe aux expositions de bé-tail. Le syndicat d’élevage de Wangentalayant cessé d’organiser des présenta-tions de bétail en 2010, les Thomet pré-sentent leurs vaches au printemps et enautomne avec le syndicat de Niederbot-tigen, en tant qu’invité. Selon ErnstThomet ces expositions permettent defaire connaître son élevage, ce qui

L’AVENIR DES EXPOSITIONS DE BÉTAIL RÉGIONALES est incertain. Pour Ernst

Thomet, les expositions sont une opportunité de positionner sa génétique Red-Holstein

sur le marché et d’échanger avec ses collègues éleveurs. A son avis, il n’est pas

judicieux que le critère de la taille soit considéré différemment dans le cadre de la

description linéaire et du pointage.

Une vache, plusieurs pointages

Profil d’exploitationGerhard et Claudia Thomet avec Yannicket Michele, 3176 Neuenegg

Surface agricole utile: 17.5ha, zone deplaine

Cheptel: près de 22 vaches laitières (RedHolstein, Tachetée rouge suisse), jeunebétail; 2200 poules pondeuse (plein air)

Production végétale: Orge et bléd’automne, maïs ensilage, betteraves,prairies naturelles et artificielles.

Main d’œuvre: Gerhard, Ernst et Therese Thomet

Ernst et Therese avec Michelle,Claudia, Gehrard et Yannick(de gauche à droite).

Affouragement selon UFA W-FOSSur l’exploitation Thomet, le plan d’affouragement est calculé selon lesnormes UFA W-FOS. Ce système d’affouragement tient compte dutemps de fermentation et de la fermentation dans la panse des diversaliments utilisés. Grâce à cela, il est possible de choisir les alimentscomplémentaires de manière plus ciblée. La ration est vérifiée sur labase des résultats provenant des contrôles laitiers et optimisée en casde besoin. Dans l’exploitation Thomet, la ration hivernale se compose d’ensilaged’herbe, d’ensilage de maïs et de fourrages grossiers. La complémenta-tion se fait à l’aide du concentré protéique UFA 248, qui est complé-menté avec l’aliment de production UFA 242.

La complémentation minérale est basée – outre le sel pour bétail – sur le concentré vitamines-oligo-éléments UFA 990 et, durant la lactation, sur le Minex 976 qui estparti culièrement appétissant grâce à sa recette spécifique et à sa struc -ture expansée. Le Minex 976 contient des oligo-éléments organiques(plus facilement disponibles) et de la biotine (santé des onglons, qualitédu lait et performance laitière). De par sa faible teneur en calcium UFA 990 est particulièrement adaptépour une utilisation durant la période de tarissement. Il permet aucorps de stocker des oligo-éléments de valeur (iode, cobalt, cuivre,manganèse, sélénium, zinc) et réduit ainsi le risque de déficit après levêlage. Les vitamines A et E, qui sont très importants pour l’organisme,contribuent à renforcer le système immunitaire. La vitamine D aide àprévenir la fièvre du lait.

Pour éviter les problèmes de cétoses (acétone) l’exploitation Thomet affourage UFA-Ketonex avant et après le vêlage. UFA-Ketonex contient 30% de propylène-glycol et est disponible sous forme granulée. L’éleveur n’a ainsi plus besoin de distribuer du propylène-glycol.

Martin Ruchti, spécialiste Bétail laitier auprès du service technique UFA, 3052 Zollikofen

GENETIQUE

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REVUE UFA · 11 2012 79

Erna est la mère deErlanda. Cette fille de

Rubens a produit11 771 kg de lait entroisième lactation.

Caractère laitier et substanceDans le cadre de la description linéaire(DL) des vaches (Red-) Holstein, lecaractère laitier est intégré, depuis 2011,au bloc «Format et capacité». «Les typeslaitiers ont plus de volume pour unetaille, une profondeur et une largeuridentiques et affichent souvent desperformances plus élevées» expliqueTimothée Neuenschwander de LinearSA, l’entreprise qui effectue la DL. SelonTimothée Neuenschwander, le caractèrelaitier correspond à une description descôtes en quatre dimensions.

Dans le cadre du pointage effectué lorsdes concours de bétail, le caractèrelaitier ne fait pas l’objet d’une apprécia-tion directe.

La substance d’une vache est mesuréelors de la DL en tant que BCS (Bodycondition score) pour apprécier lastabilité du métabolisme. Le résultat estintégré à l’estimation de la valeurd’élevage mais n’influence pas laclassification alors que le pointagedélivré lors des concours de bétaildonne une appréciation sur la muscula-tion.

La révision de l’ordonnance surl’élevage menace le financementdes présentations de bétail. Selon l’Of-fice fédéral de l’agriculture (OFAG), laprocédure de consultation a donné lieuà près de 100 prises de position. Bonnombre d’entre elles exigeraient lemaintient des mesures actuelles voire lacréation de nouvelles contributions,comme par exemple pour un contrôlede performance concernant le critère«santé» en production bovine ou «odeurde verrat» dans l’élevage porcin. L’OFAGa informé les organisations d’élevageque des délais transitoires étaient pré-vus et ce pour tous les types de contri-butions, pour que les acteurs concernésaient suffisamment de temps pour sepréparer. C’est au Conseil fédéral quereviendra la décision finale.

«Il oublie même de dîner» Denombreux éleveurs ne voudraient pourrien au monde manquer les expositionsde bétail. La charge de travail que celaimplique en vaut-elle la peine? Il est

bien entendu primordial d’aimer l’éle-vage explique Ernst Thomet, qui adorepasser son temps avec ses vaches. «Par-fois, il oublie même de manger» sou-ligne son épouse Thérèse. La forte pré-

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 12

sence à l’étable permet de bien observerles animaux.

«Fièvre du lait et acidose ne po-sent pas problème chez nous » expliqueErnst Thomet. Les problèmes de cétosesurviennent eux aussi rarement. Cettebonne situation sanitaire découle égale-ment du fait que les conseils édictés parles conseillers en affouragement sontappliqués avec précision (voir encadré).Une grande attention est accordée auxsoins aux onglons qui se font deux foispar an et même pour les génisses.

«Il faut également avoir de lachance» Après l’interview, une visiteà l’étable confirme que le vêlage s’estbien déroulé. Gudrun a vêlé pour la on-zième fois et a donné naissance à unevachette de Ralstorm pleine de vie. Quece soit en matière d’élevage ou de santéanimale, comme l’explique Ernst Tho-met alors qu’il distribue une grosse por-tion d’ensilage à Gudrun, une bonnedose de chance est primordiale. �

Erlanda a été élue Miss Mittelland 2012. Cette fille de Blitz a produit 8144 kgde lait en première lactation pour 4.38 % de graisse et 3.52 % de protéine.

GENETIQUE

Autres nouveautésFörster-Technik a développé le système «CalfRail» dans le but defavoriser le développement des tissus corporels (foie, mamelle, etc.)chez les veaux d’élevage au cours des 40 premiers jours, via unaffouragement intensif. Ce nouveau système permet un affouragemententièrement automatisé des veaux détenus individuellement. A cet

effet, une pompe spécifique transporte labuvée depuis le distributeur automatiquede lait Vario jusqu’à la tétine. Ce systèmepermet d’alimenter jusqu’à 32 veaux avec une seule tétine. Un censeurinstallé sur l’antenne mesure la températureambiante. Lorsque cette dernière est in -férieure à la valeur définie au DAL, laquantité de lait administrée ou sa concen-tration augmente.

En option, Triolet muni les souffleurs à paille qui équipent sesmélangeuses «Solomix P» d’un vaporisateur d’eau. Ce système permetde réduire la charge en poussière générée durant le paillage.

L’innovation «Flexible Green Feeding» de Cow-welfare consiste en untube de séparation flexible apposé sur la table d’affouragement. Cedispositif permet d’abaisser le risque de compressions et de blessures.Ce matériel flexible - tout en étant stable comme le précise son fabri -cant – est utilisé depuis longtemps déjà pour les séparations de logette.

Heiniger SA lance pour le début de la saison 2012 la tondeuse pourbétail bovin «Xperience». Cette tondeuse est équipée d’un moteurdernière génération. Cette nouvelle tondeuse ne pèse que 1.2 kg et estrecouverte d’un revêtement antiglisse. Elle se distingue par sapuissance, son silence de fonctionnement et son ergonomie. Grâce àson boîtier renforcé en fibre de verre, elle affiche également unelongévité élevée.

L’EuroTier se déroulera à Hanovredu 13 au 16 novembre. Avec plusde 2300 exposants issus de 51 pays– dont 20 sont des entreprises

suisses- la DLG (Deutsche Landwirt-schaftliche Gesellschaft) bat un nouveaurecord. Les organisateurs attribuent cenombre d’exposants élevé aux bonnesperspectives à long terme pour le sec-teur agricole. Les prix du soja, qui ontpratiquement doublé cet été, démon-trent l’impact qu’un déficit de matièrespremières peut avoir. La surface d’expo-

sition dévolue à l’EuroTier a été aug-mentée (pour atteindre 24ha) et per-mettra d’accueillir les quelque 160000visiteuses et visiteurs attendus.

300 innovations ont été annon-cées au concours d’innovation. SelonEberhard Hartung, le président de lacommission d’innovation de l’EuroTier,la tendance est indiscutablement auxsolutions intégrées. Les produits et lesprocédés sont interconnectés alors queles processus sont clairement présentés–dans le but d’améliorer et de simplifierla gestion du troupeau ainsi que d’éco-nomiser de l’énergie. Les lignes qui sui-vent présentent quelques-unes des in-novations auxquelles une médaille d’or(cinq) ou une médaille d’argent (19) aété décernée. Par expérience, on saitque 80% des innovations primées s’im-posent sur le marché.

Le module de traite «DairyProQ»(or) de GEA Farm Technologies prend encharge de manière entièrement auto-matisée toutes les étapes du processusde traite, soit le nettoyage des trayons,l’évacuation des premiers jets, la fixa-tion des agrégats de traite, la traite, ledécrochage et le trempage. Les grandstroupeaux peuvent utiliser cette tech-nique pour automatiser dans une largemesure l’astreinte que représente latraite, sans pour autant devoir redéfinirles processus de travail et les autres pro-cédés.

Diagnostic rapide de détectionde mammite Frim Tec Sàrl a déve-loppé un système de diagnostic mam-mite rapide appelé «eProCheck 2.0». Cenouveau Test Elisa permet à l’agriculteur

d’analyser lui-même la qualité du laitqu’il produit. La protéine Haptoglobineréagit dès qu’une infection commence àse déclarer. Le test rapide fournit des in-formations supplémentaires intéres-santes pour apprécier l’état sanitaire del’animal, notamment pour les vachesfraîches vêlées.

Le «RumiWatchSystem» (or)permet de surveiller l’évolution de l’étatde santé du bétail laitier. Il indique defaçon claire et rapide les changementsd’activité en ce qui concerne la rumina-tion, l’affouragement et la consomma-tion d’eau ainsi qu’au niveau de la loco-motion et de l’activité de repos.

Le nombre de mouvements de masti-cation fournit de précieuses indicationsconcernant d’éventuels problèmes dedigestion ou d’erreurs au niveau de laration. «RumiWatchSystem» est issud’une collaboration entre Agroscope etItin&Koch. Il se compose d’un licoléquipé d’un senseur nasal ainsi que d’unpédomètre et d’un boîtier d’émission etde réception. Le faible niveau deconsommation permet à cet appareil defonctionner durant un à deux ans avecles mêmes piles.

Body condition scoring automa-tique «optiCOW» (or) est un moduleautomatique servant à mesurer lesvaches laitières en 3D. Cette technique

EUROTIER 2012 Les visiteurs qui se rendront à l’EuroTier

2012 pourront y voir de nombreuses nouveautés. Une médaille

d’or a été décernée à un module de traite novateur, à un système

de mesure d’activité pour les vaches ainsi qu’à un dispositif

automatique de mesure du poids et de la condition corporelle.

Festival de nouveautés

80 11 2012 · REVUE UFA

«DairyProQ » peut être installé dans detrès nombreux types de salles de traite.

PRODUCTION ANIMALECONSTRUCTION ET TECHNIQUE D’ETABLE

REVUE UFA · 11 2012 81

de traitement d’image de l’entre-prise Hölscher + Leuschner permetde présenter la formation et la mo-bilisation de la graisse corporellepour chaque vache laitière et surl’ensemble de la lactation.

Surveillance du vêlage iVETAvec ce dispositif de surveillanceutilisé chez les bovins (médailled’argent), dès que le vêlage se pré-pare, le senseur introduit dans le va-gin est poussé vers l’extérieur parl’enveloppe fœtale. Le changementde position du système est enregis-tré par un censeur lumineux et ther-mique. Un signal est ensuite émisvia SMS ou messagerie en directionde deux numéros prédéfinis.

Efficacité des processus etdes sources énergétiquesAvec « DairyProView », GEA a déve-loppé un logiciel qui permet de vi-sualiser en temps réel les diverseszones de l’étable et l’ensemble desprocessus qui s’y déroulent (zone derepos, aire de d’attente et zone detraite), dans le but de faciliter etd’améliorer la gestion du troupeau.

Le dispositif «Barn SystemController» (argent) de DeLaval estune solution intégrée qui permet degérer électroniquement divers agrégats électriques tels que lesventilateurs, les filets brise-vent, lesinstallations de brumisation, d’éva-cuation du lisier et la lumière. Afind’optimiser le déroulement des dif-férents processus, les agrégats élec-triques sont synchronisés entre eux,de manière à ce que l’installation debrumisation soit désactivée lorsqueles ventilateurs tournent à plein ré-gime par exemple.

«Farm Power Manager» (argent)est un logiciel qui sert à surveiller età gérer la consommation électrique.Les données concernant les perfor-mances des équipements élec-triques sont fournies via un ordina-teur central et peuvent êtreconsultées par l’utilisateur.

Nouveau revêtement plas-tique pour silo «Polydress ®02Barrier 2» (argent) combine pour lapremière fois le plastique de sous

couverture généralement utilisépour recouvrir les silos tranchés etle film plastique de couverture. Cesdeux couches plastique sont reliéesentre elles et se séparent seulementaprès avoir été posées sur le silotranchée, suite à l’humidité qui sedégage de l’ensilage récolté.

Les mélangeuses automo-trices «Verti-Mix» (argent) de

PRODUCTION ANIMALECONSTRUCTION ET TECHNIQUE D’ETABLE

Le système «RumiWatch» constitue une base de décision précieusepour l’éleveur, le conseiller technique et le vétérinaire de troupeau.

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(argent) peuvent être montées ultérieu-rement sur des installations existantes,pour un prix avantageux.

Le système de détection Sow-Check (argent) de Big Dutchmannpermet d’identifier une truie en chaleurau sein du groupe. Les truies en chaleursont ensuite séparées via la station d’af-fouragement. Le logiciel «Bigfarmnet»(argent) est un instrument qui aide àcontrôler l’état de santé des truies dé-tenues en groupe via les stations d’af-fouragement. Le logiciel documentepour chaque truie l’ordre des visites etles heures auxquelles elles s’alimententdurant la journée et durant une certainepériode. �

haite connaître le poids. Une caméra 3Dmesure les contours du corps du porc etdétermine son poids.

Le «Düsser Wühlturm» (argent)est un automate servant à occuper lesporcs. Cet automate permet de distri-buer au choix de la paille, du foin ou del’ensilage. Un simple mécanisme de ré-glage sur l’automate permet de gérer lesquantités de manière précise.

Plusieurs mélanges par compar-timent Weda a développé un nou-veau dispositif de commande pour lessystèmes d’affouragement à conduitesdistinctes. Dès que les animaux ont at-teint un poids de 55kg, ce nouveau dis-positif permet de distribuer plusieursmélanges l’un après l’autre. Pour les ins-tallations d’affouragement qui ne dispo-sent que d’une seule conduite, l’entre-prise Lührs propose également unsystème permettant de distribuer plu-sieurs mélanges différents au sein d’uncompartiment. Ces deux innovations

82 11 2012 · REVUE UFA

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

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L’appareil «OptiScan»permet de commercia-liser les animaux enfonction de leur poidsainsi que de les peserrapidement et sansstress.

Strautmann disposent d’un nou-veau concept de reprise. Alors

que l’ensilage est découpé par uncouteau trancheur de manière à mé-

nager la structure du fourrage et qu’ilest transporté via un rouleau d’amenéeen direction de l’élévateur, le fait de ra-battre le couteau trancheur permet dereprendre directement la marchandiseen vrac à l’aide du rouleau d’amenée.

«Opti-Scan» (or) est une systèmede pesée mobile pour porcs d’engrais-sement basé sur la technique caméra3D. Ce dispositif manuel est maintenudurant environ trois secondes au-dessusdu porc d’engraissement dont on sou-

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MichelDromard

LA SOIRÉE SWISS-BEEF ROMANDIE s’est déroulée début septembre. Les mem-

bres de Swiss Beef ainsi que tous les engraisseurs et éleveurs intéressés étaient conviés à

cette manifestation annuelle organisée pour la promotion de l’engraissement.

Allier engraissement et optimisation du temps de travail

Swiss-beef Barbecue 2012, organiséconjointement avec UFA Puidoux àNuvilly a rencontré un grand succès.Les quelque 200 personnes pré-

sentes ont profité de l’occasion pour ap-précier les 40 ans d’expérience de la fa-mille Rupper en engraissement detaureaux. L’analyse technico-écono-mique complète de l’atelier a été pré-sentée par le service technique bovinPuidoux, afin de mieux rendre comptede l’efficience de l’engraissement surcette exploitation.

Une exploitation diversifiée Laferme au Coutset présente diverses ac-tivités:• Atelier bovin engrais de 110 places en

label Terra Suisse (sevrage, engraisse-ment et quelques remontes).

• Poste travaux pour tiers en collecti-vité locale, activité prédominante entermes de planification du temps detravail

• Halle à poulets de 850m2

• Atelier production végétale: surfacefourragère destinée aux taureaux(7ha de maïs, 5ha de surface de com-

pensation écologique, inter-cultured’herbe ensilée), cultures de vente(19ha de blé panifiable, orge et bet-teraves sucrières).

La famille Rupper vise une bonne renta-bilité horaire avec pour objectif untemps de travail limité à 3 heures parjour, pour une seule personne, pourl’atelier sevrage et engraissement.

Des outils d’analyse perfor-mants Le Programme UFA Toro uti-lisé sur l’exploitation rassemble diffé-rents logiciels:• Bilan de sevrage: critères technico-

économiques afin d’établir le coût decession ou de commercialisation,d’évaluer la rentabilité et les pistes deprogression.

• Outil de valorisation des pesées:contrôle de performances (accroisse-ments, date de sortie prévisionnelle,classification à l’abattage, influencedes différents paramètres sur lesmarges)

• Bilan annuel d’atelier: analyse tech-nico-économique de toute la hallepermettant d’identifier les facteurs

favorisant ou pénalisant les perfor-mances, de réaliser l’étude de projetsde création ou d’agrandissementd’ateliers.

Meilleure rentabilité En termesde marge brute par place et par an, c’estl’atelier de sevrage qui dégage la meil-leure rentabilité. Il faut toutefois tenircompte des besoins en temps de travailsupérieurs de cet atelier par rapport àl’atelier engraissement.

La question consistant à savoir quides remontes ou des taureaux issus dupropre sevrage dégage une meilleurerentabilité est fréquemment posée ! Lesremontes affichent en effet régulière-ment de bonnes performances d’ac-croissement, des temps de présencecourts et des écarts achat-vente par jourintéressants. Si l’on se limite à ces seulsfacteurs, la rentabilité des remontes pa-raît supérieure. La prise en compte de laconsommation journalière et de l’effica-cité alimentaire permet cependant demieux apprécier la rentabilité réelle. Lesremontes affichant un poids supérieur àl’arrivée consomment davantage, ce quipénalise le coût alimentaire journalier.

Mesurer le paramètre ICV L’ICV,soit le rapport entre l’ingestion et l’ac-croissement, révêle donc toute son im-portance vue la conséquence sur la ren-tabilité de l’engraissement bovin. Nosétudes ont permis de démontrer quel’efficacité alimentaire est influencéepar l’âge, la génétique et l’équilibre durégime selon fourrages. L’écart achat-vente par jour ne permet pas à lui seuld’apprécier si la rentabilité d’un typed’animaux est supérieure à l’autre (raceà viande ou laitière, remontes ou se-

84 11 2012 · REVUE UFA

Tableau 1 : Valorisation des résultats par taureau sorti (post-sevrage/abattage)Temps Accroissement Poids début Poids fin Gain de Matière sèche de présence croît total ingérée (MSI) /jour299 j 1330 g 150 kg 548 kg 398 kg 8.57 kg

Ingestion – Coût alimentaire – RentabilitéIngestion Ingestion ICV – Indice Coût ali- Coût Ecart Ecardpériode fourrage période de conversion mentation (CA) alimentaire achat/ achat/vente –MSI 1 concentré 2 viande 3 Total 4 (CA) par jour vente CA par jour2063 kg 502 kg 6.5 kg 1014 Fr 3.39 Fr 1381 Fr 1.23 Fr1 Fourrages: Ensilages en silo tour: maïs 55%, herbe 24%, pulpe de betteraves 16% et complément foin 5%2 Concentrés: UFA 130 en pré-engraissement et UFA 131en engraissement3 ICV indice de conversion viande: critère développé par UFA pour mesurer l’efficacité alimentaire, indique la quantité de

matière sèche ingérée par kilo de croît4 Les coûts des fourrages et concentrés sont calculés rendus crèche

PRODUCTION ANIMALE

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T+

H

C

T

T–

APoids:≤ 280– 300kg = 54%,300– 310kg = 21%> 310kg = 25%Couverture: 3 = 70.8%, 2 = 27.4%

Graphique:Classement decarcasses selon lacharnure

UFA 135-6 Energy BeefLe régime alimentaire permet d’influencer le taux de couverture:concentration énergétique, maîtrise de l’acidose, équi libre nutritionnel.Au besoin, régimes défavorables ou races tardives et de forte conforma-tion, intégrer UFA 135-6 Energy-Beef, nouveau complément pouraméliorer le dépôt graisseux, l’accroissement et l’efficacité alimentairedurant la phase finition.

Auteurs Michel Dromard, chef dusecteur bovins au service techniqueUFA, 1070 Puidoux. Jonathan Martin,spécialiste bovins au service techniqueUFA, 1070 Puidoux.

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REVUE UFA · 11 2012 85

vrés...). Une variation de l’ICV de 0.5 kgsur l’atelier des Rupper, avec un régimealimentaire constant, est susceptible depénaliser ou d’améliorer la rentabiliténette annuelle d’environ 8000 Fr.

Selon le régime alimentaire, laconduite et le type génétique, desécarts d’ICV de l’ordre de 2kg sont en-registrés entre les différents ateliers ana-lysés par UFA Toro. La variation du coûtalimentaire par kilo d’accroissementévolue dans les mêmes proportions.

Il ressort de l’analyse UFA Toro quece régime composé de 30% d’ensilaged’herbe + foin est plus coûteux qu’unerégime exclusivement à base d’ensilagede maïs tout en pénalisant les perfor-mances. La complémentation par lesformules UFA 130 & 131 permet ce-pendant de bons GMQ. Le régime ac-tuel altère malgré tout l’ICV tout en fra-gilisant la couverture, en raison d’uneconcentration énergétique limitante de6.8NEV.

Investir dans la conformationserait-il payant? Si l’efficacité ali-mentaire influence le revenu, le choixgénétique n’est pas non plus à négliger!L’analyse fine laisse entrevoir un poten-tiel d’amélioration de la marge selon lacharnure à l’abattage, paramètre aussiimportant que le degré de couverturegraisseuse.

L’abattage des 89 taureaux provenantde l’atelier sevrage laisse apparaitre unemarge supérieure pour les classes C etH. Les taureaux sortis en C & H étaientà l’origine des veaux payés 76 Fr. pluscher. L’identification individuelle desveaux était précise, il s’avère que l’am-plitude des prix d’achat sur l’atelier étaitassez faible (10 Fr de moyenne à l’en-trée, variation de 7 à 12). Le prix devente de ces taureaux a été supérieur de211 Fr. Le gain brut de 135 Fr en faveurdes taureaux conformés n’indique pas larentabilité ! Sont-ils restés moins long-temps, ont-ils une meilleure efficacitéalimentaire ? Nous répondrons à la pre-mière interrogation, nos moyens d’en-registrement ne permettant pas de me-surer l’efficacité individuelle, mesureque seules les stations de recherche se-raient à même de réaliser. Concrète-ment, les C et H réalisent de meilleuresperformances par rapport aux classes in-férieures:• GMQ: + 60 g • Durée d’engraissement : –16 jours de

présence

• Poids de carcasse: + 11 kg (rendementsupérieur)

• Couverture: égale (même degré decouverture entre les classes)

• Marge achat-vente : + 0.57 Fr par jourde présence, soit + 214 Fr /taureau

• Cette réduction du temps de pré-sence permet également d’augmen-ter la rotation et de générer unemarge supérieure par place par an.

Face aux exigences de la filièreet aux contraintes de production, forceest de constater que l’engraissementse professionnalise ! Dans ce contexte,les outils d’assistance sont les bienve-nus et contribuent à la réussite. Tousles facteurs qui aident à réduire letemps de présence (GMQ), à maîtriserles coûts alimentaires (ICV), et optimi-ser le prix de vente (poids, classifica-tion) permettront d’améliorer lesmarges de l’engraisseur pour peu queles conditions de mise en marché res-tent acceptables. �

Sepp Rupper à Nuvilly.

Tableau 3: L’ICV un critère déterminant pour la rentabilité de l’engraissement

ICV Côut Impact annuelengraisse- alimentaire / sur la rentabilitément kg de croît de l’atelier

Résultat enregistré sur l’atelier 6.5 kg 2.56 FrSituation péjorée 7.0 kg 2.76 Fr – 7930 Fr

Tableau 2: Rentabilité par atelierAtelier Sevrage Atelier Engraissement

Taureau Taureauprovenance provencesevrage remonte

Ecart achat – vente 408 Fr. 1381 Fr. 962 Fr.(y compris mortalité) par veau par taureau par remonteEcart achat – vente /jour 5.59 Fr 4.62 Fr 4.74 FrCoût alimentaire fourrage & concentré /jour (y compris mortalité) 3.10 Fr 3.39 Fr 3.72 FrMarge brute par animal 1 138 Fr 450 Fr 264 FrMarge brute par place par an 692 Fr 549 Fr 475 Fr1 Marge brute: produits (vente & contribution animale) – charges

(alimentation, vétérinaire, paillage, divers)

PRODUCTION ANIMALE

106 taureaux sortisdurant l’exercice

MartinBaumeler

Alfred Erni

PRODUCTION ANIMALE

Vitalité et bonne santé grâce à un

affouragement et unedétention adaptés.

LA GESTION DES CABRIS est l’un des principaux paramètres permettant

d’améliorer la rentabilité dans la production caprine. L’appétit des animaux en dit long

sur leur état de santé individuel. Lors de la buvée à la bouteille, mais également à

l’automate avec l’identification de chaque animal, il est possible de contrôler l’ingestion

de lait en toute simplicité.

Sont-ils tous rassasiés?

Le lait de chèvre est un marché deniche en croissance. La viande decabri dispose également d’un po-tentiel car elle est pauvre en graisse

et en cholestérol. La gestion des jeunesanimaux constitue un défi de taille dansl’élevage caprin.

Le succès dans l’élevage et l’en-graissement commence par un af-fouragement des mères conforme àleurs besoins. Il faut minimiser les situa-tions de stress entourant la naissancedes cabris en plaçant les animaux dansun box de mise base suffisamment tôt,à l’abri des courants et si possible enconservant un contact visuel avec l’en-vironnement habituel, sans oublier unaffouragement préparatoire par étapespour la phase de démarrage. Il faut éga-lement veiller à l’approvisionnement ensélénium et en vitamine E.

Ingestion de la buvée L’idéal estque le cabri reçoive déjà un apport decolostrum durant la première heure sui-vant la naissance. Pour son premier jourde vie, on recommande d’abreuver lejeune cabri à trois reprises avec 50ml decolostrum à chaque fois. Le contrôle del’ingestion de la buvée compte parmi lesprincipales mesures. Un approvisionne-ment des mères insuffisant en minéraux,un manque d’oxygène durant la misebas ou des blessures peuvent prétériterle réflexe de succion. Sur les exploita-tions où les cabris restent avec leur mèreaprès la naissance, il faudrait traire briè-vement la tétine afin d’éviter une obs-truction des trayons. Il est préférable deséparer rapidement les cabris de leurmère afin d’éviter les blessures auxtrayons.

Comment congeler? En cas d’ab-sence de colostrum, mieux vaut dispo-ser d’une réserve congelée. Pour lacongélation, il faut prendre du colos-trum d’animaux assez âgés dont la ma-melle est en bonne santé. Remplir despots à yogourt de 150ml et les placerdans un sachet de congélation fermé(pour éviter les brûlures de congéla-tion). Pour le décongeler, il faut placerle colostrum dans de l’eau tiède (maxi-mum 40°C) et surtout pas dans un fourmicro-ondes. En cas de nécessité, les vé-térinaires disposent également de pro-duits de remplacement au colostrum.

Alarme en cas d’hypothermieUn apport trop tardif de colostrum a uneffet négatif sur le système immunitaireet l’activité intestinale tout en consti-tuant un risque de déficit énergétique.Si le cabri manque d’énergie, son corpsse refroidit. Pour prévenir l’hypother-mie, on peut placer le cabri à côté de samère, lui administrer du colostrum aubiberon ou le placer dans un box bienpaillé, à l’abri des courants d’air, avecune lampe à porcelets. Dans les cas plusgraves (température corporelle infé-rieure à 37.5°C), il faut réchauffer lente-ment le cabri et demander au vétéri-naire de lui administrer du glucose.

Lait de vache et poudre Dès ledeuxième jour de vie, on entame le pas-sage par étapes du lait de chèvre au laitde vache avec poudre de lait ou à lapoudre de lait avec de l’eau. Le recoursà la poudre de lait se justifie par des rai-sons de coûts, car les ventes de lait dechèvre sont ainsi plus rentables. Un tiersdes producteurs suisses de lait de chèvreélèvent leurs cabris à la poudre de lait.

86 11 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALE

Bruno et Jacqueline Huberavec leurs chèvres d’élevage.

Profil de l’exploitationBruno et Jacqueline Huber, Grosswangen (LU)

Surface agricole utile: 6.5 ha

Cheptel: 75–80 chèvres du Toggenburg,chamoisées et Saanen ainsi qu’un boucpar race, engraissement et élevage descabris.

Performances: Les chèvres du Toggen-burg donnent 800–850 kg de lait, leschamoisées 850–900 kg et les Saanenjusqu’à 1200kg de lait par lactation. Lelait des deux premières races est plusriche en matière grasse et en protéine(total env. 6, resp. 7.6%).

Production végétale: 1.5 ha de maïsensilage et d’orge, prairies temporaireset naturelles.

Auteurs Martin Baumler, Servicetechnique UFA, 6120 Sursee; AlfredErni, Chef de secteur, UFA SA, 9501 Wil.

Les nouveaux guides pratiquesdonnent des informations pour réussirdans l’affouragement des chèvres, desmoutons, des cabris et des agneaux.Demandez-les dans votre LANDI ouauprès du service technique UFA.

www.ufa.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 12

REVUE UFA · 11 2012 87

Tableau: Plan de buvée eau-poudrePar cabri d’élevage Par cabri à l’engraisJours Ingestion de UFA 200 ou Jours Ingestion UFA 200

liquide UFA 207 plus liquide (g/l)(l) (g/l) (l)

1er 1.5 colostrum 1er 1.5 colostrum2e – 7e 1.6 130 2e – 7e 1.6 1308e – 14e 1.7 130 8e – 14e 1.7 14015e – 42e 1.8 130 15e – 21e 1.8 15043e – 49e 1 130 dès 22e 2 15050e – 60e 0.5 130

• Colostrum 3 x par jour

• Buvée 2 à 3 x par jour. Automate à buvée ad libitum pour l’engraisse-ment.

• Adapter progressivement les quantités

• Dès la 2e semaine de vie: foin/regain, eau et dans l’élevage égalementUFA 763/864 Bio à libre disposition.

Le choix de la poudre de lait adéquatese fait en fonction de la quantité de laitde vache éventuellement utilisée.

Dosage exact Il faut utiliser la pou-dre de lait de façon professionnelle etveiller à un bon dosage (tableau) afind’éviter diarrhée et météorisation. Sil’on veut que la buvée corresponde aulait de chèvre, elle doit avoir une teneuren matière sèche de 11 à 13%. «130g/ld’eau» signifie 130g de poudre plus unlitre d’eau. Une dilution supérieure nepermet pas d’économiser du lait. Les ca-bris compensent une teneur inférieureen matière sèche en buvant davantage.

Pour l’abreuvement au biberon/seau,il faut bien délayer la poudre dans del’eau chaude à 60°C, attendre qu’ellesoit totalement dissoute et compléteravec de l’eau et/ou du lait afin d’attein-dre une température de buvée de 41°C.Lorsque les animaux reçoivent des bu-vées trop importantes, comportant desgrumeaux ou qu’ils tirent de l’air en bu-vant, le risque de météorisation et dediarrhée augmente.

Biberon, louve et automate Sion distribue le lait à la bouteille, il fautveiller à ce que le biberon soit suffisam-ment long et qu’il possède un petit trouafin de déclencher le réflexe de succion.Une louve disposant de trois à six bibe-rons permet d’abreuver davantage decabris.

A partir de dix cabris, il devient judi-cieux de recourir à un automate à buvéeavec un service de dépannage fiable 365jours/an et idéalement équipé de la re-connaissance individuelle des animaux.Avec un automate à buvée, les cabris ré-partissent leur consommation sur toutela journée, ce qui diminue le risque dediarrhée (cf. encadré) et augmente lesaccroissements. Pour tous les systèmes,une hygiène maximale est de rigueur.

Résumé Le succès dans la détentiondes cabris passe par les points suivants:• affouragement ainsi qu’approvision-

nement en minéraux et substancesactives conformes aux besoins

• administration de colostrum assez tôt • application stricte du plan de buvée• contrôle de la consommation indivi-

duelle de chaque animal• recours à un automate à buvée

• distribution de lait de vache et depoudre de lait pour des raisons decoûts

• complémentation en minéraux etsubstances actives dès le cinquièmejour

• demander l’aide du vétérinaire suffi-samment tôt pour les cabris chétifs.�

Automate contre les diarrhées et la météorisation«Lorsque l’affouragement est effectué dans les règles de l’art à l’auto -mate, en principe, il n’y a pas de diarrhée ni de météorisation», cons -tate Bruno Huber. Grâce à un accès permanent à l’automate, les cabrisconsomment leur lait tout au long de la journée – tout comme ils leferaient dans la nature. La température de buvée optimale de 41°C estassurée. Pour ce faire, il faut toutefois que l’automate fonctionnecorrectement. «Dans ce contexte, la collaboration avec le service desautomates UFA est optimale», souligne Bruno Huber.

Afin d’avoir une influence sur la vitalité et la résistance des cabrisnouveaux-nés, notre éleveur caprin accorde une attention particulière àun approvisionnement des chèvres taires correct en minéraux et ensubstances actives, assuré au travers de pierres à lécher et de cubes deminéraux. En outre, durant leur première semaine de vie, les cabrisreçoivent une dose supplémentaire de sélénium, d’oligoéléments et devitamines. Le colostrum est tout d’abord donné à la bouteille alors queles apports ultérieurs sont faits au moyen d’une louve. «La premièresemaine est décisive», souligne Bruno Huber. Au cas où une chèvren’aurait pas ou pas assez de colostrum, il en a toujours une réserve aucongélateur. Le colostrum de vaches a également fait ses preuves, maisil faut toutefois le compléter avec 10% d’eau.

Des cabris affamés apprennent plus facilementA partir du 5e jour de vie, un premier groupe est abreuvé à l’automateavec 50% de lait de chèvre et 50% de lait de vache. «Afin que lescabris apprennent rapidement à utiliser l’automate, ils doivent avoirfaim lors du changement de système», explique Jacqueline Huber. Del’UFA top-start est également distribué au moyen d’un doseur addi -tionnel (2 g/cabri et par jour). Vu que l’engraissement est effectué sur lapropre exploitation, il n’y a besoin d’aucun traitement médicamenteux.A partir de la 3e semaine de vie, la ration se compose de 80 % de laitde vache et d’UFA 201. La proportion de poudre de lait est augmentéeprogressivement de 20 à 40g par litre de lait, en fonction de leuringestion de liquide. A l’âge de cinq à six semaines et demie, les cabrissont abattus. Les meilleurs prix sont obtenus avant Pâques ou Noël.

«Parfois, je remplace les biberons tous les jours»A l’âge de cinq à six semaines, les cabris ont déjà des dents pointuesqui endommagent les biberons. «Parfois, il faut changer les biberonstous les jours», relève Bruno Huber. Si l’on attend trop longtemps avantde le faire, il y a un risque de diarrhée car les cabris boivent trop en uneseule fois.

Plan séparé pour les animaux d’élevageLes cabris d’élevage disposent de leur propre plan de buvée (cf.tableau). Dès la deuxième semaine de vie, ils reçoivent du foin et del’aliment d’élevage en libre service. Le sevrage du lait intervient suivantle poids entre deux mois et trois mois et demi. Les chevrettes sontsaillies à un poids de 28 à 32 kg, soit à un âge d’environ huit mois.

Elleen Berger

JacquesEmmenegger

En production animale, l’objectifpremier est de produire des denréesalimentaires animales saines etnourrissantes. Par ailleurs, les ani-

maux de rente – et les ruminants en par-ticulier – ont la faculté de se nourrir dematières premières que l’homme nepeut pas ou mal mettre en valeur. Dansle contexte de la durabilité et de la pro-tection des ressources, il est dès lors ju-dicieux de mettre en valeur les sous-produits agroalimentaires dansl’alimentation des animaux de rente etde pouvoir ainsi en tirer parti dans l’ali-mentation humaine. Par sous-produits(aussi appelés «co-produits»), on entendtoute matière produite parallèlement àla fabrication d’un produit principal.

Sous-produits de meunerieAprès la prise en charge des lots dans unmoulin, les céréales sont nettoyées etéventuellement décortiquées. Les balleset les enveloppes restantes peuvent êtreutilisées en tant que composantes richesen cellulose brute pour toutes les es-pèces animales. La mouture et le sas-sage des céréales ne génèrent pas seu-lement de la farine boulangère, maiségalement de la farine fourragère et duson. La farine fourragère contient prin-cipalement des parties de l’albumen(amande) et de fines particules des en-veloppes (téguments). Ce faisant, d’unpoint de vue énergétique, elle est com-parable à la céréale de base alors qu’elleaffiche une teneur plus élevée en pro-téine. Le son quant à lui se composeprincipalement de fragments d’enve-loppes, d’une partie du germe et d’au-tres composantes libérées par l’albumenet a une teneur en cellulose brute et ma-tière azotée plus élevée que la farine

fourragère. Quelques moulins mélan-gent les sous-produits issus de la trans-formation des céréales panifiables etproposent le tout sous forme d’un mé-lange de sous-produits de meunerie. Cedernier, principalement constitué deson, affiche des teneurs en nutrimentscomparables à celles de ses compo-santes mais il est plus riche en énergiecar il contient une partie de l’albumen,donc de l’amidon. Les teneurs varienten fonction de la proportion des diffé-rentes fractions de sous-produits et dutype de céréales à l’origine du mélange.

Tourteaux Les huileries produisentégalement des sous-produits de grandevaleur. On dénombre deux procédés quigénèrent des sous-produits différents: letourteau d’extraction est un produitavec 1 à 3% de graisse résiduelle issu dela fabrication d’huile par extraction. Al’issue du pressage, on ajoute un solvantsur la bouillie pour en tirer davantage dematière grasse. Ce procédé d’extractionn’est pas autorisé dans le secteur bio.Les tourteaux de pression sont quant àeux produits lors du pressage exclusifdes oléagineux. Vu que le rendement enhuile de ce processus est moins impor-tant qu’avec l’extraction, les sous-pro-duits de pressage sont plus riches enmatière grasse et en énergie. Suivant leprocessus de pressage, un tel produitcomporte une teneur en matière grasserésiduelle de 5 à 15%, dont il faut tenircompte lors de l’appréciation du pro-duit. Les tourteaux d’extraction de sojasont particulièrement bien connus. Ilssont produits lors du processus d’extrac-tion de l’huile de soja. En raison de sateneur élevée en protéine et de sa com-position intéressante en acides aminés,

le tourteau d’extraction de soja consti-tue une importante source protéiquedans l’affouragement des animaux derente. Les tourteaux d’extraction et depression de colza et de tournesol sontd’autres importants sous-produits deshuileries. L’utilisation des produits àbase de colza est limitée en raison dessubstances indésirables qu’il contient,comme le glucosinolate, qui est égale-ment présent dans une moindre mesuredans les variétés 00. Suivant sa teneur,le glucosinolate peut diminuer l’appéti-bilité et prétériter les performances desanimaux (substance antinutritive).

Gluten de maïs La fabrication del’amidon engendre également des sous-produits utilisables dans l’alimentationdu bétail. Le plus connu d’entre eux estle gluten de maïs. Il est issu de la sépa-ration de l’amidon et de la protéineaprès avoir ôté entièrement les germes.En raison de son pourcentage élevé enprotéine bypass, le gluten de maïs estapproprié pour l’affouragement desvaches laitières bien que sa compositionen acides aminés nécessite une complé-mentation.

DDGS – un nouveau produit?Les drêches de distilleries sont une au-tre matière première protéique. On l’ap-pelle également Protigrain ou DDGS,l’abréviation de «Dried Distillers Grainswith Solubles», soit drêches de distille-rie sèches avec solubles en français. Lesdrêches sont produites lors de la distil-lation de céréales. Avec la propagationaccrue des grandes installations de bioé-thanol, ce produit gagne en importanceen termes de quantités. Vu que lors dela fermentation alcoolique les hydrates

SOUS-PRODUITS DANS LES ALIMENTS COMPOSÉS La production des denrées

alimentaires engendre certains produits qui ne peuvent pas être utilisés dans

l’alimentation humaine. Leur mise en valeur dans les aliments composés et la production

animale fait sens. Les inconvénients des sous-produits peuvent être palliées grâce à des

recettes de fabrication spécifiques des aliments composés.

Une solution durable

88 11 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALE

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 12

Auteurs Elleen Bergeret Jacques Emmeneg-ger, Service technique,UFA SA, 3360Herzogenbuchsee.www.ufa.ch

REVUE UFA · 11 2012 89

de carbones des céréales sont transfor-més en alcool et en CO2, le Protigrain af-fiche des teneurs plus élevées en fibres,protéines et matière grasse que la cé-réale de base, alors qu’il contient en ou-tre une part de la biomasse des levuresformées durant la fermentation. La qua-lité dépend fortement du substrat utiliséau départ. Par ailleurs, des substancesindésirables telles que des toxines de fu-sarioses peuvent également s’accumulerdans les drêches. On trouve aussi d’au-tres sous-produits de brasseries ou dedistilleries comme les touraillons(germes de malt), les drêches de brasse-rie et les levures de brasserie.

Betteraves polyvalentes La fa-brication du sucre génère également dessous-produits utilisables dans l’alimen-tation des animaux de rente. A partir de100kg de betteraves sucrières, on ob-tient environ 13.5kg de sucre, 50 kg depulpes de betteraves (humides) et 2.5kgde mélasse, le reste étant de l’eau. Sé-chées, les pulpes de betteraves peuventêtre utilisées dans la fabrication des ali-ments composés en tant que fournis-

seurs de fibres et composantes fermen-tescibles. Vu que la cellulose brute despulpes séchées est principalementconstituée de pectines et d’hémicellu-loses, elle est très digeste et favorise ledéveloppement des bactéries celluloly-tiques dans le rumen en présence de ra-tions riches en fibres. Ce faisant, la di-gestibilité totale des fibres s’en trouveaméliorée. La mélasse en revanche estune composante riche en sucre utilisa-ble à un faible pourcentage pour toutesles espèces animales et qui augmentel’appétibilité de l’aliment composé. Sateneur en minéraux constitue un facteurlimitant.

Résumé Les sous-produits présentésci-dessus peuvent être utilisés et com-binés à bon escient dans les alimentscomposés. Contrairement à l’utilisationd’aliments simples, les effets des subs-tances antinutritives des différentes ma-tières premières peuvent être minimi-sées de façon ciblée dans les alimentscomposés, tout en augmentent l’appé-tibilité. Par ailleurs, les aliments

composés présentent l’avantage, enplus de l’hygiénisation des processus defabrication, d’offrir des teneurs garan-ties et d’être enrichis en minéraux, oli-goéléments et vitamines.

L’utilisation des sous-produits dansl’alimentation des animaux de renteaugmente la diversité des matières pre-mières dans la recette des aliments com-posées et réduit ainsi le recours à des

composantes utilisables dans l’ali-mentation humaine. Elle per-

met également de refermerle cycle agricole de subs-

tances nutritives pré-cieuses, qui seraienttout simplement dé-truites sans ce canal demise en valeur. �

L’industrie desaliments pour bétailmet en valeur deprécieux produits quine peuvent pas êtreutilisés dans lafabrication des denréesalimentaires.

Graphique: Cycle agricole

PRODUCTION ANIMALE

en agriculture» qui mettent en évi-dence les constellations familialesactuelles. Alors que les femmes as-sument de nouvelles tâches à l'im-portance majeure pour le fonction-nement d'une exploitation sur leplan logistique ou financier, onconstate que ces tâches ne sont pasreconnues à leur juste valeur, y com-pris par les femmes elles-mêmes.Maria Patek du «Lebensministe-rium» autrichien (agriculture, sylvi-culture, environnement, gestion deseaux) a présenté une nouvelle dis-position inscrite dans la Constitu-tion fédérale autrichienne qui faitobligation au gouvernement, auxLander et aux communes d'appli-quer le principe de l'égalité entre lesfemmes et les hommes dans le pro-cessus budgétaire. Christine Bühler,de l'Union suisse des paysannes etdes femmes rurales, a insisté sur lanécessité de tenir davantagecompte des prestations fournies parles femmes.

VIE QUOTIDIENNEBRÈVES

Tirage au sort du LID

Ruban d’emballage à gagner

90 11 2012 · REVUE UFA

Marché en ligne gratuitLa nouvelle version du site swiss-farm est en ligne depuis peu. Les uti-lisateurs peuvent désormais profiterd’un marché en ligne gratuit pourvendre leurs produits et services.

www.swissfarm.ch

Les femmes dans l’agricultu-re en SuisseL’amélioration de la situation desfemmes dans l’agriculture nécessiteun élargissement des connaissancessur leurs conditions de vie au 21esiècle et aussi un travail de sensibi-lisation à divers échelons. Ce sont làles principales conclusions de laconférence organisée le 16 octobre2012 par le Bureau fédéral de l’éga-lité entre femmes et hommes BFEGet l’Office fédéral de l’agricultureOFAG à l’Institut agricole de Gran-geneuve à Posieux (FR), à laquelleplus de 150 personnes ont partici-pé. Yvan Droz, de l'Institut dehautes études internationales et dudéveloppement, a commenté les ré-sultats du programme national de

recherche n° 60 «Genre,générations et égalité

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Offrir des cadeaux de Noëlconfectionnés à la ferme, c’estfaire des heureux. Et avec un beauruban d’emballage décoré d’edel-weiss, les paquets de biscuits, lesbocaux de confiture, les bouteillesde sirop et les pots de miel serontencore plus beaux. Un rouleau(25 m x 1,5 cm) de ce ruban fabri-qué en Suisse coûte 25 francs. Ilcontient également 50 autocol-lants «Proches de vous. Les pay-sans suisses» (aussi en allemand et en italien). Pour ses 75 ans, leLID met en jeu 5 rouleaux de ruban pour les lecteurs de la Revue UFA.

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et Wilhelm Signer, de Gon-ten, ont gagné une cas-quette de paysan de stylearmailli. Tous ceux quin’ont pas eu leur chance

peuvent l’acheter pour le prix de 12 francs, plus frais de port,auprès du LID, Weststrasse 10,3000 Berne, � 031 359 59 77,www.lid.ch

crent avec énergie. Une étude réali-sée par le WWF montre qu’enSuisse, 45% des aliments jetés à lapoubelle proviennent des ménages.«Cela devrait faire mal au cœur àtout un chacun», a conclu le spécia-liste du développement durableJoao Almeida.

du Konsumentenforum (forum desconsommateurs), Michel Rudin,l’ori gine de cette frénésie du gaspil-lage est le manque de considérationaccordée à la nourriture. Ce qui neveut pas dire qu’il faille augmenterle prix de l’alimentation. Ce qu’ilfaut, c’est un changement au niveaudes consciences et des comporte-ments. Les organisations de con -sommateurs y contribuent en orga-nisant des campagnes et en diffusantde l’information (www.frc.ch/ dos-siers/la-frc-contre-le-gaspillage-ali-mentaire). Il est surtout importantde toucher les adolescents dans leurcomportement quotidien, unetâche à laquelle les paysannes etfemmes rurales suisses se consa-

À la campagne, on gaspille moins denourriture qu’en ville. Tel est leconstat qu’a posé le réalisateur etécrivain allemand Valentin Thurnlors d’un séminaire. Pourquoi? Parceque, d’après lui, le lien avec la pro-duction est plus étroit à la cam-pagne. Co-auteur du documentaire«Frisch auf den Müll» (jeté frais à lapoubelle) et d’un ouvrage intitulé«Die Essenvernichter» (les destruc-teurs de nourriture), il a largementcontribué à populariser ce sujetpréoccupant. D’après la FAO (Orga-nisation des Nations Unies pourl’alimentation et l’agriculture), untiers de la nourriture mondiale vapourrir sur les décharges entre lechamp et la table. Pour le directeur

Le gaspillage alimentaire devrait faire mal au cœur

La bonne combine de Carine

Sel de légumes On peut mettre en valeur des lé-gumes mal fichus ou invendablespour d’autres raisons de la ma-nière suivante:

Passer des carottes, du céleri,du poireau, des racines de persil,et des herbes sauvages ou du jar-din au hachoir à viande (ou aumixer à couteaux) et les mélan-ger avec la même quantité desel. Mettre en bocaux et bienfermer. Conserver au réfrigéra-teur jusqu’à l’utilisation. Ce selreste frais durant des mois. Laquantité de chaque ingrédientdépendant de leur disponibilité,aucun sel de légumes n’aura pasle même goût que les autres. Onpeut l’utiliser pour saler et aro-matiser l’eau de cuisson des pâtesou l’utiliser comme un bouillonde légumes (plutôt salé!).

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Exploitantes Dans la pratique, onutilise souvent le terme «d’exploitante»à titre de synonyme pour «cheffe d’ex-ploitation». Toutefois, seule la femme quiexploite le domaine à ses propres risqueset périls et qui déclare un revenu issud’une activité indépendante bénéficie dustatut d’exploitante. Le statut de lafemme a des conséquences importantes,celui d’exploitante lui donnant p. ex.droit à bénéficier des paiements directs.

En 2012, dans le cadre de soncompte-rendu sur la situation socialedans l’agriculture, l’Office fédéral del’agriculture (OFAG) a analysé pour la

seconde fois la situation actuelle desfemmes dans l’agriculture, en collabora-tion avec la Station de recherche Agro-scope Reckenholz-Tänikon (ART). Danscette étude, les questions liées au rôle etau statut de la femme sur l’exploitation,au revenu et à la sécurité sociale ainsiqu’au bien-être général de la femme et àla pression à laquelle elle est soumise re-vêtait une importance centrale. L’enquêtereprésentative sous forme écrite effec-tuée début 2012 ainsi que les discussionsde groupe permettent de conclure que lasituation de la femme dans l’agricultureest globalement positive même si cer-taines carences sont apparues et si di-verses questions subsistent encore.

Le taux d’activité augmente Aucours des dix dernières années, la visiondu rôle de la femme dans l’agriculture aévolué. Les partenaires des agriculteurscontinuent à estimer que leur rôle deménagère et de mère reste une activitécentrale. Elles considèrent cependantque leur activité professionnelle au seinet en dehors de l’agriculture a encore ga-gné en importance. Près de la moitié desfemmes travaillent désormais en dehorsde l’agriculture, motivées en premier lieupar le revenu supplémentaire généré parune telle activité. Les femmes estimentque les contacts en dehors de l’agricul-ture et le plaisir d’exercer une professionsont également importants. Les femmesinterrogées ont par ailleurs expliquéqu’elles désiraient disposer de leur pro-pre revenu et continuer à pouvoir exercerleur métier de base.

Gestion commune de l’exploita-tion Près des trois quarts des femmesinterrogées ont expliqué qu’elles géraientleur exploitation agricole en collabora-

Propriétaires Des dispositionscontraignantes existent également auniveau des crédits: seules les proprié-taires mentionnées au registre foncierpeuvent bénéficier de crédits d’investis-sement. En réalité, peu de femmes sonteffectivement enregistrées en tant quepropriétaires ou que copropriétaires auregistre foncier. Lors de l’enquête sus-mentionnée, deux tiers des femmes in-terrogées ont pourtant affirmé être co-propriétaires ou propriétaires uniquesde l’exploitation. Beaucoup de femmessemblent penser que la seule participa-tion aux acquêts les rend automatique-ment propriétaires ou copropriétairesde l’exploitation, ce qui n’est toutefoispas le cas. Il est donc important que lesfemmes soient parfaitement informéesde leur statut sur l’exploitation et desconséquences qui en découlent.

Responsabilité Même si elles neportent pas officiellement le titre d’ex-ploitante, environ 25% des femmessont pourtant responsables de certainesbranches d’exploitation spécifiques, gé-néralement de la vente directe. Plus lesfemmes sont jeunes, plus il est fréquentque ce rôle de responsable d’une ou deplusieurs branches d’exploitation leurincombe. Alors qu’en 2002 une femmesur cinq était responsable d’une activitéagricole au moins, aujourd’hui cetteproportion a doublé. Sans ces femmes,bon nombre de prestations proposéesdans les secteurs proches de l’agricul-ture ne pourraient tout simplement pasêtre mises à la disposition de la popula-tion non agricole. Le revenu que lesfemmes tirent de ces branches d’exploi-tation est généralement versé sur lecompte d’exploitation.

ÉTUDE DE L’OFAG ET D’AGROSCOPE Dans le secteur agricole, la majorité des

femmes considèrent aujourd’hui qu’elles bénéficient d’une position équivalente à celle

de leur partenaire en ce qui concerne la gestion de l’exploitation. Globalement, elles

perçoivent leur statut d’une façon plus positive qu’il y a dix ans même si les pressions

politiques, économiques et la charge en travail sont très importantes.

Les femmes dans l’agriculture

92 11 2012 · REVUE UFA

VIE QUOTIDIENNE

L’appréhensiondes rôles a évolué.

gagement professionnel toujours plus fré-quent au sein et en dehors de l’exploita-tion se cumule avec les travaux du mé-nage, la garde des enfants et les travauxsur l’exploitation. Il en découle unecharge plus importante, cette dernièreétant par ailleurs souvent supportée parplusieurs générations de femmes.

Les résultats de l’enquête démontrentaussi clairement qu’il est absolument in-dispensable de fournir des indications ap-profondies concernant les rapports depropriété et la couverture d’assurancedont bénéficient les femmes actives dansl’agriculture: seules quelques-unes d’en-tre elles disposent du statut d’exploitanteet, partant, d’un accès aux payements di-rects. Au vu des situations difficiles quipeuvent survenir (p. ex. incapacité del’exploitant à travailler, maladie ou di-vorce), il est primordial que les femmessoient parfaitement informées de leursdroits et de leurs devoirs. �

REVUE UFA · 11 2012 93

Assurance sociale Les femmes in-terrogées bénéficient souvent d’une pré-voyance professionnelle privée (42%),d’un propre décompte AVS (38%) et/ousont annoncées en tant qu’indépen-dante auprès de l’AVS (23%). 20% d’en-tre elles disposent d’un second pilierprovenant d’une activité salariée. Lesfemmes qui n’exercent pas d’activitéhors de l’exploitation et qui sont issuesd’un milieu agricole disposent moinssouvent d’une couverture sociale que lesautres. Il est par ailleurs alarmant deconstater qu’une femme sur neuf travail-lant dans l’agriculture n’est pas au cou-rant de la couverture sociale dont ellebénéficie. La plupart des femmes travail-lent en tant que collaborateur familialsur l’exploitation et sont donc considé-rées comme sans profession. Les femmesmariées qui travaillent en tant que col-laborateur familial sur l’exploitation sontassurées par leur époux, tout comme lesfemmes au foyer qui n’exercent pas deprofession à l’extérieur et qui ne sont pasissues d’un milieu agricole. Ces femmesdisposent ainsi au moins d’une assu-rance sociale minimale.

Stress et bien-être Les femmesconsidèrent que leur situation est meil-leure qu’il y a dix ans. Elles estiment êtreen bonne santé et deux tiers d’entreelles sont en grande partie satisfaites deleur vie. Dans le contexte actuel, lesfemmes interrogées estiment toutefoisque la politique agricole, la situationéconomique générale, le stress et lacharge en travail représentent une cer-taine pression. Selon le sondage, ce sontles travaux au sein du ménage, à l’étableet au champ qui leur pèsent le plus.Pour près d’un quart des femmes (28%),le travail ménager constitue une chargeplutôt importante à extrêmement im-portante. Pour un peu moins d’un quartd’entre elles, ce sont les travaux à l’éta-ble et aux champs qui sont une sourcede stress importante, suivis des travauxadministratifs sur l’exploitation (18%).Les femmes interrogées ont estimé quele travail bénévole et les soins aux mem-bres de la famille étaient les travaux lesmoins pesants. La charge en travail peuttoutefois fortement varier selon l’âge et la situation familiale des femmesconcernées.

Conclusion Dans l’agriculture, lesfemmes considèrent que leur situationest meilleure qu’il y a dix ans. L’enquêtedémontre toutefois qu’elles sont sou-mises à des pressions importantes. L’en-

Près d’un quart desfemmes sont respon -sables d’une ou deplusieurs branchesd’exploitation. Plus lesfemmes sont jeunes etplus ce genre de cas defigure est fréquent. Photos: Manuela Brand, Gempenach

Auteure Ruth Rossiertravaille au sein dugroupe de recherche enéconomie sociale auprèsde la Station derecherche AgroscopeReckenholz-Tänikon àEttenhausen et a œuvréen tant que co-directricede l’enquête de l’OFAG.www.agroscope.admin.ch

Source Rapport agri -cole de l’Office fédéralde l’agriculture OFAG2012, Berne, p. 50 ss.

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96 11 2012 · REVUE UFA

Envoyez votre réponseà [email protected] ou par courrier à: Revue UFA, Theaterstr. 15a, 8401 Winterthour. Tirage au sort d’un bon de 20 Fr.Délai d’envoi: 14 novembre 2012.

Solution «Qu’est-ce que c’est?»

À la campagne, les coutumes et latradition sont encore écrites en let-tres majuscules et offrent une my-riade de sujets à peindre. Ceci est

vrai dans les campagnes chinoisescomme au pays d’Appenzell.

La population campagnarde, qui alongtemps été composée exclusive-ment de paysans, a peint et peint au-jourd’hui encore sa vie et le mondedans lequel elle évolue. Ernst Hohl, pré-sident de la fondation culturelle Maisond’Appenzell et Yu Hao, écrivaine et ci-néaste chinoise, commissaire de l’expo-sition «Land leben, gemalt» (la vie ruraleen peinture), ont réuni environ 170 œu-vres de Chine et de la région du Säntis.Et même si des milliers de kilomètresséparent les scènes de vie peintes dansles deux pays, on se surprend à établirdes parallèles étonnants entre l’un des

plus grands pays du monde et l’un desplus petits.

L’exposition est ouverte du 26 octo-bre 2012 au 2 mars 2013. Entrée libre.Visites guidées sur demande.

La Maison d’Appenzell s’est fait unerenommée au cours des dernières an-nées suite à des expositions d’art tout àla fois de qualité et anticonformistes quine trouvent de place ni dans une galerie,ni dans un musée. On peut mentionnerà titre d’exemple l’ouvrage archaïqueissu de la vie du paysan Niklaus Wenkou les découpages de l’exposition «Aupoint d’intersection entre l’est etl’ouest» qui ont réuni des amateurs decet art en provenance de toute l’Europe.

Pour en savoir plus sur ce monumentde la culture zurico-appenzelloise:

www.hausappenzell.ch

Appenzell – Chine VIE QUOTIDIENNE

ANTIQUITES ET NOSTALGIE

Cochonnaille en Ajoie

Jadis, de nombreuses personnesengraissaient une truie durant l’été etl’abattaient l’automne venu. Il enressortait une foule de mets, notammentdu jambon, des pieds de porc, du jarret,du lard, des escalopes ainsi que duboudin, que l’on mangeait avec despommes de terre et de la choucroute.Ajourd’hui, cette tradition se perpétueprincipalement dans les restaurants decampagne. Ces derniers sont souventpleins à craquer et il faut réserverlongtemps à l’avance. Dans le canton duJura, L’Ajoie est spécialement connuepour sa «Saint-Martin», qui peut serésumer comme étant la fête du cochon.On le décline sous toutes ses formes,que ce soit en famille ou au restaurant,avec un menu traditionnel gargantues-que. Pour une bonne digestion, il estvivement recommandé de prendre unerasade de «damassine» locale. Mais la«Saint-Martin» a également donnénaissance à une foule d’animations danstoute l’Ajoie, avec des stands, des barset un grand marché à Porrentruy qui sedéroule les 17 et 18 novembre 2012.www.porrentruy.ch

LA VIE RURALE EN PEINTURE La fondation culturelle Ernst Hohl présente

à la Maison d’Appenzell, Bahnhofstrasse 43, à Zurich, une exposition unique

des différences et des similarités de l’art populaire de diverses provinces chinoises et

de la région suisse du Säntis.

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EdithBeckmann

Plantés en automne,les rosiers tel

le «Pomponella» démarrent très bien à

la nouvelle saison.Photo: Hauenstein

Flair exotique: Hibiscus syriacus convientégalement en tant que haie fleurie.

Photo: Lizzi Tewordt/pixelio.de

VIE QUOTIDIENNE

À la bêche!

101

PLANTER en automne a ses avantages: dans le sol encore

chaud, les rosiers, bosquets et arbustes s’enracinent vite et sont

ainsi parfaitement armés dès le début du printemps. De plus,

l’assortiment de plantes vivaces est en ce moment très vaste. Il

vaut donc la peine de retrousser encore une fois ses manches.

On prétend à tort que la nature in-terrompt sa croissance et com-mence à hiberner en automnequand les feuilles tombent des ar-

bres En réalité, les plantes cessent leurcroissance hors du sol, mais elles sontd’autant plus actives sous terre.

Le développement des racines nes’arrête que lorsque la température dusol, à ne pas confondre avec la tempé-rature de l’air, descend en-dessous de4°C. Plantée en automne, une plante aainsi suffisamment de temps pour biens’enraciner, avant de bourgeonner auprintemps. Les températures autom-nales, le taux d’humidité élevé et les fré-quentes averses favorisent le début decroissance.

Règle pour les roses En au-tomne, il est donc temps de remplacerles rosiers chancelants. Mais attention,il faut bien respecter la règle d’or sui-vante : nouveau rosier, nouveau sol !Dans ce cas, la terre doit être remplacéepar de l’humus frais sur 50cm de pro-fondeur et de circonférence.

Les arbustes ne sont pas très exi-geants pour autant qu’on respecte leurpréférence pour un sol acide ou neutreet pour un emplacement ensoleillé ousemi-ombragé. Il est toutefois essentield’observer la distance nécessaire avec laparcelle voisine et la route ! Renseignez-vous auprès de votre commune pouréviter de futurs ennuis.

Plantation Cela vaut pour toutesles plantes: creusez un large trou et aé-rez en bien le fond. Pour les arbustes,enfoncez d’abord un piquet de soutien.Enrichissez la terre extraite avec ducompost décomposé ou du substrat

neuf et remplissez le trou avec ce mé-lange. Aérez la motte de racine ou, sielle est compacte, incisez-la de plu-sieurs coups de couteau. Cela stimule lacroissance des racines.

Ne laissez pas la motte de racinesdans le vide, mais entourez-la bien deterre. Pour les rosiers, le point de gref-fage, qu’on reconnaît à la grosseur si-tuée au bas de la motte, doit se retrou-ver à 5cm de profondeur dans le sol.Après la plantation, arrosez abondam-ment pour que la terre enveloppe bienles racines. �

Petites astuces pour le jardin potager et d’agrément • Récoltez les feuilles sèches des allées et escaliers dans des sacs et

couvrez-en les déchets culinaires pourris sur le tas de compostpendant l’hiver.

• Déterrez avec les racines la ciboulette à cultiver en hiver et laissez-lalà, pour qu’elle gèle avant d’être empotée.

• Nettoyez les nichoirs, cautérisez-les avec une torche de papier journalet pendez-les à nouveau pour que les oiseaux viennent y dormir.

• Déterrez les bulbes de bégonia, dahlia et canna quand le feuillage agelé. Laissez bien sécher les tubercules et stockez-les à l’abri du gel.

• Nettoyez rigoureusement les appareils et outils de jardinage avant deles ranger et traitez-les préventivement contre la rouille avec del’huile pour machines.

• Les robinets extérieurs sont-ils éteints et les conduites vidées?

CÔTE JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

Utiliser toutes les variétés à disposition: en automne, le choixd’arbustes longue durée est vaste. Photo: PdM

sagerait pas de se lancer dans l’engrais-sement de poulets. «J’ai été tellementconvaincu de la rentabilité de cette pro-duction que nous avons décidé deconstruire un poulailler pour 6000 pou-lets», raconte cet agriculteur innovant.

A l’époque, le fils des Gähwilers, Cor-nel, avait douze ans et déjà son mot àdire. Père et fils constituent une bonneéquipe. «Nous ne sommes pas toujoursdu même avis» expliquent-ils deconcert. «C’est normal et égalementbien ainsi. Nous sommes toutefois tou-jours parvenus à discuter et à trouverune solution adéquate. Cela doit beau-coup à la confiance réciproque que nousentretenons.»

«Rechercher constammentla solution adéquate»

Ernst et Cornel Gähwiler exploitent en-semble le «Eichenhof» à Zihlschlacht.Jusqu’au 1er mai 2010, c’est Ernst Gäh-wiler qui décidait. Depuis lors, son filsCornel a repris les rennes de l’exploita-tion.

En 1996, l’engraissement avicoleétait déjà une branche de productionbien établie en Suisse. Mais on était en-core loin du niveau de production quiprévaut aujourd’hui. A l’époque, le fai-ble niveau de la production suissen’avait pas non plus échappé à ErnstGähwiler, dont la ferme «Eichenhof» sesitue à Zihlschlacht. C’est ce qui l’a in-cité à se précipiter lorsqu’un représen-tant d’aliment lui a demandé s’il n’envi-

102 11 2012 · REVUE UFA

AGRICULTEURS SUISSES: ORIGINES ET AVENIRVIE QUOTIDIENNE

Dialogueinter -

générationneldans

l’agricultureLe LID Informationet Communication

agricoles fête ses75 ans cette année.

Pour marquerl’événement, deux

générationspaysannes se

rencontrent chaquemois dans notre

revue pour seretourner sur le

passé et regardervers l’avenir.

Qu’est-ce qui étaitmieux avant, moins

bien et où val’agriculture?

75 ans de communicationentre ville et campagne

Sur l’exploitation de «Eichenhof»,Ernst Gähwiler a déjà vécu une foule dechangements: outre les modificationsapportées aux bâtiments, la façon des’occuper des poules fait toutefois par-tie des changements les plus impor-tants. Les Gähwiler apprécient l’engrais-sement de poulet. A l’avenir, père et filssont convaincus que tout doit être faitpour privilégier une agriculture produc-tive. «Actuellement, les engraisseurssuisses de volaille produisent uneviande de qualité et parviennent à ga-gner leur vie. Nous espérons que leconsommateur continuera à accepter dedépenser plus pour de la volaille suisseà l’avenir». Martin Brunner

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Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs à

d’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, MatthiasRoggli, Gaël Monnerat,rédacteurs; Anne-Marie Trümpi,assist..

Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Martina Bernet,Alex Reimann, Anja Rickenbach

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Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 WinterthourMartina Bernet, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 74’956en allemand 61’948en français 13’008(contrôlé REMP/FRP en 11)Nombre d’exemplaires 76’650

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