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Le numéro 46 de rezo, novembre 2008.
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Que du neuf !Guy Degrenne, du monde à la table
Yves Rocher, vertes années
Franchise, commerce, ville
O c t o b reN o v e m b re2 0 0 8N ° 4 6
r zerezo, la lettre de la fédération française de la franchise
Philippe Garot, responsable dudéveloppement France du réseau Guy
D e g re n n e
Que du neuf !Les commerces et les villes se réinventent sans cesse et se remodèlent lesuns les autres... Ce mois-ci, focus sur deux belles enseignes cinquante-n a i res, Guy Degrenne et Yves Rocher, l’une et l’autre en pleine expansionen France comme à l’international, mais aussi sur deux mises en débats duc o m m e rce dans la ville, La franchise au cœur des villes et la Cité duc o m m e rce et de la consommation. Et pour fin i r, un tour du monde desenseignes étranges de demain.
F e n ê t re
Villeurbanne, les Gratte-Ciel : les commerces éclairent la ville.
“Le consommateur devient de plus enplus intelligent”, p ro c l a m e n t
fréquemment les médias. “Il l’a toujoursété”, rétorquent les organisateurs de Lacité du commerce et de la
consommation, une manifestationoriginale dont la pre m i è re édition setiendra à Paris, sur le campus de l’ESCP-
E A P, l’une des plus grandes écoless u p é r i e u res de commerce de Paris.L a rgement ouverte au grand public,
comme son nom l’indique, La cité de laconsommation et du commerce entenddonner sa voix au consommateur tro p
souvent anonyme.
Ainsi, les deux journées de débato rganisées au sein de la Cité sont nonseulement publiquess, mais encoreg r a t u i t e s . Etudiants, ménagères, actifs,
commerçants, journalistes, chercheurs sec ro i s e ront autour de thèmes novateurs :c o m m e rce et aménagement de la ville,
d i ff é renciation des modes deconsommation, emplois et carr i è res duc o m m e rce, détours et périls de
l’installaton, distribution des rôles entreconsommateurs, producteurs etdistributeurs, pouvoir du client... Sans
oublier des questions brûlantes que lesacteurs du commerce répugnent parf o i sà se poser en public : la hausse des prix,
le statut des exclus de la consommation.Et les questions à la mode — commerc eéquitable, commerce et santé,
c o m m e rce en ligne...
Pour mener les débats, lesp a rt e n a i res de la Cité — la Fédérationdu commerce et de la distribution, lesagences Altavia et Kea & Part n e r s ,
l ’ E S C P - E A P, Altarea — ont ouvert grand
leurs carnets d’adre s s e s . De re n c o n t rer àla Cité de grands dirigeants d’entre p r i s e
( G e o rges Plassat de Vi v a rte, ChristianB l a n c k a e rt d’Hermès, Jean-François Rialde Voyageurs du Monde, par exemple),
des élus (Lyne Cohen-Solal, Jean-PaulCharié, André Santini...), desfranchiseurs (Jean-Pierre Boudier, Guy
Gras...) n’est pas complètementé t o n n a n t . Mais que dire du philosophePascal Bru c k n e r, du médecin
nutritionniste Jacques Fricker, de lamilitante d’Attac Susan George, dupsychanalyste Serge Ti s s e ron, du
c h roniqueur gastronomique AnthonyR o w l e y, de Martin Hirsch, haut-c o m m i s s a i re aux solidarités actives
c o n t re la pauvreté ? Ils seront tousinterpelés lors des débats par desétudiants et par des consommateurs,
lesquels participent, en préalable à laCité elle-même, à des forums dediscussion sur les modes de
c o n s o m m a t i o n .
Qu’ils apport e ront sans doute unecontribution passionnante à ces deuxj o u rnées dont le but est de re m e t t re auc e nt re du débat social et économique le
sujet du commerc e . “ P e n d a n tlongtemps, déplorait un des part e n a i re sde la Cité lors de la conférence de
p resse de lancement de l’opération, lec o m m e rce a été considéré comme uneactivité presque honteuse, indigne
d’analyse...” L’un des buts de la Cité estnon seulement de redonner ses lettre sde noblesse à l’activité commerciale —
mais aussi les clefs de sacompréhension à ceux qui en sont lesprincipaux acteurs — les
c o n s o m m a t e u r s . Venez nombreux !
A i l l e u r s
Commerce en débatTandis que la FFF organisait son premier colloque consacré aux convergencesélus - franchiseurs - franchisés, d’autres grands acteurs du commerce et de laconsommation mettaient sur pied les deux journées de débat de la Cité ducommerce et de la consommation, une autre première.
La Cité ducommerce
28-29 novembre àl’ESCP-EAP Paris79 avenue de laRépublique75001 Paris
Vous pouvez vousinscrire en ligne :
w w w. c i t e d u c o m m e rc e e td e l a c o n s o m m a t i o n . c o m
ou grâce à l’invitationinsérée dans re z o.
Initiative etconception :
Michel Choukroun,Dominique Desjeux,Jean-Claude Ruano-Borbalan et CHK.
On avait déjà pu admirer sur Fran-chise Expo les couleurs chaleureuses et
les subtiles mises en scènes du nouveauconcept des boutiques Guy Degre n n e .Dans l’ambiance bois et métal de
Domus, le premier centre commerc i a lfrançais consacré à la maison, le fram-boise et chocolat du coutellier attire . L e
magasin, l’une des 25 succursales duréseau, fait un chiff re d’aff a i res de plusde 500 000 euros par an. Les arts de la
table connaissent-ils la crise ? “N o u savons fait 10 % d’augmentation cetteannée dans un marché qui n’est pasn é c e s s a i rement florissant”, confiePhilippe Garot, responsable du dévelop-pement France de Guy Degrenne. “E tc’était la même chose l’an dern i e r. Notre
franchisé de Chambéry, qui a une annéed ’ e x e rcice, s’est classé d’emblée ausixième rang de nos boutiques.”
Tandis que deux clientes se font expli-
quer les diff é rentes sortes de verre à vinpar la gérante du magasin de Domus,Philippe Garot fait découvrir avec un
enthousiasme communicatif la nouvelletopographie du magasin. P r é s e n t a t i o nde la coutellerie en “libre - s e rv i c e
assisté”, répartition des espaces entretables du quotidien, couverts enfants etlistes de mariage (“elles ne re p r é s e n t e n tcependant plus que 10 % de nosc h i ff res d’aff a i res, mais on voit appa-r a î t re d’autres listes : PACS, soirées entreamis, enterrement de vie de garçon oude jeune fil l e . . .”) : le magasin donneenvie de tester tous les mélanges. “ E t
tout sort de l’une de nos quatre usines,à l’exception de quelques produits fabri-qués exclusivement pour nous par
d ’ a u t res fournisseurs.” Guy Degre n n eexploite quatre sites — deux en France :Vi re (couverts) et Limoges (porc e l a i n e ) ,
un en Hongrie (porcelaine dite convi-viale) et un en Thaïlande (couvert s ) .
L’enseigne a longtemps fonctionnéen multimarque ou en grand magasin,où elle était bien souvent le pivot du
d é p a rtement Arts de la table, de par sonpositionnement moyenne gamme. S ielle s’intéresse aujourd’hui à la fran-
chise, c’est pour accro î t re et consolider
un solide maillage dans lequel l’en-seigne n’était pas toujours visible en
tant que telle. A d h é rent à la FFF dans lacatégorie Nouvelle franchise, GuyD e g renne a déjà un magasin franchisé
et quatre candidats sur les rangs. “E nt e rme de développement, on est encoresur les startings blocks...” L’ e n s e i g n e
a t t i re des commerçants en re c o n v e r s i o npassionnés par les arts de la table, et lam a rque, et connaissant bien son posi-
t i o n n e m e n t .
C’est qu’aujourd’hui, les arts de lat a b l e sont présents en tous lieux. E nh y p e rm a rché, chez les grands spécia-listes de l’ameublement ou de la déco-
ration, les cuisinistes, dans lesj a rd i n e r i e s . . . “Nous bénéficions d’uncourant favorable : est-ce lié auxtendances cocooning, à la crise ? On vamoins au restaurant, on reçoit chez soi,avec de beaux décors de table...” Et
Guy Degrenne, dont un départ e m e n tentier travaille pour l’hôtellerie et larestauration, peut transcrire immédiate-
ment pour le particulier les tendancesdes pro f e s s i o n n e l s . Ve rrines, mini-cocottes, piques en bambou... “N o u spouvons organiser tous les moments ettoutes les formes de la convivialité gour-mande, du petit-déjeuner au souper, enpassant par les brunchs, les pique-niqueet les apéritifs dînatoires. Sans oublierles enfants, qui ont leur petit rayon àeux, à bonne hauteur.”
Guy Degrenne, que du neuf !Né dans l’immédiate après-guerre du cerveau fertile d’un génial entre p reneur normand quiimagina de récupérer les carcasses des chars de la Seconde guerre mondiale, l’enseigne GuyD e g renne aide les Français (et le reste du monde) à passer à table depuis plus de cinquante ans. S il ’ e n t reprise est fière de ses racines normandes, de ses usines de Vi re et de Limoges et de sonf o n d a t e u r, le cancre le plus célèbre de France, elle est aussi résolument tournée vers l’avenir,qu’elle voit aux couleurs de la franchise et de l’export . E n t retien avec ses développeurs — PhilippeG a rot pour le terr i t o i re national et Jacques Morand pour l’export .
La Une
Lancement de la franchise, transfor-mation du concept de vente : Guy
D e g renne a quelque peu rajeuni pourm e t t re en œuvre ses nouvelles orienta-t i o n s . “Nous avions une marque form i-
dable, avec un très fort taux dereconnaissance spontanée, mais il nousfallait aller au-delà de ces aspects
‘ c o n f o rt a b l e s ’ ” . Le nouveau conceptdate de 2005 et sa mise en place a étéprécédée par une longue étude sollici-
tant la clientèle — en grande part i eféminine — de l’enseigne. “C o m m e n tles mobiliser, comment leur offrir un lieurassembleur ? En leur proposant unmagasin qui re p rend la disposition etl ’ o u v e rt u re d’un marc h é .” Déployé dans
la région parisienne, testé sur toutes less u rfaces et dans toutes les dispositions,le nouveau concept a entraîné un
a c c roissement du chiff re d’aff a i res danstous les magasins. La stratégie s’appuiepar ailleurs sur un solide départ e m e n t
re c h e rche et développement, toujours àla re c h e rche de la matière, de la couleurou du motif qui charme. “Sauf la méla-mine ! Notre clientèle n’en veut surt o u tpas, malgré la tendance. ”
Aux mains de Patrick Roure et deses développeurs, la pro g ression del’enseigne est prudente et bute encore
sur les problèmes traditionnels — etc o n j o n c t u rels — du développement.“Oui, nous re n c o n t rons parfois desp roblèmes de cherté des emplacements,d’évolution des loyers... et d’absence deréactivité des banques.” Mais l’enseigne
consolide peu à peu son emprise enFrance et veut se donner un ry t h m e( p rudent) de 5 magasins par an en fran-
c h i s e . L’enseigne joue en fait sur cinqtableaux diff é rents, ce qui lui perm e td ’ ê t re présente dans des enviro n n e-
ments commerciaux variés. Les art i c l e sde la marque sont vendus en magasinm u l t i m a rque Arts de la table, dans les
succursales de l’enseigne, dans des
c o rners installés chez de gros détaillants— corners qui sont de véritables mini-boutiques Guy Degrenne ; Guy
D e g renne est également présent dansles grands magasins sous concession (lestock et le personnel sont Guy
D e g renne, à l’exception des GaleriesL a f a y e t t e ) . La franchise n’est pas qu’unec o rde supplémentaire à l’arc du
N o rmand, c’est également le moyend ’ a t t i rer dans le réseau des commer-çants indépendants en totale adhésion
avec le concept et les valeurs de l’en-s e i g n e .
Un corner Guy Degre n n e installé chezun commerçant indépendant sansenseigne peut-il devenir une franchise ?
“Dans un premier temps, le corn e rp e rmet au généraliste sans enseigne dedonner un coup de fouet à son activitéet nous assure dans le même temps une
visibilité sur un terr i t o i re que nous netouchons pas autre m e n t . Si ce commer-çant veut aller plus loin, pourquoi pas ?Mais il faut que cela reste une questionde plaisir. C’est une valeur essentiellechez nous.”
On intercepte Jacques Morand sur laro u t e, quelque par entre Sofia et Séoul.
Jacques Morand est à l’international ceque Philippe Garot est à la France, undéveloppeur aussi dynamique que prag-
m a t i q u e . Guy Degrenne s’est, enquelques années, constitué déjà unmagnifique réseau à l’export . “ N o u s
avons des master franchisés en Coréedu sud, à Singapour (ce qui nousp e rmet de couvrir également la Malaisie
et l’Indonésie), en Bulgarie, en Algérie,en Lybie et dans le golfe persique.” Cesmaster franchisés sont pour la plupart
de gros distributeurs locaux, déjà déten-
La Une
teurs de portefeuilles de franchises inter-nationales. Ce qui n’empêche pas des
e n t re p reneurs locaux et déterminés deréussir également à contracter avec GuyD e g renne... L’enseigne est également
présente sous d’autres types de contratset dans des magasins multimarques, cequi, re m a rque Jacques Morand, perm e t
de tester la pertinence du rapport qualité- prix et l’attractivité des produits pour unm a rché très divers. D ’ a u t res pays sont
également en discussion.
C’est du reste l’une des missions deJaqcues Morand que de pro s p e c t e rinfatigablement des cibles favorables àl ’ e n s e i g n e . “Si j’ai un conseil à donner àl’enseigne qui veut s’export e r, c’est biencelui d’être très précis dans ses pro s p e c-tions et ses implantations.” La présence
dans un magasin multimarque neremplace bien évidemment pas lesétudes de marché, le benchmarking de la
c o n c u rrence, les déplacements sur site,qui permettent d’analyser le potentiel
d’un pays, d’une région, d’une ville,d’une rue... mais aussi de commencer à
re n c o n t rer des investisseurs.
Et qu’est-ce donc qui plaît tant aureste du monde chez Guy Degrenne ?D ’ a b o rd le concept ! Un magasin vivant,complet, transversal, avec une off re de
p roduits large et diversifiée, adaptée àchaque style, à chaque besoin et àchaque instant de la vie. “Nos diff é re n t e sgammes répondent aux envies les plusvariées des consommateurs”, expliqueJacques Morand. Un univers à sept conti-
nents : vaisselle de table, couverts, verre-rie, objets de table et accessoire s ,c u l i n a i re, enfant et textile...
“Les collections Guy Degre n n ep roposent diff é rents niveaux de prix,
du basique au haut de gamme, ainsi quedes matériaux de qualité. Cette diversitéest une force pour Guy Degrenne car ellep e rmet à la marque d'offrir des collec-tions adaptées à chaque occasion de la
vie, qu'elle soit conviviale ou festive. Lescollections Guy Degrenne se re n o u v e l l e n tsans cesse grâce à notre expérience qui atoujours su associer les nouvelles techno-logies et notre savoir- f a i re traditionnel. Lamaîtrise industrielle nous a permis denous engager dans une démarche dequalité, cultivée au travers de testsp e rmanents, de multiples contrôles àtous les stades de fabrication et surt o u tde tests consommateurs avant lance-ment. Le savoir vivre à la françaisereconnu à l'international est un plus.”
Et les investisseurs sont rassurés parl ’ e x p e rtise globale de l’enseigne : les a v o i r- f a i re industriel, la notoriété et le
leadership de la marque, la beauté desp roduits, la logistique de marketing etd’animation — et le réseau, synonyme
d’accompagnement, de lien pemanentavec les franchisés, de transmission dusavoir faire et des solides valeurs de Guy
D e g re n n e .
La Une
Un adhérent FFF parm i
les lauréats 2008 des
Enseignes d'Or
Cette fois-ci, c'est
C o u rtepaille qui a tiré le
g ros lot, dans la catégorie
Succès. Autres lauréats :
Uniqlo (enseigne japonaise
nouvellement arrivée en
France, à la Défense, après
un atterrissage réussi à
L o n d res) pour l'arc h i t e c t u re ,
Naturéo (superm a rché bio)
pour l'efficacité, Flunch
pour la rénovation, Habitat
pour la communication,
P h a rmavie pour la
p e rf o rmance et Passage du
désir (premier love store du
monde) pour l'originalité. Et
l'homme de l'année est
Franck Provost, qui règne
a u j o u rd'hui sur 8 enseignes
et 2500 magasins dans le
m o n d e .
Matelas soja sur petit
é c r a n
Le 15 septembre 2008,
Literieland (tout nouvel
a d h é rent FFF) faisait son
baptême télé. C’est en
prime time, au cœur de
l’émission de télévision la
plus re g a rdée des Français,
que la marque spécialiste du
b i e n - d o rmir s’incrustait sur
le petit écran avec l’une de
ses literies phares : Zenshui
(un matelas en mousse
végétale à base d’extrait de
soja 100% naturel, assort i
d’un sommier à fin i t i o n
peau d’autruche, signé
Biotex). Une ligne vendue
en exclusivité par
Literieland... Michel Arsac,
le président de l'enseigne,
est d'ailleurs attendu par le
j o u rnaliste Grégoire To u rn o n
sur le plateau de La Pre s s e
en Parle ! Reflet d'une belle
dynamique : sur les deux
p remiers quadrimestre s
2008, le chiff re d’aff a i res du
réseau sous enseigne (18
magasins) croît de 9% (5%
sur les produits de marq u e ) .
Les tendances du panier
moyen sont elles aussi à la
hausse : + 3,94%. A noter :
le nouveau concept adopté
par la chaîne est à n’en pas
douter l’un des moteurs de
cette croissance. Le 1er
magasin ayant eff e c t u é
cette mutation (Lyon Saint-
Priest) enre g i s t re des pics de
fréquentation de +20% et
son CA pro g resse de +
2 5 % .
Tout frais sorti du
chapeau !
Le nouveau site de Fabienne
H e rvé, expert FFF et
c o o rdinatrice du collège des
e x p e rts :
h t t p : / / w w w. f h c o n s e i l . f r
Cliquez et savourez !
O rchestra en tourn é e
m o n d i a l e
Avec la distribution de ses
collections dans 85
nouveaux points de vente
m u l t i m a rques et avec
l ' o u v e rt u re de 6 nouveaux
magasins et 5 corners To y s
‘R’Us en Allemagne,
O rchestra a une cro i s s a n c e
i n t e rnationale qui lui perm e t
déjà de rayonner dans 45
pays. Nouveautés 2008 :
Huy (Belgique), Le Caire
( E g y p t e ) ,
M a d r i d / C a r a b a n c h e l
(Espagne), Lutsk (Ukraine),
B e y routh (Liban), Kishenev
( M o l d a v i e ) . Mais aussi plus
de 20 ouvert u re s
(succursales, franchises,
c o m m i s s i o n - a ffiliation) en
France, sur son concept
Grand Orchestra (300 à 800
m2), et 11 ouvert u res en
c o rner chez Toys’R’Us, une
union astucieuse et
f ructueuse qui fonctionne
en France comme à
l ’ é t r a n g e r.
B r è v e s
rezo en deuil deson parrain
rezo a appris avecétonnement et tristessela mort, le 2 octobre2008, de Jean-Louis Ferry.Jean-Louis Ferry n’étaitpas un familier du mondede la franchise ; grandcommunicant etspécialiste de la presse, ilavait travaillé notammentpour Rustica etcollectionnait toutessortes de chosescurieuses et belles danssa maison des Yvelines. Ilavait également travailléavec Bernard Grégoire,fondateur du réseauGoldy les Montres etancien administrateur dela FFF. Par une pluvieusejournée de 2003, Jean-Louis Ferry nous avaitinvités chez lui pourréfléchir à la stratégie decommunication de la FFF.De cette journéechaleureuse, était nérezo, dont il avait suiviavec beaucoup degentillesse les premierspas, mais aussi la charteen orange et violet de laFFF, et quelquesprécieuses innovations enterme de communication.
B i l l e t
Crise, vous avez dit crise ?
Dans les réseaux, depuis
quelques semaines, les
visages se crispent un
peu quand est pro n o n c é
le mot. Dans nombre de
réseaux (et plus
p a rt i c u l i è rement ceux qui
font reposer une part i e
de leur avantage
c o n c u rrentiel sur le prix
des produits ou des
s e rvices), les chiff re s
d ’ a ff a i res n’ont pas
b a i s s é . Ce qui inquiète
les réseaux, c’est bien
plus le climat général et
la frilosité d’un cert a i n
n o m b re de part e n a i re s
p o u rtant solides de la
f r a n c h i s e . Sur le terr a i n ,
les banques ont du mal à
prêter : et que se
passera-t-il à Noël si les
consommateurs pre n n e n t
peur ? Quelque peu
rassérénés par les
“réactions off e n s i v e s ”
des pouvoirs publics et
les engagements des
banques, la franchise
g a rde le moral et essaie
de finir l’année dans le
v e rt .
B r è v e s
L’Eléphant fait des
rouleaux
Le premier centre Eléphant
Bleu dans la version la plus
aboutie de son nouveau
concept « Evolution » voit
le jour sur le site Hyper U
Sud Dracénie classé HQE.
Nouveaux services sur piste
haute pression, lavage
automatique, lavage
Intérieur et espace vente
(c’est un des traits distinctifs
de la dernière génération),
tout y est.
L'enseigne ayant été
sélectionnée pour son
engagement dans le
développement durable et
son système économiseur
d'eau, l'ajout d’un portique
à brosses sur ce centre a
toutefois nécessité quelques
aménagements. Laurent
Gillio, déjà franchisé à
Draguignan, a franchi le pas
: à noter que le centre est
équipé d'un système de
recyclage à 100% des eaux.
Quand le rouleau devient
écolo...
Le tour de France de Guy
Hoquet
Après les tribunes libres
organisées en mars et avril
dernier et la convention
nationale, qui a eu lieu à
Carthage en juin, l’automne
est la saison des réunions
régionales chez Guy Hoquet.
Et avec Guy Hoquet lui-
même... Six rendez-vous :
Reims, le 17 novembre, Le
Mans le 20 novembre,
Bordeaux le 24 novembre,
Toulouse le 26 novembre,
Aix en Provence le 28
novembre et Paris le 2
décembre. Ces rencontres
permettront à l’ensemble de
l'équipe dirigeante de
présenter aux franchisés
l'actualité du réseau, les
nouveaux services et les
projets du groupe. Les
fournisseurs sont eux aussi
du voyage et présentent
leurs nouveautés : quelques
atouts en plus pour les
franchisés du réseau dans
un contexte complexe.
Pour Guy Hoquet, ce tour de
France est un moment
essentiel, attendu et
savouré. “Avec 650 agences
et cabinets d'affaires
ouverts, il est important de
souligner l'importance de la
proximité
franchiseur/franchisés au
sein du réseau...”
Nexity aime la franchise.
Déjà partenaire financier de
l’enseigne Guy Hoquet
l’Immobilier (et de quelques
autres réseaux du secteur...)
Nexity promeut également
les jeunes réseaux qui
poussent, comme Illico
Travaux... Pour répondre aux
attentes de ses clients dans
la mise en oeuvre de leur
projet immobilier, le géant
de l’immobilier a conçu Les
Solutions Clés avec des
partenaires référents dans
leur domaine et leur charte
qualité. Et le partenaire de
choix de Nexity pour le
courtage en travaux, c’est —
bien sûr — Illico Travaux...
Un appui de poids pour le
dynamique réseau lyonnais,
dont les 150 agences se
voient ouvrir un carnet
d’adresses de 100 000
nouveaux acquéreurs par an,
d’un million de locataires et
de 2000 agences
prescriptrices...
L’ensemble du plan de
soutien au financement des
PME est désormais
opérationnel !
Christine Lagarde, ministre de
l'Economie, de l'Industrie et
de l'Emploi, et Hervé Novelli,
secrétaire d'Etat chargé du
Commerce, de l’Artisanat, des
Petites et Moyennes
Entreprises, du Tourisme et
des Services, ont signé
aujourd’hui la convention avec
la Fédération bancaire
française et l’ensemble des
banques portant sur
l'utilisation des excédents
d’épargne réglementée au
profit des PME (petites et
moyennes entreprises) et des
ETI (entreprises de taille
intermédiaire), en présence de
chefs d’entreprises réunis à
l’initiative de Pierre Simon,
président de la Chambre de
Commerce et d’Industrie de
Paris (CCIP).
Avec la signature de cette
convention, c’est l’ensemble
du plan de soutien au
financement des PME d’un
montant de 22 Md� annoncé
le 2 octobre par le Président
de la République qui est
désormais opérationnel :
• 17 Md� d’excédents
d’épargne réglementée ont
été mobilisés et transférés aux
banques, qui se sont
engagées, par la convention
signée aujourd’hui, à les
utiliser au profit des PME et
des ETI et à assurer une
remontée d’information
mensuelle sur leur emploi :
• 7,5 Md� du livret de
développement durable (LDD),
transférés aux banques le 15
octobre dernier ;
• 9,5 Md� du livret d’épargne
populaire (LEP), transférés dès
aujourd’hui aux banques.
• OSEO est en capacité
d’intervenir sur 5 Md� de
prêts supplémentaires : o à
hauteur de 2 Md� par
augmentation de son activité
de co-financement ; o à
hauteur de 2 Md� par
augmentation de son activité
de garantie ; o à hauteur de 1
Md� par la mise en place d’un
fonds de garantie «
Renforcement de la Structure
Financière des PME et TPE »,
ciblé sur la conversion de
financements de court terme
en financements à moyen et
long terme, qui est
commercialisé à compter
d’aujourd’hui.
La présence de chefs
d’entreprise a été l’occasion
de rappeler le dispositif
d’accompagnement mis en
place par le Gouvernement au
bénéfice des entreprises qui
rencontreraient des difficultés,
avec la mise en place de «
parrains PME » dans les
services déconcentrés de l’Etat
et l’ouverture d’un numéro
azur (0810 00 12 10) par
OSEO. Christine Lagarde et
Hervé Novelli ont tout
particulièrement salué les
initiatives prises par la CCIP
pour renforcer et compléter,
au niveau local, le dispositif
d’accompagnement national.
Les Français continuent de
fréquenter les centres
commerciaux...
Calculé à partir d'un panel de
54 centres commerciaux
équipés de systèmes
électroniques de comptage,
l'indice CNCC de
fréquentation des centres
commerciaux au 15 octobre
2008 s'établit à +0.8% par
rapport à l'année précédente.
Le résultat au 15 octobre
2008 peut apparaître comme
satisfaisant dans la
conjoncture actuelle. À noter :
les 15 premiers jours du mois
d’octobre comptaient autant
de jours ouvrables, de
vendredis et de samedis que
sur la même période l’année
dernière. À suivre !
Dîner chez La Mie...
C’est désormais possible avec
le concept de restauration
inventé par La Mie câline et
Carré Noir, une des plus
grandes agences de design
françaises. Depuis le 5
novembre, les heureux
habitants de Poitiers peuvent
déguster sur 480 m2 petits
plats et bons desserts dans le
décor chaleureux de La Mie
câline à table. Bon accueil,
horaires citadins — de 6h30 à
21h30, 23 heures le vendredi
et le samedi : La mie câline à
table vient confirmer
l’inventivité et la capacité
d’écoute d’une enseigne
aujourd’hui forte de plus de
170 points de vente en
France, essentiellement en
centre ville.
Cash Express passe la barre
des 50 — et des 500 000.
500 000 porteurs de la carte
de fidélité Cash Express
depuis que l’enseigne à l’euro
malin s’est installée dans le
paysage urbain français —
soit huit ans. Et un
cinquantième magasin à
Guichainville, dans la banlieue
d’Evreux, pour acheter et
revendre en toute
transparence...
B r è v e s
Nouvel adhérent expert :Lise Fercoq (FranchiseExpo 2008).
Trois heures de l’après-midi ensemaine et la petite boutique Yv e s
Rocher du boulevard Jean-Jaurès àBoulogne ne désemplit pas. D el’enseigne sur rue aux portes larg e m e n t
o u v e rtes sur l’espace cabines, le magasins’est refait une beauté, tendanceB retagne et nature . Meubles de bois clair,
à plats verts et beiges, ouvert u re enp rofondeur sur la partie centre de beautédu magasin : Yves Rocher re v e n d i q u e
haut et fort ses racines végétales etn a t u relles et sa double activité,distribution des produits de l’enseigne et
soins esthétiques. “Il y a trois ans,rappelle Guy Gras, directeur juridique del’enseigne, nous avons lancé une étudeauprès de nos clientes. Ve rdict : elles neconnaissaient pas bien nos instituts, nesavaient pas vraiment que nous étionsp roducteurs et fabricants, et n’avaientpas forcément conscience de notred é m a rche naturelle et éco-re s p e c t u e u s e .Nous avions perdu du terrain sur cess u j e t s . Il fallait le re g a g n e r.” Et cetteévolution concernait au premier chef les
magasins : “Avec 850 millions de contactpar an, ce sont nos meilleure sp u b l i c i t é s .”
Yves Rocher s’est donc off e rt avecl’agence Saguez (qui a déjà re m o d e l é
J e ff de Bruges et Franchise Expo Paris,e n t re autres clients) une transform a t i o nde fond. Un sceau lisible dans tous les
pays du monde remplace l’ancien logo,mise en scène obsolète du nom. Lesmagasins mettront désormais en avant
leur activité de centre de beauté : Yv e sR o c h e r, ce sont également plus de 3000cabines en France, soit la pre m i è re
m a rque d’institut de beauté. L e snouvelles couleurs, les matières, les
agencements auront le même sens et lemême impact dans tous les pays. D’ici 4ans, ce sont en effet les 1600 magasins,
France et monde, qui passeront à lanouvelle identité. Tête de réseau,succursales et franchisés se sont
passionnés pour ce projet porté pendantp resque un an. “L’appel d’off recommunication a été lancé il y a un an, lechoix du projet s’est fait en novembre, eten janvier 2008, nous avons mis le petiten couveuse.” Pendant neuf mois, dans
les sous-sols du siège social, un véritablel a b o r a t o i re de vente s’est constitué, oùmeubles, éclairages, présentations et
vitrines étaient testés par les employés,les franchisés, les clientes...
“Une expérience unique.” L’enseigne apu ainsi adapter au plus près les
demandes et les besoins de chacun. L ep rojet de caisse (le point névralgique dumagasin) proposé par Saguez a été ainsi
revu et amélioré. Et surtout, Yves Rochera enfin trouvé le moyen de mettre envaleur les fondamentaux de l’enseigne.
Yves Rocheren dates...
1959 : Yves Rocher créela cosmétique végétaleet lance ses pre m i e r sp roduits en vente àd i s t a n c e .
1969 : Yves Rocheri n a u g u re le pre m i e rmagasin de son réseau.
1970 : premier magasinà l’étranger (Belgique)
1991 : création de lafondation Yves Rocher
2000 : Yves Rocher selance dans la vente enl i g n e
2005 : Yves Rochera rrive en Chine
Yves Rocher, de plus en plus vertCeux qui fréquentent régulièrement la rue de Rennes à Paris ont vu paraître, aumilieu de cette art è re commerçante entre toutes, une longue palissade annon-çant l’ouvert u re prochaine d’un centre de beauté Yves Rocher — vaisseau amiralà Paris de l’enseigne qui a entrepris avec l’agence Saguez une radicale métamor-p h o s e . Mais à Boulogne, dans la proche banlieue, on peut déjà découvrir ce toutnouveau Yves Rocher.
Nos adhére n t s
Yves Rocher est depuis sa naissance unp roducteur et un fabricant de cosmétiquesvégétaux ; il s’est lancé dans le bio depuis
plus de vingt ans et a multiplié sesengagements en faveur d’une pro d u c t i o ne n t i è rement traçable qui re s p e c t e
p roducteurs, produits et consommateurs.Autour de La Gacillie, berceau del’enseigne, nombre d’exploitants travaillent
pour les usines Yves Rocher, qui maîtrisel’ensemble de la chaîne et peut doncp roposer à tous les niveaux des principes
de développement durable : insecticides,logistique, conditions de pro d u c t i o n ,emballages, communication, éclairage des
m a g a s i n s . “Le vieux mobilier des magasinssera intégralement re c y c l é” ,s’enthousiasme Guy Gras.
“Nous publions un bilan éco-citoyendepuis trois ans”, ajoute-t-il fiè re m e n t .
“Qui le savait ? A u j o u rd’hui, les clientespeuvent le télécharger à partir de notres i t e .” Une thématique essentielle pour Yv e s
R o c h e r, qui commencera à se diffuser dansles centres de beauté dès mars 2009,s ’ a ffichera également sur les produits, qui
peu à peu changeront d’apparence (il n’estpas facile de transformer du jour au
lendemain 750 référe n c e s ) . Et s’incarn e r adans un pro j e t - m y s t è re qui devrait voir lejour courant 2009. En attendant d’en
savoir plus, on peut déjà découvrir danstous les centres Yves Rocher une carte defidélité magique, à nulle autre pare i l l e . N o n
seulement elle permet aux clientes decumuler des points, mais elle délivre, àchaque passage en caisse, un message
personnalisé à sa détentrice : bon d’achat,soin gratuit et autres privilèges...
50 ans, Yves Rocher ? Mais c’est toujoursle printemps. Nouvelle identité, nouvellec a rte de fidélité, développement re d o u b l é
en Chine, en Inde, en Tu rquie, en ArabieS a o u d i t e . . . Les initiatives se multiplient àl ’ a p p roche du cinquantenaire de l’enseigne
(le programme en est élaboré dans le plusgrand secret), et son fondateur historiqueen est plutôt fier. “Il est venu aul a b o r a t o i re, voir le nouveau concept... et ilétait plutôt content.” Joie discrète duprécurseur qui voit revalorisées ses idées
sur le développement durable, ladémocratisation de la beauté, le re s p e c tdes clientes...
Nos adhére n t s
Yves Rocher enc h i ff re s
• La marque n°1 en France dusoin visage, de la parf u m e r i eféminine, du soin minceur etdu soin du corps• le 1er réseau d'instituts deBeauté en France• le n° 3 du développementdurable en France• 700 produits, dans toutes lesfamilles cosmétiques : soin duvisage, parfum, maquillage,soin du corps et toilette • Une présence active dans 5continents et 80 pays • plus de 30 millions declientes qui adhèrent auxvaleurs de la marque • 300 millions de pro d u i t sfabriqués par an dans nosusines pro p res • 1600 centres de beauté quia p p o rtent conseils et serv i c e sau quotidien • dont près de 200 franchisesen France et près de 500 àl ’ é t r a n g e r.• 26 millions de colis distri-bués par an à travers lemonde • Le Livre Ve rt de ma Beautétraduit dans 22 langues dontle Braille • Près de 15 000 salariés etplus de 220 000 emplois indi-re c t s
À l’ombre de la Grande bibliothèquede France, le multiplexe cinémas -
boutiques - restaurants du MK2Bibliothèque est l’un des fleurons de cenouveau quartier de l’avenue de France —
et un sujet de travaux pratiques pour lesparticipants au colloque La franchise aucœur des vies, au cœur des villes.
Nombreux sont les intervenants qui ont faitallusion à l’offre commerciale de cequartier de Paris encore en construction,
entre Bercy et la rue de Tolbiac. Ce n’estpas une mince affaire en effet que deréconcilier les deux rives de la Seine et de
leur faire parler le même langage urbain...
Stratégie dynamique forte aujourd’huide plus de 1100 réseaux et de 47000franchisés (la barre des 50000 devrait êtredépassée en fin d’année), la franchise, a
rappelé Guy Gras, le président de la FFF, enguise d’introduction, est indispensable audéveloppement commercial des villes. Et
pourtant, trop nombreux sont les élus quin’en sont pas encore complètementconscients. Depuis quelques années
cependant, les mentalités évoluent. Lesmunicipalités embauchent des managersde ville, souvent en synergie avec les
Chambres de commerce. Managers pourlesquels la franchise est un des principauxoutils d’équipement d’une ville en matière
de commerces et de services. Le franchiséest non seulement l’ambassadeur d’uneenseigne : il est aussi un entrepreneur local
qui connaît son terrain d’opérations et saitcomment le dynamiser. Ce qui manquerarement de profiter aux commerces qui
l’entourent.
C’est une évolution que les réseauxbancaires, et en particulier LCL, observent
de près : “La franchise, dit Christian Du-villet, le directeur général de la banque, estun extraordinaire système qui permet à
tout commerçant d’exercer son activitédans un cadre plus sécurisant afin de seconsacrer davantage encore au client et au
service...” D’où l’intérêt pour unétablissement bancaire d’être présent etactif à la confluence de ces deux
mouvements, franchise et développementurbain et commercial.
Après les interventions roboratives deGuy Gras, de Christian Duvillet et deLaurent Caraux, patron de l’enseigne El
Ranchi et coordonnateur du comité dedialogue franchiseurs - franchisés, le maîtrede cérémonie de la journée, Michel
Choukroun, a animé quatre tables rondeset trois interventions spécifiques. Débatsenracinés dans la relation fructueuse entre
les franchiseurs et les franchisés, nourried’échanges et de partages d’expériences,pour le meilleur et parfois pour le pire,
comme l’a rappelé Jean Dalaudière,président des franchisés du groupe Accor.“Un réseau est plus fort qu’un individu
isolé”, a précisé Stéphanie Heller,franchisée Jeff de Bruges, présidente duconseil consultatif de l’enseigne et
administratrice de la FFF. Et c’est cetteexpérience propre au réseaud’indépendants qui peut transformer et
influencer le rôle d’un commerçant dans letissu local — animations, associations,relation avec des élus.
F o rmations de laF F F
les journées de formationdestinées aux franchiseursse dérouleront les
15 janvier,26 mars, 28 mai, 24 septembre et 4 décembre 2009.
Les journées de formationfranchisés se déroulerontles 22 janvier,14 mai, 18 septembre et 19 novembre 2009.
Programmes et bulletind’inscription sur le site dela FFF :
www.franchise-fff.com
Vie de la FFF
La franchise vit la villeLe 29 septembre, la FFF réunissait pour la première fois dans le contexte de sesrencontres entre franchiseurs et franchisés les partenaires de ceux-ci au plan local— les élus, qu’ils siègent dans des conseils municipaux ou dans des CCI. Avec l’aidedu Club des managers de centre ville et le généreux soutien de LCL et deMoodMedia, la FFF a rassemblé au MK2 Bibliothèque plus de 150 participants biendécidés à reconstruire ensemble des centre ville vivants... et commerciaux.
Comme le dit un autre franchiséJeff de Bruges, Hervé Arselin, unfranchisé n’apprend pas seulement un
métier (qui bien souvent estentièrement nouveau pour lui) maiségalement une façon de travailler et de
partager ses meilleures pratiques.Franchisés et franchiseurs deviennentdes experts du travail en réseau et leur
engagement auprès des autres acteursdu commerce dans les villes ne peutêtre que bénéfique. Tous les obstacles
sont-ils donc levés pour que la f r a n c h i s et rouve sa place dans les villes ? Tous lesélus locaux ont-il la curiosité et la vision
d’un Christian Jacob, maire de Provins,ou d’un Jean-Loup Metton, maire deMontrouge ?
L’un et l’autre parlent avec lyrismeet lucidité de leur ville, qu’ils
connaissent dans les moindres détails,et de ce dont ces villes ont besoin pourvivre et servir leurs habitants. Sur un
autre registre, Anne-Gwenaëlle Lopezet Cécile Meauxsoone, toutes deuxmanagers de ville (l’une à Vanves,
l’autre à Oullins) démontent avecenthousiasme les fins mécanismes del’harmonisation urbaine. Mais au plan
local, le courant ne passe pas toujours.Certaines villes ne connaissent pas lafranchise ; d’autres se méfient des
“services lucratifs”, d’autres attendentque “ça passe” et n’anticipent ni surles remous économiques, ni sur les
évolutions démographiques de leurspopulations.
Une balle que Jean-Paul Charié,député du Loiret et rapporteur de laloi sur la modernisation économique,
saisit au bond. Ce passionné de longuedate du commerce et des servicesurbains est en mission pour le ministère
de l’économie. Il veut comprendre etrecenser les pratiques — les meilleures,pour en faciliter le partage, et les pires,
pour y remédier. Une démarched’amélioration et de mise en commundes énergies qui mobilisera autant les
élus que les entrepreneurs — et doncles franchiseurs et leurs réseaux. Ceciau service d’un habitant /
consommateur / citoyen qui a soif deconvivialité, d’animation, de sécurité, etparfois aussi, comme le rappelera
Robert Rochefort dans son interventionfinale, d’enchantement. La beauté duXXIe siècle se trouve peut-être aussi,
pense-t-il, dans des lieux de commerceet de service, travaillés par les lumières,les transparences, les ambiances. Une
pensée réconfortante à l’approche deslongues nuits de l’hiver...
Vie de la FFF
L’étude d’impactde la franchise
La journée du 29 auraégalement été l’occasion dere n d re publique l’Etuded’impact sur la franchise enFrance réalisée encollaboration avec Diagnostic&Systems. Cette étuder é c u rrente permet ded é t e rminer l’impactéconomique des réseaux defranchise à partir de leurc h i ff re d’aff a i res, de leure ffectifs salariés.
L’impact économique dire c tdes 47000 points de ventefranchisé en France, c’est • 47,6 milliards d’euros deC A• 315 715 emplois• 12,3 milliards d’euros devaleur ajoutée
L’impact économique globaldes réseaux de franchise enFrance (points de ventefranchisés, succursales ettêtes de réseaux), c’est :• 288,6 milliards de CA dire c t ,i n d i rect et induit• 1,6 million d’emploisd i rects, indirects et induits• 76,3 milliards d’euros devaleur ajoutée dire c t e ,i n d i recte et induite.
Vous pouvez télécharg e rl'étude complète et lasynthèse sur le site de la FFF :
w w w. f r a n c h i s e - fff . c o m
Chez Point Chaud, depuis quelquesmois, tout est nouveau. Un logo trèscoloré, un aménagement nouveau despoints de vente... Mais aussi, sous la
direction de Sébastien Morizot, le PDG duréseau de franchise, une remise à platcomplète des structures de management
du réseau.
Ce qui commence nécessairement par
les outils de recrutement et d’intégrationdans le réseau. Point Chaud, réseaufamilial et chaleureux, s’est développé de
façon informelle autour de dirigeants quisouhaitent aujourd’hui professionnalisercertains de leurs processus et permettre
aux franchisés présents et futurs debénéficier de cette évolution. AvecYolaine Bourion et Lionel Emorine, les
responsables du département RH, PointChaud a mis en place un circuitd’intégration des nouveaux franchisés qui
comprend une phase de sélection longueet une période de formation de six mois...
Les franchisés en place sont eux aussiimpliqués dans cette évolution. Dès l’anprochain, un parcours centré sur quatre
thèmes leur sera proposé : animation dupoint de vente, gestion du magasin,hygiène et sécurité et management des
équipes.
L’enseigne a également modernisé sesformations marketing, l’un des piliersde son activité. Alexandre Lachapelle, ledirecteur de la communication et du
marketing, et Eric Baudry, le formateurmerchandising de Point Chaud, ont remisà plat tous les fondamentaux du réseau
en “réapprenant leur marché”. Une
démarche qui pourrait inspirer d’autres
franchiseurs, qui pèchent parfois parexcès de confiance. Sur la base de cestravaux, Point Chaud a redéfini son offre
de produits et s’apprête à la faire validerpar les franchisés du réseau. Démarchelogique (on ne vend bien que ce qu’on
aime) et portée par l’ancien franchisé et lepédagogue qu’est Eric Baudry. Le projetd’entreprise a également prévu un
rapprochement avec le service Achats(Stéphanie Jacotot, Barbara Faye).
Quatre garde-fous bordent cetteplate-forme de services aux franchisés :le service méthodes et process, la
coordination du développement, leservice qualité et le service administratif etcomptable, en lien étroit avec les services
de communication, de formation et derecherche sur les nouveaux produits. Uneorganisation dont les animateurs du
réseau se feront les porteurs auprès desfranchisés... Lesquels sont en pleine phasetest de ce nouveau Point Chaud, aux
valeurs cependant inchangées...
Point Chaud enen dates et enc h i ff re s
1980 : premier point devente. 1981 : création de lasociété Point Chaud.1988 : adhésion à la FFF.1990 : ouvert u re desp remiers points de vente àl'étranger (Allemagne, puisBelgique). 2007, nouvelle identitév i s u e l l e .
Zone de chalandise :À partir de 15000h a b i t a n t sQualité de l'emplacement :C e n t re ville, périphérie etc e n t re commerc i a lS u p e rficie moyenne dumagasin :150 m2CA prévisionnel :600 Keuro sA p p o rt personnel :90 Keuro s
Réseau du mois
Tout beau, et toujours aussi chaleureux, c’est le nouveau concept de Point Chaud.Une évolution qui s’accompagne, comme souvent dans les réseaux de franchise,d’une stratégie nouvelle pour cette enseigne à qui l’on doit (entre autres choses)les meilleurs croissants de Franchise Expo Paris. Et l’accueil le plus souriant...
Point chaud, tout beau
Télex Monde
Monde : lessalons à venir
2008
Novembre 2008
24-25 Marseilles • Top Franchise
Mediterranée
www.topfranchisemed.fr;
29-30 New Delhi, (Inde)
Franchise & Retail Show
• www.franchiseindia.com
Décembre
18-21 Istanbul, (Turquie) • 17e
Franchise Exhibition •
www.ufrad.org.tr
2009
Janvier
30-31 Manchester (Grande-
Bretagne) • British Franchise
Exhibition • www.thebfa.org
Février
20-23 Athènes (Grèce) •
KEMEXPO 2009
www.franchising.gr •
www.kemexpo.gr)
Mars
2-4 Dubai (UAE) • Franchising
Middle East (FME)
• www.franchisingme.com
13-16 Paris • Franchise Expo
www.franchise-fff.com
www.franchiseparis.com
+ lea rencontre annuelle du
WFC
20-21 Londres (Grande-
Bretagne) • British &
Internat.Franchise Exhib.
www.thebfa.org
Un Bachelor qui ne
passe pas à la télé
Dans de cadre de ses
actions de promotion et
de professionnalisation de
l a
Franchise, la FFF a
soutenu la création et
p a rticipe à l'animation
d ' u n
cycle de formation de
niveau Bachelor (ex
licence) en altern a n c e
dispensé par l'INSEEC-
CEFIRE (tous les détails sur
leur site
w w w. c e f i re-paris.com). Il
s'agit d'un Bachelor en
Développement et
Management de Franchise
et Commerc e .
La rentrée de la pro m o t i o n
2008/2009 vient d'avoir
l i e u .
C e rtains des étudiants
sont encore en re c h e rc h e
de stage. Il s'agit pour la
p l u p a rt de jeunes diplô-
més de BTS/DUT en alter-
nance qui ont donc déjà
une pre m i è re expérience
de l'entre p r i s e .
Idéalement ces stages
p o u rraient se déro u l e r
dans l'un des départ e-
m e n t s
suivants de votre enseigne
: développement, marke-
ting, formation, animation
réseau etc….
Si vous re c h e rchez des
s t a g i a i res en alternance et
que cette expérience vous
i n t é resse, faites vous
c o n n a î t re : R.M. Moins -
r. m . m o i n s @ f r a n c h i s e -
fff . c o m
Top Franchise Méditer-
r a n é e
Près de 100 exposants
(dont des enseignes qui
viennent pour la pre m i è re
fois en France), un lieu
attractif (le palais des
congrès du Parc Chanot)
et facile d’accès, de
multiples confére n c e s . . .
Depuis quelques années,
Top Franchise
M é d i t e rranée prend une
belle ampleur grâce aux
e ff o rts conjugués de la
c h a m b re de commerce et
d’industrie Marseille
P rovence, de la FFF et de
Reed Expositions, qui gère
le salon depuis 2006.
Cette année, To p
Franchise Méditerr a n é e
vous donne re n d e z - v o u s
les 24 et 25 novembre . . .
On espère bien sûr que le
soleil sera au re n d e z - v o u s .
On sait déjà (suivi
i n f o rmatique oblige) que
les préinscriptions sont en
augmentation de 34 % :
dans le contexte actuel,
c’est une information qui
fait chaud au cœur. Les 24
et 25 novembre, vous
p o u rrez donc re n c o n t re r
des franchiseurs, mais
aussi assister aux
c o n f é rences et ateliers
(destinées tant aux futurs
franchiseurs qu’aux futurs
franchisés) et passer par
l ’ e s p a c e
accompagnement, et
discuter de votre pro j e t
avec les représentants de
la FFF. BNP Paribas et la
Caisse d’épargne sero n t
également présentes.
I n f o rmations pratiques,
p rogrammes, liste des
exposants :
w w w. To p F r a n c h i s e M e d . f r
Nouveaux adhére n t s
La FFF a le plaisir d’accueillir
Lise Fercoq Dugué au collège
des Experts (Lise assure la
communication et les
relations publiques et pre s s e
de nombreux réseaux de
franchise... et de To p
Franchise Méditerranée) et
Maisons Phénix parmi ses
a d h é re n t s . Tout le monde
connaît Maisons Phénix,
mais peu savent que
l’enseigne s’est lancée en
franchise, et qu’elle
développe un form i d a b l e
concept de maison éco-
responsable, la maison du
bon sens... Bienvenue à ces
des nouvelles re c rues !
Toutes les informations les
c o n c e rnant sont également
en ligne sur le site de la FFF.
Académie, année 2009
La FFF poursuit la mise en
place de l'Académie de la
Franchise, form a t i o n
destinée aux animateurs et
d i recteurs de réseau..
Cette formation pro p o s e r a
un parcours de
p rofessionnalisation art i c u l é
sur 4 cycles : Initiation,
Maîtrise, Expertise, Dire c t e u r
et sera sanctionné en fin a l
par un diplôme. La durée
sera de 2 à 4 jours de
f o rmation par cycle.
Le démarrage de cette
f o rmation continue tout à
fait inédite dans le secteur
de la franchise est prévu
pour le 1e r t r i m e s t re 2009.
Pas d'inquiétude ni
d'impatience, vous en sere z
bien évidemment averti !
E n t retemps, Rose-Marie
Moins (r. m . m o i n s @ f r a n c h i s e -
fff.com ou 0153753068) est
v o t re interlocutrice pour plus
d ' i n f o s .
Les Rubans, ça re p a rt
Eh oui, vous les avez vu
re p a rtir dans leur danse
frénétique à la page
précédente... Vo u s
connaissez la démarc h e
tous les deux ans, la FFF
demande aux acteurs
monde de la franchise de lui
p roposer des candidats aux
R u b a n s . La FFF se charge de
contacter ces entre p re n e u r s
ou ces experts d’exception
qui, s’ils le souhaitent, lui
renvoient un dossier
décrivant leur histoire et
leurs actions. Le jury statue...
et les Rubans sont remis le
13 mars aux franchiseurs
(créateurs et directeurs de
réseau, animateurs,
f o rmateurs, développeurs...),
aux franchisés et aux
p a rt e n a i res qu’ils auro n t
retenu sur dossier... Les
c o u rriers appelant aux
p a rrainages viennent de
p a rt i r. N’hésitez pas à nous
contacter pour plus d’info.
a . h o m a s s e l @ f r a n c h i s e -
fff.com, s.laport e @ f r a n c h i s e -
fff . c o m
M a i s o n
rezo est une publication de la Fédération française de la franchise
9, rue Alfred de Vigny 75008 Paris • 015375 2225
[email protected] • www.franchise-fff.com •
(Du nouveau très prochainement sur le site de recrutement de franchisés soutenu par la FFF !)
Directeur de la publication : Guy Gras Conception graphique : Loeb et associés •
Impression : Avenue de la Com Crédits photos : Une, Agnès Pain. Pages intérieures, FFF
Illustrations : Sébastien Braun • ISSN : 1766-9367 • Dépôt légal : 2er trimestre 2008
Publicationjudiciaire
La 17e chambre du Tribunal de
Grande Instance de Paris a, par
décision devenue définitive, du
18 juin 2008 condamné M.
Charles Seroude pour avoir
porté atteinte à l'honneur ou à
la considération professionnelle
de la société Laboratoires de
Biologie Vegétale Yves ROCHER.
M. Séroude a été condamné
pour avoir écrit des imputations
diffamatoires à l'encontre de la
société YVES ROCHER, dans une
tribune parue dans Le Nouvel
Entrepreneur n°54 du mois de
mars 2007, intitulé "Les
relations franchiseurs :
franchisés".