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Fiche technique «Glyphosate» Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 7-8 / 2012 Test: nouvelle série «Muli S» Page 28 Optimisation du photovoltaïque Page 18 Anniversaire: Landor a 30 ans Page 42 Semence sexée: Chère mais rentable Page 74

Revue UFA 7-8/2012

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Revue UFA 7-8/2012

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Fiche technique «Glyphosate»

Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 7-8 / 2012

Test: nouvelle série «Muli S» Page 28

Optimisation duphotovoltaïque Page 18

Anniversaire:Landor a 30 ans Page 42

Semence sexée:Chère mais rentable Page 74

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EDITORIAL

RomanEngeler

Un nouveau tout-terrain performantTest pratique du transporteur Reform «Muli T8 S» 28

Brèves 25Claas «Arion 500/600»: le high-tech pas seulement pour les grands 26Kuhn «Combiliner Integra 3003»: simple et universel 30Démonstrations au champ des nouveautés Lely 32Nouveaux produits 33Massey Ferguson «5430»: un polyvalent costaud 34

Mesures du climat avec enregistreur de donnéesdans la porcherie 76

Brèves 62UFA actuel: les pages de l’éleveur 63Affouragement du bétail laitier: Comment parvenir à l’efficience? 68La compostion des parois cellulaires 70Nouveau procédé de synchronisation des chaleurs 72Rentabilité de la semence sexée 74Prophylaxie lors de la mise en porcherie d’engraissement 78Inauguration de l’Usine UFA à Puidoux 80

Diversité et compétences à transmettrePlate-forme pour les essais de céréales 38

Brèves 37Landor: 30 ans de succès commercial 42Prairies mellifères: des mélanges de fleurs contre la disette 44Quelle quantité de glyphosate pour le semis direct? 52Le colza pour une alimentation saine 54Les engrais verts sont aussi des cultures 56Les lupins bio, source d’azote 58Innovations semencières en série 60

«Le fournisseur de diesel de la nation»Agrola et l’action diesel 4

Informations du Conseil d’administration de fenaco 4En un mot de Daniel Bischof 5

Polyvalent et costaud Légèreté, souplesse d’utilisation et charge utile élevée font du MF 5430 un tracteur bon à tout faire.

Communauté d’exploitations en échecDes litiges concernant les butsd’élevage, le bio ou les PER à l’origine des dissolutions.

Pureté garantie Colza conventionnel et colza HOLL ne doiventjamais être mélangés.

Tout bien ruminé et digéré? Yann Curtet règle à dessein la teneuren parois cellulaires dans sa ration fourragère.

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VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

D’après lesestimations de «swiss granum», la moisson devraitêtre satisfaisantecette année.Photo: Gaël Monnerat

[email protected]

Depuis son lancement en 1993, leBrunch à la ferme du 1er Août estdevenu un rendez-vous incontour-nable du jour de la fête nationale.Cette belle réussite aura lieu cetteannée pour la 20e fois. Un anniver-saire à l’occasion duquel environ400 exploitations paysannesaccueilleront plus de 200000 hôtesautour de buffets richement garnis,où les röstis et le fromage côtoie-ront les pâtisseries et les tartines àla confiture maison.

Mais cette sympathique manifesta-tion vaut autant pour son effetpositif sur l’image de l’agricultureque pour son aspect culinaire. Au -jourd’hui plus que jamais, l’agricul-ture est en effet dans le viseur de la société. Producteurs de denréesalimentaires et prestataires deservices, les paysans doivent pouvoircompter sur le bon fonctionnementde leur partenariat avec le reste dela population. C’est pourquoil’Union suisse des paysans attachetant d’importance, en organisant de telles manifestations, à luttercontre l’éloignement entre villes etcampagnes, à soigner l’image del’agriculture et à promouvoir lacompréhension mutuelle.

Le Brunch du 1er Août est au-jourd’hui un pilier porteur de lavaste campagne d’image «Prochesde vous. Les paysans suisses.» Cesdernières années, cette campagne a permis de renforcer considérable-ment les ponts jetés entre l’agricul-ture et la population non paysanne.Des ponts qui prendront toujoursplus d’importance à l’avenir.

SOMMAIRE

FICHE TECHNIQUEFiche technique «Glyphosate» 47

Au tribunal à cause des paiements directsContrôles, compétences et protection des animaux 8

Brèves 7Coûts totaux d’un tracteur de 110 CV 10Immissions sonores et préservation de la tranquillité 12Quand la coopération échoue 14La réussite professionnelle des agro-commerçants ES 16Optimiser la rentabilité des installations photovoltaïques 18Entreprises de transformation du lait sous la loupe 20

L’alpage est une œuvre communautaireLe projet Forêt de montagne à l’aide de l’alpage de la Puzzeta 84

Brèves 83Recettes de Sylvia Amaudruz 87Exposition de Motrac et de Schilter 88Jardin: l’enchanteresse ballerine des fleurs 93Dialogue entre générations: Tout le monde s’y met. 94

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VERWALTUNG FENACOCONSEIL D’ADMINISTRATION

FENACO

StefanFeer

ACTUALITÉ

Investissements au dépôt Agrolade Landquart (GR) La LANDIGrau bünden SA exploite le centre destockage de Landquart (GR) sur mandatd’Agrola SA. Ce centre de stockage joueun rôle central pour l’approvisionne-ment en essence, en diesel et en mazoutdu Sud-Est de la Suisse. Les quantitésstockées avoisinent 53000m3, soit10000m3 d’essence, 13000m3 de die-sel et 30000m3 de mazout. Afin d’as-surer la sécurité des installations et desatisfaire aux exigences de Carbura,

L’histoire d’Agrola débute avec la motorisation de l’agriculture.Jusqu’à la moitié du siècle passé,l’avoine était le «carburant» des ex-

ploitations agricoles suisses. Après ladeuxième guerre mondiale, suite à la dif-fusion accrue des moteurs à combustion,la demande en diesel ainsi que le souhaitd’un canal de distribution axé sur les be-soins de l’agriculture s’est fait ressentirplus fortement. En 1957, la VOLG del’époque a alors crée la marque Agrol,qui a été rebaptisée Agrola une annéeaprès pour des motifs juridiques.

Depuis sa création, Agrola se consacredonc à l’agriculture et au commerce dediesel. Avec une part de marché de plusde 10% en Suisse et d’environ 60% ausein du secteur agricole, Agrola est à justetitre qualifiée de «spécialiste national dudiesel» et enregistre depuis plusieurs an-nées une augmentation de ses parts demarché. Outre le développement positifde ses stations-service, les activités liéesà l’agriculture s’inscrivent également ennette hausse.

liaires par nos agriculteurs. Au départ,en 2006, seules 26 LANDI se sont lan-cées dans l’opération et ont aidé à me-ner à bien cette initiative encore fragileà ses débuts. Les quantités ainsi écou-lées au cours des premières années sem-blent bien modestes par rapport auxchiffres actuels. Actuellement, plus de100 LANDI participent aux actions surle diesel organisées trois fois par année.

DANS LE CADRE DES ACTIONS SUR LE DIESEL qu’elles organisent trois fois par an, Agrola et les LANDI ont développé un instrument fiable permettant aux agriculteurs de couvrir leurs besoins en diesel à des conditions intéressantes.

«Spécialiste national du diesel»

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Actions d’Agrola sur le dieselLes actions sur le diesel mises en placepar Agrola ont pour objectif de propo-ser aux agriculteurs du diesel bon mar-ché et correspondant aux quantités dé-sirées, au moment où ils en ont besoin.Ces actions sont mises sur pied enétroite collaboration avec les LANDI etsont devenues entre-temps une compo-sante essentielle de l’acquisition d’auxi-

l’organisation de stockage obligatoirede la branche des huiles minérales en Suisse, la Direction de fenaco et le Conseil d’administration ont dé-cidé d’investir près de CHF 17 millionsdans l’assainissement des tanks destockage, des bassins de rétention, desvoies ferrées ainsi que dans le domainede la protection anti-incendie et desservices administratifs. Au fil des ans,une partie des investissements consen-tis sera remboursée sous la forme decontributions Carbura.

Agrola livre du diesel à des conditions très intéressantes. Photos: Agrola

Coopératives –l’innovation pour l’avenirCinq entrepri-ses connues et couronnéesde succès enSuisse, dont legroupe fenaco-LANDI, ontfondé la communauté d’intérêts CICoopératives en 2010. Le président en est Werner Beyer, membre de ladirection de fenaco. Le premier congrèsdes Coopératives se déroulera enseptembre. Programme à l’adresse:iggenossenschaftsunternehmen.ch.Inscriptions jusqu’au 24 août 2012.

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FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

Auteur Stefan Feer est directeurd’Agrola, une société-fill de fenaco.www.agrola.ch

ACTUALITÉ

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Les quantités vendues lors de chaqueaction ont donc fortement augmenté.

La disparition des petites stations-ser-vice et de celles qui ne sont plus rentablesse poursuit. Agrola et les petites LANDIne sont pas non plus en mesure d’évitercette évolution des structures, qui toucheles agriculteurs jusqu’alors tout proche dela «pompe». Agrola leur conseille d’ac-quérir une citerne à diesel qui peut êtrecommandée auprès chaque LANDI. Cessystèmes sont aujourd’hui extrêmementsimples et ne nécessitent pratiquementpas d’adaptations au niveau des bâti-ments sur place. Avec un tel système, les

La 19ème assemblée des délégués de fenaco était entièrement placée sous le signe des changements intervenus au sein de la Direction. L’ensemble

musical «Bühnenpiraten» a pris dignement congé de Willy Gehriger et Eugen Brühlmeier dans la salle du théâtre de Winterthour et a accueilli le nouveau président

de la Direction, Martin Keller, avec un show impressionnant.

L‘énergie, en tant qu’agent de production,jouera un rôle toujours plus important dansle budget de l’agriculteur. Le renchérisse-ment des coûts énergétiques aug mentetoutefois également ses chances de devenirproducteur d’énergie et d’en tirer une partiede ses revenus. Via les éoliennes, les instal -lations de biogaz et les panneaux photo -voltaïques, l’agriculteur produira ainsi dugaz et de l’électricité.

fenaco s’est fixé pour objectif d’aider lesagriculteurs à développer économiquementleurs entreprises. C’est ce qui l’a motivée às’impliquer, dès l’avènement des moteursdans l’agriculture, dans le secteur d’activitéqu’est l’énergie. Dans cette optique, desstations-services ont été construites dansl’ensemble du pays alors AGROLA a mis enplace des actions sur le diesel. Aujourd’hui,ces actions se déroulent deux à trois fois paran. Elles ont pour objectif de proposer auxagriculteurs du diesel à prix avantageux, aubon moment et dans les quantités désirées(voir article ci-contre).

En restructurant le Département appeléactuellement «Combustibles et carburants»et en le rebaptisant Département «Energie»,fenaco indique clairement que la thématiquede l’énergie aura une importance prépondé-rante à l’avenir. Dans le cadre de son orien -tation stratégique, ce département vise ledéveloppement et une utilisa tion accrue desénergies renouvelables telles que le soleil, lebiogaz, le bois et le vent. La concentrationde la demande recèle également un certainpotentiel, notam ment en ce qui concernel’achat d’élec tricité. L’expérience acquise parfenaco dans ce domaine sera bientôtintégrée à la collaboration avec les agri cul -teurs et leur offrira de nouvelles opportunitésdans la perspective d’une utilisation avan -tageuse et d’une pro duc tion économique-ment intéressante d’énergie.

Le Département «Energie» a été créé le 1er

juillet avec la mise en place du secteurd’activité stratégique «Nouvelles énergies».Les activités de fenaco dans le domaine du commerce des pellets de bois, qui ren -contre un grand succès, y ont été intégrées.A l’avenir, fenaco va donc s’impliquer avecencore plus d’ardeur dans le domaine de l’énergie, en faveur de ses propres sitesindustriels bien sûr, mais aussi et surtout en faveur du développement économique des entreprises de ses propriétaires que sont les agricultrices et les agriculteurs.

Daniel BischofMembre de la Direction, directeur du Département Energie

Agrola livre du diesel de qualité directement dans les citernes des agriculteurs.

exploitations sont sûres de disposerd’un approvisionnement en diesel suffi-sant alors que le problème consécutif àla disparition des petites stations-ser-vice disparaît. Agrola et les LANDI vontcontinuer à développer le commerce dediesel à l’avenir et à rester des parte-naires fiables du monde agricole. �

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Les fromageries et leurs points devente sont de petites entreprises.

GESTIONBRÈVES

Évaluation de l’aide aux investissements pour les transformateursDes contributions de la Confédéra-tion et des crédits ad hoc soutien-nent les investissements dans les en-treprises de transformation, pourautant que les producteurs y parti-cipent majoritairement et que lamesure soit neutre en termes deconcurrence. Dans la région demontagne, il est également possiblede soutenir de petites entreprises.Une évaluation extérieure, présen-tée lors du séminaire de suissemelio,montre les atouts et les faiblesses dece soutien. Des critères d’admissioninégaux et des limitations du sou-tien entre régions de plaine et demontagne et entre mesures com-munes des producteurs et petitesentreprises artisanales créent desdistorsions de concurrence et met-tent en évidence les conflits d’ob-jectifs entre développement régio-nal et neutralité concurrentielle.

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Les pots cassés Quand les paysans ont pu sortir ducontingentement laitier de manièreanticipée, les marchands et les trans -formateurs de lait leur avaient pro-mis d’importantes quantités supplé-mentaires. Mais le lait était à peinelivré que les ventes se mirent à sta-gner. Les quantités supplémentairesde lait pesèrent donc sur le marchéintérieur et sur les prix de la matièrepremière. Par ailleurs, pour ajouterau mécontentement, 13 des 39 or-ganisations fondées en vue de l’ab -andon du contingentement durents’acquitter d’amendes d’un montanttotal de plus de 4 millions de francs,prononcées par l’OFAG parce qu’el-les avaient dépassé leur potentiel deproduction (de 53 millions de kg autotal) ou parce que leurs acheteursn’avaient pas utilisé le lait commeprévu (27 mio de kg). Eveline Dudda,journaliste agricole, Hinterforst

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Dans l’Union européenne, les entre-prises de transformation bénéficienten partie de soutiens importants, cequi est de plus en plus déterminantau fur et à mesure de l’ouverture desfrontières. Jusqu’ici, il n’y a pas eude problèmes de concurrence, cartoutes les demandes sont publiéesdans la feuille officielle du cantonconcerné. Il y a lieu de considérer lescontributions d’un œil plus critiqueque les prêts sans intérêts, car lespremières exercent un effet directsur les coûts structurels. Les deman-dent doivent par ailleurs être exami-nées sous la loupe avec la plusgrande minutie des points de vue dumarché d’écoulement, de la renta-bilité, de la compétitivité et de laneutralité concurrentielle.

Franziska Wirz, Office fédéral de l‘agriculture

Pour la nature et le portemonnaieLes paysans dont les exploitationsbénéficient d’une vulgarisation glo-bale fournissent davantage de surfa-ces de compensation écologique etces dernières sont de meilleure qua-lité, écrit la communauté Agrofutu-ra, qui le prouve au moyen d’uneétude réalisée dans le cadre du pro-jet «Mit Vielfalt punkten – Bauernbeleben die Natur».

L’analyse a porté sur 24 exploita-tions du Plateau. Des contrats ontété passés avec tous les chefs d’exploitations conseillés; ils ontpermis de faire passer le pourcen-tage de surfaces de compensationécologique de 8,9% à 13,5% enmoyenne. La qualité de ces surfacesconformes à l’ordonnance sur laqualité écologique a été améliorée,passant de 3,3% à 8,5% de la surface agricole utile, et ce sans au-cune conséquence négative entermes de production et d’écono-mie d’entreprise. Les recettes ontmême augmenté en moyenne de3500 francs par exploitation, alorsque la marge brute globale s’amélio-rait de 3491 francs.

www.agrofutura.ch

Dès les pre-mières années deleur existence,les fédérationsde coopératives

agricoles accordèrent une largeplace à la formation et à la vulgari-sation. La VLG Berne, fondée en1889, organisait ainsi des confé-rences sur l’utilisation correcte desproduits qu’elle distribuait. En1890, par exemple, lors des assem-blées de ses sections, elle fit donnerdes exposés sur le traitement despommes de terre, la compositionrationnelle des mélanges de se-mences d’herbe et l’utilisation cor-recte des engrais auxiliaires.

La vulgarisation coopérative con -nut un véritable essor au sortir de ladeuxième guerre mondiale. Au con -seil sur la manipulation «correcte»des substances auxiliaires et desproduits phytosanitaires s’ajouta laformation concernant l’utilisationdes machines et des méthodes deculture et de récolte. Dans les an-nées 1950, les services de vulgarisa-tion devinrent de plus en plus importants pour l’élevage et l’affou-ragement. Pour faire ce travail, lesfédérations de coopératives firenten général appel à des ingénieursagronomes formés à l’EPFZ. Le plusimportant d’entre eux fut peut-êtreJean Vallat (1924–2009), qui déve-loppa dans les années 1950 un vé-ritable service de vulgarisation et decomptabilité au sein de l’UCAR.

Outre le conseil direct, l’informa-tion des membres via la presse coopérative joua aussi un rôle im-portant. Ainsi, avec le Gennossen-schafter, la VOLG disposait de sonpropre organe d’information en1890 déjà. Dans les années 1950,vint s’y ajouter la Revue UFA, distri-buée cette fois sur tout le territoiresuisse.

Martina Ineichen et Peter Moser,

Archives de l’histoire ruale

Services de «vulg»

Attention aux chiens de protection des troupeauxLes chiens de protection de troupe-aux sont utilisés pour la défense con-tre le loup, mais cela pose certainsproblèmes, a-t-on pu lire début juilletdans le Walliser Bote. L’auteur de l’ar-ticle, Luzius Theler, a fait part de con-frontations entre des promeneurs etdes chiens de troupeaux. Un prési-dent de commune du Haut-Valaiss’est même demandé si sa communene devrait pas interdire la détentionde tels chiens, en vertu de la loi can-tonale sur la protection des animaux.Le service cantonal compétent estimequant à lui qu’il appartient au vétéri-naire cantonal de régler de tels cas.Des problèmes ont également été re-levés dans d’autres cantons. Au Tes-sin, des chiens de protection auraientmême dévoré des chevrettes. Pour leresponsable du centre agricole deViège, ces problèmes sont connus. Ilest important que les randonneurstiennent compte des panneaux d’in-formation sur les chiens de troupe-aux. Par ailleurs, le détenteur dechiens est tenu de signaler immédia-tement tout comportement agressif,suspect ou inadapté au service vété-rinaire cantonal.

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AndreasWasserfallen

8 7-8 2012 · REVUE UFA

CONTRÔLES, COMPÉTENCES ET PROTECTION DES ANIMAUX Quand le Tribunal fédéral ou le Tribunal administratif fédéral s’occupent de la loi sur l’agriculture,c’est souvent pour des questions de paiements directs. 2011 n’a pas fait exception.

Quand les paiements directs mènent au tribunal

Le bail à ferme d’une exploitationagricole avait été résilié pour le 31mars 2008. La nouvelle propriétaireavait accordé au fermier un délai

courant jusqu’au 15 mai 2008 pourquitter les lieux. Même s’il avait exploitéle domaine quelques jours après le jourde référence, le service de l’agricultureavait refusé de verser les paiements di-rects au fermier, au motif que le fermages’était achevé le 31 mars.

Pour le Tribunal fédéral (TF), l’accordconclu pour la période du 1er avril au 15mai 2008 constituait en droit civil unebase suffisante pour fonder l’hypothèsed’une exploitation indépendante légale.Une exploitation tout au long de l’annéeau cours de laquelle des contributionssont versées ne peut être exigée quepour les paiements directs destinés à ré-tribuer les prestations écologiques ou na-turelles fournies par l’exploitant durantcette période. Il en va autrement pour lescontributions pour la garde d’animauxconsommant des fourrages grossiers,dont le montant est fixé sur la base del’effectif moyen détenu durant les douzemois précédant le jour de référence. Lejour de référence, ces prestations sontfournies et les paiements directs consi-dérés doivent donc être versés. Il en vade même pour les contributions pour lessorties régulières en plein air (SRPA).

Selon le TF, ce qui est déterminantpour le versement des autres contribu-tions, c’est de savoir si c’est uniquementl’ancien exploitant ou aussi le nouveaupropriétaire qui a droit aux paiementsdirects. Si les deux ont droit aux contri-butions, le total du montant de ces der-nières doit être versé à l’exploitant quidirige l’exploitation le jour de référence.On part en l’occurrence de l’idée qu’il a

conclu avec le nouvel exploitant uneconvention de droit privé pour la répar-tition de ces paiements directs. En re-vanche, si seul l’ancien exploitant adroit aux paiements directs, son droitcouvre la période durant laquelle il a en-core effectivement dirigé l’exploitation.(ATF 2C_588/2010 du 24.02.2011).

Réduction des contributionsDans un autre cas, les paiements directsavaient également été refusés à un pay-san pour l’année 2008, en raison de lanon-fourniture des prestations écolo-giques requises (PER). En raison de l’at-titude non-coopérative du paysan et desmenaces qu’il avait proférées, aucuncontrôle n’avait été effectué. Par ail-leurs, les paiements directs auraient puêtre refusés sur la seule base des viola-tions de la loi sur la protection des ani-maux constatées par la justice pénale.

D’après le TF, le non-respect des dis-positions en matière de protection desanimaux ne saurait justifier le refus detous les types de paiements directs. Ildoit en effet exister un lien entre la ré-duction ou le refus d’une contribution etl’infraction constatée. Si des dispositionsde la loi sur la protection des animauxavaient été violées, les conditions d’oc-troi des contributions pour les animauxconsommant des fourrages grossiers etpour les programmes éthologiques (SST,SRPA) n’étaient pas remplies. Il man-quait en revanche un lien objectif entrela violation de la législation sur la pro-tection des animaux et les contributionsà la surface, les contributions pour lacompensation écologique et les contri-butions pour la qualité écologique. Cescontributions ne devaient pas être refu-sées au motif que la loi sur la protection

des animaux n’avait pas été respectée.Par ailleurs, le TF a considéré qu’on nepouvait pas formuler sans autres l’hypo-thèse que les PER n’avaient pas été four-nies en 2008 parce qu’aucun contrôlen’avait été possible cette année-là. De plus, il était contradictoire que lesautorités renoncent à procéder à descontrôles en 2008 en raison de ceux ef-fectués les années précédentes par leservice de l’agriculture, sans en informerle paysan. Par ailleurs, l’inspection nedoit se faire obligatoirement une fois paran. (ATF 137 II 366).

Cet arrêt du TF a eu pour consé-quences le dépôt d’interventions parle-mentaires dans les deux Chambres sousle titre «Pas de subventions pour les ex-ploitants qui maltraitent les animaux».Le Conseil fédéral y a donné suite. Dansson message de février 2012 sur la Poli-tique agricole 2014–2017, il proposeen effet de compléter la loi sur l’agricul-ture de manière à ce que le non-respectdes PER ou des législations sur la pro-tection des animaux, des eaux ou del’environnement puisse être sanctionnépar une réduction ou un refus de tousles paiements directs et non seulementd’une partie d’entre eux.

Responsabilité Le paysan B s’estvu refuser la totalité des paiements di-rects pour l’année 2009, car le bilan deséléments fertilisants de son exploitationprésentait un dépassement de 56%pour l’azote. B a plaidé qu’il était nou-veau dans l’agriculture et qu’il avait tra-vaillé en collaboration avec un agro-nome expérimenté et un entrepreneurde travaux agricoles. Après une chute de grêle, l’agro-entrepreneur avaitépandu de sa propre initiative du nitrate

GESTION

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

Auteur AndreasWasserfallen, agronome et avocat, Läng gass-Strasse 7, 3001 Berne, � 031 300 37 00

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d’ammoniaque supplémentaire, dés-équilibrant ainsi l’ensemble du bilan.

D’après le Tribunal administratif fédé-ral (TAF), quand un paysan fait appel à unentrepreneur de travaux agricoles, il ré-pond, en vertu du droit des obligations,en tant que mandant comme s’il avait agilui-même. B ne pouvait donc pas se libé-rer en invoquant les agissements fautifset volontaires de l’entrepreneur. Par ail-leurs, vu le grand pouvoir d’appréciationaccordé par la législation aux autorités,l’importance centrale des PER dans ledomaine des paiements directs et le dé-passement massif du bilan de l’azote, onne saurait reprocher à l’instance infé-rieure d’avoir outrepassé son pouvoird’appréciation ou d’en avoir abusé en ré-duisant de 100% le montant des paie-ments directs pour l’année 2009. (ATAFB-5283/2010 du 21.06.2011).

Excédent de fertilisants Dans unautre cas, les paiements directs ont éga-lement été refusés car les PER n’étaientpas fournies. Le paysan R, qui exploitait

également une installation de produc -tion de biogaz, n’avait pas présenté unbilan de fumure équilibré, d’après lesautorités cantonales. Le TAF a finale-ment dû se pencher sur le déséquilibredu bilan du phosphore. Se basant surl’avis des experts judiciaires qu’il avaitsollicités, il est parvenu à la conclusionqu’un déséquilibre du bilan du phos-phore de l’ordre de 10 à 20% doit êtreaccepté comme inévitable. Le déséqui-libre constaté sur l’exploitation de R sesituait donc dans la dispersion inévita-ble pour la méthode concrète prati-quée. Il n’existait pas d’indice d’uneviolation par R de son devoir de dili-gence ou de l’existence d’une cause del’excédent de fertilisants relevant dudomaine de sa responsabilité. Par ail-leurs, un défaut de fonctionnement del’installation de production de biogazétait à exclure. L’excédent de fertilisantsdans le calcul du bilan des importationset des exportations résultait par consé-quent de circonstances indépendantesde la responsabilité de R et ne pouvait

pas lui être reproché. (ATAF B-642/2010 du 25.08.2011).

Agrandissement d‘étable Lacommunauté d’exploitations XY a faitconstruire un nouveau poulailler pou-vant accueillir 18000 poules pondeusespour compléter son effectif existant. Ellea demandé que la moitié des contribu-tions SST/SRPA lui soit versée pour l’an-née durant laquelle la nouvelle installa-tion est entrée en service. Le cantons’en est tenu pour sa part aux instruc-tions de l’OFAG concernant l’ordon-nance sur les paiements directs (OPD),qui stipulent qu’il n’est pas versé decontributions SST et SRPA pour les ca-tégories d’animaux concernées si lesinstallations requises (p. ex. climatisa-tion, aire de sortie) ne sont pas utilisa-bles le 1er janvier de l’année de contri-butions. Ces instructions ne consententqu’une seule exception à ce principe: siles conditions SST et SRPA ne sont pasremplies le 1er janvier pour une catégo-rie d’animaux annoncée pour la pre-mière fois, le canton peut verser 50% dela contribution considérée pour autantque les conditions soient remplies auplus tard le 1er juillet.

Le TAF a donné raison à la CE XY sur ce point. Il a en effet considéré quela possibilité d’octroyer 50% de lacontribution durant la première annéeen cas de démarrage avec une catégoried’animaux et le refus de la même possi-bilité en cas d’agrandissement d’instal-lations SST/ SRPA existantes seraientcontraires au principe de l’égalité detraitement. (ATAF B-4208/2010 du09.12.2011). �

GESTION

Il arrive que l’apprécia-tion des organismes de contrôle et decertification diffère decelle des autoritéscantonales. Ce cas defigure est difficile àsupporter pour lesagriculteurs. Photo: Christian Mühlhausen,landpixel.de

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Markus Lips

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GESTION

COÛT TOTAL D’UN TRACTEUR DE 110 CV Le degré d’utilisation d’un tracteur a une grande influence sur les coûts totaux qu’il implique. Le fait d’accroître le taux d’utilisation de 330 à 400 heures par année permet par exemple d’économiserCHF 30 000 sur l’ensemble de la durée de vie de ce tracteur.

10 7-8 2012 · REVUE UFA

Jusqu’à maintenant, on partait duprincipe que les frais d’entretien etde réparation annuels étaient pro-portionnels au degré d’utilisation.

Or le groupe de recherche Economied’entreprise de la Station de rechercheAgroscope Reckenholz-Tänikon ART arécemment démontré que le taux d’uti-lisation influence certes les frais d’entre-tien et de réparation, mais pas de façonproportionnelle. Ainsi, en doublant letaux d’utilisation d’un tracteur (en pas-sant par exemple de 250 à 500 heurespar an), les frais de réparation et d’en-tretien annuels ne sont pas multipliéspar deux mais augmentent seulementde 50%. De façon concrète, on peut ex-pliquer ce phénomène par le fait quequel que soit le taux d’utilisation, onprocèdera à une vidange d’huile par an-née. En utilisant un tracteur pendant 20ans au lieu de 30, son utilisateur «éco-nomisera» ainsi dix vidanges.

Les chiffres concernant les frais de ré-paration et d’entretien permettent decalculer les coûts totaux, soit les coûtssur l’ensemble de la durée de vie.L’exemple suivant, qui porte sur untracteur de 110CV (puissance de80kW), permet d’illustrer ce qui pré-cède. Les calculs partent du principeque le nombre total d’heures d’utilisa-tion – dans le cas présent 10000 heures– sera effectivement effectué. Pourmieux illustrer l’importance du degréd’utilisation annuel et partant de la du-rée de vie, sept variantes d’utilisationsont mentionnées (tableau). Dans la va-riante 1, l’utilisation du tracteur sur 10ans implique d’effectuer 1000 heurespar année. Les six autres variantes por-tent sur des périodes d’utilisation oscil-lant entre 15 et 40 ans.

Calcul de coût Le calcul de coût en-globe les six positions suivantes: amortis-sements, intérêts, bâtiments (remise),taxes (primes d’assurance et impôts), ré-paration et entretien ainsi que le carbu-rant. Les chiffres principaux sont tirés durapport coûts-machines 2011 de la FAT(rapport ART Nr. 747, téléchargeable gra-tuitement sous www.coutsmachines.ch).Ces chiffres sont les suivants: valeur à neufCHF 112000, taux d’intérêt 3.5%, fraisannuel d’entretien des bâtiments CHF1230, taxes annuelles de CHF 704 ainsique frais de carburant de CHF 17.71 parheure (prix du diesel: CHF 1.80 par litre).Le calcul diffère en certains points du rap-port coûts-machines, notamment sur lapériode considérée. Alors que le rapportindique les coûts machines annuels, ontient compte ici des coûts totaux, en sup-posant que les prix ne changent pas surtoute la durée de vie. Au niveau des in-térêts, le présent calcul prend en compteun paiement annuel constant (annuité)regroupant les intérêts et les amortisse-ments, ce qui permet de calculer précisé-ment les coûts du capital immobilisé.

Résultats Les résultats sont men-tionnés dans le tableau 1. Dans le cadrede la variante 1, (1000 heures par an-née) les coûts totaux s’élèvent à CHF357574 respectivement à Fr. 35.76 par

heure. Les coûts de carburant représen-tent la moitié de ces coûts. Indépen-damment du degré d’utilisation annuel,deux positions de coûts restent iden-tiques quel que soit le degré d’utilisa-tion annuel: les amortissements et lesfrais de carburant. Pour tous les autrescoûts, plus la durée d’utilisation estlongue, plus ces derniers augmentent.Les coûts totaux diffèrent de CHF30000 entre les variantes. Cela signifiequ’un prolongement de la durée de viede cinq ans se traduit par un surcoût deCHF 30000. Ce montant est étonnam-ment élevé et avoisine le revenu du tra-vail d’une unité de main d’œuvre de tra-vail familiale travaillant à 100% dansl’agriculture, qui s’élève à environ CHF40000 par année.

Conclusion Le degré d’utilisation aune grosse incidence sur les coûts to-taux générés par un tracteur. Le tauxd’utilisation actuel des tracteurs dispo-sant d’une puissance entre 103 et123 CV se monte à 351 heures (Rap-port FAT Nr. 711), ce qui est corres-pond à la variante 5 du présent article.Le fait d’augmenter le taux d’utilisationde 70 heures par année ou de 20% (va-riante 4) permet de réaliser de substan-tielles économies au niveau des coûtstotaux. �

Tableau 1: Coût total d’un tracteur de 110 CV Variante 1 2 3 4 5 6 7Heures par année 1000 667 500 400 333 286 250Années d’utilisation 10 15 20 25 30 35 40Amortissements, Fr. 112000 112000 112000 112 000 112 000 112 000 112 000Intérêts, Fr. 22 670 33 866 45 609 57 887 70 688 83 899 97 786Bâtiments, Fr. 12 300 18 450 24 600 30 750 36 900 43 007 49 200Taxes, Fr. 7040 10 560 14 080 17 600 21 120 24 615 28 160Répar./entretien, Fr. 26 464 35 668 44 179 52 209 59 876 67 252 74 389Carburant, Fr. 177 100 177 100 177 100 177 100 177 100 177 100 177 100Coûts totaux, Fr. 357 574 387 644 417 568 447 546 477 685 507 873 538 635

Fr. /heure 35.76 38.76 41.76 44.75 47.77 50.79 53.86

Degré d’utilisation suffisant

Auteur Dr MarkusLips dirige le groupe derecherche Economied’entreprise de laStation de rechercheAgroscope Reckenholz-Tänikon ART, Tänikon,8356 Ettenhausen.

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REVUE UFA · 7-8 2012 11

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Inserate_UR_07812_F_2012 17.07.12 16:34 Seite 11

Page 12: Revue UFA 7-8/2012

Eva Meyer

Les activités générantdu bruit ne devraientdans la mesure du possible pas êtreeffectuées le soir.

«Le bruit sera le fléau de l’avenir etun jour, l’humanité devra luttercontre lui avec autant d’acharne-ment que contre la peste ou le cho-

léra». En matière de bruit, le tableaun’est toutefois pas encore aussi sombreque cette prophétie faite par le médecinallemand Robert Koch au début du XXe

siècle. Il est possible que ce lauréat duprix Nobel de médecine en 1905 aitquelque peu sous-estimé l’effet d’accli-matation et la capacité d’adaptation de l’homme. Cependant, dans notremonde à forte densité d’habitation ethautement technologique, le bruit estdevenu un problème environnementalde taille qui peut nuire à la santé et quidoit donc être combattu. Les coûts desanté publique et de lutte qu’il engen-dre se chiffrent annuellement en mil-lions de francs.

Conflits Dans leur quête de tranquil-lité face à un univers professionnelbouillonnant, de nombreux citadins vic-times du bruit cherchent refuge dans leszones rurales. Toutefois, la campagne neleur offre souvent pas que le gazouillisdes oiseaux et le clapotis des ruisseauxmais également des bruits liés à l’acti-vité agricole comme le rugissement des

tracteurs et des autres machines agri-coles, le couinement des porcs que l’oncharge en plein milieu de la nuit ou lecri du coq à quatre heures et demi dumatin. Et tout cela est une source inévi-table de conflits.

Dans ce contexte, nombreux sontceux qui ne sont pas conscients que toutle monde fait du bruit. Par ailleurs, lebruit est une affaire très subjective. Unmême son peut être agréable pour cer-taines personnes alors qu’il en déran-gera d’autres. Ainsi, Kurt Tucholsky di-sait: «Notre propre chien ne fait pas debruit, il aboie seulement.» Le vrombis-sement d’un avion d’acrobatie résonnecomme une musique aux oreilles d’unpilote amateur, le son des cloches apaisede nombreuses personnes alors qued’autres ne supportent pas les clochersou les sonnailles du bétail.

Risques En se basant sur des études,l’ordonnance sur la protection contre lebruit (OPB) a défini des valeurs limitespour les émissions sonores alors que laloi sur la protection de l’environnement(LPE) a déterminé qui est tenu de res-pecter ces valeurs limites. A ce sujet, onfait aussi bien appel au principe de pré-caution qu’à celui de causalité (cf. enca-dré 1). Les valeurs limites de l’OPB va-rient suivant le type de bruit (traficroutier, ferroviaire et aérien, activitésprofessionnelles, tir). Suivant l’urgencedes mesures à prendre dans la protec-tion contre le bruit, on fait la distinctionentre différentes valeurs qui dépendentde la sensibilité de l’utilisation et de lapériode temporelle.1. Valeurs de planification2. Valeurs limites d’immission3. Valeurs d’alarme

La sensibilité au bruit d’une zone d’uti-lisation est définie dans les plans dezones communaux:• pour l’habitation, c’est le degré de

sensibilité II qui prévaut• pour les zones mixtes (habitation et

artisanat), le degré III• pour l’industrie, le degré IV.

Ainsi, par exemple, les valeurs limitessont plus strictes dans les zones d’habi-tation pures que dans les zones mixtes.La limite de bruit est également plus fai-ble la nuit que le jour (cf. encadré 2).

En cas de dépassement des valeurs li-mites, il faut prendre des mesures. Onpeut formuler les aspects à prendre encompte à l’exemple du bruit lié à uneactivité professionnelle:

Exemple halle à poulets Un agri-culteur désirerait construire une nou-velle halle d’engraissement pour despoulets. Quatre cheminées d’aérationsont prévues pour la ventilation du bâtiment et selon les données duconstructeur, les ventilateurs individuels

IMMISSIONS DE BRUIT Un dépassement des valeurs limites implique une réaction,qui peut entraîner des coûts très élevés suivant les cas. Cela peut se concrétiser parexemple par un déplacement du site ou une isolation sonore. Une activité très bruyantedoit également être limitée dans le temps.

Le silence à la campagne

12 7-8 2012 · REVUE UFA

Principe de précaution Indépendam-ment des nuisances exis tan tes, ilimporte, à titre préventif, de limi ter les émissions dans la mesure quepermettent l’état de la technique et lesconditions d’exploitation et pour autant que cela soit économiquementsuppor table. Art. 11, al. 2 Loi sur laprotection de l’environnement

Principe de causalité Celui qui est àl’origine d’une mesure prescrite par laprésente loi en supporte les frais. Art. 2Loi sur la protection de l’environnement

GESTION

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

*

Source d’immission ventilation d’établep.ex. 80 décibels

Zone artisanaleDS III

Zone réservée aux bâtiments publics, degré

de sensibilité DS II

Zone villageDS III

Zone industrielle et commerciale degré de sensibilité DS IV

Zone résidentielle etcommercialedegré de sensibilité DS III

Zone résidentielle DS II

Auteure Eva Meyerest géographe diplôméeet travaille au secteurAménagement du terri -toire à l’Union suissedes paysans, Fiduciaireet estimations,Laurstrasse 10, 5201 Brugg AG 1,[email protected],� 056 462 51 11

REVUE UFA · 7-8 2012 13

émettent un niveau sonore de p. ex. 74décibels. Pour la sensibilité de l’oreillehumaine, un doublement de l’énergiesonore n’est pas ressenti deux fois plusfort – deux tracteurs ne font pas deuxfois plus de bruit qu’un seul. Ce n’estqu’en présence d’un décuplement del’énergie sonore que l’on a l’impressionque le volume a doublé. L’unité décibel,qui est la plus couramment utilisée pourmesurer le niveau d’intensité sonore,tient compte de ce phénomène vuqu’elle se base sur une échelle logarith-mique. Dans le cas d’un doublement del’énergie sonore, l’intensité sonore aug-mente de 3 décibels, si bien que les 4ventilateurs de la halle d’engraissementde poulets produisent 6 décibels de plusqu’un seul ventilateur, ce qui signifieque directement à la source d’émission,la ventilation de ce bâtiment émet 80décibels. Vu qu’il s’agit d’une nouvelleinstallation, la valeur de planificationaux fenêtres des habitations voisines(lieu d’immission) doit être respectée. Dans le pire des cas – dans une zoned’habitation avec le degré de sensibilitéII) de nuit – cette valeur est de 45 déci-bels. Pour mesurer la régression du bruitpar rapport à la distance avec la sourcesonore, on utilise à nouveau une échellelogarithmique.

L’atténuation de la propagation dubruit en cas de doublement de la dis-tance se monte à 6 décibels (dB). A unedistance de 16m de la source sonore,cette atténuation se monte donc à 24décibels et à une distance de 32 mètres,elle atteint 30dB, etc. Pour respecter lavaleur de planification de 45dB, il fautainsi une distance minimale d’un peumoins de 64m entre les habitations etla halle d’engraissement (illustration 1).Vu qu’il s’agit ici d’une représentationsimplifiée, dans la pratique, il faut en-core tenir compte de facteurs suivants:• suppléments pour le caractère incom-

modant d’un bruit des suites d’uneimpulsion (p. ex. le claquement d’uneporte qui se referme) ou persistancedu son (p. ex. bourdonnement d’uneventilation)

• il y a également des déductions quel’on peut opérer en fonction de la fré-quence d’un bruit. Pour une ventila-tion qui fonctionne pratiquement enpermanence, ce facteur n’entre pasen ligne de compte.

Selon les considérations susmentionnées,il est possible de procéder à un calcul es-timatif de la distance à partir de laquelleles valeurs limites légales d’une sourcesonore sont respectées avec sécurité.Cela ne signifie pas pour autant que cesvaleurs ne soient pas respectées avecune distance plus faible car l’air, la cou-verture du sol et d’éventuels obstacles– comme un bâtiment, une butte ou uneparoi anti-bruit – diminuent égalementla propagation du bruit. Dans de tellessituations, une mesure du bruit peut dé-terminer si la valeur limite est effective-ment dépassée ou non. Si tel devait êtrele cas, il faut prendre des mesures:• déplacement de l’implantation (p. ex.

machine)• actionnement d’une machine avec

une charge moins bruyante (pas àplein régime)

• caisson autour d’une machine, éta-blissement d’un obstacle au bruit (pa-roi anti-bruit)

• remplacement de la machine par unmodèle moins bruyant

• limiter la durée d’une activitébruyante ou l’effectuer durant uneplage horaire moins sensible.

Conclusion En fonction des cas, cer-taines mesures peuvent être facilementmises en œuvre et d’autres impossiblesà réaliser, même avec un effort propor-tionné.

Dans la plupart des cas, les valeurs li-mites légales ne sont pas dépassées.Toutefois, cela ne peut pas faire de malde montrer aux voisins que l’on estconscient de la problématique du bruitet d’en tenir compte dans la mesure dupossible.

Lors de l’achat d’une machine, unagriculteur qui peut attester qu’il achoisi un modèle peu bruyant s’attire lasympathie. Car en matière de relationsde voisinage aussi, mieux vaut prévenirque guérir. �

Description schématique de la diffusion du bruit. La construction d’une halle à poulets serait impossible dans cette zone, non seulement en raison du dépasse-ment des immissions sonores mais également en raison du non-respect des distances minimales liées aux odeurs.Illustration: USP Fiduciaire.

Tableau: Valeurs limites d’expositionDégré de Valeur de planification Valeur limit d’immission Valeur d’alarmesensibilité Lr en dB(A) Lr en dB(A) Lr en dB(A)

Jour Nuit Jour Nuit Jour NuitI 50 40 55 45 65 60II 55 45 60 50 70 65III 60 50 65 55 70 65IV 65 55 70 60 75 70Annexe 6, al. 2 de la l’Ordonnance sur la protection contre le bruit (industrie et arts et métiers).

GESTION

Distance: 64 mAtténuation: 36 dBImmission: 44 décibels

Distance: 32 mAtténuation: 30 dBImmission: 50 décibels

Distance: 16 mAtténuation: 24 dBImmission: 56 décibels

Distance: 128 mAtténuation: 42 dBImmission: 38 décibels

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Page 14: Revue UFA 7-8/2012

GESTIONCOLLABORATION INTER-ENTREPRISES

14 7-8 2012 · REVUE UFA

Kurt M.* était conscient qu’aucunmembre de la famille ne reprendraitl’exploitation. Or il estimait que sondomaine de 20ha de terrain en pro-

priété avait encore de l’avenir. Malgrél’absence de successeur, Kurt M. a doncdécidé de franchir le pas et d’investirdans la production laitière il y a cinq ans.La stabulation entravée dont il disposaitne répondait en effet plus aux exigencesactuelles en matière de confort de tra-vail. Par contre, Kurt M. n’avait pas nonplus l’intention de continuer à travaillersur l’exploitation jusqu’à 65 ans. Al’époque, il travaillait déjà à temps par-tiel pour une fiduciaire agricole. Kurt M.entretenait alors des relations de bonvoisinage avec Hans N.* et a donc envi-sagé de collaborer avec lui.

Hans pratiquait également la produc-tion laitière, mais son exploitation de9ha était trop petite pour offrir uneperspective à plein temps. Un de ses fils,Daniel*, avait tout de même effectuéune formation agricole. L’idée de Kurtconsistait à inciter la famille N. à remet-tre l’exploitation à leur fils. Il désirait en-suite créer une communauté d’exploita-tion (CE) avec ce dernier et construireune stabulation qui serait louée à la CE.Dans cette optique, les deux parties ontopté pour un site se trouvant à équidis-tance entre les deux exploitations, quisont éloignées 400m. Le décompteprévu par la CE tablait sur un amortisse-ment élevé jusqu’à la valeur de rende-ment, sur une durée de 20 ans.

Pour le jeune maître agriculteur, la fusion entre les exploitations créait denouvelles opportunités et lui permettaitde réaliser son rêve, à savoir disposerd’une exploitation à temps complet.Dès le début, Daniel et son père ont

toutefois caché à Kurt que son exploita-tion biologique extensive avait en réa-lité bien peu de points communs avecleur exploitation haute performance oùl’affouragement faisait la part belle auxconcentrés. Or, dans le cadre des discus-sions qu’il avait eues, Kurt n’avait eu decesse de répéter que le bio était unecondition sine qua non. Daniel N. n’a ja-mais manifesté la moindre opposition etles contrats furent rédigés et signés.

Une solution idéale sur le papierD’un point de vue organisationnel, laconstitution d’une communauté per-mettait de créer une constellation quasiidéale. Kurt avait la possibilité de conti-nuer à traire pour plusieurs années et cedans une étable moderne. En plus decela, la communauté lui permettait depoursuivre sans problème son activité àtemps partiel à la fiduciaire agricole etde s’accorder des jours de vacances etde congé. Daniel quant à lui aurait laperspective de disposer d’une exploita-tion à temps complet ainsi que d’unestabulation moderne, pour un prix quisoit économiquement supportable.

Avant de fonder uneCE, il faut impérative-

ment aborder lessujets de base comme

une éventuellereconversion biologi-

que ou les butsd’élevage.

Photo: Agrarfoto.com

DANS UNE COMMUNAUTÉ D’EXPLOITATION, les partenaires doivent bien s’en-tendre et ne peuvent se contenter d’une relation superficielle. Franchise réciproque etrespect sont des conditions indispensables, ce qui n’a pas été le cas dans notre exemple.

Les cartes n’ont pas été posées clairement sur la table

Le respect a progressivementdisparu Peu après que la nouvelleétable soit devenue opérationnelle, KurtM. a constaté que Daniel et son père,qui travaillait alors comme employé,avaient beaucoup de mal à adopter laphilosophie du bio, respectivement à ac-cepter des performances laitières infé-rieures. Par la suite, ils ont d’ailleurscontinué à miser sur la génétique hauteproductivité, ce qui n’était pas judicieuxau vu de la production fourragère surl’exploitation et de l’affiliation à la pro-duction biologique. Il s’en est suivi desproblèmes de santé au niveau du bétail.Hans et Daniel faisaient souvent rejaillirleur frustration sur Kurt. Chaque foisque ce dernier était de piquet, Daniel etson père lui reprochait de n’avoir passoigné correctement une des vaches dutroupeau.

Kurt a alors essayé d’attirer leur atten-tion sur les objectifs de production éle-vés et tenté de leur faire profiter de salongue expérience dans le domaine del’agriculture biologique. Selon Kurt M.,Hans et Daniel n’auraient pas pour au-tant changé de stratégie et ne l’auraientpas non plus vraiment écouté, ce quil’incite à penser que ses associés ne res-pectaient pas vraiment son avis. Ne par-venant pas à venir à bout de la situation,il a également rencontré des problèmes

* nom modifié par la rédaction

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Page 15: Revue UFA 7-8/2012

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Auteur Dr Beat Gügler, Dipl. Ing.Agr. ETH, 8532 Warth (TG)

de santé qui l’ont amené à ne plusaller à l’étable durant deux mois.

Comment continuer? Aprèscette absence prolongée, Kurt a pro-posé à Daniel une discussion à troisavec une personne neutre. Daniel luia alors répondu qu’il jugeait unetelle démarche superflue. Kurt aalors commencé à sérieusement en-visager l’idée d’une dissolution de laCE. Pour lui, la dissolution signifiaitégalement l’abandon d’un rêve etprendre contact avec le service devulgarisation pour effectuer les dé-marches nécessaires à cet effet futun moment douloureux. C’était tou-tefois devenu nécessaire, les diffé-rences étant devenues insurmonta-bles. �

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AlexEigenmann

Il y a plus de 25 ans, l’ex-VLG (fédé-ration de coopératives) bernoise estarrivée à la conclusion que les LANDIet leurs organisations manqueraient

de relève pour remplacer les cadres à tousles niveaux, et ce à brève échéance. Al’époque, aucune formation agricole neproposait le cadre et les matières dontavaient besoin les responsables des seg-ments agricoles et de ceux situés enamont et en aval. Dans le domaine dumanagement, on manquait alors de re-lève bien formée. C’est ce qui a incité legroupe fenaco-LANDI (issu de la fusionde la VLG et de cinq autres fédérations decoopératives agricoles) à mettre sur piedun tel cursus de formation, en collabora-tion avec le centre de formation Feusi.

«Fabrique» de cadres Les entre-prises actives dans le secteur agricole età la recherche de cadres ont très vitetrouvé une solution à leur problème, lenouveau cursus de formation s’avérantêtre un succès, et ce dès le début.Chaque année, entre 20 et 40 jeunesagro-commerçants parfaitement formés

et entreprenants (disposant depuis2008 d’un diplôme ES), sont en effet ar-rivés sur le marché du travail. Au total,jusqu’à ce jour, plus de 500 personnesont suivi une formation d’agro-commer-çant en Suisse romande et en Suisse alé-manique. Les jeunes agriculteurs quisuivent cette formation sont avidesd’apprendre et ont trouvé sans peineune place de travail.

Au départ, la formation n’était qu’un«diplôme fenaco-feusi» interne. Elle aensuite permis aux diplômés de bénéfi-cier d’un certificat fédéral de capacitéet, depuis 2007, d’un diplôme d’écolesupérieure (diplôme ES).

Orientation économique Ce cur-sus est axé sur l’économie et prédestineles diplômés à occuper des postes liés àla gestion d’entreprise dans le secteuragricole. Les agro-commerçants ne sonttoutefois pas seulement engagés au sein

du groupe fenaco-LANDI. Ce sont éga-lement des collaborateurs appréciésdans les fiduciaires agricoles, les organi-sations agricoles ainsi qu’auprès de laMigros ou de la Coop. Bon nombred’agro-commerçants sont égalementdes entrepreneurs privés innovants.

Focalisation sur l’avenir Dans laperspective de la fête anniversaire du 7septembre 2012, le comité d’organisa-tion placé sous la responsabilité de Mat-

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LES AGRO-COMMERÇANTS ES ONT TOUTES LES RAISONS DE FAIRE LA FÊTE.Ce cursus a été lancé il y a 25 ans. Depuis lors, plus de 500 diplômés ont achevé leurformation ES et réussissent bien dans leur vie professionnelle.

Réussir grâce à la formation et aux réseaux

Prestataires de la formation d’agro-commerçant ES: il reste encore des places libres.

Formation en cours d’emploi avec cours le samedi: Début des cours le 18 août 2012. Contact: Patrick Kipfer, Feusi Bildungszentrum AG, Max-Daetwyler-Platz 1, 3014 Berne, � 031 537 36 36, [email protected]

Formations à temps complet:• Début des cours: 1 octobre 2012.

Contact: Anita Watts, Institut Agricole Grangeneuve (IAG) 1725 Posieux, � 026 305 55 50, [email protected]

• Début des cours: 22 octobre 2012. Contact: Claude Gerwig, Strickhof Lindau, Eschikon, 8315 Lindau, � 058 105 98 06, [email protected]

www.agrokaufmann.ch

La fête du jubilé La fête du jubilé affiche déjà complet.Seules quelques places sont encoredisponibles pour l’apéritif de réseau dès17h25 ainsi que pour le souper de lafête anniversaire du 7 septembre 2012et le brunch des femmes paysannes du 8 septembre 2012.

GESTION

Agrocommerçant-e ES est une formation intensive et passionnante. Photo: feusi Bern

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

«Le réseau des agro-commerçants estune plaque tournante pour avoir accès à l’information et nouer des contacts. Le site Internet ou le bulletin A-Jourparaissant quatre fois par an permet-tent aux agro-commerçants ES de resterconstamment informés. Les personnesdésirant se rencontrer peuvent le faire àl’occasion d’une manifestation réservéeà cet effet une fois par an».Matthias Zurflüh, président du CO 25 ans des agro-commerçants ES,Swisscofel Berne

«Les agro-commerçants doivent penseret agir en réseau. Le bon ‹réseauteur›apprécie les différentes personnes,s’approche d’elles avec ouverture etétablit une base de confiance. Mais lesréseauteurs se posent aussi des ques -tions. Les bases du réseautage et, àplus forte raison, du succès sont lestâches communes et les expériences devie positives».Andreas Aebi, Agriculteur et conseiller national, Alchenstorf (BE)

«La formation d’agro-commerçant ESest une formation d’avenir. Les agro-commerçants ES occupent des positionsclés au sein du groupe fenaco-LANDI.J’encourage tous les jeunes, femmes ouhommes, à opter pour cette formationet à poser un premier jalon d’unecarrière professionnelle intéressante».Martin Keller, président de la Direction du groupe fenaco-LANDI

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thias Zurflüh se consacre au «Networ-king». S’inscrivant dans une perspectived’avenir, la fête du jubilé s’appellera«Jour Avenir». Les réseaux permettentde créer la transparence. A l’occasion duJour Avenir, les facettes, les opportuni-tés mais aussi les dangers que représen-tent les réseaux seront présentés aux an-ciens agro-commerçants ainsi qu’à ceuxqui sont actifs dans ce secteur. Les ré-

seaux tels que l’association des anciensou l’organisation Alumni, s’avèrent êtretrès utiles dans le quotidien profession-nel. L’objectif de cette initiative consisteà ce que l’association des agro-commer-çants devienne la première organisationAlumni du secteur agricole au niveaudes écoles supérieures, tout en étantégalement la plus professionnelle et laplus efficace.

GESTION

Conclusion Les motifs qui ontconduit à mettre sur pied la formationd’agro-commerçant il y a 25 ans restentd’actualité aujourd’hui. La diversité dusecteur agricole n’exige pas seulementune motivation permanente ainsi quedes connaissances techniques approfon-die de la part des agro-commerçants: ellesuppose également que les écoles pro-posant le cursus ES disposent d’un per-sonnel enseignant ainsi que d’une offreen formation parfaitement adaptés auxbesoins du marché. L’économie d’entre-prise, le marketing, la gestion du person-nel ainsi que la comptabilité et la factu-ration, sans oublier les réseaux, sont deséléments clés du succès en matière degestion d’entreprise et les agro-commer-çants disposent d’excellentes bases pourles acquérir. Ils sont dès lors très deman-dés sur le marché du travail. �

Fabien Richoz, Samuel Reinhard,Florian Voutat etSamuel Prélaz, quitravaillent à Châtel-St-Denis (VD) à la LANDIMoléson, bénéficienttous d’une formationd’agro-commerçant oud’agro-technicien.Photo: Karine Etter, Agri

Auteur Alex Eigenmann est entre autreresponsable de la formation continuedes décideurs LANDI. Il représenteégalement l’Organisation du travail (OT)pour les formations agro-commerçantsES et agro-techniciens ES, en collaborati-on avec AgriAliForm.

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VictorAnspach

GESTION

Alors qu’en 2007,seules 2675 installa -tions photovoltaïquesdisposant d’unepuissance installée de32.6 MW étaientraccordées au réseau,en 2011, leur nombre aaugmenté à environ8000 installations etune puissance installéede 111 MW.

18 7-8 2012 · REVUE UFA

INSTALLATIONS PHOTOVOLTAÏQUES Comme les coûts de construction des installations photovoltaïques ont nettement diminué ces dernières années et que lesexploitations agricoles disposent souvent de grandes surfaces de toiture, les conditionsà un fort développement de la production d’électricité à partir de l’énergie solaire, par l’agriculture, sont données.

Quel est le coût supportable?

La Suisse offre de bonnes conditionspour l’implantation d’installationsphotovoltaïques. Selon le site choisi,le rayonnement solaire oscille entre

1000 et 1600kWh/m2 et par année. Lespans de toit orientés plein sud et présen-tant une inclinaison de 30°C sont opti-maux. Un léger décalage par rapport àcet optimum (sud-est à sud-ouest, décli-vité de 20 à 60°) est supportable finan-cièrement. En respectant ces critères, ildevrait être possible d’atteindre uneproduction de courant annuelle oscillantentre 900 et 1100kWh/kW, selon lapuissance et la qualité de l’installation.

Coûts Les coûts d’une installationphotovoltaïque sont fonction du site et dépendent principalement de para -mètres tels que l’amortissement, les intérêts et les frais courants. Lors de l’éva-luation de leur rentabilité, les installationsphotovoltaïques devraient être amortiessur la durée de rétribution garantie pourl’injection du courant dans le réseau (25ans). La durée de vie des onduleurs estestimée à près de 10 ans. Les coûts de ré-paration et de remplacement des ondu-leurs sont le principal facteur de coûtdans le cadre des frais courants. Les frais

courants annuels sont estimés à 1.5% duprix d’acquisition, ce qui équivaut à desfrais d’entretien de près de 6ct./kWh.Outre les coûts générés par les onduleurs,ce montant doit permettre de couvrir lesfrais d’assurance (p.ex. augmentation del’assurance bâtiment obligatoire et pertede revenu) ainsi que les plus petites répa-rations. Le temps de travail nécessairepour la surveillance et l’entretien des ins-tallations est quasi nul, de sorte qu’aucunfrais de salaire n’est pris en compte.

Crédits d’investissement Selonleur canton d’origine, les exploitationsagricoles qui installent des panneauxphotovoltaïques peuvent bénéficier de crédits d’investissement de la partdes caisses de crédit agricole (max.Fr. 200000). La rétribution à prix coû-tant du courant injecté (RPC) ou une au-tre rétribution du courant au prix coû-tant constitue toutefois un préalable àl’octroi de tout crédit d’investissement.Dans le cadre d’un prêt hypothécaired’une durée de 15 ans et de 4% d’inté-rêt, le soutien via le crédit d’investisse-ment équivaut, par tranche de Fr 10000de crédit octroyé, à un montant total deFr. 3500.– ou de Fr. 233.– par année.

Rétribution D’une manière géné-rale, les exploitants d’une installationphotovoltaïque sont libres de vendre lecourant qu’ils produisent à l’acheteur deleur choix. Depuis le 01.01.2009, c’esttoutefois la révision de la Loi sur l’éner-gie (LEne) avec la rétribution à prix coû-tant du courant injecté (RPC) qui s’ap-plique. La personne désirant bénéficierde la RPC doit annoncer son installationphotovoltaïque auprès de Swissgrid etattendre, avant de commencer les tra-

vaux, de bénéficier d’une décision posi-tive ou s’inscrire sur une liste d’attente.

La RPC est financée par le biais d’unetaxe sur le prix de l’électricité prélevéeauprès du consommateur final. Ce supplément se monte actuellement à0.6ct./kWh et sera porté à 0.9ct/kWhdès 2013. Les moyens à disposition sontdonc restreints et le nombre d’installa-tions susceptibles de bénéficier d’unsoutient est limité. Actuellement tous lesmoyens disponibles sont épuisés, si bienque toutes les nouvelles demandes derétribution à prix coûtant sont placéessur une liste d’attente. Au total, 13800installations photovoltaïques totalisantune puissance de 475 MW sont placéessur cette liste d’attente. En 2011, leConseil national et le Conseil d’Etat ontaccepté une motion exigeant l’abroga-tion du plafonnement financier en ce quiconcerne la rétribution à prix coûtant etl’ont transmise au Conseil fédéral. Cedernier a donc reçu pour mandat de ré-viser la législation. Cette révision ne de-vrait toutefois pas intervenir avant 2013au plus tôt. Bien que les moyens finan-ciers à disposition de la RPC soient enprincipe épuisés, un contingent de nou-velles installations photovoltaïques a étélibéré en avril 2012. Ce faisant, tous lesprojets déposés jusqu’au 31 juillet 2009ont obtenu leur feu vert. Ce sont ainsienv. 2400 installations photovoltaïquesde la liste d’attente, totalisant près de 50MW, qui bénéficient d’un soutien.Les fonds proviennent de projets enénergies renouvelables acceptés maisnon réalisés (dans les temps), surtoutdans le domaine de la biomasse, de l’éo-lien ou de l’hydraulique.

La RPC est calculée en fonction d’unprix de référence qui dépend lui-même

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Au total, en 2011, lecourant produit par lesinstallations photo -voltaïques équivalait à 0.15 % de la consom-mation brute d’électri-cité en Suisse.

Auteur VictorAnspach, économiste,Agroscope Reckenholz-TänikonART, Economie ettechnique agraires,Tänikon, 8356 Ettenhausen

GESTION

Tableau: Taux de rétribution selon RPC (nouveaux pro- jets acceptés dès les 01.03.2012, TVA 8 % incluse)

Classe de production Installations photo- Installations photo-voltaïques ajoutées voltaïques intégrées(ct./kWh) (ct./kWh)

≤ 10 kW 39.9 48.8≤ 30 kW 36.8 43.9≤ 100 kW 34.9 39.1≤ 1000 kW 31.7 34.9> 1000 kW 30.7 33.4

Source: Office fédéral de l’énergie 2012

puissance électrique installée (kW)Coût

s d’a

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Fr./

kW)

Graphique: Coûts d’acquisition maximaux d’une installation photovoltaïque sur un toit agricole (production électrique et attente de rendement différents)

production et rendement:

REVUE UFA · 7-8 2012 19

de l’année de construction, du type etde la taille de l’installation et fait régu-lièrement l’objet d’une révision. A cetteoccasion, les prix de référence ne cor-respondent pas nécessairement aux prixdu marché actuels. Pour les installationsphotovoltaïques montées en toiture, leprix de référence 2012 (coûts d’investis-sement) oscille, selon la classe de puis-sance, entre CHF 4537 et 3504 par kW(OFEN 2011). En 2012, le montant dela rétribution a été réduit à deux re-prises, au 1er janvier et au 1er mars. Depuis mars 2012, la rétribution pourl’électricité émanant d’installationsphoto voltaïques oscille entre 30.7 et48.8ct/kWh. La rétribution sera à nou-veau probablement revue à la baisse au1er octobre 2012. Les taux de rétribu-tion diminueront de 8 à 24 % suivant lapuissance de l’installation et se monte-ront à entre 23.5 et 42.8 ct/kWh. Une

nouvelle baisse interviendra en janvier2013, faisant passer la rétribution dansune fourchette de 23.5 à 39.4 Rp./kWh.

Coûts d’acquisition Les coûtsd’acquisition spécifiques maximaux pourune installation photovoltaïque clé enmain peuvent être calculés en fonction dela rentabilité attendue. A cette occasion,on se base sur des rendements de 5, 8 et10% du capital total investi. Ces calculsreposent sur une production d’électricitéde 950kWh/kW et de 1050kWh/kW. Le courant produit est rémunéré selon la RPC pour les installations photovol-taïques. En ce qui concerne les coûts, ontient compte des coûts d’exploitation.

Les estimations (graphique 1) démon-trent que dans le cas d’un rendement de5% seulement sur le capital, il est mal-gré tout possible de consentir à des prixd’acquisition élevés. Selon la quantité

d’électricité produite, les petites instal-lations peuvent coûter entre Fr. 3900 etFr. 4300/kW, TVA incluse. A partir d’unepuissance de 30kW, les taux de rétribu-tion spécifiques baissent progressive-ment, si bien que les coûts d’acquisitiondiminuent d’autant pour des rende-ments attendus identiques. Lorsque lesautres facteurs restent identiques, uneinstallation de 100kW doit coûter entreFr. 300.– et Fr. 470.–/kW de moinsqu’une petite installation pour que la ren-tabilité reste au même niveau. Dans le ca-dre d’un rendement correct sur le capitalde 10%, les coûts d’acquisition maxi-maux pour une installation de 100kW os-cillent entre Fr. 2600.– et Fr.3500.–/kW(plus faible production d’électricité) etentre Fr. 2900.– et Fr. 3800.–/kW (pro-duction électrique élevée).

Conclusion En raison du plafonne-ment des RPC, les perspectives sont plu-tôt incertaines pour les installationsphotovoltaïques. Les personnes intéres-sées par la construction d’une installa-tion photovoltaïque devraient systéma-tiquement prendre contact avec unspécialiste et annoncer dès que possiblel’installation prévue à la RPC. �

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StefanHagenbuch

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20 7-8 2012 · REVUE UFA

S’agissant des volumes de lait et de crème transformés, ces chiffresconcernent pour l’essentiel quatreentreprises, qui dominent le marché

en traitant près de 90% du lait de cen-trale. Comme la forte pression sur l’offrepersiste, cet aspect est crucial pour

les producteurs de lait. S’agissant de la création de valeur, on constate degrandes différences dans la manièredont chaque entreprise envisage le pro-cessus de transformation.

La répartition du chiffre d’af-faires illustrée ci-contre englobe éga-lement le marché du fromage (surtoutles variétés des fromageries). Elle révèlepar conséquent un degré de concentra-tion nettement plus élevé que pour levolume de lait transformé (graph. 1). Lesdeux entreprises principales représen-tent à elles seules trois quarts du chiffred’affaires total. Cela correspond au de-gré de concentration du commerce dedétail suisse, où comme on le sait deuxgrandes entreprises se partagent 80%du «chiffre d’affaires laitier».

Cash-flow En ce qui concerne lecash-flow en pourcentage du chiffred’affaires, on observe toujours des différences considérables entre lesmoyennes pluriannuelles (graph. 2).Bien que les trois entreprises évoluentdans des contextes différents tant au ni-veau comptable (Emmi et Hochdorfsont cotées en bourse, Cremo ne l’estpas) qu’à celui des priorités entrepre-neuriales, les indicateurs de gestiondonnent des informations claires sur lasanté de l’entreprise.

Ebit L’évolution de l’EBIT (bénéficeavant intérêts et impôts) par rapport auchiffre d’affaires montre des différencesimportantes entre Emmi, Cremo etHochdorf; cela vaut pour les chiffres ab-solus comme pour les tendances. Pourles valeurs de référence internationales,Rabobank International (Sommet FIL

2011) définit plusieurs catégories selonle type de produits et la forme d’orga-nisation. Dans le secteur des centraleslaitières, Rabobank se base sur lesmarges EBIT suivantes: • Fabricants de produits laitiers frais:

12– 14%• Fabricants de fromage: 5– 7.5%• Sociétés multi-produits: 2– 4%• Fabricants de lait frais: 5– 8%Rabobank classe Emmi dans la catégoriedes «fabricants de produits laitiers frais».Quant à Cremo, elle serait à placerparmi les sociétés multi-produits (multi-product co-ops). De manière générale,il ressort de ces chiffres:• qu’une marge EBIT de 2% est un re-

père minimal pour la pérennité d’uneentreprise industrielle de transforma-tion du lait.

• que le faible flottement libre du titreEmmi devrait avoir un effet modéra-teur sur la marge EBIT. Si le flotte-ment libre était total, les attentes envers la marge EBIT seraient plusgrandes.

LES RÉSULTATS 2011 des principales entreprises suisses de transformation du lait permettent de revenir sur les divers événements qui ont marqué l’économie laitière, au point d’intersection entre production laitière, écoulement et marchés financiers.

Analyse de la rentabilité des transformateurs de lait

Année

Année

Emmi SA Cremo SA Hochdorf-Holding SA

Emmi SA Cremo SA Hochdorf-Holding SA

Graph. 3: Rentabilité du chiffre d’aff.: Ebit/Chiffre d’aff.

Graph. 1: Chiffres d’affaires des transformateurs

LatiLRGBaer SA Cremo SA

Emmi SAElsa /Mifroma

Vallait SA

Hochdorf-Holding SAZüger Frischkäse SA

Mio

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FGESTION

Graph. 2: Fitness: Cashflow/chiffre d’affaires

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EBITDA S’agissant de l’EBITDA (béné-fice avant intérêts, impôts et amortisse-ments) rapporté au chiffre d’affaires, onretrouve les mêmes variations entre lesentreprises, mais à un autre niveau. Ladifférence d’avec l’EBIT (entre 3,1 et 3,5points de pourcentage) correspond auxamortissements (graph. 4).

Investissements L’évolution desinvestissements et des amortissementsreflète la stratégie de croissance conti-nue d’Emmi. Cremo consolide actuelle-ment des investissements passés (2005à 2008) tandis que Hochdorf a procédéà d’importants désinvestissements en2011. On obtient donc trois «images»différentes reflétant des évolutions dis-tinctes (graph. 5).

Fonds propres Dans les bilans pu-bliés, la part des fonds propres est ac-

tuellement partout supérieure à 45%. Àl’exception de Hochdorf, la tendance està la hausse (graph. 6). À ce propos, lesemprunts convertibles sont attribués au capital étranger. Chez Cremo, une obligation remboursable en actions(conversion obligatoire à 150CHF, soitun agio de 5) d’une valeur nominale de17 millions de CHF (3,5%) est due pour2018. Cette obligation pouvant êtreconsidérée comme capitaux propres,elle accroît un peu la part du capital propre. Chez Hochdorf, une obligationconvertible d’une valeur nominale de50 millions de CHF (3,0%) est due pour2016 (droit de conversion à 124 CHF,soit un agio de 11,24).

L’intensité capitalistique cor-respond à la somme du bilan divisée parle chiffre d’affaires. Celle des trois entre-prises considérées évolue actuellemententre 50 et 80ct. par franc de chiffred’affaires. Les fluctuations à court termechez Emmi et Cremo sont en grandepartie dues aux variations des stocks debeurre et du chiffre d’affaires, ainsi qu’à

Emmi SA Cremo SA Hochdorf-Holding SA

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Emmi SA Cremo SA Hochdorf-Holding SA

Emmi SA Cremo SA Hochdorf-Holding SA

Emmi SA Cremo SA Hochdorf-Holding SA

Emmi SA Cremo SA Hochdorf-Holding SA

Dans l’ensemble, il est plutôtmanifeste que les entreprisesconsidérées ont des bases financières très différentes.

Emmi SA Cremo SA Hochdorf-Holding SA

Graph. 8: Valeur: Cap. propre/action, valeur boursière

Graph. 9: Marge bénéficiaire: Bénéfice net/CA

Graph. 7: Intensité du capital: Somme du bilan/CA

Graph. 6: Capital propre: Pourcentage du bilan

Graph. 4: Marge: Ebitda/Chiffre d’affaires

Graph. 5: Croissance: Investissements/amortissements

GESTION

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Frontladerkonsole AlöUS, für Same, neu, Fr.300; Jauchefass Agrar,4000 l, neu bereift,neue Vakuumpumpe,hydr. Schieber/Bremse,guter Zustand Fr. 4500� 052 376 13 50

Ladewagen PöttingerTrend, 24 Kubik, guterZustand , Fr. 2000;Hydraulikaggregat, mitHonda Motor; Pel-Jop,1.5 t; Hoflader Dor, mitBalettgabel, Schaufel;Huki 100, 1000 kgNutzlast, Anhänger fürMotormäher oderBagger� 079 457 69 77

Traktor John Deere3400 X, Jg. 95, 4200 h,85 PS, mit Frontlader,ab MFK, Fr. 25'000,exkl. MWST� 079 407 93 54

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22 7-8 2012 · REVUE UFA

une hausse notable des actifs incorpo-rels chez Emmi (acquisitions). Emmi ta-ble dans ses plans de croissance sur unbesoin de capital de 0,8CHF par francde chiffre d’affaires. Enfin, chez Hoch-dorf, l’évolution actuelle du chiffre d’af-faires (2011) ne résiste pas à la haussede la somme du bilan (graph. 7).

Les capitaux propres par actionse sont encore légèrement accrus en2011 chez Emmi et Cremo tandis queHochdorf a pu stabiliser l’évolution deson capital propre. La valeur boursièredes actions (espérance du marché du 1er

juin 2012) correspond chez Emmi à la

valeur comptable des capitaux proprespar action. Par contre, l’action Hochdorfs’échange en ce moment à la moitié desa valeur comptable. Il en va de mêmede la solvabilité de l’entreprise évaluéesur la base d’une évaluation du prix de marché des obligations dues parcelle-ci. Les obligations convertibles de Hochdorf 2011 à 2016 (coupon: 3%)s’échangent actuellement à bien 103%et le cours des obligations d’Emmi 2011à 2017 (coupon: 2,125%) est d’environ105% (graph. 8).

Bénéfice Pour 2011, si l’on consi-dère le rapport entre bénéfice net etchiffre d’affaires, Hochdorf présente laplus haute marge des trois entreprises.Le cours des actions montre toutefoisque cette évolution n’est pas considéréecomme durable. En effet, le bénéfice netprovient de gains sur cession extraordi-naires (uniques). Cremo estime que lerecul du bénéfice en 2011 est lié auxcoûts de liquidation des stocks debeurre en 2009/10, qui se sont montésà env. 6 millions de CHF ainsi qu’à un

prix du lait supérieur à la moyenne(+2,5ct./kg, soit au total +10,85 mil-lions de CHF). Quant à Emmi, elle pré-sente en 2011 une marge brute d’ex-ploitation de 3%. (graph. 9).

Dividendes Le versement de divi-dendes revient, pour Emmi et Hochdorf,à verser des «intérêts» de près de 2% surla valeur du capital propre (graph. 10).Ce taux est resté constant ces dernièresannées. Grâce à sa structure actionna-riale, Cremo peut renoncer au verse-ment de dividendes ordinaires, ce quireprésente environ 0,6ct./kg de lait. �

22 7-8 2012 · REVUE UFA

Emmi SA Cremo SA Hochdorf-Holding SA

GESTION

Auteur Stefan Hagenbuch estresponsable international des questionsde marché à la Fédération des pro-ducteurs suisses de lait (PSL), Weststras-se 10, 3000 Berne 6, www.swissmilk.ch

Graph. 10: Dividende/Valeur action de capital propre

Année

DF_MA7_Hagenbuch_07|812 ok_2012 17.07.12 17:11 Seite 22

Page 23: Revue UFA 7-8/2012

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REVUE UFA · 7-8 2012 23

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DF_Kleinmarkt_07|812 ok_2012 17.07.12 17:14 Seite 23

Page 24: Revue UFA 7-8/2012

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Inserate_UR_07812_F_2012 17.07.12 18:57 Seite 24

Page 25: Revue UFA 7-8/2012

semence ou l’incorporation du lisier. Renouvelée, la vaste gammecomprend des outils portés ou tractés avec des largeurs de 3m à7,5m, avec possibilités de couplagejusqu’à 9m, voire 12m. Il est ainsipossible d’adapter le déchaumeur à disques à tous les sites et à leursconditions spécifiques.

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Nouvelles actualitéswww.ufarevue.ch

Le fabricant indien de pneus BKTfête cette année ses 25 ans d’exis-tence. L’actuel spécialiste des pneuspour l’agriculture et l’industrie acommencé modestement, en 1987,avec la production de pneus pourles véhicules indiens typiques à deux et à trois roues. Depuis, il est devenu un fournisseur mondial detous les types de pneus «off road».Cette croissance doit se poursuivre,puisque BKT prévoit de plus quedoubler en 2014 son chiffre d’af-faires, qui s’est élevé à 611 millionsde dollars en 2011, et de conquérirenviron 10% du marché mondial.

Divers facteurs doivent permettrecette croissance. BKT prévoit en ef-fet de renforcer sa collaborationavec des partenaires existants, d’entrouver de nouveaux et d’augmen-

ter les capacités de production deses usines existantes, toutes situéesen Inde. Par ailleurs, la firme inau-gurera vers la mi-2012 un nouveau site de production dans l’ouest del’Inde, avec des secteurs de re-cherche et de développement desplus modernes et des pistes d’essai.BKT souhaite également développersa position sur le marché grâce à denouveaux produits innovants. Le fa-bricant indien est en outre en dis-cussion avec des fabricants de trac-teurs renommés pour améliorer sonaccès dans ce segment important entant que premier équipementier.

BKT: nouveaux objectifs en vue

Première suisse pour le «Farmall U» de CaseLors du « Swiss Demo Tour » du cen-tre Case-Steyr, à l’occasion duqueldes tracteurs ont été présentés enthéorie et en pratique sur une ving-taine de sites au mois de juin der-nier, la série «Farmall U» de Case IHa vécu son baptême du feu enSuisse. On sait que la dénomination«Farmall» est profondément enraci-née dans l’histoire de la marque,puisque chez Case IH,elle est synonyme detracteurs puissants etmanœuvrables depuis1923.

Case a désormaisrem placé ses tracteurs«JXU» par trois modèlesentièrement nouveaux

utilisables pour tous les travaux et l’entretien: «Farmall 95 U EP» (99 ch.), «Farmall 105 U EP» 107ch.) et «Farmall 115 U P» (114 ch.)Les moteurs Fiat Power Train de 3,4 lrépondent aux prescriptions en ma-tière de gaz d’échappement de laclasse 3b grâce à la combinaison dela recirculation externe des gazd’échappement, d’un catalyseur et

d’un filtre à particules. La transmis-sion est assurée par un 24 x 24 avecdeux vitesses et inverseur hydrau-lique Powershuttle (standard), ouun 12 x 12 avec Powershuttle, ouencore un 20 x 20 (rampante), avecPowershuttle également.

La cabine est spacieuse et silen-cieuse. Elle est équipée d’un siègepassager suffisamment grand et of-

fre un environnement detravail confortable grâce àson volant réglable. Lesgrandes portières et leursmarchepieds abaissés fa-cilitent l’accès à la cabine,dont le toit vitré en sérieaméliore la vision péri-phérique.

REVUE UFA · 7-8 2012 25

Rencontre DeutzLe 2 septembre 2012, une nouvellerencontre des amis des tracteursDeutz aura lieu sur le Reutmatthof,à Fahrwangen (AG). Grâce à leur fia-bilité et à leur longévité, de nom-breux vieux tracteurs sont encoreutilisés quotidiennement, ce qui estla base d’une rencontre Deutz. Caroutre les derniers modèles, les par-ticipants veulent avant tout voir lesvieux «millésimes». À Fahrwangen,ils seront comblés puisqu’ils pour-ront admirer, entre autres, un trac-teur à chenilles de 1932 et un trac-teur modèle «11» de 1942. Tous lesparticipants qui viendront avec untracteur Deutz seront récompenséspar un dîner sponsorisé par StrebelTraktoren AG, à Buttwil. Chaquetracteur sera en outre exposé avecune fiche technique précisant sapuissance, le nombre de ses cylin-dres, d’autres détails ainsi que sonannée de construction. De quoi sa-tisfaire les plus exigeants.

Exel reprend AgrifacLe groupe français Exel a repris Agrifac, le spécialiste hollandais despompes à traiter automotrices etdes récolteuses de betteraves, dontle siège est à Steenwijk (NL). EnSuisse, la marque Agrifac est impor-tée et distribuée par Serco Land-technik SA. En prenant le contrôlede la société, Exel devient un leaderdans le secteur de la protection desplantes et renforce sa présence surles marchés d’Europe de l’Est et desanciennes républiques soviétiquesmembres de la CEI (Communautédes États indépendants). Ces der-nières années, le groupe Exel a prisle contrôle d’une série d’entreprises,au rang desquelles on trouve no-tamment Berthoud, Hardi-Evrard,Herriau, Tecnoma, Moreau et leconstructeur suisse Fischer.

Nouveau déchaumeur à disques compact Performances élevées, économiesde carburant et faible usure: telssont les principaux atouts des déchaumeurs à disque compactes «Catros». Ils conviennent idéale-ment pour travaux de déchaumage rapides sur terrain plat avec enfouis-sement intensif des déchets végé-taux.

Autres possibilités: l’incorpora-tion des pailles et des chaumes demaïs, la suppression de prairies oude jachères, la préparation de lits de

DF_LT0_Kurznews_07|812 ok_2011 17.07.12 18:58 Seite 25

Page 26: Revue UFA 7-8/2012

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

Tableau: Aperçu des modèles Claas «Arion 500/600»Modèle 530 540 550 620 630 640 650Moteur 4.5 l de cylindrée, 4 cylindres 6.8 l de cylindrée, 6 cylindresPuissance nominale* 140 150 158 150 159 169 175Puissance maximale* 145 155 153 158 185 177 184

* en CV selon ECE R 120

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

La norme d’échappement 3b, à la-quelle Claas satisfait désormaisgrâce à un filtre à particule, a été le déclencheur du lancement de la

nouvelle série «Arion 500/600». Des moteurs John Deere développant

de 140 à 175CV (selon ECE R120) sontplacés derrière les radiateurs de grandedimension. Les 3 modèles de la série«500» sont équipés de moteurs 4 cylin-dres d’une cylindrée de 4.5, alors queles «600» disposent de moteur 6 cylin-dres de 6.8 l de cylindrée. Tous les mo-dèles disposent de technologie 4 sou-papes, de l’injection Commonrail, d’unturbo à géométrie variable ainsi qued’un intercooler.

Les radiateurs de refroidissement,montés sur vérins à gaz sont faciles ànettoyer. Le ventilateur est commandéélectroniquement, ce qui ne réduit passeulement le bruit, mais aussi les be-soins en puissance du système de refroi-dissement et donc la consommation encarburant.

Nouvelle cabine Les nouveauxtracteurs «Arion» sont basés sur un nou-veau concept de cadre vissé adaptable,

par exemple pour le montage du rele-vage frontal ou d’un chargeur frontal.Comme sur l’«Axion 900», les nouveauxmodèles «Arion» sont équipés d’une ca-bine à 5 montants, suspendue en quatrepoints et décalée vers l’avant. Grâce aupare-brise incurvé, les deux montants Bsont positionnés de manière à être endehors du champ de vision du chauffeur.

Nouveau concept de commandeDans la cabine aussi, on retrouve les élé-ments de l’«Axion 900». En plus de lacolonne de direction réglable, c’est leconcept de commande basé sur le leviermultifonction «C-Motion» qui équipeles versions «Cebis» qui se remarqued’emblée. Cette finition dispose d’unterminal doté d’un grand écran et desdistributeurs à commandes électriques,alors que les versions «Cis» sont équi-pées d’un ordinateur de bord plus sim-ple et de distributeurs à commande mé-caniques.

Transmission célèbre La transmis-sion «Hexashift» des nouveaux «Arion»dispose de quatre gammes et six vi-tesses sous charge ne nécessitant pas dedébrayage. Le passage entièrement au-tomatique des vitesses apporte, dupoint de vue de l’utilisation, des sensa-tions très proches d’une transmissionvariable en continu. Celle-ci devrait êtredisponible dès l’année prochaine.

Parmi les fonctions automatiques dela transmission «Hexashift», on retrouvel’inverseur électrohydraulique, «Speeds-hift» (pour un passage rapide des rap-ports sous charge et des gammes) ainsique «Speedmatching» qui adapte auto-matiquement les vitesses lors du chan-gement de gamme.

Composants hydrauliques per-formants La partie arrière, avec lescommandes extérieures sur les deuxgarde-boue, une hydraulique Load-Sen-sing de 110l/min, la disposition claire etbien visible des prises des 4 distribu-teurs hydrauliques, la prise de force àembout interchangeable et un relevagecapable, selon les modèles, de leverjusqu’à 8 tonnes, est bien agencée.

La nouvelle série Claas «Arion500/600», qui entrera en productiondans le courant du mois de juillet decette année, se compose de tracteurspolyvalents. Ces tracteurs sont un peuplus longs que leurs prédécesseurs maisleur empattement reste identique, sibien qu’il s’agit de véhicules réellementcompacts dont la répartition du poids sefait pour moitié sur chaque essieu. �

La cabine de lanouvelle série «Arion 500/600» offreplus de place et une meilleure visibilité.

CLAAS «ARION500/600» La série des tracteurs «Arion 600», avec plus de 10 000 unités vendues, est la plus populaire de Claas. La série actuelle «500/600» est remplacée par une nouvelle génération de sept modèles conservant la même dénomination.

High-Tech pour tous

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TECHNIQUE AGRICOLERAPPORT DE CONDUITE

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Suite àla page 36

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ufarevue.ch

Aperçu d’un vérin de la suspension HCS. Cette dernièreaffiche une course de 10 cm.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Paul Nicca pense utiliser son nouveau«Muli» environ 250 heures par année, en priorité avec l'autochargeuse, lesépandeurs à purin et à fumier, et un peuégalement avec un pont basculant.

Afin d'améliorer la stabilité du véhiculedans les pentes, le «Muli T8 S» desNicca travaille toujours avec les roues

jumelées sur l'essieu arrière. Il apprécieparticulièrement le moteur 100CV et bien sûr le couple incomparable de340Nm.

Même en cherchant bien, Paul Nicca n'aencore trouvé aucun point faible. Il espèreque son «Muli T8 S» lui restera fidèle pour 15 à 20 ans.

Paul Nicca et son épouse Romana ex ploi -tent un domaine Bio avec vaches allai -tantes à Donat (GR) et pratiquent la ventedirecte. Depuis cette année, les Niccautilisent le nouveau «Muli T8 S». Ce trans -porter remplace l'ancien modèle «Muli660». «Etant parfaitement satisfait de lamarque et du service de mon agent local,je n'ai pas demandé d’offre à la concur-rence. Mais afin de pouvoir utiliser certainsaccessoires de l'ancien transporter sur lenouveau, j'ai longuement discuté avec lesspécialistes sur le meilleur choix du mo -dèle», nous dit Paul Nicca. C'est dans cebut qu'il a visité l'exposition de l'automnedernier chez Agromont, où il a eu la possi -

bilité d'essayer le prototype du Transporterde la série «S». «Cette course d'essai m’aincité à opter pour le ‹Muli T8 S› ». Et endéfinitive, c'est certainement la suspensionHCS qui a convaincu le couple Nicca. Enconsidérant les fréquents déplacementsentre les parcelles situées en altitude surdes chemins pentus, la référence dudispositif de freinage «Retarder» a joué unrôle important dans ce choix. «Aujourd'hui,je n'utilise que rarement le frein à pied, cequi me fatigue beaucoup moins», argu -mente Paul Nicca. Le siège avec suspensionpneumatique ainsi que la cabine spacieusedotée d’un toit ouvrant contribuentégalement au bien-être du conducteur.

Echos de la pratique avec le Transporter Reform «Muli T8 S»

Romana etPaul Nicca

Cette nouvelle gamme «S» vient àpoint pour compléter l'assortimentdes modèles Reform «Muli». Alorsque les modèles «Muli T8 S» et

«T9 S» remplaceront les «T8» et «T9», lesmodèles «T5», «T6» et «T7» demeurentdisponibles sans changements. Un nou-veau «Muli T7 S» vient compléter cettegamme.

Moteur En règle générale, la série«S» dispose d'une transmission et d'unchâssis renforcés. Ce renforcement a éténécessité par l'adoption du nouveaumoteur Diesel VM 4 cylindres refroidi àl'eau. Ce moteur Turbo avec injectionCommonrail développe une puissancede 101 CV à 2600t/min (selon 97/68EG) et décline un couple maximum de340Nm.

Transmission Le «Muli T8 S» estéquipé d'une boîte à vitesses avec

groupes synchronisés et inverseur. Leshuit vitesses avant peuvent, grâce audispositif Splitting, être présélection-nées par simple pression sur un bouton,et sont ensuite activées par la pédaled'embrayage, pour obtenir un étage-ment parfait de 16 vitesses (dont huitdans le segment important des travauxallant de 4 à 12km/h). Une varianteavec groupe de vitesses rampantes dont24 vitesses avant (et huit marches ar-rière comme pour l'autre version) est à

disposition. Par rapport aux anciens modèles, la transmission dispose de pignons plus larges, des nouveaux cous-sinets et d’une lubrification par circula-tion forcée. La somme de ces améliora-tions fait que l'écartement de la voie estprolongé de 28mm.

Une prise de force à enclenchementsous charge est montée de série sur l'es-sieu arrière (540 t/min) alors que la prisede force sur l'essieu avant est disponibleen option (540 t/min ou 1000 t/min). Lapédale des gaz électronique est pourvued'un mode «power take-off». Il s'agit enfait d'une présélection du régime mo-teur pour la transmission sur la prise deforce. Une commande à bascule permetd'ajuster le régime de manière précisevers le haut ou vers le bas.

Conception de la suspension«HCS» – ou «high comfort suspension»– est significatif pour la conception de

TRANSPORTER REFORM «MULI T8 S» Reform a lancé cette année la palette desnouveaux Transporters «S» qui viennent s'ajouter dans le segment des «Muli». En plusdes nouveaux moteurs plus puissants et d'une garde au sol plus élevée, ils disposent denombreuses améliorations importantes avec, en option, des freins «Retarder» pour une plus grande efficacité.

Une tornade de nouveautés

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

Le frein «Retarder» peut être actionnéprogressivement via un levier situéprès du volant.

Le frein «Retarder» est situé surl’arbre latéral du tube central.

Le système de freinage s’avèreintéressant lors de longues descenteset dans les zones escarpées.

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

suspension Reform. Ce système hydro-pneumatique à commande électroniquepermet le maintien du véhicule à un niveau défini, indépendamment de lacharge du véhicule. Ce système estmonté sur l'essieu avant ou disponibleau choix sur les deux essieux. Un ver-rouillage de suspension est livrable enoption, que l'on utilise indépendam-ment soit pour le blocage ou l'abaisse-ment de l'un ou l'autre des essieux. Decette manière, on peut en permanenceadapter le centre de gravité aux carac-téristiques du terrain et augmenter lasécurité.

On peut également régler la suspen-sion en position supérieure pour obtenirune plus grande garde au sol – ce quipermet le ramassage de gros andains.

Direction Jusqu'à la vitesse de20km/h le «Muli T8 S» peut être équipésur demande de la direction intégrale,permettant le choix de la direction surles roues avant, les quatre roues ou lamarche en crabe. Avec la directionsur les quatre roues, l'angle

de braquage fait que les roues avant etarrière suivent exactement la mêmevoie. On peut également obtenir, en op-tion, un volant de direction réglable enhauteur et en inclinaison ainsi qu'unnouveau système de siège avec ceinturede sécurité à trois points pour la cabineà suspension.

Nouveau système de freins Lestransporters actuels sont plus perfor-mants et déplacent de plus lourdescharges sur de plus longues distances etdes déclivités encore plus fortes. Dansles conditions extrêmes, les dispositifsde freinage par tambours ou disquesconventionnels atteignent dangereuse-ment leurs limites d'efficacité et ris-quent de provoquer des conséquencesdésastreuses.

Pour solutionner ce problème, Re-form a choisi un système à deux piliers.D'une part par une nouvelle conceptionde freins à disques de grand diamètre etventilation interne pour éliminer immé-diatement la chaleur.

D'autre part, la possibilité, en option,d'un frein dit «Retarder» posé commefrein annexe sur l'arbre latéral vers letube central. Sa commande électroma-gnétique offre l'avantage de fonctionnersans usure et d'assurer le 90% du pro-cessus de freinage. Le frein de servicen'est pas sollicité mais il reste disponibleavec sa totale efficacité en cas d'ur-gence. L'utilisation du frein «Retarder»est très simple du fait que son levier decommande est positionné tout près duvolant de direction. �

DescriptifTransporter Reform«Muli T8 S»Moteur: VM, 4 cylin -dres, 2.97 litres, 101CV(75kW) avec injectiondirecte Commonrail etTurbo. Capacité duréservoir 82 litres.Transmission: Groupessynchronisés avecinverseur, présélectionSplitting par commandeà bascule. 16 vitessesavant et 8 marches ar - rière, groupe de ram -pan tes (24x8) en option. Hydraulique: 42l/min,210 bar, maximum 5distributeurs auxiliaires Essieux: Transmissionpermanente sur lesquatre roues avecdifférentiel longitudinalet blocage mécanique.Roues: 15.0/55-17(Standard).Direction: Hydrosta -tique avec vérinssynchronisés.Dimensions: Hauteur:2220mm (cabine).Largeur: 2075mm(roues standard)Empattement: 2753 ou3128mm. Poids à vide:dès 2650kg. Poids totaladmis: 7500kg.(Données du constructeur)

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Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

A intervalles irréguliersla Revue UFA publiesous le titre «Testpratique» des rapportssur les machinesagricoles. Les partenai-res interviewés,respectivement lespropriétaires de cesmachines sont choisisen collaboration avecles fabricants ou lesimportateurs.

www.agromont.ch

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Lukas Christen

La quantité de semence est réglée parune roue doseuse qui déterminel’ouverture des cellules (petit photo).

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

parcelles. Les expériences faites parl’entrepreneur – ainsi que celles desclients — sont jusqu’ici positives.«Comme le poids total du semoir reposesur le rouleau packer de la herse, le litde semence est parfaitement rappuyé».La machine s’en sort aussi très bien avecles semis de colza, explique Christen.La combinaison est peut-être un peu

lourde et le centre de gravité est assezéloigné, mais elle est robuste et, avec les pneumatiques qui équipent letracteur, ne pose aucun problème dansles parcelles. Pour permettre l’utilisationdes roulettes de rappui aussi enconditions collantes, Christen étudie unepossibilité d’équiper la machine deracleurs.

L’entreprise agricole Christen à Entet-schwil (SG) utilise une combinaison de semis du type «Integra GII» depuis plus d’une année. Il s’agit là de la version précédente de l’«Integra 3003»,les principales différences se situent auniveau des séparations de la trémie et de l’ajustement double des rouesdoseuses.«Pour nous, un semoir doit être simple et polyvalent» annoncent Werner et Lukas Christen. Ceci aussi en raison desdifférents chauffeurs qui travaillent avec lamachine. La trémie est remplie manuelle-ment avec des sacs, un semoir pneumati-que, bien que plus simple à régler n’en -trait pas en ligne de compte en raison del’importante hauteur de la trémie.

L’équipement des doubles disques étaitune obligation pour les Christen. «Enraison du travail simplifié du sol, les ré -sidus de récolte sont plus importants et le risque de bourrage plus élevé». Lesdoubles disques éliminent ce problème,«qui survient parfois si la herse derecouvrement est réglée de manière tropagressive». La combinaison de semis est utilisée pourla mise en place de 150 à 200ha deprairies, céréales et colza. Le tracteur (130 CV) est équipé d’un rouleau packerfrontal («qui assure une préparation par -faite pour la herse rotative») et de pneu -matiques 800. Cet équipement, associéaux roulettes de rappui, permet de roulerà des vitesses de 8 à 9 km/h sur les

La combinaison de semis Kuhn «Combiliner Integra» dans la pratique

Alors que les semoirs pneumatiquesdonnent le ton dans les grandes lar-geurs de travail, les semoirs méca-niques dominent toujours dans le

secteur des 3m. Ces dernières années,les constructeurs ont continuellementrevu ce segment. Kuhn, qui introduit surle marché le modèle «Integra 3» quiremplace l’«Integra GII» suit aussi cettetendance.

Le dosage fait partie des plus im-portantes caractéristiques d’un semoir.La roue à cannelure volumétrique héli-coïdale qui équipe l’«Intergra 3003» re-prend le principe de distribution de No-det. Kuhn a repris ce constructeur dansle milieu des années 90 et continué ledéveloppement de sa technique selon leprincipe de «garder le bon et améliorer

les faiblesses». Le dosage s’effectuegrâce à une roue cannelée conique dont l’ouverture est réglée par une vismicrométrique. Selon les données duconstructeur, ce système permet des do-sages allant de 1.5 à 450kg de semencespar hectare. Le temps d’adaptation pourles petites graines est réduit à une minute.

Avant d’effectuer les réglages, on po-sitionne les augets de réception sous lesroues hélicoïdales. Un tableau donne lesréglages de base des roues hélicoïdaleset de la boîte à 6 vitesses pour les do-sages voulus de certaines semences. En-suite, la manivelle est enfoncée contreune roue dentée et tournée.

Organes d’enterrage L’«Integra3003» peut être équipé de socs ou de

doubles disques, toujours disposés al-ternativement sur la longueur. Les dou-bles disques démontrent un risque debourrage réduit lorsque le travail du sol

KUHN «INTEGRA 3003» Le semoir mécanique porté Kuhn «Integra 3003» se distingue principalement des autres semoirs par son système de dosage de la semence par roues cannelées. Équipée de doubles disques, cette machine démontre des avantages particuliers en présence de résidus de récolte.

Simple, polyvalent et exact

30 7-8 2012 · REVUE UFA

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

Avec les socs à double disque, la combinaison de semis

«Combiliner Integra» est enmesure de travailler des

lits de semence comportantbeaucoup de résidus végétaux.

La position des roulettes de rappuipeut être modifiée via un supportmuni de trous.

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

est simplifié et que d’importantes quan-tités de matière organique sont pré-sentes sur le lit de semence. Les rou-lettes de rappui, qui peuvent êtrerelevées ou démontées en conditioncollante, favorisent la germination etcontribuent à maintenir une profondeurde semis constante.

La profondeur de semis est réglée surchaque soc par des butées. La pressionde terrage est donnée par un ressorttendu par une manivelle. Sur les par-celles avec des conditions de sol varia-bles, la pression de terrage peut êtreadaptée hydrauliquement pendant letravail. Enfin, une étrille montée sur pa-rallélogramme et dont la pression estaussi réglable assure à la couverture dela semence.

Commande L’ordinateur portable«Hector 3000» commande et surveilleles fonctions importantes pour le semiscomme l’état de remplissage de la tré-mie, la rotation des roues doseuses, lafermeture des passages symétriques ouasymétriques, le compteur de surface etbien d’autres. Avec un total de 10 rouesdoseuses débrayables, l’«Intergra 3003»est équipé pour s’adapter aux diffé-rentes largeurs de travail des machinesde soins.

«Combiliner» En combinaison avecune herse rotative ou un outil à dents,l’«Integra 3003» forme la combinaisonde semis «Combiliner». Le dispositifd’attelage est monté directement sur lerouleau de la herse rotative par des liai-sons mobiles qui apporte l’indépen-dance aux deux éléments. Ceci présentel’avantage qu’en cas de choc contre unobstacle, la herse peut se déplacer libre-ment vers le haut sans que le choc soittransmis aux unités de semis. Un troi-sième point hydraulique placé entre laherse et le semoir permet de rabattre cedernier vers le tracteur.

Ce système permet de déplacer lepoids du semoir vers l’avant pendant letransport et l’utilisation ponctuelle de laherse sans semer. Bien entendu, le se-moir et la herse peuvent être utilisés sé-parément. �

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DescriptifSemoir Kuhn «Integra 3003»Largeur de travail: 3m.Nombre de rangs: 20 ou24 avec des espace-ments de 15 ou 12.5cm.Volume de la trémie:600 à 1200 l (avecrehausse de trémie).Dosage: 1.5 à 450kg/ha.Éléments semeurs: socsou doubles disques sur2 rangs.Nombre de distributeursdébrayables: 10.Poids: 1050 kg.

Herse rotative «HR 304»Largeur de travail: 3m.Régime prise de force:1000/750/540Umin.Entraînement: Duplexou Multiplex.Puissance nécessaire à laprise de force: 80CV(maximum 190CV).

(Données du constructeur)

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

Sous aucun ordre particulier, l'UFARevue publie sous le titre «sur le terraind'essai» des rapports sur les machinesagricoles. Les partenaires interviewés,respectivement les propriétaires de cesmachines sont choisis en collaborationavec les fabricants ou les importateurs.www.kuhncenterschweiz.ch

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

Auteur Dr. Roman Engeler. Revue UFA, 8401 Winterthour

La faucheuse «260 FA» pour la zone de montagne devrait êtrecommercialisée dans deux ans.

Avec la nouvelle série «Tigo XR» etles trois modèles «Tigo XR 65»,«Tigo XR 75» (tous deux avec essieudouble) et «Tigo XR 100» (trois es-

sieux), Lely entre dans le segment supé-rieur des autochargeuses. Pour leconstructeur, il s’agit de modèles d’au-tochargeuses abouties qui combinenttoutes les exigences d’une machine de récolte et d’un véhicule de trans -port. Les constructeurs y ont apportéquelques particularités. La paroi frontaleest abaissable, ce qui lui permet de re-vêtir diverses fonctions: automate dechargement variable, espace de charge-ment supplémentaire, aide au déchar-gement et bonne visibilité pour le rem-plissage avec une ensileuse.

Lorsque la remorque est pleine, la pa-roi frontale se déplace vers l’avant, cequi confère jusqu’à 6m3 de volume dechargement supplémentaire au-dessusde l’ameneur. Ce dispositif de volumesupplémentaire variable permet de ré-duire la longueur du pont d’un mètrepar rapport aux autres modèles propo-sés sur le marché et disposant d’unemême capacité. Par ailleurs, la réparti-tion du poids s’en trouverait améliorée.Dès que le tapis se met en mouvement

pour le déchargement, la paroi frontalese rabat vers l’arrière, ce qui contribueà faciliter le processus.

Hormis cela, la série «XR» est baséesur les mêmes éléments existants etéprouvés des autres autochargeusesLely tels que le pick-up sans glissière decame et le rotor de chargement de800mm avec 45 couteaux, dont le ver-rouillage est central sur ces nouveauxmodèles. Les châssis sont dotés d’unesuspension hydropneumatique et d’unecompensation automatique du niveau.Le canal d’amenée se situe un peu plusbas derrière le rotor de manière à ce quele fourrage soit plus vite comprimé dansla remorque et qu’il entre le moins pos-sible en contact avec l’acier du plancher.

Nouvelle ligne de faucheusestraînées Le partenariat avec l’Amé-ricain Vermeer a débouché sur une nou-velle ligne de faucheuses traînées com-prenant les modèles «Splendimo PC330» (largeur de travail 3.25m) et «PC370» (3.65m). Ces faucheuses sont do-tées d’une nouvelle barre de coupe«Q3» et ont été améliorées du point devue de la stabilité, du débit, du besoinen puissance et de l’adaptation au ter-rain. Les roues des faucheuses se trou-vent désormais à l’intérieur du châssisplus large. Afin de maximiser le débit, lerotor du conditionneur est aussi nette-ment plus large. Les faucheuses «PC» of-frent toutes les possibilités en matièrede conditionnement et de formationdes andains. On trouve ainsi un condi-tionneur standard à fléaux en acier ettôle forme-andain allongeable. Pourune répartition efficace sur toute la lar-geur, un répartiteur supplémentaire fa-cile à régler est disponible en option. En

outre, les faucheuses peuvent être équi-pées d’un tapis latéral. Un condition-neur à rouleaux est aussi disponiblepour le fourrage riche en feuilles.

Pour les conditions helvétiques,quelques nouveautés ont également étéprésentées. Lely commercialisera la fau-cheuse frontale «260 FA», très légère etbien adaptée pour la zone de montagne.La série d’autochargeuses «Tigo S Profi»pourrait aussi s’avérer intéressante pourcertaines exploitations suisses. Sur cettesérie, l’agrégat de chargement com-mandé avec un entraînement par engre-nage de la série existante «S» a été combiné avec le châssis robuste des au-tochargeuses «R». Cette machine, quipeut être équipée de rouleaux doseurs etd’un tapis oblique, sera disponible avecdes capacités de chargement de 40 à70m3 (compression moyenne). �

La paroi frontale de la«Tigo XR» peut être

déplacée hydraulique-ment vers l’avant ouvers l’arrière, ce qui

permet de disposer deplus de volume de

chargement respec -tivement de faciliter

le déchargement.

LA JOURNÉE TECHNIQUE LELY (Lely Field Days) s’est déroulée pour la premièrefois en Suisse cette année à Grangeneuve (FR). Près de 900 personnes en provenance de 30 pays y ont assisté. Cette manifestation a permis aux visiteurs d’en savoir plus sur les améliorations apportées aux diverses machines ainsi que sur la nouvelle séried’autochargeuses «Tigo XR».

De nouveaux géants

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TECHNIQUE AGRICOLE

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KNOW-HOW

trouve tout d’abord les trois mo-dèles légers avec 55, 65 et 75CV.Ces derniers se caractérisent par laplate-forme continue et la nouvellecabine. Cette dernière offre énor-mément de place ainsi qu’une visi-bilité optimale dans toutes les di-rections. La fenêtre panoramiquespéciale dans le toit ouvre de nou-veaux horizons avec le chargeurfrontal. Toutes les commandes etles boutons sont agencés ergonomi-

Nouveaux tracteurs à transmission continue

tracteurs atteignent une dyna-mique maximale. Les modèles«Agrotron 7210 TTV», «7230 TTV»et «7250 TTV» disposent en outrede tous les équipements qu’un grostracteur moderne et pratique sedoit d’offrir aujourd’hui. La nou-velle série – dont le design a été en-tièrement assuré par Guigiaro – im-pressionne non seulement par sonaspect attrayant mais égalementpar ses valeurs intrinsèques.

La nouvelle cabine «MaxiVision»offre par ailleurs beaucoup de placeainsi qu’une excellente visibilité.Elle constitue même une nouvelleréférence en matière de construc-tion de cabines de tracteurs. Lesnouveaux matériaux associés à uneergonomie exemplaire vont assurerun grand succès à ces cabines.

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Avec l’introduction des normesd’échappement de niveau 3b,Deutz-Fahr présente trois nou-veaux modèles dotés de transmis-sions continues ZF-TTV. Ces troistracteurs sont équipés de moteursDeutz au bénéfice de la technolo-gie SCR (recirculation des gazd’échappement). Un couple im-pressionnant et une faible consom-mation les caractérisent. Avec despuissances (avec boost) de 224 à264CV et un échelonnement opti-mal ainsi que la coordination exem-plaire avec la transmission TTV, ces

REVUE UFA · 7-8 2012 33

NOUVEAUTÉ

logies et les composants de lachaîne cinématique. Certaines nou-veautés des «Arion500» et «600»proviennent de l’«Axion 900» pré-senté à l’Agritechnica 2011 et lau-réat du prestigieux titre de «Ma-chine de l’année 2012». Autre atoutmajeur, la cabine spacieuse à cinqmontants a été spécialement déve-loppée pour l’«Arion».

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Outre les nouveaux équipementsproposés et la technologie de moto-risation répondant aux normes anti-pollution de niveau 3b, la cabineconstitue l’un des points forts desnouveaux tracteurs «Arion». Cettecabine Claas de nouvelle générationfait figure de référence avec sa visi-bilité panoramique optimale et saconvivialité inégalée; les nouveauxtracteurs «Arion500» et «600» héri-tent en effet de la technologie et du confort dignes des tracteurs degrande puissance: «Axion 900» et«Xerion». Cette série se décline ensept modèles de 145 à 184 chevaux(selon ECE R120). Leurs moteurs denouvelle génération optimisent laconsommation de carburant et sa-tisfont aux nouvelles normes anti-pollution. Les nouveaux modèles«Arion» intègrent également le sys-tème Claas Power System (CPS) quicombine intelligemment les techno-

New Holland lance la série «T4 PowerStar»

quement sur la droite. Le joystickfacilite les travaux avec le chargeurfrontal ou le relevage avant. Latransmission bien échelonnée avecdouze vitesses avant et arrières’avère très souple et fait apparaîtrela puissance des moteurs propres augroupe. Un inverseur hydrauliqueest disponible en option, ce qui dis-pense d’embrayer pour changer dedirection. Le relevage avant et laprise de force ont été entièrementdéveloppés pour répondre aux exi-gences et attentes spécifiques à laSuisse. Le relevage avant situé prèsdu châssis confère à ce tracteur unemarge de manœuvre supérieuredans les terrains vallonnées.

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Le Centre tracteurs Suisse de NewHolland lance les premiers tracteursde la série «T4 PowerStar». On y

Nouveaux grands tracteurs

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Page 34: Revue UFA 7-8/2012

RomanCasty

Roman Casty de Trin (GR) exploite undomaine avec vaches mères comprenantdes surfaces allant de 700 à 1500md’altitude et très pentues. En plus desgrandes cultures et surtout des herbages,ses machines sont également utiliséespour le déneigement.

R. Casty utiliseson MasseyFerguson «5430»depuis janvier2012 en

Echo de la pratique à propos du Massey Ferguson «5430»remplacement d’un modèle de plus de 15 ans d’une autre marque et encomplément à un «MF 5455». Cettenouvelle acquisition a également étémotivée par des offres alléchantes duesau cours de l’Euro l’année dernière.

«Dans un premier temps, je me suis aussiintéressé à d’autres modèles et destracteurs d’autres marques, mais j’ai finipar opter pour le «MF 5430» en raison desa transmission», explique R. Casty. Latransmission «Dyna-4» est la même quesur l’autre modèle, ce qui constitue unavantage, surtout pour les chauffeursoccasionnels. Le «MF 5430» est utiliséavec un nouveau chargeur frontal, letreuil, pour les fenaisons, l’épandage dulisier et les grandes cultures, mais peu

pour les transports. Après avoir essayéun «MF 5420» plus petit et moins

bien équipé, R. Casty a pris en option lasuspension de la cabine, la climatisationet trois distributeurs hydrauliques àl’arrière. Vu qu’il ne voulait pas changerde chaînes à neige, il a opté pour despneumatiques de 300" (relativementpetits) si bien que son tracteur amortit unpeu moins bien les secousses.

Après environ 150 heures d’utilisationavec son «MF 5430», Roman Castyapprécie particulièrement sa transmissionà enclenchement automatique, lasuspension de la cabine et sa maniabilité.«La puissance et la force de traction sonbonnes alors que pour les travauxd’entretien, le capot d’une seule pièce estun avantage». Il compte effectuer environ350 heures par année avec son nouveautracteur et l’utiliser durant une quinzained’années.

Le nouveau design avec un capotd’une seule pièce plongeant forte-ment vers l’avant sont les caracté-ristiques extérieures les plus visi-

bles sur la nouvelle série de tracteurs«5400» lancée par MF en 2011. Mais denombreuses améliorations ont égale-ment été apportées à l’intérieur, commepar exemple la modification de la trans-mission «Dyna-4».

Au niveau du moteur, il n’y a parcontre aucun changement. Le «MF 5430»continue de miser sur le moteur 4 cylin-dres avec refroidissement à eau de Per-kins qui affiche une puissance nominalede 90CV à 2000t/min (selon ISO). Cemoteur de 4.4 l dispose d’une injectionmécanique, d’un Intercooler et d’un

turbocompresseur avec wastegate etvisco-ventilateur. Le couple maximal de379Nm à 1400t/min est appréciablepour cette catégorie de puissance.

Transmission Le transfert de lapuissance s’effectue via la transmissionpartiellement automatique «Dyna-4»qui a été modifiée pour économiser dupoids et du carburant dans la plage depuissance inférieure.

Les quatre rapports sous charge peu-vent être passés sans embrayer, à l’aided’un levier sur la console ou de celui del’inverseur au volant). A cela s’ajoute le«Speedmatching» qui permet, lors d’unchangement de vitesse, de choisir auto-matiquement le bon rapport de chargeen fonction de la vitesse d’avancement.

Il est également possible de régler laréactivité de l’inverseur à l’aide d’un po-tentiomètre. Un groupe rampantes enoption permet d’atteindre une vitessede moins de 0.6km/h.

Prises de force La prise de forceélectro-hydraulique avec réglage de lamise en marche dispose de trois vitessesde série (540, 540E et 1000). En option,une prise de force proportionnelle àl’avancement et une prise de force àl’avant sont disponibles. Leur régimepeut être modifié depuis la cabine parune simple pression sur un bouton.

Hydraulique La force de levage àl’arrière, avec des bras inférieurs de ca-tégorie 2 et accouplement rapide, at-

MF «5430» Massey Ferguson a commercialisé il y a une année les modèles «5400»après les avoir retravaillés et dotés de quelques nouveautés. Faible poids, flexibilitéd’utilisation, faible consommation et charge utile élevée: telles sont les caractéristiquesqui rendent ces tracteurs très polyvalents.

Corvéable à merci

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KNOW-HOWTEST PRATIQUE

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

REVUE UFA · 7-8 2012 35

teint 4300kg. L’EHR et la compensationde l’oscillation font partie de l’équipe-ment de série. La pression hydrauliqueest fournie par le «système ouvert» bien connu à deux pompes (42 l/min et 58 l/min) qui approvisionne jusqu’àquatre distributeurs hydrauliques sim-ple ou double effet. Le débit hydrau-lique maximal atteint 100 l/min à 200bars.

Cabine En renonçant à un véritablelevier de vitesse et grâce à l’intégrationde toutes les commandes au sein de laconsole latérale droite, la cabine estbien agencée et donne l’impressiond’être plus spacieuse. Pour les travaux

avec le chargeur frontal – le capot plon-geant y prédestine ce tracteur – il vautla peine d’opter pour une cabine «Visio»avec toit panoramique ouvrant. Une alternative est également proposée sousla forme d’une version basse avec toitplat qui permet d’abaisser la hauteur de 20cm.

La charge utile est assurément unpoint fort sur le MF «5430». Vu qu’il estde construction plus légère mais doté àprésent de freins nettement plus puis-sants, le poids total a pu être augmentéà 8.5t, ce qui est considérable. Suivantl’équipement (pour un poids à vide de3800kg), il en résulte une charge utile

de jusqu’à 4.7t, ce qui permet d’attelertoutes les machines disponibles en res-pectant la législation en la matière. �

MF «5430»: un tracteur trèspolyvalent au sein de la gammecompacte.

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

A intervalles irréguliers, la Revue UFApublie sous le titre «sur le terraind'essai» des rapports sur les machinesagricoles. Les partenaires interviewés,respectivement les propriétaires de cesmachines sont choisis en collaborationavec les fabricants ou les importateurs.www.gvs-agrar.ch

Massey Ferguson «5430»Moteur: 4.4 l turbo de Perkins 4cylindres, Intercooler, turbo et injectionmécanique, 90CV (66.2ukW) depuissance nom. à 22 t/min, 92 CV(67.6kW) de puissance max. à 2000t/min (selon ISO). Réservoir de 130 l.

Transmission: Transmission sous charge«Dyna-4» avec 16 vitesses avant etarrière, quatre groupes sous charge avecinverseur. Rampantes en option.

Prise de force: électro-hydraulique avecréglage de la mise en marche, 540/540E/1000t/min, prise de force pro por -tionnelle à l’avancement en option.

Hydraulique: EHR et compensation del’oscillation. Deux pompes à engrenageavec 43 et 58 l/min. Au maximum 4distributeurs hydrauliques mécaniques.Force de levage: 4.3 t à l’arrière, 2.5 t àl’avant (en option).

Dimensions: Poids à vide: 3800kg, poidsmaximal admissible: 8500kg. Empatte-ment: 2.48m (capot avec vue dégagée).Hauteur: 2.75m (cabine standard),2.55m (cabine surbaissée).

(Données du constructeur)

A l’arrière on trouve au maximum 4 distributeurs hydrauliques alors quele débit hydraulique maximal atteint100 l/min.

Les niveaux de charge et les vitessespeuvent être passés à l’aide d’unlevier en forme de T (à gauche de laconsole ou sur l’inverseur).

La nouvelle console qui équipel’essieu avant peut être dotée d’unrelavage frontal intégré et d’une prise de force avant.

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

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Page 36: Revue UFA 7-8/2012

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Fruit de l’annéeLa noix rouge «Rote Gublernuss» aété élue variété de l’année par

Fructus. Cette variétéparticulière a été dé-

couverte il y a 35 anset figure à l’inven-taire national desvariétés de noix.

Nouvelle usine de semencesSyngenta annonce la constructiond’une nouvelle usine de transforma-tion des semences de maïs et detournesol en Argentine. Cette usine,dont le coût est estimé à 50 Mio dedollars, approvisionnera différentsmarchés et engendrera la créationde 2000 emplois, dont 350 pour descollaborateurs bénéficiant d’un em-ploi fixe.

L’entreprise va investir près de100 millions de francs ces 12 pro-chains mois pour développer sonactivité dans le secteur des se-mences. Ces investissements porte-ront notamment sur un propre réseau de stations d’essai ainsiqu’un agrandissement des entre-prises actives dans la production desemences.

bien acclimatées à nos régions as-sureront à l’agriculteur l’obtentiond’un rendement stable et satisfai-sant. Originaire du nord-est de laChine, le soja est peu adapté auxconditions climatiques du nord desAlpes. Les génotypes précoces, in-sensibles à la photopériode, à pe-tites feuilles et tolérants au froidsont ceux qui conviennent le mieuxà la Suisse.

Le soja représente 68% des farines protéiques consomméesdans le monde! Il est l’un des oléa-gineux les plus utilisés (56%).Mais il est également à l’origine detrès nombreuses préparations cu-linaires asiatiques. L’utilisation devariétés suisses à hautes valeursajoutées, exemptes d’OGM, danscette filière oriente désormais unnombre grandissant de nouveauxobjectifs de sélection du pro-gramme d’Agroscope.

L’amélioration du goût du sojaconstitue depuis longtemps l’unedes thématiques privilégiées de lasélection suisse.

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

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Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Les 5 et 6 septembre prochains sedérouleront les «Prairiales 2012» àGrange-Verney. Cette manifestationest une occasion unique de se tenirinformé des tendances en matièrede production fourragère.

En plus de la vitrine des différentsmélanges fourragers, les visiteurspourront découvrir des comparai-sons d’espèces pures et de mélanges,les mélanges à base de luzerne, ainsique l’utilisation du ray-grass Wester-wold en couverture de mélange. Desessais liés aux techniques de mise enplace comme des semis dans du bléainsi que des essais sur les profon-deurs et densité de semis seront aussicommentés.

En plus des prairies, les visiteurspourront découvrir les variétés demaïs suisses ainsi que des essais desemis après dérobées. Les diffé-rentes dérobées et engrais verts dis-

ponibles pour les semis d’automneseront aussi présentés. Les essaisconcernant les engrais verts porte-ront sur leur structure et la biomasseproduite.

Le projet portant sur les prairiesmellifères, composées de plantesappréciées par les insectes buti-

neurs, sera aussi commenté. Lesprairies mélifères, que les initiantsdu projet souhaitent voir inscritessur la liste des surfaces de compen-sations écologiques reconnues parles PER, apporteraient une nouvellealternative notamment dans les ré-gions de grandes cultures.

Les Prairiales 2012 accueillerontencore les Forums Profi-Lait etVache Mère Suisse. Ces deux débatsauront lieu entre 11h et 12h et por-teront sur la maîtrise des coûts enproduction laitière et sur l’actualitésur le marché de la viande. Des dé-monstrations de machines et diversstands d’informations animerontencore la manifestation. L’entrée estlibre et les visites commentées dé-buteront à 9h et 14h.

Tous les détails sur le site:www.agrilogie.ch

La production annuelle de sojasuisse est d’environ 3000 tonnes:une goutte d’eau, par rapport aux360000 tonnes importées chaqueannée! Il occupe malgré tout uneplace de choix dans notre agricul-ture puisqu’il apporte une diver -sification intéressante et assurel’absence d’OGM dans les ré-coltes. Cette légumineuse fixel’azote atmosphérique et sa cul-ture ne nécessite par conséquentpas d’apport azoté sous forme mi-nérale.

L’adaptation climatique consti-tue la priorité de la sélectiond’Agroscope. Seules les variétés

Soja suisseDeux journées dédiées aux herbages

Protection biologiqueBayer CropScience annonce le ra-chat de la société américaine Agra-Quest. Cette société, spécialiséedans la protection biologique baséesur des microorganismes naturels,emploie 250 personnes et commer-cialise ses produits dans plus de 30pays. Bayer CropSciences se doteainsi d’une plateforme de recher-che et de développement pour lesproduits biologiques. Cette trans-action doit encore être avalisée parles autorités américaines.

Risque mycotoxine élevéDans le cadre du monitoring myco-toxine, le groupe de travail «Sécuritéalimentaire» de swiss granum a es-timé le risque de contamination enmycotoxines des céréales avant larécolte. Selon les résultats à dispo-sition, il faut s’attendre à un risqueaccru de contamination en myco-toxines pour la récolte 2012. Celadevrait conduire à des valeurs enDON (déoxynivalénol) similaires auxannées 2007/2008. Les producteursainsi que les centres collecteurs sontappelés à renforcer leur vigilance, enparticulier pour du blé avec un pré-cédent maïs et/ou un travail mini-mum du sol sans enfouissement despailles.

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Les présentations des essais varié-taux de blé fenaco sont devenuesdes rendez-vous incontournablespour les producteurs de céréales.

Cette année, les parcelles de démons-tration se trouvaient à Bünzen, dans lacampagne argovienne et à Orny, dans laplaine de l’Orbe.

Traditionnellement, les essais varié-taux fenaco mettent l’accent sur les pré-sentations variétales et constituent lesvitrines du savoir-faire du groupe dansle domaine de la production végétale.En plus de la présentation des les varié-tés de blé inscrites sur la liste des varié-tés recommandées, la plate-forme ro-mande présentait des variétés en coursd’évaluation ainsi que différentes orgesdisponibles sur le marché. La plate-forme argovienne jouxtait un essai defumure azotée organique en lieu etplace du deuxième apport de nitrate.Cet essai était organisé par l’écoled’agriculture du Liebegg.

Orny La présentation des essais varié-taux se déroulait le mercredi 13 juin. Surprès de 7ha, les visiteurs ont pu décou-vrir 10 variétés d’orge et 23 variétés de blé, toutes conduites selon les mé-thodes de production PER et extensives.Malgré le temps maussade, quelque300 céréaliers ont fait le déplacementpour découvrir les variétés 2012. La par-celle, située à une altitude de 450m, aété très exposée aux températures gla-ciales du mois de février. Sur le site,quelques variétés précoces trop peuprotégées par la neige ont souffert deces conditions atmosphériques. Les visiteurs ont également pu prendreconnaissance des particularités du ter-roir de la parcelle.

Le profil de sol commenté par SolConseil a permis d’apprécier la pro -fondeur et la qualité du sol de la par-celle.

Des partenaires de qualité ontsoutenu le département production végétale dans cette manifestation. Leservice de Protection des plantes del’État de Vaud a réalisé un essai de fongicide septoriose et Alphatec pré-sentait les nouveautés en matière detechnique d’application alors que lesspécialistes de LANDOR, de SemencesUFA, de l’ASS Société coopérative dessélectionneurs et Syngenta accomp-gnaient les visiteurs.

La plate-forme de Bünzen se vi-site traditionnellement sur deux soirées.Cette année, quelque 200 agriculteurssont venus assister à la présentation des22 variétés de blé conduites en modePER. En plus des présentations varié-tales, l’accent était mis sur les moyensde rattrapage contre les adventices àproblème comme le gaillet gratteron, lerumex, le liseron des champs et le char-don des champs. Cette thématique étaitabordée par les spécialistes du secteurprotection des plantes qui ont rappeléque bien que ces adventices puissentêtre combattues dans les cultures, unréel assainissement de parcelle n’estpossible qu’après les moissons.

1 · La plate-formed’essais variétaux deBünzen AR, bientôtune tradition.

2 · Les essais sur lafumure azotée orga -nique du Liebegg ont retenu l’attention des visiteurs.

3 · Une visite pargroupe pour tirer le maximum d’informations.

4 · De gauche à droite:Christoph Ziltener et Sonja Basler,LandwirtschflischesZentrum Liebegg etWerner Widmer,responsable du secteurprotection des plantesde fenaco pour la Suisse orientale.

LES PLATES-FORMES D’ESSAIS VARIÉTAUX organisées par le département production végétale de fenaco se déroulaient cette année à Orny et à Bünzen. Ces plates-formes constituent une occasion unique dans le pays de comparer toutes lesvariétés de blés inscrites sur la liste des variétés recommandées et de découvrir des variétés en cours d’inscription.

Diversité et compétences

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REPORTAGE PHOTOPRODUCTION VÉGÉTALE

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Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon.

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La fumure azotée organique estun thème d’actualité. Avec le dévelop-pement des installations de biogaz et devalorisation des déchets organiques, denouveaux fertilisants aux propriétés par-ticulières sont maintenant à dispositiondes agriculteurs. Le Centre agricole deLiebegg a mis en place un essai visant àévaluer l’action de l’azote contenu dansdivers effluents liquides, d’origine agri-cole ou du traitement des déchets orga-niques, et une fumure azotée minéraleclassique.

Varier les plaisirs Pour la fin de lasoirée, les organisateurs avaient mis surpied une conférence animée par MarkusGehrig responsable de l’entreprise spé-cialisée dans la réalisation de film agri-cole bauernfilme.ch, qui réalise notam-ment les films de la Revue UFA. Cedernier a partagé ses expériences sur lamanière dont le monde agricole estperçu par le reste de la population et surles éléments permettant d’améliorercette image.

Soutenir la production Bien queles présentations des essais variétauxdiffèrent entre les différentes régions dupays, le but reste partout le même: in-former les agriculteurs et présenter,dans des conditions pratiques, l’évolu-tion des variétés. Elles sont aussi l’occa-sion pour les LANDI de démontrer leurengagement pour la production indi-gène. Ces plates-formes d’essais témoi-gnent non seulement des compétencesdes spécialistes en production végétaledu groupe fenaco, mais aussi des syner-gies qui prévalent dans ce milieu: deséléments cruciaux pour le soutien d’uneproduction végétale efficace et tournéevers l’avenir. �

5 · La présentation destendances dans lesecteur de la sélectiondes nouvelles variétéspar les spécialistesd’Agroscope Changin-Wädenswil a été trèsappréciée.

6 · Les agriculteurs sesont déplacés ennombre sur la plate -forme de Bünzen.

7 · Malgré une météopeu clémente, la plate-forme d’Orny aaccueilli des visiteurstrès intéressés.

8 · Sur le site d’Orny,divers témoinspermettaient de cons -tater l’efficacité desdifférents traitementsappliqués aux parcelles.

9 · Extenso ou PER?Les deux modes decultures étaientvisibles sur le sited’Orny.

10 · Pierre-Yves Perrin,directeur de la FSPC, a renseigné sur l’étatdes marchés pour la récolte à venir.

11 · Le Village desexposants d’Orny a étéle théatre de nombreuxéchanges entreagriculteurs etexposants.

12 · Les plateformesd’essais variétales defenaco apportenttoutes les informationsutiles aux céréalierspour sortir du lot.

PRODUCTION VÉGÉTALEREPORTAGE PHOTO

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de temps pour faire un traitementherbicide. Avec Devrinol, vous avezune grande fenêtre d’application à votre disposition: Devrinol Top3.0 l/ha peut encore être utilisé sansproblème jusqu’à 10 jours après le semis.

Par temps pluvieux, l’efficacité d’un traitement ultérieur est souventplus efficace car cela permet d’at-teindre une meilleure «imperméabili-sation».

Les herbicides colza actuels ontsouvent une efficacité insuffisantecontre les repousses de céréales et levulpin, qui germent dans des couchesplus profondes dans le sol. Un désher-bage de correction éventuel avec Se-lect 0.5 l/ha + Zofal R 1.0 l/ha est com-binable avec Talstar 0.2 l/ha (altised’hiver du colza) ou Fezan 1.5 l/ha(pourriture du collet de la racine).

Colza Semis Post-semis St. cotylédon 2 feuilles 4 feuilles 6 feuillesDésherbageTraitement post-semis Devrinol Top 3.0 l/ha Traitement jusqu’à 10 jours après le semisIndications importantes: un traitement sur sol légèrement humide apporte les meilleurs résultats

éviter la dérive sur les cultures voisinespulvériser avec 200 – 300 l de bouillie par hectare

Traitement correctif contre repousses de céréales et vulpin des champs Select 0.5 l/ha + Zofal R 1.0 l/hacombinable avec insecticide et fongicide

Contrôle des limaces Metarex 5 kg/haEn cas de levée/croissance lente et de forte infestation de limaces, év. répéter l’application Protection phytosan. Fin septembre Fezan 1.5 l/haPhoma/pourrit. racines Effet raccourcisseur si utilisé correctement et meilleure résistance à l’hivernageAltise d’hiver du colza, dégât d’hivernage Talstar 0.2 l/ha

Utilisé correctement, évite la ponte des œufs En PER, autorisation nécessaire

Protection phytosanitaire du colza en automne

Un célèbre dicton prône: «Ne remetspas à demain ce que tu peux faire au-jourd’hui».

C’est pourquoi, quand c’est pos-sible, mieux vaut désherber le colzajuste après le semis. En particulier partemps sec, il est important «d’imper-méabiliser» le sol encore humide afinque l’herbicide ne soit pas entraînédans le sol (zone de germination).

Mais bien souvent, c’est de la pluiequi est annoncée et le temps presse.Après le semis, il ne reste plus assez

Le début d’été pluvieux (mai, juin) et lemicroclimat humide dans les cultures decéréales et de colza constituent desconditions idéales pour la multiplicationet la ponte des limaces. Le démarragede la culture suivante s’en trouve ainsifortement menacé. Les limaces activesne sont souvent que la pointe de l’ice-berg car ce sont les œufs pondus qui re-présentent le plus grand potentiel nui-sible. Ces œufs se trouvent dans le solou sous les résidus de paille.

Mieux vaut prévenir que guérir: il peutêtre judicieux «d’incorporer» les résidusde récolte superficiellement (1 – 2 cm)déjà deux semaines après la récolte descéréales ou du colza. Cela permetd’amener les limaces et les œufs à la sur-face. Sous le soleil «de plomb» de juilletet août, ces ravageurs n’ont aucunechance de survie. Cette opération est àrépéter plusieurs fois par temps chaud.

Les semis de colza – et plus tard ceuxdes céréales – se font souvent en com-binaison avec l’épandage de granulésanti-limaces. Plusieurs arguments plai-dent en faveur d’un granulé de grandequalité: • Sans poussière, pas d’abrasion: Le

conducteur du tracteur est soumis àdiverses charges au fil des jours. Lors

Importance du contrôle des limaces pour le semis du colza

Un colza propre à l’automne

de l’application, il se forme de lapoussière par abrasion mécaniquequi, par effet d’aspiration au momentdu remplissage et de l’épandage, seretrouve dans la cabine où elle estrespirée par le chauffeur.

• Longue durée d’action: il s’écoulequelques jours du semis jusqu’à la levée de la culture. Il est dès lors pri-mordial que les granulés agissent plu-sieurs jours, également sur sol humi-de et par temps pluvieux.

• Nombre élevé de granulés avec unfaible dosage: l’effet d’appât sur les limaces n’est possible que sur unefaible distance. Une densité de granu-lés élevée (300000 granulés/ha) aug-mente le taux d’ingestion potentiel.

• Un faible dosage (seulement 5kg/ha)facilite la manutention et la logistique,surtout pour les agro-entrepreneurs.

• Des granulés attractifs et appétiblesaugmentent le succès dans la luttecontre les limaces.

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Le port de Auhafen à Muttenz:Siège, stocks et site de décharge-ment de Landor, ses accès au fleuve,au rail et à la route sont idéaux.

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Christian Kopp et Hansueli Schau-felberger, tous deux membres de ladirection de LANDOR, reviennentsur les événements qui ont marqué

le marché suisse des engrais ces 30 der-nières années. Ils vont aussi donner desinformations sur le marché actuel etdonneront leur vision sur le futur.

Revue UFA: Landor a été créée il y a 30ans par la Fédération des coopérativesagricoles. Quelles en étaient les raisons?Christian Kopp: Pendant les années80, le marché suisse des engrais étaitmarqué par la réduction des capacitésde production de l’industrie suisse desengrais et l’augmentation de la deman-de pour des engrais plus avantageux.Les responsables de la Fédération suissedes coopératives ont donc créé Landoret lui ont donné pour mission d’assurerl’approvisionnement et les livraisonspour le canal des coopératives (LANDI)avec des engrais de qualité à des prix at-tractifs. Depuis lors, en étroite collabo-ration avec les LANDI, Landor s’efforcede couvrir les besoins en fertilisants desagriculteurs suisses.

En 1982, Landor était un petit bureau de2 personnes à Berne. Comment s’est-elledéveloppée?Christian Kopp: Juste après sa créa-tion, LANDOR a eu la possibilité des’ins taller au port de Auhafen à Mut-tenz, sur un site alors dédié au déchar-gement de charbon, de briquettes et detourteaux. Le site de Muttenz, de par sasituation sur le bord du Rhin, constituaitune liaison entre les transports fluviaux,ferroviaires et routiers. Pour Landor, ils’agissait là de conditions idéales pourmettre en place une logistique simple et

avantageuse. Actuellement, près de95% des achats d’engrais par Landor ar-rivent par bateau. Un volume qui repré-sente quelque 100 bateaux par année. Hansueli Schaufelberger: Landor ex-ploite aujourd’hui le site de Auhafenavec 15 employés. Grâce aux compé-tences, à la flexibilité et à la motivationde ses collaborateurs, Landor a réussi àrépondre aux exigences toujours plusélevées des clients en ce qui concerneles capacités, le rythme et la qualité deslivraisons. Aujourd’hui, plusieurs unitésde production et de transbordementsont actives sur le site de Auhafen. Ellespermettent, pendant la saison principa-le, de traiter jusqu’à 1400 tonnes parjour.

Ces 30 dernières années, les attentes desagriculteurs pour un service de conseilprofessionnel ont continuellement aug-menté. Comment Landor a-t-elle relevéce défi?Christian Kopp: Oui, c’est vrai. Lesexigences des agriculteurs n’ont pas ces-sé de croître, ainsi que les attentes en-vers le service technique. Ces dernièresannées, Landor a donc étendu et forméson service technique de manière con-tinue. Aujourd’hui, il est un des piliersde notre entreprise. Notre service tech-nique expérimenté soutient les chefsd’exploitation notamment en calculantles plans de fumure, en réalisant les bi-lans de fumure et en apportant des aidesprécieuses dans les domaines de la nu-trition des plantes, de la fertilité des solset du traitement des engrais de ferme.À cela s’est ajouté ces dernières annéesle secteur de l’hygiène d’étable avec parexemple le Landor Desical, ceci toujoursen étroite collaboration avec les LANDI.

Les nombreux retours positifs des agri-culteurs sont pour nous les meilleurespreuves de réussite. Hansueli Schaufelberger: Les be-soins ainsi que les techniques de pro-duction de l’agriculture ont évolué. Grâ-ce à un assortiment large et adapté, noussommes en mesure de proposer aux agri-culteurs des solutions appropriées à leursexploitations. Ceci d’une part par le choixde la formulation et des formes des nu-triments et d’autre part par leurs utilisa-tions spécifiques en grandes cultures, enproduction fourragère ainsi qu’en cultu-res spéciales comme l’arboriculture et laproduction de baies. Nous proposons parexemple une tarière à atteler derrière letracteur qui permet aux agriculteurs deprélever efficacement leurs échantillonsde sol. Sur les bases des analyses de sol,notre service technique calcule les be-soins en fertilisants de l’exploitation.L’agriculteur dispose ainsi d’une base fiable pour son plan de fumure, écono-mise de l’argent et pose les jalons impor-tants pour une fumure durable et res -pectueuse de l’environnement.

Le marché des engrais a beaucoup évoluéces dernières années. Après les fortesaugmentations de prix de 2008, la situa-tion s’était quelque peu stabilisée. Quelle

LANDOR s’est développée ces 30 dernières années. Elle est passée d’une petite entreprise de deux personnes à une grande entreprise de commerce d’engrais de plus de50 employés. Chaque année, le port de Auhafen à Muttenz importe, conditionne etdistribue plus de 150 000 tonnes d’engrais de haute qualité et à des prix concurrentielspour les agriculteurs suisses

30 ans de succès sur le marchéPRODUCTION VÉGÉTALE

«Notre but: queles agriculteurspuissent tou-jours comptersur les ventesanticipéesd’azote pouracquérir leursengrais azotés.»Christian Kopp

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Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA, 1510 Moudon

Ventes anticipéesd’azote Profitez maintenant!

est la situation actuelle sur le marché desengrais?

Christian Kopp: Ces dernières années,les prix des engrais ont été influencésd’une part par l’augmentation des prixdes matières premières (et aussi du pé-trole) et d’autre part par l’augmentationcroissante de la demande mondiale.Cette augmentation ne repose pas seu-lement sur les besoins alimentaires de lapopulation mondiale, mais aussi surl’utilisation toujours plus importantedes surfaces cultivées pour la produc -tion de bioéthanol. La surface à fertiliseret donc la demande en engrais augmen-tent ainsi continuellement. Les prix sontà nouveau stables, même s’ils se situentà un niveau un peu supérieur à ceuxd’avant 2008. Comme les prix de l’éner-gie et la demande ne devraient pas bais-ser, l’agriculture devra compter sur desprix à ce niveau élevé sur le moyen et lelong terme. Aujourd’hui, le défi desagriculteurs est donc d’utiliser ces en-grais minéraux de manière très ciblée.Hansueli Schaufelberger: Les en-grais sont parmi les intrants les plus im-portants de l’agriculture et leur prix estun facteur décisif pour la rentabilité dela production végétale. C’est pourquoi,à l’avenir, les agriculteurs devront tenter

d’utiliser les engrais de manière encoreplus précise. Le maintien et l’améliora-tion de la fertilité du sol gagneront en-core en importance. Dans cette situa -tion, le chaulage, par exemple, joue unrôle très important. Landor dispose d’unlarge assortiment d’engrais chaulantavec des teneurs garanties pour le chau-lage d’entretien et de redressement.

Nous sommes actuellement à quelquesjours de la campagne azote 2012. Lesagriculteurs peuvent-ils profiter de cettepériode pour acheter des engrais azotés àun prix avantageux?Christian Kopp: Landor apporte unegrande importance à maintenir les ni-veaux de prix des engrais sur l’année.Ceci est important pour surmonter lesproblèmes logistiques du marché, maisaussi pour les agriculteurs. Ils peuventainsi compter sur des prix justes et uneoffre assurée. Nous partons du principeque cette année encore, les agriculteurspourront profiter de prix avantageuxpendant l’action azote. Hansueli Schaufelberger: Il est im-portant aussi que l’agriculteur garde àl’esprit le rapport prix-service. La quali-té, la granulation, les délais de livraison,les conditions de paiement et d’autresservices comme le calcul des bilans et

des plans de fumure doivent être, avecle prix, des critères importants lors de ladécision d’achat.

Quels sont vos buts pour le futur?Christian Kopp: À l’avenir, Landor etLANDI seront encore fortement sollici-tés pour répondre au mieux aux besoinsdes agriculteurs suisses dans le domainede la nutrition des plantes. Avec nospartenaires au sein du groupe fenaco(Interore SA, Fertag France et FertagAG), nous commercialisons ensembleplus de 1 Mio de tonnes d’engrais etnous nous soutenons dans presque tousles pays européens et en Suisse. Lesecteur engrais de fenaco est paré pourl’avenir. Notre but est de rester un par-tenaire compétitif et fiable de l’agricul-ture suisse. Parce que le plaisir desclients est la marque du succès de cha-que entreprise.Hansueli Schaufelberger: Les modi-fications des techniques de productioncomme les productions IP, Bio ou hors-sol, nous ont contraints à adapter notreassortiment. Notre objectif pour le futurest de continuer d’offrir un assortimentcapable de couvrir toutes les exigencesdes agriculteurs productifs. Avecl’agrandissement et l’optimisation con-tinus de nos infrastructures, nous enten-dons maintenir une grande disponibilitéde la marchandise ainsi que différentespossibilités de combinaisons à partird’un site. Nous mettons tout en œuvrepour rester un partenaire compétent etfiable des agriculteurs. �

Christian Kopp et Hansueli Schaufelberger (de g. à d.).

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PRODUCTION VÉGÉTALE

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Le déclin des abeilles occupe régu-lièrement le devant de l’actualité.Bien que les causes des pertes d’es-saim ne soient pas clairement

définies, plusieurs facteurs comme lesmaladies, le varroa, le stress et des pro-blèmes alimentaires semblent se conju-guer pour mettre à mal les populationsd’abeilles. Partant de là, la LOBAG, encollaboration avec la HAFL de Zollik-ofen, ApiSuisse, l’Union Suisse des Paysans et Inforama Rütti, a lancé leprojet «Prairies mellifères» qui est au bénéficie du soutien de fenaco et Se-mences UFA.

Les compensations écologiquesfont maintenant partie intégrante dessurfaces des exploitations. Les élémentsreconnus dans l’ordonnance sur les pre-stations écologiques requises offrent unéventail de possibilités permettant àchaque exploitant de mettre en valeurles différents éléments naturels présentssur son domaine. Le projet «Prairiesmellifères» souhaite apporter un élé-ment supplémentaire qui aurait pour ef-fet de soutenir directement le secteurapicole suisse. La mise en place de prai-ries destinées à fournir aux abeilles denouvelles sources d’alimentation pen-dant la pé riode allant de mi-mai à finjuillet pourrait non seulement aider àlutter contre la mortalité des abeilles,mais apporterait aussi un nouvel élé-ment de compensation écologique.

Beaucoup de petites parcelles,voilà le souhait des instigateurs du pro-jet. Les prairies mellifères sont consti tu-ées de mélanges de variétés connues etinscrites sur les listes des variétés re-commandées. Lors de la composition

des mélanges, l’attention a été mise nonseulement sur la diversité floristique,mais aussi sur des critères agronomiquescomme la vitesse de couverture du sol,la neutralité par rapport aux parasites etmaladies des cultures présentes dans lesrotations et la gestion des repoussesdans les cultures suivantes. Bien que laproduction de «nourriture» pour lesabeilles soit une des caractéristiques im-portantes lors du choix des espèces, les experts ont voué une attention particu-lière aux aspects pratiques de la condui-te de ces prairies. Le mélange utilisé doitpermettre de maintenir les adventicessous pression pour éviter leur proliféra-

tion, sans avoir recours aux herbicides,hormis pour lutter plante par plantecontre les espèces problématiques. Demême, à l’exception des trèfles, la plu-part des espèces sont gélives et ont étésélectionnées parmi les plantes n’en-gendrant pas de difficultés dans les cul-tures suivantes.

Le glyphosate ne doit pas être né-cessaire pour permettre la mise en placede la culture suivante. Un broyage, ef-fectuer idéalement tôt le matin ou ensoirée, doit être réalisé pour permettrele labour. Actuellement, la mise en placede culture sans labour (semis direct ou

Les «prairies mellifères» («Bienen-

weide»), dont l’inscrip-tion sur la liste des

surfaces de compensa-tions écologiques PER est souhaitée,visent à soutenir le

secteur apicole par laproduc tion de nourri-ture permettant auxbutineurs de mieuxrésister aux périodes

de pénurie rencontréesen début d’été.

Photo: André Stalder, Lobag

PÉNURIES POUR LES POLLINISATEURS Le printemps est réputé pour la diversitéet la beauté des paysages fleuris de notre pays et représente une période faste pour les insectes butineurs. Toutefois, cette abondance est vite suivie par une période de vaches maigres pour les abeilles. De mi-mai à fin juillet, les sources alimentaires setarissent, d’où l’idée de mettre en places des prairies mellifères.

Des prairies pour les abeilles

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Page 45: Revue UFA 7-8/2012

Les prairies mellifères, qui profitent à tous les butineurs, sont des outils qui s'inscrivent dans

la lutte contre la mortalité des abeilles.Photo: André Stalder, Lobag

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon

Le projet «Bienen -weide» est unecollaboration entre laLOBAG, apisuisse,HAFL, USP et Inforama.Ce projet bénéficie dusoutien de fenaco etSemences UFA.

Consultez aussi:

www.lobag.ch

INFINFOO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

itinéraire simplifié) après une prairie àabeille n’a pas été étudiée.

Pas de concurrence pour les ja-chères Les instigateurs du projetsouhaitent apporter une nouvelle pos-sibilité de diversification des zones decompensation écologique qui ne soitpas une concurrence directe pour leséléments de compensation écologiqueactuellement reconnus. Les prairiesmellifères sont principalement desti-nées aux régions de grandes cultures etaux terres tourbeuses. Contrairementaux jachères, les prairies mellifères neresteraient en place environ que 100jours, elles apportent donc une flexibi-lité supplémentaire et s’intègrent parfai-tement dans la rotation.

De plus, les responsa bles du projetsouhaitent développer un élément decompensation de petite taille. Lesruches et essaims sauvages sont en effetrépartis sur tout le territoire. La mise en place de nombreuses petites zonesparticulièrement riches en nourriture ré-parties sur toute une commune seraitdonc préférable à un nombre réduit degrandes parcelles.

Les essais pratiques sont con-duits depuis deux ans par la Haute éco-le des sciences agronomiques, forestiè-res et alimentaires de Zollikofen pourévaluer les deux mélanges «mellifères»par rapport à des jachères. Les étudesportent sur la vitesse de levée et la cou-verture du sol comme moyen de pres-sion sur les adventices et sur l’attracti-vité des différents mélanges composésde sarrasin, de phacélies, de bleuets, decoquelicots et de différents trèfle, surles insectes butineurs. En 2012, desprairies mellifères ont été installées sur26 exploitations et 6 écoles d’agricul-ture. Aucune différence n’a été consta-tée entre les différents itinéraires de se-mis et les agriculteurs ont témoignéd’importantes populations d’insectesvisibles sur ces surfaces.

Le développement des prairies a né-cessité quelques interventions, notam-ment l’arrachage de rumex ou d’ar-roche. Seule une exploitation a étécontrainte de ressemer une partied’une prairie après deux coupes de net-toyage en raison de la mauvaise levée.Ces expériences ont démontré que lechoix et l’observation de la parcellesont des éléments décisifs dans la réus-site de l’implantation. Les prairies sont

notamment recommandées dans lesendroits ensoleillés, plus fréquentéspar les insectes, que les zones ombra-gées.

Le projet «Prairies mellifères»vise non seulement à réduire la morta-lité des abeilles, mais aussi à apporterune opportunité supplémentaire, no-tamment dans les zones de grandes cul-tures et les terrains tourbeux peu favo -rables au développement des jachères.Toutefois, pour que le projet aboutisse,celui-ci doit encore être reconnu parl’Office fédéral de l’agriculture et inscritsur la liste des compensations écologi-ques reconnues dans les PER. Grâce auxconnaissances et aux expériences ap-portées par la mise au point des mélan-ges pour les jachères, les responsablesdu projet espèrent voir les prairies mel-lifères figurer dans la liste des compen-sations écologiques rapidement. �

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Page 46: Revue UFA 7-8/2012

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Förderband Blaser, 9 m,Gummi, top Zustand� 079 426 06 35

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Aufbauladegerät AebiLD 30, 19 m3, guterZustand, Fr. 2500� 076 583 62 91

Motor Maag, 11 PS� 079 622 45 82

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Rasenmäher Universal,Elektro, Schnittbreite43 cm, ab Service, Fr.50; Abluftbogen, 2Stk., neu, für Ventilator,Durchmesser 45 cm, Fr.50, Kt. BE.� 031 879 20 10

Ballenzangen Altec TypM12G, oder MC4;Melkstand; Laufstall-einrichtung, Fressgitter,Schieber und Boxenbü-gel; Grassband� 079 243 75 25

RundballenzangeReermann, hydraulisch,sehr guter Zustand� 078 812 12 24

Frontmähwerk, 265 cmArbeitsbreite, nur 400 kg, sehr leichtzü-gig, Leistungsbedarf 30 PS, verschleissfreieAuffahrsicherung,Pedelbock mit Dämp -

fung, neuwertig, NP. Fr. 14'200, VP. Fr. 7900� 078 744 30 32

Melkzeuge WestfaliaClassic 300, 3 Stk., Fr. 100/Stk., Kt. BE� 079 713 95 05

Bandeingraser, fürMotormäher Rapid,neuwertig, guterZustand, Fr. 750� 079 636 12 64

Laubbläser, zu Traktor,Zapfwellen Antrieb1000 U/min, zumStrassen und Wiesenvom Laub zu befreien,oder zum Heuen inBergregionen, geringeLärmbelastung, VP. Fr.3800; Laubbläser,hydraulisch, mit AnbauDreieck, für Waldstras-sen Reinigung,Oelleistung 40 l/min,VP. Fr. 3200, Kt. LU� 078 744 30 32

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Suite dela page 36

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

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Suite àla page 51

46 Découper et envoyer à: Revue UFA, Bourse aux bonnes affaires, Case postale 344, 8401 Winterthour

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� Machines agricoles � Immobilier � Animaux � Emploi � Fourrage

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DF_Kleinmarkt_07|812 ok_2012 17.07.12 17:16 Seite 46

Page 47: Revue UFA 7-8/2012

Traitement plante par plante et traitement de surface

admis seulement avec autorisation spéciale

47

Trai

tem

ent

plan

tepa

r pla

nte et

traite

ment de surface admis, en partie seulement avecautorisation

spéciale

Interdiction des traitements d'hiver1e

r novembre 15 février

Les produits à base de glyphosatesont les produits phytosanitaires lesplus utilisés. Ce genre de produit estparticulièrement apprécié à cause

de son large spectre d'efficacité et deson coût avantageux. Dans le commercede détail, on trouve du glyphosate sousde nombreuses marques différentes.

Le glyphosate est utilisé principa-lement en agriculture. Son autorisationde vente couvre également les applica-tions en horticulture, dans les jardins familiaux ainsi que pour l'entretien desroutes et des voies ferrées. Bien que lalégislation sur les substances dange-reuses pour l'environnement prévoie

Interdictions générales d'utilisation:a) prés à litière et maraisb) haies et buissons champêtres,

y.c. bande herbeuse de 3m 1)

c) forêts, y.c. bande herbeuse de 3md) eaux de surface, y.c. bande herbeuse

de 3m (6m pour les PER) 2)

e) sur les toits et les terrassesf) sur les places d'entreposageg) sur les routes, chemins et places 3)

h) sur les talus et les bandes herbeuses le long des routes et des voies ferrées 1)

1) Si une lutte mécanique n'est pas possible, le traitement plantepar plante des plantes posant des problèmes est autorisé.

2) Si une lutte mécanique n'est pas possible, le traite ment plante par plante des plantes posant des problèmes est autorisé au delà de trois mètres.

3) Y.c. une bordure herbeuse d'au moins 50 cm.Remarque: Les points a) à d) concernent tous les produits phytosanitaireset les points e) à h) tous les herbicides.Extrait de l’ORRChim RS 814.81 et de l’OPDRS 910.13

Utilisations autorisées en PER:(cas particuliers)a) terres ouvertes

traitement de surface de:• jachères florales et jachères tournantes,

avant retournement• cultures qui doivent être remplacées,

avant le nouveau semisb) surfaces de compensation écologique

si la lutte mécanique n'est pas possible, letraitement plante par plante ou le traitement de foyers est admis sur:• terres ouvertes (jachères florales et jachères

tournantes, bandes culturales extensives,ourlets sur terres assolées) contre rumex,liserons, chardons et chiendent

• prairies (prairies extensives et peu intensives,pâturages extensifs) contre rumex et chardons

Pour d'autres informations: Directives pour la compensationécologique dans l’exploitation agricole. www.agridea.ch

Extrait de l’OPD RS 910.13

Mode d'action du glyphosate:Le glyphosate est un herbicide non sélec - tif, appelé aussi herbicide total. Lamatière active est absorbée par les partiesvertes des plantes et, grâce à ses prop -rié tés systémiques, elle passe en grandepartie dans le phloème pour atteindreles organes souterrains des plantes trai tées. L'inhibition d'une enzyme parti -ci pant à la synthèse d'acides aminés aro matiques entraîne une perturbation du métabolisme de la plante, la mortdes cellules puis celle de toute la plante.

l'interdiction de son application dans leszones sensibles (figure 1), on trouve ré-gulièrement dans les eaux des teneursen glyphosate et en AMPA qui dépas-sent les seuils de tolérance (l'AMPA estle principal métabolite du glyphosate; ilprovient aussi de certains détergents).Un dosage exagéré, une préparationinadéquate de la bouillie, une procé-

dure de nettoyage du pulvérisateur etdes emballages inappropriée peuventêtre à l'origine de cet état de fait, no-tamment par l'écoulement direct d'eauxde lavage dans les eaux claires.

Les résistances L’application ré-pétée de glyphosate sur la même parcelle augmente le risque de sélectiond’adventices résistantes. Au niveaumondial, on recense déjà plus de 20 es-pèces résistantes, liées entre autres àl'application systématique de ce produitsur des cultures OGM résistantes au gly-phosate. En raison de l’utilisation relati-vement modeste du glyphosate dansl'agriculture suisse (applications avantrécolte interdites), on n’a pas encoretrouvé d'espèces résistantes. Par ail-leurs, la législation sur le génie géné-tique interdit la culture de variétés ré-sistantes au glyphosate en Suisse.

Conséquences de la dérive de produit surles routes et les talus:contamination deseaux de sur face etpénalités lors du contrôle des PER.

LE GLYPHOSATE est un herbicide qui joue un rôle important dans la lutte contre lesadventices vivaces ainsi que pour faire place nette avant l'implantation d'une culturesans labour. Par une application ciblée, il est possible de réduire ses effets indésirables.

Le glyphosate dans les grandescultures et les herbages

Pour maîtriser lesvivaces (p. ex. le chien -dent) un traitement desfoyers ou des borduresde champ est souventsuffisant.

en PERAUTORISATION SPECIALE

requise pour:

• Rénovation de prairie permanente

• Traitement d'une prairie permanente outemporaire avant labour et semis d'uneespèce de grande culture

• Traitement d'une culture intermédiaireavant le 1er novembre et semis d’uneculture de printemps

Une grande partie des prescriptions etrecommandations contenues danscette fiche s'appliquent non seulementau glyphosate mais à tous les herbicides.

Figure 1: Cadre légal régissant l'application de glyphosate

PRODUCTION VÉGÉTALEFICHE TECHNIQUE GLYPHOSATE

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…diminue les risques suivants:Dégâts aux cultures suivantes en appliquant le produit sur sol tempéré, riche en matière organique et biologiquement actif (pH > 6.2, P disponible pour les plantes: voirdernière page), en procédant à un labour ou à un travail du sol incorporant efficacement lesrestes de plantes, puis en installant des cultures (de printemps) à développement rapide(maïs, soja).

Laisser le plus de temps possible entre le traitement et le semis ou la plantation (les conditions d'autorisation de la plupart des produits stipulent: application auplus tard deux semaines avant semis ou plantation).

Résistance au produit en recourant à d'autres procédés culturaux chaque fois que c'estpossible (voir dernière page).

Conditions fixées par l'autorisation de vente du produit: la dose d'emploi est àadapter à la flore présente.

Pollution des eaux en intervenant sur des sols biologiquement actifs, riches en humus,présentant un bon état structural et un faible risque d'érosion; ainsi, le glyphosate et l'AMPAsont fixés et dégradés sur le lieu même du traitement. Une procédure de nettoyage du pul-vérisateur et une gestion des restes de bouillies adéquates sont également très importantes.

Il faut absolument respecter les prescriptions concernant les distances de traite-ment envers les zones sensibles et le nettoyage des pulvérisateurs comme décritdans la figure 1 et dans l'encadré vert de la dernière page. Consulter aussi la carte des risques d'érosion.

PRODUCTION VÉGÉTALEFICHE TECHNIQUE GLYPHOSATE

Plantes-cibles

Pulvéri-

sation

48

Utilisation du glyphosate de manière professionnelle…

Utiliser de l'eau douce du réseau ou de l'eau de pluie filtrée.

Si la dureté de l'eau est supérieure à 25° fH et la dose d'utilisation basse: avant de verser l'herbicide dans la cuve, incorporer un additif et brasser 2 à 3min (par exemple du sulfate d'am-moniaque sans Mg soluble à l'eau à raison de 0.5 à 3kg/100l) – spécifique au produit.

Ne traiter que des adventices vertes et non souillées, comme décrit dans la figure 2. Sur les vivaces bien établies, une bonne efficacité ne peut être atteinte que s'il y a une importante surface foliaire active,en traitant peu avant la floraison (exceptions: liseron des champs, menthe des champs, consoude officinale,cresson pendant la floraison). Les cultures dérobées hivernantes et les prairies artificielles en première annéed’utilisation peuvent être traitées tout de suite après la coupe (1– 2 jours), les prairies artificielles plus anciennes et les prairies naturelles doivent avoir une repousse suffisante (8– 10cm).

Avant d'entreprendre tout travail du sol, il faut attendre que les symptômes de dépérissement soientvisibles sur les plantes traitées; cela peut prendre jusqu’à trois semaines sur les vivaces.

Traitement en absence de vent et par temps poussant, la bouillie doit être pulvérisée sur un feuillagesec, tout au plus humide de rosée, et pouvoir se ressuyer rapidement.

Pas de pluie ni de rosée dans les heures qui suivent le traitement (le libellé de l'autorisation du produit indique un minimum de six heures).

Quantité de bouillie la plus faible possible, appliquée en évitant toute dérive.

Bouillie <200l/ha (mieux: <100l/ha); vitesse 7– 9km/h et pression adéquate – voir tableau des buses.

Eau

Météo

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PRODUCTION VÉGÉTALEFICHE TECHNIQUE GLYPHOSATE

Plantes-cibles

49

Mauvaise façon d'utiliser le glyphosate…

Si toutes les recommandations de la page de gauche sont appliquées méthodiquement, l'utilisation de produits à base de glyphosate est pratiquée de manière responsable. Ainsi, lesrisques d'effets secondaires indési rables liés à la matière active et à son métabolite principal(AMPA) sont fortement limités.

…entraîne les risques suivants:Dégâts aux cultures suivantes lorsqu'on traite à des doses élevées sur des sols froids,biologiquement peu actifs, faiblement acides et avec un niveau de fertilité non équilibré.Il en va de même lorsqu'on traite peu avant ou peu après le semis tardif d'une culture (d'automne) lente à l'installation (céréale, colza) et en présence de restes de plantes peuou pas incorporés au sol.

Résistance au produit en cas d'applications répétées sur la même parcelle et en casde rotation de cultures déséquilibrées combinées à des doses de produit trop faibles en regard des espèces à combattre.

Pollution des eaux en cas de nettoyage inadéquat du pulvérisateur; traitement de toutela surface alors qu'un traitement localisé serait indiqué (foyers de liseron par exemple); traitement à dose trop élevée; travail du sol intensif sur des terres à haut risque d'érosion;lors d’application ou de dérive sur des surfaces sensibles telles que des surfaces empierrées,des places gravillonnées ou des surfaces en dur (dans ce cas dégradation lente en raison dela photostabilité du produit).

Utiliser une eau du réseau dure et froide sans additif spécifique réduit l'efficacité du traitement et obligeà augmenter le dosage.

Il y a une plus ou moins forte réduction de l'action systémique du produit dans les cas suivants: floraison des adventices passées, plantes partiellement lignifiées ou en voie de maturation, vivaces bienétablies ayant une surface foliaire trop faible, traitement d'une prairie plus de 2 jours après la fauche(à partir du 2e jour, les blessures de coupe sont cicatrisées) ou avant que la repousse soit suffisante, ainsiqu'en procédant à un travail du sol trop tôt après le traitement.

S'il y a du vent, il y a risque de dérive (à partir d’env. 11km/h, on voit bouger les feuilles des arbres etles fins rameaux). Si le temps est peu poussant (<5°C ou >25°C), la matière active ne progresse quelentement dans les extrémités des organes végétaux souterrains. Une bouillie appliquée sur des plantesmouillées se perd par ruissellement.

Des buses inadéquates, une pression trop basse et une vitesse trop faible constituent un ensemble de facteurs qui conduisent à la formation de gouttelettes trop grosses (>0.4mm) et nécessitent une augmentation des doses de produit et des quantités de bouillie. Une pression trop élevée augmente le risque de dérive.

Pulvéri-

sation

Météo

Eau

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

Impressum La Revue UFA publierégulièrement des fiches techniquesréalisées en collaboration avec lesinstituts spécialisés, la recherche et lavulgarisation.

Editeur AGRIDEA, Eschikon 28, 8315 Lindau; AGRIDEA, Av. des Jordils 1,cp 128, 1000 Lausanne 6, www.agridea.ch

Auteurs F. Burkhalter et A. Chervet,Service phytosanitaire et Service de laprotection des sols du canton de Berne

Collaboration Groupe Grandes Cul -tures, AGRIDEA Lausanne; Ch. Stamm,Eawag Dübendorf; D. Strahm, fenacoLyssach; H. Ramseier et B. Streit, HAFL Zollikofen; K. Grünig, Info ramaZollikofen; M. Gygax, Service phytosani-taire du canton de Berne; K. Walther,Oberlindach; A. Wyssbrod, Rubigen

Graphiques J. Leuenberger Jockel,Rüegsauschachen

Photos W. G. Sturny, Service de laprotection des sols du canton de Berne

Vulpin des prés,Liseron des champs et des haiesPrairie temporaire, dicotylédones

et graminées vivacesRumex, Chiendent,

Chardon des champsRepousses de colza,

Dicotylédones annuelles

Repousses de céréalesGraminées annuelles

Les produits phytosanitaires ne sont pas complètement dégradés dans lesstations d'épuration.

La formulation des herbicides àbase de glyphosate réunit plusieurscomposants: la matière active, le sup-port (p.ex. l'isopropylamine) et des ad-juvants. Ces derniers diffèrent d'un pro-duit à l'autre et ne sont pas déclarés; ilsaméliorent les propriétés techniques dela bouillie (p.ex. stabilité, limitation dela formation de mousse) ainsi que soneffet mouillant, sa tenue sur les feuilleset sa capacité de pénétration.

sente quasiment pas de risque de toxicitésur la faune par le fait que l'enzyme quiest inhibée ne se trouve que dans les cel-lules végétales (voir encadré vert en pre-mière page). En revanche, la toxicité decertains mouillants (p.ex. le POEA) sur desorganismes aquatiques n'est pas exclue.

L'adsorption du glyphosate en solssableux, calcaires ou humifères est plutôtlente; elle est plus rapide en sols argileux,faiblement acides ou pauvres en humus,mais elle n'est jamais totale. Du phos-phate disponible pour les plantes peut li-bérer du glyphosate de son site d'adsorp-tion. Pour cette raison, il faudrait évitertout apport de phosphates (engrais deferme inclus) pendant au moins 10 joursaprès l'application de glyphosate.

Métabolisation Par températureélevée en sol biologiquement actif, leglyphosate se décompose bien. Enconditions défavorables, la décomposi-tion est incomplète et il reste de l'AMPAcomme métabolite. Ni le glyphosate nil'AMPA ne doivent ruisseler ni s'infiltrerdans le sol et dans les canalisations (voirpage au centre).

Mesures culturales Les tech-niques culturales conventionnelles per-mettent généralement de maîtriser lesadventices de manière suffisamment ef-ficace pour pouvoir renoncer au glypho-sate, par exemple: le labour ou le travaildu sol avec une incorporation efficacedes restes de plantes, le désherbage mé-canique et /ou chimique dans la cultureen place ou le déchaumage.

50

Nettoyage du pulvérisateur/gestion du solde de bouillie:• Rincer le pot gradué et les

emballages vides dans la cuve du pulvérisateur.

• Répandre le solde de bouillie sur laparcelle qui vient d'être traitée.

• Rincer le pulvérisateur sur la parcellequi vient d'être traitée en prélevantl'eau dans le réservoir d'eau claire (effectuer plusieurs cycles derinçage).

• Procéder au lavage final dupulvérisateur sur une place de lavageen dur avec écoulement de l'eauusée dans la fosse à purin ou dans une installation de traitementdes eaux de lavage.

Les produits phytosanitaires peuventinfluencer la vie microbienne du sol, ledéveloppement d’organismes nuisibles,les mécanismes de défense des plantesou leur nutrition. Des interactionssont possibles et difficiles à prévoir.

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Autres solutions. Pour réduirepartiellement, voire totalement l’utilisa-tion de glyphosate aussi en système cul-tural sans labour, on peut optimiser larotation des cultures et la gestion del’interculture en:• alternant régulièrement les cultures

d'automne et de printemps; • semant des prairies temporaires plu-

riannuelles au lieu de cultures déro-bées annuelles hivernantes;

• mettant en place des engrais verts àfort pouvoir concurrentiel (non hi-vernants). �

Figure 2: Le dosage du produit doit être adapté, selonsa formulation, à la flore adventice à détruire.

Une application bien ciblée (voir page au centre) avec une quantité debouillie inférieure à 200 l/ha, permet d'abaisser la dose.

1 Semis en bandesfraisées de maïsdans une culturedérobée hivernante,traitée au glypho -sate – les décolo -rations des feuillessont visibles.

2 En cas de labour,utiliser le glyphosateuniquement pourcombattre les viva -ces (destructiond’une prairie avantlabour pour mise enplace d’une culture:autorisation spécialenécessaire; voirfigure 1).

3 Le déchaumage (par exemple avecune herse à bêchesroulantes) est géné -ralement suffi santpour maîtriser lesadventices annu elleset les repousses deculture à condi tionde le réaliser partemps chaud et sec.

4 Semis direct debetteraves sucrières:un engrais vert à fort pouvoir deconcurrence etsensible au gel peutpermettre de sepasser de glypho sate. D'autres illustrationspeuvent être vision -nées sur: www.be.ch/ protectiondessols ➠des images actualisées

360 g de glyphosate/l

450 g de glyphosate/l

Toxicité Les produits à base de gly-phosate portent l’indication de danger«Dangereux pour l’environnement». Leseffets environnementaux indésirables dé-pendent dans une large mesure de la for-mulation choisie. Dans l'état actuel desconnaissances, la matière active ne pré-

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7-8 2012 · REVUE UFA

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Rahmkannen, 3 Stk.,für Alpkäsereien undZentrifugierbetriebe,ovale Form, mit 40 linhaltsverm., guterZustand, günstig� 071 971 17 16

Pferdeanhänger KKBPW 20, Jg. 1996,Nutzlast 1400 kg,Gesamtgewicht 2000kg, letzte MFK Februar2010, Fr. 1500� 055 440 34 64

Silowasserpresse, 3 mDurchmesser; Warm-luftofen Kiebler;Ladebrücke, zu AebiTransporter� 079 292 83 14

Bandheuer, 2.1 m, 8reihig; Schneckenpum-pe, zum umpumpen;Hochdruckreiniger,wenig gebraucht� 033 722 22 89

Duschkabine, komplettinkl. Armaturen,geeignet für Stall , Alp,Camping, Provisorium,1 Jahr gebraucht� 079 545 47 44

StabkettenförderbandBlaser, 6.5 m, topZustand, Transportkann organisiertwerden, Fr. 800� 052 685 29 80 oder079 388 36 06

Wirzkipperbrüggli, mitschönen Aluläden 3.5 x2.1 x 0.35, Fr. 500;Futterautomat, fürFreilandschweine, Fr.150; Heckgewicht, zuTraktor, ca. 500 kg, Fr.250 � 052 745 12 08

Rohrmelkanlage deLaval, Standbreite 1.15 m, Pumpe VP74,revidiert; Melkagregat,mit Computer, kom -plett, Fr. 2000; Milch -zentrifuge Elecrem,120 l/h, Fr. 300. Kt. TG� 052 745 18 15

Einzäunungspfähle,104 cm, 50 Stk., mit 2 Isolatoren, Fr. 4/Stk.inkl. Mwst� 079 759 27 47

Motorsense KomatsuBKZ 5000 DK,Rucksackmodell,Hubraum 50 cm3, 3.3 PS, Profimodell, Jg.2007, ab Service, Fr.400 � 055 440 34 64

Pumpfass FTS, mitSchneckenpumpe, 3000 l,u. Doppelrad, niedereBauart, top Zustand� 079 646 33 58

Ladewagen MengeleGarant 330, mit Heu -gatter und Silier-schneidwerk, sehr guterZustand, Fr. 6300� 078 824 17 17

Schwader Kuhn GA3201 M, neuwertig;Tandemachse, undTastrad vorn; Pferdere-chen, für Traktor undPferd � 079 646 33 58

Silowasserpresse, Jg.2010, Durchmesser 3 m,Fr. 300� 081 651 03 71

MilchzentrifugeElecrem 1, wie neu,kaum gebraucht, NP. Fr. 1600, Fr. 900� 079 713 95 05 BE

Förderband, 7 m Ind.Ausführung, gut 2 jährig, Fr. 1800� 079 672 94 13

Traktor Fendt 106SFW-268, Jg. 1978,8860 h, Hinterradan-trieb, Pneu 90%, Fr.4000 � 079 792 41 13

Autoanhänger Barthau,neuwertig, mit Plane,der Ideale für denLand wirt, Leergewicht200 kg, Nutzlast 800 kg,Gesamtgewicht 1000 kg,Laderaum L. 2.05 m,Laderaum B. 1.06 m,Laderaum H. mitAufbau 1 m, Preis nachVereinbarung� 071 971 17 16

Buttermaschine AlfaLaval, für 2 - 6 l Rahm,solid, einfach zureinigen, wie neu, kaumgebraucht, NP. Fr.1500, Fr. 900, Kt. BE� 079 713 95 05

Steinsammler Kongs -kilde, AB 4 m, Fr.22'000� 079 689 06 59

Traktor John Deere6330 Premium, 40 h,Jg. 2011, 128 PS, EcoShift, TLS Vorderachse,Klimaanlge, usw.Vorführtraktor, neu, mit13.20 Formular, CHAuslief., Netto Fr.88'000� 079 407 93 54

Siloverteilgerät, de -fekt, Marke Eigenbau,Preis ab Platz, Fr. 400� 079 466 73 60

KartoffelvollernterWysent, mit Rollboden-bunker; SämaschineFiona, 3 m� 062 961 74 02

Düngerstreuer Rauch600L, hydraulischerSchieber, Fr. 3000;Spritze Birchmeier, 800 l, HD Pumpe,Minidrift, 12 mHangausgleich,hydraulisch höhenver-stellbar, Beleuchtung,Fr. 4400. Kt. TG� 079 478 05 94

Melkmaschinen-Vaku-umpumpe de Laval, mitzwei Standeimen undVakuumleitung, alteAnbindevorrichtung,mit Halsrahmen Schier -holz, Kette mit Hals -bügel � 034 431 27 61

HochdruckreinigerKränzle therm 895,Warmwasser, Profimo-dell, Jg. 2004, guterZustand, ab Service,190 bar, 16 l/min,Neupreis Fr. 6290, jetztFr. 1900� 078 835 33 68

Rapstisch Gruber, 4.5 m, passend zu ClaasDominator, inklusiveRapsschere, sehr guterZustand� 078 622 41 44

Pneu-Reifen, 23.1 x 26Diagonal, evtl. fürPuller, Fr. 100� 079 672 94 13

SternhackgerätHaruwy� 079 810 43 53

Kreiselheuer FellaHydro 520; Rapstisch,4.20 m, zu Deutz-FahrMähdrescher� 079 365 20 25

Traktor Fendt 104s, mitSturtzbügel, MFK2010, guter Zustand, Fr.4500 � 079 340 56 12

Hoflader Schäffer 225,Diesel, top Zustand,1630 Betriebsstunden,inkl. Schaufel, Palettga-bel, Mistzange,Doppelräder, Beleuch-tung, Fr. 19'500� 077 208 48 52

Kreiselheuer Kuhn, 5 m,hydr. klappbar, 3-Punkt,mit Tastrad; Heugeblä-se, mit Rohren; Tele -skopverteiler Aebi, be -reits demontiert, allesgut erhalten� 071 944 26 04 oder079 237 72 19Nähe Wil SG

SchwenkschwaderNiemeyer 395DH Twin,Tandem + Stützrad, topZustand, Fr. 5000� 079 466 73 60

Druckfass Kaiser 5000,Tandem, hydraulischeBremsen, guter Zustand� 079 418 96 69

Räder, 12.4 x 28, ohneScheiben, als Doppel-rad, Fr. 150; Doppelrä-der Schaad, 9.5 x 32 m,Verschluss u. Trommel� 079 672 94 13

Maishäcksler, 1 reihig,Pöttinger, Fr. 2900� 076 317 56 77

Suite de la page 46

Suite àla page 61

Bourse aux bonnes affairesTECHNIQUEAGRICOLEà vendre

REVUE UFA · 7-8 2012 51

Nous recherchons des veaux d’engrais de qualité!

DF_Kleinmarkt_07|812 ok_2012 17.07.12 17:22 Seite 51

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AndreasChervet

WolfgangG. Sturny

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SandraOtt

Un mélange d'engraisverts à forte capacité

de concurrence etsensible au gel faitobstacle aux mau -

vaises herbes et auxrepousses de céréales.

Dans un tel couvertvégétal, le semis directpeut être effectué sans

traitement préalableau glyphosate.

Photo: Wolfgang G. Sturny

1 = Semis direct; 2 = Labour | MS = Maïs d’ensilage; OA = Orge d’automne; EV = Engraisvert; BS = Betterve sucrière; BA = Blé d’automne; Pdt = Pomme de terre; PT = Prairietemporaire; PP = Pois protéagineux; SA = Seigle d’automne; FP = Féverole de printemps

Seule une mise en œuvre réfléchiedes herbicides permet d'éviter tantl'apparition de mauvaises herbesrésistantes que des effets indésira-

bles sur l'environnement. L'utilisationfréquente du glyphosate, particulière-ment en semis direct, est l'objet de dis-cussions très critiques.

Trois séquences de rotation à l'Obe-racker ont permis de conclure qu'unediminution de la fréquence des utilisa-tions du glyphosate est réalisable pourautant que l'intégration de plusieursfacteurs assure une bonne maîtrise desmauvaises herbes. Il s'agit notammentde la rotation des cultures (alternancedes céréales et des sarclées), du semis,dès la récolte finie, d'un engrais vert trèsconcurrentiel et sensible au gel, d'unecouverture permanente du sol, par uneculture ou des résidus végétaux, dont lapaille, et finalement, de l'utilisation ci-blée d'herbicides sélectifs bien choisis(encadré et graphique 1).

Phase initiale 1994– 1999 Aucours de la première rotation de cul-tures, le désherbage a été réalisé par untraitement au glyphosate avant le semisdans 58% des cultures installées en se-mis direct. Le sarclage n'étant pas prati-

cable dans ce système cultural, on a eurecours aux herbicides sélectifs de post-levée pour compléter le désherbage descultures (graphique 1). Dans 17% descultures en semis direct, le désherbagen'a été effectué qu'en post-levée, enparticulier sur blé d'automne après bet-terave sucrière ou pomme de terre (2 in-terventions dans chaque cas). Le bras-sage de terre inhérent à la récolte de cesdeux précédents culturaux justifiaitcette manière de faire.

Dans le système cultural en labourclassique, on n'a pas utilisé de glypho-sate mais appliqué que des herbicidesde post-levée dans 81% des cas. Dansles deux systèmes culturaux, on a pu re-noncer à tout herbicide sur semis de

prairie temporaire (3x), sur pomme deterre (3x) et sur maïs d'ensilage (2x, maisseulement lorsqu'il succédait à 3 ans deprairie temporaire). Dans ces deux der-niers cas, l'engrais vert ou la mauvaiseherbe ont été maitrisés par voie ther-mique (brûleurs à gaz) ou mécanique(broyage). Par la suite, ces deux tech-niques ont été abandonnées à cause deleur coût énergétique.

Phase transitoire 2000– 2005Pour cette seconde rotation, on a rem-placé les pommes de terre par des légu-mineuses à graines, supprimé la prairietemporaire et renoncé au désherbagethermique ou mécanique. De ce fait,une culture sans herbicide devenait un

ESSAI LONGUE DURÉE La parcelle «Oberacker», de l'INFORAMA Rütti à Zollikofen(BE), est utilisée pour expérimenter différentes stratégies visant à gérer un système cultural en semis direct sans recourir à des applications régulières de glyphosate.

Combien faut-il de glyphosate dansun système cultural en semis direct?

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PRODUCTION VÉGÉTALE

1 2 1 2 1 2 1 2Phase initale Phase transistoire Phase consoli- (n=36)

(n=36) (n=36) dation (n=36) Regard sur années1994– 1999 2000– 2005 2006– 2011 2009– 2011

MS– OA (+EV)– MS– OA (+EV)– MS– PP (+EV)– MS– PP (+EV)–BS– BA (+EV)– BS– BA (+EV)– BA (+EV)– BA (+EV)–

Pdt (+EV)– PP (+EV)– FP– OS (+EV)– FP– OS (+EV)– PT/BA SA (+EV) BS BS

sans herbicidesherbicides sélectifsglyphosate et herbicides sélectifs

Graphique 1: Cultures et stratégie herbicide en semis direct et labourParcelle de suivi à long terme «Oberacker» 1994– 2011

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Parcelle de suivi à longterme «Oberacker» à l'Inforama Rütti,Zollikofen; vue aériennedu 29 juin 2004.Photo: Gabriela Brändle, Agroscope Reckenholz-Tänikon ART(Vue aérienne du 29.6.2004)

Phase initiale Phase tranistoire Phase consoli- Regard surAnnées Années dation; Années les années

1994– 1999 2000– 2005 2006– 2011 2009– 2011

Semis directLabour

Graphique 2: Quantités de glyphosate utiliséesParcelle de suivi à long terme «Oberacker» 1994– 2011

l/ha

et p

ar a

nnée

(moy

enne

)

Auteurs AndreasChervet et Wolfgang G. Sturny, du Service dela protection des sols du Canton de Berne,assu ment la conduite del'essai comparatif desystèmes de longuedurée «Oberacker»depuis 1994;

Sandra Ott, du Servicephytosanitaire duCanton de Berne,coordonne les inter -ventions phytosanitairesdepuis 2009.

REVUE UFA · 7-8 2012 53

cas exceptionnel, quel que soit le sys-tème cultural. Après la récolte dechaque culture principale et le broyagedes pailles de céréale ou de pois, le sola été immédiatement occupé par le se-mis d'un engrais vert (principalementdes navettes ou des radis oléifères) oupar le semis de la culture principale sui-vante. Ainsi, à partir de l'année 2000,on a pu se limiter à une seule applica-tion d'herbicide sur orge d'automneaprès maïs d'ensilage (5x) ainsi que surblé d'automne après betterave sucrière(3x), tant après semis direct que labour(graph 1). Pour 67% des cultures en se-mis direct, on a appliqué du glyphosateavant le semis et un herbicide sélectif enpost-levée, comme dans la rotation pré-cédente. Dans le système labouré, ledésherbage reposait sur l'effet net-toyant de la charrue et sur l'action d'unherbicide de post-levée (83% des cas).La présence de chiendent a parfois né-cessité des application de glyphosate,aussi en système labouré (14%).

Phase de consolidation 2006–2011 Dans cette 3e rotation, le rem-placement du seigle d’automne par laféverole a entraîné la suppression d'unengrais vert. De ce fait, il devenait né-cessaire de trouver une solution pour ré-duire les quantités de glyphosate. A ceteffet, on a eu recours à un engrais vertayant une forte capacité de concurrenceet qui soit sensible au gel. Ainsi, les uti-lisations de glyphosate ont pu être ré-duites de moitié par rapport à la rota-tion précédente, ne concernant plusque 33% des cas en semis direct (graph.1). Les économies les plus importantesont été réalisées entre le blé d'automneet une culture de printemps semée tôt:avant betterave sucrière par exemple,on n'en a pas eu besoin du tout et seu-lement une fois avant féverole.

Dans le système labouré, avec un tra-vail du sol limité à 12– 15 cm mais sanspréparation du lit de semences avant lesemis, l'utilisation de glyphosate est res-tée à un niveau bas (14% des cas). Danscette 3e rotation, aucune culture n'a puêtre conduite sans utilisation d'herbi-cide, ceci dans les deux systèmes.

Regard sur les trois dernièresannées 2009– 2011 Une mise enœuvre méthodique de la stratégie dedésherbage qui a été choisie a permis deréduire encore les utilisations de gly-phosate en semis direct. Ainsi, ces utili-sations atteignent 17% depuis 3 ansdans les deux systèmes (graphique 1); si-multanément, les doses d'utilisation ontaussi pu être réduites (graphique 2). Lesinterventions au glyphosate se placentgénéralement entre légumineuse àgraine et céréale d'automne. Malgrécette réduction, on utilise aujourd'huipratiquement autant d'herbicides sélec-tifs en semis direct qu'en labour; toute-fois, deux cultures nécessitent un peuplus d'interventions en semis direct: lemaïs (pas de substitut comparable àl'atrazine) ainsi que l'orge d'automne(lutte contre le gaillet).

Conclusion Il est possible de prati-quer le semis direct en recourant à sen-siblement moins de glyphosate. Il y alieu, notamment, de prévoir une alter-nance systématique entre céréales etcultures sarclées. La fréquence des utili-sations de glyphosate peut être réduiteaux conditions suivantes:

Une céréale d'automne suit immédia-tement une culture de maïs, de pommede terre ou de betterave sucrière biendésherbée;

Sitôt après la récolte des céréales biendésherbées, on sème• soit un engrais vert à forte capacité de

concurrence et sensible au froid(photo 2) que l'on roule au stade flo-raison avant le semis tardif d'une cul-ture de pois d'automne ou qu'onlaisse geler pour semer ensuite de laféverole ou de la betterave sucrière aupremier printemps,

• soit un engrais vert hivernant, à fortecapacité de concurrence, que l'on dé-truit avec un broyeur dès que le maïsest semé.

On remplace la prairie temporaire deplusieurs années par des semis plus fré-quents de dérobées à base de mélangesfourragers bisannuels. En général, il y alieu de veiller à la prolifération de nou-velles mauvaises herbes à partir dubords des champs. Tout doit être mis enœuvre pour éviter de devoir effectuerdes applications généralisées et répé-tées de glyphosate avec, pour consé-quences, le risque d'apparition de résis-tances et le risque de polluer les eaux,quel que soit le système cultural. �

La parcelle de suivi à long terme «Oberacker» en détailSite: Inforama Rütti, Zollikofen (BE); altitude 550m; sol brun profond,humide en profondeur; limon sableux peu humifère.

Dispositif expérimental: 6 parcelles de 14 ares côte à côte, la moitiéde chacune étant labourée (depuis 2001 en labour hors sillon), l'autremoitié en semis direct.

Semis: à la même date dans les deux systèmes; dès 2000, le semoirpour semis direct est aussi utilisé sur le labour; depuis 2006, le semissur le labour est effectué sans préparation du lit de semences («semissur labour»).

Protection des plantes: dans le système en semis direct, glyphosateavant le semis (remplacé depuis peu par un herbicide sélectif) et, selonnécessité, un herbicide sélectif en post-levée dans les deux systèmes.Pour toutes les cultures, on pratique le principe «extenso» qui impliquele renoncement aux fongicides, aux régulateurs de croissance et auxinsecticides. Le broyage fin des résidus de récolte du maïs est la règlepour limiter les risques de développement de pyrale et de fusariose. Sinécessaire, on utilise de l'anti-limaces en cultures de betteraves.

Partenaires du Service de protection des sols: Agroscope Reckenholz-Tänikon ART; Haute école suisse des sciences agronomiques, forestièreset alimentaires HAFL; Service phytosanitaire et Inforama Rütti.

PRODUCTION VÉGÉTALE

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Jean-PaulKrattiger

En raison de leur teneurs en acidesgras différentes, les huiles issues descolzas conventionnels et HOLL sontvouées à des utilisations différentes.

Notre pays a joué un rôle précurseurdans le développement de ce typede colza dont les propriétés sontspécifiquement adaptées pour la fri-

ture. En effet, nous avons été longtempsleaders au niveau de la surface réservéeà cette production et ce n’est que de-puis peu que les autres pays européensse sont intéressés à ce colza. Ce déve-loppement de la culture du colza s’ex-plique par une adéquation parfaite auxbesoins du marché et des qualités intrin-sèques conformes à la recherche d’unealimentation saine.

Comme le montre le graphique, lecolza se distingue en deux créneauxbien distincts:

Le colza conventionnel repré-sente un intérêt de par sa faible teneuren acide gras saturé. Ces acides gras sa-turés ne sont pas souhaités, car ils élè-vent le taux de mauvais cholestérol.D’autre part, le colza conventionnelpermet la production d’huile très richeen Omega 3 (acide linolénique). Cesacides sont essentiels, car ils préserventle système cardiovasculaire. Ces carac-téristiques font de l’huile de colzaconventionnel, une huile très appréciéenotamment pour les salades.

Le colza HOLL est comparable aucolza conventionnel au niveau des te-neurs en acides gras saturés. Toutefois,il renferme encore plus d’acide oléiquesource de vitamine E et de puissants an-tioxydants que le colza conventionnel.La grande différence se situe au niveaude sa teneur très basse en acide linolé-nique; ce qui en fait une huile spécifique

et très adaptée pour la friture. Lorsquel’on parle de colza, il faut donc bien dis-tinguer entre le colza conventionnel etle colza HOLL. Ces deux colzas ont leurpropre filière de production et spéciale-ment d’utilisation.

Semis Points fondamentaux:• préparation du sol qui doit être soi-

gnée pour favoriser un développe-ment du pivot racinaire optimal.

• La date de semis idéale se situe entrela fin août et début septembre. Un se-mis trop précoce risque un trop fortdéveloppement végétatif. D’autrepart, il a été constaté que le gel pro-duit les plus gros dommages sur lesparcelles semées tôt.

• La densité doit être calculée en fonc-tion du poids de mille grains (PMG).

PROGRESSION DU COLZA HOLL Alors que l’ensemble des grandes cultures subissent une érosion de leurs surfaces, le colza n’a cessé de progresser ces dernièresannées. Cette situation repose essentiellement sur l’apparition du colza HOLL qui s’est affirmé au cours de ces dix dernières années pour atteindre en 2011 la barre des6000 hectares.

Le colza pour une alimentation saine

54 7-8 2012 · REVUE UFA

Tableau 1: Variétés de colza Variétés de colza conventionnelVISBYElle a été la variété leader de ces 3 dernières années. Elle seraremplacée progressivement par Avatar du même obtenteur. AVATAR*Excellente dans tous les domaines. Elle a encore l’avantage d’être plus précoce à la floraison. Elle est destinée à être, la nouvelle variétéleader pour ces prochaines années.HYBRIROCK*Variété productive avec une teneur en huile moyenne.NK PETROL*Variété productive avec une résistance moyenne aux maladies.SENSATION*Variété avec un rendement élevé. Elle possède une excellente teneur en huile et une excellente résistance au phoma.MENDEL, DK COSMOS, ADRIANA et SAMMY*Ces variétés ont des potentiels de rendement inférieurs aux 4 variétésci-dessus ce qui explique qu’elles ne seront pas beaucoup cultivées.Toutefois, elles restent intéressantes dans certaines situations. Adrianaet Sammy sont des lignées.

Variétés de colza HOLLV280OLest réservé exclusivement aux distributeurs (LANDI) et agriculteursproduisant du colza HOLL sous contrat spécial fenaco-LANDI.* nouvelles variétés inscrites en provisoire dans la LR semis 2012

(récolte 2013)

PRODUCTION VÉGÉTALE

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

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Auteur Jean-PaulKrattiger, SemencesUFA, 1510 Moudon

Acide linoléiqueAcide linolénique

Acides gras saturésAcide oléique

Le succès commercialdu colza HOLL reposesur la qualité de sonhuile qui ne peut êtregarantie que par lerespect de consignesde cultures strictes.

REVUE UFA · 7-8 2012 55

Ce dernier peut fortement varier toutcomme le poids des doses. Les indi-cations utiles sont toujours mention-nées sur les sacs de semences.

• La densité de semis doit être pour lesconditions optimales et précoces de45– 50 grains/m2 pour les variétés hy-brides. Ces valeurs conseillées peu-vent être légèrement augmentées de10 grains par m2 pour les variétés li-gnées ou lors de conditions difficileset tardives.

• Le peuplement à la sortie de l’hiverdoit se situer entre 35 et 45 plantesau m2 pour les variétés hybrides et 45à 55 plantes au m2 pour les variétéslignées.

FumureAzote Le colza a besoin d’environ

30 unités d’azote par hectare en au-tomne notamment après un enfouisse-ment de paille ou lorsque la minéralisa-tion de l’azote du sol est insuffisante. Auprintemps, appliquer une fertilisationfractionnée avec un premier apportazoté dès la reprise et un deuxième austade 1er entre-nœud de préférenceavec le Sulfonitrate LANDOR qui couvreles besoins en azote, soufre et bore.

Phosphate-potasse L’apport esteffectué avant semis avec des engraisternaires ou binaires. LANDOR-PK estpréféré en complément aux engrais deferme ou lors de conditions climatiquesfavorables en automne.

Magnésium Appliqué en périodede végétation, la forme sulfate qui ap-porte le soufre est plus rapidement as-similée.

Soufre Les besoins du colza se si-tuent entre 50– 90 kg de soufre par hec-tare. 70% de ce soufre est absorbé entrela reprise et la floraison.

Bore Les besoins sont de plus de500g de bore par hectare couvert parun apport préventif ou une pulvérisa-tion de Bortrac (3 l/ha).

Parasites et maladies Les limacessont nuisibles dès la germinationjusqu’au stade 4– 5 feuilles. Dans les si-tuations à risque (semis à faible densité,bordures de prairies, sol très motteux,résidus végétaux en surface), envisagezune application d’anti-limaces dès laprésence de traces de mucus ou de li-maces mortes aux endroits piégés.

Contrôler de mi-septembre à fin oc-tobre, avec une cuvette jaune à demi-enterrée remplie d’eau savonneuse, laprésence du charançon du bourgeonterminal. Une plante attaquée forme auprintemps de nombreuses tiges secon-daires, quand elle ne meurt pas avant.

Au printemps, les dégâts liés au cha-rançon de la tige (tiges tordues et écla-tées) peuvent être confondus avec ceuxdus au gel. Le vol débute dès que lestempératures dépassent 8 à 10°C, cequi place une intervention en plaine dèsfin février– début mars selon l’année(suivre les avis des services phytosani-taires).

Les attaques de méligèthes entraî-nent des pertes plus ou moins pronon-cées de rendement. L’alternance des fa-milles chimiques demeure la mesure laplus adaptée pour assurer l’efficacitédes insecticides et ainsi diminuer lesrisques de résistance.

À noter que les plantes affaiblies parles ravageurs (charançons) sont aussiplus sujettes aux maladies.

L’application en automne au stade 4à 6 feuilles d’un fongicide contre le pho-ma a comme effets bénéfiques secon-daires d’accroître la longueur du pivotet la masse racinaire, de freiner l’élon-gation de la tige et de favoriser un bonhivernage.

Variétés semis 2012 (récolte2013) La liste recommandée (LR) deSwissgranum comprend 5 nouvelles va-

riétés toutes inscrites en provisoire. Cesvariétés ont enregistré de bons résultatssur 2 ans de test, mais devront faire leurpreuve en 2012 pour être définitive-ment inscrites pour les semis en 2013.Au niveau des rendements, ces nou-velles variétés dépassent, en moyennede 2 ans, Visby de 2 à 5%.

La culture de colza présente toujoursdes atouts pour les agriculteurs suisses.Ses qualités lui assurent des débouchéssur les marchés en quête d’une alimen-tation saine. Le maintien de cette situa-tion favorable est lié au maintien debassins versants cultivant du colzaHOLL. �

Précautions spécifiques pour le colza HOLL• éviter les parcelles avec risque de

repousses de colza classiques

• garder une distance minimale de 20mentre une parcelle HOLL et classique

• effectuer un nettoyage du semoir etde la batteuse lors de changement deparcelle.

Le développement du colza HOLL passe obligatoirement par le respect deces règles simples, mais utiles.

Recommandations de fumurePour un objectif de rendement de 35 à 40dt/ha, appliquez les quantités sui -vantes, en tenant compte des éventuelsrésidus:

N: 130– 150 K2O: 35– 160

P2O5: 55– 190 Mg: 10– 125

PRODUCTION VÉGÉTALE

NoixPalmeOlive

ArachideTournesol oléique

TournesolColza conv.Colza Holl

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

Graphique: Comparatif des teneurs en acides entre les différentes huiles

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HanspeterHug

Moutarde sarepta détruitepar le gel et exempte

d’adventices au printemps.

rapide. Quand ces éléments sont captéspar les racines, ils sont fixés dans laplante, ce qui évite le lessivage ou la mi-gration vers les couches profondes dusol. Stockés dans les racines des plantes,ces éléments passent l’hiver presquesans pertes et sont ainsi disponiblespour la culture principale suivante.

radis fourragers. Les racines pivotantessurvivent aux températures les plusbasses de l’hiver et offrent d’importantesréserves de nutriments au printemps. Lalutte, tant chimique que mécaniquecontre ces espèces est très difficile.

Le catalogue Semences UFA 2012présente les compatibilités des engrais

Le sol et sa flore sont soumis à rudesépreuves: d’un côté, les machinesqui travaillent sur les parcelles sonttoujours plus lourdes et utilisées

toujours plus fréquemment, et de l’au-tre, les bactéries du sol doivent dégra-der des cocktails variés de produits phy-topharmaceutiques. Dans ce contexte,les engrais verts jouent un rôle particu-lier. En effet, plus la part d’humus et dela matière organique du sol sont éle-vées, plus la quantité d’oxygène dans lesol est importante et plus le nombre desbactéries actives dans la dégradation etla minéralisation est important. En plusde produire de la biomasse, les racinesdes engrais verts améliorent l’aérationet la structure du sol; deux effets parti-culièrement appréciés quand des ma-chines lourdes ont été utilisées sur laparcelle.

La pression sur les adventices est uneautre utilité des engrais verts. Ces espè-ces non désirées lèvent avec ou aprèsl’engrais vert semé. Pendant la périodede végétation, celui-ci doit encore con-tenir le verdissement spontané de ma-nière à empêcher la floraison et la for-mation de graines.

La masse végétale – réservoir denutriment Plus la masse de racinesest importante, plus la capacité des en-grais verts à constituer des réserves denutriments est importante. À l’au-tomne, les températures du sol sontidéales pour la minéralisation. Si, deplus, des pluies surviennent, alors la mi-néralisation est maximale. C’est en effetà cette saison que la minéralisation dela matière organique issue des résidusde récolte et des engrais organiquescomme le lisier et le fumier est la plus

Quelles plantes semer? La rota-tion des cultures principale est détermi-nante! Il ne doit être semé aucune espèce apparentée aux cultures princi-pales ou servant d’hôtes à des maladiesou ravageurs. Il en est de même pour lesespèces dont les repousses sont difficilesà combattre dans les cultures princi-pales. Ceci est particulièrement valablepour les espèces qui forment une racinecharnue comme les radis chinois ou les

verts avec les cultures principales dansun tableau.

Les légumineuses utilisées commeengrais verts apportent un avantagesupplémentaire. Les bactéries de leursnodosités permettent en effet de fixerl’azote atmosphérique et de le stockersous forme organique. Deux mélangesd’engrais verts particulièrement intéres-sants sont disponibles dans l’assorti-ment de Semences UFA: UFA Alpha, unmélange de trèfle d’Alexandrie, de trèflede Perse et de phacélie et UFA Lephaqui contient en plus des Vesces de prin-temps à croissance très rapide.

LES ENGRAIS VERTS prennent une importance toujours plus grande dans les rotations courtes et simplifiées. Il y a longtemps que les cultivateurs les utilisent non seulement pour respecter les exigences de la PER, mais aussi pour en tirer profit dans leurs cultures principales. De plus, elles font maintenant partie du paysage automnal et apportent leur part de sympathie envers notre agriculture.

Des cultures à part entière

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PRODUCTION VÉGÉTALE

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

Des porte-graines de renouée et d’amarantes avec des grainesfertiles dans une parcelle dephacélies en semis direct.

Un engrais vert (desphacélies) biendéveloppé après unsemis combiné.

Auteur HanspeterHug, Semences UFA, 8401 Winterthour.www.semencesufa.ch

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Quand et comment semer?Alors que les fertilisants sont épandus,les plantes sont semées! Ceci est aussivalable pour les engrais verts. Pour at-teindre tous les objectifs décrits précé-demment, les engrais verts doivent êtreplacés dans des lits de semence fins. Unsemis précis et régulier garantit unebelle levée. Le but est d’obtenir un dé-veloppement maximal à la fin de l’au-tomne, un objectif généralement pas at-teint avec les semis «sur déchaumeur».

Plus le semis est précoce, plus letemps nécessaire pour obtenir unebonne couverture du sol sera court. Unsemis précoce et précis est donc abso-lument nécessaire pour obtenir unebonne pression sur les adventices.

Fertiliser les engrais verts?Oui, dans tous les cas! L’apport de 30unités d’azote au semis est très impor-tant pour obtenir une croissance rapide.L’urée, le nitrate d’ammoniaque ou lesengrais de ferme peuvent être utilisés.

L’observation des engrais vertspendant leur développement renseignesur l’état du sol! Les irrégularités de l’en-grais vert correspondent en effet à des ir-régularités du sol, également visiblesdans les cultures principales. Une détec-tion rapide de ces inégalités permet deplanifier et de mettre en place les me-sures de correction de l’état du sol et dela fertilisation. Les difficultés de dévelop-pement de la flore adventive doiventaussi être visibles. Quand l’engrais vert neparvient pas à les ralentir, celle-ci arrive àfleurir et développe très rapidement desgraines matures. La flore spontanée nedoit jamais s’égrainer. Dans la pratique,les mauvais peuplements sont souvent

traités au glyphosate. Ce procédé ap-porte exactement l’inverse de l’effetvoulu! Le traitement des porte-grainesaccélère encore la maturation des grainessur les plantes mortes. Les engrais vertsenvahis par la flore spontanée doiventêtre soigneusement broyés, au plus tardau moment de la floraison des adven-tices. Seul le broyage permet de stopperle processus de maturation des graines.

Résumé: Les engrais verts seméscorrectement, fertilisés et contrôlés ap-portent de nombreux avantages à la cul-ture principale suivante. Ils permettentaussi d’observer l’état du sol de manièreplus évidente que dans les cultures prin-cipales. La flore spontanée ne doit jamais égrainer. �

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Repas pris dans la fraîcheur avec 15 °C.

Les LANDI Laupen et Seeland SA ont ac-cueilli de nombreux agriculteurs bio etpersonnes intéressées par le bio lorsd’un séminaire qui s’est déroulé au mu-sée paysans Jerisberg à Ferienbalm (BE).

Il en manque 600 Dans son expo-sé, Niklaus Messerli – du service de vul-garisation bio à l’Inforama – a surprisl’auditoire en affirmant que par rapportà la demande actuelle, il manquait au-jourd’hui 600 exploitations bio. LesLANDI orientent leurs structures enconséquence. Ainsi, les céréales et lescultures mixtes bio seront prises encharge dès 2013 également au CC Lau-pen et sur le site de Chiètres. Grâce à un

projet avec un détailliste, les deux LANDI peuvent également réceptionnerdu blé panifiable de reconversion. Unsupplément de prix jusqu’à Fr. 15.–/dtest accordé par rapport au blé fourragerde reconversion, avec de faibles exi-gences supplémentaires. Seules les va-riétés de blé panifiable recommandéessont acceptées. Pour les céréales pani-fiables Bourgeon, selon Andreas Rohnerde fenaco GOF (céréales, oléagineux,matières premières), fenaco a payé jus-qu’à Fr. 2.50 de plus que le prix indicatif de 2009 à 2011.

En tant qu’entreprise coopé -rative, fenaco est un partenaire in-

téressant pour les LANDI et les agricul-teurs dans le secteur bio. «De bonnes re-lations avec les transformateurs et lescommerçants de détail, un réseau natio-nal, des infrastructures modernes et unpaiement rapide des producteurs»: telssont pour Ueli Zürcher, conseiller biochez fenaco, les points forts dans lacommercialisation des pommes de ter-

PAGE BIO

Diverses initiatives ont pour objectifde diminuer la dépendance enversles importations de fourrages pro-téiques bio. Les cultures mixtes

(principalement orge et pois) s’établis-sent progressivement en culture bioalors que l’on explore les possibilités deslégumineuses fourragères. Dans le cadred’un avant-projet, fenaco recherchepour l’année 2013 des producteurs delupin bleu «Borlu», une plante ramifiéetolérante à l’anthracnose. Les objectifsde ce projet sont:• acquérir de nouvelles connaissances

pour la culture• mettre en place un canal d’écoulement• établir le lupin en tant que culture

sarclée dans l’agriculture bio suisse(au moins 25ha en 2013)

Un fournisseur d’azote avec une teneur protéique élevéeLUPIN BLANC BIO fenaco GOF a initié un projet visant à favoriser la culture desprotéagineux. Le lupin blanc (doux) est une culture «oubliée» disposant d’un potentielélevé et de bonnes aptitudes à la culture en Suisse.

Avantages de la culture Le lupindoux a un potentiel dans le secteur del’alimentation humaine et animale. Ses jolies fleurs le rendent égalementagréable à regarder. Alors que cette cul-ture protéagineuse est très répanduedans le monde, elle n’est pratiquementplus cultivée en Suisse malgré sa teneurimportante en protéine (env. 35%) et satrès bonne aptitude à la culture dans nosconditions (analogue au maïs).

Avec 40 à 60kg/ha d’azote restitué, ils’agit d’un précédent cultural intéres-sant. Par rapport au soja, le lupin douxa une durée de végétation plus courte(120 à 150 jours), ses racines colonisentmieux le sol, il est plus résistant à la ver-se, ressuie plus vite en automne et estplus facile à récolter avec une moisson-

neuse-batteuse (gousses situées plushaut sur la tige). Par ailleurs, il est pos-sible d’affourager le lupin sans le traiterà la vapeur.

Des prix attractifs à la produc-tion Pour cette production expéri-mentale ciblée, fenaco GOF (céréales,oléagineux, matières premières) propo-se des prix attractifs pour les produc-teurs. Le prix visé pour l’année 2013 estde Fr. 120.00/dt, ce qui permet d’at-teindre une marge brute de Fr. 4900.–/ha (y compris les contributions). La pro-duction expérimentale a été reprise parUFA. On recherche toujours égalementd’autres oléagineux et protéagineux bio,en particulier des tournesols (prix indi-catifs 2013 env. Fr. 150.–/dt). Une qua-

58

Partenaires attractifs pour les exploitations bio

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

Les exposésprésentés par

Inforama,Semences UFA,Landor, fenaco

GOF et UFA ontété captivants.

Ueli Zürcher etAndreas Rohneravec les participants au séminaire.

Hanspeter Räz, Stefanie Müller et Martin Bucher (depuis la gauche) ont gagné le concours LANDI.

Les responsables de l’organisation:André Wieland et Markus Hurni de la LANDI.

re. André Wieland, de la LANDI Laupen,souligne: «De consort avec fenaco et sessociétés filles, la LANDI vise à souteniréconomiquement les agriculteurs bio».En plus de l’offre en agents de produc-tion et la commercialisation des pro-duits, l’organisation de séances d’infor-mation y contribue également. �

Exigences envers le lupin bleu douxStation: sol mi-lourd à sablonneux, profond, pH < 6.5

Rotation: intervalle de 5 ans entre deux cultures

Travail du sol: labourer aussitôt que possible

Besoins en fumure: 40 kg P2O5, 60 kg K2O par hectare

Semis: mars à début avril, avec semoir monograine ou à céréales,profondeur 3 – 4 cm, utiliser uniquement de la semence certifiée, à inoculer impérativement avec rhizobium lors du premier semis. Un gel jusqu’à –8 °C est supporté sans problème.

Adventices: un interligne de plus de 20 cm permet de sarcler, maisretarde la fermeture des lignes. En cas de faible pression des adventices, opter pour un faible interligne et étriller dès que possible.

Récolte: août, avec la moissonneuse-batteuse

Fiche technique «Lupins bio» de l’Institut de recherche de l’agriculturebiologique (FiBL), www.fibl.org.

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PAGE BIO BRÈVES

ReconversionLe délai d’inscription des exploitationsintéressées à une reconversion à l’agri -cultures bio en 2013 court jusqu’au 31 août. La phase de reconversioncommence le 1er janvier. L’inscriptiondoit se faire auprès des services canto -naux de l’agri culture ainsi qu’auprèsd’une organisation de contrôle accré -ditée et de Bio Suisse. Dans tous les cas,il vaut la peine de prendre contact avec les acheteurs potentiels avant la re conversion et d’assurer l’écoulement.Bio-Suisse

Semences de rumexLors du compostage du fumier et desdéchets verts, lorsque la températureatteint 65 °C durant au moins une se -maine ou 55 °C durant au moins troissemaines, les graines de rumex sontdétruites. Il est possible d’atteindre detelles températures lorsque le tas estsuffi sam ment humide et qu’il est brasséplusieurs fois. Mais attention: si les tem pératures dépassent 70 °C, les micro -organismes utiles présents dans lecompost sont en danger. Jacques Fuchs, FiBL

Animaux d’agrément?Selon les directives Bourgeon, lesanimaux sont considérés commed’agrément lorsque leur nombre parespèce ne dépasse pas:

• 3 chevaux, bovins ou porcs

• 5 moutons, chèvres, lamas, cerfs oulapins adultes

• 20 têtes de volaille (sans vente d’œufs)

• 200 poissons de table

• 10 colonies d’abeilles

L’affouragement et la détention des ani maux d’agrément doivent corres-pondre aux directives Bourgeon. Enrevanche, il n’est pas nécessaire deremplir les diffé rents journaux (p. ex.journal des sorties) et ils ne donnentdroit à aucune contribution SRPA.Bio-Suisse

rantaine de centres collecteurs – dont laplupart sont des coopératives – pren-nent en charge ces cultures bio et lescommercialisent en collaboration avecfenaco. �

Par rapport aux poiset à la féverole, lelupin doux afficheune teneur plusélevée en protéine.

Contact Les producteurs intéresséssont priés de prendre contact avec lescentres collecteurs (LANDI) régionauxou de s’annoncer directement auprès de fenaco GOF, � 058 433 64 91,www.fenaco-gof.ch

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

Siloball, une dérobée

non hivernante.

SEMENCESLES CONSEILS DE SEMENCES UFA

UFA Quenn GOLD, un mélange de3 ans avec de la luzerne inoculéeet du trèfle violet de longue durée.

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LV St. Gallen, Albert Fässler � 071 226 77 11

fenaco Winterthur,Hanspeter Hug� 058 433 76 04

fenaco Lyssach, Andreas Wyss� 034 448 18 61

Plus d’infor mationsconcernant les mélangesdans le catalogueSemences UFA (dansvotre LANDI) ou sur

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En plus des mélanges éprouvés la-bellisés ADCF, nous mettons à dis-position des agriculteurs quelquesmélanges signés Semences UFA.

Comme pour les mélanges standardsADCF, nous n’utilisons que des variétésinscrites dans la liste des variétés recom-mandées et de qualité VESKOF. Lors del’achat de produits Semences UFA, vousn’achetez que des espèces dont les va-riétés sont parmi les meilleures du mon-de et issues des meilleurs programmes desélections et traités selon les procédés lesplus innovants.

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Conseil pratique: Si le ray-grass Wes-terwold ne gèle pas, il donne une coupeprintanière très précoce.

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Conseil pratique: aussi idéale comme dérobée hivernante. UFA Queen GOLD (330 g/a)

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Conseil pratique: Idéal pour les ex-ploitations avec silo tranchée qui nepeuvent pas récolter les pairies à luzer-ne séparément.

UFA Swiss Highspeed (400 g/a)Grâce à sa large composition, il s’adap-te idéalement à la parcelle et à l’exploi-tation. Énorme potentiel de productionen qualité et en quantité.

Conseil pratique: Les souris n’appré-cient pas le vulpin des prés contenu dansles mélanges!

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Innovations perpétuelles

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Page 61: Revue UFA 7-8/2012

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Suite àla page 67

REVUE UFA · 7-8 2012 61

Bourse aux bonnes affairesSuite dela page 51

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

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Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

62 7-8 2012 · REVUE UFA

car les vaches en forme vêlent plusfacilement.

Tout le développement de lalactation peut être suivi désor-mais sur le site www.la-vache- fertile.ch. Et même sous uneforme inédite: par période, voustrouverez des animations, desphotos fascinantes et des vidéossur l’évolution de la gestation desbovins, avec de courts textes ex-plicatifs. Dans le nouveau chapitre«Vêlage et élevage», vous trouve-rez de précieuses informations entexte et en images. Par exemplel’importance d’éviter l’embon-point excessif en fin de lactation etl’importance que cela pourraitavoir pour la gestation suivante.

Léonie von Tavel, Swissgenetics,www.la-vache-fertile.ch

Il y a une règle pour la rentabilitédes vaches laitières: un veau parannée. La gestation des vachesdure environ 280 jours, soit neufmois et dix jours. Les vaches tropgrasses ont souvent des vêlagesdifficiles, suivis de métrites et detroubles métaboliques. De telsanimaux sont par conséquent plusdifficiles à faire porter.

Il vaut la peine d’investir dansun plan d’affouragement pour lafin de lactation et de le suivre scru-puleusement. Ce groupe d’ani-maux doit lui aussi être approvi-sionné avec suffisamment d’eau etbénéficier d’assez de mouvement,

La gestation –différemment

leurs, chez les vaches taries, des te-neurs élevées en potasse – prairiespurinées – se traduisent par uneaugmentation des problèmes de fièvre du lait. Au départ, la ration af-fiche une densité énergétique avoi-sinant les 5.5MJ NEL/kg MS, à revoir à la hausse si la consomma-tion de paille augmente fortement(risque de cétose et de retard degestation). Dès 14 jours avant le vê-lage, la concentration énergétiquepeut être augmentée progressive-ment à près de 6.5 MJ NEL. En rai-son de sa teneur élevée en calcium,la paille d’avoine n’est pas adaptée.Les concentrés utilisés doivent per-mettre d’approvisionner suffisam-ment toutes les espèces de mi-crobes. La teneur en calcium doit

être inférieure et la teneur en fibresêtre supérieure à celle des alimentsutilisés pour les vaches en lactation.

les ensilages d’herbe, comme le démontrent des essais effectués àAulendorf (D). La proportion deprotéine disponible augmente d’au-tant. De l’herbe a été préfanée à destaux de matière sèche de 20, 35, 50et 65%, rapidement au soleil et pluslentement à l’ombre. Pour que lesteneurs soient idéales, il convientd’ensiler le fourrage lorsqu’il atteint35 à 40% de MS, dans le cadre d’unséchage rapide.

Qu’est-ce qu’apporte 1kg de concentré?Le potentiel laitier d’un kg de concentrés supplémentaires dépendégalement de la durée du niveaud’approvisionnement considéré.C’est ce que confirme une étude ef-fectuée par le centre de rechercheRaumberg-Gumpstein à Irdning, Au-triche. L’effet des concentrés est plusfaible à court terme qu’à long terme.La performance laitière n’augmentesuite à un approvisionnement éner-gétique accru que si les réserves cor-porelles ont été épuisées.

Besnoitiose en SuisseSur les 400 bovins importés qui ontété examinés jusqu’à présent en2012 quant à la présence de besnoi-tiose, quatre d’entre eux étaitent in-fectés par ce parasite. Dans l’espaceeuropéen, on trouve notammentcette maladie au Portugal, en Es-pagne, en France et en Italie ainsiqu’en Allemagne depuis peu. Le pa-thogène de la besnoitiose forme deskystes dans la peau qui, en plus dedommages massifs au cuir, peuventégalement entraîner une diminutionde la production. Pour en avoir lecoeur net en cas d’importation, lemieux est d’effectuer préalablementun test sanguin.

Motif d’élimination surwww.agate.chLe type de sortie peut désormaisêtre indiqué sur www.agate.ch àpartir d’une liste pré-établie. Desannonces plus précises améliorent latraçabilité et la base de données desfédérations d’élevage.

Description linéaire égale-ment pour les vieilles vachesPour les vaches en première lacta-tion, la note globale maximale accordée dans le cadre de la des-cription linéaire ne peut pas excéder la note VG 87. Pour obtenir la note «Excellente» (soit au moins 90points), une vache doit au moinsêtre en troisième lactation. Pour queles vaches à la longévité élevée puis-sent mieux influer sur l’élevage, leséleveurs seraient bien inspirés deprésenter également au classifica-teur les vaches en 2e ou 3e lactation.

Moins travailler le fourrageUne durée de préfanage plus courteperemt de limiter la dégradation etla transformation des protéines dans

Ration paille-concentrés pour les vaches taries?PRODUCTION ANIMALE

BRÈVES

En Allemagne et en Hollande, 400exploitations affouragent déjà auxvaches taries de la paille à volontéen complétant cette dernière pardes concentrés. Le principal avan-tage du système réside – surtout enprésence d’un distributeur automa-tique de concentrés (DAC) – dans laplus faible charge en travail, vu qu’iln’est pas nécessaire d’effectuer unmélange séparé pour les vaches ta-ries. Certains praticiens relèventégalement que la méthode présenteen plus des avantages en matière desanté des animaux. Durant la pé-riode entourant le vêlage, la pansen’est pas soumise au stress qu’im-plique le passage d’une ration richeen fourrages grossiers à une rationplus riche en concentrés. Par ail-

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Page 63: Revue UFA 7-8/2012

UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

CONSEIL DU MOISTIPP DES MONATS

ACTIONCompléments de régimeUFA 250 Speciflor, UFA 256 Fibralor,UFA 280 BioRabais Fr. 5.– /100kg

du 30.07. au 15.09.2012

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éléments renforcent le système im-munitaire. Les oligoéléments orga-niques présents dans UFA 395 sont

particulièrement bien absorbés parl'organisme contrairement aux oli-goéléments ordinaires.

Les fourrages de base ont descaractéristiques et des qualitéssouvent très différentes. Il estdonc utile de les compléter avecdes granulés de fourrage grossiersi l'on veut tirer un meilleur partidu potentiel des animaux. Lescompléments de régime UFA pré-sentent des avantages détermi-nants par rapport aux fourrages debase commerciaux tels que lesbetteraves fourragères ou lefoin/regain. En outre, ils sont mi-néralisés, leurs teneurs sont garan-ties et ils favorisent l'utilisationdes nutriments présents dans lefourrage grossier.• UFA 250 Speciflor soutient la

dégradation des fibres, ce quiaugmente la digestibilité de laration totale.

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Page 64: Revue UFA 7-8/2012

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

2

41

Martin Fäh est conseiller à la clientèle,en Suisse orientale. Aujourd'hui, ce spé-cialiste des volailles et de leur alimenta-tion rend visite aux exploitants Peter-Vasquez et Mauchle. L'ambiance estbonne car, pour l'heure, la demanded'œufs bio et de viande de poulet bioest excellente.

«Au lieu d'importer, on doit plu-tôt produire de la valeur ajoutée enSuisse», précise Jorge Vasquez pour ci-ter l'un des motifs qui l'ont poussé àconstruire une nouvelle halle pour pon-

deuses, en 2011. Quatre fois 500 placesont été ajoutées aux 400 places poules

déjà disponibles dans le rural existant.Cette extension avait pour objectif derendre l'exploitation viable sans ap-port d'une activité extérieure. Laferme compte maintenant 2400poules bio qui nécessitent quatreheures de travail routinier par jour.

Trucs et astuces D'ententeavec Martin Fäh, Jorge et sonépouse, Beatrice – qui par ail-leurs disposent d'une forma-tion académique extérieure à

l'agriculture – ont constammentamélioré le mode de détention de

leurs hybrides Lohmann brunes. C'estainsi qu'ils ont adapté le niveau d'eaudes abreuvoirs, facilité l'accès aux nidsde ponte et optimisé l'éclairage.

Mesures concernant le «100%bio» Depuis 2012, les grands distri-buteurs suisses exigent de leurs fournis-

…Martin Fäh, spécialiste des volailles

64 7-8 2012 · REVUE UFA

seurs d'œufs bio que les pondeusessoient exclusivement nourries aux ali-ments 100% bio. Cette condition estréalisable mais elle pose d'importantsdéfis concernant la gestion, comme lemontre un essai effectué à la stationd'UFA Bühl (cf. encadré). Les mesuressuivantes permettent de stabiliser desperformances de ponte élevées mêmeavec une alimentation intégralement bio: • installer des poulettes plutôt lourdes• donner au maximum 3g/animal/jour

de mélange de grains, au cours despremières semaines

• adapter l'alimentation aux phases• distribuer des miettes favorisant l'in-

gestion, pendant les premières se-maines

• minimaliser le stress et la pression in-fectieuse

Chez les Peter-Vasquez, les poules reçoi-vent de l'UFA 507, puis de l'UFA 508 dèsqu'elles atteignent l'âge de 40 semaines.UFA 508 est très riche en calcium, desorte que la qualité des coquilles resteélevée pendant la deuxième moitié de lapériode de ponte. On leur donne égale-ment du mélange de grains UFA 504 encomplément.

Pour minimaliser le stress, onveille à ce que les poules aient toujourssuffisamment de quoi s'occuper. En hi-ver, lorsque l'herbe se raréfie, on dis-pose des balles de paille dans les par-cours. Pendant la période végétative,les poules changent tous les quinzejours de pâturage. La végétation dispa-raît rapidement, surtout lorsqu'il pleut.Mais les pondeuses doivent toujoursavoir un peu de verdure à picorer.

12 ans d'expérience Martin etEmmi Mauchle se sont créé, déjà en2000, une ressource intéressante dansla détention des volailles bio. Le prix dulait était déjà en baisse. «Aujourd'hui, lerevenu de notre engraissement est aumême niveau que celui de la productionlaitière», constate Martin Mauchle.

Attention au démarrage Quelque2500 poussins de un jour sont pré-en-graissés à 30°C au début. Pour tenir leseuil de pertes visé (moins de 2%), toutdoit parfaitement jouer dès le départ.«La première semaine, on change l'eau

Martin Fäh, 8280 Kreuzlingen

Né le 25 janvier 1962

Etat civil marié à Madeleine, trois enfants adultes

Carrière maître-agriculteur, diplôme de gestion, certificatsuisse d'informatique SIZ, au Service technique UFAdepuis 1988

Hobbies vélo de montagne, jass

Devise «Aider les aviculteurs à atteindre leurs objectifs etcontribuer à la réussite durable de leur production.»

Alimentation 100% bio à UFABühl L'alimentation 100% bio doitrelever le défi que représentent lesapports nécessaires d'acides aminéset les sources de protéines. Jusqu'àmaintenant, on a partiellement com-pensé la carence en méthionine dutourteau de soja avec de l'amidon demaïs. D'autres matières premièrestelles que le tourteau de colza peu-vent remplacer l'amidon de maïs qui

Profil de l’exploitation

Martin et Emmi Mauchle-Gerig, 9601 Lütisburg Station

Surface utile: 14ha (620m d’altitude)

Cheptel: 18 vaches laitières, 2500 places poulets

Cultures: Prairies

Main-d'œuvre: le couple d’exploitants,les enfants adultes, les voisins

n'est pas disponible en qualité bio. Leproblème de l'odeur des œufs despoules brunes a été résolu grâce au gé-nie génétique. Selon les essais réaliséspar UFA, la performance de ponte ne ré-gresse pas, même en cas de dosageélevé de colza. Le graphique illustre lacourbe de ponte des volailles nourriesexclusivement aux aliments bio. Il s'agitlà des premiers résultats d'un essai encours à UFA Bühl. Les connaissances

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BLICKPUNKTPOINT DE VUE

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aliment témoinaliment 100% bioaliment bio 2011

Jorge et Beatrice Peter-Vasques avec leurs filles Evelin et Viviana.

«Ce que nous apprécions chez UFA, c'est qu'elledispose de conseillers spécialisés en aviculture,

comme Martin Fäh.»

REVUE UFA · 7-8 2012 65

Profil de l’exploitation

Jorge et Beatrice Peter-Vasquez, 8465 Wildensbuch

Surface utile: 19ha (500m d’altitude)

Cheptel: 2500 poules pondeuses,30 moutons

Cultures: blé panifiable, maïs grain, culturemixte orge/pois, légumes, prairiestemporaires et permanentes

Main-d'œuvre: le couple d'exploitants, unemployé fixe, des auxiliaires temporaires

fois transférés dans les six halles mobiles(environ 430 animaux par troupeau), ilspicorent aussi des grains (UFA 504). «Onne donne les grains que dans les halles,jamais dans les parcours à cause durisque de contamination par les salmo-nelles via les déjections des oiseaux sau-vages, nombreux ici», explique EmmiMauchle.

Les halles mobiles sont régulière-ment déplacées. Une parcelle est équi-pée de canalisations d'eau enterréespour éviter le gel. Lorsqu'il fait froid, leshalles restent à cet endroit; elles sontchauffées.

«La charge de travail ne doit pas êtresous-estimée dans l'engraissement desvolailles», rappelle Martin. Les tâchesroutinières exigent exactement deuxheures et demie par jour.

Le chargement des pouletsprêts pour l'abattage est exécutéen deux heures, avec l'aide de six per-sonnes. Ces poulets produits selon lesnormes «Le Bourgeon» sont chargés

dans des caisses transportées en ca-mion. Pour créer des conditions clima-tiques optimales dans la halle fermée et assombrie pendant la capture, lesMauchle utilisent deux ventilateurs ex-pressément conçus à cet effet, qui aspi-rent l'air vers l'extérieur du bâtiment.

Les analyses des chiffres de l'engrais-sement et de l'abattage confirment quela gestion et l'alimentation concordentparfaitement ici. �

deux fois par jour», déclare EmmiMauchle. La halle d'élevage est net-toyée et désinfectée à fond avant touteréoccupation.

Du grain seulement à l'intérieurSur le conseil de Martin Fäh, les ro-bustes poussins de race Hubbard sontnourris aux miettes UFA 641 pendantleurs 14 premiers jours d'existence. En-suite, ils reçoivent de l'UFA 648. Une

ainsi acquises sont utilisées dans laconception des aliments UFA.

1 • Martin et EmmiMauchle sont heureuxd'avoir choisi l'engrais-sement des volaillespour développer leurexploitation.

2 • Le fil électriqueplacé à environ 15 cmdu sol protège lesvolailles des Mauchlecontre les renards.

3 • Pour les six hallesmobiles, il faut unterrain plat, si possibled'un seul tenant, d'au total 2 ha.

4 • La ferme Peter-Vasques compte quatre coqs par groupe de 500 poules.«Ils avertissent lespoules quand lesrapaces s'approchent», observe Jorge Peter-Vasques.

Graphique: Courbe de ponte(Source: UFA-Bühl, 2012)

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Page 66: Revue UFA 7-8/2012

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Les photos devront satisfaire aux critè-res suivants:• sujet «lapins»• seulement 1 exemplaire par

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2000 x 1440 pixels • expéditeur = auteur • pas de traitement d'image

Les participants acceptent que des données soientstockées et utilisées pour l'envoi de publicité, tout enconservant le droit d'annuler à tout moment cesinformations. Tout recours à la voie judiciaire est exclu.

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«L'infertilité saisonnière, comme onl'appelle, ne pose aucun problèmechez nous» constate Heinz Blaser. Lesperformances des truies sont analy-sées par le planificateur UFA2000.Grâce à cette base de données tou-jours actuelle, Heinz Blaser reconnaîtrapidement toute irrégularité et peutimmédiatement réagir. L'alimentationest discutée avec Andy Zuber, spécia-liste des porcs, et au besoin adaptée.

Des truies aux onglons sainsLes aliments de la ligne UFAEXTRA dont les teneurs ensubstances nutritives et activessont parfaitement adaptées,maintiennent les truies enexcellente condition pendanttout le cycle de production. Letaux de pertes consécutives auxaffections des onglons diminue.Les acides aminés (méthionine,cystine) sont importants pour lastructure des onglons. La biotineet la vitamine A renforcent laqualité de la corne. Les oligo -éléments organiquement liés –et notamment le zinc, le cuivreet le sélénium – garantissentune bonne synthèse de lakératine et des cellules cornées.

La sécurité au sevrageL'aliment de sevrage UFA 853,toujours très apprécié, faitactuellement l'objet d'un rabais.UFA 853 protège les lapereauxpendant la phase critique quisuit le sevrage, soit au cours dupremier tiers de l'élevage. UFA853 contient des composantsspéciaux qui ont une actionbénéfique sur lemilieu intestinal. Ilsinhibent notammentla prolifération desbactéries Coliparticulièrmentdangereuses.

Eliminer les germes avec UFA pig-care

Grand concours de photosUFA recherche des photos informati-ves, originales, amusantes et créatives,sur le thème des «lapins». Après la date limite d'envoi fixée au 31 janvier2013, un jury spécial désignera lesmeilleures photos. Des prix attractifssont en jeu: des bons aliments d'une

«Lorsque nous avons cessé temporai-rement d'utiliser UFA pig-care, nousavons très vite observé une augmen-tation des cas de fièvre de lait», se sou-vient Heinz Blaser. Depuis, ce concen-tré préparatoire aux mises bas faitpartie intégrante de l'alimentation destruies, dans la porcherie de DietisbergWohn und Werkheim AG, complexecomprenant également 155 placesd'engraissement.

66 7-8 2012 · REVUE UFA

Heinz Blaser, Dietisberg.

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Page 67: Revue UFA 7-8/2012

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Page 68: Revue UFA 7-8/2012

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Graphique 1: Coûts pour l’obtention d’un kilo de laitCoûts réels calculés à l’aide du logiciel COPRO entre 2008 et 2010 en plaine

duction génétique, lequel ne peut s’ex-primer pleinement que si les besoins del’animal sont couverts. Une stratégiepour limiter la quantité de concentrénécessaire à la couverture de ces be-soins consiste à maximiser la part cou-verte par la ration de base. Deux levierscomplémentaires permettent d’attein-dre cet objectif. Le premier consiste àmaximiser l’ingestion (gestion de la pâture, accès au fourrage, restes à lacrèche, composition de la ration et or-dre de distribution, ration totale mélan-gée, etc.) et l’autre à améliorer la qualité(les teneurs) de la ration de base (tech-nique culturale, de récolte, de conser-vation et de distribution du fourrage).L’utilisation de ces deux leviers ne de-vrait toutefois pas conduire à une aug-mentation disproportionnée des coûtsde la ration de base. Dans cette optique,le respect des bonnes pratiques en ma-tière de production fourragère et d’af-fourragement permet d’obtenir un four-rage de qualité et une ingestion élevéesans que cela ait forcément un impactnégatif sur les coûts. Le tableau 1 donneun aperçu des effets que peuvent avoirune augmentation ou une diminution

Qu’en est-il del’efficacité?

Selon le rapport de base du dépouillement centralisé d’Agro-scope Reckenholz-Tänikon (ART),en 2010, les exploitations laitières

suisses de plaine ont dépensé entre 400 et 1000Fr. par UGB bovin pourl’achat de concentré. Cela représente enmoyenne plus de la moitié des coûtsspécifiques et environ 10% des coûtsréels de ces mêmes exploitations.

Sur la même période, les exploita-tions ayant calculé leurs coûts de pro-duction avec le logiciel COPRO laitd’Agridea ont dépensé en moyenne10.3cts. par kilo de lait pour l’achat deconcentré ce qui représente 15% des

coûts réels par kilo de lait. Ceci fait desachats de concentré un des principauxpostes de coûts pour l’obtention d’unkilo de lait (graphique 1), juste après lescoûts de mécanisation

Fortes variations d’une exploi-tation à l’autre De tels chiffrespeuvent donner l’impression que l’utili-sation d’une grande quantité deconcentré est un mal nécessaire en pro-duction laitière. Or, il ne faut pas perdrede vue que ces chiffres sont desmoyennes et que la situation varie trèsfortement d’une exploitation à l’autre,comme le montre les résultats obtenusdans le cadre d’un groupe d’intérêt dansle canton d’Argovie (graphique 2). Cesrésultats montrent qu’il n’y a pas de re-lation systématique entre les quantitésde concentré affouragées par vache etles productions laitières réalisées. En ef-fet, l’efficacité du concentré calculée surces exploitations varie entre 70 et 200grammes de concentré par kilo de lait.

Produire un maximum de laitavec les fourrages Chaque animaldispose d’un certain potentiel de pro-

ON OBSERVE DE GRANDS ÉCARTS en ce qui concerne la consommation de con-centré. Ces écarts s’expliquent entre autres par des différences au niveau de la qualitédu fourrage grossier, ainsi que par une utilisation plus ou moins raisonnée du concentré.

68 7-8 2012 · REVUE UFA

Les coûts de concentré représentent une part importante des coûts de production du lait.

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Grandesdifférences

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ProductionlaitièrePrix concentré /prix lait = 1.5Prix concentré /prix lait = 1.0

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Quantité de concentré (kg)

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tritifs (efficience des ressources) avecmoins de pertes dans les excréments etun potentiel d’émission réduit (p.ex.ammoniac et méthane). Autrement dit,optimiser son affouragement ça vaut le coup! �

Graphique 2: Production laitière et consommation de concentré20 exploitations argoviennes (Liebegg 2010)

Graphique 3: OptimumVache: 700kg PV et 7500kg par anRation de base: 1⁄3 foin, 1⁄3 ensilage d’herbe, 1⁄3 ensilage de maïs

PRODUCTION ANIMALE

de l’ingestion (± 1kg MS) et de la qualité(± 0.2 NEL) de la ration de base sur la consommation et les coûts deconcentré.

Viser l’optimum plutôt que lemaximum Comme on peut le voirsur le graphique 3, la production laitièreréagit fortement à l’apport de concentrédurant la phase d’équilibrage de la ra-tion (à gauche du point «ration équili-brée»), puis cette réaction devient deplus en plus faible, plus la quantité deconcentré augmente. Autrement dit,l’efficacité du concentré correcteur esttrès élevée, alors que celle du concentréde production diminue avec la quantitéaffouragée. Ceci s’explique par le faitque l’équilibrage de la ration avec unconcentré correcteur permet d’exploiterau maximum le potentiel de la ration debase. Ainsi, en plus d’apporter ses pro-pres teneurs, le concentré correcteurpermet d’utiliser celles encore inexploi-tées de la ration de base (un concentréénergétique permet de mettre en valeurl’azote excédentaire de la ration de baseet inversement). La diminution de l’ef-ficacité du concentré de productionavec la quantité affourragée vient du faitque, plus on affourrage de concentré,plus la vache a tendance à réduire soningestion de fourrages grossiers. Cettediminution de l’ingestion de la ration debase au fur et à mesure que la quantitéde concentré affouragée augmente, estappelées effet de substitution. Cet effetde substitution a pour conséquence quechaque kilo de concentré de productionsupplémentaire permet de produire unequantité de lait plus faible que le précé-dent. Par conséquent, il existe unequantité de concentré optimale au-delàde laquelle, chaque kilo de concentrésupplémentaire coûte plus cher que cequ’il rapporte. Cet optimum dépend durapport entre le prix du concentré et leprix du lait. En effet, avec un prix du laitélevé et un prix du concentré faible, ilsera plus longtemps intéressant d’af-fourrager un kilo de concentré supplé-mentaire, que si le concentré coûte cheret que le lait qu’il permet de produirerapporte peu. Le graphique 3 montre dequelle manière se déplace l’optimumlorsque le rapport entre le prix duconcentré et celui du lait passe de 1 (optimum 1) à 1,5 (optimum 2). Ainsi,

compte tenu des besoins nutritifs des animaux et des conditions cadres de l’exploitation, une utilisation duconcentré visant un niveau de produc-tion optimal est économiquement plusintéressante qu’une utilisation duconcentré orientée vers un maximum deproduction.

Avantages supplémentaires Unaffouragement optimisé a égalementdes conséquences positives sur la santédu troupeau (métabolisme, fécondité,onglons), ce qui a un impact positif surles résultats économiques. De plus, uneration équilibrée et adaptée permet unemeilleures utilisation des éléments nu-

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Auteurs Mathieu Bezençon, Gestion & Legislation, AGRIDEA, 1000 Lausanne 6. Dr. Franz Sutter,Production animale, AGRIDEA, 8315 Lindau. www.agridea.ch

Tableau: Relation entre ingestion et qualité du fourrage grossier et coût de concentréConsommation FG – Ø +Qualité FG – Ø +MJ NEL / kg MS 5.5 5.7 5.9Kg MS / jour 14.5 15.5 16.5Dt MS / an 52.9 56.6 60.2MJ NEL / vache / an 29000 32000 36000Lait FG / vache 4600 5600 6700Concentré / an 1300 kg 860 Fr. 850 kg 560 Fr. 350 kg 250 Fr.Vache: 700 kg PV et 7500 kg lait par anConcentré: 7 MJ NEL et 67 cts par kg

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HansueliRüegsegger

JacquesEmmenegger

Le terme de «cellulose brute» estconnu depuis de nombreuses an-nées et cette dernière peut être dé-terminée facilement avec l’analyse

de Weender. Toutefois, cette méthodeprésente le désavantage de ne pas four-nir individuellement les valeurs des pa-rois cellulaires, c’est-à-dire les teneursen cellulose, hémicellulose et lignine. Lanouvelle méthode Van Soest remplacela fraction cellulose brute par:• NDF comprend toutes les compo-

santes des parois cellulaires, soit cel-lulose, hémicellulose et lignine.

• ADF regroupe la cellulose et la lignine• ADL est équivalent à lignine.Ces trois valeurs servent à mesurer leshydrates de carbone structurés (compo-sants des parois cellulaires, cf. gra-phique).

De précieuses sources d’énergieLes parois cellulaires végétales, en tantque principale composante de nom-breux fourrages grossiers, constituent

une importante source d’énergie pour lavache. Suivant la maturation du four-rage, les substances de structure sontplus ou moins lignifiées. Elles sont prin-cipalement constituées de cellulose etd’hémicellulose et, suivant le stade dedéveloppement de la plante, représen-tent entre 30 et 70% de la matièresèche (MS). L’énergie des parois cellu-laires est surtout mise en valeur par lesmicroorganismes du rumen. Les paroiscellulaires sont non seulement des fibreschimiques, mais également physiques.Leur fibrosité joue un rôle décisif dansla stimulation de la rumination. Les pa-rois cellulaires régulent le passage dufourrage à travers le tube digestif.

La mise en valeur des parois cel-lulaires dépend d’une part de la vi-tesse de leur dégradation et, d’autrepart, de la durée de leur séjour dans lerumen.

Une diminution de la taille des parti-cules augmente l’ingestion de fourragetout comme la vitesse de transit dans lerumen. Par contre, si cette diminutionest trop importante, cela réduit la diges-tibilité des parois cellulaires car les mi-croorganismes n’ont plus assez de tempspour la dégrader de manière optimale.

La digestibilité de la NDF estdéterminées par la structure des paroiscellulaires, c’est-à-dire par la proportiond’ADF et d’ADL dans la fraction NDF.Un ensilage d’herbe avec beaucoupd’ADL (lignine) présente une faible di-gestibilité de la NDF. Le tableau fait ap-paraître de telles différences. La digesti-bilité de la NDF est influencée par: • Stade de croissance: Les plantes ont

besoin de plus en plus de tissu de

soutien composé de cellulose et de lignine afin de pouvoir pousser et semaintenir à la verticale.

• Facteurs environnementaux: Une plantequi pousse en conditions de stress –p. ex. chaleur ou vent – se lignifie plusrapidement. Vu que les plantes souf-frent plus fortement de la chaleur du-rant l’été, la digestibilité de la NDF dufoin est meilleure que celle du regainà stade de développement égal. Du-rant le printemps sec de 2011, les gra-minées ont poussé lentement maisont été fauchées tôt en raison dubeau temps. Pour la première coupe,il en a ainsi résulté une digestibilitéNDF élevée (tableau). Les plantes quipoussent en présence d’un vent régu-lier présentent des parois cellulairesplus épaisses et, de ce fait, une plusfaible digestibilité de la NDF.

• Hauteur de coupe: Si l’ensilage demaïs est fauché plus haut, la propor-tion de NDF se réduit vu que celled’épis augmente. La digestibilité de laNDF va toutefois augmenter vu queles proportions ADF et ADL de laNDF diminuent.

Sur la base de ces facteurs, la digestibi-lité de la NDF varie d’une année à l’au-tre. Il faut donc en tenir compte.

Valeurs cibles C’est une digestibi-lité élevée de la NDF qui est visée. Carune bonne utilisation des parois cellu-laires passe par une bonne digestibilitédes fibres. Dans les cas exceptionnels, ladigestibilité de la NDF peut même êtretrop élevée. Si elle dépasse 80% dansl’ensilage d’herbe, la vitesse de transitaugmente fortement, ce qui impliqueune fermentation réduite des compo-sants des parois cellulaires avec une

LA VITESSE DE TRANSIT DANS LE RUMEN et la digestibilité des parois cellulaires sont des facteurs importants dans la planification de l’affouragement. Lesteneurs en cellulose, hémicellulose et lignine dans le fourrage de base sont influencéespar différents facteurs et peuvent varier fortement. Par conséquent, il s’agit de réagir en complémentant la ration.

Composants des parois cellulaires

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Graphique: Hydrates de carbone structurés

NFC = Hydrates de carbone non fibreuxNDF =Toutes les composants des parois cell. (cellul., hémicellul. et lignine)ADF = Cellulose et lignineADL = Lignine

ADLADF

NDF

NFC

Cendres brutes

Matière azotée

Matière grasse

Sucre

Amidon

Pectine, restes organ.

Hemicellulose

Cellulose

Lignine

Cendres brutes

Matière azotée

Matière grasse

Composés non azotés

Cellulose brute

cont

enu

cellu

laire

Paro

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l.

Hyd

rate

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car

bone

PRODUCTION ANIMALE

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

Fini les grains non digérés, grâce à UFA-SpeciflorL’exploitation de YannCurtet s’étend sur 51ha àJuriens (VD). Les 42 vacheslaitières de race Mont -béliarde sont abritées dansune stabulation ouverte. Letrou peau est affouragé avecune RTM composée d’en -silage de maïs, de haylage,d’un peu de luzerne, d’UFA250 Speciflor, de concen-trés protéiques UFA 148-9

et UFA 157 ainsi que de sel minéral TMR 1117.

Vu que la proportion d’ensilage de maïs dépasse les 50%, la ration doitêtre complétée avec des fibres bien digestibles afin de réguler la vitessede transit et d’accroître l’activité des microorganismes dans le rumen.Malgré une technique de récolte optimale et un éclatement suffisantdes grains de maïs, on retrouvait auparavant beaucoup de grains pas ouincomplètement partiellement digérés dans les fèces. Après quelquesessais initiaux avec des pulpes de betteraves, des cosses de fèves decacao et du son de blé, Yann Curtet a été un client de Speciflor de lapremière heure. «En recourant à Speciflor, l’indice de consommations’est amélioré et je n’ai plus observé de grains non digérés dans lesfèces», explique le chef d’exploitation.

En plus de l’allégement du travail, l’utilisation de Speciflor a aussipermis d’optimiser les coûts d’affouragement. Vu que l’ensilage de maïsest désormais mieux digéré, les teneurs du lait se sont stabilisées,surtout durant la saison de pâture. Outre une meilleure consistance desfèces, la sensibilité à l’acidose et aux problèmes d’onglons a diminuéalors que l’état de santé général s’est amélioré.

Les cubes de fourrages grossiers UFA 250 Speciflor, UFA 256 Fibraloret UFA 280 Bio sont disponibles à partir du 30 juillet 2012 avec un rabais de Fr. 5.–/100kg (cf. «Offres au top» dans UFA actuel).

Yann Curtet en est certain:«En ce qui concerne

Speciflor, on ne peut passeulement parler de prix

ou de teneurs. On doitcomprendre comment un

ruminant fonctionne etconsidérer l’effet de

l’ensemble de la ration.»

Ce sont les analyses de fourrage qui fournissent la base de l’optimisation des composants deparois cellulaires dans la ration.

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moins bonne assimilation à la clef. Acela s’ajoute le risque d’effets secon-daires (acidose, etc.).

Possibilités de corrections Sil’on utilise beaucoup de fourrage avecune digestibilité élevée de la NDF, il fautfreiner la vitesse de transit de l’ensem-ble de la ration. C’est par exemple pos-sible en recourant à de la luzerne ainsique de la paille de blé ou de colza. Ledésavantage de la paille est l’effet de«dilution» que l’on remarque si l’on dé-passe 0.5kg, avec une baisse des te-neurs en nutriments de la ration. Lapaille de colza contient beaucoup destructure sous forme d’ADF et d’ADL, sibien que l’on atteint déjà une bonne ef-ficacité avec 0.4kg. Une autre variantepour freiner la vitesse de passage estd’utiliser UFA 256 Fibralor (5.7 MJ NEL,

140g de matière azotée par kg MS).Grâce aux fibres contenues dans Fibra-lor, le fourrage reste plus longtempsdans le rumen. La digestibilité et l’assi-milation de la ration s’améliorent. Dansd’autres cas en revanche, on cherche à accélérer la vitesse de transit (cf. encadré).

Structure à peine mesurableJusqu’à ce jour, on manque de moyensde déterminer la structure d’une rationde manière sûre et exacte. Il existe des

calculs qui s’appuient sur la proportionde cellulose brute ou de NDF et, parexemple, sur la longueur de hachage.Jusqu’à présent, ces méthodes ne sontpas assez fiables et pratiques pour êtreutilisées à large échelle en Suisse.

Recommandations Cependant, ily a des astuces efficaces à même d’assu-rer une proportion suffisante de struc-ture dans la ration. C’est sur la based’analyses de fourrages que l’on peutémettre les meilleures recommanda-tions. Les voici pour les rations vacheslaitières (% de MS):• en général: au moins 18% de cellulose

brute• 1ère moitié de lactation: 34 à 42% NDF• 2e moitié de lactation: 36 à 44% NDF.

La différence par rapport à la 1ère

moitié (+ 2%) compense la réduction recommandée d’amidon dans la ration.

• vaches taries: maximum 50% NDF. �

Auteurs HansueliRüegsegger, Chef duressort vaches laitières,et Jacques Emmen -egger, Servicescientifique, UFA SA,Herzogenbuchsee.www.ufa.ch

Tableau: Teneurs des parois cellulaires de 2009 à 2011Année NDF ADF ADL Digestibilité Nombre

g/kg MS g/kg MS g/kg MS de la NDF d’échan-(% de la NDF) (% de la NDF) % tillons

Fourrage secs2009 482 286 (59.3%) 29 (6.0%) – 8782010 483 283 (58.6%) 29 (6.0%) 62 11702011 479 275 (57.4%) 31 (6.5%) 62 11042011 1ère coupe 462 255 (55.2%) 25 (5.4%) 70 32 Ensilage d’herbe2009 467 283 (60.6%) 26 (5.6%) 69 1122010 469 279 (59.5%) 26 (5.5%) 70 3472011 477 289 (60.6%) 28 (5.9%) 68 3742011 1ère coupe 438 252 (57.5%) 23 (5.3%) 72 31

Source: Analyses UFA

PRODUCTION ANIMALE

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GabyHirsbrunner

PRODUCTION ANIMALE

Dans les exploitations laitières, lasynchronisation des chaleurs fait biensouvent partie des thérapies stan-dard. Elle est surtout pratiquée dans

des régions où les vêlages saisonnierssont pratiqués, comme par exemple enNouvelle-Zélande. Dans les très grandstroupeaux, tels qu’on les trouve aux USAou en Allemagne du Nord, les protocolesde synchronisation permettent d’effec-tuer un traitement thérapeutique surl’ensemble d’un groupe d’animaux et,dans la mesure du possible, de procéderà leur insémination sans devoir observerles chaleurs. Chez les vaches qui ne vien-nent pas en chaleur, la mise en cycleconstitue souvent une mesure d’urgence.

Les conditions doivent être réu-nies La synchronisation ne permetpas de compenser des erreurs au niveaudu mode de détention, de l’affourage-ment ou de l’approvisionnement en mi-néraux, en oligo-éléments et en vita-mines. Elle n’améliore pas non plus letaux de gestation chez les vaches quisont affectées par des infections de lamatrice. Lorsque l’exploitation disposeen revanche de bonnes bases pour réus-sir dans l’élevage, les protocoles de syn-chronisation permettent effectivementd’améliorer le succès d’insémination.

Déroulement de la fertilitéNormalement, les vaches qui sont biencyclées affichent durant les 21 jours decycle deux à quatre vagues folliculaires.Au moment où la vache vient en cha-leurs, lors de l’ovulation, le plus gros fol-licule (ovule) issu de la dernière vaguefolliculaire est expulsé et fécondé si l’in-sémination intervient à temps. En l’ab-sence d’ovulation, les plus gros follicules

peuvent «stagner» ou se transformer enkystes.

Déclenchement hormonal d’unevague folliculaire Les protocolesde synchronisation débutent générale-ment avec l’apport de l’hormone GnRH.Il s’ensuit le déclenchement d’une nou-velle vague folliculaire. Les ovules plusanciens disparaissent ou se muent encorps jaunes. A la fin du protocole,l’hormone PGF doit conduire à la disso-lution de ces corps jaunes, ce qui abou-tit à l’induction de la chaleur. Entre lemoment où l’on utilise les hormonesGnRH et PGF, il est également possibled’introduire une spirale dans le vagin dela vache. Au USA surtout, les vachessont soumises à une ou deux pré-syn-chronisations préalables à l’aide de PGF.

Avant de lancer un protocole de syn-chronisation, il faut s’assurer que lavache à traiter ne soit pas portante,faute de quoi l’hormone PGF entraîne-rait l’expulsion de l’embryon. Voici troisexemples de protocoles:

Ovy Synch Concernant le simple pro-tocole Ovy-Synch (graphique 1), la litté-rature internationale fait état de taux degestation de 11 à 49%. Cela démontreclairement que les protocoles de syn-chronisation ne permettent pas d’effec-tuer des miracles, surtout lorsque le trou-peau est affecté par des carences de base.Expérience faite, le taux de gestationpeut être accru de 10% environ en utili-sant en plus une spirale entre le premierapport de GnRH et l’injection de PGF.

Select Synch Le graphique 2 pré-sente la variante Select-Synch qui s’ap-plique bien dans la pratique, avec dou-

ble insémination le 10ème et le 11ème jour.A titre d’alternative, il est égalementpossible de procéder à l’insémination56 heures après le retrait de la spirale.Une autre variante consiste à procéderà l’insémination après avoir constatéune chaleur, suivi de ce que l’on appelleun «clean-up»: toutes les vaches quin’ont pas été vues en chaleurs dans lestrois jours suivant le retrait de la spiralesont inséminées à l’aveugle. Une étudesuisse (Dissertation Jürn Rudolph 2011)a démontré que la méthode SelectSynch permettait d’atteindre un taux degestation de plus de 50%. Elle est utili-

LES EFFECTIFS BÉTAIL QUI AUGMENTENT et les systèmes de détention moder-nes peuvent compliquer l’observation des chaleurs. Par ailleurs, de nombreux déten-teurs d’animaux se plaignent du fait que leurs vaches montrent trop peu leurs chaleurs.La synchronisation des chaleurs peut constituer une aide bienvenue. Une étude récentedémontre dans quelle mesure elle permet d’augmenter le taux de gestation.

Pourquoi synchroniser les chaleurs?

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GnRH PGF2� GnRH KB

GnRH PGF2� PGF2� GnRH KB

GnRH & Spirale PGF2� KB2KB1

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

retirerspirale

Graphique 1: Protocole Ovy Synch

Graphique 3: Protocole Cosynch 5

Graphique 2: Protocole Select-Synch

PRODUCTION ANIMALE

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sée sur les vaches affectées par deskystes, non portantes lors du contrôlede gestation ou non cyclées. Dans lesétudes américaines, la spirale est enle-vée simultanément à l’injection de PGF,pour des raisons de temps à dispositionet de travail, bien que les résultatssoient un peu moins bons.

Cosynch 5 est un protocole qui per-met de raccourcir légèrement le tempsentre le traitement et l’insémination, parrapport aux autres protocoles. Il convientnéanmoins de mentionner qu’il faut ad-ministrer l’hormone PGF à deux reprises.La première injection de PGF intervientau moment du retrait de la spirale alorsque la seconde injection s’effectue 24,12 ou 8 heures après la première. Letemps écoulé entre la seconde injectionPGF et la seconde injection GnRH devraitpar contre toujours être de 72 heures,pour que le follicule ait assez de tempspour bien arriver à maturité.

Quelle variante choisir? Chaqueprotocole de synchronisation a sesavantages et ses inconvénients. Lescoûts et la charge en travail doivent êtresupportables. La manutention des ani-

Auteure PD Dr med.vet. GabyHirsbrunner, clinique des ruminants,Université de Berne, 3012 Berne. www.wiederkaeuerklinik.unibe.ch

Glossaire GnRH = GonadotropesReleasing Hormon («piqûre pourl’ovulation»); PGF = Prostaglandin F(«piqûre déclanchant la chaleur»);acyclie = Absence de cycle et de chaleurs

maux devrait pouvoir se faire sans stress,ce dernier ayant un impact négatif surles résultats. Le choix du protocole doitégalement se faire en fonction du nom-bre d’animaux manifestant clairementleurs chaleurs:• Lorsque la majorité d’entre eux affi-

chent clairement qu’ils sont en cha-leurs, il faudrait opter pour un proto-cole où l’insémination se fait enfonction de l’observation des chaleurs.

• Si seuls peu d’animaux affichent deschaleurs, il est préférable de choisirun protocole où l’insémination s’ef-fectue à un délai précis.

Pour obtenir un bon résultat dans le ca-dre d’un protocole de synchronisation,il faut que les animaux affichent unesanté optimale. Une étroite collabora-tion du vétérinaire de troupeau avecl’agriculteur est une condition impéra-tive pour que le vétérinaire d’exploita-tion soit à même de proposer/de choisirle protocole le mieux adapté pour l’ex-ploitation.

Conclusion La synchronisation deschaleurs permet d’inséminer tout ungroupe d’animaux en même temps sansobservation des chaleurs, ce qui fait sur-

tout sens économiquement pour lesgrands troupeaux ou dans le cadre desvêlages saisonniers. Les taux de ges -tation sont uniquement satisfaisantslorsque le mode de détention, l’affoura-gement et la santé animale sont bons.Le vétérinaire est la personne la plus àmême de conseiller le producteur quantau choix du procédé de synchronisationle mieux adapté. �

jour 0

jour 9

jour 7

jour10

48 heures 16– 20

heures

jour 0

jour 5

jour 6

jour 9

72 heurespeut être combiné avec un spirale du jour 0 au jour 5

16heures

jour 0

jour 10

jour 8

jour 7

jour11

Pour que la synchro-nisation des chaleursréussisse, il estprimordial d’engagerune collaborationétroite avec levétérinaire detroupeau.

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Yvan Meuwly

20000

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8000

4000

0

PRODUCTION ANIMALE

100% sexage Sexage + engraiss. pas de sexage

Produit brutCoûtsRendement net

Graphqie: Quelle stratégie choisir? (40 vaches)

Sexage de la semenceAvantages• Utilisation ciblée de la génétique• Revenu• Moins de naissances difficiles

Désavantages• Coûts des doses• Plus faible offre en taureaux• Taux de fécondation moins bon

En Suisse, l’élevage bovin est mar-qué par la production laitière. Ainsi,sur le marché, on trouve de nom-breux veaux de races laitières avec

une mauvaise génétique pour l’engrais-sement, peu couverts et difficiles à mettre en valeur en dehors de l’élevage.

A l’étranger les veaux de ce typesont pour partie abattus tout de suiteaprès la naissance. Pour éviter une telleévolution en Suisse, avec toutes lesconséquences économiques et éthiquesque cela suppose, l’utilisation de se-mence sexée constitue une alternative ju-dicieuse. Dans ce domaine, il existe unpotentiel susceptible de se muer en unesolution gagnante pour toutes les parties.

Chromosome X ou Y Lors de la fé-condation, le sexe du veau diffère selonque le spermatozoïde en question dis-pose d’un chromosome X (veau femelle)ou d’un chromosome Y (veau mâle).Pour cette raison, toutes les méthodesde sexage de la semence consistent àaugmenter le nombre de spermato-zoïdes comportant un chromosome X età supprimer ceux qui contiennent unchromosome Y, ou du moins à limiter

leur présence. Chez les races à viande, ilen va de même pour spermatozoïdescontenant un chromosome Y.

Sélection dans le commerce EnSuisse, chaque année quelque 260000veaux et 220000 animaux d’étal sontabattus, si bien que l’engraissement desveaux est une branche d’exploitationimportante. Si tous les veaux d’engraisétaient destinés à la production deviande de boeuf, il s’ensuivrait une sur-production énorme et des prix au pro-ducteur ne permettant plus de couvrirles coûts. La sélection restrictive opéréedans le commerce de bétail réserve lesveaux robustes et de races à viande àl’engraissement de gros bétail et le resteà l’engraissement de veaux. Cela se reflète au niveau de la classification CH-TAX (taxation T ou supérieure: bétaild’étal 90%, veaux 65%).

Il faut agir Pour valoriser durable-ment le produit haut de gamme qu’estla viande de veau, il est nécessaired’agir. Utiliser de la semence sexée et neproduire que les vachettes effective-ment nécessaires pour l’élevage consti-tue un pas important dans la bonne di-rection. Même si la semence sexéeapporte un taux de non retour moinsbon et qu’elle soit plus chère, à moyenterme, la détermination préalable dusexe va s’imposer comme une évidence.

Exploitation Wirth Martin Wirthest producteur à Mörschwil. Il utilisedepuis longtemps et avec succès de lasemence sexée. Martin Wirth, qui étaitauparavant inséminateur et qui est au-jourd’hui agriculteur et entrepreneur, aconstruit il y a deux ans une étable mo-

derne et très respectueuse des besoinsdes animaux, pour 45 unités de gros bétail.

Afin d’œuvrer en faveur d’une pro-duction carnée durable et de haute qua-lité en Suisse ainsi que pour des motifséconomiques, Martin Wirth a décidéd’inséminer une part aussi élevée quepossible de vaches avec des races à

LE SEXAGE DE LA SEMENCE est une technologie qui a fait ses preuves dans lapratique et qui offre des résultats fiables. Des calculs effectués auprès de l’exploitationWirth confirment qu’il est économiquement intéressant d’utiliser de la semence sexée.Avec cette méthode, les producteurs n’inséminent pas plus de vaches que nécessaireavec des taureaux laitiers et le reste avec des races d’engraissement.

Le standard de demain

74 7-8 2012 · REVUE UFA

GENETIQUE

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

Auteur Yvan Meuwly,chef du secteur bétailbovin, Anicom SA,9500 Wil. www.anicom.ch

PRODUCTION ANIMALE

L’exploitation Wirth à Mörschwil (SG).

Tableau: Modèle d’avenir (40 vaches)Prix de Indice Nombre Coûts

la dose (Fr.) d’insémin. gestations (Fr.)

Insémin. races laitières sexées (20%) 120 2.0 15 3600Insémin. races laitières normales (13%) 80 1.7 4 544Insémin. races à viande (66%) 60 1.5 28 2520Coûts 4792

Nombre Poids Prix par kg Prix par Rendement(kg) (Fr.) pièce (Fr.) (Fr.)

Veaux AA 14 70 12.14 849.80 11897.20Veaux Aaw 14 70 10.04 702.80 9839.20Veaux B 2 70 6.03 422.10 844.20Pour l’élevage 10 70Produit 22580.60

Rendement net de la vente 17788.60

REVUE UFA · 7-8 2012 75

viande. A contrario, pour la remonte, ilutilise de la semence sexée, en fonctionde la disponibilité et de la qualité del’offre en taureaux. La combinaison decette stratégie avec l’engraissement deveaux s’avère être économiquement intéressante (voir graphique «sexage +engraissement»). Une autre alternativeconsisterait à inséminer toutes lesvaches avec de la semence sexée(«sexage à 100%»).

Conditions préalables Un affou-ragement adapté est indispensable pourune bonne fertilité et un taux de fécon-dation élevé. L’insémination doit inter-venir au plus tôt 75 jours après le vêlage.L’animal doit en outre être prêt pourune nouvelle gestation.

Deux tiers du troupeau PourMartin Wirth, les résultats sont un suc-cès. Aujourd’hui il insémine les deuxtiers de son troupeau avec des races àviande (tableau). «Je vends tous lesveaux que j’engraisse à Anicom SA.Tant les veaux femelles que les veauxmâles issus de race à viande que je com-mercialise bénéficient d’un supplémentsignificatif. En plus de cela, Anicomvient chaque semaine chercher mesanimaux» ajoute Martin Wirth avec sa-tisfaction. �

L’apprenant, Florian Sonderegger,Martin Wirth etDominik Wirth avecdes veaux génissesissues de semencesexée (de g. à dr.).

GENETIQUE

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RiccardaUrsprung

CONSTRUCTION D’ETABLE & TECHNIQUE

En gérant le climat de la porcherie,l’objectif est de créer un environne-ment optimal pour les porcs,d’amener de l’air frais et d’évacuer

les substances nocives pour la santé.Des erreurs dans la gestion de ce climatpeuvent avoir des répercussions surl’état de santé des animaux. Des tellesdéficiences peuvent être détectées enmesurant les paramètres climatiques.Alors qu’en procédant par échantillon-nage, les diverses données mesuréesn’indiquent que le statut instantané,l’utilisation d’enregistreurs de données(aussi appelés data loggers) permet dereprésenter et d’analyser l’évolution dela température et de l’hygrométrie.

Les variations mettent le sys-tème immunitaire à rude épreuveLes porcs se sentent bien lorsque l’onmaintient la température de la porcheriedans la plage optimale ou s’ils peuventréagir aux écarts de température en seretirant par exemple dans une aire de re-pos disposant d’un climat idéal. La tem-pérature idéale de l’aire de repos varieen fonction de l’âge (tableau).

Si les écarts de température sont ex-cessifs, le système immunitaire desporcs est mis à trop rude épreuve, sibien qu’ils deviennent plus sensiblesaux maladies infectieuses, qui peuventse traduire par toux, diarrhée, boiteriesou chétifs. En plus de ces symptômes,les animaux réagissent par des troublescomportementaux en se mordant laqueue, les oreilles ou les flancs.

Harmoniser les valeurs Il en vade même pour l’hygrométrie que pourla température: les exigences varient en fonction des différentes catégoriesd’âge. On considère une humidité rela-tive idéale comme comprise entre 50 et80%, truies et porcelets confondus. Di-verses publications font état d’une hygrométrie optimale de 40–60% pourles porcelets et de 60–80% pour lestruies. Vu que les porcs ne suent qued’une façon très limitée par les talons,ils doivent réguler leur température cor-porelle en évacuant la chaleur par l’airrespiré. Ainsi, si la température du mi-lieu grimpe, une hygrométrie plus faibleserait souhaitable afin d’améliorer lacompensation de chaleur. Une humiditérelative élevée ne permet pas une éva-cuation de la chaleur aussi bonne parévaporation de l’eau. En présence d’unetempérature (30°C) et d’une humiditérelative élevées, les porcs peuvent souf-frir d’un coup de chaleur. En dessous dela plage de température optimale, unehygrométrie plus faible est égalementpréférable. En effet, par temps froid ethumide, de petites gouttelettes conte-nues dans l’air se déposent sur la peauet accentuent la sensation de froid ens’évaporant. La litière peut atténuer unemauvaise humidité relative, mais une

hygrométrie élevée en diminue l’effetisolant. Par ailleurs, l’évolution desagents pathogènes fécaux est favoriséeavec une humidité relative de 80% par rapport à 40%. Des températuresélevées dans la porcherie, surtoutlorsqu’elles sont associées à une hygro-métrie élevée et un faible renouvelle-ment de l’air, provoquent un change-ment de comportement. Les animauxcherchent à avoir une surface maximaleen contact avec le sol de la porcherie etil en résulte souvent un grand désordrecar les fèces et l’urine ne sont plus ex-crétées dans les aires prévues à cet effet.

L’humidité relative ne devrait pas nonplus descendre en dessous de 40%.D’une part, cela assèche fortement et ir-rite les voies respiratoires, favorisantainsi l’apparition des maladies, et d’au-tre part, cela augmente la teneur enpoussière de l’air de la porcherie.

Mesure en cas de troubles Sides troubles comportementaux ou sani-taires font leur apparition dans un sec-teur de la production, il est judicieux deprocéder à une mesure du climat. Pource faire, il ne faudrait pas uniquementprocéder à un enregistrement instan-

L’enregistreur dedonnées est placé dansl’aire de repos, le plus loin possible desportes et hors deportée des porcs. Photo: A. Riklin et St. Hartmann,Schweineklinik Zürich

UNE BONNE QUALITÉ DE L’AIR ET UNE TEMPÉRATURE APPROPRIÉE pour les animaux sont un facteur de réussite important dans la porcherie. Les enregistreurs de données conviennent bien pour analyser l’évolution du climat.

Utilisation des enregistreurs de données dans les porcheries

Tab: Températures optimales pour l’aire de repos

Température porcherie (°C)Maternité (truie) 18Porcelet allaité jusqu’à la 1ère semaine 32Porcelet allaité de la 2e à la 4e sem. 28Porcelet sevré jusqu’à la 4e semaine 27Porcelet sevré jusqu’à la 8e semaine 22Pré-engraissement 20Engraissement 18Porcs d’élevage 18Source: Aide-mémoire Climat de porcherie – temp., SSP

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PRODUCTION ANIMALE

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CONSTRUCTION D’ETABLE & TECHNIQUE

Auteure Dr Riccarda Ursprung,vétérinaire conseil auprès du servicesanitaire porcin (SSP) Zurich – Suisseorientale, 8057 Zurich. www.suisag.ch

Enregistreur de données du SSPLe SSP met à disposition un enregistreurde données pour relever la températureet l’hygrométrie. L’exploitation reçoit undocument avec les résultats et les pro -positions de mesures d’amélioration. Si cela est combiné avec une visite d’ex ploitation dans le cadre du paquetde prestations, les coûts se montent à Fr. 50.–.

Graphique: Résultats de l’enregistreur de donnéesBon exemple

Mauvais exemple

= évolution de l’humidité relative= évolution de la température

Source: Dissertation «Erhebung von Risikofaktoren beim Einstallen von Mastferkeln» de A. Riklin et St. Hartmann, Schweineklinik Zürich, 2012

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tané des gaz nocifs, des apports et de lavitesse de l’air, de l’hygrométrie et de latempérature. Il est parfois égalementopportun de mesurer l’hygrométrie et latempérature sur une plus longue pé-riode et de les comparer. On peut utili-ser pour cela un enregistreur de don-nées. Cet appareil doit être placé dansles aires de couchage, à la hauteur desanimaux mais hors d’atteinte de ces der-niers. Il est possible de programmer lesenregistreurs de données pour para -métrer la fréquence des mesures (dechaque seconde à toutes les 24 heures).Les mesures une fois effectuées, l’enre-gistreur de données est branché à un or-dinateur et les valeurs mesurées appa-raissent sous la forme d’un tableau oud’une courbe. Le dépouillement desdonnées peut être effectué s’il y a desvariations durant la période de mesure.

Il est possible de prendre des mesuresen fonction des résultats avec le respon-sable de la porcherie afin d’en améliorerle climat.

Deux exemples Les deux exemplesfigurant dans le graphique ont été aima-blement fournis par la clinique pour lamédecine porcine de la faculté Vetsuisseà Zurich. Dans le cadre de la dissertation«Evaluation des facteurs de risque lors

de la mise en place des porcelets d’en-graissement», un enregistreur de don-nées a été posé durant deux semainesaprès la mise en place dans l’aire de re-pos (loin des portes ou au milieu du bâ-timent) afin de mesurer la températureet l’hygrométrie.

Le premier exemple s’applique à uneporcherie d’engraissement de 1000places en bande unique, avec deux ailesde 500 porcs chacune. 22 animaux parbox ont été installés au début et aprèscinq jours, chaque box a été divisé endeux groupes de 11 animaux. Les boxessont dotés de caillebotis intégraux. Lesmesures ont été effectuées en novem-bre/décembre 2011. Durant cette pé-riode, l’humidité relative a oscillé entre60% et 85.6% alors que la températureest restée dans une fourchette de21.3°C à 24.4°C.

Les mesures sur la deuxième exploita-tion ont été opérées en mai/juin 2011. Laporcherie d’engraissement de 640 placesest exploitée en continu. Les nouveauxarrivants sont toujours mis en place pargroupes de 40 gorets par box dans de lalitière profonde. L’aire d’affouragementse situe à l’intérieur et dispose de caille-botis partiels, alors que la courette est sé-parée par des portes. Dans cet exemple,l’humidité relative a varié de 34.9% à76.4%. Au moment de la mise en place,probablement en raison du préchauffagedes locaux, l’humidité relative était tropfaible. Les écarts de températures quantà eux ont été très importants, oscillantentre 16.2°C et 30.9°C. Le monitoringmontre bien que les températures ontgrimpé de midi jusqu’à l’après-midi avantde redescendre de manière significativedurant la nuit. �

Pour découvrir d’éventuels problèmesau niveau du climat de la porcherie, il est nécessaire de procéder à uneanalyse sur plusieurs jours.

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GerhardAffolter

Ralf Bley

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Christian Zurbuchen en train de doser de l’UFA 395 lors de laprophylaxie à l’installation.

Christian et Andrea Zurbuchen gè-rent une exploitation mixte dans leMittelland bernois. La jeune famillepeut compter sur l’aide des parents

Barbara et Heinz Zurbuchen, surtoutpour les vaches laitières. Les 330 placesporcs à l’engrais sont répartis dans deuxporcheries. Une porcherie de 216 placesest située à Bangerten, à 2km. Sur l’ex-ploitation de base, l’ancienne porcheriea pu être transformée à moindre frais enune porcherie d’engraissement de 112places. Les deux porcheries sont subdi-visées en lots de pré-engraissement etde finition.

Une bonne installation, c’estpresque gagné «Dans l’engraisse-ment des porcs, nous pouvons totale-ment renoncer à l’utilisation prophylac-tique d’antibiotiques», explique ChristianZurbuchen avant de poursuivre: «Dansce contexte, il n’y a pas que l’aspectéconomique qui compte car dès lorsque la production animale est sous lesfeux de la critique, il est important derenoncer aux antibiotiques chaque foisque c’est possible.» Avant de pouvoirmettre ce principe en application, il acependant dû revoir certains aspects auniveau de l’hygiène, de l’affouragementet de la gestion. Le principe de base estsimple: les animaux doivent disposerd’un climat optimal et d’une bonne hy-giène tout en étant approvisionnés se-lon leurs besoins.

Vitamines, oligoélements «Enrépartissant notre engraissement entreles deux porcheries, nous regroupons lesporcs en fonction de leur vitesse decroissance, ce qui libère rapidement unbox pour le prochain groupe. Nous ne

voudrions renoncer pour rien au mondeà UFA 395. Durant les mois d’été enparticulier, il est important d’aider lesanimaux à surmonter le stress de la cha-leur. Le plus grand groupe compte 164gorets à installer en une seule fois, quitrouvent des locaux nettoyés, désinfec-tés et secs», relate Christian Zurbuchen.Ce dernier, dès le premier repas déjà,distribue 10g d’UFA 395 par animal etpar jour. Cet apport n’est effectué quedurant 10 à 14 jours, si bien qu’il n’apratiquement pas d’influence sur le bi-lan des éléments fertilisants. Ce produitde haute valeur contient de la biotinequi favorise la santé des onglons. Les vi-tamines et les oligoéléments liés orga-niquement renforcent le système immu-nitaire des animaux. La vitamine D est particulièrement précieuse en pré- engraissement car elle assure un appro -visionnement suffisant en calcium- phos phore de la génétique Premo àcroissance rapide. Par ailleurs, la vita-mine E et le sélénium renforcent le sys-tème immunitaire des jeunes animaux.UFA 395 est conforme aux prescriptionsdes labels CNF et IPS.

Compartiments tampons S’il y aquelques porcs qui ont des retards decroissance après cette phase, ils sont dé-placés dans des compartiments tam-pons dans l’ancienne porcherie destruies.

«L’homogénéité de la génétiqueest décisive», constate Christian quicommande ses animaux chez Anicom.«Il est important que le producteur deporcelets n’utilise qu’un verrat produitterminal et qu’il ne mélange pas lesraces», insiste notre engraisseur. Ce ver-rat devrait avoir une génétique adaptéeà la tabelle de paiement.

Recommandations pour laprophylaxie à l’installation• au moins en bande unique pour le

pré-engraissement, mais engraisse-ment principal en continu

• nettoyer après chaque série, sécher etdésinfecter

• séparer les sexes à l’installation

• affouragement par phase: au moinsdeux aliments d’engraissement

• prophylaxie à l’installation avec UFA 395.

PRODUCTION ANIMALE

DE NOMBREUSES EXPLOITATIONS ne jurent que par l’utilisation des oligoélé-ments et des vitamines en tant qu’instruments prophylactiques à l’installation des goretsd’engraissement. Il existe différents concepts efficaces pour les mesures préventives. Cet article décrit comment une minéralisation supplémentaire avec des oligoélémentsliés organiquement améliore les résultats d’engraissement.

Prophylaxie lors de l’installation

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Part de viande maigre

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Graph.: Dépouillement des parts de viande maigreExploitation Zurbuchen, 1.7.2011 – 20.6.2012

Affouragement par phase De-puis lors, C. Zurbuchen peut procéder àun engraissement en deux phases, avecune réduction des émissions d’ammo-niac à la clef, et qui contribue à éviterun embonpoint excessif chez les cas-trats. En plus d’UFA 331-4, l’exploita-tion utilise de l’aliment finition UFA341-4 pour les porcs à partir de 60kgPV. De par l’achat d’un deuxième silo,l’exploitation peut commander de plusgrandes quantités et profiter de rabaisplus importants.

Contrôler et dépouiller Les ré-sultats sont éloquents. Après le dépouil-lement Anicom des données d’engrais-sement, le chef d’exploitation peutcontrôler la répartition des PVM et despoids pour chaque série. En plus desmoyennes, les valeurs minimales etmaximales sont également indiquéespour chaque période de livraison. Parailleurs, un graphique retrace l’évolu-tion des trois paramètres.

Les pertes sont minimes avecmoins de 2%. Comme l’indique le gra-phique, plus de 96% des animaux se si-tuent dans la plage de poids optimaleavec une part de viande maigre (PVM)de 57%. 72% des animaux obtiennentun supplément pour la PVM. Sur les huitderniers décomptes, un seul comporteune déduction pour la PVM. Presquetous les décomptes indiquent un supplément de 4 à 11ct/kg, ce qui correspond en moyenne à plus de Fr. 4.– de recettes supplémentaires parporc de boucherie. �

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Programme de ressources L’ex-ploitation Zurbuchen participe au pro-gramme «Sol» du canton de Berne.Jusqu’à maintenant, C. Zurbuchen aparticipé aux volets «pendillard» et «ro-

tation» du programme. Depuis peu, sonexploitation satisfait également aux cri-tères d’un affouragement réduit en pro-téines. Pour ce faire, il avait besoin d’unsilo supplémentaire pour l’aliment de fi-nition. Le canton de Berne a participé àhauteur de 80% aux coûts générés parle silo.

Silo métallique Dans la porcheriedes truies transformée, les Zurbuchenont investi dans un silo métalliquemonté sur un soliveau. «Je n’ai pas deplace pour le silo à l’extérieur. Mainte-nant, nous avons une bonne solutionavec ce silo à l’intérieur qui est à l’om-bre, jamais humide et qui utilise uneplace morte. Par ailleurs, grâce à desquantités plus importantes, je profite durabais vrac et la finition me coûte ainsimoins cher. Cela me permet d’économi-ser plus de Fr. 3000.– par année, alorsque j’ai pu amortir 20% des coûts du silosupplémentaire la première année déjà.»

Andrea, Lea, Luc, Remo et ChristianZurbuchen

Profil de l’exploitation Christian et Andrea Zurbuchen, 3305 Iffwil

Engraissement porcin: 330 PPE, dansdeux porcheries, Vaches laitières115000kg

Production végétale: 7ha grandescultures, 7ha herbages, 9ha forêt

Rotation: Betteraves sucrières, bléd’automne, maïs, pommes de terre.

Arbeitskräfte: chefs d’exploitation, parents, un apprenti

Auteurs GerhardAffolter, spécialiste desporcs au servicetechnique UFA, 3052Zollikofen. Ralf Bley,Chef UFA 2000, 3360Herzogenbuchsee

Action UFA 395 Unepuisette à fourragegratuite par sac de 25kgjusqu’au 25.8.2012

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4L’usine de fabrication d’alimentUFA de Puidoux (VD) a été moder-nisée dans le cadre d’un investisse-ment de plus de CHF 10 millions. La

capacité de production a été portée à85000t par année alors que l’efficacitéénergétique a été augmentée et l’hy-giène encore améliorée.

Un programme très diversifiéDans le cadre de la fête inaugurale, lasoirée du 8 juin a été consacrée aux re-présentants du secteur agricole, de lapolitique ainsi qu’aux présidents et auxgérants de LANDI alors que celle du 9 juin était dédiée aux collaborateursUFA. Ces derniers ont afflué de toutesles régions de Suisse, de St.Margrethenà Sursee en passant par Herzogenbuch-see. Le dimanche 10 juin, toutes les per-sonnes intéressées ont eu la possibilitéde participer à une journée porte ou-verte. Outre diverses visites guidées àtravers l’usine, les agriculteurs ont éga-

lement eu l’occasion d’échanger avecles spécialistes en affouragement UFA etde participer à un concours qui leur apermis de remporter de superbes prixUFA. Les gagnants sont les suivants:1. Florian Erb, L’Auberson (1 palette

UFA 244-8)2. Michel Reymond, Denens (200kg

Minex)3. Marguerite Santschi, Le Locle (100kg

UFA-Ketonex)La buvette a elle aussi été très bien fré-quentée. Un concours de rodéo, unepromenade à dos de poney ainsi qu’unchâteau gonflable ont permis de dis-traire petits et grands.

Lors de la fête inaugurale offi-cielle le chef des ventes pour laSuisse romande, Cédric Russi, s’est ditparticulièrement heureux des travaux demodernisation entrepris, ce d’autantplus que les résultats actuels sont trèssatisfaisants. Au cours du premier se-

1 • Le chef de vented’UFA pour la Suisseromande, Cédric Russi.

2 • Wendelin Strebel(Directeur générald’UFA ), Viktor Borner(chef de vente BühlerSA), David Reboul (chef de production,UFA Puidoux) et PeterHofer (membre de laDirection d’UFA).

3 • Michel Reymond,2ème rang du concours

4 • Florian Erb et Aline, vainqueur du concours.

AU COURS DU WEEK-END DU 9 AU 10 JUIN 2012 la fin des travaux de réfection de l’usine de fabrication d’aliment UFA de Puidoux (VD) a été marquée parune fête. Les producteurs de céréales de Suisse romande ainsi que de nombreux représentants du monde agricole étaient également de la partie.

Inauguration de l‘usine de Puidoux

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Vidéo concernant l’usine UFA de PuidouxSachant qu’une part importante des céréales fourragères indigènes est produite en Suisse romande, les exploitations agricoles romandesbénéficient de l’augmentation des capacités de l’usine de Puidoux. Une nouvelle vidéo pouvant être téléchargée sur www.ufarevue.ch présente la rénovation du site et donne la parole à François Gilliéron, agriculteur de la région.

mestre 2012, UFA Puidoux a ainsi enre-gistré une hausse de son chiffre d’af-faires dans tous les secteurs. CédricRussi se projette déjà dans l’avenir et a annoncé diverses autres nouveautéspour 2013 sur le site de l’usine de Pui-doux.

C’est Philippe Leuba qui a transmis lessalutations du gouvernement vaudois. Acette occasion, le Conseiller d’Etat a ex-primé sa gratitude envers UFA et fenaco,qui ont choisi d’investir sur le site de Pui-doux, assurant ainsi des places de tra-vails dans la région. Philippe Leuba, quifut par le passé conseiller communal deChexbres, a encore souligné que de parson architecture marquante et facile-ment indentifiable, l’usine de fabricationd’aliment était devenue le symboled’une agriculture productive.

Dans le cadre de la partie officielle,Olivier Kolly (31 ans), qui gère à Pringy(FR) une grande communauté d’exploi-tations en collaboration avec son frère etun collègue, a notamment pris la parole.Dans son allocution, l’agriculteur grué-rien s’est dit particulièrement préoccupéde l’évolution de la politique agricolesuisse. En tant qu’agriculteur désireuxd’aller de l’avant, Oliver Kolly a souhaitéque les pouvoirs politiques privilégient

une agriculture gruérienne et profes-sionnelle. Dans ce contexte, OlivierKolly s’est dit particulièrement satisfaitde la collaboration constructive entrete-nue avec UFA, sur laquelle il a toujourseu la possibilité de s’appuyer en tantqu’agriculteur.

Investissement de CHF 110 mil-lions C’est à Willy Gehriger qu’est re-venu l’honneur de clore les festivités.Alors encore CEO de fenaco, Willy Gehriger a effectué une rétrospective etdécrit l’évolution de fenaco, qu’il a largement marqué de son empreinte et qu’il a solidement ancré en Suisse romande. �

Auteurs DanielaClemenz/MatthiasRoggli, Revue UFA,8401 Winterthour/3360 Herzogenbuchsee.Aline Bapst, responsablemarketing, UFA SA,1070 Puidoux.

PRODUCTION ANIMALE

5 • En tant qu’agricul-teur, Olivier Kolly a souligné la bonnecollaboration entre -tenue avec UFA.

6 • La monte à dos deponey a été particuliè-rement appréciée.

7 • Olivier Sonderegger,directeur de la LANDIGros-de-Vaud àEchallens et présidentde Swiss Granum (à g.)en compagnie d’YvesPerrin, directeur de laFédération des produc -teurs suisses decéréales.

8 – 10 • La journéeporte ouverte du 10 juin a suscité un vif intérêt.

11 • Pour ce qui est duprogramme d’attrac -tions, les enfantsn’étaient pas non plusen reste.

12 • L’usine UFA dePuidoux approvisionnetoute la Suisseromande, jusqu’auxconfins du Jura, en aliments et enspécialités UFA.

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CONSTRUCTION

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INFORMATIQUE

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BRÈVESVIE QUOTIDIENNE

75 ans de communicationentre ville et campagne

Gagnants 06/2012Le parasol aux couleurs Edelweiss aété remporté par Bettina Banzer de-Scharans, Walter Brunner de Flawil,Evelyne Grin de Pomy, Walter Jennid’Oberwil b. Büren et MeinradTschopp de Grosswangen.

Les personnes qui désirent acqué-rir un tel parasol peuvent le faire au-près du LID. LID, Weststrasse 10, 3000 Berne, � 031 359 59 77,www.lid.ch Prix: 55 Fr. plus frais de port.

La bonne combine de Cartine

Dessert à la menthePrendre une bonne poignée defeuilles de menthe, les hachertrès finement puis les mélangerà 400g de séré, 6 cuillères àsoupe de crème fraîche et deuxde miel. Gratter deux gousses devanille afin d'en extraire lesgraines, mélanger à 2dl decrème fouettée et incorporer à lamasse. Laisser reposer au fraispendant 3 à 10 heures. Avant deservir, agrémenter avec de finestranches de chocolat (de styleAfter Eight) ou avec un soupçonde sirop de menthe. Un dessertparfait par temps chaud!Karin Näf, www.kraeuterkurse.ch

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

S'engager en faveur des familles paysannes

Depuis que Michelle Hunziker a po-sé en chemise Edelweiss, le look Ed-leweiss est très tendance. Pour queses adeptes n’aient pas besoin derenconcer à ce nouveau look à lapiscine, une serviette de bain auxcouleurs Edelweiss a été lancée dansle cadre de la campagne d’image«Proches de vous, les paysans suis-ses». Dans le cadre de l’anniversairede ses 75 ans, le Service d’informa-tion agricole (LID) tire au sort cinqserviettes de bain Edelweiss. En -voyez un SMS au numéro 880(90ct) avec la mention «KFL LIDNom Adresse». Le délai d’envoi a étéfixé au 14 août 2012. Les serviettesde bain Edelweiss ne sont pas seule-ment parfaites pour la piscine: ellessont idéales pour la salle de bain.

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Serviettes de bainEdelweiss à gagner!

Les exploitations agricoles actuellesétant de plus en plus spécialisées, ona souvent l'impression, surtout enplaine, que le travail manuel n'estplus indispensable. Ce n'est pas lecas et les «petites mains» travail-leuses sont encore très demandées,comme l'explique Karin Schäfer del'organisation agricole Agriviva, an-ciennement «Horizon ferme». Agri-viva met à la disposition des jeunesdes places de stage de courte duréesur des exploitations agricoles. Cesstages sont mis en ligne sur le site in-ternet de l'organisation ainsi que surFacebook. En outre, comme l’ex-plique Karin Schäfer, l'organisationentretien des liens étroits avec l'As-sociation faîtière suisse pour l'ani-mation jeunesse en milieu ouvert

(AFAJ). En 2012, plus de 2500jeunes se seraient déjà annoncés.www.agriviva.ch

Outre Agriviva, le Groupementsuisse pour les régions de montagne(SAB) propose également à desjeunes de soutenir divers projets enzone de montagne. Le SAB met surpied et organise des stages d'une àplusieurs semaines en zone de mon-tagne. Cette offre s’adresse aux

groupes d'écoliers, d'apprentis voireaux entreprises. Il s'agit de travauxagricoles, forestiers ou sur un alpage.A cet égard, le gérant Toni Hubertdoit souvent résoudre des pro-blèmes logistiques car l'héberge-ment et le ravitaillement desgroupes doivent eux aussi être orga-nisés. www.berge-versetzen.ch

Caritas-Montagnards a égalementle vent en poupe. L'administrationet l'organisation du placement desbénévoles s'effectue via internet.Comme l'explique le responsable duprogramme, Daniel Grossenbacher,le nombre de demandes d'aide éma-nant de familles paysannes a consi-dérablement augmenté ces der-nières années.

www.bergeinsatz.ch

83

moins recours que les hommes(62% contre 68%) et que les per-sonnes âgées (> 55 ans), avec 37%,utilisent encore moins Internet. Demanière générale, seul 44% despersonnes disposant d'un niveau deformation inférieur utilisent Internetcontre près de 90% pour celles au bénéfice d'une formation supé-rieure. Dans l'UE, de 2006 à 2010,la proportion de ménages disposantd'une connexion à large bande adoublé. Dans les ménages avec en-fants, la proportion d'accès à inter-net est de 20% supérieur (84%contre 65%). La plus forte propor-tion de ménages disposant d'un accès internet se situe aux Pays-Bas (91%), au Luxembourg (90%), en Suède (88%) et au Danemark(86%), et la plus faible en Bulgarie(33%), en Roumanie (42%) et enGrèce (46%).

Fact Sheet Nr. 4, www.berggebiete.at

Compétences au quotidienSuite aux changements intervenusau comité de l’USPF, le projet «com-pétences au quotidien» a une nou-velle responsable. Ursi Egli, RossrütiSG, a repris le projet «compétencesau quotidien» de Marianne Jungo. Apartir de maintenant, le groupe de

Utilisation d'internetdans l'UE Les données statistiques relatives àl'utilisation d'internet dans l'UEmontrent que les femmes y ont

travail comptera aussi deux Ro-mandes, Françoise Marendaz etMonique Tombez. Ces personnessouhaitent davantage représenterce projet en Suisse romande.

Vente directe et assuranceUn producteur pratiquant la ventedirecte, à savoir qui transforme etvend des produits, est soumis à la loifédérale sur la responsabilité du faitdes produits. Lorsque survient uncas de responsabilité civile, les dom-mages peuvent très rapidement dé-passer la capacité du producteur. Ilest important que l'activité «ventedirecte» en tant que telle soit inclusedans l'assurance responsabilité ci-vile de l'exploitation. Les assu-rances USP recommandent de véri-fier la police et, en cas de doute, dedemander à l'assureur une confir-mation de couverture.

Christian Kohli, directeur dudépartement USP Assurances, Brugg

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VIE QUOTIDIENNE

Stefan Geissmann

veut soutenir la production

caprine dans leGrisons.

Des bénévoles en train de faire les clôtures à la Puzzetta.

Sur les pâturages, la progression dela forêt et des buissons constitue unproblème important. Albin Bürkliexplique ainsi que dans le seul Val

Medel (Surselva), la surface conquisechaque année par la forêt équivaut àcelle de quatre terrains de football. L’al-page Puzzetta dans le Val Medel (GR) estoccupé par des chèvres. En été, ce sontdes auxiliaires volontaires qui prennenten charge le travail accompli autrefoispar les agriculteurs membres du pâtu-rage communautaire. Albin Bürkli estl’un de ces volontaires. Il travaille en tantqu’informaticien dans une banque. Ilconsacre ses vacances à la fondation«Bergwaldprojekt», qui place des auxi-liaires vo lontaires. Albin Bürkli passequatre semaines par an à la Puzzetta, àdébroussailler, à entretenir la forêt et lespâturages, à bûcheronner, à clôturer et àsoigner les chèvres. La fondation «Berg -

waldprojekt» of-fre des stages detravail qui peu-vent durer entredeux et quatre se-maines. En géné-ral, ces volontairessont au nombre decinq à six par se-maine, ce qui estsouvent un casse-tête pour l’or-ganisation. La responsabilité concernantles nuitées, les repas, l’entretien des pâ-turages, la détention des chèvres et la fa-brication du fromage incombe à uneéquipe dirigeante étroitement en mainsféminines au cours de cet été 2012:Yvonne Panzer (fromagère), IhlenaSchütze (bergère), Nina Pfaff (cuisinière)et Christine Vogt (responsable du projet«Bergwaldprojekt») se sont partagées lesresponsabilités. Yvonne est rémunéréepar la corporation d’alpage. Les salairesde Ihlena, Nina et Christine sont quantà eux payés par le «Berwaldprojekt».

Estivage des chèvres L’alpage dela Puzzetta cherche à unir les forces àdisposition pour assurer une exploita-tion durable. La production laitière du

troupeau caprin, qui est inférieure à lamoyenne, constitue par exemple un pro-blème et a une incidence directe sur larentabilité de l’alpage. Sur un troupeaude 300 chèvres composé de plusieursraces, 120 sont traites. Dans le cadre deson travail de Master, Yvonne Panzer aabordé le faible niveau de performancedes chèvres. Elle est arrivée à la conclu-sion que la vaste surface de pâturage peuproductive ne permet pas des rende-ments laitiers élevés mais qu’il seraitnéanmoins possible de prendre des dis-positions. Yvonne Pflanzer explique quele fait de lutter contre la progression dela forêt et des buissons permet égale-ment de favoriser la diversité des es-pèces. A titre de mesure pour augmenterla production laitière, Yvonne Pflanzercite notamment la gestion des pâturageset la détention en groupe des chèvres enlactation et de celles qui sont taries. Se-lon elle, la vermifugation en début desaison joue un rôle primordial. Demême, les chèvres devraient disposerd’un abri couvert et il faudrait ajouter du

Activité alpestre communautaire

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Potentiel de la production de fromage de chèvreStefan Geissmann est conseiller pour les petits ruminants au Plantahof.Selon lui, c’est une grande chance pour un alpage comme celui de laPuzzetta que de disposer d’une fromagère telle qu’Yvonne Panzer, quis’implique avec passion et professionnalisme. Pour les agriculteurs etles éleveurs caprins, cela représente une opportunité de prendre desmesures pour augmenter la rentabilité de l’alpage, en collabora-tion avec la responsable de l’alpage. D’une manière générale, dans les régions alpines, la rentabilitédes alpages détenant des chèvres est problématique. Enrevanche, les produits à base de lait de chèvre sont toujoursplus appréciés par les consommateurs. Depuis 2000, laconsommation de lait de chèvre a doublé en Suisse et s’élèveaujourd’hui à près de 800t. Pour que la situation s’améliore,il faut que la qualité soit irréprochable et un prix adapté. Stefan Geissmann, qui n’est pas seulement vulgarisateurmais également directeur de la Fédération d’élevage caprindu canton des Grisons et membre du comité national,désire créer un centre de compétences pour le menubétail au Plantahof, avec un troupeau de brebis et dechèvres laitières de 40 têtes chacun. Selon lui, larecherche, la vulgarisation et les cours permettraient deprofessionnaliser encore la détention de petits animaux.

DÉBROUSSAILLER, PÂTURER, FABRIQUER DU FROMAGE Sur l’alpage, c’estseulement en hiver qu’il n’y a pas de travail. Au printemps, il s’agit de nettoyer les pâturages, de remettre en état les réservoirs et les conduites d’eau ainsi que les bâtiments,de réaménager les chemins d’accès et de clôturer. Sur l’alpage de Puzzetta, ce sontsouvent des volontaires qui viennent donner un coup de main.

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Page 85: Revue UFA 7-8/2012

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 12

VIE QUOTIDIENNE

Auteur DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

Informations:www.bergwaldprojekt.ch

Christine Vogtest responsable

du projet«Bergwald -

projekt» à laPuzzetta.

Yvonne Panzer a consacré son travail de master (Hochschule für nachhaltige Entwicklung Eberswalde,

en Allemagne) à l’alpage de la Puzzetta.

Albin Bürkli, informaticien, est bénévole ausein du «Bergwaldprojekt».

REVUE UFA · 7-8 2012 85

préparées pour passer l’été à l’alpage.Ces conseils d’exploitation ne s’appli-quent en fait pas qu’à la Puzzetta maiségalement à d’autres alpages détenantdes chèvres. Yvonne Panzer n’est passeulement une scientifique: c’est égale-ment quelqu’un qui empoigne le travailà bras le corps. Au printemps 2012, ellea suivi un cours de fabrication de fro-mage au Plantahof dans le but de pou-voir fabriquer du fromage de chèvre à la Puzzetta et de contribuer ainsi, dansle domaine de responsabilité qui est le sien, à une meilleure rentabilité del’alpage. �

foin à la ration durant les périodes demauvais temps. Les boucs ne devraientquant à eux pas être placés avec le restedu troupeau avant le mois d’août. La re-conversion à l’agriculture biologique,l’élargissement de la palette de fromagesà disposition ainsi qu’une améliorationde la commercialisation constitueraientégalement des alternatives.

Des mesures sont nécessairesYvonne Panzer estime que les éleveursdoivent également prendre certainesmesures. Elle est par exemple d’avis queles chèvres laitières ne sont souvent pas

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Page 86: Revue UFA 7-8/2012

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86 7-8 2012 · REVUE UFA

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DF_Kleinmarkt_07|812 ok_2012 17.07.12 17:39 Seite 86

Page 87: Revue UFA 7-8/2012

Les framboises restentun fruit incontournable.

Elles sont très riches en vitamines, ce qui en

fait des alimentsparticulièrement sains.

Il ne faut que 20 minutes àSilvia Amaudruz pour confec -

tionner cette belle tourte, qui doit cependant

encore refroidirdurant trois heures.

RECETTES

Dés de pouletsaux légumesd’été

600 g de filet de poulet, coupé en dés ½ cc de sel, poivre2 cs de crème à rôtir300 g de petites courgettes, non pelées3 oignons de printemps150 g de tomates cerise, coupées en 2½ dl de vin blanc ou bouillon de poule180 ml de crème à sauce1 cs de moutarde, 1 citron, zeste et jus

Couper les courgettes en deux (longueur),émincer en tranchesde 3mm. Emincer les oignons avec la verdure. Chauffer lacrème à rôtir, saleret poivrer la viandeavant de la rôtir à feu vifen portions. Mettreau chaud.

Faire revenir les courgettes et les oignons dans la poêle pendant 3– 4 mi-nutes sans cesser de remuer. Les légumes doivent rester croquants. Ré-server. Faire revenir les tomates pendant2 minutes à feu vif, réserver. Déglacer lefond avec le vin blanc, ajouter le jus etle zeste de citron et laisser réduire unpeu. Ajouter la crème à sauce et la mou-tarde, rectifier l’assaisonnement. Chauf-fer la viande et les légumes dans la sauceet ajouter les tomates cerise. Accompa-gnements: riz, pâtes ou pommes deterre nouvelles au four.

Tourte d’été

Pour un moule de 22 cm Ø200 g de biscuits à la cuillère oupèlerines125 g de beurre, fondu 7 feuilles de gélatine, ramollies

dans l’eau froide½ dl d’eau

SILVIA AMAUDRUZ profite pleinement de la belle saison alors que son jardin potager regorge de fruits et de légumes. Elle en tire des plats délicieux ainsi que des desserts d’une grande finesse.

Cuisiner futé en suivant les saisons

REVUE UFA · 7-8 2012 87

Ce plat de poulet est prévu pourquatre personnes et se mange avec du

riz, des pâtes ou des patates rôties.

VIE QUOTIDIENNE

Silvia Amaudruz (48)habite depuis 25 ans auMont-sur-Lausanne.Avec son mari Claudeet leurs enfants Olivier(22) et Nathalie (20), ilsexploitent un domainede grandes cultures de 30ha. Deux fois parsemaine, les légumescultivés sur l’exploita -tion sont commerciali-sés au marché àLausanne. Enseignanteen éco no mie familialede for mation, SilviaAmau druz a étélongtemps activeauprès de la Fédérationdes producteurs suissesde lait (PSL), donné des cours de cuisine dedémonstration enSuisse romande et étéconsultante culinairepour le périodique «LeMenu». En avril 2012,elle a été élue à laprésidence de l’Asso -ciation des paysannesvaudoises (APV), quicompte plus de 6900membres et 80 sec -tions. Au niveau suissede l’USPF, elle a reprisle projet «Sain etsavoureux – notresavoir-faire».

500 g yoghourt aux framboises50 g de sucre300 g de mascarpone250 g de framboises

Faire de la chapelure avec la moitié desbiscuits contenus dans un sachet enplastique, en passant le rouleau à pâtis-serie. Mélanger le beurre fondu avec lachapelure et étaler sur un papier de cuis-son dans le fond du moule à charnière(presser). Couper les autres biscuits endeux et tapisser le bord. Poser 100g deframboises sur le fond. Mixer 100g deframboises. Porter l’eau à ébullition, re-tirer de la plaque et faire fondre la géla-tine ramollie et essorée. Mélanger le yoghourt, le mascarpone, la purée deframboises et le sucre. Ajouter la géla-tine. Laisser prendre 30 minutes au frigo.Verser la crème dans le moule et mettreau frigo pendant 3 heures. Décorer avecle restant de framboises. �

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88 7-8 2012 · REVUE UFA

Qu’est-ce que c’est?Une yogourtière ou une bouillotte?

Envoyez votre réponseà [email protected] ou par courrier à: Revue UFA, Theaterstr. 15a, 8401 Winterthour.

Tirage au sort d’un bon de 20 Fr.Délai d’envoi: 4 août 2012.

Qu’est-ce que c‘est?

L’entreprise «Motrac-Motormäherund Traktoren SA Zürich» a étécréée en 1937, succédant à FranzSA. Cette dernière avait acquis sa re-

nommée en fabriquant des motofau-cheuses et surtout un tracteur de petitetaille équipé de la traction sur les quatreroues et d’une direction articulée. Outredes motofaucheuses et des tracteurs, du-rant la deuxième guerre mondiale, Mo-trac construisit des installations à gazainsi que des treuils. Après la guerre, Mo-trac choisit de se spécialiser dans la pro-duction de monoaxes. Au bénéfice deson expérience, l’entreprise a développéun petit tracteur avec traction, directionet freins sur les quatre roues, basé sur un

monoaxe. Malgré des in-ventions prometteuses,Motrac a toutefois cesséson activité en 1969.

Le nom «Schilter» estindéniablement syno-

nyme de pionnier dans le secteur del’agriculture de montagne. Le premiertransporteur Schilter, le LT1, a été lancéen 1959 et disposait d’un moteur mono-cylindre de 9 CV. Les autochargeuses au-tomotrices et les tranporteurs de Schilterlui ont permis d’engranger de beaux suc-cès. Durant les années 70, les tracteursUT équipés de 4 roues de même dimen-sion et de la direction sur les quatre rouesétaient à la pointe du progrès. Les trac-teurs ST n’ont par contre pas rencontréle succès escompté. Schilter a produit undernier transporteur à quatre roues di-rectrices avant de cesser ses activités.L’entreprise Schiltrac, dont le site de pro-duction est à Buochs (NW), l’a rempla-cée. En 20 ans, plus de 700 transporteursSchiltrac équipés d’une technique inno-vante et de haute qualité y ont été fabri-qués. www.schiltrac.ch

L’exposition de tracteurs organisée àl’extérieur du Musée suisse des transportsde Lucerne durera du 28 juillet au 5 août2012 et sera ouverte de 10 à 18 h.

Paul Müri

Exposition Motrac et SchilterVIE QUOTIDIENNE

ANTIQUITES ET NOSTALGIE

Foire de ChaindonCe marché traditionnel organisé àReconvillier dans le Jura bernois durantle premier week-end de septembre futlongtemps considéré comme le plusgrand marché chevalin d’Europe et attireaujourd’hui encore plus de 40000 visi -teurs issus du monde agricole et venantde près ou de loin. Le samedi, les fes ti -vités débuteront par un concert en l’églisede Chaindon, qui fut construite au 18ème siècle. Le dimanche, des concoursde transport de bois et de Gymkhana(chevaux et tracteurs), une présentationde chevaux ainsi qu’un cortège folklo -rique et agricole seront organisés. Lundi,le marché de chevaux, de bétail de rente et d’élevage ouvrira ses portes. Enplus de cela, 550 stands inciteront les visiteurs à venir flâner dans les rues.

Foire de Chaindon, samedi 1er au 3 septembre 2012,2732 Reconvilier (JB), renseignements: � 032 481 21 44www.reconvilier.ch/foiredechaindon.htm

CET ÉTÉ, l’exposition consacrée aux tracteurs et aux transpor-teurs des marques Motrac et Schilter se déroulera pour la 4ème

fois consécutive à l’extérieur du Musée suisse des transports,qui est le plus visité de Suisse. C’est Franz Morgenegg qui enest l’organisateur.

C’est Marie Eymann de Reichenbach quia trouvé l’objet mystérieux dans notredernière édition Il s’agissait d’un mouleà fromage.

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Notre hôtelL’hôtel de la Poste Lamm **** offre des vacances inoubliables dans un cadre ma-gnifi que et romantique au pied des Dolo-mites. Hôtel avec piscine, sauna, hammam.

Programme1er jour: Voyage via Galgenen – Dietikon – Wil – St. Gall – St. Margrethen – Feldkirch – Lan-deck – Col du Reschen – Vinschgau – Me-ran (halte) – Castelrotto. Attribution des chambres et repas du soir à l’hôtel.

2e jour: Après un copieux déjeuner, nous nous ren-dons à Bolzano (facultatif). Vous disposez de suffi samment de temps pour visiter le marché de Noël. Puis retour à Castelrotto, où se déroule le concert sentimental de l’Avent des Kastelruther Spatzen.

3e jour: Nous nous fortifi ons lors d’un dernier dé-jeuner avant de quitter le Tyrol du Sud hi-vernal. Le voyage de retour nous emmène à Innsbruck (halte) par le col du Brenner – Route de l’Arlberg – St. Margrethen aux lieux de départ.

Concert de l’Avent des Kastelruther Spatzen14 – 16 décembre 2012

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EdithBeckmann

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Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante de Frauenfeld (TG), estpassionnée de jardinage et a des racinesagricoles.

VIE QUOTIDIENNECÔTE JARDIN

On associe l’arc-en-ciel à la messa-gère des dieux grecque Iris. C’estpourquoi la plante qui lui est dédiéearbore une gamme de couleurs iné-

galée. Bon nombre d’Iris sont bicoloreset quelques-unes répandent un parfumsuave. Toutes portent une barbe defines folioles présentées comme des cils,raison pour laquelle on appelle cesplantes les iris barbus. En allemand,cette beauté du royaume des dieux estaussi appelée «Schwertlilie», en raisonde ses fines et élégantes feuilles enformes de glaive.

Avec les roses et les lys, les iris barbusfont partie des plus anciennes fleurs cul-tivées par l’homme. Dans les anciensjardins paysans, ils ont survécu à des gé-nérations. Ces plantes très robustes sontgénéralement des variétés historiquesqui sont constamment soignées et cul-tivées avec amour par des amateurs etdes cultivateurs.

Fraîchement arrosée: un orage ne nuit pas à la

déesse de l’arc-en-ciel. Photo: Staudengärtnerei Gräfin von Zeppelin

Rejetons gratuits Les iris se mul-tiplient facilement. Lorsque la souchedevient trop épaisse après environ 6ans, il faut la diviser et la replanter. Lapériode idéale se situe après la floraison,de fin juillet à mi-octobre. Ensuite, lesiris germaniques débutent une sorte desieste estivale que les professionnels ap-pellent «semi-repos».

Sortir la souche de terre avec unefourche et la secouer. Découper au cou-teau de grands morceaux de racine vi-goureux à l’emplacement comprimé.Raccourcir les rhizomes à une largeur demain; couper les feuilles en éventail de10cm.

La fleur de la messagère des dieux ap-précie le soleil et la sécheresse, mais pasun sol mouillé. Une terre perméable,neutre à calcaire convient parfaitement.Dès que l’iris germanique a pris racine,on peut même renoncer à arroser.

Plantation correcte des rhi-zomes Bien assouplir la tranchée etsarcler à fond, car l’iris est une plante àracines peu profondes. Il n’est presquepas possible de biner sans blesser lesrhizomes.

Pour planter, former un petit tas avecla pelle à main, y placer les morceaux derhizomes préparés et écarter les racinestels les doigts d’une main dans toutesles directions. Recouvrir avec un toutpetit peu de terre: elle ne doit pas dé-passer le point d’apparition de la pre-mière feuille! Espacer selon la taille des

Ravissante fleur dansanteL’IRIS BARBU arbore toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Il complète idéalement les plates-bandes de fleurs. Ces plantessont faciles d’entretien et robustes: plantez-les dès fin juillet et arrosez à nouveau chaque année ces fleurs en forme de ballerines qui virevoltent!

Simplement céleste:fleur d’iris d’un bleuchatoyant. Photo: Maria Lanznaster/pixelio.de

Petites astuces pour lejardin potager et d’agrément • Le chou-pomme convient bien pour

combler les espaces: semé jusqu’àdébut août, planté 3 semaines plustard, il est prêt à la récolte après 6 à 8 semaines.

• Buttez les haricots nains, choux, chouxde Bruxelles et choux frisés pour unmeilleur maintien; le poireau pour unlong fût blanc.

• En semant le chou-fleur d’hiver d’icimi-août, on évite les ravageurs et onrécolte déjà dès avril.

• Pour éviter la pourriture grise, plantezles fraisiers en les espaçant de 30cm.Semez de la mâche ou des épinardsentre deux, en septembre plantez desoignons ou de l’ail.

• Pour une seconde floraison enautomne: coupez les fleurs fanées depieds-d’alouette, roses trémières,lupins, alchémilles et herbes-aux-chatsà 10cm du sol.

• Mettez les bulbes du lis martagon etdu lis blanc en terre en août. Joliment gonflées:

les fleurs des iris ne laissentpersonne indifférent. Photo: Bernd Sterzl/pixelio.de

iris: 20 à 30cm. Après plantation, arro-ser abondamment pour que la terreadhère aux racines. �

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Page 94: Revue UFA 7-8/2012

Kerns (OW) ajoute qu’Internet est certesincontournable mais que sans l’aide deses beaux-parents, il lui serait impossiblede proposer cette offre. Selon elle, il est indispensable que les deux générationssoient présentes sur l’exploitation. Outre «Aventure sur la paille», «Bed &Breakfast» et vacances en chalet d’al-page, les Ming organisent également desdégustations de fromage. Les Spichtigproposent divers menus et jeux pour lesévénements de groupe et les fêtes de famille. Ils expliquent également à desclasses d’école d’où vient le lait et com-ment on fabrique le jus de pomme. Susanne Ming estime qu’aujourd’huitout est nettement plus réglementé que

Agrotourisme — tout lemonde participe

Susanne Ming (60) et Edith Spichig (32)hébergent des hôtes dans leurs exploita-tions agricoles respectives. Elles côtoientainsi souvent des personnes qu’elles neconnaissent pas et doivent composeravec de multiples prescriptions légales.Pourtant, si c’était à recommencer, c’estsans hésiter que les deux paysannes selanceraient dans l’agrotourisme. A Lun-gern (OW), les Ming hébergent depuis1993 leurs hôtes sur la paille ou dans des chambres, avec petit-déjeuner. «Al’époque, les vacanciers réservaient leurs vacances par courrier», expliqueSusanne Ming. Aujourd’hui, Internet etles courriels sont des passages obligésdans l’agrotourisme. Edith Spichtig de

94 7-8 2012 · REVUE UFA

AGRICULTEURS SUSISSES: ORIGINES ET AVENIRVIE QUOTIDIENNE

Agriculteurssuisses,

origine etavenir?

Depuis 75 ans, leLID crée des ponts

entre la ville et lacampagne. Dans

cette série quiréunit les généra-

tions, le LIDcherche à dévelop-

per des perspectivespour l’agriculture

et l’industriealimentaire suisses

en 2012.

75 ans de communicationentre ville et campagne

par le passé. Les Spichtig ont même be-soin d’une «patente occasionnelle». Lajeune agricultrice ajoute ainsi: «On dittoujours que les agriculteurs doiventêtre plus innovants. Mais au final, leschoses échouent en raison des disposi-tions légales». Susanne Ming s’étonnequant à elle que l’agro-tourisme ne soitpratiquement pas abordé dans le cadrede la politique agricole. Selon elle, iln’est mentionné qu’une seule fois dansle message de PA 2014–17. «J’appréciele contact avec les gens», explique Edithen ajoutant que l’agrotourisme permetau moins à la famille de se retrouver surl’exploitation dans le cadre du travail.

Helene Soltermann

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Page 95: Revue UFA 7-8/2012

[email protected] www.ufarevue.ch

Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs à

d’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, MatthiasRoggli, Gaël Monnerat,rédacteurs; Anne-Marie Trümpi,assist..

Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Martina Bernet,Alex Reimann, Anja Rickenbach

Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 WinterthourMartina Bernet, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 74’956en allemand 61’948en français 13’008(contrôlé REMP/FRP en 2011)Nombre d’exemplaires 76’650

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

PrepressNatalie Schmid, Stephan RüeggAMW, Winterthour;Mattenbach SA, Winterthour

ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.

PapierImprimé sur du papier Leipa 60 g/m2 avec certificat FSC- et PEFC.

Impressum

REVUE UFA · 7-8 2012 95

Notre prochaine édition abordera les thèmes suivants

[email protected] www.ufarevue.ch

Vue d’ensemble et bras de fer En Suisse, en Allemagne,en Autriche et dans leSud-Tyrol, les agriculteursactifs dans l’agrotourismedoivent faire face à unelégislation fort complexe.

Peser les porcs est rentablePour minimiser lesdéductions à l’abattage,Manuel Waber pèse sesporcs avant de les livrer. Et cette opération s’avèreplus que payante.

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Page 96: Revue UFA 7-8/2012

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