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Régis LeBlanc...de voyage, du quotidien d’un couple, de la fuite du temps ou d’événements d’actualité. Le haïku dit ce qui bouge, ce qui surprend, ce qui marque, ce qui

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  • PhotograPhie de la couverture :

    Régis LeBlanc

    Lune d’octobrecarleton-sur-Mer, 2007.

  • La lune sur l’épaule

    H A Ï K US

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  • La lune sur l’épaule

    H A Ï K US

    Collectif réunissant les textes de

    Hélène BouchardFrance Cayouette Claire Du Sablon

    Hélène LeclercCarmen LeblancJoanne MorencyLouise Verrette

    Sous la direction deFrancine Chicoine

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  • Les Éditions David remercient le Conseil des Arts du Canada, le Secteur franco-ontarien du Conseil des arts de l’Ontario et la Ville d’Ottawa. En outre, nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada

    Lalunesurl’épaule/sousladirectiondeFrancineChicoine.

    (Voixintérieures–haïku)ISBN978-2-89597-153-5

    1.Haïkucanadien-français.2.Poésiecanadienne-française–21esiècle.I.Chicoine,Francine,1945-II.Collection:Voixintérieures–haïku

    PS8285.H3L862010 C841'.0410806 C2010-906435-6

    LesÉ[email protected]él.:613-830-3336Téléc.:613-830-2819335-B,rueCumberland,Ottawa(Ontario)K1N7J3

    Tous droits réservés. Imprimé au Canada. Dépôt légal (Québec et Ottawa), 4e trimestre 2010

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  • Merci au Camp littéraire Félix, lieu de nos rencontres de groupe pour la réalisation de ce projet.

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  • Ne soyez pas arrogant. Le cercle parfait de la lune ne dure qu’une nuit.

    Sengaï

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    PRÉFACE

    On devrait pouvoir rendre l’impression de grand même sur une petite toile, puisque par notre minuscule pupille, nous voyons les objets grandeur nature.

    Matisse

    Sept femmes empruntent la voie du haïku pour aborder des sujets qui les font vibrer, des sujets qui rejoignent leurs intérêts ou leurs préoccupations : le premier regard, le voyage, les actualités, la beauté, le couple, la fuite du temps et la poésie.

    Ce n’est qu’après avoir pris connaissance des textes de chacune que nous avons mesuré le décalage entre les démarches de création :

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    l’une, intrinsèque, faisant ressortir poésie, beauté et premier regard, l’autre, extrinsè-que, cherchant à capter le réel à travers cer-tains aspects tangibles. Rien de facile dans tout cela, d’autant que chaque auteure ne pouvait se contenter d’écrire en fonction de sa thématique personnelle : encore lui fallait-il chercher à singulariser son point de vue. Il en est résulté un recueil sans cloisons étan-ches, où chaque chapitre a sa personnalité propre et témoigne d’un angle d’approche particulier.

    *

    Le livre s’ouvre sur le premier regard. C’est l’épuration visuelle, là où le poète ne retient que ce qui apparaît dans la ligne de fuite du regard. Les images se présentent en plans superposés, la pensée le sait, mais le poète n’exprime que ce que son œil voit, sur une même ligne. Il oublie l’étagement, les distan-ces, l’espace entre les choses ; il ne traduit que ce qui subsiste dans le nu de son observation linéaire.

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    Visuellement, l’expression du premier regard abolit le relief ; littérairement, elle annule la métaphore et efface la personni-fication. La superposition des images dans la ligne de visée en arrive à créer une nouvelle réalité et même si l’image peut parfois paraî-tre surréaliste, elle demeure pourtant le sim-ple reflet du réel observé.

    Accrochée au bleu du ciel, Joanne Morency nous introduit dans la géométrie plane du premier regard.

    *

    Le haïku est aussi voyageur. Il se déplace à merveille, que ce soit en marchant, en navi-guant, en roulant ou en volant. Il fait la route, il observe, enregistre des détails, saisit les contrastes. Il est aux aguets, à l’affût de l’inusité.

    Il est si petit qu’il se transporte facilement : on le glisse dans un carnet, on l’inscrit dans la mémoire. Il se fait porteur d’images, d’ob-servations inusitées, de moments privilégiés. Il aime le voyage, il prend ses notes.

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  • 14

    À son retour, il ramène la mémoire sur les lieux de passage, il ravive des souvenirs, fait revivre des émotions. Ou il témoigne.

    Dans Le haïku en voyage, on ne saurait dire qui, du haïku ou d’Hélène Bouchard, accom-pagne l’autre.

    *

    Au moment où la rédaction de ce livre tou-chait à sa fin et tout juste avant de repartir elle-même en voyage, Louise Verrette m’écri-vait ceci :

    Ce soir aux nouvelles, dans une Chine du sud-ouest emportée par les flots, il y avait une femme assise sur un gigantesque pic de sable au milieu de nulle part. Je l’ai vue sortir son téléphone cellulaire, la dernière possession qui semblait lui rester. Je n’en reviens pas encore de ce genre d’images. Prise d’un hélicoptère, probablement.

    C’est souvent en fonction de leur caractère exceptionnel, spectaculaire ou dramatique que des événements deviennent des nou-velles. Ainsi, il arrive que le malheur rende

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    des individus ou des peuples visibles aux yeux de tous.

    Du monde au salon, c’est la conscientisation d’une absurdité sociale. Louise Verrette y fait ressortir le saisissant contraste entre la souffrance des uns et l’indifférence des autres, entre la misère et le confort. Les uns subissent, un peu partout sur la planète ; les autres observent, bien installés devant le bleu barbouillé de leur petit écran. Les acteurs et les spectateurs d’une actualité froidement répandue à chaud, en direct même.

    *

    La beauté est pourtant là, évidente, insis-tante, transparente, mais on ne la voit pas toujours. Tantôt on marche dessus, tantôt on passe à côté, à travers.

    Il faut s’arrêter, observer l’ordonnance-ment des formes et des couleurs, trouver l’angle où le regard saisit la beauté des choses. Mais il faut plus encore. Parce que « la condi-tion de la beauté [est] qu’elle soit en vous 1. »

    1. Max Jacob, Conseils à un jeune poète.

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    La beauté est faite d’éléments imbriqués les uns aux autres ; elle n’est pas tant dans l’infini du ciel que dans la vision de ce qui se détache sur l’infini du ciel. La beauté est dans l’instant où notre présence au monde nous permet d’apprécier la beauté du monde. Du bout du doigt, Hélène Leclerc nous convie à cette découverte.

    *

    Mozart disait : « Je cherche des notes qui s’aiment. » Alors, ensemble, ces notes créent l’harmonie et font la beauté de la musique. Elles la rendent unique, riche, inoubliable.

    Le couple que nous présente Carmen Leblanc est de cette nature. Chacun a ses hauts et ses bas, ses difficultés et ses inquié-tudes, mais ils s’accordent et ils s’aiment.

    Ils sont Ensemble et, ensemble, ils goûtent chacun des instants.

    *

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  • 17

    Puis vient un âge où la vie s’alentit, où les perspectives se modifient. Des images surgis-sent de l’enfance, les souvenirs se mêlent au présent. Certaines choses s’atténuent d’ elles-mêmes alors que d’autres prennent de la pesanteur.

    Le temps, ce maître inexorable du quel, dans la pauvreté de nos mots et la relativité de nos existences, nous ne pouvons que dire qu’il s’enfuit. Le temps, pourtant immobile, immuable, inexistant même. Parler du temps qui file pour dire notre propre passage en cette vie.

    Dans La fuite du temps, Claire Du Sablon appréhende les notions du vieillissement, de l’éphémère, de l’impermanence des choses. À travers les saisons, elle mesure l’écoule-ment des jours, des semaines et des mois ; à travers les années, elle évalue la vie qui s’ab-sente, celle qui continue.

    *

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    Reste à goûter la poésie. La poésie ne s’ex-plique pas, elle est. On s’en rend compte à l’écoute, à la lecture. Il y a ce rythme, cet agencement des mots, cette façon d’habiter l’espace, de créer des interstices, de faire par-ler les marges, de conférer de l’éloquence au non-dit. La poésie, on ne saurait la définir, on ne saurait en expliquer les rouages, mais on la reconnaît.

    Lorsque les mots tiennent dans quelque filet invisible, lorsqu’ils disent plus que leur poids de sens, lorsqu’ils en arrivent même à imposer le silence, alors là on sait : il y a indice de poésie. « La poésie comme l’amour risque tout sur des signes 2. »

    Au cours du processus d’écriture de ce livre, France Cayouette a avancé sur la pointe des lettres, tout investie qu’elle était du poids de la parole poétique, mais consciente éga-lement de ne pas en avoir l’apanage. La poé-sie circule ailleurs dans ce recueil, mais dans Poème-fenêtre, chaque haïku en est imprégné.

    2. Michel Deguy, Les jours ne sont pas comptés.

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    *

    Ainsi, avec La lune sur l’épaule, le haïku se fait tantôt chercheur de beauté, de poésie et de premier regard, tantôt témoin d’instantanés de voyage, du quotidien d’un couple, de la fuite du temps ou d’événements d’actualité.

    Le haïku dit ce qui bouge, ce qui surprend, ce qui marque, ce qui se déroule alentour et partout dans le monde. En cela, La lune sur l’épaule ressemble à la vie. Sept femmes en font ressortir la grandeur à travers le minuscule.

    Francine Chicoine

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    JOANNE MORENCY

    Accrochée au bleu du ciel

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  • NOTICES

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    Hélène Bouchard

    Hélène Bouchard vit à Sept-Îles. Depuis qu’elle a découvert le haïku, en l’an 2000, ses poèmes ont été publiés dans des revues spécialisées, dans une quinzaine d’ouvrages collectifs et sur le Web. Pour entretenir et partager sa pas-sion littéraire, elle participe annuellement au Camp Haïku de Baie-Comeau. Elle offre des ateliers d’écriture à Sept-Îles. En mars 2008, elle publie son premier recueil, Percées de soleil, aux Éditions David. Elle met sur pied le groupe Haïku Sept-Îles, en mars 2009. Elle adore explo-rer la planète avec le haïku comme compagnon de voyage.

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    France Cayouette

    France Cayouette enseigne la littérature et la création littéraire au Centre d’études collé-giales Baie-des-Chaleurs et anime Les ateliers d’écriture La page bleue. Les Éditions du Noroît publiaient en 2008 son recueil, Jolie vente de débarras. Ses deux recueils de haïkus sont quant à eux parus aux Éditions David : La lenteur au bout de l’aile, en 2007, et Verser la lumière, en 2009. Elle a par ailleurs collaboré à plusieurs collec-tifs et revues, signé quelques pistes de réflexion et donné des conférences sur le haïku, qui la passionne aussi dans sa dimension orale.

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    Claire Du Sablon

    Claire Du Sablon habite à Baie-Comeau, sur la Côte-Nord du Saint-Laurent, où elle est enga-gée dans la vie culturelle. Lectrice passionnée et conférencière, elle se consacre aussi au théâ-tre comme auteure et metteure en scène. Elle a participé à plusieurs ateliers d’écriture et apprécie particulièrement les ateliers de kukaï du Camp littéraire Félix ; elle est aussi fidèle au Camp Haïku de Baie-Comeau depuis les débuts. Ses haïkus ont paru dans la trilogie Dire le Nord, Dire la faune et Dire la flore publiée aux Éditions David, dans des collectifs et antholo-gies dont Toucher la terre et le ciel et Carpe diem chez le même éditeur, dans La page jaune aux Éditions Tire-Veille ainsi que dans les revues Brèves littéraires, Gong et Haiku Review.

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  • 142

    Carmen Leblanc

    Nord-Côtière de cœur et d’adoption, Carmen Leblanc a développé une passion particulière pour le haïku. Depuis 2002, elle a collaboré à différents ouvrages collectifs, dont plusieurs de haïkus. Un manuscrit intitulé « et ainsi de suite » lui valait la bourse littéraire ALCOA en 2005, alors qu’en 2007 elle obtenait le premier prix pour un haïku francophone sur le thème du thé, dans le cadre d’un concours orga-nisé par l’Association de promotion du haïku et la Maison de thé Chajin de Paris. En 2008, elle publiait aux Éditions David son premier recueil de haïkus intitulé Nid de brindilles, suivi de Fragments de ciel en 2010.

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    Hélène Leclerc

    Hélène Leclerc vit à Drummondville depuis le début des années 2000. Elle a publié deux recueils de haïkus aux Éditions David : Lueurs de l’aube (2007) et Cette lumière qui flotte (2009). En collaboration avec André Duhaime, elle a éga-lement dirigé deux collectifs de haïkus publiés chez Vents d’Ouest : Pixels (2008) et Adrénaline (2009). Trois années consécutives, soit de 2007 à 2009, elle a obtenu une mention honorable dans le volet international du concours de haïku du Journal Mainichi, au Japon.

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    Joanne Morency

    Originaire de Sherbrooke, Joanne Morency vit en Gaspésie depuis vingt ans. Son recueil de prose poétique, Miettes de moi, publié en 2009 chez Triptyque, lui a valu le prix Jovette- Bernier au Salon du livre de Rimouski ainsi que le Prix L-A Finances pour la Poésie (Paris) récompensant un premier recueil de poèmes. Vient de paraître chez Triptyque sa suite poé-tique, Le cri des glaciers. La poétesse y poursuit sa quête d’unification, tant au plan personnel que collectif. Le haïku fut pour elle une révé-lation : après des années d’émerveillement en terre gaspésienne, enfin la découverte d’une forme littéraire donnant accès à un ton juste et épuré pour traduire les incessants mouve-ments du paysage.

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    Louise Verrette

    « Trois lignes, qu’y trouver ? Que perdre afin de les approcher ? Que cherche le haïku en train de se créer ? S’impose-t-il ? Suis-je à le guetter ? M’échappe-t-il ? Du haïku ou de moi, lequel apprivoisera l’autre ? Le haïku : une façon insoupçonnée d’appréhender le monde. »

    Native de Montréal, Louise Verrette aime la vie avec tous ses pays, les îlots d’écriture aussi. De temps à autre depuis 2006, le tra-vail du haïku en fait partie. Psychanalyste, psychologue clinicienne, elle enseigne éga-lement à l’UQAM à titre de chargée de cours.

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    TABLE DES PHOTOGRAPHIES

    JOANNE MORENCY Jardin de Monet (Joanne Morency) .............................26Photo de l’auteure : Christian Delafontaine

    HÉLÈNE BOUCHARD Baie de Ha Long, Vietnam (Hélène Bouchard) ............44Photo de l’auteure : Monique Lévesque

    LOUISE VERRETTE Sur les épaules (Louise Verrette) ................................. 61Photo de l’auteure : Anthony Bourgeault

    HÉLÈNE LECLERC Boutons-d’or (Hélène Leclerc) ..................................... 78Photo de l’auteure : Hélène Leclerc

    CARMEN LEBLANC Pour la vie (Hélène Leclerc)......................................... 93Photo de l’auteure : Anne-Julie Thibeault

    CLAIRE DU SABLON Fluides célestes (Anne-Marie Berthiaume) .............. 109Photo de l’auteure : NathB photographe (10 000 visages univers’elles)

    FRANCE CAYOUETTE Entre deux peupliers (Régis LeBlanc) .......................... 126Photo de l’auteure : Régis LeBlanc

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  • TABLE DES MATIÈRES

    PRÉFACE ............................................................ 11

    JOANNE MORENCY Accrochée au bleu du ciel ............................. 21

    HÉLÈNE BOUCHARD Le haïku en voyage .........................................39

    LOUISE VERRETTE Du monde au salon ........................................55

    HÉLÈNE LECLERC Du bout du doigt ............................................73

    CARMEN LEBLANC Ensemble ..........................................................89

    CLAIRE DU SABLON La fuite du temps .......................................... 105

    FRANCE CAYOUETTE Poème-fenêtre ............................................... 121

    NOTICES .......................................................... 137

    TABLE DES PHOTOGRAPHIES ..................... 147

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  • VOIX INTÉRIEURES – HAÏKU

    Collection dirigée par Francine Chicoine

    Haïku

    Bannino, Vanessa-S.-E. Souffle de paix, 2002.Beaudry, Micheline. Les couleurs du vent (Préface de

    Monique Laforce), 2004.Boissé, Hélène. Sentir la terre, 2005.Bouchard, Hélène. Percées de soleil (Préface de France

    Cayouette), 2008. Cayouette, France. Verser la lumière, 2009. Cayouette, France. La lenteur au bout de l’aile, 2007,

    2e tirage 2009.Couzier, Nane. Petit jardin d’heures, 2004.Duhaime, André. Cet autre rendez-vous (Préface de

    Robert Melançon), 1996, 2e tirage 1999.Fauquet, Ginette. Ikebana, 2002.Gauthier, Jacques. Pêcher l’ombre, 2002.Gauthier, Jacques. Haïkus aux quatre vents, 2004.Jacob, Xavier. Murmures urbains, 2010.Lamarre, Suzanne. À pieds joints dans les flaques, 2010.LeBel, Carol. Clapotis du temps, 2003.Leblanc, Carmen. Fragments de ciel, 2010.Leblanc, Carmen. Nid de brindilles (Préface de Monika

    Thoma-Petit), 2008.Leclerc, Hélène. Cette lumière qui flotte, 2009.Leclerc, Hélène. Lueurs de l’aube (Préface d’Abigail

    Friedman), 2007, 2e tirage 2009.Marceau, Claude. Balade en Boréalie, 2010.

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  • Nayet, Bertrand. Juste un grand vent (Préface d’André Duhaime), 2003.

    Nayet, Bertrand. La lune en mille gouttes, 2009.Painchaud, Jeanne. Soudain, 2002.Paradis, Monique. Étincelles, 2002.Parent, Monique. Fragiles et nus, 2003.Pleau, Michel. Arbres lumière (Avant-propos de Pierre

    Chatillon), 2005.Pleau, Michel. Soleil rouge (Préface de Pierre

    Chatillon), 2004. Nouv. éd., 2009.Raimbault, Alain. Mon île muette, 2001.Raimbault, Alain. New York loin des mers, 2002.Richard, Lyne. Tout ce blanc près de l’œil (Préface de

    Michel Pleau), 2006.Tremblay, François-Bernard. Brèves de saison (Préface

    de Serge Tomé), 2003.Tremblay, Jessica. Le sourire de l’épouvantail, 2003.Tremblay, Jessica. Les saisons de l’épouvantail (Préface de

    Jean Dorval), 2004.Voldeng, Évelyne. Haïkus de mes cinq saisons, 2001.

    Renku

    Beaudry, Micheline et Jean Dorval. Blanche mémoire, 2002.

    Chicoine, Francine et Robert Melançon. Sur la table vitrée. Renku entre Baie-Comeau et Montréal, 2009.

    Chicoine, Francine et Jeanne Painchaud. Sous nos pas, 2003.

    Duhaime, André et Carol LeBel. De l’un à l’autre, 1999.Duhaime, André et Gordan Skiljevic. Quelques jours en

    hiver et au printemps, 1997.

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  • Collectifs

    Chicoine, Francine (dir.). La lune sur l’épaule, 2010. Collectif réunissant des textes d’Hélène Bouchard, France Cayouette, Claire Du Sablon, Carmen Leblanc, Hélène Leclerc, Joanne Morency et Louise Verrette.

    Chicoine, Francine, Terry Ann Carter et Marco Fraticelli (dir.). Carpe diem. Anthologie canadienne du haïku/ Canadian Anthology of Haiku, Ottawa, coédition Éditions David/Borealis Press, 2008.

    Chicoine, Francine (dir.). Toucher l’eau et le ciel (Prologue de France Cayouette), 2008.

    Chicoine, Francine (dir.). Dire la flore (Préface de Robert Melançon), 2004.

    Chicoine, Francine (dir.). Dire la faune (Préface de Robert Melançon), 2003.

    Chicoine, Francine et André Duhaime (dir.). Dire le Nord (Préface de Marc Pelletier), 2002.

    Duhaime, André (dir.). Chevaucher la lune (Préface de Maurice Coyaud), 2001.

    Duhaime, André (dir.). Haïku sans frontières : une anthologie mondiale (Préfaces d’Alain Kervern et de Ryu Yotsuya), 1998, 2e tirage 2001.

    Duhaime, André (dir.). Haïku et francophonie canadienne, 2000.

    Éphémère, ouvrage collectif, 2002.Rêves de plumes, ouvrage collectif, 2001.Saisir l’instant, ouvrage collectif, 2000.

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  • Maquette et mise en pages : Anne-Marie Berthiaume

    Dépôt légal, 4e trimestre 2010 ISBN 978-2-89597-153-5

    Achevé d’imprimer en octobre 2010 sur les presses de Marquis imprimeur à Cap-Saint-Ignace (Québec) Canada

    Imprimé sur papier Silva Enviro 100 % postconsommation

    traité sans chlore, accrédité Éco-Logo et fait à partir de biogaz.

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  • Depuis 1994, Francine Chicoine se consacre à l’écriture et à la promotion de la littérature. Elle a publié divers livres, dirigé des ouvrages collectifs et collaboré à plusieurs recueils et revues littéraires. Elle a aussi mis sur pied le Camp littéraire de Baie-Comeau dont elle assume la direction. Francine Chicoine est directrice de la collec-tion « Voix intérieures – Haïku » aux Éditions David.

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  • Sept femmes empruntent la voie du haïku pour aborder des sujets qui les font vibrer, des sujets qui rejoignent leurs intérêts ou leurs préoccupations. Le haïku se fait tantôt chercheur de beauté, de poésie et de premier regard, tantôt témoin d’instantanés de voyage, du quotidien d’un couple, de la fuite du temps ou d’événements d’actualité.

    On y dit ce qui bouge, ce qui surprend, ce qui marque, ce qui se déroule alen-tour et partout dans le monde. En cela, La lune sur l’épaule ressemble à la vie.

    14,95 $ VOIX IntérIeures — Haïkuwww.direlehaiku.com www.editionsdavid.com

    Collectif réunissant les textes deHélène BouchardFrance CayouetteClaire Du SablonCarmen LeblancHélène Leclerc

    Joanne MorencyLouise Verrette

    Préface de Francine Chicoine

    Première de couverturePremier rabat - Crédit couverturePage-titreCatalogage - Dépôt légalPréfaceJOANNE MORENCY - Accrochée au bleu du cielNoticesTable des photographiesTable des matières